La vérité n’est qu’une option parmi d’autres
Loué soit Donald Trump ! Grâce à lui, 1984 et La Ferme des animaux, deux livres majeurs de George Orwell, viennent de faire un retour remarqué au sommet des listes des meilleures ventes du New York Times et d’Amazon, et sur celles des chaines de librairies Barnes& Noble comme du côté des indépendants de Indies. Inespéré d’autant que, si le président Obama provoquait bien un même effet sismique sur la librairie chaque fois qu’il disait du bien d’un livre, il en était de même jusqu’à présent avec le président Trump à chaque fois qu’il insultait l’auteur d’un livre. Cette fois, la donne a changé : si l’œuvre prophétique Orwell a soudainement resurgi, c’est que les Américains ont besoin de clés pour comprendre ce qui leur arrive, une grille d’analyse pour déchiffrer ce qui leur est tombé dessus.
En vertu d’un réflexe éprouvé, lorsqu’il apparait vain de se retourner vers l’histoire récente et les expériences passées, on cherche des solutions dans des livres. Le public a faim de références, alors il se jette sur la littérature passée, dystopique (récit fictionnel dans lequel l’utopie vire au cauchemar) ou uchronique (roman dans lequel l’Histoire officielle est réécrite après modification d’un événement notoire du passé). Sinclair Lewis, Georges Orwell, Philip Roth ont annoncé l’avènement de Donald Trump. A défaut de les avoir entendus, il semble que désormais on les écoute. Ce qui est arrivé aux Américains est tellement inédit qu’ils cherchent dans la littérature passée un reflet de ce qui va leur tomber dessus demain. On ne saurait mieux illustrer la notion de concordance des temps. Mais même si Les Origines du totalitarisme, publié en 1951 par la philosophe Hannah Arendt fait également depuis peu un retour remarqué dans liste des meilleures ventes d’Amazon, comment ne pas voir en creux dans ce triomphe de la fiction la faillite du journalisme et l’échec des essayistes ?
Incroyable comme la dystopie imaginée par George Orwell il y a près de soixante-dix ans paraît actuelle. Pourtant, tout le monde n’admire pas le classique moderne 1984, il s’en faut. Le regretté romancier Anthony Burgess, et à sa suite le critique Adam Gopnik, ont ainsi pu le juger daté donc obsolète car très marqué par la misère sociale des années de rationnement dans la Grande-Bretagne de l’après-guerre, le tout baignant dans la lourde atmosphère créée par la police politique stalinienne. Pour autant, reprenant le livre d’Orwell à la faveur du sacre contesté de Donald Trump, le critique a convenu qu’il fallait revenir à 1984 car l’Amérique était revenue à 1948. Mensonges systématiques, fabrication de « faits alternatifs » (quelle idée de génie, quand on y songe), invention d’évènements contre toute évidence (les Suédois en rient encore), contrôle du réel, infaillibilité du pouvoir, autoritarisme brutal etc.
Si la lecture du livre d’Orwell est désormais encouragé par les opposants à Trump, c’est pour crier aux Américains : le monde de 1984, où le langage est utilisé comme une arme politique et la vision du réel imposée par le pouvoir, c’est là où ne nous voulons pas aller dans les quatre prochaines années ! On saura bientôt si l’ère dans laquelle nous venons d’entrer favorisera la création à Washington d’un ministère de la Post-Vérité puisque désormais la vérité est considérée comme une option parmi d’autres. Impossible de ne pas conserver à l’esprit le slogan glaçant de 1984 :
« Qui contrôle le passé contrôle le futur : qui contrôle le présent contrôle le passé ».
Après avoir intégré l’an dernier « alt-right » et « Brexit » à leur bible, les lexicographes de l’Oxford English Dictionary travaillent actuellement sur les néologismes que la trumpisation de la société américaine a suscités : trumponomics (politique économique de la nouvelle administration), trumpertantrum (les tweets présidentiels courroucés du petit matin), trumpkin (une marionnette qui ressemble à un ancien animateur de télé étrangement coiffé), trumpflation (inflation que ne manquera pas de provoquer la nouvelle politique économique), sans oublier trumpist (supporter du président), trumpette (sa femme) et même trumpista (admirateur hispaniste du président, spécimen des plus rares)… Selon le Guardian, ils devraient figurer dans la prochaine édition alors qu’en général, les nouveaux mots passent d’abord une dizaine d’années au purgatoire. Manifestement, les spécialistes de la langue sont pressés de s’accorder à l’air du temps, comme s’ils craignaient qu’en rattrapant la fiction, la réalité prouve une fois de plus qu’elle peut être pire encore.
Philip Roth aussi a eu du nez en écrivant Le Complot contre l’Amérique publié en 2004. Dans ce roman uchronique, qui se situe dans les années 1940-1942, pas l’un de ses meilleurs mais l’un de ses plus dérangeants, il imaginait la victoire de Charles Lindbergh contre Franklin D. Roosevelt dans la course à la Maison blanche. Le célèbre aviateur y était dépeint tel qu’en lui-même en forcené de l’antisémitisme, admirateur des régimes dictatoriaux sur lequel l’Allemagne nazie exerçait un chantage, isolationniste partisan du « America first » et qui, une fois élu, finissait par signer un pacte de non-agression avec Hitler. Un scénario-catastrophe dont les détracteurs de Trump redoutent le spectre aux allures de Poutine.
Comment un Américain doté d’un peu de mémoire et d’un minimum de culture, ayant subi le slogan « America First » durant toute la campagne du candidat Trump, et l’ayant entendu le prononcer à deux reprises lors de son discours d’investiture, pourrait-il oublier que ce fut le slogan hurlé par Lindbergh autrefois, qu’un parti nazi américain en fit sa bannière en 1943 et que depuis, il est associé dans la mémoire nationale à la neutralité envers le nazisme ?
Pressé de toutes parts de réagir à la nouvelle jeunesse que l’actualité politique a donné à son roman, Philip Roth a fini par s’exprimer dans un échange de courriels avec Judith Thurman du New Yorker. Il y tient malgré tout Lindbergh pour un héros populaire contrairement à Trump qui n’est qu’un « arnaqueur ». Et de renvoyer élégamment au personnage créé par Herman Melville dans The Confidence-Man (1857), véritable ancêtre selon lui du nouveau président, paru en français chez Minuit en 1950 sous le titre Le Grand escroc… Car là où la personnalité de Trump dépasse l’imagination, ce n’est pas en qualité de citoyen ou de promoteur immobilier (on en connaît d’autres), mais bien en tant que président des Etats-Unis : dans cette catégorie, il est unique surtout à la manière dont Roth le présente :
« ignorant des affaires du gouvernement, de l’histoire, de la science,, de la philosophie, de l’art, incapable d’exprimer ou de reconnaître la subtilité ou la nuance, dépourvu de toute décence et usant d’un vocabulaire de 77 mots dans un anglais approximatif ».
Au fond, l’apport majeur du Complot contre l’Amérique, et c’est probablement la raison pour laquelle ce roman résonne si bien avec les angoisses américaines contemporaines, c’est cela : la terreur de l’imprévu. A la relecture une dizaine d’années plus tard, les similitudes entre ce qu’il a imaginé et ce qui est advenu sautent aux yeux sur un point au moins qu’il ne manque pas de souligner :
« Le plus terrifiant est que tout est devenu possible, y compris, bien sûr, la catastrophe nucléaire ».
Si les lecteurs américains se sont tournés en priorité vers ces écrivains-là, ils n’en ont pas moins plébiscité d’autres romans, du classique Meilleur des mondes (1932) d’Aldous Huxley à la Servante écarlate (1985) de Margaret Atwood. Au train où vont les choses, le téléchargement de films dystopiques, de Fahrenheit 451 à Bienvenue à Gattaca, ne devrait pas être en reste, pour tenter de déchiffrer l’étonnante personnalité d’un docteur Folamour à l’allure d’un Ubu-roi. George Orwell est mort en 1950, Philip Roth a définitivement posé la plume en 2012. Mais depuis le début de l’année, leurs œuvres prémonitoires ont ressuscité, consacrant ainsi le statut de visionnaire des meilleurs écrivains. Merci qui ? Merci Donald !
It Can’t Happen Here proclamait par antiphrase en 1935 l’édifiant roman de Sinclair Lewis que les éditions de la Différence ont eu tout récemment la bonne idée de rééditer sous le titre Impossible ici ! traduit de l’anglais par Raymond Queneau (lire ici sa préface par Thierry Gillibeuf). Aujourd’hui, un mois exactement après la prise de fonction du nouveau président, certains Américains ont l’étrange impression d’être « embarqués dans un avion piloté par un fou pour un voyage de quatre ans« , selon la formule d’un étudiant citée ce matin par Libération. Et, partant, il a augmenté l’angoisse générale, enfin, un peu moins qu’à moitié générale puisque d’après les plus récents sondages, son électorat est ravi de constater qu’il fait ce qu’il avait dit qu’il ferait. Innombrables sont déjà les dossiers et les sujets sur lesquels son amateurisme dans les analyses, sa susceptibilité dans les réactions et sa puérilité des déclarations accablent jusqu’à son propre camp. Tiendra-t-il quatre ans en assurant jour après jour que « c’est la faute des médias » ? A part l’assassinat, on ne voit pas d’autre issue que la procédure de mise en accusation (impeachment) et la destitution. Car derrière la régression américaine en toutes choses, ce qui se profile à l’horizon est de moins en moins drôle. Trump a rendu aussi imprévisible que lui le quotidien de ses compatriotes. Et cela, aucun artiste ne l’avait vraiment imaginé, à l’exception de Chaplin dans Le Dictateur.
(Illustration Jason Lazarus)
468 Réponses pour La vérité n’est qu’une option parmi d’autres
Il se peut que ma mémoire me joue un mauvais coup, mais il me semble que en 67 ou 68 Kerouac avait prévu quelque chose en ce sens.
Épatant l’extrait de la préface de Thierry Gillyboeuf au livre « Impossible ici » de Lewis (1935) :
« …Aux États-Unis, la candidature de Donald Trump qui a d’abord été prise sur le ton de la farce constitue désormais une dérive alarmante. Les chroniqueurs américains ne s’y sont pas trompés, qui remettent au goût du jour le livre prophétique de Lewis et intitulent leurs tribunes : « It really can happen here » ou bien « Is it happening here? ».
Le caractère vulgaire du populisme de Trump leur évoque le manque de tact démagogique de Windrip : la « nature fruste » du peuple par opposition aux « bonnes manières » de l’élite… »
Sinclair Lewis, Georges Orwell, Philip Roth ont annoncé l’avènement de Donald Trump
objection votre honneur..tout ceci est neuf et quant aux faits halternatifs..parle t’on de fait halternatif quand on dmande à monsanto de faire les test de linocuité de ses produits? et qu’au finiche hon dmande aux état de faire la preuve irréfutable de leur nocivité sinon c’est une entrave au marché ? n’est ce pas la publicité sur le rincipe de précaution qui est un fait alternatif ?
as t’on parlé de fait alternatif quand les armes de destruction massive étaient massivement fausse ? non. et les news dans une économie du gratuit sont devenu des produits, des produits d’appel qui sont fait pour vendre.
récapitulons: principe de précaution..indépendance de la pressed’aprés guerre..exeption française..le tout en free share..c’est nous les fakes
A part l’assassinat, on ne voit pas d’autre issue que la procédure de mise en accusation (impeachment) et la destitution.
à part l’assassinat..? relis toi lassouline..dracul maitre en faits alternatifs te manque t’il tellement qu’il faille que tu le remplaces?
l’assassinat serait une issue vers l’enfer..et c’est un appel au meurtre larvé
Le caractère vulgaire du populisme de Trump leur évoque le manque de tact démagogique de Windrip
envisager un assassinat comme ‘porte de sortie’ espérer que quelques ‘vulgaires’ puissent l’hourdir c’est confiner le populo a son dam..pour que l’hélite garde son tact..rénateau a pas faux..les temps néroniens ne changent pas
tous les canards des Landes vont être abattus
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Un bon début.
Mais chez nous aussi les mots ne veulent plus rien dire ! Chez nous aussi la société du spectacle a perverti le politique, au point qu’un candidat à la présidentielle peut à la fois réclamer de l’éthique chez les élus, et en même temps ramasser frauduleusement de l’argent public ! Chez nous aussi la vérité c’est le mensonge, et 2 + 2 = 5 !!!
Pas besoin d’aller renifler Trump sous les aisselles pour constater qu’il y a bien, décidément, quelque chose de pourri dans notre royaume…
Le XXe siècle a été très riche… Trump n’en est pas encore aux « purges » de Staline ou d’Hitler mais est en bonne voie. « Purges »… quel mot dégueulasse pour dire ce qui trotte dans la tête de tout « dictator ». Le grand tort serait de le rendre aussi ridicule qu’Adolf vu par Chaplin… C’était avant la guerre (enfin la « seconde »). Il est terrifiant !
Clopine.et quand les fédérations socialistes du nord ou des bouches du Rhône bourraient les urnes ca sentait bon ?
10h06 + 10h28 = lucidité !
Disons qu’on est tous un peu dans le désarroi, qu’on commence à avoir peur de ce type qui a quand même entre les mains quelques destinées du monde… Mais le bougr’ a un peu raison aussi, il faut aller au delà du refuge dans la littérature du passé supposément prophétique pour se rassurer (?). Et surtout, se demander quand la proche administration trumpiste va lâcher son gourou quand sa politique sera elle-même directement menacée par les frasques de sa pathologie mentale. Jusqu’alors, on doit plutôt se demander, dans la mesure de son indéfectible soutien apparent, ce qu’elle contrôle par elle-même des effets attendus des « politiques » qui comencent à se mettre en place sur le plan intérieur et international, à supposer qu’il y ait un projet stable et cohérent sous les apparences actuelles de l’incohérence dans tous les domaines.
Il faut supposer que des faucons d’une nouvelle espèce manipulent un pantin qui leur sert pour le moment à faire diversion. Assassiner ou suicider le pantin n’est pas encore d’actualité, mais cela ne manquera pas d’advenir le jour où il sera devenu totalement incontrôlable et nuisible à son son administration immédiate même. Mais pour pour le moment, elle sait très bien ce qu’elle fait.
« ignorant des affaires du gouvernement, de l’histoire, de la science,, de la philosophie, de l’art, incapable d’exprimer ou de reconnaître la subtilité ou la nuance, dépourvu de toute décence et usant d’un vocabulaire de 77 mots dans un anglais approximatif ».
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Heureusement que les médecins, les chirurgiens, & autres pilotes d’avion ne sont pas élus!
77 mots..xyz svoit une carrière
Pas besoin d’aller renifler Trump sous les aisselles
..et polo qui pète au lit pour mettre à l’aise les dames..du tact..toupartou du tact
pourrait-il oublier que ce fut le slogan hurlé par Lindbergh autrefois
mais henfin lassouline..en marche..debout..israel est votre patrie..c’est comme le café des sports..tout y sait bien qu’on y va pas pour faire un 100 mètres
« Le plus terrifiant est que tout est devenu possible, y compris, bien sûr, la catastrophe nucléaire »
pour d’autres c’est un peu plus rassurant que d’être descendant de david..
Lindbergh pro nazi et WGG ne nous en a rien dit !
11.44, comme quoi il valait mieux se fier à philip roth qu’à wgg !
les américains décrivait litler dans leur journaux comme une espèce de trés bon chef scout..au moins donald y fait pas hillusion la dessus baroz..c’est un bon point je trouve
..dracul est bien plus marrant que philip rot..faut pas l’pourrir non plus
..tout hamateur de litterature doit remarquer que donald est hune divine surprise..y’est hencore mieux que reagan..et il est moins con que georges 2..et moins fumé..peut être..le pape il a dit ‘peut être’..laissons lui hune chance qu’il a dit..sinon le coup du père françois comme polo avec gorbi..c’est quil a des divisions
..par exempe le coup de donald moquant terminator et l’ote lui répondant ‘donne moi l’manche’..franchement..franchement..great!
Tu assures l’intérim de JC pro Trump, le boug ?
Paul Edel, je n’aurais garde d’oublier Monsieur Cahuzac me regardant droit dans les yeux, sur mon écran, et m’affirmant la main sur le coeur qu’il n’a pas de compte en suisse… Sauf celui qu’il avait « oublié », bien sûr…
Que devient notre monde ? Secoué par les vents pestilentiels des néo-fascismes qui se construisent sur la peur et la haine de l’autre, impitoyablement mis à sac pour le profit sans aucun souci des équilibres naturels, se rétrécissant à mesure de la progression démographique, incapable d’éradiquer les plaies qui accablent un continent comme l’Afrique, creusant toujours plus le fossé entre les immensément riches et les plus pauvres, subissant les guerres et les dérives totalitaires…
Jamais je n’ai tant eu l’impression de vivre dans un monde en perdition, jamais mon coeur ne s’est serré à ce point, en pensant à la société en perdition que nous laisserons en héritage.
J’ai l’impression que les bruits de bottes se rapprochent toujours plus.
…
Alors, vous savez, Paul, il faut quand même que j’ai du coeur, comme on dit, pour assumer le dérisoire de ce que je fais…
Mais, si peu que ce soit, cela me sera compté, j’en suis sûre.
Au moins sur la surface froide du miroir dans lequel je me regarde, et qui, si je ne faisais rien, ne pourrait refléter que ma honte.
Tu assures l’intérim de JC pro Trump, le boug ?
je vole au scours de la victoire baroz..t’as trop une tête de perdant
Cette campagne présidentielle ressemble de plus en plus à une compétition entre organisateurs de Loto qui surenchérissent sur leurs promesses de gros lots ! Un salaire pour tous, la retraite plus tôt…
Au bout du compte, toujours plus de frustration à prévoir !
Le vent du fascisme des uns est à proportion de la démagogie des autres, Clopine !
Trump c’est bouguereau en pire
bouguereau c’est Trump en pire
on n’est pas sorti des cacatombes
Ne crie pas victoire trop vite, le boug, on verra ta gueule à la sortie !
..sapré baroz..les temps changent..qui qui fait le çémaphore aujourdhui..le dernier rempart etc
https://www.youtube.com/watch?v=9gwbHoQ7OE0
la gueule à bouguereau = un litron de Kiravi 42
Ne crie pas victoire trop vite
..c’est pas la mienne baroz..c’est pour bêcher tout ces cassandres ‘not in my name’..toutafé chafoin..qui saurait dire ce qu’ils veulent exactement
fion y dit qu’il fra les lunettes gratos et qui sra le meilleur rempart contre le fachisme..et même mis en examen y se fira qu’aux jugment des urnes..qui ne mentent jamais!..polo y trouve que c’est bien humain tout ça..et toi haussi baroz
Ceci n’est pas un article, c’est un 45 tours, et d’une rare niaiserie. Il est probable que si les américains s’étaient demandés il y a vingt-cinq ans « ce qui leur arrivait », ils n’auraient pas à le faire aujourd’hui. Trump n’est que la somme de ce qu’il l’a précédé. Il est en lui-même innocent.
« de ce qui l’a ».
Certes, 12.40, mais qu’en concluez vous ? Il est innocent de la sottise des américains, soit, mais les américains réveillés un peu trop tard peuvent-ils retrouver leur lucidité en se défaisant des conséquences de leurs responsabilités retrouvées ou non ?
Doit-on les y aider comme on devrait pouvoir combattre les erreurs de la masse qui s’apprête à voter pour mme LePen, en leur ouvrant les yeux, ou laisser ces gens tranquilles faire ce qu’ils ont à faire ? Ou est-ce un combat dont il convient d’admettre qu’il est perdu d’avance ?… genre, en passer par cette purge pour qu’ils se décillent enfin, même si c’est trop tard, vu qu’il est toujours trop tard ?
A propos du livre de Ph. Roth, » le complot contre l’Amérique », une uchronie où il s’est surtout attaché à imaginer le sort des Juifs, le plus intéressant, j’ai trouvé , c’est le post-scriptum, rédigé avec une note au lecteur, des fois que certains pourraient penser que ce roman est un récit historique, comme d’autres l’ont cru du Da Vinci Code.
Suivie d’une chronologie véritable des personnages principaux, et autres personnages historiques, ainsi que des documents annexes.
Il est indiqué dans ces documents qu’America First au temps de Lindbergh était une association, fondée en 1940 à l’Université de Yale, pour s’opposer à la politique interventionniste de FDR et promouvoir l’isolationnisme de l’Amérique.
Ces documents détaillent bien le parcours politique de Lindbergh, suprémaciste blanc, antisémite et raciste.
Gee ! Qu’est-ce qui de Ge or Γη or Well justifierait mieux le pseudo d’Eric Blair ?
Mais Janssen, je n’en dis rien du tout. Si je n’ai pas le pouvoir d’influer sur l’histoire j’ai du moins la faculté de détecter les sornettes. S’il arrive des dirigeants dangereux c’est que ceux qui l’ont précédé ne l’étaient pas moins. Et vous verrez, le jour où apparaitra un Trump agréé, tous les pis.se-copie du monde seront en joie.
C’qui y’a de bien avec nos politologues bien d’chez nous, c’est leur véritable don pour la para-psychologie. A travailler.
J’aime bien également relire Huxley, il faut séparer le bon grain de l’ivraie et remettre dans le contexte « Les humains agissent de quantités de façons illogiques, mais tous semblent capables, si on leur en donne la possibilité, de faire un choix raisonnable à la lumière des renseignements dont ils disposent. Les institutions démocratiques ne peuvent fonctionner que si tous les intéressés font de leur mieux pour répandre les connaissances et encourager l’exercice du bon sens. Mais aujourd’hui, dans la plus puissante démocratie du monde, – les politiciens et leurs propagandistes préfèrent les ridiculiser en faisant appel presque exclusivement à l’ignorance et à la déraison de leurs électeurs. En 1956, le directeur d’une puissante publication commerciale m’a déclaré : « Les deux partis mettent leurs candidats et leurs programmes sur le marché en utilisant les mêmes méthodes que le monde des affaires pour vendre ses produits…. » Bref. http://sami.is.free.fr/Oeuvres/huxley_retour_au_meilleur_des_mondes.html
12.40 Chaloux is perfectly right, that’s all folks.
A part les presciences de Henry Miller sur la Grèce, la plupart des prédicateurs US sont à côté de la plaque, trop soucieux de cachetonner.
Valent pas un caramel en histoire et en économie, mais pour la psychologie, chapeau.
« S’il arrive un dirigeant dangereux ».
Excusez-moi, je ne peux pas faire deux choses à la fois.
1€ la chouquette, 2€ le caramel mou.
Roth est mieux dans beaucoup d’autres romans, mais si un vrounzé avait commis Le Complot, nul doute qu’on aurait crié au génie. Urgent remballer l’arrogance, vu le petit niveau imaginatif de la basse cour o coco.
Le blond à la méchin, c’est The Human Stain, la Tache, l’Hyper-Tache, la Tache Humaine, comme disait Coluche.
A suivre au jour le jour, c’est très inquiétant.
A suivre au jour le jour
pour hun lecteur payant hune fois par semaine ça suffit..t’as du boulot tarzoune
1€ la chouquette, 2€ le caramel mou
..ça en fait des tendinite du pti doigt à tarzoune
la plupart des prédicateurs US sont à côté de la plaque, trop soucieux de cachetonner
..hors tes mormons je les ai toujours trouvé spécialement bon..au moins ça les amuse encore
« Record d’audience depuis 6 ans pour le «Saturday Night Live» ».
Donald, star de la télé-réalité, ne lui dit pas merci, à Alec Baldwin.
Il parait que de son côté, l’arrière arrière arrière petit-neveu musicien d’ Herman Melville, Moby, s’attaque à la baleine… Dans une version complotiste, un peu.
Ce qui semble surtout inquiétant, en lisant l’article de Libération, c’est de voir comment les contre-pouvoirs -qui sont le pouvoir véritable- peuvent détruire un homme. Ils en feraient autant avec un homme juste, s’il les gênait. La grande vertu de l’aventure Trump est d’être un formidable diagnostic de nos sociétés.
« La grande vertu de l’aventure Trump est d’être un formidable diagnostic de nos sociétés. »
l’est pas un peu ouf l’autre avec ses « vertu ».
c’est au pied du mur, ( qui se dresse) etc.
Bon aprèm’
Vous me lisez mal, LVDB, ce n’est pas Trump qui a des « vertus », c’est la totalité du spectacle. Je ne m’attendais pas à mieux de votre part. Comme pour toute chose, dès qu’on s’attaque un peu au fond de l’affaire, il n’y a plus personne pour comprendre.
« c’est la totalité du spectacle. »
justement, vous êtes trop – et que-spectateur.
LVDB, je suis un citoyen. Si je vous suis, il faudra bientôt cesser de l’être. Après vous.
comment les contre-pouvoirs -qui sont le pouvoir véritable- peuvent détruire un homme. Ils en feraient autant avec un homme juste, s’il les gênait
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un homme juste, comme Nixon, par exemple?
Au moins, Néron, lui n’avait pas à se soucier de ces maudits journalistes.
chaloupe, réservez vos « si », pour suivre le spectacle auquel vous trouvez une vertu, parce que pour le reste…Ne vous tracassez pas pour un visa éventuel, vous n’êtes pas concerné.
Vous avez raison, LVDB, jamais fait dans la vieillerie hystérique.
Trump a séduit le 1% et ceux qui les admirent par son programme de baisse des impôts et d’élimination du filet social afin de forcer les fainéants à travailler, il a séduit les racistes et les sexistes par ses propos outranciers, il a séduit les naïfs par ses promesses de nettoyer les écuries washingtoniennes, et tant qu’à y être il a séduit ceux qui aiment le «kick ass» cher aux ados attardés que sont trop d’États-Uniens.
Le Canada commence à devenir la destination de choix des migrants. Son Premier Ministre est le chou-chou des progressistes. Trump et les siens s’enrichissent sans la moindre vergogne en utilisant la fonction présidentielle. Décidément, on est loin du vertueux Obama…
@ »S’il arrive des dirigeants dangereux c’est que ceux qui l’ont précédé ne l’étaient pas moins »
Cette question ‘rebond’ de pure curiosité vous semblera sans doute idiote et petite, mais j’aimerais qd même savoir si vous englobez uniment parmi « les prédécesseurs » à vingt ans, les (administrations) Bush père et fils, Clinton et autres Obama.
Si cette question journalistique vous semble futile et indigne d’une politologie moyenne, n’y répondez surtout pas. Les che-h-yen-nes de garde se chargeront bien d’en aboyer.
Chaloux dit : le 21 février 2017, à 12 h 40 min
@ Chaloux. On se connaît? : « … Trump n’est que la somme de ce qui l’a précedé. Il est en lui-même innocent ». Très, très juste.
Un seul exemple, Janssen, la loi sur la prescription des délits économiques. Je suppose que vous pensez comme moi que le FN est innocent dans cette affaire : ils n’ont que deux députés. Ceux qui ont voté cette loi, qui contribue à pousser le FN vers le pouvoir, le sont-ils?
Donc les prédécesseurs de Marine Le Pen seront plus coupables qu’elle.
Il y a un peu moins de 20 ans , Trump se vantait de la hauteur de sa tour à N’Y. C’était un one eleven, en septembre. Spectaculaire, comme dit le vicieux chaloupe.
Hon va encore nous essepliquer que c’est la technique qui fait le fascisme ; c’est pas faux, mais primitif, en ceci que précisément elle peut espécialement l’empêcher !
Si à Beaubec on remplaçait Clopine par Ivanka, ça ferait pas assez terroir.
Oublions cette idée.
Le problème avec Donald, c’est qu’il s’est focalisé sur la frontière trop perméable avec le Mexique, qui est certes un problème à traiter alors que le communautarisme aux Etats-Unis est un problème non pas d’abord étranger mais national.
« A part l’assassinat, on ne voit pas d’autre issue que la procédure de mise en accusation (impeachment) et la destitution. »
le HP?
comme acteur ou comédien il n’aurait pas eu autant de public
Ce que je trouve extraordinaire, c’est que le Brésil a réussi le métissage quasi-intégral alors que les States, en dépit de tentatives, se sont toujours plantés. Analysons-en les raisons. (J’aime bien faire zonzan).
T’as une théorie, Bouguereau ?
Mais non, D. de 15 h 22, c’est drôle.
(je crois qu’Ivanka ne tiendrait pas 5 minutes, en fait. Ou bien ce serait les bêtes qui fileraient…)
Mais c’est bien de sourire… Vous savez, moi, quand on me dit « fait alternatif », je pense qu’on est en train de passer aux cligno-temps, alors…
» A part l’assassinat etc. ». J’ai déjà lu ça quelque part, c’est un plagiat.
Pinochet a dû penser la même chose à propos d’Allende. Tout se tient.
14.56 Je ne ferais pas une loi générale de l’exemple particulier que vous puisez dans un article très orienté du journal Libération. La jurisp dérogatoire de la cour de cass en 1967 sous De Gaulle était passée inaperçue, et elle ne fut annexée et comprise par les politiciens qu’au moment de la grande réforme du code pénal de 1994, puis considérée comme un acquit politique… progressiste ou réactionnaire selon les intérêts de « classe » en présence. Je vous renvoie à la commission Delams-Marty de l’époque… Que le gouvernement actuel y mette un terme ou en resreigne drastiquement le champ par un amendement de loi qui engagera sa responsabilité pour l’avenir, c’est évident, mais s’il le fait, c’est en raison de bien d’autres motifs que ceux que vous imaginez : cela s’inscrit dans la nécessité d’accélérer les contentieux d’affaires, de mettre un terme à certaines formes d’insécurité économique, et surtout en escomptant des moyens et ressources décuplées liées aux dénonciations en temps réel à la fraude par des lanceurs d’alerte internes aux entreprises plus offensifs et protégés, eu égard aux injustices impunies qu’ils voient se pratiquer partout. Vous pourrez reprocher à ce gouvernement de tabler sur ces nouvelles formes de délation, mais en matière de délinquances économiques et financières et de corruptions, la « démocratie » a quand même appris pas mal de choses ces dernières années, et cela, dans tous les camps politiques. Les uns s’en accommodent, d’autres pas, vous ne pouvez pas déduire un parjure de la gauche par rapport à ses propres valeurs par exemple. Et tout le monde ne partage pas l’idée que l’administration de la Justice soit réductible aux valeurs énarchistes méprisantes d’un Holla.nde qui n’ont rien à envier à celles d’un s.arko, chacun trainant aux basques son fillon ou son cahu.zac, et surtout ses lepèn.es.
Je ne souhaite mettre qu’un peu de nuances dans vos propos, (dans une optique compréhensive et non normative), sans espoir de vous convaincre. Notre seule différence : je ne me résous pas à baisser les bras devant tant de fatalités annoncées et à justifier n’importe quoi, au nom des erreurs du passé.
au brésil dédé hon peut être black mais blanc..ils ont tout une hierarchie à la dracul au 15ème descendant de quarteron mauresque..cependant t’as pas faux..les cathos smélangent ptête plus facilment..c’est des pécheurs faut pas houblier
Tout ce que vous voulez, Janssen, merci pour les nuances. Si Dieu nous prête vie, nous observerons en mai le chiffre de la somme, et en automne l’état du pays sous un régime tout neuf, qu’il soit d’ailleurs FN ou macronien.
comme acteur ou comédien il n’aurait pas eu autant de public
comme commentateur il en aurait hautant qu’toi fastoche raclure de keupu
Hon va encore nous essepliquer que c’est la technique qui fait le fascisme
..si t’as pas de complesque militaroindustrielle tu phinis tondue et contente au finiche..tu vois tout en noir
Trump a séduit le 1% et ceux qui les admirent par son programme de baisse des impôts et d’élimination du filet social afin de forcer les fainéants à travailler
byo quand qu’il se sent visé il arrose au 12 à pompe
Si à Beaubec on remplaçait Clopine par Ivanka, ça ferait pas assez terroir
pour dédé le terroir c’est la crèmière
je pense qu’on est en train de passer aux cligno-temps
t’as une théorie dédé ?
il se peut qu’un parti nazi ait fait sa bannière du slogan « America First » en 1943 mais c’étaient bien des citoyens adorateurs attitrés de la Démocratie qui avaient été derrière ce Comité et parmi lesquels figurait même un ambassadeur à savoir Joe Kennedy, père du futur président.
Quant à Lindbergh certains des discours qu’il prononça -et qui sans être nazis faisaient directement le jeu de la propagande nazie- étaient trop « subtils » pour être de lui : leur auteur était William Richards Castle, lui aussi ex-ambassadeur et qui avait même été Undersecretary of State, du temps où Stimson était le Secretary.
Mac Ron au 10 Downing St.
https://www.theguardian.com/world/2017/feb/21/theresa-may-host-french-presidential-candidate-emmanuel-macron
Et cela, aucun artiste ne l’avait vraiment imaginé, à l’exception de Chaplin dans Le Dictateur
ubu..une inquiétude d’une qualité spéciale
..et en fait de fake news lassouline le coup de l’excuse du bild et des viols dont hon avait tant parler c’est autre chose qu’une trumperie suédoise
Mac Ron au 10 Downing St.
c’est quoi la niouz kabloom exactly
bouguereau dit: 21 février 2017 à 16 h 15 min
je pense qu’on est en train de passer aux cligno-temps
t’as une théorie dédé ?
–
Oui, c’est l’acroissement de l’énergie vibratoire, ça veut dire que l’accéleration de l’expansion de l’univers, et que tout peut s’inverser d’un instant à l’autre (nous vivrons à l’envers en remontant jusqu’à notre naissance, mais on trouvera ça normal). Il y a des derivées à calculer pour être sûr, mais je peux dire qu’en gros ça va se présenter comme ça.
leur auteur était William Richards Castle, lui aussi ex-ambassadeur et qui avait même été Undersecretary of State, du temps où Stimson était le Secretary
so what? where is your point ?
Joe Kennedy, le père du fameux, adorait la Démocratie et le trafic de bibine en tout genre.
Vous avez oublié Citizen Kane Passou http://www.slate.fr/story/127457/pour-comprendre-trump-il-faut-revoir-citizen-kane
Le coté faillite des journalistes vs vision des écrivains c’est bof. On pourrait aussi dire ce qu’il y a de n’importe quoi dans 84 ou tout du moins ce qui ne s’est pas réalisé. Ou qu’aucun écrivain de SF n’a prédit Internet. Ou tout simplement que écrivain ce n’est pas le même métier que journaliste. Pas certain qu’un journaliste qui balance de la politique fiction à longueur de journée ne soit pris très au sérieux. Un contre exemple? Et puis également que le système de vote aux States est armoire vu que Hilary n’a pas été élue avec 3 millions de voix d’avance. Difficile de donner des leçons quand en France on se masturbe encore avec la mythologie de l’homme providentiel…
Le président Kennedy a été élu grâce à l’argent de la mafia, et dessoudé par la même mafia.
16.05 moi j’observerai surtout la somme des votes blancs, même s’ils ne seront pas pris en compte, car pour le reste et la suite, mon diagnostic s’apparente au vôtre, bien évidemment. Quoique… il s’est passé tellement de trucs impensables partout depuis un ou deux ans, alors pourquoi pas la chronique d’une défaite annoncée de manu marine liée à l’explosion d’une centrale nucléaire à la sortie des urnes dans le pays provoquée par quelques fanatiques désireux d’en découdre avec l’oxident.
Phil 16 h 53, à propos de bibine, un truc qui m’a toujours fait marrer, ce sont les chiffres d’entrée de caisses de champagne à Saint Pierre et Miquelon pendant la prohibition : chaque habitant de Saint Pierre a ainsi pu consommer 150 caisses de champ’ par an…
D’autant qu’on n’en a pas vu une seule ressortir de l’archipel. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Janssen, Onfray se demande sur sa télé payante si Hollande ne fait pas en sorte qu’il y ait un maximum de bor.del pour pouvoir revenir dans quatre ans, en homme providentiel, garant de je ne sais quoi. Si c’est vrai, il y a de ces naïvetés…A se tordre.
« la vérité n’est qu’une option parmi d’autre ». C’est une banalité que de s’en apercevoir maintenant alors qu’il n’aurait jamais fallu absolutiser ce terme…, car franchement, c’est quoi c’te bête là ? en dehors d’un dogme religieux relevant d’une foi fanatique. D’ailleurs, c’est comme le genre hominidé, on dit qu’il n’est peut-être là que dans une phase très relative d’un processus matérialiste où sa phase d’apparition par rapport à celle du post mensonge trans-humaniste n’aura été qu’une aimable galéjade comme dirait Scriptalia.
Et puis…, il y a toujours cette possibilité de faire perdurer le soleil pour réchauffer les post-humains de cette planète, alors que l’extinction de son étoile est programmée pour 5 milliards d’années. Suffirait qu’ils lui balancent des bombes thermonucléaires dans la gueule, comme ils disaient jadis, les vieux idéalistes.
17.29 il a des faiblesses comme tout le monde, l’michel, se faire des scenario improbables pour se rendre intéressant, c’est humain, quoi. Je crois plutôt savoir qu’hollande trouve beaucoup d’idées sur ce blog, depuis qu’il sait plus trop quoi faire. Et comme j’en ai pas moi-même, je lui conseille d’écrire un nouveau manuel de science politique promis à devenir un best seller : « manuel du renonçant en politique professionnelle à l’usage de citoyens matures pour la démocratie directe ».
D. dit: 21 février 2017 à 16 h 36 min
Il y a des derivées à calculer pour être sûr,
Ha ben si c’est des non entières on va encore aller se paumer dans tous les infinis…
Passeque faut revenir, haprès !
Plusieurs millions d américains auraient une grippe aviaire idéologique. Faut il les abattre?
Trump est un cinglé inoffensif et sans projet prêt à déclarer la guerre à mars si il voit un téléfilm de science fiction sur Fox news, le vrai chef est BANNON visionnaire illuminé, persuadé de façon mystique que l’holo*causte nucléaire est inéluctable et proche, que les USA devront payer au prix fort leur déchéance morale, etc etc
Reste à attendre 2022 pour confirmer que Velbecq est un branquignolle. J’ai hate.
Clopine, il me semble que Céline a été nommé « gouverneur » de Saint-Pierre et Miquelon pendant la seconde guerre. le mythe bulleux de l’archipel devait séduire l’écrivain qui ne buvait pas.
18.32 Velbecq est un branquignolle
Velbecq ou Ont frais ?
Aujourd’hui, dans sa chronique de La Croix, François Sureau, revenant d’une visite à l’abbaye de Kergonan, près de Carnac, nous livre le bon tuyau d’un écrivain voyageur pour happy few :
« Patrick Leigh Fermor, dont je voudrais vous recommander, toutes affaires cessantes, la lecture. Patrick Leigh Fermor est le maître des écrivains voyageurs anglais, au point que Bruce Chatwin se fit enterrer près de lui, à Kardamyli dans le Péloponnèse. »
Je reviens sur ce passage du billet:
« Comment un Américain doté d’un peu de mémoire et d’un minimum de culture, ayant subi le slogan « America First » durant toute la campagne du candidat Trump, et l’ayant entendu le prononcer à deux reprises lors de son discours d’investiture, pourrait-il oublier que ce fut le slogan hurlé par Lindbergh autrefois, qu’un parti nazi américain en fit sa bannière en 1943 et que depuis, il est associé dans la mémoire nationale à la neutralité envers le nazisme ? »
Pour ce qui est de Lindbergh, héros national dans son pays avant la WWII, a été l’un des porte-paroles emblématiques du mouvement America First Committee, crée, comme déjà dit à l’université de Yale ( fac de droit)en 1940. Il a fait en son nom des conférences qui en 1941 ont drainé une dizaine de milliers d’auditeurs, chacune.
Ce mouvement s’est auto-dissous en décembre 1941, date de l’entrée en guerre des US, et aussi de la demande de Lindbergh – qui a abandonné alors toute idée de America First, au sens du non-interventionnisme, pour partir au combat-de réintégration dans l’aviation, laquelle ne lui sera accordée qu’en 1943.
Le » America First » d’un obscur pasteur nazi, ou autre, ma foi, il faut bien être exigeant pour espérer que le quidam du coin, même cultivé y pense chaque fois qu’il allume sa télé.
C’est un peu comme espérer que ceux qui scandent » on est chez nous », dans les bals musette organisés par le FN, connaissent Donald, et ses neveux riri fifi et loulou, et leur oncle Picsou.
Eh, bien vous seriez surpris ! Ceux-là, les gars du Nord, ont la culture du » on est chez nous ».
demande de réintégration dans l’aviation, laquelle ne lui sera accordée qu’en 1943.
Je fais de la pub pour Lucas Belvaux, dont le dernier film sort demain.
Patrick Leigh Fermor.
Si c’est une invitation à le lire, » toutes affaires cessantes » de F. Sureau, c’est qu’il faut le noter.
Je ne vais pas l’oublier, à cause des Alignements.
Vaudrait mieux le voir avant d’en faire la retape, LVDLB !
http://www.lemonde.fr/cinema/article/2017/02/21/chez-nous-lucas-belvaux-monte-au-front-politique_5082770_3476.html
Beaucoup de gens s’imaginent que la situation géostratégique est actuellement critique.
En réalité elle ne l’est moins qu’à certains moments dans les années 70 et 80.
Je rappelle à tout hasard qu’en 1985 il existait une chance sur deux pour que l’URSS envahisse l’Europe de l’Ouest. Toute l’opération était bouclée et finalisée dans ses moindres détails.
Je ne sais pas encore exactement, aujourd’hui, ce qui a fait que ça ne s’est pas fait. Bouguereau a peut être une idée ?
L’Université de Yale, on en fait tout un plat je n’ai jamais compris pourquoi. C’est une université tout ce qu’il y a de plus passable seulement ça sonne bien, Yale, Berkeley. Ce ne sont pourtant rien d’autres que des salles de classes ordinaires avec des étudiants banals et des professeurs largement surpayés qui de plus cumulent plusieurs activités pour se faire un maximum de pognon.
Donald, pourquoi forcer le trait ? Vous convenez tout autant élevé au naturel et en plein air que dans de vaporeuses rédactions purifiées à l’huile essentielle de thym. Quant à Roth prophète, j’aime mieux Dylan Nobel.
…
…déjà 2messages censurés,…
…
…à l’origine des first U.S.A.,…les connivences par les taverniers pour les colonies,…
…et tout les indiens , enfin s’il en reste,…pour les first K.K.K.,…idiots à en mourir de rire,!…etc,!…
…
Plusieurs millions d américains auraient une grippe aviaire idéologique. Faut il les abattre?
Juste les laisser p/mourir.
Ils s’abattent bien entre eux, de toutes façons. Gun culture oblige, the right of the people to keep and bear Arms, shall not be infringed, 2e amendement.
« Times have changed. »
Quiconque sache évaluer l’intelligence des animaux à sa juste valeur verra qu’il n’y a aucune différence entre la conception et le façonnage d’un silex en forme de feuille de laurier, p. ex., et la conception et la réalisation d’une appli pour smartphone. Parallèlement, quiconque regarde les humains sans se perdre dans l’approche sentimentale de l’image que l’on se fait de nous comme espèce (« emballage » physique et non), voit que dans le cercle magique il n’y a aucune différence entre le concepteur de feuilles de laurier en silex et le concepteur de l’app. Cela dit, je peux comprendre que une masse émotionnellement faible puisse trouver du réconfort dans des différences qui ne sont que apparentes. Emballages bien à part, les humains n’ont pas tellement changé : un tas de choses vues et un vaste silence, c’est ça ce qui réellement advient.
MD :
approche sentimentale de l’image que l’on se fait de nous comme espèce (« emballage » physique et non)
henfin rénato..le ‘corps propre’ de l’henfant d’henri wallon n’est pas qu’hune himage..l’image dans le mirouar n’est que sa représentation..son signe..hassez de superstition judéo..les chrétiens au moins par souci de marketting s’en s’ont estrait hassez dignement..faut leur rconnaite ça quand qu’on va au louve
Juste les laisser p/mourir.
Ils s’abattent bien entre eux, de toutes façons
propos d’habrutis colonisés qui voile son miroir et tous ses aphreux complesque d’infériorité pour mieux se réjouir du malheur de ses maitres
Quant à Roth prophète, j’aime mieux Dylan Nobel
..ha si dracul havait appris la gratte plutôt que le vélo électrique..ça en aurait fait un barde à yavé
C’est une université tout ce qu’il y a de plus passable seulement ça sonne bien, Yale, Berkeley
toute la science d’une école repose sur sa capacité a selectionner..d’ou la course a la notoriété..ça laisse réveur sur ce qu’est devenu le sens du mot pédagogie
Eh, bien vous seriez surpris ! Ceux-là, les gars du Nord, ont la culture du » on est chez nous »
ta gueule tarzoune
le mythe bulleux de l’archipel devait séduire l’écrivain qui ne buvait pas
..de l’eau minéral..il voulait pas déranger..jamais
Plusieurs millions d américains auraient une grippe aviaire idéologique. Faut il les abattre?
..hil dépense prés de 5% de leur pib pour leur défense..la moitié dla dépense mondiale..polo djohn wayne..
Bouguereau a peut être une idée ?
depuis staline les russes n’ont pus d’gout a rien dédé..
7 messages matinaux sur tous les fronts… boug’ est en passe de combler l’hécatombe des déserteurs. La rdl est sauvée, yeh…
« MD »
Il a fait des petits depuis, actuellement au Bon Marché, saisissant !
http://www.milkdecoration.com/chiharu-shiota-au-bon-marche/
« La rdl est sauvée, yeh… »
Le boug, lord of the RDL, JJJ !
https://www.youtube.com/watch?v=pod69pVHKFk
Il faudra bien un jour ou l’autre que ce blog parle lui aussi de ses démons, même s’il semble aujourd’hui que le plus pernicieux d’entre eux ait tourné les talons (mais l’ineffable Bergeret est toujours là, lui,).
L’affaire Mehdi Meklat est fort éclairante à ce sujet; Quand je lis ceci :
« Avez-vous réellement pris conscience que vos propos de l’époque étaient inacceptables ?
Oui, c’est un personnage insupportable, qui n’a pas de morale. Rien ne le retient. Rien ne l’arrête. Il n’a aucune décence, aucune élégance. Même dans l’amour, il est sale, parce qu’il rejette l’amour. Il rejette tout ce qu’on peut porter de beau en soi. Evidemment, il était insoutenable, il l’était aussi pour moi. Parfois, il m’a fait rire, comme il a fait rire d’autres personnes. Parce que les excès peuvent être drôles, mais l’horreur qu’il portait en lui n’était pas drôle. Elle était un reflet de ce que, moi, je vivais.
“Marcelin Deschamps, c’était une part d’ombre, un personnage honteux, horrible. En même temps, il était ma part de liberté.”
Pourquoi l’avoir créé ?
Marcelin Deschamps, c’était une part d’ombre, un personnage honteux, horrible. En même temps, il était ma part de liberté. Twitter était à ce moment-là un nouveau média vierge, sauvage, que je ne connaissais pas. Un endroit où les excès étaient possibles. J’avais 19 ans, et les choses étaient différentes sur Twitter, à l’époque. Les messages n’étaient pas retweetés. On ne se posait pas la question de la réception. Ce personnage n’a pu exister que sur Twitter parce que c’était justement l’endroit de la fiction, à mon sens.
Mais que recherchiez-vous avec un personnage aussi haineux ?
Au départ, je voulais tester la limite, tester le moment où on m’arrêterait, où l’on me dirait que ce n’est pas possible de dire de telles choses, que c’est grave et condamnable. J’attendais qu’on juge Marcelin Deschamps. Ça n’a pas été le cas. Finalement, je commence à avoir un début de réponse seulement aujourd’hui, je commence à percevoir ce qu’était la limite pour un personnage de fiction. »
Je pense que Meklat, bien embarrassé, ne reconnaît pas ce que doit éprouver tout troll : le sentiment de puissance et d’impunité.
D/Hamlet/Bergeret/jc/etc., enfin le ou les petits malins qui, multipliant les pseudos, doivent s’auto-acclamer (je change de pseudo et de style, et de personnage, en deux secondes : quelle virtuosité est la mienne !) sont enivrés par cette puissance – et ne se rendent plus compte que leurs actes sont peut-être « déviés », « ne reflétant pas » ce qu’ils sont vraiment, mais qu’ils peuvent blesser gravement.
Ci-dessus, Meklat parle de « tristesse »… C’est un peu court, jeune homme. Quelqu’un de calomnié ne ressent pas simplement un léger désagrément : c’est son intégrité et le sentiment de soi, c’est l’image qu’il va donner aux autres qui est ainsi spolié, avilie. C’est grave, quoi.
Affaire à suivre !!!
« Affaire à suivre !!! »
Va t-on laver le linge salle en famille ?
Il ne m’est pas antipathique ce Mehdi Meklat, que je ne connais pas, Clopine.
Rimbaud semblait tout aussi odieux aux Parnassiens parisiens en son temps !
Quant à JC et autres avatars, c’est encore autre chose…
Moi, ce qui m’importe le plus c’est la vérité, qui n’est qu’une option parmi d’autres, selon Passou !?
introducing bonne clopine
Vues ce matin les expos Vermeer et Valentin de Boulogne au Louvre. Plutôt que de débiter quelques platitudes admiratives, je ne peux que vous inciter à en faire autant.
Je laisse à Christiane le soin de tartiner une page de commentaires extasiés. Je souscris d’avance à tout ce qu’elle écrira.
Le boug, lord of the RDL
que de fantomes de bites..mieux qu’ceux a dracul faut rconnaite
11.4O Je n’arrive pas à vous comprendre ni à vous suivre. C’est comme si vous vous sentiez toujours personnellement blessée et meurtrie par les diffamations d’un troll, même quand il ne vous concerne pas directement. Or, c’est apparemment parce que vous ne vous êtes jamais assez préservée derrière votre pseudo (qui -excusez-moi- mais change constamment, on se demande d’ailleurs bien pourquoi, en dehors de vouloir manifester votre supériorité et singularité historique, sans doute ? pourquoi trouillefou, pourquoi clopin, pourquoi un cas à part… etc). Bref, laissez moi vous dire que vous surréagissez toujours comme si tout le monde vous connaissait en tant que personnage public à égalité avec Assouline. Vous n’imaginez jamais que votre « personnalité » d’écorchée vive reste indifférente à la plupart des internautes qui, par conséquent, ne peuvent que se montrer agacés par vos postures permanentes de provinciale outragée et avilie par n’importe quelle co.nnerie prise au 1er degré. Y a-t-il une marge intangible ou une ligne rouge à ne jamais franchir selon vos critères sur un réseau social, au point d’en appeler à la censure permanente selon votre bon plaisir d’outragée hypersensible ?
Si le pauvre type que vous épinglez explique qu’il a fini par se rendre compte être allé trop loin, accordez-lui au moins ce crédit plutôt que de continuer à le poursuivre de votre vindicte ou ironie (« un peu court, jeune homme »). Vous a-t-il agressé personnellement ? Je ne le crois pas… Donc, un peu de distance, nom de dieu, surtout quand votre copié collé de son itw n’est même pas sourcé… Et ça, franchement c’est pas des plus déontologiquement correct. Soyez vous-même irréprochable quand vous donnez des leçons de morale.
Moi, ce qui m’importe le plus c’est la vérité, qui n’est qu’une option parmi d’autres, selon Passou !?
ça a toujours été.. elle ne se défend pas..ne s’impose pas..ce sont ses conditions d’existence même
12.31 « laisse à Christiane le soin de tartiner une page de commentaires extasiés. Je souscris d’avance à tout ce qu’elle écrira ».
Alors ça, je trouve que c’est vraiment crapuleux !… A moinsse que ce soit de la tendre ironie, un clin d’œil pour l’inciter à prendre le relais de vot’fainéantise. Meuh !
bouguereau dit: 21 février 2017 à 16 h 37 min
leur auteur était William Richards Castle, lui aussi ex-ambassadeur et qui avait même été Undersecretary of State, du temps où Stimson était le Secretary
so what? where is your point ?
* * * *
votre surprise, me surprend, là où le propos paraît clair : on ne peut pas se contenter de brandir seulement des nazis là où c’étaient principalement des défenseurs attitrés de la Démocratie qui étaient ici à l’oeuvre
« Parallèlement, quiconque regarde les humains sans se perdre dans l’approche sentimentale de l’image que l’on se fait de nous comme espèce (« emballage » physique et non), voit que dans le cercle magique il n’y a aucune différence entre le concepteur de feuilles de laurier en silex et le concepteur de l’app. »
Euh, pourquoi « dans le cercle magique » ? Ordinairement, sans les cercles magiques, on se sert de baguettes ou d’épées façonnées en dehors des cercles magique.
dans (et non sans), pardon.
Dans un récent sondage, 73 pour cent des interrogés estimaient que Macron n’avait pas la stature d’un chef d’état.
Jansen, je ne croyais pas donner une leçon de morale. Voici le lien entier :
Et c’est donc une interview « télérama ».
Vous êtes très agacé et en même temps posez beaucoup de questions : bon, je présume que vous ne connaissez pas les réponses ? Mon pseudo vient de Victor Hugo, le « définitivement un cas à part » est une phrase qui m’a été récemment adressée, mais qui résume le malentendu qui m’a poursuivie toute ma vie, et non, je ne me mets pas à pied d’égalité avec notre hôte, mais non, je ne peux pas le prouver.
Par contre, il est vrai que le phénomène du trollisme est une réelle question pour moi. Ou plutôt un abyme, devant lequel j’aurais tendance à reculer d’effroi, et que je me force cependant à affronter. C’est-à-dire à tenter de comprendre. Si vous avez les réponses, si vous savez comment certains individus en arrivent là, et surtout comment on pourrait faire pour éviter ce genre de « jeu » qui à mon sens n’en est pas un, je suis preneuse, bien sûr.
Sinon, excusez-moi d’exister, mais tant pis : je suis autre, et l’enfer, c’est donc moi (aussi).
« (mais l’ineffable Bergeret est toujours là, lui,) » (clopine)
Me voilà « ineffable »! Pourquoi pas, après tout!
S’il est vrai qu’il m’est arrivé sur un blog extrêmement confidentiel(j’en étais l’unique visiteur jusqu’en Février 2014) de dire ce que je pensais de Clopine Trouillefou et s’il est vrai que je n’en pensais et n »en pense toujours pas grand bien, s’il est vrai que je la prends pour une peste et que je le lui ai dit ici-même un jour de Février 2014 alors qu’elle venait d’insulter christiane qui n’en méritait pas tant, je n’accepte toujours pas la qualification de troll.
Dans la liste des dystopies prétrumpiennes, ajoutez « Le Maréchal absolu » de Pierre Jourde (Gallimard), un grand livre.
« Le » America First » d’un obscur pasteur nazi, ou autre, ma foi, il faut bien être exigeant pour espérer que le quidam du coin, même cultivé y pense chaque fois qu’il allume sa télé. »
En effet lvdb, cette querelle est bien ridicule. C’est comme si on reprochait à quelqu’un de crier « vive la France » sous prétexte qu’un facho quelconque l’a crié aussi il y a 70 ans…
13.21 / au moins vous ne refusez pas le dialogue. Bien. Merci pour le lien télérama. Bien. Non je ne connaissais pas l’origine du pseudo lié à victor hugo? Très bien. Mais pourquoi l’endosser, étonnant non ? c’était quoi, un compliment ou un quolibet à l’origine ? Vous excusez d’exister (sur la toile) ?… Très drôle ! « Comment certains individus en arrivent là » ? J’en sais rien, mais le gars de télérama l’explique très bien : tester des limites chez les autres virtuels jusqu’à ce que le réel vous flanque une baffe dans la gueule, y’a… toute une sociologie de la juvénilité du test des limites aux risques de la provoc… qui montre qu’à toutes les époques et avec les supports disponibles, etc… un genre de passage qui ne dure qu’un temps, après quoi on passe à autre chose (pas envie de vous citer les bons auteurs, mais je pourrais) -« comprendre » au sens de Weber-. « Comment on pourrait faire pour éviter ce genre de « jeu » qui à mon sens n’en est pas un ? » Et là, c’est aut’chose, on passe dans le registre du normatif… doux ou fouettard selon les sensibilités. A mon opinion, je dirais 2 choses : faut politiser le défi autour de la « censure tolérable » sur le net en fonction des échelles de gravité objectives des dangers et non pas des ressentis tout à fait subjectifs de prétendues victimes par procuration. Genre, débattre d’abord du libéralisme de passoul (pourquoi il supporte toutes nos âneries, comment fonctionne son robot, etc ?, et jusqu’où on s’en accommode ou non). Ensuite, intervenir auprès des élus, leur demander pourquoi ils préfèrent renvoyer à l’auto-contrôle des horreurs qui sévissent sur le net aux serveurs, quitte à les menacer de sanctions s’ils ne font pas le job attendu, plutôt que d’édicter des normes de censure a priori… Bref, un peu d’imagination, que diab’ !… Y’a souvent de très bonnes réponses dans télérama, non ? Pas en rester à s’effaroucher… franchement, il vous fait peur, ce pauvre type et ses congénères pour vous mettre dans un tel abyme ?…
Comme tu causes bien, javert, des sujets, verbes, compléments et même des adverbes.
Tu connais le handicap de la grande queue ?
http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/les-pourquoi/pourquoi-le-paon-fait-il-la-roue_1766517.html
à 13 h 42 min, closer, dis à zemmour que c’est encore loin l’amérique. Rame encore un peu.
Si je comprends Passou, pour préserver la démocratie américaine, il n’y qu’à assassiner un Président élu tout ce qu’il y a de plus légalement. Intéressant.
Au fait pourquoi a-t-il élu ? Deux réponses possibles : 1/ la moitié des Américains sont des abrutis (c’est bien connu, comme les Auvergnats sont avares et les Arabes fainéants)
2/ l’émergence de Trump est le symptôme d’un malaise plus profond, malaise qui a poussé une partie de l’électorat à se détourner d’Hillary Clinton, candidate du statu quo.
On pourra lire avec intérêt le blog de Branko Milanovic « Is liberalism to blame? »
http://glineq.blogspot.fr/2017/01/is-liberalism-to-blame.html
Tiens closer, comme tu arrives avec ta grande gueule, comme tous ceux qui arrivent après la bataille, tu vas faire un petit boulot, pour tout le monde ici, puisque le nazisme tu ne penses qu’à ça.
Fais nous un petit topo sur le pasteur pro-nazi Gerald L.K. Smith, dont tu ne trouveras pas d’indication wiki en french.
Fais ça bien. Ici, on aime la qualité, d’abord.
« Some nefarious shite is afoot. » – Paul Beatty, The Sellout.
Jefé un tour puisque Bougras a « informé » que Christiane a dit une vacherie sur Annelise avec Sergio?;(info de première bourre lachée sur RDC..;) Céou? Pas trouvé:;
Jibé est plusse classe ..;jvais pas retourner ma veste mais k même..; moby l’est mieux en lanceur dalerte ke lcorbac.;très bons papiers RDL/RDC..; respect à passouli &ali;
T’es du Nord, closer, région d’Henin Beaumont ?
Bon, je pense que closer est parti se renseigner, pour nous ramener des précisions utiles.
C’est aussi à cela que sert un blog.
T’es pas d’ac, javert ?
– Mais que vas-tu faire maintenant, JC ?
– Je vais penser, je vais croire que l’amour me sauvera, que l’art est là, que ceux qui m’aiment m’aimeront. Je vais réfléchir à moi-même. Et sans doute vais-je me taire pour me recentrer. Je vais chercher mon langage. Je dois prendre le temps de penser. Ce qui m’habite dans mon travail depuis longtemps, ce n’est pas l’ombre, mais la lumière. C’est le beau, l’amour. Ma part d’ombre a été expulsée mais je dois y réfléchir. Ça mettra du temps. Et puis, je vais me détourner de ceux qui me veulent du mal et aller vers ceux qui me veulent du bien.
Oh, Janssen, si je prends le risque de vous répondre, je vais bien entendu encourir un certain nombre de reproches, déjà trop entendus.
Mais j’aime bien parler de mon pseudo, parce qu’il me permet de parler de Victor Hugo : et pourquoi bouder un plaisir ?
…
Petite, j’ai plus ou moins appris à lire dans Victor Hugo. Il faut expliquer que j’ai eu très tôt des lunettes, à l’époque encore cassables et fort peu esthétiques (une sorte de fil de fer apparent dans une gélatine rosâtre, c’était des lunettes « sécu ») et que la lecture m’est apparue comme une sorte de « juste compensation » – d’où immersion ; et un des livres d’Hugo qui m’a le plus marquée est « Notre-Dame de Paris ».
D’abord, je défie encore quiconque de lire ne serait-ce que les dix premières pages en comprenant tous les mots. Le vocabulaire employé par Hugo dans ce bouquin est d’une diversité vertigineuse…
Ensuite parce qu’il y a un côté cinématographique évident dans le livre, qui commence par une splendide métaphore sur le « fleuve humain » qui se répand dans le palais de justice où se déroule la réception des ambassadeurs de Flandres, et va se poursuivre, de manière un peu désordonnée parfois mais si puissante, jusqu’à la fin.
Ensuite parce qu’il y a, comme partout chez Hugo, une sensualité et une humanité qui affleurent dans chaque personnage…
Quand je suis très très déprimée, que j’ai besoin d’abolir le temps présent pour revenir dans le temps où tout m’était encore promesse, était encore possible, j’attrape souvent ce livre. Balzac aussi, et Proust, évidemment, mais Notre-Dame de Paris contient pour moi, outre le pouvoir de la littérature, le même charme qu’un film comme « les visiteurs du soir », ou le même attrait que les minutes du procès de Jeanne d’Arc. Un mélange puissant de romanesque et d’histoire, quoi.
Dans ce livre, il existe un personnage secondaire et pourtant essentiel, qui, au cinéma, serait un de ces « seconds rôles » si souvent négligés mais pourtant indispensables. Les seconds couteaux sont, d’après moi, tout sauf secondaires : et un des génies d’Hugo est de ne jamais en bâcler un seul.
Je rêvassais sur le livre, cette fois-là où la nuit m’était mauvaise. Je venais de lire un très très mauvais livre d’un contemporain, un certain « Sardou »(fils de…) et je ressentais l’injustice que tout gribouilleur connaît bien : l’intuition qu’il existe un jardin dont les portes vous sont fermées mais qui, mystérieusement, s’ouvrent pour d’autres « qui ne le méritent pas »…
Je rêvassais aussi en pensant à la soeur de Shakespeare. Ceci est tout droit sorti de la conférence féministe de Virginia Woolf, « une chambre à soi ». L’auteur y imagine que Shakespeare avait une soeur, aussi douée et brûlante de ferveur théâtrale que lui. Woolf décrit par le menu le sort inexorable qui attendait cette soeur : suicidée et enterrée sous Picadilly Circus…
Je revenais à Hugo. Clopin Trouillefou, le roi de la cour des Miracles, apparaissait dès les premières pages du livre, et était là, en filigrane, jusqu’à la fin.
C’était ce que Ferré nomme (en parlant des anarchistes) « un fils de rien, ou bien fils de si peu ». Un roi de pacotille, un mendiant, qui certes tutoyait l’honorable Jacques Coppenole, ambassadeur flamand (mais ce dernier n’hésitait pas à se réclamer être « chaussetier à Gand », avec une superbe indifférence pour les préjugés de classe…) mais pourtant : juste un coquin.
Dans le livre, Clopin Trouillefou a une autre caractéristique : c’est lui qui, pour délivrer Esméralda, va mener son peuple de gueux à l’assaut du symbole du plus grand pouvoir de son époque : l’église. (ici, Notre-Dame). Et voici encore un autre fil qui sous-tend le récit : l’opposition sourde entre le pouvoir royal et le pouvoir ecclésiastique du temps…
Quand tout sera perdu pour Esmeralda dans le roman, on aura encore l’occasion de voir Clopin Trouillefou : il continuera à tuer les soldats qui ont empêché (puissamment aidés par Quasimodo) de délivrer Esméralda. Hugo le décrit, obscur et terrible à la fois, maniant son arme exactement comme un paysan manie la faux, marchant parmi les blessés comme on fend les épis de blé de la récolte…
Clopin Trouillefou est évidemment l’arrière grand’père de Gavroche.
Je me sentais consolée d’être moi-même en m’imaginant, ce soir-là, être un peu lui. Fille de si peu, aux valeurs surprenantes pour autrui mais significatives pour moi-même, ignorée et révoltée, mais cependant impuissante, et au milieu de tout un tas de pauvres bougres, en réalité, faux aveugles et faux cul-de jattes, peuple traînant, grouillant, « sans dents », et qui n’est même plus attaché à une terre… La liberté dans la misère, la révolte dans la rapine, un je ne sais quoi de terrible dans cette figure de souverain des gueux…
Je ne me suis jamais sentie souveraine, première, dans la lumière. J’ai trop de problèmes avec la « reconnaissance », je n’ai pas d’ambition – je suis le contraire de ces femmes qui ont eu la chance d’avoir un père les chargeant d’un « destin », comme ont pu avoir Marguerite Yourcenar ou Simone de Beauvoir – à peu près toutes les femmes célèbres, en fait, ont cette particularité en commun…
Je ne suis que la soeur de Clopin Trouillefou, en fait. Ma couronne, si j’en ai une, est dérisoire. Mes révoltes et mes valeurs sont sincères, mais ne s’inscrivent nulle part dans la société établie de mon temps. N’être que reine des gueuses, voilà vraiment le royaume étroit -et peut-être encore, si l’on en croit les trolls, honteusement usurpé – qui est le mien…
Et puis, quel nom ! Sacré Hugo, qui manipulait avec délices les images et carambolait ainsi l’identité de ses personnages, arrivait ainsi à créer une figure d’un trait, d’un nom, comme un peintre génial trace une courbe sur une toile, et qu’on y voit tout un monde…
J’ai respiré profondément cette nuit-là, j’ai décidé d’exister, même usurpatrice, même dédaignée, même définitivement « décalée ». Et c’est ainsi que je suis née Clopine Trouillefou, reine des Gueuses…
(et ceux qui ne voient dans ce nom qu’une contrepèterie bien vulgaire n’ont qu’ à passer leur chemin, après tout.)
L’Amercia First ça me fait un peu rigoler. C’est pas comme si Ford et compagnie avaient financé le IIIème Reich. Il y a une uchronie à écrire dans laquelle L’America First n’aurait pas lieu d’être, une de ces histoires niannian et invendable.
A part l’assassinat, on ne voit pas d’autre issue que la procédure de mise en accusation (impeachment) et la destitution
Ne pas oublier tout de même que la moitié des Américains se reconnaissent dans ce pitre et applaudissent à ses énormités. Comme l’élection de Hitler autrefois, celle de Trump aujourd’hui, avec toutes ses conséquences catastrophiques envisageables, illustre l’envers monstrueux de la démocratie. Le moins mauvais des systèmes de gouvernement ? Face à de tels désastres, on se prend à douter.
La parade dont disposent les démocraties pour contrer les aberrations comme l’élection de Trump, ce sont les contre-pouvoirs. Plus ils sont forts, mieux ils sont défendus, plus la démocratie est protégée de ses propres dérives. La presse en est un. D’où la rage de Trump contre elle ; chez nous, celle d’un Fillon.
Relire « 1984 », c’est fort bien. Les Américains seraient bien inspirés de revoir le film de John Ford, « L’homme qui tua Liberty Valance ». Souvenez-vous : « Liberty Valance prend des libertés avec la liberté de la presse »
Moi je lis pas les livres avec juste un numéro. La moindre des choses c’est d’y mettre un titre.
Jean dit: 22 février 2017 à 15 h 09 min
Comme l’élection de Hitler autrefois,
L’astuce, c’est qu’il était certes élu, mais pas à la chancellerie ; Hindenburg, initialement bien décidé à le laisser où il était, s’y est finalement résolu au bout de six huit mois. Il faut voir comme oncle Wolf fayotait pour que cela se fasse !
Similitude avec Pétain-Laval, Laval viré le treize décembre quarante au profit de Darlan ne reviendra qu’en quarante-deux, je crois.
Quoi,l’érection d’Hitler ? Ça ne regarde que sa nièce et Eva Braun. Non mais.
..et le petit personnel et vontraube dédé..
Goethe, chère Clopine, n’était pas de votre avis sur Notre Dame de Paris, « Roman dont les personnages ne sont que des marionnettes. » Et ce n’est pas faux.D’où une tenace rancune Hugolienne à son égard.
J’ai bien aimé la Woolfienne sœur de Shakespeare, aussi imaginaire que créée pour les besoins de la cause. Dans la genèse de votre pseudo Trouillefique, et le droit fil de vos convictions féministes, vous auriez pu évoquer Louise Bertin, dont la Notre Dame de Paris fut naguère enregistrée, et qui s’ouvre sur le tableau de la Cour des Miracles. Las, Louise Bertin, fille de, n’a pas droit à vos cimaises.
En pendant à cette légende dorée du féminisme qui crée des personnages faute d’avoir de grandes œuvres,je vous recommande la lecture des Filles de Milton, de Villiers de L ‘isle Adam, exact contraire du cliché Woolfien.
Bien à vous.
MC
« Liberty Valance prend des libertés avec la liberté de la presse »
je tiens toujours havec li marvin..les otes c’est que des louzeurs
et je ressentais l’injustice que tout gribouilleur connaît bien : l’intuition qu’il existe un jardin dont les portes vous sont fermées mais qui, mystérieusement, s’ouvrent pour d’autres « qui ne le méritent pas »…
–
C’est une question de foi, Clopine. Comme au fond de vous, vous n’y avez jamais cru…
C’est comme certaines femmes qui n’arrivent pas à faire d’enfant alors que le contrôle-qualité les a trouvées normales « passed ».
En fait, tout est dans l’astral.
Si vous voulez je ferai gracieusement pour vous une petite cérémonie magique.
La presse en est un
2 ou 3 touit 5 myons de foloeur et la presse c’est toi qui la refait jean marron..
C’est comme ça que Kasparov à réussi à prendre le dessus sur Karpov, en vérité. Et il ne s’en est pas caché.
une petite cérémonie magique
havec un gode ceinture à l’ivoire de cachalot..ça marche mais pas du premier coup
bouguereau dit: 22 février 2017 à 16 h 02 min
..et le petit personnel et vontraube dédé..
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ça c’est hautement modérable, c’est pour ça que ça va rester encore 20 ans avant d’être versé aux archives de sous le sphinx, pour 20 millénaires.
Il y a une uchronie à écrire dans laquelle L’America First n’aurait pas lieu d’être, une de ces histoires niannian et invendable
too late
@ 13.55, à twitto – twingo déroulède
« Tu connais le handicap de la grande queue ? » Non, seulement celui de la petite.
Si t’veux faire des sujets verbes et compléments et comprendre qq chose de ce qui a pu se jouer dans les médias qu’avaient rien vu venir de l’arrivée de trump, t’peux tjs jeter un coup d’œil aux sciences humaines qui continuent d’avancer avec le monde au lieu de t’en gausser, t’aim ben les links, d’après http://www.laviedesidees.fr/La-politique-en-140-caracteres.html
@gontrand dit: 22 février 2017 à 12 h 31 min
Gontrand,
rien ne presse. C’est prévu pour la mi-mars. Ils ne vont pas s’envoler. J’aurai plaisir à les découvrir les uns près des autres, ce qui est une première.
Extasiée. Pas pour Vermeer. Je ne suis pas Bergotte.
(Reste l’énigme de cette comparaison : »C’est ainsi que j’aurais dû écrire. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune. »)
L’avez-vous regardé avec attention, ce petit pan de mur jaune ? Sans cet extrait de « La Prisonnière », cette vue de Delf nous aurait peut-être marquée par la qualité de la lumière sur l’eau, sur les façades, sur le clocher ou la rive sableuse en premier plan. Son silence. Ce camaïeu de roses, de bleus pâles et de vert tendre se brisant sur l’outremer des ardoises des toits. Les rayons de soleil perçant les nuages sombres. Sensations lumineuses…
Les mots face à la peinture sont parfois impuissants. Une toile, un beau tableau appelle le silence et particulièrement ces œuvres de Vermeer. Je pense à « La Jeune fille à la perle ». A cet éclat sur ses lèvres entrouvertes (comme pour la Jeune femme au chapeau rouge) et sur la perle, cette goutte de lumière qui se détache, si sensuelle, dans la zone sombre du cou, juste sous le lobe de l’oreille. A ces glacis flamands si transparents, posés en fin de travail comme une caresse sur la toile pour l’illuminer. Je pense au grain des pains sur la table de la laitière (que tous les enfants doivent connaître grâce à une pub gourmande), à la coupe de fruits de la Jeune femme lisant une lettre et ce rideau de soie vert-jaunâtre, sur la droite, insolent de modernité. A l’Astronome, au Géographe et cet éclairage venant de la fenêtre à gauche sur le globe céleste de Jodocus Hondius, les mains, le tissu
Un de mes préférés (est-il là ?) c’est La ruelle – usure des façades impénétrables – temps arrêté : rien ne bouge – même dans ce passage où l’on voit une servante près d’un tonneau, ou ces deux enfants au premier plan vus de dos près d’une dentellière assise. Ces quatre-là sont silencieux, figés, ne communiquent pas… Un faux air de Chardin.
Ses toiles, je les ai cherchées, contemplées à Amsterdam au Rijksmuseum, au Louvre. Jamais vu celles exposées à la National Gallery, ni à Londres, ni à La Haye, ni à Dresde, ni à Berlin… C’est donc une fête de rencontrer ces douze toiles-là.
@M.Court,
un message pour vous sous le billet précédent.
@Passou,
j’ai commencé La Porte de Magda Szabo. Formidable !
Bon halor ce fachisme, i vient des Narabs, ou i vient de la technique ? Ou c’est une vague à lame…
D. dit: 22 février 2017 à 16 h 11 min
C’est comme ça que Kasparov à réussi à prendre le dessus sur Karpov, en vérité.
C’est pas plutôt en jouant aux échecs ? Ils en faisaient pas mal, à un moment… Surtout avec les Soviets, y avait que ça à f…
Je confirme, Christiane, La Porte est formidable. Originale et fascinante cette histoire maitresse-domestique où celle qui a le pouvoir n’est pas celle qu’on pourrait croire. Et quel personnage cette Emerence (j’ai tendance à penser Eminence, ce qui ne lui va pas si mal!).
Le problème avec le blog de Passou c’est le décalage. Quand il « donne envie » avec son article sur un livre, il faut le temps de l’acheter, le temps de finir le précédent (mes neurones de vieille comme dirait la charmante LVDB, n’arrivent plus à en suivre plusieurs à la fois) et bien sûr le temps de le lire, même si on est scotché. Et là, tout l’enthousiasme qu’on a envie de partager se heurte à … « la vérité qui n’est qu’une option parmi d’autres ». Envolée Magda !
Quand même « Az Ajto » pour « La Porte », ça ouvre des abimes de perplexité quant à la singularité du hongrois!
trumpist (supporter du président), trumpette (sa femme) et même trumpista (admirateur hispaniste du président, spécimen des plus rares)…
Sans oublier Trump-la-Mort. De fait, je lui trouve une dégaine physique à la Vautrin. La ressemblance s’arrête là car Vautrin est infiniment plus futé.
trumpist (supporter du président), trumpette (sa femme) et même trumpista (admirateur hispaniste du président, spécimen des plus rares)…
Trumpinette serait faire outrage à la mémoire de Boris Vian.
« Emmanuel Macron accepte l’alliance proposée par François Bayrou » (Le Monde). Nous étions déjà nombreux. Et voilà que grand-mère est enceinte.
trumpist (supporter du président), trumpette (sa femme) et même trumpista (admirateur hispaniste du président, spécimen des plus rares)…
Château-Trumpette serait faire injure au génie de l’auteur de « D’un château l’autre ».
trumpist (supporter du président), trumpette (sa femme) et même trumpista (admirateur hispaniste du président, spécimen des plus rares)…
Trump-Trump Trallalla serait ternir l’éclat du souvenir d’une rengaine de mon enfance.
Erreur de manip! Désolé.
Je suis étonnée que Trump n’ait pas changé le nom de Mar-a-lago. Ça la fout mal pour la résidence préférée de Donald, de porter un nom si peu America first. Lui qui a fait immédiatement supprimer la version en espagnol du site de la Maison Blanche!
Château-Trumpette serait faire injure au génie de l’auteur de « D’un château l’autre ». (mmouèyeuh)
je renvoie les amateurs à l’inoubliable évocation du retour du dimanche soir sous le tunnel de Saint-Cloud, au début de « D’un château l’autre ».
C’est quand même trop drôle de voir que le post involontaire de 18h46 ne gêne pas du tout le modérateur, alors que parfois deux phrases insignifiantes le scandalisent.
Trompete, trompette… Est-ce qu’au moins ça joue le Pont de la rivière Kwaï ?
Complément à 18h49:
http://www.rfi.fr/ameriques/20170124-trump-maison-blanche-site-internet-version-espagnole
à 17 h 45 min
et tu connais « l’opportunisme » en philo politique ?
Non ?
Eh bien aujourd’hui ça veut dire: girouette molle.
Et tu sais quoi, il a même sa photo sur internet. Et tous ses anciens tweets…
Cela comme par B et ça finit par ayrou.
Avec un link, c’est mieux.
http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/02/22/35003-20170222ARTFIG00291-avant-de-le-soutenir-bayrou-attaquait-durement-macron.php
Le pauvre Jean confond Céline avec Ponson du Terrail. Pardonnons-lui.
Hurkhurkhurk!
@Lavande dit: 22 février 2017 à 18 h 27 min
Oui, ce décalage est amusant !
Quelqu’un sait où est passé Hamon ? Il est déjà aux 30 heures et il a posé ses Rtt qui lui restaient ?
« Haut diplômé de mathématiques à Harvard et de science interdisciplinaire au MIT (Massachussetts Institute of Technology) à Boston, sa ville d’origine, Rich Wilson est un homme brillant qui exerce des métiers variés : professeur de mathématiques à Boston, analyste défense à Washington ou encore consultant désalinisation en Arabie Saoudite – entre autres. Bref, une pointure. »
Et il a terminé sa dernière traversée, today.
Ce soir, le bal musette est annulé. Les principaux organisateurs ont des problèmes avec les médias, comme dit Jean.
Rich Wilson a pris son temps… Je trouve cette résistance, très belle.
http://www.ouest-france.fr/vendee-globe/vendee-globe-si-trump-est-elu-je-prendrai-mon-temps-4588588
Comment avez-vous fait votre compte, Monsieur Bergeret ?
Harvard ça n’est pas grand chose.
Bayrou ralliant Macron, c’est pas inattendu du tout pour une fois. Faut quand même être au fond de soi-même un sacré p..gne à cil pour en arriver là. Des mondialistes, mais pas francs, des qui passent par la case Merkill, des européistes fédéralistes, prêts à brader la France. Sacrée responsabilité devant l’Histoire que de préférer ces gens-là aux patriotes.
Tout le monde s’en fout ?
Ça m’étonne pas.
J’aurais quand même aimé que quelqu’un me dise que j’ai raison.
Dans ce ralliement expéditif, on ne sait trop si Bayrou fait un pas vers la droite, ou un pas vers la gauche. Ce qui a séduit le Béarnais est sans doute le programme complètement flou de Macron, qui s’additionne au sien sans lui nuire. Et pourtant, les deux zozos ne se ressemblent pas ! L’un arrive (sans doute pour un moment très bref) et l’autre part. Toute une époque qui finit dans le chaos.
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