de Pierre Assouline

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La République des livres
L’amitié selon Padura, à Cuba et dans le reste du monde

L’amitié selon Padura, à Cuba et dans le reste du monde

Peu de films s’ouvrent sur une citation d’un écrivain en épigraphe, comme c’est souvent le cas en liminaire des livres. Si le cinéaste Laurent Cantet avait été en panne d’inspiration de ce côté-là à l’instant de boucler son Retour à Ithaque, on lui aurait volontiers soufflé le vers fameux du poète portugais Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». Car son film part d’une histoire microcosmique pour nous amener à repenser rien moins que l’amitié, l’exil et l’âge, le travail du temps et la fidélité à ses idéaux de jeunesse ; et en route, il nous livre une puissante critique du régime castriste, bien plus terrible qu’un violent pamphlet car calme, sereine, vécue.

Quatre hommes et une femme nés à Cuba dans les années 50, indéfectibles amis de jeunesse devenus peintre, écrivain, ingénieur, médecin ou pas grand chose, se retrouvent pour fêter le retour de l’un des leurs, parti vivre à Barcelone quinze ans auparavant ; c’est son Ithaque mais il n’en est pas l’Ulysse car il n’en fut pas le roi, juste un sujet parmi d’autres. Le film débute, se poursuit, se déroule, s’achève, de la fin de l’après-midi et l’aube naissante, entièrement sur la terrasse d’un immeuble décati de La Havane, à part une ou deux scènes dans la cuisine à l’étage en dessous. Ni le luxe ni la misère. La gêne matérielle est évidente, mais pas pour tous. Il y a des privilégiés, qui ont su naviguer au prix de certaines trahisons ; et ceux qui n’ont pas su et sont restés sur le rivage, mais en paix avec leur conscience. Les moments les plus radicaux de leur échange sont ceux où ils s’interrogent sur la frontière ténue qui sépare le compromis de la compromission.

Dans ce déballage amical où, au fil des heures, on ne se fait pas de cadeau, les masques tombent, chacun se retrouve confronté à ses petites lâchetés, à commencer par le revenant, celui à qui tous reprochent de les avoir lâchés, abandonnés même s’agissant de sa femme, en choisissant de s’exiler alors qu’eux faisaient face à une situation économique de plus en plus désastreuse (15% de la population vit à l’étranger). La route est en contrebas, la plage un peu plus loin, puis la mer, la Floride… Toute une soirée et une nuit à parler, boire, manger, boire, chanter, boire, pleurer, boire, rire, crier, fumer, consoler, boire, parler encore et encore et se souvenir. La vie, quoi. Aussi universel et intemporel que la mélancolie tchékhovienne. Un film choral, si bien écrit et si bien interprété, dont les dialogues, abondants et colorés ne sont jamais bavards, mais d’une justesse et d’une profondeur remarquables. Ce doit être cela, ce qu’on appelle la gravité dans la légèreté et inversement.retour-a-ithaque2

Ils sont désenchantés, et on le serait à moins ; mais ces personnages qui se métamorphosent dès les premières minutes en personnes tant ils ont l’accent de la vérité, tous de dignité mêlée d’humour dans le tragique, qu’ils évoquent la situation politique ou les amours déçues, font penser à ces Chiliens qui avaient amené Salvador Allende au pouvoir et qui, désemparés mais vaillants, et solidaires par nécessité, commentaient : « Es un gobierno de mierda pero es nuestro ». Alors Fidel, bien sûr… Inutile de prononcer le nom du lider maximo, il est partout dans les esprits, rampe dans le sous-texte de la conversation ininterrompue qui se déploie dans ce huis-clos à ciel ouvert réalisé dans une liberté solaire. Le film n’a d’autre musique intérieure que celle des mots, ni d’autre bande originale que la rumeur de la ville où la vie grouille. Mais, aveuglé par l’évidence des trois unités dramaturgiques, on ferait fausse route en confondant cette nuit des aveux et désillusions avec du théâtre filmé. A l’aube, la tristesse se lit sur leurs visages.

Il y a quelque chose d’étonnamment apaisé dans ces retrouvailles malgré la violence de certaines situations. Difficile de ne pas penser par instants à La Terrasse d’Ettore Scola et à certaines scènes de La Grande belleza de Paolo Sorentino. Lequel d’entre nous n’a jamais vécu une telle situation ? Il faudrait n’avoir jamais eu d’amis, n’avoir jamais fait partie d’une bande, tout ignorer de cette complicité qui n’a pas de prix et que seule la mort peut interrompre, puisque se fâcher et une autre manière de se parler encore. Si le portrait de groupe de Laurent Cantet est si réussi, c’est parce que celui-ci a su capter et restituer cette sensibilité si particulière ; il connaît bien Cuba, pays dont l’énigme lui parait plus inépuisable à chacun de ses séjours (il avait déjà réalisé le court-métrage 7 jours à La Havane). Son film a une toute autre portée politique que le plus accusateur des documentaires car, l’air de rien, à travers les réminiscences qu’il charrie, il dégage un sentiment de densité historique inédit. Gageons que le spectateur français n’avait pas jusque là envisagé toutes les possibilités de cette île.

Mais il faut rendre justice à celui que l’on doit considérer comme le co-auteur de Bienvenue à Ithaque, l’écrivain Leonardo Padura, né à La Havane en 1955, connu en France grâce à l’éditrice Anne-Marie Métaillé et à la traductrice Elena Zayas. Car c’est bien Padura qui a inspiré son film au cinéaste, non par son personnage récurrent de Mario Conde, flic « hétéro-macho-stalinien”, mais pour un autre échappé du Palmier et l’étoile (2003). Ils ont travaillé ensemble à partir de là, de ce vécu transcendé en fiction. Cela dit, à y bien réfléchir, même son flic désabusé se promène dans les interstices de Retour à Ithaque. Car même dans ses polars, Padura ne cesse de s’interroger sur les deux exils, intérieur et extérieur, et la mélancolie du retour, écartelé entre un lancinant « Comment peut-on rester cubain ? » et  un résigné « Comment peut-on oublier Cuba lorsqu’on y est né ? ».

Dans l’anthologie qu’ Eduardo Manet et Véronique Petit consacrent au Goût de Cuba (118 pages, 4,70 euros, Le petit Mercure), une belle place est réservée à Leonardo Padura, celui qui a choisi de rester. De ses textes cités en extraits, le plus prégnant restitue l’odeur de La Havane, laquelle s’élabore « à partir du mélange fébrile suintant d’une ville chaotique et hallucinante ». Le plus extraordinaire, c’est qu’après avoir vu l’oeuvre de Cantet et Padura, on peut définir l’odeur d’une ville à partir de la couleur qu’ils en ont donnée en dévoilant l’âme d’une poignée de ses habitants.

P.S. : Film français tout à fait cubain, Retour à Ithaque avait vu son scénario présenté à l’Institut Cubain d’art et d’industrie cinématographique, puis accepté par les autorités. Or on vient d’apprendre qu’il était déprogrammé du Festival du film de La Havane. Pour tout explication, son directeur a répondu qu’il n’entrait dans aucune catégorie. Ce qui est une manière involontaire de lui adresser le plus beau des compliments. Dommage que les Cubains en soient privés.

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commentaires

648 Réponses pour L’amitié selon Padura, à Cuba et dans le reste du monde

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 9h53

Beau billet ! Deux tiers à la manière de Sophie Avon, un tiers du patron, la rumeur enfle…

Phil dit: 11 décembre 2014 à 10h39

Le goût du cigare n’est plus ce qu’il était. Baroz, qui n’a pas fait le goût de Cuba, en connait un rayon.

en douce dit: 11 décembre 2014 à 10h48

et puis j’ai vu origine: France, alors j’ai redouté

même pas besoin de faire sous-marine pour voir que les quatre coins de l’hexagone c’est genre mentons lent pointes du rase et baillonne

Giovanni Sant'Angelo dit: 11 décembre 2014 à 10h54


…techniquement,!…en résumé,!…ce côté de  » la part des anges « ,!…qui survit avec rien,!…

…d’aucun, appelle cela,!…vivre et laisser mourir,!…en bonne morale cinéma  » géopolitique « ,!…etc,!…

pado dit: 11 décembre 2014 à 11h06

 » se retrouvent pour fêter le retour pour fêter le retour de l’un des leurs »

Deux retours pour un aller, ce qui explique sûrement les difficultés des chemins de fer cubains.

la vie dans les bois dit: 11 décembre 2014 à 11h06

« j’ai vu origine France, j’ai redouté » ( moi)

J’ai entendu un propos sensé que je partage: le cinéma français, actuel , compte nombre d’acteurs de talent appréciés également à l’étranger, mais tout autant un nombre calamiteux de mauvais scénaristes, ceux qui n’ont pas d’imagination.

Conclusion, je fais ce qui me plaît.

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 11h07

« L’universel, c’est le local moins les murs »

C’est le vers que me citait avec enthousiasme mon voisin de palier, antisémite forcené et admirateur inconditionnel d’Adolf Hitler. Il y a murs et murs.

Marine Le Pen a récemment déclaré : « il peut-être utile de faire parler une personne avec les moyens qu’on peut ». Cette remarque,frappée au coin du bon sens, tend à acquérir une portée universelle, si j’en crois du moins les réactions de mes voisins de palier, formulées in petto et intra muros.
Comme quoi il vaut mieux se méfier des formules à l’emporte-pièce des poètes. Un vers solitaire ne fait pas le printemps.

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 11h42

Pourquoi parler de torture !!!

Soyons humanistes : parlons de » techniques avancées d’interrogatoire » … C’est y pas mieux ?

Voila ce qu’est le langage : un masque pour des actes.

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 12h50

« L’universel, c’est le local moins les murs »

C’est aussi ce qu’on dit à l’agence locale de l’E.I., où l’on est bien décidé à faire advenir le règne de l’universel en faisant sauter les murs (de la vie privée). l’universel des uns n’est pas l’universel des autres. Les poètes ne mesurent pas toujours bien la portée de ce qu’ils profèrent dans le feu de l’enthousiasme prophétique.

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 13h17

« L’universel, c’est le local moins les murs »

Rien de plus faux, de plus illusoire. On peut toujours s’en aller en quête d’universel derrière les murs du local, à Cuba ou à Tataouine, on ne rencontrera jamais l’universel, pour la bonne raison que l’universel n’existe pas. il n’y a que du local, que du particulier. Et c’est sûrement mieux comme ça. Aimez la différence !

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 13h19

L’universel des uns n’est pas l’universel des autres.

Depuis quand la vie anecdotique de la plupart devrait-elle atteindre à une espèce d’importance universelle touchant si ce n’est au sacré sinon au droit de l’homme? La vie après s’être libérée de jougs de différentes natures est livrée de nouveau aux mêmes ou à la marchandisation, peut-être ira-t-on protéger les gens de « valeur » mais cela ne les protègera en rien de l’attentat, de la violence, du crime, de la trahison s’ils sont ciblés par une des deux parties en opposition comme c’est le schéma dans la plupart des régions où se jouent des conflits qui vont de la simple expression d’une opposition à l’autorité au pouvoir ou à un pouvoir quel qu’en soit la nature jusqu’à la guerre sous toutes ses formes.

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 13h36

De ses textes cités en extraits, le plus prégnant restitue l’odeur de La Havane, laquelle s’élabore « à partir du mélange fébrile suintant d’une ville chaotique et hallucinante ». Le plus extraordinaire, c’est qu’après avoir vu l’oeuvre de Cantet et Padura, on peut définir l’odeur d’une ville à partir de la couleur qu’ils en ont donnée en dévoilant l’âme d’une poignée de ses habitants.

Eh bien oui, c’est ça, la différence, celle qu’il s’agit de découvrir, d’accepter, et, éventuellement d’apprendre à aimer. Je pense à cette émission de télévision si populaire (et d’ailleurs fort bien faite), « Rendez-vous en terre inconnue ». Malgré certaines apparences, elle procède, me semble-t-il, mine de rien, de l’état d’esprit exactement contraire, c’est-à-dire de cet humanisme universaliste si typiquement occidental qu voudrait que, par-delà des différences de surface, les hommes se ressemblent partout sur la planète. Eh bien non, ils ne se ressemblent pas, au point que c’est par une fragile convention qu’on parle d’une seule espèce humaine, dont il s’agirait de faire apparaître l’unité. La quête de l’unité est une impasse de la pensée occidentale, d’origine probablement judéo-chrétienne. Les anciens, Grecs et Romains, avaient beaucoup plus que nous la conscience de l’irréductible diversité de ce que, par une facilité de langage, on appelle le « genre humain ». Ils en avaient, du coup, une bien plus juste pratique.

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 13h37

local, particulier, singulier, Azerty vous êtes prié de développer votre pensée jusqu’à l’universalité.

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 13h42

plus juste pratique, d’un côté citoyens de l’autre esclaves? Un ordre immuable et une très simple articulation.

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 13h43

L’Universel n’existe pas : on devrait plutôt parler d’universels régionaux, car ils sont tous locaux, protégés par de puissantes murailles délicatement ornées, et remarquablement bien défendues.

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 13h44

De plus leurs Dieux étaient autrement plus esthétiques que les nôtres, sans croix ni lois.

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 13h46

JC il est impossible d’accepter votre assertion qui contrarie le plus élémentaire des dictionnaires. Vous avez tout faux.

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 13h49

Cependant qu’il nous faut constater qu’il n’existe pas de ministère pour l’universel contrairement à la région qui bénéficie de son Conseil en une sorte de ministère délocalisé muni de prérogatives réduites et subordonné à une centralité. L’univers possède-t-il un centre?

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 13h51

Azerty vous êtes prié de développer votre pensée jusqu’à l’universalité. (Bérénice)

Eh oui, c’est bien là le problème : comment parler, ne serait-ce que pour constater que le fond de l’air est frais, en évitant de donner, même avec la meilleure volonté du monde, une prétention d’universalité à la moindre de ses assertions ? Quelles clauses de style, quelles précautions (oratoires) adopter pour éviter de tomber dans ce travers si … universel ? Le cinéma est sûrement plus en mesure d’y parvenir que le langage des mots. C’est que toute image du monde est à chaque fois singulière, irréductible à toute autre ; tout le contraire du langage des mots, outil d’échange, commerce uniformisé, usé.

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 13h54

Bérénice, n’étant pas un spécialiste des dictionnaires, ce qu’ils disent me laisse particulièrement froid … et résolu dans mon opinion « fausse » !

sam dit: 11 décembre 2014 à 14h04

« Dommage que les Cubains en soient privés. »

Les films du cinéaste cubain Tomás Gutiérrez Alea, décédé en 96, n’ont cependant jamais été interdits ( » Muerte de un burócrata » (1966), « Memorias del Subdesarrollo » (1968) https://www.youtube.com/watch?v=VY2PsSnsNOA, entre beaucoup d’autres la liste est longue)

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 14h07

L’amitié, c’est une question d’interface, ou d’intersection : il y a un élément commun à l’intersection des deux ensembles A et B . C’est pas le Pérou, mais c’est déjà ça.

Phil dit: 11 décembre 2014 à 14h10

Le goût de Cuba était bon jusqu’au début des années 30. c’est dit dans le petit mercure ? Si Baroz l’avait pondu, on aurait déjà la moitié des textes déballés ici. un généreux, baroz.

C.P. dit: 11 décembre 2014 à 14h14

JC, c’est un petit peu plus compliqué en l’occurrence, parce que Leonardo Padura Fuentes est ce que l’on appelle ordinairement « un dissident de l’intérieur » (en cela différent du défunt Cabrera Infante ou de Zoé Valdes…). Amoureux des quelques bibliothèques privées (fournies en oeuvres de toutes obédiences) subsistant à La Havane, mais assez sage pour être autorisé à sortir (nous le rencontrons à Paris quasiment chaque année), d’autant que les traductions de ses livres rapportent des sous à l’Etat cubain (j’ai déjà été censuré pour cette remarque, et voudrais bien ne pas l’être aujourd’hui, alors que je sais de quoi je parle). Je comprends bien ce que dit J.-C. Azerty, mais quoi ? Il y a peut-être dans ce cas et dans d’autres une universalité de la « différence ».

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 14h38

« L’univers possède-t-il un centre? »

Probablement* non !
L’univers, les multi univers – car manifestement il y en a autant que bulles dans une casserole d’eau bouillante le notre étant une bulle parmi d’autres – ne sont pas redevable de ces vieilleries : la géométrie euclidienne, la logique cartésienne, l’espace newtonien !
*probabilité forte.

Ceci étant dit, Porquerolles est un domaine local agréable … comme tant d’autres ! Peut être un peu plus mal fréquenté ? ou un peu mieux, va savoir !

les admirateurs hyper sincères dit: 11 décembre 2014 à 14h40

« Le cinéma est sûrement plus en mesure d’y parvenir que le langage des mots »

le moindre mot de daaphnée est et sera toujours universel

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 14h46

Je supplie les détracteurs avinés de Daaphnée et Bérénice, de penser un seul instant aux autres femelles du canton passoulinien, en particulier celles qui, goules littéraires immondes, trainent la nuit dans les chemins mal famés du Bray déserté…

Bihoreau de Bellerente dit: 11 décembre 2014 à 14h53

Je suis allé trois fois à Cuba entre 1983 et 2004 avec des amis Québécois. On peut aller partout, sans guide, alors que je m’attendais à être obligatoirement accompagné d’un gentille ombre genre Intourist. Super gentillesse des gens, fiers de résister aux méchants Yanquis. Hyper facile de faire des rencontres sexuelles de tous genres. Difficile d savoir ce que les gens pensent vraiment du régime. Peur? Satisfaction? Les choses ont peut-être changé.

Quant au désillusionnement, pas besoin de visiter La Havane pour le ressentir. C’est le propre de l’humain le moindrement lucide que de devoir le connaître, où que ce soit. L’art consiste à le bien illustrer…

C.P. dit: 11 décembre 2014 à 15h07

La remarque de sam est juste, comme celle de Bihoreau. Je vais à Cuba une fois par an, et ce pays me surprend toujours. Ce qui n ‘excuse pas des évictions meurtrières d’hier, ni les morts en exil, celle d’Eliseo Alberto assez récemment. Et le cinéma cubain, certainement surveillé,
est très diversement traité par les autorités, y compris selon qu’il est plus ou moins exportable avec de bons rapports.

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 15h07

« Cuba ? Hyper facile de faire des rencontres sexuelles de tous genres. » (Bihobereau)

Bellerente, bonsoir !

Ma question est documentaire, et votre réponse restera entre nous, bien entendu : Etes vous bisexuel depuis tout petit, ou est ce le résultat d’une curiosité tardive bien compréhensible !….

Bien à vous, avec toute mon amitié !

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 15h09

Mon pote de toujours, Paquito, répète à l’envi concernant Cuba : « La musique, JC ! La musique …. « 

anthropos dit: 11 décembre 2014 à 15h10

JC « L’Universel n’existe pas  »

mais bien sûr que si, ce sont les gens, les humains – en tant que reptilien vous ne pouvez évidemment pas comprendre

Le point de vue d'un touriste dit: 11 décembre 2014 à 15h15

J’ai un point commun avec JC : mon coin préféré de Cuba est Guantanamo.

Le point de vue d'un touriste dit: 11 décembre 2014 à 15h20

Tout le monde parle de La Havane, mais les connaisseurs vont aussi de l’autre côté, à Puerto Padre, Holguin, Banes…

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 15h55

Renato, vous seriez le dernier ptoléméiste ? Bravo.

Je suis moi-même le dernier berlusconien ! Ah ! Silvio ! le phare de la pensée, le Ceausescu italien, la mentule transalpine et radieuse !

J’avoue avoir un faible pour Salvatore Lucania, cad Lucky Luciano, un excellent allié des cow-boys … un héros de WWII.

Sergio dit: 11 décembre 2014 à 15h55

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 13 h 50 min
« L’universel, c’est le local moins les murs »

les murs (de la vie privée)

En caisse, normalement, l’intérieur est un espace privé au même titre qu’une habitation ; on voit bien ce que la flicaille a réussi à en faire… A moto c’est beaucoup plus simple, universel, donc, à moins évidemment d’y installer une sorte de palanquin…

J.Ch. dit: 11 décembre 2014 à 16h02

Avec des amis, tous les ans séjour à La Havane pour la musique et la danse pendant 10 jours… plein les oreilles et le gambettes…

Sergio dit: 11 décembre 2014 à 16h07

JC….. dit: 11 décembre 2014 à 16 h 55 min
J’avoue avoir un faible pour Salvatore Lucania, cad Lucky Luciano

Ha les Castellammarais il les a mis, hein ! Il y a deux séries dessinées d’assez bonne facture (les portraits se confondent un peu) de six tomes chacune, l’une retraçant sa vie son oeuvre, la seconde, comme pour beaucoup maintenant, sa jeunesse. Y a que pour Hobélix qu’on n’a pas la jeunesse quand il tombe dans la marmite…

Bihoreau de Bellerente dit: 11 décembre 2014 à 16h07

JC….. 16 h 07

Un beau Cubain vous propose sa soeur, vous hésitez par politesse sans toutefois lui dire non, et voilà qu’il s’offre lui-même. Plutôt déconcertant, non?
À 18 ans, on est tous un peu bi, seule la peur des qu’en-dira-t-on nous retient. Après, ça devient une affaire de commodité. Demandez aux marins, aux soldats, aux prisonniers.

iconographie dit: 11 décembre 2014 à 16h27

Photo.
Quand vous vous mettez le doigt dans le nez, ça vous faire rire ?
Non. Alors pourquoi le type à droite se marre comme une baleine ?

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 16h33

Cuba c’est d’abord la musique de l’universel local. Eternel ! Indestructible !

Le décor sordide, c’est Castro = Goldorak !

Castro ? changement de décor… mais c’est un autre Battista ! Le bordel reste. Bruit. Odeur. Fureur….

Joachin Du Balai dit: 11 décembre 2014 à 16h50

Puisqu’il est question de Cuba et de l’homosexualité, une pensée notamment pour Virgilio Piñera et Reinaldo Arenas. Et lire Electre à la Havane (Padura), livre sorti à Cuba en 1995, soit 7 ans après l’abrogation de la « loi contre l’homosexualité ostensible ». Castro y explique qu’il est temps de rejeter les rigidités et de changer les attitudes négatives envers les homosexuels dans le Parti et la société.

Daaphnée dit: 11 décembre 2014 à 16h52

A moto c’est beaucoup plus simple, universel, donc, à moins évidemment d’y installer une sorte de palanquin…

Oh, Sergio!
Comme à dos d’éléphant .. le ronron du moteur en plus ..

(Tiens, il est drôlement coquin ce Bihoreau de Bellerente sous ses airs de costume-trois-pièces .. il cache bien son jeu .. )

Sergio dit: 11 décembre 2014 à 16h59

« Gageons que le spectateur français n’avait pas jusque là envisagé toutes les possibilités de cette île. » : c’est l’axe Cuba-Lanzarote… Faut ramer, hein !

Sergio dit: 11 décembre 2014 à 17h07

Daaphnée dit: 11 décembre 2014 à 17 h 52 min
Comme à dos d’éléphant .. le ronron du moteur en plus ..

Oui mais après trois mille quatre cents hertz l’oreille humaine l’entend plus… C’est quand on est dans les zones après la zone rouge ! Evidemment il faut des compte-tours spéciaux mais halors ça bombe, hein… Même Thomas-Edgar et Bernanos ils seraient sidérés comme dirait Quignard…

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 17h08

Lanzarote n’est-elle pas le théâtre de l’action dans La possibilité d’une île? J’imagine que depuis que ce roman a paru, a poussé une multitude d’éoliennes qui toutes n’attendent que l’avènement d’un nouveau prince à la Don Quichotte. N’Est-ce pas aussi en cette île que se déroule un des nombreux scénario du cinéaste Pedro Almodovar, j’ai oublié à quel film il se rapporte mais il y a un accident spectaculaire à une intersection, cela n’évoque rien pour l’un l’une d’entre vous? quoique n’y figure aucune communauté avec le sujet qui nous occupe

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 17h12

Le goût de Cuba était bon jusqu’au début des années 30

Oui mais en plus de fameux cigares ils produisent un Rhum capable de décimer les chinois sans en laisser un seul sur pied, économiquement c’est un atout majeur.

Sergio dit: 11 décembre 2014 à 17h15

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 18 h 08 min
Lanzarote n’est-elle pas le théâtre de l’action dans La possibilité d’une île?

C’était un piège à Passou ! Il est plus rusé que le renard, le maréchal de Saxe et peut-être même Nabulione… Après il camoufle ça dans une écriture à hécailles et c’est la fin des carottes cuites !

iconographie dit: 11 décembre 2014 à 17h17

Pour moi, Cuba, c’est Blanches Colombes et vilains messieurs. Brando chantant Your Eyes Are The Eyes Of A Woman In Love, oooh…

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 17h19

papillon de lumière

Windows of shadows Est-ce que vous vous consacrerez ce soir à toutes les propositions un peu neuneu qui irradieront l’esprit qu’abrite votre voute crânienne?

Sergio dit: 11 décembre 2014 à 17h21

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 18 h 12 min
Le goût de Cuba était bon jusqu’au début des années 30

Les Ricains ont très longtemps voulu l’annexer en faire un état à eux… Ils ont jamais osé ! Peu après la guerre de Sécession ça a failli faillir, mais bernique…

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 17h24

va cccccccccchier béré qu’il a dit le monsieur

Ah c’est un monsieur? Le style ne dévoile rien du genre, une formule brésilienne peut-etre pour nous éloigner de quelques brasses et requins du ravage révolté?

iconographie dit: 11 décembre 2014 à 17h26

Papillon du soir, espoir dit: 11 décembre 2014 à 18 h 21 min

Je crains que Daaphnée n’ait un peu forcé sur le Cuba libre.

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 17h28

Bon la question cubaine prêtant au plus grand des sérieux, évoquer les privations, l’embargo, la trahison qui conduisit le Che Guevara à la mort, était-il pianiste en plus d’être médecin? Je vais attendre plus ample info, j’avoue n’en rien connaître.

iconographie dit: 11 décembre 2014 à 17h28

Daaphnée est un monsieur ?
M’étonne pas tellement, tiens. J’ai toujours trouvé que ueda avait un regard bizarre.

Daaphnée dit: 11 décembre 2014 à 17h41

Désolée de vous le dire, iconographie, vous n’avez pas l’oeil .
Vous devriez prendre des leçons auprès de B&B.

JC..... dit: 11 décembre 2014 à 18h07

Que reste t il de Che Guevarra, les amis ?
Un gueule pour tee-shirt !
Et un cadavre.

Rien d’autre…
Bonne soirée !

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 18h12

Ne soyez pas si défaitiste, vous restent toutes les bibliothèques de France pour consoler vos idéaux chagrin, savez-vous qu’ailleurs ça ne se passe pas ainsi, ils n’ont plus que quelques tracts gouvernementaux pour tout, les épluchures, la culture, les besoins les plus rudimentaires, vous évoluez dans le confort bourgeois de cette vieille Europe, ne l’oubliez pas.

Sergio dit: 11 décembre 2014 à 18h29

« la frontière ténue qui sépare le compromis de la compromission. » : une zone grise !

Intellectuellement, pas la moindre. Dans la réalité, on va être obligé d’accepter la notion de morale, laquelle n’est perceptible que par les sociétés humaines ; et comme ce faisant on contrevient au premier principe, on est juge et partie ! Ca vaut l’argument ontologique…

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 18h34

Secret de tournage sur Etreintes brisées

Pedro Almodóvar a tourné la scène de l’accident de voiture de Mateo et Lena, au même carrefour où Cécar Manrique (artiste-peintre et fervent défenseur de la nature de l’île de Lanzarote) est décédé quelques années auparavant dans un accident de voiture. C’est César Manrique qui fit le guide pour Almodóvar lors de sa première visite à Lanzarote.
Etreintes brisées.

la vie dans les bois dit: 11 décembre 2014 à 18h54

C’est sûr, gros pétard que cette soirée ciné.
J’ai lu un avis décisif pour moi, qui est une forme de sous-titre: « psychanalyse sur les toits de la Havane », ce qui le range ipso facto, hors catégorie.

petit hors sujet:
« Peu de films s’ouvrent sur une citation d’un écrivain en épigraphe, comme c’est souvent le cas en liminaire des livres. »
C’est vrai, j’y ai repensé hier en voyant pour la première fois la palme d’or de Cannes 2011. D’une « spiritualité » cosmique, genre new age halluciné, d’une inhumanité effarante, et qui s’ouvre pour une parabole d’un livre, que je dois avoir dans une version « œcuménique »:
« Where were you when I laid the foundations of the earth … when the morning stars sang together? »

Edouard dit: 11 décembre 2014 à 18h59

Alle a Cubab2 ou 3 fois, musique, Cohiba et belles adipeuses a gogo. Avec un fond de tristesse sous la carte postale du Buena Vista Club. Bon billet de Lassouline, il dame le pion en douceur a la jeune S.avon en lui montrant ce que c est que d etre passe maitre.
Bouguereau manque un peu. Wider. Et la Reine. Edel. Produit Mondial Brut. ..Cheloux et Clopine, pas du tout. Jc/Azerty/D? Il fout son bordel. Structurel, mon cher Watson.

? ? ? dit: 11 décembre 2014 à 19h49

…font penser à ces Chiliens qui avaient amené Salvador Allende au pouvoir et qui, désemparés mais vaillants, et solidaires par nécessité, commentaient : « Es un gobierno de mierda pero es nuestro »…

Allende n’était pas un dictateur, ou alors on m’en aurait menti !

Par contre Pinochet, oui.

Et remember la colonie Dignidad

Ceci explique cela dit: 11 décembre 2014 à 19h55

JC….. dit: 11 décembre 2014 à 16 h 55 min
J’avoue avoir un faible pour Salvatore Lucania

Ah, la Sicile !
JC, ses aïeux !
Omerta sur la folie de ses opinions et rumeurs sur celles de ses adversaires.
Une éthique forgée à l’ombre de l’Etna.

Salsa dit: 11 décembre 2014 à 20h01

A lire tous ces commentaires, c’est incroyable le nombre de mecs qui vont écouter de la musique à La Havane.
Après plusieurs balades en Thaïlande ils avouent préférer les congas aux xylophones.
Un choix purement musical.

Salsa dit: 11 décembre 2014 à 20h07

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 18 h 08 min
Lanzarote n’est-elle pas le théâtre de l’action dans La possibilité d’une île?

Euh, peut être.
Mais sûr c’est un endroit où Welbec a donné de sa personne pour le plaisir de ses lecteurs.
Sans Lanzarote Welbec ne serait rien, un peu comme les commentateurs de la rdl sans Cuba.

puck dit: 11 décembre 2014 à 20h07

il a capté toutes les possibilités de cette île ?

je crois que j’ai capté le jeu de mots, « toutes les possibilités de cette île » ça fait référence à la possibilité d’une île de Houellebecq, j’ai bon ? non ?

en fait c’est ce que Bourdieu appelle les allusions de je sais pas quoi du genre qu’y a pas besoin de tout dire pour comprendre de quoi on parle dans la lesure où tout le monde est censé partager le même « kapital kulturel ».

par contre les moments apaisés dans la grande belleza, là j’ai beau cherché, je vois pas encore ça m’étonnerait de Cantet qu’il fasse des films du genre la grande bellezza.

quand aux bandes d’amis c’est effectivement une chose connue, je veux dire la prédisposition des humains à l’amitié est assez réputée.
sauf qu’il ne faut pas que ça aille trop loin : dépassé la centaine les humains arrête des groupes d’amis, quand on arrive au million on passe à l’exploitation, passé les dix millions à l’esclavage, et quand on arrive à un milliard il ne reste plus qu’une bande de traders qui exploite le reste de la population.

en fait l’amitié chez les humains c’est un peu comme la relitivité resteinte chez Einstein…. sauf que c’est plus restrient que relatif.

puck dit: 11 décembre 2014 à 20h12

en fait c’est une question de balance : au niveau des individus l’amitié est importante, mais ramené au genre humain elle pèse pas lourd.

c’est comme les esprits brillants, comme Spinoza, et les autres, ça nous rassure de savoir que notre humanité a compté dans son histoire autant d’esprits brillants, mais au final, si on fait les comtpes, ils pèsent pas plus lourd qu’une cacahouète.

mais bon, ça fait partie des choses qui nous rassure et qui nous permettent de continuer d’avoir foi dans l’humanité, en plus ça ne mange pas de pain sec.

prospero dit: 11 décembre 2014 à 20h16

non, la question qu’il faut se poser c’est pourquoi est-il aussi difficle de créer une harmonie générale dans ce monde humain.

qu’on ait des amis, qu’il y ait des esprits brillants, c’est bon, ça on a compris, mais pourquoi est-ce aussi difficile de parvenir à une harmonie ?

qu’est-ce qui dans l’homme nous empêche d’y arriver ?
ça c’est une bonne question !

même qu’il faudrait demander à nos deux grands esprits de sel : Cantet et Begaudeau de se pencher deux minutes sur la question.

la vie dans les bois dit: 11 décembre 2014 à 20h17

En tout cas c’est amusant, de voir cette fièvre.

« Chaque mois de décembre, un rare virus se
propage à La Havane. Faute de vaccin, le seul choix c’est d’y succomber. Il est cependant réconfortant de savoir que beaucoup de personnes sont aussi infectées et que l’on peut analyser les symptômes et les traitements et le nombre de congés de maladie. Les employeurs ne sont pas d’ordinaire très compréhensifs au moment de recevoir des certificats médicaux en raison de la Cinemanía Febril Virulans, plus connue comme la fièvre cinématographique. »

http://www.cubaabsolutely.com/What%27s-On-La-Havane-decembre-2014.pdf

caliban dit: 11 décembre 2014 à 20h18

je dirais même plus que nous enfumer aujourd’hui avec des films du genre la grande belleza, ou avec Montaigne et Camus il faut se rendre à l’évidence que cela ne nous mène à rien !
il faut revenir à la vérité des rapports de force !

miranda dit: 11 décembre 2014 à 20h19

cela dit c’est vrai que les gens sont merveilleux, leur générosité, leur bonté, leur altruisme, les humains sont beaux au point que quand il n’y en a plus on en redemande !

duce de milano dit: 11 décembre 2014 à 20h21

il ne manque rien ! l’humainté sde divise en deux : les forts et les faibles… et basta cosi.

prospero dit: 11 décembre 2014 à 20h23

la grande bellezza… ah quel film admirable sur.. sur la.. sur le..
sur la lucidité : cet instant qui dans la vie arrive toujours trop tard ne laissant que le gout d’un regret, amer, et douloureux.

prospero dit: 11 décembre 2014 à 20h25

mais tout ça, bien sûr est voué à disparaitre sans laisser plus de trace… bien sûr mais encore ?

puck dit: 11 décembre 2014 à 20h32

cela dit je viens moi-même, personnellement d’écire un ouvrage, que j’ai appelé l’équipe Karamazov, dans lequel je racompte comment, un été, à Cuba, j’ai fait le cinquième, dans l’équipe de beach volley avec les frères Karamazov.

la question idiote est pourquoi le cinquième alors qu’ils ne sont que trois ?
ça, si on veut avoir la réponse il faut lire ce livre maginifique qui relie ensemble Cuba et la Russie, comme aux plus belles heures de la guerre froide.

bérénice dit: 11 décembre 2014 à 20h38

La guerre froide, voyez vous ça, en plein hiver à Megève, vous n’auriez donc rien de plus engageant à la conservation?

Ceci explique cela dit: 11 décembre 2014 à 20h40

la vie dans les bois dit: 11 décembre 2014 à 21 h 31 min
Mais « entre les murs » il y a des dialogues hilarants

Eh oui, « la vie » est une fan de Chevillard.

Plagiste dit: 11 décembre 2014 à 20h47

puck dit: 11 décembre 2014 à 21 h 32 min
j’ai fait le cinquième, dans l’équipe de beach volley

Mon cher puck,
les frangins se sont foutus de votre gueule, ils formaient deux équipes et vous vous étiez uniquement chargé de la crème solaire (le rouge ou le blanc, un russe doit choisir)

la vie dans les bois dit: 11 décembre 2014 à 20h57

« entre les murs « ? j’ai entendu le prof lire, tranquille sur une petite place dans le sud de la France, c’était un jour de septembre il faisait un doux soleil, ces belles réparties de Dico et ses copains de classe. Du coup, j’ai pas éprouvé le besoin de m’enfiler dans une salle obscure.

La vie, la mort et autres sujets de coversation dit: 11 décembre 2014 à 20h58

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 21 h 53 min
Depuis la mort de Fidel Castro

Ah Jean Brun, tu seras toujours un gag ambulant.
Tes compétences me ravissent.

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 21h24

J’ai eu le privilège de visiter le tombeau de Fidel Castro sur le Monte Fidel, près de la Havane. Des hublots ménagés dans les parois du cuveau funéraire permettent de voir distinctement le corps baignant dans l’hélium liquide, maintenu à quelques degrés kelvin au-dessus du zéro absolu. On dit que, depuis l’immersion du corps, la barbe et les ongles ont sensiblement poussé, ainsi que la célèbre casquette. Le site vient de rouvrir, après quelques années de fermeture, suite à un incident technique : la température de l’hélium liquide avait été accidentellement abaissée à quelques infimes fractions de kelvin au-dessus du zéro absolu. On sait qu’à cette température, l’hélium liquide atteint l’état de superfluidité. Le corps du Lider Maximo, imbibé d’hélium, s’est alors mis à couler par les interstices du cuveau, pourtant hermétiquement clos. L’intervention de spécialistes russes, responsables de la maintenance des momies de Lénine et de Staline, a facilité les opérations de récupération et de remise en état. Tout est aujourd’hui rentré dans l’ordre.

Sergio dit: 11 décembre 2014 à 21h40

J.-C. Azerty dit: 11 décembre 2014 à 22 h 24 min
L’intervention de spécialistes russes, responsables de la maintenance des momies de Lénine et de Staline

Koba ? Mais… Il a déménagé ! Ou alors il est revenu ?

Giovanni Sant'Angelo dit: 11 décembre 2014 à 22h35


…à ce jour, il est bien vivant le Fidel Castro,!…

…ceci dit,!…les interventions diviser pour régner,!…c’est l’apanage des oiseaux de toutes les couleurs,!…çà vole gaz, plus vite que son ombre,!…

…Youtube un mexicain basané Marcel Amont,!…Ollé,!…

Bloom dit: 12 décembre 2014 à 3h14

Autrefois, Cuba était le bordel de l’Amérique. Aujourd’hui, Cuba est le bordel moins l’Amérique.

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 5h11

Désormais, l’Orient est le bordel de l’Amérique, et l’Europe, le bordel de l’Orient…

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 5h31

A propos de l’amitié, hier mon crémier disait à mon boucher, entre deux clients, l’air pénétré : « L’amitié ? c’est l’amour sans le sexe ! »

Je me demande ce qu’ils fricotent, ces deux là ….

DHH dit: 12 décembre 2014 à 7h23

Je suis allée à Cuba en 1981 et j’en garde un souvenir curieux

A cette époque régnait encore –plus pour logtemps- l’ordre moral marxisto-castriste pur et dur, et les touristes non politiques n’etaient pas les bienvenus ;d’ailleurs Montréal etait le seul aéroport occidental à desservir l’ile .Si on voulait l’atteindre directement depuis l’Europe ,il fallait partir de Prague
Par la volonté de Casro La Havane etait alors devenue definitivement bordelrein et casinorein .
Cependant les hôtels au luxe tapageur qui abritaient bordels et casinos et qui montraient toujours , assez délabrés il est vrai , les attributs obligées de la vulgarité friquée yankee des années des 50 ,étaient toujours là, ;mais ils ne collaient plus avec leur clientèle et on et on ne pouvait oublier cette incongruité qui se rappelait à nous en chaque occasion
L’hotel ou nous étions logés ,orgueilleux millefeuille de béton dominant le front de mer faisait ainsi penser à ces châteaux, où les héros bien nés de la Comtesse de Ségur vivaient sous l’oeil de leur bonne leur enfance dorée et qui, aujourd’hui, accueillent les colonies de vacances des enfants d’ouvriers.; Comme une ville vidée de ses habitants par un cataclysme et dans laquelle, plus tard, des squatters seraient venus s’installer, le hall, le bar, la piscine, privés de leur faune naturelle de jouisseurs americains , avaient pris un air fantomatique.
Il etait surprenant de voir les enfants des écoles arriver en rang pour s’ébattre dans la piscine hollywoodienne au bord de laquelle bronzaient autrefois sans doute des veuves américaines aux chevelures platinées et aux lunettes endiamantées
Même décalage dans les salons du rez-de-chaussée, devenus restaurants populaires, où, dans un vrai décor de TRAVIATA qui n’aurait pas dépaysé un habitué du SPHINX ou du CHABANAIS, se pressait une foule prolétaire et bon enfant, de matrones métissées aux silhouettes de Vénus Hottentotes, entourées de leur grouillante et piaillante marmaille.

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 7h36

Mon dieu, Judith ! Mon dieu… !

Votre témoignage de ce que les marxistes léninistes castristes bas de plafond firent du paradis cubain, là où le luxe yankee régnait, où la vie était belle, où la débauche aimable triomphait sans pudeur … votre témoignage prend le cœur et tire les larmes ! J’ai pleuré !

Mais quels salopiots, ces castristes étroits du bonnet, d’avoir mis tout cela au service de ces prolétaires sans espoir, sans esprit, sans coke, sans putains, sans argent … toute cette valetaille bonne à envoyer en Florida sur des chambres à air de camion !

Immonde asservissement d’un peuple joyeux par d’impraticables vertus !

QUELLE HORREUR ! CUBA AFFLIGEE ! CUBA LIBEREE ! MAIS CUBA ETOUFFEE… ! Pour longtemps ?

renato dit: 12 décembre 2014 à 7h49

Et les vacances en Corée du Nord c’est pour bientôt, braves gens, ou c’est déjà fait?

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 8h09

Le critique Michel Crépu abandonne la direction de la Revue des 2 mondes pour celle de la NRF et intègre le comité de lecture de Gallimard.

On s’en tape considérablement, mais comment continuer de qualifier de « critique » un personnage qui s’en va pantoufler dans un poste où il pèse sur les choix éditoriaux de son patron ?

papi zinzin dit: 12 décembre 2014 à 8h10

« où le luxe yankee régnait, où la vie était belle, où la débauche aimable triomphait sans pudeur … »

le paradis, sous l’oeil bienveillant de Fulgencio idole à jissé

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 8h12

Fidel Castro est mort ! Bien mort, mais pas enterré du tout…

L’histoire est restée secrète jusqu’à aujourd’hui. La voici… Agent général à La Havane de Bouguereau Technologies Inc., le célèbre créateur des gode-ceintures de luxe, j’ai eu l’honneur de livrer la délicate machinerie destinée à animer Castro que des médecins vénézuéliens accompagnant Chavez eurent pour mission d’installer dans la dépouille morte, évidée, mais encore utilisable, de Fidel !

Le contrat portait sur 5 millions de dollars, nous facturâmes avec le Boug 6,9 millions, payable en Suisse… et le Barbu mort retrouva une seconde jeunesse, télécommandée par son Frère Raul !

On n’arrête pas la marche en avant du socialisme démocratique, espoir des peuples ! En avant… ! On empaille ! On anime ! On exhibe !….

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 8h14

le fait que la veuve du poète René Char soit hostile à la publication de la correspondance de son époux et de Tina Jolas, qui fut sa maitresse pendant des dizaines d’années.

On peut comprendre la réaction de la mémère. La question est de savoir si elle était en poste au moment des faits. Cetres, led roitde cocufiage est inscrit dans la Cnstitution

Por qué rôle? dit: 12 décembre 2014 à 8h15

Bouguereau manque un peu.

Il se regrette lui-même. On n’est jamais mieux servi que par soi-même.

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 8h17

Cetres, led roitde cocufiage est inscrit dans la Cnstitution (moi)

C’est quoi ça ? Re-ite, missa non est.

Certes, le droit de cocufiage est inscrit dans la Constitution, mais il me paraît juste de faire droit à l’imprescriptible souffrance de la victime.

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 8h21

J’ajoute à mon récit cubain une précision : nous livrions aussi notre machinerie d’automate, redonnant vie à Castro, en Europe même !

Je me souviens que nous avons équipé, à l’époque, une momie du socialisme démocratique borné, actuellement dignitaire de rang le plus élevé à la Mairie de Lille …

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 8h23

En fait Bouguereau coule des jours heureux à La Havane, où il s’occupe de la gestion des Bordels du Peuple. C’est autrement plus gratifiant que de poster des insanités sur la RdL. Je l’envie.

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 8h24

une momie du socialisme démocratique borné, actuellement dignitaire de rang le plus élevé à la Mairie de Lille … (JC)

Ladite momie s’agite encore. En revanche celle de l’Elysée bande-t-elle encore ? Rien n’est moins sûr.

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 8h28

Pour la mentule présidentielle, nous avons des problème de réglage. Une stagiaire, ancienne actrice, s’en occupe activement ….

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 8h31

Azerty, ne tombez pas dans la confusion habituelle : on appelle ça, non pas les B.P. mais les C.Q. …. les Comités de Quartiers !

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 8h33

Apparemment il n’y a guère qu’Assouline pour trouver de l’intérêt au film de Laurent Cantet. Il est vrai qu’en dehors de quelques blagues encore en circulation dans les cours de récréation niveau CE2, Cuba est décidément passé de mode. Il y a bien Guantanamo, mais même ce paradis touristique n’est plus aussi fréquenté que naguère.

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 8h41

Histoire de poursuivre dans la veine des blagues niveau CE2 (CE1 ?) : il fut un temps où Cuba voulait péter plus haut que son cul. Depuis, le pays a revu ses ambitions à la baisse.

Phil dit: 12 décembre 2014 à 9h00

Même décalage dans les salons du rez-de-chaussée, devenus restaurants populaires, où, dans un vrai décor de TRAVIATA qui n’aurait pas dépaysé un habitué du SPHINX ou du CHABANAIS, se pressait une foule prolétaire et bon enfant, de matrones métissées aux silhouettes de Vénus Hottentotes, entourées de leur grouillante et piaillante marmaille.

Déashash fait « Hiver Caraïbes ». ne boudons pas le plaisir.

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 9h10

de matrones métissées aux silhouettes de Vénus Hottentotes, entourées de leur grouillante et piaillante marmaille. (DHH)

Elle fait maintenant dans le registre Richard Millet, notre Juive de service ? Elle s’est pas regardée.

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 9h13

de matrones métissées aux silhouettes de Vénus Hottentotes, entourées de leur grouillante et piaillante marmaille. (DHH)

L’innocent racisme de cette pétasse a tout de même quelque chose de sidérant.

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 9h21

Azerty, je vous en prie !

Remettez votre uniforme de la SS mité au placard et renfilez votre peignoir devant les dames.

Non ! …pas votre pied-noir…

Phil dit: 12 décembre 2014 à 9h22

erreur de perspective, azerty. dhh écrit années 30 en visitant un palace années 30. rien à voir avec Millet. alles klar, what else.

bérénice dit: 12 décembre 2014 à 9h41

rien à voir avec Millet (Phil)

Soit, mais j’ai quand même un gros doute

Pas grave le doute, il suffit que vous le mettassiez au régime hypocalorique, il fondra comme neige au soleil et à Cuba ce n’est pas ce qui manque le soleil, qu’en dites vous Jean Christophe?

renato dit: 12 décembre 2014 à 10h09

Le tabac est seul bon produit de Cuba, il est cependant préférable qu’il soit c’est confectionné en Europe.

B comme BERLIN dit: 12 décembre 2014 à 10h09

Juste un dernier mot : je trouve tout de même que cet Azerty est un drôle de zèbre.

Dieu est un fumeur de havane dit: 12 décembre 2014 à 10h12

« il est cependant préférable qu’il soit c’est confectionné en Europe. »

renato n’aime pas la cuisse cubaine. Il a tort.

Le Hénaff dit: 12 décembre 2014 à 10h17

renato dit: 12 décembre 2014 à 11 h 09 min
Le tabac est seul bon produit de Cuba, il est cependant préférable qu’il soit c’est confectionné en Europe.

renato veut mettre les cigariers cubains sur la paille ! Il y a du JC chez cet homme.

renato dit: 12 décembre 2014 à 10h29

« renato veut mettre les cigariers cubains sur la paille ! »

Est-ce que je vous empêche de les acheter?

Cela dit, puisque un fascisme en vaut un autre, quelle différence entre Castro et Pinochet?

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 10h33

J’exige de mon dealer que mes cigares, ceux que j’offre ne fumant pas, à de nombreux créditeurs, soient roulés par de jeunes cubaines virginales*, non pas à l’extérieur de la cuisse, mais à l’intérieur lisse comme du marbre en fusion.
*sur parole, sur parole !

Certains flatteurs m’ont dit : « Le Paradis, Monseigneur ! Le Paradis ! ce cigare, léger et brûlant comme en Enfer… »

Que sait-on de l’enfer ? Et de nos intentions ?

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 10h36

renato dit: 12 décembre 2014 à 11 h 09 min
« Le tabac est seul bon produit de Cuba »

J’ajouterai… les Cubains, les Cubaines… et leur musique diabolique !

renato dit: 12 décembre 2014 à 10h40

« et leur musique diabolique ! »

Bof, c’est un produit exotique comme un tas d’autres…

"le monde de l' art n' est pas le monde du pardon. dit: 12 décembre 2014 à 10h40

Alors, à quand la correspondance de Char et Tina Jolas? ( Tweet de Passou.)

[…] » l’affaire Char ne requérait pas d’outrepasser les desiderata de l’auteur puisque celui-ci ne s’est jamais opposé à la communication publique de sa correspondance. L’œuvre litigieuse exposant les relations entre René Char et Tina Jolas offre certainement quelques pages d’un grand intérêt –littéraire ou purement biographique– qui justifierait pourtant sa communication. En sa qualité de collaboratrice littéraire, Tina Jolas a par exemple participé à la publication d’une anthologie de poèmes parue sous leurs deux noms, intitulée La Planche de vivre27. Partant, certaines lettres témoignent sans aucun doute d’un dialogue sur l’art ou la poésie pouvant contribuer à représenter « l’histoire intellectuelle de notre pays »28. Aussi Laurent Greilsamer, biographe de René Char, écrivait-il : « Leur correspondance tisse ainsi au fil des jours le florilège des poètes préférés de Char. Son empreinte est particulièrement puissante en début de recueil […].Tina Jolas reprend l’avantage au milieu avec les auteurs anglo-saxons qui font partie de son domaine […] » ((L’Eclair au front : la vie de René Char, Fayard, 2004)). Et Jean-Claude Perrier d’ajouter dans Livres Hebdo : « Espérons, dans l’intérêt de l’histoire littéraire, que ce monument sera un jour édité ». Après tant d’années et compte tenu des incertitudes sur les intentions du poète, il nous semble qu’il serait possible de considérer plus ouvertement le principe de la présomption de divulgation et souhaitable de consacrer l’intérêt du public à recevoir ce document. »

Louis Lefebvre, ‘ René Char et le droit de divulgation post mortem, ‘ : Revue générale du droit on line, 2014, numéro 18643 (www.revuegeneraledudroit.eu/?p=18643)

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 10h52

Une plaisanterie qui me faisait rien en sixième : est-il vrai que l’on produit du cacao à Cuba ? (B comme Berlin)

Mon problème à moi, c’est que ça me fait toujours rire, bien que je ne sois plus en sixième (je suis en cinquième de transition).

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 10h54

En sa qualité de collaboratrice littéraire, Tina Jolas…

La collaboration littéraire a bon dos. Bonne bête à deux dos, oui. Une foutue salope, la Tina, oui.

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 10h56

« et leur musique diabolique ! »
‘Bof, c’est un produit exotique comme un tas d’autres…'(renato)

Il y a des coups de pied au luth qui se perdent ….

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 11h00

Collaboration.

Deux cas :
-politique ? Brrrr… interdit, car dégueulasse.
-littéraire ? Whoopee !…. autorisé, car dégueulasse.

Chucho dit: 12 décembre 2014 à 11h03

JC….. dit: 12 décembre 2014 à 11 h 56 min
Il y a des coups de pied au luth qui se perdent …

Et plutôt deux fois qu’une.
Retournez-vous renato.

c'est lui qui le dit: 12 décembre 2014 à 11h07

La grande force de renato, c’est l’art de distiller ses silences. C’est vraiment là qu’il est le meilleur : quand il se tait. Franchement, il gagne à être méconnu et il l’a compris, c’est en cela qu’il est rusé.

Une petite-cousine de ma belle-mère dit: 12 décembre 2014 à 11h15

Tweet. Au sujet de Tina Jolas, il faut comprendre deux choses :

1. Elle n’était pas Betsy Jolas (qui était sa sœur).
2. René Char était beaucoup plus musclé qu’André du Bouchet.

renato dit: 12 décembre 2014 à 11h24

Enfin, Cuba ce n’est qu’un produit pour nostalgiques de tout poil… puis, c’est toujours rassurant regarder la misère des autres, surtout si ces autres la prennent avec légèreté…

hamlet dit: 12 décembre 2014 à 11h37

comme le dit Stiegler c’est pas facile aujourd’hui d’échapper l’obscénité.

exemple : le film « la grande bellezza » (bellezza avec 2 l et 2 z!) : c’est un film d’une extr^me obscénité et les états d’âme de Jep Gambardella sont bien pus obscènes que la plupart des autres états d’âme.
c’est la grande malédiction des italiens : retomber dans l’obscénité en essayant d’y échapper : d’un côté la vulgarité de Berlusconi et de l’autre l’obscénité de Jep avec son histoire d’amour de jeunesse à la noix et sa redécouverte de la sincérité, de l’intégrité morale, de authenticité, la beauté de Rome au crépuscule… c’est kitch, c’est de mauvais gout, c’est tout du flan obscène !
et l’autre qui nous refait le coup avec Cuba…

dans quel monde ils vivent ces gens-là ?
Bernard Stiegler parle de la libido, transformé le monde en publicité (parfum à Rome et orangina à Cuba !) carte postale pour satisfaire la libido du consommateur de produits culturels obscènes.

ce pauvre Stiegler, il n’arrive à s’accrcher à ce monde qui lui glisse entre les doigts, il ne sait pas quel bout le prendre : il y a toujours une pub de carte postale qui l’attend à la fin, pauvre Bernardo il va bien finir par nous péter un plomb un de ces quatres.

vas-y Bernard ! continue ! on t’aime !

renato dit: 12 décembre 2014 à 11h48

Eh, oui, hamlet, et ce n’est pas si difficile à comprendre… bien que… peut-être bien que oui…

Rubén dit: 12 décembre 2014 à 11h58

« c’est la grande malédiction des italiens : retomber dans l’obscénité en essayant d’y échapper »
hamlet

Vous parlez de renato et des musiques « exotiques » ?

Phil dit: 12 décembre 2014 à 12h13

La Grande Bellezza, moins obscène que le film publicitaire de Woody Allen, joueur de clarinette.
Question obscénités, remarquons que la mise en quarantaine de Bougreau ramollit sérieusement l’atmosphère. Même si Cuba, désormais dévolu aux naisieries à la Wenders, a sombré dans le low cost intégral.

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 12h28

Puisque nous sommes dans l’obscénité diplomatique

« Un Palestinien a attaqué à l’acide des civils israéliens, dont des enfants en Cisjordanie, a-t-on déclaré l’Armée israélienne. »

Comment en vouloir à un homme épris de liberté ? Ces gniards, ce ne sont que sales petits youpins en perspective, non…. uhuhu!

renato dit: 12 décembre 2014 à 12h32

Les oligarques nouveaux aiment ça, Phil, c’est leur folklore; les vieux c’est plutôt Cuba, le Brésil, parfois le Mexique… envers et contre tout…

Scooter dit: 12 décembre 2014 à 12h37

Phil dit: 12 décembre 2014 à 13 h 28 min
renato dit: 12 décembre 2014 à 13 h 25 min

Le Passou Show accueille les vieux du Muppet.
O sole mio et Autant-Lara pour tous.

JC..... dit: 12 décembre 2014 à 12h39

L’humanité me désole !

Entre Bouguereau et Modiano, je n’hésite pas une seconde : Bougboug se situe à cent coudées au dessus du Ravi…

Une petite-cousine de ma belle-mère dit: 12 décembre 2014 à 13h15

C’est beaucoup moins rigolo depuis que les trolls se raréfient. Reste JC, mais on peut pas lui confier tout le boulot, quand même.

Polémikoeur. dit: 12 décembre 2014 à 13h16

Sujet : l’exil, bien ou mal vécu ?
Variante : émigration, exil, expatriation !
Maldupaÿstement.

renato dit: 12 décembre 2014 à 13h17

« L’humanité me désole ! »

Arrêtez le rasage du matin et évitez, dans les limites du possible, les miroirs.

à votre service dit: 12 décembre 2014 à 13h24

Est-ce que quelqu’un va tout de même se décider à parler du film de Bertrand Cantat ? (Azerty)

Bon, alors c’est un film sur Cuba, mais pas seulement, c’est sur l’amitié aussi. Un film choral, comme on dit maintenant, avec des gens désenchantés pour diverses raisons : parce qu’ils sont cubains, parce qu’ils ont mal aux dents peut-être, qu’ils n’aiment pas les langoustes, que leurs voitures sont toutes cassées, etc.
Et puis aussi on voit la mer, la plage, des bateaux (pas beaucoup, je crois), il y a du soleil. C’est vachement bien.

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 13h31

Depuis près d’un mois ( à peu près depuis que la nouvelle « modération » s’est exercée ), aucun billet d’Assouline n’a atteint les 700 commentaires. Si on enlève les commentaires rigolards, provocateurs, incompréhensibles, sans rapport avec le sujet (en somme ceux qui relèvent du trollisme ordinaire), on obtient une atroce pénurie. Longue vie donc aux trolls ! Assouline et un troll sont dans le bateau RDL . Assouline tombe à l’eau…

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 13h35

Bon, alors c’est un film sur Cuba, mais pas seulement, c’est sur l’amitié aussi. Un film choral, comme on dit maintenant, avec des gens désenchantés pour diverses raisons : parce qu’ils sont cubains, parce qu’ils ont mal aux dents peut-être, qu’ils n’aiment pas les langoustes, que leurs voitures sont toutes cassées, etc.
Et puis aussi on voit la mer, la plage, des bateaux (pas beaucoup, je crois), il y a du soleil. C’est vachement bien. (A votre service)

D’accord, mais ça, c’est le film de Laurent Cantet. Et Assouline nous a déjà dit à peu près tout ça. En moins bien, je le reconnais, mais enfin il l’a dit.

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 13h40

Assouline et un troll sont dans le bateau RDL . Assouline tombe à l’eau…

Les trolls sont la providence de ce blog. Sans eux, il n’existerait littéralement pas. Assouline devrait tenter l’expérience suivante : au lieu de se fendre d’un billet plus ou moins inspiré, il devrait le remplacer par un message succinct du genre « Turlututu » ou « Zobi zobo ». Eh bien, je fais le pari que la teneur des commentaires ne s’en trouverait pas substantiellement modifiée, et même que tous les plafonds d’audience seraient crevés.

Le Hénaff dit: 12 décembre 2014 à 13h45

Proposition risquée, Azerty. Avec « Turlututu », le point Godwin serait vite atteint.

Le Hénaff dit: 12 décembre 2014 à 13h49

« le monde de l’ art n’ est pas le monde du pardon. dit: 12 décembre 2014 à 11 h 40 min

Merci pour cet extrait, versubtil, mais je comprends la veuve de René Char. Une correspondance est du domaine privé. Si elle n’a pas envie de voir éditer ce que son mari écrivait à sa maîtresse, son veto est de bonne guerre.

Sergio dit: 12 décembre 2014 à 14h34

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 9 h 33 min
Cuba est décidément passé de mode. Il y a bien Guantanamo, mais même ce paradis touristique n’est plus aussi fréquenté que naguère.

La casa Erneste ?

Sergio dit: 12 décembre 2014 à 14h40

J.-C. Azerty dit: 12 décembre 2014 à 14 h 17 min
Et le film de Bertrand Cantat ? Est-ce que quelqu’un va tout de même se décider à parler du film de Bertrand Cantat ?

C’est vrai, ça ! Si maintenant plus personne ne s’avise de parler d’un zimbreck où il ne connaît que couic, où sont nos traditions, corboeuf ? L’axe X-Ulm doit se retourner dans son mausolée…

hamlet dit: 12 décembre 2014 à 14h49

personne n’échappe à l’obscénité, à l’exception de rares exceptions, comme par exemple Woody Allen, peut-être à cause de son empathie pour les faiblesses humaines, au même moment que celui de Sorrentino il avait lui aussi sorti un film sur Rome, dans lequel il raconte à peu près la même chose que Sorrentino, mais en beaucoup mieux, pas évident de trouver le point de vue susceptible d’accepter les faiblesses romaines, le manichéisme : ça c’est cool – ça c’est pas cool, on ne sort jamais vainqueur des combats contre la vulgarité, Bernard Stiegler en sait quelque chose, le pauvre vieux, alors c’est sûr : n’est pas Woody Allen qui veut ! en tout cas Sorrentino tombe dans le panneau, en voulant dénoncer…, au final il faut mettre son film, « la grande bellezza » dans la même catégorie que « les intouchable »s ou « bienvenue chez ch’ti », en beaucoup plus nul.

hamlet dit: 12 décembre 2014 à 14h52

d’ailleurs pourquoi les « classes intellectuelles » ont adoré « la grande bellezza » alors qu’ils jugent avec mépris « bienvenue chez les ch’tis », alors là mystère ?
il faudrait être un grand intellectuel pour comprendre le fonctionnement du cerveau de nos intellectuels.

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