De l’exil intérieur dans le style tardif
Les mordus de l’incipit nous ont tellement bien entraîné dans leur passion qu’on en a oublié de se demander où et quand commençait vraiment la fin. Non pas l’excipit, qui serait la ou les dernières phrases, mais la fin de l’ensemble de l’œuvre d’un artiste. Ce que Theodor Adorno appelait « Spästil Beethovens », autre dit le style tardif de Beethoven, titre d’un essai pionnier de 1937 plus tard recueilli dans Moments musicaux (1964) puis dans Essais sur la musique (1993). C’est peu dire que le philosophe a inspiré nombre de réflexions sur la musique, malgré son éclectisme, son élitisme, son absence de compromis, sa détestation du Zeitgeist et de sa propre époque.
Edward W. Said en a fait le titre et le thème de son tout dernier livre puisque Du style tardif (On Late Style, traduit de l’américain par Michelle-Viviane Tran Van Khai (310 pages, 25 euros, Actes Sud) est paru à titre posthume. C’est un essai composé après coup de manière assez disparate, donc nécessairement subjective par rapport au choix qui aurait été le sien, avec les retranscriptions de ses séminaires à Columbia University (NY). On peut y chercher, et y trouver, l’écho et la trace des recherches de l’intellectuel américain d’origine palestinienne (Jérusalem 1935- NY 2003) sur l’Islam, la question de Palestine ou l’Orient fantasmé de l’Occident. Mais pour l’essentiel, l’autre Said s’exprime là, qui était non seulement un critique littéraire et musical d’une acuité et d’une culture remarquables (un peu comme Eric Hobsbawm l’était pour le jazz), mais également un pianiste croyant et pratiquant. La musique, il en parle de l’intérieur ; cela n’a jamais immunisé personne contre les erreurs de jugement ou les fautes de goût, mais on écoute toujours autrement, quoi qu’on s’en défende, une voix venue de l’intérieur du bâtiment – même si, je dois l’avouer, les explications techniques sur l’accord de quarte et sixte ou sur l’expressivité ironique du canon en mi bémol du final du second acte de Cosi laissent l’amateur à la porte.
Son livre est brillant, dans la meilleure acception du terme, sans le vernis et la superficialité qu’il suppose parfois, pétillant d’intelligence et d’intuitions, virtuose même dans sa manière de rapprocher les inconciliables, de réduire les grands écarts, ou simplement de mettre en relation des éléments qui nous paraissaient aux antipodes les uns des autres, déformation professionnelle et réflexe naturel de celui qui fut longtemps professeur de littérature comparée. Mais il est d’une telle richesse et d’une telle complexité qu’un tel billet critique n’a d’autre ambition que de stimuler la curiosité et d’inviter à y aller voir.
C’est une idée reçue, sinon ancrée dans nos esprits, d’imaginer qu’à la fin de sa vie, l’âge venant, un créateur est nécessairement marqué du sceau de la maturité, de la réconciliation, de la sérénité, de l’apaisement, toutes qualités résumées en une seule : la sagesse. Et si cette propriété n’avait rien à voir avec l’inscription de l’œuvre dans sa chronologie ? On dira le sujet marginal, sinon secondaire ; il fut d’ailleurs largement ignoré ; mais Edward W. Said se passionnait justement pour ce que l’esprit critique et analytique des autres avait laissé sur le bas côté.
En s’emparant du concept forgé par Adorno, Said est allé voir ailleurs. Du côté de Cosi fan tutte, comme une reconnaissance de dettes, puisque c’est le premier opéra auquel il assista, tout jeune, en débarquant aux Etats-Unis en 1950. Du côté du pianiste Glenn Gould dont le nom est devenu synonyme de Bach grâce à sa touche inimitable, au point que l’on parle de « Variations Gouldberg », ce qui l’a poussé à tenter de comprendre « par quel biais son association de toute vie avec l’immense génie du contrepoint parvient à créer un espace esthétique sans équivalent, et d’une stimulante plasticité, essentiellement fondé par Gould lui-même en tant qu’intellectuel et en tant que virtuose ». Du côté des Paravents de son ami Jean Genet, « qui aimait les Arabes d’amour », qu’il crédite de « l’intuition de la portée et du caractère dramatique de la situation que nous vivions au Liban, en Palestine, et dans d’autres pays ». Du côté de chez Richard Strauss, les œuvres ultimes bien sûr : Capriccio, Concerto pour hautbois, Deuxième concerto pour cor, Métamorphoses, sans oublier, l’une de ses œuvres le plus poignantes, l’une des rares à avoir su exprimer l’infinie lassitude de ce bas monde, les Vier Letze Lieder. Puis il a confronté leur puissance et leur inventivité à l’opinion la plus répandue sur Strauss, selon laquelle après Elektra (1909) et singulièrement après Le Chevalier à la rose (1911), son univers était devenu plus tonal et sucré, moins caustique.
Said déconstruit ce discours pour montrer, après un examen minutieux qui ne méprise pas l’arrière-fond ni le contexte historiques, que, bien loin d’être sages malgré leur apparence, ces oeuvres sont provoquantes, dérangeantes, déconcertantes, inclassables. Et l’on connaît des anglicistes qui trouveraient certainement à redire à la traduction de « late » par « tardif », étant entendu que, même si le mot est le plus souvent rendu en français pour exprimer le « tard », et lateness le tardif, on le trouve couramment en anglais pour suggérer le mort, notamment dans l’expression the late Mr … / « feu monsieur… ». Quoi qu’il en soit, Said désignait par là les dernières œuvres d’un artiste.
Au fond, à suivre Said dans le sillage d’Adorno, et en repensant aux œuvres tardives de Beethoven plus inquiètes et plus instables que la Symphonie héroïque ou les Cinq concertos pour piano qui les ont précédés, on finit par lui arracher un semblant de définition : est tardif ce qui se situe au-delà de son époque, en avance sur elle par la nouveauté et l’audace, mais aussi en retard sur elle en ce qu’elle s’autorise des retours dans d’autres temps au mépris de la marche de l’Histoire. Ce qui est une belle définition de la liberté du créateur, affranchi des contraintes de l’air du temps, état que l’on atteint plus facilement, en effet, lorsqu’on n’a plus rien à prouver et que l’on n’attend rien de quiconque.
Un mot manque à cette définition, que Said utilise dans un autre chapitre : testamentaire. Il en use à propos de l’opéra Mort à Venise de Benjamin Britten adapté de la nouvelle éponyme – une œuvre de jeunesse, celle-ci, puisque Thomas Mann avait 37 ans quand il l’a écrite, ce qui suffirait d’ailleurs à invalider la thèse du caractère élégiaque, allégorique, pathétique et poignant attaché à la création d’une œuvre en fonction de « l’âge du capitaine ». En fait, c’est ailleurs que le bât blesse dans cet essai vertigineux. On a parfois l’impression que l’auteur tente à tout prix de plier les choses au concept qui le guide, ce qui est peut-être dû au rassemblement arbitraire de conférences et de notes préparatoires au séminaire lui-même ; pas sûr que le regroupement fasse toujours sens. En ce sens, un chapitre est particulièrement discutable : celui qu’il consacre au Guépard. Plus encore que dans celui sur la Mort à Venise, il n’a de cesse de comparer le roman de Lampedusa et sa traduction à l’écran par Visconti. Il discrédite le film pour sa dimension hollywoodienne, sa surabondance, sa monumentalité, ses moyens financiers, ses prouesses techniques dans le but de prouver que de là vient sa puissance, et donc son échec, à rendre l’énergie abstraite et le repli sur soi par lesquels l’écrivain caractérisait le prince Salina. Or il ne s’agit pas de « réalisme mimétique », comme il le croit, car il est vain de chercher une intention de transposition dans une adaptation de cette envergure : l’écrivain a créé ce que le cinéaste a recréé, l’un n’est pas l’interprète de l’autre, l’un et l’autre s’employant davantage à ressusciter qu’à restituer chacun avec les moyens propres à son art, mais il n’y a pas à les opposer ou à les vérifier, comme le fait Said, dont la virtuosité intellectuelle est rarement exempte de paradoxes provocateurs, donc stimulants.
D’ailleurs, in fine, après tout cela et après avoir même convoqué le Debord de la Société du spectacle (était-ce bien nécessaire ?), Said en convient, ce qui n’est pas le moindre de ses paradoxes. Le plus discutable reste encore qu’il tienne absolument à faire entrer Le Guépard (1962) dans le style tardif de Luchino Visconti, comme appartenant à « l’ultime phase de sa carrière » alors que Les Damnés, Mort à Venise et Ludwig viendront après, pour ne rien dire de Violence et passion au caractère autrement plus testamentaire.
Les derniers mots de ce dernier livre ? « Dans l’histoire de l’art, les œuvres tardives sont les catastrophes », étant entendu que celles-ci sont la prise de conscience par un créateur de l’impossibilité de combler les silences, les absences et les failles. On croyait que le Said musicologue seul s’exprimait dans cet essai et l’on s’aperçoit qu’il doit autant à l’autre Said, puisque la question de l’exil est là encore au cœur de sa réflexion ; car si le style tardif se situe dans le présent, il s’exerce à l’écart :
« une sorte d’exil que l’on s’impose à soi-même, en s’éloignant de ce qui est en règle général tenu pour acceptable ; il consiste à succéder à cet état de choses, et à lui survivre ».
Preuve s’il en est que l’on ne se dissocie pas dès lors que l’on ne se compromet pas avec une autre voie, autre que celle que l’on s’est fixée et que l’extérieur voudrait nous imposer : on creuse son sillon. La leucémie a pris son temps, une dizaine d’années, avant d’emporter Edward W. Said. Difficile de ne pas penser à sa lucidité en l’écrivant, sa conscience d’atteindre lui-même le stade ultime de son œuvre. Il savait que le temps lui était compté. Faut-il préciser qu’il est mort en écrivant l’un des chapitres de ce livre ?
(« Glenn Gould » photo D.R. ; « Giuseppe Tomasi di Lampedusa » photo D.R.; « John Calder, éditeur de Samuel Beckett » photo John Minihan)
1 138 Réponses pour De l’exil intérieur dans le style tardif
Non, JB c’est Peter Sellers dans The Party.
« c’est pas chrétien mais raciste de faire une hiérarchie entre les êtres humains »
Quant on a dit ça, on a rien dit.
« Arrêtez votre baratin, u. Ça ne fait rire personne. »
M’enfin, le boug et u., ce n’est pas cette partie du commentaire de ML qu’il convient de mettre en exergue. On voit bien que vous n’avez pas mon talent d’anthologiste !
C’est la deuxième phrase qui vaut le détour, poétique et humoristique à souhait, un peu à la manière de TKT : « Vous êtes aussi plat qu’un quai de gare pour des trains qui ne partent pas » !
Il a déjà fait le même numéro contre John Brown, en parlant d’une avocate prête à le traîner en justice pour propos calomnieux contre Daaphnée… (rédigé par Précisons)
Y en a sur ce blog qui z’ont une mémoire d’éléphant.
pas touda mais toda תודה ,
il n’y a pas de point au vav !
vous voyez : un point ce n’est quand même pas rien .
vous allez perdre votre âne !
Il confodnun rapport avec de l’or
qu’est ce que je confonds exactement dracul..je t’ai dit que t’avais l’air souvent d’ête à mélanger les choses avec les mots qui les désignent comme un golème à la crème..du pilpoul de terre glaise
Je vous lis de loin approximativement, comme chaque fois que je sens que ce qu’on me donne à lire est plus ou moins foireux… C’est votre cas. Vous êtes un élu.
Vous avez une vue un peu étriquée, à mon sens. La montée de l’autoritarisme en Europe est autrement plus redoutable que la montée du FN en France, qui ne sert que d’agitation de surface pour faire oublier ce qui se trame en coulisse dans les plus hautes instances européennes.
La politique, c’est comme la magie. On attire votre regard d’un côté pour vous empêcher de voir ce qui se passe de l’autre, qui est tour de passe-passe qui va vous soumettre.
Y en a sur ce blog qui z’ont une mémoire d’éléphant
et d’autre avec une pine qui va avec jean marron..la fée sur leur berceau a bien choisi
Le FN, le FdG, les extrêmes, ne doivent leur existence qu’à l’imbécillité gouvernante qui refuse de répondre à certaines questions, éloignées des ors de la république … ou impossible à résoudre.
Pas la peine de précisé, Bouguereau, on l’avait compris depuis longtemps.
Enfin, on retrouve John Brown dans toute sa verdeur et sa hauteur de vue!
Ta Josette t’a plaqué mon grand?
On joue sur les mots pour ex two notes. Le Roland est sans doute légèrement ultérieur à la prise de Jérusalem.
Maintenant, il est exact que le roi Marsile adore Apollon, ce qui pose le problème de la survivance du paganisme lettré ,sur lequel le texte tireà boulets rouges.
Merci à Renato et JB pour leur rectificatif Piavesque. Puisque nous en sommes à Schubert, il ne faudrait peut etre pas oublier Guillels.
Ah, l’entrée des variations sur die orelle avec les Amadeus….Là, on comprend ce que concerter veut dire.
Sérieuses réserves sur H Grimaud, qui de meme qu’Alphonse Karr se faisait connaitre par son Terre Neuve, à jugé bon de faire connaitre davantage par les loups que par l’excellence de son Steinway. pour l’instant, j’en reste à Claire-Marie Le Guay pour les Dames, et pour Liszt. C’est un jeu très français.
En espérant que la musique, dont nous sommes supposés parler, ramènera un peu de calme, bon après-midi
MC
« Non, JB c’est Peter Sellers dans The Party. (rédigé par LML)
Je pensais au coup du bras dans « Dr Folamour ». Articulé, en plus le bras, si je me rappelle bien. Y a vraiment eu que Kubrick pour inventer des trucs pareils.
Bonjour,
Coquille à signaler:
« Ce que Theodor Adorno appelait « Spätsil Beethovens » » — Spätstil.
Bien à vous,
David
« Vous êtes aussi plat qu’un quai de gare pour des trains qui ne partent pas » !
dracul il a le feu au cul..c’est son bon coté ? si y’a pas de train, on court
« En hébreu, Bouguereau, c’est « touda raba », ça veut dire merci beaucoup. »
Et en français, ça veut dire quoi ?
Pas seulement lettré le paganisme des musulmans. C’est la perception commune des musulmans à l’époque chez les Chrétiens. Idem pour la perception des Juifs d’ailleurs.
Très drôle, Baroz ! Vous ires loin dans l’herméneutique bloguesque.
Ce rappel est intéressant. Surement, cela vient du fait que John Brown et Mauvaise Langue sont des personnages rhétoriquement forts.
Peut-être si c’est vraiment Chaloux n’est-il là que pour faire parlé l’un ou l’autre le pousser dans ses retranchements, l’examiner. Peut-être, Chaloux, si c’est lui se sert-il de la RDL comme d’un laboratoire ? (c’est ce qu’il a l’air de dire).
Peut-être le reste est-il sans intérêt pour lui?
non, en hébreu , merci ça se dit toda et non touda toda sans point sur le vav תודה
et l’on dit en français pour un poitn martin perdit son âne : ce n’est pas rie un point : (les deux pour Saïd , sinon c’est de l’anglais de say
en outre, il ya des notes pointées en musique !
Chaloux, si c’est lui se sert-il de la RDL comme d’un laboratoire ?
c’est mengele
Peut-être aussi que Chaloux est un crétin !
..enfin à la chaloux quoi..bistouri en yaourt et scie égoïne en mou de veau
Peut-être aussi que Chaloux est un crétin !
si ton avocat t’a demandé de rajouter des peutêtre a tes insultes vire le dracul..c’est un gland
« touda raba » késaco, c’est toda raba.
M. Bougereau j’ai remarquer que Chaloux vous dit souvent que vous êtes un gros con. Et j’ai aussi souvent cru remarquer que vous êtes effectifement un gros con. Là il a bon. A bon chaloux !!!
non, en hébreu , merci ça se dit toda
tzz..tadah baroz ça veut dire tout juste..quelquechose comme ça..quand on a la même pensée, c’est américain, ils en ont pas tellement et c’est souvent les mêmes a écrit kabloom sur sa plaque en zinc a newyork
Vous n’allez tout de même nous en chier une pendule, pour un malheureux petit u. de trop !
Toda raba !
Point de convergence
les cons se rencontrent
Bon, M. Bougereau, j’ajoutte. Ce qu’on lit de vous, ça fait surement bien dans les patronages laics de la petite ceinture (pas la votre hahaha), au-delà on vous trouverait « commun ». Et c’est pourquoi vous n’en êtes jamais sorti. Commun.
J’ai toujours trouvé Chaloux chelou. Profitons-en pendant qu’il est pas là. Paf ! (comme dirait Jacques Barozzi)
« Commun », dans mon milieu à moi, c’est un mot très très fort. Une condamnation sans appel.
j’ajoutte
joli
M. J. Bronw votre abvi doit être rès intéressant. Donnez le sans crainte. Le pauvre Chaloux ne lira pas TOUTE LA RDL de l’été en septembre.
c’est ton amoureux jean marron..entre vous c’est du tada et pile ma poule
« Fais gaffe que Tsahal ne t’envoie pas un obus dans le cul »
Drakul se lance dans le remake solognot du film de warriors : Tora! Tora! Tora!
Le pauvre Chaloux ne lira pas TOUTE LA RDL de l’été en septembre
c’est l’amour vache quelquefois..
« Vous n’allez tout de même nous en ch… une pendule »
Tu peux louer le chalet de jean marron à la semaine, si tu veux. « Les chiasses du Comte Zaroff », ça pourrait faire des entrées.
et le point à Saïd , fallait-il que P .Assouline ait des problèmes avec sa collection de virgules comme quelqu’un qui a pour un métier tous les vices sans les qualités ou l’inverse, n’est-il pas ?
Merci David Lefevre. Mieux vaut spät que jamais…
L’otarie à castagnettes n’est évidemment pas en Espagne.
Les photos demain.
Pourquoi La Mauvaise Langue n’est pas vraiment un homme supérieur :
» La solitude offre à l’homme intellectuellement haut placé un double avantage : le premier, d’être avec soi-même, et le second de n’être pas avec les autres. On appréciera hautement ce dernier si l’on réfléchit à tout ce que le commerce du monde apporte avec soi de contrainte, de peine et même de dangers. » Tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls « , a dit La Bruyère. La sociabilité appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des êtres qui en grande majorité sont moralement mauvais et intellectuellement bornés ou détraqués. »
( Arthur Schopenhauer, « Aphorismes sur la sagesse dans la vie » – traduction de J.-A. Cantacuzène)
Dans cette grille proposée par le grand Arthur, où situerons-nous LML ?
Bangla Dhun
Peter Rösel dans Schubert, la sonate 14 en la mineur (D 784) par ex :
http://www.youtube.com/watch?v=vNB8QExfEZM
Sa Wanderer Fantasie aussi.
Ou dans un autre répertoire, le 2e concerto de Prokofiev.
(on n’est pas dans le marketing des maisons de disques mais tout au contraire dans le silence le plus total autour de ce pianiste. Ce qui ne le rend ni meilleur ni moins intéressant : ce serait bien qu’on l’écoute simplement et que chacun se fasse son idée)
« Mieux vaut spät que jamais »
Manque toujours un malheureux petit quelque chose, comme dirait ML. Un « t », peut-être ? Essayez « Spätstil »…
Et puisqu’on y est : »Vier *Letze Lieder ». Encore un « t »…tout p’tit effort (« letzte »).
(Peter Rösel sera ce soir à la Cathédrale de Lausanne : Quintette avec piano en sol mineur, op. 57 de Schostakowitsch — Quatuor Sine Nomine.)
possible que la personnalité de GG soit troublante:En est-il pour autant même avec le recul un homme dont on peut dire : il fut un homme supérieur 14 h 58
Ce billet pourrait être un premier pas pour remettre en question qui risquent paradoxalement de desservir tous les hommes
un premier pas pour renouveler des questions et repenser des expressions
tract à la sortie du collège = chaloux.
c’est de + en + évident.
Mais qu’est-ce qu’il vous dit? Peut-être qu’à protéger un monstre, comme vous le faites…
Dites moi, L’Œil qui parle,
« Un tract », ce pourri, pourrait être ce Chaloux magnifique, qui est pour moi un individu d’une délicieuse, exquise, affolante, sensibilité ? je ne peux pas vous croire…
Vous avez des preuves ?
(…. comprenez-moi ! un monde intellectuel bascule, une idole s’écroule, un feu s’éteint, un pétard fait pschiiit, bref c’est Samson sortant skinhead de chez cette salope de Dalila !)
A propos de Glen Gould, on en a rien à foutre de sa personnalité. Son jeu en fait un génie, qu’on aime ou pas, et basta…
JC on ne s’emballe pas, peut-être une simple mise en situation…
Pareil que Glenn Gould ! Pour John Brown, on s’en fout de sa personnalité à lui, le méchant homme, comme on se fout de sa Josette aux seins qui tombent de sommeil !
Ce qui nous intéresse : « Est-il pro-palestinien pour faire l’humaniste onaniste gentil tout plein et ainsi emmerder LML, ou bien est-ce de la pure connerie ? »
Ah ! la vérité… en voilà une…
à 15 h 58 min
ce n’est pas faux, mais il n’en est pas moins vrai que la personnalité d’un artiste qui vit dans le siècle et la possibilité pour lui de se réaliser ne sont pas dissociables, de ême pour tout homme .
ce qui est ridicule c’est la question alba sur et pour ce blog
Il n’y a que vous dans votre tendresse pour vous poser encore cette question…
Beinette,
Un magister m’a dit un jour : « Pitchounet, tu n’es pas très intelligent, tu as été battu par ton père un ivrogne connu et respecté, ta mère faisait des passes à la SFIO comme tant d’autres militantes estimables, ton grand-père était un pédophile de tranchée durant WWI, écoute moi ! Intéresse-toi à l’œuvre ! Seulement à l’œuvre ! Jamais aux artistes, encore moins aux commentateurs qui vivent sur le dos de la bête, incapables de créer eux-mêmes !
Avait-il entièrement tort ?…
rézumons.
Oui, chaloux est peut-être un crétin mais Bougereau est ASSURÉMENT un gros con.
Point de convergence,
Là, nous divergeons ! il y a chez notre cher Bougboug, un exemple à suivre pour les générations perdues, du Paul Léautaud concentré sucré, sauce Orsenna. Bref un type aimable, somme toute , non ?
Gros con est un grade trop élevé dans la hiérarchie erdéelienne, ce serait comme dire que GG était fou dès son plus jeune âge !…
Moi je ne troufe pas que Bougereau ce soit un type aimable. Il s’est assis sur la chaise de l’arbitre parce qu’il n’y avait personne dessus et il se prend maintenant pour l’arbitre. C’est gros con à humour froid, l’intellectuel de l’association des chasseurs, un type limité, qui croit que ce qui est se limite à ce qu’il sait et à ce qu’il est capable de comprendre. Il n’impressionne que les crétins (mot malheureux, heu…enfin pas tous).
Pourquoi m’a t il quitté si tard dans la mandature, mon grand mou ? J’espérais le Roi Soleil, j’ai eu Louis XI ! vous comprenez que cette séparation me convient parfaitement.
Mais pourquoi me quitter la veille du Ramadan ? On l’aurait vu dans une boite de nuit d’Ivry avec Rachida D. et Dalil B.
Manuel étouffe l’affaire. Comme 90% des barbaresques ont voté pour lui, je gêne, c’est certain. J’enrage ! la politique m’a tuer.
Pour Liszt, M. Court écoutez Aldo Ciccolini. Sublime.
Point de convergence dit:
Moi je ne troufe pas
C’est vrai,je ne troufe pas. Je ne troufe pas d’autre mot. Peut-être je l’ai fait exprêt !!!
Pas noir, le Périgord, blanc.
Piano dit: Pour Liszt, M. Court écoutez Aldo Ciccolini.
Pfff ! Chacun sait que Court n’aime que Richard Clayderman.
JC, je vous donne raison en parti. Bougereau est une espèfe de charnière dans l’histoire de la RDL. Parce que la charnière, c’est une espèce de gond.
Et puis Bougereau adore l’académie Goncourt. C’est un lèche-cul…
Là, je suis d’accord avec vous Convergeanse ! S’il est charnière gondeuse dans la saga RdL le Bougboug, c’est un Grand Gond. Il ne peut en être autrement.
L’est là pour ça. Bande de naïfs.
il est toujours vivant Clayderman ? longtemps confondu avec Rieu. qu’est même pas Français. la même coiffure que mireille mathieu. ceci dit, entendre les souffles et râles de Gould peut être pénible, donne de l’asthme
D’une certaine manière, un « point de convergence » peut être envisagé comme un gond, voire une charnière.
Phil dit: ceci dit, entendre les souffles et râles de Gould peut être pénible
Où l’homophobie ne va-t-elle pas se loger !
Afin de recevoir une photo dédicacée de Richard Clayderman, vous pouvez envoyer une enveloppe timbrée (tarif lettre pour l’Union Européenne et coupon international pour le reste du monde) à vos nom et adresse à :
Delphine Productions
9 rue de Téhéran
75008 Paris
France
C’est Marc Court qui tient la boutique.
l’homophobie..mais Visconti était homophobe, duchoufleur !
aux grandezorgues tu peux péter tranquille phil..c’est olympien père jovème
Où l’homophobie ne va-t-elle pas se loger !
bien bien profond..tôt ou tard..c’est écrit !
Oui, mais une charnière qui ne se trompe pas de beaucoup.
Une charnière qui sait lire et faire « converger » ce qui est …convergeant. Les petits services… etc…
sa Josette aux seins qui tombent (rédigé par JC)
????? !!!!!
L’est là pour ça. Bande de naïfs
mettons un gros con froid..quant à adorer l’académie goncourt..non mais franchement
????? !!!!!
tadah !
Extrait de l’ouvrage « Le goût des ventes »
Richard Clayderman : 90 millions de disques
Glenn Gould : 2 millions de disques
Le Vatican ? combien de divisions…
Version musicale !
Ça c’est vrai ça
Bouguereau appointé par Assouline pour « chauffer la salle », bon sang mais c’est bien sûr !
Je ferai amende honorable lorsque j’aurai vu les objets de la disputatio ! Une rumeur se combat par la preuve …
l’intellectuel de l’association des chasseurs
celle là elle me plait bien..tu parles comme un rénato en colère habillé de vieux rideaux
Phil dit: ..mais Visconti était homophobe, duchoufleur !
Je vois que tu as été intime avec Helmut B.
Assouline pas en cause du tout.
En tout cas belle journée, Mauvaise Langue s’est décidé à faire un peu de ménage dans son appartement dévasté, Bougereau parle français. C’est la culture du résultat…
Portez vous bien.
Le Vatican ? combien de divisions…
Version musicale !
et le chassagne léognand baron dufion 1925..combien d’hectolitres ?
Je suis pas en colère, Bougereau, surtout pas comme Toto.
Tu es beaucoup trop con pour me fâcher.
Quant à Assouline, jamais je ne le mettrai en cause. C’est un type vraiment respectable. Chapeau.
Salut.
cette fuite ressemble a du chaloux qui a la merde au cul.. »jai mieux a faire » « je vais en espagne » « je vais me faire faire une turlutte »..vaut mieux chpête que jamais dirait lassouline
Et Delon…qui saute comme un cabri dans le guépard. Visconti l’a marqué, disent les mauvaises langues. Helmut B. c’est une autre histoire. Les Visconti de Milan ont toujours eu un faible pour les Autrichiens.
On « case » toujours un artiste. On oublie qu’ils évoluent. Les catégories, les mouvements littéraires, artistiques, c’est tellement facile.
T’assure Bougereau que j’ai rien de ce côté-là.
Juste des encornets (dans ton genre) à préparer.
Toi, par contre, surveille-toi.
Les Visconti de Milan ont toujours eu un faible pour les Autrichiens
c’est certain que les français sont pas assez bien pour eux..trop latin ou quelquechose..ils oseraient
Phil, surtout ne pas chercher à visualiser sur les images Google ce que ce bel éphèbe d’Helmut est devenu : une loque avinée … un Derrick de taverne !
Delon a bien raison de jouer au cabri, pour qui sauter est plus important que de savoir dans quelle direction il faut le faire. Il est bon dans le Guépard. Très bon.
t’as ça pour toi chaloux que tu prépares la clappe..et tu dois adorer être cul nu dessousle tablier a troutrou..c’est plutôt une qualité pour les goncourts je parie
… ‘a y est, ai lu tous les coms… à un moment donné traversée d’une shitstorm… consternante … Certaines ‘shitstorms’, ma foi, on se dit qu’on en a vus d’autres, que ça va retomber comme un soufflé, que c’est du grand guignol … Mais là, une ligne rouge est franchie, c’est le côté « chasse aux profs » qu’est consternant… Et même « chasse aux petits profs »… Je ne viens ici que par intermittences mais j’ai jamais rien lu qui indiquait que dans l’exercice de son métier lml faisait preuve de racisme. Que des suppositions, souvent merdiques. (En fait m’étonnerait pas que lml soit une bon prof, mais c’est juste une supposition et ça n’a aucune valeur ni pertinence.)
Donc ça donne l’impression, qu’infichu de contrer ses commentaires, ou pourquoi pas de les faire enlever ou même porter plainte si on trouve qu’ils tombent sous le coup de la loi, on va s’en prendre à lui en tant qu’enseignant pour le faire taire… Lamentable. J’espère que ce n’est pas légal.
@bouguereau : ta da (ou ta dah) ça s’emploie surtout avant d’annoncer un truc important, comme si on mimait un coup de cymbales.
un Derrick de taverne !
..tu l’as jamais vu en vrai..l’elmout c’était tellement une tête a claque qu’on se frait pédé sans s’en rendre compte..on frait tomber le savon par méchanceté..et il faudrait rester conséquent, mais la méchanceté c’est toujours conséquent
Polder,
On est dans le jeu, sur la RdL, pas d’affolement !
(jeu malsain, certes, mais c’est là où on se régale le mieux, non ?!)
JC, Louis II aussi n’a pas bien vieilli; mangeait trop de bonbons.
Pôle d’air qui n’ a rien compris, comme d’hab… Mais voui tu as raison « ce doit être une bonne prof ».
Jeu rhétorique.
Lamentable. J’espère que ce n’est pas légal
pas touche à l’hültime recours..
Question genre, Pold erre.
Excusez-moi, je vous reçois très mal à cause des montagnes.
« Tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls « , a dit La Bruyère. La sociabilité appartient aux penchants dangereux et pernicieux, car elle nous met en contact avec des êtres qui en grande majorité sont moralement mauvais et intellectuellement bornés ou détraqués. »
Certes JB, mais il existe une alternative à cette sentence d’Arthur Schopenhauer, celle consistant à choisir avec attention ses amis et relations, ainsi que nous le faisons ici, virtuellement.
La RDL, ce délicieux phalanstère d’esprits parmi les plus rafinés qui soient, les plus courtois et civilisés, qui ne s’insultent jamais ni ne se menacent du moindre procès, qui se stimulent en une exquise dialectique enrichissante, qui se conseillent sur tous les arts et réfléchissent aux solutions concernant les grands problèmes sociétaux et ceux relevant de la géopolitique à l’échelon de la mondialisation économique…
Bref, ainsi pouvons-nous dire que tout notre bien ici vient de ne pas vouloir rester seul !
(coquille : un bon prof)
Je passe juste deux minutes, et qu’est-ce que je découvre?
Minute, papillons.
Mauvaise Langue passe sont temps à s’amuser avec le langage, à parler d’écrivains qu’il n’a jamais ouverts -la-dessus chaloux qui est peut-être un crétin a vu juste- (X, je vois bien, mais comment d’autres peuvent être dupes à ce point-là?),- à vous la bayer belle avec des mots en isme qui n’ont aucun intérêt, à vous embuer avec des lectures trop rapides de Persée (le pauvre gars s’est tellement fait moucher qu’il y va maintenant systématiquement; dernier exemple son couplet sur Montaigne qui ne contient rien que ne contienne l’article qui référence le livre en question), à jouer les provocateurs douteux etc…
Et un autre ne pourrait pas s’amuser à lui montrer qu’il peut en faire autant?
En fait, ce qui vous déplaît, c’est qu’à travers cette traque au ML, il y a aussi en filigrane le portrait de pas mal d’entre vous.
Ou plutôt de leurs complaisances.
Pitoyable.
tadah baroz
polder lit trop les dicos tchip
à parler d’écrivains qu’il n’a jamais ouverts
..tadah!
De plus, AUCUN d’entre vous, « délicieux phalanstère d’esprits parmi les plus raffinés » ne détecte les archétypes de tout ce discours. Vous raisonnez comme des volailles de batterie.
Pitoyable
vlà quil nous chie dans le falanstère ce gougnafié..et on le laisse faire !..non mais chte jure..pitoyabe qu’on est
ça s’emploie surtout en cours de phrase, par exemple dans des coms : and then, ta da ! bouguereau came out with a good one : ‘vaut mieux chpête que jamais !’
bon je vais aller ouvrir un écrivain..je reviens
« bon je vais aller ouvrir un écrivain.. »
Depuis les Étrusques déjà on peut se passer d’ouvrir n’importe quel animal pour en lire les entrailles…
http://www3.sympatico.ca/giorgio-lidia.zanetti/fegato_etrusco/fegato_etrusco.html#fegatoitaliano
Revenons au style tardif de Jean Genet, dont Passou nous a dit que Saïd en faisait un grand cas, ainsi que son pote drouanesque Tahar Ben Jelloun. Dans le Captif amoureux, après un silence de plusieurs décennies, suite à l’autopsie faite de son vivant par le chirurgien Sartre, Genet le Martyr, qui a bien faillit ne plus s’en relever, nous parle de ses années d’errance auprès des black panthers puis des réfugiés palestiniens. Il nous conte à sa manière la vie du poète en action, guidée par son seul désir et sa façon libre de penser. Captivant aussi pour le lecteur qui sait décoder les valeurs propres à l’auteur du Condamné à mort ou du Journal du voleur, ce prince de l’inversion ! Je crois me souvenir que les Palestiniens dans l’ensemble il les trouve un peu cons et que les jeunes soldats Juifs en face, ennemi absolu, sont plus fascinants à ses yeux. Il a de très beaux mots en revanche pour les femmes palestiniennes, qu’il pare des vertus idéales de la mère qu’il n’a jamais eue et qui l’abandonna à l’hôpital Tarnier, rue d’Assas, juste après son accouchement. Cette Camille Gabrielle Genet, au nom de fleur, et à laquelle il doit le sien, qu’il n’a jamais rencontrée, lui le fils de père inconnu. Lui qui à cause d’eux a tellement haï la France, où cependant il est revenu pour y mourir, seul dans une chambre d’hôtel, non loin du lieu où il est né un triste jour de décembre 1910…
C’est plutôt Minute Paapillons, non !?
qui vient siffler au-dessus de nos têtes !
Où sont les femmes ?
Mères, pourquoi nous avez-vous abandonnés !
Jean Genet … encore un inconnu. Misère d’un enfant oublié, perdu dans des enculades de couillon soi-disant rebelle. Un conformiste qui mélange la bite et l’ardeur politique. Vide. Totalement vide.
—Vide. Totalement vide.—dit jc–
Vous n’avez pas—–dû lire—Les Bonnes–
—je vous reçois–1—sur—5
« Un conformiste qui mélange la bite et l’ardeur politique. Vide. Totalement vide. »
Vide? Laquelle?
La bite ou l’ardeur politique?
« Où sont les femmes ? »
Elles sont parties, Jacques, après avoir lu un article-marronier sur « Où sont passés les mecs? ».
Soyons francs.
Sommes-nous ici à notre avantage?
À part bouguereau?
« J’aime ces petits gars dont le rire ne fut jamais clair. J’aime les miliciens. Je songe à leur mère, à leur famille, à leurs amis, qu’ils perdirent tous en entrant dans la Milice. Leur mort m’est précieuse […]. Le recrutement s’en fit surtout parmi les voyous, puisqu’il fallait oser braver le mépris de l’opinion générale qu’un bourgeois eut craint, risquer d’être descendu la nuit dans une rue solitaire, mais ce qui nous attirait surtout c’est qu’on y était armé. Ainsi j’eus, pendant trois ans, le bonheur délicat de voir la France terrorisée par des gosses de seize à vingt ans […]. J’aimais ces gosses dont la dureté se foutait des déboires d’une nation […]. J’étais heureux de voir la France terrorisée par des enfants en armes, mais je l’étais bien plus quand ces enfants étaient des voleurs, des gouapes. Si j’eusse été plus jeune, je me faisais milicien. Je caressais les plus beaux, et secrètement je les reconnaissais comme mes envoyés, délégués parmi les bourgeois pour exécuter les crimes que la prudence m’interdisait de commettre moi-même. »
(in « Pompes funèbres »)
Marrant, ça.
Ça me sollicite.
« Vous raisonnez comme des volailles de batterie. » (Minute)
« (coquille : un bon prof) » (Polder)
On est peut-être en batterie.
Mais, au moins, si on pond de bons pédagogues?
le titre su billet quand on le découvre est très énigmatique a fortiori avec la photo de G.G.
Et en définitive, même si la pensée accompagne,avec des souvenirs divers pour certains , et continue, cela intime silence qui n’est pas la moindre arme, dans la panoplie du musicien
« J’aimais ces gosses dont la dureté se foutait des déboires d’une nation » (Jacques Genêt)
Quel bonheur que le sexe et le désir en général soit une réalité métapolitique.
Imaginons l’inverse.
Qui ne voit pas le cauchemar, qu’il lève le doigt.
Où l’on voit Lucien Sénémaud, le pêcheur du Suquet, le père de nos petits voisins d’à côté, au temps où nous allions jouer avec mon frère ainé à la villa Saint Genet …
Je présente mes excuses, mais je n’ai pas bien saisi votre note Sieur Passou!
Ca commence avec la musique ensuite il y a la maturité. Puis il y a un auteur proposé. Vous êtes passé par trop de chemins pour saisir pleinement de qui vous parlez.
C’est plus une réflexion et une question qu’un avis. Mais parfois votre écriture masque au final ce/ceux que vous voulez montrer, on est capté par votre formulation, phrasé ou autre mot.
Certes évidemment si je viens vous lire, c’est que j’y trouve mon bon plaisir et je ne demande pas de changer, c’est bien ce qui fait venir. De mon simple avis, ne changez rien!
Par contre comme on voit en fin de note, les attributs de chaque photos, etc, il serait aimable de résumer aussi le titre, le nom de l’auteur, et où on peut le trouver (sur la colonne de droite, j’ai vu le « Théo B » que j’ai cherché partout jadis en ville!, alors que ce n’était que l’internet-système!)
😉
Passou, mon ami, en bas de vos notes, il y a le trucs photos, pouvez prendre une minutes de plus pour ajouter ensuite les références précises du ou des ouvrages dont il s’agit!
(Même si c’est quelque part dans la note, on ne s’en pas facilement compte!)
😀
La gueule de Gould?
Mais qui peut tolérer de le regarder plus d’une minute?
Les oreilles, pas les yeux.
Montserrat Caballe (une grande dame) avait la sagesse de dédicacer ses disques, jamais ses photos.
Hop, mon ami, votre post ne fait que sauter.
Entre l’excès de politesse et l’excès d’insolence.
mais c’est là où on se régale le mieux, non ?!
ça dépend..
« le titre su billet quand on le découvre est très énigmatique a fortiori avec la photo de G.G. »
C’est que, comme souvent, il y en a deux, Beiniette.
Pierre A. avait d’abord choisi « Mais quand commence la fin? », avant d’opter pour « De l’exil intérieur dans le style tardif », ce qui est un peu contourné (gothique flamboyant? baroque?).
Mais quoi, le premier titre semblait convoquer les débats sur l’euthanasie.
Ce n’est pas de mise lors d’un départ en vacances.
Genet c’est quand même quelqu’un qui a pu écrire ça :
« On me dit que l’officier allemand qui commanda le massacre d’Oradour avait un visage assez doux, plutôt sympathique. Il a fait ce qu’il a pu – beaucoup – pour la poésie. Il a bien mérité d’elle […]. J’aime et respecte cet officier. »
On crache sur Richard Millet pour son éloge littéraire de Breiwick et on encense Genet qui a pu écrire ce genre d’ordure.
Où est le sens ?
« Où est le sens ? »
C’est un bon début pour une méditation vespérale, Mauvaise langue.
Haut les coeurs!
Jacques, merci pour ce lien sur Genêt.
(Ben non, je ne connaissais pas, je viens ici pour m’instruire).
Punaise ! j’l’crois pas ! mon comment’ était-il trop long (une seule fois, j’ai écrit ‘fuck’, et alors ! – un-e conna-rd-sse m’a titillé en lecture ; évoqué (et défendre) tant Gide, que Genet (Phil s’ra Happy, j’n’fais plus la fôte); j’évoquais Fr. Bacon … quand : pfuit !
avant un new pfuit : San Angelo, zêtes Art Tatum, yep !!! Bloom (joycien) le ciné des cinéastes, en sortir, histoire de boycotter cocktail-pince-fesses-etc, aucun troquet te sert un café au-delà de 22 h !(te servent bier sans-faux-col-en-pression – la copine prend une connerie – tu raccompagnes ; tu prends le plein-air ; tu ne titubes pas : bien au contraire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
– Jacques Barozzi dit: 9 juillet 2013 à 11 h 19 min – j’ai stoppé là, ma lecture des comments & décide de l’uppercut en pleines tronches!
(tel un San Ange etc …sur un clavier mal tempéré (y s’moque grâve des fôtes diverses & variées, forcément volontaires, pardi ! quand je le lis ses comments, en background, j’ai du Art Tatum – c’est commak, point.
t’nez, tel Bloom, j’peux rester comme 2 ronds de flan, à la sortie du Cinéma des Cinémastes, le soir ; ne pas assister au cocktail-pince-fessetc … troquet du coin (place de clichy), demander un café au-delà de 22 h et qq – une pression sans faux col t’est généreuse fournie (en revanche/par contre – n’m’souviens plus très bien dans quelle Pléïade, Gide a justifié l’emploi du « par contre » (tjs peu utilisé, des jugements de valeurs dignes de petits bourgeois imitant des aristos, avec une courtoisie exponentielle, v’lan, contrepoint ! Art Tatum est au piano)
Un pseudo immondice, a eu l’audace d’attaquer Genet : l’uppercutlui est destiné, en toute normalité ; que cet immondice réponse à : what’s about fr. Bacon?
u, heureux le photographe qui fit cette photo de GG,et je vous souhaite de vivre des moments analogues , même dans vos rêves .
« u, heureux le photographe qui fit cette photo de GG,et je vous souhaite de vivre des moments analogues , même dans vos rêves . »
J’ai du mal à vous suivre, beiniette.
Parlez vous de la jouissance de Glen G? (pas à ma portée sur ce terrain là, heureusement, il en est d’autres).
Ou de la jouissance du photographe? (non, merci).
Il me semble que cela s’applique parfaitement au cas Genet.
avant de prétendre envoyer-peser l’affaire si aisément éventuellement se demander si la mégalomanie à prétention mondiale était autant répandue que
« maintenant »..
y s’moque grâve des fôtes
ta prose sent si fort l’effort..
Jacques Barozzi dit: 9 juillet 2013 à 18 h 40 min dit :
« Genet le Martyr, qui a bien faillit (sic ) ne plus s’en relever, »
c’est bien de faillite qu’il s’agit .
« ce prince de l’inversion »…un homme inverti en vaut deux !
« uppercutdo », etc.
Sois tu es mauvais, soit tu es bourré.
Je choisis: tu es bourré.
À la tienne.
kicking dit: 9 juillet 2013 à 19 h 35 min
y s’moque grâve des fôtes
ta prose sent si fort l’effort..
Kiki, tu pousses ?
arf, vous êtes trop forts au piano.
Autant vous jeter des fleurs. Des fleurs d’amandiers.
« New York. Novembre. Cinquième Avenue.
Le soleil est une soucoupe éclatée.
À l’ombre, j’ai dit à mon âme étrangère :
Cette ville est-elle Babylone ou Sodome ?
Là-bas, il y a trente ans, j’ai rencontré Edward
Au seuil d’un abîme électrique haut comme le ciel.
Les temps étaient moins contraires.
L’un et l’autre nous avons dit : Si ton passé est expérience,
Que le lendemain soit sens et vision !
Partons, allons à notre lendemain,
Assurés de la sincérité de l’imagination et du miracle de l’herbe.
Ce soir-là, je ne sais plus si nous avons été au cinéma
Mais j’ai entendu des Indiens anciens m’interpeller :
Ne fais confiance ni au cheval ni à la modernité.
Non. Aucune victime n’interroge son bourreau :
Suis-je toi ? Si mon glaive avait été plus grand que ma rose…
Te demanderais-tu si j’agirais comme toi ?
Pareille question attise la curiosité du romancier
Dans un bureau de verre ouvert sur les lys d’un jardin…
Là où l’hypothèse est blanche comme la conscience de l’écrivain
S’il règle ses comptes avec la nature humaine :
Nul lendemain dans la veille, avançons donc !
Le progrès pourrait être le pont du retour à la barbarie…
New York. Edward se réveille sur la paresse de l’aube.
Il joue un air de Mozart.
Dispute une partie de tennis sur le court de l’université.
Médite sur la migration de l’oiseau par-delà frontières et barrières.
Parcourt le New York Times. Rédige sa chronique nerveuse.
Maudit un orientaliste qui guide un général
Au point vulnérable du cœur d’une Orientale.
Se douche. Choisit un costume avec l’élégance d’un coq.
Boit son café au lait et crie à l’aube : Ne traîne pas !
Sur le vent, il marche.
Dans le vent, il sait qui il est. Nul toit au vent. Ni demeure.
Et le vent est une boussole pour le nord de l’étranger.
Il dit : Je suis de là-bas. Je suis d’ici
Et je ne suis pas là-bas ni ici.
J’ai deux noms qui se rencontrent et se séparent,
Deux langues, mais j’ai oublié laquelle était celle de mes rêves.
J’ai, pour écrire, une langue au vocabulaire docile, anglaise et
J’en ai une autre, venue des conversations du ciel avec Jérusalem.
Son timbre est argenté, mais elle est rétive à mon imagination !
Et l’identité ? je dis. Il répond : Autodéfense…
L’identité est fille de la naissance.
Mais elle est en fin de compte l’œuvre de celui qui la porte,
Non le legs d’un passé. Je suis le multiple…
En moi, mon dehors renouvelé…
Mais j’appartiens à l’interrogation de la victime.
N’étais-je de là-bas, j’aurais entraîné mon cœur
À y élever la gazelle de la métonymie…
Porte donc ta terre où que tu sois…
Et sois narcissique s’il le faut. »
M.D.
Selon Le Monde, journal comique bien connu :
« Nicolas Sarkozy adopte la ligne gaulliste de l’homme providentiel ».
Chouette ! Dès qu’il aura sauté dans les bottes du Général, il s’y perdra définitivement…
Une chance pour la France.
M’est avis que le premier gadin n’est rien à côté de ce que va être le second.
Dans ce film, le seul réalisé par Jean Genet (sans accent), on voit en image le style d’écriture de ses romans : le lyrisme porté jusqu’à l' »obsénité » mélange, dans le même morceau de phrases, paragraphes ou plans séquences, le réalisme le plus prosaique à l’imaginaire fantasmatique le plus échevelé, sans que l’on distingue jamais nettement les frontières…
L’auteur de ce billet se montre en pleine possession de son style ,choix des citations, des photos, , articulation, tension, plus encore que du genre littéraire qu’il a promu, c’est de sa voix et de lui-même qu’il apparaît le maître
M.D.
c’est qui ?
Parce qu’une tique qui saute dans les bottes d’un général, ça reste une tique, ça devient pas un général.
mme michu, je renonce à votre édification.
clear ?
Quel bonheur que le sexe et le désir en général soit une réalité métapolitique.
Imaginons l’inverse.
Qui ne voit pas le cauchemar, qu’il lève le doigt
C’est un bon début pour une méditation vespérale, Mauvaise langue.
Haut les coeurs!
édification ? quelle fausse note ! ai pu butiner de bien plus belles fulgurances chez Mahmoud Darwich…
vous auriez du la placer en fin de billet précédent
Qui ne voit pas le cauchemar, qu’il lève le doigt
et qu’il dise l’effet que cela lui fait, qu’on rigole
Eh bien voyez mme michu avec un peu d’effort : deux initiales, et hop.
Mais cela-est-ce suffisant pour apaiser votre curiosité ?
mais ma curiosité est d’un naturel apaisé…
J’ai du mal à vous suivre, beiniette
le renfield entrave vachement de la transe créatrice zouzou..tandis que toi tu agonises à la fainéante agrippé à des poignées d’amour..c’est d’un commun..les culs? mais ça court les rues
l’amour c’est l’infini à la portée des caniches..la première fois que j’ai lu cette phrase je jure que j’ai cru que ce n’était pas heu..cynique
mme michu, sauf à ce que ma lecture, ici, soit, un peu épisodique, il ne me demble pas avoir lu récemment de votre part, disons, dans en gros dans les 2 ou 3 mois passés, autre chose que de la » rigolade »; se « marrer », quoi.
Vous en faite « une gueule ».
vous en faites, oui, oui.
Un nouveau se met au piano-bar, fait une impro, ça vaut ce que ça vaut mais ça nous change, ça met de la diversité, peut-être que ça en encouragerait d’autres, que y’aurait du coup un peu de sang frais – mais vlan, pas eu le temps dire ouf, on est déjà dans les « ta prose sent l’effort », t’es mauvais ou t’es bourré », c’est tout juste si on lui dit pas « casse-toi pov’con ». On voudrait rester entre soi, petit club sentant bon le renfermé, qu’on s’y prendrait pas autrement.
Ce que j’en dis-
ce n’est pas un si
alors pas de bémol
« Ce que j’en dis- »
OK, polder, OK.
Revenez, contre-ut.
On fait un boeuf, c’est très bien.
alors après l’édification les cours de maintien ?
z’en faites pas pour moi, bien plus légère que les sourires puant l’aigreur vindicative plouquette
(ça sent le donneur de leçons torves au rayon politique, je vous lisais avec plus de plaisir auparavant, tant pis)
et non ce n’est pas un si
gardez-les donc vos bémols
mme michu, ces cours de maintien auxquels vous aspirez, et pour rebondir sur ce que dit Bouguereau, célinien en diable, me font penser à la danse.
Vous y avez pensé à la danse ? question légèreté, ça se pose là.
Ce que Médiapart écrit à Mauvaise Langue.
C’est lui-même qui l’a révélé. Donc, ce n’est pas un délit que de le relayer.
Je retire le nom que chacun connait, par discrétion.
Ce n’est pas l’essentiel.
« Voilà, dit-il, le message de Mediapart que j’ai reçu » :
« Cher X, cher abonné
Malgré plusieurs demandes de notre part, votre comportement sur Mediapart n’a pas été modifié. En deux points, vous ne respectez pas notre charte de participation:
1) vous en prenant de manière systématique à des personnes en raison de leurs origines, les Palestiniens, les Arabes, ou de leur religion, les musulmans.
2) utilisant votre blog à de strictes fins de propagande, en reproduisant des contenus, textes, vidéos disponibles sur des sites militants où les internautes qui le souhaitent peuvent les trouver.
Ces deux méthodes sont l’une comme l’autre en contradiction avec notre charte de participation à laquelle vous avez adhéré en vous abonnant à Mediapart.
Ainsi, vos billets entrant dans l’une ou l’autre de ces catégories seront systématiquement supprimés.
Faute d’un changement d’attitude de notre part, nous serons conduits à envisager la suppression de vos droits de participation.
Bien à vous
La rédaction de Mediapart ».
Mediapart, ce n’est tout de même pas ce crétin de Chaloux, ce type qui n’a rien compris.
Curieusement, ils disent la même chose. Mais c’est probablement un hasard.
___________
ce billet est un morceau d’anthologie de la critique littrairede 19**à20** . emblematique , c’est le morceau dans lequel l’auteur met en oeuvre et en jeu l’objet des recherches , thèmes , questions dont il a fait sa vie :aucun nom aucun objet qui ne puisse revenir à l’esprit su lecteur auquel il est donné à lire comme moment testamentaire : serait-ce ce mot dit qui nous autorise à lire là le commencement d’une fin, ou la préface prévenant tout opuscule posthume dont des enchaînements ne feraient ps sens ?
auxquels vous aspirez
euh… ça va comme vous voulez là ou vous avez besoin de mots pour lutter contre le réel ? (rires)
ça se pose
comme vous dites
les rouages qui montrent les dents, je connais…
ah, Mme Michu, je préfère vous voir rire que rigoler.
Pour Mahmoud Darwich, j’avais trouvé cet hommage à Edward Saïd, très, très profond.
Voilà.
derviche tourneur c’est une autre transe
je préfère vous voir rire que rigoler
merci, vais m’aérer un peu, bonne soirée
Jean Genet est un écrivain de droite.
pour ne pas dire un écrivain d’extrême droite, une droite révolutionnaire, un peu maurassienne.
le plus grand talent de Genet est s’être fait passé pour homme de gauche. Pas auprès d’Hélène Cixous bien sûr qui est bien capable de prendre un pendule pour un instrument à cordes mais auprès de tous les autres, pas de Sartre, qui lui était bien capable de prendre Pol Pot pour l’abbé Pierre, mais des autres, pas Prevert qui est bien ce qu’en dit Welbec mais tous les autres.
C’est là une imposture élevée au rang de grand art.
S’ils avaient lu Genet ils auraient vu, au bout de trois phrases qu’il était un type de droite, mais pour s’en rendre compte il faut déjà savoir lire, je ne crois pas que Cixous et Sartre comprenaient vraiment tout ce qu’ils lisaient, en tout cas pour Genet ils sont passés complètement à côté.
à moins que, bien sûr Genet pour les intellos de gauche d’époque, soit comme welbec pour les inrocks : une manière d’aprouver une pensée crypto faciste à moindres frais en la faisant passer pour une idéologie de gauche.
les intellectuels ne sont pas toujours aussi stupides qu’ils en ont l’air, souvent ils ne mettent le doigt dans l’ouil consciemment, par exemple si Sartre a toujours eu un faible pour les génocideurs c’est sans doute parce qu’il n’aimait pas le genre humain, les gens disent « il s’est fourvoyé’, c’est pas sûr, il detestait temment l’autre qui était un enfer pour lui que la meilleure solution était de s’en débarrasser.
l’antisémitisme de Genet n’est pas un antisémitisme de gauche, c’est un bel antisémtisme de droite, comme celui de Godard, un truc hérité de parents qu’il n’a même pas connus.
dire que l’antisémitisme de Genet est un antisémitisme de droite n’est pas une critique.
Jacky aussi est un antisémite de droite, comme Genet, ce qui ne l’empêche pas d’être hyper sympa, Jacky je t’adore !
Un petit tract à la sortie du collège dit: 9 juillet 2013 à 13 h 26 min
ca devient sérieux, dites-donc! je vous apporte mon soutien JG et suis autant troublé par ces voix (jusque la chuchotements timides mais ce n’est que le début hein, il faut vous attendre a des cris bientôt) qui s’élèvent pour défendre l’indéfendable en société civilisée: l’injure raciale et religieuse sous prétexte de liberté d’expression… on est aussi libre, je pense, de crier ‘au feu’ dans un théâtre bondé, juste parcequ’on a envie de faire usage de sa liberté d’expression…la loi est pourtant la pour délimiter les libertés de chacun…un fonctionnaire qui traine la fonction publique dans la boue, se voit confier l’éducation de vos enfants…c’est un outrage ! réveillez-vous braves gens et soutenez JG !
Et vous hamleD., vous êtes un non-écrivain de droite, de gauche, du centre, d’en-haut, du ruisseau ?
« l’antisémitisme de Genet n’est pas un antisémitisme de gauche, c’est un bel antisémtisme de droite… »
Et… il y a une difference ?
si Genet avait assumé ses aspirations extr^me droite cela aurait donné plus de panache à son oeuvre.
alors que là, ces engagements pour les pauvres ,les balcks panthers ou les palestiniens, c’est totalement débile, ça sonne trop faux.
il n’avait pas plus affinités avec les palestiniens que Dieudonné n’en a, à la limite les juifs se seraient retrouvés contre les tibétains il aurait soutenu la cause tibétaine.
la cause palestinienne aura été un alibi tellement trop grossier pour tellement de gens de droite qui veulent renvoyer aux autres une image d’humaniste de gauche que ça en devient presque risible.
Jacques Barozzi surtout n’y prenez pas mal, je ne voudrais que vous soyez fâché contre moi.
c’est que nous vivons une époque si strange.
vous ne trouvez pas notre époque étrange ?
dès qu’on parle de E Saïd le mot exil vient presque tout de suite.
Adorno aussi était un exilé mais il n’en a jamais fait tout un foin.
c’est comme si l’exil d’Adorno était « normal », qu’il n’était pas scandaleux, aussi scandaleux que celui de Saïd.
les égyptiens viennent de virer en 2 ans bien plus de coptes qu’il en a eu en 48 pour les palestiens, presque 400 OOO !!!
ces gens passeront au compte de pertes et profits de l’Histoire.
je ne sais pas si Genet aurait défendu le parti des coptes.
sans doute pas, personne ne le prendra.
La condition de possibilité d’un Genet comme personne publique, c’est une société libérale, une société où la sphère du littéraire (et de l’érotique) et la sphère de la politique sont, par institution, relativement autonomes.
Dans un régime illibéral (de droite ou de gauche), un Genet est condamné au silence ou à la clandestinité.
L’indépendance du « grand écrivain », l’autonomie du fantasme ou de l’écriture, ça n’existe pas.
S’il entend exister comme personne publique, il devient victime ou bourreau, torturé ou tortionnaire -les deux sont possibles.
Genet c’est quand même quelqu’un qui a pu écrire ça :
« On me dit que l’officier allemand qui commanda le massacre d’Oradour avait un visage assez doux, plutôt sympathique. Il a fait ce qu’il a pu – beaucoup – pour la poésie. Il a bien mérité d’elle […]. J’aime et respecte cet officier. » (cité par LML)
Quand on cite Genet, écrivain particulièrement sulfureux et complexe, il faudrait avoir l’honnêteté de préciser le statut du texte qu’on cite : profession de foi assumée à titre personnel ? extrait d’un roman ? réplique de théâtre ? LML se demande où est le sens. Eh bien justement, il n’y a de sens que quand on replace un texte dans son contexte. Que, dans le texte de « Pompes Funèbres » cité par Jacques Barozzi, le narrateur dise sa sympathie et son admiration pour les miliciens, cela est peut-être l’écho des sympathies du jeune révolté qu’était Genet au temps de l’Occupation, mais cela ne laisse en rien préjuger des positions qui étaient celles de l’homme qui a écrit « Pompes funèbres ». Quant à moi, je ne perçois pas du tout Genet comme un homme de droite, et d’ailleurs, je ne sache pas que la droite ait jamais tenté de le récupérer.
tant qu’il parlent de J.G.
mais bien sûr pour peu qu’on prête un peu attention aux « couples fantasmatiques » , de fraternité , d’ami
tié , d’anTienneté aussi sur ce blog,je ne trouve pas que ce soit une grande réussite les cours de psychanalyse en verlan stylstardiviste
« c’est comme si l’exil d’Adorno était « normal », qu’il n’était pas scandaleux, aussi scandaleux que celui de Saïd. »
Aucun n’est « normal ».
Il y a quand même une petite différence, c’est que l’un est retourné enseigner sur les lieux de sa naissance et l’autre pas.
Quant aux Coptes, je suis bien d’accord.
renato : bien sûr qu’il y a une grosse différence entre l’antisémisme de gauche et de droite : l’antisémiste de droite est la protection de soi et des siens contre les juifs – l’antisémitisme de gauche est la protection d’autres que soi contre les juifs = l’antisémitisme de gauce toujours la conséquence d’un amour du genre humain, du’une cause humaniste, comme celui de Genet = il était antisémite par amour, amour de gens dont il n’avait rien à cirer mais cela fait parti du jeu.
Les Bonnes ? De la merde sans odeur…
JB, j’ai proposé à Françoise de Panafieu (droite) puis à Christophe Girard (gauche) que l’on donne le nom de Genet à une rue ou un jardin de Paris. L’un et l’autre se sont montrés également enthousiastes, mais n’ont jamais réussi visiblement à ce que cela se fasse…
Idem pour Coco Chanel.
« l’antisémitisme de gauche » (rédigé par hamlet)
L’antisémitisme de gauche n’existe pas. Il y a là une contradiction dans les termes. Un antisémite qui se dit « de gauche » est en réalité de droite.
il suffit de regarder autour de vous, de discuter : les gens aiment les palestiniens, d’un amour irraisonné.
je connais un dame qui a fait au moins 10 voyages à Gaza pour leur venir en aide.
s’il n’y avait pas eu Gaza cette dame serait restait chez elle, tranquille à regarder la starac à la télé.
elle n’aurait pas imaginé faire un voyage ailleurs qu’à Gaza, il peut y avoir 4 millions de morts au Congo ou ailleurs dans le monde qu’elle n’en a absolument rien à taper, le malheur des gens elle s’en fout totalement.
si les palestiniens n’avaient pas eu comme ennemi les juifs personne n’en aurait jamais parlé, Saddam Hussein aurait pu gazer tout Gaza que ça n’aurait pas fait 3 lignes dans un journal, et que cette brave dame n’y aurait jamais mis les pieds, parce que si les irakiens, les syriens et tout le monde peut dégommer autant qu’ils veulent pour elle c’est pas grave, c’est même normal.
il était antisémite par amour (rédigé par Hamlet)
Hamlet semble confondre antisémitisme et antisionisme. C’est la bonne vieille tarte à la crème des sionistes.
» les gens aiment les palestiniens, d’un amour irraisonné. » (rédigé par Hamlet)
Les gens ont de la sympathie pour les Palestiniens parce qu’ils ont l’amour de la justice. C’est plutôt réconfortant, non ?
« L’antisémitisme de gauche n’existe pas. Il y a là une contradiction dans les termes. Un antisémite qui se dit « de gauche » est en réalité de droite. » (Brown)
L’histoire des 19ème et 20ème siècle prouve le contraire.
Si on répugne à l’admettre, c’est l’idée même d’une « gauche » permanente et identique soi, dont il faut définitivement se débarrasser: c’est en effet un pur fantasme.
Un bel essai par Jean-Luc Nancy de donner un sens au travers des siècles à cette notion aboutissait à une aporie (texte cité par un touite de Pierre A.).
JB, j’ai proposé à Françoise de Panafieu (droite) puis à Christophe Girard (gauche) que l’on donne le nom de Genet à une rue ou un jardin de Paris. (rédigé par Jacques Barozzi)
Je trouve que c’est plutôt mieux comme ça. Quand on commence à baptiser une rue ou un square du nom d’un artiste, c’est qu’il ne gêne plus personne, que sa révolte a été digérée par le grand boa-Société. Genet reste toxique : tant mieux !
« John Brown dit: 9 juillet 2013 à 21 h 49 min
« l’antisémitisme de gauche » (rédigé par hamlet)
L’antisémitisme de gauche n’existe pas. Il y a là une contradiction dans les termes. Un antisémite qui se dit « de gauche » est en réalité de droite. »
alors là je suis d’accord à 100% avec vous!
c’est comme le nietzschéisme de gauche, c’est une stupide hérésie (ça se dit?), ou une hérisie tout court, ou stupide tout court, enfait c’est stupide et c’est en même temps une hérésie.
quand par exemple Onfray dit « je suis un nietzschéen de gauche » il faut entendre : « je sui un type de droite qui se fait passer pour… ».
pour les antisémites c’est pareil, ils accomodent leur sauce en vous pondant des salades du genre « je suis un humainiste, je vole au secours des opprimés.. » en fait c’est tout de flan, on a envie de leur dire : dis que tu es un facho d’extrême droite est ça t’évitera de t’inventer des blablablas.. »
Genet c’est pareil, à quoi ça sert de nous sortir toutes ces fables, t’es d’extrême droite, assume le et point barre.
en plus c’est dommage pour lui parce qu’il aurait pu avoir la même postérité que Céline s’il avait assumé son facisme, c’est du gachis.
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