de Pierre Assouline

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La République des livres
Les libraires ont-ils une conscience ?

Les libraires ont-ils une conscience ?

Au fond, les libraires ont ceci de commun avec les éditeurs qu’eux aussi pourraient faire leurs la formule de Gaston Gallimard : « Nous ne sommes pas des commerçants comme les autres : nous avons passé un pacte avec l’esprit ». Sinon les livres seraient des produits comme les autres et ça en serait fini de cette fameuse exception culturelle que le monde entier (ou presque) nous envie. Les uns et les autres exercent une responsabilité. Pour être libraires, ils n’en sont pas moins humains, avec ce que cela suppose de dilemmes. Non pas : être ou ne pas être, mais dans une variante un peu moins existentielle : vendre ou ne pas vendre.

En ce moment, c’est de La France n’a pas dit son dernier mot (Rubempré) d’un certain Eric Zemmour qu’il s’agit. Il est des libraires un peu partout en France qui ne peuvent pas vendre « ça » ; c’est au-dessus de leurs forces ; leur conscience le leur interdit. Question de morale, de civisme ou parfois d’engagement politique. Le problème, c’est qu’ils n’en ont pas le droit. Le refus de vente est puni par la loi. Ce n’est certes plus un délit depuis 1986 mais ça n’en est pas moins condamné par le Code de la consommation. Rien n’oblige un libraire à l’exposer en vitrine ou sur un présentoir. On en connait qui le gardent dans leur réserve et ne l’en sorte qu’à la demande du client ; il en est d’autres qui louvoient en plaidant la rupture de stock, ce qui risque d’être lassant lorsque le livre en question se trouve être le plus demandé, et les place dans une situation paradoxale car cela fait le jeu d’Amazon dont ils sont souvent les premiers à dénoncer la domination et les pratiques.

Le débat est récurrent. Face aux menaces d’attentat et le danger qu’ils faisaient courir à leurs employés, la profession s’est divisée lors de la parution des Versets sataniques de Salman Rushdie. La question s’est à nouveau posée mais en d’autres termes lors de la parution de l’édition critique et historicisante de Mein Kampf et du projet de réédition des pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline. Dans un autre registre encore, on en a connu en 2014 qui affichaient en vitrine un mot libellé « Nous n’avons pas le livre de Valérie Trierweiler » car ils en avaient assez qu’on leur demande Merci pour ce moment que, justement, ils ne souhaitaient pas vendre nonobstant l’impact sur leur chiffre d’affaires.

Il est plus facile pour un libraire indépendant que pour la Fnac ou Cultura de ne pas commander de grosses quantités du livre de Zemmour. Mais il était aisé pour les trois au nom de principes moraux de s’approvisionner modérément en Rose-bonbon (2002), le roman de Nicolas Jones-Gorlin mettant en scène des pédophiles menacé en justice par des associations de protection de l’enfance. Encore une telle attitude doit-elle demeurer discrète ; certains libraires se flattent de leur refus de vendre les romans de Marc Lévy ou de Guillaume Musso ; or le boycott n’est pas sans danger, des clients peuvent se révéler procéduriers pour ne rien dire des éditeurs.

Certains résolvent le problème, au-delà des principes de tolérance et de liberté d’expression, en plaidant la cause de tous les livres ; car, on le sait par les enquêtes, plus de la moitié des personnes qui entrent dans une librairie ignorent ce qu’elles vont précisément emporter ; selon le principe de sérendipité, même celles qui cherchent un titre en découvriront peut-être un autre qu’elles achèteront, l’important étant d’y entrer fût-ce pour de « mauvaises » raisons ; cela dit, on imagine mal quelqu’un le faire avec la ferme intention de demander le dernier pamphlet de Zemmour pour en ressortir bras dessus bras dessous avec Marguerite Duras.

Aurélie Bouhours, gérante de la librairie Au Temps des Livres, à Sully-sur-Loire (Loiret), a toujours été opposée aux opinions du polémiste. Elle ne voulait pas vendre son livre mais sa fille l’ayant convaincu au nom du droit du public à l’information, elle s’y est résolue à sa manière : en reversant la totalité des profits du livre à l’association La maison d’Adam, qui recueille des jeunes migrants et les aide dans leur scolarité ou recherche d’emploi

Un livre peut être sanctionné à trois niveaux d’interdiction : sa lecture par les mineurs, son exposition au public et sa publicité. Mais que penser lorsque l’éditeur précède le libraire en imposant de lui-même une limite à la vente d’un des ses livres ? Le cas d’espèce vaut qu’on s’y arrête : les Cahiers de l’Herne publient un magnifique et passionnant recueil collectif consacré à Pascal Quignard. Quelle n’a pas été la surprise de Mireille Calle-Gruber, son maitre d’œuvre, en en recevant les premiers exemplaires : rien d’étonnant à ce qu’il soit enveloppé dans du cellophane afin de protéger tant la couverture que le papier, mais la bande rouge qui ceint le volume de l’avertissement en gros caractères « Interdit au moins de 18 ans » qui fleure bon la IVème république la stupéfia.

Vérification faite, la présence de sept dessins érotiques, inédits et de toute beauté, de l’écrivain en toute fin de volume, dans un chapitre intitulé Regressus ad uterum et regressio ad fascinum, a conduit les avocats de l’éditeur à lui rappeler le principe de précaution- et celui-ci s’y est conformé. Les jeunes concernés, qui ont à leur disposition sur leur téléphone portable tout ce qu’internet peut offrir de plus violent, de plus glauque, de plus sordide dans le registre de la pornographie, en rient déjà. Le sexe et l’effroi, album abondamment illustré du même Pascal Quignard, était d’un accès plus libre. Mais c’était il y a des siècles, en 1994…

(Dessins de Sempé)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 014 Réponses pour Les libraires ont-ils une conscience ?

rose dit: à

L’inconnu du train.

Ah ouaip, les bons sentiments.
Que je te lui aurais collé une bonne vieille scène de ménage, que j’en ai marre de remplir le lave-vaisselle toute seule pendant que tu sors le soir, il accompagnerait Gary et Thelma ce jour.

Des trucs étranges dans ce récit bouleversant :
Le jeu de la tempête du papa et de son fils dans la baignoire !
Ce coup de fil en pleine nuit disant qu’il était vivant.
Pour la part, ai vécu la mémoire traumatique, 45 années de ma vie.

B dit: à

Rose, elle était très douée et s’est assez rapidement rendu compte qu’elle pouvait s’engager dans un autre cursus, sans problème, sans apparemment en avoir souffert d’aucune façon, modeste, sympa. Je l’ai connue alors qu’elle devait être en 4ème année. L’impression qu’elle avait passé ses années de médecine comme elle aurait enfilé des perles. Elle avait pour compagnon un étudiant futur docteur en droit. Le droit c’est pas mal aussi comme parcours du combattant.

Janssen J-J dit: à

@ PC, Il fait de plus en plus fort notre ami Bilger dans sa défense du pluralisme des opinions chez CBNews… Cet homme à la plume objective 🙂 si contrôlée, me fera toujours rire un brin…
https://www.philippebilger.com/
(dernière chronique : D’abord, pour rien au monde, je ne voudrais qu’on prît le risque de substituer au conformisme de gauche une pensée unique de droite. Le danger existe et je serais toujours le premier à le dénoncer et à ne pas m’agréger à un troupeau qui aurait seulement changé de préjugés). Ah ouais ???? Faut que j’aille pisser… de rire, hein

rose dit: à

Pour ma part, ai vécu la mémoire traumatique, 45 années de ma vie.

Sais ce que cela signifie avancer dans le brouillard et aller de l’avant et tous les évènements qui interfèrent et que l’on franchit comme dans un gymkhana.
Aujourd’hui :
1/Retrouvé mon sommeil.
Passablement normal sauf exception.
2/ Retrouvé surtout mon état mental d’avant mes 45 ans, c’est à dire antérieur à la démolition en règle d’ un agent de l’ONF en Ubaye me taxant de bréhaigne.
M’aura fallu vingt ans et pas mal de galères.
Voilà, merci de votre soutien et de vos encouragements, mes potes erdéliens.

rose dit: à

L’inconnue du train, sans réversibilité.

renato dit: à

Une forêt ? mais voyons ! il faudra songer à des couloirs pour des animaux plus gros qu’un renard — des couloirs qui traversent la ville ! — ; puis des points d’eau — et pas d’eau morte ! — ; etc., etc. enfin, dans le registre comique l’idée est bonne. Toutefois, s’elle avait di bois ou bosquet elle aurait été plus crédible.

rose dit: à

 » Moij crois pas qu’elle ait « dépassé »… Bin au contraire, y est pas encore arrivée… Y reste tout à découvrir du vrai »

Elle ne rirait pas autant si elle n’était pas encore arrivée.
Quel magnifique parcours a fait cette femme.
« Tout à découvrir du vrai monde. »
Suffit de n’avoir aucun intérêt pour les backrooms.
Ce qu’il y a à découvrir est à géométrie variable.
C’est la même différence, incommensurable, entre une forêt urbaine, péri-urbaine (très belle zone arborée au nord ouest de Turin, sur les lieux de confluence des trois fleuves) et une forêt in situ.

renato dit: à

di > diT

rose dit: à

« B dit: à
Rose, elle était très douée et s’est assez rapidement rendu compte qu’elle pouvait s’engager dans un autre cursus, sans problème, sans apparemment en avoir souffert d’aucune façon, modeste, sympa. Je l’ai connue alors qu’elle devait être en 4ème année. L’impression qu’elle avait passé ses années de médecine comme elle aurait enfilé des perles. Elle avait pour compagnon un étudiant futur docteur en droit. Le droit c’est pas mal aussi comme parcours du combattant. »

Franchement, je connais pas mal de reprises d’études et de changements hiérarchiques en escaliers (en espaliers), mais sur ce coup, je suis ‘achement admirative et lui tire mon chapeau.
Une sacrée force mentale.

rose dit: à

Une forêt. C’est dix bois.

renato dit: à

«… une forêt in situ »

On appelle ça un bois urbain, rose !

rose dit: à

B dit: à
Bleu royal, bleu ancien, bleu de Prusse, bleu ciel, bleu Klein, bleu nuit, bleu marine, bleu cobalt, bleu pervanche… 50 nuances de bleu

et alii dit: à
bleu pétrole

et alii dit: à
Des bleus à l’âme est un livre de Françoise Sagan, publié en 1972. Il présente l’originalité de mélanger les genres du roman et de l’essai.
ce n’est pas un coup de blues

B dit: à

Bleu, bleu, le ciel de Proven-ence.
Bleu, bleu.
Et dans tes yeux, mon coeur en bleu.

Deguy, bravo à vous

rose dit: à

Une forêt in situ égale dans son biotope naturel. Bois, (dix), marais, montagnes, collines, et caetera.
Une forêt urbaine est un erzatts de forêt.
Comme Jade.

Janssen J-J dit: à

… ce « marxiste-léniniste stalinien » semble avoir pas mal vous bousillée… Quel gâchis !… Mais ses filles, ont-elles été plus épargnées… ?
On n’entend pas être intrusif, m’enfin, on (moij) se sent solidaire, oui…, allez savoir pkoi… et d’Emma principalement, la seule que l’on voie et ressente sur le long terme des travaux et des jours de l’rdl, moinss, ces derniers temps. Je la salue pour sa vaillance. Bonne fin de semaine à l’ombre des ruelles de Massilia ou au soleil du gîte de Grangeon à Cruis.

rose dit: à

Anquetil aussi a fait sa avec Sophie, sa belle-fille qu’il a engrossée.

Janssen J-J dit: à

@ Quel magnifique parcours a fait cette femme.
Je crois qu’on ne parle pas de la même… M’enfin, c’est fréquent, c la chaine qui veut ça… Chacun poursuit son idée, en la croyant partagée.
Ah ! ‘les réso sociaux »…, un monde de comm.uniques.actions décalagées !…

John B dit: à

Et l’autre toto qui n’arrête pas de nous montrer sa pointe bic.
Un naufragé sur sa planète blog.
Bic blog, bic blog…

Janssen J-J dit: à

@ j’attendais une jeune femme ,arrivée, et qui est là;

des poules énurétiques… merci de vous en tracasser. Anéfé, cela existe, et pour elles, guère de remèdes adéquats (dé quoi), surtout quand il n’y a plus de pissenlits à becqueter dans la nature.

rose dit: à

Les enfants ne sont jamais épargnés.
Ils sont première ligne des temps de guerre.
Comme Gary et Thelma, le rôle qu’ils jouent avec leur maman, vers la vie.

Maintenant, s’appuyer sur les drames vécus par leurs parents, pour ramer dans la choucroute, je ne le souhaite à aucun enfant.
Han, papa s’est fait canarder au Bataclan, alors je suis totalement désespéré, non.
La vie reprend essentiellement le dessus avec une énergie vitale phénoménale.
Toute tentative d’échappatoire est à absoudre (dont fumettes, tapettes(à moustiques) et autres succédanés).

Après, les gens -vous- n’ont pas des problèmes, non. Ils traversent des épreuves. Et il s’agit de les traverser. Bellement.

Il s’agit.
Socrate a dit, deux choses n’ont aucune importance, la vie des gens, l’avis des gens.
Connais toi toi-même. Puis, la force mentale.
Deux heures 45 pour lire 24 heures. C trop. Mais c’est fait.

et alii dit: à

Myosotis (Myosotis), l’herbe d’amour du printemps
On l’appelle communément parfois oreille-de-souris (sens du mot myosotis en grec) du fait de ses feuilles arrondies et velues, mais aussi grémillet, scorpione, herbe d’amour.
BLEU BLEU

B dit: à

Une sacrée force mentale.

Rose, vous insistez sur cette prétendue force mentale mais non, cette jeune femme en avait les moyens sans je crois forcer , c’est comme pour les achats, sans s’endetter . Les parcours longs qui sollicitent l’intelligence, la mémoire, l’endurance, la force de travail font rapidement le tri. Si ce n’est pas adapté à votre profil et votre potentiel vous le découvrez à l’épreuve. Sans vouloir tisser des lauriers à ceux à qui ils sont permis puisque c’est aussi une histoire d’héritage ( d’intelligence) en plus souvent d’être conforté par le milieu ou le modèle familial, ce n’est pas donné à tous.

rose dit: à

Pas de la même.
Moi, je parlais de Louise Bourgeois.
Et stop.
Je ne suis pas vous.
Vous n’êtes pas moi.
Bonne journée,

et alii dit: à

B :
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
ELUARD

rose dit: à

Ce n’est pas que j’insiste sur laforce mentale, c’est cette fille qui est infirmière puis qui enchaîne, hop, médecine.
Avouez que cela n’est pas commun.

B dit: à

Les myosotis que portent Lady Chatterley: ne m’oublie pas.

Janssen J-J dit: à

@ John B,

« Le livre de John »
—————————————-
Né le 12 mai 1946 à Niort, Michel Braudeau est élevé à Nantes avant d’être envoyé en pension à paris et en Normandie. Sous l’influence de son grand-père, il découvre très tôt Proust, Montaigne, Stendhal, Gide et Rimbaud et avec eux « le bonheur de lire allongé sur un lit » quand les enfants de son âge soccupent de la « vraie vie ».
Mai 68, Michel Braudeau est à Paris, il vit toute l’effervescence de l’insurection et du vent nouveau qui se lève, mais se garde bien, par méfiance, d’adhérer à quelque parti que ce soit. Il sort diplômé de Sciences Politique et titulaire d’une maîtrise de linguistique générale. ll traduit le premier ouvrage de Noam Chomsky en France, Structures Syntaxiques (Seuil, 1969) ce qui lui permet d’entrer comme assistant aux Editions du Seuil. Il croise alors Lacan, Barthes ou Sollers et se lie d’amitié avec le génial peintre Robert Malaval. Il écoute Mozart ou Bartok et découvre le rock qui rempli son espace sonore encore disponible. David Bowie, les Rolling Stones ou Pink Floyd le marquent durablement : « ils sont tous mes frères d’armes, mes compagnons de larmes, mes saints protecteurs, tous au Paradis ». Le suicide, en 1980, de Robert Malaval marque pour lui la fin de cette « décénie de paillettes inoubliable ».
Trois ans auparavant Michel Braudeau a publié son premier roman : Vaulascar (Seuil, 1977 ; 1991) et est entré comme journaliste à l’Express. En 1980, il publie son second roman, Passage de la main d’or (Seuil, 1980).
En 1985, Michel Braudeau rejoint Le Monde, d’abord au service culture puis en tant que grand reporter ce qui abreuve sa soif de voyages : « cela reste à mes yeux le métier idéal, le plus vivant de tous ». Cette même année il publie Naissance d’une Passion (Seuil, 1985 ; 1995 – Prix Médicis). Il rejoint le comité de lecture de Gallimard en 1994, et en 1999 prend la direction de la NRF, la revue littéraire à laquelle il envoyait, adolescent, ses poèmes. La boucle est bouclée.
—————————
(***d’après une notice d’etalii, partie faire pipi avec une jeune femme très intelligente, comme sa bru canadienne)

et alii dit: à

. Le myosotis est un emblème de la franc-maçonnerie, depuis 1948. Il est aussi devenu le symbole de la Société Alzheimer afin d’évoquer la perte de mémoire. C’est cette même raison qui a conduit à le choisir pour symboliser la Journée internationale des enfants disparus, fixée chaque 25 mai.
Famille : Borraginacées

rose dit: à

Allez savoir pourquoi.
Et bien, je ne le sais pas.
Bonne journée

B dit: à

Un cas de la science. Autrefois,( un autre chapitre) il y a eut je pense des tas de femmes et d’hommes qui n’ont pas pu être repéré à leur juste valeur en raison du contexte social, ils travaillaient à partir de 14, 15 ou 16ans ou se mariaient très tôt quand il s’agissait de femmes la génération qui a suivi a donné des transfuges de classe. C’est assez rare mais cela existe.

B dit: à

Repérés.

et alii dit: à

partie faire pipi avec une jeune femme très intelligente, comme sa bru canadienne)
MA BRU EST BIEN CANADIENNE et je la trouve assez intelligente;elle a d’autres qualités précieuses;
je bavardais avec une jeune femme que j’aime bien et qui m’annonçait que je ne la verrais plus le mois prochain; bien dommage pour moi mais tout le monde n’a pas le choix;

Janssen J-J dit: à

Anéfé…, et les frontières restèrent infranchissables entre eux, hélas. Pas d’emprise mentale, ainsi. Et stop.

et alii dit: à

Les transfuges de classe, phénomène de la rentrée littéraire
L’écrivain Edouard Louis, les journalistes Adrien Naselli, Sébastien Le Fol… racontent le parcours de personnalités aux origines modestes. Pour mieux dénoncer les failles de la méritocratie.

Par Valentine Faure le monde

Janssen J-J dit: à

Vous êtes apparemment bien reconnectée, dans une réaction apparemment normale. Saluons la performance qui montre la voie du champ des possibles… Merci de rester vous-même ainsi, pour la bonne santé de toute l’RDL… Bàv,

et alii dit: à

« Le cas du ou de la transfuge de classe appartient, en sociologie, aux études de mobilité sociale. La mobilité sociale est une problématique qui apparaît dans les écrits aussi bien de Marx que de Tocqueville, sans être vraiment conceptualisée jusqu’aux travaux de l’émigré russe Pitirim Sorokin, fondateur du département de sociologie à Harvard, qui définit en 1927 la mobilité sociale comme «le mouvement d’individus ou de groupes d’une position sociale à une autre et la circulation des objets, valeurs et traits culturels parmi les individus et les groupes». Malgré les écrits de Sorokin, l’étude de la mobilité sociale disparaît quasiment pendant l’entre-deux-guerres.

Les études suivantes ont pluralisé ces perspectives: la mesure de la mobilité sociale s’est étendue aux femmes, en comparant d’abord leurs trajectoires uniquement à celles de leurs pères, puis à celles de leurs mères. La dernière enquête sur la FQP (Formation et qualification professionnelle) de 2017, dont les résultats sont toujours en train d’être analysés par l’Insee, interroge non seulement la mobilité sociale des individus mais leur sentiment de mobilité pour mesurer l’écart entre mobilité sociale réelle et mobilité ressentie. Cette étude permet d’illustrer des variations selon le sexe des personnes concernées: ainsi les femmes ressentent davantage un sentiment de déclassement social par rapport à leur père que par rapport à leur mère2.
Slate

et alii dit: à

Sorokin
« Il est né en 1889 à Touria près de Syktyvkar dans une famille extrêmement pauvre du gouvernement de Vologda, d’un père charpentier et d’une mère paysanne. Il a dix ans quand ses parents décèdent. Il apprend à lire et à écrire par lui-même.

Après des études dans une école paroissiale et dans un lycée, il suit des études à l’université de Saint-Pétersbourg où il obtient en 1916 un doctorat en sciences criminelles[Quoi ?]. Il commence sa carrière universitaire dans cette université.

Il se marie avec une collègue, Helena Petrovna Baratynskaïa, avec qui il aura deux enfants.

En 1917, durant la première Révolution russe, il est anticommuniste et, membre du parti social-révolutionnaire, il est élu à l’Assemblée constituante. Il devient rédacteur du journal Narodnaïa Volia (La Volonté du peuple) ; il est secrétaire du premier ministre Alexandre Kerensky durant deux mois. Par la suite, après la prise du pouvoir par les Bolcheviks à la fin de 1917, il est arrêté en janvier 1918 par la Tchéka et incarcéré durant quatre mois. De nouveau arrêté en octobre 1918, il est condamné à mort. Pour l’anecdote, le secrétaire de Lénine, Lev Mekhlis, né une semaine avant lui en 1889, est chargé de sa situation. Après six semaines de détention, Sorokin est libéré et retourne enseigner à l’université de Petrograd, où il est nommé doyen de la Faculté d’Histoire et où il crée le département de sociologie. Il est arrêté une troisième fois fin 1922 pour « dissidence antibolchevique » et expulsé, avec d’autres intellectuels anticommunistes, vers l’Europe occidentale (« les bateaux des philosophes »). Il arrive à Prague début 1923, puis émigre peu après vers les États-Unis. Il ne retournera jamais en Russie, que ce soit en tant que conférencier ou même touriste.

Il publie en 1924 Leaves of a Russian Diary, dans lequel il retrace la vie quotidienne en URSS durant la guerre civile et où il expose ses idées anticommunistes, qualifiant le communisme de « plaie de l’humanité ». Il publiera en 1950 un addendum (The Thirty Years After – Trente ans après).

Il enseigne à l’Université du Minnesota de 1924 à 1930.
wiki

renato dit: à

Et ce crétin qui signe John B qui ne sait pas faire la différence entre site et blog !

et alii dit: à

Legendre
Il est dit que le discours du maître institue le « masque » et le simulacre, en
particulier le faire semblant du procès, par exemple, dans la confession, de là son
efficace. Le juriste savant se caractérise alors de deux façons: – il est, précisément, celui
qui n’en sait rien, de ce qu’il fait dans l’ordre du rituel, il est agent ignorant, celui qui ne
pense pas, dans le refoulement de la question du pouvoir. Il est aussi celui qui est en
position d’être efficace dans le « semblant ».

Janssen J-J dit: à

@ Pitirim ! Yes… (il obtient en 1916 un doctorat en sciences criminelles [Quoi ?].
Pourquoi Quoi ? ça s’appelle toujours comme ça,,,, ou bien « criminologie », dirait-on aujourd’hui,préférentiellement… Il est vrai que cet art n’a jamais été une discipline scientifique, à la différence de la sociologie pénale…
(Histoire de préciser les choses) !

rose dit: à

sa brue (e) asiatique émigrée au Canada, naturalisée, émigrée au Canada, on vous naturalise, qui connaît sa chance.

rose dit: à

Son intelligence, c’est son mari, qui a de la chance.

rose dit: à

émigrez au Canada.
Le correcteur suppute, à tort.

et alii dit: à

LEGENDRE
Ceci pose la question de la position de l’interprète anthropologue, qui
précisément ne parle pas en tant que docteur de philosophie morale, ou de la position
énonciative de l’être atopique qu’est le philosophe politique. Nous laisserons cela de
côté. Il reste que la notion de montage insiste sur la rationalité de la construction, et
ouvre la possibilité d’une relation critique, dont Pierre Legendre accentue le sens kantien,
aux théories du Droit naturel, en en montrant le processus de construction sous
condition; cette position critique peut permettre de dépasser une opposition stricte
entre le fictionalisme romain et les théories du droit naturel12

rose dit: à

Saluons la performance qui montre la voie du champ des possibles…

Cela ne représente pas une performance, mais un travail journalier.
Et, je n’ai pas eu le choix.
Ai attaqué seule en juillet, puis enchaîné, moins seule, depuis septembre, octobre.
Envisage de continuer seule à partir de janvier.

Janssen J-J dit: à

@ je n’ai pas eu le choix.

Le chant des possibles ?…, Je parlais d’etalii, en réalité…
Comme quoi, hein… entre LB ou SMS…, ce sont aussi des histoires confusionnelles mutagènes propres aux merles moqueurs vs merlettes moqueuses.
Des actants (non)-humains essayant de se trans-ajuster, difficilement

rose dit: à

Je n’aime pas l’Asie pour deux raisons :

– Le tropisme qui pousse les voyageurs à traîner leur baltringue vers les pays les plus pauvres du monde où la valeur de leur monnaie est dix fois inférieure à la nôtre. Cela implique un dévoiement absolu des relations humaines ; je l’ai vécu en Chine durant trois semaines en 2007. Je n’apprécie pas ce genre de relation.

– La vraie raison est que -comme désormais, la première fois a été à l’Institut de l’Image, à Aix en Provence, où je suis sortie de la salle lors d’une scène de viol, il y a nombre d’années et depuis, en ai fait un acte politique- que je ne supporte pas la pédophilie infantile.

Je ne sais pas pourquoi.
Ai vécu a 23 ans le père qui vendait son fils de dix ans a un pédophile pour dix roupies.
Et bien non : tant que les.gouvernements des pays d’Asie n’auront pas les capacités intellectuelles, humaines et formelles d’édicter des lois éradiquant la prostitution infantile et ne sera pas capable de protéger ses enfants, je ferai un black out total, assumé et avoué sur les pays d’Asie du Sud est.

Désolée.

rose dit: à

Ai vécu a 23 ans le père qui vendait son fils de dix ans a un pédophile pour dix roupies.
A Goa, en Inde.

et alii dit: à

ROSE/MA BRU EST NEE CANADIENNE ;elle a demandé -et obtenu-la nationalité française(comme mon fils qui lui a obtenu la nationalité canadienne) sans difficulté

et alii dit: à

oui, rose, mon fils semble heureux avec sa femme, et je considère que moi aussi, comme belle-mère, j’ai de la chance

Janssen J-J dit: à

Je suis né dans un port
et depuis mon enfance
J’ai vu passer par là
des pays bien divers.
Attentif à la brise
et toujours en partance,
Mon cœur n’a jamais pris
le chemin de la mer. ——————-,

Fauré les a mis en musique…, les poèmes du jeune bordelais Jean Mirmont de la Ville.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k8805877d.media

Voici la sympathique épitaphe qu’il se composa, sachant qu’il ne vivrait pas vieux. Est tombé dans les premiers jours de la grande boucherie en 14
————-
Un peu plus tôt, un peu plus tard,
Lorsque viendra mon tour, un soir,
Amis, au moment du départ,
En chœur, agitez vos mouchoirs !
Un peu plus tard, un peu plus tôt,
Puisqu’il faut en passer par là,
Vous mettrez sur mon écriteau :
« Encore un fou qui s’en alla ! »
———————–

et alii dit: à

jazzi, si vous parlez de la pierre c’est l’aigue marine couleur de l’eau (aigue) de mer!

et alii dit: à

j’aime le bleu lazzuli

et alii dit: à

mais c’est pire que les yeux d’athéna :quelle couleur?

et alii dit: à

! Mais que veut dire pers ? Le
Trésor de la langue française s’avance : d’une couleur où le bleu domine, puis recule : [en parlant d’un
bleu] qui tire sur une autre couleur (le vert, le violet). Quant à pers, il dérive du bas latin persus, de couleur jacinthe, violet, bleu foncé. On parle ailleurs de bleu de Perse…
http://lettres.ac-aix-marseille.fr/lycee/yeuxpers.pdf

et alii dit: à

au colloque dit l’article:
Un colloque qui vient de se tenir à Marseille sur Le Bleu et tous les autres bleus (Espace Ecureuil, 16
avril 2009 dans le cadre de l’Art renouvelle le lycée…) a apporté un éclairage sur la question qui nous
intéresse ; en fait c’est la question elle-même qui n’a pas le même sens pour un Grec ancien, un homme
du Moyen-âge et un de nos contemporains. J’emprunte aux interventions du plasticien grec Démosthène
DAWETAS et au directeur de recherches du CNRS Georges ROQUE les constatations suivantes :

et alii dit: à

et Picasso, période bleue

et alii dit: à

je crois que c’est Belting qui parle du prix du bleu
(trop cher pour certains commanditaires)mais c’est à vérifier;sauf si renato le sait

et alii dit: à

Le bleu de Prusse (Preußischblau ou Berliner Blau en allemand) est un pigment bleu foncé, identifié au Colour Index comme PB27 et dont la désignation internationale ISO est Iron blue pigment2.

et alii dit: à

La maladie bleue est une maladie provoquée par une malformation cardiaque, vasculaire, ou congénitale. Elle entraîne une liaison anormale entre le sang veineux et le sang artériel. Explications avec le Professeur Luc Christiaens, cardiologue
C’EST AUSSI POUR MOI UN SOUVENIR D’ENFANCE.

et alii dit: à

Alain Korkos la maladie bleue
AK SANS 47 a eu un blog !
, La Maladie Bleue évoque sous forme de journal intime, les souffrances d’un adolescent en mal de père. Les scènes se suivent à une vitesse hallucinante, ponctuées par des encarts publicitaires de journaux datés de 1968, que l’enfant entasse sous son lit.
L’auteur, récompensé par le prix du roman jeunesse Brive-Montréal en 1996, propose ici une vision très personnelle du Paris de 1968 : un

et alii dit: à

Alain Korkos exerce différents métiers d’employé avant de se consacrer au dessin qu’il pratique depuis l’enfance. Il commence comme illustrateur de livres pour la jeunesse, puis devient l’auteur de romans pour la jeunesse. En 1996, il reçoit avec Sylvie Desrosiers le Prix 12/17 Brive-Montréal.

Il écrit également des chroniques pour le site Arrêt sur images qu’il quitte fin avril 20171.

et alii dit: à

et un juron: palsambleu
Vx. [Juron empl. fréq. dans les comédies mettant en scène des paysans (v. corbleu, morbleu)] C’est qu’il ne fait pas bon me marcher sur les pieds. Vive Dieu! Savez-vous que je n’en crains pas quatre? Palsambleu! Ventrebleu! Je vous avalerais (Musset,À quoi rêvent j. filles, 1832, II, 3, p.374).

et alii dit: à

et
En 1716, Frisch rapporte dans une lettre à Leibniz que deux ateliers parisiens de fabrication d’outremer fermèrent à cause des grandes quantités de bleu de Prusse qu’il écoulait dans cette ville. Pour protéger les gains considérables qu’ils pouvaient tirer de ce produit, ses inventeurs gardèrent secret son procédé de fabrication, jusqu’à ce que le médecin naturaliste britannique John Woodward publie en 1724 dans les Philosophical Transactions un procédé de production, sur la base d’une lettre reçue d’Allemagne10. L’année suivante, le chimiste médecin Étienne-François Geoffroy, révèle aux chimistes français les secrets de fabrication et bientôt toute l’Europe est au courant. Le bleu est alors connu aussi sous le nom de bleu de Paris.

Depuis cette époque, nombre de grands noms de la science se sont intéressés à la composition, la stœchiométrie et la structure du bleu de Prusse, dont Priestley, Scheele, Berthollet, Gay-Lussac et Berzelius.

En 1756, le médecin et chimiste Pierre Joseph Macquer s’intéresse à ce pigment et publie Examen chymique du bleu de Prusse11. Joseph Louis Proust publie ensuite des Recherches sur le bleu de Prusse12. wiki

et alii dit: à

Hommes bleus est une dénomination partagée par les Touaregs, les Maures et les Marocains du Sud1. Elle correspond à la forte teinture d’indigo des vêtements, qui peut déteindre sur la peau1. De façon générale, les Touaregs portent des vêtements de couleur sombre, ce qui les distingue des citadins et des habitants des oasis dont les vêtements sont clairs1.

Jazzi dit: à

Laissez-vous embarquer à la suite du léZard à Oslo !

et alii dit: à

Dinah Washington est une immense star. Surnommée « Queen of the blues », elle est célèbre pour sa voix à la justesse incomparable et pour son aisance dans tous les styles.
et maintenant suffit

et alii dit: à

juste pour renato:
Formé à Munich en 1911, le Cavalier bleu (Blaue Reiter en allemand) est un groupe de l’avant-garde expressionniste. Vassily Kandinsky et Franz Marc en sont les figures de proue.

pourmapar dit: à

et alii dit:

je crois que c’est Belting qui parle du prix du bleu

C’est évidemment Michael Baxandall dans son fameux et archi connu L’OEil du Quattrocento paru chez Gallimard en traduction en 1985, pages 27 à 46, ce qui concerne plus exactement le chapitre 3 – La valeur de l’œuvre d’art et ses matériaux.
Pas de copier/coller sous la main et
notre Toto cosinus local n’en a pas pipé mot. 😉

rose dit: à

Bleu impérial.

et alii dit: à

merci pourmapar,vous avez vraisemblablement raison;j’ai lu aussi Baxandall mais avec toutes les « images « que je voyais, son nom me demeurait caché;
ceci dit, j’ignore le prix du manteau bleu de la vierge que vous préférez

Patrice Charoulet dit: à

Chrétien

« Ce n’est pas seulement un disciple du Christ. Etre chrétien, c’est croire en la « divinité » du Christ.
Croyance improbable, presque inconcevable (comment un homme serait-il Dieu?), et que rien, même dans les Evangiles, n’atteste absolument. Jésus était un Juif pieux. J’ai quelque peine à imaginer qu’il ait pu se prendre pour Dieu.
Jésus n’était pas chrétien. Pourquoi devrions-nous l’être ? »

(André Comte-Sponville, 2021)

rose dit: à

Et le bleu impérial Seigneurie.

rose dit: à

Jésus était un Juif pieux.

Vous le dites, je vous crois.
Pourtant, tous les juifs pieux ne sont pas Jésus.

rose dit: à

Sur « ,je n’aime pas l’Asie ».

Il y a qq. jours, disais qq. chose sur le Cambodge, qu’une femme qui y a passé dix ans de sa vie s’est empressée de contredire.
Elle a plus de capacités que moi pour dire son ressenti sur un pays dans lequel elle a vécu.
Les Khmers rouges, paraît-il c’est fini.
Sachant la durée terrible des traumatismes subis, je suis ravie que la population cambodgienne émerge d’un tel cauchemar.
Si j’allais, ce serait au Vietnam pour voir le Mékong.

rose dit: à

Du bleu dans l’art.
Du bleu à l’âme.

pourmapar dit: à

Pourmapar, copacolii, c’est pour ma pomme, POURMAPAR, une fois pour toute!

et alii dit: à

même dans les Evangiles,Mr Charoulet
je ne suis pas chrétienne , mais j’ai lu les évangiles et des interprétations des saints livres;
je me demande comment vous interprétez la « conscience « que « jésus a de sa filiation et qu’il dit dans JEAN
« et celui qui me voit voit celui qui m’a envoyé. »
« Celui qui m’a vu a vu le Père;
« Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.

et alii dit: à

et qu’il est dit dans Jean

avec mes excuses

évidemment tout cela est en traduction , ce qui ne simplifie rien pour une entente de ces propos et de leur interprétation

et alii dit: à

une fois pour toute! touteS :si seulement ça pouvait être vrai et donc la dernière fois!

et alii dit: à

Elle a plus de capacités je ne vois pas,rose le rapport avec les « capacités » de cette personne;
il semble que vous estimiez que du fait de la durée de son séjour, « elle soit mieux placée que vous » , reste qu’il s’agit de SON ressenti à une époque donnée;je ne comprends pas pourquoi vous pourriez ,vous,exprimer « fidèlement » son ressenti d’alors ;
mais cela, c’est votre histoire ; on dirait que vous êtes dans d’autres projets:tous mes voeux pour la réussite

MC dit: à

Jean de la Ville de Mirmont,JJJ;
Il a trop peu vécu pour ne pas respecter son nom.
Vu l’Originale de « L’Horizon Chimérique » au Salon du Livre Ancien.Mais une édition moderne fait aussi bien l’affaire.
A méditer: le fait que la légere nef de Mirmont soit encore éditée de nos jours quand tant de brontosaures littéraires parmi ses contemporains ne le sont plus.
MC

MC dit: à

« non édités »Parfois injustement.On pense au Mauriac première manière du Sang d’Atys… Tout un symbole.
Bien à vous.
MC

Janssen J-J dit: à

@ Elle a plus de capacités que moi pour dire son ressenti sur un pays dans lequel elle a vécu.

=> Par analogie, Descola écrit ceci : « sans doute parce qu’il est né à Bombay, l’anthropologue Arjun Appaduraï peut-il se permettre de proférer sur l’Inde des jugements généraux que des étrangers avanceraient avec plus de cautèle » (p. 300) – après avoir pris lui-même 1000 précautions oratoires sur le sujet…
Ferait-il preuve de « prudence rusée » ? Je ne suis pas sûr que ce soit son exacte intention… Or l’usage de ce terme désuet, dont il n’est pas coutumier, me surprend un brin sous sa plume. Je ne sais pas, vous.
(formule en vogue, icite, je crois qu’elle veut dire quelque chose comme… j’ignore ce que vous en pensez vous-même, j’aimerais bien le savoir, mais ne vous le demanderai pas de manière aussi directe…, car rien ne vous oblige… Cette clause de style porte-t-elle un nom consacré, DHH ? A très vite).

Janssen J-J dit: à

Merci MC, j’ai vu, mais trop tard… or, je n’ai nullement l’habitude de m’en prendre à mon correcteur, Le vôtre a semble-t-il en mémoire un algorithme poétique plus efficace… Quelle chance !…
Oui… il en existe une édition récente que j’ai découverte après avoir parcouru le petit chemin qui porte désormais son nom sur la rive droite, à Bordeaux… parcours qui retrace avec des poèmes quelques unes des étapes de sa trop courte vie. Il est exact que Mauriac en avait détecté le talent… Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ POURMAPAR, j’ai connu les TTT (Tous les Totems et Tabous). Un fois pour toutes, ne vous en faites pas…, elle ne RPSV.., fait juste de l’humour épingleur…. Tou conte fé, l’est moins méchante et acariâtre que l’autre jeune cacochyme… Bàv

Patrice Charoulet dit: à

et alii & rose

Plus d’un milliard d’êtres humains ont ces étonnantes croyances.
Les croyances musulmanes ne m’enthousiasment pas davantage.

closer dit: à

Demander à Comte Sponville ce qu’il pense de l’Incarnation, c’est comme demander à un ayatollah ce qu’il pense du Mahomet de Voltaire, Charoulet. Avec tout le respect que je lui dois (je suis en train de lire ses passionnants entretiens avec Francis Wolff), poser une question comme la sienne, « comment un homme serait-il Dieu? » est la limite de la stupidité.

closer dit: à

Et « Les Illusions Perdues » JB ?

Jean Langoncet dit: à

@poser une question comme la sienne, « comment un homme serait-il Dieu? » est la limite de la stupidité.

Un fois dit Mystère de l’Incarnation, qu’avez-vous à ajouter closer ? Tous n’est-il pas dit ? Bisou

Jean Langoncet dit: à

Tous > Tout

Jean Langoncet dit: à

@Nabokov parle intelligemment de Tchekhov. dans ses cours de littérature(2 volumes en poche biblio) indispensables pour connaitre la littérature russe. Ou James Joyce.
Son analyse de « la mouette » est vraiment excellente. Il parle de « son humour calme qui imprègne la grisaille des vies qu’il crée ». Il note aussi que dans son théâtre il se faisait l’interprète d’un personnage unique en Russie, avant la révolution de 17, c’est « le type de l’intellectuel russe, de l’idéaliste russe, créature bizarre et pathétique peu connue à l’étranger ». Il s’agit, dit-il « de l’intellectuel qui « alliait le respect humain le plus profond à l’incapacité quasi ridicule de mettre en pratique ses idéaux et ses principes, un homme dévoué à la cause de la beauté morale, ayant à cœur le bien de son peuple, le bien de l’univers, mais incapable de faire quoi que ce soit d’utile dans sa vie privée, gaspillant son existence provinciale dans une brume de rêves utopiques, sachant parfaitement reconnaitre ce qui est bon, ce qui vaut la peine d’être vécu, mais sombrant en même temps dans la boue d’une existence monotone, malheureux en amour, irrémédiablement inefficace-un homme bon qui ne peut rien faire de bon. »

Sacré Nabo.. Le meilleur russe serait donc un bon à rien. Et c’est ainsi que les dieux jalousent les hommes et que Nabo. est grand

Bloom dit: à

Le pire des pays pour la prostitution infantile, c’est le Cambodge. Ecoeurant.
A Pondichéry, il y a également une « scène pédophile » française, qui se repait des enfants des pécheurs, hommes de mains de la mafia locale & donc protégés par icelle.
Les autorités françaises et indiennes luttent de concert contre ce cancer, mais la corruption endémique n’aide pas…

et alii dit: à

merci à ceux qui ont l’obligeance de ne pas se croire obligés de (me)dicter ce que j’ai à penser du monde et des humains ; c’est apparemment au-delà de leurs capacités de ne pas reconnaître que ma vie est la mienne et ne leur appartient pas, et cela depuis que je suis née ; je ne cherche pas ici des amis , ni des potes, ni des copines;ni des chefs
bonsoir

et alii dit: à

il se trouve que les aidants peuvent être formés pou aider:bien sur des gens déprimés mais plus encore
assez des pseudo docteurs charabiants, des semblants
d’amis intrusifs ; voilà une adresse
L’Unafam s’engage
Corps
Plus de 3 millions de personnes vivent avec des troubles psychiques sévères. Plus de 4,5 millions les accompagnent au quotidien. Ecouter, soutenir et former les familles et l’entourage. Défendre les intérêts communs des familles et des malades. Voilà les missions auxquelles s’attèlent les 2 000 bénévoles de l’Unafam dans toute la France. Un accompagnement par des pairs, dans 300 points d’accueil, pour briser l’isolement, redonner espoir et retrouver le pouvoir d’agir
https://www.unafam.org/.

bouguereau dit: à

ta gueule poufiasse

bouguereau dit: à

il y a également une « scène pédophile » française, qui se repait des enfants des pécheurs, hommes de mains de la mafia locale & donc protégés par icelle

icelle c’est la scene française..sapré kabloom

Jean Langoncet dit: à

@ta gueule poufiasse

J’appelle le 17

bouguereau dit: à

Le meilleur russe serait donc un bon à rien

reuzment ya la scène russe alcolique et consanguine pour faire écran..pfiou

bouguereau dit: à

« comment un homme serait-il Dieu? »

« comment! et ça ne serait pas moi! »..qu’il disait sartre..avec un oeil qui disait merde à l’autre..mais c’est un détail..je ne vois pas pourquoi je dis ça

bouguereau dit: à

c’est comme demander à un ayatollah ce qu’il pense du Mahomet de Voltaire

mila a été invité par le grand moufti de paridgi..elle y est allée..elle a plus de gueule que voltaire la main sur ses reins..ouyouyouye ma mère

bouguereau dit: à

Vous le dites, je vous crois.
Pourtant, tous les juifs pieux ne sont pas Jésus

..c’est qu’il sont pieux comme moi je suis le pape qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

Un fois dit Mystère de l’Incarnation, qu’avez-vous à ajouter closer ? Tous n’est-il pas dit ? Bisou

..de juda

Marie Sasseur dit: à

@@@

« Ce n’est pas seulement un disciple du Christ. Etre chrétien, c’est croire en la « divinité » du Christ.
Croyance improbable, presque inconcevable (comment un homme serait-il Dieu?), et que rien, même dans les Evangiles, n’atteste absolument. Jésus était un Juif pieux. J’ai quelque peine à imaginer qu’il ait pu se prendre pour Dieu.
Jésus n’était pas chrétien. Pourquoi devrions-nous l’être ? »

(André Comte-Sponville, 2021)

Merci charolais, pour ce flyer.
ACS pose une question bébête et anachronique…
ACS est bien meilleur dans les conférences , le droit d’entrée y est assez élevé, où il parle de capitalisme ( financier) et d’a-moralité ( a comme préfixe privatif).

et alii dit: à

Métiers du soin, de la santé et du grand âge : un emploi assuré
Dépressifs, bipolaires, schizophrènes : comment les aider ?Métiers, emplois : le secteur de la santé a besoin de vous
En plus des ateliers, la totalité des conférences et des tables rondes de Futurapolis Santé sont accessibles en replay sur lepoint.fr, YouTube et les réseaux sociaux du Point.

Marie Sasseur dit: à

@Le pire des pays pour la prostitution infantile, c’est le Cambodge. Ecoeurant.

Arrêtez bloomie, il y a au moins deux vieux pedos sur ce blog, qui attendent que vous leur donniez les bonnes adresses pour prendre leur billet d’avion. Ils ont lu tout matzneff et rose bonbon.

et alii dit: à

, le droit d’entrée y est assez élevé,
ça dépend où

Marie Sasseur dit: à

@ça dépend où

Je ne vous le dirai pas.

Bloom dit: à

Un éditeur de poésie me disait tout à l’heure qu’il y avait selon lui deux grandes catégories de lecteurs, ceux de Proust et ceux de Joyce. Comprenant qu’il avait affaire à un lecteur du second type, il s’est empressé de m’offrir le volume d’un poète irlandais traduit du gaélique.
Les affinités littéraires et leur pouvoir de créer ou non des liens…

Marie Sasseur dit: à

@Les affinités littéraires et leur pouvoir de créer ou non des liens…

Ah ben.oui, moi je relis Kafka.
Je recherche le sujet de sa thèse.
Anyone, here ?

Janssen J-J dit: à

@ je ne cherche pas ici des amis , ni des putes, ni des copines;ni des chefs
mais apparemment vous cherchez quelque chose, vous cherchez vous-même, aviez vous dit…
Prise à témoin, l’herdélie ne cherche qu’à vous aider à vous trouver… Mais apparemment, vous n’avez pas besoin de son aide.
So what ? Que foutez-vous icite alhors, se demandait bon jmb, à vous épendre dans les papiés-collés tue-mouche ???
Des messages cryptés pour le M16 ou bien pour vos fils-ébru ? Pourriez le faire plus discrètement, non merci ?

Janssen J-J dit: à

@ que vous leur donniez les bonnes adresses pour prendre leur billet d’avion

pourmapar…, je préfère m’adresser directement à manu carrère et michèl ouelbeck, ont enquêuté là-bas et à juste titre sacrifié aux besoins de l’observation participante.

Sinon, je peux en retour vous conseiller l’île de Les.bosse, les petites filles y sont si aguichantes, si proches et si pas chères non plus… Mais je RPTV… hein ! faites comme vous les sentez… Bàv,

Jazzi dit: à

« Et « Les Illusions Perdues » JB ? »

J’en sors, closer…

Janssen J-J dit: à

Je peux même assurer que Kafka n’a pas écrit de thèse. C’est HS !

Marie Sasseur dit: à

« manu carrère et michèl ouelbeck, ont enquêuté là-bas et à juste titre sacrifié aux besoins de l’observation participante.:

Défendre  » plateforme « , c’est mon combat historique sur la rdl.

Et j’en suis très fière.

Janssen J-J dit: à

Illusions perdues, Délicieux, Eugénie Grandet ! ….
Quelles régressions, ces derniers temps, au cinéma…
Du retour des refouloirs ?

Marie Sasseur dit: à

Kafka a nécessairement travaillé sur une thèse de doctorat.

Je vais continuer de chercher.

et alii dit: à

j’ignore combien de lecteurs,outre des libraires qui n’y postent rien suivent la RDL;et c’est tant mieux pour P.Assouline;

Jazzi dit: à

« Un éditeur de poésie me disait tout à l’heure qu’il y avait selon lui deux grandes catégories de lecteurs, ceux de Proust et ceux de Joyce. »

C’est un peu réducteur et systématique, Bloom.

Marie Sasseur dit: à

« j’ignore combien de lecteurs,outre des libraires qui n’y postent rien suivent la RDL. »
Et Alien « ignore », mais il a ses idées.

Tant pis pour Passou qui n’a pas la moindre idée qui lit ses billets.
Mais avec ce billet, Passou  » travaille  » une clientèle, et pas la plus intelligente, c’est clair!

et alii dit: à

c’est qu’ils pourraient devenir carrément méchants ceux qui sont « obligés » de retrouver ici le nom de « collègues » connus, ceux dont l’oeuvre est admirée, et qui ont fait des disciples non moins connus,et même sur la toile!

Janssen J-J dit: à

Hans Gross (juriste et criminologue) fut l’un des ses maitres et amis, mais nul biographie n’a jamais signalé de thèse soutenue par K. (Même chez Lahire)
On trouve juste ceci :

Hans Gross :
Il fut l’un de ses meilleurs professeurs de Droit à Prague. Kafka en garda un excellent souvenir car Gross était un des fondateurs de la criminologie scientifique et entouré d’une grande notoriété. Il le rencontra de 1903 à 1906 comme Professeur de
Justice criminelle et de Philosophie du droit. Il avait cette chaire depuis 1902. Sa théorie sur l’enseignement du droit qui ne devait pas se limiter à la simple connaissance de la loi mais à une étude approfondie de la psychologie du criminel, faisait de lui un Professeur populaire et apprécié. Kafka travailla avec lui pendant trois semestres. Ses cours étaient illustrés d’exemples empruntés à sa longue expérience, il avait 56 ans. Il offrait des aperçus fascinants sur le travail d’enquête du policier et sur ses procédures
d’investigation. Les livres « Le Procès » et « Le Château » évoquent, parait-il, la personne et les cours de Hanns Gross.
https://en.wikipedia.org/wiki/Hans_Gross
Bàv,

et alii dit: à

prudence infection sexuellement transmissible, IST, appelée granulome inguinal ou donovanose, est provoquée par une bactérie, la klebsiella granulomatis .midi libre

rose dit: à

Patrice Charoulet dit: à
et alii & rose

Plus d’un milliard d’êtres humains ont ces étonnantes croyances.
Les croyances musulmanes ne m’enthousiasment pas davantage.

Je l’entends.
Monsieur Charoulet

Et le bouddhisme ?

rose dit: à

Et alii

https://www.unafam.org/

Merci.
Moi j’ai deux personnes gravement handicapées psychiques dans ma famille proche, mais je suis, merci mon dieu, Jésus Marie Joseph, loin, très loin de la sainteté.
Qu’elle soit chrétienne ou laïque.
Alors je préfére aider ma maman, qui n’est pas handicapée un poil et qui sur le plan psychique a un bon sens qui m’épate journellement.
Je vous donnerai de ses nouvelles vendredi prochain, quand nous aurons fait notre programme.
Pour ce faire, je suis membre actif de France 04 Alzheimer.
Ai suivi la formation des aidants et suis encore le groupe de paroles des aidants. Pas facile mais j’y vais.

rose dit: à

Je laisse les handicapés psychiques aux spécialistes.
Je n’ai pas les compétences.
Et j’ai autre chose à foutre de mes journées.

rose dit: à

Jésus

..c’est qu’il sont pieux comme moi je suis le pape qu’elle

Bouguereau
Il existe de vrais juifs pieux, savez-vous. Pas des incrédules comme vous.
Vous assisterez à un miracle auquel moi je crois, ita est je crois aux miracles, qu’encore vous douteriez et iriez fouiller dans la plaie avec un laguiole. Crénom.

rose dit: à

Je ne vous dis pas Bouguereau à genoux parce que vous vous méprendriez sur mes intentions.
La robe de bure peut-être.

B dit: à

Mais avec ce billet, Passou » travaille » une clientèle, et pas la plus intelligente, c’est clair!

Enfin un commentaire positif, cela nous change d’une acrimonie chronique assise sur une une mentalité et des principes en application exemplaires. Si je puis, qui êtes vous pour estimer si sévèrement les participants, quels sont vos résultats, vos oeuvres, vos réalisation, quelle traduction donner à cette espèce de recherche, de quête de l’absolu, et revendication à faire partie de l’élite littéraire et intellectuelle soit en tant que productrice d’une réflexion pertinente soit en tant que grande lectrice capable d’éclairer la plèbe (ou ce menu crétin qui semble designé dans vos lignes jusqu’à l’insulter), de l’éduquer, de lui faire gravir les escaliers conduisant à atteindre vos hauteurs de vue qui a l’usage ont fait leur preuve et sont très souvent accueillis avec le bonheur de la découverte formatrice et constructive visant à intégrer l’être de façon à le faire progresser sur les routes de la connaissances, de la conscience, du progrès, de la construction d’un acquis indispensable à intégrer les sphères que , je suppose, vous fréquentez assidûment et profite à l’édification de votre esprit si prompt au partage et au respect d’autrui, à l’acceptation
de nos différences au moyen cet état d’esprit qui parait être vôtre et qui indéniablement est pourvu des qualités les plus enviables s’illustrant au fil des jours par des interventions accueillies avec l’enthousiasme qu’elles méritent ?

B dit: à

Accueillies. Mes excuses.

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
@ Elle a plus de capacités que moi pour dire son ressenti sur un pays dans lequel elle a vécu.

=> Par analogie, Descola écrit ceci : « sans doute parce qu’il est né à Bombay, l’anthropologue Arjun Appaduraï peut-il se permettre de proférer sur l’Inde des jugements généraux que des étrangers avanceraient avec plus de cautèle » (p. 300) – après avoir pris lui-même 1000 précautions oratoires sur le sujet…
Ferait-il preuve de « prudence rusée » ? Je ne suis pas sûr que ce soit son exacte intention… Or l’usage de ce terme désuet, dont il n’est pas coutumier, me surprend un brin sous sa plume. Je ne sais pas, vous.
(formule en vogue, icite, je crois qu’elle veut dire quelque chose comme… j’ignore ce que vous en pensez vous-même, j’aimerais bien le savoir, mais ne vous le demanderai pas de manière aussi directe…, car rien ne vous oblige… Cette clause de style porte-t-elle un nom consacré, DHH ? A très vite).

Cette figure de style serait une atténuation ? Tourner autour du pot. Elle porte un nom spécifique sûrement.

Cautèle. Je l’attribuerai au renard. Celui des fables de JdlF.

L’anthropologue indien.
Cela me semble être du même ordre que le dit sur le père ou la famille (dégénérée).
Celui qui a la proximité peut.
Les autres se la bouclent.
Celui qui a l’autorité et parle est celui qui a la proximité, sanguine ou territoriale.

L’intérêt de celui qui est extérieur est l’externalité. Regard neuf, point de vue différent, hauteur de vue. Plus objectif que le premier.

Mais celui qui compte est celui qui est dedans.
Je comprends la pudeur de je n’oserai jamais vous demander de manière directe, mais
Demandez et vous serez exaucé et
Donnez et vous recevrez.
Posez des questions et vous trouverez les réponses (dslée, thèse de Kafka je ne sais pas ; je viens pour ma part de retrouver de Lesley Blanch une biographie de Pierre Loti, et je vais me jeter là dedans, nager jusqu’à la mer de Marmara, en brasses coulées.)

Si la personne ne vous répond pas, c’est pour diverses raisons.
À mes yeux éblouis, pas d’attitude plus merveilleuse que celle qui consiste à questionner.
Bien cordialement, et alii, merci pour vos vœux.

rose dit: à

Ce menu crétin ou ce menu fretin ?
De la petite friture.
Ou des grosses huiles.

D.
Je n’ai plus faim.
Dois-je m’en inquiéter ?

B dit: à

Fretin, Rose, correcteur. Le fait est que Madame se considère comme un incontournable sommité. Je crois que quelle que soit la manière, nous n’y pourrons rien. Les jeux sont faits, tout se joue avant 30ans.

et alii dit: à

Pour ce faire, je suis membre actif de France 04 Alzheimer.
Ai suivi la formation des aidants et suis encore le groupe de paroles des aidants. Pas facile mais j’y vais.
ça ; c’est formidable de votre part! j’espère que vous en aurez d’excellents effets pour vous et votre maman; bonsoir

rose dit: à

Et alii

Je vous le dirai.
Mais les autres « patients »ne sont pas comme ma maman.
Las.
Ne lisent pas.
Ma mère relit Pivoine de Pearl Buck et l’Alchimiste de Paulo Coelho et Christian Signol qu’elle aime beaucoup, je crois.
Ne parlent pas.
Ne jouent pas au scrabble.
Dorment beaucoup.
C’est soit leur mari, soit leurs femmes qui s’occupent d’eux.

J’ai posé la question :
« Est-ce que l’on vieillit comme l’on a vécu ? ».
Bises

Une m’a dit oui.
Moi je pense que non.
On verra bien.

B dit: à

Bloom, pas besoin de se tourner vers les pays émergents pour ce genre sordide, ici on m’a dit qu’une fillette de neuf ans aurait eu droit en guise de prolegomènes à une éducation sexuelle plus consistante à s’initier au joie de la fellation. Entre les chatouilles, les papouilles, les jeux de mains jeux de vilains, nombre d’enfants en France passent à la casserole. Douze ans également, et dans des milieux au dessous de tout soupçon quand il ne se considèreraient pas au dessus des lois. L’inceste pas mercantile pour autant est malhereusement un fait de société qui n’a pas disparu de nos sociétés civilisées, qu’il concerne les fillettes ou les garçonnet, les adolescents les adolescentes. Pour preuve, les récents scandales médiatisés, restent dans l’ombre un nombre de cas inquantifiables.

Janssen J-J dit: à

@ /// qui êtes vous pour estimer si sévèrement les participants, quels sont vos résultats, vos œuvres, vos réalisation, quelle traduction donner à cette espèce de recherche, de quête de l’absolu, et revendication à faire partie de l’élite littéraire et intellectuelle soit en tant que productrice d’une réflexion pertinente soit en tant que grande lectrice capable d’éclairer la plèbe (ou ce menu crétin qui semble désigné dans vos lignes jusqu’à l’insulter), de l’éduquer, de lui faire gravir les escaliers conduisant à atteindre vos hauteurs de vue qui a l’usage ont fait leur preuve et sont très souvent accueillis avec le bonheur de la découverte formatrice et constructive visant à intégrer l’être de façon à le faire progresser sur les routes de la connaissance, de la conscience, du progrès, de la construction d’un acquis indispensable à intégrer les sphères que , je suppose, vous fréquentez assidûment et profite à l’édification de votre esprit si prompt au partage et au respect d’autrui, à l’acceptation
de nos différences au moyen de cet état d’esprit qui parait être vôtre et qui indéniablement est pourvu des qualités les plus enviables s’illustrant au fil des jours par des interventions accueillies avec l’enthousiasme qu’elles méritent ?…
___________
Oui, qui êtes-vous donc, impudent pantagruelion de la Quinte Essence… ?

B dit: à

Rose bonbon sans le plastoc protecteur, dans ce cas pas besoin de critiques, il faudrait un tribunal. C’est l’omerta, ou les parents victimes se laissent acheter, subissent des pressions, ont peur des retombées, et quand tout ce trafic ne serait pas enterré par diverses moyens. Il y a aussi ceux qui sont déboutés.

B dit: à

Rose, vos nous aviez confié l’avis du neurologue, senescence ne signifie à mon humble avis pas dégénérescence , je crois que c’est un vieillissement accompagné d’un amoindrissement des capacités intellectuelles d’une personne, ce qui diffère tout de même de l’effacement de tout le logiciel. Votre mère vieillit physiquement et cérébralement ce qui la rend fragile cependant toujours présente et réceptive .

Janssen J-J dit: à

Comment peut-on se dire encore chrétien.ne et de race catholique dans ce pays, quand on voit tout ce qu’on entend et entend tout ce qu’on voit, et qu’on a bien raison de penser ce qu’on pense du clergé qui fait encore passer le droit canon avant le code pénal, je vous le demande, ma mère. A ma soeur, c’est inutile…

Janssen J-J dit: à

Quelqu’un de normalement articulé a-t-il lu au juste ce roman rose-bonbon dont j’ouvre le lien donné par Passoul. N’étant point au courant de cette affaire, j’aimerais au moins avoir un avis objectif sur la qualité littéraire de ce roman déjà vieux de 19 ans, si je compte bien,
(***Sarkoco avait dû le confondre naguère avec la Process de glaive ou Zadic&Vulgaire***)
https://www.liberation.fr/culture/2002/10/03/rose-bonbon-censure-a-l-horizon_417368/

rose dit: à

Paterson
Elle est une enfant.
A cette possibilité de dire
I’m a poet.

Tout l’avenir lui est ouvert.
Lui a eu le courage d’entrer en conversation avec elle.

Marie Sasseur dit: à

@Posez des questions et vous trouverez les réponses.
L’ecole du raisonnement. Voilà, c’est la meilleure réponse que j’ai trouvée.

rose dit: à

Le Cambodge, pédophilie infantile.
Non.
Dictature. Celle de Pol Pot avec ses Khmers rouges aurait décimé 20% de la population.
Comme au Chili. Pinochet et ses tueries de masse envers ses opposants.

Et en Birmanie aujourd’hui, au nord du pays, avec les troupes armées.

Ce n’est pas 5 ans après la fin du conflit que la situation d’aplanir pour les survivants.
C’est en terme de centaines d’années que cela se compte.

J’attends ce que va dire Natacha Polony au tribunal concernant le massacre des Hutus par les Tutsis.
Et suis bien heureuse que, dans sa vie privée, elle ait rencontré l’amour
avec un cuisinier qui est devenu son mari.

renato dit: à

Gens désarticulés. Milan, manif AntiPass, parmi les 10.000 participants : néonazis, irréductibles des BR (brigades rouges), étudiants de gauche… tous ensemble passionnément !

rose dit: à

L’ouverture de tous les possibles pour vous et alii dans la réalisation de vos vœux les plus chers.
Certes, l’idée en tête de laisser la place aux miracles.
En attendant, s’organiser.
Exemple :

Mardi suis allée à la SIMC demander au patron la possibilité de couper deux chevrons en deux. M’a dit oui, emmenez votre rallonge électrique.
J’en ai emmené trois et la scie sauteuse vendredi matin.
Patron en WE, anticipé. Un m’a dit quand il n’est pas là la SIMC continue de tourner. Je vais vous les couper. L’a pris une scie. M’a coupé les deux chevrons.
Ouvrez votre cœur, et alii.
Reste plus qu’à attendre que le charpentier rentre de vacances de Bretagne.
(Bordel).

rose dit: à

Milan.
Pas devant le Duomo, espère.
Reste plus qu’à prier.

rose dit: à

Pour preuve, les récents scandales médiatisés, restent dans l’ombre un nombre de cas inquantifiables.

B.
Inquantifiable.
Énorme. On commence à l’entrevoir.
La différence, y en a-t-il une ? Odieux pour odieux, est que dans les pays émergents c’est un commerce.
À l’intrafamilial c’est très complexe.

rose dit: à

lu au juste ce roman rose-bonbon dont j’ouvre le lien donné par Passoul.

Janssen J-J

Cela en dit long sur Gallimard et leur politique éditoriale.

rose dit: à

Ma mère supérieure.
Il suffit de séparer les actes iniques, ô combien humains, des bibliques.

rose dit: à

Avez-vous lu rose bonbon ?
Non.

rose dit: à

L’ecole du raisonnement. Voilà, c’est la meilleure réponse que j’ai trouvée.

Et moi, ma mère, qui a quitté très tôt l’école, à cette école là, l’a, la lala, la Palme d’or.

rose dit: à

Le droit canon. Un gun de foire ou une foire de guns ? La loi pour tout le monde.

Marie Sasseur dit: à

Cette semaine, c’est « qui qu’aura la plus grosse « .
« Le Concours Lépine, fondé en 1901 par le Préfet de Police Louis Lépine, est un outil économique hors du commun. »

Allez les Courtial des Pereires, on veut voir !

Marie Sasseur dit: à

le Droit comme les maths et la Physique, des disciplines exemplaires du raisonnement.

Jazzi dit: à

Qui c’est qui a la plus grosse ?

Anne Hidalgo : «Je veux être la première présidente de l’Histoire de France».

rose dit: à

B.

B dit: à
Rose, vos nous aviez confié l’avis du neurologue, senescence ne signifie à mon humble avis pas dégénérescence , je crois que c’est un vieillissement accompagné d’un amoindrissement des capacités intellectuelles d’une personne, ce qui diffère tout de même de l’effacement de tout le logiciel. Votre mère vieillit physiquement et cérébralement ce qui la rend fragile cependant toujours présente et réceptive .

Le neurologue, 16 juillet 2019 m’a dit que l’état de santé mentale ne justifiait pas du tout un placement sous tutelle pas même sous curatelle.

Le psychiatre, avec qui j’ai des entretiens mensuels -essentiellement axés sur ma mère et Caïn et Abel- m’a dit (lui me donne les informations cliniques) au mois d’octobre 2019  » votre maman n’a pas la maladie d’Alzheimer » elle est touchée par la sénescence.
Ma mère perd sa mémoire immédiate.
Elle m’a dit très récemment deux choses
– ce qui me dérange, je le chasse, je le planque sous l’armoire.
– si je ne pensais pas la mémoire, mais comment pourrais-je supporter tout ce qui m’arrive ?

Ma maman vieillit.
Physiquement, elle devient un petit Fifi d’un sou.
Moralement, elle m’abalobe.
Énergie, mental, elle est mon modèle. Je la copie-colle, elle me scotche.

Ses choix sont les siens. Pas les miens.
Désormais, cela m’a pris trois mois, je les respecte.

Il y a dégénérescence du cerveau. Toutefois, le logiciel marche encore. Elle imprime ce qu’elle veut bien imprimer.

La délicatesse, pas si facile que ça à gérer, dans le cas précis de ma mère, est que son accompagnement nécessite respect et bienveillance.

Ma mère ne sait pas/ne comprend pas, quand elle se fait avoir. C’est un drame.

rose dit: à

Le psychiatre, avec qui j’ai des entretiens mensuels -essentiellement axés sur ma mère et Caïn et Abel- m’a dit (lui me donne les informations cliniques) au mois d’octobre 2019 » votre maman n’a pas la maladie d’Alzheimer » elle est touchée par la sénescence.

Non.
Octobre 2020. Ai le jour noté sur mon calendrier.

rose dit: à

Jazzi

Aïe aïe aïe.
Ouille ouille ouille.

Vous partez dans l’obsessionnel.

En suis sortie. Vous lancerai un grappin lorsque le flot bouillonnera.

Marie Sasseur dit: à

L’affaire des pédophiles d’Outreau est à l’origine d’une modification majeure dans l’exercice d’une magistrature ou de toute fonction support. Elle comporte en outre, l’obligation de ce qu’on peut appeler une mise à jour des connaissances, périodique et obligatoire.

https://www.usma.fr/archives/les-suites-de-l-affaire-d-outreau/

rose dit: à

un vieillissement accompagné d’un amoindrissement des capacités intellectuelles d’une personne,

B.

Il y a des troubles cognitifs. Et la mémoire est très touchée.
Exemple : à 14 h, ma mère ne sait plus ce qu’elle a mangé à midi.
À l’Ehpad, l’accompagnement des gens ayant un âge certain se fait par la télé. C’est la première chose que la curatrice a acheté à ma mère, une télé.
Je réfléchis souvent : grosso modo, pour 3500 euros par mois, quelle mafia, ma mère passe 15 heures par jour dans son mini studio, pour 9 heures dans le collectif.
Face à sa télé.
J’ai cessé de souffrir à en crever.
Cela m’a pris trois mois. Juillet, août, septembre 2021.

Ma maman vit cette histoire tragique.

Parce que, se faire baiser/sucer/enculer lorsqu’on est un enfant par un adulte, c’est un drame absolu.
Mais, se faire avoir par ses propres enfants lorsqu’on est âgé est tout aussi dramatique.

rose dit: à

C’est d’un commun, jeter de force ses parents dans un EHPAD, vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point.
L’avocate de la mère m’a raconté ceci.
Vacances d’été (les dernières).
Les fils disent au papa de 94 ans.
Oh ben papa tu vas passer un mois à l’Ehpad, hein, on part en vacances.
Papa grande dignité se comporte très bien.
Ils reviennent et disent oh mais ça s’est bien passé, ben papa, on te laisse là.
Sans le consulter, bien entendu.

Allez, je vous le donne en trois :
Qu’a fait le papa ?

rose dit: à

C’est dimanche.
Vers onze heures, la jeunesse va me donner un coup de main pour déménager mon citronnier et mon clémentinier au sud de mon grangeon.
Gros taf.
Pas encore le courage.
Ni d’aller aux champignons. Ni d’aller randonner.
Ai commencé Blanch.
Le fantasque Loti a été célèbre de son vivant.
D’après Lesley, ce qu’il a écrit correspond à ce qu’il a vécu et n’est pas purement le fruit de son imaginaire exalté.
Mais le fils a censuré des passages révélant par trop la nature de son père.
Maison natale à 30 km au sud de la Rochelle, en Charente.

Bloom dit: à

C’est un peu réducteur et systématique, Bloom.

T’as raison, Baroz, il y a aussi ceux qui ne lisent ni Proust, ni Joyce, à savoir l’immense majorité.
Problématique de snobs.

Berkeley Books, ma libraire de livres anglo-américains d’occasion préférée, a disparu, comme celle de l’Escalier, à deux pas de là.
Que Balzac survive à l’écran n’est finalement pas une si mauvaise chose.
Basculement inexorable de la civilisation – tous des dinosaures, promis à l’extinction sans rébellion.
Heureusement, il nous reste encore le temps de lire, sur Internet, l’article fondamental que Ju Shi’er, Liu Wen et Chen Zhixi consacrent à « L’argumentation sur la titulature impériale dans la dynastie Ming au prisme de la « Théorie généralisée de l’argumentation ». »

Jazzi dit: à

Et il y a aussi ceux qui lisent Proust ET Joyce, Bloom, sans oublier Céline !

Bloom dit: à

Et Guillaume Musso, Marc Lévy, Harlan Cobden, dont les mérites d’explorateurs de l’humaine condition sont rarement vantés ici.

Bloom dit: à

ou Harlan Cobden…

et alii dit: à

est-ce qu’elle est au bleu la truite de Schubert?

Bloom dit: à

A lire, la biographie que consacre Amos Reichman au créateur des éditions de la Pléiade et de la Bibliothèque de la Pléiade, « Jacques Schiffrin, Un éditeur en exil » (Seuil), préfacé par Robert Paxton.
Licencié par Gaston Gallimard en 1940 parce que juif, Schiffrin mourut en exil aux Etats-Unis.

Les classiques français mis à l’honneur par quelqu’un venu des lointains rivages de la Caspienne, voilà qui devait/devrait être intolérables à beaucoup. On ne le répétera jamais assez, ce n’est pas Gallimard qui inventa la Bibliothèque de la Pléiade.

et alii dit: à

ROSE, alzheimer n’est qu’une des maladies dégénératives;aujourd’hui, on est plus au clair sur ces maladies et leurs symptomes; vous pouvez solliciter un psychiatre personnel pour s’entretenir avec votre maman; et encore un autre;et voir avec votre fondation groupe de paroles
bonne journée
« Qu’est-ce qu’une maladie dégénérative ?
Les maladies dégénératives désignent l’ensemble des pathologies chroniques qui entraine un déclin progressif d’un ou de plusieurs organes. La plupart de ces maladies dégénératives sont des maladies neurodégénératives : elles touchent l’ensemble du système nerveux, du cerveau à la moelle épinière jusqu’aux nerfs périphérques. Les principales maladies neurodégénératives sont la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques. Avec le vieillissement de la population l’ampleur des maladies neurodégénératives sera de plus en plus importante au cours
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2699501-maladie-degenerative-liste-prevention-guerison-symptomes-traitement/

et alii dit: à

je crois que l’on pourrait dire que Alzheimer se dit pour les gens âgés comme on dit souvent Auschwitz pour la Schoah(contre quoi des historiens ont protesté)

Phil dit: à

On ne le répétera jamais assez, ce n’est pas Gallimard

Indeed dear Bloom, c’est Gide qui persuada Gallimard de racheter La Pléiade dont Schiffrin percevra les droits d’auteur à partir de 1937. Soyons précis, Gaston Gallimard n’est pas le gougnafier que vous supputez. Pour la descendance c’est plus discutable, de même pour Schiffrin dont le fils finit à hollywood, pléiade aussi biblique mais moins fine.

et alii dit: à

DEGUY inLe devoir de penser
Michel Deguy
Dans Po&sie 2005
Il n’y a pas eu d’« éclipse spéciale » de Dieu pour Auschwitz. Pas plus – pas moins – à ce moment historique qu’à un autre. Il faudrait arrêter les enfantillages. Dieu est aussi absent, ou, comme dit le peuple humain, « injuste », pour le viol de la fillette, la torture du « rebelle », le Onze septembre, etc… Il n’y a pas Dieu, c’est tout. Et Job sera toujours un beau livre.

2Je ne crois pas non plus que l’événement soit plus « indéchiffrable, impénétrable, inexplicable » – ou le non-sens plus « absolu », pour reprendre tous vos adjectifs – que le massacre mongol raconté par Canetti, la première guerre mondiale (Patocka), ou l’extermination atomique de 300 000 Japonais un beau jour de 1945… Plus vaste, ou plus limité, plus macrocosmique ou plus microscopique, c’est toujours la même rencontre sur la table de dissection d’une innocence et d’une férocité, d’une conviction de haine (collective) et d’une technologie, d’un humain idolâtre en foule et de causalités… Le mélange est connu ; ne changera pas, même s’il varie, et le modèle Auschwitz (préludé en Arménie ?) puis breveté par les nazis, ne cesse de produire ses contrefaçons (Rwanda, etc…). En un mot le « Mal », comme vous l’écrivez avec italiques, majuscule et guillemets (salut à la Bible et à Kant en même temps ?), le mal a lieu, le mal court (Audiberti), le mal est fait.

3Quant à « la création et son créateur », avec ou sans majuscules, il faudrait renoncer à cette mise en scène du fameux duo, avec transcendance et immanence, qui donne, je l’accorde, tant de chefs d’œuvre en peinture et en poème (Michel-Ange, Milton, tout ce que vous voudrez…). La pensée ne pense plus en ces termes, en ces schèmes, quand bien même l’astrophysicien serait en panne avec son big-bang et le compte à rebours, ou aimerait concilier Hawking et saint Augustin. Il faudra penser la « création » autrement que nous la raconte la Genèse. Translatio studiorum, là comme ailleurs : toutes les « précieuses reliques » que la Tradition (les religions, les théologies et les philosophies) nous lèguent pour que nous en prenions soin, loin de les bazarder, nous devons les traduire en penser raisonnable.
https://www.cairn.info/revue-poesie-2005-1-page-135.htm

et alii dit: à

Deguy même article:
Les vérités les plus graves, religieuses même, sont changeantes, et j’en prends un exemple que vous m’offrez : vous croyez que Jésus était Dieu fils de Dieu (Incarnation). Vous recevez la vérité évangélique aussi comme historicité ; elle implique une croyance en la réalité passée d’un procès de Jésus, de sa condamnation à mort, d’un épisode Barabas au cours duquel une audience juive hostile au « Messie », métonymie du « peuple juif », et donc de la Synagogue, a mis Dieu à mort. Comme l’a écrit inconsidérément René Girard à la sortie du film désastreux de Mel Gibson, « ça s’est passé comme ça »… Ca s’est appelé, donc, un déicide pendant des siècles, et la Synagogue fut représentée en aveugle sur « nos » portails. Cette vérité est devenue « incorrecte », mais elle fut très longtemps véridique.

et alii dit: à

deguy suite
On devrait parler de devoir de penser, non de devoir de mémoire. Peut-être même l’évitement de la pensée au profit de la mémoire, qui ressemble à une peur et à un refus, monotone, tant le motif martelé prend le dessus (espèce de slogan que je rapprocherais du stéréotype médiatique du « faire son deuil » en style de « cellule psychologique » et de compagnie d’assurance, qui a évincé toute autre parole privée ou publique de la mort), cette obstination est de grave conséquence. Voici le syllogisme :

7Les Allemands sont des humains, ils l’étaient auparavant, ordinaires, bien de l’espèce, « normaux ». Ils l’ont toujours été. Or on les enrôla aisément en criminels de toute taille, voire par indifférence, à centaines de milliers. Ils le furent sans effort et sans frein, obéissant à la nouvelle loi suprême révélée à leur Führer : « De ceux-ci, juifs, fais ce que tu veux ». Sam Fuller filma ce jour : les notables de la ville proche furent contraints par un officier américain et sa troupe d’ensevelir décemment et un par un les monceaux de cadavres du lager de Bergen-Belsen qu’ils disaient ne pas avoir remarqué ni « senti ». Il eût fallu y forcer toutes les villes et changer les Allemands en croque-morts de leurs victimes.

8Donc les humains (terme maintenant substitué à « Allemands ») peuvent, quand les circonstances y concourent, faire le mal sans retenue, sans réflexion. Pourquoi ? Parce qu’il y a deux modes de la substance « humanité » : ousia prôte, ousia deutera (terminologie d’Aristote) ; celle-là individuante-individuée, celle-ci commune, collective, générique. Il faudra y revenir pour critiquer le concept de multitude chez Negri.

B dit: à

9ans, est-ce une preuve d’intelligence? 12 ans, de grande intelligence?L’intelligence à mon avis peut aussi séjourner au côté d’une psychopathie, les psychopathes au QI supérieur font tourner le monde, en l’occurrence s’agissant d’enfants au côté d’un esprit dérangé pour ne pas dire desaxé. J’en connais même qui ont vu grandir l’un d’eux des le plus jeune âge comme si c’était le leur et qui quand l’enfant arrive à  » maturité  » le consomme  » ou « l’initie » sans plus d’état d’âme. C’est symboliquement incestueux, à mes yeux c’est ignoble et cela relève de la psychiatrie.

et alii dit: à

Penser, dans cet emploi philosophique souvent intransitif, veut simplement dire : ne pas penser qu’à soi ; sortir de la bulle psychique idiotique de mes « pensées » (j’ai mal aux dents ; Paule m’ennuie ; je dois acheter des pommes ; ça me gratte ; je n’aime pas ce type…). À la place, devenir capable de poser un objet pour lui-même, tout je éteint, une pensée de la pensée ; par exemple penser à la relation des juifs aux Allemands.

13Il est vrai qu’il est plus facile de choquer que de persuader. Penser implique « objections et réponses » (Descartes).

et alii dit: à

Cependant il faut éduquer, faire penser, faire comprendre. On ne facilite pas la compréhension en répétant : « c’est incompréhensible ».

21Le film Shoah répond au devoir de pensée, à l’urgence de penser. Il (re)suscite la pensée. Il fait comprendre comment ça s’est passé. Il éduque.

closer dit: à

Ce qu’il y a de bien avec Phil, c’est que dans certains domaines, il en sait encore plus que M Court et Paul Edel réunis!

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