Les moments de vérité d’Eric Vuillard
Il y a comme ça des écrivains qui ne laissent pas respirer leurs fidèles lecteurs. A peine achevé, digéré, loué leur dernier livre qu’un autre arrive. Assez bref en principe, sinon on ne voit pas comment cela serait possible. Généralement les chroniqueurs rechignent à y revenir trop tôt et trop vite de crainte de lasser les abonnés. Sauf exception. Faut-il qu’elle s’impose pour que je vous parle à nouveau d’Eric Vuillard après avoir dit ici-même le 27 janvier dernier le plus grand bien de ses récits historiques, bijoux littéraires qui s’attaquent à l’Histoire non avec une grande hache pour tailler dans la masse des évènements mais avec des ciseaux à isoler finement les détails et en disposer par petites touches afin de révéler la même chose que les autres mais autrement.
Pas de scoop à attendre de la méthode Vuillard. Pas de forage d’archives inédites sous cette patte-là (encore que l’exploration d’une photo inconnue du chancelier autrichien Kurt von Schuschnigg soit pleine d’enseignements). Pas de témoignages inconnus révélés par cette signature. Juste un changement de focale, une autre manière de poser la lumière. Ca ne modifie pas tout mais juste assez. Et ça commence cette fois dès le titre L’ordre du jour (150 pages, 16 euros, Actes sud) à double sens. De quoi s’agit-il ? De la réunion du 20 février 1933 au palais présidentiel du Reichstag à Berlin, qui mit en présence de Goering vingt-quatre personnages en quête de hauteur qui vont sans tarder aller de renoncements en abaissements.
Ils ont nom Albert Vögler, Gustav Krupp, Wilhelm von Opel, Günther Quandt, Friedrich Flick, Ernst Tengelmann, Fritz Springorum, August Rosterg, Ernst Brandi, Karl Büren, Günther Heubel, Georg von Schnitzler, Hugo Stinnes Jr, Eduard Schulte, Ludwig von Winterfeld, Wolf-Dietrich von Witzleben, Wolfgang Reuter, August Diehn, Erich Fickler, Hans von Loewenstein zu Loewenstein, Ludwig Grauert, Kurt Schmitt, August von Finck, Dr Stein. Autrement dit la fine fleur de l’industrie et de la finance allemandes. Ils sont BASF, Bayer, Agfa, Opel, IG Farben, Siemens, Allianz, Telefunken…
Leur nom suffit à incarner et représenter la marque. La longue attente de leur nouveau patron dans l’antichambre est déjà un morceau d’anthologie à savourer ligne à ligne. De l’art de soumettre les puissants. Ils ont été convoqués pour soutenir le nouveau régime sans réserve et banquer en conséquence. Car il lui faut lever des fonds pour financer sa campagne pour les élections législatives de mars 1933 qui allaient donner 43,9% des suffrages exprimés au parti national-socialiste (NSDAP) du chancelier Hitler. L’accommodement sans réserve et l’inquiétante faculté d’adaptation de ces barons du capital sont au cœur de la réflexion d’Eric Vuillard. La guerre, qui n’est pas racontée, demeure en toile de fond, tel un fil invisible tendu entre 1933 et 1945, les deux pôles du récit.
Seuls lui importent les moments de vérité. Des détails authentiques généralement absents des récits historiques, que l’auteur ne méprise pas plus qu’il ne méprise les anecdotes dès lors qu’elles sont signifiantes, persuadé que « les grandes catastrophes s’annoncent à petit pas » : une toux caverneuse, le cliquetis d’un capuchon de stylo, des ongles brossés pour ne faire disparaître le cambouis, une main moite qui dégrafe un faux-col, un mouchoir soigneusement déplié avant d’y faire sonner des trompettes. Il suffit qu’il désigne ironiquement un escalier comme « un escadrin » pour créer une ambiance. Et Ribbentrop jouant sur la politesse excessive de Chamberlain en lui causant tennis à l’heure même la Wehrmacht entre en Autriche, ce pays dont les habitants sont « si impatients d’être envahis » :
« La mariée est consentante, ce n’est pas un viol, comme on l’a prétendu, c’est une noce »
Heureusement car la journée du 12 mars 1938 fut le théâtre d’un cafouillage : des pannes en série, un embouteillage de panzers sur les nationales, de quoi ridiculiser la fameuse grande armée immobilisée en grande vadrouille. La comédie au cœur de la tragédie. N’empêche que le culot paie : « le monde cède au bluff ». A Vienne, on en registre des suicides par centaines. Actuel ?
« On ne tombe jamais dans le même abîme. Mais on tombe toujours de la même manière, dans un mélange de ridicule et d’effroi »
Vuillard s’autorise des allers et retours jusqu’au procès de Nuremberg, réussit à introduire les dessins à l’encre de Louis Soutter et la recette de la tarte au shion, s’autorise le hors sujet, s’éloigne des preuves pour s’attacher aux traces. De quoi ajouter au caractère irréel de l’atmosphère. C’est une exploration des prémices où l’on voit des puissants glisser du compromis à la compromission. La responsabilité du grand Capital dans cette affaire a déjà été maintes fois dénoncée, mais par des historiens, moins par des écrivains. La littérature peut se permettre, à partir d’un seul témoignage, de mettre en scène les silhouettes des victimes venant hanter la conscience des maîtres dans la pénombre d’une pièce lors d’un repas de famille chez les Krupp. Ce sont là des vérités obscures.
Eric Vuillard creuse un sillon, un seul. Il tisse une même toile depuis son premier livre. Pourvu qu’il continue. C’est un privilège pour un écrivain que de connaître sa distance, et une sagesse de ne pas trop chercher à en sortir. Sur ces mentalités, si l’on veut plus long, plus profus, mais tout aussi profond, on relit Les Buddenbrook et on revoit les Damnés.
(« A la frontière germano-autrichienne le jour de d’Anschluss » photo D.R.)
1 085 Réponses pour Les moments de vérité d’Eric Vuillard
A Vienne, on en registre des suicides par centaines. Actuel ?
Des Damnés d’aujourd’hui ?… Qu’est-ce à dire ? Lesquels ? Des noms ! Vite !
Aujourd’hui, à une époque où l’histoire tend à supplanter le roman par son sérieux et son brassage intellectuel, un tel projet littéraire me semble très courageux, surtout s’il est aussi « profond » que des grandes oeuvres du passé. Mais je demande à voir.
Ils ne faisaient pas de politique, ils allaient faire des affaires !
« On leur ouvrit obséquieusement la portière, ils descendirent de leurs grosses berlines noires.(…) Ils étaient vingt-quatre, près des arbres morts de la rive, vingt-quatre pardessus noirs, marron ou cognac, vingt-quatre paires d’épaules rembourrées de laine, vingt-quatre costumes trois pièces, et le même nombre de pantalons à pinces, avec un large ourlet. Les ombres pénétrèrent le grand vestibule du palais… »
J’avais lu Tristesse de la terre qu’il présentait, un soir, à la librairie « L’usage du monde ». Un court récit, aussi, qui m’avait glacée. Portrait à charge du grand mythomane Buffalo Bill Cody et dénonciation de son « Wild West Show ».
Nouveau livre, nouvelle lucidité…
Le chapeau tyrolien ça change tout !
C’est un roman sur les entreprises qui ont collaboré avec l’Allemagne nazie, si je comprends . On a toujours du mal à imaginer que tout l’effort économique en Allemagne nazie, et pays /zones occupés, était uniquement au service des nazis. Et la question pendante est ce qu’une organisation patronale clandestine existait pour faire bloc resistant ?
Cette phrase sur les suicides collectifs lors de l’anschluss, mériterait effectivement des précisions. Outre la communauté juive, il semble que cela concerne aussi des dirigeants autrichiens.
C’est quoi ce « actuel ? », dans quel pays ?
Je souhaite que M. Vuillard ait un prix litteraire, et puis le distribuer gratos au Medef, on sait jamais, avec cet « actuel ». Histoire de bien hanter la conscience des dîners chez les patrons, même Mélenchon doit pas avoir cette bonne idée,
tarzoune il a de bonnes idées
dans un mélange de ridicule et d’effroi
un panzère c’est jamais ridicule..hou halors c’est qu’on a mit un napron dsus..et halors du coup c’est pas hune bonne idée..donc ça compte pas
Eric Vuillard creuse un sillon, un seul
en colimaçon ça peut le faire..mais faut commencer au myeux du champs dirait serdgio..sinon en sortant on foire tout..une bonne idée ha la tarzoune hen somme
La responsabilité du grand Capital dans cette affaire a déjà été maintes fois dénoncée, mais par des historiens, moins par des écrivains
les écrivains c’est pas des balances non pus..
De toute façon pour creuser son sillon, M.Vuillard doit pas trop utiliser du matos germain.
Il est certain que vu la gueule du patronat « actuel », si les nazis revenaient au pouvoir, il y aurait des alliances évidentes qui se noueraient autour du capitalisme et de la haute finance. Tout cela est très « actuel » en vérité.
Louis B Mayer n’apparait pas dans la liste des pédégés compromis. Pourtant il fera révoquer certains de ses représentants en Allemagne pour complaire aux nouveaux dirigeants, aussi vite que ses collègues germaniques.
est-ce un énième ouvrage sur le sujet à mettre sur la pile embouchonne franceculture ou véritablement un changement de focale(s) ? on suicide beaucoup et volontiers à Wien-Vienne, cinquante ans avant l’anschluss un certain barrage sur le danube poissonnait d’occis volontaires.
« La mariée est consentante, ce n’est pas un viol, comme on l’a prétendu, c’est une noce »
cette phrase met mal a l’aise tous les mariés..les pacsés moinsse..les autres se marrent..et goering reprends une bière
Hitler a mis tout le monde au travail, mais avec une carotte. Aujourd’hui, les dirigeants politico-économiques rêvent de remettre les pauvres au travail, mais sans la carotte.
C’est une bonne idée aussi: avec un livre achete de M. Vuillard, également au téléachat les budden dont plus personne ne veut et une place au ciné pour se faire tartir. Merci bien.
Vingt-quatre, en effet : quel courage de les avoir ainsi recopiés, sans doute pour édifier leurs arrière p’tits enfants d’aujourd’hui. Important qu’ils ayent encore trop la honte, vu la tendance constante de la bête germanique à revendiquer l’hégémonisme européen.
« Ils ont nom Albert Vögler, Gustav Krupp, Wilhelm von Opel, Günther Quandt, Friedrich Flick, Ernst Tengelmann, Fritz Springorum, August Rosterg, Ernst Brandi, Karl Büren, Günther Heubel, Georg von Schnitzler, Hugo Stinnes Jr, Eduard Schulte, Ludwig von Winterfeld, Wolf-Dietrich von Witzleben, Wolfgang Reuter, August Diehn, Erich Fickler, Hans von Loewenstein zu Loewenstein, Ludwig Grauert, Kurt Schmitt, August von Finck, Dd Stein ».
Hitler a mis tout le monde au travail, mais avec une carotte
vonditür t’es bon en sexpol..davaï
Comme disait l’autre : qu’importe la couleur du chat, blanc ou noir, pourvu qu’il attrape des souris.
vu la tendance constante de la bête germanique à revendiquer l’hégémonisme européen
tu piaffes d’himpatience..chus comme phil la wien power pourvu qu’elle soit pas au curry c’est pas pire
Mais où est-ce qu’il fait faire ses chapeaux, le mec-là ?
Mais où est-ce qu’il fait faire ses chapeaux, le mec-là ?
il copie..là daccord c’est pas du blaireau écrasé..mais tué à main nu
http://3.bp.blogspot.com/-8Rm6SwRUoRI/UKHUICdjCAI/AAAAAAAAEzY/x5iW5zB0FgE/s1600/6.jpg
et là..c’est pas du mou pour delalourde
Ce Tumblr est un peu irréel http://putschgirl.tumblr.com/
JJJ – 18h23
Eux sont morts mais leurs industries se portent bien !
« Les vingt-quatre ne s’appellent ni Schnitzler, ni Witzleben, ni Schmitt, ni Finck, ni Rosterg, ni Heubel, comme l’état civil nous incite à le croire. Ils s’appellent BASF, Bayer, Agfa, Opel, IG Farben, Siemens, Allianz, Telefunken. Sous ces noms, nous les connaissons. Nous les connaissons même très bien. Ils sont là, parmi nous, entre nous. Ils sont nos voitures, nos machines à laver, nos produits d’entretien, nos radios-réveils, l’assurance de notre maison, la pile de notre montre.»
Bibliobs du 10 mai – Grégoire Leménager citant
L’Ordre du jour d’Eric Vuillard dans un billet intéressant (« Le nirvana de l’industrie et de la finance » qui amplifie celui de Passou.
Le cauchemar d’étudiants français dans un fief néonazi slovaque(lemonde.fr)
« Eric Vuillard creuse un sillon »
Qui a pour nom exofiction et va dans la direction contraire de celui, auto fictif, de Christine Angot : entre « eux » ou « moi », faut-il choisir ?
Avec cricri on sait au moins on sait sur quel pied danser concernant ce livre » creuse ton sillon » de M. Vuillard. Si en plus c’est de la promo qui vient de l’Obsolète, on est vernis.
Y’a pas de sèche-linge ( Whirpool) chez ces gens-là ?
« Passou », est-ce que M. Vuillard fait la liste des entreprises étrangères qui détiennent la dette française ?
Nan, je vous demande ça, c’est pour M. du sillon, faut qu’il actualise son » occupation ».
Le Schnitzler des vingt-quatre, quelle marque représente-t-il ? Est-il apparenté avec l’écrivain viennois Arthur Schnitzler, d’origine juive ?
Il faut que le président macaron demande immédiatement par ordonnance un sondage parisot pour savoir qui possède quoi, et comment il utilise sa machine à laver Miele: ne pas mettre le délicat à bouillir à 90°C, par exemple, ou son lave-vaisselle Bosch. Savoir si c’est un 6 couverts alors qu’il y a dix personnes à table qui n’ont rien dans l’assiette.
Marre de ces conneries.
Du primat du politique sur l’économique. CQFD.
CQFD c’est que les séche-linge Whirpool, vont aller en Pologne, et que les ouvriers de l’usine, sont bien contents de ne pas les suivre.
Faudrait pas non plus comparer la France, avec une économie dirigée comme la Chine, qui fait de bonnes affaires chez nous.
… Enfin je ne cause pas du mariage de bloom, si ça se trouve, ce n’était pas un viol.
La vie dans les bois,
arrêtez de me faire rire avec un sujet aussi sérieux !
le pb c’est que je ne ris pas
Schiklgruber était un bon petit autrichien de Branau, et Mozart, un allemand. Kurt Waldheim a bien berné sont monde…
A la différence des Allemands, jamais les Autri/chiens n’ont fait amende honorable, se retranchant derrière la fiction de leur annexion.
Heureusement, il y eut Thomas Bernhardt & son féroce Heldenplatz. Gerade genial.
Schnitzler, c’est l’escalope panée, non ?
bob dit: 6 juin 2017 à 19 h 16 min
Le cauchemar d’étudiants français dans un fief néonazi slovaque(lemonde.fr)
–
z’ont cas s’intégrer, un point c’est tout.
Un entretien avec Eric Vuillard :
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/dans-les-coulisses-de-lhistoire-avec-eric-vuillard
Le problème posé par ce genre de livre c’est : À quoi ça sert ?
Si écrire c’est dévoiler la vérité, ici on la connaît déjà la vérité. On ne la dévoile plus. Le danger qui menace ce genre de littérature, c’est l’académisme. L’autre danger, c’est le refus forcené de l’académisme.
La porte reste étroite pour arriver dans le temple de la littérature.
On voit quand même parfaitement bien la différence entre un Balzac qui analyse l’histoire de son temps avec un décalage d’une vingtaine d’années, et en tirant toutes les conséquences quant à la vie spirituelle de ses personnages qui s’en trouvent profondément modifiée, en raison même des bouleversment de l’histoire de son époque, et un récit à la Eric Vuillard qui transpose en littérature, non sans talent apparemment, des documents historiques en leur imprimant sa pâte et sa patte.
Chez Balzac le status du réel est dynamique et en marche vers la découverte de la vérité du temps (la lutte sociale politique et âpre entre deux classes sociales : l’aristocratie déclinante et la montée de la grande bourgeoisie financière avec les coulisses de la rue Richelieu et toute une géographie des tensions spirituelles et économiques de l’époque directement articulées sur l’histoire) alors que chez Vuillard on a tout de même affaire avec un décor mort sans prise réelle avec notre époque.
De même chez Flaubert avec L’Éducation sentimentale. Tout l’effort de Flaubert est nous permettre de percevoir cette chose absolument unique, qui ne se trouve dans aucun livre d’histoire, à savoir les répercussions de l’histoire et de la grande crise de 1848 dans la vie concrète des représentants d’une génération qui l’a vécue.
À quoi servent les récits d’Éric Vuillard, si bien fichus soient-ils ? En quoi m’aident-ils à percer la vérité de mon époque ? Quel rapport entretiennent-ils avec la vérité sensible de ma vie ? Autant de questions qui laissent perplexes sur ce genre littéraire qui n’arrive pas à remporter mon adhésion.
Le Quandt qui est cité dans le billet comme un des patrons réunis ce jour-là par Hitler est-il le même que le premier mari de Magda Goebbels?
Je dirai que les récits d’Éric Vuillard s’inscrivent dans une espèce de néoacadémisme décadent typique d’une époque qui passe son temps à regarder en arrière pour y puiser des raisons d’espérer au lieu de se livrer à l’âpre décodage de notre tragique quotidien.
Widergänger dit: 6 juin 2017 à 20 h 52 min
« Quel rapport entretiennent-ils avec la vérité sensible de ma vie ? »
Tu le sauras peut-être bientôt, malgré ta prose affectée de mollusque.
Dear Baroz, le viennois Arthur Schnitzler n’est pas d’origine juive, il est juif. tout de même, il y a des expressions de notre époque couillamolle qui ne cadrent vraiment pas avec la Vienne de Sisi.
« une époque qui passe son temps à regarder en arrière pour y puiser des raisons d’espérer au lieu de se livrer à l’âpre décodage de notre tragique quotidien. »
Réflexion particulièrement idiote, comme si étudier l’histoire n’ouvrait pas l’esprit à ce qui sera, et ne servait pas à éviter les pièges qui nous sont tendus par le destin, souvent tragique.
Oui, c’est exactement la question que je me posais, WGG, de quelle vérité sont les moments d’Eric Vuillard ? Celle de l’air du temps ?
Il y a t-il des Juifs parmi les vingt-quatre, Phil ?
Toz jorz doit puïr li fumiers,
et toons poindre, et maloz bruire,
et felons enuier et nuire.
(…)
Comant ? Estes vos forssenez
que vostre leingue onques ne fine ?
La vostre leingue soit honie
que tant i a d’escamonie !
Certes, vostre leingue vos het
que tot le pis que ele set
dit a chascun, comant qu’il soit.
Leingue qui onques ne recroit
de mal dire soit maleoite !
La vostre leingue si esploite
qu’ele vos fet par tot haïr :
mialz ne vos puet ele traïr.
Bien sachiez, je l’apeleroie
de traïson, s’ele estoit moie.
Home qu’an ne puet chastier
devroit en au mostier lier
come desvé, devant les prosnes.
(Chrétien de Troyes, Yvain ou le chevalier au lion , 1170; v. 116-v. 629)
Chaloux, tu t’inquiétais de la majorité avec laquelle Macron pourrait gouverner. De droite à gauche, ils veulent tous l’estampille En Marche !
Non, aucun juif, évidemment, Jazzi ! Certains étaient même n’allaient pas tarder à se retrouver dans des camps de concentration dès 1934 comme Erich Mühsam, écrivain et journaliste berlinois, mort assassiné dans le camp de Oranienburg, une ancienne brasserie de bière transformée en camp au nord de Berlin.
Oui, Jacquot, Macron a volé à Hollande le coup d’état qu’il se préparait depuis des mois.
Wwwwwaaaaaoooouuuurrrrrrfffffffffff!!!!!!!!!!!!!
Il y a t-il des Juifs parmi les vingt-quatre, Phil ? (Jazzi)
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J’aime bien les questions faussement innocentes et provocatrices de Jazzi…! Il nous prend vraiment tous pour des nouilles…!!!!
Mais non, il était évident que tout le monde irait à la soupe, Chaloux !
WGG expose toute sa légitime perplexité le 6 juin à 20 h 52 malgré qu’ il » transpose en littérature, non sans talent apparemment, des documents historiques en leur imprimant sa pâte et sa patte. »
Mais dès qu’ il s’ agit de Louis Soutter qui de morfondait dans un asile à l’ abri comme exempté de toute histoire, comment cela se fait-il?
Jacquot, toute l’histoire de ce type c’est sa rivalité avec papa. Je n’entre pas dans le détail, ma pudeur naturelle s’y oppose. Mais il est évident qu’il lui faut toujours prendre la place de papa.
Lis donc Le notaire du Havre quand tu auras trois heures à tuer. Je ne connais pas dans toute la littérature de dénigrement aussi violent de la figure du père.
21h39 une assemblée divisée en tiers aurait été plus propice au débat, là avec tous ces ralliements il ne restera plus qu’aux républicains à faire alliance avec les communistes et ils ne feraient pas le poids plus une poignée de PS , autant rendre les armes pour approuver pendant 5 ans une politique qu’ils auraient menée s’il le président avait été l’un des leurs.
Si Sarkozy l’admire, c’est qu’ils sont l’un et l’autre incapables de s’en tenir au symbolique. Si tous les politiques qui accèdent désormais au pouvoir sont fabriqués sur ce modèle, nous allons connaître de rudes années.
Passou ou quelqu’ un de cette noble assistance peut-il nous copier coller ce passage sur Louis Soutter?
Hollande a bien démoli le PS à -ce qu’il croyait être- son profit, que je sache. Le pauvre, jurant mais un peu tard qu’on ne l’y reprendrait plus, n’a pas compris assez vite qu’il était le -gros- bébé jeté avec l’eau du bain.
Pendant ce temps, Montebourg, qui aurait pu venir au secours de M. Vasouillard dans son entreprise littéraire en faillite de lecteurs, fait son miel.
Prendre la place du père, symbole de l’autorité, du pouvoir, il y a aussi des sociétés où le régime du matriarcat est effectif et des familles où l’autorité est partagée selon un schéma plus moderne. Et si le divorce de ses parents était intervenu comme un élément perturbateur, qu’ayant du renoncer à la présence du père aimé il ait décidé de ne pas devoir perdre l’amour maternel? Ce qui le forgea de plus en père d’une famille déjà constituée où il s’intégra facilement et exerça avec souplesse une autorité naturelle.
Macron is simply the right man at the right place in the right time. Over ! Nothing more to discuss. Wait and see.
« Macron is simply the right man »
Blabla, autant que tu es un écrivain. C’est tout dire.
Michel Houellebecq dans son livre » Soumission » avait causé économie, aussi. Rapport aux entreprises qui se transmettent de père en fils.
Mais j’ai la flemme de rechercher.
22h38 WGG pas étonnant que vous ne soupçonniez pas Martin Heudegger, vous m’étonnez par votre grande capacité à résister aux trompettes du III ème Reich quand même, ils pensaient tous comme vous .
François Delplat et plus nuancé, s’agissant du financement des nazis par le patronat allemand.
http://www.delpla.org/article.php3?id_article=58
Vous ne savez pas ce qu’est légiférer par ordonnance ?
C’est très simple, il suffit que ces ordonnances restent temporaires, et ne deviennent pas force de loi arbitraire.
Comment faire ?
A vous de voir. Mais si j’étais vous, j’irais voter, les 11 et 18 juin.
Cela dit, on ne peut pas nier qu’il ait un destin. De plus, il est comme Sarkozy littérairement très intéressant, ce qui n’était pas le cas de Hollande qui n’est jamais parvenu à se hisser au rang de caricature de l’homme de pouvoir, -simple caricature domestique de lui-même.
Delpla, pardon…
Un beau destin, comme » bel ami ». C’est littéraire, très.
D’ailleurs toute la famille H. est très amusante. J’ai adoré l’épisode Royal toute étonnée qu’on ne la garde pas au gouvernement. Ces gens-là n’ont douté de rien. Ils ont eu bien tort. Troupeau de dindons de la farce. Et quelle… De ce point de vue, on ne peut guère douter de la malice de Louis-Napoléon.
Sous Sarkozy, je reprenais souvent l’Histoire Auguste. Sous Macron, j’ai envie de la relire. C’est très mauvais signe. Nos lectures sont des intuitions.
Dans ce lien, on évoque Louis Soutter mais avec un dessin au doigt, tardif. Il est vrai qu’ il intitula une série de peinture au doigt et l’ encre noire de 1942 avec » crématoire » comme terme récurrent.
Comme » la santé au crématoire supérieur, titre grinçant s’ il en est.
« https://diacritik.com/2017/05/30/eric-vuillard-la-litterature-permet-tout-dit-on-lordre-du-jour/#more-22437
pat V. prouve une fois de plus que la littérature permet tout, et surtout de tirer profit de tout pour les peu scrupuleux.
Je ne trouve pas que Bel Ami ait un destin bien enviable. C’est une belle boîte vide à laquelle les fantasmes des autres bâtissent une vie et qui n’y est pour rien. Je ne crois que Louis-Napoléon gouterait particulièrement la comparaison. Toutefois, l’histoire -immédiate ou quasi- dira si elle est juste. La question est posée.
Et elle est très cruelle…
On sait depuis longtemps que le Grand Capital est une abjecte pute. Tuer la pute? Non, la surveiller de près. Pour l’empêcher de transmettre trop de morpions. Ou pire.
Un vrai chon, mes pauvres enfants ! Et bavard avec ça !
@Je ne trouve pas que Bel Ami ait un destin bien enviable.
moi non plus. Espérons que l’arrivisme ne « paie » pas, au finish.
Le vrai sage n’accédera au pouvoir qu’avec la plus grande discrétion, afin que la flamboyance de son ascension n’annonce pas avec trop d’évidence les ténèbres qui noieront sa chute.
Blabla et sa bave de crapaud électrifié…
In the purple of the wood la la la
À demain
Tout cela me rappelle un vers du Don Juan de Byron:
« Et Jamais homme monté à cheval, plus promptement n’en descendit ».
(La traduction ici offerte, comme l’écrivit le grotesque Blabla dans un des rares échantillons de son inepte prose, heureusement destiné à une publication de diffusion suffisamment restreinte pour ne pas décourager les populations, est de mon cru.)
Quandt, ne pas confondre avec Quant, Mary, issue d’une famille de mineurs gallois. Pas née avec la cuiller dorée du Capital dans la bouche, l’égale de Dior & Cardin.
L’Angleterre (pour faire simple) telle qu’on aime…
D. dit: 6 juin 2017 à 20 h 35 min
Le cauchemar d’étudiants français dans un fief néonazi slovaque
Un jeune homme a été agressé parce qu’il était noir dans la région de Banska Bystrica, gérée par un nostalgique du régime pro-hitlérien.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/06/06/le-cauchemar-d-etudiants-francais-dans-un-fief-neonazi-slovaque_5139305_3214.html#AqUUvrSMQiljXcoQ.99
On notera qu’Emmanuel Macron, habilement, se réapproprie le vocabulaire de la partie qu’il souhaite affaiblir ou annexer en le neutralisant lui même étant gage par son positionnement et garant d’une attitude bienveillante volontaire et se maintenant vaguement à gauche de la droite:
– patriote qu’il empruntât au FN pour l’inclure dans son discours, dans une première phase.
– Républicain , dans la seconde , pour finir de convaincre sur sa droite et capter l’électorat de droite ainsi qu’une parie des représentants .
Pas tout lu.
Notes :
pensais hier comment ils usaient à donf de leur pouvoir de séduction, de leur âge jeune, Trudeau et lui.
User de cela, ce n’est jamais préparer l’avenir, et c’est toujours très éphémère.
Immense erreur tactique.
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Aussi, en passant devant une ferme auberge, pensais que si nous voyions le veau, sous sa mère, ses grands yeux ses grands cils son regard doux, ce serait bien plus difficile d’acheter la viande bio, le veau.
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Ai entamé un Carson Mac Cullers ballade triste acheté 50 cents à un vide grenier, avec une rabane pour aller à la mer, un petit flacon Puget pour mettre du vinaigre, une trousse jolie vert pomme et une chaise basse rafistolée, destinée aux nourrices.
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Ce matin, ai décidé fermement, je compte faire un usage raisonné du couteau de cuisine bien affuté. Ai commencé avec un petit sauté de porc, pour les chats. Menu menu. Vais continuer avec chou rouge chou blanc à macérer ds huile d’olive et vinaigre balsamique.
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On peut être doctorant et arriéré ?
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Douze candidats chez moi pour les législatives.
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Fatiguée & triste : c pas à court terme que l’on résoudra cela mais à long terme.
Quant à Trump, il parle à son coiffeur, publiquement. Nous en sommes là. À participer aux discussions de salon de coiffure.
Le kwassa, kwassa ?
C’est pour trimballer du macron.
Sur nos côtes.
On n’a pas fini de démazouter !
« On peut être doctorant et arriéré ? »
On peut être doctorant et devenir marteau, rose !
La possibilité de rédiger un procès verbal instantané de sa vie entière est assez intéressant (l’appli dédié).
Cerveau fermé et inerte, obtus : voilà les secret de fabrication de la politique brouillonne du Total-Loser.
On notera surtout que le vocabulaire de Philippe le Prime contient des éléments de langage qui sont signifiants, comme par exemple:
chômage de masse,
et son corollaire, ainsi légitimé: Arbeit ! et schnell.
« Mais dès qu’ il s’ agit de Louis Soutter qui de morfondait dans un asile à l’ abri comme exempté de toute histoire, comment cela se fait-il? »
Pas exempté du tout ; éloigné, plutôt.
Jason Rowles :
Nouveau rebondissement dans le feuilleton Tapie.
L’homme d’affaires n’a pas dit son dernier mot.
Ruiné de chez ruiné, il présente néanmoins un plan, pour rendre l’argent.
tarzoune qui sfait des petits camps dla mort en légo..c’est dson age
..ta gueule tarzoune
On peut être doctorant et devenir marteau, rose !
baroz c’est un bonécoutant rose..ouï le ouissant
À demain
halors nico..bien dormi au moins
On sait depuis longtemps que le Grand Capital est une abjecte pute. Tuer la pute? Non, la surveiller de près. Pour l’empêcher de transmettre trop de morpions. Ou pire.
bio en roué du macadameu..celle là est bien toudmême..la pute c’est manman..toutes les otes que des braves femmes..sapré bio
c’est vraiment dla merde ton philtre lassouline
Carson McCullers :
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/02/carson-mccullers-stone-is-not-stone.html
Dhh, ce Quandt fut effectivement le premier mari de Magda G., qui le connut après avoir fréquenté les meilleures écoles de Bruxelles. Quandt, fondateur de bmw qui envoie ses luxueuses berlines achever de polluer le marché US et offre sa puissance à l’Allemagne, qui la lui rend bien.
M. Vuillard a peut-être donné une notule de bas de page dans son ouvrage.
W,
vous demandiez, hier : « Pourquoi lire un tel livre ? Différence avec le livre historique…
Passou tente une réponse :
« Seuls lui importent les moments de vérité. Des détails authentiques généralement absents des récits historiques, que l’auteur ne méprise pas plus qu’il ne méprise les anecdotes dès lors qu’elles sont signifiantes, persuadé que « les grandes catastrophes s’annoncent à petit pas » : une toux caverneuse, le cliquetis d’un capuchon de stylo, des ongles brossés pour ne faire disparaître le cambouis, une main moite qui dégrafe un faux-col, un mouchoir soigneusement déplié avant d’y faire sonner des trompettes. »
Et vous qui aimez tant Flaubert, devriez être sensible à ces détails-là.
pourquoi retournez-vous toujours en Sologne ?
Pourquoi sommes-nous un certain nombre à suivre les romans d’Eric Vuillard ?
Pourquoi est-ce important pour un auteur de « creuser un sillon » ?
En 2014, ces réflexions d’Eric Vuillard dans les colonnes du Monde :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2014/05/21/la-vie-commune-des-hommes-par-eric-vuillard_4422956_3260.html
merci renato pour cette photo de Carson (que je ne connaissais pas), la voir rire est très émouvant quand on connait son vie douloureuse
exempté de tout en parlant de Louis Soutter.
Sauf de peindre bien entendu, de peindre à s’ en crever le tympan de la raison.
Louis Soutter
Ça va ça va Boug and you ? J’ai plein de boulot j’ai pas trop le temps de jacter, je vais méditer sur Byron « Être ou ne pas être, avant de trancher j’aimerais savoir ce qu’est être. » Bonne journée
Le Qatar est dans l’oeil du cyclone, conséquence du récent voyage de Trump en Arabie saoudite ? Les détails de l’histoire sont convertibles ici en très gros chèques !
Le Qatar dans un premier temps pour témoigner de sa bonne volonté a expulsé quelques membres du Hamas mais cela n’a rien changé à la détermination des états arabes décidés au blocus, j’entendais hier outre un rapide historique des liens que l’Arabie Saoudite entretint avec les islamistes que le Qatar, gros producteur Gazier, un des principaux, gaz à quoi il doit sa richesse qui elle-même pourrait entretenir des jalousies, ne pouvait pas en raison du commerce, interrompre ses liens avec l’Iran acheteur. Tous les commentateurs s’accordaient pour dire qu’aucun des états n’est tout à fait indemne de relations passées ou présentes qui ont soutenu soit idéologiquement soit logistiquement/financièrement les mouvements islamistes. Cette phase serait le résultat d’une rivalité avec les Chiites d’Iran en qui une certaine presse voit le gagnant du conflit dans cette région et effectivement d’une volonté de rééquilibrage en faveur entre autres d’Israël qui a toujours à craindre des extrémistes musulmans , des membres du Hamas en particulier . On reproche aussi à la chaîne al jazeera d’être tenue par les frères musulmans.
merci qui ? merci wikiki
Notre président avant d’être élu ne s’était-il prononcé dans le sens d’une rupture avec le Qatar? qu’en pense-t-il à présent? Soutient-il cette initiative dont on soupçonne qu’elle serait une conséquence de la diplomatique visite de son homologue étasunien?
Jacques Chesnel, sachez que pour y parvenir il a fallu lui faire des chatouilles. C’est ce que renato ne dit pas. Cela-dit ça reste confidentiel, n’allez pas l’ébruiter.
de la faute aux hackers russes!
En armes. En armes. Les chèques représentent des armes.
Vous gardez votre faculté de rire, jazzi ; plus fort que moi.
elle eût dû être musicienne, Carson, anagramme de Caruso sans le « u »,ou plut^to avec le « u » renversé en « n », si le pognon du diam et des émeraudes de sa mère fanatique n’avait pas disparu, volé par sa meilleure amie. Merci renato.
Ils sont pratiques ces hackers russes, un dos anonyme qui en dernier ressort porte la responsabilité des dysfonctionnements diplomatiques et des conséquences du dialogue tout en neutralité.
Un dos anonyme? Qu’est-ce donc ?
90 ans plus tard… Le temps pour les petits rejetons socialement (in)sécurisés d’oublier. Et en urgence! Quel Anschluss pour 2022? Le 9-3? http://resistances.org
Widergänger dit: 6 juin 2017 à 22 h 38 min
Macron is simply the right man at the right place in the right time. Over ! Nothing more to discuss. Wait and see.
–
pour ce qui est d’attendre, ça a bien commencé.
D la question qui suit logiquement: pour le compte de qui travailleraient ces hackers russes à moins qu’ils ne soient que d’ingénieux dissidents décidés à semer le désordre .
Pour ma part je ne crois pas que les hackers russes constituent le terminal. Dans cette situation je ne comprends pas de quels bénéfices pourraient tirer profit le Kremlin, auriez-vous une explication? Les pipe line russes ne vont pas jusqu’à cette région et du point de vue du règlement du conflit syrien, je ne comprends pas ce que cela ajouterait.
gaz liquide: production
Drapeau du Qatar Qatar: 79.62(volume Mt/An) Rasgas, Qatargas (terminaux) _ Leader depuis 2006. _ Asie et Europe ( acheteurs)
Chaloux dit: 6 juin 2017 à 22 h 28 min
Lis donc Le notaire du Havre quand tu auras trois heures à tuer. Je ne connais pas dans toute la littérature de dénigrement aussi violent de la figure du père.
–
…encore plus fort dans Vue de la Terre promise, où Laurent se déplace jusque chez la pu.te que son père entretient, non pas pour l’essayer à son tour mais pour tenter de la sermonner. Son humanité l’en empêchera : la pu.te se transformera en victime.
Et bien que toutes tentatives d’étouffer dans l’oeuf l’islamisme soit louable, cependant on peut remarquer que dans le règlement du conflit intene à la Syrie, chacun s’est employé à régler son sort à un ennemi qui n’est pas forcément commun à tous, aux turques les kurdes, aux russes les rebelles, aux alliés de la coalition l’EI.
interne.
Nouveau sondage.
Selon une étude récente, « depuis 2009 les signes d’un désengagement des salariés n’ont cessé de croître »
1 salarié sur 5 reconnaît « faire de la présence, pour faire de la présence »
En cause:
Non reconnaissance des attentes, perte d’autonomie, perte de repères induite par la révolution numérique.
Les entreprises entre 50 et 500 salariés sont les plus touchées,
Ce mal-être est encore plus élevé chez les moins de 30 ans.
Source Ouest France, art. du 28/04/2017.
soient louables, je vous laisse corriger à l’avenir sans plus intervenir, zut et ratazut!
C’est quoi la résistance littéraire, Olivier DAVID ? Quel est l’Occupant ?
c’est d’avoir du gout baroz..c’est le nouveau style
béré elle veut comprende
Un dos anonyme? Qu’est-ce donc ?
comme les culs..quand que c’est l’sien hon lsent bien..même les anes y s’appellent martin
« Être ou ne pas être, avant de trancher j’aimerais savoir ce qu’est être. »
ou ne pas être..tout est là..ha t’es pas con nico..ton boss y doit ête content de toi
christiane dit: 7 juin 2017 à 9 h 15 min
_________
L’article de Vuillard, ses considérations sur le roman m’ont paru assez indigent. Il prétend notamment que le roman picaresque s’est éloigné de nous. Il semble ignorer parfaitement que Voyage au bout de la nuit, de L.F. Céline en est une réinvention, l’un des deux ou trois romans les plus marquants du XXè siècle…! Il semble l’avoir lu sans rien y comprendre. C’est peu rassurant pour la suite. Il semble se projeter à la fin de son article quand il croit que les romanciers se paient de mots… Il y a là certainement quelque chose de révélateur de ses angoisses face à ce qu’il a déjà publié. C’est le danger de celui qui se refuse à l’académisme en insistant sur des détails qui n’évitent pas forcément de se payer de mots en effet. L’effet de réel tombe dans le vide à force d’en jouer.
L’art romanesque est une machine subtile, compliquée et délicate. Il ne serait pas impossible qu’Éric Vuillard, croyant renouveler le récit historique, ne renouvelle en fin de compte qu’un académisme de bon aloi. L’histoire littéraire jugera. Mais pour ma part je trouve qu’il prend peu de risque à écrire ce qu’il écrit.
Il parait que les Français sont de plus en plus démotivés sur leur lieu de travail. Conséquence du fait que, pour les employeurs, le travail n’est plus une valeur mais une évidence, qui ne mérite aucune reconnaissance ou promotion particulière : ce n’est plus ce que le salarié rapporte qui compte, mais ce qu’il coûte aux entreprises, toujours trop semble-t-il pour le patronat.
tiens qui qu’a vu l’espo darthur langerman a caen..elle étoit a bruxellechprout haussi chcrois..dedans ya des photos que j’avois mis en lien y’a longtemps et que lassouline havait censuré..marrant
ce n’est plus ce que le salarié rapporte qui compte, mais ce qu’il coûte aux entreprises, toujours trop semble-t-il pour le patronat
faudrait qutu vois un compte desploitation hun jour baroz
« Il prétend notamment que le roman picaresque s’est éloigné de nous. »
Déjà en son temps, Cervantès s’en était éloigné, inventant rien moins que le roman moderne, sous forme de parodie des romans de chevalerie ! Mais sur quoi débouchent les romans historiques de Vuillard ?
Mais Lazarillo de Tormes est un roman tout aussi moderne que le Quijote de Cervantès, Jazzi !
Aujourd’hui beau soleil à Chitenay. Où vais-je allé traîner mes pneus…?
Depuis 2012, Le Qatar est membre associé de l’Organisation Internationale de la Francophonie qui regroupe 84 états et gouvernements. La francophonie y prend des formes déviantes: par exemple financer les shahid qui sèment la mort et se font péter le caisson en Belgique & en France…3 mots à connaitre pour l’examen – Allah est grand.
Diplomatie à revoir de fond en comble.
https://www.theguardian.com/world/2017/jun/05/qatar-diplomatic-crisis-what-you-need-to-know
Oui, WGG, mais Don Quichotte est plus un gueux qu’un preu chevalier. Le roman de Cervantès nous conte l’histoire d’un pauvre fou. N’est-ce pas déjà un roman picaresque, entre autre choses ?
« Diplomatie à revoir de fond en comble. »
Le quai d’Orsay semble prendre beaucoup de précautions pour ne pas fâcher nos amis qataris, Bloom…
Wgg vous voulez que je vous loue un groupe électrogène pour recharger la batterie ?
Non, dans la mesure où Don Quichotte est noble d’origine. Quant à sa folie, elle se discute. Tout est là.
Pourquoi, mon Nico ? Tu crois qu’il n’y a pas l’électricité en Sologne ?
Déformation professionnelle, business is business, et puis tu serais autonome même en pleine pampa, à toi l’aventure de mondes inconnus pour un vélocipède !
Oui, mais alors s’il faut que je porte mon groupe électrogène sur mon dos, je suis mal…!
Voilà l’église Notre-Dame de Chitenay, mes petits chéris. Mon humble demeure est loin derrière à la sortie du bourg :
http://www.agglopolys.fr/uploads/Image/e0/IMF_LARGE/GAB_AGGLO/5020_674_chitenay-2.jpg
Smollett & Fielding, pour ne citer qu’eux, avec The Adventures of Roderick Random (= hasard) et Tom Jones, ont grandement renouvelé le genre picaresque. Diderot l’a satirisé avec Jacques le Fataliste et Saul Below l’a porté à la perfection moderniste avec The Adventures of Augie March. Rushdie, dans Les Enfants de Minuit, lui ajoute une touche de réalisme magique. Cormac McCarthy, dans Blood Meridian et Sebastian Barry dans son tout dernier opus, Days Without End, y incorporent l’extrême violence ainsi qu’une exploration, chez Barry, de la confusion des genres.
Le picaro connait des variations ad infinitum.
A ce propos, l’introduction aux romans picaresques espagnols publiés dans la Pléiade est un modèle du genre; C’était une lecture obligatoire pour l’agrèg.
« Quant à sa folie, elle se discute. Tout est là. »
Bien sûr, c’est ce qui fait toute la différence. Don Quichotte, ni roman de chevalerie ni roman picaresque, mais roman tout court, le premier de tous les Nouveaux Romans ?
Il existait autrefois un beau château à Chitenay qui aujourd’hui est dans un sale état :
http://www.perche-gouet.net/histoire/photos/immeubles/5314/15378.jpg
Tkt j’ai ce qu’il te faut! 15€/jour
L’église de Chitenay vue sous un autre angle, par le chevet, du côté de la mairie. Je passe sur la route pour me rendre à Fougères-sur-Bièvre, ce que je vais faire vraisemblablement dans quelques instants…
Widergänger dit: 7 juin 2017 à 12 h 32 min
Noblesse désorientée face à un monde en mutation- montée de la bourgeoisie-cf chez Shakespeare son contemporain
http://www.chitenay.net/chitenay.jpg
La mairie de Chitenay
Le chevet de l’église
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a0/Notre-Dame_de_Chitenay.JPG/1200px-Notre-Dame_de_Chitenay.JPG
Oui, tout le XVIè siècle, c’est déjà la montée en puissance des valeurs de la bourgeoisie : Montaigne, Shakespeare, Rabelais, entre deux eaux.
que le roman picaresque s’est éloigné de nous
WGG: – Voici donc que de manière malheureuse et imprévue, les aventures du héros picaresque reprennent un sens. Leur extravagance pourrait soudain se dissiper, et trouver même une
actualité inattendue. –
Il semble en effet que vous traduisiez assez mal la réflexion d’Eric Vuillard. Plus loin:
-Mais la littérature est une fable qui dégrise des fables, elle décrotte les auréoles de leurs dorures, puis elle les brise.-
https://images.trvl-media.com/hotels/3000000/2520000/2519800/2519717/2519717_7_b.jpg
l’auberge de Chitenay
Te perd pas sinon tu regretteras le groupe ! https://youtu.be/S_UqJx_0j9Q
L’exposition de Houellebecq à New York suscite dans la presse outre-Atlantique divers commentaires étonnés par le pessimisme de l’écrivain français. Déçu par la vie, Houellebecq contre-attaque comme un futur moine. La conversion est proche :
« On l’aura compris, l’expo French Bashing (le dénigrement de tout ce qui est français) transpire le pessimisme et la morosité. Ici, le «French bashing» ne semble pas tant évoquer le dénigrement des Américains à l’égard de la France que l’autodéfaitisme des Français à l’égard d’eux-mêmes, ou de Houellebecq à l’égard de lui-même et de ses contemporains. »
Le bourg de Chitenay :
http://www.ectm.fr/photos/36623975/g/3662397565073.jpg
ma demeure se trouve hors champ, en haut à gauche, juste après le virage dans la descente…
Les moments de vérités sont-ils les mêmes que ceux d’Eric Vuillard chez Laurent Binet ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19569855&cfilm=237734.html
Non, en haut à droite…
Déçu par ses contemporains et leur monde sans amour, Houellebecq va se tourner naturellement vers Dieu et son royaume. Cette exposition new-yorkaise est une étape de choix dans ce cheminement catholique. Ce faisant, Houellebecq va rejoindre Huysmans, figure centrale de Soumission, dans sa démarche inspirée par la religion.
– Et c’est pourquoi Lazarillo de Tormes peut revenir. Car il parle de la vie commune des hommes. Ainsi la réalité raconte ses histoires. Le roman se développe avec la société moderne, escortant la lente montée du « plus de liberté » et du « plus d’égalité ». Mais à présent, comme un sentiment d’arbitraire fut fatal au roman picaresque, l’imagination propre au roman lui même pourrait à son tour souffrir de son excès d’irréalité ; et, à ce titre, malgré l’instabilité nouvelle de nos existences, c’est par sa forme
romanesque même que Lazarillo de Tormes ne nous suffirait plus.
La réalité nous réclame peut-être d’une autre manière. C’est que la forme n’est pas seulement l’index abstrait de nos découvertes, elle parle du monde ; les tensions d’une époque s’y réverbèrent. Or, si la fabulation propre au roman picaresque s’est écartée de nous, c’est que la littérature n’est pas simplement le répertoire de nos mécomptes, elle est, d’une manière plus large encore, un long procès de dégrisement. –
E V.
12h28 article de 2015, les origines du mal
Les Américains sont des ignorants. Le dénigrement de « l’esprit français » ne date pas de Houeelebecq ! Je relisais encore hier dans Arcane 17, d’A. Breton ceci, qui n’a rien à envier à Houellebecq :
« J’userai, en passant, de cette parenthèse pour m’expliquer quelque peu sur les sentiments que mes amis et moi nourrissons à l’égard de ce qui est français. Un certain tour de nos déclarations passées, que nous n’avions pas craint de vouloir provocant, tendait à faire croire que nous nous en désolidarisions entièrement, ce que ne manquera pas de paraître contredire ce qui précède. Il est certain que dès le XIXè siècle — Baudelaire, Rimbaud, Huysmans — ont commencé à couvrir de leurs sarcasmes l’ « esprit français » ou ce qui déjà s’imposait pour tel de leur temps. (…) l’extrême virulence des attaques auxquelles se livrent les jeunes écrivains contre l’ « esprit français » atteignent leur paroxysme entre 1920 et 1930 et donne à penser que cet esprit a constitué alors un obstacle et une menace intolérable qui obligeaient à l’attaquer de front et à user de toutes les armes disponibles. » etc.
cheminement catholique ou dérive cathodique ? That’s the big question !
@Widergänger dit: 7 juin 2017 à 12 h 06 min
W.,
relu l’article de Vuillard. Et je l’apprécie tout autant qu’avant votre critique.
La littérature comme « un long procès de dégrisement ». voilà le chemin qu’il a pris après l’écriture de cet article. Dans Tristesse de la terre, il évoque ces indiens qu’on assassine alors que le Wild West Show de Buffalo Bill / Cody reproduit sans vergogne ce génocide. Le titre de son article est prémonitoire « Quand la réalité raconte des histoires.
Quant au roman picaresque dont les héros sont des misérables , des déclassés, il y fait retour car « les temps changent » et que les héros de notre temps ont une vie , on ne peut plus précaire. il dit que « notre monde renoue avec l’incertitude ». je pense aussi, comme il l’écrit que « la littérature parle du monde et que s’y reflètent les tensions de notre époque.
Ses remarques sur la destinée des héros d’Aragon dans son roman Les cloches de Bâle, me paraissent pertinentes. Réalité mouvante… littérature passionnante dont ses récits (courts, tendus, nerveux, souvent amers, écrits dans une langue superbe). Son érudition est grande, ses sources sérieuses quand il revisite un moment précis de l’Histoire. Avec ce livre, Les coulisses de l’Anschluss de 1938. « La mécanique d’une annexion démontée, pièce par pièce. Quand l’histoire se joue comme une partie d’échec où tous les coups seraient permis, même les plus vils. » (comme le dit Olivia Gesberg dans son émission « La grande table » du 17/05/2017)
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/dans-les-coulisses-de-lhistoire-avec-eric-vuillard
Et plane dans son écriture quelque chose de la beauté du monde.
Houellebecq va rejoindre Huysmans,
Par le fond et dans la forme propre à Huysmans même si la prose de Huysmans dans -A rebours- est de loin plus fouillée, il le rejoint aussi dans son pessimisme duquel il réussit à dégager de la drôlerie .
Céline ne l’a pas attendu ! Eric Vuillard est un ignorant.
Ecrits dans une langue superbe…! Pour parler des horreurs de l’histoire ! Ça ne vous pose pas un problème comme qui dirait d’ordre éthique, non ?
Widergänger dit: 7 juin 2017 à 12 h 59 min
« ma demeure… ».
Pendant ce temps, je suis sur la lune. Je trouve une photo sur Internet et je la poste. Mais attention, ma demeure sera peut-être hors-champ.
Y a-t-il encore quelqu’un pour le croire?…
Déjà Breton voyait juste quand il disait à propos du dénigrement de l’esprit français par des écrivains français : « Ceci n’est pas toujours très bien compris à l’étranger. » C’est-à-dire les USA.
WGG, dites plutôt qu’un homme qui pense vous dérange, vous savez on s’en fiche, personne ne vous lit en dehors du blog, je trouve sa réflexion sensée , Céline n’est pas le seul à avoir innové dans la forme et EV analyse l’approche qui est la sienne, il ne prétend pas être totalement novateur, il constate que la forme évolue en même temps que le monde à qui elle emprunte pour le peindre et qu’elle se charge de refléter (par le récit concernant cet auteur).
Oui. Moi. Je le crois.
Sur Quichotte, choisir la folie ce n’est pas la même chose que l’être.
Ds Mc Cullers, un cerveau avec un pas gros rouage. Vous le dirai ce soir.
Déjà, Blabla ridiculisant Paris aux yeux des solognots sans avoir un pied en Sologne, c’est un scandale.
Moi je le croirai s’il poste des photos prises aujourd’hui.
Breton se réclamait de l’esprit de 93, de Port-Royal, de l’Encyclopédie, de Benjamin Constant et de Stendhal au nom desquels il dénigrait l’esprit français pour rappeler sa mission dans le monde !
« Non seulement selon moi il est admissible mais il est impérieusement nécessaire que de son sein s’élève alors des voix qui le tourmentent (l’esprit français) et l’excèdent en l’accusant sans répit de forfaire à sa mission. »
L’accusation portée par Houllebecq contre l’esprit français s’accompagne-t-il de ce rappel impérieux à sa haute mission dans le monde ? Voilà la vraie question que les Américains devraient se poser s’ils étaient intelligents et cultivés… Mais tous des ploucs !
Le risque de guerre civile en France est à un niveau jamais égalé. Plus d’un an et demi après le 13 novembre, plus d’une centaine de morts plus tard, sans compter les inombrables mutilés et blessés, y compris psychologiquement, les familles touchées par centaines, souvent detruites, on peut faire le triste constat que la France n’a pour ainsi dire tenu aucun compte de l’extrême gravité de la situation. Les frontières n’existent toujours pas, les salafistes militants continuent à exploiter Internet et circulent à peu près librement sur le territoire.
Les guerres civiles se déclarant dans les états faibles, comme l’est la France, par la faute de ses électeurs imbus de principes éculés, elle n’échappera plus à son terrible destin.
L’article de Vuillard, bérénice, est celui d’un pauvre imbécile incompétent qui parle de ce qu’il ne connaît manifestement pas ! Point barre…
WGG je n’ai rien lu de lui d’autre que le lien proposé par Christiane mais qui vous dit qu’il se livre à une apologie de l’horreur, la beauté intrinsèque d’une écriture participe à la beauté du monde , l’écriture de Céline ne séduit-elle pas, est-ce que toute tentative de séduction correspond bien à l’éthique pour diffuser ce voyage qu’il entreprend zigzagant , ricochant, titubant d’une misère à une victoire?
On ne voit pas à quoi servirait de fermer les frontières quand les bourreaux se trouvent manifestement au sein même de la société française, Français de naissance ! Tu retardes d’une guerre, mon pauvre DD.
Bérénice, je n’ai jamais dit qu’il se livrait à une apologie de l’horreur.
Sur le 14 juillet, Vuillard n’a pas l’air de faire grand-chose de plus que Lenotre, à part rêvasser sur quelques cadavres anonymes supplémentaires. Toujours l’impression désagréable que ces petits récits devenus innombrables sont fabriqués pour des gens qui ne savent pas grand-chose et ne lisent rien.
Ecrits dans une langue superbe…! Pour parler des horreurs de l’histoire ! Ça ne vous pose pas un problème comme qui dirait d’ordre éthique, non ? WGG.
Page 34 pour les gens pressés. Livre de poche. Une petite fille frange carrée coupe à la.garçonne. sa mère. Le père est coupé. Elle regarde le père.
L’écriture de Céline réussit justement à ne jamais être complaisante vis-à-vis de l’horreur de la guerre. Elle est toujours dans le dénigrement, la dénonciation des leurres, des illusions, dans la dénonciation des clichés de la propagande et de l’ « esprit français » bien pensant.
bérénice dit: 7 juin 2017 à 13 h 43 min
_________
Oui, ça ne veut absolument pas dire qu’il se livre à une apologie de l’horreur. Vous n’avez guère le sens de l’analyse logique.
D refermons bien le sac pour n’en rien perdre, nous sommes dans une fâcheuse posture, il faudrait fermer toutes les mosquées, confisquer tous les ordinateurs et les portables, quelques dizaines de millions tout au plus, cela déboucherait sur la construction d’immense hangars ensuite les policiers pourraient commencer les fouilles les perquisitions.
Non, pour le moment, il n’y a en France aucun risque de guerre civile. Tout est calme. Une guerre civile ne se déclenche pas comme ça !
WGG, non mais vous lui reprochez son style, que fait Céline avec les horreurs de la guerre ? de l’humour aussi même si noir .
En lisant cet article, on se demande si Vuillard a jamais ouvert Lazarillo. Intellectuellement ridicule et scandaleux. Prose d’amateur sans intérêt.
Et puis comme pinard, j’ai un bon petit rosé Cheverny, hummmm…!! J’adore le Cheverny ! Blanc, rosé ou rouge.
Non, je lui reproche de ne pas bien connaître la littérature du XXè siècle et d’en parler sans savoir. C’est tout. Mais ça suffit.
Widergänger dit: 7 juin 2017 à 13 h 44 min
« L’écriture de Céline réussit justement à ne jamais être complaisante vis-à-vis de l’horreur de la guerre. Elle est toujours dans le dénigrement »
Bien plus fin que ça. Blabla n’a jamais ouvert Céline. qu’il se pochtronne et qu’on n’en parle plus.
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