de Pierre Assouline

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La République des livres
Lucette Destouches, nez Céline

Lucette Destouches, nez Céline

Faut-il que le nom même de Céline fasse encore trembler pour que l’on consacre des biographies non plus à sa personne mais à celle de sa femme… D’autres ont déjà eu ce privilège, à supposer que cela en soit un. Non que leur œuvre personnelle l’eut justifié, mais parce que l’exploration de leur personnalité autoriserait une meilleure compréhension de celui de leur complice. C’est bien le mot. Il permet de s’intéresser autant à Mme Zola qu’à Juliette Drouet, Vera Nabokov ou Nora Joyce, avec des variantes : Lucia, la fille schizophrène du couple Joyce, la fille et la petite amie de J.D. Salinger etc.

Lucette Destouches n’aime pas qu’on lui donne du « Madame Céline ». Il faut l’écrire au présent car elle aura 106 ans l’été prochain, si toutefois. Ce qui n’a pas empêché son nouveau biographe d’intituler son livre Madame Céline(428 pages, 20,90 euros, Tallandier). Il aurait pu l’intituler « Lucette », comme le fit Marc-Edouard Nabe pour le portrait qu’il lui consacra, comme s’il n’y en avait qu’une dans la récente histoire littéraire, à l’égal de Gaston dans celle de l’édition. David Alliot, à qui rien de ce qui touche l’auteur de Mort à crédit n’est étranger (scrupuleux archiviste et documentaliste de la célinologie, il est notamment l’auteur d’un indispensable dictionnaire D’un Céline l’autre chez Bouquins) ne l’a rencontrée qu’à quelques reprises ; mais eut-il été de longue date l’un de ses familiers que cela n’eut rien changé tant la mémoire est trompeuse et l’héroïne, discrète.

Qui oserait parler de muse en cette femme toute de fantaisie, d’élégance, de grâce, plus éloquente de silences que de paroles ? Pourtant, il y a de cela et on ne peut s’empêcher de repérer l’ombre portée de sa sensibilité et de ses intuitions sur Céline. Elle hume pour lui les événements et les catastrophes à venir quand il est tout à sa transe. Quelque chose comme sa sagesse. Du moins tel est le sentiment qui suinte des témoignages ici recueillis. La critique Gabrielle Rolin l’avait joliment croquée en 1969 e femme qui n’est dupe de rien et que rien n’étonne dans la comédie humaine, sans cesser de paraître sylphide :

« Elle tient de la poupée javanaise, de l’hirondelle des faubourgs, de Mimi Pinson et de Peter Pan. Tout en elle respire la fragilité. Ses mains et ses pieds minuscules semblent plus légers que l’air, son visage frémit à la moindre émotion. Danseuse, elle ne cesse de danser. Un pas de galop jusqu’à la porte, une pirouette pour traverser la pièce et quand, par miracle, elle consent à s’asseoir, on le devine comme chatouillée d’entrechats ».celine_lucette1935

Comment écrire la biographie de l’épouse sans faire celle du mari d’autant qu’ils étaient inséparables ? Lucette Almanzor, la jeune danseuse de l’Opéra-Comique a rencontré l’écrivain-médecin en 1936. Bien que son nom évoqua Al-Mansour/ « le Victorieux », vizir de Cordoue du temps d’Al-Andalus, sa famille s’enracine à Mortagne-au-Perche. La passion de la danse les réunit : elle ne vit que pour ça, il hante les studios de répétition. Il vient d’achever son deuxième roman Mort à crédit et s’apprête à écrire son premier pamphlet, Mea culpa.

On s’attend à des révélations sur la vie intime du couple. Les intéressés ont été très discrets à ce sujet. On savait la capacité de séduction de Louis-Ferdinand Destouches dit Céline, médecin et écrivain, sur les femmes. Grand, mince, le regard clair et enveloppant, un charme éprouvé, des conquêtes successives. Jusqu’à la rencontre avec Lucette où manifestement tout s’arrête. On imagine que David Alliot a bien pesé ses mots en parlant d’ « impuissance sexuelle » car il se doutait bien que certains chroniqueurs en feraient leur choux gras : soudain, tout s’explique ! La haine, la violence, les décharges dans les points d’exclamation et en avant ! Prudent, il se base sur une lettre inédite de Céline à sa première femme :

« Moi le coup de 39 m’a noué l’aiguillette, cloué dans la frigidité, absolue… »

Ce qui correspond également à des confidences de Lucette à son ami Serge Perrault, lui avouant que les névralgies et les migraines sévères étaient devenues si intenses à son mari pendant l’amour qu’il abandonnait avant de parvenir à l’orgasme et se cantonnait à un rôle de spectateur. Le fait que cela lui ait pris sensiblement à l’époque de la débâcle sera également commenté. N’empêche que cette évolution intime se traduit par une métamorphose de son aspect physique. Dès lors, le dandy séduisant et soucieux de sa mise, se néglige, s’abandonne, se clochardise,se vêt de bric et de broc, renonce à la propreté et à toute séduction. En 1941, lorsqu’ils s’installent rue Girardon peu avant de régulariser leur compagnonnage, il a 47 ans et elle, 27.

107409955Avare, odieux, geignard, ingrat sauf avec Arletty (étrange comme, sur les photos, on la confond avec Lucette, surtout lorsque les cheveux de celle-ci sont enturbannés) et Marcel Aymé, mais aussi désespéré, pessimiste, intense dans la tristesse. D’une admiration sans borne pour lui, elle, si peu littéraire, le suit partout en toutes circonstances. Elle supporte tout et que par-dessus le marché, il lui reproche continuellement d’être trop dépensière lorsqu’elle fait les courses pour le ménage. Il la couvait, s’occupait de tout, la jugeant incapable de s’occuper du moindre détail administratif et financier. Après sa mort en 1961, les amis (notamment Serge Perrault et l’avocat François Gibault) veilleront au grain, tandis que Gallimard ne cessera de l’entretenir (à part le Voyage au bout de la nuit en Folio, régulièrement prescrit dans l’enseignement secondaire, et un peu Mort à crédit, les livres de Céline ne se vendent plus depuis longtemps). Elle n’en demeure pas moins la gardienne du temple depuis un demi-siècle, sans en ressentir la vocation, ne fût-ce qu’en sa qualité d’ayant-droit. Elle fit ainsi respecter la volonté de l’écrivain de ne pas laisser rééditer les pamphlets antisémites « qui nous ont déjà valu assez de malheurs comme ça » ; mais récemment, se sentant tout de même sur le départ, elle se laissa infléchir et autorisa par écrit Gallimard à mettre cette réédition en projet afin que l’œuvre enfin complète de Céline soit normalement disponible en librairie.

D’une fidélité absolue à l’homme comme à l’écrivain, Lucette a toujours encouragé les études céliniennes, libéré les inédits, soutenu les projets, ce qui se traduit par le très grand nombre de thèses universitaires consacrées à l’œuvre. Elle s’est longtemps activée autour de l’œuvre posthume, travaillant par exemple au décryptage du manuscrit de Rigodon. Ou autorisant ou non les innombrables projets de films autour de l’œuvre. Incroyable ce que le Voyage et Bardamu ont pu susciter de fantasmes chez les producteurs et les réalisateurs : Abel Gance, Julien Duvivier, Pierre Chenal, Claude Autant-Lara, Michel Audiard (avec Belmondo dans le personnage principal et derrière la caméra, Fellini puis Sergio Leone !), Claude Berri, André Téchiné, Alain Corneau, Jean-Luc Godard, Louis Malle, Milos Forman, René Clément, Jean-Pierre Mocky, Yann Moix s’y sont cassé les dents. Maurice Pialat voulut adapter Mort à crédit, et Maurice Ronet voulut même en faire autant avec sa thèse de médecine sur l’hygiéniste Semmelweiss, et Christophe Malavoy avec Nord ! David Alliot a des pages très fournies et éclairantes sur ces tentatives avortées et sur leur résonance chez ces céliniens de la pellicule.

La veuve Céline se fera professeur de son art, spécialisée dans « les danses orientales et de caractère » comme indiqué sous son nom de jeune de fille à même la plaque sur la boite aux lettres. Du monde avait défilé à Meudon du temps de Céline : Roger Nimier, William Burroughs, Christian Millau, Marcel Aymé, Antoine Blondin, Dominique de Roux, Louis Pauwels… Rien d’une visite au grand écrivain pour adoubement (Mauriac chez Barrès) mais tout d’une exploration du monstre in vivo dans sa cage même. Comme si cela valait brevet de rébellion. Tant et si bien qu’un Jean-Marie Le Pen ira jusqu’à inventer en avoir été à deux ou trois reprises. Après la disparition de Céline, les visites se poursuivront : Frédéric Vitoux, Hugues Aufray (« Dis-moi, Céline… »),Bernard Moitessier, Jean-François Stévenin, M.E. Nabe, Carla Bruni, Charles Aznavour, Patrick Modiano et nombre d’autres qui vinrent faire salon route des Gardes à Meudon par un étrange phénomène de désir d’effleurement de l’absent à travers le sourire, la légèreté et la mémoire trouée de celle qui aura vécu sous dix-sept présidents de la République.B9711839047Z.1_20170426154700_000+GR48UL27B.1-0

On regrettera les pages trop brèves sur la vie de son héroïne pendant les quelques mois passés à Sigmaringen en 1944-1945. De même que l’on aimerait en savoir plus sur ses réactions personnelles face aux écrits les plus délirants de son mari. Quelques doutes par-ci par–là. On ne voit pas comment l’avocat Pierre Courtet aurait pu être « dernier ministre de la Justice du régime de Vichy à Sigmaringen » alors que Maurice Gabolde fut le Garde des Sceaux aux côtés de Pierre Laval jusqu’à au 17 août 1944 et qu’à Sigmaringen, le gouvernement fantoche n’avait pas de ministre de la Justice. Un autre détail contestable, plus trivial, finira peut-être devant les tribunaux :  il est raconté qu’en 1996, François-Marie Banier fut amené spécialement à Meudon par le critique littéraire Angelo Rinaldi pour être présenté à Lucette à seule fin de lui acheter sa maison, la démarche étant évoquée en analogie avec les usages désormais bien connus de l’écrivain vis à vis des vieilles dames. Cela n’a pas du tout plu à Banier qui a non seulement formellement démenti mais a fait sévir son avocat, lequel réclame un modification de la page 319 ainsi que des dommages et intérêts pour diffamation. Un procès en perspective : l’auteur et l’éditeur se retranchent derrière une source connue (Lucette Destouches, épouse Céline de son amie Véronique Robert-Chovin paru chez Grasset) où l’affaire est évoquée en quelques lignes ; le plaignant, lui, produira notamment une lettre d’Angelo Rinaldi démentant lui aussi ce projet. Tout en reconnaissant avoir amené des écrivains à Meudon (F.M. Banier, Alberto Arbasino…) en un temps où il était pressenti par Lucette pour préfacer un volume de correspondances de Céline, offre qu’il finira par décliner, Rinaldi dit aujourd’hui :

« Je n’ai jamais entendu que Lucette Destouches voulait mettre sa maison en viager. Et de toute façon, jamais je ne me suis senti pousser une vocation d’agent immobilier… »

A l’aube de son centenaire, la mémoire de Lucette était régulièrement sollicitée par les biographes et les historiens de la littérature. Sauf qu’elle tendait plus naturellement vers la vérité que vers l’exactitude, fidèle à la technique de transposition de son mari. Ainsi s’est-elle crue romancière de sa propre vie.  Sûr qu’elle ne s’est pas ennuyée à vivre aux côtés de cet homme, dut-il réserver sa générosité aux chats, chiens et perroquets, à l’exclusion du genre humain. Rigodon, l’ultime roman, n’est-il pas dédié « aux animaux » ?

(1969, 1935, années 60 photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

869 Réponses pour Lucette Destouches, nez Céline

Widergänger dit: à

Le sexe n’explique pas tout et ne justifie rien.

Petit Rappel dit: à

Ce qui est curieux, ce sont les arguments des Ballets de Céline. Là on est plus dans le dessin animé -et c’est le cas de Scandale aux Abysses qui aurait du etre adapté semble-t-il sous cette forme- que dans l’optique d’un répertoire musical et chorégraphique qui tienne la rampe. Et la olupart roles principaux féminins ne sont pas sans une certaine dose de vacherie, si on les replace dans la perspective du couple Céline. Voulait-il vraiment créer un grand succès pour son épouse? Je serais tenté de répondre non. Peut-être inconsciemment, d’ailleurs…Le titre de l’édition de 1953 peut être compris comme la traduction de cet échec. Ballets sans musique, sans personne, sans rien….

Chaloux dit: à

Lucette Destouches : »Quand on a l’habitude de vivre avec des animaux, on ne peut plus supporter les hommes ».

Madame Céline, pages 33-34.

Bien mon avis. L’accord le plus profond entre les êtres se fait toujours sur le négligé, l’impalpable.

(« Alliot, à qui rien de ce touche », manque un mot.)

Widergänger dit: à

On ne devient pas impuissant à cause d’un événement historique. Ça n’a aucune réalité psychologique ! Comme beaucoup de nazis, Céline était impuissant. C’est un fait qu’on doit prendre en considération pour comprendre le fascisme des années 20 et 30. Ce n’est certainement pas sans rapport avec la névrose du milieu viennois étudié par Freud sur son divan de son côté.

Widergänger dit: à

La misanthropie ne date pas d’aujourd’hui. Le contact avec l’autre est toujours une source de profond chagrin. En même temps on ne peut pas s’en passer, tout le problème est là. Si encore on pouvait vivre tranquille sur son île ! Mais on est obligé de supporter son prochain, c’est l’horreur… !

Chaloux dit: à

C’est tout de même bizarre cette manie de Céline – pour qui tout est dans la cuisse– d’aller hanter les cours de danse. Alliot attribue cette tolérance, notamment de Blanche d’Alessandri chez qui il rencontra la jeune Lucette, par son charme et son magnétisme. Aujourd’hui, il aurait toutes les associations de bonnes mœurs de la Seine et Oise sur le dos.

(On s’amuse d’apprendre que Rinaldi promenait Banier comme un teckel. Ce savant critique, qui semble n’avoir jamais fini d’épouiller les autres de leur ridicule, aura certainement son heure dans ce domaine, quand les souvenirs se délieront. Cela me fait penser à la remarque de Gracq sur Barrès « choisissant si bien ses morts et si mal ses vivants »).

Widergänger dit: à

Même les extraterrestres craignent le contact avec l’homme. C’est dire à quel point nous sommes infréquentables ! Pas un pour racheter l’autre, à part Jean-Pierre Petit et Sakharov.

Chaloux dit: à

L’impuissance de Céline, selon David Alliot, semble plutôt liée au choc causé par le naufrage ou demi-naufrage du Chella sur lequel Céline était médecin de bord, et selon Lucette, d’après ce que je comprends, aux souffrances grandissantes causées par ses blessures de guerre. A un grain de folie, peut-être aussi, car il est plus que problable qu’il avait un grain.

Chaloux dit: à

Les chats, au contraire des chiens, ne nous aiment pas d’un amour fou. Ils nous jugent sans cesse. C’est ce qui fait tout l’intérêt de notre relation avec eux.

Janssen J-J dit: à

J’ai beaucoup aimé cette nouvelle biographie de Béberte, la vieille chatte de Céline. FV

Evidence dit: à

Céline impuissant, JC adore Céline : conclusion, sa fameuse tige de jade n’est qu’un petit vermiceau

Nicolas dit: à

Mon chat m’aime (beaucoup trop!), à mon avis c’est un chat d’appartement qui s’ennuie et compense.

Chaloux dit: à

Nicolas, tu crois que ton chat t’aime (beaucoup trop!), parce que tu le prends pour un con. M’est avis qu’il doit bien te le rendre. Il y a beaucoup de points communs entre le chat et le Jugement Dernier.

Chaloux dit: à

Blabla, les autres sont aussi la cause de joies incommensurables. Tu l’ignores, et tu te demandes pourquoi parvenu au seuil de la vieillesse tu n’as toujours rien écrit. Ne cherche pas.

Chaloux dit: à

La source, plutôt que la cause.

Evidence dit: à

Pour se gondoler un peu, lire les critiques littéraires de christiane la boudeuse sur le blog de serdgio, hihihi

closer dit: à

« Le sexe n’explique pas tout »

Contradictoire avec ce que tu écris ensuite WG. Je mets quiconque au défit de prouver qu’un certain type de comportement sexuel est lié de manière statistiquement significative à une orientation politique…Quant à Céline sa dégradation physique évidente suffit à expliquer ses difficultés sexuelles à partir d’un certain âge. Auparavant, il aimait, paraît-il, partager son lit avec deux femmes plutôt qu’une…

Paul Edel dit: à

Sous les beaux draps,la vérité? Quel gag.Céline un impuissant de plus à côté de Drieu? de Stendhal? de Proust? etc.. cette manie d’expliquer les écrivains par l’éjaculation ou pas, ça devient comique.

Chaloux dit: à

@Ed.

D’autant que les textes de Sergio sont très bons. Manquent un peu d’aller à la ligne, simple question de découpage.

N’abandonne pas, Sergio.

Laura Delair dit: à

et Pavese, Paul Edel ?

Chaloux dit: à

Les changements liés à l’âge ne comptent certainement pas pour rien pour un écrivain. Comme pour tout homme.

Chaloux dit: à

Ce n’était pas Ed.

zerbinette dit: à

…exploration du monstre in vivo dans sa cage même….! ouhlala
Céline au zoo ?

Lavande dit: à

J’ai vu il y a peu le film d’Emmanuel Bourdieu « Louis-Ferdinand Céline » (2016), sous-titré « Deux clowns pour une catastrophe ». C’était à l’occasion d’une soirée de débats sur la réédition des pamphlets.
Emmanuel Bourdieu met en scène, au Danemark, en 48, la relation perverse entre l’écrivain fuyant la France et le jeune universitaire juif américain Milton Hindus qui l’admirait passionnément.
Céline est joué par Denis Lavant, qui l’avait déjà joué dans « Faire danser les alligators sur la flûte de Pan » dont Passou avait parlé il y a quelques années. Géraldine Pailhas campe une belle Lucette, un personnage intéressant, maitresse femme dont on voit bien le rôle fondamental aux côtés de l’écrivain.
Regardez la bande annonce:
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237679.html

Paul Edel dit: à

Laura Delair vous avez raison.Le cas Pavese.Bon exemple. la grande différence c’est que Pavese ne cache rien dans sa correspondance de son problème d’ejaculatioin précoce avec ses plus proches amies ou maitresses.. et qu’il avoue lui même dans certaines lettres que c’est un tourment,lui qui voulait avoir épouse et enfants..et que la tentation de se suicider revient avec ce problème..Faut-il établir un lien direct entre ce problème sexuel et sa carrière d ‘écrivain? Je n’en suis pas sûr. Vous imaginez, avec le nombre de gens qui ont un problème sexuel, s’ils s’étaient tous mis à écrire? Nos bibliothèques seraient surchargées..euhhh mauvais exemple.. nos bibliothèques sont surchargées.. je blague..Il n’en reste pas moins que le nombre de gens qui se baptisent biographes,en fait des « enquêteurs » savent tous, excellents ou médiocres qu’ils vont faire un carton sur un nom célèbre en donnant des détails croustillants; ça laisse un malaise. Le nombre de gens qui croient autorisés à « entrer dans un mort comme dans un moulin » comme la dit avec justesse Sartre, reste un problème.Vous verrez à la mort de Kundera, le déchainement de petites révélations minables . ça a commencé en Allemagne avec une dégoutante rumeur de dénonciation.. etc..

la vie dans les bois dit: à

« Comment écrire la biographie de l’épouse sans faire celle du mari d’autant qu’ils étaient inséparables ? Lucette Almanzor, la jeune danseuse de l’Opéra-Comique a rencontré l’écrivain-médecin en 1936. »

Oui, comment.
Sauf à faire un essai sur la danse classique dont la légèreté fascinait littéralement Céline.

Lucette me fait penser à Laeticia. Certes la différence d’âge était moins importance quand Lucette a épousé LF Destousches, mais il n’était plus de la première jeunesse, et elle est devenue ayant-droit, avec un légataire testamentaire qui « veille au grain », et ici le trust est un éditeur.

la vie dans les bois dit: à

Et puis LF Destouches, avant ses migraines la simulation est classiquement dévolue aux femmes dans la littérature et les romans -feuilletons, était sexuellement actif avant Lucette.
Il a eux des vies avant l’Ayant-droit. Il a même fondée une famille.

la vie dans les bois dit: à

lire: Il a même fondé une famille. (En Bretagne, le lien ne passe pas:
/les-heritiers-bretons-de-louis-ferdinand-celine.)

Avec tous ces gagne-petit de la grammaire, s’agit pas de leur donner du grain à moudre.

la vie dans les bois dit: à

… décidément:
Il a eu des vies avant l’Ayant-droit. Il a même fondé une famille. Avec une fille, dont a peu causé sur la rdl.

« Son unique fille, Colette Turpin-Destouches, est morte à 91 ans à Lannilis où elle résida après une jeunesse à Paris, plus proche ainsi de ses racines familiales. « Colichon », le surnom que lui donnait son père, ou « Nénène », le surnom que lui donnèrent ses enfants et petits enfants issus d’un mariage avec l’ingénieur Yves Turpin, entama la rédaction de ses souvenirs au début des années 90. A sa mort dans sa maison face à l’église de Lannilis, Le Figaro en publiera quelques pages en 2011 »
même lien, qui ne passe pas

la vie dans les bois dit: à

Je n’avais pas l’envie de venir commenter, et j’aurais dû m’en tenir à ma première idée.
Pas assez d’attention et trop de fautes.
Mais sur un sujet qui barbe autant, tout juste bon maintenant pour les invertis du front national, je ne juge pas utile de m’excuser.

Au fait, oui, le  » Voyage … » est toujours lu dans les lycées français.
Si vous n’en êtes pas sûr, le mieux serait quand même de vous renseigner.
J’ai vu dernièrement plusieurs éditions format poche.
Celle scolaire, est dans la collec’ folioplus classiques.
Autrement dit comme son nom l’indique: c’est un classique.

Jazzi dit: à

« Faut-il que le nom même de Céline fasse encore trembler pour que l’on consacre des biographies non plus à sa personne mais à celle de sa femme… »

Je vois pas bien le rapport, le lien de cause à effet !

Chaloux dit: à

« tandis que Gallimard ne cessera de l’entretenir »

Ça signifie que Brotin entend se rembourser sur les pamphlets?

Chaloux dit: à

Paimpopol, pas besoin de faire ton Blabla. Au bout de 75 pages -celles que j’ai lues- il y a trois lignes sur cette question. Plutôt discrètes.

Nicolas dit: à

On dirait que Passou tourne autour du pot, il donne son avis sur tout et rien mais pas sur Lucette. En ce sens papier sans intérêt aucun.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…de là, à faire tout un foin, avec des histoires, de sainte familles, probes,…ou allons-nous,…

…un parcourt, de médecin,…à ses réflexions, sur la médecine, à apporter aux hommes, entre-eux,…en faire de trop,…

…et, puis, comme Saint-Martin,…n’avoir, plus rien, à se mettre, pour vivre incognito,…

…une leçon, pour tous, faire des livres explicites, par une entreprise, une C°, un Trust,…mais , pas tout seul, avec cette charge, de démystifier, les gens, ensembles, qui fabriquent, toutes les misères du monde,…et avec plaisirs et revanches, d’imaginations incongrues à vivre de  » pestes « ,à culpabiliser, le monde, contraire à son nombrilisme, quotidien,…
…médecin, inquisiteur, ou psychiatres, des Stalags 13,…en profusions,…
…écrire, Oui,…mais restons, plus souple, que prévus, pour y revenir, à ses moutons,…
…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…
…etc,!….

Ed dit: à

Les chats nous aiment. Ma chattoune m’aime d’un amour inconditionnel et me colle.
Et oui, le contact avec la pureté animale vous dégoûte de l’ignominie intrinsèque à l’Homme. J’ai déjà beaucoup écrit à ce sujet sur mon blog.

Berenice dit: à

Giovanni , vous en parlez souvent, avez vous été prisonnier ?

Widergänger dit: à

Chers collègues,

Il y a 50 ans, le 30 mars 1968, se déroulait une soirée étudiante à Janson, un « bal de taupe ».
La vedette de la soirée, Nino Ferrer, est arrivé avec plusieurs heures de retard et les étudiants mécontents ont refusé de lui payer son cachet.
En réponse, l’artiste a, selon les sources de l’époque, brisé un grand nombre de vitres dans le lycée…
Une ambiance pré-insurrectionnelle ! (à l’échelle de Janson soyons modestes…)

L’AEJS (Association des Anciens Elèves de Janson) organise une conférence sur « Mai 68 à Janson » le vendredi 25 mai prochain en salle Clermont.
(Alain Geismar, Pierre Assouline, Olivier Duhamel, Vincent Bolloré, Guillaume Durand, Laurent Dassault et Benjamin Stora étaient élèves de JDS à cette époque!)
Les personnels sont cordialement invités.

Excellent week-end de Pâques à toutes et à tous.

Ludovic ANNE

Nicolas dit: à

Mon chat est un connard mais je l’aime quand même, je suis faible !

Ed dit: à

« Nicolas dit: 31 mars 2018 à 22 h 45 min

Mon chat est un c.honnard mais je l’aime quand même, je suis faible ! »

C’est vrai qu’on leur pardonne tout. Le papier peint et les meubles ruinés, les miaous et grattages à 4h du mat et les dossiers jetés par terre au milieu de la nuit.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…bérénice,…à 22 h 19 min,…

…Giovanni, avez vous été prisonnier,?,…

…sur terre, ou ailleurs, je me suis toujours, senti prisonnier,…vraiment,…

…en plus, les colonies de vacances, ou autres club méd,…Non, c’est pas pour moi,!…

…même , introniser,  » empereur sur terre, je me sens, éthérée, par un soucis extrême, de liberté, sur tout, pour tous, bien sur, avec les  » marges  » de sécurités obligent,…

…il suffit, d’un rien, pour que je me sente en  » prisonnier « ,…

…même , ou je vit, actuellement, je me sens prisonnier,…
…le libre arbitre, de vivre, avec,  » sa  » civilisation,…c’est le rêve , qui en plus, fini, au cimetière, et rebelote, prisonnier, éternel,…etc,…
…Oui, je me sens prisonnier, un peu trop, même,du système-global,……etc,…

Nicolas dit: à

Les chats sont sadiques

Nicolas dit: à

Le mien renverse les verres en me regardant droit dans les yeux et ce qu’il aime par dessus tout ce sont des statuettes africaines à la Giacometti, si effilées que ça tient du miracle qu’elles tiennent debout. Sont petit régal.

Ed dit: à

ahah ! Effectivement, les chats vous regardent toujours droit dans les yeux pendant l’acte de dégradation, et toujours avec ce même regard innocent. C’est dingue tout de même. Nous n’accepterons pas le dixièmes de leurs c.onneries chez un être humain. J’ai largué des amis et petits-amis pour bien moins que ça.

Ed dit: à

accepterions
dixième

Chaloux dit: à

Ed, les chats ne nous aiment pas au sens où nous aimons. Il y a un très bon bouquin sur le chat aux éditions Odile Jacob.

(Qu’est-ce qui arrive à Blabla? Je savais déjà qu’il était un cornichon. Pas besoin de démonstration musicale. Mais j’aime bien Nino Ferrer).

Truompeu dit: à

« Jojo »…
nORKS SKOGkatt, tout blanc, yeux bleus, oreilles plumets… cherche jolie(s) petite(s) amie(s)

(cet idiot a déniché les Oeufs (durs) de Pâques du jardin et joué tt après-midi avec…

Truompeu dit: à

Le Problème est tout de même essentiel
et l’on ne peut avoir une idée sur tout (ni tt lire comme le disait la Ministre tête-plate…)

Bref, comment se fait-il que certains animaux (et ils NE sont guère plus de 2) soient devenus (ou aient tj été ?) des animaux « familiers » ??????? (presque un pont entre l’animal et notre part d’animalité)

Widergänger dit: à

On a pu reconstituer la maison de Térence. Elle se trouvait hors les murs sur la Voie Appia, son jardin donnait sur la rivière Almo, au sud de Rome, non loin de l’église actuelle du « Domine, Quo vadis? » qui se trouve à un embranchement de la Via Appia actuelle (j’étais allé me promener par là à pieds un jour) mais je ne me souviens pas de la rivière Almo qui doit être souterraine aujourd’hui, mais à l’époque il y avait un ptit pont pour la passer, et la Via Appia à cet endroit était bordée de somptueux tombeaux dont celui de Geta, très connu. Elle possédait un beau péristyle.

César est mort dans la curie de Pompée (qu’on ne voit pas) qui se trouvait juste à l’endroit des excavations actuelles entre le petit temple de Juturne (dont on voit les ruines) et le temple de la Fortune de ce Jour (au nom prédestiné) avec au milieu un petit édicule circulaire qui était le service des eaux auquel faisait face la curie de Pompée où César trouva la mort au pied d’une statue de Pompée avec qui il avait passé jadis des accords secrets pour garder la tête de l’armée en Gaulle afin d’y faire des prouesses guerrières qui le mèneraient sur les marches du Consulat. Une sorte de Jugement dernier à la Pompée…

Widergänger dit: à

Près de Mortagne-au-Perche, il y a un petite bourgade qui se nomme Bizou…

Widergänger dit: à

ELOGE DE POMPÉE

Qui fut jamais plus savant que cet homme ? Lui qui est passé des jeux et des exercices du premier âge, dans une grande guerre et face à d’âpres ennemis, au camp de son père et à des exercices militaires ; qui après avoir combattu pour ainsi dire comme enfant dans l’armée sous les ordres du plus grand de nos généraux, commanda lui-même, à peine adolescent, une très forte armée ; qui s’est mesuré plus souvent aux ennemis de Rome que les autres n’ont eu maille à partir avec leurs ennemis personnels ; qui a fait plus de guerres que d’autres n’en ont lu ; qui conquit plus de provinces que les autres n’en ont désiré ; qui passa toute sa jeunesse à se former au commandement, non par les leçons d’autrui mais par son expérience personnelle, non par des défaites militaires mais par des victoires, non par des services obscurs mais par des triomphes.

(Cicéron, Pro lege Manilia, Discours en faveur de la loi Manilia)

LE PRESTIGE DE POMPÉE

Vous, sénateurs, vous savez quelle était la valeur de Pompée tant par ses vues que par l’abondance et l’importance de ses discours. Et puis il est difficile de dire tant son humanité est grande si les ennemis qui l’ont combattu craignaient en lui plus sa vertu que vaincus ils n’appréciaient sa mansuétude. Et qui mettra en doute que la charge de la grande guerre contre Mithridate ne devait pas lui revenir, lui qui semblait né, par on ne sait quel sage avis des dieux, pour qu’on lui confie toutes les grandes guerres de notre époque ?
Et puisque sa valeur était grande aussi dans son autorité de stratège militaire comme dans l’art du commandement, il est bien certain que personne ne doute que par là même il ne soit de même notre plus grand général. Qui ignore en outre qu’il importe au plus haut point pour mener une guerre quelle idée nos ennemis comme nos alliés se font de nos généraux ?

(Ciréron, Pro lege Manilia, XIV-XV)

Truompeu dit: à

Pourquoi César a-t-il été assassiné ?
(mystère, même s’il n’y a pas rapport..

Il avait projeté sous peu une expédition vers « l’Arabie » (qui commençait à s’agiter). Les réserves de blé pour l’Armée avait été constituée…

Widergänger dit: à

Je pense qu’il a été assassiné parce qu’il ne voulait pas partager le pouvoir avec la classe sénatoriale mais le concentrait entièrement dans sa personne.

Widergänger dit: à

Une nocturne de l’univrsité de Cæn sur les animaux à Pompéi :
https://www.youtube.com/watch?v=VUYpivZzitQ

C’est intéressant parce que les Romains avaient des cimetières d’animaux et que les esclaves étaient rangés dans la catégorie des animaux.

Comme annexe en somme du dernier séminaire de Derrida sur les animaux et la problématique contemporaine de la philosophie américaine sur les rapports homme/animal. Le point de vue de Mme Céline est à replacer dans ce large contexte depuis l’Antiquité romaine.

Ce qui est intéressant, c’est que les Pompéiens ne connaissaient pas apparemment le chat comme animal domestique.

Bloom dit: à

« Le coup de 39 » lui a coupé les burnes…A défaut de lui couper le sifflet, voilà qui aura eu le mérite de ne pas lui assurer de descendance.
Il y a des enfants ( à part lui, lui-même & soi) dans les bouquins de Céline?

GAG donne un précieux éclairage sur le lien entre répression sexuelle, nazisme & antisémitisme dans son dernier ouvrage, Un destin.J’y reviendrai.

M. Alliot nous dit-il pourquoi Lucette Almanzor s’est opposée à la republication des pamphlets pendant tout ce temps avant d’accepter qu’ils ne paraissent préfacés par Passou?

A propos de Joyce, Passou n’a pas cité la biographie du père, John Stanislaus Joyce: The Voluminous Life and Genius of James Joyce’s Father, de John Wyse Jackson. Si l’on ajoute les mémoires du frère cadet Stanislaus, il y a des centaines de page sur les ascendants, les collatéraux et la descendance du maitre du silence, de l’exil et de la ruse. Tout un petit monde baroque, fantasque et parfois tragique (Lucia), qui tranche singulièrement avec l’austère mano a mano que forment Destouches et sa « destoucheuse ».

Bloom dit: à

Des enfants de choeur:
« La critique?… On ne lui trouve qu’une seule voix, mais quels accents! pour louanger, encenser, porter aux nues tout ce qui facilite, prépare, achève l’imbibition des masses par ces saloperies, les chiasses publicitaires juives. C’est elle qui plante tous les jalons, qui fignole toutes les étapes de la conquête mondiale juive, âmes, biens et viandes. A part rarissimes exception, des enfants de chœur bien enc.ulés. Messieurs les you.tres, les semi-nègres, vous êtes nos dieux! »
– Gabatelles

JC..... dit: à

Ce qui est intolérable, c’est de demander à des écrivains, genre Ferdine ou autres, d’être différents du vulgum pecus humain pétri de contradictions bref d’avoir tous les comportements d’un être supérieur !

Qui êtes vous pour tolérer dans votre vie vos propres échecs, vos lâches dérives, vos inévitables bassesses, pour vous poser en « critique » fouineur, pour aller chercher ce qui dégrade votre héros de papier qui n’est qu’un homme ?

Un peu d’humilité, mesdames/messieurs les juges, un peu moins d’exigences pour ceux qui, sortis du rang, vous ressemblent tellement … !

Jazzi dit: à

Pâques est un poisson d’avril !?

JC..... dit: à

Ce qui est incontestable, c’est que la fréquentation de Destouches accroît fortement l’espérance de vie…

la vie dans les bois dit: à

« Qui oserait parler de muse en cette femme toute de fantaisie, d’élégance, de grâce, plus éloquente de silences que de paroles ? Pourtant, il y a de cela et on ne peut s’empêcher de repérer l’ombre portée de sa sensibilité et de ses intuitions sur Céline. »

Rooo, on dirait le portrait d’une dompteuse à la spa ; comme not’ Johnny national, il a trouvé sa boudou.

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« On savait la capacité de séduction de Louis-Ferdinand Destouches dit Céline, médecin et écrivain, sur les femmes. Grand, mince, le regard clair et enveloppant, un charme éprouvé, des conquêtes successives. Jusqu’à la rencontre avec Lucette où manifestement tout s’arrête. »

Une star des cours de danse, ce Louis.
C’est impressionnant comme il aura donné son corps à la danse. Mais pas à n’importe quelle danseuse.
Voir cet article absolument indispensable, pour cet aspect trop peu connu de l’auteur du « Voyage »
Article de André Derval du Mag’ Litt’1991, repris dans un hors-série de 2008:  » La passion, théâtre de l’existence »

Un peu de légèreté ici, en ce dimanche de Pâques, et de Pâque.

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« Ça a commencé comme ça…

– C’est à Londres que sa passion de la danse et des danseuses s’est révélée : « Louis m’entraînait au music-hall (la batterie de cuisine suffisait pour entrer gratuitement), ou à des spectacles de ballets, rappelle Georges Geoffroy.
Nous connaissions bien Alice Deylsia, et personnellement, j’avais retrouvé un camarade Aimé Simon-Gérard qui jouait alors au Palace et qui nous présenta à des femmes de théâtre. Louis raffolait des danseuses. Il avait une passion pour la danse. »
(G. Geoffroy, Céline en Angleterre, Cahiers de l’Herne). »

source: Céline en phrases, la danse.

la vie dans les bois dit: à

Elle s’appelait comment déjà, la secrétaire de Louis ?

Evidence dit: à

6 heures 18 : JC Landouille de plus en plus VERBEUX !

JC..... dit: à

Bonjour Evidence ! Tu as bien dormi, mon choux ?…

la vie dans les bois dit: à

Céline a dit, comme Nietzsche: « je ne croirai qu’à un dieu qui danse »

——————————-

Beau message de Pâques, lecture de Saint Paul apôtre aux Corinthiens:

« Ainsi, célébrons la Fête,
non pas avec de vieux ferments,
non pas avec ceux de la perversité et du vice,
mais avec du pain non fermenté,
celui de la droiture et de la vérité. »

Bon dimanche.

JC..... dit: à

Cet extrait de Paul, on dirait du Macron ….

rose dit: à

« Après la réfection et rénovation du monastère de Ganagobie, une aile est prévue côté Durance pour accueillir six moniales. Ce sera annoncé.ce matin, après l’homélie de la messe de Pâques. »

Voilà, le prieur m’en ayant avisé lors de ma dernière retraite, je suis la première inscrite.

Bonnes Pâques à tous.

renato dit: à

Réveillé par le chant puissant d’un merle… actif envers et contre les 60 cm de neige.

closer dit: à

Un témoignage:

« Vous expliquez qu’au collège, vous avez été insulté parce que vous étiez le seul blanc de votre classe. «Même si je ne voulais pas entrer dans une église, j’étais, malgré tout, le catholique», écrivez-vous. Cela a-t-il compté, même inconsciemment, dans votre itinéraire?

Cela a en effet été perturbant. Je pensais être athée et, malgré tout, j’étais assimilé à une culture chrétienne que je rejetais! Le Christ sème plusieurs graines dans nos vies, et, avec du recul, ce renvoi à ma chrétienté «culturelle» était peut-être un signe avant-coureur. Dans plusieurs quartiers de France, il en est de même pour les enfants juifs qui – même sans croire – sont assignés à résidence en raison de leur «religion supposée». Inconsciemment, je vous l’accorde, cela peut compter dans un itinéraire car cela implique cette question redoutable: qui suis-je et, surtout, de quelle culture suis-je l’héritier? Je rends finalement grâce à ceux qui m’enfermaient dans la caricature du «petit blanc catho» que je récusais. Cela m’a permis de prendre ma Croix quinze ans après pour grandir et m’épanouir avec Jésus.  »

http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2018/03/30/31004-20180330ARTFIG00248-je-pensais-etre-rebelle-en-rejetant-le-sacre-mais-je-ne-faisais-qu-obeir-au-conformisme-ambiant.php

et alii dit: à

entrechat

JC..... dit: à

Closer, merci pour ce témoignage d’un aliéné religieux interviewé par un complice : c’est toujours rigolo de lire ces fadaises foutraques !

Janssen J-J dit: à

Hier soir, vu le film « la forme de l’eau »(Guillermo del Toro). Très moyen et à vrai dire sans grand intérêt (j’ignore ce qu’on en dit chez anneliseroux).
Je ne fais pas partie du convoi des 4000 nouveaux baptisés du jour. D’ailleurs, pourquoi se faire baptiser quand on l’a déjà été à son insu, c idiot.
Quelle chance d’avoir réservé et obtenu une place au monastère de Ganagobie pour y mourir en toute tranquillité, en surplomb du genre humain ! J’y ai passé naguère une nuit à prier (il y a 15 ans environ), bien que je n’ai su ni quoi demander ni à qui. Pourtant, il émanait de ce lieu comme de la magie, aux laudes de 6 h du matin quand, à travers un œilleton à l’est, se pointa la rougeur des matinaux.
Merci à celzéceux qui restent attentifs à la vraie VERBOSITE des internautes.
Bonjour à toussent, aux Christians et Christianes endimanchés, notamment.

ribouldingue dit: à

JC, avoue que tu aimerais bien partager la cellule de Rose à Ganagobie!

Janssen J-J dit: à

(président Macron lors d’une récente déclaration, je la trouve d’une consternante naïveté. Revient à dire urbi et orbi : n’ayez pas peur, je veille sur vous et, en tant que décideur suprême, je domestiquerai toujours l’AI…:

(je cite) Vous aurez toujours besoin d’une vérification humaine. […] À un moment donné, la machine pourra tout préparer, réduire les incertitudes jusqu’à les supprimer, et c’est une amélioration impossible autrement, mais à un moment donné, la décision d’agir ou de ne pas agir doit être une décision humaine, car il faut que quelqu’un en prenne la responsabilité. »

NB/ et à juste titre, JMGLC s’inquiète du sort des migrants maltraités en France, alors qu’au Vatican, on essaie de les sauver.

Janssen J-J dit: à

@9.09, le message de Derrida me semble relativement bancal dans sa déconstruction célibataire, même.

Evidence dit: à

JC avec son minuscule vermisseau ne peut faire du mal à personne, surtout à rose

Marc LAUDELOUT dit: à

…Tout le monde s’est en effet rué sur cette phrase de manière un peu suspecte. Céline n’était pas impuissant, ni à partir de 39 ni avant. Elizabeth Craig, la dédicataire de « Voyage », regrettait parfois (avec humour) qu’il ne le fût pas. Il écrit cette phrase (« aiguillette ») à sa première femme, avec laquelle il renoue après l’exil, histoire de lui indiquer que si il l’aime encore, il n’est question que de sentiments, pas d’autre chose. Il est alors bourrelé de remords et de regrets envers celle qu’il épousa dans les années vingt. En revanche, migraineux, il le fut.
Sur le personnage romanesque que fut Lucette, il faut lire le « Du côté de Céline, Lili » écrit au début des années 1980 par mon compatriote et regretté ami Pol Vandromme (Ed. La Revue célinienne, réédité par L’Age d’Homme).

Annelise dit: à

Jansen, sur le Guillermo dT, des assertions internautiques sur le rapport amoureux avec le monstre dont je laisse la responsabilité aux auteurs – je ne l’ai pas chroniqué, préférant rappeler l’étrangeté du bras d’eau qui sort du puits à la rencontre de Ed Harris dans « Abyss ». .qq belles empoignades circonstanciées autour de « Call me by your name » (pour répondre à une question lue ici ds le fil?) dans l’article « America-Drexel » ainsi que la recension du film de Kechiche,fidèle au principe développé ds RdC de « billet ds le billet » en kolkhose critique
Votre Passou vs gâte avec cette Lucette de Pâques. Je l’avais croisée, t vieille dame avec couverture colorée et chat sur les genoux. .rien dit, pas osé lui parler de Céline ni prendre de photo. .le tourisme n’est pas mon fort, en revanche tjs qqchose de troublant à croiser les personnages de chair.. même impression avec la femme, splendide brune qui inspira le Quatuor d’Alexandrie..même pas au bord du styx

Clopine dit: à

Cher Jc,

Depuis que nous nous connaissons à travers les lignes du délicieux salon littéraire dit « le blog à Passou », cet endroit si mystérieusement à l’abri de toutes les vicissitudes contemporaines et où, avec urbanité et générosité, les points de vue littéraires les plus différents sont posément discutés, depuis tout ce temps, donc, je crois n’avoir encore jamais eu l’occasion de « te » (vous me permettrez, n’est-ce pas, ce tutoiement audacieux ?) de te remercier.

Ce n’est pas tant la profondeur de tes connaissances et de ton intelligence, non, ni même ce qu’on sent chez toi d’ouverture aux autres et de profonde bonté, ce n’est pas non plus le charisme dont tu fais preuve et la modestie de ta posture qui t’ouvrent droit, aujourd’hui, à ma reconnaissance, non.

C’est cette élégance dont tu ne te départis jamais, et qui me, et qui nous, sert d’exemple depuis le début…

Tous les jours, plusieurs fois par jour, je me réjouis de voir ton nom apparaître en tête des fils. Avec ton humour si subtil, avec la prudence éclairée de tes opinions, avec ce soin qui tu mets à souligner nos qualités et à pardonner nos petits défauts éventuels, dont tu souris paternellement et que tu te proposes toujours, toujours, si gentiment, d’améliorer pour que nous puissions enfin nous corriger, oui, Jc, il est temps que je laisse parler mon coeur et que je te l’avoue : tu es l’exemple, le modèle, le Chef enfin, que j’attends depuis toujours et que je serai prête à suivre, sur les chemins radieux qu’il te plaira d’emprunter…

Ah ! Quelle épiphanie ce sera, quand ensemble nous aurons placé la littérature, telle que tu l’entends, à l’endroit exact que tu lui assignes… Toi debout, devant, auréolé, moi dans ton ombre, te secondant discrètement…

Accepte donc, je t’en prie, malgré la si admirable réserve dont tu ne te départis jamais, accepte les sentiments éblouis que tu sais susciter, et la gratitude éperdue de celle qui ose se dire, (surtout maintenant que Christiane, la sotte, est partie bouder), celle qui voudrait tant être honorée du titre de ta principale servante,

Clopine du 1er avril 2018.

PS : mettre « WGG » à la place de « JC » est tout-à-fait possible, n’est-ce pas…

Ed dit: à

Chaloux,

Je sais bien. Mes chattounes ont la reconnaissance du ventre et vont toujours me préférer à Monsieur puisque je donne les croquettes.

Janssen J-J dit: à

mon dieu, qu’elle a l’ironie lourdingue, l’amie colpine à jc …
On croirait qu’elle n’a jamais médité clément rosset …
« Toi debout, devant, auréolé, moi dans ton ombre, te secondant discrètement » … en plein dans le réel et son double, comme traité de l’idiotie »
Ce JC n’existe tout simplement pas, voilà ce dont il faut bien se convaincre en normandie : « que ce qui est est et que seul n’existe que ce qui est ». c clair !

zerbinette dit: à

Non Ed, les chats n’ont pas un regard innocent, mais insolent : « gronde-moi ou chasse moi si tu l’oses ! »

Ed dit: à

Zerbinette,

Que ce soit l’un ou l’autre, nous faisons naturellement de l’anthropomorphisme, le chat étant sans doute l’animal le plus mystérieux. Les Égyptiens l’avaient bien compris.

Ed dit: à

Clopine,

JC n’est pas le pire. J’aurais directement remplacé son nom par WGG, qui lui est vraiment une pour.riture. Quant à Christiane, j’appréciais ses interventions.

Sergio dit: à

Ed dit: 1 avril 2018 à 13 h 13 min
qui lui est vraiment.

Voilà quelque chose qui, malheureusement, n’a rien d’un poisson d’avril ; est au contraire terriblement vrai.

Il faut le dire, le répéter ; ni plus, ni moins que cela. Jusqu’à ce qu’il s’en aille.

Et ne jamais lui parler. Full black out !

Sergio dit: à

Passou nous a rendu nos liens sur nos blogs… Poisson d’avril !

closer dit: à

Rappelle-nous le nom de ton blog Sergio. Merci

Sergio dit: à

closer dit: 1 avril 2018 à 13 h 39 min
le nom de ton blog.

a m a y e r l i n g (sans les espaces) : on trouve facilement. J’ai bien imaginé tout un tas de redirections, mais c’est plus facile à dire qu’à faire… Misère…

L’intérêt, de chez moi on peut filer directement chez Passou, il y a un lien.

Paul Edel dit: à

Clopine, je trouve que JC quand il écrit : »Ce qui est intolérable, c’est de demander à des écrivains, genre Ferdine ou autres, d’être différents du vulgum pecus humain.. »JC a raison.Le voyeurismes soi disant au nom de la « biographie » complète , c’est regarder par le trou de la serrure.imaginer un couple en pleine action. Digne de flics qui cassent la porte de la chambre pour surprendre un couple.repugnant.Aucun rapport avec la littérature. que diriez vous si on racktait ce qui se passait sous les draps avec Dadaïsme de Stael, G. Sand, Virginia Woolf ou Duras ..?la féministe, qui ne dort jamais chez vous, se mettrait à hurler. Vous qui êtes proustienne relisez le « Contre Sainte Beuve. » Proust avait raison.et même chez Pavese qui avait lui un vrai problème sexuel.. ça n’explique pas toutes ses oeuvres.

JC..... dit: à

ribouldingue dit: 1 avril 2018 à 9 h 52 min
« JC, avoue que tu aimerais bien partager la cellule de Rose à Ganagobie! »

Au nom de la qualité, certes ! car la quantité est une affaire de forçat industriel : oui, j’en ferai bien mes vêpres, mes matines, et mes laudes !

Widergänger dit: à

Pour voir en moi une pourriture, faut vraiment être fêlée.

JC..... dit: à

Chère Clopine, va te faire enfiler chez les Grecs !

(premier avril ! Qui voudrait d’une ruine NORMANDE emmerbante lorsqu’on est hellène au soleil … ?)

Widergänger dit: à

closer dit: 1 avril 2018 à 10 h 06 min
Non, je ne le connaissais pas. M’a l’air intéressant en effet.

D’après Pline l’Ancien, la guerre des gaules (qui inclut en fait les Germains d’Arioviste et les Helvètes qui étaient un peuple germain) aurait causé la mort de 1 191 000 victimes, plus 1 million de Gaulois réduits en esclavage. Compte tenu que la population de Rome n’atteignit le million que sous Auguste, disons un demi siècle plus tard, on peut dire qu’il s’agit quasiment d’un génocide des Gaulois ! Carcopino a parlé d’une véritable boucherie, la première grande boucherie européenne. C’est d’ailleurs, avec la conquête des pays du nord jusqu’alors presque inconnus des Romains, la naissance véritablement de l’Europe selon les historiens, qui se signale, comme Troie pour la naissance de la Grèce, par une guerre génocidaire. Une sorte de fatalité européenne puisque l’Europe en cours de construction est également née d’une guerre mondiale génocidaire. Il en sera probablement de même pour construire le gouvernement mondial dont nous avons besoin pour résoudre nos grands problèmes politiques.

Clopine dit: à

Paul, ben… je suis d’accord. Vous souvenez-vous de cette une du NOuvel Obs’, où l’on voyait Beauvoir à poil (et en plus retouchée, pour en rajouter une couche ?). Cela partait de cette même pulsion de voyeurisme dont vous parlez. Néanmoins, néanmoins, comment nier aussi l’enrichissement considérable qu’apporte le travail d’un biographe, comme notre hôte, dans la compréhension d’une oeuvre ? Et comment, dans cette perspective,et si cela est pertinent par rapport à l’eouvre n’est-ce pas, s’interdire d’ouvrir les draps ? Surtout que si on étend l’interdiction, si l’on se restreint au texte, au texte seul, cela peut amener à détourner les yeux des sympathies d’extrême-droite d’un Hergé et des disons « curieux accommodements » d’un Sartre et d’une Beauvoir avec la vérité historique de leurs parcours intellectuels. Bref, entre le Charybde du voyeurisme et le Scylla de l’ignorance, pas facile de naviguer au plus près, non ?

PS : mais peut-être (allez, ne vous fâchez pas !) est-ce en pensant à vous-même que vous vous indignez ainsi ?

Sant'Angelo Giovanni dit: à


… » prisonnier « , ou pas,…

…les nouvelles, de mon chat  » nordique « ,…

…en trois ou quatre semaines, je l’ai ramené chez-moi, et au jardin,…j’ai pu, le bloqué, trois fois, et lui ai donné, du saumon, et jambon,…

…maintenant, je sort des fois, pour voir, s’il n’est pas, devant, la porte, versant, sur la rue,…

…en ce moment, il me semble, surexcité,je le laisse courir, libre,…comme çà, lui plait,…
…je ne sait pas, ce qu’il fait,!…libre,…

Sergio dit: à

« Il vient d’achever son deuxième roman Mort à crédit et s’apprête à écrire son premier pamphlet, Mea culpa. »

Et voilà… Ce sont les femmes qui rendent méchant !

Clopine dit: à

Ed, vous savez, Christiane n’est certainement pas la pire. M’enfin, quand elle vous aura crânement affirmé que vous avez écrit quelque chose que vous n’avez mais écrit et qu’elle s’en auto persuadera pour tenter d’exister, vous viendrez m’en reparler. Et puis, la couche d’aménité mielleuse qui est son masque ici est vraiment très très mince, et l’insulte caractérisé, la vulgarité du vocabulaire et l’insupportable du procédé calomnieux ne sont jamais très loin de la surface. Mais je vous l’accorde : elle est loin d’être aussi pénible que les deux squatteurs qui se tapent l’incruste ici depuis des lustres.

Widergänger dit: à

La biographie est indispensable mais elle ne permet pas de comprendre un texte, qui a sa propre logique littéraire qui se moque pas mal de la biographie des auteurs.

C'(est simplement cette époque de merde, de déclin dans les théories littéraires et dans la production littéraire qui nous laisse croire de pareilles fadaises écrites par des crétins ou des imbéciles qui ne comprennent rien en réalité à la chose littéraire et sont incapables de lire un texte en profondeur.

Lire est très difficile, demande d’infinies qualités de tous ordres. Tout le monde n’en est pas capable, faute de patience, de persévérance, d’humilité devant l’œuvre, d’intelligence et de sensibilité. Et pour tout dire, il faut avoir une âme pour savoir lire, et la plupart des êtres humains n’ont quasiment pas d’âme, ce sont des robots qui fonctionnent sur pilotage automatique sans se poser jamais de véritables questions, celles que traitent précisément un grand auteur avec une grande sensibilité dans un texte bourré d’inventions littéraires qui échappent presque totalement au vulgum pecus, qui se rabat ainsi sur la biographie pour avoir l’illusion d’être à la hauteur alors qu’il ne sera jamais à la hauteur, étant trop bas de nature pour savoir lire.

Nicolas dit: à

On va se taper une semaine de putasserie.
Bon dimanche

Jean Langoncet dit: à

April fool’s
Tandis que par les dirigeants gazaouis règne l’âge de pierre d’une prison à ciel ouvert, la politique si progressiste de « cher(i) Bibi » fait resplendire l’âge de fer par-delà les fontières d’Israël

Nicolas dit: à

Potin du petit cirque des clowns pathétiques.
Bon courage

Nicolas dit: à

Madame Michu n’en pense pas moins
Joyeuses Pâques

Berenice dit: à

Clopine, Christiane a probablement des défauts mais pas la vulgarité, je ne la connais pas assez et ne possédez que ce qu elle offre à lire ici, sur ce point vous vous plantez.

zerbinette dit: à

Astuce : pour retrouver les liens des blogueurs, aller sur un billet ancien, en cliquant sur Sciences Humaines en haut du bandeau par exemple :

http://larepubliquedeslivres.com/category/sciences-humaines/

Sergio y a posté, et son nom ressort en rouge

J’ai retrouvé TKT et Bloom aussi « Britain from above » dans un billet de 2012 : TOURNONS LA PAGE !

C’est d’ailleurs attendrissant de relire ces anciens coms s’pas Diagonal ?

Clopine dit: à

Ah, Bérénice, je suis bien trop paresseuse et trop peu vindicative aussi pour poursuivre plus longtemps, et aller chercher les preuves dans les messages passés, ici même.

M’enfin sachez qu’à certaines occasions, quand je tentais de dire à Christiane le malaise qu’elle m’occasionnait, avec ses manières doucereuses pour, par exemple, insinuer qu’elle connaissait tant Patrick Chéreau qu’il lui fallait remercier ceux qui en disaient du bien à sa mort, ou qu’elle « partait » sur un délire du style qu’elle passait sa vie avec les gens du voyage, eh bien là la réponse était grossière, insultante, emportée et fulminante. Mais comme cela ne colle pas avec l’attitude préconisée dans les couvents (mains jointes et regard levé au ciel pour le prendre à témoin du martyr enduré ici-bas), évidemment… Elle sursoit désormais… Mais elle aimerait bien, sans aucun doute, me voir bouillir dans une marmite où elle ne dédaignerait pas prendre la place des diablotins, pour remuer la cuillère… Ce qui n’est guère chrétien comme sentiment. Ahahah. Désormais, elle se contente d’avancer des hypothèses sur mon trollisme, ma nymphomanie,et, et en affirmant haut et fort qu’elle ne m’envie nullement ma « ferme », en se contredisant d’ailleurs souvent, ah là là . Si vous ajoutez au tableau la nullité absolue de ses « jugements » littéraires (qui ne révèlent aucun goût ni discernement véritable, puisqu’il suffit d’être célèbre pour qu’elle se pâme et copiecolle à tout va) vous comprendrez mieux mes agacements. Mais bon, je vais arrêter de me justifier, parce que… Cela n’en vaut pas la peine.

Ed dit: à

« va te faire enfiler chez les Grecs »

Insulte réservée aux hommes. (Si on m’avait dit que j’allais un jour donner des cours de vulgarité à JC…)

zerbinette dit: à

JJ-J à 12 h 15

C’est « La Leçon de piano » par la néo-zélandaise Jane Campion merveilleux film

zerbinette dit: à

Tjs à JJJ, quant à « Pianiste » c’est « LE » par Roman Polanski avec Adrien Brody, très beau film aussi.

Berenice dit: à

Clopine pour Chéreau elle n’ insinuait pas quant au gens du voyage on les rencontre aussi dans des six étoiles, je n’ ose plus écrire cinq en raison du parti politique qui ne coopte pas forcément les nanti(e)s’

Sergio dit: à

« dut-il réserver sa générosité aux chats, chiens et perroquets, à l’exclusion du genre humain. »

La Vigue…

Widergänger dit: à

On ne s’en prend jamais aux arguments de Céline lui-même pour défendre sa littérature. Or, il la défend bel et bien avec des arguments dans la dernière séquence de Guignol’s Band, où il quitte son histoire pour interpeler nommément lecteurs et critiques littéraires.

L’idée maîtresse de son argumentation c’est de dire en prenant l’exemple des impressionnistes pour la couleur : « J’aurais voulu qu’on rtrouve dans les mots le chant de l’âme. » Bon, très bien ! C’est le projet même de Rimbaud en poésie. C’est la révolution poétique initiée par Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Corbières et quelques autres à la fin du XIXè siècle. Il s’inscrit dans une continuité, la révolution du langage poétique qui met le mot au cœur du travail poétique, elle n’a rien d’original en soi, sa prose, de ce point de vue.

Peut-on penser une seule seconde que cette révolution poétique pourrait se passer de la rhétorique qui, depuis les rhéteurs grecs de la pensée sophistique du Vè siècle avant J.-C., mettent précisément l’accent sur la puissance du langage à démontrer n’importe quoi ? Il a beau jeu de s’en prendre à la rhétorique de son grand-père, à sa prose académique, comme si la puissance de la rhétorique pouvait se réduire à ce genre de discours ! Comme si la prose célinienne n’était pas gorgée jusqu’à la glotte de rhétorique ! En plus il se trompe à son sujet, voyant des litotes là où tout le monde aura reconnu des hyperboles dont il abuse jusqu’à la lassitude !

Peut-on croire une seule seconde que La Fontaine soit dépourvu d’émotions, de même Balzac, Stendhal, Flaubert, Maupassant et tous les grands prosateurs du XVIIIè siècle et XIXè siècle ! Comment dès lors ne pas voir dans la défense de Céline par lui-même une forfaiture, une plaidoirie par exemple qui se trompe sur toute la ligne et ne dit jamais d’où elle parle.

Or, il est clair à qui sait lire Céline qu’il nous parle depuis un lieu qui est celui du ressentiment qui valorise jusqu’à la boursoufflure le parler vulgaire des titis parisiens qui roulent leur mécanique et prétendent détenir la vérité du monde sous prétexte qu’ils sont les damnés de la terre. Mais on peut très bien être damné et mériter sa damnation. Cela ne fera jamais une vérité ; l’émotion de l’un ne peut exister par la dénégation de l’émotion de l’autre ; la réthorique de l’un vaut bin la rhétorique de l’autre. Il n’y a pas l’émotion d’un côté et la platitude de l’autre, il y a des rhétoriques qui sont fondées sur le ressentiment et d’autres qui ne le sont pas, qui ont, comme La Fontaine, un point de vue sur le monde à la fois aimable, aristocratique, fondée sur une forme d’ataraxie philosophique qui n’a rien à envier à la rhétorique célinienne, qui est celle du ruisseau et de la boue, que tout le monde admire en ce siècle d’ordures et de gens orduriers.

Jean dit: à

Fuck new :

Emmanuel Macron a porté plainte contre sa Brigitte pour détournement de mineur par personne ayant autorité.

Poisson d’avril !

Jean Langoncet dit: à

@fake em

?rock on dude

JC..... dit: à

Toutes nos félicitations à Bibi l’Amoroso qui donne à sa soldatesque des ordres clairs : maintenez à distance les malfrats infidèles qui nous veulent du mal.

Tirez si nécessaire !

C’est pas chez nous que les méchants seraient traités comme il convient …

Bloom dit: à

Or, il est clair à qui sait lire Céline qu’il nous parle depuis un lieu qui est celui du ressentiment qui valorise jusqu’à la boursoufflure le parler vulgaire des titis parisiens qui roulent leur mécanique et prétendent détenir la vérité du monde sous prétexte qu’ils sont les damnés de la terre

ML, vous avez raison, son argot est tout sauf authentique, c’est de la fabrication purement artificielle. Personne n’a jamais parlé comme ça. Normal, il est l’héritier d’une tradition bien française, d’une conception de la littérature que l’on ne rencontre pas souvent ailleurs, qui valorise la forme davantage que le fond. Une espèce d’obsession pour le style (« c’est l’homme », etc). Il incarne l’exact contre-pied des prosateurs élégants, qui recherchent le mot rare, le léger décalage par rapport à l’usage, tordent la syntaxe etc. Son style est d’inspiration classique, maniériste, c’est le pseudo bas style miroir du beau style « aristocratique » (la photo ou Almanzor se regarde…).
Ce qui est pathétique, c’est que Destouches l’hygiéniste utilise ce faux « parler populo » pour conch.er le peuple, qu’il déteste parce qu’il picole trop et qu’il fait trop d’enfants, baize à tout va etc…. Elle est là aussi, la matière de son ressentiment, en plus de son antisémitisme hystérique.

Paul Edel dit: à

« Peut-on penser une seule seconde que cette… »
« Peut-on croire une seule seconde »..
c’est curieux WGG,vous parlez comme Fillon quand il dit « Peut-on imaginer une seule seconde le genéral de Gaulle mis en examen? » et Fillon reprenait exactement la rhétorique de Ciceron dont vous avez parlé ..

Ed dit: à

@rock’n’roll
Depuis quand intervenez-vous avant 23h ?

Ed dit: à

Je me suis fait la réflexion auj : peut-on inventer un point Godwin réservé aux appels intempestifs au Général de la part des politiciens français ? Car ça commence à bien faire.

Jazzi dit: à

« ML, vous avez raison, son argot est tout sauf authentique, c’est de la fabrication purement artificielle. »

Pas sûr non plus que les aristos du faubourg Saint-Germain aient jamais parlé comme dans la Recherche… de Marcel Proust ! Et alors, Bloom et WGG ?

Jean dit: à

ML, vous avez raison, son argot est tout sauf authentique, c’est de la fabrication purement artificielle. Personne n’a jamais parlé comme ça. (Bloom)

Sans doute, mais pour le lecteur qui s’y laisse prendre (et c’est mon cas), cela n’a aucune importance. C’est affaire de musique. Pas plus que Shakespeare, Céline n’est un écrivain réaliste. Ce qui envoûte, chez lui, c’est la transfiguration du réel. On se demande — et c’est très bien comme ça — s’il y a lieu de rééditer les pamphlets antisémites ; l’ actuel débat là-dessus ne fait que renforcer la ligne de partage entre pamphlets et romans, ce qui est très bien, car les premiers n’ont rien à voir avec les seconds, exempts des délires des premiers.

Sergio dit: à

Ed dit: 1 avril 2018 à 16 h 39 min
appels intempestifs au Général

Surtout lorsque l’on repense à ce qu’il se ramassait quand il était là ! La roue tourne…

Jean dit: à

Personne ne songerait à contester à Céline le génie romanesque s’il n’avait pas écrit les pamphlets.

Bloom dit: à

Pas sûr non plus que les aristos du faubourg Saint-Germain aient jamais parlé comme dans la Recherche… de Marcel Proust ! Et alors, Bloom et WGG ?

Baroz, exactement ce que je dis: c’est le miroir de Proust; Le problème, c’est qu’il déteste le populo dont il se fait le champion. Faut tout lire.

@ 16h42
Problème, JeanMarron, il les a bel et bien écrits ses « pamphlets », qui ne sont ni plus ni moins que des « écrits antisémites » qui devraient être présentés et publiés comme tels pour que les choses soient claires une bonne fois pour toute dans ce pays. Et ils font partie intégrante de son « oeuvre », et constituent le noyau irréfragable de l’homme.
Limites de l’histoire contre-factuelle.

Evidence dit: à

Quand il y a des Arabes morts, JC Landouille miséricordieuse jubile, quelle enflure

Bloom dit: à

Personne ne songerait à contester à Céline le génie romanesque s’il n’avait pas écrit les pamphlets.

Personne ne songerait à contester que Jean-Claude Romand était un mec bien s’il n’avait pas buté sa femme, ses enfants de 5 et 7 ans et ses parents.

Widergänger dit: à

Non, mais ce n’est pas ça que je lui rproche c’est son hypocrisie.

Il se définit lui-même comme un « styliste » dans une lettre du 16 avril 1947 à Milton Hindus. C’est évident que c’est un styliste. Ce n’est pas là le problème !

Le problème c’est que son style, il le met au service d’une vision du monde fondée sur le ressentiment. En niant hypocritement que les autres écrivains ont aussi leur style. Ce qu’il appelle « rendre la vie », c’est simplement exprimer son ressentiment devant le monde. Ce qu’il se garde bien de dire ! Mais Bloom a raison, il finit par avoir un style maniéré, ce qui n’est pas encore le cas dans Le Voyage ou Mort à crédit, où il réussit à maintenir un équilibre. Mais avec la guerre, son style lui-même se détraque et bascule dans le maniérisme.

Mais ce qu’il ne veut pas admettre, c’est qu’on peut aussi rendre la vie par une tout autre façon d’écrire que la sienne ! Celle d’Aragon, par exemple, qui s’inscrit elle aussi dans le courant de la révolution poétique de Rimbaud et de la modernité mais n’est pas du tout fondée sur le ressentiment, qui rend Céline détestable.

Janssen J-J dit: à

bloum,e : laissez l’adjectif « irréfragable » à la communauté des juristes qui ne l’accolent qu’à la présomption. Je suis peiné de voir combien ce terme est devenu vulgarisé à toutes les sauces de la rdl. Face à l’assertion « personne ne songerait à contester », il s’en suit : incontestable.
Pas vrai, zerbie ? (merci pour la dernière mise au point, pour votre mémoire irréfrastable).

Chaloux dit: à

Voltaire disait qu’un lecteur qui lit sans une plume à la main est un homme qui dort.Ici, surtout des récits de rêve.

Widergänger dit: à

Si justement, on peut contster à Céline son génie romanesque dans la mesure où il st fondé sur le ressentiment, ce qui n’est pas le cas d’autres prosateurs du XXè siècle, supérieurs à lui pour cette raison. Il est de style bas, dans la hiérarchie de la rhétorique romaine. Si bas, qu’il a sombré dans le ressentiment, la haine du beau style cicéronien. Le style d’Aragon est bas mais élégant et poétique en même temps, et exempt de vulgarité et de la bassesse du ressentiment populaire qui tourne à la haine.

Chaloux dit: à

Il faut vraiment être intellectuellement un nain pour opposer Céline à ce faiseur d’Aragon qui a pillé tout ce qui lui a été possible de piller. Et pas de ressentiment chez Aragon? Mais de quoi parle le nain de collège? Des poèmes abominables qui sont rien moins que des appels au meurtre (il nous faut un Guépéou) etc. Crétin de Blabla.

Bloom dit: à

aissez l’adjectif « irréfragable » à la communauté des juristes

My dear, si vous étiez mon éditrice, on pourrait discuter et vous pourriez obtenir gain de cause.
J’emploierai donc « irréfragable » lorsque cela me chantera. Voilà.
Bien à vous

Widergänger dit: à

Les pamphlets ne sont qu’une dérive du style célinien, qui devient célinesque. Leur style montre les travers auxquels il a su faire face dans ses deux grands premier romans, qui les contiennent en puissance, et qui éclatent par la suite.

Chaloux dit: à

Fondé sur le ressentiment? Mais on pourrait en dire autant de Flaubert. Ce n’est pas ce qui classe Céline. Comment peut-on écrire autant de sottises que ce pauvre Blabla?

et alii dit: à

dans la première traduction en français du livre d’Orwell,le cochon,c’est césar wiki (Napoléon (César dans les premières traductions françaises, Napoleon en anglais)

Lavande dit: à

La façon dont Milton Hindus s’est fait rouler dans la farine est bien montrée dans le film dont je parlais hier. Son statut d’intellectuel américain juif était utilisé comme caution par Céline. Lucette incite d’ailleurs vivement ce dernier à surveiller ses propos en présence de M.H.
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=237679.html
Extraordinaire Denis Lavant, soit dit en passant.

Chaloux dit: à

 » Il est de style bas, dans la hiérarchie de la rhétorique romaine. Si bas, qu’il a sombré dans le ressentiment, la haine du beau style cicéronien. »

Michel Blabla, se disant prof à Janson…

Fermez le ban.

Lavande dit: à

Je suis étonnée que Passou n’ait pas cité ce film, lui qui avait tant loué la prestation de Denis Lavant dans « Les alligators ».

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…rien, que des provocateurs partout,…

…mais, même détaillés, tellement, débiles, de niveaux,…

…que l’on, est obliger, de répondre,…. » même, si, je voudrait vous aider,…je n’arrive pas, à comprendre, ce que vous voulez, d’urgences, au juste « ,…

…et, pourtant, c’était urgent, et, il n’arrivait, pas, à créer, à ses proches, de l’urgence, de ses demandes,…
…et, non des faire-valoir, en armoires et remises,…lèches-bottes des coutumiers courtisans, caméristes, sans envergures de pseudo – folklores,…de parvis,…

…à nos ruses de rencontres, prédisposer, par les portables,…
…Allo,!…il arrive, pour le mettre en verve,…
…Ah,!Ah,!…et, les hasards, des filles de charmes, ne regarder, pas, je ne fait, que passer,…à d’autres urgences,…Ah,!Ah,!…

…l’impact, qui ne mobilise, que les données  » cougouars « ,…Oui,!..elle a, encore, toutes ses plumes  » nordiques « , pour donner ses vents aspirateurs,…que penser,!…

…la chance, c’est de se pourvoir, comme un bijoux, de différentes pierres, pour passer, outres toutes ses rencontres, à couper, le souffle,…
…comme une diapositive, a ses formes en couleurs,…voir, plus floue, pour rester statique,…of course,!…
…Ok,…etc,…excellent,!…

JC..... dit: à

« Ce qui est pathétique, c’est que Destouches l’hygiéniste utilise ce faux « parler populo » pour conch.er le peuple, qu’il déteste parce qu’il picole trop et qu’il fait trop d’enfants, baize à tout va etc…. Elle est là aussi, la matière de son ressentiment, en plus de son antisémitisme hystérique. » (Bloom)

Quittons nous sur cet étalage de bêtise d’un humain perdu, ce malheureux Bloomie ! Tu pèses pas lourd comparé à un génie du verbe comme Ferdine, mon ami !

Ferdine cause avec la bouche… toi, tu t’en sers pour baver sur lui : tu es ridicule !

Janssen J-J dit: à

@ bloume, sans aller jusqu’aux outrances de l’irréfragable JC, je dirais que votre éditrice a bien de la chance. Vous faites comme vous le sentez, bien sûr, ce n’était qu’un conseil d’ami pour améliorer votre style, un brin vexant j’en conviens. D’une manière générale, les gens sont trop susceptib’.

Janssen J-J dit: à

on s’en f… de ce qu’a fait JC Romand, l’essentiel est qu’il ait donné matière à la littérature de Manu Carrère, comme les deux tueurs de sang froid donnèrent pâture à Capote. Leurs victimes furent surtout sacrifiées sur l’autel de la littérature, iriez-vous prétendre le contraire ?
La faute à aucune des victimes si de grands écrivains ont toujours besoin de faits divers sordides et sanglants pour démontrer leur talent à la face du monde. « Forcément coupable », isn’it ?

la vie dans les bois dit: à

Milton Hindus ne s ‘ est pas fait rouler comme se plaît à le dire la bécasse de labo.
Strange, c est parce que j ai eu à lire quelques médecins, des travelers qui ne donnent pas cher de l ‘ avenir de l’humanité,d’ici quelques decennies, qui m’ à fait comprendŕe ce nihilisme du docteur Destouches, et en même temps, cette irréductible foi en l’humain.
N ‘ empêche, suis contente d ‘ avoir recueilli today, une dédicace de l’un de ces docs qui rendent rare ce sentiment d’appartenir au genre humain.

Widergänger dit: à

Avec Céline, le style l’emporte sur l’histoire racontée jusqu’à n’être plus qu’une forme creuse et vide n’exprimant plus que son vice profond : le ressentiment et la haine.

Au fil des publications il y a comme un évidement de toute histoire comme un malade souffrant de rachitisme. Un évidement qui vaut comme évitement de la question de la culpabilité. Ses effets de manche finissent par n’être plus que ceux de ses haillons tombant en guenilles.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est pathétique, comme le crime organisé,…

…un concert complice,…pour dévisser les gens,…
…et, ces années 60’s,…
…vivre, sans P.C., c’est possible,…une chance,…
…des études supérieures, vaut mieux, garder, son P.C.,…même indispensable,…encore,…que subalterne, à la personnalité de l’utilisateur,…

…une autre gestion, pour acheter, en ligne,…un magasin – services internet, accessible, pour tous, à ses bricolages de secondes-mains,!…
…autre choses que des vibromasseurs pour lesbiennes de sœurs supérieures, grouper,!…

…Oui, j’y pense,les métiers faciles, comme au moyen-âge,…ou l’antiquité,…
…et, me direz-vous, ces monnaies antique, un art, certain,…à ses techniques, mêmes de granulations égyptiennes,…

…la simplicité antique,…pour quels achats,-vente,…sur pierres précieuses,!…
…l’amour, des connaissances artisanales,!…un plus certains,…
…un érudit, libre,…aussi,…

…et Destouche dans tout çà,…rien à foutre,…de ce domaine du droit, abuser, par les politiques, de détournements de fonds publiques,…et, ses autres techniques de spolier, les gens économiquement, à tout vents administratifs,…
…déjà, la vraie valeur, de l’art,…etc,…

Jazzi dit: à

« Le problème, c’est qu’il déteste le populo dont il se fait le champion. Faut tout lire. »

Affirmation gratuite, sinon malveillante, Bloom. Tu oublies ses années de service au dispensaire de Clichy.

Widergänger dit: à

On ne peut nier que l’image qu’il donne de l’humanité et notamment des pauvres gens est tout à fait repoussante. Dispensaire de Clichy ou pas.

Widergänger dit: à

Il n’y a aucune noblesse d’âme dans ses personnages, qui sont tous de pauvres types, de sinistres salauds.

la vie dans les bois dit: à

Et le boursouflle , imposteur de première bourre, sait de quoi il cause…

Jazzi dit: à

« Widergänger dit: 1 avril 2018 à 14 h 23 min »

Tu oublies les amérindiens, dont le génocide permit à l’empire américain de conquérir le monde, sur les ruines de l’Europe, bien longtemps après les Romains, WGG ! Toutes les civilisations sont bâties sur le sang. Paradoxalement, chanter les louanges de la culture, n’est-ce pas se faire le complice des meurtriers ?
Quand Alexandre le Grand en personne, intrigué par la réputation dont bénéficiait auprès des Athéniens Diogène – le premier des clochards célestes dont Céline est un lointain héritier -, se pencha sur la jarre renversée dans laquelle le philosophe était allongé et lui demanda s’il n’avait besoin de rien, il s’entendit répondre : « Ote-toi de mon soleil ! »

Widergänger dit: à

Ce que tu écris, Jazzi, n’est pas le contraire de ce que j’ai écrit mais sa confirmation.

Je parlais de l’Europe, pas de l’Amérique. Mais il est clair qu’on peut dire la même chose avec les amérindiens.

Faut-il en croire Nietzsche qui prétend que toute civilisation est fondée sur un génocide ? L’histoire tend à le confirmer en effet. Mais le prochain génocide n’en sera pas un, ce sera un véritable anéantissement de la race humaine sur la terre. D’où la nécessité de rendre cette logique impossible. Comment ? Seul l’avenir nous permettra de le dire et de le penser. Pour l’instant on est aussi barbare que César, rien n’a changé depuis plus de 2000 ans. Mais César n’aurait jamais pu réussir son entreprise sans l’appui de la population romaine qui l’aimait. Tout le problème est là ! Comm un majorité d’Allmand aimait Hitler sincèrement. L’histoirien Appien le dit d’ailleurs clairement : le vice était du côté de César mais la population l’aimait (il avait organisé des jeux grandioss pour son triomphe, distribué du fric dans toutes les couches de la société, même aux plus pauvres; la vertu était du côté de Pompée mais la population le détestait ! La populace n’a pas changé, il y tout à en craindre.

P. comme Paris dit: à

Oyez, oyez,
le vaseux postillonneur sur Celine,
l’irréfragable WGG.

Jazzi dit: à

« Mais Bloom a raison, il finit par avoir un style maniéré, ce qui n’est pas encore le cas dans Le Voyage ou Mort à crédit, où il réussit à maintenir un équilibre. »

Moi j’aime beaucoup la trilogie allemande de Céline, WGG.
Dans un siècle ou deux, si l’humanité est toujours là, on lira les oeuvres complètes complètes de Céline, et l’on y trouvera une grande unité. Le lecteur, qui s’intéressera à la littérature française du XXe siècle, le lira à la suite de Marcel Proust et avant Georges Perec, un enfant de la Shoah. On comprend qu’avec sa préface, Passou ait tenté de se payer un billet pour l’éternité…

Jean Langoncet dit: à

@Le lecteur, qui s’intéressera à la littérature française du XXe siècle, le lira à la suite de Marcel Proust et avant Georges Perec, un enfant de la Shoah.

Et Jean Genet avec eux tous ?

Paul Edel dit: à

Après avoir été lu par plusieurs générations ,Céline est devenu épouvantable. Un faux écrivain, et maintenant c’est sûr, c’est écri., Le pire ? il fut un amant lamentable, même si ses maitresses ( de la pianiste Lucienne Delforge à Elisabeth Craig)disent le contraire.. Enfin quoi son argot n’est pas le vrai argot du vrai peuple, comme les mondanités proustiennes ne sont pas les vraies mondanités, les mondains du blog peuvent témoigner…Celine et Proust : saletés d’écrivains qui déforment tout , mentent sur tout, se glissent partout dans les bibliothèques…Lisez Gavalda, Dicker, Foekinos, Jean Teulé, mais Céline malheureux ne l’ouvrez pas , il y va de votre équilibre psychique !!jetez ses livres en douce.Ne vous faites pas remarquer.
De plus n’essayez pas de comprendre Celine, vous êtes trop bête, pas assez cultivé, car même commenté, même préfacé, remis en perspective, Céline demeure l’abjection.compris?

Berenice dit: à

# le lecteur, le tiercé dans le désordre. Chaloux nous confirmera que les plumes qu on peut admirer au cours de la chorégraphie auraient pu plaire à Voltaire, après tout la danse est la langue du corps tout entier imprégné de pensées.

Jazzi dit: à

Cesse de te trémousser en te masturbant, D. !

Berenice dit: à

Paul,Les pamphlets me semblent indigestes quelque perspective ou contexte qu on puisse leur accorder, ils ne furent pas écrits uniquement dans un but de provocation. Possible d y discerner des qualités,on peut goûter à l’esthétique du crime .

la vie dans les bois dit: à

Non pas compris pau edel. Foenkinos l écrivain pour boniches en délicatesse. Vous voulez rire I men.

Jazzi dit: à

Jean Genet, peut-être en deuxième liste, Jean Langoncet ?

la vie dans les bois dit: à

I mean Foenkinos l’ écrivain pour femmes cocues. Mais faut l avoir lu, ce salonnard.

Berenice dit: à

D nous a gâtés, un bon gout vintage, on s ennuyait.

Jazzi dit: à

Paul, relisant en panoramique La recherche…, je suis tombé sur un passage intéressant (mais tout est intéressant chez Proust)où celui-ci explique que l’écrivain (post XIXe siècle) n’a pas nécessairement besoin d’avoir de l’imagination, seulement de la sensibilité et de l’intelligence…

Berenice dit: à

J aime la contiguïté de vocabulaire et d esprit qui prend place entre Bloom et lvdlb, l impression qu ils sortent du même lieu, des habitudes langagières communes, comment cela se fait-il ?

Jean dit: à

Problème, JeanMarron, il les a bel et bien écrits ses « pamphlets », qui ne sont ni plus ni moins que des « écrits antisémites » qui devraient être présentés et publiés comme tels pour que les choses soient claires une bonne fois pour toute dans ce pays. Et ils font partie intégrante de son « oeuvre », et constituent le noyau irréfragable de l’homme.
Limites de l’histoire contre-factuelle. (Bloom)

La dualité pamphlets / romans illustre de la façon la plus convaincante qui soit la distinction proustienne entre le moi de l’artiste et celui de l’homme. L’homme Céline a écrit les pamphlets, l’artiste a écrit les romans. Moi qui suis un admirateur inconditionnel de l’artiste depuis qu’à dix-sept ans j’ai lu « le Voyage », les pamphlets (Bagatelles pour un massacre, Les Beaux draps) me sont tombés des mains, tant les accusations m’ont paru délirantes et l’ « argumentaire » indigent. Le cas Céline illustre en tout cas l’importance de la situation personnelle du lecteur dans sa réception de l’oeuvre. Je comprends tout-à-fait que, pour un lecteur Juif, depuis 1938 au moins, et surtout depuis 1945, Céline ne « passe » pas ou plutôt ne passe plus. Je me souviens des confidences d’un lecteur juif du premier Céline, admirateur enthousiaste, comme moi, du « Voyage » et de « Mort à crédit » au moment de leur parution, et qui avait définitivement rejeté Céline après la publication de « Bagatelles » Mais moi qui ne suis pas Juif et qui ai découvert « le Voyage » à dix-sept ans, vers 1958, avec l’enthousiasme que j’ai évoqué, je ne savais même pas, à l’époque, que Céline avait été l’antisémite flamboyant qu’on sait. Je l’ai appris plus tard, mais le pli était pris. Les pamphlets m’ont toujours paru d’une toute autre encre que les romans, écrits par un autre que le romancier. Quant à cette écriture du ressentiment qui, selon WGG, serait la marque constante de l’écriture célinienne, j’avoue la chercher en vain.

la vie dans les bois dit: à

Foenkinos, le genre minet à memere comme FM Barnier. Paul edel n a pas lu Céline. Et il n a pas lu Foenkinos non plus. Aarf il arrive même à discréditer la critique germano-pratine.

Berenice dit: à

Jamais lu Genet, après un prêt de 7ans la bibli m accepte de nouveau parmi ses abonnés, par lequel commencer?

Jean Langoncet dit: à

@tant les accusations m’ont paru délirantes et l’ « argumentaire » indigent

A tel point qu’on peut se demander quel antisémite a pu les prendre au sérieux ?

Janssen J-J dit: à

genet ?
journal du voleur et//ou notre dame des roses
foenkinos ?
pour les femmes cocues : ça existe ?
jean marron ?
ou brun ? pâques-age 18 : bof !
etc…. go…

Jean Langoncet dit: à

Campion > In The Cut

Berenice dit: à

Jean Langoncet, au début , oui je me suis dit que c était une caricature de l antisémite mais en poursuivant l impression contraire, il ne plaisantait pas tout à fait, non?

Berenice dit: à

WGG puisque vous traversez une période Gréco latine, qu auriez vous sur Marcus junius Brutus ?

Berenice dit: à

Jane Campion, une grande dame. Je suis une inconditionnelle.

rose dit: à

je vous ai vu D., enfin, je l’imagine volontiers.

Jean Langoncet dit: à

Je ne sais pas Berenice. Eichmann ne plaisantait pas du tout ; il exécutait les ordres, faisait son travail, modestement, sans outrance, le parfait « fonctionnaire » ; aurait-il pu voir/lire en Céline le moyen de s’encanailler, d’assumer son antisémitisme et le sortir de sa minable condition pour lui donner un zeste de pnache ?
Quoi qu’il en soit, on peut regretter, pour grossir le trait, que le débat sur Céline soit accaparé par des extrêmes qui se nourrissent les uns les autres

Jean Langoncet dit: à

… se nourrissent les uns les autres, comme de prfaits « fonctionnaires »

Jean Langoncet dit: à

mon clavier montre des siignes de fatigue ; pas au poi nt de certains ( sweet pensée à DHH et surtout à PE) mais enfin, il est temps de se retirer

Clopine dit: à

La leçon de piano de Jane Campion est aussi un héritage de la littérature anglaise du 19è siècle, tant les affinités avec les Brontë abondent… Mais les précédents films, comme « un ange à ma table », sont aussi le surgissement d’une cinéaste qui n’a de cesse que de parcourir la féminité en tous sens, tant ses héroïnes, qui toutes ont une blessure « sociale », transcendent leurs conditions et allient toujours force et courage. Hugh. J’ai dit.

Ed dit: à

lvdb
Vous ne risquez pas d’être cocue, vous. Cocufiée par qui ?

Ed dit: à

Mon Dieu D…Vous goûts musicaux ouille ouille ouille.

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