L’usage de la beauté du monde
La récente disparition d’Yves Bonnefoy ne m’a pas seulement ramené du côté de ses livres mais de ses amis. Parmi eux, Jean Starobinski avec qui il avait composé Goya, Baudelaire et la poésie (107 pages), publié avec un soin extrême (couverture des plus subtiles dans la discrétion, et typographie assortie) par un petit éditeur suisse à l’enseigne vénitienne (La Dogana). A les suivre dans leur échange loin de toute cuistrerie médiatique mais si près de ce que Bonnefoy appelle « l’Arrière-pays », on se laisse convaincre que, ce qui importe à la poésie comme à la peinture, c’est « un acquiescement à la terre, à l’instant, à la couleur des choses » dans le fol espoir de conjoindre un rêve de beauté et une exigence de vérité. La définition, qui est de Starobinski, est d’une stupéfiante justesse. Les deux amis digressent pour notre plus grand bonheur, dans l’ardent désir de « s’établir dans l’unité« , mais n’oublient jamais Goya en qui Bonnefoy voit le seul créateur qui ait perçu en son temps, dans l’angoisse, que l’Occident devait s’éveiller de son rêve. La seule issue au pessimisme absolu, engendré par la mise à nu du fond bestial de l’humanité, serait la compassion absolue.
Après avoir relu leur échange, j’ai eu hâte de m’immerger dans l’épais recueil honorant le génie critique de Jean Starobinski (Genève, 1920), que celui-ci se soit exercé sur la littérature, la peinture ou la musique. Ce n’est donc pas le spécialiste du siècle des Lumières auquel il a consacré des livres décisifs (il a bouleversé notre lecture de Rousseau dans La Transparence et l’obstacle qui déchiffrait son œuvre à la lumière d’un monde intérieur de la séparation et du rejet), ni le psychiatre si aigu dans son exploration de la mélancolie, que nous sommes appelés à retrouver là. Edité par Martin Rueff et intitulé La Beauté du monde (1344 pages, 30 euros, Quarto/Gallimard), le volume réunit une centaine d’études qui constitue l’œuvre d’une vie, du moins dans son aspect critique et fragmentaire.
Rien de marginal dans ce travail. Ni à-côté, ni fond de tiroir, ni journalisme. Malgré leur dimension réduite, il s’agit bien d’essais, mûris comme tels après avoir été commandés par la circonstance. De quoi donner ses lettres de noblesse au genre de l’article de revue. De quoi refléter une esthétique, un art poétique, une sensation du monde. De plus, conformément au principe de cette collection, le livre comporte également une cinquantaine de documents qui retracent en détail la biographie méconnue de l’auteur, ses cours, ses conférences, ses bibliothèques, ses voyages, exercice rare mais plus passionnant qu’on ne le croit s’agissant d’une carrière essentiellement universitaire. L’ensemble est d’une richesse étourdissante. On y voit comment un grand lecteur et spectateur ne se contente pas de lire, d’écouter ou de regarder durant soixante ans mais « s’entretient » véritablement, au sens où l’entendait Hölderlin (« l’entretien que nous sommes… ») avec un créateur dès lors qu’il se place face à sa création, tendu vers un acquiescement permanent à la beauté du monde au sens où l’entendait Marsile Ficin :
« …cette grâce elle-même de la vertu, de la figure ou de la voix qui appelle et attire l’âme vers elle ».
Tout ce qu’il écrit se veut porté par une exigence de raison. Ses goûts, tropismes, dilections sont dès lors relégués au second plan, abandonnés à l’inconscient sans pour autant renier la sensibilité. Tout pour ce qu’il appelait « la relation critique » faite d’un difficile équilibre entre l’empathie et la mise à distance. Son idéal de critique mêle la rigueur méthodologique à la disponibilité de la réflexion. Ainsi entrait-il dans les œuvres curieux d’en démonter le sens et la forme : animé d’abord d’une sympathie spontanée, puis d’une volonté de les soumettre aux canons de l’analyse technique avant in fine de livrer son interprétation au trébuchet de la raison.
Le psychiatre surgit à nouveau sous la plume du critique dans « Une Mélancolie moderne : portrait du docteur Gachet, par Van Gogh ». On sait que l’un soignait l’autre. Starobinski a creusé cette mine qu’est la correspondance du peintre. Il s’est penché sur les années que l’étudiant avait passé à la Salpêtrière pour y acquérir un vrai savoir empirique sur la pathologie mentale. Puis il s’est souvenu que pour sa thèse de médecine à Montpellier, le jeune Gachet avait choisi d’écrire une Etude sur la mélancolie. Après quoi Starobinski a comparé ces symptômes aux portraits de Gachet par Van Gogh (inclinaison de la tête, bouche pincée…) pour y retrouver ceux que le médecin attribuait justement à l’individu mélancolique. Entouré d’objets qui rappellent les emblèmes de la vanité, Gachet dans sa solitude se dévoile comme un individu angoissé par la perte de ses forces vitales. Et Jean Starobinski de conclure sur une perspective infinie qui pourrait à elle seule nourrir tant de réflexions, vertu généreuse des fins ouvertes :
« Ce médecin en proie à l’anxiété est le témoin de l’anxiété du peintre : que devenir, si celui dont on attend le secours a lui-même besoin de secours ? «
Quand d’autres critiques universitaires se défient du poème, Jean Starobinski lui a fait confiance pour tresser les fils de sa réflexion. Ce recueil a ceci de vertigineux qu’il nous permet d’assister à l’effervescence d’une puissante intelligence des œuvres lorsqu’elle est irriguée par une culture humaniste des plus vastes. De la pensée en action maitrisée par une écriture d’une rigueur exemplaire. On peut y picorer, le lire par sauts et gambades ou, comme il enjoignait de le faire avec les Fleurs du mal, le lire en continu afin d’en mieux percevoir la profonde unité et la cohérence d’une pensée. Il décrypte, apporte des réponses, esquisse des solutions, dévoile les ruses du masque, dénonce les impostures, mais sans jamais oublier que la littérature et les arts s’épanouissent dans la sphère de l’inachevable et que toute signification demeure en suspens.
« Comprendre, c’est transformer le monde.
Cela nous pousse à ouvrir des pistes, tenter des rapprochements, oser des analogies. De quoi éveiller notre perception des différences. Un tel parcours dans les œuvres, avec l’ouverture de cet esprit-là et l’acuité de ce regard-là, les deux convaincus qu’une recherche ne peut commencer que lorsqu’on se sent en compagnie, est de ceux qui nous permettent de nous expliquer ce qui nous arrive mieux que nous ne serions le faire. Car obsédé de clarté et de rationalité, le grand critique, tout à son art du contraste et du ricochet, est de ceux pour qui le lecteur est « la cible que s’invente la flèche ».
Son livre savant, si complexe et si nuancé, a toutes les qualités plus une : c’est aussi le livre d’un écrivain. Du type de ceux qui écrivent pour leurs amis en les imaginant innombrables. Il est impossible d’accorder fût-ce quelques lignes à chacun des auteurs et artistes auxquels il a consacré des pages et des pages d’analyse, de Ronsard à Pierre Jean Jouve, en passant par Lautréamont, Valéry, Breton, Kafka, Celan, Guardi, Michaux, Mozart, Monteverdi, Mahler, et bien évidemment Baudelaire qui n’a jamais cessé d’être son compagnon de route. Mais une fois qu’on l’a reçue, qu’elle soit poème, sonate ou dessin, que peut-on bien faire de la beauté d’une oeuvre d’art ?
En 1913, Aron Starobinski, père de Jean, émigra jeune et seul à Genève car l’université de Varsovie n’autorisait pas le Juif en lui à s’inscrire à la faculté de médecine. Dans le train, il fit connaissance d’un voyageur : « Où allez-vous, jeune homme ?- A Genève ? – Quoi ! Genève ! Refugium omnium virorum perditorum ! (le refuge de tous les hommes perdus). Louons cette ville où naquirent Nicolas Bouvier et Jean Starobinski, deux hommes perdus qui nous permettent aujourd’hui de mieux nous trouver. Et rêvons à ce temps où l’on pouvait entendre parler latin dans le train… Au fond, pour avancer dans la vie, on pourrait parfois se contenter de deux livres : L’Usage du monde de Nicolas Bouvier, indispensable bréviaire d’un maître à déambuler, et ce Quarto de Jean Starobinski, qui offre à sa manière un usage de la beauté du monde. Si je n’avais que deux livres à emporter en vacances, ce serait ceux-là.
P.S. Son père mourra en 1965 sans avoir jamais réussi à obtenir la citoyenneté helvétique. Devenu une figure de la médecine et de la culture à Genève, on trouve en 1942 la signature du docteur Aron Starobinski, un homme qui n’était pas sans qualités, au bas de l’acte de décès d’un certain Robert Musil…
(« Francisco de Goya, La maja desnuda, 1795-1800, 98 x 191 cm, museo del Prado, Madrid ; Portraits de Jean Starobinski par Manuel Braun et Jean-François Robert)
722 Réponses pour L’usage de la beauté du monde
Al Ceste dit:
à
//La seule issue au pessimisme absolu, engendré par la mise à nu du fond bestial de l’humanité, serait la compassion absolue //
Voilà qui renvoie à une chronique du toujours excellent Lançon dans Charlie hebdo :
…Un matin récent, sur France Culture, j’ai même entendu un « spécialiste » du terrorisme comparer les tueurs de janvier et de novembre aux jeunes qui s’engageaient pendant la Guerre d’Espagne dans les Brigades internationales. Au nom de « l’idéal » dont la jeunesse manque, bien entendu. J’ignorais que ceux qui allaient soutenir les républicains espagnols étaient des abrutis qui se préparaient à tirer sur n’importe qui dans des cafés, des restaurants, des commerces juifs, des rédactions. J’ai simplement vu et enduré les conséquences à bout portant de ce nouvel « idéalisme ». Dans ma bibliothèque, tandis que le spécialiste parlait, le cadavre d’Orwell s’est agité. J’ai tenté de le calmer en ouvrant un de ses livres, en le lisant : Hommage à la Catalogne. Mieux vaut convertir en humanité tant de vanité, tant d’abjection…
bouguereau dit:
à
Bonnets D au moins!
l’oeil..et elle bien dson pays..les femmes à poil sont toujours patriotardes..c’est pas une française qui dira le contraire
bérénice dit:
à
http://payload.cargocollective.com/1/4/147354/2272306/000435.jpg
bouguereau dit:
à
WG a raison
c’est un con qui tire de la vue d’un reportage plutôt que des questions des réponses hymbéciyes..t’en es un autre pour gober
bouguereau dit:
à
Merci Paul. J’étais intéressé par l’opinion de quelqu’un qui suit particulièrement la littérature allemande (c’est votre cas)
tes petites chose trappes ressemble au calcul de l’âne qui veut du foin..chacun ses catins
JC..... dit:
à
« Le fin regard que la maja pose sur le peintre »
On peut être plus à côté de la plaque mais cela impose une vie en Bray pendant des décennies !
bouguereau dit:
à
Au nom de « l’idéal » dont la jeunesse manque, bien entendu. J’ignorais que ceux qui allaient soutenir les républicains espagnols étaient des abrutis qui se préparaient à tirer sur n’importe qui dans des cafés, des restaurants, des commerces juifs, des rédactions
tout comme les jeunes qui shengageaient dans les waffen..faut il décidément que tu sois hignorant de ce qui est humain..de ses ressort tellement secrets et du moyen que les autres en habusent sans mystère aucun
Jean dit:
à
La maja nue de Goya : raidasse radasse. Triste tignasse et teint lavasse.
Phil dit:
à
Plein de gens perdent la boule en Suisse mais les femmes d’écrivains la perdent souvent avant d’arriver dans le pays. à zurich, asiles psy avec vue dans le lac. années 30, la femme de Roth aussi
Jean dit:
à
« Le fin regard que la maja pose sur le peintre »
Un regard torve, oui !
JC..... dit:
à
Le « Loup des Steppes » comme dit l’autre agité, c’est du sérieux …. Solide.
Par contre Wiwi, à Cordoue : les instruments de torture de l’inquisition c’est le niveau manucure en stage, hélas mal intégrée !
bouguereau dit:
à
dailleurs jicé toutes bonnes villes de la globalisation a son musée des automates et de la torture..pour une fois que ça forme la jeunesse et dracul faut noter
bouguereau dit:
à
Un regard torve, oui !
..qui tla prend dans la braguette
Jean dit:
à
Rien de moins érotique que ce portrait de la maja nue par Goya. Il me fait penser aux vers de Baudelaire :
» Je hais le mouvement qui déplace les lignes
Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris »
Corps sans mouvement, comme la potiche Mona Lisa, comme la blafarde Olympia. Sans mouvement, donc sans Eros. Pour qu’il y ait désir, il faut qu’il y ait mouvement. Pas de grâce sans mouvement. Pas de suggestions de délices sans mouvement. Pas de vie sans mouvement. Ces figures sont des figurations de la mort.
christiane dit:
à
@Lucien Bergeret dit: 5 août 2016 à 11 h 35 min
oui, disproportions mais aussi impossibilités comme le galbe du sein droit qui aurait dû suivant la position du corps semi-allonge s’incliner légèrement vers le nombril et non, être une éminence flatteuse pour la ligne (très belle) du côté droit du corps. Faute aussi pour la ligne des épaules. Surprise, encore, que cette tête qui semble un collage de Prévert.. Les tissus sont somptueux. Dommage qu’il ait eu besoin pour sa commande d’y poser ce corps que Picasso a fini d’écarteler dans une parodie célèbre. Reste la belle matière délicate et irisée de la chair et le regard un peu narquois qu’a fort bien noté Clopine.
Le nu a fait son effet bravant l’interdit pudibond de l’époque, finissant caché dans un cabinet particulier avant d’être exposé avec son « couvercle » (Maja habillée – même format – même pose) au Padro. Je préfère ses gravures et d’autres toiles (Majas sur le balcon – l’impayable portrait de famille de Charles IV -Les vieilles – le 3 mai – les jeunes (ou la lettre)- le chien (composition inouïe)… C’est son univers sombre, macabre, ricanant qui nous reste en mémoire.
bérénice dit:
à
JC votre manucure , c’était tout de même quelques siècles avant nous, puis il y eut encore quelques massacres, la Shoah, les miracles de la colonisation, l’avènement de l’aviation de la bombe atomique et tant d’autres choses laïques ou non.
http://cargocollective.com/Kunstkabinett/Religious-Persecutions-by-Jan-Luyken
bouguereau dit:
à
Ces figures sont des figurations de la mort
t’as peur de pas assurer..hou halors tu las raide mais cependant froide
bouguereau dit:
à
pour béré c’est no pain no gain
Paul Edel dit:
à
Bien sur WGG, « le loup des steppes » n’est pas, comme le dit son ami Mann, le « roman incontournable du XX° « mais cela montre aussi dans quelle estime on le tenait de son vivant.. Entre Proust, Mann, Broch, ou Joyce, pour prendre des européens, le choix est vaste.. je maintiens que ce « loup des steppes » reste son meilleur roman , au dessus de son « jeu des perles de verre » et autre « narcisse des Goldmund » .. et je comprends aussi qu’on le lise moins. Cependant je continue à prendre plaisir à pas mal de ses nouvelles ; c’est notamment un excellent paysagiste, même avec des mots. l’aquarelliste était aussi intéressant..
Widergänger dit:
à
Oui, Paul, je préfère aussi ses nouvelles que j’ai presque toutes lues. Et en allemand.
Widergänger dit:
à
Ses aquarelles sont belles. Il avait aussi un authentique talent de peintre, en tout cas d’aquarelliste.
christiane dit:
à
@Widergänger dit: 5 août 2016 à 12 h 49 min
je n’ai jamais vu ses aquarelles . Où peut-on en voir ?
Bloom dit:
à
A part le ridicule d’un titre anglais pour une expo française
—
« Weekend à Zuydcoote » n’a qu’un seul mot français, « à », et pourtant c’est un roman français (Robert Merle) et un film français (de Henri Verneuil, avec Belmondo) & aucun des deux ne frôlent le ridicule. Étonnant, non?
Bloom dit:
à
ne frôlE
Widergänger dit:
à
Je ne sais pas, christiane. Je les connais comme illustration de ce livre dont j’ai parlé. Elles ressemblent parfois à du Kirchner. Mais il y a à Montagnola un musée qui lui est dédié ; là il doit sûrement y en avoir à voir. Faudra que j’aille m’y balader un jour d’ailleurs. C’est une région splendide avec le lac Lugano.
Jibé dit:
à
Mais qu’étais-tu donc aller faire dans cette galère oulipienne, Clopine !
Moralité : du temps et de l’argent perdu et aucune leçon à en tirer !
r dit:
à
Bérénice,
sans la moindre volonté de provocation car ce n’est pas le style de la maison, nous savons bien que la Shoah est « un détail de l’Histoire » et que la colonisation a apporté à des peuplades arriérées les « bienfaits de la civilisation occidentale », non ?
Laissons tomber le passé… seul le présent compte !
JC..... dit:
à
Bérénice,
sans la moindre volonté de provocation car ce n’est pas le style de la maison, nous savons bien que la Sho.ah est « un détail de l’Histoire » et que la col.onisation a apporté à des peu.plades ar.riérées les « bienfaits de la civilisation occidentale », non ?
Laissons tomber le passé… seul le présent compte ! Et les Japs ont pris sur la gueule, à Hiro et Naga, ce qu’ils méritaient …
JC..... dit:
à
J’avais l’intention de quitter Porquerolles pour me rendre à Lille où, parait il, la vie est douce et le climat agréable… Hélas ! hélas ! hélas ! Voilà que l’édile (socialiste) du lieu ANNULE la Braderie ?!
Mais alors, ça sert à quoi la démocratie, si on doit vivre cachés ? Que fait la Police ?….
Bloom dit:
à
Soumission.
Papa Jacques avait reculé en 95. Etrange syndrome familial.
Pepita Tudo dit:
à
Je répète : personne ne pense à moi et pourtant c’est moi la « fille » (maja) nue
D. dit:
à
Au risque de me répéter, la stèle du Roi Serpent, jusqu’à présent datée à tort de -3100 ans avant JC, date en réalité de -16400 ans avant JC.
Pablo75 dit:
à
Les tibétains utilisent des moulins à prières. Widergänger manie, lui, un moulin à cxnneries. Dès qu’il voit un texte sur ce blog, il l’agite et pond la cxnnerie la plus grosse possible, à fin de décourager toute réponse.
Si j’étais psychiatre, j’essaierai de le connaître, de l’inviter à prendre un verre pour étudier l’engin de près.
Et si j’étais sexologue j’essaierai d’échanger avec lui par mail, à fin de savoir quelle vie sexuelle peut avoir un type qui se brxnle mentalement autant de fois par jour ici en public.
Jibé dit:
à
Hier, depuis un pont, j’ai jeté un oeil sur Paris-Plage : ambiance désertique et peu festive, pas seulement dû au caprice du temps !
Hidalgo est à Rio, avec son don Quichotte aux allures de Sancho Panza, olé !
Sergio dit:
à
Essai sans blog
bérénice dit:
à
Merci Bloom pour ces précieux renseignements en provenance de l’intelligence service.
bérénice dit:
à
jibé si j’étais parisienne vous ne m’y verriez pas, en province on y pense aussi.
Clopine définitivement un Cas à Part dit:
à
Oh si, Jibé, plein d’enseignements au contraire. Sur les autres, bien sûr, et sur le snobisme – Proust se serait servi de manière féroce d’un truc pareil, c’est sûr ! (mais ce snobisme-là n’est pas fondé sur l’argent et la puissance de la position sociale, mais plutôt sur un esprit d’église, il me semble. Le Tellier ne montre un peu d’émotion que lorsqu’il parle des « pères fondateurs » de l’Oulipo, ou de Paul Fournel… Tout ça me fait penser (un peu) aux dévoiements de l’école freudienne : les oulipiens d’aujourd’hui sont des héritiers, et ils rêvent tous d’égaler leurs ascendants…)
La cruauté de Le Tellier dans son pastiche sur Breton, m’a par contre surprise dans sa férocité : aller chercher, sur les pages facebook de gens « du commun », des images où on les voit avec leur chien, ou en tongs, ou postant une carte postale de vacances, etc., témoigne d’un coeur sec, et du dégoût du « populo », que je n’imaginais pas compatible à ce point avec l’humour. Je suis d’autant plus autorisée à penser cela que, pour une fois, je n’ai pas été toute seule à ressentir ce malaise : une autre participante, croisée par hasard le vendredi matin, m’a raconté avoir éprouvé ce même malaise, avant même que je ne lui en parle…
Et puis, les ravages de l’entre-soi, c’est surtout ici, sur la RDL, que je les ai constatés. Disons qu’il ne m’ont pas surpris à Bourges , mais que j’ai appris qu’ils existent donc partout…
L’argent ? Avec un hébergement à 50 euros la nuit, le coût du voyage et celui du stage, la semaine m’est revenue en tout à 600 euros, ce qui n’est pas cher, vous savez, Jibé. Une des participantes, adepte de tous les « ateliers d’écriture » possibles et imaginables, m’a indiqué que les stages sont bien plus chers à Paris.
Et puis j’ai eu quelques jolis moments avec mon hôte, burkinabais qui fait le commerce d’instruments de musique – nous avons parlé de jazz et de reggae. Quant à la bâtisse de l’école des beaux Arts, splendide mais mal entretenue, elle était un peu décevante aussi (j’aurais bien visité le Palais Jacques Coeur, mais je n’ai pu y mettre le pied, puisque partie avant le grand « raout » final…)
Et ça m’a appris quelque chose sur moi-même, aussi. Non seulement qu’il est absolument vain de chercher à m’intégrer, mais encore (et là, c’est un nouveau sentiment qui s’empare de moi et va peut-être m’éviter mon accablement ordinaire) que je n’en ai peut-être pas besoin…
J’ai passé mon temps, pendant cette semaine, à tenter de renouveler les pensums qui parvenaient jusqu’à moi. Oh, certaines autres participantes avaient de fort bon style et de plaisantes trouvailles, m’enfin délibérément, je sortais tout ces petits textes « du droit chemin ».
Je n’y suis sans doute pas arrivée, puisqu’ostracisée comme je l’ai raconté. Bah, il suffit, dans ce cas, de faire comme Brassens devant certaines critiques, qui rangeait du coup ce qui n’avait pas plu « en les remettant dans sa guitare »… Je range donc ce qui ne fonctionne visiblement pas dans mon clavier, et que vogue ma galère !
Phil dit:
à
baroz, pas de nudisme à paris-plage, ça limite le champ du possible.
Bloom dit:
à
son don Quichotte aux allures de Sancho Panza, olé !
—
Sancho pensa : Sacha & sa panse aux Panzani…Au lit!
Widergänger dit:
à
Je ne sais pas pourquoi, à un moment ou à un autre, c’est à ma bite qu’ils s’en prennent. Je ne sais ce qu’ils lui trouve…
Giovanni Sant'Angelo dit:
à
…
…au fond tout ces commentaires pour nous faire saucisses aux prières,!…tomates, lentilles, choucroutes , carottes , haricots et lardons en nos églises cocotes en boîtes et à Zwan aussi,!…etc,!…
…tourner » manège » un plus,!…poli-technique,!…pyrotechnique à Alice chez Zwan-moteur,!…Ah,!Ah,!…plus rien à forcé,!…of course,Bip,Bip,!…Labrad’or,!…
…court-circuit,!…Zénith à french-cancan,!…le style,!…encore,!…etc,!…
…
Phil dit:
à
Depuis la révolution c’est une tradition, Widergänger, ceux qui la ramènent sont mis à poil. Attali aussi a bien dû finir déculotté dans le bac à sable.
en passant..... dit:
à
Ce serait vraiment bien si ce Pablo75 pouvait être aussi intelligent que WGG, seulement voilà comme nounouille on ne fait pas mieux
Petit rappel dit:
à
Burkinabé, Clopine, burkinabé…
Widergänger dit:
à
Socrate c’était la ciguë. La déculottée en somme, Phil, c’est la ciguë du pauvre…
JC..... dit:
à
« baroz, pas de nudisme à paris-plage, ça limite le champ du possible. » (Phil)
Il n’y a personne A CAUSE du nudisme sur Paris-Plage … on y aurait vu l’hidalgo à poil et la foule en fuite pour échapper à l’horreur… !
Clopine définitivement un Cas à Part dit:
à
Oups ! Du Burkina, quoi…
Phil dit:
à
faut pas être pessimiss, Widergänger. tout ça vous permet de repartir pour un tour. Comme jacquot attali, un coup nostradamus, un coup dorothée. l’essentiel est d’agiter l’agrégation, ça calme les vendeurs de beignets.
JC..... dit:
à
Burkinabêêê ! Burkinabêêê ! Saletés de chèvres …
en passant..... dit:
à
« comme nounouile on fait pas mieux »… si si, l’andoudouille haineuse le JC de pork and rôle
bouguereau dit:
à
elle a des grandes pognes et des petit pieds..
bouguereau dit:
à
cheut your month scumbag
bouguereau dit:
à
Les tibétains utilisent des moulins à prières. Widergänger manie, lui, un moulin à cxnneries
cest certain que c’est l’hindustrie havec dracul..il ne laisse haucune chance au pti commerce
bouguereau dit:
à
Socrate c’était la ciguë. La déculottée en somme, Phil, c’est la ciguë du pauvre…
celle là laisse pantelant..béré est kaote debout
berguenzinc dit:
à
Pablo75 dit: 5 août 2016 à 14 h 30 min
Sinistre étron !! et dire que tant de braves types des Brigades Internationales se sont fait trouer la peau pour que vivent des amides dans ton genre…je pense au truc sur Lançon, rédigé vers midi…
Tu es un genre d’opprobre
bouguereau dit:
à
ANNULE la Braderie ?!
c’est dvenu un barnum grotex
berguenzinc dit:
à
JC….. dit: 5 août 2016 à 13 h 46 min
ouiche! et que n’eût-on entendu de la part de ces putes de droite et des fascistes si , ayant maintenu cette braderie, on eût assisté à un massacre?
Ensuite ,cette décision , raisonnable et dramatique, parce que nous sommss contraints à nous humilier devant la racaille nazie de l’islamisme, n’est pas que le fait de M. Aubry. Le préfet de région en a décidé ainsi. les élus de droite, même, approuvent. Alors ton petit « socialiste » entre parenthèse un peu fielleux n’est pas de mise
Sergio dit:
à
Houi mais si c’est les défauts qui font le charme ben voilà on est servi… Ou alors il en a trop mis comme on dit en cuisine…
christiane dit:
à
W. 13h10
D’aquarelles en aquarelles… Cela me rappelle ma surprise, dans une exposition. P.Edel avait, en août 2008, mis sur son blog « la vague » de Nolde et annoncé l’expo qui devait avoir lieu en septembre. Je ne connaissais pas trop l’œuvre de ce peintre. Je suis donc allée le découvrir dans ses toiles violentes, menaçantes (plongé dans « l’enfer berlinois » de la vie nocturne des années 10, personnages grotesques), un jour de cet automne-là, au Grand Palais. Ces toiles de mer furieuse, il les a peintes, reclus dans sa maison de Seebull. Cette visite m’a donné le goût des expressionnistes allemands, vus plus tard, à la Pinacothèque. Je me souviens des toiles de la vie nocturne à Berlin des années 1910, personnages grotesques – couleurs agressives des scènes de cabaret. Et, oh surprise ! des aquarelles subtiles, des gravures, des dessins dans une petite salle. C’était un coloriste extraordinaire qui aimait les couleurs flamboyantes. Les petites aquarelles, donc, étaient peintes sur du papier de récupération quand en 1941 il est sous le coup de l’interdiction de peindre, son art étant jugé « dégénéré », ses toiles retirées des musées. Il surnommait, ironiquement, « tableaux non-peints ».
Un beau souvenir…
Phil dit:
à
plutôt Berlin années 20. Années 10, ça rigolait pas dans les cabarets pas encore bien nombreux.
guillaume dit:
à
berguenzinc dit: 5 août 2016 à 16 h 09 min
ça c’est envoyé
christiane dit:
à
Bien, W, le commentaire est parti avant relecture. De l’imparfait et du présent, un pronom volatilisé.Une phrase en double… C’est ainsi. Internet ne permet pas de rêvasser en appuyant par mégarde sur une touche sournoise qui envoie votre commentaire sans que vous puissiez le rattraper ! Mille excuses.
Jibé dit:
à
Bloom, WGG, voilà un travail qui reste encore à faire, pour le public français : une anthologie de la poésie juive (sélection, présentation, traduction) !
JC..... dit:
à
« braves types des Brigades Internationales »
Euh…. ! Cherchez l’erreur ….
Grand Rappel dit:
à
Courtinabé, Clopine, Courtinabé
JC..... dit:
à
Tu es toute excusée, chère Christiane …
christiane dit:
à
@Phil dit: 5 août 2016 à 16 h 43 min
C’est certainement exact, Phil. Ces toiles sont d’une violence inouïe comme si un monde nocturne dépravé le cernait, l’attirait tout en le révulsant. En même temps c’est un festin de couleurs.
Jibé dit:
à
Christiane, tous les musées où tu passes, trépassent !
Tu disais beaucoup fréquenter le musée des manuscrits, bd Saint-Germain, et maintenant la Pinacothèque de Paris, à la Madeleine. Deux superbes musées qui ont mis la clé sous le paillasson. J’ai dû les retirer in extrémis du manuscrit en fabrication de mon prochain livre sur Paris, titré « Trésors des musées parisiens ».
Jibé dit:
à
Je le remets un coup pour bouguereau !
http://www.lecteurs.com/livre/tresors-des-musees-parisiens/4401133
bérénice dit:
à
. Je ne sais ce qu’ils lui trouve…
WGG nos ne souhaitons aucune preuve de son existence en revanche étant donné le temps accordé à votre réflexion écrite nous sommes en droit d’émettre certaines réserves quant à sa fonction autre qu’urinaire ou masturbatoire.
bérénice dit:
à
, étaient peintes sur du papier de récupération quand en 1941
D’autres que lui ont souffert de cette période de pénurie contrôlée, vu une expo consacrée à Miro et j’en attendais les grandes toiles aussi fus-je un peu déçue, la période concernée était celle de la guerre où lui aussi dut négocier son art sur des supports qui n’étaient pas en toile. Emile Nolde fut programmé à Montpellier, 2009 ! sept années de plus au compteur et si vite passées sans doute par manque de ponctuation.
http://museefabre.montpellier3m.fr/RESSOURCES/PUBLICATIONS/Emil_Nolde_1867-1956
Sergio dit:
à
« Ce médecin en proie à l’anxiété est le témoin de l’anxiété du peintre : que devenir, si celui dont on attend le secours a lui-même besoin de secours ? «
Houi mais… Y a pas un seul mec sur dix milliards qui n’en ait pas besoin ! Conclusion en valeur relative cela semble séduisant, en valeur absolue c’est le Titanic… Et encore, heureusement que les océans se décrochent pas de la planète !
Jibé dit:
à
L’usage de la beauté du monde entre personnes cultivées, voilà ce que ça donne :
« Tu devrais changer ta couche, l’odeur de ta diarrhée mentale est insupportable. » !
bérénice dit:
à
Sergio, ils ne se décrochent pas mais ils débordent aussi si le force d’attraction reste stable ils vont couler par en bas entraînant un ruissellement du nord vers le sud et du sud vers le néant si aucun système comme celui imaginé en extra planétaire pour lutter contre le réchauffement n’est mis en place pour REcupérer l’eau qui va fuir inexorablement .
Delaporte dit:
à
L’annulation de la Braderie de Lille, on comprend aisément la décision de Martine Aubry, mais l’on ne peut éviter de se dire que voilà une petite victoire pour Daech.
bérénice dit:
à
Delaporte la bourse ou la vie, l’agrément ou la vie, nous choisirions la vie mais il est entendu que le processus de déstabilisation des démocraties, de leur options politiques, de leur mode de vie est patent, on l’espère provisoire.
bérénice dit:
à
leurs.
berguenzinc dit:
à
Delaporte dit: 5 août 2016 à 17 h 33 min
oui, et quelle victoire ! Maintenant, c’est la Braderie de Tours qui est menacée. Daesh est en train de gagner la partie. Je crains que ce ne soit trop tard. Depuis la Margeride, si loin, je vois l’immense horizon de la Chaîne des Puys et la pyramide du Sancy qui miroite au soleil d’été. Il y a, encore, dans le coin, quelques routes recouvertes de bitume rose, comme naguère.
Ce panorama, devant moi, c’est l’agonie d’un pays.
bouguereau dit:
à
on ne peut éviter de se dire que voilà une petite victoire pour Daech
préter son bras armé à lutter conte la soulographie les tournantes et le commerce de shit transfrontalier..allons jean marron..c’est une défaite
bouguereau dit:
à
« L’usage de la beauté du monde entre personnes cultivées, voilà ce que ça donne… »
c’est comme gachet qui voulait couper les oreilles en pointe a vangogh
bouguereau dit:
à
van gogh a dit que c’tait son médecin qui devait prende les médocs..starobinski va pas si loin lui..il était médecin..il tempère..ces mecs là ça se protègent les uns les autes
christiane dit:
à
@Jibé dit: 5 août 2016 à 17 h 23 min
Gardez le gout de la beauté, Jibé, et ignorez-le.
bouguereau dit:
à
Y a pas un seul mec sur dix milliards qui n’en ait pas besoin !
béré sfait fesser..elle est exemptée
bouguereau dit:
à
ta vue baroz elle dit qutu peux garder tes gouts pour toi..quelle perfidie
berguenzinc dit:
à
Jibé et , comme viatique pur notre pays un « Goût des braderies »?
bàt
christiane dit:
à
@Jibé dit: 5 août 2016 à 16 h 51 min
En es-tu certain ? Cela me rend triste. J’aimais ces deux lieux. Sais-tu pour quelles raisons ils ils sont fermés ?
bouguereau dit:
à
la pinacothèque étoye réduite a faire des expos de faux sans vraiment ldire..
bouguereau dit:
à
bàt
caresse de macaque ça file des puces
rose dit:
à
> Lavande
c’est vrai je frémis je tremble.
J’hésite entre lunettes noires et bromure. Peut-être une combinaison es deux. Au moins.
rose dit:
à
> Lavande
plus un petit truc à la Marline style chercher ses escarpins du bout du pied enfoncée dans un fauteuil club
« Il m’est arrivé un incident terrible » juste avant la bouche de métro et la robe dos nu qui vole.
Et blam Bloom
J’la visualise bien la scène
rose dit:
à
Maryline
berguenzinc dit:
à
bouguereau dit: 5 août 2016 à 18 h 08 min
bàt
caresse de macaque ça file des puces
normal, dans une braderie
Pablo75 dit:
à
Tiens, on efface mes réponses à berguenzinc… On pratique, donc, la censure sur ce bloh.
Pablo75 dit:
à
…blog.
bérénice dit:
à
J’hésite entre lunettes noires et bromure. Peut-être une combinaison es deux. Au moins.
Rose vous voilà bien décontractée en fin d’après-midi à se demander si vous ne seriez pas femme ascendant travelo.
christiane dit:
à
@bouguereau dit: 5 août 2016 à 18 h 05 min
Quels faux ? Quand ?
Delaporte dit:
à
« oui, et quelle victoire ! »
Ce sont des petites victoires qui, mises bout à bout, vont en faire une grande, d’ici peu. C’est la stratégie gagnante de Daech. Cf. un article qui fait un tabac actuellement sur le web, intitulé « La stratégie des mouches ». Il est très difficile de lutter contre une stratégie terroriste aussi typique, c’est-à-dire « asymétrique », qui arrive petit à petit à semer le trouble. Jusqu’à quand ?
Phil dit:
à
Les littéraires sont souvent déprimés et contagieusent le voisinage à coups de circonstancielles subjonctives qui ont fait leur succès dans le secondaire. Delaporte, prenez du redboules et sautez sur Kolwezi.
Phil dit:
à
Faut savoir prendre des risques dans le choix des cibles, comme les moustiques: à rio distribution de capotes anti zika.
la vie en cause dit:
à
Les billets de passou sont l’indice que les commentateurs ne sont de loin pas seuls à le lire, heureux homme (!) et tant mieux pour lui, il n’a pas écrit qu’on ne perdrait pas son temps en lisant les commentaires de son blog, c’est sûr.
la vie dans les bois dit:
à
Phil, j’ai relu votre message du jour, 5 août 2016 à 12 h 10 min, qui ait un peu de biscuit, rapport aux vaches milka.
Le PS, ajouté en fin de billet, appelle une NDT, Nez du Tapir, Nuit du Taiseux, Nique de Tarzan, toutes ces formules empruntées à un traducteur qui avance masqué, comme je vous en avais fait une petite présentation, récemment.
Eh bien, figurez-vous Phil que cette » révélation » n’en était pas une. Au moins pour ceux qui avait le N° de Philo Mag, avec pour thème: » Peut-on vivre plusieurs vies en une ? »
Il fallait monter, depuis le centre de Genève, sur la rive gauche du lac Léman, vers le plateau du Champel, pour découvrir, le pot-aux-roses, nature morte avec vue.
Immeubles cossus et hôpitaux universitaires.
Et là, vous auriez entendu cette élision. C’est un terme très littéraire. Cela vient de éluder.
Dans un entretien, le médecin, psychiatre, historien des idées fait écho à une expatriation depuis la Pologne « aux pires heures de l’istoire sanctifiée » de ses parents qui avaient quitté la Pologne où les portes des universités – russes- leur avaient été fermées, en raison de leur origine juive.
Il se reconnait ainsi polyglotte.
dans un entretien avec des journalistes, venus presque à genou et en transe devant le grand homme, comme on en a vu d’autres ramper jusqu’à une cabane au fond des bois, que l’on trouve en venant de Zurich, Messkirch… non, pas le même trip, donc, je reprends:
Il répond ainsi aux journalistes:
» vous avez raison de parler de polyglottisme. Mais ce n’était pas seulement le cas de ma famille. Le climat de Genève y était favorable en marge des malheurs européens »
Z’avez tout compris Phil, comme disait Godard, la suisse c’est aussi une croix blanche sur fond rouge…
Mais, mais, et mon histoire n’est pas finie.
Car elle ne s’arrête pas au fait , qu’en 1942, le père de Jean Starobinski reçoive un appel téléphonique: » un homme a fait un malaise chez lui », et le patient décède avant l’arrivée du papa médecin.
Ce n’est pas un scoop, mais j’ai comme un « halètement psychique » à vous en faire part. Depuis que j’ai appris à lire Kafka, avec l’aide d’une Personne sur ce blog.
J Starobinski avait un ami, qu’il fréquentait, un camarade de collège émigré de Berlin.
De la maman de l’ami, « une personne simple et prévenante », J. Starobinski n’a appris l’identité qu’après le départ de cet ami et sa famille en Amérique. Elle s’appelait Felice Bauer.
Après le délire de Starobinski sur JJ Rousseau, je vous avoue que je n’ai pas suivi. Rousseau, lui avait fui Genève, pas le même trip non plus.
______________________________
Je ne comprends pas la pertinence de cette illustration de la moustachue de Goya. Mais comme déjà lu : » ne cherchez pas ».
Les obsédés du cul y trouveront leur magnagna toujours là pour son « fonds » de commerce et pour les « soigner »,
et moi je n’irai pas au musée du Prado, pour voir ce tableau.
Widergänger dit:
à
L’article de Yuval Noah Harari, « La stratégie des mouches » est un peu construit sur le défaut qu’il dénonce dans la mesure où ce qui occupe trois lignes dans un article de chercheur sur le terrorisme (qu’on peut lire en ligne ici et là sur divers sites de revues de chercheurs), lui il en fait une page. Tout ce qu’il dit est juste mais il en fait une grosse tartine en vulgarisant pour le grand public les études en cours sur le terrorisme qu’il connaît bien puisque lui-même est chercheur et lit ses confrères. Ce jeune homme, prof d’histoire à l’université de Jérusalem a manifestement beaucoup de talent pour hystéries la peur et se faire un peu d’argent au passage dessus…
Il me semble qu’il faut raison garder et ne pas hystéries la peur. La légitimité de l’État fondée sur la paix civile est certes le point faible de nos démocraties en même temps qu’un bien irremplaçable. Il faut plus que l’interdiction d’une braderie à Lille ou des rassemblements festins ailleurs ou à l’inverse des attentats comme ceux que nous avons connus si meurtriers soient-ils et insupportables pour que la cuirasse de la légitimité de l’Etat puisse être déchirée dans l’opinion publique. De ce point de vue le théâtre de la sécurité n’est pas une mauvaise stratégie pour répondre au théâtre des attentats. Mais tout le monde sait bien, du moins les esprits informés, que ceux qui agissent vraiment et ont la capacité de nous protéger, ce ne sont pas les militaires qu’on croisent dans le métro ou dans les gares mais les services secrets qu’on ne voit pas par nature.
De toute façon, nous ne sommes qu’au début d’un processus de guerre terroriste qui va durer et s’étendre sur la planète. J. Attali l’a prévu depuis longtemps. Il n’est pas chercheur mais il dispose de suffisamment d’informations depuis très longtemps pour produire des analyses qui finalement se vérifient au fil du temps qui passe. Ce qui est bien dans son cas, c’est qu’il n’est pas seulement capable de penser l’avenir des trente prochaines années mais il est aussi conseiller des gouvernements. Ce qui est tout de même un plus pour nous et notre tranquillité au jour le jour. Ses analyses permettent quand même aussi de relativiser les choses, si tragiquement soient-elles vécues sur le moment.
la vie dans les bois dit:
à
Phil, il y aurait quand même des raccourcis qu’il faut éviter. Ainsi penser qu’en Suisse se donnent rendez-vous les épouses de. ayant le vague à l’âme.
Il est indéniable que la Suisse a quelques établissements » médicaux » à la pointe du presque franchissement de l’inhumain, et que le grand manitou qui a donné son nom aux « fleurs » de Rorschach y a connu une gloire internationale. Mais quand même.
Phil dit:
à
Assurément, Lavie, vous montrez que L’usage du monde ne pouvait avoir pour auteur un autre que Suisse, dans ces paysages déclamatoires qui démolissent les beaux esprits dans les Höhenfeuer. Bouvier a tout juste resisté pour ne pas virer lesbienne comme Schwarzenbach.
JC..... dit:
à
Certains des échanges les plus francs de ce blog ont été censurés par des crapules à la solde de Pierre Assouline !
Est ce ainsi que les hommes vibrent ?
la vie dans les bois dit:
à
Phil, c’est très amusant, vous me faites penser à une rencontre, les Voyages, quand il n’y a plus de terra incognita à découvrir, -sont-ils autre chose au XXIème siècle, que des rencontres- la rencontre d’un personnage haut en couleurs, qui devant un petit groupe de femmes, de sortie, avait dit, dans une grande tirade à la Cyrano, grand poète s’il en est: moi, c’est bien simple, si j’étais une femme, je serais lesbienne.
Je n’ai pas lu Bouvier, mais je viens de voir que j’ai un très vieil exemplaire d’un explorateur- parisien d’origine-, qui avait consacré un beau livre à Aurélie Picard.
Phil dit:
à
Intéressant compte- rendu de Widergänger qui sait admirablement résumer. En gros ce Harari est un trouduc à lunettes.
Widergänger dit:
à
Quand Yuval Noah Harari insiste dans son bouquin sur la caractéristique pour lui essentielle d’homo sapiens, à savoir le bavardage comme moyen de dominer la planète, il a mille fois raison. Mais c’est une idée qui ne vient pas de lui mais du Judaïsme qui définit l’homme comme « être parlant ». Le Maharal de Prague a de longs développements à ce sujet. Et Jean-Claude Milner ne le définit pas autrement dans ses ouvrages, et pas seulement parce qu’il est linguiste à la base. La littérature comme les blogs en sont des témoignages évidents. Le niveau du blog de Passou est bien meilleur par exemple que celui d’Attali, que je fréquente aussi. Les littéraires sont quand même des gens mille fois plus cultivés, instruits, ouverts d’esprit et intéressants que les chefs d’entreprise souvent assez bas de plafond et peu cultivés qu’on rencontre sur le blog d’Attali. C’est bien pour ça à mon avis qu’Attali m’avait contacté pour relever un peu le niveau de son blog. Il n’a pas été déçu, c’est moi qui récolte le plus de « like »… (une cinquantaine pour chaque article). Les gens aiment bien mon bavardage. Sont pas comme Pablo ou chaloux…
la vie dans les bois dit:
à
et prof d’histoire à l’université de Jérusalem ?
Widergänger dit:
à
Phil dit: 5 août 2016 à 20 h 39 min
Disons que c’est un jeune médiatiquex ou médiatiquard qui profite de la mare aux canards…
la vie dans les bois dit:
à
disons, que ça fait le buzz à la braderie.
JC..... dit:
à
« Les littéraires sont quand même des gens mille fois plus cultivés, instruits, ouverts d’esprit et intéressants que les chefs d’entreprise souvent assez bas de plafond et peu cultivés qu’on rencontre sur le blog d’Attali. »
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Hilarant !…
(désolé… je ne voulais pas… ça m’a échappé…)
bérénice dit:
à
Résumé pour résumé , Phil , vous le valez bien.
Phil dit:
à
A votre place, Widergänger, je demanderais une rétribution plus burnée que du « like » pour jeunes bréhaignes. Le Jacquot peut bien vous refiler une ou deux portes capitonnées.
bérénice dit:
à
« être parlant »: Entre le discours et le bavardage , un monde. Le niveau d’exigence serait-il à un niveau si bas que le bavardage puisse remplacer le raisonnement, l’exercice de la pensée jusqu’à influer et gouverner? N’y-a-t-il pas une interprétation péjorative de « l’être parlant » qui ne penserait plus à ce qu’il énonce et une sous estimation de celui qui reçoit le flux continu du bavardage et ne saurait plus distinguer ce qui relève d’un travail acceptable ou d’une spontanéité véhiculant tout et n’importe quoi, favorisant l’hystérisation des foules ou les mouvements de panique ou peur collective?
Widergänger dit:
à
Phil dit: 5 août 2016 à 21 h 03 min
Je compte sur vous pour appuyer cette juste revendication.
gontrand dit:
à
« Quand Yuval Noah Harari insiste dans son bouquin sur la caractéristique pour lui essentielle d’homo sapiens, à savoir le bavardage comme moyen de dominer la planète, il a mille fois raison. Mais c’est une idée qui ne vient pas de lui »
WG
Aristote aussi pense que le langage définit l’homme et bien d’autres…Il est absurde de reprocher à Harari de reprendre une idée qui traîne partout mais qui a l’avantage d’être globalement juste!
Si vous ne consentez à vous intéressez à une oeuvre que si elle propose des idées radicalement nouvelles de la première à la dernière page, autant arrêter de lire tout de suite.
L’article de Harari ressorti en ligne par l’Obs est certes un peu long, mais très pertinent. Pas d’invention géniale, mais il met l’accent sur des points que l’on ne voit pas partout de façon aussi claire.
Tout le monde tourne en rond dans cette affaire, vous le savez bien.
Widergänger dit:
à
Dans l’économie du bavardage, peu importe au fond le niveau d’élaboration du bavardage. Mais il est clair que c’est le niveau le plus élevé qui transforme le monde.
On le voit très bien par exemple dans la grosse étude qu’a produite jadis mon ancien prof de Nanterre, sur la représentation de la mort à la Renaissance, notamment chez Montaigne. Dans cette thèse (géniale !) qui se lit d’ailleurs comme un roman policier, il montre bien comment peu à peu à partir du XIIè siècle, d’auteur en auteur, notre représentation de la mort change. Au départ, très influencée par le discours chrétien (on meurt parce qu’on est pécheur, la mort est la rançon du péché), on arrive au XVIè siècle chez Montaigne à une représentation sécularisée de la mort : on meurt parce qu’on est vieux. Et il montre toutes les étapes de cette modification profonde de notre représentation de la mort qui montre bien que nos pensées, nos émotions mêmes, nos représentations du monde, c’est-à-dire au fond tout ce qui nous sert à agir, dépend entièrement du bavardage tel qu’il s’est élaboré au fil du temps. Alors bien sûr les œuvres littéraires et de philosophie qui les ont inscrites dans le marbre ne sont que la partie émergée de l’iceberg de tous les bavardages, y compris tous les bavardages du bas-peuple qui participent de l’économie générale du bavardage qui élabore notre rapport au monde et permet l’action. Ceux qui agissent vraiment ne sont pas les hommes d’actions mais les écrivains, les penseurs, qui élaborent les conditions de possibilité de l’action, sans lesquelles toute action resterait vaine.
Widergänger dit:
à
J’ai dit ça simplement parce que Hariri a l’air de présenter le bavardage définissant l’homme comme une idée neuve. Alors que c’est une vieille idée. Ma critique porte sur le tour de passe-passe médiatique et publicitaire pour faire vendre son livre.
Widergänger dit:
à
Harari délaille pas mal la sauce terroriste quand même !
Allez lire une revue spécialiste qui rassemble de nombreux articles sur le terrorisme. Je ne les ai pas tous lus mais j’en ai bien lu trois ou quatre. Vous en apprendrez plus sur les enjeux complexes du terrorisme en les lisant (ils sont tout à fait accessibles en ligne) qu’en lisant cet article à destination du grand public qui en rajoute une bonne couche.
Jibe dit:
à
Bavardage c’est un peu péjoratif, WGG. Le terme dialectique conviendrait mieux…
Phil dit:
à
Sapré Baroz, vous suivez le débat alors qu’on vous croyait dans les tongs à Paris plage
Jean Langoncet dit:
à
Le terme dialectique conviendrait mieux…
Allons-y carrément, disons conversations (avec les moyens du bord – Attali opposait un mode de vie à l’américaine à un art de vivre à la française; c’est dire la prédisposition au Beau de certains)
https://www.youtube.com/watch?v=Q7gBPBBZHw4
la vie en cause dit:
à
rayon vibrations ai vu en vrai bon nombre de « forts en gu.eule » être bien au chaud et douillets sous la couve politiquement correcte de leur nid, alors les blogs dans les blogs, vous pensez…
Delaporte dit:
à
L’article d’Harari reprend en effet des choses déjà connues dans la littérature stratégique sur les conflits dits « asymétriques », ou guerres de guérilla. Il y ajoute quelques considérations sur l’histoire, et le tour est joué. Néanmoins, c’est, de manière générale, un rappel très pertinent en ce qui concerne un type de guerre qui nous tombe dessus, et dont nous aurons le plus grand mal à venir à bout.
rose dit:
à
lvdlb à 20h 26
Que ce soit la Suisse ou ailleurs les femmes ou aussi bien les hommes de.le terme employé de vague à l’âme ne convient pas.
Être interné dans un asile psychiatrique implique une souffrance énorme.
Et pas un vague à l’âme …
Et nous voici revenus à Van Gogh.
Bàv
rose dit:
à
« spontanéité véhiculant tout et n’importe quoi, favorisant l’hystérisation des foules ou les mouvements de panique ou peur collective? »
> bérénice à 21h06
Mais bérénice ce n’est pas la spontanéité qui entraîne les réactions que vous citez : c’est une violence atroce subie par des gens impuissants comme le tir au pigeon dans une foire.
Vous ne voudriez pas que l’on rende coupable les gens qui ont peur quand même ?
Ce matin, une fille allait en ville. Elle avait un train à prendre. Elle était « courageuse ». Elle a dit soudain de manière péremptoire « je ne peux pas prendre la passerelle ». Elle est partie par un autre chemin en tram.
J’ai pensé que cette fille avait été au Bataclan ou ailleurs. Elle reconstruisait quelque chose mais elle avait un cauchemar dans la tête.
Perception et aucune certitude. Mais elle n’était pas loin de pleurer.
Vous pourriez aussi reconnaître que bien des bavardages ne mènent à rien.
Mais.vous êtes comme cela vous ; ou bien gandjugia . Fondante et amoureuse in the mood of love. Ou bien bitter le mon. Un zeste de citron vert. A la manière de Gainsborough.
PS il existe un masque tout neuf qui peut vous permettre d’avoir une tête de poisson-femme. Décathlon Master piece d’un bloc.
christiane dit:
à
@Phil
trouvé dans l’excellent lien du musée Fabre de Montpellier offert par Bérénice, ce paragraphe qui revient sur l’époque où Emile Nolde vécut à Berlin :
« Nuits de Berlin
A partir de 1901, attiré par l’intense bouillonnement artistique autour de la Sécession
berlinoise, Nolde loue un appartement pour passer l’hiver dans la capitale, ce qu’il fera
désormais presque chaque année jusqu’en 1941. D’origine paysanne, Nolde ne se sent pas
à l’aise dans la ville que, contrairement à ses contemporains, il ne représente jamais.
« Cette mégalopole ! écrit-il en 1902, (…) Ces rues droites, longues, embrumées, tout ce
public misérable, je n’aime pas être ici ». Plus tard il décrira cependant Berlin comme une
ville « remarquablement stimulante ». Lors de l’hiver 1910-1911, Nolde et sa femme observent
avec une curiosité presque scientifique la vie nocturne berlinoise : « Nous allions dans
les bals masqués, les cabarets, les palais des glaces. (…) Et cela continuait dans la fumée
des cigarettes, au café du petit matin, où les jeunes nigauds de province venaient s’échouer
avec des filles des rues, sombrant sans défenses dans l’ivresse du mousseux. (…) Je dessinais
et dessinais, la lumière des intérieurs, l’épiderme superficiel, tous les êtres, les bons et les mauvais, le demi-monde et les bas-fonds, je dessinais le revers de la vie, le maquillage, la
boue glissante, la déchéance. Ces gens ne comptaient pas pour moi, ils venaient, dansaient,
s’asseyaient et repartaient, seul ce que je couchais sur le papier m’importait ». Ce
spectacle de la décadence est retranscrit dans des tableaux intensément colorés, où le noir des fracs contraste avec les teintes vives des toilettes, où la lumière artificielle transforme les carnations et souligne l’éclat du fard. »
rose dit:
à
Gianduja Michalak.
fond dans la bouche etc
J’ai été censurée moi aussi.
C’est un scandale (mon regretté Pierre ; avec l’accent s’il vous plait)
Donne Au Vent dit:
à
PS il existe un masque tout neuf qui peut vous permettre d’avoir une tête de poisson-femme. Décathlon Master piece d’un bloc.
Le plus incongru en ces circonstances : trout mask replica !!
rose dit:
à
Merci Christiane pour la femme -poisson
Donne Au Vent dit:
à
christiane dit:
à
Bérénice,
ce lien que vous offrez (Expo Nolde – Musée Fabre de Montpellier) revient d’une façon claire sur différentes périodes de sa vie. Ces aquarelles étaient donc bien réalisées sur de petits format, non par pénurie de papier mais pour échapper au contrôle de la Gestapo. Je vous mets le paragraphe en question :
« Reclus dans sa maison de Seebüll à partir de 1941, sous la surveillance de la Gestapo,
Nolde trouve dans son univers intérieur les ressources nécessaires pour poursuivre son
oeuvre : « Cette nuit, écrit-il le 6 décembre 1941, je me suis promené des heures dans un
paysage merveilleux, rempli de prodiges et de splendeurs ». L’artiste a alors recours à
l’aquarelle pour donner corps à ces visions et contourner l’interdiction de peindre imposée
par la Chambre des Beaux-arts du Reich. L’usage parcimonieux de ces matériaux faciles
à dissimuler lui permet de réaliser en secret environ 1300 compositions, qu’il intitule
« Images non peintes ». Sous ce terme ambigu, il désigne des oeuvres qui n’ont pas d’existence
légale, mais aussi des peintures qu’il lui reste à accomplir. Après guerre, il s’emploiera
en effet à porter certaines de ces compositions en grand format sur toile. »
Ce dossier est vraiment passionnant (3 pdf que je lis tranquillement). Bonne soirée.
rose dit:
à
Bérénice
je vous l’ai trouvé c’est une innovation…
http://www.decathlon.fr/masque-de-surface-easybreath-bleu-id_8304664.html
Je suis très fière de moi. Comme la poule qui vient de pondre un oeuf frais. Cot Cot kodack.
rose dit:
à
Bien…
Loin de nos fantasmes récurrents d’avoir des branchies…il me semble que Bocelli, ses Vénus sont proches de la beauté.
Ai vu ausi une Venus anadiomède. Ai cru comprendre que cela signifie respire sous l’eau.
Oh ho OH2zO
rose dit:
à
christiane dit:
à
@rose dit: 5 août 2016 à 23 h 05 min
Je vous ai lue sous le billet précédent. J’ai pensé au tableau de Magritte dès que JC a évoqué « un thon ». Magritte, dans ses toiles, arrive à projeter nos fantasmes, à rendre la pensée visible, le monde des rêves concret et à résoudre les énigmes. Un vrai choc poétique.
Je pense que lorsque JC écrit que « la maja nue » est un thon, c’est pour exprimer son regard négatif sur la qualité de l’oeuvre. Le lisant, j’ai cherché ce que cette expression éveillait en ma mémoire et j’ai retrouvé ce tableau de Magritte. Puis j’ai regardé à nouveau la toile de Goya, je l’ai trouvée toute bancale, pleine de disproportions, d’erreurs, ce qui ne lui ressemble pas. Le buste de cette femme avec ses seins en érection, anormalement écartés, est plat et la ligne du corps, ventre et jambes inclus me faisaient de plus en plus penser à une métamorphose de la femme en poisson. Voilà pour le cheminement ! Cézanne (je crois… ou c’est un autre peintre) a eu un choc positif quand il a regardé un matin une de ses toiles à l’envers. Dans ce monde de l’art, les surprises, le hasard font parfois faire des bonds de géant à l’artiste. Je crois que c’est W. qui a creusé cette idée dans un commentaire sur la création.
C’est toujours passionnant de lire vos « nocturnes ». Vous êtes parfois proche de l’écriture automatique. Du moins, vous ne vous censurez pas. Ce n’est pas du « bavardage » (dernière discussion sur ce blog), c’est plutôt la pensée jetée tout à trac sur le clavier avec ses délires, ses raisonnements argumentés, ses passions et ses mélancolies. Vous devriez noter tout cela de vous. Bonne soirée.
Wanda dit:
à
sur les restes d’un vieux cargo
https://www.youtube.com/watch?v=szSPMLtLHOc
rose dit:
à
>Christiane
je vous remercie.
suis bcp moins courtoise et bien élevée que vous.
Chacun m’intéresse.
J’essaie de faire partager ce qui m’anime.
Plus je nage, moins je souffre. Et donc je continue. C’est comme une thérapie par/dans l’eau.
Je vous remercie vivement du respect que vous instituez sur ce blog et de votre constance.
bonne soirée
Jean Langoncet dit:
à
@les sirènes
https://www.youtube.com/watch?v=U0ghjVyaH2w
Jean Langoncet dit:
à
Bises à tous, on se retrouve sur ces lignes dans un an ou deux, si dieu nous prête vie
https://www.youtube.com/watch?v=LrMLt9bMd_I
JC..... dit:
à
Christiane, tes explications sont bonnes ! Goya a voulu donner l’impression que cette viande, affalée, disgracieuse, était comme un poisson mort sur un étal, œil vide, ignoble …
bérénice dit:
à
Vous ne voudriez pas que l’on rende coupable les gens qui ont peur quand même ? Rose.
Non évidemment . En dehors du contexte actuel de menace et du malheur qui a endeuillé des centaines de familles, la rumeur qui s’enraye réussit à faire naître des mouvements de masse, les médias parlent relayés par le bouche à oreille et tout ceci entretient des peurs diffuses qui pour être légitimes ont été quelquefois amplifiées par notre réseau de diffusion. Mais qui voudrait mourir du SRAS, qui voudrait voir fondre ses économies et s’en voir délester à l’annonce d’un méga scandale financier, je pense aussi à ces américains qui sachant qu’un délinquant sexuel est libéré tapissent leur quartier d’affiches avec la photo du concerné pour protéger leurs enfants et ostracisent le condamné et le contraignent de cette façon à quitter les lieux ( sont ostracisées toutes sortes de délinquants qui plus est); il y a aussi l’anticipation sur des pénuries probables qui de fait précipite la pénurie, certainement des tas d’autres choses moins graves que la mort en coin de terrasse , sur la plage, au musée.
Phil dit:
à
Christiane vous aviez bien vu, Nolde a vécu le Berlin 1910 qui dansait avec les milliards dénoncés par Tissot. Jeunesse qui finira à Verdun, les rescapés reprendront la danse quinze ans plus tard en deboutonnant la vareuse prussienne. A l’inverse du pays, les cabarets n’ont pas capitulé mais sont défaits.
Jean dit:
à
JC….. dit: 6 août 2016 à 6 h 00 min
Goya a voulu donner l’impression que cette viande, affalée, disgracieuse, était comme un poisson mort sur un étal, œil vide, ignoble …
Je partage cette interprétation. Lu dans le « Quarto » consacré à Starobinski (riche, mais un peu trop hagiographique pour mon goût) le texte qu’il a consacré à Goya. Il n’y est question des majas que d’une façon rapidement allusive. Il envisage la peinture de Goya du point de vue de son rapport avec les Lumières, dont la Révolution française consacrerait l’avènement, tout en faisant exploser leur versant « noir ». Cependant, ce texte de quelques pages n’éclaire pas vraiment les rapports de Goya avec les Lumières : dans quelle mesure, lui qui est Espagnol, peut-il être considéré — par sa culture, ses convictions — comme un enfant des Lumières ? Le texte de Starobinski ouvre des pistes fort intéressantes mais doit être lu avec une distance critique, comme sans doute les autres textes de ce recueil.
le peuple reconnaissant dit:
à
5 août 2016 à 18 h 26 min
Tiens, on efface mes réponses à berguenzinc…
le principal étant que ne soit pas effacée n’efface pas l’inimitable parole stylée de sainte béré accrochée à son écran et sans qui etc
Jean dit:
à
œil vide, ignoble … (JC)
J’y vois plutôt le regard entendu de la professionnelle qui jauge le nigaud pour évaluer ce qu’elle va bien pouvoir en tirer.
sam dit:
à
« un poisson mort sur un étal, œil vide, ignoble … »
horreur jc et son vomi quotidien
il ne lui manque plus que la parole
guillaume dit:
à
sam dit: Votre commentaire est en attente de modération.
6 août 2016 à 8 h 08 min
« un poisson mort sur un étal, œil vide, ignoble … »
horreur jc et son vomi quotidien
il ne lui manque plus que la parole
bérénice dit:
à
El tres de mayo, le seul Goya resté accroché de façon claire et nette dans ma mémoire, cherchant je découvre celui-ci:
JC..... dit:
à
Mon petit Guigui…. quand vas tu nous dire quelque chose d’intéressant, hein ? …mais si ! tu peux y arriver !
…en forçant un peu …
bérénice dit:
à
anormalement écartés
Christiane dans un portrait équilibré les yeux ne doivent pas être distants de plus de la longueur de l’œil, sûrement la normalité pour les seins demande à ce qu’ils ne s’écartent pas l’un de l’autre dans une position alanguie, cette femme dont la légende dit qu’elle a été la maîtresse du peintre avait peut-être des seins anormalement lourds ce qui ajouté à la loi de la pesanteur expliquerait qu’ils tombent ainsi. Ingres à l’esthétique si séduisante dans ses nus déformait tous les corps en ne respectant aucune proportion et réussit à recréer une harmonie construite à grand renfort de faux rapports.
bouguereau dit:
à
un ton à la mayo..ma mère de ma mère jicé tiens par exempe..montre nous un nu prope sur lui qui pourrait troner en toute dignité dans ta salle de billard
bouguereau dit:
à
J’y vois plutôt le regard entendu de la professionnelle
elle a lair des poupée un peu perverse de goya quoi..les jeunes..hévidemment..les vieilles ça galoche chez satan
bouguereau dit:
à
en vrai le nu ça fait longtemps qu’on l’a calotté ha la peinture..mais vla c’est larchétype de que faire du beau..un piège de lassouline..comme havec « comment traduire la poésie »..mon cul
Bloom dit:
à
There is no exquisite beauty, » says Bacon (…) « without some strangeness in the proportion. »
– Edgar Allan Poe, ‘Ligea’.
bouguereau dit:
à
quand je dis hun piège..je dis qu’c’est héhonté..que dla manchette
bouguereau dit:
à
Venus anadiomède. Ai cru comprendre que cela signifie respire sous l’eau
ya 2 vénusses..la qui sprend pas pour dla merdre..l’égale des autes de la vague..belle dont on ne sait que phoutre..et la raclure de salope..elle peut être édentée dailleurs..le beau est une affaire qui regarde que l’amant
bouguereau dit:
à
« without some strangeness in the proportion. »
le beau doit désigner ses élus..par exemple si jicé aime berte au grands pieds..hé bien il se sent confusément hélu..c’est comme le golème a la crème de jéruzalème a les noeil de chimène pour hattali..même un petit moine brasseur de charleroi sait ça
bouguereau dit:
à
on arrive au XVIè siècle chez Montaigne à une représentation sécularisée de la mort : on meurt parce qu’on est vieux
..certainement mon couillon..tu lis un coeur simple et t’en dviens hun..c’est magique
guillaume dit:
à
« quand vas tu nous dire quelque chose d’intéressant, hein ? »
jamais je n’oserais! le niveau est trop élevée!! je viens ici pour m’instruire grâce aux paroles de bérédévouée.24/24h (on y a apprend des trucs ). Non mais, sérieusement, à part les posts de WG et Chrstiane…Bouguereau/Berzinc assez marrant
(Les vôtres sont trop flippants)
Sans rancune
christiane dit:
à
@Jean dit: 6 août 2016 à 7 h 38 min
C’est bon une nuit loin de l’écran, une nuit pour mettre la pensée en repos, pour faire place au silence et à l’ombre.
Oui, Jean Starobinski a un regard d’une acuité saisissante. Son ami, Yves Bonnefoy, parlait d’une « subjectivité soucieuse de vérité ». Je comprends cette pensée intuitivement sans pouvoir la mettre au clair (je ne suis pas W. heureux traducteur des livres complexes). Donc, de Goya, il a saisi l’ombre, cet entre-deux « entre Francisco et Goya », la révélation « d’une présence invisible de la liberté morale », entre l’image et son sens caché. Pour Goya, il n’a pas craint de s’enfoncer dans cette matière d’ombre où se cache la folie et ses monstres. J’avais été abasourdie par la désolation, la tristesse, la solitude qu’il avait semées dans L’encre de mélancolie (Seuil). Il est médecin des pensées chaotiques, je crois. et cette proximité avec les êtres souffrant lui donnent une pertinence rare pour rencontrer Baudelaire et Goya et bien d’autres créateurs tiraillés entre folie, solitude et génie.
Regarder attentivement cette Maja dénudée, c’est le lent chavirement vers les ombres et la solitude de Goya. Comme si, bien avant l’heure, il avait déconstruit, disloqué un corps de femme pour peindre une mémoire de ses tendresses et de ses hantises. Comme il a dû freiné son geste pour caresser la toile en progressant vers la lumière de ce corps mais aussi comme il a dû refuser l’endormissement classique d’un Botticelli. Ici pas de Vénus en majesté, plutôt une femme qui se prête à un regard un peu morbide. Les « Caprices » ne sont pas loin avec la sarabande des gnomes difformes, des monstres. Comme proche de Baudelaire (« Sous le fouet du plaisir, ce bourreau sans merci,/ Va cueillir des remords dans la fête servile,/ Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici,…. ») (« Recueillement »). Tiraillé lui aussi entre idéal et gouffre; Mélancolie chère à Jean Starobinski. Baudelaire, n’a-t-il pas évoquant les corps de femmes utilisé certains mots qui font frémir : char.ogne – pour.riture – carc.asse or.dure – pu.tride….).
Et si Passou avait volontairement choisi cette Maja dénudée pour nous guider vers l’appréhension des lumières et des ombres des pensées de Jean Starobinski ?
bouguereau dit:
à
Yuval Noah Harari
fauteur de guerre
JC..... dit:
à
Je suis un peuple élu à moi tout seul !
gontrand dit:
à
Merci Rose pour les merveilles de 23h32!
gontrand dit:
à
There is no exquisite beauty, » says Bacon (…) « without some strangeness in the proportion. »
– Edgar Allan Poe, ‘Ligea’. Bloom
Une parenté avec « le beau est toujours bizarre » de Baudelaire. Ce n’est sans doute pas un hasard. On demande un érudit au parloir!
bouguereau dit:
à
..chais pas pourquoi j’aime bien mon copain gontrand..y mrappelle quelquun..ça aussi ça compte dans le veau..dans le beau..le beau!
JC..... dit:
à
Enfin, Bougboug… tu ne te souviens plus de Gontrand ? Pas possible ! …mais c’était ton compagnon de cellule à la Santé !
On vous avait arrêté parce que vous faisiez les beaux, en entrebâillant vos imperméables par temps ensoleillé, devant le Lycée de Jeunes Filles de Rueil Maltoison !
J’étais votre avocat ! Je vous ai défendu en pretextant que découvrir le Beau devant des soi-disant pucelles était un « acte artistique » … Vous avez pris le maximum.
bérénice dit:
à
Guillaume , une chanson pour vous égayer?
http://www.dailymotion.com/video/x81lls_etonnez-moi-benoit_music
keupu dit:
à
« Il importe d’être constant » a écrit Oscar Wilde. JC en donne la preuve tous les jours en étalant son incuculture avec complaisance, affirmant sa misogynie, son homophobie, son négationnisme puant… ah quel plaisir de le lire quotidiennement pour nous redonner le moral au lever… continue, andouille haineuse, tu nous régales… involontairement
bérénice dit:
à
J’étais votre avocat !
JC on entre dans un film, i love you Phillip Morris, est-ce que cela vous parle? Une histoire d’escroc qui fait de son amant une victime non consentante et qui pour jouer à l’avocat une ultime fois finit par se faire pincer dans les toilettes …
berguenzinc dit:
à
La voilà, la « beauté » du monde…..
Maroc : elle s’immole après la libération de ses 8 violeurs
Une adolescente de 17 ans s’est suicidée après avoir été menacée par ses violeurs à leur sortie de prison. L’autopsie révèle que la jeune fille était enceinte.
fermez le ban !
Jibé dit:
à
Il n’y a pas de beauté sans laideur en corollaire, berzinc. Là, c’est l’horreur !
Jibé dit:
à
Clopine, fais gaffe, Rouen et sa région semble être dans l’oeil du cyclone !
bouguereau dit:
à
hen dehors des 120 journées tout est sans gout pour bergueune baroz..
Widergänger dit:
à
Goya se rattache au siècle des Lumières par l’idée d’énergie. Comme Stendhal d’ailleurs. Energie du mal perçu comme plus « énergétique ». Lire la thèse de Michel Delon. J’y reviendrai plus tard si vous voulez.
bouguereau dit:
à
Vous avez pris le maximum
plus tu prends cher plus c’est beau cest certain..
JC..... dit:
à
…TGRK !
(le keupu répand sa glaire fielleuse, qui l’empoisonne depuis tout petit : quelle pitié ! Pauvre keupu !)
bouguereau dit:
à
Lire la thèse de Michel Delon
ça fait trop mal dracul..
keupu dit:
à
la réponse de JC confirme mon commentaire, rien à dire que l’insulte constante, c’est du peu
bouguereau dit:
à
l’oeil du cyclone
baroz y voit des trouducul du monde partout..te souviens tu du ciel étoilé de reiser ?..du beau
bouguereau dit:
à
..sans gontrand tout est dépeuplé
JC..... dit:
à
Moi, Misogyne ? Homophobe ? Négationniste ? (sale keupu)
Misogyne, moi ? J’aime les femmes, c’est de la bonne viande, les gonzesses… !
Homophobe, moi ? J’aime pas les tarlouzes, c’est des mauvais hommes, des bêtas… !
Négationniste, moi ? Pas du tout ! La Shoah ?des camps de repos pour petites gens, tout était gratuit !
christiane dit:
à
@Widergänger dit: 6 août 2016 à 10 h 05 min
Ah oui, avec plaisir.
Miss Tigris dit:
à
Annelise Roux a raison de traiter le JC de « gros porc »… qu’en pensent les autres dames de ce blog ? les rose, christiane, clopine, bérénice…
christiane dit:
à
@bérénice dit: 6 août 2016 à 8 h 47 min
Je vous lis en souriant… la pesée des seins, leurs mouvements dans le lit du sommeil ou du… non-sommeil. Et le théorème d’Archimède ! Imaginez-la dans une baignoire comme un nu de Bonnard. Peste de ces seins qui jouent au trompe-l’œil !
JC..... dit:
à
…TGRMG !
(pour les archives, ta gueule raclure de Mistigris)
« Gros porc », moi ?
Je répète : je ne suis pas gros ….
christiane dit:
à
@Miss Tigris dit: 6 août 2016 à 10 h 43 min
« On court, on s’agite, rien que pour faire croire que l’on connaît la sortie.
Nos mots ne sont que les préliminaires du silence.
Ce fond qui persiste malgré la chute. Tomber sans jamais pouvoir cesser le vide. »
J-L. Giovannoni – Les mots sont des vêtements endormis – éd. Unes
———————————————————
« J’ai voulu cet enfermement, cette réclusion parmi quelques visages, dans la parole imprévue, hors de l’admis. Un sevrage, une déshabitude. Lentement, comme si on suivait quelqu’un qui ne sait pas où il va.
Étant arrivé, peut-être. »
T.Metz – L’homme qui penche – éd. Pleine Page.
Jibé dit:
à
à propos de « bavardage », WGG, on peut préférer le terme employé par Montaigne, qui parle lui de « parleries » !
JC..... dit:
à
DEMANDE D’ASSISTANCE
Je viens de récupérer à terre une jeune tourterelle venant de tomber du nid, légèrement blessée à une patte, déjà attaquée par des fourmis, lesquelles ayant pour seule religion le cannibalisme inter-espèces immédiat.
Un spécialiste littéraire peut-il me donner :
– une estimation des chances de survie dans une de mes caves à l’abri des chats ? Eau, mie de pain, lecture des œuvres complètes de Daniel Rops, vidéo surveillance.
– la meilleure des procédures pour sauver la bête, lui donner du courage, établir une communication utile afin de lui rendre sa liberté, plus tard ?
– une bonne recette, gastronomique de préférence, de tourterelle au four pour le cas où le Destin nous serait contraire ?
keupu dit:
à
Voilà qu’il cherche à ce qu’on le plaigne, bientôt il va ressortir la nouvelle mort de sa chatte, snif snif
Jean dit:
à
Widergänger dit: 6 août 2016 à 10 h 05 min
Goya se rattache au siècle des Lumières par l’idée d’énergie. Comme Stendhal d’ailleurs. Energie du mal perçu comme plus « énergétique ».
Starobinski, dans son article sur Goya, met l’accent sur cette idée d’énergie. Et sur son ambivalence : énergie du mal / énergie du bien; l’une ne va pas sans l’autre; la seconde fait émerger l’autre.
Je suis frappé par le contraste des regards portés sur la « maja desnuda »; notamment l’interprétation du regard du personnage. Pour les unes (Clopine, Christiane), ce regard est plein de finesse; pour les autres (JC, moi) ce regard est « torve » (c’est une de mes expressions), vulgaire, voire bestial. Ces interprétations opposées, apparemment incompatible, ne sont-elles pas induites par l’ambivalence même du regard du peintre ? Ambivalence, ou même conflit violent.
Jean dit:
à
J’ai posté mon commentaire à 11 h22, avant d’avoir lu celui de Christiane, qui dit bien mieux que moi ce que je voulais dire.
et cetera... dit:
à
Miss Tigris: Est-ce que vous lisez et commentez autre chose que les posts de JC, sur ce blog?
gontrand dit:
à
Pour être franc, je ne m’étais jamais vraiment concentré sur le visage de la Maja…Mais je suis assez d’accord, après examen attentif, qu’il est plutôt commun, pour ne pas dire vulgaire. Et la tête paraît mal raccordée au corps…
On a l’impression que Goya n’aimait pas ses sujets et pas seulement la famille royale. Toujours un peu de méchanceté, de bêtise ou de vulgarité dans ses figures. Haïssait-il l’humanité en général?
ribouldingue dit:
à
Baroze, t’as bien noté la citation de Poe donnée par Bloom pour ton livre sur la beauté?
Lucien Bergeret dit:
à
@JC 11H12
« la meilleure des procédures pour sauver la bête, lui donner du courage, établir une communication utile afin de lui rendre sa liberté, plus tard ? »
Supprimer Daniel Rops sans attendre…
Lucien Bergeret dit:
à
» Et la tête paraît mal raccordée au corps… »
C »est pour cette raison que, selon mon prof d’espagnol, certains pensaient qu’il avait peint la duchesse d’Albe avec la tête d’une gitane…
gontrand dit:
à
Widergänger, Berguenzinc, prenez votre comprimé pour la tension avant de lire…
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