de Pierre Assouline

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La République des livres
Les libraires ont-ils une conscience ?

Les libraires ont-ils une conscience ?

Au fond, les libraires ont ceci de commun avec les éditeurs qu’eux aussi pourraient faire leurs la formule de Gaston Gallimard : « Nous ne sommes pas des commerçants comme les autres : nous avons passé un pacte avec l’esprit ». Sinon les livres seraient des produits comme les autres et ça en serait fini de cette fameuse exception culturelle que le monde entier (ou presque) nous envie. Les uns et les autres exercent une responsabilité. Pour être libraires, ils n’en sont pas moins humains, avec ce que cela suppose de dilemmes. Non pas : être ou ne pas être, mais dans une variante un peu moins existentielle : vendre ou ne pas vendre.

En ce moment, c’est de La France n’a pas dit son dernier mot (Rubempré) d’un certain Eric Zemmour qu’il s’agit. Il est des libraires un peu partout en France qui ne peuvent pas vendre « ça » ; c’est au-dessus de leurs forces ; leur conscience le leur interdit. Question de morale, de civisme ou parfois d’engagement politique. Le problème, c’est qu’ils n’en ont pas le droit. Le refus de vente est puni par la loi. Ce n’est certes plus un délit depuis 1986 mais ça n’en est pas moins condamné par le Code de la consommation. Rien n’oblige un libraire à l’exposer en vitrine ou sur un présentoir. On en connait qui le gardent dans leur réserve et ne l’en sorte qu’à la demande du client ; il en est d’autres qui louvoient en plaidant la rupture de stock, ce qui risque d’être lassant lorsque le livre en question se trouve être le plus demandé, et les place dans une situation paradoxale car cela fait le jeu d’Amazon dont ils sont souvent les premiers à dénoncer la domination et les pratiques.

Le débat est récurrent. Face aux menaces d’attentat et le danger qu’ils faisaient courir à leurs employés, la profession s’est divisée lors de la parution des Versets sataniques de Salman Rushdie. La question s’est à nouveau posée mais en d’autres termes lors de la parution de l’édition critique et historicisante de Mein Kampf et du projet de réédition des pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline. Dans un autre registre encore, on en a connu en 2014 qui affichaient en vitrine un mot libellé « Nous n’avons pas le livre de Valérie Trierweiler » car ils en avaient assez qu’on leur demande Merci pour ce moment que, justement, ils ne souhaitaient pas vendre nonobstant l’impact sur leur chiffre d’affaires.

Il est plus facile pour un libraire indépendant que pour la Fnac ou Cultura de ne pas commander de grosses quantités du livre de Zemmour. Mais il était aisé pour les trois au nom de principes moraux de s’approvisionner modérément en Rose-bonbon (2002), le roman de Nicolas Jones-Gorlin mettant en scène des pédophiles menacé en justice par des associations de protection de l’enfance. Encore une telle attitude doit-elle demeurer discrète ; certains libraires se flattent de leur refus de vendre les romans de Marc Lévy ou de Guillaume Musso ; or le boycott n’est pas sans danger, des clients peuvent se révéler procéduriers pour ne rien dire des éditeurs.

Certains résolvent le problème, au-delà des principes de tolérance et de liberté d’expression, en plaidant la cause de tous les livres ; car, on le sait par les enquêtes, plus de la moitié des personnes qui entrent dans une librairie ignorent ce qu’elles vont précisément emporter ; selon le principe de sérendipité, même celles qui cherchent un titre en découvriront peut-être un autre qu’elles achèteront, l’important étant d’y entrer fût-ce pour de « mauvaises » raisons ; cela dit, on imagine mal quelqu’un le faire avec la ferme intention de demander le dernier pamphlet de Zemmour pour en ressortir bras dessus bras dessous avec Marguerite Duras.

Aurélie Bouhours, gérante de la librairie Au Temps des Livres, à Sully-sur-Loire (Loiret), a toujours été opposée aux opinions du polémiste. Elle ne voulait pas vendre son livre mais sa fille l’ayant convaincu au nom du droit du public à l’information, elle s’y est résolue à sa manière : en reversant la totalité des profits du livre à l’association La maison d’Adam, qui recueille des jeunes migrants et les aide dans leur scolarité ou recherche d’emploi

Un livre peut être sanctionné à trois niveaux d’interdiction : sa lecture par les mineurs, son exposition au public et sa publicité. Mais que penser lorsque l’éditeur précède le libraire en imposant de lui-même une limite à la vente d’un des ses livres ? Le cas d’espèce vaut qu’on s’y arrête : les Cahiers de l’Herne publient un magnifique et passionnant recueil collectif consacré à Pascal Quignard. Quelle n’a pas été la surprise de Mireille Calle-Gruber, son maitre d’œuvre, en en recevant les premiers exemplaires : rien d’étonnant à ce qu’il soit enveloppé dans du cellophane afin de protéger tant la couverture que le papier, mais la bande rouge qui ceint le volume de l’avertissement en gros caractères « Interdit au moins de 18 ans » qui fleure bon la IVème république la stupéfia.

Vérification faite, la présence de sept dessins érotiques, inédits et de toute beauté, de l’écrivain en toute fin de volume, dans un chapitre intitulé Regressus ad uterum et regressio ad fascinum, a conduit les avocats de l’éditeur à lui rappeler le principe de précaution- et celui-ci s’y est conformé. Les jeunes concernés, qui ont à leur disposition sur leur téléphone portable tout ce qu’internet peut offrir de plus violent, de plus glauque, de plus sordide dans le registre de la pornographie, en rient déjà. Le sexe et l’effroi, album abondamment illustré du même Pascal Quignard, était d’un accès plus libre. Mais c’était il y a des siècles, en 1994…

(Dessins de Sempé)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 014 Réponses pour Les libraires ont-ils une conscience ?

D. dit: à

B dit: à

En fait, ni drague, ni soumise, le mieux encore se sentir enchantée comme par la magie du sortilège mais cela n’arrive plus que pour quelques rares élus que le temps dilue dans l’éternité et l’on attend sans savoir si enfin la machine spatio-temporelle va nous offrir un répit amoureux si fragile et précieux auquel l’expérience nous interdit de croire. Et si par bonheur l’on aperçoit fugacement un éclair dans notre ciel désaffecté, le temps du tonnerre nous a abandonnés.

C’est merveilleusement dit. Je suis pile dans les mêmes pensée. C’est presque troublant.

D. dit: à

Votre programme me semble dangereux. La santé doit conserver le droit d’exiger l’excellente.

Oui vous avez raison.

renato dit: à

Pas vraiment branché, j’attends de voir comment Zuckerberg va réaliser la chose.

D. dit: à

Quelke chose, renato ?!
J’ai du mal à vous suivre.

renato dit: à

Je répondais à Janssen J-J, D.

D. dit: à

Et que vous demandait-il ?

D. dit: à

Non mais tant pis. Ça ne m’intéresse pas.

D. dit: à

Bon au dodo tout le monde.
Extinction des feux.

renato dit: à

Remonter le fil est une possibilité donnée.

JiCé..... dit: à

VENDREDI 22 OCTOBRE 2021, 4h56, 16°, vent frais

« Dégâts causés par les sangliers : le Conseil constitutionnel saisi » (AFP)

Il est des informations de ce type qui enchantent le dormeur éveillé et déclenchent chez lui un fou-rire bien mérité. Vive la France !

Tout le reste est littérature….

rose dit: à

B dit: à
Permettre aux infirmier.e.s et sages femmes de devenir médecins avec formation complémentaire.

D, les sage-femmes bénéficient d’un statut particulier, médical, et les infirmières sont loin de posséder les compétences d’un médecin, de plus il y a des specialités ,elles peuvent acquérir de nouveaux savoirs dans tels et tels domaines. Rien ne leur interdit de s’inscrire en médecine, de toute ma vie professionnelle je n’ai rencontrée qu’une seule infirmière qui je pense a terminé médecine en commençant comme première de sa promotion. Une exception. Votre programme me semble dangereux. La santé doit conserver le droit d’exiger l’excellente.

L’excellence.
Je plussoie.
Rencontré bon nombre de agents de service hospitaliers qui sont devenus aides soignantes et d’aides soignantes qui sont devenues infirmières en formation interne.

Jamais une fois rencontré un/une infirmier/e devenu /e médecin. Cela implique une capacité de bosser énorme.

La santé demande compétences livresques et humaines. Et de la hauteur. Ce n’est pas si facile.

renato dit: à

@Janssen J-J
À propos du metaverse. Sur un journal américain l’on pouvait récemment lire : « Facebook n’est pas seulement un site Web ou une plateforme ou un éditeur ou un réseau social ou une agence de publicité en ligne ou une multinationale ou un service public. C’est toutes ces choses ensemble. Mais en réalité c’est aussi une puissance étrangère hostile ».
Et il y a quelques jours de là on pouvait lire sur Foreign Affairs : « Le moment est venu de considérer les plus grandes entreprises technologiques comme similaires à des États. Car ces entreprises exercent une forme de souveraineté sur un public de plus en plus large et hors de portée des régulateurs : c’est l’espace numérique ».
Donc d’un côté j’attends de voir comment Zuckerberg va réaliser la chose ; et d’un autre comment les États vont réagir à ce changement cosmétique.

et alii dit: à

rose, ce n’est pas parce qu’une personne a fait des études de sage femme sans pousser au-delà qu’elle n’a
pas les « compétences », les « capacités » pour reprendre des études et même de très spécialisées ,acquérir des
savoirs et cultiver des qualités remarquables en « psychologie » etc
bonne journée

Jazzi dit: à

« l’espace numérique »

Combien de divisions, renato ?
Là, n’est-on pas plutôt dans une autre dimension ?

Jazzi dit: à

Ma soeur expliquant à sa petite-fille, Eva-Rose, 4 ans, qui lui demandait qui était Chedly par rapport à moi : « C’est son amoureux ».

Bloom dit: à

Depuis quand tire t-on à balles réelles sur les tournages de films ?

Quand la réalité rattrape la fiction…Un des dommages collatéraux du métaverse de grand-papa, en attendant ceux des générations futures, penchées dès 11 ans sur le rectangle qu’on leur a greffé au bout du bras, pour mieux les distraire de l’ici et maintenant et de l’être-au-monde.
A brouiller les limites entre réel et virtuel, gun de foire et gun qui foire, on glisse insensiblement vers l’imperium de la réversibilité généralisée.

et alii dit: à

jazzi,c’est très « joli » ce mot d’enfant, surtout si vous n’êtes pas marié; c’est plus facile à comprendre
qu’amant ;c’est une histoire de nuances de couleurs dans notre temps

rose dit: à

Et alii
Sage femme est un métier très spécifique de personnes très compétentes.

rose dit: à

Vont réagir à ce changement cosmique.

rose dit: à

Jazzi
Très joli ce prénom Eva-Rose.

et alii dit: à

quand ma fille était en maternelle, elle avait répondu à un test avec les couleurs « turquoise » :on m’a engueulée de ne pas dire simplement bleu
mais je n’avais rien cherché à enseigner à ma fille! ah, les références et les critères!

rose dit: à

Glissez Bloom, si cela vous chaut.
Moi, je suis solidement cramponnée.

La glissade, en suis remontée. Pas question de recommencer.

Phil dit: à

réagir à ce changement cosmétique

zuckerberg, stratége du tichorte. Mouillé, sûr de rafler les likes des marie vapeur de la toile.

rose dit: à

Aurait pu dire bleu céladon.
Et que cela la mythridatisait.

et alii dit: à

il y a peu, j’ai demandé à un homme s’il était « l’ami » de A;il m’a reprise: »son compagnon »!

Jazzi dit: à

La mère d’Eva-Rose nous ayant présenté comme étant les « grands tontons de Paris », celle-ci avait bien compris que j’étais le frère de sa grand-mère, mais elle se demandait, fort légitimement, quel était le lien avec Chedly.

Ayant vu qu’elle arborait fièrement au doigt une jolie bague dorée avec une pierre bleue en plastique je lui avait demandé si elle avait un fiancé.
Trois, m’a-t-elle répondu.
Trois, me suis-je exclamé !
Sa mère m’a précisé que le premier s’était déclaré précipitamment, au grand désespoir du second, tandis que le troisième attendait la rupture avec philosophie…

et alii dit: à

sur critères, dans l’article en lien,p 499, la question « comment savez-vous »

rose dit: à

Oui..j’aurais ré pondu compagnon.
Mais, je ne suis pas la soeur de Jazzi.
Eh non.

rose dit: à

avait un fiancé.
Trois, m’a-t-elle répondu.
Trois, me suis-je exclamé !
Sa mère m’a précisé que le premier s’était déclaré précipitamment, au grand désespoir du second, tandis que le troisième attendait la rupture avec philosophie…

Au moins, elle a le choix.
Quand un sera prêt, il lui dira je suis prêt.

bouguereau dit: à

Jazzi
Très joli ce prénom Eva-Rose.

éva marron sutété mieux qu’il aurait dit djone

rose dit: à

Maintenant, s’il est prêt à 75 ans, celui de son coeur, elle aura partagé avec quinze autres. Sans rien attendre. Hop.

et alii dit: à

par compagnon, cet homme voulait mettre l’accent sur le fait que lui et elle vivaient ensemble, en famille recomposée,ce qu’elle m’avait racontée

bouguereau dit: à

tandis que le troisième attendait la rupture avec philosophie…

c’est rénateau..faut apler les flics qu’elle dirait térezoune

bouguereau dit: à

on glisse insensiblement vers l’imperium de la réversibilité généralisée

t’as pas lu bodler et le gros léon..du long pilpoul

bouguereau dit: à

« l’espace numérique »

Combien de divisions, renato ?

baroz feldgendarm se voit déjà havec la croix dfer..marche..t’as dla route centurion

bouguereau dit: à

« Le moment est venu de considérer les plus grandes entreprises technologiques comme similaires à des États. Car ces entreprises exercent une forme de souveraineté sur un public de plus en plus large et hors de portée des régulateurs : c’est l’espace numérique »

c’est dylan qu’a eu le nobel pas un griot repenti de calabre qui chante ayayaye ma mama au fond dsa taule..je crois qutu calcule pas bien cqui tautorise tes journées pépères rénateau

bouguereau dit: à

Dans les années 90 sur Canal + je me souviens avoir deviné dans le flou de l’image cryptée

less iz more quy dit pérèque

bouguereau dit: à

« Dégâts causés par les sangliers : le Conseil constitutionnel saisi » (AFP)

pendant qula france dort elle roule dans leur bauge et l’matin chte dis pas comment qu’ses deux mamelles sont tari..tari tari

D. dit: à

bouguereau dit: à

Dans les années 90 sur Canal + je me souviens avoir deviné dans le flou de l’image cryptée

less iz more quy dit pérèque

…je n’en attendais pas moins de toi, Bouguereau !

renato dit: à

«… faut apler les flics… »

Depuis des millénaires, bouguereau, nous savons que les lièvres on les capturés sans courir.

renato dit: à

«c’est dylan qu’a eu le nobel… »

C’est cité d’un papier de Ian Bremmer pour Foreign Affairs, bouguereau. Faut prendre le train, pas courir après !

B dit: à

Rose, le jeune femme dont je me souviens a passé ses premières années, major de la promotion. Cela lui semblait facile mais c’est bien la seule que j’ai jamais connue. Une intelligence qui vraisemblablement s’était sous estimée au départ. Les études de médecine nécessitent en plus d’une capacité énorme de travail, c’est un marathon qui dure 7 ou 8ans, un certain type d’intelligence que tous ne possèdent pas, analytique, des forts en mathématiques en résumé.

B dit: à

A brouiller les limites entre réel et virtuel, gun de foire et gun qui foire, on glisse insensiblement vers l’imperium de la réversibilité généralisée.

Bloom, concrètement, vous traduisez cela comment, je ne comprends pas votre principe de réversibilité généralisée, on vous permettrait la mort virtuelle par exemple qui pourrait en toute légalité réellement advenir? Il est vrai que certains TV-reality-shows ont déjà acheté la mort en directe en exploitant la misère humaine , le condamné consentant sortait sa famille de la pauvreté en se sacrifiant. Il me semble qu’il y a quelques exemples scandaleux

B dit: à

zuckerberg, stratége du tichorte. Mouillé, sûr de rafler les likes des marie vapeur de la toile.

C’est un ambitieux qui projette de devenir président des USA. Avec les nouveaux outils de propagande et falsification auxquels il souscrit, il a ses chances.

et alii dit: à

Jack Nicholson a découvert que sa soeur était en réalité sa mère
familles qui s’arrangent !

B dit: à

Bleu royal, bleu ancien, bleu de Prusse, bleu ciel, bleu Klein, bleu nuit, bleu marine, bleu cobalt, bleu pervanche… 50 nuances de bleu

et alii dit: à

bleu pétrole

et alii dit: à

Des bleus à l’âme est un livre de Françoise Sagan, publié en 1972. Il présente l’originalité de mélanger les genres du roman et de l’essai.
ce n’est pas un coup de blues

B dit: à

D, Berlin à ses hordes de sangliers, il parait que est mondial et que ces animaux provient du réchauffement pour prospérer en nombre. Le phénomène est de plus en plus visibles sans compter qu’en régnant sur les campagnes pour urbaniser les hommes se rapprochent de leurs territoires. De plus cousins du cochon et omnivores les villes leur offrent l’opportunité de se nourrir. Pour les cultures c’est un problème.

B dit: à

Profitent pour provient. Correcteur.

et alii dit: à

L’origine française du terme « blue-jeans »
Les jeans, appelés aussi « blue-jeans », ont été créés par Oscar Levi Strauss à la fin du 19e siècle à partir d’une toile en coton fabriquée à Nîmes et appelée « denim » (denim = de Nîmes). Cette toile teintée en bleue était également appelée « bleu de Gênes », car elle était utilisée à Gênes depuis le 16e siècle pour la confection des pantalons de marins.
Le terme français « bleu de Gênes » a donné par déformation le nom « blue-jeans ».

Jazzi dit: à

(Dans son inventaire n°5, le léZard soulève un lièvre, classé X…)

et alii dit: à

paul jorion avait mis une drôle de bête sur son blog Le Capybara est le plus grand rongeur du monde. Il vit à proximité des points d’eau, au long des lacs et des fleuves, il est d’ailleurs très à l’aise dans l’eau. Tout comme l’hippopotame, c’est un mammifère semi-aquatique.
aucun souvenir d’en avoir vu:
http://chasse-a-larc-en-guyane.over-blog.com/2018/01/le-capybara-ou-cabiai.html

Paul Edel dit: à

Et Alii. Louis Aragon pendant toute son enfance fut présenté comme le frère de sa mère.

D. dit: à

Bleu royal pour moi svp.

et alii dit: à

P.Edel, je savais pour Aragon ;c’est pour ça que j’ai mis cet oiseau du nid de coucous!merci

Soleil vert dit: à

>L’inconnue du train : la douleur et en même temps la nécessité de la surmonter à cause des enfants, bref le supplice de l’écartèlement. L’effroyable panoplie des souffrances psychiques et physiques dont est affublé chaque être humain à sa naissance, prêtes à se déclencher à tout moment. Des monstres tapis dans l’ombre à l’affut d’un coin de rue ou d’un banal examen médical.

Janssen J-J dit: à

@ jzmn… Sympathique chronique n° 3 de vos impacts littéraire… J’ai lu à peu près les mêmes choses dans un autre vrac… Surprenant et troublant !.. Mais pas… le Hussard sur les toits (sic)… et surtout, grande différence, autant d’étrangers que nos français. Mais peut-être reviendrez-vous sur eux… Un grand absent pour moi dans votre bio-biblio : RABELAIS… Je ne peux le croire… Et puis, si vous me le permettez… j’ai détecté : « ceux qui ont eu la plus forte raisonance en moi ».. – Vous êtes un vrai « honnête homme » du 17e, correctement articulé… Vous nous offrez les morceaux d’une belle autobiographie… En espérant que vous saurez nous dépeindre, sans fausse pudeur non plus, vos principaux défauts de caractère dans un prochain fragment Avec beaucoup de soin et tout autant de générosités, comme toujours.
Le blog du LéZzard va compter désormais et pourrait même devenir comme un objet total… Et l’herdélie en aurait été comme la compagne créole. Merci pour ce travail sur vous-même, jzmn.
BJàv et à vot’moureux.

et alii dit: à

pour P.Edel:
la bio que j’avais aimée:

Imprimer
DANIEL BOUGNOUX
Aragon, la confusion des genres
Collection L’un et l’autre, Gallimard
Parution : 18-10-2012

pourmapar dit: à

Tu veux lire de la poésie « contemporaine » et tu sais pas par où commencer ? Maintenant tu sais.

Ah bon?

et alii dit: à

il y a aussi sur Aragon le livre de Forest -que je n’ai pas lu alors que j’aime Forest-

D. dit: à

J’ai réfléchi attentivement, Bérénice, et je pense qu’un bon nombre d’infirmiers ont les capacités et l’envie de devenir médecins. Il leur faut un cursus adapté et raccourci. Il faudrait puiser dans les expérimentés d’au moins 10 ans, bien évalués avec qualités humaines ++ et faible absenteisme.
1000 par ans ça me semble bien. Ça ne veut pas dire que les 1000 iraient au bout. Ça veut dire que ceux dont la vocation est d’aller au bout iraient au bout. C’est mon avis définitif. Toute objection ou remarque supplémentaire n’y fera rien.

Soleil vert dit: à

Faut se méfier du Aragon en prose : j’ai vu passer Aurélien en concours de khagne ou hypokhagne

Soleil vert dit: à

renato dit: à
«Des monstres tapis dans l’ombre… » ?

Fussli, c’est tout à fait cela

D. dit: à

Toujours sur la Santé : l’Etat devra nationaliser un certain nombre de cliniques et d’instituts privés. Mais aussi certains laboratoires d’examens, de recherche et d’industrie pharmaceutique. La nationalisation d’au moins une mutuelle est également nécessaire.

D. dit: à

La notion d’Hopital européen doit disparaître. Elle est vide de sens et de contenu. Un établissement public situé sur le sol national est un hôpital national, ou régional ou départemental voire communal (groupement de communes). L’Europe n’a rien à y faire.

D. dit: à

Ceci n’empêche nullement qu’un établissement français ait un partenariat avec l’Etranger. Mais il n’y a pas lieu de l’enfermer dans un carcan à caractère dogmatique.

D. dit: à

A venir : l’énergie.

Jazzi dit: à

Merci, JJJ, et n’hésitez pas à me faire part de vos corrections.
Mon inventaire littéraire n’est pas exhaustif et ma mémoire est sélective : j’ai lu Rabelais et Montaigne, en traduction moderne.
Il me semble que je compose là une autobiographie, voire une auto fiction, par strates, qui commence avec la cuisine maternelle, et se poursuit jusqu’à aujourd’hui, en passant par Fédal, de facture plus imaginaire.
Il me semble aussi que le lecteur peut y voir mes principaux défauts : un tout à l’ego, un côté enfant capricieux et gâté, un peu snob et orgueilleux et, quoique bosseur par nécessité, fondamentalement rêveur et paresseux.
Pour les qualités, il ne m’appartient pas de le dire…

D. dit: à

Je souhaite aussi que lrs hopitaux militaires soient réservés aux militaires et aux personnes proches vivant sous le même toit que les militaires. L’ouverture au grand public des hôpitaux militaires est d’une absurdité sans nom. Elle traduit tout simplement le manque d’établissements et de places pour le grand public, temoigne du nivellement par le bas opéré en tout domaine de notre nation.
Moi je veux niveller par le haut. Vous êtes petit ? Je vais vous élever et vous montrer comment.

et alii dit: à

C’est avec la Révolution que l’ensemble du Val-de-Grâce devient un hôpital militaire : le règlement du 30 floréal an IV (19 mai 1796) le transforme en hôpital d’instruction ; c’est la naissance de l’École du Val-de-Grâce.

Ce n’est que le 9 août 1850 qu’est créée l’École d’application de médecine militaire et porte le nom, sous le Second Empire d’« École impériale d’application de médecine et de pharmacie militaires3 ».

En 1979, l’hôpital libère l’abbaye pour s’installer dans un nouveau bâtiment imaginé par l’architecte André Chatelin4,5. Depuis cette date, l’école occupe la totalité de l’ensemble conventuel6.
https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4pital_d%27instruction_des_arm%C3%A9es_du_Val-de-Gr%C3%A2ce

Soleil vert dit: à

Ponge et la morale (Marquis de Zade)

La première chose AMHA, c’est de citer de La Fontaine

et alii dit: à

Le Code de Justinien établit en 529 que l’hôpital devînt une institution : on y prévoit une administration ainsi que des lois qui règlementent son fonctionnement. C’est à Marseille, au viiie siècle qu’est fait pour la première fois mention d’une institution publique, puisqu’un legs prévoit qu’y soit fondé et entretenu un lit.

Au Moyen Âge, en Europe les hôpitaux se trouvent étroitement liés à la religion puisqu’ils sont fondés par l’Église et administrés par des membres du clergé. L’idée d’assistance est fondée sur les consignes du Christ : accueil des humbles, miséricorde envers les affligés… puis par la suite, l’idéal de pauvreté s’ajoute à celui de la charité.

L’assisté est un pénitent, et sa souffrance, soulagée par la compassion, est une occasion de rachat (saint Augustin).

Ainsi, à partir du xie siècle, la charité hospitalière devient une des formes concrètes de la spiritualité, laïque et cléricale.

L’hôpital appartient au patrimoine ecclésiastique, ainsi, il est placé sous l’autorité de l’évêque et les ressources financières des hôpitaux proviennent uniquement de la charité individuelle. L’hôpital ressemble beaucoup à une église : on voit se créer de nouveaux ordres spécialisés (Ordre du Saint-Esprit, de Saint-Jean de Jérusalem…) et son architecture est très largement inspirée des monuments religieux.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27h%C3%B4pital

et alii dit: à

Michel de L’Hospital, dont la généalogie lointaine semble être inconnue, est le petit-fils d’un médecin, Charles de L’Hospital, et le fils de Jean de L’Hospital (né vers 1474-76), premier médecin et conseiller de Charles, duc de Bourbon et connétable de France (par la suite celui de sa sœur Renée, duchesse de Lorraine et de Bar), bailli de Montpensier et auditeur des comptes. Il accompagne son père qui avait suivi Charles de Bourbon dans son exil italien.

Il y fait ses études et y voyage beaucoup. Il commence sa formation en Italie à l’université de Padoue, où il deviendra professeur de droit civil. Cette formation peut en partie expliquer l’ampleur des réformes judiciaires voulues par Michel de L’Hospital. Il s’est également rendu à Rome, lieu de pèlerinage traditionnel où il a été, entre autres, auditeur de la Rote, ce qui lui vaudra une grande réputation de savant. Il rentre en France en 1534.
https://anosgrandshommes.musee-orsay.fr/index.php/Detail/objects/2806

Soleil vert dit: à

« Critiquer » un film voir une BD, c’est au-dessus de mes moyens. Je lis des fiches sur des films citant tel ou tel cinéaste, sur les techniques d’éclairage, l’enchainement des plans sans compter parfois le récit des méandres de la production.

BD, j’en parle un peu quoique…hier, en dédicace évoquant le tome 1 de Saint Helme, Frederick Peeters évoquait des aplats de couleurs hérités de Morris. Faut-être dans le coup

B dit: à

D, le Val de Grâce était plutôt bien coté.

B dit: à

D, je vous réécris que les savoirs enseignés sont dissemblables, c’est un peu comme si vous permettiez à un bon technicien ou même très bon d’accéder à un statut d’ingénieur ( un vrai) en faisant des études allegées. Et pourtant je ne vénère pas la hiérarchie mais chacun a un rôle prédéterminé par un parcours formatif, et dans ce cas même si la santé reste le centre, ils sont totalement différents. Il y a bien sur de bons et de moins bons médecins, cela s’applique à toutes les fonctions.

et alii dit: à

Au milieu du xixe siècle, James de Rothschild fait construire un hôpital au 76, rue de Picpus et y adjoint un hospice pour les personnes âgées3. L’hôpital ouvre le 25 mai 1852 et a initialement vocation à soigner et accueillir les patients de confession juive2.

À l’initiative du baron Edmond de Rothschild, l’établissement reçoit des fonds supplémentaires destinés à l’élévation d’autres bâtiments rue Picpus3. Il est intégralement reconstruit grâce à l’architecte Lucien Bechmann (1880-1968)4 de 1912 à 1914. Le nouvel hôpital Rothschild, situé rue Santerre, ouvre ses portes au cours de l’année 1914, à quelques mètres de l’ancien Rothschild, dorénavant consacré à l’accueil des vieillards3.

Déclaré hôpital auxiliaire militaire durant la Première Guerre mondiale, il reçoit les blessés du front et les civils victimes de la guerre sans distinction religieuse2.
Le 15 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, l’hôpital Rothschild situé rue Santerre est touché lors d’un raid effectué par des avions allemands5.

Au lendemain de la guerre, il retrouve sa fonction initiale d’hôpital destiné à soigner les malades de confession juive. Durant la période d’occupation allemande, il est placé sous une direction agréée par l’occupant et devient un centre de détention2. Durant l’Occupation allemande, l’hôpital devient une « souricière »: tenu par la Gestapo, les femmes juives y accouchent pour ficher les enfants dès leur mise au monde. Un réseau de résistance s’y organise avec la complicité des médecins et de infirmières. Beaucoup d’enfants juifs sont déclarés mort-nés pour éviter que les nazis soient au courant de leur existence[réf. nécessaire]. L’étudiante en médecine Colette Brull-Ulmann, l’assistante sociale Claire Heyman et l’infirmière María Edwards sont particulièrement investies pour sauver des enfants juifs ; un parvis rend hommage aux deux dernières au sein de l’hôpital.
Le 1er janvier 1954, après quarante années de gestion privée, la famille Rothschild fait don de l’hôpital à l’administration centrale de l’Assistance publique contre le versement d’un franc symbolique3.

D. dit: à

Bérénice, un soignant n’est pas un technicien ni un ingénieur même s’ils doivent connaître des techniques voire en établir de nouvelles. Ces analogies sont malheureuses. D’autant que les ingénieurs issus des plus grandes écoles ne sont pas des scientifiques contrairement aux médecins.

D. dit: à

Et je vius réécris que un point c’est tout.

B dit: à

Bloom, pensiez vous en proposant ce concept de réversibilité généralisée à la possibilité de remplacer le monde du vivant actuel et en voie d’extinction par un monde virtuel accessible pour satisfaire notre gout pour la beauté, la nature, par exemple? Réversibilité unilatérale ou bi- latérale ? Je vous pose ces questions parce que j’aime encore comprendre ce qui pour d’autres fait sens et qui sans explications me reste interdit. Si d’autres que vous veulent m’expliquer ce que je ne comprends pas, je suis preneuse.

D. dit: à

Non mais.

D. dit: à

et alii est une scientifique reconnue de ses pairs. C’est un exemple.

Soleil vert dit: à

Ce n’est pas de la Seu-Feu, mais c’est dans l’esprit :

« Mais dans les bras d’un églantier, sous des grappes de roses blanches et de l’autre côté du temps, il y avait depuis des années une très jeune femme brune qui serrait toujours sur son cœur fragile les roses rouges du colonel. Elle entendait les cris du garde, et le souffle rauque du chien. Blême, tremblante, et pour jamais inconsolable, elle ne savait pas qu’elle était chez son fils. »

Marcel Pagnol – Le château de ma mère

lmd dit: à

Janssen, à propos des Formes du visible, ma remarque concernant le «trou» de la sculpture vient de ce que le chapitre « analogie » est extrêmement riche de pistes concernant la représentation de la position relative (de celui qui regarde) dans l’espace avec toutes les subtiles comparaisons entre la figuration iconique byzantine, les variations sur la position de la hauteur de l’horizon dans la peinture chinoise,etc. Mais toutes ces réflexions ne s’appliquent qu’à la représentation sous forme d’image planes alors que la sculpture règle très vite ces questions, celui qui regarde voit directement la représentations sans l’intermédiaire du plan de projection où se matérialise une image. Cette façon d’aller directement à un résultat n’est quasiment pas évoquée, quelque que soit l’ontologie abordée.  Je citais la sculpture grecque car je pense que le passage de la sculpture archaïque du VIème siècle très codifiée,(les kouros,) à la sculpture du Vème siècle (avec des canons qui déplacent et effacent la codification précédente ) constitue un nœud exemplaire dont Descola aurait pu s’emparer.

Le titre, Les Formes du visible, interroge beaucoup. Des artistes contemporains autour de moi et qui connaissent parfaitement la peinture sont intrigués.

B dit: à

D, notre statut dans nombre d’entreprises est celui de technicien, agent de maîtrise au mieux des conventions collectives. Nous ne possédons pas la culture médicale du médecin et pour beaucoup d’entre nous pas le même QI. Les etudes de médecine sont ouvertes à tous et la première année sert d’écrémage au concours. Il garde les meilleurs , le système a cependant été modifié de façon à ne pas perdre ceux qui ne seront pas admis, à part ceux qui font le choix de poursuivre vers dentaire et qui doivent cependant passer par cette 1ère année . Il me semble que ceux qui ne figurent pas au sommet ( les mieux notés)peuvent s’orienter vers des écoles de kiné, sage-femmes et plus maintenant avec leur option passerelle. Imaginez un technicien du nucléaire promu au rang d’ingénieur avec une formation tronquée , certes il sauve sa peau en ne s’exposant pas aux irradiations accidentelles mais il pourrait mettre en péril la vie d’autrui s’il n’est pas formé comme il se doit à la physique nucleaire et autres dispositifs indispensables. S’il dispose de l’intelligence nécessaire , il peut suivre la formation d’ingénieur .

D. dit: à

Enfin une initiative intelligente de la mairie de Paris. C’est si rare que j’en suis encore tout retourné : une forêt urbaine va être plantée place de Catalogne (actuellement une abomination architecturale purement minérale).

Janssen J-J dit: à

@ une forêt urbaine va être plantée place de Catalogne

d’arbres en plastique imaginés pas les héritiers de Ricardo Beau Fil ?

renato dit: à

Une forêt ? un bosquet, plutôt, car une forêt est une vaste zone qui n’est pas artificielle, non anthropisé, dominée par la végétation naturelle.

Jazzi dit: à

Comment peut-on imaginer une « forêt urbaine » sur un espace circulaire de 100 m de diamètre ? Elle crèvera aussitôt installée et elle est juste destinée à ajouter quelques m2 de création d’espace vert à une municipalité qui ne s’est pas distinguée en matière de création de jardins.
Et cela, sans aucun respect pour la fontaine monumentale que la mairie a tari, après bien d’autres, depuis plusieurs années (voir le lien)

Jazzi dit: à

Mais qui nous débarrassera de Calamity Anne !

D. dit: à

Le QI. Bon nombre de champions d’échecs font un très bon score aux tests de QI « ordinaires » ou plutôt « type ». D’autres ont des résultats étonnement moyens.
Ce simple fait suffit à contredire qu’un bon QI est nécessaire pour être médecin. Les champions d’échecs doivent avoir mémorisé une gigantesque bibliothèque de coups et situations dont les débuts de partie avec leur pondération, hiérarchisation etc…
Cette bibliothèque est indispensable à un haut niveau mais évidemment pas suffisante pour gagner. Et bien évidemment aucun joueur n’utilise les, algorithmes iteratifs comparatifs des ordinateurs, méthode bête et brute de la machine.

D. dit: à

Ben si tu calcules la surface d’un disque de 100 m de diamètre tu obtiens presque 8 hectares, Jazzi. Ça peut faire un joli petit bois.

Soleil vert dit: à

Aujourd’hui, Brassens a cent ans

et alii dit: à

SOLEIL VERT le choix de la chanson vous revient!

D. dit: à

On m’a fait écouter du Brassens dès mon plus jeune âge ! A 3 ans j’écoutais le petit cheval blanc en m’apitoyant sur son sort. A 13 ans Fernande. A 23 ans Gare au gorille. A 33 Les copains d’abord. A 43 les Passantes.

D. dit: à

Quand j’écoute le Petit cheval blanc, je pense à Macron. Je sais pas pourquoi.

D. dit: à

Oui le choux de la chanson vous rebient, Soleil vert.

D. dit: à

Question : Dans le cas précis des Espaces d’Abraxas, qu’avez-vous raté selon vous ?

Réponse : Il s’agit d’un espace unique qui a pâti du manque d’esprit communautaire propre à la France : les populations ne se sont pas mélangées.

Culotté le gars.

D. dit: à

Le lézard n’aime pas les zarbres. Allez zavoir pourquoiz.

Janssen J-J dit: à

@ lmd, « Le titre, Les Formes du visible, interroge beaucoup ».

Certes, mais il faut alors leur donner un peu de biscuits. D’abord, le sous titre du bouquin est déjà plus explicite : « une anthropologie de la figuration ». Ensuite, je vous conseille de les guider vers l’avant-propos d’où l’auteur explicite la thèse suivante : »si les modes d’identification dont j’avais postulé l’existence possèdent vraiment le rôle structurant que je leur prête, s’ils sont à la source de formes de mondiation originales partagées par des collectivités humaines, alors ON DOIT POUVOIR LES DÉCELER AUSSI DANS LES IMAGES que ces collectivités ont produites »… (p. 15 -> pourmapar, c’est le pari dont j’aimerais discuter la méthode avec lui, à la fin de ma lecture)… Il s’en suit chez lui, quatre pistes à retenir que je résume comme des attitudes de problématisation personnelle pour mieux situer sa propre démarche, laquelle est rigoureuse et conforme à ce que l’on exige de tout étudiant qui se lance dans une thèse…, en quoi j’admire la modestie du prétendu mandarin :
1 – (apprentissage) -> « apprendre à regarder les images, non pour ce que j’attendais qu’elles rendissent visible (…), mais en examinant les choix visuels qui rendaient certaines séries homogènes, je commençais à distinguer les mécanismes récurrents de FIGURATIONS révélant « la doublure d’invisible » propre à chaque mode d’identification » (p. 17)
2 – (conviction scientifique) -> « la MISE EN IMAGE est indissociable de la MISE EN SCÈNE DES IMAGES, càd des conditions pragmatiques de leur efficacité comme des AGENTS de vie sociale qui paraissent partager bien des propriétés d’un humain ordinaire (p. 17)
3 – (limites démonstratives par l’épreuve emirique) -> « ce décalage entre régime figuratif et régime discursif n’est pas toujours facile à établir » (p.18)
4 – (modestie de la démarche) -> « m’aventurant sur un terrain nouveau pour moi et fort peu frayé par d’autres, l’ANHROPOLOGIE COMPARATIVE DE LA FIGURATION, j’ai beaucoup tâtonné, buté sur des culs-de-sac et multiplié les expérimentations »… (p.18)

De cela, il faut inférer qu’à juste titre, l’auteur ne s’est appesanti que sur des images planes en en interrogeant et comparant les multiples supports, surtout au 19e et 2Oe s…. Et que pour la 4e partie, il s’est baladé dans des espaces spatio-temporels plus larges, mais toujours à partir de figurations planes…, rendant seul possible le comparatif des différentes ontologies figuratives en présence…

Voilà ce que je peux vous dire, à partir de ma propre lecture ‘inachevée’, dans l’ordre inverse de la vôtre, lmb… sachant bien que cela ne vous convaincra pas… Évidemment, il aurait mieux valu que Descola vous répondît directement… M’enfin, si je me suis risqué à le défendre ou à essayer de l’expliquer, alors qu’il ne m’a rien demandé… je crois surtout que c’est parce que son travail novateur mérite d’être lu attentivement… Et je sais qu’il n’est pas de lecture nécessairement facile, ni qu’on puisse disposer de tout le temps requis pour le juger dans son intégralité…
Bien à vous,

pourmapar dit: à

Merci pour vos réflexions, JJJ et lmd, à propos du dernier essai de Philippe Descola.

Marie Sasseur dit: à

@Des monstres tapis dans l’ombre à l’affut d’un coin de rue ou d’un banal examen médical.

Encore un qui prend pas son Prozac.

bouguereau dit: à

halors comme ça quignard fait des bites moles..mais comment qu’il feuque le lecteur avec ça qu’elle dirait so good clop?

et alii dit: à

Georges Didi-Huberman
Images malgré tout

2004
Collection Paradoxe , 272 pages

Voir une image, cela peut-il nous aider à mieux savoir notre histoire ?
En août 1944, les membres du Sonderkommando d’Auschwitz-Birkenau réussirent à photographier clandestinement le processus d’extermination au cœur duquel ils se trouvaient prisonniers. Quatre photographies nous restent de ce moment. On tente ici d’en retracer les péripéties, d’en produire une phénoménologie, d’en saisir la nécessité hier comme aujourd’hui. Cette analyse suppose un questionnement des conditions dans lesquelles une source visuelle peut être utilisée par la discipline historique. Elle débouche, également, sur une critique philosophique de l’inimaginable dont cette histoire, la Shoah, se trouve souvent qualifiée. On tente donc de mesurer la part d’imaginable que l’expérience des camps suscite malgré tout, afin de mieux comprendre la valeur, aussi nécessaire que lacunaire, des images dans l’histoire. Il s’agit de comprendre ce que malgré tout veut dire en un tel contexte.
inhttp://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Images_malgr%C3%A9_tout-2050-1-1-0-1.html

bouguereau dit: à

ha..introdussing hairy térezoune qu’il dirait dirfilou

bouguereau dit: à

ta gueule la poufiasse

bouguereau dit: à

Question : Dans le cas précis des Espaces d’Abraxas, qu’avez-vous raté selon vous ?

Réponse : Il s’agit d’un espace unique qui a pâti du manque d’esprit communautaire propre à la France : les populations ne se sont pas mélangées.

caisse tu racontes dédé..le manque hempêche le mélange..hon dirait du nétaniaou

bouguereau dit: à

Aujourd’hui, Brassens a cent ans

..toi haussi t’es bien composté grüngrüngrün

bouguereau dit: à

car une forêt est une vaste zone qui n’est pas artificielle, non anthropisé

..une « primaire » comme il disait lévichtrauss..

bouguereau dit: à

Mais qui nous débarrassera de Calamity Anne !

ce baroz fait l’influenceur de polo..tu lui dis quson site est formidaaaabe et il ten débrasse pas..mais te dira que du temps de chirac il pouvait rouler en vespa..et que ça faisait une belle fumée bleue..en plus long

bouguereau dit: à

Moi je veux niveller par le haut. Vous êtes petit ? Je vais vous élever et vous montrer comment

« ..et si vous êtes en prison je vais vous en sortir en mettant des smels compensées électroniques »..t’es un copieur dédé

bouguereau dit: à

Depuis des millénaires, bouguereau, nous savons que les lièvres on les capturés sans courir

c’est vrai..comme les enfants qu’il disait jimmy savile sur la bbc..la chaine préférééée formidaaaabe à mon copin jubé

bouguereau dit: à

Votre programme me semble dangereux. La santé doit conserver le droit d’exiger l’excellente

hairy térezoune qui fait son tour de service avec sa sringue de potassium dans l’dos et la blouze ouverte sans culotte..et ben ça fouette les sangs à meussieu courte..et ça te fait pas perde ton droit de dire des conries dédé

lmd dit: à

Merci Janssen de votre réponse. Je vois que vous notez comme moi « pour la 4e partie, il s’est baladé dans des espaces spatio-temporels plus larges, mais toujours à partir de figurations planes…»

Bref, Anthropology (diabolique) :
https://www.youtube.com/watch?v=AMuItUv9xZc

Jean Langoncet dit: à

@VENDREDI 22 OCTOBRE 2021, 4h56, 16°, vent frais

« Dégâts causés par les sangliers : le Conseil constitutionnel saisi » (AFP)
Il est des informations de ce type qui enchantent le dormeur éveillé et déclenchent chez lui un fou-rire bien mérité. Vive la France !
Tout le reste est littérature….

Laissons le cercle des grandes personnes éduquées et lumineuses à leur commerce avec Dieu ; beaucoup leur sera pardonné et, comme au bon vieux temps, ni la cour suprême ni le conseil constitutionnel n’auront plus leur mot à dire s’ils viennent te manger la laine sur le dos. Amen

et alii dit: à

pour soleil vert!
Corne d’Auroch – Georges Brassenshttps://www.youtube.com/watch?v=5A39gPbTO8E

et alii dit: à

mais avant:

Georges Didi-Huberman
Devant l’image
Questions posées aux fins d’une histoire de l’art
 » une critique posée et reposée à nos certitudes devant l’image. Comment regardons-nous ? Pas seulement avec les yeux, pas seulement avec notre regard. Voir rime avec savoir, ce qui nous suggère que l’œil sauvage n’existe pas, et que nous embrassons aussi les images avec des mots, avec des procédures de connaissance, avec des catégories de pensée.
D’où viennent-elles, ces catégories ?

Bloom dit: à

pensiez vous en proposant ce concept de réversibilité généralisée à la possibilité de remplacer le monde du vivant actuel et en voie d’extinction par un monde virtuel accessible pour satisfaire notre gout pour la beauté, la nature, par exemple?

J’y vois un aller-retour incessant qui brouille les limites des univers…Rien de plus.
Les ados qui se filment goguenards avec leur bahut qui brûlent derrière eux (« vazy waish, ya le lycée qui crame!!! ») sont déjà en plein dedans: les images balancées sur les rézos précèdent de quelques les convocations au commissariat pour apologie de la violence…

et alii dit: à

C’est du côté de Freud que l’on a cherché ici les moyens d’une critique renouvelée de la connaissance propre aux images. L’acte de voir s’y est littéralement ouvert, c’est-à-dire déchiré puis déployé : entre représentation et présentation, entre symbole et symptôme, déterminisme et surdétermination. Et, pour finir, entre la notion habituelle du visible et une notion renouvelée du visuel. L’équation tranquille – métaphysique ou positiviste – du voir et du savoir laisse place dès lors à quelque chose comme un principe d’incertitude. Quelque chose comme une contrainte du regard au non-savoir. Quelque chose qui nous met devant l’image comme face à ce qui se dérobe : position instable s’il en est. Mais position qu’il fallait penser comme telle pour la situer malgré tout dans un projet de connaissance – un projet d’histoire de l’art.
http://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Devant_l%E2%80%99image-2040-1-1-0-1.html

et alii dit: à

Dans Le nouveau péril sectaire (Robert Laffont), les journalistes Timothée de Rauglaudre et Jean-Loup Adénor évoquent les mutations en cours, avec une « ubérisation » du phénomène sectaire. Là où il concernait souvent des structures très fermées regroupées autour d’un gourou, internet et les réseaux sociaux ont changé la donne. Autre évolution majeure: l’emprise se fait aujourd’hui beaucoup moins sur les questions de spiritualité que sur la santé ou le bien-être. Comme le résume Serge Blisko, ancien patron de la Miviludes, « Dieu y a été remplacé par la nature. Et un certain nombre de charlatans se sont engouffrés là-dedans ».

Soleil vert dit: à

Marie Sasseur dit: à
@Des monstres tapis dans l’ombre à l’affut d’un coin de rue ou d’un banal examen médical.

Encore un qui prend pas son Prozac.

Lui disputant un petit beurre
Un pitbull mordit la Sasseur
Que pensez vous qu’il arriva
Ce fut le pitbull qui céda

et alii dit: à

Thierry Casasnovas passe principalement par Youtube. Son discours ne semble de prime abord nullement spirituel. Il parle de bien-être, de santé et d’alimentation. Il met aussi en avant son propre mythe, à savoir que grâce à l’alimentation crue, il aurait été sauvé de graves maladies. Par la force d’une « révélation », il aurait trouvé le chemin de la guérison à 33 ans, l’âge du Christ.
Ce qui surprend quand on enquête sur lui, c’est qu’à quel point il est difficile de trouver des personnes acceptant d’en parler. Ceux qui le côtoient ou l’ont côtoyé ont peur. France 5 a recueilli le témoignage d’une jeune femme racontant l’emprise qu’il a eue sur sa vie. Quelques jours plus tard, elle apparaissait dans une vidéo à ses côtés. Il a expliqué qu’elle avait été manipulée par les médias. Depuis, elle ne veut absolument plus parler. De tous les mouvements sur lesquels nous avons travaillé – Témoins de Jéhovah, anthroposophie, scientologie, évangéliques… – , c’est vraiment la communauté autour de Casasnovas dans laquelle nous avons trouvé l’ambiance la plus pesante, avec une vraie capacité de mobiliser des troupes pour menacer les personnes qui prendraient la parole dans les médias. »
https://www.lexpress.fr/actualite/sciences/anthroposophes-crudivoristes-evangeliques-les-nouvelles-menaces-sectaires_2160993.html

Bloom dit: à

….de quelques = semaines = les convocations au commissariat pour apologie de la violence…

Marie Sasseur dit: à

Du comparatisme barbare, c’est monsieur le cadre. Un caniche.

Bloom dit: à

Albert Einstein, cité par Isaiah Berlin, repris dans Declan Kiberd, After Ireland: Writing the Nation from Beckett to the Present (p. 32).

(…) There was only one world, the world of human experience; it alone was real. Beyond it there was mystery – the fact that the universe was comprehensible was the greatest of mysteries; yet no theory was valid which ignored any part of human experience, in which he included imaginative insight, arrived at by paths often far from conscious(…)

Patrice Charoulet dit: à

CHIENS

Le philosophe Gilles Deleuze avait horreur des aboiements (« la honte du règne animal »).
Moi aussi. Et je note aussi qu’il y a des chiens qui mordent. Ce n’est pas mieux.

Marie Sasseur dit: à

#Institut de France

@InstitutFrance

· 21 oct.

L’Académie française, dans sa séance du jeudi 21 octobre 2021, a attribué le Prix Guez de Balzac à M. Michel Deguy. Ce prix est destiné à couronner une œuvre littéraire qui, par son style, illustre le génie de la langue française.

et alii dit: à

Hélène Cixous : « Mourir commence extrêmement tôt et ça dure très longtemps »
par Cécile Moscovitz
Paraissent dans quelques jours deux nouveaux livres d’Hélène Cixous, dont Rêvoir, texte inédit, foisonnant de ces voix familières, souvent d’un autre temps. De ce récit intime, Hélène Cixous, écrivaine majeure de notre temps, pionnière des études féminines, nous en raconte ici le dessein, et revient sur son rapport, justement, aux rêves, comme lieux précieux d’inspiration, mais aussi au temps qui passe, à la mémoire, à la mort déjà là.

Marie Sasseur dit: à

Silence de nuit complète à cinq heures
Janacek en quatuor à son dernier amour
Debussy pour
Chouchou fabrique un gollywooks
J’ai le tome de
Martin sur les genoux

De quoi hier ce lendemain était-il fait
Dont ils ne savaient rien nous le savons
Eux qui furent égaux dans cette nescience
Nous fiers comme des rieuses de veillée
Qui savons cela
Tout cela de plus
A la fin au moins cela qui n’est rien d’autre

Le gros caillou remonte
Dans la nuit tombe et en tombant retombe
Ils en sont à la fin d’aujourd’hui
Nous bien sûr au début de ce jour
Et eux là-bas hier encore à
L.A là
La faucheuse qui n’existe pas plus qu’un dieu
Les fauche eux et euses

Ce qui échappe avec le mot qui échappe ce n’est pas seulement un autre mot mais ce que les mots de la phrase comme des doigts tressent en laissant fuir

Une houle rostrale d’espace pousse

Le spacieux mascaret du vide

Rien qu’inventive expansion de nébuleuses en proue

Mais où donc est passé le temps ?

Des monades

sur la terre comme au ciel

implosent en trous noirs

Le centre est le sommet

Ce point le plus exposé au soleil

Il y a une écaille de la terre partout

À chaque seconde qui est plus proche

Du soleil que toutes les autres

Il y tombe à pic — pour un œil

À ce moment qui passe au zénith et que

Le reflet d’un éclair aveugle

Comme à l’orchestre tour à tour

Un spectateur s’allume

Au réverbère en diamant de la star

Qui lui tape maintenant dans l’œil

Pénélope c’était donc ça

La tapisserie d’un jour

Dont la nuit aura feint l’amnésie

Mailles de biens, d’échappée, de renonces

Faux filées de lecture et ratio de lumière

Elle lègue aux familles régnantes

La joie de ses derniers moments

De chacun on pourra dire

Il avait essayé plusieurs fois de se tuer

Veille à te regarder

pour te faire disparaître

La flèche touche une chose dans la nuit

Qui en devient sa cible
Un sens nous sommes

avides de signes

J’ai tout à me reprocher

dit le poème mot-dit

Car vous n’êtes pas irraprochables

— par l’anneau d’un comme visible ou non —

amis ennemis phases et phrases.

D n’y a jamais que groupes de ressemblances

faisceaux de semblants pour la pensée

qui s’approche du comme-un des mortels

cette anthropomorphose qui pourrait échouer

https://www.poemes.co/michel-deguy.html

Jean Langoncet dit: à

@Hélène Cixous : « Mourir commence extrêmement tôt et ça dure très longtemps »
par Cécile Moscovitz

Ouaip. Comme disait l’autre, condamné aujourd’hui pour son seul talent littéraire, c’est naître qu’il aurait pas fallu

et alii dit: à

PHILOMAG /
 » en méditant le conseil de Brassens à l’un de ses amis : “Je sens que si tu persévères dans tes recherches métaphysiques, tu te perdras dans une forêt.”

Phil dit: à

Bien la première fois que miss Sasseur largue de la pouësie sur le prestigieux blog à passou. Pas de fatalité, dit la concierge. Le comte de Mun, académicien qui donne son nom à une allée tordue du côté Trocadéro, demandait à ne jamais recevoir de pouësie, spécialité à laquelle il ne comprenait rien. Époque à littéraires couillus donc seul M. Court peut encore nous causer sur ce comptoir plus ou moins netflixé.

et alii dit: à

Citéphilo Lille 2021 4 nov-13 déc
Cette année, le festival sera organisé autour du thème de la fiction, analysée selon toutes ses dimensions (artistique, bien sûr, mais aussi politique, juridique, anthropologique, etc.). Jacques Rancière sera l’invité d’honneur de l’édition 2021.
http://www.citephilo.org/
au programme que peut la littérature 5nov

M. Victor dit: à

La lassitude est à la solitude ce que la sollicitude est à la gratitude : une soeur en sentiment.

et alii dit: à

enfin, des phallus!
Appelé Karahantepe, le site est situé dans le sud de la Turquie, à l’est de Şanlıurfa, et possède une série de bâtiments qui remontent à bien avant l’invention de l’écriture. Dans les vestiges des bâtiments, les archéologues ont trouvé des sculptures de têtes humaines, de serpents et d’un renard , ainsi que plusieurs piliers de forme intéressante.

Par exemple, les archéologues ont découvert 11 piliers près d’une sculpture d’une tête humaine. « Tous les piliers sont érigés et ont la forme d’un phallus », a écrit Necmi Karul, professeur d’archéologie préhistorique à l’Université d’Istanbul, dans un article récemment publié dans la revue Türk Arkeoloji ve Etnografya Dergisi.
https://www.livescience.com/human-head-carving-pillars-turkey-karahantepe?utm_source=SmartBrief&utm_medium=email&utm_campaign=368B3745-DDE0-4A69-A2E8-62503D85375D&utm_content=22BB08DE-7F23-4450-BDDC-C3B9639BC8B2&utm_term=fda912bf-0934-49f3-be54-7b76b7372aac

B dit: à

Époque à littéraires couillus donc seul M. Court peut encore nous causer sur ce comptoir plus ou moins netflixé.

Phil, n’invoquez pas Court, malheureux! il risque encore de se prendre le vase de chambre sur la tête.

B dit: à

En raison des moeurs parisiennes en cours au XVI, XVIIe,XVIIIe environ sans même imaginer ce qui se passait au moyen-age haut, bas, à la renaissance.

B dit: à

Je sais, probablement même sans netflix rassemblons nous à une édition pour les nuls.

B dit: à

enfin, des phallus!

Cela donne faim, n’est-ce pas.

Janssen J-J dit: à

… rue Albert de Mun, habitèrent longtemps Jean-Louis et Madeleine à l’angle du bld Wilson… Très pratique pour eux, à côté du TNC… J’ignorais qu’il n’entendît rien à l’auto-poïesie, tout comme moi… Nous n’eussions pas été des mêmes bords, cela dit, lui et moi… ah ça, non al’hors !… BN !

Janssen J-J dit: à

ai visité le petit musée des phallus de Reykjavick en 2015, à la fin d’un long périple en juillet sur la piste n°1, tout autour de l’île… Bien décevants, tous ces organes d’animaux reproducteurs… B.
Pas la peine d’y aller exprès, hein, ça vous aura point donné faim, ce genre de bacroumes !…
https://phallus.is/fr/
Bonne soirée,…

B dit: à

Par exemple, les archéologues ont découvert 11 piliers près d’une sculpture d’une tête humaine

3J, du phallus à l’ogive nucléaire, les mecs ont toujours été tracassés par cet objet, j’aurais préféré qu’il soit resté érigé , oeuvre d’art entièrement dédiée à la puissance ( forfait all inclusive) du mâle.

renato dit: à

P.S.
Figuré sur un cratère à figures rouges (470 av. J.-C., Berlin, Altes Museum).

renato dit: à

Oups ! Figuré > FigurE

et alii dit: à

alors je me sacrifie pour leslacanien-nes:j’ai lu sur la toile un article sur « la comédie du phallus »
vous y retrouverez :Guy Briole — Dans ses « Propos sur l’hystérie18 », qu’il a tenus à Bruxelles, le 29 février
c’est une histoire belge
1977, Lacan a affirmé que le phallus est « un objet privilégié sur quoi on ne se trompe en effet,c’est une histoire belge!
pas ». Alors, le phallus, ce ne serait pas du chiqué ?
file:///C:/Users/WAM/Downloads/LCDD_095_0025.pdf

rose dit: à

Comment peut-on imaginer une « forêt urbaine » sur un espace circulaire de 100 m de diamètre ? Elle crèvera aussitôt installée et elle […]

C’est une idée.
Comme à l’intérieur de la bibliothèque Mitterrand cernée par quatre livres, la forêt interne.

Il y a qq réussites ds ce style.
Rien à voir avec les magnifiques serres tropicales. C’est une illusion de reconstitution.
Un peu comme un zoo.
Un artefact.
Une sucrette.
On sucre sans sucrer.
Paris restera une ville, Rome, Berlin, Madrid, Londres.
À ce jour, cernée par les bois Vincennes. Boulogne. Sur les friches industrielles aussi pourraient être plantés des arbres, sur l’île de Renault-Billancourt.

et alii dit: à

Louise B
Louise Bourgeois, l’issue comique de la psychanalyse
Gérard Wajcman
Dans La Cause freudienne 2

et alii dit: à

EXCUSE
le comique loge dans le phallus. François Regnault ne manquerait pas de dire qu’Aristote est tout à fait d’accord avec elle, que le comique, c’est le phallique, c’est-à-dire quelque chose qui est coextensif à l’espèce humaine et qui est supposé faire rigoler parce que c’est un objet pompeux qui se gonfle et puis qui se dégonfle. L. Bourgeois dresse le théâtre du phallus et des pères, le théâtre du pouvoir. C’est le théâtre de Guignol. Et elle rigole parce qu’elle se tire avec Guignol sous le bras.
https://www.cairn.info/revue-la-cause-freudienne-2008-2-page-221.htm

rose dit: à

 » Dans ces quartiers, les gens brûlent leurs logements, vous vous rendez compte ? Ils les haïssent. »
Ricardo Bofill

À Détroit aussi.
Leurs maisons individuelles avec une superbe pelouse verte devant.
Parce qu’ils les aiment. Et qu’ils les quittent parce ce qu’ils n’y a plus de travail, et que leurs usines -de voitures principalement- ont fermé, et qu’ils ont la rage, voire la haine ; ils voudraient bien ne plus émigrer parce que l’Atlantique, il y a des centaines d’années, ils en ont déjà soupé et eu le mal de mer.
Alors, ils foutent le camp, pas par choix mais par force et avant de partir, ils mettent le feu.
Tragique : faire flamber sa propre maison.

rose dit: à

LB
Elle se moquait de son père surtout. Pauvre type qui baisait sa nounou.
Envie de dire, de cette souffrance là, d’avoir un père pareil, elle est devenue qui elle est, une artiste.

Ce sont les autres qui disent de vous que vous êtes une artiste.
En connais trois.
Une chapelière (se dit modiste).
Une céramiste (douée & autonome).
Louise Bourgeois ♥️

Jibé dit: à

« mourir commence extrêmement tôt et ça dure très longtemps »
ben tiens! Pour les hommes comme pour les civilisations, dès la naissance, il semble.
Vieux refrain.

et alii dit: à

JUSTE AVANT DEm’éloigner de l’ordi, un coup de lexique juridico psy: « la phallacieuse » de P.Legendre;
j’ai cherché vite sur la toile,(parce que je l’ai lu!)et n’ai trouvé que cet article (plus survolé maintenant que lu) mais on aimerait P.Legendre rien que pour ce mot céleste de phallacieuse!
4 L’analyse de cette sexologie fait l’objet de deux articles : « La Phallacieuse. Le roman du féminin dans le texte
occidental » et « L’oubli du sexe » publiés dans les Actes du colloque de Milan 1976 (10/18)
https://www.ciph.org/IMG/pdf/papiers50.pdf

Janssen J-J dit: à

🙂 Il s’en passe aussi des choses à la messe de Rome, mais si, messie, messi, DD !… Benoit16 n’aurait point apprécié qu’on lui tripotât la culotte glaciaire… mais François a dit : laissez venir à moins les petits enfants…, bienheureux les simples d’esprit.
https://www.lematin.ch/story/le-pape-francois-felicite-messi-192800975247

@ « les mecs ont toujours été tracassés par cet objet ».
Il est bien connu que pas les nanas, en revanche… Voyez etalii et SMS par ex… icelle dans le camp des Virginie D. ou d’Alice C., la fureur utérine en plus. Elles doivent rester érigées

@ Adieu Georges B, : hier, la journée était pour toi, mon biquet. Et tu as bien vieilli… Tu nous fais toujours Luna Nimité.

… Enfin une nouvelle week end (23.10.21 @ 9.15). Bon repos à tous.tes, Ouvrons nos chakras.

rose dit: à

Tout lu le cairn Lacan/Bourgeois sauf un paragraphe qui m’a fait iech. Bla bla bla bla.

L. Bourgeois traite mal les pères.
Comme elle a été maltraitée.

Dans son atelier, elle se soigne.
Elle vit.

Etc.
La mascarade féminine.
Nous sommes.

La fétiche killeuse.
Elle a dépassé le manque du phallus et a rendu ce concept obsolète.

Etc.etc.
Des milliers de choses à dire.
Point de vue d’un homme sur une femme.

Zemmour reprend Freud (quelle modernité) : que veut une femme ?
N’empêche, concernant le lit, il y va.

et alii dit: à

« une blague » surement de P.LEGENDRE qui me proposa de faire une recherche sur l’érection d’une colonne parisienne;à moi!
bien sur, j’ai travaillé, écumé des bibliothèques plutôt que des sous bois à champignons(phallus impudicus a un chapeau pour la modiste de rose),mais je n’avais pas d’ordi ;
je vous propose là les colonnes de Cappadoce ;
et sinon essayez « Fondé en 1873 par Édouard Colonne sous le nom d’Association artistique des Concerts Colonne, il est l’un des plus anciens orchestres associatifs parisiens encore en activité avec les Concerts Pasdeloup (1861) et les Concerts Lamoureux (1881).

rose dit: à

Laissez venir à moi.

(Putain de clavier)

Janssen J-J dit: à

@ JUSTE AVANT DEm’éloigner de l’ordi,

est-ce dieu possib’ ? … Calculons ensemble ce temps d’éloignement aux cabinets… Donc, il était à peu près 9h13… Veuillez noter l’heure de retour, dès l’apparition d’un nouveau message de txfl sur le falusse de spine-oza ! na !

et alii dit: à

Au reste sur la photo de Cappadoce, il y a plein de « a »; (j’ai eu dans mes images une vierge avec ce »a »!
mais ici, je n’ai rien )
vous pouvez conclure que c’est le fameux objet lacanien @)qui aura contaminé le site de la photo!
ce n’est pas moi qui protesterai

Janssen J-J dit: à

(suite) Déjà eu un post avant 9h .42 !!!… bigre et fichtre, les pissettes matinales sont de plus en plus rapides, maparole ! deux gouttes suffisent, ast’heure ?…
@ txfl : voici un lien très utile proposé par Pierre Legendre 🙂
https://centre-urologie-paris.fr/urologie/chez-la-femme/
Bien à vous…

rose dit: à

Nota :
Souvent sur ces concrétion s rocheuses de Capadocce, des monastères.

rose dit: à

Cappadoce.

rose dit: à

B.
Abalobée.

La jeune femme infirmière qui fait ses études de médecine.
Pas par les machins mathématiques, non.
Par sa force mentale.
Avez eu la chance de la rencontrer.

Janssen J-J dit: à

@ La fétiche killeuse.
Elle a dépassé le manque du phallus et a rendu ce concept obsolète.

Z’êtes bien compréhensive avec elle. Moij crois pas qu’elle ait « dépassé »… Bin au contraire, y est pas encore arrivée… Y reste tout à découvrir du vrai monde pour se calmer les nerfs, à not’Ste catrinette-lapupuce !…

pourmapar dit: à

Louise Bourgeois chérie.

moralès sed laisse dit: à

Nicky de Saint Phalle y’a bon banania!

rose dit: à

Une intelligence qui vraisemblablement s’était sous estimée au départ.

B.
Les parents aussi et leurs projections sur leurs enfants.
Mon père n’avait qu’une idée, qu’on se tire ailleurs.
Faut dire que le rôle qu’il s’était attribué n’était pas glorieux.
On peut devenir infirmier/e par défaut d’ambition.

et alii dit: à

ce J3 n’a pas des intuitions appropriées sur moi;
j’attendais une jeune femme ,arrivée, et qui est là;
bon week end à lui , et à tous, avec ses poules

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