de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Les bouquinistes n’ont pas la forme olympique

Les bouquinistes n’ont pas la forme olympique

A Paris, la Seine coule entre des livres et des gravures depuis quelques siècles. On dit qu’ils l’empêchent de déborder. Combien d’autres villes à travers le monde peuvent s’enorgueillir d’un pareil privilège ? C’est une façon de voir les choses. Une autre consisterait à préciser que d’un côté du fleuve siège la mairie de Paris et de l’autre, la Préfecture de police. En ce moment et pour les douze mois à venir, elles ont un souci commun : les Jeux olympiques d’été Paris 2024.

Puisque pour la première fois de leur histoire la cérémonie d’ouverture se déroulera hors stade, ce ne pourra être que sur la Seine. Il n’est pas de plus bel écrin pour ce défilé. En principe, malgré leur excellence dans la performance, il n’est pas prévu que les athlètes marchent sur l’eau. Les 10 500 sportifs navigueront donc d’est en ouest, du pont d’Austerlitz au pont d’Iéna, sur des embarcations prévues à cet effet sous les yeux de 600 000 spectateurs. Entre des livres et des gravures, ce serait bien le moins pour la capitale d’une nation qui passe pour littéraire. Cela aurait de la gueule. Sauf que les organisateurs ont averti à la mi-juillet que les bouquinistes devaient démonter leurs boîtes, dégager et faire place nette.

Tollé ! Haro sur les bouquinistophobes ! Après une pétition rappelant que les bouquinistes étaient « l’âme de Paris » et que sans eux Paris ne serait plus Paris, on a pu lire dans Le Monde un appel d’intellectuels avertissant gravement et solennellement, avec un sens inédit de la nuance :

« C’est là un enjeu, l’un des plus nobles et sacrés qui soient, de civilisation face à la barbarie montante en ces temps troublés, y compris sur le plan politico-idéologique, par une croissante, inquiétante et parfois agressive, inculture ! « 

Rien de moins ! La mairie se défend : il s’agit de sécuriser l’espace à commencer par les gradins et de libérer la vue pour accueillir les spectateurs de la fameuse cérémonie d’ouverture et ceux des épreuves nautiques. La préfecture itou : il faut parer à la menace terroriste et permettre aux démineurs de déminer le long des parapets en vertu d’un article du Code de la sécurité intérieure. On le sait : le problème dans la vie, c’est que chacun a ses raisons. Les intéressés aussi. Ce qui les révolte, ce n’est pas de fermer boutique (tout Parisien doué de raison devrait fuir Paris en juillet prochain) mais de la déplacer. Sur les 230 bouquinistes inscrits au registre du commerce, environ 150 de ces autoentrepreneurs sont donc priés d’aller voir ailleurs avec leurs quatre boîtes, maximum autorisé. Or celles-ci sont aussi anciennes que ce qu’on y trouve. Leur fragilité les rend difficilement démontables, transportables et remontables.

Souvent leurs boulons sont rouillés ; leur étanchéité tient à un réglage millimétré hérité d’un savoir-faire ignoré des déménageurs ; à la moindre indélicatesse, elles peuvent se briser ; chacune est unique. A la préfecture, « le bureau des interventions et de la synthèse » (un nom pareil, il fallait y penser) qui gère le dossier a dû s’en délester auprès d’un algorithme fou avant de demander à l’Intelligence artificielle comment rendre les parapets orphelins sans se les mettre à dos. De partout on s’indigne. C’est l’âme de Paris qu’on assassine !

D’un côté, des bouquinistes raillent les beaux esprits qui s’enflamment pour leur cause en observant que si ces derniers s’étaient faits moins rares, ils n’auraient pas de problèmes de fins de mois en début de mois (sans oublier que les plus fidèles clients des bouquinistes exclusivement littéraires sont avant tout des amateurs d’éditions originales de Céline, Rebatet, Drieu La Rochelle, Morand…) ; de l’autre, on remarquera que la majorité des lecteurs le sont avant tout de nouveautés qu’ils ne sont pas censés trouver dans les boîtes (en principe…). De plus, tourisme oblige et nécessité faisant loi, les livres anciens ont de plus en plus tendance à laisser la place aux images en tout genre (cartes postales, photos, estampes, gravures, affiches, Unes historiques de journaux, etc.) sur les étals des bords de Seine, même si une boîte sur quatre a le droit de vendre plus de souvenirs que de livres et d’estampes.

Certains bouquinistes menacent de s’enchaîner à leurs boîtes, d’autres d’y mettre une enclume. Leur emblème est ainsi blasonné : « D’azur party de gueules à la boîte à bouquins soutenue de pierres, au chef d’argent au lézard convoitant l’épée ». Car à l’instar du reptile, ils cherchent le soleil ; quant à l’arme blanche, les libraires avaient autrefois le privilège de la porter. Les bouquinistes de la Seine, combien de divisions ? Pour l’instant, ils présentent un front uni. Mais le temps presse. Un ultimatum leur a été lancé par la mairie : d’ici la fin de ce mois, l’affaire doit être réglée. Qu’ils acceptent de s’exiler ailleurs dans Paris ou pas, on ne leur propose pour toute indemnité que de rénover leurs boîtes alors que tout le processus les empêchera de travailler pendant des mois. La mairie propose, la Préfecture dispose. Or celle-ci n’en a que pour la sécurité. Tout le reste n’est que littérature.

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

1276

commentaires

1 276 Réponses pour Les bouquinistes n’ont pas la forme olympique

rose dit: à

Bonne soirée

Janssen J-J dit: à

merci, nous avons tous.tes anéfé besoin d’un brin de repos, le mercredi soir.

rose dit: à

l’« accident mortel » du Robin DR400.

Voilà : c’est un sport hyper dangereux. Sachez-le et engagez-vous en connaissance de cause.
Je sais que c’est une passion pour les navigants, mais passion dangereuse.
À l’aller, j’avais signalé que l’on ramait. Le pilote avait oublié de ranger/baisser les ailettes. Oui.
Au retour, arrivée chez moi, j’ai consulté tous les accidents. Mortels, quasiment tous.
Sac de sable, ni radio, ni pilote, n’ai pas eu droit à la parole ; je faisais l’attachée culturelle. Après avoir survolé Port Lligat, leur ai tout raconté sur Dali.
Survoler le grand fleuve Sénégal à l’arrivée de Saint Louis du même a été un des plus beaux jours de ma vie. Voir ses méandres et se jeter dans l’océan Atlantique après avoir longé la ville par l’intérieur.
Y a pas d’éoliennes sur la Loire. En bagnole, z’auraient mis deux heures.

rose dit: à

Ça se passe comme cela la structure du paysage
https://www.google.com/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fwww.au-senegal.com%2Flocal%2Fcache-vignettes%2FL1200xH630%2F4201d4b9c0125e6ab83d5cb1976330-ff0df.jpg&tbnid=uQJgHepvgGmyGM&vet=1&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.au-senegal.com%2Fle-delta-du-fleuve-senegal%2C027.html&docid=QuwFmxcdoVzwNM&w=1200&h=630&hl=fr-FR&source=sh%2Fx%2Fim%2F4

C’est de Port Saint Louis du Sénégal qu’ils sont partis pour traverser l’Atlantique et rejoindre le Brésil, ceux de l’Aéropostale, avec leurs hydravions.

rose dit: à

Voilà, cela s’appelle la langue de Barbarie
LA LANGUE DE BARBARIE
La Langue de Barbarie sépare pendant 25 kilomètres le fleuve Sénégal de l’océan Atlantique. A l’embouchure, les eaux se rencontrent avec force. Elle n’a que la largeur d’une dune bordée de plages. D’un côté l’agitation de l’océan : la barre créée par plusieurs bancs de sables auxquels doivent se heurter les pêcheurs. Sur l’autre berge, le calme du fleuve, fréquenté par une multitude d’oiseaux marins. La végétation se compose essentiellement de filaos, seuls arbres résistants à l’air marin.

Cette bande de sable est l’aboutissement d’une plage longue de près de 600 km s’étirant depuis Nouadhibou en Mauritanie, jusqu’à Saint-Louis.

rose dit: à

Nouadhibou c’est Port Étienne du temps de la colonisation française.

renato dit: à

Pour juger des motifs de « l’abandon » il faudrait pouvoir évaluer comment la cheville s’est brisé et comment elle a été réparée.

MC dit: à

« L’Ouvre-Boite, « sur lequel de beaux esprits tapent un peu, peut prendre la succession du bouquiniste et en devenir un lui-même, non sans talent. Des cas du côté de Chatelet.., MC

MC dit: à

Un autre usager des bouquinistes est Henri Bremond qui doit bien en parler quelque part dans son Histoire du Sentiment Religieux. Un monde sans internet, parfaitement aléatoire, totalement imprévisible. MC

rose dit: à

On le voit gravement souffrir, tenter la rééducation et le toubib lui dire « vous ne danserez jamais plus comme avant ».

Il ne faut jamais croire les toubibs. J’espère que Paul Auster le sait.

JC..... dit: à

JEUDI 17 AOUT 2023, 5h08

CULTURE

Il y a chez les passants de saison à la recherche d’un soleil d’été sur une mer bleue accueillante, une inculture, une vulgarité, une grossièreté, inimaginables ! Des mulots, en bringue !

La Liberté, pour ces animaux là, c’est la merde qui permet tout ! Enfin, ils s’épanouissent en famille, en groupes, pauvres parmi les pauvres !

J’adore ! Les corps demi-nus révèlent leur personnalité, grasse, sale, immonde de mal-bouffe… Se balader dans ce zoo aux portes des cages grandes ouvertes, est un pur délice !

rose dit: à

Carte magnifiqué des routes romaines.
Une erreur toutefois concernant la voie Domitienne.

Premièrement, elle est en forme d’arc.
Secondement, en Espagne et en Italie, elle descend beaucoup plus bas : jusqu’à Naples pour l’Italie.

renato dit: à

Je ne crois pas que la réalité historique ce soit la préoccupation de ceux qui ont réalisé cette carte, rose. Autrement pourquoi écrire : « réimaginés sous la forme d’une carte des transports en commun » ?

Bloom dit: à

Ai vu le document sur Céline. Surpris de ne pas y voir Henri Godard. Sinon RAS. « Il sentait mauvais » dit l’ancienne danseuse. Pour moi ce sont les écrits qui puent.

Jazzi dit: à

Tu crois que tu sens la rose, Bloom ?

Bloom dit: à

Tu crois que tu sens la rose, Bloom ?

Ca veut dire quoi, ta petite perfidie?
Développe un peu.
Je vais t’envoyer du SSéline tout frais imprimé, juste pour son odeur que tu aimes tant.

rose dit: à

Moi aussi j’ai traversé un long tunnel d’ennui, jazzi.
Et puis, je n’aime pas ce qui est mondialisation où c’est partout pareil.
J’espère que ce jeune type va trouver sa patte de réalisateur. On ne se colle pas à Jim Jarmusch ou quiconque autre, on trouve son style a soi (et une chambre en ville).

rose dit: à

son style à soi

JC..... dit: à

Cher Jazzi,
de même que tu sens la pâquerette cannoise, Bloomie le Frogie sent la rose irlandaise, Pablo sent la corne de Thoreau, et Rose la marguerite provençale.

Et Bébé Macron ? qu’est ce qu’il sent, le puceron puceau ?…la fleur d’oranger, non ?

Soleil vert dit: à

renato dit: à
«… Babel 17 du même auteur »

Babel-17 est une intéressante incursion de SD dans le langage, SV : comment les conditions de vie influencent la formation et la signification des mots et comment les mots influencent les actions des gens.

yes

https://soleilgreen.blogspot.com/2021/04/sf-et-langage.html

lmd dit: à

Mimi Pinson, je vous prie de m’excuser, Pablo 75, emporté par l’élan de ses histoires d’huile cuite ou pas cuite m’a attribué vos précieux liens vers Paul Klee…
Mais j’y reviens, j’observe que les propos de cuisine prennent une place délirante. Il y a quelques jours dans un restaurant, j’ai vu des gens photographier leur assiette !

À propos des boites des bouquinistes, je vois que sur l’illustration en tête du billet de Pierre Assouline on distingue un assortiment de livres tout à faits respectables, collection blanche, du monde entier, Julio Cortazar,

Jazzi dit: à

Céline et le plus grand auteur français de la seconde moitié du XXe siècle, point barre, Bloom.
Je viens d’achever de lire Guignol’s band 1 et 2, et comme dans nombre de ses romans, le narrateur ne cesse de dire (et de décrire) qu’il a la merde au cul.
C’est sa signature symbolique pour témoigner de la merde monumentale dans laquelle nous sommes tous plongés.
Chez Flaubert, comme en témoigne sa Correspondance, que tu apprécies tant, c’est plutôt foutre et syphilis…

et alii dit: à

couleur et transport:je ne connaissais pas le « vert wagon » des boites de l’ouvre boîte

MC dit: à

Tout dépend de la boîte et Alii. Il en est qui tirent sur l’épinard, modèle Delanoë- Hidalgo. A noter que l’Hotel de Ville est d’une rare hypocrisie avec les bouquinistes comme les marchands de souvenirs: dans les deux cas on entend « j’aime beaucoup ce que vous faites ». MC

Mimi Pinson dit: à

Mimi Pinson, je vous prie de m’excuser, Pablo 75, emporté par l’élan de ses histoires d’huile cuite ou pas cuite m’a attribué vos précieux liens vers Paul Klee…

Bien sûr, lmd, préférons la peinture à l’ huile!
Entre l’ Italie et l’ Espagne, entre Mantegna et/ou Miro.
Vacances du regard!

et alii dit: à

livrée !
il a aussi le vert garrigur 303 et le GRISmétallisé 806!
bon voyage!

et alii dit: à

excuses garrigue
et ce n’est pas pour ramener ma (g)arriguette Fraise de forme oblongue, d’une variété précoce, très parfumée.

closer dit: à

Vu avec beaucoup de retard « Les Banshees d’Inisherin ». J’ai retrouvé l’analyse de JB. Excellente mais un peu en retrait par rapport à la force du film.

Nous sommes dans une petite île au large de l’Irlande, appelée dans le film « la grande île », en pleine guerre civile. Malgré la splendeur des paysages, un huis clos étouffant où tout le monde se connaît et où les ragots se répandent comme une traînée de poudre. Les animaux domestiques sont les seuls êtres vivants incontestablement bons et empathiques. Et puis la soeur du jeune « gentil ». Elle a du caractère et du bon sens et finira par faire sa valise, même si elle adore son frère (un soupçon de sentiment incestueux?). Des deux amis ou ex-amis, l’un est réputés « dull », ennuyeux, à la limite de la bêtise, l’autre se veut artiste et cite Mozart; il ne veut plus perdre son temps à parler de choses insignifiantes au pub avec son pote, alors qu’il a tant de musique à composer.

En simplifiant, l’un est idiot, l’autre fou. Parfois les deux, la bêtise et la folie, se mêlent. Le film est sur le fil du rasoir. Parfois à la limite du ridicule quand l’un est vraiment trop bête et l’autre trop cinglé. Mais ça tient le coup, on ne décroche pas et on en sort un peu sonné.

Magnifiques images de bord de mer; joli village; personnages pittoresque, presque tous peu attirants…Une vieille femme est réputée sorcière; elle fait penser à la mort dans le Septième Sceau. La fin est moins tragique que prévu et il semble que la guerre civile s’arrête…

renato dit: à

La racaille européenne trouve toujours à se distinguer par manque d’éducation et de culture politique.
Voyons, les nazi-fascistes russes bombardent, tuent, enlèvent des enfants. Malgré cela les petits vauriens qui vantent avoir fait école de journalisme plutôt qu’avoir réchauffé des fauteuils en politique, crient au scandale si les Ukrainiens touchent au pont de leur ami Poutine. Déjà avoir un Poutine comme ami en dit long à propos de l’absence de morale chez ces gens… mais enfin ! il y a bien eu des gens pour apprécier Hitler, Mussolini, Franco, Pinochet, etc.

vadeboncoeur dit: à

Merci Mimi pour ce si rafraîchissant Paul Klee! 🙂

T dit: à

Mimi Pinson, et pourquoi pas quelques souvenirs du voyage de Klee en Tunisie ?

renato dit: à

Mimi Pinson, et pourquoi pas quelques souvenirs du voyage de Klee en Tunisie ?

Jazzi dit: à

E. M. CIORAN (1911-1995)

Appliquer le même traitement à un poète et à un penseur me semble une faute de goût. Il est des domaines auxquels les philosophes ne devraient pas toucher. Désarticuler un poème comme on désarticule un système est un délit, voire un sacrilège.
Chose curieuse : les poètes exultent quand ils ne comprennent pas ce qu’on débite sur eux. Le jargon les flatte, et leur donne l’illusion d’un avancement. Cette faiblesse les rabaisse au niveau de leurs glossateurs.
*
Pour désarmer les envieux, nous devrions sortir dans la rue avec des béquilles. Il n’est guère que le spectacle de notre déchéance qui humanise quelque peu nos amis et nos ennemis.
*
C’est avec raison qu’à chaque époque on croit assister à la disparition des dernières traces du Paradis terrestre.
*
On apprend plus dans une nuit blanche que dans une année de sommeil. Autant dire que le passage à tabac est autrement instructif que la sieste.
*
Quiconque est passé par une épreuve regarde de haut ceux qui n’ont pas eu à la subir. L’insupportable infatuation des opérés…
*
Les Anciens se méfiaient de la réussite non seulement parce qu’ils craignaient la jalousie des dieux mais encore le danger de déséquilibre intérieur lié à tout succès comme tel. Avoir compris ce péril, quelle supériorité sur nous !
*
On peut être fier de ce qu’on a fait mais on devrait l’être beaucoup plus de ce qu’on n’a pas fait. Cette fierté est à inventer.
*
N’avoir rien accompli et mourir en surmené.
*
Peut-on se figurer un citadin qui n’ait pas une âme d’assassin ?
*
On se démène tant ― pourquoi ? Pour redevenir ce qu’on était avant d’être.
*
Le fait que la vie n’ait aucun sens est une raison de vivre, la seule du reste.
*
Pour Mallarmé, condamné, prétendait-il, à veiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre, le sommeil n’était pas un « vrai besoin » mais une « faveur ».
Seul un grand poète pouvait se permettre le luxe d’une telle insanité.
*
Impossible de « dialoguer » avec la douleur physique.
*
Plus on vieillit, plus on manque de caractère. Toutes les fois qu’on réussit à en avoir, on est gêné, on a l’air emprunté. D’où le malaise devant ceux qui « sentent » la conviction.
*
Le bonheur et le malheur me rendent également malheureux. Pourquoi alors m’arrive-t-il quelquefois de préférer le premier ?
*
Un rien de pitié entre dans toute forme d’attachement, dans l’amour et même dans l’amitié, sauf toutefois dans l’admiration.

(« Aveux & Anathèmes », 1987)

Jazzi dit: à

Cruel Gustave !

« Jamais Mme Bovary ne fut aussi belle qu’à cette époque ; elle avait cette indéfinissable beauté qui résulte de la joie, de l’enthousiasme, du succès, et qui n’est que l’harmonie du tempérament avec les circonstances. Ses convoitises, ses chagrins, l’expérience du plaisir et ses illusions toujours jeunes, comme font aux fleurs le fumier, la pluie, les vents et le soleil, l’avaient par gradations développée, et elle s’épanouissait enfin dans la plénitude de sa nature. Ses paupières semblaient taillées tout exprès pour ses longs regards amoureux où la prunelle se perdait, tandis qu’un souffle fort écartait ses narines minces et relevait le coin charnu de ses lèvres, qu’ombrageait à la lumière un peu de duvet noir. On eût dit qu’un artiste habile en corruptions avait disposé sur sa nuque la torsade de ses cheveux : ils s’enroulaient en une masse lourde, négligemment, et selon les hasards de l’adultère, qui les dénouait tous les jours. »

Janssen J-J dit: à

@ Des points ténus (…). Quel serait l’intérêt de ce commentarium si nous n’y trouvions pas quelque chose ?

-> On peut toujours s’emparer de la richesse du matériau disponible pour préparer un futur roman, genre : « Clopine, Rose et ma soeur, trois femmes sous influences » – C’est d’ailleurs le titre du prochain de Pierre Assouline in progress, à paraître chez Gallimard en 2025).

@ Cha-Ourlé sait-il penser quelque chose par lui-même, en dehors de recopier quelques cuillerées d’admiration chez l’obscurci des Carpathes ?

Janssen J-J dit: à

Admirable tableau, à l’intersection duquel on remarque du blanc. Quand on grossit le punctum, on continue à voir du blanc.
Un type formidable, ce rafraichissant paul klee, Mimi-merci !

rose dit: à

Jusqu’au premier janvier 2023, nous bénéficions de tarifs sur le réseau autobus de la région nommé Zou. Très emprunté, y compris par des gens qui travaillent en ville et vivent à la campagne et qui empruntent le premier départ en semaine à 5h45.
Le carnet de dix billets coûtait 48,90€ soit 4,89€ le voyage à condition d’utiliser les dix billets en quatre mois, soit un aller-retour toutes les trois semaines. Long, deux heures, mais confortable et surtout aucune fatigue. Des chauffeurs sérieux, à qui l’on fait confiance.

Depuis le premier janvier 2023, les tarifs de la ligne Zou ont changé. Le nom aussi, cela s’appelle Zou malin : les dix billets coûtent désormais 140 euros (et quelques poussières). Ils auraient pu, sans déroger a leur politique de transport l’appeler Zou couillotis.

Soit 14 euros le voyage. Sans carte Zou un aller coûte entre 24 et 27 * euros.
Il existe aussi Zou solidaire ou le voyage coûte 1€75 *.

Ces derniers prix sont à ajuster.
Le gouvernement nous enjoint vivement d’emprunter les transports en commun, pourquoi ?
Désormais, cela me coûte moins cher d’emprunter ma voiture au lieu des bus Zou, que j’appréciais vivement.

rose dit: à

Un tri parcimonieux.

Janssen J-J dit: à

1 palmier de Chine, 3 arbres de Judée, 3 sorbiers des oiseleurs, 7 poiriers de Chine, 1 grand chêne vert, 2 pruniers, 2 abricotiers, 3 cyprès d’Italie, 6 petits chênes verts, 6 genévriers communs, 9 filaires à feuilles étroites, 7 herbes à éléphants, 7 agapanthes bleues et 12 agapanthes blanches, 9 herbes aux écouvillons, 16 Gaura, 8 pistachiers lentisques, 5 néfliers du Japon, 3 lauriers du Portugal, 13 rosiers Isalia, 3 lilas d’été, 1 magniolia galissonière, + 1 Berberis Orange Ice, et… une haie de 50 chalegs de Ebbing (des eléagus monocolores pour se désencombrer un brin de la vue du voisinage).
11 mois après la plantation, cet été 23 vient de donner un magnifique jardin paysager… Des plus prometteurs pour l’avenir. Grâce à un astucieux arrosage quotidien au goutte à goutte surveillé tous les soirs de 20 h à 23 heures, un résultat fabuleux ; croissance prodigieuse de tous les éléments sur un sol généreux constellé de copeaux rétenteurs d’humidité.
ergo, une promesse de vieillesse ambulatoire heureuse, au seuil d’une pelouse lustrée invitant à la promenade journalière les pieds nus, au fond du vaste jardin paysager. D’où de larges mètres carrés de jachères pour la biodiversité des insectes ont été soigneusement respectés, sans nullement abâtardir la composition d’ensemble, bien au contraire.
Bàv en Charente-Maritime, en somme (17.8.2_12.07)

J J-J dit: à

et dire que des airs de liens en sont encore à lire le « nouveau jdd ».
Ce jzmn est décidément au-dessous de tout, de faire ainsi de la pub à n’importe quoi.
Vanupié superbe !

Clopine dit: à

Bref, vous avez cultivé votre jardin. Ce que c’est, que d’être un littéraire ! Moi, je suis taraudée par le manque de verdure autour de moi. Je n’avais trouvé la force de vivre en étant mal aimée (sans oser m’avouer que j’étais mal aimée, ou en l’acceptant comme une fatalité)que dans la beauté d’un jardin. Et en faire le deuil… Je vous envie.

Janssen J-J dit: à

mais si sandrine rousseau n’aime pas les brochettes au barbecue, on ne peut pas lui en vouloir pour ça, quand même ! hein !

Janssen J-J dit: à

merci de m’envier, je suis enviable depuis que j’ai enfin investi dans la seule chose qui m’importait depuis 50 ans. Un jour prochain, je vous inviterai à venir planter encore et désherber à la main avec moij, les doigts en sang, pour notre plus grand bonheur commun. Bàv, CT !

Mimi Pinson dit: à

Au milieu de la composition on peut y voir un pot garni de pinceaux, JJJ.
Et ce petit rajout en fond à base de papier d’argent, sûrement la récupération d’un emballage d’une tablette de chocolat.
Et le tout contrecollé sur carton fort pour pérenniser l »ensemble.
Bon appétit!

Janssen J-J dit: à

PS / et j’ajoute que vous n’êtes pas Cunégonde, ni moi Candide. N’allez surtout pas croire cela ! La vraie vie hors littérature est bien plus prosaïque. Il faut garder courage, s’obstiner, aller de l’avant, trier ce qu’il faut sauver de bel éphémère dans le passé et oublier le fond du désastre. Du moins, je crois. Ce en quoi j’essaie de m’astreindre. Parfois ça marche, d’autres fois non. On s’étonne pourtant d’être toujours là, les pieds dans la terre qui nous furent refusés à Paris où il fallut bien trimer comme des cons, pour pouvoir bouffer un brin correctement, malgré toutes les autres amours contrariées. C’en est bel et bien fini… Quelle chance, pour le si peu de temps qu’il reste.
*** enfin brefl, comme dirait jzmn : à chacun se merdre. Peut-on vraiment qq chose pour les autres ? -> des araucarias ? Non ! On peut éviter le désespoir des singes, il suffit de ne pas en planter. Voilàj.

et alii dit: à

Pierre Alferi est le fils aîné du philosophe Jacques Derrida et de la psychanalyste Marguerite Aucouturier.

Il est ancien élève de l’École normale supérieure (promotion 1982)2. Après une thèse sur Guillaume d’Ockham, Pierre Alferi s’est éloigné de la philosophie pour se consacrer surtout à la poésie. Il a été pensionnaire de la Villa Médicis de 1987 à 1988. Il fonde en 1989 avec Suzanne Doppelt la revue Détail qui aura cinq opus et en 1993 avec Olivier Cadiot la Revue de littérature générale qui en aura deux. Il a également écrit les textes de plusieurs des chansons de l’album Paramour (2003) de Jeanne Balibar.

et alii dit: à

P.Alferi est le nom d’auteur de P.Derrida ,fils du philosophe

Jazzi dit: à

Plantez un beau mimosa quelque part, JJJ et vous aurez des fleurs en hiver et un beau feuillage toute l’année !

rose dit: à

Clopine,

N’avez-vous pas un balcon ?

poussière dit: à

Dans l’attente que les grandes chaleurs passent pour planter des fraisiers.

rose dit: à

J-JJ

Une cytise.
Un cerisier.
Un figuier. F
Le reste est parfait.
Un seul souci avec l’arbre de Judée : il devient immense, les fleurs en grappe font de longues gousses qui se re-sèment partout : trois, c’est beaucoup pour ma part.

Un oranger du Mexique. Un cerisier du Japon. Un citronnier.

rose dit: à

Je suis contre oublier le fond du désastre : je suis pour vivre avec, les dents serrées, les yeux grands ouverts et la mémoire vive.

et alii dit: à

. En 2010, les écoles américaines ont appris qu’elles n’étaient plus tenues d’enseigner l’écriture cursive dans le cadre du programme scolaire. De nombreuses écoles ont choisi de la conserver, mais elle n’est définitivement plus au programme.

Janssen J-J dit: à

@ vivre avec, les dents serrées,…
on peut quand même espérer desserrer les dents, non ?
@ ah zut pour les 3 arbres de Judée, on me l’avait pas dit… Enfin… le temps qu’ils deviennent comme vous les décrivez, y a peut-être une marge.
Sinon, dans la partie ancienne du jardin (comme pour les vieux cimetières flanqués de nouveaux murs pour rajeunir les morts) il y a les deux grands cerisiers, 1 énorme cognassier, deux pommiers du Japon, 1 bouleau, 1 tamaris, 1 prunus, 2 immenses sapins sexagénaires, des cytises, deux pruniers (mirabelles et quetsches), 1 olivier adulte et deux jeunes, des altéas, des seringas, des lilas mauves et blancs, une roseraie centenaire, des figuiers proliférants, des lilas, et depuis qq temps, -courant sur le montant du hangar d’appentis et au pied-, un arbre à papillons, de la vigne vierge, une clématite, des aristoloches, des chèvrefeuilles, 1 perilla et 1 échinacée pourpres, des cosmos, mauves, menthes, monades fistuleuses et autres verveines citronnées. Enfin, bon. Il manque encore une bignone et deux grenadiers à venir, plus une dizaine de « cupressus sempervisens » à planter le long de la future murette de séparation à l’ouest. Du travail, quoi.
Sinon, non, pas de mimosas, jzmn, une espèce trop courue dans la région oléronaise sur la côte et que mon sol ne supporte pas bien, comparablement aux difficultés de croissance de mon tamaris

Un autre jour…, une description du potager et des simples à la paul Klee… Peut-être. Bàv,

Rosanette dit: à

@j’au Lu cet eté l’excellente biographie de Celine d’Henri Godard ;passionnant scrupuleusement documenté ,notes tres riches en citations
etje me suis plongée aussi dans sa « poetique de Celine , une dissection fouillée et magistrale de la structure du style de Celine, de sa maturation d’oeuvre en oeuvre et des modalités de son adéquation au récit
pour moi un beau souvenir de vacances que ces découvertes, certes tardives, a propos d’une oeuvre qui m’enthousiasme sans reserve malgré toutes mes reticences sur l’homme qui l’a produite

Rosanette dit: à

@Bloom
mon post precedent s »adressait a vous;j’ai oublie de l’indiquer

Jazzi dit: à

Anne Hidalgo aime Gérard Darmanin !

Quand il s’agit des JO, sur lesquels elle mise pour se refaire une santé politique, Anne Hidalgo met ses critiques dans sa poche. « Je travaille bien avec Gérald Darmanin, confie la maire de Paris au Point. J’ai affaire à quelqu’un avec qui on peut se mettre d’accord malgré nos différences sur le plan politique. Nous travaillons de façon pragmatique et sérieuse. » Ils s’assurent notamment, avec le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, de la sécurité de la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet. « Avec Gérald Darmanin et Laurent Nuñez, nous serons au rendez-vous », promet la maire de Paris. Et après les JO ? (source : Le Point)

Jazzi dit: à

C’est plus un jardin mais un véritable parc, JJJ !
Combien d’hectares ?

Jazzi dit: à

rose, Clopine a une grande terrasse où elle préfère cultiver sa mélancolie…

J J-J dit: à

6500m² autour de la maison et du hangar de ferme, un brin plus qu’un demi hectare, koio vous ai je déjà prfécisé… donc « entre les deux », dira-t-on. Le jardin potager inclus dans la pelouse du parc, n’excède pas un are et demi, quant à lui. Vous savez tout de ma richesse, ast’heure… Du jaune ? les cytises, les iris et les jonquilles suffisent amplement pour mes gilets printaniers… et l’hiver, c repos pour tout le monde !
/// nb littérature : je suis sur le dernier Laurent Binet (Perspective-s-), un polar florentin épistolaire situé au 17e qui m’a l’air bin prometteur. Cette aprèm, une chaleur suffocante à pas mettre une bique dehors…
/// merci MimiP, pour votre explication du nouveau PK. Je vais finir par devenir…

Clopine dit: à

Jazzy, je ne cultive rien d’autre, sur cette terrasse qui d’après toi peut remplacer Beaubec (bon sang, comment peux-tu être bouché à ce point ?), non une mélancolie mais une perte de sens, vertigineuse. Car comment qualifier ma vie, si tu y réfléchis, toi qui est venu à Beaubec ? J’étais toute entière dans ce contexte. Je sais qu’aujourd’hui je t’agace, à cause de la lutte incessante que tu as du menée. Mais pourtant : ne m’a t’on pas privée d’un peu de la beauté du monde ? Réfléchis ; et si vraiment on m’avait fait du mal, rien que je ne suis qu’une fille, ahahah ?

renato dit: à

Clopine devrait arrêter de pleurer sur son sort et chercher à comprendre quel roman elle pourrait écrire.

honneur de blog dit: à

Clopine a une grande terrasse

On aimerait connaître le nombre de m2 en surface ! 🙂

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
@ vivre avec, les dents serrées,…
on peut quand même espérer desserrer les dents, non ?

Oui, oui.
Une ancienne de mes amies âgée est arrivée à 72 ans la mâchoire bloquée. Elle travaillait tout le temps. Un jour, elle trouva que cela datait des alertes à la bombe lors de WW2, la trouille qu’elle avait alors qu’elle était enfant.
De ce jour, elle a débloqué sa mâchoire.
Oui, on peut espérer avant.

Paul Edel dit: à

Curieuse émission sur Louis Ferdinand Céline. Je me suis posé pas mal de questions en la visionnant. J’ai eu le sentiment que ,malgré le choix intéressant et judicieux des intervenants : des biographes sérieux (comme David Alliot ou Frederic Vitoux ) , des écrivains (Nicolas Mathieu et ce Yves Pagès qui rédigea une thèse sur Céline) ) , ou le témoignage du journaliste Jerôme Dupuis qui a révélé l’affaire dans « Le Monde » au cours de l’été 2021, malgré donc ces intervenants dignes de foi, on ne savait pas tout du chemin de cette malle aux presque 6000 feuillets inédits de Céline ,dont celui de « Guerre », maillon si important dans la bio de l’écrivain .
Pourtant le parcours de ces documents est vraiment rocambolesque .Il méritait une attention particulière détails. On part de l’armoire de ‘l’appartement de Céline à Montmartre à une cave à Neuilly appartenant à uen famille de Résistants , jusqu’à cette résidence du journaliste et critique dramatique Jean-Pierre Thibaudat dans le Berry… Et qu’en est-il de ce pacte secret qui lie la famille Morandat et Jean-Pierre Thibaudat, l’ancien critique de théâtre de Libération ? Pourquoi ce travail de bénédictin pendant trente ans, de Thibaudat passant des milliers d’heures à décrypter les feuillets difficiles à lire ?Pourquoi la famille Morandat garde-elle un silence total  encore actuellement? Qu’en est-il vraiment de la piste Rosembly et du rôle du cabanon Corse  qui est mis en évidence dans l’émission sans que ce soit bien convaincant ?. Pourquoi Jean-Pierre Thibaudat ,(accusé de recel par les deux ayants droit ) n’est pas interviewé ? et surtout pourquoi les deux ayants droit François ­Gibault et Véronique Chovin, n’ont-ils pas rendu ces feuillets miraculeux accessibles aux chercheurs, aux universitaires , et aux spécialistes de datation des manuscrits ? Il aurait été logique de confier l’ensemble des textes retrouvés à la BNF  ? et le rôle de l’avocat Jean Pierrat aujourd’hui, celui qui a vu débarquer Thibaudat et les valises de manuscrits? Pourquoi alors les garder à l’abri dans une banque, en ne laissant que quelques privilégiés ( choisis par qui?)  pour un décryptage et des publications chez Galimard que certains jugent hâtive ?

rose dit: à

Cela complète parfaitement bien
Sinon, dans la partie ancienne du jardin (comme pour les vieux cimetières flanqués de nouveaux murs pour rajeunir les morts) il y a les deux grands cerisiers, 1 énorme cognassier, deux pommiers du Japon, 1 bouleau, 1 tamaris, 1 prunus, 2 immenses sapins sexagénaires, des cytises, deux pruniers (mirabelles et quetsches), 1 olivier adulte et deux jeunes, des altéas, des seringas, des lilas mauves et blancs, une roseraie centenaire, des figuiers proliférants, des lilas, et depuis qq temps, -courant sur le montant du hangar d’appentis et au pied-, un arbre à papillons, de la vigne vierge, une clématite, des aristoloches, des chèvrefeuilles, 1 perilla et 1 échinacée pourpres, des cosmos, mauves, menthes, monades fistuleuses et autres verveines citronnées. Enfin, bon. Il manque encore une bignone et deux grenadiers à venir, plus une dizaine de « cupressus sempervisens » à planter le long de la future murette de séparation à l’ouest. Du travail, quoi.
Sinon, non, pas de mimosas, jzmn, une espèce trop courue dans la région oléronaise sur la côte et que mon sol ne supporte pas bien, comparablement aux difficultés de croissance de mon tamaris.

Arbre à papillons : budléia.

rose dit: à

Elle a débloqué : cela datait du refuge dans les abris.

rose dit: à

Pas vu l’émission sur Céline.
Deux réponses paraissent claires.
Silence de la famille Morandat lié intimement à l’antisémitisme de Céline.

Gibault et Chauvin en tant qu’ayant-droits touchent des royalties conséquentes ; ainsi que Gallimard.

rose dit: à

Jean Seberg.
On voit Notre Dame de Paris.
Sa tombe avec une rose fraîche dessus,

rose dit: à

Tout tombera dans le domaine public.

rose dit: à

Toute simple, au cimetière du Montparnasse : 14ème arrondissement, Paris.

rose dit: à

ne m’a t’on pas privée d’un peu de la beauté du monde.

Non.
Je suis catégorique : la beauté du monde est partout.

rose dit: à

Pour ma part, ai un mimosa du Japon, qui me vient du jardin de mon grand-père aimé. Mais je suis très pour un vrai mimosa. Ici, c’est difficile, les hivers sont rigoureux.

rose dit: à

« Le tamaris se plaît en sol bien drainé, voire sec (caillouteux ou sablonneux). Il est plus beau dans une terre pas trop riche, car sa croissance y est plus lente et plus harmonieuse. Son enracinement en profondeur proscrit la culture en pot où il aura rapidement tendance à végéter ».

Pousse bien chez moi, sol sec, pauvre et caillouteux.

rose dit: à

malgré toutes mes réticences sur l’homme qui l’a produite.

Rosanette

Merci de vos découvertes !
Pour ci-dessus, ne jamais oublier l’ignominie et se battre incessamment.
Pour moi, un mystère plane chez Céline, là : je voudrai comprendre qu’est-ce qui a suscité une telle haine ?

B dit: à

P.Alferi est le nom d’auteur de P.Derrida ,fils du philosophe

je l ai entendu il y a tres longtemps, je ne sais s il etait trentenaire, 60 ans un peu tot pour partir. Comme on peut penser putain de guerre, putain de maladie.

rose dit: à

Alferi

Tragique

MC dit: à

Paul Edel. La piste Rosenbly est celle fournie par
Les exécuteurs testamentaires à la PJ . Dans son livre, Thibaudat explique qu’il a été interrogé là-dessus. On découvre par le même qu’aucune des prétentions émises par les héritiers Rosenbly n’a pu recevoir le moindre soupçon de confirmation, ce qui parait signifier que, si manuscrits il y a eu, ils sont peut-être perdus. Selon Thibaudat toujours, la famille Morandat avait à coeur de ne pas noircir l’image du Père. Si l’on n’accepte sa version, c’est par une de ses filles que le pacte a eu lieu. Faire l’apologie d’un Morandat sauveteur de Celine n’est pas, je le suppose, dans le genre de la famille,vu ses combats. Yvon Morandat a discrètement avise Céline de la place de ses manuscrits chez lui. Il me semble que les descendants ont cultivé la même discrétion. Bien à vous. MC

rose dit: à

Pck je suis une fille.

1914 à l’usine
40/44 au turbin.

Pas une fille n’a pas appris l’intérêt l’importance, la necessité, la vitalité de l’autonomie financière.
Si pas appris, chercher l’os.
Le ronger.
Remédier.
Continuer.

La maman de. âgée, comme vous et moi a trouvé 20m² dans le Morvan, au sol, a fait bâtir 20m² de terrasse, ne sais la surface du terrain, ne sais s’il y a un étage, a un camion, bourlingue en Écosse, rentre dans le Morvan.
Obtenez du tribunal une compensation financière conséquente pour avoir élevé votre fils au « service » de la communauté. Le père devra vous payer en indemnités entre 30 et 50 000 euros compensatoires. Renseignez-vous : il y a des permanences gratuites d’avocats au Tribunal.
Avec cette somme, installez-vous quelque part.

rose dit: à

Ce peut être putain de renoncement aussi.
On ne sait pas.
Ce n’est pas juste.

B dit: à

‘était à craindre, ça na donc pas raté : les éditions Autrement viennent de débaptiser « Le nègre du Narcisse » de Joseph Conrad pour le rebaptiser « Les enfants de la mer ». Et le texte aussi a été modifié. On en est là, en France.

lu il y a quelques mois, rien remarqué de foncierement raciste dans ce roman, je ne dispose peut-etre pas du sens de la nuance ou de la pinaillerie pour un texte qui sans besoin de le resituer historiquement me parait exempt de l ideologie propre aux colons à l esprit prétendument supérieur, au contraire le récit est empreint d humanité aussi bien dans le sens de l’entraide que des exces propres à l’Homme qu’il soit noir ou blanc. Il va bientot etre necessaire de lire les vieilles editions non remasterisées au gout du jour.

rose dit: à

Janssen J-J pourra vous donner un arbre de Judée ; d’ici trois ans il aura dix boutures.
Moi, je vous donnerai des iris bleu ciel et violet foncé.

Paul Edel dit: à

MC j ai bien compris ce que vous dites mais je ne prends pas pour complètement fiable ce pacte et les explications et justifications tardives des uns et des autres.

MC dit: à

Thibaudat est exclu par les Ayants-Droits. Il faut voir la conspiration du silence menée par Gallimard, et les critiques constructives dudit Thibaudat a l’encontre de « Londres « dans l’édition Pascal Fouche. S’il y avait lieu de douter d’un travail de déchiffrage, la finesse des remarques l’attesterait. MC

rose dit: à

Ou bien Clopine, si vous êtes en bonne intelligence, ce n’est pas mon cas, jamais, demandez à Clopin un lopin de terre, a votre nom et installez-vous dessus. Plantez, recommencez, continuez.

Mais, pas de chant des sirènes.

rose dit: à

à votre nom chez le notaire.
Bergman faisait cela sur son île a Faro avec ses ex.

MC dit: à

Oui, Paul Edel, il est vraisemblable que rien n’est simple dans cette affaire. Je suppose que vous avez lu chez Allia le Thibaudat , cependant? Bien à vous. MC

MC dit: à

Et merci à Rosanette de s’être offert la lecture du Godard! MC

rose dit: à

Yvon Morandat a discrètement avise Céline de la place de ses manuscrits chez lui.

Pas lu, pas vu discrètement : Céline a refusé. Il semblerait qu’il ait eu, de plus, une tête de cochon.

et alii dit: à

ET PAS DE MAGNOLIA. C’est à désespérer

closer dit: à

Les éditions non censurées des oeuvres du type « Le Nègre du Narcisse » vont être une aubaine pour nos amis bouquinistes et autres revendeurs!

Janssen J-J dit: à

oui j’avais lu la bio de Godard et dit à MC qu’il était un brin mal à l’aise pour « expliquer » les cahiers antisémites, même s’il les avait quand même condamnés chez son idole. Mais enfin, peut-on rester aussi mou comme le fut HG sur cette question, rznet ? Je ne le pense pas. et ne comprends pas comment vous pouvez aimer, comme tant d’autres juifs et goys, Céline écrivain dans toutes ses supports d’écriture.
(Voyez, en cpr, comment Edmund White s’en était tiré avec sa bio de Jean Genet !… une pirouette comme exonératoire sur sa longue dépression avant la découverte de l’auteur de l’amour d’un arabe l’amenant à prendre fait et cause palestienne, par ex. -> or, rien de tel chez Céline, le fulmineux !)

J J-J dit: à

@ et alii… Je veux et je me cite /// 1 magniolia galissonière///,
Evidemment la faute saute aux yeux, MAGNOLIA, vue trop tard, et l’arbre planté de 3,50 m de haut fut le plus coûteux du lot. Il a donné 72 fleurs depuis juin, et continue à en donner, hélas elles embaument mais ne durent jamais longtemps, les feuilles tombent rapidement, mais de nouvelles se régénèrent en permanence, croyez moij bien, taxifolia magnolia, ma viok, ma bataille, ma défaite !

Bloom dit: à

Rosanette, pour avoir lu la biographie de HG , son étude du Voyage et avoir comme ami proche un grand écrivain qui fit sa thèse avec lui , je ne peux qu’être d’accord avec vous.
D’où ma surprise de ne pas l’avoir vu dans ce documentaire.
God, comme l’appelaient ses thésards, est un guide autrement plus fiable que certains celinolatres sur ce blog, trop heureux de laisser libre cours à leurs vils instincts avec Ferdinand comme paravent.

J J-J dit: à

de même que chez Binet l’action se situe au 16e s. et bien évidemment pas au 17e. Je m’emm. et vous rends la pareille, en attendant que Passoul en fasse un nouveau plat du jour et que ma soeur surenchérisse à la rentrée des classes.

renato dit: à

Merci Soleil Vert pour votre blog. Je ne suis pas un lecteur assidu de SF mais j’ai trouvé chez vous quelques auteurs intéressants.
Je viens de commencer l’exploration du blog et suis tombé sur La mélancolie du futur : « Une vieille chanson, une chanson incroyablement vieille qui était déjà vieille quand on l’avait forgée, émergea de quelque recoin oublié de son cerveau. », de quoi me happer.

Janssen J-J dit: à

précisons cpdt que paul edel ne fait pas partie de cette secte des célinolâtres, comme en constitue l’archétype le plus caricatural, le cher lézard batifoleur surfant sur tous les murs chauds de la kapitale qui bouge. Bàv,

Janssen J-J dit: à

et avoir comme ami proche un grand écrivain qui fit sa thèse avec lui

quelle chance d’avoir tant d’amis thésards ayant fait leur thèse avec Godard. Mais laquelle au juste ? portait-elle sur Céline, Giono, Queneau ou autres ? Cet homme doit au moins avoir 86 ans. A-t-il encore gardé tous ses réflexes littéraires ? Et que pense t il de l’affaire Thibaudat-Rosembly-Morandat au juste ? Quant à l’avocat Jean Pierrat (sic), on peut se demander s’il ne pourrait pas s’agir plutôt d’Emmanuel… Mais ce n’est là qu’un « détail » de l’histoire, MC, on n’est pas à ça près, hein ?
Ca pue quand même un brin, je trouve. Cela dit, j’irais pas m’immiscer plus loin dans ce genre de marécages… J’ai déjà assez donné à Meudon… (RPMV)

Samuel dit: à

Pourquoi être jeune et pauvre, c’est chiant, mais être vieux et pauvre c’est mille fois plus chiant ?

Bloom dit: à

Titre de la thèse, 3J.
« La chanson dans l’œuvre de Céline : du grand opéra a la chanson populaire, en passant par l’opéra-bouffe, l’opéra-comique, l’opérette et autres fredaines… de quelques oreilles que la poétique célinienne prête aux formes chantées », sous la direction de Henri Godard, Paris Sorbonne 4, 1998.

Pour le reste on en a vaguement discuté en avril dernier, quand il était en France, de son Japon revenu pour des vacances. Faudra attendre.

Bloom dit: à

« Enthousiaste défenseur des droits de l’homme, l’écrivain a toujours manifesté un intérêt marqué pour les questions sociales et politiques. Son style d’écriture est caractérisé par sa clarté, son approche critique, sa volonté de mettre en lumière des vérités parfois controversées. Au fil de sa carrière, il a publié de nombreux ouvrages à succès, abordant des sujets variés tels que des enquêtes criminelles, des biographies d’hommes politiques et des récits historiques. »
JDD –

Tu te fous de la gueule du monde, Baroz? C’est le dégré Zéro de ChatGPT. Juste quelques éléments de nécrologie sortis fissa du « marbre » et hâtivement mis sous presse. La honte.

Il faut lire Elisabeth Roudicesco, dans le Monde, pour un peu de tenue. Et elle, était aux obsèques.

Bloom dit: à

Roudinesco

rose dit: à

Tu remplaces pauvre par con et tu obtiens le même résultat.

Jazzi dit: à

Qui se fout de qui, Bloom ?
Quasiment le même texte repris dans Le Point, l’Express et Libération : « L’écrivain Gilles Perrault, qui avait beaucoup pesé dans les années 1970 en faveur de l’abolition de la peine de mort en publiant le Pull-over rouge, s’est éteint à 92 ans mercredi 3 août. Il est décédé «la nuit dernière» d’un arrêt cardiaque, a indiqué jeudi à l’AFP son entourage familial, confirmant une information de Ouest-France.
Jacques Peyroles, de son vrai nom, avait débuté une carrière d’avocat avant de bifurquer vers le journalisme puis la littérature. Sous son pseudonyme, il signe notamment en 1969 un roman d’espionnage à succès, le Dossier 51, adapté en film avec Michel Deville.
Il n’était «pas seulement un formidable raconteur. Mais aussi un homme engagé», a salué jeudi soir le journaliste Edwy Plenel dans un message sur Twitter, rebaptisé X. » (Libé)

Janssen J-J dit: à

@ rBl… Vous évoquez souvent votre ami Mikael Ferrier
https://www.tokyo-time-table.com/celine-et-la-chanson
Je ne le connais que par son livre sur la catastrophe de 2011, un ouvrage sur les secousses du tsunami se répercutant jusqu’en sa bibli tokyoïte, lequel m’avait durablement marqué. Comme il en alla du temps de mon ami le peintre Koji F., avec le tremblement de Kobé qui l’avait comme rendu fou au point que ses toiles en avaient été durablement affectées. Il est mort d’une crise cardiaque un lundi matin, à 60 ans. Son œuvre empilée dans son grenier est encore largement à découvrir, quand ses ayants-droit le décideront, son épouse et ses deux-fils. Il avait déjà acquis quelque célébrité en France dans les cénacles dédiés. Annie Lebrun lui avait consacré un livre magnifique.
Bàv,

Marie Sasseur dit: à

Edel ressasse des questions , à propos des manuscrits de Céline, qui ont déjà largement trouvé réponses sur ce blog. Certes, pas sur le sien.
Et ce, dès les premiers décryptages de M. Thibaudat, et sans attendre le buzz de Dupuis.

J’ai en revanche, grâce à une précision historique de Et Al donnée sur ce blog, compris pourquoi les  » soignantes  » dans le livre rebaptisé  » guerre  » chez Gallimard, avaient des méthodes de soins très particulières… Faute de personnel qualifié, n’est-ce pas…

Janssen J-J dit: à

Quand Laura interrogeait Mickael, c’est peut-être
un aspect moins suspect à découvrir par les « célinolâtres ».
https://www.youtube.com/watch?v=q5waOUTMJ3E&t=34s
enfin moi ce que j’en dis, hein, c’est pour l’hommage à Godard qui ne le cite pas dans sa biog du roussin du Danemark.

Janssen J-J dit: à

@ qui ont déjà largement trouvé réponses sur ce blog
_____
sauf que personne n’était satisfait des pseudo esssplications de ma soeur, qui bavassait n’importe quoi sur le sujet, comme d’hab.
Non, non, les doutes et ??? d’Edel paul sont toujours d’actu. On souhaiterait qu’ils fussent levés par de vrais spécialistes, genre Godard ou God ceinture Ferzine./././ Pas par massoeur, via wiki farfouillée ou autres, ce qui n’a pas dgueule, bégueule, et que personne n’y fait grand crédit. Voilàj le hic de la prbmtq. —-

D. dit: à

Viens de voir le bain de foule de Macron dans le Var : écoeurant. Tous ces jeunes tentés de faire des selfies aux côtés de leur bourreau. Celui qui casse leurs futurs salaires, casse leur future retraite, casse leur santé et se prépare à casser leurs futurs conditions et horaires de travail. Honte aux Français concernés de se déshonorer ainsi devant les caméras au lieu de résister. HONTE.

D. dit: à

Bien sûr, Samuel, voici :

**Les Complexités de la Jeunesse et de la Vieillesse dans la Pauvreté : Une Analyse Comparative**

Introduction :
La pauvreté, une réalité difficile à tous les âges, présente des défis distincts pour les jeunes et les personnes âgées. Alors que les jeunes font face à des opportunités limitées et des pressions sociales, les personnes âgées affrontent des coûts de santé croissants, des réductions d’opportunités et un isolement accru. Cette dissertation explore pourquoi être jeune et pauvre peut être perçu comme difficile, mais pourquoi être vieux et pauvre peut être encore plus éprouvant.

**I. Les Défis de la Jeunesse et de la Pauvreté :**
A. **Opportunités Limitées :** Les contraintes financières limitent l’accès à l’éducation et à la formation, perpétuant le cycle de la pauvreté.
B. **Pressions Sociales et Mentales :** Les jeunes font face à des pressions pour réussir, exacerbées par la pauvreté, entraînant des problèmes de confiance et d’estime de soi.

**II. Les Complexités de la Vieillesse et de la Pauvreté :**
A. **Coûts de Santé Croissants :** Les besoins en soins médicaux augmentent avec l’âge, mais la pauvreté limite l’accès aux soins.
B. **Réduction des Opportunités de Revenus :** La discrimination liée à l’âge restreint les opportunités d’emploi pour les personnes âgées, entraînant une dépendance aux prestations insuffisantes.
C. **Isolement Social :** La diminution du cercle social et les limitations financières augmentent l’isolement, affectant le bien-être émotionnel.

**III. Le Poids des Responsabilités Familiales :**
A. **Jeunesse et Pauvreté :** Les jeunes issus de milieux pauvres doivent contribuer aux revenus familiaux, compromettant leur éducation et leur avenir.
B. **Vieillesse et Pauvreté :** Les personnes âgées pauvres peuvent être amenées à soutenir financièrement leurs proches, malgré leurs ressources limitées.

**IV. L’Impact de la Technologie et de la Digitalisation :**
A. **Jeunesse et Pauvreté :** L’accès limité à la technologie creuse un écart numérique, restreignant l’accès à l’information et aux opportunités.
B. **Vieillesse et Pauvreté :** Les avancées technologiques posent un défi pour les personnes âgées en situation de pauvreté, accentuant leur exclusion numérique.

**V. La Quête de la Dignité et de l’Épanouissement :**
A. **Jeunesse et Pauvreté :** Les jeunes luttent pour maintenir leur estime et échapper au cycle de la pauvreté, malgré les jugements sociaux.
B. **Vieillesse et Pauvreté :** La dignité et l’épanouissement des personnes âgées sont compromis par la dépendance financière et l’isolement social.

**Conclusion :**
La comparaison approfondie entre la jeunesse et la vieillesse dans la pauvreté révèle des défis distincts et complexes. Alors que les jeunes font face à des contraintes éducatives et à des pressions sociales, les personnes âgées luttent avec les coûts de santé croissants, la réduction des opportunités et l’isolement. Bien que chaque groupe d’âge fasse face à des difficultés, les problèmes liés à la vieillesse et à la pauvreté semblent être plus profonds et contraignants. Pour favoriser une société équitable, il est impératif de reconnaître ces différences et de mettre en œuvre des politiques qui soutiennent toutes les étapes de la vie, indépendamment de la situation économique.

Jazzi dit: à

Pour mener la résistance, D., tu devrais te replier à Londres, avec Bloom !
Mais quand les cons voleront, qui sera chef d’escadrille ?

MC dit: à

JJJ . Je n’ai pas évoqué Emmanuel Pierrat sous le prénom de Jean, ce qui en effet serait une faute. Merci de ne pas m’en attribuer d’ autres. Après, on viendra dire que je lis trop vite. MC

vadeboncoeur dit: à

Un portrait de Michel Ragon (1924-2020), qui exerça cette profession de 1954 à 1964 avant de devenir le critique et l’historien de l’art autodidacte et libertaire, spécialiste de la littérature prolétarienne et de l’anarchisme que l’on connaît…

https://scontent.ftls1-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/367457772_10232868565195401_103678866969645173_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=1-7&_nc_sid=8bfeb9&_nc_ohc=hoHGy6-sOn8AX_UBax9&_nc_ht=scontent.ftls1-1.fna&oh=00_AfAq493JLM1DZWdDXP3oXz0NPd0AJalJnlgxgQ9gyTJhnA&oe=64E3976E

MC dit: à

Ceci etant , retour à Pablo. La plupart des Bouquinistes sont aujourd’hui reliés à Internet, ont leur propre site, etc. Alors la crise d’internet…. Ce que l’on peut signaler, c’est, sauf les Éditions de la BN, sérieusement faites, la multiplication de livres copies sur des éditions du Dix-Neuvieme non fiables ou médiocres. Ces copies cassent les prix de l’Ancien. Cf Forgotten Books, ou Gyan Books, pour un résultat médiocre. Personnellement, il m’arrive de recourir aux copies de la BN . L’utilisation de l’ancien n’a de sens que si on veut remonter à l’état primitif du texte, après une réécriture dix septième ou dix huitième. Et cela arrive e beaucoup de gens, qu’ils se nomment Surin ou Malherbe. C’est là où à mon sens le rôle du bouquiniste est capital, car il ne vous tuera pas par un prix insensé, et il arrive qu’il ait meilleure marchandise que le libraire. Je ne pense pas que chez Gibert, je trouverais un manuscrit inédit de Surin, ou le recueil de Poésies Chrétiennes corrigeant Malherbe à la gloire de Louis XIV. Je ne suis bibliophile que par nécessité , et l’on sait pourquoi. Mais je ne tolérai pas la mise au pilori d’une profession par un ´Pierre Assouline ou quelque autre qui parait ne les avoir jamais fréquentés . MC

vadeboncoeur dit: à

Michel Ragon (1924-2020), qui exerça cette profession de 1954 à 1964

Celle de bouquiniste, il faut le préciser!

racontpatavi dit: à

Les bouquinistes vendaient beaucoup de ces retirages de gravures d’ animaux comme on le voit ( un lièvre ) sur la photographie mise en ligne par VDBC.
Gravures de mode, gravures de sites provinciaux et gravures de chasse aussi aux retirages réguliers depuis le début XXe et parfois avant cette époque. On y voit plus rarement les gravures anglaises de De Roos.

racontpatavi dit: à

Ces gravures étaient signées mais non numérotées. On en trouve régulièrement en salle des ventes à des prix qui se tiennent sans que l’on connaisse la date de leur édition et le nombre total des éditions.

Jean Langoncet dit: à

@Certains bouquinistes menacent de s’enchaîner à leurs boîtes

De la montée des périls. MC, dit aussi la couleuvre du sacré-coeur, sera de la cause sans rien lâcher

Un peu du summer of love pour tenter de se consoler
https://www.youtube.com/watch?v=X1zFnyEe3nE

racontpatavi dit: à

Il s’agit, faut-il y insister, de gravures, d’impression en relief sur acier ou sur cuivre. Vu le nombre illimité de tirages, les plaques de cuivre ou d’acier étaient « réaciérées » selon l’expression, dans un bain électrolytique pour qu’elles puissent retrouver la profondeur des traits des incisions du graveur.
Ce fut aussi le cas des fameuses gravures de Danchin, cette fameuse série de chiens de chasse fort prisée par les amateurs de gibier contemplé à domicile.

racontpatavi dit: à

Il faut encore préciser que ces gravures étaient tirées en noir ou en bistre et que chaque exemplaire était aquarellé ou gouaché à la main…!

racontpatavi dit: à

Les prestigieuses gravures anglaise De Roos étaient, elles aussi aquarellées à la main.
Et autre détail non sans importance, ces gravures étaient imprimées sur un papier épais, genre vélin de haute qualité et de bon grammage.
Bien sûr il ne s’agit plus des papiers du genre wattman sur lequel on tirait les gravures au XVIII ème siècle.
Les prix ne sont évidemment pas les mêmes!

racontpatavi dit: à

Ces gravures, petit à petit, se vendirent chez les marchands de gravures et les encadreurs en boutique.
Je ne saurait dire si elles se vendent couramment chez les bouquinistes.

Samuel dit: à

Pourquoi les deux livres de Ben Hecht « Un juif amoureux » et « Je hais les acteurs » sont pour moi deux grands romans à part entière qu’à écrit ce grand scénariste hollywoodien entièrement à part en son temps ?

Samuel dit: à

Pourquoi la lecture de « Les exilés » d’Erich Maria Remarque m’a profondément marqué dans mon adolescence ?

Samuel dit: à

Pourquoi Remy de Gourmont est un auteur un peu suranné et passé de mode aujourd’hui mais qui continue de m’émerveiller chaque fois que je relis ses oeuvres ?

D. dit: à

Il est possible, Samuel, que l’exploration de l’homosexualité dans « Les exilés » ait été un facteur important dans l’impact que le livre a eu sur vous. Les thèmes de l’identité sexuelle et de l’amour peuvent être très personnels et émotionnels, et si vous vous êtes identifié d’une certaine manière avec les personnages ou les situations liées à l’homosexualité dans le livre, cela aurait pu renforcer le lien émotionnel que vous avez ressenti en lisant l’histoire. Les œuvres qui abordent des sujets sensibles et personnels peuvent avoir un effet profond et durable sur les lecteurs, en les aidant à mieux comprendre leurs propres sentiments et expériences.

D. dit: à

Autrement dit, « Les exilés » d’Erich Maria Remarque, en abordant ouvertement l’homosexualité et ses implications, a pu avoir un impact marquant sur vous pendant votre adolescence. L’exploration de l’identité sexuelle et de l’amour dans le contexte du livre aurait pu résonner avec vos propres expériences et questions en tant qu’adolescent en pleine découverte de soi. Les thèmes universels tels que l’amour non conventionnel, la quête d’identité et la lutte contre les normes sociales sont autant de sujets qui, lorsqu’ils sont abordés dans la littérature, peuvent offrir un miroir dans lequel les lecteurs peuvent se reconnaître.

La littérature a une manière unique de permettre aux lecteurs d’explorer leurs émotions et leurs pensées, souvent en se projetant dans les personnages et les situations qu’elle décrit. Si le livre a présenté des personnages homosexuels qui ont dû faire face à l’oppression sociale, à l’isolement ou à la recherche d’acceptation, cela aurait pu vous rappeler vos propres luttes intérieures ou celles de personnes que vous connaissiez. Cette identification avec les personnages peut créer une connexion émotionnelle profonde avec le livre, laissant une empreinte durable.

De plus, l’adolescence est une période de découverte de soi, d’exploration de l’identité et d’interrogations sur les relations et les émotions. L’exploration de thèmes sensibles comme l’homosexualité dans la littérature peut aider les jeunes à mieux comprendre et à accepter leur propre identité, en leur montrant qu’ils ne sont pas seuls dans leurs expériences et leurs émotions.

En fin de compte, la manière dont un livre comme « Les exilés » résonne avec vous pendant l’adolescence peut être le résultat d’une combinaison complexe d’identification personnelle, de connexion émotionnelle et de réflexion sur des questions importantes de l’identité et de l’amour.

Pablo75 dit: à

Ceci etant , retour à Pablo. La plupart des Bouquinistes sont aujourd’hui reliés à Internet
MC dit:

J’ai rien compris à ton long message. Tu veux nous dire quoi? Que les bouquinistes des quais de Seine sont indispensables au rayonnement culturel français au XXIe siècle, alors que toi même tu dis qu’ils sont sur internet (donc, aucun besoin des boîtes pour touristes sur les quais) et qu’on trouve presque tous les livres anciens sur les sites comme Gallica ou web.archive.org ? Si demain ils disparaissaient définitivement des quais, explique-nous par quel étrange mécanisme la culture française s’effondrerait d’un coup. Tu nies aussi que l’écrasante majorité de bouquinistes de la Seine vendent des livres d’occasion plus chers que dans les librairies d’occasion parisiennes? Et pour finir, dis nous qu’est-ce qu’un un lecteur non bibliophile pourrait avoir à foutre de la disparition des boîtes de bouquinistes?

Tu écris à la fin de ton message une phrase étonnamment ridicule: « je ne tolérai pas la mise au pilori d’une profession par un Pierre Assouline ou quelque autre qui parait ne les avoir jamais fréquentés. » Ah, bon? Et tu vas faire quoi pour nous empêcher de dire que les bouquinistes de la Seine? Tu vas porter plainte contre nous? Tu vas arrêter de venir promener ici ton érudition creuse aussi inutile que les vielles boîtes vertes de tes amis?

Explique-nous, parce qu’on tremble déjà devant la violence inouïe de tes possibles représailles…

Pablo75 dit: à

que les bouquinistes de la Seine ne servent à rien?

Pablo75 dit: à

Les changements brutaux et douloureux dans la vie arrivent pour nous enseigner des choses fondamentales qu’on n’avait pas encore apprises.

Clopine est une très mauvaise élève qui devrait méditer un peu plus sur le sens de ce que lui est arrivé (mais son aveuglement idéologique, sa fausse vision du monde, manichéiste et figée, et son orgueil monstrueux vont lui rendre la tache très difficile).

« Il faut chercher la vérité et non la raison des choses. Et la vérité se cherche avec l’humilité. »
(Unamuno. Journal intime)

« On n’entre pas dans la vérité sans avoir passé à travers son propre anéantissement: sans avoir séjourné longtemps dans un état de totale et extrême humiliation. »
(Simone Weil)

et alii dit: à

avec retard,
Agnon est né à à Buchach, maintenant en Ukraine, sa ville de naissance,la rue qui passe devant sa maison s’appelle rue Agnon
et je lis (wiki) queL’agnothérapie est une méthode développée en Israël pour aider les personnes âgées à exprimer leurs sentiments.

Pablo75 dit: à

Soyez humain: si vous avez un fils qui ne sait pas distinguer les couleurs, faites‑en plutôt un critique d’art qu’un mécanicien de chemin de fer.

Rémy de Gourmont

rose dit: à

Pablo75 dit: à
Les changements brutaux et douloureux dans la vie arrivent pour nous enseigner des choses fondamentales qu’on n’avait pas encore apprises.

Je le crois. Mais il y a des choses plus douloureuses que d’autres. Entre autre tout ce qui touche à la, estime de soi.Courage.

rose dit: à

6h37
18/08/2023

Marie Sasseur dit: à

Une ptite boîte, oui,mais une ptite boîte vert wagon.
Pour completer les indications d’Et Al: RAL 6005
C’est du schleuh.

Janssen J-J dit: à

@ bodléia, envoyons-lui des fleurs bleues, au bedeau intolérant, merci. Il sentira meilleur.
@ MC avait écrit qu’il ne « tolérait pas » certaines choses,… autrefois,… Mais aujourd’hui, il ne menace personne vu qu’il n’a pas mis ce verbe au conditionnel. Il faut savoir le lire, sciemment. Ne pas se tromper de cible Pierrat.
@ Depuis que D. a tout appris de chatgpt, il donne de bonnes esssplications et conseils aux internautes un brin demeurés sur leur propre identité refoulée : sa réponse au Samu sur les Exilés constitue un modèle du genre. Il va sûrement lire ce roman allemand, lui qui a si peu lu-lu en son exil de Chat-ville.
@ L’estime de soie, j. Vaste sujet !… Candi chatgpt pour la regagner, quand on l’a jamais eue ?
@ Rémy jetait volontiers sa gourme, à défaut de créer une œuvre durable.
@ Je conseille aux personnes âgées aux ehpad de boire beaucoup d’eau, même si elles n’ont pas grand soif des dieux.
@ D’une manière générale, je vivrai cette journée sans littéra’thure, il y a trop à faire d’autre, RPTV.
(Bàv, 18.8.23_9.00)

Janssen J-J dit: à

moij c’est ma fille qu’est daltonienne. Elle n’a jamais voulu faire mécanicienne d’optique.

Janssen J-J dit: à

@ sans avoir séjourné longtemps dans un état de totale et extrême humiliation ///
à qui le dites-vous, Simone ?

closer dit: à

Comme le Lézard n’a pas l’air de se laisser impressionner par les appels à la censure de quelque pisse vinaigre du blog, il a peut-être lu l’interview sur deux pages du cinéaste espagnol fasciste bien connu, Pedro Almodovar, dans le dernier JDD?

honneur de blog dit: à

mais son aveuglement idéologique, sa fausse vision du monde, manichéiste P75.

Euh, manichéenne plutôt, non?

Bloom dit: à

3J,ces quelques réflexions de J. Chapoutot, fin connaisseur des hitlériens, offrent un éclairage pas inintéressant sur le tropisme reptilien du célinolâtre de service.

«Céline exprime des choses qui sont latentes dans la société d’aujourd’hui, analyse-t-il (Chapoutot). Il y a chez Céline une angoisse de la dévirilisation de l’homme blanc – un grand classique chez Eric Zemmour. Pour Céline, l’homme blanc est menacé par le Juif, le Chinois, la femme qui s’émancipe et bien sûr l’homosexuel. L’obsession de la sodomie est permanente chez Céline : il écrit constamment que « le Blanc va se faire enculer ».» Autre angoisse célinienne, celle de la «colonisation inversée» : «Céline considère que la France du nord de la Loire est en partie germanique tandis que la partie sud après le fleuve est un dépotoir racial, poursuit Chapoutot. Il prend ainsi la défense du petit Français blanc moyen et un peu naïf qui, pour lui, serait sur le point d’être colonisé à son tour par l’étranger.» Une thèse très en vogue au sein de l’extrême droite française actuelle depuis que l’idéologue Renaud Camus l’a réactivée avec le concept de «grand remplacement».

Libé,14/7/2019

Jazzi dit: à

« le tropisme reptilien du célinolâtre de service. »

Je te parle de littérature, Bloom, et tu ne répliques que sur le seul plan de l’idéologie.

Oui, closer, j’ai lu l’interview et j’ai vu les deux moyens métrages d’Almodovar dont le drolatique western gay…

Patrice Charoulet dit: à

Y A-T-IL UNE PRESSE ECRITE MACRONISTE ?

J’avais scribouillé quelques lignes voilà peu en divers endroits sur le nouveau JDD, dirigé par Geoffroy Lejeune. Je n’y reviens pas et je n’ai pas changé d’avis.
Sur Facebook, où j’ai 3900 correspondants (baptisés « amis » par Facebook), l’un d’eux, avec qui j’ai eu des échanges plusieurs années sur divers sujets (philosophiques, littéraires, sociétaux…) commente ce que j’ai écrit par ces mots : « Une feuille de chou macroniste en moins. » Je lui ai répondu : « Elles ne sont pas légion. »
Mais c’est pour moi l’occasion de m’interroger. Y a-t-il une presse écrite macroniste ? J’avoue ne pas savoir que répondre. Pour plusieurs raisons. La principale est que je suis loin d’acheter et de lire toute la presse française. La seconde est que je suis bien embarrassé pour déclarer que tel grand quotidien national ou tel grand hebdo national serait macroniste.
La situation de la presse française est, il faut le dire, assez différente de ce qu’elle est en Corée du Nord, en Russie, en Chine…Chez nous la presse pro-gouvernenemtale, loin d’être majoritaire, est
étrangement ultra-minoritaire. C’est un des charmes de la démocratie.
Je reviens à ma question. Je ne peux pas y répondre. Je lance donc un appel à tous mes correspondants, s’ils ont des informations sérieuses là-dessus. Qui aurait la gentillesse de bien vouloir me signaler un grand quotidien national macroniste et/ou un grand hebdo national
macroniste ?
J’attends impatiemment vos réponses. Si nul ne me répond, j’aurais à conjecturer qu’il n’y pas de presse écrite macroniste en 2023.

Bloom dit: à

Littérature…(pas le contraire d’idéologie, mais so véhicule, enfin passons). Distinction artificielle, Baroz.

Imaginons un instant qu’un auteur autre que le Reclus de Meudon écrivent ce qui suit en 2023, serait-il publié par Gallimard ?
Perso, je suis pour car cela va dans le sens que l’antisémitisme n’est pas limité aux pamphlets.
Dans Londres, dès les premières pages, on la sent venir, la pathologie, et hop, à la page 49, la voilà avec son profil reptilien :

« Les petites filles transpirent (…) Elles voudraient bien un jour à bout d’effort embrasser Pavlova aussi, comme la maitresse. Elles trouveront bien un juif plus tard, les mignonnes musculaires, qui leur boira l’urine pour cher quand elles sauront danser sous le réflecteur bleu du Palladion la mort d’un cygne. » (p.49)

Idem un peu plus loin (plus de 400 pages, le pensum):

« Tu vois Ferdinand, plus rien à faire avec les hommes, ils ont plus d’humilité…ce qui leur plait dans Marx, je vais te dire, c’est le géant d’orgueil, quelque chose comme Victoire Hugo mais alors en youp.in, tu comprends, un romantique délirant avec des chiffres et des précisions ». (p.84)

Comme de juste, au-delà de la pathologie antisémite, c’est une vision de l’humanité dégradé qui nous est infligée, où la femme est une putain (pour un écrivain qui porte un nom féminin, c’est assez cocasse) :

« Ta môme ça durera pas, tout instinct, rouquine comme elle est c’est une sauvage, t’as regardé son cul, c’est pas tranquille un seul instant, elle cherche que des histoires, pas seulement de la bite ou du miché… » (p.101)

Bloom dit: à

son..

D. dit: à

Le Monde, Libération, L’Obs et L’Express.

Rien de moins.

Bloom dit: à

Mieux:

Littérature…(pas le contraire d’idéologie, mais son véhicule, enfin passons). Distinction artificielle, Baroz.

Imaginons un instant qu’un auteur autre que le Reclus de Meudon écrivent ce qui suit en 2023, serait-il publié par Gallimard ?
Perso, je suis pour car cela prouve que l’antisémitisme n’est pas limité aux pamphlets.
Dans Londres, dès les premières pages, on la sent venir, la pathologie, et hop, à la page 49, la voilà avec son profil reptilien :

« Les petites filles transpirent (…) Elles voudraient bien un jour à bout d’effort embrasser Pavlova aussi, comme la maitresse. Elles trouveront bien un juif plus tard, les mignonnes musculaires, qui leur boira l’urine pour cher quand elles sauront danser sous le réflecteur bleu du Palladion la mort d’un cygne. » (p.49)

Idem un peu plus loin (plus de 400 pages, le pensum):

« Tu vois Ferdinand, plus rien à faire avec les hommes, ils ont plus d’humilité…ce qui leur plait dans Marx, je vais te dire, c’est le géant d’orgueil, quelque chose comme Victoire Hugo mais alors en youp.in, tu comprends, un romantique délirant avec des chiffres et des précisions ». (p.84)

Comme de juste, au-delà de la pathologie antisémite, c’est une vision de l’humanité dégradé qui nous est infligée, où la femme est une putain (pour un écrivain qui porte un nom féminin, c’est assez cocasse) :

« Ta môme ça durera pas, tout instinct, rouquine comme elle est c’est une sauvage, t’as regardé son cul, c’est pas tranquille un seul instant, elle cherche que des histoires, pas seulement de la bite ou du miché… » (p.101)

D. dit: à

Que sont « les ailettes », Rose ?

closer dit: à

« Fermer les Yeux » le dernier film de Victor Erice est encensé par le dernier JDD…mais le ciné club que je fréquente de temps en temps, totalement noyauté par l’extrême gauche on s’en doute, ne tarit pas d’éloges non plus!

Qu’en conclure? Est-ce que je dois m’abstenir d’aller le voir par prudence au cas où des miasmes d’extrême droite flotteraient dans la salle?

Que faire?

Janssen J-J dit: à

@ cinéaste espagnol fasciste bien connu, Pedro Almodovar, ///
ah bon ?… le proto fascisme, une épidémie devenue galopante chez les homos, apparemment… Donc, Almododo, Camus, jzmn, toussa…, décidément !

@ Je te parle de littérature, Bloom, et tu ne répliques que sur le seul plan de l’idéologie ///.
Mais voyons, jzmn, il n’y a pas de différence fondamentale entre les deux, juste une continuité mentalisée de l’idéologue Céline et de son « œuvre » suppositoire. Vous le savez bien, mais vous préférez le nier !… A vous engorger de son écriture révolutionnaire… Et voui, Chapoutot a fait une analyse terriblement lucide du bonhomme, justement rapportée par rBl, que vous le vouliez ou non, jzmn… et ce n’est pas de l’idéologie !…
(cela me rappelle le lien qu’avait établi Kl. Mann de la séduction du nazisme chez les homos de son temps de l’entre deux guerres, je sais plus où)… D’ici à ce qu’on n’en soit plus très loin.
*** J’ignore si la version Chapoutot convaincra notre amie rôz, toujours à se demander pkoi tant de haine chez Céline envers les juifs, etc. Je trouve pmp qu’il en a donné une bonne partie de la réponse.

B dit: à

Soyez humain: si vous avez un fils qui ne sait pas distinguer les couleurs, faites‑en plutôt un critique d’art qu’un mécanicien de chemin de fer.

Rémy de Gourmont

Cezanne était banni de tous les salons et il a fallu du temps aux impressionnistes avant d’être acceptés. Votre gout pour les citations interroge comme si une signature exonerait de tout, en l’occurrence des conformismes d’époque et des valeurs dominantes.

Janssen J-J dit: à

so, closer serait devenu un fan du new JDD. Après tout, est-ce si étonnant ? Il nous tiendra tjs au courant de ce qui s’y passe de bien, au moinss !

B dit: à

Qu’en conclure? Est-ce que je dois m’abstenir d’aller le voir par prudence au cas où des miasmes d’extrême droite flotteraient dans la salle?

Ce n’est peut-être pas si contagieux, votre esprit éclairé par des siècles de lumières saurait s’en défendre. Isnt’it?

J J-J dit: à

@ J’attends impatiemment vos réponses. Si nul ne me répond, j’aurais à conjecturer qu’il n’y pas de presse écrite macroniste en 2023.
___
On s’en branle de vos questions genre têtes de noeuds, et gardez-les pour vous, vos con-jecthures !

rose dit: à

sur les « cults »

J J-J dit: à

au fond, B. a toujours eu un bon fond… Elle prend soin des uns des autres, ne veut jamais rad’hicaliser les gens dans un seul camp retranché. C’est une innocence que je lui n ‘envie.
11h, il faut décrocher, el huerto ya no espera. A +

closer dit: à

« Londres », un des livres le plus philo sémite qui s’est écrit dans les années trente. J’en ai fait ici un compte-rendu qui le démontre. Comme chez Houellebecq, les femmes sont superficiellement souvent injuriées, mais à la fin, elles sont les plus fortes et les meilleures. Le recours à des citations de quelques phrases n’a évidemment aucun sens, surtout chez Céline qui charrie le pire et le meilleur à longueur de page.

J’ai lu récemment dans Margaret Kennedy et Conan Doyle des extraits bien plus compromettants.

B dit: à

3J, j’éprouve une certaine jalousie en rapport à votre installation pastorale avec ce merveilleux bassin béton couleur d’émeraude . Pour tout dire, je pleure. Dites moi, à combien s’élevaient les revenus qui ont permis cette acquisition et ces aménagements ?

Jazzi dit: à

« serait-il publié par Gallimard ? »

Probablement pas, ni chez Gallimard ni ailleurs, Bloom.
Et tu te plaignais l’autre jour qu’il n’y ait plus d’écrivain au langage cru et libre comme le Flaubert de la Correspondance !
Le politiquement correct et le wokisme sont passés par là…

rose dit: à

D.
Je crois que sur les ailes, côté arrière, y a des panneaux qui se baissent ou s’alignent avec l’aile. C’est cela que j’appelle les ailettes. Mon savoir est empirique sur le sujet. Lorsque tu voles, tes ailettes doivent être alignées avec l’aile. Je crois que c’est en cas de freinage qu’elles sont en position basse. Si tu voles avec tes ailettes en position basse tu freinés ton avion.
Moi je l’ai dit.
Le pilote a vérifié. J’avais raison.
C’est comme ça. Je suis le narrateur omniscient.
À quel prix le suis-je devenu, c’est un autre sujet.
Le problème D., c’est le corps qui explose avec le choc de l’avion, 200km/h sur terre ou sur l’eau. Des petits morceaux partout. Cela me crée beaucoup de chagrin intérieur.

rose dit: à

D.
C’est un peu comme si tu roules avec le frein à main demi-serré.

closer dit: à

Fan, non, JJJ, mais les réactions suscitées par la nomination de son directeur ont été tellement ridicules que, forcément, on a envie d’aller dans l’autre sens, surtout quand on est pas de gauche comme c’est mon cas.
On voit bien à sa lecture que le JDD penche à droite, mais rien de sectaire. Il y avait même une tribune contre les climato sceptiques et des signatures tout à fait acceptables par tout le monde…

rose dit: à

B.
Si vous obtenez les revenus, je vous tire mon chapeau, cela fait longtemps que je le demande.
Dans la Creuse, la Lozère, le Cantal, le Tarn, la Garonne, le Morvan, l’Ardèche et ailleurs, vous pouvez vous installer pour trois poignées de noyaux de cerises. 🍒 🍒 🍒

Janssen J-J dit: à

@ « ce merveilleux bassin béton couleur d’émeraude »
non, il n’existe pas… ailleurs que dans vos rêves. Réveillez-vous, B., et ne soyez surtout pas jalouse, ça ne vaut vraiment pas le coup !…
L’investissement dans le « parc paysager » décrit ? 23000 euros en tout et 4500 pour la tondeuse japonaise garantie 10 ans. C’étaient là toutes mes économies. Et pour le reste, de quoi manger tous les jours restants de la vie qui voudra bien me garder encor un peu, j’espère.

Jazzi dit: à

En lisant le JDD, closer, j’ai appris avec effroi que Ségolène Royal était demandée partout et que l’on allait assister à son retour, mama Mia !

rose dit: à

Moi je, suis totalement et définitivement débarrassée de la jalousie depuis a minima 25 ans.
Une fois que l’on a gagné quelque chose, c’est définitivement gagné.
Une fois que l’on s’est débarrassé de quelque chose, c’est définitivement débarrassé : tellement top !

Par contre, je suis obligée de vous le dire, moi je suis loin de la perfection, et les petites ailes (êtes) qui poussent dans le dos, au moment de la sortie, c’est fou ce que cela gratouille. C’est la sortie qui est difficile, après cela pousse.

rose dit: à

Entre Ségolène Royal et Gérard Darmanin, y a pas photo et on n’hésite pas deux secondes. Et puis, elle est revenue des pôles, cette femme là. 🥶

rose dit: à

Chez moi, il faut les cerises.
Moi, j’ai les queues.

rose dit: à

Si j’aurais les noyaux.
Mais non, la récolte se fait sans moi.

Jazzi dit: à

Moi qui suis plutôt de gauche, j’ai apprécié que le JDD fasse entendre un autre son de cloche que la presse convenue actuelle.
D’autant plus que Libé est devenu illisible !
Grandeur et décadence de la presse française, de tous les quotidiens c’est encore le Figaro qui s’en sort le mieux.
Et Le Parisien pour ses pages sur Paris.
Le Monde n’est plus non plus ce qu’il a été…

Bloom dit: à

« Londres », un des livres le plus philo sémite qui s’est écrit dans les années trente

Elle est bien bonne. Comme quoi l’humour est à la portée de tout un chacun.

Et Don Quichotte, c’est le plus beau roman sur les motos de toute l’histoire de la littérature.
Etonnant d’ailleurs que Cervantès ait retourné sa veste de motard et se soit mis à aimer les bagnoles après.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*