de Pierre Assouline

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Les humanités gréco-latines seraient-elles toxiques ?

Les humanités gréco-latines seraient-elles toxiques ?

La guerre contre les humanités gréco-latines vient de franchir un cap : il ne s’agit plus de les critiquer, de les dénoncer, de les réduire mais bien de les anéantir. On n’en est pas encore là en France mais on en est déjà là aux Etats-Unis (le Figaro s’en est fait l’écho en publiant sur FigaroVox une tribune de Raphaël Doan puis un appel signé par 45 universitaires européens). Il est vrai que, quels que soient les reproches que les historiens de l’antiquité et les professeurs de grec et de latin puissent adresser à l’enseignement de leurs disciplines, il ne leur serait pas venu à l’esprit de prôner leur autodestruction- d’autant que, pour ne parler que de la France, l’apprentissage du latin et du grec y a déjà été réduit en peau de chagrin ( lire ici les analyses de Christophe Bertiau sur les rapports entre le latin et la bourgeoisie).

C’est pourtant bien la volonté d’un certain nombre d’universitaires américains si l’on en croit leurs contributions à des forums et des colloques reproduits sur le site, hébergé par la New York University, de la Society for Classical Studies, la plus prestigieuse des associations académiques consacrées à l’Antiquité. Le tableau de leurs reproches, pour fondé qu’il soit en partie, n’en constitue pas moins un inventaire affligeant de la pureté morale sur certains campus. Les Classics ? une annexe du nazisme et du colonialisme ; un mythe de fondation euro-américain ; une apologie de sociétés esclavagistes, racistes et misogynes ; sans oublier, bien entendu, le mal absolu au-dessus de toutes ces misères : la production de la « blanchité ». Aux dernières nouvelles, sur le front de la culture woke la chasse à la blanchité s’exercerait même dans le domaine de l’histoire de la gastronomie et des pratiques culinaires qu’il conviendrait de décolonialiser en France même…

Tous tiennent ce même discours avec plus ou moins de virulence telle Donna Zuckerberg (soeur du cofondateur et PDG de Facebook), à la tête du site Eidolon, émanation du Paideia Institute, où elle plaide pour une approche féministe, intersectionnelle et inclusive des « classicsdiscipline qui s’enracine dans le fascisme et le suprématisme blanc ». L’objectif avoué est de remplacer la domination des civilisations grecque et romaine par celles des Numides, Phéniciens et autres peuples qu’ils estiment injustement invisibilisés ; à partir d’un tel postulat, la connaissance du grec et du latin, qui serait vécue comme « un traumatisme » par les étudiants et relèverait de « l’héritage colonial » selon Katherine Blouin (University of Toronto), serait donc caduque.

Ainsi le professeur Dan-el Padilla Peralta (Stanford), le plus radical d’entre eux, souhaite-t-il « au plus tôt la mort de la discipline dans le champ académique » de même que Walter Scheidel (Stanford) « si elle ne parvient pas à se réformer » alors que le débat qui a été lancé, notamment la domination symbolique exercé par les classiques, mérite d’être examiné dans sa complexité et sans naïveté. Outre la violence avec laquelle ces attaques sont parfois proférées, et l’imaginaire des grandes invasions barbares de la fin de l’Empire qu’elles charrient (« Tout brûler ! etc), on peut y voir surtout le symptôme d’une volonté de désoccidentalisation d’une certaine Amérique des idées.

Voilà pourquoi de nos jours, des professeurs d’histoire et de langues de l’Antiquité dans certaines universités américaines, à l’issue d’une sévère crise existentielle, appellent pour les plus radicaux à la disparition de leur discipline- ou, pour les plus modérés, à son absorption au sein des études historiques, ce qui reviendrait à en diluer la spécificité. Aux dernières nouvelles, les départements concernés sont toujours bien vivants, mais le contenu de leurs enseignements, de même que les directions prises par la recherche, ont plus de mal à résister à ce projet de tabula rasa.

En France, on a droit de manière récurrente depuis des années au couplet que l’on croyait éculé méprisant les humanités gréco-latines au motif qu’elles relèveraient de l’élitisme, qu’elles augmentaient les inégalités sociales et qu’il s’agit, de toute façon, de civilisations disparues depuis des siècles dont le connaissance est devenue inutile et l’enjeu, obsolète. Mais de là à les juger toxiques car coupables, condamnables car dangereuses comme le font certains outre-Atlantique, il y a (encore) un fossé.

(« Au musée archéologique de Naples » photos Passou)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, sciences humaines.

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commentaires

1 109 Réponses pour Les humanités gréco-latines seraient-elles toxiques ?

closer dit: à

Les citations de Barthes rappelées ici, sont tellement absurdes qu’on en est gêné pour lui.

closer dit: à

République bananière !

Et pourtant je n’ai aucune sympathie pour EDM…

« La perquisition, qui a débuté vers 9H00 place Vendôme s’est terminée vers minuit, selon une source proche du dossier. Elle était menée par une vingtaine de gendarmes de la section de recherche de Paris, avec des magistrats de la CJR. Éric Dupond-Moretti, qui est resté jusqu’à la fin, a assisté à la perquisition de son bureau.

Son avocat Me Christophe Ingrain a pris la parole devant la presse vers 19H30 pour expliquer que les opérations prenaient notamment du temps car les enquêteurs avaient souhaité ouvrir de vieux coffres sous la bibliothèque du bureau du garde des Sceaux, dont personne n’avait la clef. “Il a fallu des interventions avec des perceuses et meuleuses pour découvrir qu’il n’y avait rien à l’intérieur” a ajouté le conseil du ministre, qui a regretté “un déploiement de forces totalement disproportionné”.

Paul Edel dit: à

Jazzi, tu évoques le Roland Barthes radicalisé brechtien de 1953-1971. Surtout celui de la revue « Théâtre populaire ». Il est alors militant et ne se réclame plus que de Brecht et de sa révolution du théâtre épique… En avril 1955, il pose la question: « Où aller ce soir ?
Au fond, nulle part ; rien, dans tous ces programmes parisiens, ne nous tente vraiment ; nous y voyons à peu près partout, sauf une ou deux fois par saison, promesse de plaisirs anachroniques, ou machine à impostures idéologiques. Sauf épisodes brefs, tout notre théâtre est bourgeois, à peu près comme pouvait l’être le salon d’un sous-préfet sous Louis-Philippe ; et ce sont les règles de l’art bourgeois, affublées pompeusement du nom de nature ou d’essence du théâtre, qui y font la loi :primauté du psychologique, réduction du monde aux problème de ‘l’adultère ou de conscience individuelle, art vériste du costume, jeu magique de l’acteur, scène fermée comme une alcôve ou une chambre de police dont le public serait le voyeur passif. » C’est l’époque où il étudie le côté fasciste du langage.

Janssen J-J dit: à

@ lmb : merci pour votre lien fort intéressant, il m’a bcp appris… ! (je le forwarde à MC qui comme moi, ne connaissait sans doute pas cette expression, ni cette gestuelle méridionale)…
———–
« Faire la figue » (far la fica) consiste à glisser le pouce entre l’index et le majeur. Ce geste très méditerranéen de mépris et de raillerie remonte à la plus haute antiquité : on le trouve par exemple chez Juvenal : « Pour lui, de la Fortune insultant la menace, il l’envoyait se pendre et lui faisait la figue. » (quum Fortunæ ipe minaci Mandaret laqueum , mediumque ostenderet unguem ».
—————–

Jazzi dit: à

Paul, Barthes préférait aller jouir, avec distanciation, au cinéma !

« L’image filmique (y compris le son), c’est quoi ? Un leurre. Il faut entendre ce mot au sens analytique. Je suis enfermé avec l’image comme si j’étais pris dans la fameuse relation duelle qui fonde l’Imaginaire. L’image est là, devant moi, pour moi : coalescente (son signifiant et son signifié bien fondus), analogique, globale, prégnante ; c’est un leurre parfait : je me précipite sur elle comme l’animal sur le bout de chiffon « ressemblant » qu’on lui tend ; et, bien entendu, elle entretien dans le sujet que je crois être la méconnaissance attachée au Moi et à l’Imaginaire. Dans la salle de cinéma, si loin que je sois placé, je colle mon nez, jusqu’à l’écraser, au miroir de l’écran, à cet autre imaginaire à qui je m’identifie narcissiquement (on dit que les spectateurs qui choisissent de se placer le plus près possible de l’écran sont les enfants et les cinéphiles) ; l’image me captive, me capture : je colle à la représentation, et c’est cette colle qui fonde la naturalité (la pseudo-nature) de la scène filmée (colle préparée avec tous les ingrédients de la « technique ») ; le Réel, lui, ne connaît que des distances, le Symbolique ne connaît que des masques ; seule l’image (l’Imaginaire) est proche, seule l’image est « vraie » (peut produire le retentissement de la vérité). Au fond, l’image n’a-t-elle pas, statutairement, tous les caractères de l’idéologique ? Le sujet historique, tel le spectateur de cinéma que je suis en train d’imaginer, colle lui aussi au discours idéologique : il en éprouve la coalescence, la sécurité analogique, la prégnance, la naturalité, la « vérité » : c’est un leurre (notre leurre, car qui y échappe ?) ; l’Idéologique serait au fond l’Imaginaire d’un temps, le Cinéma d’une société ; comme le film qui sait achalander, il a même ses photogrammes : les stéréotypes dont il articule son discours ; le stéréotype n’est-il pas une image fixe, une citation à laquelle notre langage colle ? N’avons-nous pas au lieu commun un rapport duel : narcissique et maternel ?

Comment se décoller du miroir ? Risquons une réponse qui sera un jeu de mots : en « décollant » (au sens aéronautique et drogué du terme). Certes, il est toujours possible de concevoir un art qui rompra le cercle duel, la fascination filmique, et déliera l’empoissement, l’hypnose du vraisemblable (de l’analogique), par quelque recours au regard (ou à l’écoute) critique du spectateur ; n’est-ce pas cela dont il s’agit dans l’effet brechtien de distanciation ? Bien des choses peuvent aider au réveil de l’hypnose (imaginaire et/ou idéologique) : les procédés même de l’art épique, la culture du spectateur ou sa vigilance idéologique ; contrairement à l’hystérie classique, l’imaginaire disparaîtrait, dès lors qu’on l’observerait. Mais il est une autre manière d’aller au cinéma (autrement qu’armé par le discours de la contre-idéologie) ; en s’y laissant fasciner deux-fois, par l’image et par ses entours, comme si j’avais deux corps en même temps : un corps narcissique qui regarde, perdu dans le miroir proche, et un corps pervers, prêt à fétichiser non l’image, mais précisément ce qui l’excède : le grain du son, la salle, le noir, la masse obscure des autres corps, les rais de la lumière, l’entrée, la sortie ; bref, pour distancer, « décoller », je complique une « relation » par une « situation ». Ce dont je me sers pour comprendre mes distances à l’égard de l’image, voilà, en fin de compte, ce qui me fascine : je suis hypnotisé par une distance ; et cette distance n’est pas critique (intellectuelle) ; c’est, si l’on peut dire, une distance amoureuse : y aurait-il, au cinéma même (et en prenant le mot dans son profil étymologique), une jouissance possible de la discrétion ? »
(« En sortant du cinéma » in « Le bruissement de la langue », Editions du Seuil, 1984)

Paul Edel dit: à

Jazzi ça à l air bien compliqué d être spectateur selon Saint Barthes. Ce qu il dit c est bon pour les pornos.?

Jazzi dit: à

Oserais-je dire que c’est aussi mon cas, au cinéma…

Jazzi dit: à

Pas seulement, Paul.
On pouvait rencontrer Barthes au cinéma porno gay de la rue du Dragon, avant qu’il ne devienne une succursale des produits congelés Picard…

Jazzi dit: à

Mémoire décongelée !

John B dit: à

Ne pas confondre il fico et la figa!

Jazzi dit: à

« Mémoire décongelée ! »

Le lien est en attente de modération…

et alii dit: à

lalangue des « philosophes »
: Descartes écrit en français et en latin, un certain français et un certain latin associés à des genres déterminés, en fonction de l’identité doctrinale qu’il élabore. Ce faisant, il définit une relation à la langue qui, certes, lui est propre, mais dont il pose qu’en droit elle est commune, car nécessaire à la manifestation de la Vérité.

2Pour aborder cette question de l’écriture des philosophes, j’adopterai ici un point de vue qui n’est ni celui d’un praticien de la philosophie, ni celui d’un stylisticien mais celui d’un analyste du discours qui s’intéresse aux conditions de possibilité d’une énonciation relevant du discours philosophique. Plus précisément, on avancera que l’articulation d’une doctrine et de la langue suppose l’élaboration de scènes d’énonciation spécifiques, qui impliquent un code langagier et un ethos à leur mesure. »
https://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2005-4-page-22.htm

closer dit: à

Simon Vouet, JB.

et alii dit: à

et SPINOZA
« Mon point de départ est une remarque de Yirmiyahu Yovel, dans Spinoza et autres hérétiques : « Quelle était donc la langue de Spinoza ? En un mot, il n’en avait aucune1. » Aucune langue. Mais alors quelle est la langue de sa pensée, l’écriture de sa pensée, et aussi, à extraire de cette question de Spinoza et de sa langue, de ses langues, celle de sa pensée de la langue, du langage ?

2La question des rapports entre l’invention d’une pensée dans une langue, et cette langue. Ce que peut une pensée dans ce que peut une langue. Qui n’est pas la question du génie d’une langue, qui serait celle d’une nature, mais d’une histoire singulière, qui s’invente, dans et par une langue. Comme toujours. Mais là, le cas est doublement particulier, et emblématique. Parce que c’est dans le latin du xviie siècle. Et parce que c’est Spinoza.

3Aucune langue, ici, c’est comme si plusieurs justement faisaient qu’il n’y en aurait aucune. Aucune au sens privilégié, maternel. Comme si on savait ce qu’on dit quand on parle de langue maternelle. Comme si ce n’était pas le rapport, plus que la langue, qui pouvait être maternel. La langue élue. Conrad, Beckett. Exemples, peut-être, seulement, que l’œuvre est la mère
https://books.openedition.org/puv/6776?lang=fr
passez voir chez Zagdanski!

renato dit: à

Ah, les petites notes ! Pourquoi ne pas parler comme tout le monde ? Abbellimenti (embellissements), donc : acciaccatura — appoggiatura — gruppetto — mordente — trillo — arpeggio — glissando — tremomolo — cadenza — fioriture… etc.

Donc :
dans la Fantaisie en fa mineur nous avons une appoggiatura ;
dans le second trio nous avons une acciaccatura — coupé par une ligne diagonale, pour le differencier de l’appoggiatura ;
et ainsi de suite.

et alii dit: à

SPINOZA
Mais même si le Court Traité en hollandais est peut-être, « aux yeux de certains spécialistes », une traduction « par un tiers d’un original latin » (ibid., p. 228), plus qu’un original en néerlandais, il y a des lettres de Spinoza en hollandais, onze2, pour trente-six en latin, et l’éditeur décèle même que son hollandais a les particularités du dialecte d’Amsterdam (IV, p. 378). Yovel évoque le portugais, comme langue possible de l’enfance, et l’espagnol serait une langue apprise. Mais cet espagnol devait être bien ancré pour influencer sa graphie du latin, jusqu’à suggérer un « sentiment linguistique roman » dans le « style de Spinoza en latin », pour Carl Gebhardt3. Plus l’hébreu, dès l’école, bien avant le latin. Et Spinoza apprenait le français, et le grec classique. Et il regrettait de ne pas savoir l’anglais : « Si linguam Anglicam callerem – si je savais l’anglais » (Lettre XXVI ; ibid., p. 159.)

DHH dit: à

@Et alii
Par vos posts vous avez ravivé des souvenirs
Sur Saint-Laurent avant YSL :
Autrefois les marchands d’étoffe installaient dans leurs vitrines des croquis de mode présentant des modeles qui pourraient etre realises avec les issus presentés
Dans ma ville natale ,dans les années 50,c’était une quasi obligation d’animer ainsi leurs vitrines pour ces commerçants, nombreux cette époque du sur-mesure et des couturières
L’un de ces boutiques à l’enseigne de Michel Albuxech présentait des planches à particulièrement réussies ,qui ,fait exceptionnel, portaient une signature Elles étaient signées du vrai nom du dessinateur,; Yves Mathieu Saint Laurent,ce nom qui sous une forme abrégée et logofiée rendrait célèbre l’auteur de ces croquis
Cela se passait vers 1953, 1954
J’espérais revoir ces dessins dans l’émission qu’ Arte a consacrée un jour aux dessins d’Yves Saint Laurent ,où étaient presentés des dessins realisés depuis sa prime jeunesse .
Mais rien des croquis qui trônaient sdans cette vitrine et qui doivent avoir eté détruits ou perdus
Dommage

Sur le lycée Jules Ferry
Je n’y ai passé qu’un mois, octobre 1956 en math sup, et j’y ai vite compris que je me faisais desi illusions sur mes capacités en mathématiques
D’où ma détresse
A Toussaint j’en suis partie

Apparemment et contrairement à ce que vous supposez, nous n’avons jamais eu d’occasions de nous croiser en  » présentiel »,car j’étais et suis toujours peu familière des lieux où une rencontre vous est apparue possible et je n’appartiens pas comme vous au monde universitaire

Jazzi dit: à

« Simon Vouet, JB »

J’avais pas vu les facéties sadomaso du correcteur automatique, closer !

Jibé dit: à

 » Faire la figue »
JJJ, on retrouve cette expression chez Rabelais, quelque part, je me souviens, « il lui fit la figue » dit-il d’un gamin ricaneur. Je m’en souviens car j’avais dû chercher le sens de l’expression à l’époque de ma lecture: placer son pouce entre l’annulaire et le majeur, pour faire une image du sexe féminin, « faire la figue » se rapportant à « faire un doigt d’honneur » pour le sexe mâle. Bref, très vulgaire en compagnie.
Par contre, impossible de remettre la main, ni le doigt!, sur le passage de ce vieux François Rabelais.

Jibé dit: à

Entre l’annulaire et le majeur (et non l’index et le majeur), telle est bien la description que j’en ai eue (retrouvée dans mes carnets) -d’où l’analogie au sexe féminin -ceci au XVIème s.

Jazzi dit: à

LE GIGOLO DE PANAME, ça sonne mieux que le piéton de Paris et ça me correspondrait assez… ?

et alii dit: à

DHH?
pour moi, l’université est du passé , et je ne vais plus suivre des colloques, et ne crois pas que cela redeviendra possible :je marche très péniblement et ne me vois pas prise dans « une foule » que ce soit dans une salle ou pour la gagner, que ce soit dans la rue pour éviter voiture ou gens pressés!
sur Saint Laurent, je l’ai lu sur la toile et n’ai pas de lumière personnelle!
quant à Jules Ferry je suppose que l’atmosphère de ce lycée a été évoquée , de même que celle des classes préparatoires à la compétition si âpre-il ne fallait pas espérer avoir un livre de bibliothèque(des élèves ne cachaient pas les garder pour nuire aux autres!) dans d’autres textes, mais que je ne connais pas

Alexia Neuhoff dit: à

Pour faire plaisir à Phil, pas vu de compliment de P. Edel à J. Dr pour sa vendredissertation.

Bloom dit: à

Pour ceux qui doutaient encore de la farce que représentent les études intersectionnelles américaines:

The Whiteness of French Food. Law, Race, and Eating Culture in France

French Politics, Culture, and Society, Forthcoming 2021

42 PagesPosted: 22 Apr 2021Last revised: 25 Jun 2021
Mathilde Cohen

University of Connecticut – School of Law

Date Written: 2021
Abstract

Food is fundamental to French identity. So too is the denial of structural racism and racial identity. Both tenets are central to the nation’s self-definition, making them all the more important to think about together. This article purports to identify and critique a form of French food Whiteness (blanchité alimentaire), that is, the use of food and eating practices to reify and reinforce Whiteness as the dominant racial identity. To do so, it develops four case studies of how law elevates a fiction of homogeneous French/White food as superior and normative at the expense of alternative ways of eating and their eaters—the law of geographical indications, school lunches, citizenship, and cultural heritage.

lmd dit: à

Jibé, vérifiez comment on fait la figue ailleurs que dans vos carnets…

et alii dit: à

pour jazzi:
Paris Fantasme
Lydia Flem qui est je crois l’épouse de Olender ;
jazzi va pouvoir chevaucher les siens de fantasmes ;
on mettra nos panamas pour l’ovation des meilleurs!

Jacques Drillon dit: à

@Renato
« Ah, les petites notes ! Pourquoi ne pas parler comme tout le monde ? Abbellimenti (embellissements), donc : acciaccatura — appoggiatura — gruppetto — mordente — trillo — arpeggio — glissando — tremomolo — cadenza — fioriture… etc.
Donc :
dans la Fantaisie en fa mineur nous avons une appoggiatura ;
dans le second trio nous avons une acciaccatura — coupé par une ligne diagonale, pour le differencier de l’appoggiatura ;
et ainsi de suite. »

Non, cher Renato. En français (le français des musiciens), « petite note » ne veut pas dire « note qui est petite », mais désigne un genre d’ornement qui ne répond pas à une définition claire (du moins dans ce répertoire, car le nom des ornements varie selon l’époque). L’appogiature est en général réservée aux degrés conjoints, par référence au rôle qu’elle joue dans les enchaînements harmoniques (ce qui n’est pas le cas ici, puisqu’il y a une quarte d’écart); certes, l’accaciature est une petite note barrée, mais écrasée contre la suivante, presque jouée en même temps, très violente, dissonante, dans un esprit populaire, rythmique – ce qui n’est pas le cas ici non plus, où elle est d’essence mélodique. Quelqu’un qui jouerait cette petite note comme une accaciature commettrait une grosse faute de goût…

et alii dit: à

toujoursà propos de LYDIA FLEM, puisque c’est encoreune de mes bienaimées histoires belges
une recette , malgré D/
une des caractéristiques du fabuleux roman de Lydia Flem, Paris Fantasme, est de faire des recettes de cuisine l’un des moteurs romanesques de son arpentage de la rue Férou. Son enquête brasse les siècles et les imaginaires et la cuisine y apparaît pleinement comme une archive, dès la trace du mot « pot-au-feu » au bas d’un mur de la rue. Une recette de cuisine est un condensé d’histoire des sensibilités, elle dit les variations dans nos rapports à la nourriture, aux dîners privés, amicaux ou aux réceptions, c’est aussi la transmission entre les générations et un genre littéraire, de la Renaissance à aujourd’hui, en passant par Dumas et Giono.

Les lectrices et lecteurs retrouveront donc nombre de recettes dans Paris Fantasme, notamment celle du cake au citron d’Ela, dite Lily, « sœur » de cœur de Georges Perec, confiée un soir de décembre 2015, du féroce d’avocat ou du gâteau roulé aux graines de pavot. Mais pour notre rubrique Book and cooks, voici le Potage au lait d’amandes des pages 75-76.
https://diacritik.com/2021/06/10/lydia-flem-potage-au-lait-damandes-paris-fantasme/

renato dit: à

@ Jacques Drillon, dans le post précèdent il y a une erreur que je corrige :

« dans la Fantaisie en fa mineur nous avons une appoggiatura ;
dans le second trio nous avons une acciaccatura — coupé par une ligne diagonale, pour le differencier de l’appoggiatura »

Devient :

dans le Quartet en ut nous avons une appoggiatura ;
dans Fantaisie en fa mineur nous avons une acciaccatura — coupé par une ligne diagonale, pour le differencier de l’appoggiatura ; ce qui est évidemment une différence d’écriture.

et alii dit: à

demain:
Samedi 3 juillet « La puissance mythique de la littérature »
Villa gallo-romaine – Plassac

16h00 – « Les Métamorphoses »
Lectures d’extraits des Métamorphoses d’Ovide par la compagnie Les enfants du paradis. Un programme pour les enfants et les adultes.
20h30 – Chanter Homère
Lecture-musicale de L’Odyssée d’Homère par Emmanuel Lascoux (piano-voix) Emmanuel Lascoux propose une nouvelle « version » du texte grec d’Homère à partir de son travail original sur le grec ancien qu’il rythme, chante, et crie depuis plusieurs années. Plutôt qu’imiter le vers grec antique inimitable, ou dévider une prose inchantable, cette Odyssée (P.O.L, 2021) propose à tous, un texte à dire et à chanter.

21h00 – « Les Enfants de l’aurore »
Les enfants de l’aurore, lecture-concert de Marie Cosnay et Marco Gomes d’après le livre au titre éponyme de Marie Cosnay publié en 2019 chez Fayard. Une épopée contemporaine autour des personnages de l’Iliade et des migrations.
21h30– Le Souci de la terre
Lecture dessinée de la nouvelle traduction des Géorgiques de Virgile (Gallimard, 2020) de Frédéric Boyer par par Christian Loustau (voix) et Guillaume Trouillard (dessin). Une ode à la terre qui réunit les hommes aux végétaux.
https://diacritik.com/2021/07/01/festival-litterature-en-jardin-2-10-juillet-2021-litterature-ecologie/

B dit: à

Un avion pub passe, je lis :

SOIRÉE FOOD FUCK

LAVE de Serignan.

B dit: à

Barthes au cinéma porno gay de la rue du Dragon, avant qu’il ne devienne une succursale des produits congelés Picard… ah voilà un complément d’info important, je tentais de ramener sa dissection à mon espace salon et réception cinématographique en solo.

et alii dit: à

Création, recherche, intuition… Comment les concepts scientifiques peuvent-ils irriguer le milieu artistique ? Et ce dernier donner une ouverture aux spécialistes tentés de s’enfermer dans un secteur disciplinaire ? Dans un entretien vidéo inédit accordé à Sciences et Avenir – La Recherche, à l’occasion des Rencontres Recherche et création en 2019 (lire encadré) Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon, Antoine Petit, PDG du CNRS et Thierry Damerval, PDG de l’Agence nationale de la recherche échangent leurs points de vue d’artiste et de scientifiques sur la rencontre entre théâtre, culture et sciences.
https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/agenda/le-chercheur-comme-le-createur-et-comme-le-spectateur-est-un-aventurier-de-l-esprit-estime-olivier-py_155436#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20210702

renato dit: à

Petites notes.

Les embellissements existent depuis l’époque helléno-romaine]. On les retrouve aussi dans la musique d’Asie, dans le chant grégorien et dans la musique sacrée des XIe et XIIe siècles.

L’acciaccatura ou appoggiatura courte — car elle peut être définie comme une appoggiatura de très courte durée — est éctite avec une ou plusieurs notes de courte valeur. Lorsqu’il s’agit d’une note unique, elle est coupée par une ligne diagonale, pour la distinguer de l’appoggiature. Dans l’acciaccatura multiple, par contre, il y a deux ou plusieurs notes et elles sont écrites avec des doubles croches, des triples croches, des doubles croches ou fondue non coupée par la ligne diagonale, liées à la note réelle. Le terme « acciaccatura » dérive du verbe acciaccare qui signifie écraser ; la petite note enlève en effet une très courte fraction de la durée de la note qu’elle précède ou succède.
Il est possible de trouver une acciaccatura simple, double, triple, etc.
Les acciaccature étaient exécutées principalement sur les temps forts aux XVIIe, sur le temps faibles au XIXe.

L’appoggiatura est une note d’expression qui précède la note réelle et en tire sa valeur. Il peut être de n’importe quelle valeur, tant qu’il est inférieur à la note réelle. Si l’appoggiature est plus haute, elle peut être à une distance d’un demi-ton ou d’un ton. S’il est plus bas, seulement à une distance d’un demi-ton. La valeur de la durée de l’appoggiature correspond exactement au chiffre avec lequel elle est marquée.
Dans les tempos composés, lorsque l’appoggiatura se trouve devant l’unité de mouvement, prend généralement 2/3 de la valeur de la note pointée. Il y a une exception à cette règle lorsque, dans une mesure composée, la note réelle est un minimum avec un point. Dans ce cas, l’appoggiature prend la moitié de la valeur de la note réelle.
L’appoggiatura est presque toujours exécutée sur le temps fort (liaison avec la note suivante) ; de cette façon, en plus de sa fonction mélodique ornementale évidente, elle a aussi une fonction d’enrichissement harmonique, puisqu’elle constitue généralement un élément étranger à l’harmonie de la note suivante. Cela explique aussi pourquoi l’appoggiature procède le plus souvent par un degré conjoint — c’est en effet le mouvement mélodique typique pour la résolution d’une dissonance. Dans de nombreux cas, les éditions modernes de partitions baroques ou même classiques (les sonates pour piano de Mozart, p. ex.) présentent directement la résolution des appoggiatures originales, ce qui, si d’un côté facilite la lecture, d’un autre côté entraîne une perte évidente d’informations sur la structure de la ligne mélodique.

Origine.
L’origine de l’appoggiature dérive de certaines formes ornementales introduites vers le XIe siècle par les chanteurs médiévaux dans les chants grégoriens. De deux d’entre eux, appelés epiphonus et cephalicus, est née la plica, qui à son tour a donné naissance à l’appoggiature.

Marie Sasseur dit: à

Vouala, nous revenons à la messe.. en latin.

Ke feuilleton de l’été.

Vous vous souvenez que Passou avait trouvé « magnifique » le tribune de Le Sureau, parue dans Figaro, un appel a5Francous, pour cette pauvre Marie Ferreol , renvoyée de son abbaye de Pontcallec sans motif, après une  » enquête  » menée par un Tabarbak de l’école du pape allemand et un abbé qui veut canoniser le Pr Lejeune, celui qui aime les poules pondeuses …

On, J’ai, regretté quelque part que Me Sureau en reste à la forme. Homme des grands Principes, comme celui des Grands Arrêts, il est un peu logique qu’il s’en tienne au strict respect du Droit, ici le Droit canonique, sous les auspices d’Ignace de Loyola, très strict sur le sujet…lol

En émettant toutefois une conclusion méchamment sexiste, du genre, si ça avait été un moine, ça ne se serait pas passé comme ça.

Alors ? alors, Passou, je vous avais signalé que le premier persécuteur de Marie Ferréol, était une persecutrice.

Des éléments, nouveaux ?, nous viennent du pays du Tabarnak.

Et ils plaident pour qu’on conteur de talent, comme U. Eco ( grand défenseur du latin, et du grec…) s’en empare.

Qu’apprend-pn dans le S1E3 ? ( épisode 3, saison1)

Que le Nonce fricote avec la persecutrice…

BLOGUES

NORMAND

LESTER

Intrigue vaticane. Deux religieuses et Mgr Ouellet

COURTOISIE: DOMINICAINES DU SAINT-ESPRIT

NORMAND LESTER

 

Samedi, 26 juin 2021 13:35MISE À JOUR Samedi, 26 juin 2021 13:35

L’affaire va-t-elle inspirer un auteur? Tous les ingrédients d’un palpitant thriller religieux y sont rassemblés. Le Vatican vient d’expulser sans explication mère Marie Ferréol (Sabine Baudin de la Valette), des dominicaines du Saint-Esprit, une congrégation traditionaliste française.

Marie Ferréol affirme n’avoir aucune idée de la «faute grave» que l’Église lui reproche. Des émissaires du Vatican l’ont chassée de la maison-mère des dominicaines de Pontcallec dans le Morbihan, sans qu’elle ne puisse rien apporter avec elle, même pas son bréviaire.

C’est le cardinal Marc Ouellet qui a signé le décret bannissant à vie la religieuse. Proche du pape François et de l’ancien pape Benoît XVI, Mgr Ouellet est préfet de la Congrégation pour les évêques. Il gère depuis 2010 tous les diocèses de la planète. Ancien primat de l’Église canadienne, il fut archevêque de Québec de 2003 à 2010.

Mère Marie Ferréol s’adresse au pape François pour savoir pourquoi elle doit quitter cette communauté où elle est entrée il y a trente-quatre ans. Selon Le Monde, il ne s’agit pas d’un problème «sexuel» ou de mœurs. Mais – tenez-vous bien – de théologie et d’aversion entre deux femmes dont l’une a ses entrées au Vatican.

C’est que l’influent cardinal Ouellet entretient des relations privilégiées avec une autre dominicaine du Saint-Esprit, Marie de l’Assomption (Émilie de Vigouroux d’Arvieu). Lorsqu’elle a soutenu sa thèse de doctorat à la Sorbonne sur saint Thomas d’Aquin en 2019, le prélat de 77 ans, qui a préfacé sa thèse, était assis en première rangée.

Non seulement cette professeure de philo âgée de 46 ans est-elle devenue sa partenaire théologique, mais elle lui sert aussi d’assistante et de chauffeuse à Rome comme en France où le cardinal séjourne dans la villa de bord de mer de la famille d’Arvieu.
(…)

Marie de l’Assomption, véritable «germaine», décrite comme autoritaire ou envahissante, a tenu «des propos virulents» à l’égard de Marie Ferréol, accusée de «mensonge et de dissimulation». Des «manquements à l’esprit religieux», à l’obéissance et à la docilité lui sont en outre reprochés. Ragots d’une rivale jalouse?

(…)

Le mensuel catholique de référence L’Homme nouveau rapporte que les sanctions contre Marie Ferréol ravivent une grave crise qui agite les dominicaines depuis 10 ans sur un fond «d’exorcismes illicites» qui vida le noviciat de la congrégation il y a quelques années.

Son enquête révèle qu’un aumônier avait amené des sœurs et surtout des novices à s’adonner à des pratiques psychospirituelles appelées «agapèthérapies» centrées sur l’instant de la conception, la vie intra-utérine, la naissance et la petite enfance des participantes.

L’objectif de la «thérapie», selon le mensuel L’Homme nouveau est de «découvrir des blessures d’enfance, des maltraitances réelles ou suggérées, avec une remise en cause des figures parentales, le plus souvent paternelles». Mère Marie Ferréol fut de celles qui alertèrent Rome à ce sujet. Ces pratiques ont fait l’objet de mises en garde de certains évêques de France. Surprise! Cette «psychanalyse chrétienne» s’est d’abord développée ici au Québec avant de se répandre en France et en Belgique.  »

https://www.journaldemontreal.com/2021/06/26/intrigue-vaticane-deux-religieuses-et-mgr-ouellet

Marie Sasseur dit: à

Me Sureau

Jibé dit: à

« lmd dit: à
Jibé, vérifiez comment on fait la figue ailleurs que dans vos carnets… »
vous avez raison, je notais mon étonnement, n’ayant pas la même description, mais je suis ici (aussi) pour apprendre et remettre en question.

Marie Sasseur dit: à

Correction
Vous vous souvenez que Passou avait trouvé « magnifique » le tribune de Me Sureau, parue dans Figaro, un appel à François, pour cette pauvre Marie Ferreol , renvoyée de son abbaye de Pontcallec sans motif, après une  » enquête  » menée par un Tabarbak de l’école du pape allemand et un abbé qui veut canoniser le Pr Lejeune, celui qui aime les poules pondeuses …

Jibé dit: à

Bloom
la blanchité alimentaire est un concept farcesque, you’re right, n’empêche que ça fait frémir.
Une occase pour cigarillo/cognac ce soir, il faut bien ça!

Jibé dit: à

et alii
vous relevez la conjonction recherche scientifique-intuition-création. Même si on parle savamment désormais de cognition pour emballer tout ça dans le même paquet, tout chercheur (et pas universitaire seulement) en fait l’expérience. Tout parent attentif le voit chez son enfant. C’est pourquoi on ne cherche que dans une atmosphère de liberté et de paix, sans pression. Un historien, par exemple, s’appuie sur des faits et archives mais aussi sur son imagination, à son insu son imaginaire, à son insu également sur son intuition. C’est aussi la limite: faire la part de ses représentations personnelles. D’où l’importance de s’y mettre à plusieurs et de débattre.
Depuis que les scientifiques de tous genres admettent que la science objective n’existe pas, on respire mieux et ça fonctionne mieux pour tout le monde

Marie Sasseur dit: à

Un petit mot quand même , des sceptiques, sur ce qu’a dénoncé Marie Ferreol, avant que d’en venir à une lecture moins faisandée que celle imposée par cette prof de  » philo » (et accessoirement bonne du curé), de St Thomas d’Aquin ? ( c’est ce qu’on aimera découvrir en S1E4)

L’agapèthérapie (« guérir par l’amour de Dieu ») est une pratique d’ordre psycho-spirituel qui consiste « à soigner simultanément l’âme et le psychisme de quelqu’un, confondant ainsi le niveau spirituel et le niveau psychologique ». Ainsi, pour rentrer « dans une vraie relation à Dieu », il faudrait d’abord « se faire soigner psychologiquement ».

https://www.unadfi.org/domaines-dinfiltration/sante-et-bien-etre/psychotherapie-et-developpement-personnel/psycho-spirituel-l-agapetherapie/

 

Janssen J-J dit: à

Je trouve le récent dialogue musical de RM vs JD un brin plus talentueux que celui des feus 75 et 57 de naguère… J’ignore s’ils ne se mélangent pas les appogiature ou autres, car moij suis un peu comme la B. de la Résina ou le Paul Guth du cinéma sémioticopopcorn.

Marie Sasseur dit: à

« le récent dialogue musical »

C’est comme chez le garagiste pénible, il va te mettre la bagnole en vrac, alors que toi, ce que tu veux, c’est rouler.

https://youtu.be/yzIP9WQytq0

et alii dit: à

on m’a demandé ce que je faisais des vaches:je les confie au maître d’Arcueil qui annota « vivache » ;a-t-il annoté en latin ou en grec?

Janssen J-J dit: à

Je me demande si vous ne l’aviez pas trouvée, cette expression, dans ce passage du Quart Livre dédié à l’escale de Pantagruel dans l’île des Papefigues… (en ligne 9 de ce célèbre chapitre)…
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Quart_Livre/45
Je peux me tromper, cela dit, mes carnets épicés ne sont pas tjs à jour, hein… Bàv, Jibé.

Janssen J-J dit: à

chante bien, cette nonne Ferreol. Je veux… Se laisse pas démonter ni ranger des bagnoles, hein…, Du moment que ça roule et ça rime…. !

et alii dit: à

Montaigne:
lle nous donne de quoy faire la figue à la force et à l’injustice, Montaigne, I, 83.
Faire la figue à un aveugle et dire des pouilles à un sourd, Montaigne, III, 111.

D. dit: à

Ainsi, par sa structure même, la langue implique une relation fatale d’aliénation. Parler, et à plus forte raison discourir, ce n’est pas communiquer, comme on le répète trop souvent, c’est assujettir : toute la langue est une rection généralisée.

C’est vrai que c’est con. D’abord insensé, puis con.

et alii dit: à

de quelle figue parlez-vous?
L’espèce Opuntia ficus-indica produit des fruits de 5 à 8 cm de longueur tandis les fruits dʼOpuntia humifusa mesurent entre 3 et 5 cm. Les fruits vendus dans le commerce sont principalement cultivés au Maroc, en Tunisie et en Algérie, où ils sont appelés karmouss nssara, qui signifie « la figue des Chrétiens », ou simplement karmous ou akaṛmus2. Enfin, elhendi est aussi un nom répandu en Afrique du Nord, signifiant « [la figue] indienne »3.

Janssen J-J dit: à

alors que toi, ce que tu veux, c’est rouler.

c le propos d’une scène du film Nomadland, elle veut garder son chez -elle roulant, même si le van a parcouru bien trop de km… ! Cette situation est gênante pour elle, mais elle finit pas leur imposer son point de vue…, décidée à ne pas s’en laisser conter…

Marie Sasseur dit: à

@même si le van a parcouru bien trop de km… !

Oui, enfin, j’ai fait bcp de km cette semaine, ce qui n’excuse pas ces fautes de frappe; mais la fatigue…
Ce qui est dommageable à un feuilleton vaticanesque aussi torride.

La météo étant ce qu’elle est, je verrai Nomadland quand il pleuvra, demain j’ai plage.

Marie Sasseur dit: à

Alors là, il faudrait que Passou veuille bien appeler du renfort ( du genre M. Bouveresse vs Mme Teissier), i.e. autre que gonzo- Chemin, car c’est du lourd.

http://www.theses.fr/2019PSLEP062

closer dit: à

Émilie de Vigouroux d’Arvieu contre Sabine Baudin de la Valette…

ça va plaire à Puck !!!

et alii dit: à

Le figuier à caoutchouc, ou plus couramment caoutchouc, (Ficus elastica) est un arbre sempervirent de la famille des Moracées, originaire d’Asie. C’est une plante qui produit du latex et qui est cultivée en pot comme plante d’intérieur dans les pays tempérés[Quoi ?]. Cette espèce est en régression à la suite de la contamination des cultures par un champignon pathogène (en Asie du Sud-Est notamment).

Jazzi dit: à

Merci, renato.
Mais ce que je veux construire, c’est un site, déclinant les divers patrimoines parisiens, à partir de mes livres, des guides-inventaires, pour la plupart épuisés et non réédités et dont j’ai récupéré l’entièreté de la propriété intellectuelle et littéraire : parcs et jardins, cimetières, fontaines et statues, musées, lieux de spectacle…
Le tout abondamment illustré de plans, documents anciens et photos !

Marie Sasseur dit: à

« Une recette de cuisine est un condensé d’histoire des sensibilités, elle dit les variations dans nos rapports à la nourriture, aux dîners privés, amicaux ou aux réceptions, c’est aussi la transmission entre les générations et un genre littéraire, de la Renaissance à aujourd’hui, en passant par Dumas et Giono. »

Bah voui, le meilleur souvenir d’une année de latin au collège , la prof enseignait aussi le grec, c’est la fin, l’école est finie; elle s’est terminée par une teuf déguisée où nous avions expérimenté des recettes d’époque… un banquet .

et alii dit: à

RECETTES COQUINES/
De re coquinaria ou L’Art culinaire est le nom donné à une compilation de recettes culinaires romaines en dix livres constituée à la fin du ive siècle.

Bien que placé sous l’autorité de Marcus Gavius Apicius, célèbre gastronome du début du ier siècle1, sa rédaction est en fait beaucoup plus tardive.

Transmise par deux manuscrits de l’époque carolingienne, elle fut connue tout au long du Moyen Âge et non redécouverte par des humanistes italiens de la Renaissance.

B dit: à

La Sasseur ne baise pas ce soir ou pas encore, avant et après l’heure ce n’est
pas l’heure. Où en sommes nous avec cette absence du temps qui doit passer aussi chez passou et devrait dans ces conditions être indiqué pour repère et assistance ? Un scandale!🐾 Excusez Marie si vos derniers posts ne sont pas compatibles avec votre version de l’heure propice voire idéale au commerce amoureux et ou à tous rapports sexuels tels que définis par le dictionnaire de la langue française. Dans ce cas, je me serai trompée et je reviendrai sur la présente intervention.

B dit: à

3J, l’eau était parfaite, douce, pas trop de mouvement, impeccable pour nager. Vivement samedi!

Marie Sasseur dit: à

La vieille érotomane , qui se rue sur tous les posts est bien du genre de sa famille: du syndicat de la main dans la culotte petites filles ; vieille incontinente , toujours à réclamer sa claque, elle a besoin de  » confiance « .

Janssen J-J dit: à

vous envie B… dans les vaguelettes…
Pendant votre baignade, ai trouvé un cèpe dans la forêt du coin… Bois humides et t° en hausse, temps idéal pour… La mer était trop basse et un brin vaseuse à Chatelaillon, alors non… Et les parigots débarquent de partout ce soir et demain… Super encombrement vers les îles ! Attendre un peu dans la piscine pendant ce temps. Cela dit, ai revu Chantal après tant d’années… Etait mignonne. Ignorait ce qu’était l’rdl. Etais ému, dans son petit jardin, sous son grenadier en fleurs… Avons super bien déjeuner au paravent. C’est une artiste.
Vivement demain, samedi. Hélas, on nous annonce encore des pluies d’orage… ON verra bien.
Vous souhaite belles baignades, crois que vous en serez épargnée. Ne vous forcez pas à lire en ce moment, ni à rencontrer ma soeur. sur son réseau social catholique.
Paresser grave. Voilà la clé du bonheur. Êtes formidable. Bàv, (2.7.21@22.05 – c l’heure que j’ai…)

B dit: à

Sasseur, ne prenez pas votre cas particulier pour une spécialité maison. Je n’ai pour ma part pas de descendance celle et ne me suis rendue responsable d’aucun acte assimilable à du viol quelle que soit la forme qu’il emprunte. Été à vous aussi vous aussi dans cette configuration?( si ce n’est pas indiscret de souhaiter vous lire mentir une fois de plus , c’est la coutume).Si vous ajoutez au mépris le rabachi diffamatoire pour tout ceux et celles qui ne vous portent pas grande estime vous allez pouvoir écrire une nouvelle, may be?

B dit: à

Femelle pour celle,
Êtes vous, vous aussi…
Correcteur.

B dit: à

3J, je laisse le Swift au beau milieu et découvre avec délices Les pérégrins. Les cèpes sont en avance, lu avec consternation les incendies au Canada, 50 degrés à l’ombre.

Marie Sasseur dit: à

@Émilie de Vigouroux d’Arvieu contre Sabine Baudin de la Valette…

ça va plaire à Puck !!!

Peuchère, alors qu’on en appelle à Passou et son réseau !

D. dit: à

Excusez-moi, Bérénice, mais vous êtes vraiment incontinente ?

Marie Sasseur dit: à

Toutes les petites pensées de cet homme me débecte.

Au pluriel: Toutes les petites pensées de cet homme me débectent.
C’est mieux.

Marie Sasseur dit: à

Au pluriel: Toutes les petites pensées de cet homme me débectent.
C’est mieux.
Non seulement c’est mieux, mais c’est une opinion tout à fait partagée.

B dit: à

D, 62 ans , je devrai bientôt y penser. Après, il est vrai que je peux être aussi silencieuse que bavarde.

B dit: à

Vous êtes vous enrichi ? Il y a quelques jours j’ai effectué un test à un américain et après avoir discuté quelques secondes j’en ai conclu qu’il était plutôt fortuné. Non, il ne l’était pas et de repartir en Porsche avec son ami anglais. Vous roulez en quoi, Jazzi?

D. dit: à

Vous êtes plus vieille que moi mais c’est pas grave, rassurez-vous.

B dit: à

Ce qui est objectivement pour finir gênant car hebdomadaire chez JD, ce sont ces piques plus ou moins sérieuses ou ironiques concernant les femmes. Je crois qu’il ne s’attaquerait pas à celles qu’il perçoit comme ses égales ou supérieurement et incontestablement dotées. Il ne va pas jusqu’à
contester des valeurs établies dont la notoriété ne peut être mise en question parce qu’elle serait illégitime. C’est au moins cela. Pour le reste, à chacun son miroir.

Jazzi dit: à

à pied et avec un « pass navigo 5 zones » offert aux parisiens indigents dont je fais partie, B.

B dit: à

D, oui , dans le noir on n’y voit pas.

B dit: à

Mais votre travail littéraire ne vous rapporte toujours rien? Vous connaissez le chiffre de vos ventes?

Janssen J-J dit: à

Ses pensées (?) ont fini par transcender l intégralité de l’homme qui me débecte… (d’où le lapsus calami synecdotique, très certainement)… Et si encore, il n’y avait que sa condescendante misogynie, hep.
Quant aux attaques supra contre ce pauvre RB, je crois décidément que d’aucuns icite resteront carrément bouchés… s’ils ne veulent pas comprendre ce qu’est la violence du langage. Parmi tous ceux ceux qui s’obstinent à vouloir terrasser le contradicteur dans une prétendue disputatio
(les dégâts de la « méthode Schopenhauer », encore fallut-il les décrypter, … pour sûr que le Roland aurait pu faire plus simple. – car s’est pas mal déconsidéré par son hermétisme maniéré, mais ceci dit, hein, y’a encore pas mal de choses à garder,, désolé !).
BONSOIR***///;;;,,,,,

Janssen J-J dit: à

Bref…, »les petites pensées de cet homme QUI me débecte… »
Voilà ce que je voulais écrire, correspondant mieux à mon sentiment profond… Est-ce assez claro pour la stylistique académique ?

Jean Langoncet dit: à

@le drapeau des confédérés

The night they drove old Dixie down

Jean Langoncet dit: à

@Passou est mon imam

Passou est mon rabbin des bois

Jean Langoncet dit: à

As an African American who served in The United States Marine Corps, with a great number of American men and women from the south, and by the way my American heritage is southern as well, we are all Americans at the end of the day, that’s just what I know. Semper fi…
https://www.youtube.com/watch?v=X1JGWFcvAwU

rose dit: à

Jazzi dit: à
à pied et avec un « pass navigo 5 zones » offert aux parisiens indigents dont je fais partie,
Ouaip.
Comme se déclarer officiellement sdf.

À chacun sa comédie.

rose dit: à

« Sans nous prendre pour des médecins de comptoir, il semblerait que ce soit un claquage, qui serait synonyme de fin d’Euro pour le pauvre Spinazzola. »

L’heureux qui comme Ulysse a ressucité sa relation conjugale. Au lit, chéri. Oui, oui.

rose dit: à

Les hommes qui vont nous faire Lysistratta. Malheur de nous.

« L’Italie a évacué son traumatisme

Cette nouvelle désillusion est un crève-cœur pour la génération dorée belge, qui a encore laissé passer une chance de remporter un titre, frustrée à l’image de Romelu Lukaku dont la balle d’égalisation a été stoppée in extremis par le latéral italien Leonardo Spinazzola (61e). Car à Munich, l’Italie a donné une leçon de vivacité et d’efficacité à la Belgique, encore stoppée aux portes d’une
consécration […].

Il faut dire que la « Nazionale », totalement remise du traumatisme de la non qualification au Mondial-2018, a mis au supplice la très expérimentée mais très lente défense belge.
(C’est les frites (la lenteur)).

[…] Puis Lorenzo Insigne, devant une arrière-garde attentiste, a enfoncé le clou d’un tir flottant splendide (43e). […] pourra ruminer longtemps son raté devant la cage vide, lorsque sa tentative s’est heurtée à la cuisse de Spinazzola – héros de la qualification sorti ensuite sur civière, blessé à cette même cuisse.

Au coup de sifflet final, les Italiens ont pu exulter : […]

L’Espagne revient dans le gotha. »

Pas d’exagération du tout dans le vocabulaire employé.
C juste dithyrambique.

rose dit: à

215 519 commentaires sur le compte instagram de kilian mbappé suite à ses excuses pour le pénalty raté.
Et nous, nous sommes la comme des boeufs avec l’heure du coucher de Julien après les poules. Entre minuit et deux heures dubmatin.
Depuis qu’il a frôlé le genou de Mme de Rénal sous la table etcqu’il n’en peut mais.

Pendant ce temps, le petit bondynois charmant et souriant, dont les parents forment un couple mixte réussi a 215 519 com.suite à l’élimination de la France en huitièmes de finales.
(Et de la Suisse et la Belgique en quarts).

Moi j’aurais pu te faire un petit plateau-repas téloche matche de foot.
Crevettes grises pain complet beurre.
Calamares à la romaine.
Moules à l’escabèche.
Fricassée de poulpes.
Riz cantonais.
Frites maison.
Bière blonde.
À la maison.
Quelle idée seul d’aller passer la soirée avec des gens seuls. Autant être seul chez soi. Rose fit le zœuf, puisque les poules pas.

et alii dit: à

Confiteor (Deo) est le titre d’une prière liturgique, commune aux rites latins médiévaux et modernes,
BONNE JOURNEE

Patrice Charoulet dit: à

FREFGOLI MACRON

Bloom dit: à

n’empêche que ça fait frémir.

L’obsession d’une lecture raciale de l’humanité est parfaitement venimeuse, Jibé.
Qu’est-ce que la réduction à la race, razza, Rasse, sinon du racisme? Retour au 19e.
Précision: l’auteure a profité d’un séjour à Sciences Po pour mener à bien ses recherches.
It’s just sick.

Bloom dit: à

215 519 commentaires sur le compte instagram de kilian mbappé suite à ses excuses pour le pénalty raté.

Il faut le remercier, au contraire. Grâce à lui, les supporters ne choperont pas le variant indien/delta pour le ramener à la maison, comme c’est le cas pour ceux qui sont qualifiés.
KM, sauveur de la Nation, devrait être propulsé ministre de la santé.

Jazzi dit: à

« Mais votre travail littéraire ne vous rapporte toujours rien ? Vous connaissez le chiffre de vos ventes ? »

De l’argent de poche me servant à payer mes cigarettes et quelques plaisirs annexes, B.
Pour l’essentiel, il m’a toujours fallu recourir, depuis mon plus jeune âge, à une activité salariale.
Longtemps j’ai été entretenu par la Mairie de Paris pour faire le pied de grue dans ses parcs, jardins et cimetières. En échange de quoi je lui fournissais des textes historiques offerts librement à la lecture des passants…
Les chiffres de vente concernant la quarantaine de mes ouvrages sont tout à fait honnêtes et parfois conséquents.

« Comme se déclarer officiellement sdf.
À chacun sa comédie. »

J’ai toujours eu un toit confortable au-dessus de ma tête, rose, et un compagnon affectueux pour partager ma couche. Un luxe et un privilège qui alimentent ma comédie du bonheur, ne vous en déplaise !

Le gigolo de Paname vous salue bien mesdames !

Janssen J-J dit: à

https://www.franceculture.fr/oeuvre/roland-barthes-grotesque-de-notre-temps-grotesque-de-tous-les-temps

Ce M. René Pommier n’a pas l’air d'(e s’) aimer (en) Roland Barthes. L’essentiel est surtout que notre SMS le cite pour se montrer à la bonne hauteur de son propre béret – zina… Toujours la même technique au demeurant… : violence d’emprunt en guise d’ajout d’une pierre dans la non argumentation…, c’est bin ce qu’on disait… Bofl !
Good playa quand même. Allons y réviser nos classiques racinaires sous les pavés… Bàv,
(3.7.21 @ 8.56)

Jibé dit: à

Bloom
d’autant plus venimeux, tout ça, que le mot « race », tombé en France en désuétude durant quelques lustres (et réservé au cercle d’ext-droite moisie) n’est plus, ainsi, près de cesser d’être un concept fonctionnel. Ce qui nous prouve, once more, que rien n’est jamais acquis. Notre humanité n’apprend pas de ses erreurs, comme on dit. On n’est pas sorti de l’auberge infernale!

Jazzi dit: à

Jusqu’alors tout avait réussi, très tôt et de manière éclatante, à Kilian Mbappé. Il lui restait encore à apprendre l’échec.
C’est désormais chose faite…
Il a eu la bonne idée de s’en excuser auprès de ses petits camarades. C’est juste un peu embêtant pour Benzema, qui avait parfaitement rempli son contrat, et auquel Mbappé, consciemment ou pas ?, aura volé la consécration de son flamboyant retour en équipe de France !
Didier Deschamps, lui, ne lui en veut pas.

Bloom dit: à

Vente des Rafales à l’Inde: le vent du boulet?
Où l’on reparle des détails du « deal du siècle », avec l’ouverture d’une enquête pour corruption qui met en cause les plus hautes sphères de l’état & de l’industrie. Çà doit trembler lez-gonesses dans le micro-cosmos.

Jibé dit: à

JJJ
Merci d’avoir pris la peine d’y aller voir, car c’est bien possible que mes souvenirs viennent de là, du Quart Livre (l’escale de Pantagruel dans l’île des Papefigues). Je vais regarder ça.
Mes carnets sont parfois imprécis, car certaines notes sont prises au vol, avec une ref. qui manque, ce qui est déplorable. Mais je les garde tous, ça me rappelle mon âge et mes voyages.

Jazzi dit: à

Quand on lit attentivement ce qu’écrit Roland Barthes sur le cinéma (voir l’extrait plus haut), cela est, certes un peu ampoulé, mais finalement très clair et assez bien vu…

Jibé dit: à

Ah, le boulet-boomerang, Bloom!
Quand on deal, faut avoir une très grande cuillère et un très gros carnet d’adresses, des potes de promo et des ex-ministres.

Marie Sasseur dit: à

Toujours la même technique au demeurant… : violence d’emprunt en guise d’ajout d’une pierre dans la non argumentation…, c’est bin ce qu’on disait… Bofl !

C’est ça, fais ta victime… ça te va si bien…
M. Pommier a été cité sur ce blog, avec oertinence, il y longtemps. On ne peut pas dire qu’il n’avait pas lu son petit Barthes.
Eh puis quoi, toute cette daube sossio de l’intelligentsia de la gôche pourrie qui a foutu en l’air les lettres françaises pour au moins quelques générations, n’a jamais été aussi bien moquée que par un insider, si on peut dire…
La 7eme fonction du langage, tout le monde connaît, lol.

Et maintenant soleil ! La plage est quasi déserte.

Janssen J-J dit: à

@ FREFGOLI … Une salarmandre ? Chat roule Adieppe ? eh eh … 🙂 tss tss

@ RPTV, dois bin vous confesser pas trop aimer que des filles de valeur se mettent à commenter des résultats de football… Non seulement parce que je m’intéresse pas à ce sport ni aux conséquences de ses dégâts politiques et financiers collatéraux, mais surtout… parce qu’elles donnent le sentiment de se forcer pour être légitimes sur le terrain de la beaufitude moyenne. D’autant qu’on voit jamais passer leurs commentaires sur le foot féminin
Bàv à tte l’herdéline, et au sumo du vendredi qui, parfois, hein…, resurgit du sam’dit.

Janssen J-J dit: à

@ Quand on lit attentivement ce qu’écrit Roland Barthes sur le cinéma (voir l’extrait plus haut), cela est, certes un peu ampoulé, mais finalement très clair et assez bien vu…

+ 1, jzmn… !

@ oui voui, la 7e fonction performative… des insiders « appartenant à cette daube sossio de l’intelligentsia de la gôche pourrie qui a foutu en l’air les lettres françaises pour au moins quelques générations »…

Quel fumet dans le rendu de la qualité du vomi littéraire de nos lettres françaises !… Ça sentirait presque bon sur la plage matinale… Attention aux algues vengeresses au moment d’aller vous nettoyer le maillot…. ! (petit conseil : t’enlève le haut, d’abord, c’est mieux !).

John B dit: à

Et nous, nous sommes la comme des boeufs avec l’heure du coucher

Il y en a, ici sur ce blog, qui devraient uniquement parler d’eux! 😉
Cela nous changerait…

Jibé dit: à

Merci Bloom,
bel exemple en effet, pratique courate, le mot « pantouflage » ne date pas d’hier, ni la pratique, donc. Faut vraiment aimer le fric et le pouvoir pour se balader roiticule et pédégé toute sa vie. Le fric, le pouvoir. Le fric, le pouvoir. le fric, le pouvoir. Binaire et attractif, c’est mieux que liberté-égalité -fraternité, non?

Jibé dit: à

…courante, la pratique. Pas courate.
scusi Bloom

D. dit: à

Ris Cantona,aurait du écrire Rose.

D. dit: à

Bérénice, vous êtes normalement du signe astrologique chinois du cochon.

Bloom dit: à

Jibé, cette enquête risque de faire grand bruit.
On avait oublié la variable indienne de l’élection à venir…

Patrice Charoulet dit: à

Erratum

Lire : FREGOLI MACRON

Janssen J-J dit: à

@ PC, oui voui, on avait compris. la faute.. quant au contenu… pas vraiment… N’est-ce pas une loi d’airain chez tous les gouvernants issus de la démocratie indirecte que le frégolisme de la veste pour se maintenir aux commandes ? Plaisante justice qu’une rivière borne, etc. !

et alii dit: à

Roland Barthes : suiveur de Freud et de Lacan
11 JANV. 2018 PAR JACQUES VAN RILLAER BLOG : LE BLOG DE JACQUES VAN RILLAER
Roland Barthes est un écrivain du XXe siècle, un des principaux représentants de la Nouvelle critique. Il a été adulé, mais tout autant ridiculisé pour son style pédant et ses interprétations rocambolesques. Le présent texte, largement inspiré du dernier ouvrage de René Pommier sur Barthes, examine plus particulièrement les décodages de style freudien et lacanien.LA FLECHE DE MEDIA PARTHES
https://blogs.mediapart.fr/jacques-van-rillaer/blog/110118/roland-barthes-suiveur-de-freud-et-de-lacan

rose dit: à

Jazzi

Cme se déclarer Sdf.
C’était un aparté qui ne vous concernait pas et qui corroborait le « ah la belle comédiebque chacun se joue. »

De plus, je ne vous considère pas comme le gigolo de Paname.
Non. Freud parle pas mal des homosexuels comme des invertis et il cherche à les guérir. C passionnant mais je ne vais pas recopier le bouquin.

Vous habitez porte Dorée et votre bonheur paisible l’est aussi, doré.
Heureux homme.

rose dit: à

Renato, cher, très cher, très très cher, sur le rêve :
Prolégomène :
« […]Ce fut l’une des rares occasions où Martha ne parvint pas à lui faire retrouver sa bonne humeur.
-De quoibrêvent les oies ? De maïs. C’est ce que j’ai compris lundibmatin quand tu m’as remis l’argent du ménage pour la semaine. Enfin, comme on le dit dans les cafés, la situation est désespérée, mais pas sérieuse. »

Jazzi dit: à

3 juillet 2021 à 11 h 05.
« Le Procès de l’herboriste » d’Agnieszka Holland.
Après « L’Ombre de Staline », sorti en salle en juin 2020, la cinéaste polonaise, qui fut la collaboratrice d’Andrzej Wajda et de Kryzsztof Kieslowski avant de passer derrière la caméra, nous propose, comme à son habitude, une ultime variation de la vie en régime totalitaire dans les pays de l’Europe de l’est.
Une thématique dont elle s’est fait la spécialiste et qui se traduit par des films bien maîtrisés et formellement superbes, généralement estampillés par les diverses sessions de la prestigieuse Berlinade.
Ici, après la grande famine hivernale en Ukraine à l’époque de Staline, sujet de son précédent film, Agnieszka Holland nous offre un biopic de Jan Mikolášek.
Un herboriste talentueux, qui se passionna très tôt pour les plantes médicinales et se découvrit des dons exceptionnels de guérisseur.
Personnage hors normes, que nous suivons depuis les années trente jusqu’aux années cinquante.
L’occasion de redécouvrir la Tchécoslovaquie, parfaitement reconstituée, depuis l’occupation nazie jusqu’à celle des fonctionnaires communistes d’après-guerre.
Période trouble s’il en est, durant laquelle Jan Mikolášek parvint toutefois à se maintenir et accroître sa renommée, en soignant indifféremment les puissants comme les pauvres, accourus en masse devant les grilles de sa clinique privée.
Jusqu’à ce que la police d’Etat pragoise lui tende un piège et puisse l’accuser de charlatanisme criminel, saisisse ses biens, et organise son procès en vue d’une condamnation à mort programmée.
Malgré le talent de Ivan Trojan, dans le rôle de l’herboriste, et de Juraj Loj, dans celui de son jeune amant-assistant, Agnieszka Holland, qui nous offre ici deux héros pour le prix d’un, ne nous convainc pas vraiment en ce qui concerne la vérité historique de son personnage principal.
Son film prend des allures de chromo où Jan Mikolášek nous apparaît tel un saint François d’Assise des plantes.
Mais plus dur que tendre.
Il faut dire que jeune militaire, il fut contraint de participer à l’exécution d’un de ses camarades. N’ayant d’autre choix que de tirer ou recevoir une balle dans la tête.
Ce que la cinéaste nous donne à voir de manière un peu trop appuyée : « C’est le choix qui est insoutenable, confessera t-il plus tard à son amant ! »
Jeune, il guérira miraculeusement sa soeur, à base de crème, alors qu’elle devait être amputée d’une jambe, horriblement gangrénée.
A la seule vue d’un flacon d’urine, il est capable de détecter votre mal, de vous prescrire les plantes nécessaires pour en guérir, ou même, éventuellement, de prédire l’heure prochaine de votre mort.
Un peu too much !
https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19592265&cfilm=273263.html

et alii dit: à

sur wiki :
Les Romains en avaient une notion culinaire. Mais c’est l’introduction par les Arabes en Europe, au début du Moyen-Âge, du riz et des amandes, qui lance le concept de blanc-manger. Le blanc-manger proviendrait de la Perse. En effet, comme le relève Pierre Leclerc, la mamuniyya (le blanc manger syrien) associe mixture de viande de poulet, farine de riz, lait d’amandes voire pistaches. C’est un traité syrien du xiiie siècle, le Kitab al-Wusla, qui en donne la recette (bouillie de viande pilée, épaissie de farine de riz au lait, accompagnée d’amandes broyées ou de lait d’amandes). Plusieurs noms désignant des mets similaires au blanc-manger existèrent en Europe, tel le hwit moos danois au xiiie siècle, le blanc desirree anglo-normand et le calijs néerlandais. La plus ancienne recette trouvée jusqu’à ce jour provient d’une copie d’une traduction danoise d’une recette de l’allemand datant, au plus tard, du xiiie siècle, laquelle étant basée sur des manuscrits en langue romane ou en latin datant du xiie siècle ou d’une période antérieure1. Le nom de blanc-manger apparaît pour la première fois sous l’orthographe française blanmansier dans un livre de recette allemand de 1350, Das Buoch von guoter Spise. Dans un manuscrit anglo-normand du xive siècle, on trouve une recette similaire sous le nom de maumenee (qui renvoie donc au mamuniyya) et

Jazzi dit: à

Et de deux pour la gratuité d’un !

Mardi 23 juin 2020 à 14 h45
«L’Ombre de Staline» biopic polonais d’Agnieszka Holland, avec James Norton, Vanessa Kirby et Peter Sarsgaard.
Inspiré de l’histoire vraie de Gareth Jones, un jeune conseiller de l’ancien Premier ministre britannique Lloyd George, devenu journaliste, qui après avoir décroché une interview d’Hitler, rêve d’interroger Staline sur le « miracle soviétique ».
Arrivé à Moscou en 1933, il ne rencontrera jamais le Petit Père des Peuples, mais parvenant à déjouer la vigilance de ses surveillants, il découvrira alors l’Ukraine hivernale en pleine famine.
Contrairement à l’envoyé spécial américain en poste à Moscou, un éminent prix Pulitzer, soudoyé par les soviétiques, il révèlera la vérité au monde.
Ce qui lui vaudra d’être assassiné l’année suivante.
La cinéaste polonaise Agnieszka Holland, ex collaboratrice d’Andrzej Wajda et de Kryzsztof Kieslowski, à laquelle on doit entre de nombreux films un subtil biopic sur Rimbaud et Verlaine (Total Eclipse) avec Leonardo DiCaprio, David Thewlis et Romane Bohringer (1995), s’en est donnée ici un peu trop à coeur joie pour nous concocter un film politique et historique, mêlant formellement l’espionnage au polar.
Hélas, ses images intensives, avec des scènes de cannibalisme passablement complaisantes, faisant songer au « Kaputt » de Malaparte, adapté jadis par Liliana Cavani, et des sons sursaturés à nous faire éclater le tympan, ont achevé de me décourager !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19587571&cfilm=254025.html

rose dit: à

Renato, cher, très cher, très très cher, sur le rêve :
Prolégomène :
« […]Ce fut l’une des rares occasions où Martha ne parvint pas à lui faire retrouver sa bonne humeur.
-De quoi rêvent les oies ? De maïs. C’est ce que j’ai compris lundi matin quand tu m’as remis l’argent du ménage pour la semaine. Enfin, comme on le dit dans les cafés*, la situation est désespérée, mais pas sérieuse.

[…]
Il** s’enferma dans son bureau et, armé d’un porte-plume et d’une imposante pile de feuillets, il se mit en devoir de disséquer chaque élément de son rêve. Après avoir noirci d’innombrables pages, il en vint à la conclusion suivante : « Le contenu fondamental d’un rêve est l’accomplissement d’un désir et sa motivation est un désir. »

rose dit: à

*Les cafés, où l’on est seul avec des gens seuls.

** Il : Sigmund.

rose dit: à

Jeune, il guérira miraculeusement sa soeur, à base de crème, alors qu’elle devait être amputée d’une jambe, horriblement gangrénée.

Siund l’eût psychanalysée et soumise à l’interprétation des rêves.
Sans crème.

rose dit: à

Et le blanc manger coco martiniquais.

Jazzi dit: à

« Sans crème. »

Oui mais dans le film on peut voir Jan Mikolášek enculer à sec son jeune amant, rose !

rose dit: à

Merci jazzi.
Toujours ça de gagné.

rose dit: à

Le rêve, d’après Sigmund.

Les souvenirs d’anciens rêves et des bribes de certains de ses malades lui revinrent à l’esprit. Soudain, il s’interrompit, accusa un sursaut.
-Voilà le but des rêves ! soliloqua-t-il. Libérer de l’inconscient ce que souhaite réellement l’individu, non pas les masques,  faux semblants, sentiments cachés ou désirs frustrés, mais ce que le sujet, au plus profond de son cerveau, souhaite ou eût souhaité voir se produire ! Quel stupéfiant accomplissement !  Quel étonnant mécanisme ! Mais comment avons-nous  pu l’ignorer tout au long des siècles ? Comment chacun de nous a-t-il pu croire, moi le premier, que rêve équivalait à démence ? Que celui-ci ne suivait aucun fil conducteur,  qu’il  ne rimait à rien,  que rien ne le contrôlait,  pas plus le ciel que l’enfer ? Or, au fil du temps, les rêves auraient pu être analysés sur une base rationnelle et un enseignement considérable en eût été tiré sur la nature de l’individu.

renato dit: à

« … petite note » ne veut pas dire « note qui est petite », mais désigne un genre d’ornement… », etc.

Ça je savais, mon propos renvoyait au fait que chaque « petite note » devrait être différemment différenciée, peu importe; mais… est-ce que le Petit-papieriste a réussi un crescendo au piano ?

Janssen J-J dit: à

J’ai réservé la suite Executive Parc… pour la nuit du 6.
C’était la seule où la fille non voilée est incluse… Elle était encore libre, et d’un prix fort convenable…
/ Je pars demain pour Marrakech…/ Merci txfl-mamoumoune !

Jazzi dit: à

Un rêve de Freud, rose.

« Je suis assis dans un wagon et tient sur mes genoux un objet qui a la forme d’un chapeau haut de forme, mais qui est en verre transparent. La situation me fait penser tout de suite au dicton : « Mit dem Hute in der Hand kommt man durchs ganze Land. » (Le chapeau à la main, on traverse le pays.) Le haut-de-forme de verre me rappelle, par un bref détour, le bec Auer, et je sais bientôt que j’aimerais faire une découverte qui me rendrait aussi riche et indépendant que mon compatriote, le Dr Auer von Welsbach, l’est devenu par la sienne, et qu’alors je voyagerais au lieu de demeurer à Vienne. Dans le rêve, je voyage avec mon invention – le haut-de-forme de verre, qui n’est certes pas encore d’usage courant. »

Comment l’interpréteriez-vous ?

Jazzi dit: à

Pourquoi, sans peine, renato.
On y retrouve L’Avventura !

Janssen J-J dit: à

Bien que la Q ne me soit pas adressée, je dirais… comme un violent désir de fist fucking aux lames de rasoirs …
Bàv,

B dit: à

Incendie à tribord, la Clappe
. C’est juste peut être les barbecues.

renato dit: à

Après lecture, référence à Logique Sans Peine de Lewis Carroll, Jacques, et ce n’est pas si absurde qu’il parait.

rose dit: à

Paul Edel, Janssen J-J

Et Nanni Moretti.

J’en suis à penser que garder le couple vivant est un travail quotidien, et que c’est la paresse et l’omniprésence du moi qui mènent à la déliquescence du couple.

In fine, je n’en sais rien.

Deux points :
-traumatisme durable oui, mais pas éternel.
-L’éloignement se fait du fait que l’autre est étranger, ne nous ressemble pas, que il ne m’intéresse pas et/ou ne s’intéresse pas à moi. Nos intérêts, i-e, nos chemins, divergent.

Nota bene : le sentiment amoureux est très lié au désir, à une attraction sexuelle.

Alexia Neuhoff dit: à

Je désapprouve certaine méthode qui consiste à citer nommément quelqu’un pour l’accuser de « pantouflage » lorsque ce n’est pas le cas. Ce monsieur sera resté plus de dix ans dans le secteur public à l’issue de sa sortie de l’Ena. Il a en conséquence apuré sa « dette » vis-à-vis de l’Etat français. S’il s’agit de dénoncer, vous trouverez d’autres cas où la bifurcation vers le secteur privé se fait nettement plus tôt.

renato dit: à

« Sans peine » : il suffit de lire la citation d’Antonioni :

« Au fond, il faut protéger nos sentiments avec beaucoup de soin, car les sentiments qu’une femme et un homme réussissent à éprouver l’un envers l’autre sont des choses auxquelles il est vraiment nécessaire de s’accrocher pour rester en vie aujourd’hui. »

rose dit: à

Jazzi

Ai cru que le bec Auer était un sommet, tel le bec de l’Aigle à la Ciotat.

Non, c’est son invention de physicien chimiste.

Je ne sais pas interpréter.
Freud avait unr grande peur des voyages en train.
Là, j’en suis p.403, il est cinquantenaire, a crée chez lui depuis qq.années un cercle de penseurs/ réflexifs/analytiques.
Il vient de rencontrer Carl Jung un bel homme et n’est pas encore fâché avec lui.

Il a dû magouiller avec deux femmes successives pour obtenir par piston le titre de professeur.
Ses cadets l’ont supplanté et de loin dans les postes honorifiques.

Cette lecture que je fais par hasard d’une biographie romancée de Sigmund Freud me convainq que nous n’avons pas à nous moquer substantiellement du grand homme.
Il l’est et le restera.
Maintenant, approfondir et modifier certaines de ses théories, oui. Tout balancer aux orties, non.

Je suis en admiration.
Vous dirai pkoi à la fin. 592 pages.

Jazzi dit: à

« ce n’est pas si absurde qu’il parait. »

Non, renato, mais un peu paradoxal, car le beau papier de Paul provoque en nous bien de la peine !
Rien de plus triste que la mort de l’amour…

et alii dit: à

roseJe suis en admiration.
moi aussi;j’aime son opiniatreté et la manière dont il fit face à ses « collaborateurs » pour rester lui-même « créatif » dans les conditions quiétaient celles de VIENNE ET AU-delà

et alii dit: à

Freud et Vienne
Marthe Robert
Elle montre bien que si les relations entre l’homme et la ville étaient mauvaises, spécialement du fait de l’antisémitisme, par un paradoxe qui n’est pas rare dans le domaine de l’esprit, c’est en cela justement qu’elles furent fécondes.
Les rapports de Freud et de Vienne sont de ceux qui peuvent donner à penser à l’historien, dès qu’il s’efforce d’établir avec précision la nature des influences, des échanges affectifs et intellectuels qui unissent un esprit éminent à son pays et à son milieu. Freud a passé la plus grande partie de sa vie à Vienne (soixante-dix-huit ans exactement) ; il y a fondé une famille, lutté, pensé, conçu et publié son œuvre « 

Jazzi dit: à

rose, tentative d’explication, qui va encore me faire engueuler par et alii !

Le chapeau haut-de-forme en verre permet de voir le crâne. En transparence et peut-être aussi avec un effet de grossissement, comme avec une loupe ?
Le bec Auer, qui éclaire les rues, peut ici éclairer l’intérieur du crâne, la psyché et donner accès à l’inconscient du sujet.
Ici, en l’occurence, Freud lui-même.
Le rêve symbolise l’invention qui fera sa gloire, la psychanalyse.
Trop beau pour être vrai ?

DHH dit: à

@ bloom
Vous êtes severe
Ce pantouflage n’est reprehensible que s’il est la contrepartie de » services » rendus à cette entreprise par ce fonctionnaire à la faveur du pouvoir que lui aurait conferé son poste diplomatique
En principe cela est toujours exclu, car les pantouflages d’agents de la fonction publique sont tous soumis à l’accord prealable d’une commission de deontologie spéciale qui en apprécie la faisabilité apres investigation sur d’eventuels rapports antérieurs entre le fonctionnaire et l’entreprise qui l’’accueille
Et quand on sait la brièveté des carrières des énarques ordinaires dans des postes actifs ,on comprend ceux qui preferent, apres une quinzaine d’années, trouver à l’exterieur un vrai job plutôt que se resigner à 30 ans de placard

un ami de D dit: à

Oh merci, Ça je savais!

DHH dit: à

@jazzi

une suggestion pour votre blog:
En arpentant Pantruche

Jazzi dit: à

Je pensais à « L’Arpenteur de Paris », DHH.
Ou « Jazzi dans le Grand Paris » ?

Jazzi dit: à

« Freud a passé la plus grande partie de sa vie à Vienne (soixante-dix-huit ans exactement) »

Il y serait probablement mort, s’il n’en avait pas été chassé par les nazis, et alii !

rose dit: à

Et alii

J’aurai dit pugnacité.
Mais opiniâtreté est parfait.
C’est surtout face à ses opposants qu’il ne renonce jamais.
Je suis estomaquée de tant d’acharnement pour construire son œuvre.
Abalobée.
Et balle de set.

Jazzi dit: à

rose, Freud, il vaut mieux le lire dans ses propres textes. Cela se lit comme des romans auto fictifs, pas plus compliqué que le Roland Barthes des « Fragments d’un discours amoureux ».

Voyez (à tête reposée) !
___________________

SIGMUND FREUD

La mécanique des rêves

A côté des rêves simples, parfaitement intelligibles, que Freud qualifie d’infantiles, parce que ce sont ceux-là même que font généralement les enfants, et qui expriment la réalisation d’un désir contrarié (la petite fille qui rêve, par exemple, qu’elle a dévoré l’énorme gâteau au chocolat auquel ses parents ne lui ont autorisé qu’à en déguster une infime part la veille au dîner), il existe toute une série de rêves plus ou moins complexes, étranges et cocasses. Pour ces derniers, les plus intéressants, il convient de distinguer entre « le contenu du rêve », ce que l’on a rêvé, et « les pensées du rêve », ces pensées latentes de la veille ou des jours précédents qui ont donné corps au rêve et que l’on peut retrouver après analyse du contenu lui-même. C’est entre ces deux éléments constitutifs du rêve que s’opère le « travail du rêve », le processus de déplacement du rêve et de transvaluation des valeurs psychiques, qui va aboutir à cet objet étrange à identifier : notre rêve, la voie royale qui conduit à notre inconscient…

« Dans les rêves compliqués et confus dont nous allons nous occuper, il n’est pas possible de ramener à la condensation et à la dramatisation la totalité du sentiment de non-analogie entre contenu du rêve et pensées du rêve. Il existe des témoignages de l’action d’un troisième facteur qui méritent d’être soigneusement rassemblés.
Lorsque je suis parvenu grâce à l’analyse à connaître les pensées du rêve, je remarque avant tout que le contenu manifeste du rêve traite de tout autres matériaux que le contenu latent. Ce n’est à vrai dire qu’une apparence qui s’évanouit après un examen attentif, car à la fin je constate que tout le contenu du rêve est mis en oeuvre dans les pensées du rêve et que presque toutes les pensées du rêve sont remplacées par le contenu du rêve. Cependant, il subsiste quand même quelque chose de cette différence. Ce qui, dans le rêve, était posé fortement et clairement comme son contenu essentiel doit se contenter, après l’analyse, d’un rôle tout à fait subalterne parmi les pensées du rêve; le matériel de représentation qui, d’après ce que je ressens, peut prétendre à être reconnu d’importance majeure parmi les pensées du rêve, n’est soit pas du tout remplacé dans le contenu du rêve, soit seulement par une allusion lointaine dans une région insignifiante du rêve. Je peux décrire ce fait de la manière suivante : pendant le travail du rêve, l’intensité psychique passe des pensées et représentations auxquelles elle convient légitimement à d’autres pensées et représentations qui, à mon sens, ne peuvent prétendre à une telle mise en valeur. Nul autre processus ne contribue autant à cacher le sens du rêve et à me rendre méconnaissable la corrélation qui lie contenu du rêve et pensées du rêve. Au cours de ce processus que je nommerai déplacement du rêve, je constate aussi que l’intensité psychique, l’importance ou le potentiel d’affect de certaines pensées, se transpose en vivacité sensorielle. Ce qu’il y a de plus net dans le contenu du rêve m’apparaît toujours comme le plus important; mais c’est justement dans un élément indistinct du rêve que je peux souvent reconnaître le rejeton le plus direct de la pensée du rêve.
Ce que j’ai nommé déplacement du rêve, je pourrais aussi le désigner du nom de transvaluation des valeurs psychiques. Mais je n’aurai pas donné une caractérisation exhaustive du phénomène si je n’ajoute que ce travail de déplacement ou de transvaluation se réalise à des degrés très variables dans les différents rêves. Il existe des rêves qui sont à la fois sensés et intelligibles, comme par exemple les rêves de désir non déguisés dont nous avons déjà parlé. dans d’autres rêves, pas un élément des pensées du rêve n’a conservé sa valeur psychique propre, ou l’essentiel de ce qui vient des pensées du rêve se montre entièrement remplacé par des éléments accessoires. Et entre ces deux extrêmes nous pouvons reconnaître toute une série de transitions. Plus un rêve est obscur et confus, plus on est en droit d’attribuer un grand rôle au facteur déplacement dans sa formation. »
(« Sur le rêve », traduit de l’allemand par Cornélius Heim, Editions Gallimard, 1988)

rose dit: à

Jazzi

Très très belle interprétation, merci.

In fine, il a osé, il s’est lui-même auto-analysé ; il a essayé sur lui-même ce qu’im préconisait et appliquait à autrui. Très très fort.
Là j’en suisbau premier congrès international organisé par Carl.
Mais je sens la brouille venir, je suis peinée.
J’vais manger donc, de l’aigle fin. Tian de légumes en couronne. Riz blanc blanc blanc (*mais trop cuit, trop d’eau et merdum).

rose dit: à

Eh jazzi, pour l’instant je vis sa vie. J’attends qd il trompe sa femme avec sa soeur.

Ses écrits je les ai lus plus jeune.

rose dit: à

Je lis sa vie.
Ça vaut le riz trop cuit.

Alexia Neuhoff dit: à

Pour rappel : un diplômé de l’ENA s’engage à servir l’État pendant 10 ans, période de formation comprise. Idem pour les étudiants de l’ENS ou de Polytechnique qui sont des élèves fonctionnaires rémunérés dès leur l’admission. M. Macron, par exemple, sorti de l’Ena en 2004, est passé dans le secteur privé dès 2008 (banque d’affaires Rothschild)et n’a donc pas respecté la règle des 10 ans. 50 000 € lui ont été réclamés au titre de remboursement.

Alexia Neuhoff dit: à

DHH, ne confondriez-vous pas « pantouflage » et « conflits d’intérêt » ?

Bloom dit: à

DHH, j’aimerais croire que votre version est la bonne. L’enquête nous dira si cela est une simple coïncidence. Je m’en tiendrai à cela, ici.

renato dit: à

Un nouveau variant, après Delta et Gamma, voilà l’Epsilon. Déjà présent en Belgique, Danemark, France, Finlande, Allemagne, Irlande, Italie, Norvège, Hollande, Espagne, Suisse, Suède,

et alii dit: à

croyez vous renato qu’on aura tout l’alphabet?

DHH dit: à

@alexia
il faut bien distniguer plusieurs notions:
1))il y a conflit d’interet lorsque dans une situation donné l’impartialité attendue d’un decisionnaire risque d’etre alterée du fait de l’interet personne du decisionnaire lui-même ou d’un de ses proches dans le dossier concerné
Dans ce cas le deontologie prescrit a ce responsable de se déporter pour rester etranger au traitement du dossier concerné
2)Il y a en revanche prise illegale d’interet ,et c’est un delit,,,si ce respnosable met a profit sa fonction et les possibilités qu’elle lui ouvre pour se menager un avantage personnel pour lui-même ou un proche(voir l’affaire ferrand)
3)°le pantouflage
Sa liceité s’apprecie dans le cadre ces principes , le rôle de la commission de deontologie eetant d’examiner si le poste offert n’est pas lié a des avantages indument apportés antérieurement a l’entreprise ou motivé par la perspective d » avantages attendus de ce recrutement ,tenant aux fonctions anterieures du nouveau collaborateur
Dans le cas signalé pa Bloom la decision de la commission est-elle déjà intervenue ?

Jazzi dit: à

« croyez vous renato qu’on aura tout l’alphabet ? »

Peut importe si comme moi on est doublement vacciné de A à Z avec l’AstraZeneca !

Jazzi dit: à

Bravo, DHH, vous semblez avoir retrouvé une certaine dextérité au clavier !
N’en abusez pas toutefois…

et alii dit: à

sauf que renato, lui, sait bien que l’alphabet grec n’est pas de A à Z

et alii dit: à

L’alphabet grec descend de l’alphabet phénicien. Il n’a aucun lien avec le linéaire B ou le syllabaire chypriote, utilisés avant lui pour écrire ce qui était alors le grec. Cet alphabet en a engendré de nombreux autres en Europe et au Moyen-Orient, et notamment l’alphabet latin1, via l’alphabet étrusque. En plus de servir à l’écriture du grec moderne, les lettres de l’alphabet grec sont utilisées comme symboles en sciences, noms de particules en physique, noms d’étoiles, noms de fraternités et sororités, noms de cyclones surnuméraires, etc.

renato dit: à

Petit détail de rien du tout, le variant Epsilon est plus résistant aux anticorps, à la fois ceux générés par les vaccins et ceux conséquents d’une infection par le Covid-19.

et alii dit: à

Peut importe ? ET BOCK HOUX

et alii dit: à

Petit détail de rien du tout,
EFFECTIVEMENT, on peut considérer jazzi comme un PD DRDT

rose dit: à

Le chapeau haut-de-forme en verre permet de voir le crâne. En transparence et peut-être aussi avec un effet de grossissement, comme avec une loupe ?
Le bec Auer, qui éclaire les rues, peut ici éclairer l’intérieur du crâne, la psyché et donner accès à l’inconscient du sujet.
Ici, en l’occurence, Freud lui-même.
Le rêve symbolise l’invention qui fera sa gloire, la psychanalyse.
Trop beau pour être vrai ?

Jazzi

Il manque une part de l’interprétation liée au sexe.

rose dit: à

plus de servir à l’écriture du grec moderne, les lettres de l’alphabet grec sont utilisées comme symboles en sciences, noms de particules en physique, noms d’étoiles, noms de fraternités et sororités, nom

Et les variants et alii.

Et l’épigastre avec le foie étrusque renato.

rose dit: à

2)Il y a en revanche prise illegale d’interet ,et c’est un delit,,,si ce respnosable met a profit sa fonction et les possibilités qu’elle lui ouvre pour se menager un avantage personnel pour lui-même ou un proche(voir l’affaire ferrand)

DHH

Ferrand qui s’en sort bien.

Et Balkany.

Jazzi dit: à

Il faut distinguer les rêves d’ambition, de pouvoir ou d’argent des rêves purement érotiques, rose. Même si les frontières ne sont pas absolument étanches…

DHH dit: à

@ jazzi
merci
C’est quand même très laborieux ,même si j’ai pas mal progressé dans l’usage de la main gauche, la seule utilisable pour l’instant

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