L’amitié selon Padura, à Cuba et dans le reste du monde
Peu de films s’ouvrent sur une citation d’un écrivain en épigraphe, comme c’est souvent le cas en liminaire des livres. Si le cinéaste Laurent Cantet avait été en panne d’inspiration de ce côté-là à l’instant de boucler son Retour à Ithaque, on lui aurait volontiers soufflé le vers fameux du poète portugais Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». Car son film part d’une histoire microcosmique pour nous amener à repenser rien moins que l’amitié, l’exil et l’âge, le travail du temps et la fidélité à ses idéaux de jeunesse ; et en route, il nous livre une puissante critique du régime castriste, bien plus terrible qu’un violent pamphlet car calme, sereine, vécue.
Quatre hommes et une femme nés à Cuba dans les années 50, indéfectibles amis de jeunesse devenus peintre, écrivain, ingénieur, médecin ou pas grand chose, se retrouvent pour fêter le retour de l’un des leurs, parti vivre à Barcelone quinze ans auparavant ; c’est son Ithaque mais il n’en est pas l’Ulysse car il n’en fut pas le roi, juste un sujet parmi d’autres. Le film débute, se poursuit, se déroule, s’achève, de la fin de l’après-midi et l’aube naissante, entièrement sur la terrasse d’un immeuble décati de La Havane, à part une ou deux scènes dans la cuisine à l’étage en dessous. Ni le luxe ni la misère. La gêne matérielle est évidente, mais pas pour tous. Il y a des privilégiés, qui ont su naviguer au prix de certaines trahisons ; et ceux qui n’ont pas su et sont restés sur le rivage, mais en paix avec leur conscience. Les moments les plus radicaux de leur échange sont ceux où ils s’interrogent sur la frontière ténue qui sépare le compromis de la compromission.
Dans ce déballage amical où, au fil des heures, on ne se fait pas de cadeau, les masques tombent, chacun se retrouve confronté à ses petites lâchetés, à commencer par le revenant, celui à qui tous reprochent de les avoir lâchés, abandonnés même s’agissant de sa femme, en choisissant de s’exiler alors qu’eux faisaient face à une situation économique de plus en plus désastreuse (15% de la population vit à l’étranger). La route est en contrebas, la plage un peu plus loin, puis la mer, la Floride… Toute une soirée et une nuit à parler, boire, manger, boire, chanter, boire, pleurer, boire, rire, crier, fumer, consoler, boire, parler encore et encore et se souvenir. La vie, quoi. Aussi universel et intemporel que la mélancolie tchékhovienne. Un film choral, si bien écrit et si bien interprété, dont les dialogues, abondants et colorés ne sont jamais bavards, mais d’une justesse et d’une profondeur remarquables. Ce doit être cela, ce qu’on appelle la gravité dans la légèreté et inversement.
Ils sont désenchantés, et on le serait à moins ; mais ces personnages qui se métamorphosent dès les premières minutes en personnes tant ils ont l’accent de la vérité, tous de dignité mêlée d’humour dans le tragique, qu’ils évoquent la situation politique ou les amours déçues, font penser à ces Chiliens qui avaient amené Salvador Allende au pouvoir et qui, désemparés mais vaillants, et solidaires par nécessité, commentaient : « Es un gobierno de mierda pero es nuestro ». Alors Fidel, bien sûr… Inutile de prononcer le nom du lider maximo, il est partout dans les esprits, rampe dans le sous-texte de la conversation ininterrompue qui se déploie dans ce huis-clos à ciel ouvert réalisé dans une liberté solaire. Le film n’a d’autre musique intérieure que celle des mots, ni d’autre bande originale que la rumeur de la ville où la vie grouille. Mais, aveuglé par l’évidence des trois unités dramaturgiques, on ferait fausse route en confondant cette nuit des aveux et désillusions avec du théâtre filmé. A l’aube, la tristesse se lit sur leurs visages.
Il y a quelque chose d’étonnamment apaisé dans ces retrouvailles malgré la violence de certaines situations. Difficile de ne pas penser par instants à La Terrasse d’Ettore Scola et à certaines scènes de La Grande belleza de Paolo Sorentino. Lequel d’entre nous n’a jamais vécu une telle situation ? Il faudrait n’avoir jamais eu d’amis, n’avoir jamais fait partie d’une bande, tout ignorer de cette complicité qui n’a pas de prix et que seule la mort peut interrompre, puisque se fâcher et une autre manière de se parler encore. Si le portrait de groupe de Laurent Cantet est si réussi, c’est parce que celui-ci a su capter et restituer cette sensibilité si particulière ; il connaît bien Cuba, pays dont l’énigme lui parait plus inépuisable à chacun de ses séjours (il avait déjà réalisé le court-métrage 7 jours à La Havane). Son film a une toute autre portée politique que le plus accusateur des documentaires car, l’air de rien, à travers les réminiscences qu’il charrie, il dégage un sentiment de densité historique inédit. Gageons que le spectateur français n’avait pas jusque là envisagé toutes les possibilités de cette île.
Mais il faut rendre justice à celui que l’on doit considérer comme le co-auteur de Bienvenue à Ithaque, l’écrivain Leonardo Padura, né à La Havane en 1955, connu en France grâce à l’éditrice Anne-Marie Métaillé et à la traductrice Elena Zayas. Car c’est bien Padura qui a inspiré son film au cinéaste, non par son personnage récurrent de Mario Conde, flic « hétéro-macho-stalinien”, mais pour un autre échappé du Palmier et l’étoile (2003). Ils ont travaillé ensemble à partir de là, de ce vécu transcendé en fiction. Cela dit, à y bien réfléchir, même son flic désabusé se promène dans les interstices de Retour à Ithaque. Car même dans ses polars, Padura ne cesse de s’interroger sur les deux exils, intérieur et extérieur, et la mélancolie du retour, écartelé entre un lancinant « Comment peut-on rester cubain ? » et un résigné « Comment peut-on oublier Cuba lorsqu’on y est né ? ».
Dans l’anthologie qu’ Eduardo Manet et Véronique Petit consacrent au Goût de Cuba (118 pages, 4,70 euros, Le petit Mercure), une belle place est réservée à Leonardo Padura, celui qui a choisi de rester. De ses textes cités en extraits, le plus prégnant restitue l’odeur de La Havane, laquelle s’élabore « à partir du mélange fébrile suintant d’une ville chaotique et hallucinante ». Le plus extraordinaire, c’est qu’après avoir vu l’oeuvre de Cantet et Padura, on peut définir l’odeur d’une ville à partir de la couleur qu’ils en ont donnée en dévoilant l’âme d’une poignée de ses habitants.
P.S. : Film français tout à fait cubain, Retour à Ithaque avait vu son scénario présenté à l’Institut Cubain d’art et d’industrie cinématographique, puis accepté par les autorités. Or on vient d’apprendre qu’il était déprogrammé du Festival du film de La Havane. Pour tout explication, son directeur a répondu qu’il n’entrait dans aucune catégorie. Ce qui est une manière involontaire de lui adresser le plus beau des compliments. Dommage que les Cubains en soient privés.
648 Réponses pour L’amitié selon Padura, à Cuba et dans le reste du monde
comme dirait Stiegler c’est une affaire de libido, l’excitation de la libido du cultureux moyen devant les couleurs pastellisantes des bords du Tibre au soir tombant, ou devant les discours expiatoires de ce pauvre Jep Gambardella à qui on a envie de faire qu’une chose c’est lui donner des claques est totalement différente des autres modes d’excitation.
renato dit: 12 décembre 2014 à 11 h 40 min
« et leur musique diabolique ! »
Bof, c’est un produit exotique comme un tas d’autres…
parfois, vaut mieux rien dire et laisser planer le doute…la vous faites l’unanimite autour de vous…vos propos sont profondement ignorants…
hamlet dit: 12 décembre 2014 à 15 h 52 min
ils jugent avec mépris « bienvenue chez les ch’tis », alors là mystère ?
Avant même de l’avoir vu, ou sans l’avoir vu ; pour se ranger derrière une bannière et en pomper les fruits, naturellement. Simple changement de repère comme dirait Galilée, la question devenant : qui a levé cette bannière et pourquoi…
la plus belle réalisation de Rome, durant ces 100 dernières années ça a été Francesco Toti, de l’as Roma, un joueur formé enfant au club et qui y est resté jusqu’à sa retraite, c’est le seul cas de grande fidélité que ce pays ait connu depuis Garibaldi, Jep aGambardella urait dû prendre Toti comme exemple…
ceci dit l’acte de contrition de Jep Gambardella « mon Dieu qu’ai-je fait de ma vie ? » rappelle Cuba, pays très aussi éminemment catholique, d’ailleurs les historiens spécistes de Cuba connaissent tous la grande affaire de l’abbé Deycochon, prêtre cubain qui, dans un acte de contrition ultime s’est opposé au communisme au peril de sa vie.
Allons, Phil vous n’allez pas vous aussi tomber dans le panneau ! Il n’y a évidemment aucune mise en quarantaine ni exclusion de Bouguereau. Il s’est exclu de lui-même dès lors qu’un certain nombre de mots obscènes ou scato, dont il s’était fait il est vrai une signature, sont postés par lui et aussitôt refusés sans même que la modération ait à intervenir.
Et dans le même temps, le nombre de commentaires passe d’un millier à quelque 600. Grave…. Curieux tous ces gens accrocs aux chiffres. Personnellement… Ce n’est pas dû qu’à cette nouvelle politique, mais aussi à une recrudescence des usurpations, lesquelles sont systématiquement effacées. Ca fait du nettoyage dans la conversation. Faut-il être troll pour le déplorer…
« Cuba, désormais dévolu aux naisieries à la Wenders »,(Phil)
ça manque de sang, de cadavres
« c’est toujours rassurant regarder la misère des autres »
Pas loin de là, par exemple à Haïti, Saint-Domingue, vous seriez bien plus rassuré
yes dear passou, ceux qui roulent avec la miles goldcard de votre prestigieux blog restent sensibles aux turbulettes de l’atmosphère. l’art obscéno-scato de bougreau mérite sûrement un petit renewal pour conserver ses vertus stimulantes. La baisse de fréquentation tient peut-être au sujet cubain, qui fait long feu, ou à l’achat des guirlandes pour le sapin. Les posters du Che ont coulé Cuba plus durablement que Fidel.
Passou dit: 12 décembre 2014 à 16 h 12 min
Curieux tous ces gens accrocs aux chiffres
Je me tue à le dire ! Havec le coup de l’ADN électrifié on va revenir à l’analogique… Dare-dare… Immédiatement ! Ca crève les yeux comme un sifflet de deux sous… Une épée de Damoclès !
« Pas loin de là, par exemple à Haïti, Saint-Domingue, vous seriez bien plus rassuré »
Ah! vous savez, je parlais des nostalgiques des dictatures… les meilleurs clients de Cuba…
C’est quand même curieux que la Corée du Nord ne jouisse pas du même succès… il faudrait peut-être leur conseiller de dynamiser un chouia leur musique… c’est un bon prétexte: « On y va pour la musique »…
mais aussi à une recrudescence (Passou)
Ah, la recrudescence, ça me rappelle les cinémas de ma jeunesse.
Comparer Cuba à la Corée du Nord, faut vraiment être con. Heureusement que personne ici n’est assez benêt pour l’avoir fait.
abdelkader, vous savez bien que la musique c’est avant tout une question de goût… comme le cinema et les arts, la littérature et la cuisine… par ailleurs – nous sommes dans le subjectif, donc. Et puis, j’aime la musique argentine mais il ne me viendrait jamais à l’esprit de croire ignorant quelqu’un qui ne l’aime pas… Ah! l’opinion!
renato dit: 12 décembre 2014 à 17 h 19 min
Ah! l’opinion!
Mais c’est vous renato qui avez donné votre opinion et traité la musique cubaine « d’exotique ».
Et votre opinion, vous avez une idée de l’endroit où on se la met ?
Ah! vous savez, je parlais des nostalgiques des dictatures… (renato)
Nul besoin d’aller si loin ni de traverser l’Atlantique. Voir à Berlin, du côté de la porte de Brandebourg et de checkpoint Charlie, cet odieux mercantilisme.
Il s’est exclu de lui-même dès lors qu’un certain nombre de mots obscènes ou scato, dont il s’était fait il est vrai une signature, sont postés par lui et aussitôt refusés sans même que la modération ait à intervenir. (passou)
Si je comprends bien l’explication d’Asssouline, il existe un système qui rejetterait automatiquement un commentaire dès lors que celui-ci contiendrait des mots listés comme « obscènes » et « scatologiques ». Mézalors, mézalors, mézalors, que deviendraient des messages postés par un Rabelais, un Céline modernes, voire une Virginie Despentes, et j’en oublie et j’en oublie ? A la poubelle direct ? D’autre part, le vocabulaire « scatologique » et « obscène » a sa place d’honneur dans nos dictionnaires comme dans notre littérature. Sans compter que les critères de l’obscène et du scatologique varient, quasiment à l’infini… Ce n’est pas que je tienne Bouguereau pour la réincarnation de Rabelais ni que le fait que je ne comprenais invariablement rien à ses vaticinations m’incite à le prendre pour un génie. Néanmoins le cas Bouguereau reste pour moi pendant (qu’on n’aille pas voir là une image scatologisante).
le cas Bouguereau reste pour moi pendant (moi)
mais certainement pas pendable.
Merci 12 décembre 2014 à 17 h 16 min, mais pour incroyable que cela puisse vous paraître, vaut pour votre link le même regard que je porte sur la musique cubaine.
Cela dit, le fait de l’avoir mis en ligne n’est qu’une preuve supplémentaire de la niaiserie ambiante…
Azerty de 17.17, je ne puis plus rien pour vous si ce n’est vous adresser la seule réponse qui vous siéra, la seule de nature à combler votre nostalgie, et croyez bien qu’il m’en coûte de parvenir à une telle extrémité : va te faite enculer.
à 12 décembre 2014 à 17 h 25 min,
Évidemment court de peau, pas la peine de se fatiguer avec.
diable, passou était bougreau. si ça se trouve, la clopine est un homme et tkt roule en diesel.
Passou dit: 12 décembre 2014 à 17 h 33 min
va te faite enculer.
Voyons ! Surveillez vos propos : faiRe et faiTe.
Ah! l’opinion!
Opinion: « Jugement, avis, sentiment qu’un individu ou un groupe émet sur un sujet, des faits, ce qu’il en pense. » Et cela vaut pour tout le monde. Or, que la musique cubaine est exotique c’est, justement, mon opinion et elle vaut comme toutes les autres… mais apparement il faut expliquer les bases aux brillantes intelligences qui fréquentent ce bistrot.
D’ailleurs pourquoi certains jugent avec mépris
« La grande bellezza » alors qu’ils adorent des histoires de réunions mondaines en plein air sous d’autres latitudes, alors là mystère !
« la terrasse brillamment éclairée et occupée par une nombreuse et bruyante société. Cette société était pleine d’entrain, riait aux éclats et vociférait ; elle semblait discuter à grands cris; du premier coup d’œil, on pouvait se rendre compte que le temps se passait là joyeusement. »
Amis, ennemis, rivaux, crapules, médiocres, plaisantins, passant la nuit à boire, faire la fête, discuter sans fin, régler leurs comptes, louvoyer, s’efforcer d’épater les autres, les provoquer, lancer des paradoxes, réfuter les idéologies prétendant faire le bonheur de l’humanité, cancaner, se défier, ironiser, dormir, rêver, prétendre que la beauté sauvera le monde ou ne faire aucun cas des de la nature, des levers et couchers de soleil, parce que l’on ne supporte plus d’être un rebut, le seul exclu d’un banquet sans fin.
Il faudrait être un grand intellectuel pour comprendre le fonctionnement du cerveau de nos intellectuels.
Si je comprends bien l’explication d’Asssouline, il existe un système qui rejetterait automatiquement un commentaire dès lors que celui-ci contiendrait des mots listés comme « obscènes » et « scatologiques » (moi)
Très intéressante, cette hypothèse d’un système filtrant les mots obscènes et scatologiques, et qui va plus loin qu’on ne pense. Je pose une seconde hypothèse : ledit système rejetterait les posts contenant des mots obscènes et scatologiques, non pas seulement en fonction de leur présence, mais aussi de leur fréquence. Vous avez dit fréquence ( attention, je commence à me prendre pour le Newton de la RdL ) ? Qui dit fréquence dit onde. Qui dit onde dit longueur d’onde et amplitude. Le mot obscène (ou scatologique) se comporte donc comme une onde. Dans ce cas, il submerge le malheureux lecteur, en s’introduisant par tous ses orifices, y compris nasal, anal, etc. Mais il va de soi qu’il peut aussi se comporter comme une particule. C’est le cas lorsque le lecteur offusqué se sent physiquement agressé en un point de son organisme par ledit mot litigieux. Par exemple, un banal « Va te faire… » (j’arrête là de peur de titiller le logiciel au point sensible) peut avoir des effets ravageurs. Une étude scientifique des échanges sur la RdL le montrerait amplement.Tiens, prends-toi celui-là dans l’oeil. Mais à l’évidence, tout mot, scato ou non, a le double statut d’onde et de particule. A partir là, on peut bâtir toute une théorie de l’émission et de la réception d’un texte littéraire (ou non littéraire). J’ai la conviction que livre et lecteur s’attirent et se repoussent par échange de bosons textuels-virtuels. Je suis l’inventeur du boson de Higgs textuel ! Euréka ! A moi le Nobel de physique littéraire de l’an prochain !
va te faite enculer. (passou)
Enoncé irrecevable (agrammatical)
Conseil tactique élémentaire en passant :
il est… improductif de renseigner
la petite troupe indésirable
sur les moyens employés
pour l’écarter.
Malinàventement.
Azerty de 17.17, je ne puis plus rien pour vous (passou)
Mais j’ai rien posté à 17h17 ! C’est Le Hénaff qui se prend le missile dans le… dans le… Les interventions d’Assouline confirment mon intuition géniale : conformément au principe d’incertitude de Heisenberg, on ne peut pas savoir à l’avance où son missile va tomber.
(un film docu sur Cuba, restauré par un groupe de je-ne-sais-plus genre l’Ina (?) de l’URSS : me souviens du nom : « Soy Cuba ». Poi-gnant ! les ricains sont là : prostitution, esclavagisme, exploitation éhontée, taudis, misères diverses … ça serait bien qu’Arte le diffuse !). Vu mi-année 2005 (?), en même temps que la meuf du BHL faisait des prestations érotico-musicales, tant sur les chansons, que sur les musiques cubaines (qui ne sont pas brésiliennes, hein) !!! (perso, renato, de ce côté là, n’a pas tort : croisé, peu après, un couple étant allé à Cuba, etc …)
Suis désolé d’interférer dans un ferraillage qui me parait déjà jubilatoire … j’admire boug’, bien entendu, et bien d’autres pardi, retirer les fou-rires, mais où on va, là ! tiens, j’suis furax, d’un coup !
Suis désolé d’interférer dans un ferraillage qui me parait déjà jubilatoire (Je me souviens)
Interférer ? Ma théorie se complète.
Renato: dire de la musique d’un pays entier:
Bof, c’est un produit exotique comme un tas d’autres…
C »est faire preuve d’une boffitude inouie…on peut ou pas Aimer mais le reste c »est de l’ignorance pure jus et totalement unnecessaire…que savez vous donc de la musique de Cuba, autre la Salsa pour touristes?
Renato « je parlais des nostalgiques des dictatures… les meilleurs clients de Cuba… »
Vous n’êtes pas client nostalgique de la misère des démocraties
Le Hénaff « Comparer Cuba à la Corée du Nord, faut vraiment être con. Heureusement que personne ici n’est assez benêt pour l’avoir fait. »
Non, personne
va te faite enculer. (passou)
E = mc² ?
Dans le cas de l’énoncé passoulinien, son agrammaticalité donne, soit à E, soit à m ,une valeur égale à zéro. Donc, ici :
E = mc² = 0
A moins que m ne soit affecté d’une valeur négative… Auquel cas, l’énoncé passoulinien devient un anti-énoncé (ce que suggère son agrammaticalité). Du coup E prend aussi une valeur négative et devient de l’anti-énergie. Du coup, retour à l’envoyeur et Assouline se reçoit son missile dans le… dans le…
Je suis l’Albert Einstein de la RdL.
Phil, je vous signale que le fils du Che fait dans le tourisme.
« prostitution, esclavagisme, exploitation éhontée, taudis, misères diverses » …
Génial ! enthousiasmant!
« ça serait bien qu’Arte le diffuse »
Carrément!Trop ouf!
JB s’est pris un scud, ma foi, il le méritait.
le cretin de base a pour position premiere de doubter de l’intelligence de ceux qui s’elevent contre sa cretinitude…je repete donc: vous etes libre d’aimer ou pas ce qui vous chante, mais de dire de la musique d’un pays entier : bof, ce n’est qu’un produit exotique comme tant d’autres, fait preuve d’une grande ignorance… Le cretin n’est pas toujours celui qu’on croit…maintenant vous Croyez ce que vous voulez hein
C’est vraiment difficile de faire entrer le concept d’opinion… et ils se veulent démocratique…
« la musique cubaine est exotique »
ça dépend pour qui
« la musique argentine »
elle est pas exotique ?
la vie dans les bois dit: 12 décembre 2014 à 18 h 38 min
JB s’est pris un scud, ma foi, il le méritait.
ah c’est ça les ados, l’âge bête quoi
A côté de la RdL, le LHC, c’est vraiment du bricolage, et en plus ça coûte la peau des fesses, alors qu’ici on peut provoquer autant de collisions qu’on veut, et gratos. Au fait, ils sont en train de le remettre en marche, je vais leur soumettre mon programme de recherche du boson textuel Azerty. Peut-être qu’ils vont m’engager. ce serait là une fameuse planck.
JB s’est pris un scud, ma foi, il le méritait. (La Vie dans les bois)
C’est que vous n’avez pas suivi le détail de ma démonstration. Dans mon optique résolument relativiste, c’est celui qui le dit qui l’est.
@18 h 47 min
des perroquets on en a soupé.
Je vais aller sur cette terrasse cubaine, voir pourquoi la toubib a l’air si mal en point.
Bonne soirée.
renato, je trouve que ça ne vole pas très haut vos commentaires.
Ça vous fait quel âge, renato ?
Je vous demande ça par simple curiosité, pas pour étayer une quelconque théorie, entendons-nous bien.
Ce soir je me saoule. Je sais pas à quelle heure je commence. Je me tâte.
J’ai envie d’atteindre un état de conscience modifié afin de visiter d’autres dimensions.
Et pour cela j’ai une substance : le vieux rhum de Cuba.
Si vous voulez, Bérénice, on se saoule ensemble.
Vous venez, vous sonnez, et on se saoule.
(vivent les misères diverses enthousiaste dit: 12 décembre 2014 à 18 h 36 min
tu’l’fais exprès, histoire de titiller … y a des dénonciations, via des reportages, vé-ri-tables – les prix Albert Londres, etc .., suis sûr-certain, quand t’en n’as lus aucun, gringalet-de-froussard, j’en cauchemarde, quelle grosse etc … f–k, tiens ! PS – rien que pour toi : Charlton Haston, atteint d’alzeihmer : qu’il crève, comme la thatcher – le film-reportage « bowling for colombine’, je l’ai trouvé époustouflant : balance tes armes à défaut de … auto-censure …
(cqfd : le tango est sensuel, non ; vamos a bailar (ortho ?)
(cqfd dit: 12 décembre 2014 à 18 h 47 min
la vie dans les bois dit: 12 décembre 2014 à 18 h 38 min
JB s’est pris un scud, ma foi, il le méritait.
ah c’est ça les ados, l’âge bête quoi
grise mine, triste sire
(rebelote, c’est un jeu, et je me suis fait piéger, je geins, je râle, je fulmine, je tempête … j’rigole tou’d’même – espérant, bien entendu, que je ne me fais un film …)
« O universal é o local sem muros »( l’universel c’est le local, moins les murs)
n’est pas un vers fameux,mais un aphorisme que l’on peut lire dans le journal de Torga »En chair vive », publié chez Corti.
Et je signale à cette aimable assemblée que Alejo Carpentier a écrit un bouquin sur la musique cubaine, cha cha cha vous épate? bande de gringos!
Pour revenir à la Relativité qui nous intéresse ce soir, je suis effondré que l’immense majorité des « littéraires » soit incapable d’expliquer ce que signifie cette formule, pourtant très simple à comprendre.
Par contre ce qui en découle est beaucoup plus complexe à appréhender.
Ceci n’a au fond que peu d’importance car cette formule que tout le monde croit juste, est fausse, et je peux le démontrer aisément.
Cuba, une île comme un bâteau ivre.
Il n’y a rien d’universel dans cette remémoration collective de « la période spéciale » qui n’appartient qu’à Cuba.
Un huis-clos sur les toits, un huis-clos cerné par la mer.
Un petit travail sur Leonardo Padura:
http://cdlm.revues.org/5731#bodyftn5
E = mC², qui est une pure foutaise, est sensé signifier que l’énergie est fonction de la masse, C² étant une constante.
Et de montrer que tout ça se tient, avec force réactions nucléaires à l’appui et tutti quanti comme dirait renato et quelques autres transalpins égarés.
Or, mes petits chéris, C qui est sensé être la vitesse de la lumière, vitesse indépassable etc. n’est pas une constante, mais cela on vous le cache soigneusement depuis presque un siècle.
Et il en découle naturellement que l’énergie n’est pas SEULEMENT fonction de la masse, et je peux vous dire que beaucoup de masses ne renferment strictement aucune énergie et inversement vous auriez un mal fou à rendre pesantes (pour ne pas dire massiques) certaines énergies.
Dont pas de Relativité. Ni restreinte, ni générale. Ou plutôt une Relativité transcendantale qu’en tant que simple être humain vous ne pourrez jamais appréhender. Et heureusement, ajouterai-je.
Et elle est vraiment délicieusement déjantée la toubib.
https://www.youtube.com/watch?v=dN3GbF9Bx6E
On vous a bien leurré avec les ondes, en vous disant que la lumière est quasi-ondulatoire, qu’aucune onde ne peut aller plus vite que C.
Mais on s’est bien gardé de vous dire que les champs qui composent une onde, peuvent, eux, s’établir instantanément et à l’infini.
Autrement dit, lorsque vous posez un aimant devant vous, le champ magnétique qu’il génère existe DÉJÀ à l’infini quoique bien évidemment extrêmement atténué. Même JC ne sait pas cela.
Il n’y a que moi qui jusqu’à présent en avait connaissance.
« O universal é o local sem muros »( l’universel c’est le local, moins les murs)
n’est pas un vers fameux,mais un aphorisme que l’on peut lire dans le journal de Torga »En chair vive », publié chez Corti. (De Nota)
Merde. Y tout de même un gros problème chez Tassoupline-Patchouline. Outre qu’il confond vers et prose, il ne parvient pas à fournir d’explication valable à l’éviction de ce pauvre Bouguereau; il répond à des posts qui n’ont jamais été postés, à l’aide de formules sibyllines agrammaticales ( « Va te faite enculer », pourquoi pas « Voies de fait en le cul », pendant qu’il y est). Manifestement, il ne va pas bien. Je me refuse à croire qu’il boit, mais sait-on jamais. Seraient-ce les premiers signes d’un alzimémère galopant ? Ou une grosse tumeur au cervelas ? Déjà que ses confidences, à la limite du déontologiquement correct, sur sa rencontre avec cette pauvre Ruth Rendell, avaient de quoi inquiéter. Sans compter que l’audience de son blog s’effondre de façon impressionnante : moins de 260 posts, 48 heures après la mise en ligne de ce billet, la plupart n’ayant d’ailleurs qu’un lien ténu avec le sujet dudit billet. Il est évident que le film de Laurent Cantet n’intéresse personne, tout le monde s’en fout comme de l’an quarante, et on ne se rapproche pas pour autant du point Godwin. Les défections ne se comptent plus. Sur les 257 ou 258 commentaires postés jusqu’à présent, 35 sont de moi, soit près de 15%. Je suis la Providence de la RdL. Amis de la RdL, faites quelque chose : faites semblant de vous intéresser au billet du jour, glissez dans vos commentaires au moins un ou deux mots qui s’y rapportent, supportez stoïquement les apostrophes injurieuses du maître de céans, sachant qu’il n’est pas dans son état normal, que probablement il souffre. Mais de quoi, de quoi ? Peut-être qu’un internement d’office…
…
…il y a commerce » normal « ,!…et à deviner plus d’usurpations des leaderships en connivence,!…
…
…avant, d’être tout est déjà à caser,!…à l’oncle Tom,!…
…
…nous ne sommes aux limites infinis,…que de nos propres contraintes que nous nous imposons,!…en sommes nous nous bloquons par nos propres leurres individuels,!…
…
…pourquoi,!…je dis çà,!…parce que la plupart des gens,…reste limités aux passions comme à des animaux à leurs instincts,!…surtout ceux qui font voeux de chasteté, de soumission, et autres dogmes à » donner sa langue aux chats « ,!…pris, et prisonniers d’appartenances diverses de nationalismes quelconques,!…
…qui, avec les mutations et l’évolution des systèmes en sociétés,…met les gens au défit de se prendre en mains avec sérénité, sans aucune tutelle,!…à se faire exploitez par les misères ou autres » crises « , inventer pour » manage(r)ment « ,!…les gens dans leurs états – d’outils, malgré-eux, disponibles comme des serfs-ignorants,…
…
…hélas, il est probable, qu’il existe, plusieurs » établissements sociaux stratifiés « ,…qui vivent aux sein de la » même » nation,…en s’ignorant complètement,!…
…
…sauf, comme un commerce ou tourisme, ou chacun se croit libre ( en toute sortes de débilités,…gays, introversions, faire le radin-social, ou le maquereau, le rentier,…enfin,!…tout un tas de situations tolérés au format de la législation dite du » propriétaire foncier » ), de choisir de faire » l’intéressant(e) »,…avec pignon sur rues,!…
…ruses de lois, pour se faire un commerce des faiblesses de l’homme-normal,…comme entité » d’obsolescence programmé « ,!…
…
…il est évident, qu’être si froid et distant, pour écrire un dessin de situation,!…çà augures que seuls des situations-exceptionnelles peuvent en faire dévier le » discernement » ou » l’objectivité « ,…
…et,de là,…à joindre les deux bouts utiles,…çà nous en fait des liens naturels,…qui n’existent plus,!…
…
…conclusion,!…les vies créer leurs propres morts inconsciemment,!…
…les libertés Oui,!…attention de ne pas se faire écraser ses propres oeufs,!…en omelettes,!…etc,!…
…Ah,!…Ah,!Ah,!Ah,!…envoyez,!…
…
supportez stoïquement les apostrophes injurieuses du maître de céans, sachant qu’il n’est pas dans son état normal, que probablement il souffre. (moi)
Ou alors il travaille trop (du chapeau). C’est ce qu’on appelle (je crois), le « burn out ». IL menace de péter les plombs; Il va péter les plombs. il les pète ! D’ici qu’on le retrouve au prochain gueuleton chez Drouant, avec ue ceinture d’explosifs sous la liquette. On peut tout craindre.
…
…façon de mettre les yeux en face des trous,!…questions de relativité de Mon-cul d’Amboise,!…dirait da Vinci avec un doigt égaré aux parfums,!…Oui,!…la science,…c’est très Ö’Culte,!…à l’Ö Puce DeÏ,!…
…çà va, çà vient ce théÔrème,!…çà coule de source,!…des fleurs, des sucs, écrasés pour son parfums alchimique aux augures,!…
…etc,!…faut pas te gêner,!…envoyez,!…
…
…façon de mettre les yeux en face des trous,!…questions de relativité de Mon-cul d’Amboise,!…dirait da Vinci avec un doigt égaré aux parfums,!…Oui,!…la science,…c’est très Ö’Culte,!…à l’Ö Puce DeÏ,! (Giovanni)
Alors là, mon cher Giovanni, permettez-moi de vous dire que c’est n’importe quoi. avez-vous songé à glisser dans votre commentaire un ou deux mots sur le film de Cantet, comme je vous l’avais recommandé ? Non. Savez-vous combien un dépressif apprécie ces petites attentions qui, peu à peu, lui remontent le moral, à défaut de lui remonter les bretelles ?
Bon, j’espérais qu’il y en ai au moins un(e) qui ai lu Padura, le dise et donne son avis, mais nada (C.P. peut-être, avec lui on ne sait jamais)
C’est vrai que pour les grandes plumes de ce blog écrire un polar est du dernier vulgaire, une compromission, une injure à la « littérature ».
Donc rien.
Dommage pour vous.
Un mec qui commence un bouquin par
« La chaleur est une plaie maligne qui envahit tout. » mérite l’attention.
Mais n’en parlons plus.
Bon, j’espérais qu’il y en ai au moins un(e) qui ai lu Padura, le dise et donne son avis, mais nada (C.P. peut-être, avec lui on ne sait jamais) (Pado)
J’ai souvenance d’un Monsieur Lepédura dans « l’Apollon de Bellac » de Giraudoux, mais autrement, non, décidément, je ne vois pas.
Tiens, vous avez vu la Grande Librairie hier soir ?
Moi j’ai regardé en diagonale et j’ai bien aimé le classement, surtout le résultat de cette lutte intense entre ceux qui lisent et ceux qui font littérature.
« Le Petit Prince » premier !
Aberrant, un bouquin qui n’existe que par ses dessins, quasiment une BD.
Pourquoi pas Tintin ou Corto Maltese ?
Dessine moi un mouton, une variante de Martine à la ferme.
Et puis quoi encore, Ah oui : Vian, Coelho(!), Rowling, Irving, Tolkien,
dément.
La « littérature » c’est bien battue avec ses moyens, Céline et Proust sont dans le top 5, mais avouez que Flaubert 19ème ça la fout mal.
Et puis rien pour Stendhal, sont nuls ces littéraires, je crois que je vais relire un Padura.
Excellent, Pierre Assouline,- baisons (au front) John Brown!
pado, j’ai hier parlé un peu de Leonardo Padura Fuentes, que vraiment je connais bien. Personne ne m’a répondu. Son Mario Conde m’accompagne… autrement (car plus bonhomme) que Phiip Marlowe mais aussi bien. Et puis, je tiens « L’Homme qui aimait les chiens » pour un chef-d’oeuvre.
J’ai vu cet après-midi le film qui fait l’objet de l’Article de Pierre Assouline, accompagné de la très bonne cubaniste Renée-Clémentine Lucien, dont la thèse portait, il y a dix ans déjà, sur Zoé Valdes, Eliseo Alberto et Leonardo Padura. Ce film m’a plu : il est à la fois mélancolique et jovial; et intéressé par l’intensité de la déception manifestée à l’égard du régime. Padura, bien entendu, n’a jamais aimé celui-ci, mais il n’en abuse pas dans « Retour à Ithaque ». Pierre Assouline a dit le reste.
Je ne reviens pas trop sur ce que je disais hier, mais ceci encore : je comprends trop bien, hélas, pourquoi cette oeuvre a été déprogrammée du Festival du film de La Havane. Padura, comme « dissident de l’intérieur » plutôt sage (et surtout passant par la critique indirecte), rapportant aussi des sous, n’a jamais été réellement persécuté, et n’a pas choisi de s’expatrier comme l’ont fait les virulents Cabrera Infante et Zoé Valdes. MAIS à Cuba demeure cette ambiguïté qu’un écrivain ou un cinéaste peut fort bien avoir l’honneur d’un prix national (raisons de prestige international culturel encore, au fond) ET être à un autre moment frappé par la censure. Le cas d’Eliseo Alberto, finalement mort en exil, est de ce point de vue plus typique encore que celui de Leonardo Padura.
« Philip »
La déception manifestée par TOUS les personnages (le retour de l’un deux tient en somme à sa nostalgie de Cuba) est d’autant plus insidieusement intense qu’elle est accompagnée d’un certain sourire. C’est ainsi. La production du film étant franco-espagnole, les déprogrammateurs ont dû y réfléchir à deux fois, car l’île – avec sa musique (comme pour Padura les trésors cachés de ses bibliothèques) – fait encore l’objet du goût commun de ces personnages.
…
…Oui,!…J.-Azerty.,…à 22 h 48 ,!…
…
…j’étais très loin, en d’autres paramètres,!…
…les films,!…je ne connais presque personne,!…pourquoi,!…je garde toujours les » questions techniques « , en priorité,!…
…
…et, bon,!…en gros,!…il manque des films qui fassent le lien, entre les acteurs et et les suites d’histoires,!…
…
…toujours, l’effet échiquier en-moi,!…
…pour tout ramener à un plan,!…à ramener mon pion libre,!…
…alors, de tout les films, du management-public,!…pour se faire du fric entre les malentendus-expresso,!…
…pas de quoi, se faire du tourment,!…
…
…je ne mord pas à ces couleuvres,!…etc,!…ni à la censure Cinéma-bidon,…l’imagination en technique-humaine dépasse l’entendement,!…voilà, libre toujours,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…
…tout au plus, l’influence, pour amorcer un » clientélisme-politique « ,!…
…genre, avec ces films, ils vons voter pour çi, ou pour çà,!…au management U.S.,…
…des crédits et rôle pour en abrutir en salades Bio-Vert, et rouge cerises-tomates,…
…çà nourrit son homme par le manche à poêle,!…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Chaloux dit: 12 décembre 2014 à 23 h 27 min
Excellent, Pierre Assouline.
Délateur et fayot.
Un classique de 5ème B.
Bon puisque tout le monde s’en fout de C², je vais me coucher.
pado, un mot encore et je m’arrête : sur Mario Conde, j’ai voulu dire par « bonhomme » (par rapport au privé Marlowe) qu’il était bel et bien un jouisseur (femmes, alcool et gastronomie réelle ou rêvée). C’est manifeste même dans la catastrophe (la nature malade rejoignant la politique), lorsqu’il est encore policier, de « L’Automne à Cuba », par exemple. Vous savez bien aussi que Padura lui a donné son goût des livres et des bibliothèques, d’où « Les Brumes du Passé »…
La censure a à tous coups hésité devant la critique que comporte de l’état de l’île les romans « policiers » de la série pour une raison évidente que Padura a soulignée, avec malice d’ailleurs, il y a deux ans à Paris : Mario Conde s’attaque surtout à des corrompus (même s’il y a parmi eux d’anciens dignitaires du régime) et il était donc difficile de désigner son auteur comme un adversaire politique « impur ».
Et l’autre vieux docte qui la ramène sur l’opinion… Celle qui utilise des porte-parole pour ne pas l’exprimer ? Bon, faut dire que si c’est en forgeant qu’on devient une girouette…
Et le sacré… Ah! le sacré… Des élus !!!!!!
Et les faux-culs qui parlent de flingues d’un mec non armé avec l’arme des sous-entendus de lâches pétasses, faites votre cirque qui dépend de son bruit où vous voulez… si vous aimez être chien aboyant devant une niche qui n’est pas la sienne…
Mort aux organisations de faux-culs !
Scandaleux ! Les jurés du Man Booker Prize sont corrompus par Apple qui leur offre des Ipad pour lire les livres.
—
Sans parler du fonds d’investissement Man Group qui sponsorise depuis 2002 le prestigieux prix. A quand le Goncourt Arts et Biens?
APPEL AUX VIVANTS
Par pitié, charité, humanisme bien compris, revenez Grands Contributeurs de la RdL !
Ne me laissez pas seul en face de Bloom, Abdelkader, Renato, Fons, Clopine, DHH, Sant’Angelo, Chaloux, Djedla… je ne fais pas le poids. J’ai peur !
Revenez Walba ! Revenez Bougboug ! Revenez Dexter ! Reviens MàC ! Revenez nobles crapulets ! Descendez de votre Olympe avec ascenceur … la République a besoin de vous !
C’est certain : Passou va retirer son filtre anti-Rabelais ! son grillage anti-Céline ! son piège anti-Dard. La liberté, l’injure, la scatologie, les X-phobies, à défaut de régner sur le monde des beaux esprits , va refleurir, ici même ! Enfin !
Ensemble ! Tous ensemble ! Comme à la CGT, crions :
« Etron libre ! Etron libre ! Libérez la parole ! Libérez les étrons cérébraux … ! »
ETUDE KOBO, LIVRE NUMERIQUE EN 2014
« Si ‘Merci pour ce moment’, de Valérie Trierweiler est la onzième meilleure vente de la plateforme Kobo, près d’un tiers des personnes qui ont acheté le livre numérique ne l’ont pas terminé.
La dernière publication du prix Nobel de littérature Patrick Modiano, ‘Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier’, fait mieux: 44% de ses détenteurs ont poursuivi leur lecture jusqu’au bout.
Concernant ‘Le Suicide français’, autre succès de librairie de l’année signé Éric Zemmour, seuls 7,3% des lecteurs sont allés jusqu’au bout de l’ouvrage polémique »
Tout n’est pas perdu ! Ou plutôt, tout est perdu, si les acheteurs de livres (numériques) ne lisent pas complètement les livres qu’ils achètent …
A PARAITRE
Décidemment en verve depuis son nouveau compagnonnage, luttant de toutes ses force contre la gauche et son caviar, le bel Arnaud Montebourg va publier un recueil poétique chez Gallipette.
Son titre ?
« Les esturgeons ne portent pas de chapka »
Entendu sur le marché, ce dialogue surréaliste :
– Le voile islamique ? C’est l’horreur ! La proclamation de l’inégalité obligatoire des femmes par rapport aux hommes
– Allons donc !
– Si, si ! C’est l’excision visible de tous, la castration sociale, l’exclusion, la réduction…
– Allons donc ! tu exagères !
– Pas du tout : voilée, excisée, grosse ; ignorée, bien que toujours enceinte.
– Raciste !!!
– Pourquoi pas islamophobe, tant que tu y es…innocent !
Excellent, Pierre Assouline,- baisons (au front) John Brown! (Chaloux)
Assouline rime avec Poutine. D’ailleurs :
— Est-ce le baiser de Jules ?
— Da !
Lu les derniers commentaires de C.P. A ma connaissance, ce sont les premiers (sur 280) à s’attaquer au plat du jour bille en tête et à belles dents. Alleluia ! Dieu existe, j’ai encule le Pape de ces lieux (je ne parle pas de C.P.) !
Entendu sur le marché, ce dialogue surréaliste :
– Le voile islamique ? C’est l’horreur ! (etc. etc. ) (JC)
Au moins, Assouline a le mérite de changer son plat du jour. On ne peut pas en dire autant de certains chez qui c’est plutôt plat unique et spécial (très spécial, même).
Connétable d’Azertyuiop, si Dieu existait, Il ne tolèrerait pas des créatures comme vous ! Emoi.
Tenez, Azerty, puisque vous êtes islamophile convaincu, tendance beniouioui affectueusement lié aux gazouillis gazaouis, vous avez vu comme ça s’entretue entre factions, à Gaza…
Tenez, Azerty, puisque vous êtes islamophile convaincu, tendance beniouioui affectueusement lié aux gazouillis gazaouis, vous avez vu comme ça s’entretue entre factions, à Gaza… (JC)
Je suis comme vous, je jette une gaze pudique sur ce qui offusque ma vue.
Je me demande si la gaze pudique ne devrait pas être remplacée avantageusement par le ciré pare-balles !…
Ce qui m’intéresse bcp ds ton cas c ton impossibilité à vivre seul.
Et aussi ton incapacité à comprendre que même loin on est près.
————
Je ne te donnerai mon amitié franche et massive & immarcescible que lorsque tu auras cessé de squatter de manière intrusive mes enfants, mes parents et famille, mes amis et moi.
Je t’en crois capable.
A toi de décider.
J’y suis prête.
Sinon tu resteras un étranger hors de mon aura.
De mon côté, j’aimerai tant te compter parmi mes amis. Mes indéfectibles, mes irréductibles, mes avec qui nous portons le joug de concert et que le dit joug en est de poids plume.
A toi seul.
———–
Elle c une autre histoire.
Elle en est loin.
Faudrait pas charrier à tout exiger d’un coup wrap…
—————
Je te laisse décider, ô homme libre !
Vous aimez Paul Géraldy, rose, n’est ce pas ?………
Des avec qui nous mangeons.
Et allons cueillir les kakis dans l’arbre après la gelée.
Des avec qui on par court crêtes et sommets.
Des avec qui on cinoche on bamboche on ricoche.
Des auxquels on dit rien puis on dit tout on rouspète et qui nous aime quand même et que mon aime tout le temps.
Des qu’il faut se choper Yom Kippour pour leur dire.combie la.brouille.fut idiote.amors que.c’etaot.si.fort les moments passes.ensemble
P. de b. de correcteur orthographique. Comprenez-moi mal je m’en fous.
Mes amis me comprennent et m’aiment cela me suffit.
La liberté, l’injure, la scatologie, les X-phobies, à défaut de régner sur le monde des beaux esprits , va refleurir, ici même ! Enfin !
…
Pas la peine d’appeler au filtre, il n’existe que dans ta tête vu que pour les fleurs ci-dessus, tu t’en occupes déjà assez.
Et laisse Dard en dehors de ça, tu as autant de rapport avec lui qu’une pissotière avec la grotte de Lascaux.
« Il faudrait n’avoir jamais eu d’amis, n’avoir jamais fait partie d’une bande, tout ignorer de cette complicité qui n’a pas de prix et que seule la mort peut interrompre, puisque se fâcher et une autre manière de se parler encore. »
Elle est très belle cette phrase. C’est la seule qui pourrait véritablement faire écho dans une expérience personnelle, tant elle banale, pourrait paraitre banale. La mienne est annuelle, un rite presque.
Sans spoiler, mais puisqu’ ici on se compte au moins 3 à avoir fait le déplacement au ciné, bravant l’affiche « psychanalytique » :
Ce microcosme est quand même ciblé, ce sont des personnes qui se connaissent depuis plusieurs dizaines d’années, qui ont fait des études ensemble, qui les ont conduits à tel ou tel domaine professionnel , artistique et littéraire aussi, sinon, ce ne serait pas en lien avec la » culture », et qui s’attachera au médecin, qui au peintre, qui au cadre du parti du peuple, qui à l’ingénieur mécanicien, mais tous à l’Ecrivain. Vous n’imaginez pas, je parie, 3 mécanos et 2 chauffeurs routiers , citer Vargas Llosa, les premières phrases de » conversation dans la cathédrale »…
qui ont vécu sous un régime politique totalitaire, -qui même assoupli prive encore maintenant de libertés fondamentales- ont été contraints aux travaux forcés.
Ce que dit C.P. à propos des droits d’auteur et/ou de traduction qui rapporte des sous au régime cubain, le maintient aussi sous une forme de « jusqu’où ne pas aller trop loin », comme cette évocation du cadre politique et syndical, qui apparait corrompu dans les limites des intérêt de ceux qui ont le pouvoir.
Je ne dirais peut-être pas Tragédie dans le registre, mais tragi-comédie, les motivations de l’Ecrivain, les évènements qui ont tracé sont chemin sont peut-être là les plus « psy » Quelle saleté cette Gwladys !
Je n’avais pas compris ce rapport à l’Espagne, je l’ai trouvé dans le lien sur cette étude à propos de « le palmier et l’étoile » de Leonardo Padura:
« Même si de vils traîtres le servent
Du tyran l’acharnement est inutile hargne
Car ce n’est pas en vain qu’entre Cuba et l’Espagne
La mer immense étend ses vagues. »
Je n’ai pas lu Padura, mais sur le thème de l’exil et du rapport compliqué à Cuba, ce texte de Guillermo Rosales, particulier, « mon ange », est resté longtemps en mémoire
(JB, sincère, faut vraiment avoir les reins solides pour rester calme face à ces, les vôtres aussi, outrances; c’est trop facile, vraiment ce que vous faites)
>JC
Je ne le connais pas ce type P.G.
Mais vous et mon ti Boug. je vous M très fort.
eh bien que la rose retourne étendre ses culottes XXL sur son blog défunt, non ?
Jusqu’à hier soir, je ne connaissais pas cet artiste, Serrat.
https://www.youtube.com/watch?v=grdTe5IZqkY
Rose, lorsque je ferai mon outing*, m’aimerez vous encore…?
*zoophile, je vis avec une chatte de gouttière sublimement caressante, Mimi von Slumberland : personne ne s’en doute.
Mou je me suis tue mais il y a des lustres que je suis au courant.
E = mc deux (de mes) mon amour je me doutais bien que c’était une grosse arnaque.
C’eût été Michèle mon amour, y avait pas photo. C’eût pu être crédible. Mais là, ces.chiffres et ces lettres, comment y a corder quelque crédit lorsque nous sommes sortis de l’innocence ?
Bonne journée
Je m’arrache.
Je le sais l’histoire du sans condition et les breloques qui l’accompagnent.
Mais c’est ainsi.
Et je ne ploierai pas.
C’est sûr que dans leur komintern bloguesqe, ce sont les plus culturés. Ils ont dû avoir une rebellion mal maîtrisée, ces » libres ».
Djedla,
Juan Manuel Serrat a composé depuis plusieurs décennies des airs magnifiques, Canço de matinada, Manuel, Una Gitara, Me embaix apeu… interprétés même par de grands pianistes de jazz comme notre cher aveugle Tete Montoliu.
>JC pour l’amour oui.
Je le sais la dépravation. Elle le dit ds l’Arnaqueur. Pck elle le sait. Si tu le sais pas tu peux pas le dire.
Elle en crève.
Elle peut pas te le dire pck elle le sait pas.
J’aime bcp qd c toi qui cuisine.
J’M bien qd même flan à la courgette très vert avec le rouget très rouge et le riz très blanc. Pizza Marguerite. Italie. Je te le dis. Tu gais ce que tu veux. Je suis perchée sur la table de travail : je te regarde faire je ne fais rien
🙂
Waouh
Je c ce que c de.vivre avec une chatte. Elle te domine. Tu fais pas le poids.
Moi non plus, plume.
Quant à l’amitié non. La chatte au panier. Ou ficelée au poteau.
Mais c pas grave hein. Sois cool. Peut être qu’on peut pas tout avoir d’un coup l’amour et l’amitié.
Et que c’est mieux l’amour.
Je l’ai oublié. Mais la chanson dans la tête. En sourdine.
Sardine.
Tu fais.
Comment on le débranche ? Le correcteur orthographique ?
Lécher c pas caresser.
Enfin faites comme bon vous semble. Cela e ressemble pas à l’amour. Mais c comme la pizza il y en a 1000 sortes.
Et puis si vous êtes heureux c l’essentiel.
Je m’arrache.
Salut
Pour l’amitié je vous laisse y songer.
Une note d’espoir quand même dans ce film, ce sont leurs enfants, et puis diable, à l’heure d’internet, la possibilité d’une autre Île.
C.P. vous connaissez ce réalisateur cubain Ernesto Daranas, son film » Conducta », à supposer qu’il sorte en France?
http://www.cubaabsolutely.com/What%27s-On-La-Havane-decembre-2014.pdf
Et l’autre ste marie, dans son potager à donner des leçons sur ce qu’elle ne connait pas. Allez plutôt voir si le robinet d’arrosage a bien été fermé pour l’hiver.
anonyme dit: 13 décembre 2014 à 8 h 33 min
« Et laisse Dard en dehors de ça, tu as autant de rapport avec lui qu’une pissotière avec la grotte de Lascaux »
Aaaaahahaha ! Pas possible que ce taré anonyme, vers lequel nous dardons nos traits, ne sache pas que Lascaux, …. mais ce n’est qu’une pissotière préhistorique !!! pas une salle de prière.
Déjà Lascaux personne ne connait même pas le « pourquoi »; alors, savoir si c’était une salle de prière ou un urinoir public… enfin, que des hypothèses… que ces fainéants d’ancêtres n’ont pas laissé quelque ligne explicative…
Cela dit, j’observe que le lieu-tenant-illuminé
de la RdL, soi-disant esprit libre, etc., etc., tient beaucoup à ses petits autels, ce qui fait qu’il est incapable d’accepter que d’autre ne les estiment pas autant que lui il les estime… que dire donc: voilà un petit merdreux incohérent?
« autant de rapport avec lui qu’une pissotière avec la grotte de Lascaux. »
Passionnant sujet.
Le rapport est évident, conceptuellement fructueux.
Tu ris noir sur la parois avec la main négative.
L’ anonyme est un vestige dans le temps et malgré lui, ( contrairement à Duchamp ) qui signe de sa main, tout de même…
« Le monde de la grotte n’était pas le monde du pardon », déjà.
« Le monde de la grotte n’était pas le monde du pardon »…
Tiens! vous étiez là ou c’est suite à une séance de spiritisme que vous dites ça?
Tiens! vous étiez là
…J’ ai pêché le merle dans les parages visités par André Breton…déjà.
Pour avoir lu le chef d’œuvre de R.Mugabe « L’urine et le pigment », je peux vous dire que ce livre* ne vaut pas « La paille et le grain » de F. Mitterrand !
* apparaît parfois, dans les bibliothèques de province, sous le tire « L’urine et le pygmée »
En tous cas, les analogies entre l’urinoir et Lascaux sont évidentes, ce qui n’est pas le cas entre la Sixtine et un quelconque Bouguereau… si l’on ne tient en compte sue l’action, naturellement.
Cela dit, Breton pouvait faire un trip, de là à le prendre au sérieux…
« L’urine et le pygmée »
Ne ramenez pas tout à des propos trop terre à terre, jissé.
L’ acte est proportionnellement et symboliquement le même, peu importe la taille.
Seul le positionnement modifie la perspective et c’est déjà de l’ art.
« Seul le positionnement modifie la perspective et c’est déjà de l’ art. »
Lu-Pig, vous finirez artiste coté à la FIAC…
Le tout est de savoir si le pigment une fois appliqué est un cataplasme ou un cataclysme (de la vision.)
Lu-Pig, vous finirez artiste coté à la FIAC…
Rester agrippé à la paroi comme un tableau sans un clou, voilà ce qu’ est « vulgairement » faire l’ artiste.
Et là je parle de l’urinoir avant signature… car déjà le projet… vraiment bien conçu… si l’on tient en compte l’importance des appareils sanitaires dans la vie de tous les jours… dans notre quotidien, si vous préférez…
renato dit: 13 décembre 2014 à 10 h 25 min
voilà un petit merdreux incohérent?
Vous devriez vous regarder dans votre miroir, Miroir.
renato dit: 13 décembre 2014 à 11 h 11 min
l’importance des appareils sanitaires dans la vie de tous les jours… dans notre quotidien, si vous préférez…
Parlez pour vous, renato. Personnellement, je ne fais jamais caca.
« Quelque 200 casseurs et autonomes, armés de barres de fer et pour la plupart masqués, ont saccagé cette nuit le centre de Zurich, la plus grande ville de Suisse, causant de nombreux dégâts, a annoncé la police locale. »
Excellente nouvelle : Thierry la Fronde a repris du service … !
renato dit: 13 décembre 2014 à 11 h 11 min
Exact, Renato.
Il s’agit d’ une certaine maîtrise pour ne pas dire d’ une maîtrise certaine. « Celle, rappelons-le, du destin d’un urinoir livré, sur une période de cinquante ans, à des milliers d’ intervenants ayant chacun son intérêt propre! »
CF. Alain BOTON Marcel Duchamp par lui-même (ou presque) Fage éditeur.
l’urine et le pigment : quel étonnant nouveau pseudo pour le raffiné Chaloux.
Sans compter que ce « pigment » est à l’origine une blague raciste de cet autre raffiné qu’est JC.
Ici Jacob-Céladon qui vous parle :
« l’urinoir de Duchamp, Mutt 1917, est une merde sans intérêt, car inutilisable ! »
Notre civilisation occidentale est en train de s’effondrer, d’imploser. Fitch le sait … On devrait abattre ces artistes dévoyés, capables de sortir des règles de la bienséance par le trou puant de l’infamie créatrice !
Faire suivre, merci….
Avant de vous quitter, définitivement….
A propos de la CIA et de la torture, une réflexion de mon boucher, un ancien intellectuel de chez Popaul Aussaresses, le Général, critiqué pour sa franchise :
« Si on ne peut plus s’amuser utilement, avec des ennemis, où va t on ?! »
Bon week-end, mes chers petits choux !
alors, savoir si c’était une salle de prière ou un urinoir public… (>Renato)
Dans dix mille ans, on se posera sans doute ce genre de question à propos d’une église, d’une synagogue ou d’une mosquée : n’étaient-ce pas des lieux d’aisance où les habitués faisaient leurs besoins (spirituels)? Quant à moi, je n’aurai pas attendu dix mille ans pour me faire une opinion à ce sujet.
Dans 10 000 ans, Azerty, on aura des images mais toutes les archives seront informatisées et les bugs accumulés au fil des siècles mettront un bordel terrible, on mélangera tout, Cuba et la Corée du Nord, les coms de Giovanni Sant’Angelo seront pris pour des textes sacrés, etc., mais mais MAIS une vérité éternelle échappera à la panade : l’excellence du pâté de porc.
Allons Jc, vs n’allez pas vs en prendre à Lascaux, maintenant? Allez dire cela à sa conservatrice, Muriel Mauriac,amie chère dont j’étais le témoin de mariage, portant stigmates dans son corps pour sa défense : elle s’est grièvement fracturé la jambe en plusieurs endroits, broches et tout le cirque, après être tombée dans une fosse d’orchestre en allant présenter le fac similé à Chicago devant deux mille personnes!Martyre à la Blandine pour faire partager la splendeur pariétale aux Américains. Dans la grotte on pense à Typhaine Samoyault « la main négative », à certains extraits de Michon…La salle des taureaux a de ces couleurs, des bruns, des violets délicats..on dirait des colchiques envolés sur les murs. Pure magie de la finesse & de l’expressivité du trait. Les animaux traversent les âges, courent sous vos yeux et défient le temps. Hélas ni moi, ni même ses enfants n’avons vu « la vraie » pour des raisons de conservation.Comme partout la pourriture, les champignons guettent. Elle seule a le droit d’y pénètrer avec des spécialistes, parfois des chefs d’Etat (droit un peu régalien,certains dont on se passerait bien), en combinaison & sur-chaussures, charlotte sur la tête : c’est dire son dévouement à la préservation du trésor. Accepter ce ridicule. Il faut le faire.
Dépeint de la sorte, le film de Cantet m’a l’air tb, donne envie. Qq chose du « déclin de l’empire cubain »,au parfum de Denys Arquand? Vu Timbucktu hier. Et comment ne pas aimer le bellazza de Sorrentino qd on est amoureux de Rome comme je le suis? « Bizarre », comme dirait Modiano (ou Jouvet)
La vie dans les bois, oui pour pour Ernesto Daranas !
Couci-couça sur « l’universel » -ma remarque sur un universel de la « différence » avant hier étaJt trop facile- , j’ai été sensible à à la vôtre sur une amitié bagarreuse et dansante dans le film en question ici. En effet, ses personnages ne sont pas tout à fait des claque-dents ouvriers*. Leur groupe redouble ce qu’il y a dans la série des « Mario Conde » : ce flic n’est pas un solitaire comme le sont Spade et Marlowe. Son goût des livres est particulier, mais lui et ses amis se retrouvent autour du rêve de repas notamment, et parfois la mère Josefina de l’un d’eux, Flaco Carlos, a la débrouillardise suffisante pour améliorer l’ordinaire.
* Il y a AUSSI leur diversité colorée : ce n’est pas si simple à Cuba, mais c’est un autre problème antillais délicat…
Il est important pour nous de remercier monsieur Pierre Assouline !
En effet, en l’absence de notre client le plus cher, entrouvrir, comme il le fait, la porte d’un blog littéraire prestigieux * nous comble, nous les sans-dents, commerçants honnêtes**, incultes mais solvables !
* et, quoi de plus important que la littérature, si ce n’est le goût d’un bon fromage ou d’un beau morceau d’une bête abattue de sang-froid ?
** nouveau concept… à vérifier !
« Accepter ce ridicule. Il faut le faire. » (la Reine)
Jamais !
Que Lascaux retourne au néant ! Nous ne devons adorer que de futures icônes : Lascaux est une pissotière préhistorique…
Ou alors, parlons du cannibalisme de l’époque !
La Reine des chats dit: 13 décembre 2014 à 12 h 07 min
sa conservatrice, Muriel Mauriac,amie chère dont j’étais le témoin de mariage
Très sincèrement,
on s’en fout.
« on est amoureux de Rome comme je le suis? » (la Reine)
Aaaaah ! la statue de Sainte Cécile petite, allongée, voluptueuse, morte, dans une église du Trastevere … ! Sainte érection d’un adepte de la vraie Foi !
C.P. bonjour,
enjambons les miasmes, pour vous répondre.
Ce film je l’ai vu sans me documenter au préalable sur Padura.
Cela m’aurait peut-être altéré la vision et j’aime pas ça. J’aurai alors vu comme vous peut-être la transposition du flic Mario Conde dans celui du cadre du parti politique-syndicaliste du peuple, écrivain « empêché ».
Cette « amitié bagarreuse et dansante », c’est amusant, et pourtant ce n’est pas ce que j’ai voulu traduire. Il y a des liens forts qui se tissent d’épreuves vécues ensemble, ils ne les font plus qu’un. Leurs épreuves ne sont pas « universelles », ensuite c’est un mot, quelques lignes d’un livre, comme ici Vargas Llosa, ces chansons de leur jeunesse, leurs rêves, finalement pas réalisés.
Je ne connais pas le rapport entre les Antilles et Cuba, mais cette île était sur la route de la traite négrière. Et que l’un d’eux ait fait le chemin inverse, jusqu’en Angola, dit bien toute le tragédie des « roots ».
Ah, les haricots de la maman 😉
Bon appétit et bon week-end.
Stupéfiant! on n’aime pas la musique cubaine (ce qui est quand même un droit) et il donne des coups de pied au cul (en effigie, naturellement car dans le réel il se cacherait aux chiottes), mais il peut dire ce que bon lui semble sur tout, n’importe qui et n’importe quoi… on dirait que chez les pseudo-scientifiques leurs opinions seules comptent… ça doit être ça le progrès…
12h06
les coms de Giovanni Sant’Angelo seront pris pour des textes sacrés,
et voilà ! plus besoin de séjour dans le désert ou sur une montagne à l’air raréfié pour péter les plombs et revenir inspiré lancer une nouvelle religion au hit-parade
« Avant de vous quitter, définitivement…. »(JC)
Sadique, car on sait que tu reviens toujours hélas
« on n’aime pas la musique cubaine »
Pas assez européenne pour renato
« choisissant de s’exiler alors qu’eux faisaient face à une situation économique de plus en plus désastreuse (15% de la population vit à l’étranger). »
le choix de l’exil, un luxe ?
quelques lignes d’un livre, comme ici Vargas Llosa,
où ça?
« plus besoin de séjour dans le désert… »
Un certain sens du confort étant désormais acquis… pourquoi y renoncer quand on peut obtenir les mêmes effets sans se perdre dans les méandres du corps maltraité?
« Pas assez européenne… »
J’aime la musique syrienne… entre autres…
Cela dit, vous devriez moins conjecturer: l’action est dangereuse chez les esprits impressionnables…
vous devriez moins conjecturer:
c’était une question (il manquait le point d’interrogation)
renato dit: 13 décembre 2014 à 13 h 42 min
J’aime la musique syrienne…
Pas d’exotisme renato, restez fidèle à la musique napolitaine.
Bonne fin de semaine, la vie dans les bois !
Frijoles, plus ou moins accomagnés…
J’ai trouvé le film plus allègre que vous ne le dites, mais cela ne fait rien. Padura est un homme plutôt rond et souriant. Quelqu’un a rappelé les noms d’artistes véritables victimes d’une effrayante « pureté » cubaine, hier.
Cuba est la Grande Antille. Le pouvoir castriste y a été blanc et le reste grandement. Je ne veux pas insister sur les différences de couleurs, qui y sont plus gênantes qu’aux Antilles françaises, où pourtant, même dans la dérision autochtone, naître « congo » ou avoir « la peau sauvée » fait différence encore…
Bons « décollages » et « pété-pieds » à tous !
Je prend note, artiste peintre. Par contre, chez Luciano pas de point d’interrogation, nous avons donc un type qui conjecture, exprime un préjugé, et ne suit pas le fit: carton plein, donc.
fit > fil
« accompagnés »…
L’amitié selon Padura, à Cuba et dans le reste du monde
Je connais un bas du cul à Rabat, mais autrement non, je ne vois pas.
C.P. ok, je ne situe pas le débat sur qui a vu le film plus allègre que l’autre; je cause du film, vous me répondez Padura que vous connaissez et moi pas.
Si c’est un film sur la vie de Padura, sa vie , son oeuvre, mais ça change tout, naturellement.
Si je vous comprends bien, le pouvoir à Cuba est plutôt aux mains des blancs, encore aujourd’hui. Et c’est une question que vous dites » génante »
Cette différentiation « colorée » n’était pas le sujet du film, mais peut-être que j’ai mal vu ?
So, la petite touche linguistique est aussi amusante, dans mon patelin on appelle cela des fêjus, à pas prononcer comme c’est écrit.
Ce Padura, il a vraiment le Cuba bordé de nouilles.
réponse à Nastassia Philippovna : votre exemple est ma foi bien trouvé.
hélas pour lui Sorrentino n’est pas Dostoïevski, qu’est-ce qui les diffère ?
hormis le fait que Dostoïevski ne serait jaais inrésssé à un personnage qui comme Jep Gambardella découvre qu’au lieu de passer sa vie au milieu de crétins passant leur soirée à faire le paon il aurait dû garder son « authenticité » et la sainte trinité du Beau, Vrai et du Juste.
pourtant Dosot fait lui aussi le choix de l’urbanité, quand il part à la campagne c’est comme dans cet exemple non pas pour aller cueillir des fleurs mais pour recréer des soirées mondaines, Dostoïevski ne s’éloigne jamais de la compagnie des hommes, bonne ou mauvaise.
c’est comme chez Balzac, quand le pote de Julien lui reproche de trop avoir des qualités du journaliste : le brillant et la soudaineté de la pensée ! Jamais à un trait d’esprit ! même s’il doit faire pleurer les autres. Le journalisme est un enfer et un abîme d’iniquités…
Dostoïevski répondrait : et alors ? quel est le problème ? les hommes sont ainsi faits, tout est vanité chez eux et de cette vanité on n’en sort pas.
et c’est là la grosse erreur de Jep Gambardella : imaginer qu’il suffit de partir mener une vie d’ascète, mépriser tous les crétins de Beigbeder et les soirées mondaines pour comme par miracle retrouver sa candeur et son regard d’adolescent ?
Sorrentino est un nietzschéen Dostoïevski ne l’est pas, voilà la différence, Dostoïevski ne cherche pas à enfumer les gens avec du nietschéisme de pacotille : la vanité on ne s’en défait pas, Jep Gambardella en fuyant le strass et les paillettes fait le choix de la vanité, il devient encore plus puant que ce monde qu’il veut abandonner, voilà ce que dirait Dostoïevski de ce type.
c’est une question de point de vue, de référent comme disent les matheux, le référent de Sorrrentino c’est le visible, la lumière, l’apparence, alors que le référent de Dostoïevski c’est l’âme humaine et sa vanité, il tourne autour comme la terre autour du soleil, et en tournant autour il entraine dans le flot ce Jep Gambardella de mes deux qui avant de vouloir se refaire une innocence devrait retrouver le sens du mot « modestie ».
Dostoïevski est le plus modeste de tous les écrivains, comme Shakespeare s’il fallait trouver un mot pour qualifier son immensité c’est le mot « modestie ».
et Sorrentino, je suis désolé de le dire mais il est tout sauf modeste.
> mais peut-être que j’ai mal vu ?
Philothea, agence de philosophie créée en 2012, propose des solutions dans le cadre d’interventions clés en main. Habituellement, nous ne répondons pas aux questions rhétoriques, mais nous sommes prêts à faire une exception pour vous répondre.
Dostoïevski ? Dostoïevski ? Il n’a pas joué goal au Dynamo de Moscou, dans les années 60 ?
…
…sanctifications scatologiques,!…une fois,!…
…qu’est ce qui reste à ajouter, dans la même lignée,!…qu’hier soir,!…
…
…la chipolata ( saucisse ) à toute mesures à poêle varié,!…ou autre Hénaff au pâté de porc,!…
…quand on voit ce qu’on voit des textes sacrés, » je maintiendrait l’amer-de sur le voisin « ,!…
…
…pas, encore nobélisé à Cuba au prix Confucius,…
…le mode d’emploi reste un secret des tsars demeurés,!…
…hors de porté aux Raspoutine du Col de la Schlucht,!…
…
…monté, et bien monté le col,!…choisir une bonne météo en salade fraiche de saison,…
…essayer ses escarpins,!…et se mettre au défis de monter le col s’en paraitre son âge,…
…au chronomètre bien tendu du remontoir,!…réglages des casse-croûtes,!…boissons-édulcorés,!…
…à nosferatu des artistes, au temps des Roger Pierre et Jean Marc Thibault sketch’s,!…
…tien voilà du boudin,!…etc,!…
…youtube longplay,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…envoyez en suite du beau-fixe,!…etc,!…
…
Dostoïevski comme Shakespeare est modeste parce qu’à eucun moment il ne juge, il ne psychologise, sociologise pour enfermer les gens dans des catégories, tout le contraire du film de Sorrentino.
la vie dans les bois, ce n’est pas que le film soit « coloré », c’est que la couleur y est peut-être un signe entre autres. Oui, le castrisme a été et est blanc. Padura-Conde cligne parfois de l’oeil là-dessus. Je ne vois pas pourquoi les Cubains, qui sont comme tous les Antillais des Américains, nj’auraient pas les mêmes « problèmes ». Autre chose est que Zoé Va
(Sur les Antilles et entre nous, croyant savoir que vous allez au théâtre, deux de mes filles sont colorées, d’une mère martiniquaise elle-même métissée, etc. Chloé a une carnation évidente, Lavande et Daaphnée par exemple le savent. Fin du trop personnel, bien que…)
ce que n’a pas osé dire J.-C. Azerty dit: 13 décembre 2014 à 15 h 41 min
quand t’as bu t’as vu un tuba en tutu à cuba
ho ho ho ho
Et c’est avec des vannes de de calibre que le blog à passou a acquis une réputation internationale. J’y crois pas. Je me pince.
des vannes de de calibre (mouè)
pardon, c’est mon parkiki mon parkinson
Le Hénaff dit: 13 décembre 2014 à 11 h 31 min
Le pété, heu non… le pâté s’est trompé.
Parti trop vite :
Zoé Valdes a aujourd’hui la nationalité espagnole, mais je ne sais plus si elle a été déchue de sa nationalité cubaine, comme l’avait été Cabrera Infante. Leonardo Padura Fuentes est double-national, cela ne gêne pas tant Cuba. Voudrez-vous bien me croire sur ces petites choses ?
Sans blague, y a un mec dans « l’Apollon de Bellac » de Giraudoux qui s’aqppelle Monsieur Lepédura. Et il est même pas cucu il est même pas cubain. Ben non.
Pendant ce temps-là, C.P. , impertutu imperturbable continue tout nu de didi de disserter sur cucu sur cuba
C.P., sorry, nous n’avons pas vu les mêmes signes, ni vu le même film, mais c’est aussi intéressant.
Qu’apporte à votre avis au scénario que l’un des amis soit black, qu’il soit ingénieur, qu’il ait fait un voyage en Angola pour y participer à la guerre, que les retrouvailles entre amis aient lieu chez lui, que sa maman ait préparé le repas, qu’il soit séparé de la mère de son fils ?
« deux de mes filles sont colorées, d’une mère martiniquaise elle-même métissée »
Corbleu, C.P., ne dites jamais ça à JC !
Vous rigolez ou quoi : je suis moi même excessivement bronzé par le soleil de Méditerranée… ! Et puis, c’est trop tard : les Jésuites m’ont convaincu qu’on était tous frères, surtout nos jolies sœurs …
le livre que ces amis, dans le film, ont en commun, est présenté ainsi sur le site de l’éditeur français:
« À la fourrière où il est allé rechercher son chien, dans les faubourgs de Lima, Santiago Zavala rencontre le Noir Ambrosio, ancien chauffeur de son père, Don Fermín, et l’invite à boire un verre à La Cathédrale, taverne locale. Ils restent ensemble quatre heures durant : Santiago veut faire parler Ambrosio sur un passé qui l’obsède. Il repartira, ivre, sans avoir rien appris. Mais cette conversation à La Cathédrale déclenche le processus selon lequel dix années de passé vont s’éclairer aux yeux de Santiago, en même temps qu’elles seront présentées au lecteur dans leur totalité, à la fois avec leurs énigmes et avec l’élucidation de ces énigmes. Ainsi, toutes époques mêlées, se construit le récit, dont le lecteur lui-même tient le fil. Jamais technique narrative n’a en effet été mieux adaptée au propos. »
Il a eu le Nobel, lui aussi.
Ciao.
Je suis curieux de connaître le nombre d’entrées que fera en France le film de Cantet, quelles que soient ses qualités. Quand on se rappelle le prestige de Cuba auprès de la gauche européenne, notamment auprès des étudiants, dans les décennies 60/70 et qu’on le compare à l’intérêt que portent aujourd’hui les Européens, même de gauche, à cette île des Caraïbes, on doute que le film dépasse une audience relativement confidentielle. Aujourd’hui, en France, tout le monde se fout de Cuba et de ce qui peut bien s’y passer. Et s’il s’agit de passer des vacances au soleil, convenons qu’il existe des destinations plus attractives. Cuba n’excite plus que la nostalgie de quelques vieux croulants.
John, mon vieux gars, je ne suis pas imperturbable, mais c’est le sujet, et j’avais commencé en répondant à pado. Leonardo Padura Fuentes est un bon gars également, et Mario Conde devrait vous plaire. Encore un effort pour être hétéro-dissident !
. Leonardo Padura Fuentes est un bon gars également, et Mario Conde devrait vous plaire (C.P.)
Je n’en doute pas, mais quand on pense que Cuba incarna jadis l’espoir pour toute l’Amérique latine et bien au-delà, qu’est-ce qu’il en reste aujourd’hui ? Le pire est sans doute que ce qu’il reste du castrisme condamne Cuba et sa culture à s’enfoncer, à s’enfermer davantage encore dans un provincialisme qui n’a même plus l’attrait du pittoresque. Le film de Cantet présente au moins l’utilité de nous rappeler l’existence de cette île, aussi importante, après tout, qu’une sous-préfecture de la Creuse. Combien de lecteurs de la RdL, avant le billet d’Assouline, avaient jamais entendu parler de Leonardo Padura ? Eh bien, on va le lire, c’est promis.
« Eh bien, on va le lire, c’est promis. »
… ce que tu peux être influençable … ou curieux, après tout !…
…
…il y aura,!…pas toujours tout le temps,!…
…
…des artistes, et des artistes,!…et dans le mot l’imposture, il y a posture,!…( choix modèles poses fantastiques, ),…
…aux fonctions offrir des services pour subrepticement vous ménager de votre bourse,!…
…à la bourse des illusions,!…y perdre ses poids et mesures,!…l’élévation à une petite expresso,!…à l’ève-là queue diable,!…c’est sûr,!…
…du commerce aux grands coeurs,!…Ah,!Ah,!Ah,!,!…
…je me disait aussi,!…elle en tient de sa mère, la frigolite,!…etc,!…
…
No pasaran ! Pour l’ami Boug :
John, si les aventures de Mario Conde, flic déjanté, ne vous tentent pas, lisez « L’Homme qui aimait les chiens », qui respire plus fort que Cuba. Mais vous ferez bien comme vous le voudrez. Peut-être un jour Eugène dira-t-il…
La vie dans les bois, ce sont les repas, ce sont les REPAS : haricots blancs, rouges et noirs… agrémentés. Padura, bientôt sexagénaire, rigole là-dessus (parfois jaune) depuis longtemps.
Ah, les mamans cuisinières, Josefina la première ! Ce n’est pas plus mal que Françoise chez Proust… Padura y songe, si vous m’en croyez (Mario Conde, grand lecteur, dit rêver du boeuf en gelée servi à monsieur de Norpois).
L’Angola, vous le savez bien, en a inspiré au moins un autre…
Puisque Zoé Valdès a été évoquée ici, Padura ne la tient vraiment pas en grande estime. J’ai pu constater la haine qu’elle cristallise à La Havane, pas forcément pour de mauvaises raisons.
« on peut définir l’odeur d’une ville à partir de la couleur qu’ils en ont donnée en dévoilant l’âme d’une poignée de ses habitants. » : on pourrait imaginer une vibration agrégative, regroupant tous les sens…
… ce que tu peux être influençable … ou curieux, après tout !… (JC)
Les deux. Et puis C.P. est très persuasif. Le problème est qu’il y a tant de choses à découvrir, et que le temps est court, très court. Mais qui sait ? Qui sait ?
Qui a dit : « Il faut vivre comme si l’on ne devait jamais mourir » ? Les jeunes font ça très bien, et sans effort. Moi, j’aimerais écrire une nouvelle à la Kafka, inspirée du livre de Gary, « Au-delà de cette limite, votre ticket n’est plus valable », et d’une nouvelle de Dürrenmatt dont j’ai oublié le titre, qui se passe dans un train (ça se termine mal). Ce serait l’histoire d’un type qui sait qu’à partir de la limite qu’il vient de passer, son ticket ne sera bientôt plus valable, mais il ne sait pas quand exactement ça se produira. Cioran raconte quelque part qu’un jour, dans la rue, il rencontre une dame, une voisine, qu’il connaît un peu. Il lui dit : « ça va ? », et elle lui répond : « ça suit son cours ». Cette réponse l’enthousiasme; il y décèle une vraie profondeur philosophique. Je crois que je vais suivre le conseil d’Assouline, tiens : « va te faire enculer ». C’est une expérience que je n’ai pas faite, ça m’ouvrira des horizons. Et puis, je peux : j’ai échappé à la poche.
le prestige de Cuba auprès de la gauche européenne,
faut pas exagérer, il était aussi très critiqué par une bonne partie de cette gauche
en passant dit: 13 décembre 2014 à 18 h 26 min
Tiens, tiens, comme c’est curieux…
C.P. oui sans doute tout cela, mais pour cette expérience cubaine, je vais en rester là, au dîner servi à 11h du soir, dans cet immeuble de la Havane…
Et puis remettre ce slow à faire tomber raide dingue dans les boums.
https://www.youtube.com/watch?v=dN3GbF9Bx6E
En plus je dois vous dire, c’est carrément secret: j’aime pas du tout les haricots rouges ou noirs. Seulement les verts.
Joachin Du Balai, c’est vrai. Mais c’est aussi que Zoé Valdes est particulièremenr agressive (comme l’était feu Guillermo Cabrera Infante), et que sa demande hâtive d’une autre nationalité n’a pas plu. Au demeurant, Leonardo Padura Fuentes a accepté de bonne grâce d’être associé, au nom de la « dissidence » extérieure ou intérieure (ce terme est-il moins juste que « contestation » ?) à Elle comme à Eliseo Alberto, dans le travail sur la vie littéraire cubaine que j’ai évoqué, et de se prêter à des entretiens sur eux trois.
Toujours l’ambiguïté : la responsable de ce travail de thèse, cubaniste qui enseigne à la Sorbonne, est régulièrement invitée à Cuba…
Je ne suis pas en accord a
Encore parti trop vite ! Je ne suis pas en accord, -amicalement pourtant-, avec John sur la déréliction à Cuba, au moins pour ce qui concerne la vie littéraire.
Non, mais John ne pense pas lui-même ce qu’il dit, C.P., il écrit n’importe quoi, nous le savons.
Un bon bougre, certes, ce John, tout le monde s’accorde là-dessus, mais il est resté très gamin. Enfin nous verrons, quand il se sera fait enculer comme il l’envisage, ce qu’il en aura retenu. Un homme nouveau naîtra peut-être de cette expérience, qui sait ?
Puisque c’est samedi à Combray : les « orogenèses » sont roboratives, tout de même ! Dont « Lire Céline » récemment. Qu’il fasse parfois le saucisson ici est également réjouissant.
que pasa ?
Cuba par Dizzy :
http://www.youtube.com/watch?v=4cOz9jZ3h2k
Vous êtes trop indulgent avec ce grand dadais, C.P.
@ puck 15h 33, 39
Je ne peux pas parler pour Sorrentino, bien sûr, mais il me semble que Jep n’est pas dupe. Un homme du monde que son succès social empêche d’écrire, dont on peut espérer que le renoncement à la position enviable qu’il a mis tant de tps et d’énergie à conquérir et maintenir (& il faut y ajouter l’indispensable dissimulation du mal que l’on se donne pour paraître nonchalant) débouchera enfin, in extremis, sur une œuvre — cela me rappelle vaguement qqch. Ce qui (du moins chez son illustre prédécesseur français) ne signifie pas l’oubli de la vanité, mais au contraire son analyse romanesque, nourrie de l’expérience. Y compris celle de la jeunesse — flashes nostalgiques parthénopéens ou pas, celle-ci n’est pas nécessairement radicalement autre : c’est ce que semble suggérer le personnage du veuf qui fait de Jep un avatar de Veltchaninov.
Faute de pouvoir parler de Retour à Ithaque, de Padura ou de Cuba, qq lignes de Sorrentino, qui ne me semblent pas si éloignées des préoccupations du créateur de l’homme du sous-sol (ou de MP ou, vers la fin, de certain commentateur ici):
È l’esperienza di altri. Che è sempre meglio della nostra, perché galleggia dentro una lente deformata di sogno e migliorie. […] È l’enigma che ti fa a polpette. […] Nella guerra dei rapporti con gli individui, succede. Insegui l’imprevedibilità altrui e non hai più tempo di coltivare la tua, diventi accessorio e strumento, ti senti superfluo e inferiore, ma intanto non puoi fare a meno di inseguire la presunta bellezza d’animo altrui. È così che nascono amori e matrimoni, imperi e dittature. […] Insegui, come il gabbiano con il pesce, l’altrui, misteriosa ambiguità. Sottovalutando l’ipotesi che tu stesso potresti essere fonte d’ambiguità misteriosa. E così nascono anche le classi. E i redditi diversi e tutte le disuguaglianze del mondo. C’è chi luccica e chi rimane invischiato in una coltre opaca di sottovalutazione e ottocentomila lire di stipendio.
Variaga / Sildenafil Pfizer (générique), vous en êtes un autre…
« Bonne nuit
Nos ennuis
S’évanouissent… »
…
…porter le voile,!…Ah,!Ah,!Ah,!,…
…c’est inscrit dans les gènes à cons,…à nos aborigènes,!…fidèles, fidèles,…à foie de république national des royaume y celieux,!…
…faire la pluie et le beau temps,!…les états en gages,!…
…et maintenant, que vais-je faire, de tout ce temps,!…mettre les voiles, de bons augures,!…
…la foie,…de crétins au grand cours en Bourses,!…c’est à quelle heure, la crise des marchés pourtant à 0 % d’intérêt,… …j’attendrais toujours ton retour, Ô mes bénéfices participatifs,!…
…pourtant , c’est pas des emprunts russes de 14/18,!…payez après cent ans,!…quel leurre le contentieux,!…
…c’est pas du Cuba en diversion par Padura,!…
…
…les brindilles et les poutres,!…Colin-maillard à voile-financier des connivences,!…les réductions sur les flans pour passer l’aiguille au rochers-chocolat,!…
…etc,!…çà nous en promet des voiles en configurations à l’Optimum à Paretto,!…
…à en tirer l’obsolescence programmée des bourses,!…envoyez,!…sans voiles,!…
…l’économie en logique sexuelle,!…c’est plus profond avec l’Histoire,!…une fois,!…
…
@ la vie dans les bois,
Effectivement, »Mon ange » est indélébile, une de ces lectures qui vous marquent à vie. L’amour, si on peut dire, de William et de Francine, est d’une poésie rarement atteinte. La scène de la valise, les bouquins éparpillés sur le trottoir…
On trouve sur YouTube un long reportage du voyage de « Dizzy les Grosses Joues » à Cuba en 1985, Arturo Sandoval compris … Pas tout à fait dans le goût d’aujourd’hui mais témoignage intéressant sur l’énorme apport de la musique cubaine au jazz.
Si on avait le temps, on en parlerait des heures … Bonne soirée les petits choux !
chère Nastassia Philippovna, je vous prie de me pardonner pour ma précédente réponse, bien sûr vous avez sans aucun doute raison.
c’est que j’ai juste un peu de mal à faire le rapprochement entre les destins d’individus lucide et un monde qui dans sa globalité manque cruellement de lucidité.
Je sais bien que la littérature, au sens commun du terme, depuis Ulysse et don Quichotte, est là pour nous montrer des destins particuliers.
Bien sûr, on ne peut pas ne pas se réjouir de ce qui arrive à Jep Gambardella, moi-même j’en suis heureux pour lui, j’imagine qu’il vivra son destin exceptionnel, mais je pense aussi aux autres, ceux qui resteront à participer à ces fêtes.
Le marxisme est probablement la plus grande et la belle idée qu’aura connu notre occident depuis le christianisme.
J’espère que tous les êtres portent en eux quelque chose d’une vérité marxiste, même Zoé Valdes.
dans le marxisme, plus que dans le christianisme, se trouve l’avenir des hommes mais on ne peut pas reprocher aux humains de refuser d’en avoir conscience.
encore désolé pour ma précédente réponse.
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