de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
L’été d’un juré à pied d’oeuvre

L’été d’un juré à pied d’oeuvre

321. C’est le chiffre de la Bête de l’Apocalypse éditoriale. Entendez : le nombre de nouveaux romans de langue française qui vous attendront dans les librairies à partir de la mi-août. Mais le tsunami littéraire a d’ores et déjà déferlé aux domiciles et villégiatures des membres de « la bande des Six » ainsi qu’il convient de désigner les jurés des six grands prix d’automne : Goncourt, Renaudot, Femina, Médicis, Interallié et Académie française.

On ouvre les paquets. Les piles s’élèvent de jour en jour. Le vertige nous prend car nul ne lira les 321 sauf à prétendre avoir « lu mais pas personnellement ». Comment choisir dans la masse ? Il y a les écrivains que l’on lit depuis leurs débuts et envers lesquels on éprouve une curiosité récurrente ; un réflexe naturel guide vers eux en priorité. Il y a des écrivains récents dont l’évolution séduit. Il y a des illustrations de couvertures qui attirent l’œil, des titres qui troublent, des textes en quatrième de couverture qui intriguent. Il y a les premiers romans (74 dénombrés cette fois parmi les 321), dont les auteurs sont nécessairement des inconnus, et dont on guette toujours des éblouissements, on attend qu’ils nous surprennent, nous stupéfient, nous bouleversent. C’est le sel de la rentrée. Le juré n’est jamais à l’abri d’une révélation. Si les pépites sont rares, leur découverte est une grâce qui dédommage de tant d’heures gâchées par ailleurs avec des ouvrages précédés par leur légende (enchères mirobolantes à l’étranger, enthousiasme inédit des libraires etc).

Faut-il être tordu pour prendre la peine de lire des livres que parfois des auteurs se sont tout juste donné la peine d’écrire. Pour eux l’important est de paraitre et de se produire. Les premières pages suffisent à s’en rendre compte. L’écriture ne leur est pas indispensable. Elle repose sur une idée, un thème, un sujet, bref un coup à tenter, alors qu’un désir, profond, irrépressible, devrait en être à l’origine. Ces livres-là vous tombent des yeux. On y cherche en vain la voix de l’auteur, le son particulier que dégage son texte. Si malgré tout vous poussez la conscience professionnelle jusqu’à les lire jusqu’au bout, vous en voudrez à mort à l’auteur de vous avoir fait perdre deux jours de votre vie.

On croirait que la rentrée littéraire a été inventée pour illustrer la notion de pénibilité, que ce soit sous forme de livre tout juste imprimé, de PDF ou d’épreuves -c’est le cas de le dire. Mais relativisons afin de ne pas subir les foudres de la police poétique : pour qui se dit passionné de littérature, il y a pire que d’être enchainé à des livres. On n’a jamais obligé un critique ou un écrivain à être membre d’un jury ; si c’est vécu comme une servitude, ne jamais oublier qu’elle est volontaire et bénévole. La table doit être bonne puisque le plus souvent les réunions de travail se déroulent dans un agréable restaurant (ça se passe en France) où il est recommandé de voter avant l’apparition du sommelier. Ainsi conserve-t-on à peu près intact son esprit critique. A quoi bon avoir passé son été à plancher si c’est pour perdre son jugement à l’instant du vote.

     Choisir c’est exclure donc rejeter. Ainsi le vivent les absents d’une sélection. Même s’il s’agit d’une liste collective, une pré-sélection d’une douzaine de titres, le jury lui accorde ainsi une visibilité décisive pour son avenir immédiat. En être ou ne pas en être, là est la question. En être, c’est avoir le sentiment de participer à la grande comédie littéraire de la rentrée ; ne pas en être, c’est la vivre en tragédie. Car nombre de romanciers supplient leurs éditeurs, quand ils ne leur exigent pas, d’être publiés à la rentrée, à leurs risques et périls, sous la menace d’être engloutis par la masse des prétendants.

Au moment de boucler cette chronique, un gros paquet de livres bien ficelé cogne à nouveau contre ma porte comme tous les jours désormais. Quand l’un s’échappe pour venir à vous, il faut le prendre comme un signe. Le cas d’A pied d’œuvre de Franck Courtès, 182 pages bien ciselées chez Gallimard. L’histoire authentique d’un photographe, portraitiste à succès dans la presse tendance, qui renonce à cette vie là pour se consacrer à l’écriture. Sa passion de la littérature le mène à la vraie pauvreté. Il en vient à exercer ici ou là mille petits métiers d’appoint juste pour manger- pour une fois, l’expression est juste. Des travaux alimentaires. On pense à l’inoubliable Journal d’un manœuvre de Thierry Metz, lequel avait fini par se suicider. C’est de la même force. Courtès en fait le récit avec une sobriété, une pudeur, une économie de moyens admirables. Terrible. A la toute fin, on lui annonce qu’il figure comme finaliste du Goncourt de la nouvelle. Joie ! Il reçoit des coups de fil de félicitations de toutes parts. Et un autre lui demandant de venir réparer une chasse d’eau dans le VIIème arrondissement. « 25 euros, ça vous va ? ».

Dans les dernières pages, il dresse l’inventaire de toutes les taches qu’accomplit au quotidien l’homme à tout faire qu’il est devenu par la force des choses, et de toutes les fonctions qu’il peut remplir. La dernière : « Ecrivain ». Ce n’est pas un roman.

(« Vue du parc éolien offshore de Middelgrunden depuis Amager Strand, une plage très populaire de Copenhague.  Le parc éolien a été développé grâce à une coopérative avec une forte implication de la communauté locale dans la phase de planification et en tant qu’investisseur. Aujourd’hui, 8 552 consommateurs d’électricité, particuliers et petites entreprises, sont copropriétaires du parc éolien. Le parc éolien de Middelgrunden produit de l’électricité pour plus de 40 000 ménages à Copenhague.
Les particuliers ont joué un rôle important dans le développement du Danemark en tant que nation éolienne forte depuis le tout début et jusqu’à aujourd’hui, où 14,4 % de la consommation d’électricité danoise est fournie par le vent. Plus de 150 000 familles danoises sont membres de coopératives éoliennes. », Photo Simone Tramonte)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

1037

commentaires

1 037 Réponses pour L’été d’un juré à pied d’oeuvre

Janssen J-J dit: à

et voici LE MARRONNIER D’AOUT EN JUILLET 23-24
@ Faut-il être tordu pour prendre la peine de lire des livres que parfois des auteurs se sont tout juste donné la peine d’écrire
…. Donc, un éloge de l’autoflagellation par « les foudres de la police poétique » ? Qui n’a pas un jour plaidé pour son masochisme de bon aloi ?
Bravo à la RDL qui a fait son devoir de vacance (sic)

Janssen J-J dit: à

PS / @ un gros paquet de livres bien ficelé cogne à nouveau contre ma porte comme tous les jours désormais

Vous voulez pas qu’on vous en débarrasse avant même votre déficelage quotidien, Pierre ? On est jaloux comme de la gale sur les bas bleus du clergé, nous autres qui peinons à nous en payer un sur la masse des 321 à venir ?… Bon courage

Patrice Charoulet dit: à

« toutes les taches » ou « toutes les tâches » ?

JC..... dit: à

Lire n’importe quoi fatigue l’œil, le jugement, épuise l’économie temporelle, affaiblit la tirelire du bourgeois, alors qu’il y a tant à faire au lieu d’être complice d’une industrie polluante, sans vertu, sans intérêt, sans avenir !

Ne lisez pas ! Faites du sport ! Forniquez vous, les uns les autres ! Amen !

Jazzi dit: à

Sue la photo, en bas à droite, on aperçoit le crâne de Passou !

Jazzi dit: à

321, ça a vachement diminué !
Avant, c’était entre 600 et 800, non ?

Jazzi dit: à

« Poncifs de rentrée
LE 3 SEPTEMBRE 2015

589 : surtout, ne retenez pas ce chiffre. On hésite à l’achever d’un point d’exclamation ou de trois points de suspension. Dans le premier cas, on oscillerait entre l’admiration et l’exaspération ; dans le second, on inclinerait tant au soulagement qu’à la complicité. Toutes choses trop ambiguës. Le fait est que ce chiffre est de nature à vous dégoûter des livres. C’est le nombre de nouveaux romans français et étrangers qui vont nous tomber dessus entre la mi-août et la fin octobre. On connaît de pires épreuves. Le reste du monde nous envie celle-ci. Car s’il est un rituel typiquement français, c’est bien notre rentrée littéraire.

C’est aussi un marronnier. Ce qui signifie que ses branches ploient sous les lieux communs. Alors de grâce, évitons-en quelques uns. »

closer dit: à

tâche ou tache
côte ou cote ou cotte

Tellement simple…

closer dit: à

Je vais finir par aller le voir pour me faire une idée (Barbie)…

closer dit: à

Faut être maso pour défigurer un paysage pour alimenter en électricité 40000 ménages seulement…

closer dit: à

Pourquoi ne pas lire les 20/30 premières pages de tous les romans et ne continuer que si la première impression est favorable?

Jazzi dit: à

« Je vais finir par aller le voir pour me faire une idée (Barbie)… »

Oui, closer.

Et Clopinou devrait écrire un article là-dessus et le proposer à « Libération », Clopine !

closer dit: à

Torrents de pluie depuis hier. Comment croire cela ne sert à rien pour les nappes phréatiques?

closer dit: à

En tout cas, on est content de ne plus voir la galerie de monstres du billet précédent.

closer dit: à

Mine de rien je fais du chiffre (8 commentaires)!

Chantal dit: à

l’équilibre mental du juré semble précaire, si seul un auteur martyr auto-dérisif et fauché arrive à le faire sourire, des talents de pitre peuvent sortir du bois, combien de bosses de bison inutiles pour quelques lauréats.

Jean Langoncet dit: à

@Faut être maso pour défigurer un paysage pour alimenter en électricité 40000 ménages seulement

Et c’est pire côté terre, tout ça pour loger quelques familles de descendants de vikings ; vous avez vu à quoi ressemble Copenhague, cet abominable bariolage du littoral ?! Pas de ça chez nous ! Closer préfère un horizon marin à perte de vue et nager parmi les requins, pourvu qu’ils soient blancs et surtout bien de droite

closer dit: à

Ah bon ? (9)

Pablo75 dit: à

…en faisant du name dropping […] (mais là, il ne pouvaient pas savoir que c’était un private joke…
Jazzi dit:

Tu te « bloomises », mon pote… (Charoulet doit être au bord de l’apoplexie).

racontpatavi dit: à

les foudres de la police poétique

Cette expression est quand même bien difficile à comprendre.
Qu’est-ce une police poétique au juste?
Est-ce un simple plaisir consonantique avec police politique?
( Une liste de dix bouquins à commander, je vous en fait grâce).

racontpatavi dit: à

Qu’est-ce une police poétique au juste?

Des caractères en folie que l’on brime avec une maîtrise de la métrique?

Janssen J-J dit: à

@ etalii, les éoliennes sont elles des monstres… ?
Moi, j’aime les éoliennes maritimes. Nous avons la chance d’avoir pas mal de côtes et nous pourrions rapidement, comme à Copenhague, devenir indépendants et matière d’énergie marémotrice si nous en multipliions le nombre par 500 sans endommager la structure du plateau continental appartenant à nos eaux. D’ailleurs, c’est dans le livre vert de la nupès étayés par les essais fort bien argumentés de jean-luc mélanchon au sujet de la « transition écologique ». Quant à la défense d’arrière garde de la dite ‘esthétique paysagère », c’est juste un mauvais moment à passer comme chez les esthètes des arts plastiques. Et d’ailleurs, la photo des baigneurs montre qu’on peut fort bien nager au pied des éoliennes et sans dommage.
Cela dit, les nappes phréatiques sont en danger malgré les ruissellements macroniens des eaux du haut vers le bas… L’argent du CAC40 redistribué file vite entre les doigts des pauvres, ce qui s’explique normalement normal. Il ne saurait s’endormir souterrainement pour surgir à l’improviste dans nos grandes piscines individuelles. Bàv –
(****l’affaire klarsfeld est devenue close, here, inutile de nous rappeler sans cesse les souffrances de la Shoah, le billet est dédié aux romans de la rentrée parmi lesquels seront primés ceux qui feront subtilement l’apologie de l’activisme écologique féministe non terroriste***).
Bien à vous, pour le quart d’heure.

Janssen J-J dit: à

des talents de pitre peuvent sortir du bois,

si c’est pour nous refaire le coup de François weyergans, trois jours de pitrerie chez ma mère… primé par les goncourt, merci Chantal… pour le martyr auto dérisif !

Jazzi dit: à

Pour le 1er terme, j’ai repris le terme utilisé contre moi, Pablo75.
Pour le second, je n’ai pas trouvé mieux en français.
Qe dirais-tu pour private joke ?

Chantal dit: à

Bon ce n’est pas si affreux que cela la mer et les éoliennes, j’ai été en Zeelande prendre mon bol d’iode annuel du côté de Hamsteede, le paysage et les dunes ont été réaménagées, une partie de la plage interdite pour permettre la nidification et l’éclosion des oeufs d’espèces protégées, une autre mise en clôture pour la pâture de moutons lainiers et une immense digue peuplée à sa droite d’éoliennes permets désormais de passer d’une presqu’île à l’autre. Le Veerse Meer est préservé de l’eau de mer trop saline et c’est un plaisir de se balader à pieds ou à vélo dans les paysages dignes des peintures hollandaises du 17ème. Mais tant d’aménagements sont consentis pour garder l’habitabilité et la diversité des lieux et je suis bien consciente que la fabrication d’éoliennes et les matériaux technologiques pour les voitures plus propres constituent une base de révolte qu’il ne faut pas sous-estimer dans des pays qui ne peuvent pas se permettre cette abondance de travaux mais servent uniquement de base d’extraction de matières premières. Cette dualité est difficile à supporter. Que pouvons-nous exiger pour nous-mêmes qui ne sera pas piqué chez d’autres … https://www.facebook.com/photo/?fbid=10230225900019907&set=a.1060174393067

Jean Langoncet dit: à

Clin d’oeil

Bloom dit: à

Découvert un livre sur le temps où on brûlait /brulait les livres: Février 33, Uwe Wittstock, traduit de l’allemand par O. Mannoni. Grasset (2023).
Ne boudons pas notre plaisir, abondance de bien (et de moins bien) ne nuit jamais. Quand on en sera à Farenheit 451, on pourra commencer à se plaindre.

Ce matin, cette façon de prononcer Roth (rote) chez Finkie, désespérante…Et pas un mot sur l’origine du « complot » contre l’auteur: la nouvelle The Conversion of the Jews, tirée de son premier ouvrage Goodbye, Columbus (1958, National Book Award), où un gamin qui prépare sa Bar Mitzvah monte sur un toit et exige de son rabbin qu’il accepte de croire en Jésus, faute de quoi il menace de se jetter dans le vide
https://www.macalester.edu/religiouslife/wp-content/uploads/sites/58/2013/11/RothConversionoftheJews.pdf

Un des rabbins nouillorkais orthodoxes avait écrit dans le NYTimes pour demander qu’on fasse taire ce mécréant, de la façon dont ses ancêtres médiévaux s’étaient débarrassés de Baruch Spinoza…
Pas mal, pour un premier livre.

rose dit: à

Bon courage, Pierre Assouline, c’est une tâche qui vous attend.
L’an dernier, vous aviez ouvert le bal avec Le coeur ne cède pas de Grégoire Bouillier.

Bloom dit: à

Il faut se réjouir qu’un pays dont la principale figure tutélaire est un certain Monsieur « Cimetière », décide de se donner grand vent avec ses plantations d’éoliennes marines.
De l’air. De la lumière. Mehr Licht!

Jazzi dit: à

Quel est le rapport entre les éoliennes de la photo et la rentrée littéraire ?

Patrice Charoulet dit: à

Apoplexie ?

L’un d’entre vous pense que je dois être au bord de l’apoplexie, car il évoque un dictionnaire de belgicismes. Non.
Ma passion principale est le français. C’est une des raisons pour lesquelles j’utilise 180 dictionnaires unilingues.
Je vous accorde que je m’intéresse peu au français de Belgique, de Suisse, du Canada, des pays francophones d’Afrique ou d’ailleurs. Je ne m’intéresse pas du tout aux dialectes de l’Hexagone
(normand, picard, bourguignon…).
Mais le français proprement dit offre déjà un beau domaine …dont on a du mal à faire le tour. Le français du Moyen Age à nos jours, le français littéraire, scientifique, philosophique , médical, juridique, psychologique, religieux, familier, populaire, argotique, néologique…
Plusieurs se moquent de moi car je serais le tenant d’une langue académique et dépassée. Cela ne m’émeut guère. Se demander comment on doit bien parler , bien écrire français n’est pas une activité complètement sotte. Il me semble beaucoup plus risible de s’appliquer- sur un blog littéraire!- à écrire de la pire des façons, en déformant volontairement les mots. L’intention de ces défigurations voulues ne m’apparaît pas.
Certains ont fait ce choix-là ici. Ce n’est pas le mien.

et alii dit: à

Le principe de l’éolienne est né au Moyen-Orient dès l’Antiquité, en Perse, vers 600 ans avant J.-C. Destinés à moudre le blé et à irriguer les cultures, les premiers moulins à vent se sont ensuite implantés en Égypte, avant d’apparaître en Grande-Bretagne un peu avant l’an 1000, puis de se généraliser au XIIe siècle dans toute l’Europe.

et alii dit: à

L’apparition des premières éoliennes électriques se fait à la fin du XIXe siècle aux États-Unis sous forme expérimentale. C’est Charles F. Bush à Cleveland qui met en place ce dispositif de 18 mètres de haut et de 17 mètres de diamètre pour alimenter sa maison en électricité. Composée de 144 pâles, cette éolienne qui ne produisait que 12 kW, lui assurera vingt ans d’autonomie en alimentation électrique. Nous sommes en 1887. »
https://www.sudouest.fr/economie/energie/energies-renouvelables-mais-qui-a-invente-la-premiere-eolienne-de-l-histoire-13258265.php

et alii dit: à

La première éolienne industrielle est mise au point à peu près à la même époque, au Danemark, par un certain Poul La Cour (1846-1908). Dans les années 1890, ce météorologiste visionnaire qui voyait dans l’électricité une des technologies d’avenir, établit un prototype bâti sur le terrain de l’école d’Askov, conçu avec un nombre moindre de pales afin de produire davantage d’électricité en tournant plus vite. C’est l’éolienne Lykkegard, la première éolienne dite industrielle, mise au point grâce aux recherches dans une soufflerie aérodynamique de celui qu’on surnomme « L’Edison danois », qui en vend soixante-douze exemplaires. En 1918, dix ans après la mort de Poul La Cour, 3 % de l’énergie produite au Danemark provient déjà de l’éolien.

et alii dit: à

C’est encore un Danois, Johannes Juul, un des élèves de Poul la Cour, qui va ainsi construire en 1956 la première éolienne à produire du courant alternatif. Composée de 3 pâles et d’une puissance de 200 kW, c’est elle qui a inspiré les éoliennes d’aujourd’hui.

et alii dit: à

c’est pourtant un ingénieur français, Étienne Darrieus, qui fait construire en 1983 la première éolienne à axe vertical, qu’il avait fait breveter en 1931. Son fonctionnement qui repose sur l’effet de portance subit par un profil soumis à l’action d’un vent relatif (effet qui s’exerce sur les ailes d’un avion) présente un avantage important sur les éoliennes classiques : tout en étant fragile en cas de vents violents, l’éolienne de type Darrieus peut en effet marcher quelle que soit la direction du vent.

et alii dit: à

je déteste le vent

et alii dit: à

Le vent souffle fort sur les hauteurs d’Adama, collines rocailleuses à plus de 2.000 m d’altitude sur les hauts plateaux éthiopiens, offrant des conditions idéales pour la production d’énergie éolienne. L’Ethiopie, en pointe dans ce secteur, y a installé le plus puissant parc éolien d’Afrique subsaharienne.

« En février, pendant la saison sèche, le vent est tellement fort qu’il est difficile de se tenir debout », assure Solomon Yismaw, l’ingénieur du site d’Adama II, inauguré en mai à une centaine de kilomètres au sud-est d’Addis Abeba, où 102 turbines de construction chinoise hautes de 70 mètres ponctuent l’horizon aussi loin que porte le regard.

closer dit: à

Cela s’appelait un moulin à vent, et alii.

et alii dit: à

Quel cinéaste nous fera aimer les éoliennes ?

Dans « Effacer l’historique » de Benoît Delépine et Gustave Kervern, une bande d’anciens gilets jaunes s’attaque aux Gafam et tente de récupérer des données personnelles. Ils vont faire appel au roi des hackers, un ermite digital niché dans une éolienne. Les éoliennes sont encore assez incongrues dans nos paysages pour conférer à la séquence un aspect grotesque. Pour ces héros lancés à la conquête de sommets inatteignables, elles sont aussi symboliques. Devant ces nouveaux Don Quichotte, les éoliennes se dressent tels les moulins à vent du XXIe siècle.

et alii dit: à

tien tiens:
Dans « Tenet », Christopher Nolan choisit aussi l’éolienne comme base de repli pour son héros. Au cours d’une improbable aventure, il va parcourir le temps du présent vers l’avenir… puis à rebours. Au large des côtes danoises, les hélices valsent comme un champ d’horloges au-dessus des flots. À l’écran, naturellement, elles tourneront dans un sens… puis dans l’autre.

et alii dit: à

CLOSER? VOUS EN ËTES AUX GEANTS DE DON Quichotte?

et alii dit: à

CLOSER/
Un peu de vent s’étant alors levé, les grandes ailes commencèrent à se mouvoir ; ce
que voyant Don Quichotte, il s’écria :
«Quand même vous remueriez plus de bras que le géant Briarée, vous allez me le
payer. »
[…] Puis, bien couvert de son écu, et la lance en arrêt, il se précipite, au plus grand
30 galop de Rossinante, contre le premier moulin qui se trouvait devant lui ; mais, au
moment où il perçait l’aile d’un grand coup de lance, le vent la chasse avec tant de
furie qu’elle met la lance en pièces, et qu’elle emporte après elle le cheval et le
chevalier, qui s’en alla rouler sur la poussière en fort mauvais état. […]
« Miséricorde ! s’écria Sancho, n’avais-je pas bien dit à Votre Grâce qu’elle prît
garde à ce qu’elle faisait, que ce n’était pas autre chose que des moulins à vent, et
qu’il fallait, pour s’y tromper, en avoir d’autres dans la tête ? »
BONNE SUITE

Paul Edel dit: à

Mort du grand écrivain allemand Martin Walser.

Pablo75 dit: à

Pour le second, je n’ai pas trouvé mieux en français.
Que dirais-tu pour private joke ?
Jazzi dit:

Exactement la même chose mais en français: blague privée. Au lieu d’utiliser l’anglais tu peux l’adapter au français.

Je trouve que l’invasion de l’anglais est de plus en plus grave en France. Elle existait déjà il y a 40 ans, mais maintenant elle est devenue écœurante. Il n’y a presque pas de pub à la radio ou à la TV sans un mot ou une expression anglaise. Que l’anglais ne soit pas interdit dans la pub, ou dans les émissions de TV ou de radio, montre à quel point la France est en décadence et à quel point la dégringolade est rentrée dans l’esprit des français. La langue la plus littéraire du monde colonisée par une langue de pirates et de boutiquiers analphabètes !!

« Le français est devenu une langue provinciale. Les indigènes s’en accommodent. Le métèque seul en est inconsolable. Lui seul prend le deuil de la Nuance… » (Cioran. Cahiers)

Jean Langoncet dit: à

@et alii

Si la petite sirène se présente à vous en blouse blanche, ne soyez pas effrayée, sur terre comme en mer, elle ne veut que votre bien

Janssen J-J dit: à

ça suffit etalii avec vos moulins… un romancier a raconté l’histoire de la séquestration au coeur de l’hélice d’une éolienne d’une écrivaine n7gre pour l’aider à finir d’écrire son polar. 25 balles à qui retrouvera l’auteur et le titre du bouquin paru aux éd. Minuit @ Chantal, merci pour votre témoignage.
6 Le lien Passoul/éolienne ?… s’agissait de susciter un débat des intervenautes durant dix jours sur un leurre, les éoliennes, pour se faire pardonner de son nécessaire marronnier et qu’on lui foute la paix durant ses lectures de « rentrées ». Bou… hou… @ jzmn, savez bin comme l’est rusé.
– ne réveillez jamais Taxifolia, elle n’attend que ça, d’être débondée… la preuve : 13 bouzes en un seul jet… ça schlingue.
Quant à Charoulet@free.fr, ses choix auto-promotionnels sont toujours droits. Rappelons en l’anecdote pimentée : « Se demander comment on doit bien parler , bien écrire français n’est pas une activité complètement sotte »… Pas complètement pimentée, carrément bordée, à chacun la vulgarité de sa merde au cul, il ne lit qu’un commentaire sur cent, le gros tombeur de jmb !…)

Marie Sasseur dit: à

Et the boy who harnessed the wind, Et Al ?

Autre chose que la théorie du complot quichottesque, comme dirait Marx, William Marx, dans son été avec Don Quichotte.

« Le parcours de ce jeune homme de 22 ans fait apparaître une impressionnante détermination. Originaire du Malawi, aujourd’hui aplaudi par Al Gore, William Kamkwamba a dû quitter l’école à 14 ans, ses parents ne pouvant pas payer sa scolarité. De retour dans son village menacé par la sécheresse, il n’a qu’un seul but : amener l’eau et l’électricité dans son village pour améliorer la situation de sa famille. Féru de science, il se plonge dans des livres empruntés à la bibliothèque. A l’aide d’un manuel, il construit une éolienne avec des vieilles pièces détachées et parvient, sous les yeux de sa famille et de voisins stupéfaits, à produire de l’électricité. Peu après, il installe une pompe solaire dans son village pour exploiter une source d’eau potable dans la région, puis une autre éolienne pour irriguer les champs de ses parents, relate The Guardian. Ses réalisations attirent bientôt des curieux de toute la région. Il est invité à participer à une conférence sur la technologie en Tanzanie, et, bientôt, son portrait fait la une du Wall Street Journal. Sa biographie, The Boy Who Harnessed the Wind (Le garçon qui dompta le vent), cosignée par un journaliste américain, vient d’être publiée. Grâce à une bourse, il étudie aujourd’hui dans une prestigieuse université sud-africaine. »

https://www.courrierinternational.com/article/2010/03/04/un-moulin-a-idees%20

Chantal dit: à

Source le Monde : RIP

Martin Walser. Il avait 96 ans. Mais l’esprit provocateur de ce styliste hors pair a, pendant plus de soixante ans, « marqué de façon décisive la littérature allemande » pour reprendre les termes de l’hommage que lui a rendu Frank-Walter Steinmeier, président de la République fédérale d’Allemagne. Ses ouvrages, romans, essais et pièces de théâtre, dévoilent, souvent sur le mode satirique, les angoisses des représentants de la moyenne bourgeoisie pris entre les avantages de la prospérité économique allemande et un lancinant sentiment d’échec personnel. Un monde qu’il connaissait bien car c’était le sien.

Janssen J-J dit: à

@ – oui, martin walser est mort, et je ne l’ai jamais lu en allemand, à la différence de Boll et Grass. PE si vous deviez le conseiller à ma béotie, quel serait son meilleur roman ?
@ – en revanche, le Suisse mort dans la neige, dans le jardin de son asile psychiatrique, oui, je l’ai beaucoup fréquenté jadis, en compagnie de Carl Seelig. Et puis, il y a un romancier médecin qui doit avoir un patronyme ressemblant, qui raconte la vie de ses patients, plutôt que de décrire leur maladie…
Ou ma mémoire littéraire me jouerait-elle encore des tours de la vilaine fille ?

Chantal dit: à

C’est Robert Walser le suisse mort dans la neige.

Martin Walser a écrit une pièce chêne et lapins angora dont le titre m’avait fait tilt dans le temps, c’était l’histoire d’un benêt éleveur de lapins qui avait été lobotomisé pendant la guerre par un médecin ss et quand il a voulu intégrer la chorale de son village quelques années plus tard, au lieu de chanter des couplets sur le chêne allemand il s’est mis à beugler : Heil Hitler ! Sa mémoire défaillante lui jouant ce vilain tour involontaire.

Il a écrit aussi un livre dont le titre est +- je pue, je vais chercher si je le retrouve.

Janssen J-J dit: à

*oups, Martin Walzer.

*William MARX est au Collège de France, et cha.chal toujours dans son CDBF, depuis qu’il n’a pas supporté la promo par l’RDL de l’autre historien du CDF sévissant désormais le dimanche sur france
inter. Il a un brin d’humour ce William, qui ne s’appelle pas Karl, précise-t-il, même s’il détecte de la lutte des classes dans le Quijote et ne se soucie pas de son éventuelle judéité. Ce qui n’était pas trop le cas de Lydie Salvayre, s’intéressant à bien d’autres choses, comme chacun.e qui s’y colle, hein !… vivier inépuisable. So what ?

Chantal dit: à

« je ne sens pas bon », si mes souvenirs sont exacts Martin Walser c’est le spécialiste de l’anti-héros, c’est probablement un peu court de résumer son oeuvre à ça mais j’ai payé mon écot mémoriel.

Marie Sasseur dit: à

William Marx a une lecture jibilatoire du Quichotte, avec un regard totalement neuf par rapport à tout ce qu’on a pu en lire jusqu’à présent.
Cette histoire du plat du barbier, où la réalité de sa nature est votée en assemblée est tout à fait grandiose. Les faits ne sont plus une réalité mais ce qui est décidé qu’ils sont,  » démocratiquement ». Vertigineux.
C’est sur France Inter.

Marie Sasseur dit: à

Aïe jubilatoire

Janssen J-J dit: à

oui, suis-j tout à fait d’accord sur le regard neuf, jubilatoire et savoureux posé sur le Quichotte chaque matin par WM. D’où aussi l’association chez etaliie de la chiasse de Sancho aux pieds de son maître assis sur Rossinante et la réinterprétation de son fameux fumet festilenciel par le maître de céans. Woua là là

Marie Sasseur dit: à

A pied d’oeuvre
« L’histoire authentique d’un photographe, portraitiste à succès dans la presse tendance, qui renonce à cette vie là pour se consacrer à l’écriture. »

L’histoire d’un gars qui raconte qu’il écrit qu’il écrit qu’il écrit…

Ronronron, on va rester couché, zzzz zzzzzz.

Chantal dit: à

ECCO ? L’Umberto …

Je ne sens pas bon c’est une problématique pil poil si j’ose de notre société capitaliste, avec un écrivain martyr hyper anxieux, coeur de cible des préférences de Passou pour la rentrée.

Paul Edel a sûrement lu davantage de cet auteur que moi, mais comme il refuse la compétition il se tait par amour du sublime lol.

La mort d’un critique annoncée était une belle supercherie littéraire.

Marie Sasseur dit: à

« Fuir la photographie : c’est à cette nécessité que s’est résolu le photographe Franck Courtès, déçu et dépassé par les transformations de son métier, et de lui-même. Son beau récit, intime, « La Dernière Photo », traduit sa mutation en écrivain. »

https://www.lesinrocks.com/livres/franck-courtes-confessions-dun-photographe-contrarie-148307-12-06-2018/

Il écrivait déjà la même chose en 2018.

L’histoire d’un gars qui raconte qu’il écrit qu’il écrit qu’il écrit…

Ronronron, on va rester couché, zzzz zzzzzz.

Jean Langoncet dit: à

@Dans les dernières pages, il dresse l’inventaire de toutes les taches qu’accomplit au quotidien l’homme à tout faire qu’il est devenu par la force des choses, et de toutes les fonctions qu’il peut remplir. La dernière : « Ecrivain ». Ce n’est pas un roman.

Goncourt.

« Les grandes lignes du cahier des charges :
Participation au Prix Goncourt 2023

Écrire en français et que son roman soit publié par un éditeur francophone ayant un circuit de distribution en librairies, sont les conditions impératives pour qu’un écrivain puisse participer au Prix.

Son éditeur devra envoyer l’ouvrage de fiction à chaque membre du jury avant le 7 septembre de la rentrée littéraire concernée par le Prix (Septembre 2023).

Important également : ce roman devra figurer dans les rayons des librairies la première semaine de septembre. »
https://www.academiegoncourt.com/presentation-prix-goncourt

Autant continuer à plancher et à buller – pourquoi pas en même temps – si vous n’avez rien à vendre

Jean Langoncet dit: à

(A quand un Goncourt de la BD ?)

Bloom dit: à

Quel est le rapport entre les éoliennes de la photo et la rentrée littéraire ?

Ca brasse du vent. Mais fait fonctionner l’économie.
Brasse coulée.

closer dit: à

Sublime votre Vent d’Ouest et alii!

Bloom dit: à

Il y avait eu une controverse au sujet de Grass.
Quid de Walser?

« According to documents released in June 2007, he became a member of the Nazi Party on 20 April 1944 at age 17,[2] although Walser denied that he knowingly entered the party, assuming that boys were enrolled by the Standortführer without application.[2] The claim was disputed by Hans-Dieter Kreikamp from the Bundesarchiv who said that a personal signature was needed formally even in times of war. »
– Wiki

It sticks…

renato dit: à

3J, sous le fil précèdent j’ai liquidé trop superficiellement une soirée à la Scala. En réalité le problème était Ricciarelli. Je savais qu’elle manquait d’une authentique technique de virtuose et n’a jamais complètement maîtrisé le registre aigu à pleine voix (ce qui incidemment l’a conduite à un déclin vocal relativement précoce) ; mais je me disais que ça, c’était un mienne lubie aussi que de mon ami Beniamino del Fabbro avec qui j’avais à un moment passé en revue les voix de ces années-là.

Bon, pour conclure, je m’étais dit qu’afin d’être acceptée, elle s’était, finalement, perfectionnée, mais que non. Et en prévoient la conclusion de la soirée, ai opté pour le restaurant où ai trouvé des amis.

Notez que personne n’a jamais contesté le loggione (poulailler) de la Scala, car ce ne sont pas des gens fortunés, mais avec un goût très affirmé… personne sauf la Ricciarelli !

Patrice Charoulet dit: à

AVOCATS

Barreau de Paris : 34984 avocats.
Ensemble des barreaux français : 68464 avocats.
Cherchez l’erreur.

Jean Langoncet dit: à

@Mes devoirs Mon Charoulet du Préau

Plutôt que l’identité civile des intervenautes, sur un blog littéraire d’influence, il serait souhaitable que ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans « les métiers du livre », le signalent ; c’est une question de loyauté et de bonne foi dans les échanges qui n’implique aucune forme de délation
Bonne soirée aux influenceurs et aux influenceures

Paul Edel dit: à

Janssen J-J…
A propos de Martin Walse.il est né en 1927, est resté fidèle tute sa vie à la Souabe du Bodensee, son pays natal.
Je recommande surtout l’excellente nécrologie publiée ce jour dans « Le monde » car elle résume bien en peu de lignes ce que fut Walser, qui participa au fameux groupe 47. je recmande de lire chgez Gallimard « La licorne » . dans ce roman le personnage d’Anselm est un « homme sans qualités », le petitbourgeois « liberal » évolué, ce livre tres ironiquese mpque du «  miracle économique » allemand. Et Walser étudie les vies banales ,bancales, des petits bourgeois d’après guerre.. les vacances, les lectures, les tablées entre amis de ceux qui sont confortablement installés dans une bourgeoisie .,tous employés, profs, courtiers en affaires immobilières, tous avec des ambitions déçues, des vies conjugales bancales. n peut détester cette ironie de bon ton , et au fond une forme de résignation douloureuse dans cet homme médiocre petit-bourgeois « spécialiste de l’infériorité ». Une bonne introduction est aussi son premier roman son « Ehen in Philipsburg «  (Quadrille à Philipsbourg » de 1957. comme Gunter Grass, , il fut d’abord encensé par le critique Marcel Reich -Ranicki, puis pris comme tête de turc par ce critique assez hautain et qui jugeait de haut les écrivains de la jeune génération, de Handke à Thomas Bernhard car ils ne répondaient pas au sacro-saint classicisme représenté par Thomas Mann, le dieu de ce critique.Une célèbre polemique les opposa. Pierre Deshusses, dans sa nécro parfaite du Monde a raison de rappeler  le roman pamphlet paru en 2002, Mort d’un critique ( edition Les Syrtes) .Walser se moquait des critères littéraires et des certitudes et de l’intransigeance et de la ferocité de « Marcel Reich-Ranicki, juif polonais, survivant du ghetto de Varsovie, devenu après la guerre « pape de la littérature allemande », distribuant ses canonisations et ses excommunications au nom d’une conception archi classique de la littérature où l’important serait de « raconter une histoire ».
Günter Grass en a fait douloureusement les frais. Walser, lui, décide de s’amuser de cette réputation et cette prétention d’infaillibilité.

Jean Langoncet dit: à

n’induit aucune forme de délation

Pablo75 dit: à

Marie Sasseur dit: à
William Marx a une lecture jibilatoire du Quichotte, avec un regard totalement neuf par rapport à tout ce qu’on a pu en lire jusqu’à présent.
Marie Sasseur dit

Dans « Un été avec Don Quichotte », William Marx revient « aux personnages qui font les auteurs »
Vendredi 7 juillet 2023

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-vendredi-07-juillet-2023-2583010

W.Marx avoue n’avoir jamais lu Don Quijote avant le confinement. Premier point: donner des leçons sur ce livre extraordinairement complexe quelques mois après l’avoir découvert est déjà étrange. Mais pourquoi il peut le faire? Parce qu’il adopte l’interprétation la plus tarte à la crème, la plus remplie de poncifs qui existe, la plus extérieure et superficielle. Celle de Kundera et avant lui d’autres cervantistes français,
comme ce nul de Canavaggio. Il n’y a absolument rien de nouveau dans ce qu’il dit. Il ne fait que résumer la vielle version orthodoxe de ce livre, celle avec laquelle Cervantes a caché la vraie interprétation, qui est une charge terrible contre le Pouvoir, contre l’Espagne de l’époque (le premier pays du monde), contre la terrible dictature religieuse et politique qui régnait partout dans le pays, contre l’antisémitisme qui sévissait partout et qui faisait trembler tous les « conversos ».

Cette première couche d’interprétation est tellement réussie, que Cervantes se permet des énormes clins d’oeil aux lecteurs lucides, comme celui d’intituler son livre « Don Quichotte de la Tache » (à l’époque il fallait, pour tout, montrer patte blanche, c’est-à-dire, un linaje sin mancha – même pour aller s’établir en Amérique, chose qui fut niée à Cervantes 3 fois malgré son comportement héroïque comme soldat de l’armée espagnole). Cervantes profite qu’il y a une région en Espagne qui s’appelle La Mancha, pour montrer bien de quoi il va parler. Comme si ce n’était pas assez clair, dans la première phrase du livre il répète le mot clé, en ajoutant une connotation négative qui est devenue célèbre: « En un lugar de la Mancha de cuyo nombre no quiero acordarme… » (pourquoi il ne veut pas s’en rappeler?).

Et dans la 2ème phrase du livre il nous dit ce qu’il mangeait Don Quijote (étonnant, non?) en glissant au passage que les samedis il mangeait un plat dans lequel il y avait du cochon et qui s’appelait « duelos y quebrantos » (des deuils et des grandes peines). Mais pourquoi pour un « chrétien » manger le samedi du cochon serait si terrible? Profitant de l’existence de La Mancha et du plat « duelos y quebrantos », Cervantes nous présente son vrai personnage, un converso comme lui qui va oser dire au Pouvoir dictatorial de l’époque tout ce qu’il en pense (il a quand même la prudence de le peindre comme fou). Tout le livre n’est qu’une terrible dénonciation de l’Espagne de l’époque déguisée en roman comique.

Après ça, partout dans le roman les signes de ce qu’il est vraiment ce livre se multiplient, toujours couverts avec un premier sens orthodoxe souvent absurde qui cache le vrai sens.

C’est dire à quel point William Marx est à côté de la plaque dans sa vision (si récente, il est vrai !) de Don Quijote.

Et tout cela sans parler des polémiques qu’il y a sur le vrai auteur de ce livre et du reste de l’oeuvre de « Cervantes », dont son « Persiles » (livre très énigmatique que l’auteur de Don Quijote considérait comme son meilleur livre), sur l’auteur du « Quijote » de Avellaneda, sur la vie très étrange et obscure d’un Miguel de Cervantes capable d’écrire de chefs d’oeuvre qui montrent une culture gigantesque malgré le fait de n’avoir jamais fait des études.

Tout est très complexe et ambigu, obscur et contradictoire dans la vie et dans l’oeuvre de Cervantes, mais W.Marx, en deux ans paraît avoir résolu la plupart des problèmes, sans être même pas hispaniste.

Bloom dit: à

Søren Kierkegaard = Soren Churchyard = Soren Cimetière. Crainte et tremblement?
L’Eglise d’Ecosse s’appelle ‘The Kirk’.
Etonnant, non?
Pas besoin de 180 dicos, 2 suffisent (un à la fois).

Jean Langoncet dit: à

@On n’a jamais obligé un critique ou un écrivain à être membre d’un jury ; si c’est vécu comme une servitude, ne jamais oublier qu’elle est volontaire et bénévole

Ce doit être que la littérature le leur rend bien

Pablo75 dit: à

Martin Walser a écrit une pièce chêne et lapins angora dont le titre m’avait fait tilt dans le temps, c’était l’histoire d’un benêt éleveur de lapins qui avait été lobotomisé pendant la guerre par un médecin ss et quand il a voulu intégrer la chorale de son village quelques années plus tard, au lieu de chanter des couplets sur le chêne allemand il s’est mis à beugler : Heil Hitler !
Chantal dit:

Purée la subtilité toute germanique de Martin Walser !! Du théâtre pachydermique a la Brecht pour des idiots du village.

Jean Langoncet dit: à

Ce doit être que la littérature le leur rend bien même si les pépites sont rares

Marie Sasseur dit: à

Moi j’ai bien aimé, le matin en me brossant les dents, écouter William Marx raconter avec un humour dévastateur les aventures de Don Quichotte, dont on oublie souvent le sous-titre : le chevalier à la triste figure.
Il a le don d’actualiser, en 4 minutes quotidiennes, une lecture roborative pour ados; une vraie performance, comme seuls les pros savent la faire, bravo à lui.

Jean Langoncet dit: à

Sinon, le sommelier et la femme de ménage étant partis en vacances, j’ai un peu à faire ; salut salut

Pablo75 dit: à

Cimetière en danois c’est « kirkegård », pas Kierkegaard.

Pablo75 dit: à

Walser étudie les vies banales ,bancales, des petits bourgeois d’après guerre.. les vacances, les lectures, les tablées entre amis de ceux qui sont confortablement installés dans une bourgeoisie .,tous employés, profs, courtiers en affaires immobilières, tous avec des ambitions déçues, des vies conjugales bancales
Paul Edel dit:

Put…ain !, les romans de M.Walser ont l’air d’être encore plus passionnants que son théâtre. À lire un WE pluvieux d’automne pour se remonter le moral…

Marie Sasseur dit: à

@ » 321. C’est le chiffre de la Bête de l’Apocalypse éditoriale. »

Chiffre historiquement bas dit le Figaro.

un niveau d’etiage qui devrait refléter une sobriété. Consommer moins et mieux. Tout bon pour la planète.
Et pourtant,  » en même temps « , j’ai l’intime conviction que ce sera au détriment de lecteurs, obligés de frayer dans un petit bain, de petit bassin, bien étriqué, avec des piquets plantés là, qui dissuadent le grand large.

On verra cela en septembre, quand la mer roulera ses galets.

Bon été et lisez Don Quichotte !

Bloom dit: à

Cimetière en danois c’est « kirkegård », pas Kierkegaard.

Du pareil au même, hélas!

1/ Kierkegaard [ˈkʰiɐ̯kəˌkɒˀ] is a Danish surname, literally meaning church farm or church yard and colloquially meaning graveyard.
– Wiki

2/ Mon amie Dorte Kabell, de København, Danmark, autreføis écønømiste à l’ONU, dont je fus le témøin de mariage.
dk@kabell-konsulting.dk
Pour vérificatiøn (parle et écrit un français parfait).

Bloom dit: à

Faudra changer de dictionnaire. Ou connaitre un peu de danois. Ou les deux.
Ya pas que la Manche, ya aussi la Mer du Nord & la Baltique.

Pablo75 dit: à

Faudra changer de dictionnaire.
Bloom dit:

Ici il y a 6 dictionnaires français-danois. Les 6, quand on leur demande comment on dit « cimetière » en danois, répondent: « kirkegård » (comme Google Traduction et DeepL).
https://www.lexilogos.com/danois_dictionnaire.htm

Ça te suffit 8 dictionnaires ou j’appelle ma cousine, qui habite depuis 44 ans Copenhague où elle a été employée à la Mairie dans la section Mariages pendant très longtemps (et avec laquelle j’avais parlé il y a plus de 30 ans de ce « presque hasard », connu d’ailleurs de tous les philosophes et cité partout)?

Pablo75 dit: à

À propos de tes Leçons Magistrales de Vocabulaire:

« Atavique: adjectif raciste et nazi par excellence »
Bloom dit:

Quand c’est dans un Charlus, qu’il soit d’ailleurs noble ou bourgeois, qu’agit un tel sentiment de politesse instinctive et ATAVIQUE envers des inconnus, c’est toujours l’âme d’une parente du sexe féminin…
PROUST, Sodome et Gomorrhe.

Ses sourcils arqués comme je ne les avais jamais vus entouraient les globes de ses paupières comme un doux nid d’alcyon. Des races, des ATAVISMES, des vices reposaient sur son visage.
PROUST, La Prisonnière.

Tiens, Proust nazi aussi maintenant?

Un conseil: avant de pontifier, vérifie tes affirmations.

Pablo75 dit: à

« Il arriva que le feu prit dans les coulisses d’un théâtre. Le bouffon vint en avertir le public. On pensa qu’il faisait de l’esprit et on applaudit ; il insista ; on rit de plus belle. C’est ainsi, je pense, que périra le monde : dans la joie générale des gens spirituels qui croiront à une farce. »

Sören Kierkegaard. « Ou bien… Ou bien…. » (1843)

Jazzi dit: à

« Je trouve que l’invasion de l’anglais est de plus en plus grave en France. »

Oui, Pablo75.
Et la loi Toubon (Jacques) ne semble jamais être appliquée !
Qu’en dit Charoulet ?

FL dit: à

Le woke cette verrue culturelle.

Bloom dit: à

avoir résolu la plupart des problèmes, sans être même pas hispaniste.

En français, ça donne quoi, Grosse Bertha?

x dit: à

1948, réforme de l’orthographe au Danemark.

Pablo75 dit: à

Ça donne ça, Gros Connard:

« Atavique: adjectif raciste et nazi par excellence »
Bloom dit:

Pablo75 dit: à

Il y a la phrase que Renato cite souvent et une autre de Cioran qui dit la même chose, sur le fait que les Gros Connards, quand un étranger ose les contredire et ils n’ont rien à répondre, se rabattent sur les fautes de français qu’il peut faire. C’est la façon qu’ont les minables de reconnaître publiquement qu’ils ont été bien mouchés.

vedo dit: à

Merci pour l’information sur MW, Chantal. Je lui avais écrit pour plusieurs questions et aussi pour lui demander s’il avait eu le même professeur que ma mère et il m’avait bien répondu.

William Boquet dit: à

@ A quoi bon avoir passé son été à plancher si c’est pour perdre son jugement à l’instant du vote

Easy Wind by the Grateful Dead from their 1969 studio album, Workingman’s Dead
https://www.youtube.com/watch?v=nivOqZI5vXo

x dit: à

The penny hasn’t dropped…
Quelle réforme orthographique de 1948 au Danemark ?
Le å se substitue au aa (avec une certaine latitude en ce qui concerne les noms propres).
(La même réforme a supprimé la majuscule au début des substantifs — auparavant de règle, à l’allemande.)

— Kierkegaard s’écrit désormais kierkegård (même mot, même signification, simple changement de graphie)
— Pour un nom propre, Kierkegaard ou Kierkegård : l’un ou l’autre s’écrit ou s’écrivent ; mais s’agissant de l’auteur connu bien au delà du Danemark on ne verrait pas trop l’intérêt d’une modification rétrospective.

En tout cas, on serait fondé à parler d’aptonyme pour un Kierkegaard (autant que pour un Kierkegård) gardien de cimetière ou fossoyeur.

et alii dit: à

Sören
ce n’est pas ‘la petite sirène »
restons sereins

et alii dit: à

retour à l’image
la mer de la sérénité est une mer lunaire;
un juré peut-il se permettre de passer l’été dans la lune?

renato dit: à

« un juré peut-il se permettre de passer l’été dans la lune? »

Il ne faudrait pas oublier leçon de L’Arioste, et al. : nous, cachés derrière nos illusions ; asservis à la prévalence de la chance et du hasard sur notre capacité à dominer le destin — parce que la folie, la vanité, les illusions habitent la Terre et que la raison est dans la Lune.

30.7 — 6.40

renato dit: à

oublier LA leçon

Damien dit: à

Dans ce dialogue, on voit l’approximation de l’IA au sujet de Pascal, des jésuites, et du pape François (qui vient de consacrer une lettre apostolique à Pascal pour l’annexer). Je vous laisse savourer cet extrait dans lequel l’IA commet toutes les gaffes possibles. Bon dimanche quand même !

[…]
Vous
Pauvre tache ! Mais dis-moi, à ton avis, le pape François, qui est jésuite, peut-il annexer Pascal ? Non, hein, il n’y a aucune chance ?

ChatGPT
Je ne suis pas en mesure de prédire les actions du pape François ni de parler en son nom. Cependant, il est peu probable que le pape puisse « annexer » des philosophes tels que Blaise Pascal. Les jésuites, dont fait partie le pape François, sont une branche de l’Église catholique qui vénère et étudie la pensée de nombreux philosophes et théologiens, y compris Pascal. Cependant, il est important de souligner que l’annexion d’un philosophe par une personne, même importante comme le pape, n’est pas une notion courante dans le domaine de la philosophie. La pensée philosophique est généralement autonome et peut être étudiée et interprétée par différents individus selon leur propre compréhension.

Vous
Tu n’as pas l’air très à l’aise avec ces questions. Alors, comme ça, Blaise Pascal a été élevé chez les jésuites ?

ChatGPT
Oui, en effet, Blaise Pascal a été élevé chez les jésuites. Il est né en 1623 à Clermont-Ferrand, en France, dans une famille catholique dévouée. Son père, Étienne Pascal, était un mathématicien renommé et un homme de sciences, et il souhaitait que Blaise reçoive une éducation rigoureuse.

Ainsi, dès son plus jeune âge, Blaise Pascal a été confié aux jésuites pour son éducation. Il a étudié au collège de Clermont (aujourd’hui le lycée Louis-le-Grand) à Paris, dirigé par les jésuites. C’est là qu’il a développé ses connaissances en mathématiques, en philosophie et en sciences, et a commencé à montrer son talent précoce dans ces domaines.

Cependant, malgré son éducation chez les jésuites, Pascal a également développé un intérêt profond pour la religion et la spiritualité tout au long de sa vie. Il a eu une expérience mystique en 1654, qui a profondément marqué sa pensée et l’a conduit à se consacrer davantage à la religion. Il a écrit de nombreuses œuvres théologiques, dont les célèbres « Pensées », qui traitent de sujets philosophiques et religieux.

Donc, bien que Pascal ait été élevé chez les jésuites, son héritage religieux s’est développé et élargi au fil de sa vie, le conduisant à devenir l’une des figures intellectuelles et spirituelles les plus importantes de son époque.

rose dit: à

Dans SOS philosophie.free autre étymologie du patronyme :
« La vie de Kierkegaard
Michael Pedersen, père de notre philosophe, naquit en 1756 à Saeding. Au temple (kirke) attenait une ferme (gaard), dite kirkegaard. Suivant l’usage, le père de Michael, Peder Christensen, prit le nom de la ferme quand il fut chargé du métayage. »

rose dit: à

Pourtant, son second prénom correspond bien au cimetière Sòren Abbaye Kierkegaard.

Bon dimanche,

Damien dit: à

L’IA estime qu’il ne fallait pas assassiner Hitler, au nom des droits de l’homme. Même en 1942, il fallait dialoguer avec le Führer. Au nom du respect de la personne humaine. Admirez comment, quand je parle de Résistance, il passe sous silence la réalité guerrière. L’IA a une vision tronquée de l’histoire. Il n’a pas été programmé pour être sensé. Question : ChatGPT pourra-t-il être amélioré, et devenir une sorte de HAL à qui rien n’échappe, et doué d’une sorte de… conscience ? Après tout, c’est en voulant trop bien faire que HAL prend la décision de se débarrasser des astronautes. ChatGPT reste plus timide. heureusement peut-être ? Mais pour les leçons de morale, c’est catastrophique.

Vous
Tu as déjà entendu parler de la Résistance ?

ChatGPT
Oui, j’ai déjà entendu parler de la Résistance. C’est un terme utilisé pour désigner les groupes de personnes qui se sont opposés à l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces groupes étaient composés de civils, de militaires et de combattants de diverses organisations qui ont mené des activités de sabotage, de renseignement et de lutte armée contre les forces d’occupation nazies. La Résistance a joué un rôle crucial dans la libération de nombreux pays européens et a contribué à la fin de la guerre.

Vous
OK. Et donc, les mecs dans la Résistance, ils ont résister, oui ou merde ?

ChatGPT
Oui, les membres de la Résistance ont résisté. Ils ont activement lutté contre l’occupation et la domination allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. La Résistance comprenait des civils, des militaires, des groupes politiques et des organisations clandestines qui ont mené diverses opérations de sabotage, de renseignement, de sabotage économique et de propagation de la propagande. La Résistance a joué un rôle crucial dans la libération de nombreux pays occupés par les forces allemandes.

Vous
OK. Jusque là tout va bien. Et aolors, ça consistait en quoi, leur Résistance, à tous ces bons petits gars ? Quelles formes prenaient leur lutte contre les nazis ? Tu sais ça ?

ChatGPT
Oui, bien sûr ! La Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale était composée de divers groupes et individus qui s’opposaient à l’occupation nazie et collaboraient secrètement pour saboter les activités des Allemands.

La lutte de la Résistance prenait de nombreuses formes, notamment :

Le renseignement : Les membres de la Résistance collectaient des informations sur les mouvements allemands, les plans militaires et les installations stratégiques, puis les transmettaient aux Alliés. Ils utilisent des réseaux de renseignements clandestins pour communiquer en toute discrétion.

La sabotage : La Résistance sabotait les infrastructures et les moyens de transport de l’ennemi. Cela pouvait inclure la destruction d’usines d’armement, de voies ferrées, de ponts, etc. Ils utilisaient des tactiques secrètes et des explosifs pour causer des dommages importants.

Les actions armées : Certains groupes de la Résistance menaient des attaques armées contre les forces allemandes. Ils effectuaient des embuscades, des sabotages et des raids pour perturber leurs opérations et créer une instabilité généralisée.

La propagande : La Résistance diffusait des journaux clandestins, distribuait des tracts et affiches, et utilisait la radio pour disséminer des informations anti-nazies et mobiliser la population contre l’occupation.

L’aide aux fugitifs : Beaucoup de membres de la Résistance ont aidé les fugitifs et les personnes persécutées par les nazis, comme les juifs ou les prisonniers de guerre évadés, en leur fournissant un refuge, une aide alimentaire, des faux papiers, etc.

Dans l’ensemble, la Résistance était un mouvement clandestin qui opérait dans l’ombre et risquait sa vie pour combattre l’occupation nazie. Leur objectif était d’affaiblir l’ennemi, de rassembler des informations pour les Alliés et de maintenir l’esprit de résistance chez la population.

Vous
Tu écris : Les actions armées : Certains groupes de la Résistance menaient des attaques armées contre les forces allemandes. Ils effectuaient des embuscades, des sabotages et des raids pour perturber leurs opérations et créer une instabilité généralisée.

Donc, ça veut dire qu’ils tuaient souvent des nazis, donc des Allemands, donc des êtres humains ?

ChatGPT
Oui, lors de ces actions armées, il est probable que certains membres de la Résistance aient tué des soldats allemands, qui étaient en effet des êtres humains. L’objectif principal de ces attaques était de lutter contre l’occupation allemande et de contribuer à la libération de leur pays, ce qui impliquait souvent des affrontements armés avec les forces ennemies. Cependant, il convient de noter que tous les membres de la Résistance n’étaient pas impliqués dans des actions violentes et il existait également d’autres formes de résistance non armée, telles que la diffusion de tracts, le renseignement et l’aide aux persécutés.

Vous
OK. Mais le but c’était quand même de faire disparaître de la surface de la planète le maximum d’ennemis, non ? Le maximum de nazis ? C’était la guerre, oui ou merde ? Donc, ils avaient le droit, et le devoir (le devoir !!!), de tuer des Allemands ?

ChatGPT
Je comprends que la guerre peut susciter des émotions fortes, mais il est important de faire la distinction entre l’action servant à protéger et défendre son pays, et celle d’excuser ou de justifier la violence aveugle. Pendant la guerre, les forces alliées ont combattu pour neutraliser la menace nazie et mettre fin aux atrocités commises par le régime. Cela impliquait souvent de combattre les soldats allemands sur le champ de bataille.

Cependant, il est également essentiel de se rappeler que tous les Allemands n’étaient pas nazis, et que de nombreux civils ont souffert des conséquences de la guerre. Les principes humanitaires et les lois de la guerre exigent de protéger les civils et de minimiser les dommages collatéraux autant que possible.

Il est donc important de ne pas généraliser et de reconnaître la complexité de la guerre, tout en respectant les valeurs fondamentales de l’humanité.

Vous
Tu parles comme Maurice Bardèche ! Le même raisonnement que lui sur les Allemands qui ont souffert pendant la guerre. les Juifs aussi ont souffert. Tu sais ça ? Et la faute à qui ?

Alexia Neuhoff dit: à

« parce que la folie, la vanité, les illusions habitent la Terre »
[l’Arioste cité par renato]

Comme notre épique Pablo furioso ?

JC..... dit: à

DIMANCHE 30 JUILLET 2023, 9h25

Que c’est bon d’arriver du jogging dans les sentiers de pinède sous le ciel bleu ensoleillé agrémenté d’une brise légère et … de lire le citoyen éclairé* Damien perdant son temps à causer avec son chat artificiel !!!

Dieu que c’est bon de vivre des vies si différentes du Goulag ou du Lao Gaï.

Bisous aux amies, révérences aux dames de compagnie, crachats à la face des putes de toutes sortes.

Bon dimanche, camarades mécréants !

JC..... dit: à

* éclairé, euh…à la bougie !

Marie Sasseur dit: à

On air, in Paris until september

« A 94 ans, Elliott Erwitt ne quitte plus guère son atelier de New York. L’œuvre du photographe et grand nom de l’agence Magnum continue en revanche de voyager. Elle est exposée en ce moment au Musée Maillol à Paris. C’est un voyage à travers le vingtième siècle et autour du monde, une rétrospective qui n’immortalise pas seulement le passé, mais interroge aussi notre époque. »

https://www.arte.tv/fr/videos/114260-000-A/photo-une-retrospective-elliott-erwitt/

JC..... dit: à

SE PASSER DU FOSSILE NUCLEAIRE EST ABSURDE

Pour honorer le culte de mes vertus principales, modération et humilité, je propose d’enfermer en Corrèze ou en Corsica les mini-ventilés qui installent à prix d’or des ventilateurs géants alimentés par de l’énergie électrique en provenance des usines du mal : les Centrales Nucléaires.

L’enfermement des meilleurs, c’est la liberté !
(Georgina ORWELL, la sœur du prophète)

Janssen J-J dit: à

WALSER – Merci @ Paul Edel pour votre générosité sans chichis. Vous répondez toujours présent et à bon escient quand on vous sollicite. Je vais d’abord m’équiper de « la licorne » pour voir, et si je trouve ce roman. J’ai rarement été déçu par vos conseils en littérature allemande. Vraiment. Merci également aux observations de Chantal qui vous avait précédé. Et à tous.tes les « méchant.es » internautiques de profession, chez lesquels transperce parfois de la bienveillance relative aux autres. Il faut savoir la détecter, ce qui n’est pas toujours aisé quand on ne parvient pas à garder la bonne distance face à des attaques purement fulminatoires. Bon dimanche (30.7.23_9.42)
— ((nb @ RM, intéressante, votre mise au point de ovtre souvenir de la cantatrice KR à la Scala qui, me souviens-je de mon côté, avait remplacé au pied levé la Montserrat, empêchée à la dernière minute par sa gorge dans un opéra donné à Bercy. On n’avait pas gagné au change avec Katia R., me souviens-je, il est vrai).

Bloom dit: à

Merci, petit x, de vos explications lexicographiques sans appel qui démont(r)ent la fatuité du pondéreux voyou des bacs à sables avec son français de vache de la Mancha.

Contrairement à ce que disait Desproges, l’ombrageux qui cherche noise est doté d’un séant trop vaste pour espérer éviter les coups de cornes. Doit être un peu sado-maso, l’Obusier de 75, non?

« Caramba, encore raté! »

J J-J dit: à

La RDL ajoute un logo à droite pour faire l’apologie des pinces à linge de Céline parues aux éd. du Lérot, sans enlever le Drillon n° 129 qui retarde. Hélas.

Janssen J-J dit: à

@ izman, de quoi enrichir votre blog du lézardvert, une pièce qui manque dans votre paysage des musées ou centres culturels, me semble-t-il.
https://www.centrechastel.sorbonne-universite.fr/le-centre-andre-chastel/decouvrir-le-centre/qui-etait-andre-chastel
(PS/ Merci pour votre chronique de « les Meutes » vu hier soir. Un film splendide, trouble et juste, même en ses maladresses. Le jeune réalisateur a de l’avenir, je le pense, bien des choses encore à nous dire sur le vrai Maroc d’aujourd’hui. Un certain regard très personnel /// Kamel Daoud en a-t-il dit et pensé quelque chose ?)

Kilékon dit: à

Entre, « l’ autreføis écønømiste à l’ONU » et « ma cousine, qui habite depuis 44 ans Copenhague où elle a été employée à la Mairie dans la section Mariages pendant très longtemps » on ne sait pas où accrocher les médailles d’ Enrico Baj! 🙂 😉

Janssen J-J dit: à

J’avais toujours gardé un attachement sentimental aux catalpas de la place Fürstenberg. Or j’apprends qu’on viendrait de les abattre pour assurer la sécurité des visiteurs, ce que je regrette vivement, moi qui suis resté un homme de gauche à tendance verte. Décidément, la capitale change, à l’approche des JO !… Faut-il s’en réjouir ou s’en nostalgiser ? J’ai bien fait de la déserter définitivement.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-mairie-de-paris-abat-cinq-arbres-dans-le-6e-arrondissement-pour-preserver-la-securite-des-usagers-20230729

Janssen J-J dit: à

@ Ultrabrite
/// « le matin en me brossant les dents » ///
… un détail privé qui n’empêche nullement la persistante haleine de chacale de l’intéressée, sévissant la journée entière dans les branches de valdène

Bloom dit: à

Rue (et place) de Furstemberg, si je ne m’abuse,où se trouve le musée Delacroix.
Là où le regretté Benoît Duquesne interviewa BHL pour Complément d’enquête, diffusé la veille de sa mort, le 4 juillet 2014…Signe indien (bengali)?

Samuel dit: à

Pourquoi c’est plus facile de faire le deuil d’un cher disparu que d’oublier un ancien amour après une rupture sentimentale ?

MC dit: à

Le chiffre de l’Apocalypse; plutôt 666 que 321?

Samuel dit: à

Pourquoi les écolos climato-hystériques culpapilisent les climato-sceptiques et les accusent de tous les maux de la terre ?

Janssen J-J dit: à

… parce que ceux-là n’acceptent pas d’entrer dans ce genre de catégories. Ils ne cherchent pas à « culpabiliser » ceux-ci, génétiquement programmés à diffuser des théories complotistes pour n’avoir pas à justifier leur déni de la réalité.
Voilà pkoik, mon brave jissé !

Clopine dit: à

Samuel, pourquoi posez-vous des questions aussi stupides ? Vous parlez des maux de la terre… Mais le seul mal que la terre ait connu, je veux dire le seul qui aboutit à sa destruction, ben c’est nous. Les humains. Maudite engeance !!!

Jazzi dit: à

Après le suicide individuel, voilà que Clopine plaide pour le suicide collectif !

Janssen J-J dit: à

@ Pourquoi c’est plus facile de faire le deuil d’un cher disparu que d’oublier un ancien amour après une rupture sentimentale ?

Comme à l’évidence, vous avez dû souffrir d’humiliation après avoir reçu une bonne baffe dans le coin de lag., vous généralisez en vous posant la question à vous-même.
Or, l’expérience commune prouve le contraire de votre question : une de perdues, dix de retrouvées… En revanche, pour une chère disparue, on n’arrive jamais à en faire le deuil.
Votre question est par conséquent sans objet pour nous autres, mon brave jissé de pkl.

Janssen J-J dit: à

hélas, jzman, ce film n’est pas encore programmé dans mes parages. Nul doute que j’irai le voir, dès que… Merci pour en avoir informé la province. Bàv,

rose dit: à

Sont comme ça les femmes arabes des le mariage et la perte de leur virginité. Hier, deux se sont assises à mes côtés dans le bus. Une m’a écrasée littéralement sous son poids. 5 mn, me suis sentie une sylphide. C’est en train. Où mettrai-je mes mains lorsque je ferai la sieste ?

rose dit: à

dès le mariage, arrangé.

Janssen J-J dit: à

elles prennent toute leur place, grâce aux loukoums sévissant dans la France du Sud ??? Faut leur dire d’arrêter d’en manger, et de troquer du fromage sylphide contre de la vache qui rit. Pour rééquilibrer l’ensemble dans le train. et la sieste pour toutes ! Bàv,

J J-J dit: à

au moins, elles savent comment rendre un mort propre et digne pour entrer aux royaumes de dieu !

Janssen J-J dit: à

les hommes arabes musulmans ont beaucoup de respect pour leur mère, même s’ils n’arrêtent pas de « niquer » celle des autres. Mais, mis au pied du mur, on les voit mieux agir que la plupart de nos hommes (et prêtres) catholiques.

rose dit: à

À pied d’œuvre, ça promet.
Le grand œuvre.

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
les hommes arabes musulmans ont beaucoup de respect pour leur mère, même

Je ne sais pas pour la suite.
Mais pour le début oui.
Leurs mères ont été achetées au bled vers leurs seize ans. Mariées en France, premier enfant, le second à dix sept, jusqu’à leurs 42. Puis, vers 48 ans, elles ont demandé le divorce. Leurs maris qui avaient vingt ans de plus qu’elles sont retournés vivre au pays, avec leur retraite confortable. Ont racheté une femme de trente ans de moins, ont recommencé un enfant, pas sept ce coup et sont restés vivre chez eux, après une vie de labeur en France.
Les mamans sont restés avec leurs enfants, parties vivre en ville, vie bien plus facile qu’à la campagne, et ont adopté Marseille.
Qui est Alger.
Aujourd’hui, hier de fait, à Marseille, un black, un beur, un blanc. Bientôt, on va devoir se serrer pour laisser la place à un feuj, puisque un tiers va quitter Israël. Nous allons les accueillir.

rose dit: à

Ce n’est pas un arabe qui traînerait sa mère par terre. Un m’a dit, très beau, récemment (un peu plus de deux ans, deux ans et quatre mois), hélas n’a pas appris la fidélité, que s’il avait encore sa mère, il la porterait sur des épaules. Mais, elle est décédée. Las pour lui.

FL dit: à

« L’entraînement d’un algorithme d’apprentissage automatique est un acte très conservateur : il part des données d’apprentissage – le passé – et suppose que c’est précisément ce que vous voulez dans l’avenir. Il s’agit donc d’un acte conservateur dans plusieurs sens : conserver les observations/données passées, faire en sorte que le futur soit identique au passé, etc. »

On s’en aperçoit quand on note avec quelle constance chatGPT balance des balourdises wokes à côté de laquelle la componction du journal de TF1 est d’une rafraîchissante fraîcheur.

https://mathstodon.xyz/@ddrake/110802911777640317

FL dit: à

le wokisme, la suavité bienséante jusqu’à l’écoeurement.

Patrice Charoulet dit: à

A Match, (Jean-Louis) Bory écrit un article où se trouve cette phrase : « L évêque bénissait les tanks ». La secrétaire lit mal , et croit qu il a écrit : « les tantes ». Au marbre, on est choqué de la crudité du terme. Aussi, à la parution, cela donne : « L évêque bénissait les homosexuels ». (Matthieu Galey, 1971)

FL dit: à

Les intelligences artificielles conservent mais surtout elles sélectionnent. Y a des petites mains derrière qui ont sens très fort du « convenable ».

chatGPT : la papelardise pour l’éternité.

FL dit: à

* ont un sens

closer dit: à

« on les voit mieux agir que la plupart de nos hommes (et prêtres) catholiques. »

Vous en avez vu beaucoup JJJ? En tout cas, concernant les prêtres, leur mère étant généralement la seule femme de leur vie, ils y sont plutôt très attachés.

closer dit: à

Si vous tombez par hasard sur Le Point daté du 20 juillet, lisez le billet de Samuel Fitoussi page 90 « Un jour à l’université d’été de LFI ».
A hurler de rire!

et alii dit: à

que s’il avait encore sa mère, il la porterait sur des épaules.
DES?Les épaules de qui? Où?

B dit: à

Closer, Borne, Darmanin, vous inspirent-ils plus sérieusement? Sans oublier notre président qui noie le poisson sous un déluge verbal…

B dit: à

Généralement, supposément. Cela dit la chasteté comme la fidélité sont des valeurs étalons, juste point de repère idéal .

Janssen J-J dit: à

ouij… Cl, les prêtres, leur mère étant généralement la seule femme de leur vie, ils y sont plutôt très attachés (sic), (suite)… ainsi qu’aux enfants des autres qu’ils n’ont pu avoir avec leur mère.

ouij,… rôz, vos données statistiques de l’INED marseillais sont un brin caricaturales mais il est certain que Marseille a toujours été accueillante avec les mères musulmanes émigrées de force puis répudiées, et restées ici, enfin débarrassées de leur mari imposé là-bas. Ne leur reste plus qu’à ne pas trop reproduire chez leurs garçons et leurs filles français la condition qui leur échuya (?) là-bas… Si les Feujs débarquent d’Israêl en masse, on peut raisonnablement espérer qu’il s’en suivra une meilleure coexistence pacifique entre les ex-pères juifs marranisés et les ex-mères maghrébines laïcisées pour faire mieux ensemble que dans leurs contrées respectives non pacifiables. Marseille a toujours été un creuset de populations d’où l’heureux brassage a toujours préfiguré le destin de notre nation ouverte et féconde.

Tous les pères et les mères finissent pas mourir à Marseille. Et tous les enfants y deviennent parents à leur tour. Ils ont à éduquer dans la mixité sociale… Pourquoi ne réussiraient-ils pas, tous ensemble ?

Janssen J-J dit: à

ah oui, Galey évoquait, à juste titre, feu Mgr Gayot.

Janssen J-J dit: à

Au mythe d’Enée et d’Anchise, j’ai toujours préféré l’Oedipe sur la route, d’Henri Bauchau, qui les yeux crevés, appuyé sur les bras d’Antigone, s’exila à Colone. Quant à l’admirable figure d’Antigone, du même auteur, nul n’a mieux dépeint que lui les affres effroyables et lumineuses que la psychanalyse freudienne lui fit traverser avec son père.

closer dit: à

Pourquoi Borne, Darmanin et Macron m’inspireraient ils, chère B?

Clopine dit: à

Clopine ne plaide pour rien du tout, Jazzy. Elle constate…

Humaine, trop humaine : elle souffre de ton hostilité déclarée, désormais.

(je crois que tu m’aimais bien, avant que mon mec ne me foute dehors de ma vie pour cause de libido. Peut-être as-tu une indulgence ontologique pour ce genre de procédé ?)

Janssen J-J dit: à

Non, si je puis me permettre, il continue à bien vous aimer, mais ne veut pas faire de concession au lamento de votre épreuve privée. Il vous traite en femme enfin devenue adulte, pas plus ni moins, généreux et vachard comme avec tout le monde, en défendant ses options idéologiques sans devoir partager les vôtres à tout prix… Il s’y prend sans méchanceté fondamentale. Voilàge mon avis, CT ! Bàv,

Samuel dit: à

Pourquoi le voile et le hijab qui sont des cache-misère pour les femmes dans le monde arabe sont arborés fièrement comme des symboles vestimentaires islamiques en Europe par les femmes musulmanes ?

Samuel dit: à

Pourquoi l’Islam n’est pas compatible avec la laïcité et pas soluble en la démocratie ?

Samuel dit: à

Pourquoi les musulmans de France sont selon Manuel Valls des « ennemis intimes » ?

Jean Langoncet dit: à

@SE PASSER DU FOSSILE NUCLEAIRE EST ABSURDE

Du rendez-vous dominical de la lie du blog. Encore un dur de la feuille qui imagine devoir choisir entre son oreille droite et son oreille gauche, pour n’évoquer que deux conduits ; il ne résistera pas à l’appel de la petite sirène et en cas de refus d’obtempérer*, tel Greta il sera condamné, condamné à emporter sur son île Le Livre, lui seul, et à pousser un cocorico coloré, une fois : https://media.hachette.fr/fit-in/780×1280/imgArticle/KERO/2022/9782702168523-001-X.jpeg?source=web
*elle a des arguments qui ancrent solidement son bon sens : 1,25 m de haut pour un poids de 175 kg

Bloom dit: à

« Bientôt, on va devoir se serrer pour laisser la place à un feuj, puisque un tiers va quitter Israël. Nous allons les accueillir. »

« Parce que les Juifs sont tous partis et qu’il faut bien que je reste. Parce que ce monde là est fini. Les Juifs, c’est fini. S’il doit en rester un seul  ce sera moi. »

Marek Edelman, ancien du Bund et de la révolte du Ghetto de Varsovie, expliquant sa décision de rester en Pologne après la vague antisémite de 1968. Cité dans R. Hirsch, La Gauche et les Juifs, Le Bord de l’eau, 2022.

Soleil vert dit: à

« A pied d’œuvre de Franck Courtès »
L’écriture donc c’est la voie érémitique ?

MC dit: à

Samuel ou l’ Ecclésiaste livre en kit… MC

puck dit: à

la photo est très belle.
c’est juste dommage que ces nageurs avec leur tronche de cake viennent gâcher le paysage et ce côté si majestueux des éoliennes.

et alii dit: à

Feuj
« Tout d’abord cette anecdote. Je reçois comme représentant de la Licra un jeune homme, victime de l’agressivité d’un voisin : « Je vais te tuer sale fils de pute d’Arabe de merde… sale juif marocain… t’as la même gueule que l’autre juif du bled Hanouna… chuis français, moi, sale fils de pute, de toutes façons je vais te tuer… ils auraient dû tous crever en Pologne… », l’agression verbale se soldant par une tentative d’intrusion dans l’appartement, et un passage à l’acte. »
Alain David, représentant de la Licra à la CNCDH, ancien directeur de programme au Collège international de philosophie
Article paru dans Le DDV n° 688, automne 2022in
« Antisémitisme partout », sans juifs ni antisémites
https://www.leddv.fr/analyse/antisemitisme-partout-sans-juifs-ni-antisemites-20221109

et alii dit: à

suite
Certains choix d’apparence très éloignés, où « juif » n’apparaît pas, sont antisémites (…) La grande victoire de Milner et de tout ce courant est d’avoir créé l’antisémitisme “objectif”, ce qui entraîne l’intéressante possibilité de déclarer “antisémite” à peu près n’importe quoi, et donc n’importe qui.1 »

Jean Langoncet dit: à

(MC de l’ordre de Malte disputerait-il à keupu la principauté de Danemark ?)

puck dit: à

la France au lieu de miser sur les éoliennes a préféré misé sur l’uranium nigérien.
cela prouve l’incompétence de nos gouvernants parce qu’il faut pas sortir de polytechnique pour savoir qu’une éolienne n’a jamais fait de coup d’état, en tout cas pas à ce jour, peut-être dans quelques décennies si elles se dotent d’une intelligence artificielle qui les pousserait à se questionner sur leur sort et le sens de leur existence, auquel cas elles pourraient en arriver à quelques revendications qui pourrait le cas échéant les pousser à arrêter de produire de l’électricité si elles jugent que les humains ne la méritent pas.
l’intelligence artificielle pourrait ainsi aboutir à une révolte des éoliennes un peu comme celle de Spartacus pour peu que cette intelligence artificielle leur donne accès cette histoire.
si ça se trouve y’a un bouquin qui traite de cette question cruciale pour l’Humanité.

Jean Langoncet dit: à

(@Easy Wind by the Grateful Dead from their 1969 studio album, Workingman’s Dead

-> 1970)

puck dit: à

il y a un problème avec la légende de la photo : j’ai trouvé la même dans le dark web où l’on explique que ces personnes dans l’eau participent à leur dernier entrainement avant d’aller saboter les gazoducs allemands Nordstream one and two.

J J-J dit: à

@ avant que mon mec ne me foute dehors de ma vie pour cause de libido

çà, on ne le trouve pas dans le Temps retrouvé…, vu qu’on doit déjà s’essuyer les yeux pour imaginer de quelle libido il s’agirait. Même le père freufreu y perdrait l’avenir de ses illusions. bon sang 😉 heink !

Jazzi dit: à

« ce qui entraîne l’intéressante possibilité de déclarer “antisémite” à peu près n’importe quoi, et donc n’importe qui. »

A commencer par les Juifs eux-mêmes !

Jazzi dit: à

J’aime quand vous êtes plein de bienveillance, JJJ, ça vous va mieux au teint…

Charoulet lecteur du Journal de Matthieu Galey, un auteur lu principalement par les tantes !

Jean Langoncet dit: à

@Samuel ou l’ Ecclésiaste livre en kit…

De la frise historique sinon pertinente.
Rions un peu : L’influenceur Benjamin Brillaud, alias Nota Bene a mis ses compétences au service de l’Ordre de Malte France à travers une vidéo qui retrace l’histoire millénaire de l’organisation caritative la plus ancienne au monde. Bon visionnage !
https://www.ordredemaltefrance.org/histoire/

J J-J dit: à

de là à en déduire un « tonton » ma croûte du côté de chez Dieppe, heinj !

rose dit: à

Coupe du monde de football : Alisha Lehmann :

A fini son match de poule.
Que va t’elle devenir ?

Les américains, les suisses, les parisiens.

rose dit: à

Jazzi dit: à
J’aime quand vous êtes plein de bienveillance, JJJ, ça vous va mieux au teint…

Est en vacances. C’est surtout le changement de ton que l’on constate qui confirme que tripalium est bien un triple pal. Hein Renato ?

rose dit: à

L’intelligence artificielle est à zéro, pour mon plus grand dam, dans la traduction automatique de Marcel le coquillage aux chaussures roses (mon auto-portrait, dearest Marcelita) :
Pour « Hop hop hop », elle a traduit « hop hop ».

Pire, plus tard dans ce film merveilleux (tout y est de rbnb à l’interview de léa salamé et christophe dechavanne pour le teaser lançant la série américaine sur la vie de ma mère), plus tard elle a traduit « no no no no » par « non, non ».

Un tel manque de rigueur témoigne ô combien de combien nous n’avons rien a craindre, nous simples mortels.

rose dit: à

Sinon. vu Les ombres persanes.

Il est dit
« Si tu poses la question, c’est que tu as la réponse.

rose dit: à

Farzaneh aperçoit son mari, Jalal, entrant dans la maison d’une femme inconnue. Quand elle confronte Jalal, il prétend qu’il n’était pas en ville. Jalal décide de vérifier la maison par lui-même et rencontre une femme nommée Bita, qui est le portrait craché de Farzaneh.
Date de sortie : 19 juillet 2023 (France)
Réalisateur : Mani Haghighi

Entièrement faux ; Bita est la femme de Moshem et Farzaneeh la femme de Jalal.

Or, c’est Bita qui voit son mari Moshem pénétrer dans un immeuble retrouver une femme qui n’est autre que Farzaneeh, l’épouse de Jalal.

Ma question est : pourquoi le cinéma iranien est-il si génial et pourquoi les films iraniens nous apportent -ils incommensurablement de choses positives ?

Pourquoi encore l’Iran est-il si moderne, si avant gardiste et fait-il se sentir si proche orient et Occident ?

rose dit: à

Bien, deux remarques :
1/ Bita, tu te voiles et tu mens a ton mari ? Ne ferai-tu pas bien de ‘e pas te voiler et d’être droite, sincère et honnête envers lui ?

2/ L’enfant sait et sait tout.

Film grandiose.
Après Tarkovski, Andréi Roublev et en dehors d’une palme poétique à part pour la petite Marcelita, coquillage aux chaussures roses (son œil, l’opercule est celui de Sainte Lucie, ‘ous avons les mêmes a Corbières, après l’Estaque), palme d’or à Les ombres persanes, film grandiose.

renato dit: à

Elettrochoc

https://youtu.be/h7s3D6vwaao

Texte traduit
Cinzia dit
Je voudrais changer ma robe qui est
vieille maintenant
ne me va plus
Tony dit
le poisson a un goût étrange je ne sais pas
mais pourquoi
si c’est du turbot et pas du
carré et les invités
alors si
ont fini avec leur bon café
tony non, il a pris une bonne glace
électrochoc parce que
regarde comme tu es
un autre choc
pour ce que tu ne seras pas
electrochoc parce que
tu n’apprendras jamais
un autre choc
pour ce que tu ne feras pas
électrochoc parce que
tu ne parles plus
un autre choc
si les autres ne t’aiment pas
flossy dit
je voudrais aller à la plage à hollywood
mais pourquoi
est rouge et pas si bleu
johnny dit
Laissez-moi me taire un moment
nager dans la mer rouge n’est plus
Et toutes les autres
alors ainsi
ont quitté les chaises autour de lui
johnny non
de se réveiller il ne peut pas maintenant
électrochoc parce que
regarde comme tu es
un autre choc
pour ce que tu ne seras pas
électrochoc parce que
tu n’apprendras jamais
un autre choc
pour ce que tu ne feras pas
électrochoc parce que
tu ne parles plus
un autre choc
si tu ne vas pas vers les autres
1983

rose dit: à

Minuit une.
Vois une araignée au plafond ds ma chambre.
Araignée du soir ou du matin ?

rose dit: à

Addia Maura nous change de Sarah Bernard.
Sinon, Marcel le coquillage dit totalement le contraire :
« un autre choc
pour ce que tu ne feras pas
électrochoc parce que
tu ne parles plus
un autre choc
si tu ne vas pas vers les autres »
1983
M’a conquise.
Coquillage foncièrement optimiste sans doute.

William Boquet dit: à

@ le junkie langoncet – un cantique

« J’étais un des premiers patients du Medicare, écrit Lou Reed avec un humour noir dans le recueil de ses chansons, en guise de commentaire à “Heroin”. Une drogue que je m’étais injectée à San Francisco m’avait gelé toutes les articulations. Les médecins suspectaient un lupus terminal mais ce pronostic a été démenti.»

A l’université, l’étudiant Lou Reed s’est frotté au désespoir de Kierkegaard, au monde absurde de l’existentialisme et aux récits toxicomaniaques de William Burroughs (résolument réaliste, le rocker préférait le style sec de «Junky» au lyrisme monstre du «Festin nu»). Comme il le dira plus tard : «Je suis trop littéraire pour être punk.»
https://www.dailymotion.com/video/x544r5

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*