de Pierre Assouline

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La République des livres
Les intermittences du coeur

Les intermittences du coeur

Quel écrivain mesure vraiment le risque qu’il court en abandonnant son œuvre entre les mains d’un cinéaste qui en fera la sienne ? Le plus souvent, il est conscient du malaise à naître de la dépossession, mais moins des affres de l’appropriation par un autre créateur. Un détournement de but, de sens, d’esprit le menace ; si le livre en question a eu peu de lecteurs, le dommage demeure personnel, intime ; dans le cas contraire, le risque est grand qu’il porte préjudice au livre, se superpose au puissant souvenir que le lecteur en avait gardé, le dénature peut-être jusqu’à l’éclipser sinon s’y substituer. Par rapport à de grands romans tels que Le Guépard ou les Mémoires de Barry Lyndon, nous disposons du recul nécessaire pour en juger ; mais Lampedusa et Thackeray ne sont plus là pour nous dire s’ils en veulent à Visconti et Kubrick ou si au contraire ils les louent de leur avoir donné un second souffle.

Il y a près de trois ans, Réparer les vivants (Verticales puis Folio) a illuminé de sa grâce l’année littéraire. Maylis de Kerangal y donnait l’illusion, sinon l’espoir, qu’une autre forme est possible dans cet enchevêtrement de passé et de présent, de familier et de tenu, dans une même phrase, le tout emballé par une fascinante précision lexicale, un souci musical de la scansion, une exigence dans la ponctuation et un sens de l’espace très personnels. Innombrables furent les débats qu’il suscita chez les lecteurs, sans polémique mais avec émotion. Au Havre, un jeune homme se retrouve en état de mort cérébrale à la suite d’un accident de la route. A Paris, une femme d’âge mûr, qui souffre d’insuffisance respiratoire, d’une inflammation du myocarde, tente de vivre normalement en attendant la greffe d’un cœur. Le roman dit le chemin de l’un à l’autre. Il dévoile la chaine de solidarité qui va du dernier souffle d’un presque-mort à la renaissance d’une condamnée. Vingt-quatre heures de leur vie commune.reparer-les-vivants_alaune

Quoique bien documenté sur le parcours du don d’organes et la technique de la transplantation, il évitait le recueil du récit documentaire. La réalisatrice Katell Quillévéré s’en est emparé pour en faire son film, comme il se doit, au-delà de l’éternel dispute sur la fidélité et la trahison. Le résultat a ceci de remarquable que les deux œuvres sont au diapason l’une de l’autre ; et pourtant, malgré tout ce qu’elles ont de commun (trame, personnages, esprit) elle ne disent pas la même chose. Le roman racontait l’histoire d’un don, le film raconte l’histoire d’une femme. Mais leur dissensus est ce qui pouvait leur arriver de mieux ; il les enrichit mutuellement car les deux raclent la même réalité, laquelle a aussi partie liée avec une aventure métaphysique. La scène au cours de laquelle les parents du jeune homme sont mis dans l’urgence au pied du mur par l’hôpital, est un moment-clé du roman car le don catalyse des communautés (famille, médecins) ; face à la violence de cette mutilation d’un être chéri entre tous dont ils n’ont pas même encore envisagé de faire le deuil, ils se révoltent, résignent puis consentent à faire don du cœur de leur fils ; leur décision occupe plusieurs pages mais est réduite à une ellipse dans le film pour des raisons de rythme.

Au début, la romancière avait collaboré avec le scénariste Gilles Taurand avant de prendre ses distances, ce qui ne l’empêchera pas d’accompagner le film. Il va être difficile désormais, pour qui aura vu cette oeuvre plein de travellings où le vivant circule sans cesse (sur les écrans le 2 novembre), de lire le livre sans y superposer d’autres images. Celles sublimes de la mer à l’aube en ses rouleaux, et celles des visages et des gestes des personnages, tous remarquablement incarnés la tension étant également répartie entre eux avant d’aboutir à l’intensité collective du film. Pas de pathos, pas d’effets racoleurs, pas de compassion bien cela se passe à la Pitié, mais du tact, de la pudeur, des silences. La bonne distance et la note juste qui suffisent parfois à mettre les larmes aux yeux.

Au fond, le Réparer les vivants de Katell Killévéré n’est pas l’adaptation du roman de Maylis de Kerangal mais sa transplantation. Ces deux femmes ont réussi, chacune avec ses moyens, à nous mettre à l’écoute d’un cœur qui bat. La leçon d’humanité qui s’en dégage nous entraîne bien au-delà de leur sensibilité. Ce supplément d’âme doit tout à une qualité des plus rares : la délicatesse.

Cette entrée a été publiée dans cinéma, Littérature de langue française.

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commentaires

974 Réponses pour Les intermittences du coeur

Widergänger dit: à

Heureusement Proust se dispense de tout ahahnement livresque…

dingdong dit: à

Laura Delair dit: 1 novembre 2016 à 12 h 01 min

impressionnée par Klein, on comprend mieux! évitez le prado, la Brera ou les offices, voire l’Arena de padoue vous allez tombée raide morte

boudegras dit: à

j’aime bien quand Clopine balance, elle n’y va pas par 4 chemins, uhuhuhuh

Widergänger dit: à

Arrêtez donc de vous chamailler, les filles ! Vous avez chacune votre charme. Même christiane, même si elle est parfois encore plus chi…que ne le dit Clopine. Ce n’est qu’un blog. La question de la gloire ici ne se pose même pas, elle est acquise d’avance pour tous ! C’est la gloire passoulinienne… du commentaire infini à la Montaigne (à cheval, en plus, qu’y dit l’autre…).

dingdong dit: à

Par contre Reina Sofia, vous pouvez y aller peinarde

Jean dit: à

Vue au Guggenheim Bilbao, il y a quelques années, une rétrospective Yves Klein, impressionnante, de quoi faire taire les ricaneurs et imposteurs de ce blog (Suzy Troundelair)

Le problème avec les monochromes d’Yves Klein, c’est que quand on en a vu un, on les a tous vus. J’ai vu moi aussi cette rétrospective à Bilbao, eh bien, il a fallu m’évacuer sur un brancard : un accès brutal de maladie du sommeil ! Si seulement Yves Klein c’était un peu clinquant, mais même pas ! L’ennui naquit un jour de l’uniformité …

boudegras dit: à

Réparer les vivants : on attend la chronique fielleuse du p’tit court qui n’aura pas vu le film

Jean dit: à

Widergänger dit: 1 novembre 2016 à 12 h 08 min

Heureusement Proust se dispense de tout ahahnement livresque…

Ah, mais ça me revient maintenant : c’est (je crois) au début de « Sodome et Gomorrhe » que le narrateur, dissimulé dans quelque réduit, assiste aux ébats de Jupien et de Charlus, avec couinements et ahanements. Un des grands moments de la « Recherche » ! « T’en as,un gros pétard !  » s’exclame un Jupien admiratif (je cite de mémoire).

Widergänger dit: à

Yves Klein ne fait que reprendre à nouveaux frais la tradition très ancienne de la main négative de nos ancêtres de la préhistoire, il y ajoute les seins, les fesses :
https://www.youtube.com/watch?v=VroXpfjH9ao

Widergänger dit: à

Oui, c’est le fameux épisode du bourdon. Un mélange de roman libertin du XVIIIè siècle de de roman gothique repris à nouveaux frais, écrits du point de vue du voyeur, qui plus est !

Widergänger dit: à

Il reprend là une scène traditionnelle du roman libertin : voir sans être vu. Mais pas de acharnement, dieu soit loué !

bernbard dit: à

Clopine 12 h 02 min
« au fond, vous êtes peut-être seulement comme ces lapins éblouis par la lumière, et qui plissent leurs yeux rouges et remuent leurs nez »
« votre onction mielleuse qui cache mal une propension au vampirisme »

Clopine dissertant en son salon…

« des rencontres dansantes surtout à la période de Pâques. »
Ils ont la foi, dirait Pablo

Widergänger dit: 1 novembre 2016 à 10 h 50 min
Ça leur va bien , avec les ta.rés qu’ils se trimballent

Bérénice
Picasso a copié , pompé sur Braque ( et Braque n’a jamais fait ‘commercial ‘)

JC..... dit: à

Mais qu’elle est …… elle même !

Pat V dit: à

Widergänger dit: 1 novembre 2016 à 12 h 22 min

« Yves Klein ne fait que reprendre à nouveaux frais la tradition très ancienne de la main négative de nos ancêtres de la préhistoire »

Hélas non. Wgg confond les pleins et les déliés, l’ intérieur de la main est en creux, les corps sont en plein ou quasiment chez Yves Klein…

berguenzinc dit: à

Seau d’eau? mégot mort.

berguenzinc dit: à

Mouahhh, J’addorre l’oeuvre sculptée de Lanshidd Prjnvstr , grrrand plastichien hongrois,auteur de l’installation fameuse  » Pour une benne à ordures ».

Widergänger dit: à

Go, more, qu’y disait derrière la cloison. Ah, quelle nuit, mes enfants !

Jean dit: à

Bel hommage de Richard Millet à Michel Butor « le dernier grand écrivain français »

Comment Millet entend-il « dernier » ? Si c’est le dernier en date, pourquoi pas ; chacun ses préférences ; si c’est le dernier définitivement dernier, ça irait comme un gant au Millet prophète de malheur à la Tintin : la fin du môondheuh !

Jean dit: à

Widergänger dit: 1 novembre 2016 à 13 h 33 min

Go, more, qu’y disait derrière la cloison.

Go more, ça fait gore. Dans tous les domaines, y a des insatiables. Moi, ce serait plutôt le nougat du Haut-Var. Ou alors le miel de Valensole (de lavande, té!); ou des Maures ; goût maure !

bernbard dit: à

13 h 33 min

En v.o., en plus

Pablo75 dit: à

@ Laura Delair

« Vue au Guggenheim Bilbao, il y a quelques années, une rétrospective Yves Klein, impressionnante, de quoi faire taire les ricaneurs et imposteurs de ce blog ».

C’est l’une des grandes règles du milieu du non-art contemporain: quand on montre toute la mer.de ensemble, elle prend plus de valeur aux yeux des naïfs, elle impressionne plus les avaleurs de tout et n’importe quoi à partir du moment où c’est moderne (le mot magique). Et surtout elle prend plus de valeur en dollars, ce qui est l’essentiel.

En faite, l’important dans ta phrase est le début: « Vue au Guggenheim Bilbao ». Ce qui veut dire: « MOI, je voyage à l’étranger pour voir de
« l’art », MOI. MOI je suis à part. MOI je vais aux vernissages les plus crétins (« ces vernissages-happening sont restés dans beaucoup de mémoires dont la mienne puisque j’ai eu l’occasion et la chance d’y participer »). MOI « j’ai la chance de posséder la collection quasi complète des cartons d’ invitation de la galerie Iris Clert ainsi que le petit journal qu’ elle éditait à l’ occasion ». MOI je ne rate jamais
l’occasion d’appartenir à une « élite », à une « avant-garde ». MOI je ne suis pas un plouc de ceux qui disent que « le Roi est nu » quand il est nu. MOI je ne ricane pas devant ce qui a l’air débile. MOI je ne suis pas un imposteur qui dit que la mer.de c’est de la mer.de. MOI je suis cultivé, à la page, informé. MOI je suis quelqu’un de bien.

MOI.

C’est ça, et seulement ça, qui explique l’intérêt de tous les snobs pour le non-art. S’il était interdit de parler aux autres d’art, ils ne
perdraient pas une minute avec ce passe-temps si « valorisant » pour tous les complexés.

Pendant quelques années j’ai fréquenté le milieu de l’art à une époque (je traduisais des textes de présentation d’expositions pour une très grosse gallérie du Quartier Latin) et j’ai beaucoup parlé d’art avec des amateurs de con.neries contemporaines. Tous ils disaient les mêmes phrases, sortaient au même moment de la discussion les mêmes poncifs sur l’art, tous ils répétaient les mêmes banalités sur les vrais peintres du XXe siècle, tous étaient des ignorants sur l’Histoire de l’art ancien, et tous étaient d’une intelligence étonnamment limitée et d’une culture littéraire et philosophique étrangement maigre. On voyait trpes bien que leur seul but avec leur « amour » de l’art était de se singulariser, de se la pé.ter, comme dirait un jeune.

Il va sans dire que tous ils étaient de gauche.

De la gauche caviar, bien sûr.

Pablo75 dit: à

Le monde de l’art devient fou. Maintenant c’est des robots qui achètent de l’art, grâce à des algorithmes qu’identifient les artistes et les oeuvres les plus rentables – comme ils spéculent déjà avec des produits financiers depuis pas mal d’années (c’est l’une des raisons de la crise financière de 2008):

« ¡Adjudicado… al algoritmo!
El mercado del arte ensaya el uso masivo de fórmulas matemáticas y el ‘big data’ para comprar y vender obras. »

http://cultura.elpais.com/cultura/2016/10/31/actualidad/1477928174_443994.html

Polémikoeur. dit: à

Pas encore ajouté David Lean
aux cinéastes cités comme
des transplanteurs
de livres ?
Grandécrandement.

D. dit: à

Ce soir je mange du poulet froid-mayonnaise.

Sergio dit: à

Faut dire le lapin… On a des nouvelles Maglite à peut-être six cent milliards de volts ! L’a intérêt à passer aux verres fumés, le bestiau…

Laura Delair dit: à

MOI dire à Pablo75 : vous avez l’air content de vous, restez-y longtemps et grand bien vous fasse

Jibé dit: à

Comment est-on passé des intermittences du coeur à celles du cul ?
Moi, je ne fais pas de différence entre la stridulation progressive jusqu’à l’extase, quelle soit masculine ou féminine, c’est plus ou moins pareil, WGG. Quand on l’entend chez les autres, c’est toujours du plus haut comique ; à un certain niveau de volume, ça devient parfois surprenant !

Delaporte dit: à

« Une sorte de Frigoli, dit Moati, en parlant de Sollers »

Frigoli, c’est encore trop positif. Allons-y pour escroc, plutôt. Sollers est le symbole d’une littérature contemporaine qui n’a plus rien à dire, qui n’est plus lue, qui fait du sur-place quand elle ne régresse pas. Le premier berné est Sollers lui-même, qui croit encore, parce qu’il est chez Gallimard, qu’il est un grand écrivain méconnu des vrais lecteurs ! Un Joyce d’aujourd’hui !

Jibé dit: à

En général, les femmes s’expriment plus généreusement que les hommes : l’une crie l’autre râle.
Chez les homos c’est un peu pareil selon que l’on reçoit ou que l’on donne.
La modulation se fait plutôt entendre, selon les genres, entre les sons graves et les sons aigus…

Jibé dit: à

Sur ce thème, on est sûrs que Christiane et Clopine resteront parfaitement muettes…
Pour Rose, c’est pas certain ?

Delaporte dit: à

« Après Degrés, en 1960, Butor abandonne le roman ; peut-être ne le lui a-t-on pas pardonné, non plus que de l’avoir fait pour des textes d’avant-garde comme Mobile… »

Richard Millet analyse très bien le point névralgique propre à un écrivain complexe et inépuisable comme Butor.

bernbard dit: à

Laura Delair dit: 1 novembre 2016 à 15 h 21 min
il affirme qu’il a toujours raison tel jc

Delaporte dit: à

« Passage de Milan, qui reprend à Pot-Bouille de Zola l’orchestration de la vie d’un immeuble parisien » (Millet)

Hommage bienvenu à Zola.

Laura Delair dit: à

MOI demander à Pablo75 quels sont les « vrais » peintres qu’il admire ?

Pablo75 dit: à

@ TOI, Laura Delair

« MOI demander à Pablo75 quels sont les « vrais » peintres qu’il admire »

Il y a des centaines. De la deuxième partie du XXe siècle, et entre beaucoup d’autres, Balthus, Bacon, Lucien Freud, Barceló, Antonio López (un dessinateur génial, par ailleurs).

Si quelqu’un veut savoir ce qu’est la peinture, qu’il regarde l’excellent documentaire que Víctor Erice (le plus grand cinéaste espagnol depuis Buñuel) lui a consacré, et qui est sorti dans les salles de cinéma en France (et passé à la TV): « El Sol del membrillo » (1992) – en français (toujours la manie française de changer le titre des oeuvres) « Le Songe de la lumière » (au lieu de « La Lumière du cognassier »).

Et qu’après avoir vu ça vienne me dire que des producteurs de sous-me.rde à la chaîne comme Pollock, Bram van Velde, Dubuffet, Klein et autres Soulages ce sont des peintres.

Pat V dit: à

« j’ai fréquenté le milieu de l’art » Pablo.
Eh bien si c’ est pas un très gros MOI tout ça !

Pat V dit: à

Pablo qui confond son laborieux et besogneux travail de traduction, la critique d’ art dans une facile globalité et les œuvres elles-mêmes…

Sergio dit: à

Jibé dit: 1 novembre 2016 à 15 h 35 min
La modulation se fait plutôt entendre, selon les genres, entre les sons graves et les sons aigus…

Haprès trois mille quatre cents hertz normalement on est à peu près tranquille on n’entend plus rien ; sinon faut mettre des filtres de fréquence…

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« j’ai fréquenté le milieu de l’art » Pablo.

Eh bien si c’ est pas un très gros MOI tout ça !

Mais non, mon pote, c’était une activité alimentaire… D’ailleurs, depuis cette époque je n’ai jamais remis les pieds dans une gallérie…

« Pablo qui confond son laborieux et besogneux travail de traduction, la critique d’ art dans une facile globalité et les œuvres elles-mêmes… »

Tant que tu ne m’accuses pas de confondre l’art avec la mer.de, comme tu fais toi, ça va. Pas la peine de réagir.

Pat V dit: à

A chacun son itinéraire plus ou moins passionné avec l’ art Don Pablo. Cela peut être l’ aventure d’ une vie et quelle vie! Fréquenter des ateliers de petits, de moyens et de grands artistes ( peut importe les nomenclatures ou les hiérarchies! ) pour moi a été l’ essentiel et le restera. Pouvez-vous comprendre cette nécessité de la peinture en train de se faire avec toutes les erreurs que cela peut comporter?
Vous évoquez un passage apparemment aigri de votre vie et de frayeur vive ( ah, la moche peintresse qui vous a sauté dessus (sic) !)
On ne peut juger ainsi des artistes et de leur pratique simplement au vu de sa propre expérience déceptive.

Pat V dit: à

Merci de ne pas me tutoyer Monsieur Pablo.

Pablo75 dit: à

Pour montrer aux quelques analphabètes artistiques du blog ce qu’est l’art, un peu de musique, de la vraie, de celle qui écrase les « productions » déjà oubliées du Pape de la Nullité musicale: Boulez (le « compositeur » qui vide les salles à tel point que dans l’hommage qui lui a fait la Philharmonie les places étaient à 5 euros):

La célèbre « Toccata » de Charles-Marie Widor (le 5ème mouvement de sa Cinquième symphonie pour orgue)
par l’excellent Ben van Oosten
https://www.youtube.com/watch?v=ec2WtXh6_Uo

loubachev dit: à

On a connu des ayatollahs dans ce blog, mais la palme du genre péremptoire ridicule revient incontestablement à M. Je-sais-tout-parce-que-j’ai-failli-réussir-quelque-chose-dans-ma-vie-un-jour-il-y-a-très-longtemps : Pablo75.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« A chacun son itinéraire plus ou moins passionné avec l’ art… »

Que de poncifs dans ton (pourtant) petit message (j’en ai compté jusqu’à 7).

« expérience déceptive. »

Tiens, je ne connaissais pas ce mot. Tu es beaucoup plus snob que tu en as l’air.

Et, évidemment, tu n’as rien compris… Et pourtant c’est simple: moi j’aime l’art, pas le non-art. Et je n’aime pas les gens qui veulent me faire croire que le non-art c’est de l’art. Surtout s’ils le font avec des arguments débiles.

Point barre (comme dirait dingdong).

« Merci de ne pas me tutoyer Monsieur Pablo. »

Tu connais la phrase la plus espagnole qui existe? « Me da la gana-No me da la gana ».

-Pourquoi tu fais ça?
-Porque me da la gana.
-Pourquoi tu ne fais pas ça?
-Porque no me da la gana

la version plus vulgaire – qu’on entend beaucoup aussi – étant: – Me sale de los cojones-No me sale de los cojones).

-¿Y tú por qué me tuteas, Pablo?
-Porque me da la gana.

bérénice dit: à

Rien non plis sur Menasshe Kadishhman, Moshe Castel, Jankel Adler, Yohanan Simon, Richar dienbenkorn?

Pablo75 dit: à

@ loubachev

« Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. »
(Courteline)

closer dit: à

WG, je ne savais pas qu’il y avait aussi du jaune Klein. Les filles de ta video sont superbes, mais ne nous fait pas croire que tu les regardes pour autre chose que leur plastique.

L’art n’a rien à faire là-dedans.

bérénice dit: à

Adolph Gottlieb, Robert Motherwell, Robert Rauschenberg, Lucas Samaras, Basquiat ?

Pablo75 dit: à

@ bérénice

« Pablo, et rien sur Daniel Buren? »

J’adore Buren pour l’histoire qui lui est arrivé, je crois que dans le musée de Bayonne. Le lendemain du vernissage de son exposition, en arrivant dans la salle, il constate que l’une de ses « oeuvres » avait disparu. On fait une enquête et on fini par comprendre que ce qu’on croyait être un vol avait une explication plus logique: un morceau de vieux tissu mal cloué au mur était tombé; la femme de ménage avait balayé la salle et, le plus normalement du monde, l’avait jeté à la poubelle.

de nota dit: à

Pablo, et rien sur Daniel Buren?

Ah, n’allez pas dire du mal de Daniel Buren! Il a rénové la place des Terreaux de la capitale des Gaules que c’est une prouesse que le monde entier nous jalouse! Y’a pas une ville qui peut s’enorgueillir d’avoir une place avec 64 tites fontaines qui , hier encore (oui, parce qu’aujourd’hui, elles ne fonctionnent plus) crachotaient un maigre jet qui faisait la joie des toutous et des marmots, et je ne dis rien des 14 piliers de cette même place, piliers de l’art même de Buren en ce qu’ils incarnent, dans leurs dures verticalités de ciment brut, la quintessence de la rayure pyjama du grand sommeil de l’art et de son réveil subséquemment et même de sa révolte en affirmant la prééminence, le retour, le nostoi! de la rayure, enfin arrachée aux superstitions médiévales!

boudegras dit: à

16:46, MOI PABLO75 pas aimer Boulez… nous y voilà, Pablitoto c’est le p’tit Court ou son frère en détestation, les deux font la paire… de gifles

Pablo75 dit: à

@ bernbard

« El Espíritu de la Colmena »

Chef-d’oeuvre.

bernbard dit: à

Pablo75 dit: 1 novembre 2016 à 17 h 20 min

oui génial (et Victor Erice, trop sympa, discret et modeste!)

bernbard dit: à

« un morceau de vieux tissu mal cloué au mur était tombé; la femme de ménage avait balayé la salle et, le plus normalement du monde, l’avait jeté à la poubelle. »

c’est vrai? !!

Pablo75 dit: à

@ de nota

Il a sévit aussi à Lyon?

Chaque « artiste » abstrait doit trouver un truc et le répéter à l’infini, pour se faire « un style »: lui, son « génie » c’est d’avoir trouvé les rayures.

Il y pas de doute: notre époque sera jugé dans l’avenir comme la plus con.ne de l’histoire de l’humanité.

Encore une fois, les vers de Karl Shapiro:

« Que diront de nos idoles artistiques d’aujourd’hui
les enfants de nos enfants dans les années à venir,
quand la paix chrétienne s’étendra sur les nations
et que, comme au temps du soleil de la Renaissance,
la peinture sera superbe et, je l’espère, sacrée? ».

bernbard dit: à

loubachev dit: 1 novembre 2016 à 17 h 00 min
« la palme du genre péremptoire ridicule »

c’est sa manière d’être, faut s’adapter

boudegras dit: à

ya une belle bande de zozos rigolos qui s’amusent sur ce blog mais le pompompidou est décerné à l’unanimité à Pablitoto75, grand manitoutou

boudegras dit: à

on va te marquer à la cuculotte mon Pablitoto, t’es pas sorti de l’auberge, numérote des abattis

Pablo75 dit: à

@ bernbard

Mais oui, c’est une histoire vraie. Et il y en a plein de semblables. Je me rappelle une fois à Beaubourg, dans la partie musée, avoir vu un gardien engueuler une vieille femme parce qu’elle s’était assise sur une chaise usée qui avait à côté d’un mur. Le type lui disait: – Mais madame, vous ne voyez pas qu’il y a une grande étiquette sur le mur? Eh oui, c’était « une oeuvre » (d’un américain, je crois).

Pablo75 dit: à

@ bernbard

« et Victor Erice, trop sympa, discret et modeste! »

Oui, comme à Orson Welles, on lui a refusé plein de projets. C’est scandaleux qu’il ne puisse pas tourner ce qu’il veut.

Pablo75 dit: à

@ bernbard

loubachev dit: 1 novembre 2016 à 17 h 00 min
[…]
c’est sa manière d’être, faut s’adapter. »

Pas de problème: il y a des gens ici que je ne lis jamais. Celui-là est ajouté à la liste.

christiane dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 1 novembre 2016 à 12 h 02 min
!!!

bérénice dit: à

Ah, n’allez pas dire du mal de Daniel Buren!

Toutes ses rayures sont imperturpablement régulières, j’ai moi même eu l’occasion de séjourner dans une de ses cabanes ensoleillées toute en rayures jaune-citron et blanches, un bain de lumière recommandable à tous dépressifs ne sachant que faire de leur dimanche, une immersion dans l’enfance au sein du musée, expo carré d’art à Nîmes il y a de cela fort longtemps . J’aime assez les musées car ils me sont , solitaire comme je le suis, des grands pourvoyeurs de fou-rires, pas besoin dans certains cas pour pouffer en tentant de ne pas attirer l’attention des passants qui religieusement sont absorbés en contemplation ou parfois silencieusement perplexes mais attentifs.

bérénice dit: à

pas besoin d’être accompagnée…

boudegras dit: à

baudruche en 5 lettres et 2 chiffres : Pablo75

Pat V dit: à

Don Pablo nous sort toutes les anecdotes réactionnaires ( des poncifs de la réaction sur l’ art contemporain )concernant Buren. Il pourrait nous en citer un paquet d’ autres!Le coup de la femme de ménage on nous l’ a déjà fait avec Beuys et sa baignoire pleine de graisse que l’ employée zélée nettoya comme un sou neuf… Sa critique est tellement sommaire qu’ il en vient à être un idiot utile aux fervents de l’ art contemporain financier. Il nous a même avoué que fut un temps il s’ en nourrissait…

Le film sur Klein est un remake porno soft récent à partir d’ anciens films et photos d’ époque.

Pablo75 dit: à

Du pur anti-Boulez: le dernier mouvement de la Symphonie nº 3 de Saint-Saens, par l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par l’excellent Myung-Whun Chung au Royal Hall de Londres (une salle avec une acoustique atroce mais avec un public très chaud pendant les Proms):

https://www.youtube.com/watch?v=hopaQjQFUYw

de nota dit: à

Lors d’une biennale de l’art contemporain à Lyon, un zigoto avait exposé dans un renfoncement rectangulaire un oiseau empaillé, voulant signifier par là je ne sais trop quel concept oiseux, mais il se trouve que les associations ornithologiques protestèrent véhémentement contre l’exposition de ce pauvre volatile, qui n’en pouvait mais, aussi l’oiseau futil déplacé, et le renfoncement s’orna-t-il alors de deux bandes de scotch qui formaient une croix, histoire de signaler, maladroitement, que l’oeuvre s’était envolée, eh bien, devant cette croix en scotch, j’ai entendu des gens chuchoter quelques avis avertis sur ce qu’ils considéraient gravement comme une oeuvre d’art…

Pat V dit: à

sa baignoire pleine de graisse que l’ employée zélée nettoya comme un sou neuf… moi-même.

La suite est aussi gratinée car lors du vernissage, les serveurs mirent les bouteilles de champagne avec eau et glaçons dans la dite baignoire! ( années 70…) Tout le monde connait ces anecdotes.

Pablo75 dit: à

@ Pat V

« nous sort toutes les anecdotes réactionnaires »

Maintenant les faits qui prouvent que le non-art contemporain est une escroquerie sont « réactionnaires ». Bientôt on va dire qu’ils sont antisémites.

« Sa critique est tellement sommaire qu’ il en vient à être un idiot utile aux fervents de l’ art contemporain financier. »

J’ai pas compris ton « raisonnement ». Les gens que critiquent le non-art avec lequel spéculent les financiers et que donc ne l’achètent pas), sont leurs idiots utiles? Moi j’aurai dit le contraire: que ce sont les gens qui avalent tout ce que les marchés leur disent d’avaler. Les idiots utiles des financiers, des galeristes et des non-artistes qui gagnent beaucoup d’argent avec le non-art, c’est plutôt les gens comme toi qui trouvent tout formidable, à partir du moment où il a l’étiquette de « moderne » et de « nouveau ».

Jean dit: à

Comme je sortais d’un cimetière où sont inhumés quelques proches, un écriteau, accroché au portillon, disait : « Défense de déposer des ordures sous peine d’amende ». Je me suis alors demandé si l’on avait toujours songé à procéder en temps utile aux vérifications nécessaires.

Pat V dit: à

Décidément Don Pablo aime les cases pour les autres sans voir que lui en a une de sévère dans la tête!

Si vous connaissiez mon histoire vous sauriez que j’ ai toujours dénoncé les académismes et leurs fantasmes mais avec le plus de discernement possible en ne mettant pas tous les artistes et leur histoire dans le même sac.
On ne vous a pas attendu pour dénoncer les académiques post Duchamp. Mais Duchamp et quelques autres artistes contemporains sont de grands artistes dans notre histoire de l’ art occidental. Et cela que vous le vouliez ou non.

berguenzinc dit: à

Quel est le comble pour un musicien?

Widergänger dit: à

Rechercher un DO MI SI LA SOL FA SI LA SI RE

bof dit: à

closer dit: 1 novembre 2016 à 17 h 08 min

WG, je ne savais pas qu’il y avait aussi du jaune Klein. Les filles de ta video sont superbes, mais ne nous fait pas croire que tu les regardes pour autre chose que leur plastique. »

en ce moment WGG souffre d’un tennis elbow, c’est dire si elle sont plastiques!

Pablo75 dit: à

@Pat V

Dénoncer « les académiques post Duchamp » du non-art, c’est encore un poncif qu’on entend beaucoup. Problème: c’est impossible de savoir ce qui est académique dans l’abstrait. Ce qu’on répète? Mais tous les non-artistes du non-art se répètent pour essayer d’avoir un semblant de style. Ils sont tous des pompiers.

Ce que tu n’as pas compris encore c’est qu’il y a une impossibilité métaphysique que l’art abstrait soit de l’art. Sans Forme (lis à ce propos le très lucide et très intelligent Gombrowicz) il n’y a pas d’art, de la même façon que sans règles il n’y a pas des jeux. On ne peut pas jouer aux échecs si chacun fait ce qu’il veut. Et dans le non-art chacun fait ce qu’il veut. Par contre, avec les règles des échecs les combinaisons sont presque infinies et le jeu peut se développer de façon extraordinaire.

Comme Bach l’a très bien compris, plus il y a de Forme dans l’art, plus il peut avoir des variations. Plus la Forme est rigide (la fugue, par exemple ou le sonnet en littérature) plus on peut la varier. Alors que sans règles, le non-art est monotone (écoute de la non-musique contemporaine: elle est d’un ennui sans bornes et paraît toute écrite par le même type).

berguenzinc dit: à

mais non ! ne pas avoir ses cinq sens….

berguenzinc dit: à

le seul Klein qui vaut la peine qu’on en parle,c’est Étienne. Et lui ne chie pa du bleu de méthylène sur des toiles innocentes!

bof dit: à

buerguezinc: Etienne Klein philosophe pour les scientifiques et scientifiques pour les philosophes, président de l’IHEST, spécialiste de l’anagramme, c’est bien ça?

misère de nous dit: à

renato, reviens !
Le discours sur l’art est accaparé par un beauf, qui voit du poncif partout sans s’apercevoir qu’il est lui-même traversé par un écrasant sentier battu.
C’est dommage, il y a plein d’Espagnols intelligents et sympathiques à Paris, il a fallu qu’on tombe sur un petit caporal de la réaction.

Pat V dit: à

Don Pablo, vous êtes un sacré casuiste!

Vous mélangez tout dans l’ art que vous dites abstrait, il y a de la forme ( voyez le travail théorique et pratique de Paul Klee ) ou alors parlez nous de l’ art informel..
Pour ce qui concerne un art soi disant sans forme mais qui existe si bien, je vous renvoie au livre de jean Pierre Cometti Conserver/Restaurer – L’ Œuvre d’art à l’ époque de sa préservation technique, essais Gallimard, 2015.

Sur ce bonne soirée…

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Dès qu’on rentre dans le vif du sujet, on est « casuiste ». Et on refuse la discussion, parce que on a plus d’arguments.

Le problème c’est que savoir ce qu’est l’art n’est pas un problème pratique (est art tout ce qui se vend dans une gallérie ou rentre dans un musée) mais métaphysique (c’est quoi la Forme? c’est quoi la Beauté?).

Pat V dit: à

 » Dès qu’on rentre dans le vif du sujet, »

Ce que je vous conseille Don Pablo, c’ est d’ assister à quelques cours de philosophie de l’ art afin de bien comprendre les termes – je n’ ose dire concept – que vous maniez comme avec une truelle d’ un mauvais maçon surtout avec majuscule!
Sur ce, Ciao!

berguenzinc dit: à

Ettore Majorana, physicien génial disparu en 1938 après avoir embarqué sur un ferry partance pour Palerme et « évaporé » comme la particule sub-atomique qu’il avait détecté ! Le doc d’Étienne klein est une merveille d’intelligence !

Pablo75 dit: à

@ Pat V

Comique voir quelqu’un pour qui n’importe quoi peut être de l’art recommander des cours de philosophie de l’art…

bérénice dit: à

En tout cas je me demande si Pablo ne serait pas à Court ce que Phil est à Bloom.

rose dit: à

L’intermittence du coeur c’est l’extrasystole…

rose dit: à

merci renato, la tête du Giacometti me parle.
Vous ne voudriez pas y adjoindre la statue étrusque trouvée dans les Grisons ?

rose dit: à

merci Lavande

🙂

rose dit: à

l’art est une révolte contre la vie ?

l’art n’est pas un moyen de parler lorsqu’on est muet ?

rose dit: à

Je vais pleurer Pat V

Pat V dit: 1 novembre 2016 à 10 h 13 min

(et que tous ceux qui songent que les fonctionnaires avons une vie douce, qu’ils le deviennent)

rose dit: à

>Widergänger

suis obligée de vous le dire

non ; j’ai tout rayé. Je vais pas vous le raconter, c’est derrière moi.

C’est bien Widergänger. D’arrêter.

Je cesse avec l’amour immense porté à tous les élèves que j’ai eus, les grands, les petits les pauvres, les riches les noirs, les blancs les mendiants, les clairvoyants, et les obscurs. Ceux qui comprennent tout, et ceux qui ne comprennent rien Et Guy Bertrand B…… Bo……. et Hugo S…. et… qui m’ont badée. Je cesse avec l’amour des estrades en bois sur lesquelles j’ai flamencoté allègrement.
———
Gentiment, je vous le demande (et faites ce que vous voulez) : si jamais vous rajoutez des bibliothèques pour ranger les bouquins empilés par terre, ayez l’obligeance de les fixer très solidement au mur.

Jean Langoncet dit: à

Officier en qualité de facteur à la Poste et servir dans les rangs du deuxième Étranger de Parachutiste, scooter et prime de risque mis à part, vous qui êtes de la maison, est-ce pareil statut, rose ? Celui de fonctionnaire ? La retraite à 45 ou 65 ans ? Gloire et nécessite … Allez leur expliquer, vous, qu’on peut aussi faire des choses par cœur

rose dit: à

>jean Langoncet

ou bien un british grenadier ?

https://www.youtube.com/watch?v=m7wEUlpaYjY

jean langoncet, ce qui me semble important c’est de faire les choses avec enthousiasme, quel que soit le niveau auquel on les fait. De ne pas souffrir au travail ; et que le tripalium soit partagé équitablement.

Nicolas dit: à

Désolé mais je ne peux pas laisser passer la condescendance de ce Hertzog vis à vis des mégas concerts de Rock, simple machine à abrutir. Il n’y a rien de mal à se réunir. Sophisme à deux balles où il fait des raccourcis qui l’arrangent pour que ca colle à son degueulis qui est un peu vrai mais ce à quoi ne se résume pas l’art contemporain depuis qu’il existe. Ce que j’aime dans le monochrome c’est qu’il interroge sans cesse l’art, même ses règles. « Luttant conte les fausses évidences du sens commun(…) » Klein était loin d’être un rigolo, il posait des questions par exemple sur la chronologie dans l’histoire de l’art etc
Et pendant ce temps là… https://youtu.be/6jcFTyAPImM

rose dit: à

DHH dit: 1 novembre 2016 à 10 h 53 min

je vous remercie.

Mon père m’a signalé que j’allais mourir.

Je préfèrerai ne pas.

vous dirai plus tard les effets ressentis

rose dit: à

>widergänger
votre goût réel pour la joie tragique vous rend quelque peu pessimiste.

Me suis programmée 66 ans de rab. Pas 40. Devenir une très vieille dame . Impertinente. Mais pas pénible.

rose dit: à

Ne sais pas ce qu’a Jean, mais l’a le moral.

Jean Langoncet dit: à

rose dit: 1 novembre 2016 à 21 h 54 min
Je vais pleurer Pat V

Pat V dit: 1 novembre 2016 à 10 h 13 min

(et que tous ceux qui songent que les fonctionnaires avons une vie douce, qu’ils le deviennent)

(Allons, haut les coeurs !
https://www.youtube.com/watch?v=YcOpZhQ7MEM )

rose dit: à

Go maure, non ?

rose dit: à

Jibé dit: 1 novembre 2016 à 15 h 38 min

l’orgasme des autres pas facile à entendre, lorsque ce n’est pas le sien ; cela m’est arrivé à Turin dans un petit hôtel de passe, proche de la gare centrale . El Paradisio.
Nous sommes sorties (avec une amie non lesbienne) on leur a dit taisez-vous, bordel, on veut dormir.

Moi j’aurais bien aimé être à leur place. Ce n’était pas le cas.

rose dit: à

Sodome l’ai trouvée sur la carte ; c’est au sud de Jerusalem.

rose dit: à

je le trouve très beau jean langoncet en entier, votre vimeo de road movie.

merci mille fois

sur las discussion sur l’art je me prononce pas ; avant avec ma mémé c’était plus facile. Elle avait un point de vue très sûr. Maintenant, je dois m’en passer.

le comble du musicien c’est de pisser dans son violon. Avec des sanglots longs

salut à tous

merci de vos bons voeux

Delaporte dit: à

Les Français seront fichés grâce au TES (Titres électroniques sécurisés), c’est la mauvaise nouvelle du soir :

« le TES regroupera aussi les empreintes digitales et la photo numérisée du visage de près de 60 millions de Français. La CNIL, consultée pour avis par le ministère de l’intérieur, avait pourtant suggéré l’adoption de « dispositifs présentant moins de risques pour la protection des données personnelles », comme « la conservation de données biométriques sur un support individuel exclusivement détenu par la personne ». Une recommandation que n’a pas suivi le gouvernement. » (source « Obs »)

Pablo75 dit: à

@ Nicolas

Ça m’a fait un drôle d’effe d’écouter, après 40 ans, ce « Child in Time » de Deep Purple, qui était l’un de mes morceaux de musique préféré
à l’adolescence. J’avais un ami, fils unique d’un médecin très riche, qui avait, en plus d’une très bonne chaîne hi-fi, tous les disques, non
seulement des Deep Purple, mais aussi de Genesis, King Crimson, Yes, Jethro Tull, Emerson, Lake and Palmer, Who, Tangerine Dream et bien sûr Pink Floyd, entre autres. Paradoxalement, nous on considérait que les Beatles, Dylan ou les Stones étaient pour « les vieux », la génération qui nous précédait, et qui n’avait que quelques années de plus que nous. J’ai passé des étés entiers à écouter toute cette musique.

Il y a quelques années j’ai réécouté quelques disques de Pink Floyd et j’ai trouvé qu’ils n’ont pas vieilli du tout. Ça tient la route. Comme
quoi, la musique bien faite, que ça soit du rock, de la chanson, du pop ou du folk, elle reste (contrairement aux tonnes de musique « contemporaine » de la même époque, que personne n’écoute aujourd’hui, comme c’était prévisible, puisqu’elle est née morte).

C’est clair que dans 100 ans on écoutera encore Pink Floyd mais que personne saura qui était Boulez.

Jean Langoncet dit: à

@Pasblow75
Impossible pour moi de trouver en ligne les rock & folk en rapport avec vos références -intermittences durables- mais en suivant ce lien peut-être trouverez-vous le sens caché de votre vie adolescente refoulée, notamment child in time, sous les traits de Gotlib …
http://moicani.over-blog.com/2014/01/gotlib-dessinateur-rock.html

christiane dit: à

Le film de Katell Quillévéré étant à l’affiche aujourd’hui, je suis allée le voir. N’ayant pas lu le roman de Maylis de Kerandal, je ne peux juger de l’adaptation, comparer les deux oeuvres…
Je comprends le choix de la première photo, (au-dessus du billet) de Passou. C’est un des moments les plus émouvants du film avec Tahar Rahim/Dr Remige (remarquable). Je ne sais si cette scène existe dans le roman. Le premier quart d’heure est éblouissant, oppressant (surf dans les rouleaux d’un océan déchainé), et le passage de la route à l’océan est particulièrement réussi. Bien aimé aussi la beauté de cette ville normande, Le Havre, filmée la nuit en suivant ces ados.
Les plans rapprochés pendant les deux opérations ont été pour moi insoutenables… mais nécessaires.
Plutôt que de s’attarder sur l’histoire de Claire (Anne Dorval) qui va recevoir la transplantation, j’aurais aimé que la réalisatrice suive davantage les amis, les parents (Marianne /Emmanuelle Seigner), la soeur et l’amie de Simon, après l’accident et après cette greffe. Tous ces acteurs sont formidables mais on les laisse trop rapidement pour la deuxième partie du film.
Dominique Blanc et Bouli Lanners dans les rôles difficiles des docteurs Lucie More et Revol sont crédibles, attachants, sobres.
Un questionnement sur la vie, la mort, la douleur, les greffes… film bouleversant.

Pablo75 dit: à

@ Jean Langoncet

J’ai rien compris à votre commentaire.

Jean Langoncet dit: à

Pablo75 dit: 2 novembre 2016 à 0 h 23 min
@ Jean Langoncet

J’ai rien compris à votre commentaire.

Bien fait pour vous

Pablo75 dit: à

@ Jean Langoncet

J’aimerais comprendre la relation qu’il y a entre l’acte d’écouter de la musique et le refoulement.

Mais tout seul je n’arrive pas.

Nicolas dit: à

On en revient toujours à Bob Dylan. La boucle est bouclée.

Jean Langoncet dit: à

Peut-être devriez-vous vous faire suivre ; je ne sais pas

Pablo75 dit: à

@ Jean Langoncet

Oui, on voit bien que vous ne savez pas.

Or, quand on ne sait pas, comme le recommandait Wittgenstein, le mieux c’est de la boucler.

Jean Langoncet dit: à

Bigoudis à l’appui et le couteau sans manche auquel il manque une lame s’impose

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je me souvient, de mon éraflure à mon œil gauche,!…

…et du petit garçon qui avait perdu son œil gauche,!…

…j »ai bien compris, que de mon éraflure, mon œil, m’a été perdu,… pour un fils de riche, par transplantation,!…

…l’hôpital aux mains des juifs déjà, 65 ans,!…
…j’avais beau-dire, ce n’est pas mon œil,!…après l’opération sur l’éraflure très bénigne à faire, sur mon œil gauche,!…

…j’ai vécu près de 55 ans, avec comme héritage, l’œil d’un autre très abimé, avec une prothèse oculaire, pour se guérir d’une éraflure sur l’œil, le perdre par les soins des toubib,…
…Ah,!Ah,!…du vol, des escroqueries,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…des transplantations et ses modus-vivendi,!…sociaux-démocratiques, le filet aux poissons pour corporatistes encadrés,!…aux leurres,!…
…la systémique universelle,!…
…résultat des courses,!…
…le toubib, un juif errant, pour faire son chiffre,!…probablement mort, aujourd’hui, avec le temps,!…
…je tais son nom, par respect, pour se sale métier ophtalmologue du chiffre,!…
…tant qu’on remplace pas ma blues,!…
…les liens du progrès aux saints leurres des paradis fiscaux,!…Ah,!Ah,!…
…indignons nous,!…etc,!…
…envoyez,!…

Bloom dit: à

Saut d’homme et gomme or.

JC..... dit: à

L’art, je ne sais pas ce que c’est, au juste …

JC..... dit: à

L’art ! Pourquoi perdre son temps à tenter de définir l’indéfinissable ? Il vaut mieux baisser les charges et les impôts…

Bloom dit: à

L’invention joycienne, à la fécondité toujours aussi rare et remarquable:

Portait de l’artiste en jeune homme (1916)

Portait de l’artiste en jeune chien (1940), Dylan Thomas

Portrait de l’artiste en jeune singe (1967), Michel Butor

JC..... dit: à

A ce jour, si on réussit à ne pas se soumettre à la foi religieuse qui abrutit et tue, si on évite de travailler pour des prunes et qu’on a de l’oseille en quantité suffisante, si la médecine ne vous connaît pas et que le vent gonfle vos voiles amoureuses, ben …les élections de 2017 on peut s’en taper et laisser cette merbe aux éboueurs renifleurs médiatiques.

bérénice dit: à

Concernant le street-art, l’auteur d’une sculpture sur mon véhicule à titre gratuit n’a pas pris soin de laisser sa signature, celle-ci ajoutée à deux coups de tournevis sur le capot offerts généreusement par un mécanicien vengeur à qui je n’avais rien fait de plus que de lui demander de me renseigner ont réduit à néant le travail du carrossier qui s’était efforcé de réduire les quelques traces de vandalisme dont nous sommes victimes assez souvent dans le quartier. J’imagine que je devrais là aussi me fendre en gratitude, après tout, perdre une chemin unique d’études puis perdre son emploi pour quelques détraqués désireux de laisser leur trace artistique devraient se lire comme une oeuvre, le ministère de la culture s’enorgueillira de tous ces artistes qui ne trouvant pas de surfaces s’en prennent à des particuliers qui n’attendent que dégradations insultantes et méprisantes .

JC..... dit: à

La sagesse ? Ne se poser que les questions non-scientifiques dont on connaît les réponses.

Exemple : si vous vous mettez à réfléchir sur ce slogan débile des Lumières pré-révolutionnaires LIBERTE EGALITE FRATERNITE vous perdez votre temps.

Il est là pour faire joli, c’est tout. Et pour remplacer les valeurs chrétiennes.

bérénice dit: à

Les pauvres qui ne roulent qu’en 4/4, Audi, Porsche Cayenne sont bien évidemment au dessus e tous soupçons.

JC..... dit: à

Quoi, Bérénice, vous n’avez pas le cœur à jouir des tentes Quetchua, des détritus de rue, des merbes prêtes à trouver une boite pour être exposées à la FIAC ?

Anne Hidalgo n’est elle pas la meilleure des Mères Maire mémère pour les parisiens de luxe ?

bérénice dit: à

SANS-GÊNE pour sans défense . Allez vous faire voir, tout ce qui ne se voit pas n’existe pas, le culte des apparences.

bérénice dit: à

Je ne suis pas parisienne , il serait grand temps d’aider es pays limitrophes à mettre en place une politique d’accueil digne pour amoindrir le flux de tous ces malheureux et s’assurer que l’argent mis à disposition ne servira pas à alimenter les corrompus du secteur concerné.

JC..... dit: à

Il y a, comme ça, des concepts magnifiques à lire lentement, trois fois, comme celui-ci : « Ministère de la Culture » …

Renversant, non ? …un ministère !…. de la Culture !

bérénice dit: à

Quoi? vous y préféreriez un ministère du cul où d’ailleurs vous seriez tout à fait à votre place.

JC..... dit: à

Le principal défaut des Français : l’absence de curiosité. Connaître, comprendre, accepter les solutions de pays comparables est absolument inenvisageable.

Ecouter des non-hexagonaux ? Trahison… Donner des leçons depuis 1789, OUI nous savons faire ! En recevoir du monde aujourd’hui ? NON !

… alors on rêve et on subit le déclin, inexorablement…

JC..... dit: à

Pourquoi pas ! Bérénice, je me sens à l’aise partout : privilège des simples.

JC..... dit: à

Comme nous sommes nuls dans une Politique d’Accueil qui soit digne des envahisseurs, nous devrions changer notre fusil d’épaule et mettre en pratique une Politique de Refoulement qui soit digne des dirigeants corrompus des pays exportateurs de chair humaine en masse.

bérénice dit: à

Pourquoi pas ! Bérénice, je me sens à l’aise partout

merci j’avais entendu, aucune honte ne viendra entraver votre conscience si tant est que votre parcours vous en ait dotée. Quand au refoulement vous concernant je ne sais s’il suffirait à vous faire cesser de nuire, camisole chimique vous irait mieux quoiqu’il faudrait y adjoindre une amputation des mains.

JC..... dit: à

Ah, Bérénice, ô merveille du grenier erdéelien, la nuisance que j’apporte ici et ailleurs est celle que Jésus-Christ, notre Seigneur, a infligé aux adeptes aveugles de la Torah … le Renouveau !

Allez en paix, ma fille !

JC..... dit: à

Personne, je dis bien personne, ne peux mettre en doute (surtout ici en RdL) mon féminisme à fleur de peaux, un féminisme raisonné, actif, venu du coeur …

Pourtant, hélas, je puis donc sans crainte vous dire qu’Hillary Clinton me parait si tordue, si déséquilibrée, si fausse jusqu’au cœur d’elle même, que je n’en voudrais pas même comme cuisinière domestique !

Par contre, le clown génial Donald Trump serait parfait pour amuser les petits enfants au goûter, leur inventer les histoires qu’ils adorent, celles qui font peur alors qu’il est bien moins dangereux que la Veuve Clinton.

renato dit: à

L’ombre du soir. Rectificatif.

Où avais-je la tête? « L’ombre du soir » ne sortait pas de terre mais de l’ombre.

En bref:

1737, L’ombre est recensé par Anton Francesco Gori in « Museum Etruscum », elle appartenait à Filippo Buonarroti, descendant de Michelangelo;
1761, entre dans la collection du Musée de Volterra avec la donation Guarnacci;
Puis L’ombre retombe dans l’ombre jusqu’au début du XXe (D’Annunzio en parle).

renato dit: à

« Mais qui donc a copié l’autre ? »

Au delà de la fascination exercée par « L’ombre du soir » sur Giacometti, ce qui réellement intéresse c’est le fait qu’il ne pouvait qu’ignorer les liens « génétiques » entre les territoires et les cultures Étrusques et Rétiques.

Cela dit, on peut se poser la question du plagiât s’il n’y a aucune élaboration des matériaux, ce qui s’apparente au vol. Tandis que se poser la question dans un cas comme celui-ci trahi une approche plutôt superficielle des processus créatifs — une tirade s’imposerait, mais pas envie de dédier du temps à un argument que quiconque s’intéresse aux faits et aux pratiques des arts devrait maîtriser. Toutefois, puisque la perception de ces faits et pratiques semble parasitée par des drôles de préjugés, voilà une béquille! Vers la fin du moyen-âge pour quelques artistes « l’étude de l’antique » devînt un passage obligé. Giotto, qui poursuivait l’évidence et l’immédiateté des attributs et des qualités des formes, lors de son séjour romain tira expérience en ce sens de l’étude de quelques pièces archéologiques. Presque tous les artistes de la Renaissance travaillèrent sur l’antique, l’anecdote du faux antique sculpté par Michelangelo en début de carrière est connue. Avec les premières Académies on peut parler d’institutionnalisation de « l’étude de l’antique » — étude qui s’est prolongé dans le temps, et personne ne parle de plagiât pour les œuvres créés suite à ces études car il y a élaboration des matériaux; comme chez Giacometti, justement. Un ordinaire travail d’artiste, donc.

Bloom dit: à

Portrait du scribouillard en vieux Khôn…

renato dit: à

« … la statue étrusque trouvée dans les Grisons… »

C’est une statuette rétique, rose. Je l’avais mise en ligne chez Paul il y a de là quelques années. Dès que je retrouve le link dans mon capharnaüm je la remet ici.

JC..... dit: à

Pas gentil pour renato, Bloom ! Il n’est pas vieux …

renato dit: à

berguenzinc, à propos de Majorana, avez-vous lu « La Disparition de Marojana, de Sciascia?

renato dit: à

Je ne suis pas employé aux écritures, JC.

renato dit: à

Bien, une petite tirade.

J’ai déjà dit que l’aspect plus amusant de l’art moderne et contemporaine sont les opinions de ses détracteurs. Or, parmi les détracteurs, les plus amusants sont les prétendus gens de lettres (j’ai dit prétendus, nb) car lorsqu’il s’agit d’art, ils semblent incapables de tenir un discours bien construit; et pire encore, ils sont incapables de mettre sur la table des arguments d’un quelque intérêt — pas que pour le reste ils fassent mieux. Il sont incapables d’enregistrer que « à chaque époque sa modernité »; que ce que l’on appelle « modernité » est un concept historique, certes, mais aussi un « moment » d’émotions, d’irrégularité, de passions radicales qui changent la perception du monde (de l’humain, du vivant non humain, des choses) et instaurent des liens, des analogies, des affinités entre la sensibilité et les coutumes — ce qui représente un défi à la compréhension et à la connaissance du présent car il s’agit bien d’un changement de la perception, de nouvelles façons d’être. Ce n’est pas un hasard si j’ai cité Benn lorsqu’il parle des cris d’orfraie poussés par les admirateurs du dorien à l’apparition du ionique: l’histoire est parsemé de cris d’orfraie — comble de l’absurde, ces crieurs profitent bassement des conquêtes de ceux qu’ils insultent, toujours en retard mais ils en profitent.

dingdong dit: à

renato dit: 2 novembre 2016 à 9 h 00 min

Bien, une petite tirade.

J’ai déjà dit que l’aspect plus amusant de l’art moderne et contemporaine sont les opinions de ses détracteurs. Or, parmi les détracteurs, les plus amusants sont les prétendus gens de lettres (j’ai dit prétendus, nb) car lorsqu’il s’agit d’art, ils semblent incapables de tenir un discours bien construit; et pire encore, ils sont incapables de mettre sur la table des arguments d’un quelque intérêt — pas que pour le reste ils fassent mieux.

pour résumer Rénato: il y avait autant de mauvais peintres entre 1860/1916 qu’entre 1960/2016, la seule question qui vaille: y-a-t-il autant de génies et où sont-ils qui est le Tchoukine de 2016

Jibe dit: à

Si le mot plagiat vous choque, Renato, c’était fait pour ça, parlons donc de filiation et d’inspiration.
Cette histoire de plagiat, c’est un vieux débat que nous avons souvent eu ici à propos de la littérature et sur lequel WGG a bien montré son ancienneté historique.

JC..... dit: à

Je comprend que l’on mette de la logique, du comparable, du raisonnable, du sérieux, pour balancer un objet lourd, habité, dans l’espace, le gérer, le faire retourner sur Terre avec la viande…. mais aborder l’art, en juger, avec en plus des « arguments » ! C’est un peu déplacé, idiot, non ? L’art, ce n’est pas un objet d’étude sérieux… !!!

Laura Delair dit: à

J’approuve totalement votre réplique de 9 heures, renato, et vous en remercie… quant à moi, je ne répondrai plus aux délires de ce pitoyable personnage qui, j’espère, se reconnaîtra, c’est tellement facile

renato dit: à

« L’art, ce n’est pas un objet d’étude sérieux… !!! »

C’est bien pour cette raison que l’on l’approche avec beaucoup de sérieux et une certaine cautèle.

JC..... dit: à

Bref, on peut imputer ma totale insensibilité aux arguments, aux discussions infinies d’artistes sur l’art, aux propos sentencieux des amateurs de la tchatche culturelle, aux bêtises entendues dans les galeries et expositions diverses, aux pompeuses pomperies pompantes des aficionados du lard contemporain … à mon inculture artistique et mon peu d’intérêt pour ce type d’analyse soi-disant compétente mais ne conduisant qu’au papotage !
(Comme cela tout le monde est content, y compris les moqueurs devant l’Eternel.)

JC..... dit: à

On peut imputer ma totale insensibilité aux arguments, aux discussions infinies d’artistes sur l’art, aux propos sentencieux des amateurs de la tchatche culturelle, aux bêtises entendues dans les galeries et expositions diverses, aux pom.peuses pom.peries pom.pantes des aficionados du lard contemporain … à mon inculture artistique et mon peu d’intérêt pour ce type d’analyse soi-disant compétente mais ne conduisant, de fait, qu’au papotage !
(Comme ça tout le monde est content, y compris les moqueurs devant l’Eternel.)

Pat V dit: à

« qui est le Tchoukine de 2016 » ding-dong

Question absurde. On ne peut plus concevoir la manière anticipative et ultra spéculative de collectionner à très haut niveau aujourd’hui comme cela fut le cas au temps de Tchoukine.

renato dit: à

« … y-a-t-il autant de génies et où sont-ils… »

La révolution bourgeoise est passé par là, puis le ‘midcult’, et le mythe de la créativité. Il y a, donc, un temps plus ou moins long de décantation, après nous verrons.

boudegras dit: à

« l’art ce n’est pas un objet d’études sérieux » écrit JC… ce n’est pas dans toutes les charcuteries qu’on trouve une andouille pareille pour écrite ça, uhuhuh

JC..... dit: à

Enfin ! l’art n’est que distraction, pour des esprits mal à l’aise dans la vie courante, non ?

Bloom dit: à

Pas gentil pour renato, Bloom ! Il n’est pas vieux …

En effet, rien à voir.
La finesse du gros sel (ou de son féminin pluriel).

Jean dit: à

Vu quelques photos de toiles de Fred Klein, le père d’Yves. Certes, on peut trouver que ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais c’est tout de même très au-dessus des monochromiques ressassements du fils.

JC..... dit: à

Compliments, Bloom, on vous retrouve à l’aise dans votre domaine de prédilection …!

Bloom dit: à

Manifeste Rothko Gottlieb, lettre à Edward Jewell, critique d’art au NY Times, 7 juin, 1943
J’enverrai la traduction française de A. Cohen-Solal (remaniée) quand j’aurai le temps.
Un peu plus tonique que les artistes en p’tits snobs…

1. To us art is an adventure into an unknown world, which can be explored only by those willing to take the risks.

2. This world of the imagination is fancy-free (totalement émancipé) and violently opposed to common sense.

3. It is our functions as artists to make the spectator see the world our way—not his way.

4.We favor the simple expression of the complex thought. We are for the large shape because it has the impact of the unequivocal. We wish to reassert the picture plane. We are for flat forms because they destroy illusion and reveal truth.

5. It is a widely accepted notion among painters that it does not matter what one paints as long as it is well painted. This is the essence of academicism. There is no such thing as good painting about nothing. We assert that the subject is crucial and only that subject matter is valid which is tragic and timeless. That is why we profess spiritual kinship with primitive and archaic art.

renato dit: à

Si on se tient à une œuvre de référence (« The big bang theory ») ce sont les scientifiques qui sont des esprits mal à l’aise dans la vie courante.

JC..... dit: à

Euh…. BB Theory….oui…..oui…. bien sûr ! C’est évident.

bérénice dit: à

7h01 votre conclusion corrobore l’emploi que je fais du plus que parfait, s’il ne concernait que vous ce serait moindre mal, puissiez vous entretenir vos obsessions dans le silence d’une solitude détachée de tous liens sociaux.

En rien je ne suis votre adepte quand bien même rien ne servirait à vous dénoncer ou à vous annoncer .

JC..... dit: à

« dans le silence d’une solitude détachée de tous liens sociaux. » (Bérénice)

Mais enfin ! P’tain de culte de naine chauve à vélocipède, Bérénice : c’est ainsi que vous concevez le travail d’Eveil du Prophète que je suis ??? La solitude ? Le silence ? Vous vous sentez bien ?!….

Jean dit: à

We are for flat forms because they destroy illusion and reveal truth.

Yves Klein aurait pu signer ça, car sa peinture, alors, c’est d’un plat ! Ainsi elle détruit l’illusion de son talent et révèle la vérité de sa nullité.

It is our functions as artists to make the spectator see the world our way—not his way.

Illusion fort répandue parmi les artistes imbus de leur originalité. Vu qu’une peinture n’existe que si elle est vue, elle l’est à travers l’idiosyncrasie du spectateur. C’est donc toujours sa façon de voir à lui qui prime. Tous les coups d’encensoir agités autour des oeuvres des artistes classiques ou modernes n’y changeront rien.

JC..... dit: à

Seul un démocrate tyrannique comme monsieur Jean peut me comprendre : ouvrons, vite, des Camps de Création pour artistes fanatisés que nous traquerions dans les plus petits ateliers, les plus minuscules salles de spectacles, les cabarets les plus déserts. Cela doit cesser ! Brisons le marché de l’art. Faisons taire la voix de ces artistes qui nous coutent, et qui encombrent nos consciences épuisées par leur trois repas par jour.

renato dit: à

Ouvrir des Camps?! JC serait une réincarnation de la veuve de Mao?!

bérénice dit: à

P’tain de culte de naine chauve à vélocipède, Bérénice

Je ne vous permets pas, je me passerai à l’avenir de vos réponses. Allez voir ailleurs pour faire oeuvre de prosélytisme , j’ai toujours été réfractaire aux arguments oiseux, à l’ exception de l’honnêteté et de l’intégrité évidente ou prouvée qui ce me semble ne sont pas pierres à votre édifice, je suis d’une nature bien que discrète sur de supposés errements assez pointilleuse.

loubachev dit: à

Pour avoir enseigné un temps à la Complutense, je reconnais le discours pétrifié (et pétrifiant) de Pablo75.
Serait-il une taupe de l’Opus Dei ? Serions-nous noyautés ?

Jean dit: à

Manifeste Rothko Gottlieb

Tous les manifestes ne changeront rien au fait qu’aucune toile de Rothko (ou d’un autre) ne résistera jamais à l’interrogation effarée du spectateur jetant sur elle au passage un coup d’oeil rapide et distrait :  » mais c’est quoi, cette croûte ? « (ce qui se produit plutôt deux fois qu’une).

JC..... dit: à

En 2017, seuls les artistes officiels en France auront le droit de présenter leurs œuvres au public exclusivement Républicain, sujet unique : l’Identité Heureuse de la Vioque de Bordeaux.

Les autres artistes auront le droit d’exposer dans leur Camps de Création, pour un public d’opposants, de niveau bac-5 maximum.

christiane dit: à

@Jibé dit: 2 novembre 2016 à 9 h 27 min
Pas vraiment… je n’habitais pas dans ces cités (quartiers chauds) mais j’en entendais parler. C’est plutôt que la ville charmante qu’elle avait été devenait une cité dortoir. Les commerces de qualité fermaient les uns après les autres. La librairie « Folies d’encres », le centre culturel, les « Puces » proches où chiner, une petite bibliothèque de quartier, un jardin, m’ont retenue le temps que je trouve ce petit appartement sur Paris, ville-mémoire pour moi (familiale et autre). J’ai traversé tant de villes et de régions, Jibé, toujours cherchant un lieu où nouer le présent et le passé. Longtemps mes lieux de vie (éphémères) dépendaient de ma géographie professionnelle. Puis, j’ai profité de la retraite, ayant une lassitude des bus, trams, trains de banlieue, paysages mornes, pour retrouver Paris. J’allais souvent sur Paris, dans le quartier où j’habite maintenant ou à Montmartre, sur les quais aussi… De plus toute ma famille vit maintenant à Paris. Parfois un accès de sauvagerie et je pars en Bretagne, terre de ma mère, le plus près possible de la mer, dans des hôtels modestes et discrets où je pose valise et carnets pour sortir et marcher le long de l’océan. A vrai dire, je ne suis de nulle part. Le sable du temps a enseveli mes chemins d’enfance.
Saint-Ouen a été une halte provisoire qui me rapprochait de ma mère. Aujourd’hui, je n’ai plus cette préoccupation…

JC..... dit: à

La peinture de Rothko est à la peinture ce que le micro-ondes est au four à bois ….

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je ne vais pas rencontrer la  » mort  » au cimetière,!…
…mais, ou alors,!…Brassens,…sur les bans publics,!… » la pipe à Magritte , m’a tué « , par une petite danse en chansons, comme d’habitudes,!…la mains au clavier azerty,…

…bon, parlons des choses sérieuses, plus à long termes renaissants d’arts,!…

…un magnifique livre,  » Les Métamorphoses De l’Azur « , l’art de l’azuleyo dans le monde latin,…art latina,…Elizabeth de Balanda &
…Armando Uribe Echevarria.
…Art Latina,…1994 & 2002

…pour ceux qui en aime des bleu sur carreaux céramiques,!…Matisse Picasso et les bijoux de G.Braque,…

…des livres, pour en réserve d’inspirations,…
…c’est pas du Le Nôtre à Versailles tarabiscoté,!…Go,!…
…déjà 10 h 40 min,!…envoyez,!…
…etc,!…

Bloom dit: à

…) That is why we profess spiritual kinship with primitive and archaic art.
Citation de Bloom.

Non, citation de Rothko-Gottlieb.

Laura Delair dit: à

les efforts désespérés et désespérants de ce JC pour paraître intelligent sont vraiment et vainement très touchants

Jibé dit: à

Ah te voilà donc parisienne intramuros, Christiane.
Le meilleur des refuges, le plus bel exil des déracinés !

Clopine définitivement un Cas à Part dit: à

Christiane, je dois avouer que votre sobre réaction (pour une fois) à l’expression de mon déplaisir à votre endroit m’a surprise, plutôt favorablement ! D’habitude, vous réagissez par l’insulte – et cela n’a plus aucun effet, tandis que la réserve peinée vous va bien mieux au teint : vous voilà donc changée ?

D. dit: à

Pour abonder dans le sens de JC, Hillary Clinton me semble être un parfait danger pour les USA. Je reconnais avoir mis un certain temps à l’en rendre compte, mais il est clair qu’on est en présence d’une personnalité instable, peu rigoureuse dans les choses exigeant de la rigueur, dissimulatrice, et peu respectueues des règles.
D’un autre côté Trump ne me plaît guère.

JC..... dit: à

Il faut rajouter à l’écrit de 10h54 le sourire normand de la hyène dactylographique, comme on disait chez les bourgeois communistes.

Jibé dit: à

« Vu quelques photos de toiles de Fred Klein, le père d’Yves »

Dans la famille Klein, il ne faut pas oublier la mère, Jean !

GSA, est-ce que l’on parle du Portugal dans votre livre sur l’art de azuléjo ?

Widergänger dit: à

Se livre ici ce que notre grand, national et européen d’origine française Philippe Sollers (c’est-à-dire Philippe tout entier dévoué à l’art) appellerait — la guerre du goût ! Et il aurait diablement raison quand on voit le même esprit borné revenir de génération en génération avec les mêmes âneries, les mêmes clichés, les mêmes préjugés absolument indécrottables que c’est à vomir vraiment toute cette France-là, plus fermée à l’art qu’un rat mort. Et la guerre fait rage pour la plus grande gloire de l’esprit qui finit toujours par triompher des sots et de la sottise.

D. dit: à

C’est terrible d’entendre quelqu’une dire qu’elle est de nulle part. Déjà on est de France, et on doit mettre la France d’abord, partout. Ensuite on est de l’endroit où on a choisi d’habiter. Donc de Paris. Et on se doit alors d’aimer Paris plus que toute autre ville, et de la défendre contre Hidalgo.

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