Maison Blondin & fils

Delaporte 14h13. Vous êtes bien sévère pour Rinaldi. Rinaldi et Frank avaient des grands talents .Deux ecrivains pur jus, mais l’un avec une oeuvre romanesque considérable.
Rinaldi avait, en quittant sa Corse natale, glissé dans sa valise le fusil de chasse du bandit Corse pour entrer et faire un carnage dans le maquis parisien … Il a abattu sans pitié du TRES gros gibier : Simenon, Duras, tout le Nouveau Roman (sauf Sarraute).. Il nous a fait , par ailleurs, le cadeau de quelques romans de facture classique qui d’ailleurs me semblent davantage marqués par l’ombre de la littérature italienne(influence du sarde Satta , du sicilien Lampedusa -entre méditerranéens des îles ?- autant que de Proust ou de Madame de Sévigné..) ces romans sont curieux à relire,avec leurs subjonctifs Grand Siècle, et un phrasé hérissé d’incises, je pense à La Loge du gouverneur, roman, 1969 –La Maison des Atlantes , L’éducation de l’oubli, 1974 ,Les Dames de France, Gallimard, 1977 ou La Dernière Fête de l’Empire.
Frank, n’a pas eu la veine romanesque aussi large .

Ed, juste pour en finir en deux mots, le plus difficile est de vivre dans un milieu où il n’est pas possible de partager ses lectures avec les autres. Avec internet c’est différent, comme vous devez le savoir. Une fois j’ai reçu un message du site sur lequel je commandais parfois mes livres, comme vous le savez ces sites vous proposent des livres en relation avec ceux que vous avez déjà commandés, là ils me proposaient un livre de Richard Shusterman, du coup je l’ai commandé.
Vous savez Ed, même dans les milieux spécialisés peu de lecteurs connaissent Richard Shusterman, à tel point que dans ces milieux spécialisés où peu de personnes connaissent Richard Shusterman, celui qui connaît Richard Shusterman peut être amené à se vanter auprès des autres en exhibant sous leurs yeux son livre de Richard Shusterman, une vantardise qui l’incitera à se montrer étonné que ces autres, qui pourtant appartiennent au même milieu spécialisé que lui, ne connaissent pas Richard Shusterman, allant même jusqu’à dire à ces autres qui évoluent dans ce même milieu spécialisé que lui, qu’il est fort déçu de constater qu’ils ne connaissent pas Richard Shusterman.
Dans mon cas c’était différent, j’évoluais dans un milieu où personne ne connaissait Richard Shusterman, je veux dire dans le milieu de la réparation de caisses enregistreuses pratiquement personne n’a vraiment de raisons de lire Richard Shusterman, et dans le cas tout à fait improbable de tomber sur un individu, évoluant dans ce milieu spécialisé dans la réparation de caisses enregistreuses, un individu ayant, contre toute attente, lu Richard Shusterman, il ne viendra jamais à l’idée de celui-ci de dire aux autres, qui eux ne connaissent pas Richard Shusterman, qu’il est surpris, voire fort déçu qu’ils ne connaissent pas Richard Shusterman, surtout pas pour se vanter auprès des autres qui, comme lui, évoluent dans un milieu spécialisé dans la réparation de caisses enregistreuses, un milieu où il ne viendrait à l’idée de personne de se vanter auprès des autres en exhibant son livre de Richard Shusterman si vous voyez ce que je veux dire.
Aussi, voyez-vous, quand sur le site de Passou, j’ai parlé, une fois, il y a longtemps, d’un livre de Richard Shustermann, notamment de son analyse de la façon dont la critique de l’œuvre d’un auteur, peut parfois évoluer au cours de sa carrière, comme par exemple TS Eliot, je cite cet auteur parce que Richard Shustermann le prenait justement comme exemple pour illustrer son propos, vous ne pouvez pas imaginer à quel point j’avais été heureux de trouver sur le blog de Passou une personne qui passait là par hasard et qui connaissait Richard Shustermann.

« Il a abattu sans pitié du TRES gros gibier : Simenon, Duras, tout le Nouveau Roman (sauf Sarraute).. »

Oui, PaulEdel, mais ça en devenait un peu trop systématique. Je préférait le goût de Frank, plus calme, plus pacifique, qui mettait en valeur, grâce à sa propre sensibilité, le moindre écrit, s’en servant au fond pour dire quelque chose qui le concernait surtout lui, Frank. Quant aux romans, j’ai dû en lire un ou deux de Rinaldi : pour moi, l’inspiration proustienne me paraît surdéterminée. Ce sont des histoires morbides, déliquescentes, avec la pourriture (noble, comme dans le vin) qui va avec.

Rien sur le style roman, et les Pierres Sauvages mais pour le gothique on a:

http:/classes.bnf.fr/villard/feuillet/index.htm

La fabrique du Maitre d’Œuvre, en quelque sorte, et vers la fin quelques machines…
Bien à vous.
MC

Dear Phil,
Pascal Ory connait son métier, et le Seuil est éditeur sérieux (« Les Collaborateurs », p. 120, note 1). Brasillach savait ce qu’il écrivait & a assumé. Moins poltron que nombre de ses thuriféraires….

MC à 15h15
alors je suis stupéfaite de plus belle.
ai plongé dans ce récit avec l’équipe de convers bâtisseurs.
La fin m’a laissé un peu sur ma faim.
ai bcp apprécié toutefois.
merci à Christiane et Hamlet qui me l’ont signalé et recommandé, ce livre Les Pierres sauvages.

Ce soir je mange du merlan en papillotes.

@les apurés pour rigoler

le temps va vous rattraper
https://pbs.twimg.com/media/DQhLYJ4WkAAaHyU.jpg

Confondre réactivation mémorielle et ressassement serait-il le comble de la mauvaise foi? L’article dont est extrait la citation a paru le 25 septembre 1942 de JSP. Soit un peu plus de deux mois après la « rafle du Vel d’Hiv ».

Dans la préface de l’original de son livre sur le procès Brasillach publié aux USA, Alice Kaplan déclare qu’elle a travaillé avec un sentiment d’urgence  » knowing there are fewer and fewer readers alive today who still remember the violence of those original Brasillach articles in Je Suis Partout ».

Le Point, le 19/01/2007, offrait des extraits de son livre « Intelligence avec l’ennemi », faciles à retrouver sur le net:
« Le procureur (Reboul) isola deux des pires citations antisémites de l’écrivain : « Il faut traiter le problème juif sans aucun sentimentalisme » et « Il faut se séparer des juifs en bloc et ne pas garder de petits ».

Ah la mauvaise foi corrompt tout ;

Intelligence avec l’ennemi ?

jazzi
le plan tunisien est la mouloukhia.

Christian Authier, sept romans à son actif, et c’est la première fois que j’entends parler de lui. Merci pour cette heureuse découverte.

réactivation mémorielle
http://gonzai.com/wp-content/uploads/2014/12/1035×1616-jerryleelewis-1800-1393444678.jpg

Quand on ne peut pas se résoudre à prendre au sérieux ceux qui glosent et spéculent à tout va sur les plus grands sujets, à quelle sanction est-on exposé ?

« Un évidement… »

A l’évidence, il n’en pense pas grand bien, Delaporte !

Avec son « George Perrec », elle parle d’autre chose de complètement autre, elle invente un écrivain, ou plutôt un non-écrivain, elle mutile, non seulement elle mutile, que dis-je, elle assassine à nouveau quelqu’un qui existait vraiment, lui annihile son identité en lui en donnant une autre. Les nazis avaient tué six millions de juifs : comme si ça ne suffisait pas, elle en extermine un supplémentaire… avec gaieté, avec joie !!!

…
…faire, des romans,…pour expliquez, les déviances, de la politique social et économique, des pays, à leurs histoires de développements, économiques,et social,…
…
…la lutte perpétuelle, sur les richesses naturelles, à préserver, du progrès colonisateur, entre nations, oui, des immigrés,…qui plus est, insignifiants, entre les réalités, entre continents,…
…
…mais, ou en est, le vivre chez-soit, tranquille, avec ses propres idées, éclosent, comme des fleurs,…
…rassurer, pour l’éternité, en ses lois de sécurités, ou nos aïeux, sont morts, en héros, livrés, aux traîtrises, entre états,…
…ou en somme nous, aux éducations tombola, d’avenir – Waterloo,…
…
…les strates, aux pognons,…administrations, pour paradis, a conjectures privées,…etc,…
…quelles nations – unies,?…à vendre sa famille,…
…
…

Fallen :

http://blogfigures.blogspot.com/2013/03/toby-burrows-fallen.html

Il m’arrive de me souvenir d’une d’anecdote drôle. Un médecin européen visitait les villages d’un pays d’Afrique afin d’apprendre à la population comment éviter la prolifération des moustiques. Dans ce but ils passaient un film où l’on voyait divers personnages éliminer ici une flaque d’eau la une boîte à conserve abandonnée dans rue, et ainsi de suite. Le médecin était plutôt mécontent de la qualité du film parce que le public lui semblait ennuyé par les événements jusqu’à un moment où toute l’assistance s’excitait et montrait un coin de l’écran où lui ne voyait rien. À un moment il demanda à son public la raison de tant d’excitation et il où comme réponse : « Une poule ». Il regarda attentivement le film et il vit que le temps de quelque photogramme une poule apparaissait et disparaissait dans le coin inférieur gauche de l’écran, et renonça à comprendre ; le mystère n’était pourtant pas un mystère : en apprenant ils s’ennuyaient, mais lorsque, finalement, une forme connue entrait dans leur champ visuel ils s’excitaient.

Un thème commun et inattendu entre Wadjda et Mary Shelley, un thème qui correspond sans doute à une obsession intime de la réalisatrice saoudienne puisqu’elle a réussi à le suggérer dans des contextes si éloignés: la polygamie…

Wadjda se termine notamment sur le chagrin qui étreint la mère de la petite fille en entendant les échos de la fête joyeuse qui célèbre le mariage de son mari avec sa seconde épouse. Dans Mary Shelley, on voit Mary se rendre compte peu à peu que Percy la trompe, en particulier avec sa sœur Claire qui s’est enfui avec elle du domicile paternel. Elle affronte Percy en lui disant qu’elle a repoussé un homme qui tentait de la prendre dans ses bras; Shelley lui répond qu’elle était libre d' »aimer » (en clair coucher avec) qui elle voulait conformément aux idéaux d’amour libre et de rupture avec le conformisme bourgeois qui régnaient dans leurs milieux radicaux. Elle répond qu’elle n’aime que lui et qu’elle n’a envie d' »aimer » personne d’autre.

Embarrassé le Percy, car lui n’a pas du tout l’intention de renoncer à la multiplication des partenaires…

Dans les deux films, on voit l’homme se donner le droit d’avoir des partenaires multiples, en Arabie dans un cadre légal (qui n’empêche certainement pas l’adultère en prime), en Angleterre avec l’alibi d’un idéal d' »amour libre ». Dans le deux cas, la femme pleure. Sauf tout de même que si la femme s’avisait d’en faire autant en Arabie, la mort par lapidation serait sa punition. Mary Shelley ne risquait rien de tel, sinon le chagrin peut-être…

Réduire un poète comme Shelley à une sombre histoire de coucherie parait un peu excessif. D’autant qu’il me semble bien que ses maitresses se placent avant son mariage, et non après…

réactivation mémorielle

dear bloomm, (pourquoi ce nouveau pseudonyme minuscule qui tend vers la pomme ?) la « réactivation mémorielle » sur franceculture, entre autres réacteurs, confine à la fonte (voyez le programme proposé cet été aux auditeurs qui n’ont pas assez d’une canicule pour chasser les idées fixes), aux dépens d’autres mémoires, moins légitimes, qui se réactivent bêtement dans les limbes des médias officiels. Malheureusement nous ne sommes pas au Japon, il ne faut pas attendre d’actes de contrition de ces ingénieurs du son infatués. Kaplan le dit bien, les témoins disparaissent plus vite que les échos donnés à leurs paroles.

Pour celles et ceux qui demandent à voir !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19578985&cfilm=255993.html

jazzi = un grand critique cinéma. 75% de son commentaire pour décrypter le visage d’Adjani post-bistouri. Qu’est- ce que je disais déjà l’autre jour sur la misogynie intrinsèque chez les homos ?

Clopine,

J’ai toujours pensé – jusqu’à récemment – que les homos hommes avaient une bienveillance sincère envers les femmes. Cette fraternité (sororité ?) des opprimés est un concept qui me parlait. Finalement, j’y ai regardé de plus près et peux vous dire qu’ils sont généralement misogynes, mais comme je l’ai déjà dit ici, ils ont le « droit » puisqu’ils ont la cohérence de leur côté. Les hommes hétéros et leur misogynie sont plus impardonnables. Quant aux femmes jalouses et médisantes avec les autres femmes (suivez mon regard…mais je vais éviter de la nommer et remettre une pièce dans la machine rouillée), ce sont les pires.

11h40. Refuser de s’ offrir un chirurgien esthétique aujourd’hui quand elle s’ avère nécessaire et que les moyens vous en sont disponibles revient à refuser tous les progrès en sciences et diverses medicines visant à améliorer votre qualité de vie. De plus non pris en charge ces techniques chirurgicales ou dermatologiques ne coûtent rien à la société s’ ils réussissent à enrichir ceux qui par leur connaissance et expérience les pratiquent pour sauver ce qui peut l’ être de la joliesse ou de la beauté des femmes. Pourquoi les tailler, leur en vouloir à ces femmes. C’EST est à mes yeux une demande salvatrice, toutes les femmes bien que l’ accès à ces chir soit loin d’ être egalitaire qui peuvent en profiter connaissent une chance supplémentaire de ne pas fuire les miroirs effrayées que nous sommes ou atteintes dans notre féminité par le vieillissement à fortiori quand votre capital esthétique est un outil de travail. Si vous voulez encaisser sereinement l’atteinte du temps, cet affront cruel, Ed, libre à vous quand vous aurez cinquante ans d’admirer sereinement vos rides, vos affaissements sans en souffrir. Personne ne vous obligera à restaurer un chef d’œuvre en péril s’il vous satisfait et si le vieillissement physique n’occasione aucune angoisse ou blessure narcissique.

Il suscite , en place il discute. Une folie raisonnee.

Paul Edel 12 h 21, c’est joliment dit par ce Senancour que je ne connais pas (un romantique ?), m’enfin il faut dire que ça peut se traduire aussi par : « – alors, elle est fermée cette fermeture éclair ? »

Et puis le désir sexuel sublimant les relations homme-femme, ça se saurait. La littérature nous apprend principalement l’inverse : c’est quand le désir rencontre un obstacle que les histoires commencent. D’Héloïse à Abelard, de Tristan à Iseult, de Didon à Enée, certes, ça peut finir mal, (comme toutes les histoires d’amour, en général) mais c’est bien là qu’est le sublime, pas ailleurs. A mon sens. Mais il est vrai que vous êtes le dernier romantique sur cette terre, Paul, et je subodore qu’après une lecture de Houellebecq, vous vous sentez très très mal. Vous enfermez-vous dans un grenier façon Chatterton ? Regardez-vous des crânes façon Hamlet ? Ou, plus prosaïquement, vous soûlez-vous la g… un bon coup ?

Une nouvelle tendance scénaristique se dessinerait-elle dans le cinéma contemporain ? Après avoir mis des homos partout et à toutes les sauces dans les films, avec pour message subliminal : « soyez pédés comme un phoque », ne voilà-t-il pas que désormais, la tendance s’inverse et semble prôner un retour à la normalité. On avait eu l’homo s’assume, l’homo se marie, l’homo devient parent et voilà que l’on nous présente, comme dans « The cakemaker », récent film israélien, l’homo (re)devient hétéro !
C’est le sujet de ce prochain film
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19578719&cfilm=255985.html
Faut-il s’en inquiéter ?

« Tous les hommes sont plus ou moins misogynes »

Oui.

« toutes les femmes plus ou moins misandres »

Non.

L’acte sexuel – la pénétration – réclame par essence un asservissement, une objectisation de la femme qui fait que l’un doit mépriser l’autre, et c’est toujours le même.

Euh, Paul Edel, je plaide coupable. La vraie citation, c’est « alors, elle est bloquée cette fermeture éclair ? », et c’est dans un sketch de Jacqueline Maillan.

Disons que c’était, non pour renvoyer le romantisme dans ses cordes, mais enfin pour lui assigner une place déterminée. Vous savez, c’est comme pour la religion. On vous en parle avec componction, les yeux humides, on vous conjure de vous élever vers la transcendance… Et vous vous retrouvez à trucider votre prochain.

Et bien, les écrivains romantiques avaient les yeux brillants dès qu’ils parlaient d’une Femme voilée, angélique et sublime… Et refilaient la syphilis à leurs légitimes épouses…

je suis désolée, je suis méchante sans doute. Mais bon sang, des fois, vous savez, ce que j’aime inspirer un bon coup, gonfler mes poumons, ouvrir la bouche et rire, enfin, rire comme on ouvre une fenêtre !

« L’acte sexuel – la pénétration – réclame par essence un asservissement, une objectisation de la femme qui fait que l’un doit mépriser l’autre, et c’est toujours le même. »

Ce n’est pas une raison pour vouloir castrer tous les hommes, Ed !
Le problème se pose aussi pour les homos mâles et femelles : qui encule l’autre ou qui met le gode-ceinture ? Les deux à tour de rôle, peut-être ?

Bételgeuse, « La Disparition » est l’un des rares livres de Perec que je n’ai pas lu.
Pourquoi ?
Peur d’être déçu par le résultat d’un paradigme de départ trop contraignant ?
Vous dites que cela se lit comme un polar loufoque, mâtiné d’idées soixante-huitardes. Mais peut-on lire ce roman de Perec, sans penser au fait que l’absence de « e » renvoie, outre à son propre nom, aux « e » du mot père, mort prématurément des suites de la première guerre mondiale, et à ceux de la mère, partie sans retour aux camps de la mort sous la seconde ?

Clopine détrompez-vous ! pour vous l’expliquer vite fait en (44)2 mots c’était des caisses enregistreuses haut de gamme, très haut de gamme, avec écran tactile, des logiciels sophistiqués spécifiques au type d’activité, fabriqués par une société américaine, une très grosse société, des milliers d’employés, une vieille société familiale qui fabriquait des caisses enregistreuses depuis plus de cent ans. Le siège social était dans l’Arizona, à Henderson, dans la banlieue sud de las Vegas, mais elles n’étaient pas fabriquées à Henderson, elles étaient fabriquées en Californie, à Orange, dans la banlieue sud de los Angeles. Ils envoyaient un bulletin mensuel de l’entreprise adressé à tous les associés de l’entreprise, nous n’étions pas pas vraiment associés, juste des employés, mais c’est comme ça qu’ils appelaient leurs employés, des « associés », les voies du management moderne sont parfois impénétrables.
En première page du bulletin mensuel de l’entreprise on pouvait voir la photo du grand directeur de la société, un bel homme, on ne voyait que son buste, légèrement incliné, il tournait un peu la tête pour qu’elle soit face à l’objectif, probablement pour montrer qu’il était un homme qui faisait toujours face à ses objectifs, et qu’il n’en attendait pas moins de la part de ses associés, si son buste avait été de face il n’aurait pas eu besoin de tourner la tête pour faire face à l’objectif, il montrait ainsi que pour faire face aux objectifs il faut toujours faire un minimum d’effort, au moins celui de tourner sa tête. Il portait un costume bleu foncé, bleu gris, une chemise rose très clair et une cravate rouge vermeil, il souriait de ses belles dents, très blanches, il portait des lunettes, avec une fine monture dorée, le visage carré, large menton, à côté de la photo il y avait un texte, pas vraiment un texte, plutôt une lettre, la lettre commençait toujours par « chers associés ». Je n’ai jamais pris le temps de lire cette lettre, il me semblait que c’était toujours la même, lire le « chers associés » me suffisait. La photo et la lettre occupait la moitié supérieure de la première page du bulletin, sur la deuxième moitié, sous la photo et la lettre, il y avait un graphique, une courbe indiquant l’évolution du cours de l’action de la société depuis les deux dernières années, en abscisse le temps et en ordonnée le prix de l’action, en dollars, en général le prix se situait entre soixante et cent dollars, il ne fluctuait pas beaucoup, j’aimais bien regarder cette courbe, ce n’était pas vraiment une courbe mais plutôt des droites, des segments de droite, avec un petit point bleu à chaque extrémité, qui montaient et descendaient, formant des montagnes, un paysage de montagnes comme celui que je voyais de chez moi, à l’horizon, la chaîne des Alpes fluctuait comme le cours de l’action.

« Jazzi dit: 15 août 2018 à 12 h 55 min
« Au nez, ça sent la merde. En bouche, on regrette que ça n’en soit pas »

Je ne comprends pas ce que cette phrase veut dire exactement ? »

Jazzi, tu sais, parfois vaut mieux éviter d’écrire certains trucs, sérieux Jazzi après ça reste gravé comme dans le marbre.

n’y prend pas mal je le dis pour te rendre service.

« l’absence de « e » renvoie, outre à son propre nom, aux « e » du mot père, mort prématurément des suites de la première guerre mondiale, et à ceux de la mère, partie sans retour aux camps de la mort sous la seconde »

Avec tout mon respect, c’est du NIM-POR-TE QUOI. Complètement barrée cette interprétation.

« je me demande s’il n’y a pas des conversations à éviter après l’heure des repas »

Je ne sais pas. Je venais de finir mon thé vert.

« Au nez, ça sent la merde. En bouche, on regrette que ça n’en soit pas »

Cette phrase n’a de sens que si l’on est coprophage, hamlet ! Tu la trouves à ton goût ?

Un extrait wiki sur « la disparition », pour Ed.

« Les thèmes de la disparition et du manque sont extrêmement liés à la vie personnelle de Georges Perec : son père meurt au combat en 1940 et sa mère est déportée à Auschwitz début 1943. Le livre débute d’ailleurs par la description d’un climat de violence et d’assassinats généralisés qui évoque très clairement la guerre, et la déportation des juifs y est expressément nommée ; en outre, la trame du roman est une vengeance clanique comportant l’assassinat systématique de certains membres d’une même famille. En écrivant ce roman, Perec parle donc du drame majeur de sa propre existence.
Selon Boris Cyrulnik, ce sont ces e manquants qui symbolisent la disparition de ses parents. »

Un écrivain, un homme, ça se respecte davantage.

–

bof…

« la misogynie intrinsèque chez les homos »

Cette assertion fait bondir, elle est quasi homophobe.

« C’est terrible ce que vous dites-là, Delaporte. »

Vous aussi, D : c’est un menu du tonnerre pour votre repas de ce soir !

et zut.
je vous laisse.

Jazzi dit: 16 août 2018 à 13 h 50 min

D’accord avec Bételgeuse. Comme Jazzi, j’ai d’abord eu de la réticence à me lancer dans la lecture de « la Disparition » : le parti-pris de départ me paraissait par trop gratuit. J’avais tort : Perec tient sans difficulté son lecteur en haleine du début à la fin. Sur la valeur symbolique de la disparition du « e », je serais plus prudent que Jazzi, lui rappelant que « père » se dit couramment « papa » et « mère » « maman ». Et si Perec s’était livré, avec la liquidation systématique de « e », à une sorte de shoah alphabétique ludique ? On peut, là dessus, extravaguer sans limites …

Le choix, apparemment gratuit, de proscrire la lettre « e » du début à la fin de la « Disparition » peut paraître un jeu gratuit dépourvu d’intérêt. En réalité, Perec démontre brillamment l’aide qu’une contrainte formelle, quelle qu’elle soit, peut apporter à la créativité, à condition de savoir s’en servir.

hamlet dit: 16 août 2018 à 14 h 11 min
« Jazzi dit: 15 août 2018 à 12 h 55 min
« Au nez, ça sent la merde. En bouche, on regrette que ça n’en soit pas »

Je ne comprends pas ce que cette phrase veut dire exactement ? »

désolé Jazzi je n’ai rien trouvé sur wiki pour te l’expliquer.

La voyelle e est la plus utilisée en français, c’est pourquoi Perec l’a choisie. En plus, elle apparaît deux fois dans son nom. Ceux qui veulent modifier le nom de Perec sont de dangereux apprentis sorciers, qui entrent dans une logique de meurtre que le roman de Perec dénonce avec une violence légitime : celle de la disparition de quelque chose :

« Les thèmes de la disparition et du manque sont extrêmement liés à la vie personnelle de Georges Perec : son père meurt au combat en 1940 et sa mère est déportée à Auschwitz début 1943. Le livre débute d’ailleurs par la description d’un climat de violence et d’assassinats généralisés qui évoque très clairement la guerre, et la déportation des juifs y est expressément nommée ; en outre, la trame du roman est une vengeance clanique comportant l’assassinat systématique de certains membres d’une même famille. En écrivant ce roman, Perec parle donc du drame majeur de sa propre existence. » Wikipédia

« Jazzi dit: 15 août 2018 à 12 h 55 min
« Au nez, ça sent la merde. En bouche, on regrette que ça n’en soit pas »

Je ne comprends pas ce que cette phrase veut dire exactement ? »

comment imaginer qu’un type qui ne comprend une phrase qu’un gamin de six ans comprendrait puisse comprendre des choses qu’on peut commencer à comprendre après l’âge de six ans ?

sérieux Jazzi : intellectuellement tu es resté bloqué à quel âge ? 4 ans ?

Jazzi dit: 16 août 2018 à 15 h 07 min

Jazzi tu sais quoi : tu fonctionnes exactement comme les perroquets, incapable de dire un truc qui ne serait pas l’exacte répétition de ce que dit un autre.

ce n’est même pas que tu excelles dans la citation des idées des autres, c’est juste que cela crée les limites de la pensée.

« Avec tout mon respect, c’est du NIM-POR-TE QUOI. Complètement barrée cette interprétation. »

Il est en effet aberrant, voire honteux, de qualifier ainsi une hypothèse de Boris C.

et autres entendaient

allez Jazzi ! répond ! je me sens en grande forme aujourd’hui, j’ai besoin d’un petit punching ball pour m’entrainer.
tu n’as pas une très grande envergure mais tu devrais quand même faire l’affaire.

« closer, le thème commun entre Wadjda et Mary Shelley, c’est surtout l’émancipation de la femme, »

Bien sûr Baroze, mais c’est une évidence beaucoup trop générale pour être intéressante. Il me paraissait plus pertinent de mettre l’accent sur un point commun très particulier que l’on pouvait difficilement imaginer entre les deux films…

« L’acte sexuel – la pénétration – réclame par essence un asservissement, une objectisation de la femme qui fait que l’un doit mépriser l’autre, et c’est toujours le même. »

Ce n’est pas la phrase d’un homme Rose, c’est la phrase d’une de ces féministes nord-américaines débiles qui haïssent les hommes et n’y comprennent rien. Dans l’acte sexuel, à condition qu’il soit désiré par la femme of course, c’est l’homme qui donne sa chair. Il se fait prisonnier en quelque sorte, à tel point qu’il arrive même qu’il ne puisse se libérer (faire le 15 en urgence…). Et quand on compare le rapport coût/bénéfice, il n’y a pas photo: l’homme s’est épuisé pour une petite secousse, la femme a failli mourir de plaisir à faire trembler les murs et est prête à recommencer illico! Il ne faut certes pas généraliser mais mon scénario se produit, il n’a rien de théorique.

Quant aux généralisations sur l’attitude comparée des homos et des hétéros vis-à-vis des femmes, je n’en dirai rien par charité…

Le niveau monte…

Closer, je reconnais bien volontiers que toute généralisation est infondée et inutile. Mais si vous remontez le fil, vous verrez qu’il s’agit d’amitié, ce qui est un sentiment ma foi fort peu partagé entre les sexes. Or, si du fait de leurs conditions historiquement parallèles, les homosexuels et les femmes ont souffert de la domination masculine, (ce qui est un fait, et encore, exprimé de façon mesurée), la possibilité de sentiments d’amitié s’en est trouvée à mon sens facilitée.

Ce qui contredit quelque peu la « misogynie homosexuelle » « repérée » par Ed (qui confond à mon sens les vannes parfois vachardes et l’objectivation de l’autre). J’ai juste donné un point de vue fondé sur mon expérience personnelle : j’ai rencontré tant et tant (et ici, tenez, tout autant qu’ailleurs) d’hommes au machisme soit assumé soit inconscient, mais bien présent, bien chevillé au corps, bien exprimé dans le langage et les postures, pour ne pas remarquer la différence avec certains amis homos bienveillants et féministes !

PS : quant à l’appréciation violente d’Ed sur la pénétration, eh bien, là aussi, on manque d’éléments statistiques, ce me semble. Mais qui va se proposer comme cobaye ? Certainement pas moi !!! (ahaha derechef !)

Mais vous avez raison sur un point : même ce qui semble tomber sous le sens ne peut, sans une étude sociologique digne de ce nom, être avancé comme une certitude.

Bon. Ceci dit et depuis que ce blog est blog, le nombre incalculable de c…qui a été écrit ici minimise l’affront que constitue une généralisation.

Ahaha.

« quant à l’appréciation violente d’Ed sur la pénétration, eh bien, là aussi, on manque d’éléments statistiques, ce me semble »

Il me semble qu’on a au contraire toutes les statistiques putrides que l’on veut et tous les témoignages possibles : ne serait-ce que dans les romans écrits par des femmes.

POUR SALUER ARETHA FRANKLIN « Reine de la Soul Music »

closer,

Les féministes nord-américaines sont souvent débiles et haissent les hommes du point de vue des vieux hommes machos qui veulent garder leur ascendant et ne supportent pas que l’on dise les choses.

Quant à cette vision du rapport sexuel « la femme a failli mourir de plaisir à faire trembler les murs et est prête à recommencer illico », je n’en dirais rien, par charité également. Je me demande si vous êtes puceau pour écrire une bêtise pareil.

« confond à mon sens les vannes parfois vachardes et l’objectivation de l’autre »
Ce sont deux pans, deux variantes opposées de la misogynie. D’un côté, le rejet et le dégoût cohérent d’un homme qui aime les hommes. Demandez à vos amis homos ce qu’ils pensent du sexe féminin.

D’un autre, l’objectivation intrinsèque au rapport intime hétérosexuel, à l’origine d’une misogynie ancrée dans chaque homme. Heureusement, les degrés varient en fonction des individus.

asservissement ? bien sûr ! évidemment ! l’homme est asservi à toutes ses fonctions naturelles.

c’est pourquoi l’homme s’est presque totalement détaché de toutes celles liées à la reproduction, la dernière étape étant la gestation.

actuellement il est possible de procréer en se passant des hommes, mais pas des femmes.

ce déséquilibre va être bientôt corrigé ! d’ici cinq ans la gestation in vitro sera possible.

certaines femmes y verront un pas vers la liberté, d’autres y verront le désir des hommes de s’approprier le ventre des femmes.

comme toujours avec la technique, ces deux forces idéologiques opposées étant à peu près identiques elles finiront par s’annuler d’elles-mêmes.

les premières femmes qui utiliseront la gestation in vitro seront les femmes d’affaire et les sportives de haut niveau, toutes celles qui ne peuvent pas permettre de laisser une gestation venir gâcher leur carrière.

ainsi l’humanité continuera d’accomplir son destin.

Attention hamlet à ne pas nous resortir le cliché de la femme carriériste qui ne veut pas d’enfants. Souvent, les femmes ambitieuses procréent (du moins, c’est ce que j’ai toujours constaté), l’enfant faisant partie intégrante de leur ambition.

la France est un drôle de pays, quand j’ai fini l’université je pensais que mes trouvailles sur les marqueurs génétiques allaient intéresser des français, que nenni c’est les américains qui viennent vous chercher à la sortie de votre thèse, ils vous font venir à New York en concorde, pour vous sortir leur baratin sur la santé et rendre la vie meilleure blablalba, j’y ai cru comme un benet, et vingt ans plus tard on se rend que ça n’a servi qu’à leur payer leurs baraques à Newport beach et à payer la retraite de générations de tarés d’américains ! mais c’est comme ça, c’est la vie, en France on a la littérature, sauf que si un jour les ricains mettent un embargo sur la France c’est pas avec des bouquins qu’on soignera les gens, leur cancer et tutti quanti, mais c’est pas grave, c’est comme ça.

C’est le dernier qui gagne le « poupon ».
Tu parles d’un lot de consolation !.

The TLS Map of Writers’ Homes
A literary map of the United Kingdom
–
Un certain fétichisme littéraire, niet? Ah, si l’on pouvait, ne serait-ce qu’imbiber une nano-parcelle du génie des écrivains en humant l’atmosphère de leur athanor! Balzac & Hugo à Paris; les soeurs Brontë à Haworth (ces pauvres génies humèrent trop de miasmes méphitiques provenant du cimetière attenant au presbytère, et moururent toutes tubardes), Orwell sur l’île de Jura, rédigeant 1984 en 1948, rongé par la consomption aussi sûrement que les trois soeurs & Keats à Hampstead Heath; Dylan Thomas dans sa Boathouse à Laugharne, pas totalement remis de la cuite monumentale de la veille; manque Seamus Heaney, soit à Bellaghy, ou à Queen’s University Belfast ou à Sandymount, mais là on est en République d’Irlande, où la carte serait illisible.
The Real Right Thing, une nouvelle fantastique de Henry James parue en 1899, narre les tribulations d’un journaliste dont la femme du mort célèbre souhaite qu’il écrive rapidement la biographie « autorisée », dans le bureau de celui-ci. Stratagème que l’esprit du défunt refuse & s’emploie à déjouer. Derniers mots prononcés par le biographe malchanceux: « I give up ».
Le mauvais génie des lieux…

Delaporte dit: 16 août 2018 à 18 h 17 min

ça va être encore comme la discussion sur Néron, vous préférez le massacre d’un Empereur fou à celui perpétré par Rome.

désolé de vous le dire mais ça c’est le côté « petits bras » des catholiques.

sauf que maintenant il va falloir changer de braquet Mr Delaporte, parce que vous allez être en concurrence avec l’Islam, et là il faut pas la jouer « petit bras » parce qu’en face les massacres d’empereurs fous ils s’en tapent, avec eux c’est carrément les conflits de civisaltion si vous voyez ce que je veux dire.

en plus il y a l’épitre aux Romains Mr Delaporte, Paul a écrit ça pour des prunes ? à quoi ça sert de se décarcasser d’écrire une déclaration de guerre à Rome si c’est pour se faire massacrer par un taré ? vous prenez Paul pour un débile ?

je ne sais pas quel rang vous occupez dans la hiérarchie catholique Mr Delaporte, mais il va falloir en discuter avec vos chefs : Néron il faut l’oublier, il faut passer à la dimension civilisationnelle des combats !

du coup les histoire de gestation in vitro, comparer aux problèmes qui vous attendent vous les catholiques je peux vous dire que c’est du pipi de chat !!!

laissez les ingénieurs s’occuper du destin de l’humanité et allez donc relire vos épitres !

P.EDEL – 12h21
N’est-ce pas un désir tout entier spirituel ? Une sorte d’horizon illimité, quelque chose de mental ? Un bonheur rêvé tellement distant des contingences du réel, du quotidien ? Quelque chose d’insaisissable et qui doit le rester. Ce n’est ni religieux, ni social, une sorte de mirage. Quelque chose d’innocent. Un peu comme Nerval : tout ce qui est imaginé, existe. Un bonheur chimérique. Une méditation plus sensorielle que sentimentale.
Il y a une jonquille quelque part dans Obermann (je n’ai plus le livre).

Ed, vous pourriez me faire l’honneur de penser que je caricaturais un peu les choses pour le plaisir de provoquer un peu… Tout le monde sait que l’orgasme féminin est, disons, « le plus souvent » pour ne pas essentialiser, plus intense, plus durable et plus répétable sans trop de fatigue, que l’orgasme masculin…Même s’il est, souvent? parfois? plus difficile à atteindre…

Suis-je assez nuancé, prudent et mesuré?

En revanche je maintiens absolument que la vision de la pénétration des féministes américaines est débile. Dès lors que le désir est réciproque, j’insiste sur réciproque, leur position n’a aucun sens.

quand on la mesure la femme n’est pas le mammifère qui atteint la plus haute intensité d’orgasme.

par exemple la souris c’est trois cents fois plus que la femme.

je ne veux surtout pas dire qui faut l’utiliser pour les expériences de laboratoire à la place des souris, heureusement il y a d’autres critères qui entrent en jeu, comme le repassage ou la vaisselle, par exemple.

http://www.leparisien.fr/societe/une-video-choc-denonce-les-maltraitances-sur-les-souris-de-laboratoires-07-11-2017-7377987.php

@pire que du Blabla…

Quelques vers d’Omar Khayam ?

« Dieu, tu m’as cassé mon pot de vin !
Tu m’as ainsi fermé la porte du plaisir.
C’est moi qui bois, Seigneur, et c’est toi qui es ivre !
Ma terre sur ta bouche ! Es-tu ivre, Dieu ? »

« Ils disent tous : “Il y aurait, il y a même un enfer !”
Blablabla ! le cœur ne doit pas s’émouvoir !
Si tous ceux qui font l’amour et qui boivent sont de l’enfer,
Demain le Paradis, comme le creux de ma main, est désert. »

« Demandez à vos amis homos ce qu’ils pensent du sexe féminin. »

Maman, j’ai peur, je ne veux pas entrer dans ce trou-là, Ed, tourne-toi !

De toutes façons, aucun homo ne pourra dire plus de mal du sexe féminin que notre civilisation hétérosexuelle n’en dit du trou du cul !

« D’un autre, l’objectivation intrinsèque au rapport intime hétérosexuel, à l’origine d’une misogynie ancrée dans chaque homme. Heureusement, les degrés varient en fonction des individus. »

Et ça ne marcherait pas pour la misandrie ancrée dans chaque femme, Ed ? Expliquez-nous ça ?

« Jazzi dit: 16 août 2018 à 20 h 19 min
« et en plus, il s’arrange toujours pour ça tombe aux heures des repas… »
C’est parce que c’est mieux sur la table de la cuisine, hamlet ! »

Jazzi tu sais ce que tu es ? t’es qu’un sale vieux pervers… et en plus tu sais que ça m’excite !

@machin chose
Objectivation ? Rendre plus objectif, moins partial ? Je n’en connaissais pas l’emploi dans le sens de réduire à un objet, une chose …

Delaporte devrait lire Bert Ehrman. C’est intelligent, et remarquablement documenté le plus souvent.
MC

Bon, closer, je n’est pas été convaincu par « Mary Shelley ». J’y vois un film de commande, livré scénario en main. La cinéaste saoudienne est absente du film. Néanmoins, en bonne pro, elle nous fait un super clip, en costumes, de stars rock de l’époque. On a droit aux délicieux caprices de Shelley et de Lord Byron, où leur égoïsme respectif est érigé en drapeau de la liberté. Au centre de l’histoire, l’éveil à l’amour et à la littérature de genre de Mary, ses souffrances, sa consécration. Tout un poème en imagerie d’Epinal… Les Misérables en roman photo dans Voici ! C’est du montage direct. Ex. Mary vient d’annoncer à Shelley qu’elle est enceinte. La scène se passe dans un superbe parc de Londres. Il lui caresse le ventre. Tout deux tournent la tête et on découvre madame Shelley (il n’est pas encore divorcé de sa première femme) et leur petite fille, pile poil, juste en face dans le parc…

Plainte. A cela s’ajoute les jeux sexuels librement consentis où homme et femme consentent à le jouer doit dans la position du dominant ou de la dominante ou l’inverse. La mysoginie certes a encore cours, il faut choisir son entourage et savoir éviter les ploucs qui en sont imprégnés, revanchard d’une égalité en droit acquise au fil des luttes. Nous disposons en tant que femmes du choix, du droit de vote.

…
…aimer, c’est quand, personne,…sait, vous rembourser, du bien, que vous avez fait,…
…
…en, plus, que vous ne demander, rien, à personne, même, pas, a votre subconscient,…
…
…générosité, naturelle,…en sachant, vivre, comme un prince,…
…
…pour en revenir, à la peinture,!…il faut, continuer, du pinceau,…
…il, n’y a, pas d’alternatives,…dès, que vous savez, votre rôle, de tout bien faire, à notre mesure,…des diversités,…
…etc,…
…finalement, à l’exemple, de la vente, Rockfeller,…chez Christi’s,…etc,…
…

ailleurs, c’est en vigueur depuis beaucoup plus longtemps même en discontinu

@depuis 1963 ?

1965 ; fallait le temps d’apprendre à signer

Van Halen ?

Les croyants sont très reconnaissants à Dieu d’avoir donné aux organes génitaux de la femme vivante, l’odeur qu’il ne donne à la crevette que huit jours après sa mort.
( Journal tome 1, 5 juin 1863 des frères Goncourt)

Les modos s’en mêlent
Pass That Bottle anyway
https://www.youtube.com/watch?v=wqi3CSGJnds
Il est temps de civiliser les masses de buveurs de bière avec du vin

21h04. Admettre que nous sommes parvenus à un point éloigné des tribunaux religieux, déjà ça c’est caduc. Ensuite droit à la contraception, au divorce, à choisir son conjoint sauf s’il s’agit de mariage convenu pour préserver la position d’une famille , cela se voit encore dans les milieux industriels, bourgeois, aristocratiques où il n’est nullement question d’épouser par amour, condition insuffisante. Il faut dans ces milieux qu’entendre voir sentiments coïncident avec l’ambition, le désir des familles de conclure une espèce de marché où elles enregistrons un bénéfice autre que sentimental.

Ah bon Zizzi…Qu’est-ce que tu veux que je te dises? En gros, ce serait un crime de représenter les personnages d’un biopic (c’est comme cela qu’il faut dire?) qui se déroule dans le premier quart du 19ième siècle, dans des costumes, dans un décor, avec des comportements et des mots qui correspondent à ce que l’on sait du premier quart du 19ième siècle? C’est ce que les konnards de critiques téléramesques et assimilés appellent l’académisme…Et bien vive l’académisme et qu’ils aillent se faire phoutre!

La cinéaste saoudienne est parfaitement présente dans le film. Je l’ai même démontré à propos du thème important de la polygamie, légale ou informelle, que se réserve les hommes.

21h14. Il vous faudrait vous adonner au cini lingus avec des femmes qui connaissent les rudiments d’hygiène. Si je suce mon doigt, il sent l’eau de mer, rien de désagréable à la propreté. Et quand je me réjouis la scène des valseuses , quand Depardieu respire le slip de la jeune fille de la maison, je ne sentais qu’une agréable odeur. Doit on vous supposer des souillons, des infectées?

http://youtu.be/17JEeGDxZuU

booing
https://www.youtube.com/watch?v=G8yU8wk67gY

Demain je mange des crevettes.

D, crevettes est aussi la façon utilisée pour désigner les grand prématurés tant ils sont chétifs, une couleur de peau qui parfois n’avait rien de commun avec celle des nouveaux nés n’es à terme, sans compter les progrès de la néo natalogie qui ont contribué depuis trente ans a en sauver pour en faire des bébés sains.

à pour a.

Jazzi dit: 16 août 2018 à 20 h 44 min

quelle place pour Krankenstein dans ce film ?

a-t-il pris le risque de faire un choix sur la genèse de ce roman, d’où vient l’idée ? :
– Byron ?
– l’opium ?
– le suicide la première fille avec qui était parti Shelley (il l’avait déjà larguée enceinte) ?
– la Révolution française avec la guillotine qui fit si peur aux anglais ?
– la mort de son enfant ?
et toutes les autres possibilités…

Frankenstein est précurseur, non pas dans l’idée de fabriquer une créature à partir de matériaux « morts », mais dans l’idée que cette créature acquiert une conscience miroir de la cosncience humaine : Frankenstein est une espèce de conscience parfaite qui révèle toutes les imperfections humaines, tous reprendront cette idée, Asimow, PK Dick etc…

Delaporte 15h07 au point où j’en suis arrivée dans cette lecture, que du cocasse, peut être l’ablation du sinus a à voir avec les expériences auxquelles se livraient les nazis dans les camps mais pour le reste jusqu’à présent franche marrade, je verrai ensuite si l’interprétation psychanalytique de cette entreprise tombe sous le sens.

« la polygamie, légale ou informelle, que se réserve les hommes. »

Pas du tout, closer, dans le film, Shelley, invite Mary a prendre des amants. Byron de même. Mais les filles sont moins chaudes pour partager…

Odeur, parfum et trigonométrie…
Bételgeuse, remugle ou fragrance, tout est question de sinus !
Mais je n’ai pas le nez de Suskind ni la science du savant Cosinus, aussi vais-je prendre la tangente !

« Pas du tout, closer, dans le film, Shelley, invite Mary a prendre des amants. Byron de même. »

Evidemment, pour se donner bonne conscience Annibal! Shelley sait parfaitement que Mary ne le fera pas. Dans le cas particulier de Byron, il aurait payé cher pour qu’autre homme se dévoue et le débarrasse de Claire!
(quand j’écris « Shelley » ou « Byron », je fais référence aux personnages du film. Je ne sais pas s’ils ressemblent vraiment aux Shelley et Byron historiques)

ce Clos du Clocher en en-tête, est-ce un 2016 fraîchement mis en caisse (de pin ?) ou un 1976 reconditionné ?

@ayalollahs

non, ce ne sont pas des crustacés