de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
L’islam selon Claude Lévi-Strauss

L’islam selon Claude Lévi-Strauss

Des textes classiques pour éclairer notre lecture actuelle de l’islam, il n’en manque pas. Privilégier le grand livre de Claude Lévi-Strauss Tristes tropiques (Pocket) pour en isoler quelques pages, ce n’est pas seulement surprenant car inattendu : c’est aussi passer pour provocateur, surtout un demi-siècle après sa publication, à une époque rongée par le principe de précaution, la bien-pensance et le politiquement correct. Ces fameux passages ne sont pas inconnus mais méconnus. Régulièrement évoqués, rarement commentés. On sent comme une gêne chez ses admirateurs. Bien qu’il fut totem, il n’est pas devenu tabou. L’intellectuel a maintes fois été dénoncé pour son antihumanisme alors qu’il voulait fonder les droits de l’homme en ne privilégiant pas l’espèce humaine par rapport aux autres espèces vivantes, animales, végétales. Le débat dure encore. Mais ses vues sur l’islam, non, franchement, passons… Lisons plutôt ! ici les morceaux choisis  ou là le Pdf intégral du livre.

FullSizeRenderDirecteur d’études à l’école pratique des hautes études à la Vème section dite des sciences religieuses, il avait passé quelques mois en 1950 à voyager en Inde du nord puis à enquêter au Pakistan pour une mission de l’Unesco sur l’état des sciences sociales dans le pays. Il écrivit Tristes tropiques en 1954 et 1955 à l’invitation de Jean Malaurie qui lançait alors chez Plon une collection appelée à devenir fameuse « Terre Humaine ». Un récit rédigé sans précaution par sauts et gambades, recomposant son expérience avec le recul des ans mais sans réprimer ses impulsions. Il est vrai qu’il venait d’essuyer deux fois de suite un cuisant échec à l’élection au Collège de France après avoir été invité à se présenter à la chaire de sociologie comparée.

Le succès fut immense. Tristes tropiques est à ce jour le plus célèbre et le plus traduit de ses livres – et son incipit assuré de demeurer longtemps dans l’anthologie des meilleures attaques :

 « Je hais les voyages et les explorateurs ».

A l’origine, l’ethnologue avait pensé cet ensemble de réflexions retour du terrain moins comme un texte scientifique que comme une sorte de roman ; l’Académie Goncourt ne s’y était pas trompée qui publia un communiqué exprimant le grand enthousiasme de son jury, notamment Pierre Mac Orlan qui s’y retrouva (et pour cause : ses propres livres avaient passionné le jeune Lévi-Strauss) et regrettant de ne pouvoir couronner un texte qui ne fut pas vraiment une oeuvre de fiction. Inévitablement, la médaille avait un revers : des portes se fermèrent dans la sphère savante, des maîtres et des collègues lui tournèrent le dos.

A5056386-82FA-4D85-B376-53EF53254708Indifférent au sentiment religieux, à cette inquiétude-là et à tout rapport avec un Dieu personnel, Lévi-Strauss n’en a pas moins étudié et enseigné l’histoire des religions, toute son œuvre en témoigne tant elle est traversée de part en part de la notion de religieux, notamment, il est vrai, chez les peuples sans écriture. Toute son approche du fait religieux est anthropologique et structurale au sein d’un système de communication entre groupes et individus. Ce qui le tourmente et le déconcerte dans l’islam, ce sont ses contradictions face à l’Histoire : sa volonté de fonder une tradition qui s’appuie sur la destruction de celles qui l’ont précédé.

Au chapitre XV, il se dit impressionné par la manière dont les musulmans se font leur place dans le cosmos, comment ils s’inscrivent dans l’espace : un minuscule tapis de prière leur suffit à s’isoler de la rumeur du monde, à s’en abstraire pour rejoindre ce qui est plus grand qu’eux.

« Pour pouvoir résister, il faut un lien très fort, très personnel avec le surnaturel, et c’est là que réside peut-être un des secrets de l’islam et des autres cultes de cette région du monde, que chacun se sente constamment en présence de son Dieu ».Et le voyageur de rapporter son émotion en observant un vieillard prier seul sur une plage de l’océan indien au coucher du soleil après s’être fabriqué son univers avec deux chaises de guingois. Pourtant vers la fin du livre, dans le fameux chapitre XXXIX qui fait tant problème, il voit l’islam comme une religion si naturellement collective et communautaire qu’elle éprouvera toujours des difficultés à penser la solitude. Quand il y reviendra plus tard dans une lettre à Raymond Aron, il reconnaîtra :

« Les brefs contacts que j’ai eus avec le monde arabe m’ont inspiré une indéracinable antipathie » IMG_5501

Dans ses dernières années, au cours d’un long entretien avec Didier Eribon (De près, de loin, 1988), il dira n’avoir pas « accroché » au cours de ses quelques mois passés dans les pays musulmans, faisant observer qu’il s’était « confessé » à ce sujet dans Tristes Tropiques mais n’exprimant pas le moindre regret. Y revenant avec le même interlocuteur en 2002, il enfonça le clou :

« J’ai dit dans “Tristes Tropiques” ce que je pensais de l’islam. Bien que dans une langue plus châtiée, ce n’était pas tellement éloigné de ce pour quoi on fait aujourd’hui un procès à Houellebecq. Un tel procès aurait été inconcevable il y a un demi-siècle; ça ne serait venu à l’esprit de personne. »

Et lorsque Didier Eribon se demande et lui demande ce qui a bien pu changer, il répond sans hésiter :

« Nous sommes contaminés par l’intolérance islamique. Il en va de même avec l’idée actuelle qu’il faudrait introduire l’enseignement de l’histoire des religions à l’école. J’ai lu que l’on avait chargé Régis Debray d’une mission sur cette question. Là encore, cela me semble être une concession faite à l’islam : à l’idée que la religion doit pénétrer en dehors de son domaine. Il me semble au contraire que la laïcité pure et dure avait très bien marché jusqu’ici. »

Depuis, lorsque la question revient, il est toujours des voix pour s’étonner que tout Lévi-Strauss qu’il fut, nul n’ose le taxer d’islamophobie. Et qu’importe si l’on sait bien que l’ethnologue s’intéressait moins aux hommes qu’aux croyances, coutumes, institutions, structures.

Abdelwahab Meddeb, qui avait consacré une longue analyse à ces pages de Tristes tropiques en deux parties intitulées respectivement : « Divagations » et « Lucidité » dans la revue Esprit en août/septembre 2011, les jugeait sévères ; à ses yeux, le grand ethnologue y faisait preuve d’autant de méconnaissance que d’aveuglement ; néanmoins, Meddeb reconnaissait que son analyse du blocage de l’islam et de l’inertie historique qui s’en est suivie, pour être sans concessions n’en était pas moins pertinente. De quoi suffire à la rendre actuelle avec ses attendus, dussent-ils déranger bien des consciences.

(Illustration Ch. ; Documents et machine à écrire de Tristes tropiques, fonds Lévi-Strauss/ Bnf, photos Passou)

 

 

 

 

Cette entrée a été publiée dans sciences humaines.

962

commentaires

962 Réponses pour L’islam selon Claude Lévi-Strauss

Widergänger dit: à

De toute façon, mon pauvre Delaporte, ce que tu dis ou rien, pour moi, c’est pareil…

bouguereau dit: à

Piteux tableau !

étché homo delaporte..c’est nous tous..en plus clown..en pire..un gros kadiche la dsu et c’est une vraie croute

keupu dit: à

keupu c’est toi bouguereau épicétou

Delaporte dit: à

« De toute façon, mon pauvre Delaporte, ce que tu dis ou rien, pour moi, c’est pareil… »

Wgg, je vous remercierais de ne pas me tutoyer vulgairement. Je ne suis ni votre collègue de l’EN, ni encore moins un de vos élèves. Les profs comme vous, cela se garde à distance !

Janssen J-J dit: à

Jusqu’à présent je n’avais jamais eu d’opinion très arrêtée sur MC. Et maintenant, je pense ceci : une limite infranchissable opposera à jamais une humanité mâle (que j’espère ultra majoritiare) respectueuse de la libre disposition des femmes à leur utérus, à une ultra minorité abjecte qui continuera à établir un lien (abject) entre séjour en camp, dénatalité et respect de la vie.
Or ce MC, un malfrat encore plus indigne qu’un renaud camus, en constitue l’immonde prototype criminel ; je n’hésite pas à lui souhaiter de crev.er au plus vite, et c en’est pas dans ma nature. Mais il y a un moment où c quand même plus possib’, les saloperies à la Céline !

D. dit: à

J’ai pu revoir Nyssen de près aujourd’hui et je peux vous dire que c’est une mamie.

D. dit: à

On dirait Mercotte dans Le meilleur pâtissier. Sauf que Lignac était pas là.

Nicolas dit: à

Pourquoi t’obstiner alors W à nous refaire sans cesse l’histoire du judeo christianisme? Quelle perte de temps! Crois et tais toi.

Widergänger dit: à

T’énerve pas, mon JJJ, tu vas encore nous péter une durite… Tu devrais apprendre à maîtriser ton vocabulaire et tes nerfs. Tu ne te rends même pas compte de tes propres insanités à la Céline ! Ou alors t’es un grand comique. À mon avis, c’est moitié moitié, moitié stupide, moitié insane. Tu devrais avoir honte si t’étais un homme.

Widergänger dit: à

Mais mon petit Nicolas, je cause si j’ai envie de causer. Et c’est certainement pas un petit Nicolas qui va faire la loi, ici… T’es un grand comique, toi aussi. T’as fait quoi comme étude ?

Janssen J-J dit: à

@ »Tu devrais avoir honte si t’étais un homme ».

et c’est toi qui me dit ça, blaratin ?… en le tirant volontairement de primo levi ? c du propre !… Tu ferais pas dans le gros comique troupier de la durite au ZB, toi par hasard ?… pour aller défendre les céline, rebatet et autres MC, en faisant semblant de te tromper de cible ?

D. dit: à

« Et pour Simone Veil en particulier, qui est « née » à Auschwitz où l’atmosphère était saturée de kadisch prononcés à voix basse chaque jour pour des milliers de morts sans sépulture, » (passou)

oui pour cette raison, je comprends, vous avez bien fait de l’expliquer.

Widergänger dit: à

Sans pour autant défendre les propos de MC, on n’est pas forcer de vouloir écrire à son propos ce que t’écris, qui est proprement un appel au meurtre et qui sera censuré par Passou à juste raison. T’as besoin toi aussi d’un bon psychiatre.

la vie dans les bois dit: à

Sont en réseau les clebs, même ducon est obligé d’y aller de son couplet feminiss.

la vie dans les bois dit: à

Simone Veil est née à Nice. Vouloir lui voler son histoire, ce n’est pas non plus respecter l’Histoire, à laquelle elle a participé.

Nicolas dit: à

J’ai fait athéisme deuxième transcendance. T’aurais dû, t’aurais l’air moins bête 😉

la vie dans les bois dit: à

Et si elle a laissé à la France cet héritage politique, si elle a voulu le faire c’est bien parce que toute sa vie, et même et surtout pendant sa déportation, elle a toujours défendu ses convictions. Pourquoi voudriez-vous la golemiser, maintenant qu’elle n’est plus là…

rose dit: à

D’accord avec le fait de la naissance de Simone Veil seize ans auparavant.
Parfois, il est vrai, il y a d’autres accouchements plus tardifs et plus douloureux. Dans le cas de Simone Veil, tragique puisque sa soeur Denise est décédée peu de temps après son retour, sa maman du typhus là-bas dans l’horreur des camps concentrationnaires.

Nota : drôle ce sujet sur l’Islam, sur lequel on ne se lance pas (moi la première) et où il est parlé du judaïsme.

rose dit: à

J’trouve ça facile de golemiser qu’un qui n’est plus là.

rose dit: à

une porte s’ouvre va souvent avec une perte s’ouvre

un intellectuel mou, c’est comme aimer les pâtes au beurre.

rose dit: à

Delaporte dit: 3 juillet 2017 à 16 h 10 min
« des croyants à quelque chose, après n’avoir cru à rien »
Quant à ceux qui accèdent à la foi, c’est un phénomène mystérieux, qui est peut-être actionné par Dieu, ou le Saint Esprit selon ce que croient les chrétiens.

Moi, je crois que c’est encore plus mystérieux que cela. Et cela peut passer par une porte ouverte, ou une perte. Il ne me semble pas que l’on soit actant/agissant dans cela mais plutôt subissant. Je le conçois comme si tu reçois un truc sur la tête qui te transforme de pied en cap.
Sans cape, sans épée.

Bloume.

rose dit: à

Delaporte dit: 3 juillet 2017 à 16 h 41 min
« 5 éditeurs parmi les 500 plus grandes fortunes de France »

Et tout ça alors que leurs auteurs, qu’ils font travailler comme des bourriques, crient famine…

Oui, c’est une des formes de l’exploitation d l’homme par l’homme.

Actes sud est dedans, je parie.

Gallimard, Actes Sud. Un petit à valoir et plus rien sur les rééditions.

Widergänger dit: à

Oui, c’est plutôt ça ! La chose s’impose à soi sans qu’on y ait quelque part que ce soit. Et on sait intimement qu’on est dans la vérité.

rose dit: à

Loupé, et clan.

Ils sont
les éditeurs Lefebvre Sarrut, Lagardère, Gallimard, Albin Michel, Glénat et La Marinière

nota : Lagardère n’est pas un éditeur ; il a racheté Hachette etc. Il n’y est jamais, il passe cinq minutes de temps en temps.

la vie dans les bois dit: à

Les fous de Dieu aussi pensent que ça leur tombe dessus. Faut kan même faire gaffe.

Pat V dit: à

Un intellectuel mou?
Un intellecmuel, donc…

rose dit: à

Lefebvre Sarrut est le premier éditeur juridique et fiscal français, le quatrième européen ; a hérité de Dalloz, éditions parlementaires. Code civil, code du travail.

rose dit: à

Je n’avais pas en tête un fou de dieu, écrivant cela : j’avais Cyrano, au coin de sa rue et par inadvertance.

Jean dit: à

Pour l’agnostique, et donc l’athée (avec un [a] privatif ) que je suis, l’oeuvre de Lévi-Strauss m’est, avec quelques autres, exemplaire et précieuse car elle m’aide à penser ma condition, ma vie et mon destin, ma relation à autrui et aux collectivités humaines sans la référence à des concepts comme « Dieu », la « transcendance », l' »âme » et quelques autres, et sans leur secours. Un des centres d’intérêt (sans doute le centre d’intérêt principal) de « l’Etranger » de Camus est qu’il illustre (comme le montre d’ailleurs la confrontation finale avec l’aumônier) la possibilité de vivre une vie sans aucune référence au religieux sous sa forme monothéiste ou sous toute autre forme.
Cette démarche n’exclut pas, bien entendu, la curiosité ni l’intérêt pour la croyance religieuse sous ses diverses formes, comme fait individuel et collectif.

DHH dit: à

Dans sa bataille pour le droit à l’avortement Simone Veil a eu à affronter une double opposition.
Dans les rangs de la droite ,évidemment la plus visible, celle qui se réclamait de manière obtuse du « respect de la vie » ; mais à gauche elle a eu à tenir tête aux feministes qui contestaient le biais par lequel S Veil, ministre de la santé entendait « vendre » sa loi legalisant l’avortement ,à laquelle elle assignait comme objectif la protection de la vie des femmes toutes sensées être douloureusement acculées à y recourir, et la suppression l’inegalité à cet égard entre celles qui pouvaient le faire coûteusement à l’etranger en toute securité et celles qui subissaient l’intervention dans des conditions sordides et dangereuses voire mortelles
Les feministes ne pouvaient accepter que cette loi soit ainsi une loi de santé publique et ne consacre pas le triomphe de leur volonté de voir reconnue la liberté pour les femmes de disposer de leur corps, une évidence aujourd’hui

Jean Langoncet dit: à

Et les terriens dans le métro sont-ils comme les gris du Burroughs des sous terriens ?

Agent de Burroughs
PAR ALLEN GINSBERG
LE 25 JUIN 2017
Je connaissais Bill Burroughs depuis Noël 1944 et, au début des années cinquante, nous échangions une volumineuse correspondance. J’avais toujours respecté en lui un aîné possédant plus de sagesse que moi, et c’est d’ailleurs avec étonnement que je constatai, dans les premières années de nos relations, qu’il me manifestait, de son côté, du respect. Le temps passant et au gré de la fortune de chacun —moi me retrouvant quelque temps dans la solitude d’un asile de fous, lui suivant sa trajectoire et ses tragédies propres —, j’eus l’audace d’abuser de ce que je pensais être chez lui de la timidité et je l’encourageai à écrire par vocation (…)

Il répondait à mes lettres par des chapitres de Junkie, commencé je crois comme simples croquis de curiosités, mais bientôt devenu — à ma surprise ravie — une suite de fragments très travaillés constituant une vraie narration. C’est ainsi que le plus gros du manuscrit arriva consécutivement dans mon courrier, en partie à Paterson, New Jersey. Je croyais que je l’encourageais. Mais je me dis maintenant que c’est peut-être bien lui qui m’encourageait à rester en contact actif avec le monde, moi qui m’étais retiré chez mes parents après huit mois passés en hôpital psychiatrique pour malentendu hippie avec la loi. Cela s’est passé il y a plus d’un quart de siècle, et je ne me rappelle pas la structure de notre correspondance — laquelle s’est poursuivie pendant des années, de continent à continent et d’une côte à l’autre, selon la méthode grâce à laquelle nous assemblâmes non seulement le texte de Junkie mais aussi celui des Lettres du yage, de Queer (inédit à ce jour) et d’une grande partie du Festin nu (…)

Une fois que le manuscrit fut complet, je le montrai à différents camarades de classe ou d’asile psychiatrique ayant réussi à s’établir dans l’Édition — ambition qui était également mienne mais dans laquelle j’échouais —, à la suite de quoi, frustré et incompétent dans les affaires du monde, je m’instituai Agent littéraire secret. Jason Epstein lut le manuscrit de Junkie (bien entendu il connaissait le Burroughs de la légende depuis l’époque de Columbia) et il conclut que si cela avait été écrit par Winston Churchill ce serait intéressant, mais, étant donné que la prose de Burroughs était « quelconque » (…) publier ce livre n’avait aucun intérêt.

Par un coup de chance colossal, mon compagnon du N.Y. State Psychiatric Institute, Carl Solomon, fut engagé par son oncle, Mr. A. A. Wyn, de la maison Ace Books. Solomon possédait l’humour et le goût littéraire permettant d’apprécier ces documents — quoique, encore sous le choc de ses propres extravagances dadaïstes, lettristes et paranoïacritiques il se méfiât, à l’instar de Simpson, du romantisme criminel ou vagabond de Burroughs et de Kerouac. (J’étais moi-même à cette époque un brave jeune Juif ayant un pied dans la bourgeoisie et écrivant de la poésie métaphysique rimée et soigneusement ciselée — enfin, pas tout à fait.) Ces livres indiquaient certainement que nous étions en pleine crise d’identité préfigurant une dépression nerveuse des États-Unis tout entiers. D’autre part, la ligne que suivaient les livres de poche Ace Books était dans l’ensemble de la bouillie commerciale, avec de temps à autre un roman français ou une histoire de durs glissés nerveusement dans la liste par Carl pendant que l’oncle fermait l’oeil. Solomon pensait que nous trois (Bill, Jack, Moi) nous nous fichions de la vraie Paranoïa que lui, en tant que conseiller littéraire, devait affronter avec des textes pareils —nous n’étions pas dans sa situation (…)

Il était pour ainsi dire illégal de parler de drogue. Une décennie plus tard, on ne pouvait toujours pas discuter de ces lois à la télévision sans que le Narcotics Bureau et leFCC1 se mêlent de dénoncer le débat quelques semaines plus tard, extraits de l’émission à l’appui. C’est de l’histoire, maintenant. Mais la peur et la terreur dont parle Solomon était si réelle qu’elle avait été intériorisée par l’édition grand public, et qu’avant de pouvoir imprimer un tel livre, il fallait insérer dans le texte toutes sortes de désaveux de l’éditeur. Sans quoi, ce dernier risquait d’être inquiété en même temps que l’auteur, de peur que le public ne soit égaré par des opinions en désaccord avec les « autorités médicales reconnues » —lesquelles étaient en ce temps-là prisonnières du Narcotics Bureau (20 000 médecins furent traduits en justice pour tentatives de soins à des camés et des milliers furent frappés d’amendes et emprisonnés entre 1935 et 1953, au cours de ce que la N.Y. County Medical Association a appelé « une guerre contre les médecins »).

La vérité toute nue est que, de mèche avec le crime organisé, les brigades des stupéfiants se livraient en sous-main au trafic de la drogue et avaient pour cela édifié des mythes qui renforçaient la « criminalisation » des drogués au lieu d’insister sur les soins médicaux. Le motif en était clair et net : appât du gain, du profit, chantage et bénéfices illégaux aux dépens d’une catégorie de citoyens catalogués comme « pervers » par la presse et la police. L’histoire des relations entre police et crime organisé, et du fonctionnement de ces relations, a été éclairée au début des années soixante-dix par divers livres et rapports officiels

Le sujet — in medias res — était considéré comme si outré qu’on demanda à Burroughs de donner sous le pseudonyme de William Lee une préface expliquant qu’il était d’une famille distinguée et indiquant tant bien que mal comment un citoyen normal pouvait arriver à devenir un drogué, afin d’amortir le choc pour les lecteurs, censeurs, journalistes, policiers, yeux critiques derrière les murs et les rayons de librairies, et Dieu sait qui encore. Carl rédigea une introduction embarrassée présentant le livre du point de vue de la santé mentale. Il était peut-être d’ailleurs sincère (…) Piteux emballage, c’est sûr, mais d’un autre côté, étant donné notre naïveté, une sorte de joli miracle grâce auquel ce texte fut imprimé et lu au cours des dix années suivantes par un million de cognoscenti, qui ne furent pas sans en apprécier l’intelligence factuelle, la clarté de perception, la précision d’une langue dépouillée, la syntaxe directe et les images mentales — ainsi que l’ampleur de la vue sociologique, l’attitude culturelle révolutionnaire envers la bureaucratie et les lois, et le regard pince-sans-rire sur le monde du crime.

Je suis curieux de voir la destinée culturelle de ce livre, et comment une génération plus jeune, à qui importe peut-être peu le choc historique créé par ce livre à son époque parmi les amis de l’auteur, réagira aux éternelles qualités de prosateur que Kerouac, moi-même et d’autres eurent la surprise de trouver dans le premier livre de Burroughs. J’ai donc demandé à un jeune poète de dix-neuf ans, Jonathan Robbins, d’apporter quelques remarques sur ce livre du point de vue irremplaçable de quelqu’un qui n’était pas né lorsqu’il fut pour première fois publié :

« La réserve dont Burroughs fait preuve quand il traite des sujets les plus grotesques permet la description là où un auteur mineur tomberait dans la polémique. Ses commentaires sur son propre texte prennent la forme de la sélection ou de l’alternance d’événements, plutôt que d’une évaluation directe de leur valeur thématique. Les événements sont observés de la même manière que des détails physiques.

«Le personnage de Lee est un homme qui a une conscience… Son remords prend la forme de descriptions précises de ses méfaits, sans justification. C’est un homme honnête. Mr. Burroughs possède un sens trop élevé de l’art pour avoir recours au sentiment. L’absence d’apitoiement sur soi-même donne à Lee l’équilibre d’un saint, quand bien même c’est un drogué et un jouisseur. Sa maîtrise de lui-même donne aux libertés qu’il prend un air de peccadilles.

« Ses personnages sont presque des situations. Appeler ce style froid ou sans passion est une erreur, et une erreur naïve. Seule une nature profondément sensible peut être assez réceptive à l’horreur pour parvenir presque à la définir en se contentant de la décrire. Les figures de rhétorique, les métaphores et autres, dans Junkie, semblent fréquemment posséder une vie indépendante de l’histoire racontée…on sent que, dans des romans ultérieurs, elles auront même un esprit propre. »

Burroughs n’a pas créé que des métaphores, mais des générations vivantes et qui possèdent un esprit qui leur est propre.

ALLEN GINSBERG

New York, 19 septembre 1976

D. dit: à

bla-bla-bla … Tout ça pour tenter de justifier l’injustifiable. C’est cela aussi, être obtu.

D. dit: à

Ce soir je mange des baluts avec du riz blanc.

Jean Langoncet dit: à

Infirmité de la dernière réplique, les dents du bonheur pour les sans dents, douce énarchie parfumée … pfff

rose dit: à

horrible les baluts. mange rouleaux de printemps et baste.

rose dit: à

ai vu la bande annonce et quatre extraits de Être sans destin. Pas encore le film en entier.
Dans la vidéo n°3 le jeune homme parle avec un homme d’un âge certain qui lui paie son ticket de bus. Ce dernier lui demande que ressens-tu et il réplique « de la haine ».

Outre son engagement politique & citoyen, ce que j’admire immensément chez Simone Veil est sa manière d’avoir vécu, aimé travaillé si pleinement après ce drame et collectif et familial.

En mémoire, ai la photo d’elle accompagné d’Antoine et de ses deux fils, assez tardivement, visitant Auschwitz en famille. Avoir échappé, y revenir. Avoir une vie d’engagement. Eprouve une grande admiration pour elle.

JC..... dit: à

Quittons nous sur un fou-rire divin …

S’il y a quelque chose de bien dans l’Islam, c’est la liberté dont peuvent jouir les femmes et les fillettes….uhuhu !

la vie dans les bois dit: à

Et pour ceux qui auraient raté le début… de la vie d’une femme hors norme,
c’est ce soir sur France 3
« Simone Veil, une histoire française »

Lundi 3 Juillet à 22h30
Programme France 3
Histoire – France – 2004 Durée : 50 min
Audio description

Réalisé par : David Teboul

Widergänger dit: à

L’affirmation tonitruante de l’athéisme m’a toujours semblé très suspecte.

Mon père, qui ne croyait vraiment pas en Dieu ni en rien d’ailleurs, n’en parlait jamais. Mais vraiment jamais.

Il s’était pourtant marié à l’église mais simplement par convention, pour faire plaisir à ma mère, qui n’y croyait pas plus d’ailleurs au fond. Et quand ma mère a dit au curé de l’église d’Alésia que mon père était juif (c’était en octobre 1947), le curé s’en est complètement fichu. Lui-même ne devant pas croire en Dieu non plus…

Je pense que croire en Dieu suppose une certaine élévation de l’âme et de l’esprit. Et quand on y croit vraiment, Dieu nous envoie des signes. J’en ai eu plusieurs dans ma vie et encore tout récemment. Il répond à nos interrogations par oui ou par non.

Très rares, à mon avis, sont les gens véritablement athées comme l’était mon père. Quand on gratte un peu, il y a toujours un fond de croyance quelque part, comme la croyance à la Nature, à l’essence des choses, etc. Je suis persuadé que Jean est en fait un homme très religieux pour être si souvent si sûr de soi.

Widergänger dit: à

Non, les fous de Dieu sont des frustrés qui se vengent de leur frustration et de leur médiocrité sur les autres en devenant criminels. Ça n’a rien à voir. Ce sont des gens qui ont besoin de certitudes pour vivre. Ça n’a rien à voir avec la foi authentique qui est un abîme. Être juif, à mes yeux, c’est justement vivre dans cet énigme, cet abîme d’être là. Tout le contraire d’une folie.

la vie dans les bois dit: à

Sans trahir la pensée de Madame Veil il me semble qu’elle avait plutôt foi en l’Homme.

Jean Langoncet dit: à

« Il s’était pourtant marié à l’église mais simplement par convention, »

Où se marie-t-on autrement que par convention ? A la mairie ? [nts > un titre de Goldman ; elle vit sa vie par procuration patati patata. Pas oser]

la vie dans les bois dit: à

Ce qui m’a le plus touchée est son refus de la promiscuité animale.

Widergänger dit: à

Je suis désolé, mon brave, mais on peut aussi se marier (à la mairie) par pure convention. Faut élargir votre esprit. Ça coince dans la caboche…

la vie dans les bois dit: à

Ce qui m’a le plus touchée est son refus de la promiscuité animale.
suite à sa déportation.

Alors la mixer dans un indifférencié, c’est son non.

Widergänger dit: à

Elle l’a refusée en esprit, mais pas dans la réalité, malheureusement. Elle a bien été obligée de la subir cette promiscuité qui est un élément de la déshumanisation des prisonniers.

la vie dans les bois dit: à

Langoncet n’ose pas le dire.
Le mariage est un contrat.

la vie dans les bois dit: à

@ Elle a bien été obligée de la subir cette promiscuité qui est un élément de la déshumanisation des prisonniers.

Absolument pas. C’est concéder aux fachos, que de le penser.

C’est même tout le contraire. Un peu indicible, comme dit Wittgenstein.

Widergänger dit: à

Mais la foi en l’homme ou la foi en Dieu c’est exactement la même chose. L’un implique l’autre et réciproquement.

En revanche, ceux qui prétendent avoir foi en l’homme sans croire en une transcendance quelconque sont des hypocrites et les menteurs. Ce sont des imposteurs et des gens dangereux.

rose dit: à

Jean à 18h37

je comprends ce que vous écrivez.
ce qui me dérange profondément est la référence constante, qui est devenue mode, à ses origines ses racines, ses appartenances tant religieuses que sexuelles et terriblement limitatives.

Ce moment de confrontation avec l’aumônier est terrible dans L’Etranger, et oui je conçois tout à fait que l’on se revendique de prime abord de laïcité, tous les autres domaines tant sexuels que religieux ressortissant du privé et de rien d’autre.

Widergänger dit: à

Va un jour à Auschwitz, pauvre patate, et tu verras si on peut s’abstraire de la promiscuité. Non, mais quelle grosse niaise, celle-là !

la vie dans les bois dit: à

@Mais la foi en l’homme ou la foi en Dieu c’est exactement la même chose

Pas du tout.
Sauf à espérer comme les fous de Dieu un meilleur, dans l’au-delà.

la vie dans les bois dit: à

Sauf à espérer comme les fous de Dieu un meilleur, dans l’au-delà.
Et à cautionner n’importe quelle barbarie.

Widergänger dit: à

C’est la même chose parce que l’homme dépasse infiniment l’homme.

la vie dans les bois dit: à

Sûr et là, sans aucune ambiguïté, que des voyeurs obscènes comme le poltergeist, n’étaient pas du tout dans cette idée de l’Homme de Madame Veil.

gontrand dit: à

« Les feministes ne pouvaient accepter que cette loi soit ainsi une loi de santé publique et ne consacre pas le triomphe de leur volonté de voir reconnue la liberté pour les femmes de disposer de leur corps, une évidence aujourd’hui »

Vous êtes gentille DHH, mais je n’ai toujours pas compris comment le fait de détruire un fétus qui ne demande qu’à se développer et vivre rentrait dans la définition de « disposer de son corps »…Il me semble que le fétus est le corps de quelqu’un d’autre.

Merci de m’expliquer.

Widergänger dit: à

Mais Simone Veil croyait en Dieu, elle l’a dit. Croire en Dieu et en l’homme c’est pareil. L’homme n’est qu’un tas de boue, pour croire en lui, il faut une sacré foi.

Déjà quand on voit sur son chemin des lvdb, on se demande comment c’est possible de croire en l’homme, mais quand on ressort d’Auschwitz-Birkenau, c’est autre chose !

JAZZI dit: à

« Quand l’homme moderne se rendra enfin compte de la défaite de la raison, il se convertira définitivement à la religion. »

Oui, mais laquelle, Delaporte ?

la vie dans les bois dit: à

@Mais Simone Veil croyait en Dieu, elle l’a dit.

c’est archi faux.

Widergänger dit: à

Non, le fétus n’est justement pas le corps de quelqu’un d’autre ! Sinon on commettrait un meurtre. Or, l’avortement n’est pas un meurtre.

Vous ne serez pas d’accord parce que vous avez l’esprit des cinglés qui sont contre l’avortement dans le cadre même de la loi. Les gens comme vous ont été dépassés par la réalité depuis longtemps. Vous devriez simplement la fermer.

la vie dans les bois dit: à

Quelle tristesse, quelle vacuité…

s’il y en a Une qui n’a jamais dit  » mon dieu, pourquoi m’as-tu abandonnée », c’est bien Simone Veil…

Widergänger dit: à

Ferme-la, ma pauvre chérie ! T’es qu’une bouffonne.

la vie dans les bois dit: à

Et vous un pauvre gars.
Les plus tolérants auront de la pitié, je n’en n’ai aucune pour des fachos comme le poltergeist.

la vie dans les bois dit: à

en maths moins par moins= plus je corrige:

Les plus tolérants auront de la pitié, je n’en ai aucune pour des fachos comme le poltergeist.

Jean Langoncet dit: à

mariage d’amour, mariage de raison, l’administration trône … question pour les rejetons : quelle existence lui reconnaître en dehors de l’état civil ? Qui serait prêt à adopter qui, ici ?

D. dit: à

Widergänger dit: 3 juillet 2017 à 19 h 45 min

Mais Simone Veil croyait en Dieu, elle l’a dit.

Très bien, vos sources s.v.p. ?

la vie dans les bois dit: à

Langoncet, si vous avez des difficultés à procréer, il y a des cliniques à Barcelone qui devraient pouvoir répondre à votre  » besoin ».
Sinon, pour adopter, en France, je pense que c’est toujours le parcours du combattant. Les voyages organisés, avec choix sur catalogue numérisé, c’est un autre trip, souvent une souffrance.
Quel rapport avec la loi Veil ?

Widergänger dit: à

Chrétien de Troyes a inventé le mariage d’amour qui est aussi un mariage de raison. La raison n’est pas contraire à l’amour ! Laudine épouse Yvain par amour et c’est un acte de raison pour protéger son domaine de la fontaine merveilleuse. Ah, bah ouais !

Janssen J-J dit: à

ducon c le nouveau javert ? t’as l’exclusivité du féminiss, et de la seule bonne interprétation de qui était SV, may be ?

Nicolas dit: à

Passou est adoptable?

Widergänger dit: à

Mais c’est elle qui l’a dit. On ne peut pas être juif sans croire en Dieu d’une manière ou d’une autre. Même Allan Ginsberg était croyant. Pour avoir écrit un Kaddish si habité !

Nicolas dit: à

On est nul en Simone Veil, ca ne va pas du tout!

la vie dans les bois dit: à

@ducon c le nouveau javert ?

Poser la question, venant de toi, c’est déjà y répondre.
Accepte que je revoie à la baisse ta cote de « popularité ».

Jean Langoncet dit: à

eh bien mon petit, le rapport, le voilà

‘Break this heavy chain
That does freeze my bones around.
Selfish, vain,
Eternal bane –
That free love with bondage bound.’

Pour tous, un moment d’élévation circonstancié
https://www.youtube.com/watch?v=bg_OL7OXVj8

la vie dans les bois dit: à

Eh bien Langoncet, les anaphores comme celles de macaron, je ne les supporte plus.
Bondage est un mot BDSM, nan ?

Jean Langoncet dit: à

jamais quand c’est forcé

rose dit: à

Appeler ce style froid ou sans passion est une erreur, et une erreur naïve.
quoique ne le connaissant pas, ce texte, cela ressemble à de l’entomologie.

la vie dans les bois dit: à

ok Langoncet, keep your side of the road, et foutez-moi la paix.

Jean Langoncet dit: à

rien à secouer ; ça roule

Widergänger dit: à

Vous ne comprenez rien, rose, permettez-moi de vous le dire. Les conditions de survie à Birkenau ne sont pas comparables à ce que décrit ici Romain Gary !

Chaque matin, à l’entrée des baraques, s’amoncelait un tas de morts !

Vous n’avez donc rien appris ?

DHH dit: à

@gondrand
Libre à vous de considerer que l’evacuation d’un amas gelatineux de cellules est un meurtre , des lors qu’elle represente une atteinte à une promesse de vie .
votre point de vue procede d’ un choix ideologique,le votre, respectable comme tel ,mais des lors qu’il releve de l’ideologie il ne saurait fonder une interdiction légale dans un état laïc, comme c’était le cas jusqu’à la loi Veil
Que ceux qui partagent votre point de vue s’interdisent à eux même d’user de la nouvelle liberté offerte par la loi ,c’est leur problème de conscience, mais ils ne sont nullement habilités à dicter leur loi aux partisans de la liberté de l’IVG, fût-elle de simple confort.
A cet egard un souvenir personnel significatif qui montre qu’on peut etre profondément chretien et ne pas se sentir autorisé à refuser cette liberté aux autres :
J’avais rencontré quelques mois après la promulgation de la loi un sénateur de tradition MRP enraciné dans monde rural catholique, père de 12 enfants qui se disait fier d’avoir voté cette loi et qui me disait : »chez nous pas question d’avortement, la possibilité ouverte par cette loi ne me concerne pas ,mais je ne me suis pas senti le droit d’imposer mes convictions à des femmes qui n’y adhérent pas ;au nom de quoi ,de quel droit aurais-je pu me permettre d’empiéter sur leur liberté ?et il a ajouté que ce vote positif lui avait valu les félicitations d’une de ses sœurs ,religieuse hospitalière ,qui avait vu mourir des jeunes femmes victimes d avortements clandestins ratés et se réjouissait de l’intervention de cette loi ,qui protégerait la vie des femmes décidées à avorter et qui le feraient de toutes manières

Paul Edel dit: à

WGG ce que tu dis de ton père et fe son athéisme est une belle chose.

la vie dans les bois dit: à

deachach et son rural catho père de 12 enfants, supporter de la loi Veil car non concerné, un classique de la rdl.
A chaque fois c’est le même plaisir. Les collaboratrices de deachach, à qui elle conseillait de travailler, pour un nouvel horizon, n’ont bien sûr pas leur mot à dire.

Janssen J-J dit: à

@que je revoie à la baisse ta cote de « popularité » ; mais tu la places où tu veux, martine, c ton pb s’il y en a une, sens-toi bien à l’aise, on concoure pas.
Sinon, je regrette le ton que j’ai adopté à l’égard de MC : il n’y avait pas d’appel au meurtre, juste mon profond mépris suivant l’indignation.

la vie dans les bois dit: à

J’en suis à ricaner devant l’extase de paul edel, devant le portrait photoshopé du  » père athéiste ».

la vie dans les bois dit: à

car tous ceux qui ont assisté avec affliction à la descente en flamme du père, pour ce même mutisme, est à se tordre de rire.

JAZZI dit: à

je n’ai jamais lu des propos de WGG contre son père, LVDLB, ni contre sa mère non plus. Ta haine, t’aveugle !

la vie dans les bois dit: à

bas rosis, il suffisait d’être là au bon moment, par hasard.
Me prêtre une haine quelconque supposerait déjà un sentiment.
Hors, le poltregeist ne m’en inspire aucun. C’est kom ça. Mais c’est le cas pour ducon, aussi.
Les pétards ça vous rend hargneux bas rosis. C’est aussi mauvais, pour votre petit commerce.

la vie dans les bois dit: à

J’ai la tête ailleurs, c’est une horreur visuelle.
prêter
or

D. dit: à

Nulles, les explications de DHH.

Nicolas dit: à

« Je suis convaincu que certaines pratiques et activités politiques des organismes catholiques sont nuisibles et même dangereux pour la communauté dans son ensemble, ici et partout dans le monde. Je mentionne ici seulement la lutte contre le contrôle des naissances à un moment où la surpopulation dans les différents pays est devenue une grave menace pour la santé des populations et une grave obstacle à toute tentative d’organiser la paix sur cette planète. »
Einstein
Pas pu m’en empêcher ^^

gontrand dit: à

Je ne suis pas contre la loi Veil, DHH. Au contraire, je suis pour, dans l’esprit qui l’animait à l’origine, celui de la santé publique. « Mon corps est à moi » n’a rien à voir là-dedans. Le corps d’un enfant en gestation n’est pas le corps de celle qui le porte. Mais j’admets tout-à-fait que dans certaines circonstances, il n’y ait pas d’autre choix que de l’éliminer.

Si « mon corps est à moi », alors n’oublions pas de s’en occuper, de prendre la pilule contraceptive, d’exiger l’usage du préservatif de son partenaire, ce qui, incidemment, est aussi un geste de santé publique.

la vie dans les bois dit: à

@Pas pu m’en empêcher ^^

Mais c’est très intéressant, au contraire.
Sous forme mathématique, on peut dire que cela prend la forme d’une fonction exponentielle.
1950: environ 2.5 milliards de terriens.
2015: environ 7.4 milliards

En moins de 100 ans la population mondiale a triplé.

Phil dit: à

Il a manqué au discours littéraire du président Macron une citation de Saint Simon, plus légitime sous les ors de Versailles que l’écrivain Georges Bataille, mais les culottés de Mélenchon n’auraient pas supporté ce nouvel affront. L’ensemble est resté d’une belle tenue, le jeune président sans doute habité du souvenir du Duc de Bourgogne a trahi quelques inflexions de la voix faites pour charmer la Maintenon. Grâce aux vaccins, la petite vérole ne nous l’enlèvera pas. « Vive la République » n’a pas bien retenti et c’est heureux.
Il me semble que M. Court s’élève contre les excès des médias à propos de Madame Veil, comme en son temps le président Sarkozy refaisait la biographie de Guy Môquet d’où Schlöndorf tirera un navet téléfilmique.

Widergänger dit: à

Oui, justement, Macron parle un peu trop de liberté pour être honnête ! Il va supprimer l’état d’urgence mais en intégrant dans la loi son caractère exceptionnel. Moi, j’appelle ça du foutage de gueule…

Widergänger dit: à

Bonne chute, Phil…!

Macron citant G. Bataille ? On aura vraiment tout entendu… C’est n’importe quoi, ce type !

la vie dans les bois dit: à

« Il me semble que M. Court s’élève contre les excès des médias à propos de Madame Veil, comme »

mauvaise chute Phil. Mais connaissant les travers de Court, avec son pantalon en tergal qui lui sert l’entrejambe, c’est pas étonnant que vous le souteniez.

Widergänger dit: à

gontrand, vous êtes vraiment de mauvaise foi ou vous le faites exprès ! Disposer librement de son corps, c’était justement ça qui justifiait l’avortement. Il n’a jamais été question dans ce slogan du corps du fétus, voyons ! Vous êtes être butté, vous aussi, ou vos neurones ont coupé le courant quelque part, c’est pas possible autrement… Appuyez sur le bouton pour remettre le courant…

la vie dans les bois dit: à

Le président macaron a fait son coming out littéraire, on va dire, en retenant un bâillement. Sylvain Fort en appui transgressif ?

Widergänger dit: à

Ceci dit, c’est vrai aussi par ailleurs que le définit démographique est un très grave problème. Lire à ce sujet les analyses de Pierre Chaunu dans son bouquin paru en 1981 : La Décadence, Perrin. Il montre que la transmission de la culture est en chute libre. C’est un fait. On a préféré sauver la vie des jeunes filles qui avortent à sauver la transmission de la culture. C’est une forme de suicide. Mais on ne pouvait pas faire autrement, à moins de sauver la culture par la barbarie, ce qui n’est pas un moyen très approprié non plus… Mais c’est un fait qu’on est aujourd’hui dans tout l’Occident (de l’Amérique à l’Europe, en pleine décadence démographique et culturelle. C’est la fatalité, nul ne peut y faire grand chose.

gontrand dit: à

« Disposer librement de son corps, c’était justement ça qui justifiait l’avortement. Il n’a jamais été question dans ce slogan du corps du fétus, voyons ! »

Non WG, ce slogan ne peut justifier l’avortement. Ce qui le justifie, c’est la réunion de circonstances qui font que la mère ne peut garder l’enfant. Simone Veil a parfaitement exposé le problème. Il n’y a rien à ajouter.

Widergänger dit: à

Non, je n’ai jamais dit le moindre mal de mon père, pour qui j’ai toujours eu et conserve une profonde affection et un profond respect pour son mutisme et sa profonde douleur jamais exprimée pour la mortd e sa mort à Auschwitz-Birkenau. Le mutisme de mon père à ce sujet ne m’a jamais inspiré qu’un immense respect, une immense compassion. Et s’il s’est tu, c’est aussi par respect pour ses enfants, et par amour pour ses enfants, et la crainte que nous ne soyons pas en mesure de comprendre ce qu’il aurait bien pu nous dire. Et il a eu mille fois raison d’agir de la sorte. Quand j’étais enfant, je n’étais guère capable de comprendre toute la complexité de la situation. Mais même enfant, je n’en ai jamais voulu à mon père. Je l’ai toujours profondément aimé. C’était un homme secret et admirable. Et il y avait en lui une forme très rare de grandeur humaine.

Delaporte dit: à

« Oui, mais laquelle, Delaporte ? »

Toutes les religions sont bonnes, Jacuzzi…

Widergänger dit: à

Revoyez, gontrand, les manifs de l’époque. C’était le slogan en vigueur.

la vie dans les bois dit: à

J’adore les histoires d’amour qui finissent bien en général.

Nicolas dit: à

On a préféré sauver la vie des jeunes filles qui avortent à sauver la transmission de la culture.

Je sais pas quoi répondre, quelqu’un a une Idee ?

Widergänger dit: à

Lisez le bouquin de Chaunu avant de vous lancer dans une réponse. Vous paraitrez sans doute moins idiot. Mais je ne suis garant de rien…

bérénice dit: à

22h15 je ne sais à quoi vous répondez néanmoins chanteuses et poètes entre autres participants à la quête du Graal s’accordent pour laisser entendre que non, cela finit mal de façon générale ou c’est un accord tacite, réciproque et synchrone soit une rareté, faut toujours qu’un souffre et l’autre pas.

Widergänger dit: à

Et d’ailleurs quand mon père est parti un jour pour l’hôpital et y mourir d’un cancer du poumon, ce qu’il ignorait encore à ce moment de sa vie, il a confié sa peur de mourir à personne d’autre qu’à moi. C’est dire la confiance et l’amour que nous nous portions. Mais je n’ai pas été à la hauteur à ce moment-là pour lui répondre, et j’ai dit une banalité comme quoi ce n’était pas si grave. Mais il avait mis les papiers du cimetière de côté bien visibles. Et il est mort un mois plus tard.

rose dit: à

widergänger

on réagit toujours bêtement dans ces cas-là, de la mort de quelqu’un de proche.

Si, si, j’ai appris mais je pars de pas savoir grand-chose. Donc j’ai appris beaucoup mais pas encore énormément.
Ce n’est pas grave.

Jean, merci. Je connaissais Bulle mais pas sa fille.

Jean Langoncet dit: à

Rohmer

Jean Langoncet dit: à

bien sûr qu’on vient ici pour dormir, vous croyez quoi amis terriens ?

rose dit: à

Le discours de Macron n’avait rien de littéraire.
Non, il n’est pas un brillant orateur. Il lit ses notes ; une heure trente de discours faut supporter cela.
Ce qu’il promet est dénié par les premiers débuts.
La haine focalisée contre les journalistes et la soi-disant chasse à l’homme indigne de la République et tout le baratin est simplement l’exaspération des français d’être pris pour des billes.

De Ferrand à Pénicaud même combat : je triche, c’est légal ou illégal ou border line mais en tout cas, le premier bénéficiaire c’est moi. Abus de confiance, abus de pouvoir : puisque vous dégraissez d’un tiers, commencez par ceux-là. Les pourris dehors.

rose dit: à

J’ai tenu une heure vingt.

Sergio dit: à

On dirait les Egyptiens après les Six jours… Finalement c’est du matériel de guerre, Décathlon ! Manque pas un bouton de guêtre…

rose dit: à

n’ai pas vu les nuits de la pleine lune.

widergänger

vous avez toute latitude pour préférer au revoir les enfants d louis Malle ou la vie est belle de Roberto Bénigni.

Pour ma part, préfére l’art de Gary d’initier la présence d’une femme au milieu d’une flopée de détenus déshumanisés me semble être d’une grande force de conviction.

vous eussiez pu le dire avec quelque délicatesse. Plutôt que me renvoyer mon ignorance comme un soufflet attribué publiquement.

rose dit: à

a de très beaux yeux pascale.
Toutefois, suis époustouflée par Lucchini il y a 33 ans. Mon dieu, mon dieu !

rose dit: à

ce soir, nous y allons à la luna piena : c’est lune montante, je songeais à vous le dire précisément

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…déjà, au final, y mettre aux présidentiels ,…les deux protagonistes que l’on connait,!…

…çà nous faisait aussi, notre  » état-turc « , par les apparatchiks français,…
…le comptage des votes, sans les observateurs de l’O.N.U.,…il ne manquerait plus que cela,…à l’arquebuse des opposition, glissons y la loi Weill,…pour des cas d’incestes ou viols a dormir debout,!…

…quoi, de plus courant de nos jours, parai t’il,…si pas marier entre père et fille,!…
…fissa aux communications, quel ?…

…des lois pour des chaussettes, pour ne pas se promener nues aux yeux du monde,!…

…pourquoi tu jette, elle est encore bonne en famille,!…etc,!…

Sergio dit: à

rose dit: 3 juillet 2017 à 23 h 37 min
un soufflet

C’est un soufflé que faut i mettre… Mais bien lancé, hein ! Et pas rabioter sur la camelote… Plein partout ! Et aussi faut que la trajectoire lui montre le chemin de la sortie il pourra défiler à l’ombre…

Une bonne compilation de Laurel et Hardy devrait faire l’affaire…

JC..... dit: à

Au Congrey, Napomacron Belatarte…

Jean Langoncet dit: à

Joyeuse fête! (À MC en particulier)

Le Jour de l’Indépendance (Independence Day), fête nationale des États-Unis célébrée le 4 juillet. Il s’agit du jour de la signature de la déclaration d’indépendance en 1776.

Jean Langoncet dit: à

(C’est que pris entre américanisation et arabisation, sans compter les nombreux ennemis de l’intérieur, ce ne doit pas être facile tous les jours)

bérénice dit: à

Jean Langoncet, je me demandais quels étaient les enjeux à défendre, pourquoi inviter le président DT ; s’agit-il de tenter de le faire céder sur cet isolationnisme qu’il défendait au début de son mandat, y-a-t-il aussi à remettre le TAT à l’ordre du jour qui je crois à pris du plomb dans l’aile, de prouver une volonté d’amitié en cet allié qui participera à la résolution du conflit en Syrie( Un peu le Vietnam de tout le monde ), bref pourquoi Trump à l’honneur ?

JC..... dit: à

Bérénice, vous souvenez vous que Donald Trump est le Président élu des Etats Unis d’Amérique ? La nation la plus puissante du monde, actuellement ?

Votre question est bizarre…

Jean Langoncet dit: à

Oui, curieuse tournure d’esprit. Le 14 juillet sera-t-il pour vous l’occasion de mettre Macron à l’honneur?

la vie dans les bois dit: à

Good morning, America

« François Gabart et ses équipiers ont coupé la ligne d’arrivée de la Transat du Centenaire The Bridge 2017, sous le pont de Verrazano à l’entrée de la baie de New York, à 13h31 (heure locale) ce lundi 3 juillet, après 8 jours, 31 minutes et 20 secondes de course. Une performance Ultime ! »
https://www.thebridge2017.com/fr/

Widergänger dit: à

Oui, rose, je ne pardon,ne rien à tous ceux qui édulcore Auschwitz. Rien. Je suis absolument intransigeant à cet égard. Vous devriez avoir honte d’avoir
1°) d’avoir confondu Auschwitz avec le récit de Gary
2°) de me dire publiquement ce que vous venez de m’écrire. Vous avez un sacré culot ! Au lieu de vous faire toute petite, il faut que vous en remettiez une couche. Ça je ne pardonne JAMAIS ! JAMAIS !

JC..... dit: à

Tout ce que notre civilisation, notre histoire, a mis en place lentement au cours du temps… tout cela : liberté d’expression, liberté de dénier l’existence d’un dieu, égalité homme/femme, respect de l’enfance, démocratie, équilibre entre l’individu et la collectif, etc, etc… tout cela, le texte théocratique le combat. A mort !

Et l’islamo gauchisme béat des crétins hexagonaux se réjouit de notre mort programmée. Et on ouvre la porte aux Envahisseurs mal intentionné ! Et on ergote au lieu de combattre le mal avec l’assistance de Jésus-Christ qui est mort pour nous, lâchement assassiné !

Mon Dieu ! Quelle horreur ! quelle horreur ! Prends nous en pitié, Seigneur ! Miséricorde !!! Sauve nous du mal !

JC..... dit: à

C’est marrant, Wiwi : je pardonne tout à Rose…

bérénice dit: à

JC, non c’est juste que la puissance de ce pays est tombée dans de drôles de mains, je ne parviens pas à m’y faire, plus républicain que les républicains d’Amérique et bien qu’à sa droite et à sa gauche dans son propre camp il soit contesté pour trop ou pas assez ( sacré réacs), c’est un homme qui est pour moi une hérésie démocratique.

renato dit: à

Révolution par-ci, révolution par-là, le mot revient beaucoup ces temps-ci — un mot revenant ! heureusement je ne suis point impressionnable —. Employé même par des normaux réformistes, c’est surtout dans la bouche des réactionnaires qu’il s’épanouit — en d’autres mots dans la bouche de ceux qui, prisonniers de quelques mythologies d’emprunt, cachent derrière ce mot fascinant leur incapacité de comprendre ce que réellement advient ; de concevoir ou reconnaître un processus évolutif. Moulins à vent ! mirages dans le désert pour un bataillon de grotesques copies du touchant Qichotte, démagogues en carton-pâte que souffrant de démangeaisons pseudo-morales, dénient la démocratie représentative ; et dès qu’un Sancho leur rappelle que le réel est ailleurs ils le couvrent d’insultes. Le concept de révolution comme attitude, donc, et truismes à tous les étages et sur toutes les places, de meeting en meeting, de tribune en tribune : recyclages d’idées reçues et de divers sous-produits idéologiques utiles pour l’édification de masses dont, étant donnés les exemples historiques pas du tout édifiants, l’envie d’édification n’est pas ce qu’il y a de plus évident ; futiles dévastations émotionnelles en marge d’une modernité sans queue ni tête ; arsenaux de bêtises immédiatement utilisables étançonnées par des ersatz du sens civique différemment coloriés ; artifices rhétoriques inutiles, qui se voudraient démonstrations convaincantes, et se perdent dans les spasmes tragi-comiques de la vanité et dans leurs encombrantes réactions viscérales : parasites intellectuellement pervers. Et il y en a partout : Afrique, Amériques, Asie, Europe ; et où ils ne sont pas au pouvoir, on les voit impatienter, confiants, en salle d’attente car ils affichent sans vergogne leurs intentions. Trop souvent les gens oublient de quelle affreuse affaire on parle ; oublient les dérives — et pas seulement les retraités couillons qui circonscrivent la question de la sécurité à la présence de la Police dans la rue ; mais des plus jeunes aussi, qui se plaignent de ne pas avoir un accès facile au monde et ils se sont persuadés qu’il est possible de surmonter et harmoniser les conflits économiques et sociaux par l’imposition du principe hiérarchique à tous les niveaux de la vie nationale ; ou d’autres que, à l’opposé, se pavanent en affichant une attitude superficiellement liberale tout en se dédouanant des droits que les États libéraux, ou d’une manière générale démocratiques, sont tenus de garantir. Il y a de bon que contrairement à tout ce beau monde, j’ai quelques passe-temps.

bouguereau dit: à

Il y a de bon que contrairement à tout ce beau monde, j’ai quelques passe-temps

yavé sprend pour dracul..drh pour simone..tarzoune fait sa microstar..et rose s’effeuille l’oeillet ..manière de sprende pour elle havec hamour

bouguereau dit: à

C’est marrant, Wiwi : je pardonne tout à Rose…

moi haussi chus un courageux a n’en vouloir qu’aux forts et aux babounes

JC..... dit: à

Plutôt que la démocratie égalitaire, cette organisation malsaine qui donne les mêmes pouvoir aux salauds et aux honnêtes gens, qui met le dealer d’immeuble à égalité de droit avec le consommateur agrégé de lettres, créons la Démocratie avec le Droit de vote à Points…

Ta zéro point sur ta carte électorale, t’as rien à dire…

JC..... dit: à

Bougboug, t’es mon mètre à panser…

bouguereau dit: à

Mais c’est un fait qu’on est aujourd’hui dans tout l’Occident (de l’Amérique à l’Europe, en pleine décadence démographique et culturelle

extinction du bobo européen..en israel les cato à 12 momes hont fait la lçon qui porte..c’est ferboteune dracul..

bouguereau dit: à

Bougboug, t’es mon mètre à panser…

mconfonds pas havec la vazeline..chte pardonnerai pas..jamais jamais..chqua la 4 eme génération..comme dracul !

bouguereau dit: à

la lutte tribal c’est toujours l’même cirque..faut démoraliser l’ote a faire des momes..c’est structural dirait lassouline

bérénice dit: à

qui met le dealer d’immeuble à égalité

je lisais que le trafic et la consommation d’opiacés explosaient et profitaient au terrorisme islamiste. Sûrement suis-je déprimée mais je trouve que le monde est entrain de pourrir par tous les bouts, la Corée du nord continue d’inquiéter et annonce qu’elle a réussi un essai de tir de missile inter-continental . Que de fous assassins à la tête de malheureux Etats.

JC..... dit: à

Bérénice vous exagérez ! Pas tous les chefs d’Etats ….

Grimaldi à Monaco, Hans Adam II au Liechtenstein, Vives en Andorre ne menacent personne….

ribouldingue dit: à

« Ça je ne pardonne JAMAIS ! JAMAIS ! »

Rose, comptez sur moi pour vous défendre. Je ne vois d’ailleurs rien qui justifie la rage de WG, à moins que j’ai loupé un message…

JC..... dit: à

Rose, si vous tentez de faire des misères à Ribouldingue, …. Par Mahomet ! il faudra que vous me passiez sur le corps !

keupu dit: à

casse-toi, raclure de bouguereau, t’es comme JC, t’as pas le niveau, alors tu radotes

JC..... dit: à

Après enquête des services, il s’avère que l’infâme KEUPU ne serait autre que DALIL BOUB de la Grande Moquette de Paris qui se fendrait la pipe pour pas cher.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…lire et écrire, toutes sortes de choses, ou tactiques, que l’on connait déjà, sous d’autres sensibilités,!…

…même pas à se bouger, son imagination,!…
…sucer, son pouce ou son biberon,!…son blason, ses paradis fiscaux,ç…
…sucer ses connivences de parfait lèche-culs pour tout états des choses,!…
…un partis-pris,!…
…des difficultés a rester debout,!…

…des morts-nés, présidents dans toute l’Europe,!…chacun à son jachère,…
…des nouilles aux pizzas,!…de Sodome a Gomorrhe,…lécher les petits rien, en économies sociales,!…
…la direction aux Stalag 13,!…

…vivre en ville, en sociétés, qi’elles hotteurs en partages,!…des enfants, Oui, avec des scandinaves sélectionnées, les licées dans les châteaux, etc,!…
…le droit divin,!…les choix, pour ne pas cracher dans les soupes,!…et j’en passe,!…

…des films, Oui,!…comment vivre trop bien, respecter, sur le dos de vrais seigneurs de l’art de vivre, comme çà vous chante,!…

…les états, avec leurs étrangers, pour nous casser les couilles,!…
…etc,!…Bip,Bip,!…Go,!…à la cuisine, et revoir ses livres d’art, à la recherche des perfections multiples,!…
…ou bien, tout est a jeter, pour faire lourd,…l’esprit à son spartiate qui prime,!…
…toujours, dur et forts, même avec des riens,!…les lignes aux arquebuses,!…
…etc,!…du vent à jeter,!…

bérénice dit: à

DT me rappelle un personnage d’un des romans de Westlake, un vieux fou qu’il s’agit de cambrioler , il est riche et possède j’ai oublié quoi de précieux et indispensable; l’un des cambrioleurs dresse avec l’humour de D.E Westlake le portrait à un de ceux de la bande de malfaiteurs qui n’a pas entièrement compris sa psychologie en insistant sur le fait que ce vieux schnock vit encore à l’âge de la guerre de sécession côté confédérés .

bérénice dit: à

Pour répondre à l’inquiétude démographique de lvdlb, il y a peu un invité spécialiste de la question sur un plateau TV poussait même la plaisanterie jusqu’à affirmer que la surface Africaine pouvait contenir bien plus encore d’humains, que tous ces territoires inoccupés accueilleraient sans problème l’explosion démographique prévisible, il fut vite ramené à la réalité par une conversion en superficie arable sans même de projections dans l’avenir avec intensification du problème climatique.

Nicolas dit: à

«La grande révolution de 1789 a aussi commencé le 12 juillet…» Mélenchon est une blague.

la vie dans les bois dit: à

L’évolution démographique, à mathematiser est très intéressante. Nothing more Nothing less, dans mon post d’hier.
Faut pas faire comme les mens in black, inventer ce que je n’ai pas écrit. Sale manie de la clebarde béret et consorts qu’assument pas leur racisme de salon.

bérénice dit: à

lvdlb, si la démographie ne vous inquiète pas plus , n’en faites pas un fromage. Aucune mauvaise intention dans mon post. Je vous rappelle que je suis bipède et qu’ainsi j’occupe une place ( infime) dans l’espace des êtres verticalisés.

bérénice dit: à

leur racisme de salon.

invitez-vous tous les réfugiés du monde dans le vôtre?

la vie dans les bois dit: à

Comme disait Thoreau, vivre chaque journée afin qu’elle ne soit pas insignifiante, n’est pas vraiment hors de portée.
À demain.

Phil dit: à

Le plaisir à relire « Tristes tropiques » est identique à celui éprouvé en ouvrant « L’usage du monde ».
Ce ton des années cinquante, heureux dans son délestage des années de guerre et pas encore chargé de culpabilités outrées par une génération qui n’a rien vécu de cette période, est aujourd’hui perdu.

bouguereau dit: à

culpabilités outrées

t’as encore tropusé de ton gros plug philou..

bouguereau dit: à

Mélenchon est une blague

c’est la risée comme jésus..haprés il va ressuciter et tu sras vaincul mamon

bouguereau dit: à

…même pas à se bouger, son imagination,!…

c’est la queue qui rmue l’chien

bouguereau dit: à

il fut vite ramené à la réalité par une conversion en superficie arable sans même de projections dans l’avenir avec intensification du problème climatique

drh svoit simone et béré cristine lagarde..hon est loin de dieu créa la femme des 50’s à phil

bouguereau dit: à

…la direction aux Stalag 13,!…

ilsa la chienne du stalag..c’est le coté obscur de lassouline

keupu dit: à

bouguereau à bout de souffle radote et rabâche, c’est pitoyable

JC..... dit: à

« Plus de 100.000 migrants ont traversé la Méditerranée depuis janvier, selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM). »

Bienvenue au Califat européen …!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le Prisonnier numéro 6,…déjà,…

…avant, d’avoir été  » protéger « , par son père en prisonnier,!…

…vivre bien, sans soucis, de créativité, que de s’échapper, pour imaginer quoi de plus,…

…au moins, par exemple, comparer, son soi-même,d’ingéniosités, avec nos livres, et les livres disponibles sur internet,!…

…au mieux, avoir déjà tout chez-soi, pour ne pas avoir besoin, de courir, comme, Patrick Mac Goohan,!…etc,…Arrival,…

…je ne suis pas un numéro,!…démocratique,…à mini-jupes,!…
…Bip,Bip,!…fou-rire,…

Claudio Bahia dit: à

Phil dit: 4 juillet 2017 à 10 h 42 min
ce que vous dites est mille fois vrai, rien de plus exact que votre court commentaire; et les deux livres que vous citez sont tous deux des pierres fondatrices de nos « humanités »(pas moyen de mettre des italiques)

bérénice dit: à

Bouguereau, comme vous le savez je suis une brebis égarée qui n’imagine pas ce que peut le peloton de tête, tous ces gens m’impressionnent , ces gens hors du commun . Comment le monde peuplé de tant d’intelligences peut-il tourner si mal , si on abolissait l’idée d’enrichissement un peu comme on a réussi à éradiquer la variole? cette idée du profit à tout prix qui va de paire avec le pouvoir encore assez souvent amoral de par le monde sans progrès sociaux associés est un antidote à certaines de ces intelligences.

https://www.youtube.com/watch?v=tpFSXAdlEYY

Nicolas dit: à

Penicaud est sur un bateau…

Passou dit: à

Phil de 10.42, Tellement vrai !

D. dit: à

oui, JC.
J’ai eu en songe que l’Italie dont le Vatican tomberait totalement aux mains des islamistes, après que l’Italie ait quitté l’OTAN au profit d’une armée européenne quasiment virtuelle.
Puis l’armée française appuyée par la Russie en libèrerait le territoire, ainsi que la Côte d’Azur et la Provence, tombées également sous califat. C’est dans quelques années tout au plus.

JC..... dit: à

Phil,
Absolument vrai ! l’accélération du temps en occident déforme nos sociétés, et tord le coup à nos cultures profondes comme le fait un miroir déformant dans les foires d’empoigne…

rose dit: à

les êtres verticalisés.
les pingouins, mes bébés ?

ils vivent debout ou couchés. se dandinent magnifiquement. nagent tout aussi bien et courentventre à terre. La terre étant du sable.
pour fuir car.ils ont été épouvantablement décimés. je ne sais si c’était pour les manger.

D. dit: à

Absolument, JC. Et au final : des coups tordus en pagaille.

rose dit: à

ribouldingue dit: 4 juillet 2017 à 9 h 01 min

merci, j’accepte très volontiers. Je crains fort les enragés, fort, fort.

Espérant tout de même qu’il ne faudra pas vous passer sur le corps pour me défendre. Vais chercher un sabre japonais pour que vous ayez arme valable. Je ne sais pas si couteaux de cuisine sont nécessaires ; les aime bien plutôt dans la cuisine.

keupu dit: à

à 12:47 oh ! là le JC nous fait du verbeux complètement niais c’est-à-dire NUL

rose dit: à

ribouldingue, vous n’avez loupé aucun message. C’est Gary, in Les Racines du ciel, qui le met dans cet état là, notre Widergänger.

Pourtant, de mon côté, je trouvais très récemment qu’il avait énormément pacifié, avec les uns, dont son père, avec les autres,dont vous. Là, il s’agit d’une crise aiguë. Bérénice à côté, c’est du gnangnan.

Je vais devoir programmer un voyage à Auschwitz. Ce qui n’était pas dans mes projets immédiats.

rose dit: à

Je crains fort les tyrans aussi. Fort, fort.

Je leur préfère les pingouins.

bérénice dit: à

l’accélération du temps en occident déforme nos sociétés,

voulez vous exprimer le retard de l’homme dans ses mentalités comparé à ses productions technologiques, un esprit d’homme des cavernes pour sa barbarie équipée en high tech pour détruire, réduire, gâcher? Et quand ce retard ne proviendrait pas d’une volonté acharnée à ne pas renoncer à certaines prérogatives ou croyances instrumentalisées pour cause de conservatisme féodal?

JC..... dit: à

« Je vais devoir programmer un voyage à Auschwitz. » (rose)

Ah….? ….bon !…. c’est vous qui voyez….! …on se distrait comme on veux… !

JC..... dit: à

Exact, immonde KEUPU. Par contre, il était parfait à 9h32….

JAZZI dit: à

D’après Lévis-Strauss, Freud ou Lacan, cette perle, Nicolas ?

« si un enfant rate son entrée dans l’Œdipe et qu’il devient psychotique ou pervers (c’est‑à‑dire homosexuel), c’est de la faute de sa mère, dont le discours ne lui a pas assez signifié l’instance paternelle. »

Femmes et homos, même combat !

ribouldingue dit: à

« Pourtant, de mon côté, je trouvais très récemment qu’il avait énormément pacifié »

Oui, c’est vrai qu’il avait fait beaucoup de progrès…Et puis pof, d’un seul coup il rechute. Je crains qu’il n’y ait pas grand chose à faire.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*