L’amitié selon Padura, à Cuba et dans le reste du monde
Peu de films s’ouvrent sur une citation d’un écrivain en épigraphe, comme c’est souvent le cas en liminaire des livres. Si le cinéaste Laurent Cantet avait été en panne d’inspiration de ce côté-là à l’instant de boucler son Retour à Ithaque, on lui aurait volontiers soufflé le vers fameux du poète portugais Miguel Torga : « L’universel, c’est le local moins les murs ». Car son film part d’une histoire microcosmique pour nous amener à repenser rien moins que l’amitié, l’exil et l’âge, le travail du temps et la fidélité à ses idéaux de jeunesse ; et en route, il nous livre une puissante critique du régime castriste, bien plus terrible qu’un violent pamphlet car calme, sereine, vécue.
Quatre hommes et une femme nés à Cuba dans les années 50, indéfectibles amis de jeunesse devenus peintre, écrivain, ingénieur, médecin ou pas grand chose, se retrouvent pour fêter le retour de l’un des leurs, parti vivre à Barcelone quinze ans auparavant ; c’est son Ithaque mais il n’en est pas l’Ulysse car il n’en fut pas le roi, juste un sujet parmi d’autres. Le film débute, se poursuit, se déroule, s’achève, de la fin de l’après-midi et l’aube naissante, entièrement sur la terrasse d’un immeuble décati de La Havane, à part une ou deux scènes dans la cuisine à l’étage en dessous. Ni le luxe ni la misère. La gêne matérielle est évidente, mais pas pour tous. Il y a des privilégiés, qui ont su naviguer au prix de certaines trahisons ; et ceux qui n’ont pas su et sont restés sur le rivage, mais en paix avec leur conscience. Les moments les plus radicaux de leur échange sont ceux où ils s’interrogent sur la frontière ténue qui sépare le compromis de la compromission.
Dans ce déballage amical où, au fil des heures, on ne se fait pas de cadeau, les masques tombent, chacun se retrouve confronté à ses petites lâchetés, à commencer par le revenant, celui à qui tous reprochent de les avoir lâchés, abandonnés même s’agissant de sa femme, en choisissant de s’exiler alors qu’eux faisaient face à une situation économique de plus en plus désastreuse (15% de la population vit à l’étranger). La route est en contrebas, la plage un peu plus loin, puis la mer, la Floride… Toute une soirée et une nuit à parler, boire, manger, boire, chanter, boire, pleurer, boire, rire, crier, fumer, consoler, boire, parler encore et encore et se souvenir. La vie, quoi. Aussi universel et intemporel que la mélancolie tchékhovienne. Un film choral, si bien écrit et si bien interprété, dont les dialogues, abondants et colorés ne sont jamais bavards, mais d’une justesse et d’une profondeur remarquables. Ce doit être cela, ce qu’on appelle la gravité dans la légèreté et inversement.
Ils sont désenchantés, et on le serait à moins ; mais ces personnages qui se métamorphosent dès les premières minutes en personnes tant ils ont l’accent de la vérité, tous de dignité mêlée d’humour dans le tragique, qu’ils évoquent la situation politique ou les amours déçues, font penser à ces Chiliens qui avaient amené Salvador Allende au pouvoir et qui, désemparés mais vaillants, et solidaires par nécessité, commentaient : « Es un gobierno de mierda pero es nuestro ». Alors Fidel, bien sûr… Inutile de prononcer le nom du lider maximo, il est partout dans les esprits, rampe dans le sous-texte de la conversation ininterrompue qui se déploie dans ce huis-clos à ciel ouvert réalisé dans une liberté solaire. Le film n’a d’autre musique intérieure que celle des mots, ni d’autre bande originale que la rumeur de la ville où la vie grouille. Mais, aveuglé par l’évidence des trois unités dramaturgiques, on ferait fausse route en confondant cette nuit des aveux et désillusions avec du théâtre filmé. A l’aube, la tristesse se lit sur leurs visages.
Il y a quelque chose d’étonnamment apaisé dans ces retrouvailles malgré la violence de certaines situations. Difficile de ne pas penser par instants à La Terrasse d’Ettore Scola et à certaines scènes de La Grande belleza de Paolo Sorentino. Lequel d’entre nous n’a jamais vécu une telle situation ? Il faudrait n’avoir jamais eu d’amis, n’avoir jamais fait partie d’une bande, tout ignorer de cette complicité qui n’a pas de prix et que seule la mort peut interrompre, puisque se fâcher et une autre manière de se parler encore. Si le portrait de groupe de Laurent Cantet est si réussi, c’est parce que celui-ci a su capter et restituer cette sensibilité si particulière ; il connaît bien Cuba, pays dont l’énigme lui parait plus inépuisable à chacun de ses séjours (il avait déjà réalisé le court-métrage 7 jours à La Havane). Son film a une toute autre portée politique que le plus accusateur des documentaires car, l’air de rien, à travers les réminiscences qu’il charrie, il dégage un sentiment de densité historique inédit. Gageons que le spectateur français n’avait pas jusque là envisagé toutes les possibilités de cette île.
Mais il faut rendre justice à celui que l’on doit considérer comme le co-auteur de Bienvenue à Ithaque, l’écrivain Leonardo Padura, né à La Havane en 1955, connu en France grâce à l’éditrice Anne-Marie Métaillé et à la traductrice Elena Zayas. Car c’est bien Padura qui a inspiré son film au cinéaste, non par son personnage récurrent de Mario Conde, flic « hétéro-macho-stalinien”, mais pour un autre échappé du Palmier et l’étoile (2003). Ils ont travaillé ensemble à partir de là, de ce vécu transcendé en fiction. Cela dit, à y bien réfléchir, même son flic désabusé se promène dans les interstices de Retour à Ithaque. Car même dans ses polars, Padura ne cesse de s’interroger sur les deux exils, intérieur et extérieur, et la mélancolie du retour, écartelé entre un lancinant « Comment peut-on rester cubain ? » et un résigné « Comment peut-on oublier Cuba lorsqu’on y est né ? ».
Dans l’anthologie qu’ Eduardo Manet et Véronique Petit consacrent au Goût de Cuba (118 pages, 4,70 euros, Le petit Mercure), une belle place est réservée à Leonardo Padura, celui qui a choisi de rester. De ses textes cités en extraits, le plus prégnant restitue l’odeur de La Havane, laquelle s’élabore « à partir du mélange fébrile suintant d’une ville chaotique et hallucinante ». Le plus extraordinaire, c’est qu’après avoir vu l’oeuvre de Cantet et Padura, on peut définir l’odeur d’une ville à partir de la couleur qu’ils en ont donnée en dévoilant l’âme d’une poignée de ses habitants.
P.S. : Film français tout à fait cubain, Retour à Ithaque avait vu son scénario présenté à l’Institut Cubain d’art et d’industrie cinématographique, puis accepté par les autorités. Or on vient d’apprendre qu’il était déprogrammé du Festival du film de La Havane. Pour tout explication, son directeur a répondu qu’il n’entrait dans aucune catégorie. Ce qui est une manière involontaire de lui adresser le plus beau des compliments. Dommage que les Cubains en soient privés.
648 Réponses pour L’amitié selon Padura, à Cuba et dans le reste du monde
Dostoïevski est sans aucun doute le plus grand des écrivains mais il se trompe sur un point : il arrive un moment où même Dieu lui-même ne peut pas tout pardonner aux hommes.
…
…une armée de militants,…il nous reste des milliers de témoins à gober l’oeuf encore aux frais des flans,!…
…pour nos partis-pris renonçons à Colin-maillard de la rédemption,!…etc,!…
…çà ira, à nous l’abuse de concert,!…thé pastiche,!…aux fraises,!…etc,!…
…
…
Ah, resucée puquomelette !… Excuses à Nastasia ? Hypocrite ! C’est qu’il lui en veut, à la beauté grande, nom de dieu ! et à Sorrentino, et au Toni-Jepe ! Et au triste Tibre aussi ! à I’Infante cabrée !…et aux regrets tropumains, par le marché ! à Zoé, à Léonard ! …Paquet-cadeau ! Tout ça aux chiots ! Avec Nietzsche et le cheval et tout ! Qu’on n’en parle plus !
…
…@,…waouh,!…
…
…faut pas prendre mes élucubrations pour de l’argent comptant,!…of course,!…
…
…vaut, mieux faire aboyer,…que faire la dinde à l’os,!…entre connivences en perspectives,!…du business 3D,!…
…etc,!…
…un flair sans génie, juste des retouches entre liens-publiés,!…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Vous racontez n’importe quoi, keupu. Comment pouvez-vous vous mettre à la place de Dieu, vous exprimer en son nom et pour finir juger le plus grand écrivain de tous les temps ?
Par ailleurs vous mettez trop de virgules dans vos phrases, ça fait petite couturière.
De plus je vous rappelle que les Actes des Apôtres écrits par Saint-Paul est une œuvre marxiste avant l’heure.
Je vais vous dire ce qui ne va pas chez vous, keupu : vous jouez au faux modeste. En fait vous adorez les feux de la rampe.
Je vous informe que désormais je vais être extrêmement vigilant en ce qui concerne votre prose et je dirai tout ce qui ne va pas dedans, comme je l’ai fait ce soir. Sinon ce serait un peu trop facile.
JC….. dit: 13 décembre 2014 à 17 h 00 min
ou curieux, après tout !
Essayez et on en reparle.
Moi j’ai bien lu Singh….. avec plaisir.
Merci à C.P. qui m’a donné envie de lire ce qui se passe à côté de Mario Conde.
Pour ceux, rares ici, qui lisent des polars,
vous trouverez (oublions Cuba) un Mario Conde très méditerranéen dans ses désirs et passions, un frère de plaisirs de Carvalho/Montalbano/Charitos (bon ok là j’en perds un wagon), un peu Montale pour les spécialistes du Lagavulin (que Conde ne connait bien évidemment pas)
Bon, que dire… faites confiance à C.P. et fendez-vous de 7 € en Points Policier.
Bravo, pado !!!
Malgré le fait que l’ouvrage de Simon Singh est bien écrit, intelligible, attrayant, « Le dernier théorème de Fermat », ce n’est pas un sujet facile !
Encore qu’il y ait dans ce travail mathématique d’Andrew Wiles en 1993, qui résolut la question, un aspect d’enquête policière : quel chemin prendre pour débusquer Pierre de Fermat, en fuite avec sa conjecture, lui qui échappait à tous et à toutes depuis le XVIIème siècle !
Je vous promet d’exercer ma curiosité sur des territoires inusuels !
« Le marxisme est probablement la plus grande et la belle idée qu’aura connu notre occident depuis le christianisme. » (puck 20:28)
Puck,
Pas d’accord du tout ! Dans le même genre « grande et belle idée », càd occupons nous du bonheur des hommes sans leur demander leur avis, l’islamisme est largement supérieur.
En effet, non seulement il s’occupe divinement bien du bonheur des hommes, mais aussi du bonheur des femmes ….!
Cuba ?
« La Patrie ou la Mort. Nous vaincrons. »
Un îlot loin et proche de l’immensité américaine…
L’équivalent de tous les habitants de la région parisienne enfermés dans une dictature à parti unique depuis 60 ans.
Des lions musiciens, dans leur cage, sous la férule de dompteurs fous à lier…
« La Musique ou la Mort »
6:17 – Conjecture de Fermat
6:34 – Islamisme vs marxisme
6:46 – Cuba : musique et dictature
Idées fixes ? Mauvais procès en sorcellerie d’un plouc recuit dans sa haine de la « bourgeoisie intellectuelle ». Risible le pitchoun ! Plume et goudron pour le fada du bocage ….
Ne plus parler de Nietzschéen et de son cheval ?
Hors de question.
Du cheval en général et en particulier. De la relation de l’homme à son cheval. Du voyage à cheval. De lui qui n’attrape pas la fièvre aphteuse alors que tout le troupeau l’état doit être abattu.
Bonjour JC
Bonjour rose ! Comment vont vos épines, ce matin …?
Et votre scooter rose JC ?
Je crois bien que parfois (souvent ?)vous ne comprenez pas tout.
In situ cela n’a aucune importance.
Ds l’Arnaqueur c le rôle de looser qui est la trame de l’histoire. La dépravation c l’alcool et la fumette. Ils baisent aussi bcp. Pour oublier.
Comment parler d’un film que vous n’avez pas vu. D’un livre que je n’ai pas lu ?
Sur le « pkoi pas possible la solitude ? » ai lu un artiste islandais vivant à Berlin proche de la porte Brandebourg Eliasson disant « je ne sis pas très bon quand je travaille seul ». Puis « je préfère jouer au ping pong intellectuel avec des écrivains, des scientifiques,des architectes,des philosophes. »
Certes
Certes
Rien sur José Lezama Lima? Pourtant…
rose, mon scooter a été repeint en bleu marine car les élections approchent !
J’ai la guillery en feu lorsque j’aperçois, en rêve, notre Walkyrie s’installer à l’Elysée dans le lit même de notre Hollandais Bedonnant… uhuhu !
Vous avez bien raison de souligner que souvent je ne comprend rien à ce qui est dit par les uns ou les autres. Dois-je m’en inquiéter, comme récepteur ? Doivent-ils s’en inquiéter, comme émetteurs ? … Mystère.
Je ne suis pas très bon…
Non JC c au niveau de l’interprétation. La seule.chose étonnante est qu’il ne me semble pas envers vous faire montre de.bcp d’épines. Alors que généralement c buissonnant.
Bon dimanche
Je vous cherche un truc là : je vais le trouver illico pck je sais où je l’ai rangé.
2017 C loin. L’eau aura coulé sous les ponts.
Comme fleuriste, j’ai appris à endurcir ma peau, et les épines ne me font plus souffrir.
J’ai la sensibilité du caïman d’eau stagnante… mais vous le saviez, n’est ce pas ?!
La déperdition du message :
ce que l’on veut dire 100 pour cent
Ce que l’on pense à dire 90
Ce que l’on sait dire 80
Ce que l’on dit effectivement 70
Ce que l’autre entend 60
Ce que l’autre écoute 50
Ce qu’il comprend effectivement 40
Ce qu’il accepte 30
Ce qu’il retient 20
Ce qu’il dira ou répétera 10 pour cent
rose, ne le dites à personne : il faut dire à tout instant plus de 150%… Systématiquement !
Ce doit être américain style analyse transactionnelle. Le genre de méthode tu vas mal mais tu te répète que tu vas bien alors tu bas mieux.
Je préfère le.concept Vie de Mer de. Au moins on se marre comme des baleines.
Ce sont des pourcentages.
> JC je ne peux pas ne pas te le dire. Suis jamais à deux cents pour cent d’accès avec toi ou autre avec affinités électives. Non. Mon max c 150. Au delà je craque. Shbloum. Donc ne demande pas 200 ce sera Niet.
T’as vu c le tout début de Nietzsche?
Tu te répétes
tu vas mieux
Pas tu te bats mieux
Chers habitués de la RdL, l’un(e) d’entre vous peut-il me dire si mon commentaire de 9h18 (en attente de modération), consacré à la disparition de Bouguereau, est visible sur son écran ?
>JC
Je connais quelqu’un cheffe de son état qui dans ses bras muscles (Fifi brin d’acier) à un petit wombat tout doux.
Épicétout.
Non le com. de 9h18 n’est pas visible sur le mien
Azerty, si votre post est en attente de modération, nous ne pouvons pas le voir… puisque, justement, il est en attente de modération…
a un bb wombat enroulé com mon chat sur mon édredon. Lui est sous. Pas sur.
And life is going on.
With struggle
J’ai la certitude que les baleines sont des mammifères tristes. D’ailleurs, il passe au large de l’île une baleine triste : je l’ai surnommée Cambadélices.
Les rascasses sont bien plus piquantes !
Ah mais lorsque je suis en attente de modération je me vois. Je pensais que vous aussi.
Nan mais tu n’y connais rien en baleines. C’est pas parce qu’une vient s’échouer en Camargue à côté des Saintes qu’il faut généraliser.
Écoute leur chant : très doux tres.beau. C’est de la musique que j’aime.
Hé! merdre! je me demande parfois à quoi l’intelligence peut bien servir si l’on n’en fait pas un bon usage! P. ex., il est évident que si d’un machin il est dit « en attente de modération », il vivra quelques temps dans une espèce de limbe… etc., etc.
Bien sûr, lorsqu’on est « en attente de modération », on le voit en tête de son message !
(Je suis en attente de modération depuis tout petit. Ma mère a échoué, mes professeurs ont échoué, mes épouses et/ou compagnes ont échoué … je me soigne.)
La rascasse est très piquante et surtout très l’aide pck elle est convoitée pour la bouillabaisse. Et puis quand tu naviguer tu la vois pas. La baleine oui tu la vois. Nuance d’importance quand même.
Bises
Entre Artémise et Cambadelices il n’y a pas de rime./z/ et /s/
Bon dimanche.
Je vais faire réparer mon ordi. Et le nettoyage automatique de mon four.
Bosch.
Achtung
La tristesse est sans doute liée aux gens qui ne voient pas les baleines. Sans doute les lunettes. Pas adaptées.
Rien d’autre.
« lorsque je suis en attente de modération je me vois. »
ça ne dure qu’un moment avant la disparition (ou, rarement, le maintien)
laide
tu naviguer
Démarrer un dimanche Che en pleurant alors qu’il.pleut dehors c loin d’être top.
de tes façons je ne serais pas battue.
salut à toi camarade
« je me soigne.) »(JC)
On ne dirait pas
Je ne connais rien aux baleines, c’est vrai ! Je ne le regrette pas, il y a tant à faire avec les rascasses, les girelles royales, les belles daurades scandinaves, les langoustes héritières, les fines anguilles d’enarchie …. mmmmmh !
Je ne vérifie jamais. Quand je l’ai écrit je l’ai dit.
Et modérée je ne le suis pas
Exact !
Je me soigne et ne guéris pas ….
renato dit: 14 décembre 2014 à 9 h 09 min
Rien sur José Lezama Lima?
Faudrait-il tous les citer?
Et la question que Job (28, 20) se pose surgit spontanément…
Je ne connais rien aux baleines, c’est vrai !
elles ne s’aventurent pas par là-bas- les requins en revanche…
« Je me soigne et ne guéris pas …. »(JC)
votre cas est désespéré parce que vous ne payez pas assez -le dimanche c’est double tarif-
Dans cet environnement, érudit, il me semble celui qui plus mériterait que l’on le cite…
Azerty, si votre post est en attente de modération, nous ne pouvons pas le voir… puisque, justement, il est en attente de modération… (Renato)
Merci. J’aurais pu y penser, ça tombe sous le sens.
Pas tout à fait d’accord avec 28, 20… car, pour ce qui est des oiseaux, on ne sait rien…
28, 21… pardon…
Il vaut mieux parfois ne pas être crédible…
Malgré les efforts méritoires de Rose pour faire du chiffre ce matin, le blog ne décolle plus. C’est très préoccupant. Passou doit se remettre en question, c’est évident. Aquilino Morelle est sur le marché. Pourquoi ne pas l’embaucher comme DirCom?
Ça dépend beaucoup de la forme qu’elle prend lorsqu’on la rencontre, un crotale, p. ex., c’est une vérité qu’il vaut mieux ne pas rencontrer; une abeille aussi peut se révéler dangereuse…
« Passou doit se remettre en question » (Closer)
Il ne le fera que si vous le menacez de divulguer les photos compromettantes de ses voyages en Scandinavie ! Une piste : que sont devenues les images de Passou coincé entre deux étudiantes blondes comme salami entre tranches de brioches ….
Comme je l’ai envié, notre passeur de langages, souriant de cette proximité charnelle !
Et maintenant on sait de quoi ouais bon a peur…
« L’amour et les forêts », meilleur livre de l’année pour le magazine Lire, prix Renaudot des lycéens… et moi
Pour mémoire, certains dont je suis, considèrent l’imbécile et artificiel récit « L’amour et les forêts » comme un roman grossier, stupide et navrant….une merde, pour faire plus simple.
Signée Eric Reinhardt.
Se remettre en question ne sert à rien: quel che è stato, è stato; quel che è, è; quel che sarà, sarà. En tous cas l’histoire n’a jamais rien enseigné… bon, quelque particularité curieuse… bon, elle « enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements », mais qui pense à l’histoire en accomplissant une tâche… même grande? Enfin, se remettre en suestion ça a tout l’air d’un truc religieux…
La bonne méthode, c’est se remettre en question sans cesse, en se moquant éperdument des résultats.
bref, attendons le 412’923ème a plus se sentir pisser en provocateur fayotant…
surtout ne jamais rien assumer et s’installer chez l’autre, pas vrai renato ?
(on devrait l’appeler renata, la femme parfaite… … ……..)
Religieux et moraliste… le pauvre… une action commise est commise… on a pas à l’assumer ou pas: elle fait partie du bagage, on n’y peut rien et on ne peut rien changer.
Il est particulièrement stupide ou c’est politique?
Ouais, bon …. il pleut ici…. chez vous, aussi …. non ? je veux dire dedans …il semble que ça ruisselle…hein ?
(renata, ça fait vieille putain de chantier…essayez un label plus proche des salles désertes de musées ? ce serait sympa…)
C’est politique et stupide, donc.
« … il y en a un qui… »
Ah! le pauvre enfant!
Si l’argent est bien sûr le nerf de la guerre, la religion en est le sel.
« jouer au gros cul pendant 12 ans sans l’assumer.., »
Puisque votre approche est politique et stupide… et vous le savez, pourquoi l’assumer? C’est comme ça, et vous ne pouvez rien changer… donc… apprenez à vivre avec, c’est plus sain et vous ne risquez pas de dépenser de l’argent chez un psy…
La prochaine guerre de religion est en cours ! Chouette, on va casser de l’Infidèle !
« … il dit un truc et paf ça existe… »
Ce serait, plutôt, que c’est parce que un truc existe que je le « dis »… mais bon, le gamin lâche ses poncifs et il y crois dur comme fer…
Ouais bon,
Si vous aviez à choisir… entre Ferenczi, Groddeck, Jung, ou Sigmund…. qui prendriez vous, pour aide à l’endroit remboursé par la Sécu ?
Perso, je vous avoue que je prendrai plutôt Miss France 2015, la petite Cerf.
je crois plus à rien et il le sait
le vieux menteur puant irrécupérable…
Ouais bon,
Si votre divorce se passe mal : Passou, la littérature, et moi-même, nous n’y pouvons rien ! Désolé…
Ouais bon, ne soyons pas rose avec vous….. Bon dimanche sinistre.
Quelle triste vie ce garçon…
Bien, a+
Toute vérité est bonne a dire, même faussée…
Soyons sérieux, ouais bon !
Renato restera pour nous, éternellement, un compromis entre Aldo Moro, Machiavel, Berlusconi, Beppe Grillo, Gabriele d’Annunzio, Mussolini, Michelangelo, Borgia, Lucrèce B., Antonioni, Benedetti, Gould, Mo Yan, Toscanini, Savonarole, Jules III, Sciascia …
Vous voyez ce que je veux dire…
Ouais bon, vous savez bien que les hommes restent éternellement les fils de leur maman, non ?
A part quelques marginaux… des types souvent sympas !
faudra m’excuser « chéri », hors enfermement dans les délires mégalomaniaques des « modestes » à collectif, j’ai une préférence pour les bipèdes qui n’ont pas besoin de s’appuyer sur leurs potes…
vous me faites penser à ceux qui se vantent de planquer du shit sans passer la frontière, tiens…
Il y avait le thème de l’exil et de la littérature.
Celui de l’amitié ? Est-ce que « faire société »
est une définition de l’amitié ?
Terrasse obligatoire ?
Entre barbecue
et feu dans la cheminée.
Du sur mesure pour commentarium !
Enfin du sel pour qui va de coin de bar
en salle d’attente en suivant les indications
de son mobile, dorénavant détenteur du savoir
et du droit, donneur d’ordre dominant donc.
Sardinemboitillement.
Que vous est-il arrivé au printemps dernier, ouais bon ? Il vous a plaquée, c’est ça ? Trompée ? Eh bien, c’est sans doute un en.f.oiré, je compatis.
Je trouve que la RDL met trop de temps à bouder le magnifique roman de Thomas Pynchon (Fonds Perdus / Bleeding Edge), paru au Seuil cet été. Voici donc un résumé challengeant pour allécher les erdeliens qui s’ennuieraient grave avec le billet peu inspirant du mioment:
résumé de complot – Le roman se ouvre sur le premier jour du printemps 2001, avec Maxine Tarnow marcher ses deux fils à l’école avant d’aller travailler.
Maxine, ex-licence Fraud Examiner, est approché par Reg Despard concernant les allées et venues suspectes à hashslingrz, une firme de sécurité informatique géré par Gabriel glace. Elle trouve une grande partie de leurs chiffres financiers échouent statistiques de base de plausibilité, et remarque les gros paiements à destination d’un maintenant défunte site. elle parle à un ex-temp pour ce site, apprend qu’ils ont des liens forts arabes, et se déplacent de grosses sommes d’argent par le biais hawala et les avis qu’elle est à queue après.
Elle parle à Rocky Slagiatt, VC investisseur derrière certains des start-ups de Gabriel, qui est nerveux au sujet de où ils peuvent aller. Rocky lui présente Igor Dashkov, qui lui demande à propos de Madoff Securities. Une analyse rapide révèle Maxine que les chiffres sont évidemment trop beau pour être vrai.
Mysterious lourde du gouvernement Nicholas Windust met la pression sur Maxine, lui demandant de pomper son frère-frère israélien pour informations concernant les méthodes de piratage du Mossad.
Mars Kelleher est suspecte sur les activités de Gabriel, son fils-frère, et demande Maxine interviewer informelle sa fille Tallis. Tallis ne admettent avoir des préoccupations, mais ne est pas disposé à permettre à tout audit.
Maxine rend visite à Darklinear Solutions, un autre fournisseur de mystère trouvé associé à hashslingrz. Elle voit Tallis sortant, en marchant un peu loin, quelqu’un d’autre sortie, continuer en direction supplémentaire, monter dans une voiture et ramasser Tallis, de sorte Maxine les repérages .
Le lendemain matin, Maxine a une visite avant l’aube inattendue du russe lourde Igor et Mars. Igor est très reconnaissante, réalisant qu’il est sorti de Madoff Securities dans le temps, et sa récompense avec la crème glacée illégalement malsain. Mars et Maxine offrent peu d’argent pour Sid , qui les prend sur son bateau pour une courte drop off, mais il est approché par des bateaux de patrouille et les courses en bas de la rivière de l’Est, que secouer sa poursuite quand il atteint le New Jersey près des îles d’enfouissement.
Maxine reçoit une cassette vidéo qui la dirige vers une maison Montauk que Vip Epperdew est connu à visiter. Essayer de trouver la maison exacte, informe un local lui la maison a brûlé quelques semaines auparavant, et son se faufile à la maison Gabriel Ice est la construction , où il a son l’aider à voler vins millésimés. elle trouve une porte de code-verrouillé mystérieuse qui elle rompt, en aboutissant à un complexe souterrain déconcertante. L’apparition soudaine d’un court étrange créature, humaine comme elle envoie dans une panique et elle se enfuit à la hâte.
Maxine, à suivre l’argent de hashslingrz, trouve certaines d’entre elles est détournée dans le compte de Lester Traipse. Elle lui fait face, et il est terrifié, et a l’intention de retourner l’argent, et demande Maxine régler les modalités. Elle accepte, mais le lendemain, il est retrouvé mort, un suicide apparent. Avec l’aide de Conkling Véronique et son sens légiste surhumaine de l’odorat, elle apprend qu’il ya un parfum de mystère propre à la scène de la mort de Lester. Ce parfum est identifié comme « 09:30 Cologne », et est bientôt relié à Windust. L’odeur horreur aussi un ami de Conkling avec un sens surnaturel de la « foresmell » qui a été une odeur de grands feux non encore existantes à New York pendant un certain temps maintenant.
Maxine reçoit une cassette vidéo d’hommes apparemment en répétition sur le toit Deseret l’attentat contre un avion utilisant un missile Stinger.
Maxine assiste à une partie dotcom-style-excès gigantesque, parrainé par Gabriel glace le samedi soir, Septembre 8. Tout le monde fait la fête comme si ce était 1999. Elle trouve Felix, mais il ne dira rien à propos de Lester.
Le mardi suivant, les attaques se produisent 9/11. Horst avait dit Maxine la veille qu’il allait travailler toute la nuit, et elle craint désormais le pire. Mais lui et son partenaire avait regardé Monday Night Football et se endormit, et à côté matin rejoint les masses cherchent refuge dans le New Jersey, et a été incapable de passer à travers. Mars se penche vers les théories du complot de bas niveau (mais rien à proximité de truther idées).
Maxine prend Horst dos. Eric et Driscoll emménagent avec eux comme temporairement sans-abri. Mars se retrouve traqué et sans abri, mais elle garde son blog avec WiFi. Gabriel rompt avec Tallis. Justin et Lucas open source DeepArcher, qui devient une maison pour 9/11 nombreux fantômes. Maxine trouve le corps assassiné de Windust, et refuse de se impliquer. Les Russes tentent une attaque de vircator sur une batterie de serveurs Gabriel.
Le livre se termine par quelques résolutions. Otis et Ziggy affichent un niveau de maturité et d’indépendance qui Maxine se retrouve pas tout à fait prêt pour, comme ils marchent seuls à l’école.
ouais bon dit: 14 décembre 2014 à 12 h 16 min
« JC, toujours un billet d’excuse à la main… »
Deux mains ? Deux billets ….
Je trouve que la RDL met trop de temps à bouder le magnifique roman de Thomas Pynchon (Fonds Perdus / Bleeding Edge), paru au Seuil cet été. (Diagonal)
Extraordinaire écrivain que Pynchon. Le post de Diagonal me remémore ma lecture de « Contre-Jour », récit pour le moins déroutant, quand on le lit dans l’ordre. Par contre, il me suffisait d’ouvrir le livre à n’importe quelle page pour tomber sur un passage passionnant. Je n’ai jamais fait l’expérience d’une telle lecture-patchwork aussi émerveillée que dans ce livre-là.
Il vous a plaquée, c’est ça ? Trompée ?
Petite sous-tache, tu sais pas de quoi tu parles…
ce serait le genre de truc dont j’en aurais pas grand chose à faire ça, et t’as pas idée non plus des gens que ça peut défriser…
et revive les plouks, il parait qu’ils sont heureux, faut dire que ça se voit… hem…
allez passou, vous aimez être un tout p-tit m-rdeux, je vous laisse, définitivement, et pas à la j’y sais…
dans les pets de vieux c0ns …
Didon, y’en a un qui délire grave sur la terrasse en contrebas; il a l’air de vivre un drôle de psychodrame psychédélique, à hurler tout seul devant son écran comme un malade.
tu peux pas tout simplement écrire « je suis une m3rd3 » ?
renato est presque plus direct dans sa « manière » de soutenir la calomnie…
Création de la REPUBLIQUE DE LA PSYCHANALYSE sous le contrôle bienveillant de Passou, l’un des nôtres.
Résultat: les trolls sont donc de gros sadiques vaguement psychopathes et machiavéliques. Et le pire, c’est qu’ils adorent ça:
«Dans l’analyse finale de la deuxième étude, nous avons trouvé des preuves claires qui indiquent que les sadiques ont tendance à troller parce qu’ils aiment ça. En limitant cette jouissance, l’impact du sadisme sur le trolling a été divisé par deux; et l’effet indirect du sadisme à travers le plaisir était substantiel, significatif […].»
http://www.slate.fr/life/83505/trolls-sadiques-psychopathes-joyeux-etude
Bonjour, nous ignorons comment les Cubains, mécontents de nos commentaires, ont réussi à pénétrer dans notre Clinique, sous quelques pseudos déterminés.
Dès que nous les aurons saisis par le logos, ils partiront rejoindre dans nos lugubres caves, la tante de Kim Jong Un, sa sœur et son ancienne copine, des habitués de nos geôles guantanamesques.
Allez, c’est l’heure du passage du technicien de surface. Fort à faire avec tous ces déchets de culs bas.
Tiens, on dirait que la RdL est devenue l’annexe virtuelle de Ste-Anne ..
Bref.
Curieuse cette argumentation contre les ayant droits qui refusent la publication .. etc ..
« A l’origine de la réflexion du juriste, le fait que la veuve du poète René Char soit hostile à la publication de la correspondance de son époux et de Tina Jolas, qui fut sa maitresse pendant des dizaines d’années. »
au motif que « la propriété intellectuelle accorde(rait) beaucoup de latitude à l’ayant droit, au détriment du public. »
Quand bien même les correspondances du poète recèleraient … C’est tout de même atteindre à la vie privée que de vouloir publier cette correspondance contre l’avis de la veuve de R.Char . Non ?
Souvent, les lecteurs amoureux d’un malheureux écrivain mort, peuplade souvent constituée de fouille-merde se croyant excusables, veulent tout SAVOIR de leur icône ! Bassesses compris !
Ce sont des porcs : et les veuves ont raison de taper à la règle sur leurs mentules littérairement affolées !
Que ces tribus de chiffonniers malades aillent se faire enfiler par des légionnaires en rut ! Les ayant-droits ont tous les droits.
De grâce, Azerty, arrêtez de faire le saucisson.
Daaphnée dit: 14 décembre 2014 à 15 h 33 min
Tiens, on dirait que la RdL est devenue l’annexe virtuelle de Ste-Anne ..
Oui mais virtuelle, ou virtuelle ?
Alors ça, Sergio, c’est toute la question.
Où va se nicher la virtu ?
Nombreux sont ceux qui cherchent et bon nombre .. s’égarent .
Daaphnée dit: 14 décembre 2014 à 16 h 33 min
Alors ça, Sergio, c’est toute la question.
Où va se nicher la virtu ?
D’après Baden-Powell, on trouve Dieu dans une sardine ; ce qui peut expliquer les hectolitres d’huile de foie de morue répandus… Mais on ne répand pas que cela ; par exemple la virtus (quatrième déclinaison, as i think ?) c’est comme les Voraces et les Coriaces : en gros ça relève surtout de l’escrime. Et la vertu, disons que c’est une sorte d’asymptote qu’il sied de regarder de très loin…
Dai viali, a fiotti, corre sullo spiazzo
una fragranza amara d’oleandri.
Roma, immensa, s’abbuia a poco a poco,
sfiorata di rintocchi. Non un volto,
né una voce, né un gesto afferro intorno:
solo l’anima tua, solo il mio amore,
sbiancato dalla tua purezza. In breve,
nel cielo smorto di sfrenata attesa,
proromperà un rimescolio di stelle.
Roma, 27 luglio 1929
Sympathique, ce front de mer et ces lanternes… Le régime stal, c’est toujours mieux dans les pays chauds, hein !
summum de délicatesse à 15 h 44, pas étonnant
C’est marrant, cette préoccupation des odeurs ; dans Richard Millet, il y en a au moins trois mille pages. De toutes manières à Cuba on peut toujours se dire qu’à force de pétuner ils ont perdu le sens de l’odorat…
Tiens, c’est ouvert le dimanche, ici ?
la vertu, disons que c’est une sorte d’asymptote qu’il sied de regarder de très loin…
la boue vaut mieux avoir le nez dedans sans trop se battre hein…
…
…mon com’,…de 18 h 07 min,…à été supprimé,!…
…
…sur les juges-politiques & criminels U.S.,…sur les noirs,!…cette année en cours,!…
…
…échec et mat, les littéraires-bidons,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…Oh,!…mes châteaux,!…mes domaines,!…mes diplomates & managements,!…
…
…encore, un pays, pour lequel jamais y collaborer,!…des » nazis-juifs « , qui s’ignorent,!…Ah,!Ah,!Ah,!…U.S.,…Go home,!…. » 1968 « ,!…
…
…vive les guerres-nucléaires,!…Bonjour chez-vous,!…
…
…
y a bien des djeunes qui tuent parce qu’ils peuvent plus épouser une vierge… en Europe et en 2014 !!!… mais c’est que la faute aux islamistes bien sûr…
alors 68, hein…
…
…c’est un blog criminel,!…censuré un génie comme moi,!…
…
…bande de gros plein de soupe,!…
…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…Oh,!…mon chapot,!…mon poteau feu à l’endouille,!…vous devrier tous avoir honte,!…
…
…envoyer,!…etc,!…Bip,!Bip,!…je vous entèrerai tous,…vous me le payerait,!…
…
…etc,…
…
…
…slogan publicitaire, du temps de la guerre en Indochine par les troupes nazis-juifs U.S,!…
…
…U.S.,…Go Home à tout les coins de rues à Bruxelles,!…y a pas photos,!…Ah,!Ah,Ah,!…
…
…et va remettre une couche d’angélisme à enculer made of U.S.A.,…
…
« Le régime stal, c’est toujours mieux dans les pays chauds, hein ! »
Sergio et son sens de l’à-propos toujours
…
…attention » usurpation « ,!…de pseudo,!…
…
…avec, votre Jean Saint Angélus à 19 h 04 min,!…
…etc,!…dans l’os du blé, en profit,!…Ah,!Ah,!Ah,!…juges U.S. de com’s enculés,!…
…envoyez aux parfums,!…des oseilles,!…etc,!…
…
…
…tout mes textes sont enregistrez par mes soins de toutes façons,!…
…
…U.S.,…Go Home of the World,!…c’est encore mieux,!…Vive les guerres nucléaires,!…
…merci, le profit pour les verts-bio en boîtes,!…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…
…Go,!…
règles staliniennes ?
le profit ou le forfait ? y a une nuance bordel
ah non, elles rectifient, il faut que leur copain face la photo
bon, pour beaucoup c’est de toute manière le mobile alors…
pas merci pour ce mou ment
bon, pour l’instant on n’a pas atteint le stade où le mec photographie leur hymen pur avant les noces… on est bien…
…
…la ligne de front,…comme au genre à @,…Widergänger,!…des diversions pour sa classe,!…
…qui est déborder et part en fumée,!…
…rapport, à l’état-major,!…
…des fuites, sur les barils de Bordeaux, la part des anges,!…aux W.C.,…Ah,!Ah,!Ah,!,…U.S.,!…Go Home of The World,!…Go,!…
…
et va remettre une couche…
Une question juste pour savoir.
C’est bien payé de venir mettre la grouille sur un blog ?
Vous déclarez vos revenus aux impôts ou vous faites ça le week-end au noir ?
Merci de votre réponse.
non avec moi quand c’est gratuit ça l’est vraiment…
et sans lècher le cul de personne…
autrement, c’est bien payé de mettre la grouille dans une vie ?
…
…@,…et va remettre une couche,!…
…
…encore un premier ministre ou ex,…qui s’improvise gladiateur des » fric(t)s » sans sel,!…
…à majorité juifs-nazis d’angélisme aux frites,!…du chapeau,!…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!
…
L’ambiance, ici, est fort différente de celle régnant doucettement à l’Académie Française … Compliments, Passou ! ça déménage ! Bonne soirée…
et va remettre une couche…
C’est la diarrhée il ne s’ en remettra pas même pas une seconde!
…
…qualité du venin, très médiocre,!…bon à jeter,!…les auto-culpabilisations aux A.D.N.,…des classes Luxleack,!…Ah,!Ah,!Ah,!…etc,!…
…
pas même une seconde…
…
…@,…J.C.,…vous aussi,…débordé au centre,!…par mon à l’U.S. Go Home of the World,!…
…alors, les Juges pourris des U.S.A,!…
…un goût pour les chaises électriques en » toys « ,…Ah,!Ah,!Ah,!…
…le chocolat nourrit son homme,!…etc,!…
…envoyez,!…ad-hoc,!…
…
Oh, le robot, tu fais chiller.
…
…alors,!…la pêche à été, bonne,!…
…
…deux fois rien,!…la pollution des rivières,!…questions d’acheter en grandes-surfaces,!…tout en boîtes,!…
…pas de quoi en remettre une couche,!…
…pas de » baleine » en vue,!…question de familles, elles sont grosses,!…en enfilades,!…etc,!…
…pourvu que çà ira,!…çà mort pas des anguilles sous roches d’Anjou,!…Ah,!, çà ira, encore ces usurpateurs aux blé en manque de profit,!…ces sarrasins,!…toutes ces têtes de turcs,!…encore,!…
…tu pêche Boss-phÖre,!…en Cameltoe,!…etc,!…
…
…
Un bon plan c’est le 112, pour cette personne qui semble vraiment mal et certainement en manque.
A signaler dans « Le Monde » de ce jour un compte-rendu, signé par Brigitte Salino, du spectacle actuellement donné au Théâtre de l’Oeuvre. Où l’on apprend que « Faire danser les alligators sur la flûte de Pan », d’après la correspondance de Céline, joué par Denis Lavant, est couplé avec « Nuits blanches », d’après « Sommeils », de Murakami, joué par Nathalie Richard. Ce dont le billet d’Assouline ne soufflait mot. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Brigitte Salino n’est pas tendre pour le jeu de Denis Lavant, exacerbé selon elle « jusqu’à l’histrionisme », qui fait de Céline un bouffon et du spectacle « une prestation lourde, pesante ». Rien que des éloges, en revanche, sur le travail de Nathalie Richard. Comme quoi, qui n’entend qu’une cloche…
un compte-rendu, signé par Brigitte Salino, du spectacle actuellement donné au Théâtre de l’Oeuvre (moi)
Amusant, tout de même, pour une autre raison, l’article de Brigitte Salino sur le spectacle Céline. Elle écrit :
» Il n’en va pas de même quand on entend parler de « Bagatelles pour un massacre ». Denis Lavant dit bien quelques phrases de Céline, mais cela ne suffit pas. Tout se passe comme si chacun dans la salle était censé connaître le contexte et prendre la mesure de l’inacceptable. Le moins que l’on puisse dire est que cela est gênant ».
Si je me rappelle bien les conclusions d’Assouline, il disait qu’on devait savoir gré au travail de Brami/Lavant de montrer que la correspondance de Céline prenait place à part entière dans l’oeuvre de l’écrivain. Mais le compte-rendu de Brigitte Salino montre bien là où ça coince et où ça continuera de coincer longtemps, on peut en être sûr. Manifestement (je n’ai pas vu le spectacle), Emile Brami n’a retenu dans son montage d’extraits de la correspondance que quelques phrases où Céline évoque (sans doute assez vaguement) « Bagatelles pour un massacre ». Ce qui ne suffit pas — Salino a raison de le souligner — à donner une idée suffisante du contenu du livre au spectateur peu au courant du détail. Mais Brami pouvait-il aller plus loin, au risque de proposer un spectacle qui tombait sous le coup de la loi ? Ainsi, il faut s’y faire : « Bagatelles pour un massacre » et les pamphlets antisémites, ainsi que les passages de la correspondance où Céline en parle autrement que sous la forme de vagues allusions, ne peuvent être considérés comme faisant partie de l’oeuvre de Céline qu’à l’usage d’une poignée de lecteurs avertis, mais ne peuvent en aucun cas être intégrés à un spectacle donné en public. Quant à moi, je campe ferme sur mes positions : l’oeuvre de Céline, c’est les romans, et eux seuls. Le reste, c’est la grosse caillasse au fond du tamis.
…
…Caramba,!…Chè passa,!… » un Sindrôme di Stockolm « ,!…Vamos,!…Gringo,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…etc,!…
James Wilson Morrice, Scene in Havana, 1915 :
John, j’ai vu et entendu le spectacle l’été dernier à Avignon (au Théâtre du Chêne Noir) et en ai parlé chez Charlotte (d’ailleurs absente) avec Xavier-Lew. J’avais trouvé Denis Lavant très bon, bien qu’il y ait au moins un problème : Lavant dit n’avoir pas voulu se mettre dans la peau de Céline, cependant il s’est servi des documents oraux et visuels des années 50-60 que vous connaissez… Incarnation ou pas ? Bien, cela concerne le spectacle physique qu’il donne.
Vous rappelez par ailleurs vos claires positions (distinguant romans et pamphlets), exprimées ici et mieux encore sur votre blog dans « Lire Céline », article que j’ai lu avec grand plaisir. Le ton de cette Correspondance vous intéressait tout de même, y compris dans son hénaurmité parfois. Or elle n’est PAS les romans, mais PAS NON PLUS les pamphlets.
Libre à Brigitte Salino de trouver ce spectacle lourd.Mais je trouve spécieux l’argument qu’elle avance, et que vous retenez dans sa critique : Emile Brami a dû choisir dans la surabondance et a, par honnêteté je crois, retenu AUSSI (comme il le fait bien plus dans son « Céline » de 2003 où d’assez longs passages de « Bagatelles », de « L’Ecole des cadavres » et des « Beaux Draps » figurent… sans interdiction) QUELQUES passages de QUELQUES lettres parlant en effet de ces pamphlets, mais en en citant rarement le texte. Est-ce trop, ou pas assez ? Vous dites juste sur la possible ignorance des spectateurs, mais que serait-ce si Brami avait passé totalement sous silence ces passages ?
Bien sincèrement à vous.
Ne montons pas en épingle un fait divers australien de petite envergure !
La prise d’otages par un islamiste dément* de clients du café Lindt à Sydney n’est rien à côté de l’atrocité de la prise d’otages en cours de centaines de Parisiens par des chauffeurs de taxis terroristes…
* un islamophobe nauséabond n’aurait pas ajouté ce qualificatif. A porter à mon crédit, merci …
Chose promise, chose due : la visite en 1985 du clown aux grosses joues : Dizzy à Cuba
Comme à Cuba, l’apartheid fonctionne toujours officieusement en Afrique du Sud.
Vous avez vu la nouvelle Miss Monde 2014, Rolene Strauss, 22 ans, 1.77m, étudiante en médecine, yeux effilés, passionnée de sport et de musique,…comme elle est pâle ?
J’en suis tombé amoureux fou. Instantanément ! Quel raciste je fais, j’ai la laideur en horreur …
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« Le temps se gâte en Turquie pour les romanciers Orhan Pamuk /Elif Shafak. La presse officielle leur cherche des poux. »
On a beau faire, on a beau dire, en Turquie anciennement peinte au pastel kémaliste léger, la peuplade locale demandera toujours un Sultan Ottoman non démocrate. En Russie, un Tsar autoritaire. En Germanie, un Führer bien organisé …. That’s life, folks !
(Simplifier à ce point est vraiment une preuve de mauvais goût…)
A propos de ce spectacle de D. Lavant, cet avis de B. Salino, je le partage, l’extrait disponible sur la toile montre un peu que le spectateur est embarqué dans ce qui ressemble à un exercice de connivence malsain, à propos de textes antisémites, avec un Céline campé comme un clodo grotesque.
et cette question posée par CP., en substance « qu’en aurait-il été si ce spectacle faisait l’impasse sur ces textes ? »- pamphlets antisémites-,
Il n’y a pas vraiment de réponse, peut-être qu’il faut en arriver à cette extrémité rhétorique pour défendre le théâtre, ses amis, sa famille.
Une attitude aussi qui permet de compatir sur ces personnes qui font de la dissidence politique dans des fauteuils, qu’ils soient d’université, ou de salle de cinéma.
« de la dissidence politique dans des fauteuils » (djedla)
Ah ! …. vous voulez parler d’Action Indirecte ?
Au fait, c’est drôle, à propos de films qui commencent par des citations d’écrivain, le film » La grande Bellezza » commence par un extrait du « Voyage au bout de la nuit ».
J’aurais dû ajouter dissidence politique cubaine.
« de la dissidence politique dans des fauteuils »
Compte tenu que le fauteuils est le topos du politique, on peut se demander s’il y a un autre lieu ou pratiquer la dissidence…
Sa Nullité, Petit Bedon Ier, va inaugurer le Musée des Colonies, Porte Dorée… ça sert à quoi un Musée de l’Immigration ? Combien ça coûte ?…
J’espère qu’il y a des Salles de Repentance, pouilleuses, pour les fils, les filles, les colons survivants en voie de rééducation …. uhuhuhu !
En avant, tous ensemble, tous ensemble ! Rétroviseur ! Rétroviseur ! Plus on avance, plus on recule …
« l’apartheid fonctionne toujours officieusement »
lideal pour le foq de pq
pour le foq de pq, ça devient gravissime, il lui faut consulter le docteur Duberger au plus vite, on craint la cata totale
L’apartheid ? Mais c’est plein de charme, de finesse relationnelle, de brahmanisme subtil… !
Génial, le système des castes par la couleur. Beaucoup plus simple que faire X, ou l’ENA, ou aNormale Sup, pour être en haut … Plus tu es clair, plus tu commandes ! Facilite le travail de la Police, l’urbanisme dégradé, l’entretien faiblissant des quartiers déshérités ….
Le rêve du Sénégalais : devenir Norvégien, blond aux yeux bleus…hummmm!
Le reste, c’est la grosse caillasse au fond du tamis. (moi)
A la réflexion, métaphoriquement parlant, le gravier devrait suffire. Merci à C.P. pour sa réponse éclairée,comme toujours. Comme toujours aussi j’ai tendance à simplifier outrancièrement : il est évident que les passages de la correspondance utilisés par Brami et cités par Assouline sont du meilleur Céline. C’est pas facile tout ça; ça ne relève pas de la science exacte; ou alors de la mécanique quantique, qui a fait justement de l’incertitude un dogme scientifique. Même dans « Bagatelles pour un massacre », on trouve (vers la fin) des pages d’une remarquable lucidité à propos du voyage de Céline en U.R.S.S. Il y est question, notamment (si je me rappelle bien) du système de santé soviétique. On trouve aussi ( en annexe )un argument de ballet, mais alors, à mon goût du moins, hyper-cucul. Pendant des années, la bibliothèque municipale de ma ville a proposé « Bagatelles pour un massacre » en consultation libre. Puis un jour le livre a disparu des rayons. Protestations de certains lecteurs ? Ou alors quelqu’un avait piqué le volume.
Merci d’adresser votre malade à un spécialiste endurci et libre, mon agenda ne me permet pas d’engager le long traitement nécessaire à votre patient.
« Bagatelles.. » c’est aussi une visite de l’hôpital de Petrograd et une critique cinéma de « la grande illusion », tout ça en vision célinienne à déboucher les écoutilles.
John, sur l’U.R.S.S., « Mea Culpa », surtout et avant. Il y avait déjà eu d’ailleurs le « Retour d’U.R.S.S. » de Gide, et quelques autres.
Au passage, il y a bien une trace maligne dans le « Voyage » (moindre que dans l’acte III de « L’Eglise », bien sûr), à propos de la musique apportée par les Américains à Paris dès 1915. Si vous le voulez, je la retrouverai.
Ah oui, Phil, pour les films indiqués 3D, il ne faut pas y aller sans lunettes adaptées, sinon, on voit pas les reliefs.
Ne pas oublier, pour les retours d’URSS, Panaït Istrati et son « Vers l’autre flamme ». Corrosif !
Une visite du Normandie dans « les beaux draps ». certes moins acceptable dans les bibliothèques municipales.
Istrati, lâché après son récit d’urss. Le tort d’être roumain, sans doute.
Phil, Renoir, après « Bagatelles », a souhaité rencontrer Céline. Cela s’est fait, mais Renoir dit que… Céline a été évasif sur la collusion du personnage joué par Gabin et celui du juif joué par Dalio,et que finalement la conversation a été particulièrement banale.
Pour John, dans « Voyage au bout de la nuit » :
» Déjà notre paix hargneuse faisait dans la guerre même ses semences.
On pouvait deviner ce qu’elle serait, cette hystérique, rien qu’à la voir s’agiter déjà dans la taverne de l’Olympia. En bas dans la longue cave-dancing louchante aux cent glaces, elle trépignait dans la poussière et le grand désespoir en musique négro-judéo-saxonne. Britanniques et Noirs mêlés. Levantins et Russes, on en trouvait partout… »
intéressant, CP. Renoir, qui déplorait dans les années 30 le surnombre des recrues en provenance d’Europe de l’Est dans le cinéma français. il n’a pas été jusque « France-la-doulce » mais pas loin.
Istrati, parrainé par Romain Rolland dont l’étoile pacifiste déclinait, n’a pas fait le poids face aux exaltés communisants à la Crevel.
La France a bien créé la Roumanie mais faut pas pousser mémé dans le danube.
Cette rencontre est très bien racontée, d’après le témoignage de Renoir, dans la récente biographie « Jean Renoir » de Pascal Mérigeau.
« La France a bien créé la Roumanie mais faut pas pousser mémé dans le danube. » (Phil)
-la première proposition se discute, affirmée en ces termes trop crus…
-la seconde est un acte de salubrité publique : poussons les mémés dans le Danube ! Place aux jeunes !
“Résultat: les trolls sont donc de gros sadiques vaguement psychopathes et machiavéliques.”
Mais non, mais non, les trolls sont des pauvres petites bestioles déplumées; avec une vie faite d’empêchements, sauf celui de tourner en rond. Et il ne faudrait pas oublier que les pauvres ils trainent une charrette d’inhibitions et de frustrations. Cela bien à part, ils sont même amusants lorsqu’ils se déchainent… car ils ne font que ressortir tous les préjugés qui meublent leurs vies. Et surtout ils se nourrissent avec un rien — d’un point de vue économique on pourrait dire qu’ils sont assez utiles, même s’ils produisent beaucoup de déchets. Alors, parler de « machiavélique » me semble trop car, déjà, Machiavel était un gars intelligent et cultivé, ce qui n’est pas le cas du troll standard; et puis, personne ne les prend au sérieux, même si parfois on joue à les nourrir… comme au zoo, quoi…
Renato, le troll ? mais c’est le sel des blogs !!!
C’est le fou des Rois ! c’est le Loup du Bois ! c’est le hasard ! l’erreur ! l’anomalie créatrice ! le Saint Esprit ! la folie ! l’irraisonné ! la violence ! la démence crue ! c’est le maléfice de la fesse !
Foin du triolisme ! Vive le trollisme !
Le rêve du Sénégalais : devenir Norvégien, blond aux yeux bleus…
JC est sénégalais?
Ciascuno tira l’acqua al suo mulino, JC…..; cependant, et quoi qu’il en soit, le troll reste une pauvre petite bestiole déplumée.
bravo renato à 10 h 33 de mettre les choses au point sur les squatteurs, pollueurs et agresseurs qui s’amusent à dénaturer ce blog… DEHORS !
Renato, dans le cas de ‘que pasqua’ ?, alors là oui ! ce troll est une pauvre bestiole déplumée …
Mais lorsque ce sont des Chaloux, des TKT, des Dexter, des Jambrun, là…. on est dans le sublime !
Bonjour CP, « la conversation a été particulièrement banale »
Banale? Faut voir.
chipée sur le nouvel obs: la visite de Renoir à Céline, extrait de la bio de Mérigeau:
En décembre 1937 paraît «Bagatelles pour un massacre», dans lequel Louis-Ferdinand Céline s’en prend notamment à deux vecteurs essentiels, à ses yeux, de la décadence française, l’alcool et le cinéma, «d’Hollywood la juive à Moscou la youtre». Le pamphlet connaît le succès en librairie, au contraire de «Mort à crédit», dont Céline a attribué l’échec, comme celui de ses différentes entreprises d’alors, à l’influence exercée par les Juifs sur la presse. L’attaque que dans son livre il lance contre «la Grande Illusion», auquel il ne consacre rien de moins qu’un chapitre, est d’une violence inouïe:
«[…] Ce film prend date. Il fait passer le Juif de son ombre, de son travesti, au premier plan, au plan « sozial » en tant que juif nettement juif. […] Avènement du petit Juif au rôle de messie officiel. Parfaitement millionnaire ce petit Rosenthal… Mais parfaitement « populaire »… Ah ! mais populaire encore bien plus que millionnaire ! Il est riche ! Richissime… remarquez ce petit Youtre. […] Il représente intégralement l’abject gibier de réverbère.»
Renoir, dont le pamphlet ne mentionne pas le nom, est cinéaste, proche des communistes, son film est un film pro-juif, comment Céline pourrait-il ne pas le détester? Il est d’autres aspects de «la Grande Illusion» que Céline ne peut accepter mieux.
Engagé pour trois ans le 28 septembre 1912, un peu moins de quatre mois avant Renoir donc, soit précisément la différence d’âge qui les sépare, Louis Destouches a rejoint le 12e cuirassiers. La cavalerie, comme Renoir, mais la cavalerie lourde, la plus prestigieuse. Le 27 octobre 1914, près de Poelkapelle, en Belgique, il se porte volontaire pour une mission à la tête d’un petit peloton. Action d’éclat qui lui vaut de se voir décerner la médaille militaire, mais surtout, il a reçu au bras droit une blessure dont il souffrira toute sa vie. […]
Il est une question essentielle sur laquelle ils ne peuvent se rencontrer: Céline conçoit de la guerre une horreur dévorante, qui inonde le terreau de sa réflexion sur la nature de l’être humain, quand les personnages de «la Grande Illusion» regardent la guerre les uns comme une obligation à laquelle ils ne peuvent se soustraire, les autres comme une destinée naturelle, double proposition dont le pacifisme féroce de Céline ne peut s’accommoder. […]
Au printemps 1937, de surcroît, l’écrivain s’est vu refuser les projets par lui proposés dans le cadre de l’Exposition internationale, celui d’un ballet notamment. Or Renoir est un personnage en vue, proche d’un pouvoir dont Céline a pensé qu’il le rejetait. […] Et puis Renoir est un «fils de», quand l’enfant de Courbevoie a grandi dans un milieu modeste, que sa mémoire s’est plu à repeindre au gris de la misère. Céline ne possède en vérité que des raisons de détester Renoir.
Le chapitre que Céline consacre à «la Grande Illusion» projette une ombre sur l’aura dont jouit le cinéaste, qui pour la première fois de sa carrière fait l’unanimité, et cette tache lui est insupportable, plus encore parce que causée par un écrivain qu’il respecte et admire. […]
Aussi bien, un jour du début 1938, Jean Renoir annonce-t-il à son fils qu’il souhaite le voir l’accompagner à un rendez-vous d’un genre particulier: «Je veux rencontrer un écrivain que j’admire, mais dont les idées se situent à l’opposé des miennes. De fait, nous ne sommes d’accord sur rien, et la conversation sera probablement très difficile. Tu viendras avec moi, il faut que tu saches que cela risque de mal se passer, mais quoi qu’il puisse arriver, ne dis rien.»
Céline habite au numéro 98 de la Renoir, admirateur rue Lepic, il n’a que quelques pas à de l’auteur de faire pour se rendre, chaque jour dit-on, au Moulin de la Galette, juste en face de chez lui. Guinguette les samedi et dimanche depuis 1934, l’établissement ouvre son bar à la pratique l’après-midi, mais l’endroit est désert en général, le décor crie misère, les lampes privées d’abat-jour dressent sur les tables leurs ampoules nues. Céline n’a que la rue à traverser, Jean et Alain Renoir quelques minutes de marche seulement, mais pour Jean, encombré de son propre poids, traînant sa jambe blessée, la pente de la rue Lepic est pénible à escalader. […]
[Céline] est seul dans la grande salle quand les Renoir se présentent. La rencontre sera brève, Renoir fait part à l’écrivain de l’admiration qu’il porte à ses livres, Céline renaude, maugrée, insulte. Renoir insiste, «Voyage au bout de la nuit», livre magistral, oeuvre majeure, «Mort à crédit», roman admirable et incompris, Céline se cabre, crache, vomit, s’obstine dans ce qui peut-être est un spectacle, il le joue trop bien pour que seulement on imagine qu’il n’y croit pas.
Céline n’entend pas, Céline ne veut pas, Céline a la rage, le plus grand écrivain français est fou. Qui dans une ultime tirade, furieuse, odieuse, plante ses crocs une dernière fois, mord jusqu’au sang le plus grand cinéaste français: «Je vous promets que… les Allemands vont venir arranger tout ça… ils vous mettront le dos au mur… et ce jour-là… soyez-en sûr… c’est moi qui commanderai le peloton!» Renoir lui tourne le dos et s’éloigne, entraînant son fils, qui dans la rue lui demande comment il lui est possible d’admirer un homme qui le hait à ce point. Réponse: «Si on se privait d’admirer quelqu’un au motif qu’il veut vous faire fusiller, on finirait vite par manquer de gens à admirer.»
28 09 12 LouisFerdinandCeline SIPA
Né en 1894 à Courbevoie, Louis Ferdinand Destouches, alias LOUIS-FERDINAND CELINE, est l’auteur de chefs d’oeuvre comme «Voyage au bout de la nuit» (1932) et «Mort à crédit» (1936). Auteur de trois violents pamphlets antisémites entre 1937 et 1941, il s’exile au Danemark à la Libération, puis revient vivre à Meudon en 1951, où il est mort en 1961. (Sipa)
Qu’au cours de cette entrevue Céline n’ait pas fait mention, dans le souvenir qu’en avait conservé Alain Renoir en tout cas, du philosémitisme de «la Grande Illusion», pourtant la pierre de touche de sa détestation telle qu’il l’exprime dans «Bagatelles pour un massacre», alimente la thèse selon laquelle la vision que le film donne de la guerre était la cause première de sa fureur et, par un effet de ricochet, annonce les tentatives de justification de ses pamphlets antisémites auxquelles Céline se livrera après la guerre. D’où sa «promesse» lancée pour finir, d’une arrivée prochaine des Allemands, qui sinon serait sans raison. Là encore, Céline avait mieux lu le film que tous ceux qui depuis se sont obstinés à voir dans «la Grande Illusion» un manifeste pacifiste.
Sa réplique à Céline, Renoir la lance quelques jours plus tard. Dans la chronique qu’il donne chaque mercredi au quotidien communiste «Ce soir», il fait part de l’agacement provoqué par le livre chez ses amis. Lui-même prétend avoir arrêté sa lecture au bout de quatre pages, qui lui ont suffi à comprendre: «Un truc dans le genre de la pluie, morne et régulier. M. Céline me fait beaucoup penser à une dame qui a des difficultés périodiques; ça lui fait mal au ventre, alors elle crie et elle accuse son mari. La force de ses hurlements et la verdeur de son langage amusent la première fois; la deuxième fois, on bâille un peu; les fois suivantes, on fiche le camp et on la laisse crier toute seule.» Le rapprochement manque d’élégance et fleure la misogynie, mais c’est envoyé.
Suit le compte rendu, censément établi par Renoir à partir de la lecture faite par un ami: «A peu de chose près, Céline se contente d’affirmer que « la Grande Illusion » est une entreprise de propagande juive. La preuve, c’est que dans ce film j’ai osé montrer un vrai Juif, et en faire un personnage sympathique.» Les amis du cinéaste évoquent une souhaitable fessée de l’écrivain en place publique, mais Renoir les persuade de renoncer à leur projet, préférant conclure:
«Au service de la juiverie, il y aurait, paraît-il, aussi des gens comme Cézanne, Racine et bien d’autres. Nous sommes donc en bonne compagnie… et de nous rengorger! M. Céline n’aime pas Racine. Voilà qui est vraiment dommage pour Racine. Moi, je n’aime pas les imbéciles, et je ne crois pas que ce soit dommage pour M. Céline, car une seule opinion doit importer à ce Gaudissart de l’antisémitisme, c’est la sienne propre.»
L’article de Renoir paraît le 20 janvier 1938, soit une semaine seulement après que «le Canard enchaîné» eut donné un des premiers comptes rendus, d’ailleurs favorable, de «Bagatelles pour un massacre». […]
En se déclarant avec éclat l’adversaire d’une personnalité en vue, qui s’en est pris à lui et dont la gloire lui apparaît plus grande que la sienne propre, la littérature jouissant auprès des intellectuels d’un prestige plus considérable que le cinéma, il se place sur un même pied que son contradicteur et livre aux lecteurs de «Ce soir», communistes pour la plupart, un gage d’autant plus apprécié que Céline avec «Mea Culpa» s’était attaqué à eux violemment. Renoir ainsi rafle la mise.
renato dit: 15 décembre 2014 à 10 h 33 min
Mais non, mais non, les trolls sont des pauvres petites bestioles déplumées; avec une vie faite d’empêchements,
Le pauvre renato en est réduit à faire du TKTClopineBarozzi.
Bien triste évolution pour notre shinx autoproclamé.
Je suis un Sénégalais …. de l’intérieur : j’ai l’âme noire comme le charbon du Donetsk.
(..ici, je ne souffre pas de solitude : il y en a qui l’ont plus noire que noire…)
laissez le dernier mot à jc ( sinon sa perversité croît)
Enfin, Troll triste, c’est un portrait assez réaliste… et je ne demande pas que l’on vous ostracise, ce qui est le cas pour d’autres intervenants.
Cela dit, pourriez vous me dire quand je me suis autoproclamé sphinx, S.V.P.?
Non ! le dernier mot, c’est pour Passou ! (…d’ailleurs ma décision est prise, je ne quitterai la RdL qu’avec le Goncourt en poche, obtenu par lassitude, menaces, chantage ou corruption raffinée)
à la lecture du remarquable commentaire de de nota, on n’ose imaginer le résultat d’une rencontre Renoir-Zemmour, à la différence près que le cinéaste n’aurait certainement pas déclaré son admiration pour ce microbe malfaisant admiré par le foq de pq
de nota, merci et salut amical toujours. J’ai à côté de moi la biographie de Mérigeau, et l’ai vu et entendu la présenter avec pour questionneur Benoît Jacquot. J’ai eu tort de dire « banale », mais vous accepterez peut-être « évasive », tout comme vous dites « brève », d’après Alain Renoir. Ce sont les prolongements que vous précisez qui sont bien plus intéressants.
Hé, JC….., Chaloux, TKT, Dexter, Jambrun, ne sont pas des trolls. Ils sont parfois difficile à comprendre… enfin, non, parfois il est difficile comprendre où ils veulent pleuvoir ; mais c’est un phénomène, qui se produit aussi avec les nouages… Et puis, vous le savez bien: nous sommes tous le troll de quelqu’un… envers et contre notre volonté…
Renoir, c’est la fiente du cinéma français, non ?
« Hé, JC….., Chaloux, TKT, Dexter, Jambrun, ne sont pas des trolls. » (Renato)
Tous, ils trollent, tous !
Un jour, ils seront démasqués par la milice passoulinienne et finiront sans jugement à Cuba !
Pas si simple. Renoir ne s’opposait pas à Céline pour les raisons politiquement correctes voulues aujourd’hui. Voir la correspondance où le cinéaste se plaint du dumping social des juifs d’europe de l’est devenus pléthoriques sur les plateaux, écartant les Français de ces postes pour des raisons non-artistiques.
il y en a un ici qui question fiente en a une vraie connaissance de lui-même
…
…alors,!…là,!…incroyable,!…réussir à gagner, une très grosse partie » énorme « ,…en jeux Just For Gamers,!…
…
…depuis minuit du soir d’hier,!…jusqu’à 11 h 30 min,!…maintenant,!…
…
…quelle patience et endurance,!…l’important c’est de trouvé l’astuce stratégique,!…
…un peu, la tactique à Mac Arthur,!…pour arriver à vaincre,!…
…normalement, personne ne gagne dans ce choix ultime,!…
…c’est impossible,!…et pourtant,!…
…
…c’est quoi encore, la tournure des boiseries littéraires de ce jour,!…pour ci laisser prendre un texte à perdre,!…
…
…Ah,!Ah,!Ah,!,…etc,!…Go,!…et bonne nuit,!…en manque de sommeil,!…etc,!…
…
…Oui,!…du Céline, pour enculer les mouches,!…dard, dard,!…etc,!…
…
vous le savez bien: nous sommes tous le troll de quelqu’un…
donc vous passez votre temps à monter en épingle du vent
…
…bien, Oui,!…on a les lauriers qu’on se façonne soit-même,!…tient voilà du boudin,!…
…etc,!…Go,!…
que pasa ? dit: 15 décembre 2014 à 11 h 53 min
« il y en a un ici qui question fiente en a une vraie connaissance de lui-même »
On le connaît ! C’est QUE PASQUA !
pour mémoire « LA RÈGLE DU JEU » de l’immense JEAN RENOIR est dans la liste des 10 plus grands films de l’histoire du cinéma
CP, oulala! mais je ne précise rien du tout, le texte est tout entier un extrait de la bio de Merigeau, ce que j’ai bien précisé.
Cordialement.
OUARF ! Nous ne sommes plus, depuis longtemps, dans la civilisation des listes et des sondages : cela n’impressionne plus que les benêts ….. !!!
Prise d’otage en Belgique- des Chinois ont rejoint l’EI (Lemonde.fr) Et rien à PQ? La honte ! jissé doit être encore plus frustré que d’hab
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