de Pierre Assouline

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La République des livres
Manchette remet le couvert

Manchette remet le couvert

Après le Journal, les Entretiens. On se souvient, du moins les aficionados dont je suis, les lecteurs jamais rassasiés de Laissez bronzer les cadavres, L’Affaire N’Gustro, O dingos, ô chateaux !, Nada, Que d’os !, Le petit bleu de la côte ouest, La position du tireur couché découverts en leur temps dans le jus des années 70 ce qui modifie la perception, se souviennent du plaisir procuré par la parution en 2008 du Journal 1966-1974 (édité par son fils Doug Headline, Gallimard) peu après celle du Quarto rassemblant l’essentiel de sa fiction sous le titre Romans noirs (2005). L’essentiel s’y trouvait. L’essentiel ? Ce qui occupe un écrivain, de gauche, assez anar, franc-tireur assez partisan, situationnisant, occupé à faire entrer le politique et la violence des rapports sociaux dans le polar français. Regarder, écouter, lire et écrire. Avec, dans le cas de Manchette (et de tant d’autres aux antipodes de lui, Bloy, Bernanos mais jamais Gide) une nécessité qui tourne à l’obsession : l’argent. En trouver, en gagner. Pas pour faire la fiesta, pour en vivre, juste. C’est le cas de beaucoup de bipèdes à chapeau mou qui attendent l’autobus 93 au coin de la rue Glacière, eût dit Vialatte. Sauf que chez les écrivains, l’irrégularité des revenus renvoie aux montagnes russes de l’humeur. Les jours avec et les jours sans. Nombre d’entre eux relèvent de la catégorie de ceux qui ont des problèmes de fins de mois en début de mois.

Ce concentré de Manchette, c’étaient des notes brèves et sèches, froides et métalliques, entrecoupées d’articles de presse souvent édifiants avec le recul (« En 68 à quoi ressemblerons-nous ? A nous-mêmes, en plus jeune et plus moderne », in Elle, 11 janvier 1968) et de photos découpées dans la presse. L’argent. C’est le thème principal. Bien sûr, il y a le reste. On (re)découvre le critique aigu, qu’il s’agisse des livres qu’il loue (un Yourcenar et Au-dessous du volcan), des téléfilms qu’il admire (Dom Juan de Bluwal), des auteurs qu’il révère (Hammett, le patron), des livres qu’il exécute (« L’Homme révolté, si clairement écrit mais si con ») ou des films qu’il descend (Prima della revoluzione, mauvais…). Pas pour la galerie ou l’épate, juste pour lui-même. Autant de notes à leurs dates afin de ne pas oublier ce qui motiva ses goûts et dégoûts. Pas seulement en regardant les variétés à la télévision un 1er janvier :

« Je suis frappé par l’aspect épouvantable des contemporains ».

Il avait la dent dure. Méprisant, sévère et injuste, sans aucun doute, mais au moins gardait-il cela pour lui, pour sa cuisine intérieure, quand tant d’autres en auraient tartiné la grande et la petite presse. Vache, le polygraphe. Tant mieux, un Journal sert aussi à ça. Même si l’éditeur a sabré dans la masse (ce Journal représente 1/10ème de l’ensemble), dans les coupures de presse et dans les noms, des toujours-vivants étant massacrés par le diariste. Mais tout le ramène à son idée fixe :« Les soucis d’argent, et ceux de Mélissa, que je ressens, me pèsent. « Inquiétude des lendemains », comme on dit ».     

Ce qui nous attachait alors à ce Journal ironique et mélancolique plutôt qu’à un autre ? La qualité de l’homme tout simplement, pris dans l’inextricable réseau de ses excès et de ses contradictions mises à nu; et derrière, l’écrivain surpris dans son laboratoire. Un type pris de fièvre du jour où il a décidé de vivre de sa plume. L’autoportrait qui s’en dégage est saisissant. On se croirait dans un film de John Cassavetes. Normal : Manchette était un auteur américain mais si français ! Ca s’arrête en 1974. Et après ? On verra bien, le cas échéant. Mais on sait déjà : l’agoraphobie, la maladie, la souffrance, l’épuisement, l’alcoolo-tabagisme, l’écrivain en panne qui noircit du papier en graphomane mais ne publie plus depuis La position du tireur couché en 1981. Sa légende l’éclipse déjà ; elle le fait rejoindre le camp des auteurs que les lecteurs croient morts de leur vivant. Alors, la suite ? Un inventaire noir, très noir, des doutes d’un agoraphobe angoissé dans la position de l’écrivain assis.

Après le Journal donc, les entretiens accordés de 1973 à 1993 et aujourd’hui rassemblés dans Derrières les lignes ennemies (édition établie par Nicolas Le Flahec, 304 pages, 24 euros, La Table ronde). Un titre de combat. La photo de couverture en dit déjà beaucoup : Jean-Patrick Manchette (1942-1995), cravaté et enfumé, narquois et rigolard, en costard trois pièces sur le plateau d’Apostrophes. 28 entretiens accordés à des magazines ou des fanzines de cinéma aussi bien qu’à la grande presse. Il y a apparaît tel qu’en lui-même : décalé, marginal, provocateur, paradoxal, bourré d’humour et de second degré, écrivain jusqu’au bout des ongles ne survivant que grâce au cinéma, les scénarios comme les adaptations. On lira ici avec profit une analyse fournie de son parcours.

Du genre à placer deux citations en épigraphe de Nada : l’une de Hegel, l’autre du Chasseur français. Du genre à démarquer volontiers pour une situation, une intrigue ou un portrait autant ses maitres américains que Flaubert. Du genre à décrire des personnages en parfait behavioriste : tout passe non parce qu’il dit mais par sa manière de se comporter. Du genre à ruser pour combattre la tentation du cliché, obsession récurrente de la littérature de genre. Du genre à napper tout ce qu’il écrivait de jazz (de Clifford Brown et Max Roach à King Oliver) parfois à l’insu du lecteur. Du genre à partir toujours d’une « idée abstraite » avant de se lancer et de resserrer et détailler à mort au besoin en effectuant des repérages in situ carte Michelin en mains ou son livre de chevet (The Book of Pistols and Revolvers de WHB Smith) tout près de sa machine à écrire. Jamais il ne se pardonnera d’avoir attribué à un personnage féminin un chemisier de crêpe en lieu et place d’une chemisier de crépon. Voilà tout ce qu’il confesse dans ces entretiens.

Quel technicien de l’écriture ! Un obsédé de la précision. Il ne répugne pas à exposer son discours de la méthode. Quand une balle est tirée sur un type, il faut toujours dire très exactement dans quel organe du corps elle entre et dans quel autre sort elle sort sans risquer d’être contredit. Fonctionnait à l’authentique davantage qu’à l’imagination.  Pas seulement le mot juste là où il faut mais la marque juste. Car ses romans sont bourrés de marques de calibres, de bagnoles etc. C’est consubstantiel au style noir- si tant est qu’il n’y en est qu’un. Le sien doit tout aux glorieux américains : Dashiell Hammett, Raymond Chandler… Avec leurs règles, notamment : ne pas rester trop longtemps sans tuer quelqu’un, machiner une histoire à imbroglio, quichotter son héros. Avec Fatale, il commit un faux-pas qui lui valut un refus inattendu de « sa » maison, le Série noire. Forcément, et il en convint après coup, établir un parallèle entre la dégradation du marxisme de mystique en politique et la décadence du style flaubertien, ce n’était pas très polar. Aussi pour le suivant La Position du tireur couché, il trucida dans les grandes largeurs à chaque début de chapitre sans trop s’encombrer d’idéologie.

Manchette, qui écrivait pour exorciser sa violence, considérait dans les années 80 que le terrorisme était désormais le grand sujet du roman noir. Le phénomène se glissait entre un ancien qui ne peut se maintenir et un nouveau qui a du mal à advenir. Bien vu, Manchette. D’une brûlante actualité.

(Photos Gérard Rondeau et Maurice Rougemont)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

944 Réponses pour Manchette remet le couvert

Jazzi dit: à

Auteure est moins pire !

Jazzi dit: à

JJJ voulait dire qu’il devait sortir des cabinets, d’où habituellement il nous écrit, pour aller se les brosser, Alexia !

D. dit: à

Oui bon, on a l’eschatologisme où on veut.

D. dit: à

Et toi, Jazzi, tu faisais quoi dans les cabinets, petit ? Mhhhmm ?

closer dit: à

« Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 27 janvier 2023.

PROPOSITION DE RÉSOLUTION

portant sur la reconnaissance et la condamnation de la grande famine de 1932‑1933 (en Ukraine), connue sous le nom d’ » holodomor », comme génocide… »

170 députés étaient présents pendant le vote de mardi. Tandis que le groupe LFI se refusait à y prendre part, deux députés communistes ont voté contre…

Je répète, le groupe LFI refusait d’y prendre part et deux députés communistes votaient contre.

Silence radio ou quasi dans les medias…Imaginons que, etc, etc, je ne développe pas.

Deux poids, deux mesures, comme d’habitude.

et alii dit: à

en avril, ne perds pas un fil:bref, il faut rester couvert

et alii dit: à

eschatologie
« Nous héritons aussi, en tant que lecteurs, des identifications de Jacques Derrida. Après avoir – selon lui et comme Abraham – quitté sa famille dès le jour de sa circoncision (comme si la circoncision était, en tant que telle, porteuse d’une eschatologie), puis réitéré, plus d’une fois, ce départ (vers la France, l’Amérique, la déconstruction, etc.), il s’est successivement identifié au prophète Elie, à Moïse (qui porte à l’autre la Table nouvelle de l’écriture), au dernier eschatologiste et aussi au dernier des Juifs. Il a revendiqué un lien singulier avec cette tradition, y compris, du bord des lèvres, avec la Torah et une Cabale textuelle d’un genre nouveau, athée et disséminatrice, y compris parfois dans sa logique littérale (de Glas à Fors). Mais en définitive, même s’il profère plusieurs fois le nom de Jérusalem, ce lieu irremplaçable de l’élection, on ignore de quel retour revenance, de quelle annonce ou promesse son œuvre est le lieu. Son annonce est celle de la téléiopoèse, la structure messianique comme telle. Il la recherche, comme une cabale cachée, au fond de soi, dans un lieu inconnu, oublié, crypté, illisible, là où le marrane garde son secret.
https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0508301426.html

Janssen J-J dit: à

@ Non JJJ , on ne vous gâchera pas la St Mathieu (sic) selon Rousset, on vous fera simplement observer (etc.)

et voilà… la verbosité de la suite logorrhéique du message a tout gâché, comme d’hab… C’était bin la peine de vous avoir prévenu !… Mais vous racontez toujours les mêmes salades à propos de l’histoire du baroque depuis trente ans… Laissez vous aller à dire ce que vous aimez, plutôt que de pontifier avec des jugements de valeur d’autorité définitifs. Point barre. Cela vous rendrait tellement plus sympathique, Marc. Une fois. Merci.
(nul ne disconvient de vos compétences sur le moindre sujet, icite ou sur Salacrou, voyons donq, !). Bàv,

J J-J dit: à

mais vous, le constipé, combien gaspillez-vous d’eau par jour quand vous tirez la chasse ?
Bien vu, j’y passe des heures anéfé, comme Henry Miller, mais àsa différence,je ne tire la chasse qu’une fois tous les trois jours. Qui dit mieux pour la planète ?… Et mon ordi ASUS n’a pas d’odeur, où que je le trimballe par ailleurs. Hein !…

Jazzi dit: à

Quand Clopine remet le couvert à Clopinou !

Virginie Linhart
« Le Jour où mon père s’est tu »

Résumé :
« – Tu sais Papa, moi, quand tu t’es arrêté de parler, j’avais 15 ans. A 15 ans, on a beaucoup de souvenirs. Je me souviens de tout Papa.
– C’est notre secret ma petite fille…
– C’est quoi notre secret ?
– Que tu saches tout ça, et que moi je ne parle plus.
… Cette fois, je suis décidée. Je parlerai du silence de mon père. Je suis prête, j’en jubile presque.
J’ai même trouvé le titre : Le jour où mon père s’est tu ».

Virginie Linhart est la fille de Robert Linhart, fondateur du mouvement maoiste en France. Brillant normalien, orateur virtuose, il sombre, en mai 68, dans une première crise de folie. Plus tard, poursuivant sa démarche de mao et le mouvement qu’il a initié, il s’embauche en usine et écrit un livre qui fera date : L’établi. Après une rechute, en mai 1981 (!) il tombe dans un silence définitif.
Ce livre est d’abord une quête du père et, à travers elle, une autre quête, celle d’une génération.
Virginie Linhart part sur les traces des enfants des soixante-huitards et tente de comprendre avec eux ce qu’ils sont vécu, ce qui reste de l’expérience des parents.
Le livre est fait d’allers et retours dans le temps, au gré des rencontres, des réflexions, des souvenirs. L’histoire d’une relation père-fille croise celle des conséquences, sur la génération des enfants, des années de contestation. Qu’en ont-ils reçu? ou subi? Ont-ils été élevés différemment?
Tous de la même façon?
Virginie Linhart née en 1966 est réalisatrice de documentaires.

Extrait :  « La jalousie, c’est vraiment de la merde, il faut s’en émanciper, il faut réussir à vivre autrement, le couple, c’est nul… » Dans les communautés où nous passions nos vacances avec nos parents, c’était un leitmotiv. Je me souviens précisément de deux hommes en particulier qui portaient le projet. Et l’un a piqué la femme de l’autre – bien sûr ça ne se disait pas comme ça à l’époque ! Mais le fait est. Cependant, pas de problème, ils sont restés amis et d’ailleurs ils vivent encore ensemble. Après il y a eu une autre femme, pas de problème non plus… Quand aux enfants : ils étaient à tout le monde… Moi ce que j’ai remarqué, c’est que c’était comme une communauté de singes : il y avait un mâle dominant, dont toutes les femmes étaient amoureuses et qui couchait avec toutes, et les autres mâle se faisait arnaquer. L’abolition des rapports de forces était un des thèmes privilégiés en ce temps. Je crois au contraire que les rapports de forces étaient magnifiés ; petite, j’observais ces sentiments, le désir, la jalousie, l’enthousiasme amoureux, et je les décryptais. Ils y avait toujours un gagnant et des perdants. »

Alexia Neuhoff dit: à

Le texte d’Abécassis dont Charoulet nous gratifie comme d’une cloche en chocolat la veille de Pâques est extrait de Tribune Juive. Il est terriblement faible, geignard, édifiant et futilement victimaire. Les malheurs d’une ((vieille) ado (20 ans) que les copains et les copines chambrent à l’aide de quelques clichés et lieux communs, un rituel de cour de récréation ou de teuf arrosée, des niaiseries, pas de quoi dresser le tableau de l’antisémitisme (larvé) de la société française. Ce texte en appelle au politiquement correct. Etrangement, il se conclut sur un spectacle de stand-up avec « une petite blague sur la Shoah » . Qui, à part Dieudonné, se risque encore dans ce genre de provoc ?

et alii dit: à

wiki dit:
C’est seulement après le xve siècle que la distinction sémantique a été marquée par la graphie entre Pasque (ou Pâque) désignant la fête juive et Pasques (ou Pâques) désignant la fête chrétienne10.

MC dit: à

Cher JJJ, que voulez vous que je vous dise ? Ne me lisez pas. Je dois avoir à vous entendre, à oins sur vous ne surjouiez, des pouvoirs bien maléfiques, dignes de D, dont j’ignore moi-même l’existence. Suite logorrhéique signifie probablement que vous ne pouvez supporter un autre point de vue que le vôtre ? Bien à vous tout de même. MC PS Vu la longue absence de Diagonal, je doute que vous m’ayez m’y pendant trente ans, si trente ans il y a. Mais je n’y peux rien si les enregistrements de ces maîtres là demeurent depuis tout ce temps au catalogue. Il doit bien il y avoir une raison, non?

Samuel dit: à

Pourquoi n’est-il pas possible de trouver la paix dans les ténèbres ?

Samuel dit: à

Pourquoi n’est-il pas possible de trouver la paix dans les ténèbres ?

MC dit: à

Bostridge est un vétéran de Rameau, vous avez bien fait de le citer. Mais …qui connaît les autres? Et cela fait maigrelet. Le Carême finit, mais tout de même! Bon , on écoutera ça, si on tient jusqu’au bout! Bien à vous. MC

MC dit: à

C’est un peu la question de Pâques, Samuel!

et alii dit: à

À Jérusalem, en ce Samedi Saint des Églises qui suivent le calendrier julien, se renouvelle la cérémonie du Feu sacré qui, du tombeau vide du Christ, passe de cierge en cierge pour atteindre les églises orthodoxes du monde entier.
3En temps normal, cet événement offre un spectacle à nul autre pareil. Celui de dizaines de milliers de personnes -dont de nombreux pèlerins-, emplissant les ruelles labyrinthiques de la vieille ville, dans une atmosphère d’ardente et démonstrative ferveur. Coptes, grecs, syriaques ou arméniens, munis de bougies et de croix, s’accommodent d’une longue attente dans l’espoir de pénétrer dans la basilique du Saint Sépulcre (ou Anastasis) et d’assister au «miracle».

La cérémonie traditionnelle se tient dans l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, près du tombeau de Jésus. Ce feu est considéré comme un véritable miracle accessible uniquement aux orthodoxes. Il n’existe aucune explication théologique à son absence chez les catholiques. C’est une tradition historique. Mais pourquoi est-elle née chez les orthodoxes, et uniquement chez eux ?
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-05/paques-orthodoxe-feu-sacre-franciscain.html

Paul Edel dit: à

Je remets le couvert à propos de la biographie de Kafka rédigée par Rainer Stach. On sait que ce premier volume de 950 pages couvre la période capitale 1910-1915 . Comme l’a écrit Pierre Assouline « Tout simplement parce que ces cinq années auront été ses plus fécondes, celles durant lesquelles il a écrit Le Verdict, la Métamorphose, Le Disparu (Amérique), le Procès, excusez du peu. « 
Que faut-il donc admirer en priorité dans ce travail de Stach ?
Sans doute,parmi tant d’autres choses, une manière de travailler en archéologue en ôtant avec beaucoup de méticulosité les couches de poussières interprétatives,accumulées sur l’œuvre et l’homme et qui le déforment ou le caricaturent.
Stach travaille aussi à la manière des restaurateurs de tableaux anciens qui ôtent les couches superficielles pour retrouver les couleurs originales.
Stach avance avec prudence, empathie ,méfiance, sans rien cacher de ses doutes et des zones obscures, loin des mythes littéraires et des visions méthodologiques ou idéologiques puissmmanetr affirmées . Kafka comique ? Kafka Mystique ? Kafka érotique ?Non. Stach propose des « sens variables ».Il essaie de retrouve le dialogue tragique auquel Kafka se livre entre le moi social, le moi écrivant,le jeu compliqué entre les réalités sociales et la naissance et formation dynamique (ou parfois statique et difficile) des textes. Stach ne cache ni les manques, ni les trous, ni les silences ou les contradictions insolvables qui surgissent pendant l’étude des écrits. .Il ne cherche pas à tout prix une représentation cohérente ou « vraisemblable » mais traque dans l’écriture et les réactions de kafka, son éternel mouvement, les injonctions contradictoires qui caractérisent la formation de son identité littéraire.

Stach a raison de citer l’écrivain allemand Wolfgang Hildesheimer qui se méfie du fait que les biographes « trouvent pour tout des explications univoques, dans les limites du vraisemblables » car justement peu de choses apparaissent vraisemblables si on approche le phénomène Kafka.
Le travail de Stach, en étudiant de prés les différents cercles d’influences (la famille en premier lieu en ayant bien à l’esprit que l’écrivain habite chez ses parents jusqu’à l âge de trente ans) mais aussi les cercles littéraires, ses lectures, ses voyages, ses détentes, ses maladies, sa correspondance de 1500 lettres, et son lien si particulier avec Felice Bauer, ses centres d’intérêts philosophiques et religieux, sa profession donc, en étudiant tout ça, Stach n’ajoute pas -surtout pas de grande révélations- mais ôte. Il ôte cette tentation du regard biographique de bonne volonté, rationnel, équilibré, qui prend tout de même la place de Dieu et entre dans la vie de l’écrivain comme dans un moulin, avec des a-priori évidents du biographe. Stach n’est pas un biographe qui ajoute, c’est un biographe qui soustrait. Il retire, ôte, soustrait les clichés conventionnels, les jugements superficiels ou catégoriques, les impressions subjectives, les enjeux politiques ou religieux, qui ont fabriqué le sarcophage idéologique Kafka-machine.
.Stach sans cesse revient et suit au plus prés ,parfois au jour le jour, le coté ondoyant , instable, torturé, et sismographique de la sensibilité Kafka, il traque ses blocages, ses hantises, ses sautes d’humeur, ses retournements, ses contradictions qui changent d’un mois sur l’autre,ses hésitations d’une nuit sur l’autre, d’une lettre à l’autre, d’une page de journal à l’autre, en précisant si bien que, soudain, tout bascule chez lui .
C’est exemplaire dans les pages 543 et suivantes ,celles du chapitre « Littérature, rien d’autre ».Ces pages analysent et mettent en perspective la crise de l’été 1913, quand après un effondrement des ses illusions sur le mariage, Kafka découvre comme une é révelation illuminante son identité d’écrivain,et la révélation du soudain absolutisme de cette vocation. Ce que ses amis proches, écrivains, (dont Max Brod) ne mesurent pas la radicalité. Oui, je sais, le paradoxe du biographe qui ,page après page, examen après examen des textes, ôte une partie du savoir idéologique rassemblé autour de Kafka par des générations d’exégètes, ça peut laisser perplexe à première vue. Mais Stach mérite vraiment lecture.

Jean Langoncet dit: à

@son lien si particulier avec Felice Bauer

En papillonnant d’avis en avis sur ce lien si particulier, une chose m’intrigue : si des centaines de lettres de Kafka à Felice sont répertoriées, une seule de Felice à Kafka le serait … Cela dit, encore un peu de jazz pour faire pénitence
https://pbs.twimg.com/media/FqOqO6UXoAUN_-6?format=jpg&name=small

D. dit: à

Le chocolat bouche les artères…n’importe quoi.
Le chocolat noir peu sucré à haute teneur en cacao (80 % ou plus), consommé régulièrement et modérement (15 grammes/jour), est un remarquable aliment, apportant beaucoup d’antioxydants et de magnésium.
A intégrer à une alimentation riche en légumes crus et cuits, oméga 3 (poissons gras) et acides gras linoléique (noix, huile de colza…).

Bien entendu ça ne concerne pas le bas de gammme à 45 ou 50 %, ni le chocolat au lait, ni les chocolats fourrés. Industriels ou non. Tout ça n’est à consommer qu’exceptionnelement même si c’est bon.

Bolibongo dit: à

Il ôte cette tentation du regard biographique de bonne volonté, rationnel, équilibré, qui prend tout de même la place de Dieu et entre dans la vie de l’écrivain comme dans un moulin, avec des a-priori évidents du biographe. P.E.

Le rationnel n’est pas ce que vous croyez.

D. dit: à

Jazzi dit: à

La maison de Serge Gainsbourg ouvrira ses portes au public à partir du 20 septembre 2023.

Je suis pas sûr que ce soit une bonne idée, Jazzi. Je pense qu’il n’aurait pas aimé ça. C’est un avis personnel. Il aurait mieux valu vendre cette maison et que les nouveaux propriétaires l’aménagent comme bon leur semblen

Jazzi dit: à

Gainsbourg est mort en mars 1991, il y a exactement 32 ans, D.
Sa maison est restée en l’état et Charlotte en a hérité.
Et le public vient toujours la visiter à l’extérieur.
Au terme d’un long processus, elle deviendra finalement un musée.
Je n’ai pas vraiment d’avis là-dessus, mais en tant qu’auteur d’un « guide des musées de Paris », je me contente de passer l’information…

D' dit: à

Tu n’as pas d’avis là-dessus, seulement moi, j’en ai un. Voilà. Je n’irai pas « visiter » la maison de Serge.

D. dit: à

Tu n’as pas d’avis là-dessus, seulement moi, j’en ai un. Voilà. Je n’irai pas « visiter » la maison de Serge.

MC dit: à

Hum! Je serai tenté de dire qu’il vient régulièrement la taguer. Ce soir les Eventreuses de Rouen. On suppose l’illustre stalinienne devant son poste…

D. dit: à

Et figure-toi que je sais par coeur qu’il est mort en 91. Évidemment.

rose dit: à

Moi non plus, je n’irai pas. Mais comme des milliers de gens se précipiteront, cela n’a aucune importance.

Sig. aérosol dit: à

J’irai taguer de la paille et du foin sur ton grangeon! 🙂

Kilékon dit: à

J’irai taguer de la paille et du foin sur ton grangeon! 🙂

Sig. Pep Aérosol

D. dit: à

L’idée d’avoir muséifiez cette maison m’horrifie. L’âme d’une personne n’est pas là où qu’il a habité. Je pense que renato ne me contredirat pas.

D. dit: à

Je connais ce yamamoto. Il a eu beaucoup de pot dans la vie.

Jazzi dit: à

3 fautes d’orthographe en trois courtes phrases, D.
Zéro à la dictée !

D. dit: à

Ah bon ! Je ne les trouve pas pourtant ?

Jazzi dit: à

Double zéro !

et alii dit: à

Friendaholic: Confessions of a Friendship Addict d’Elizabeth Day est publié par 4th Estate (16,99 £)

rose dit: à

Voilà, nous avons souffert la Passion et plutôt deux fois qu’une.
Et aujourd’hui c’est la résurrection.
Parce que j’en suis arrivée là, je ne mangerai pas l’agneau pascal pour deux raisons: après avoir têté sa mère, il mangera l’herbe du pré.

Hier, ai suivi quatre conférences et la cinquième , pour laquelle j’étais venue à été annulée pck j’ étais seule. C’etait le soir tard. Cépamalin.

Tout va bien, le bonheur est dans le pré.
Hier, ai emmené Emma au salon du bien-être, elle était ravie mais refuse que l’on donne trente quatre chandeliers. Elle m’a dit « on les garde ».

Et pour le boeuf, elle a confirmé (pas un demi costaud mais un costaud entier) et affirmé aussi que les œufs n’ont pas été jetés à la poubelle par la femme de ménage comme l’a dit la dame de compagnie. Peints et recouverts de paillettes, décorés avec renfort de détails, il aurait fallu être bien bête.
Or, les petits, et les petites mains sont des gens très intelligents. Restés là, pck ils n’ont pas su en sortir.

Bon dimanche de Pâques.

Je ne sais pas qui a pu écrire une stupidité pareille que le chocolat bouchait les artères. J’ai remonté les coms et j’ai lu rose. Qui c’est celle-là qui barjaque comme ça ?

Bisous

rose dit: à

Moi aussi je connais Yamamoto.
Pourtant, l’a commencé par avoir des ratés.

Damien dit: à

Je trouve un peu extravagant cette maison de Gainsbourg, où tout est resté en l’état. C’est une anecdote de dandy, rien de plus. Gainsbourg en était un, de dandy. Et alors ? Cela ne rend pas ses chansons meilleures qu’elles ne sont. Sa vraie oeuvre d’art, c’était sa personne, avec sa misérable gestuelle, mais populaire, de fumeur et d’ivrogne, qui lançait à une chanteuse noire, en plein direct, « I want to fuck her ! ». C’était plutôt lamentable. J’aime bien voir la tronche de Gainsbourg sur les photos, une gueule de miséreux, détruit par l’alcool, avec une réputation de gros dégueulasse, usurpée d’ailleurs, car il se lavait. Gainsbourg était prêt à tout pour avoir sa minute de célébrité. Au fond, c’était un pauvre type. — J’ai feuilleté une biographie, qui vient de sortir, de Samuel Paty, le prof honteusement assassiné par un Tchétchène plus fort que lui à la course. On en apprend de bonnes, sur ce petit prof d’histoire à la ramasse. Ses problèmes familiaux, et puis les embrouilles dans son établissement scolaire, notamment avec les autres profs, et surtout avec les parents d’élève musulmans. Je me suis toujours demandé ce qui lui avait pris d’amener avec lui les caricatures du Prophète pour les montrer benoîtement à ses élèves musulmans. Comme si c’était un signe de tolérance. C’est lui qui aurait eu besoin de cours de morale. Cette biographie, révélant des choses privées, n’est donc pas une bonne action, à mon avis. Laissons reposer en paix l’homme de bonne volonté, lâchement assassiné par une brute épaisse. Je songe à ce rendez-vous fatal, à ces élèves qui, pour 300 €, vendent leur prof, comme des Judas. Ah, il n’était pas aimé ! Je trouve souvent que les profs de lycée sont de parfaits mégalos, qui devraient parfois se remettre un peu en question. Comme le pitre du film, là, « Le cercle des poètes disparus ». Arrêtons un peu les délires pédagogiques. Comme disait Vian : une bonne paire de claques dans la gueule, parfois aux élèves, souvent aux profs. Je garde de l’école un épouvantable souvenir. C’était la prison, avec la bêtise qui régnait en permanence. Presque aussi pénible que l’armée… Je n’ai jamais été en prison, mais ça doit y ressembler. Avec les gardes-chiourme. Après, quand j’ai lu Foucault, je m’y suis retrouvé. Un bon de dimanche de Pâques à tous. Régalez-vous de chocolat !

renato dit: à

L’histoire de l’archer japonais qui était très respecté même s’il n’avait jamais touché la cible è connue.

9.4 — 8.41

renato dit: à

è > est

Alexia Neuhoff dit: à

Damien : « On en apprend de bonnes, sur ce petit prof d’histoire [Samuel Paty] à la ramasse. »

Le retour des cloches le jour de Pâques n’est donc pas un mythe. On en tient une grosse ci-dessus.

Janssen J-J dit: à

*Précision pascale n° 1 (l’histoire du baroque depuis trente ans) – Il VOULAIT DIRE : les trente dernières années qui ont vu s’épanouir la passion de la musique baroque dans nos sociétés – ET PAS DIRE : l’histoire des commentaires de MC au sujet du baroque depuis trente ans sur la RDL, vu l’âge de cette chaine.
*Précision pascale n° 2 – Stach…, un biographe qui soustrait et redonne des couleurs initiales à l’oeuvre de FK, en enlevant les couches de peintures poussiéreuses successives ?… -> c’est assurément une remarque plus ‘insoluble’ qu »insolvable’, pour ne pas dire ‘lessivable’).
* Grosse douche froide pascuale matinale n° 3… Profiter du projet de ‘musée Gainsbourg’ pour enfoncer Samuel Paty, méchant biographe d’un médiocre chanteur pour justifier le bien fondé de l’assassinat de ce méprisable enseignant de l’EN !… Cela valait assurément le coup de nous gaver de chocolats avant d’en aller vomir !

Bàv à tous.tes volées, sauf aux habituelles cloches Kilékons (9.4.23_9.06)

Janssen J-J dit: à

Bonjour Alexia, et vous m’avez encore précédé dans l’indignation… ! Finalement, vous me réchauffez un brin, alors je vous souhaite de bien meilleurs chocolats. Les Neuhoff belges ne sont pas mal, remarquez… Je les ai d’ailleurs toujours mis au dessus de la pile de mon panier.
Bàv,

Alexia Neuhoff dit: à

Bonjour Janssen. Qu’un gros c.nnard puisse, un dimanche matin, se lever pour pondre pareil oeuf avarié, pourri me laisse pantoise. Une manière de message pascal version sataniste ?

Janssen J-J dit: à

Samuel 1 dit: à
Pourquoi n’est-il pas possible de trouver la paix dans les ténèbres ?
Samuel 2 dit: à
Pourquoi n’est-il pas possible de trouver la paix dans les ténèbres ?
Samuel 3 dit à Elyette Abecassis (sic) :
Pourquoi n’écoutez-vous pas une Leçon des Ténèbres, pour y trouver une réponse apaisante… chez Couperin, par ex ?
https://www.youtube.com/watch?v=Aa5lgqF8fgo

MC dit: à

Mais.,, les élèves de Samuel Paty étaient-ils majoritairement musulmans? Et faut-il ne rien montrer, s’ abstenir de faire réfléchir dans ce qui doit être un lieu de réflexion l’école, par peur des diktats parentaux ? lesquels excellent à transmettre leurs nevroses à leur progéniture.?? «  petit prof à la ramasse » ne correspond pas à l’image que ses élèves gardent de lui. En revanche, bonjour le mépris! Quant à se fier à la première biographie parue ( faite par qui et pourquoi? )on devrait y regarder à deux fois. Accord complet avec JJJ et Alexia.

Janssen J-J dit: à

Brillante et prometteuse, cette petite Lucie H.
Merci RM !

JC..... dit: à

RESPECT

Nous pouvons avoir des points de vue différents entre nous, tout du moins dans cette pointe géographique à l’Ouest de l’Asie surpeuplée…

Cependant, insulter un mort comme Samuel Paty, assassiné par un crétin décérébré islamiste, c’est minable.

Et c’est dévoyer la liberté d’expression.

renato dit: à

Il y a des intervenants que je zappe — Damien, p. ex. —, et les réactions d’autres intervenants à leurs interventions me confortent dans ce choix.

Kilékon dit: à

Mais qui est-ce de Damien?

Kilékon dit: à

Ce Damien de qui est-il le sous-marin?

et alii dit: à

Les leçons de Ténèbres sont un genre musical liturgique créé en France au xviie siècle et destiné au premier des trois nocturnes qui accompagnent chaque office des Ténèbres (matines des jeudi, vendredi et samedi saints). Ce genre ne survit pas à la musique baroque, disparaissant dans la première moitié du xviiie siècle, mais il fournit un thème lyrique souvent évoqué en littérature jusqu’à l’époque contemporaine. WIKI

D. dit: à

Marine Le Pen sera la prochaine présidente de la République française.

et alii dit: à

encore un agrégé qui composa des leçons de ténèbres:
il est reçu à l’ENS de la rue d’Ulm en 1933, où il prépare l’agrégation de grammaire, qu’il obtient en 19362.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Caillois

Jazzi dit: à

Ouf, me voilà rassuré, D. !

Damien dit: à

Je suis quelqu’un de délicat et de bien élevé. Quand je rencontre mon prochain, je le respecte, lui et sa religion. C’est ça, la tolérance, et pas de montrer une vulgaire caricature du Prophète à des musulmans. Les arabes aussi ont droit d’être respectés, de ne pas se faire cracher à la gueule pour leurs croyances religieuses. On n’a pas à leur montrer l’ignoble caricature en leur disant, c’est tout ce que ça vaut. Moi, je lis le Coran, sans être musulman, et pour moi un arabe est comme un autre homme. Pour penser ma propre humanité envers autrui, je ne me réfère pas à « Charlie hebdo », mais par exemple à la Bible — ou à « L’Etre et le Néant » de Sartre. On ne peut tout mettre à égalité, la Bible et une feuille de chou complètement nulle. Ici, vous êtes tous quasiment des décervelés, sachez-le. Y compris MC. Les bras m’en tombent, d’ailleurs. Cuisez dans votre jus d’élucubrations racistes !!! Dans « La vie devant soi », le petit Momo était un héros plein de bons sens. Vous imaginez la leçon qu’il vous aurait donnée à tous, à commencer par M. Paty ? Hélas, vous n’avez pas lu ou pas aimé ce livre. Vous manquez d’ailleurs de délicatesse et d’intelligence pour aimer. Il y a des profs dans le tas. Cela ne m’étonne pas. J’en garde, je vous l’ai dit, un mauvais souvenir. Des prolétaires, ne sachant rien de la matière qu’ils ont à enseigner. Ils ne sont pas surveillés du tout, ils ont presque tous les droits. leur bêtise et leur fainéantise ne sont jamais sanctionnées. Ils veulent toujours plus d’argent et davantage de temps libre. C’est la profession où l’on travaille le moins. M. Paty a été livré pour 300 € seulement. C’était selon moi plus que prohibitif. Ma femme de ménage vaut plus cher, elle est plus utile et sait faire des choses matérielles. Ah si, j’aimais bien mon prof de latin, un passionné de sa discipline, qui savait nous transmettre la passion de la connaissance. Lui, il ouvrait le manuel à Cicéron, Catulle, Pétrone, etc. Je vous propose de revenir un prochain jour, vous faire un commentaire du « Protagoras » de Platon. Donc, à bientôt. Bonne fin de dimanche pascal.

MC dit: à

Une préférence , dans les dites leçons, pour la version Boulay avec Nadine Sautereau et Claudine Collard, en un temps où l’on ne s’embarrassait pas de musicologie et d’historicite, sans pêcher pour autant contre l’esprit, et sans faire joli la où on doit être profond. Après tout , elles ne furent pas écrites pour un castrat quelconque mais pour les Religieuses de Port-Royal!

Patrice Charoulet dit: à

RWANDA

Quelqu’un que je connais très bien et à qui j’ai souvent parlé me pose une question, par le canal de Facebook. Sachant que j’ai travaillé au Rwanda, il m’envoie une vidéo en me demandant mon avis.
Dans cette vidéo, on entend un spécialiste, qui a écrit un livre sur le Rwanda, et il développe ses thèses sur le génocide rwandais qui se déroula pendant trois mois. J’ai bien écouté cette vidéo et je lui réponds ceci :

Le gouvernement actuel du Rwanda soutient que l’avion du président hutu d’alors a été abattu par
des Hutus extrémistes pour pourvoir programmer le génocide que l’on sait. L’expert prouve qu’il n’en est rien et que le TPI a réuni tous les témoignages les plus sérieux montrant qu’il n’en est rien.
Ce sont bien des Tutsis qui ont détruit l’avion en plein vol. Je partage cet avis.
En revanche, quand il répète trois ou quatre fois dans la vidéo que le génocide a été « spontané », je ne suis pas d’accord. Il n’y a eu aucune spontanéité. Des dirigeants ont organisé des milices et fixé chaque jour des objectifs pour dire qui on allait massacrer, souvent à la machette, de telle heure à telle heure. La radio des Mille collines, à Kigali, encourageant les bons citoyens rawandais à se débarrasser des « cancrelats » (entendez les Tutsis). Où est la spontanéité ?
Dans cette vidéo, vers la fin, l’expert parle rapidement de l’intervention militaire française qui eut lieu. On le sait, elle fut nommée « Opération Turquoise ». Un remarquable rapport a été écrit à ce sujet par un officier supérieur, Patrice Sartre. Entretemps, il est devenu général. J’ai eu la chance de pouvoir le lire. A ce propos, je voudrais dire mon indignation quand je lis ou que j’entends des ignorants ou des imbéciles se plaindre d’une prétendue complicité française dans le génocide. Pas un pays de la planète n’a bougé ; seule la France a envoyé des soldats pour tâcher de limiter les dégâts.

MC dit: à

Alexia. On espère que l’aïeul vénère n’est ni Sully-Prudhomme, ni Paul Bourget, ni Lecomte de Lisle ( parfois meilleur poète mais placé dans l’impossible rôle de succéder à Hugo, ce qui explique peut-être le fameux Hugo? Il est bête comme l’Himalaya » qui lui valut en retour l’approbation du Maître: «  j’approuve Lecomte de Lisle, au moins l’Himalayz c’est quelque chose! ») Cela dit, c’est un tableau commandé par Alphonse Lemerre, et il doit il y avoir des auteurs rentables à l’époque , illisibles sans rire aujourd’hui. Un tableau d’éditeur… Bien à vous. MC

et alii dit: à

La clinicienne publie « Pourquoi ? » (Dunod), des leçons de psychologie à usage des jeunes enfants. Pour « Le Point », elle explique sa méthode.
il s’agit de C.Goldman ;c’est sur le point

Jazzi dit: à

« « Le Point », elle explique sa méthode.
il s’agit de C.Goldman ;c’est sur le point »

Oui, mais dans quel journal, et alii ?

Patrice Charoulet dit: à

Mes lignes sur l’Iran et Israël ont été publiées aussi dans le webmagazine « Tribune juive » de ce dimanche.

et alii dit: à

le journal? MATHIEU 13
 » parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent ni ne comprennent.

et alii dit: à

Paul Burton, directeur médical de la société pharmaceutique Moderna a affirmé au Guardian que l’entreprise, qui a créé un vaccin de pointe contre le Covid-19, serait en mesure d’offrir des traitements dans un délai de seulement cinq ans. “Je pense que nous serons en mesure d’offrir des vaccins anticancéreux personnalisés contre plusieurs types de tumeurs à des personnes du monde entier”, a-t-il affirmé au Guardian.

MC dit: à

Je l’ai lu . Rien que du bon sens, parfois élémentaire , qui montre le gouffre ou l’on est tombé !

Mary Curry dit: à

@Je vous propose de revenir un prochain jour, vous faire un commentaire du « Protagoras » de Platon. Donc, à bientôt. Bonne fin de dimanche pascal.

Καλό Πάσχα από τη Θήρα

Jean Langoncet dit: à

@Je vous propose de revenir un prochain jour, vous faire un commentaire du « Protagoras » de Platon. Donc, à bientôt. Bonne fin de dimanche pascal.

Quand vous l’aurez lu par PLaton et par vous-même, vous vous rendrez compte que n’est pas « sophiste » qui veut ; vous pourrez alors peut-être soutenir toutes les saloperies que vous avez déposées ici au petit matin, sans toutefois insinuer que la vie de la victime décapitée valait moins que celle de personnes supposées plus vertueuses, ni laisser entendre qu’elle a mérité son sort

Damien dit: à

M. Paty n’a certainement pas « mérité son sort ». Ce serait vraiment dégueulasse de le dire, et ne correspondrait pas à ma pensée. Le problème, quand on aborde cette affaire, c’est qu’on n’a quasiment pas le droit de faire des réserves sur Paty, sans passer pour un complice des islamistes. Il serait ridicule de ma part d’avancer que Paty a touché son salaire en se faisant décapité. Néanmoins, je veux conserver la liberté de juger l’homme, le vivant. Je ne suis pas du même monde, c’est tout. C’est épidermique. Je condamne toute violence de manière inconditionnelle. Je suis pour la non-violence, avec Judith Butler. Donc, ne venez plus me faire la leçon sur votre « héros ». Je suis aussi dégoûté que vous de sa mort. Bonne fin de journée. Lecture de Freud, je me régale.

Jean Langoncet dit: à

Ne comptez pas sur moi pour rapporter à nouveau vos propos ; pas même pour 300€ le C/C

Le Hasard dit: à

Jazzi. Comment peut-on être un  » brillant normalien  » et, à la fois, l’instigateur d’un mouvement maoïste et son cortège funèbre de plus de 50 millions de morts ?…Fallait-il donc se réclamer du Grand Timonier pour se faire mousser à La Sorbonne ou à St Germain des Prés?.. Avouez que pour un intellectuel aussi diplômé il fallait quand même en avoir plein les yeux… Ou, c’est vous qui le soulignez, être au bord de la folie… Paix à son âme en ces temps de Pâques.

rose dit: à

Pétunia.
Fleur à corolle.

rose dit: à

Un équidé de la savane africaine : le zèbre (un drôle de).

Jean Langoncet dit: à

De Hammett à Amette en passant par Manchette

Paul Edel dit: à
Une anecdote concernant Manchette.
Nous étions début années 8O. Le hasard fait que Robert Soulat, patron de la série noire, Robin Cook, Manchette et moi, étions affalés plutôt qu‘attablés au fond du bistrot « le buisson d’argent » rue du Bac.. Nous nous moquions des auteurs collection blanche qui circulaient dans les étages nobles de l’immeuble, nous les polardeux, les soutiers cachés dans les caves de la maison Gallimard (car on accédait au bureau de la série Noire par un sombre couloir vouté délabré, murs écaillés, encombré de paperasses).Cook était long, maigre et droit, avec son béret basque délavé vissé sur la tête, visage émacié. Il parlait avec un accent rocailleux de l’Aveyron où il avait longtemps vécu. Nous tous médusés par la noirceur si élégante de ses polars et aussi sa prononciation rendue difficile par un évident manque de dents sur le devant . Soulat, rondouillard et chaleureux devant son verre de rouge, écoutait les histoires de Cook. Manchette, rencogné sur la banquette , restait silencieux, avec sa frange qui lui durcissait le regard. Ce regard d’ailleurs ressemblait à une attention suspicieuse. On avait du respect pour lui car il était comme une sorte de théoricien coupant de sa génération, gardien des valeurs éternelles du roman noir, modèle déposé aux Etats-Unis dans les années 4O. Ses prises de position ressemblaient assez à celles du tireur debout qui allume les polardeux du dimanche, les amateurs, les moyens, les flous, enfin tous ceux qui ne répondaient pas à ses tables de la Loi pour rétablir le genre dans sa noblesse. Manchette donc, le législateur, parlait peu ce jour-là.. ses paroles tombaient comme des arrêts de cour suprême. Après un long silence, Manchette dit :
– ah, j’aimerais bien un jour aller sur une plage normande.. Ça fait des années que je suis pas sorti de Paris…
Je réponds :
– Je vais souvent en Normandie, si vous voulez (c’était notre première rencontre, je le vouvoyais) je vous emmène.. j’ai une voiture..
Il me regarde et dit :
-Oh.. d’accord.. Pourquoi pas… Si vous êtes prêt… à me prendre chez moi… bien après minuit et filer sur l’autoroute… quand il est vide en plein hiver…. je ne voyage que de nuit…
Ce voyage au bout de la nuit ne s’est pas fait .

et alii dit: à

sophistes?
VOYEZ B CASSIN/
Aujourd’hui, nous vous proposons de découvrir l’interview que la philosophe et philologue Barbara Cassin nous a accordée. Défenseuse des sophistes et de la rhétorique, elle rappelle qu’il est « essentiel de savoir parler et de savoir se parler » pour vivre en société, tout en soulignant l’importance de cultiver une « parole partageable », qui tendrait vers une forme d’égalité.

C’est l’une des raisons pour lesquelles elle prend ses distances avec les concours d’éloquence, très en vogue depuis quelque temps : « Ils me font peur. L’important, c’est de permettre à chacun de parler. » Lisez notre grand entretien en cliquant ci-dessous !
PHILOMAG

Jean Langoncet dit: à

N’ayons pas peur des mots : Manchette, c’est de la littérature de résurrection

et alii dit: à

SUITE/
3 Programmatiquement, la démarche de Barbara Cassin est comme emportée par l’effet sophistique qu’il s’agit pour elle non seulement de déconstruire mais de susciter. On tient ici une véritable «histoire sophistique de la philosophie», qui parvient à relier Gorgias, Galien, Philostrate et Ælius Aristide, mais aussi à aller et venir entre Platon et Aristote, à bifurquer vers Freud ou Lacan, à s’arrêter sur Hintikka ou Perelman, à revenir vers Kant… Ce n’est donc pas à une réhabilitation que nous convie Barbara Cassin, mais à un corps à corps avec la sophistique, intense et insolent. Au passage, il lui aura fallu délier ce que la philosophie a lié et innocenter les sophistes de l’accusation d’avoir prétendu que le discours a le pouvoir de faire devenir vrai ce qui est faux, alors qu’ils ont simplement voulu, par la parole, «substituer à un état moins bon, un état meilleur». Ce qui est déjà beaucoup. Au fond, l’objet de ce livre n’aura été que la réponse à la question de savoir, à partir de l’exploration des textes sophistiques, «de quelle action discursive il s’agit quand, en parlant, il ne s’agit pas de signification».- Jean-Baptiste MARONGIU
https://www.liberation.fr/livres/1995/03/30/l-effet-sophistique-paroles-de-sophistes_125430/

MC dit: à

Il paraît qu’on mérite votre mépris, Damien, pour vous avoir opposé deux ou trois arguments sortis dans la Presse de l’époque , laquelle contredit la biographie d’aujourd’hui.Je m’en remettrai .Il serait pourtant intéressant de savoir laquelle ,de votre présentation ou de celle que j’ai fait mienne est là plus exacte. Je rappelle quand même que la séquence n’aurait pas eu lieu sans couverture de la hiérarchie, laquelle a soutenu son professeur dans cette sinistre affaire avant le dénouement qu’on sait. On doute que ce soit seulement pour montrer ces caricatures qui vous inspirent de si vertueux développement où cohabitent tant bien que mal la Bible, le Coran, et Jezn Paul Sartre! Au fait on peut savoir qui a commis cette biographie si lumineuse ? Tant que j’y suis le rétropédalage facon «  je n’ai pas dit qu’il méritait d’être tue ». Vous n’en avez pas été loin. MC

D. dit: à

Ce midi j’ai mangé des asperges et c’est vraiment amusant de s’en souvenir quand on fait pipi. Ça m’a toujours épaté.

D. dit: à

(…),de votre présentation ou de celle que j’ai fait mienne est là plus exacte. (…)

que j’ai faite mienne

Non ?

et alii dit: à

Les morts et le journaliste
Oscar MARTÍNEZ
« Il parle de la vie de trois personnes qui ont un jour décidé de témoigner et de leur mort, conséquence de ce témoignage. À partir de l’assassinat de trois de ses sources, »

MC dit: à

Oui D, désolé, MC

rose dit: à

Ce midi, pas d’asperges, pas d’œuf mimosa, pas de gigot et pas d’agneau pas de chocolat.

Ma mère m’a autorisée à raconter cela ci dessous.
J’ai accompagné Emma ce jour et hier aussi : ce soir, elle m’a dit  » c’est la première fois de ma vie que je passe Pâques seule ».
À 18h 30, elle m’a dit « je trouve qu’elle va trop loin » en parlant de sa fille aînée dont on ne parle jamais.
À 14 h, elle me disait « j’ai le moral dans les chaussettes. »

Hier, au cours d’une des conférences, il a été dit que se « tricotait »/combinait dans le cerveau mémoire et imagination.
Mardi 4 avril à 17h48, ma maman m’a dit que son fils venait la chercher et la sortait de l’Ehpad pour les trois jours de Pâques.
Cela n’a pas été vrai, je l’ai appris vendredi après midi par la dame de compagnie qui m’a dit venir le samedi saint encore.
Jusqu’à ce soir, c’est la semaine du fils cadet.
À partir de demain, c’est la semaine de l’aînée.

Lundi 17 avril, j’attaque ma semaine.

On s’en est sorties quand même honorablement de ce Pâques de sauvages.

Là, je ne suis plus autorisée : c’est mon analyse perso. :

L’Ehpad est le moyen extraordinaire trouvé pour, en parallèle, se faire du pognon sur le dos des vieux tout en les abandonnant.
Les très doués les pillent aussi avant de les jeter en Ehpad.
Cela s’appelle la silver économie. À cause de la couleur des cheveux. Et du pognon qui en découle : nos âgés sont des pompes à fric.

Jean Langoncet dit: à

@Ma mère m’a autorisée à raconter cela ci dessous

Merci d’en justifier

rose dit: à

Vous n’en avez pas été loin. MC

Je dirai même plus, vous avez frôlé ( le matin de Pâques, c’était glaçant : pour nous chrétiens, Pâques, c’est la résurrection du Christ qui a souffert la Passion et est ressucité d’entre les morts).

Jean Langoncet dit: à

@Ce midi j’ai mangé des asperges et c’est vraiment amusant de s’en souvenir quand on fait pipi. Ça m’a toujours épaté

Il ne vous reste plus qu’à espérer en un effet de dilution, vous l’étriqué
https://www.youtube.com/watch?v=XhDJZm_HyXY

rose dit: à

est là plus exacte. (…)

Deux hypothèses :
Ou bien
est là, plus exacte. (…)

Ou bien
est la plus exacte. (…)

rose dit: à

Là, je ne suis pas autorisée non plus et je vous le dis quand même : le mardi en question, à 17h48, ma maman ne savait plus que sa fille aînée avait mangé avec elle le midi et passé l’après-midi avec elle.

Les mystères des défaillances de la mémoire immédiate.

FL dit: à

Les romans de Balzac sont tout de même assez nombreux. Jamais pu finir le « Cousin Pons ». La « Cousine Bette » j’ai réussi mais c’est quand même assez chaud.

J’ai mis un temps fou avant de comprendre qui était la tante de Vautrin.

Un peu comme le temps qu’il m’a fallut pour piger que « La Forteresse vide » avait été écrite par un escroc.

FL dit: à

Les romans de Balzac térébrants sont tout de même assez nombreux

FL dit: à

On n’est pas du tout dans le joli romantisme. Du tout.

Colette grosse lectrice de Balzac.

rose dit: à

avec la sophistique, intense et insolent. Au passage, il lui aura fallu délier ce que la philosophie a lié et innocenter les sophistes de l’accusation d’avoir prétendu que le discours a le pouvoir de faire devenir vrai ce qui est faux, alors qu’ils ont simplement voulu, par la parole, «substituer à un état moins bon, un état meilleur».

Madame Barbara Cassin,

Même si c’est vous qui gérez le barbecue chez vous, (bis repetitat) puisque déconstruire vous savez faire, merci de l’analyse que vous avez permis de susciter, ci dessus, suite à vos propos écrits.

C’est exactement pile poil ce qu’Emma a fait durant cette semaine sainte :
simplement voulu, par la parole, «substituer à un état moins bon, un état meilleur». en faisant croire vrai ce qui était faux.
Merci ♥️

FL dit: à

Pour la vieillesse, voir la vieillesse de Mme de Villeparisis et de M. de Norpois. Le narrateur les rencontre et les observe à Venise à la fin d' »Albertine disparue ».

Encore un cas où le réalisme en prend un sacré coup dans les mandibules. Mais c’est si beau.

« Albertine disparue » en fait c’est pas un livre de Proust. C’est un état préparatoire de Proust, un brouillon de Proust. D’ailleurs c’est nettement plus court que les autres livres. Il manque l’ampleur proustienne.

Publié posthume. Le dernier livre que Proust ait eu le temps de corriger jusqu’au bout c’est « La Prisonnière ».

rose dit: à

La forteresse vide : un escroc, je ne sais pas. Il a été dit un violeur.
Je ne peux pas confirmer non plus.
Si c’est le cas, B.B n’avait pas un fort intérieur, ce qui pourrait expliquer le titre La forteresse vide.

FL dit: à

Jamais entendu parler de viol. Mais il mentait sur ce qui a été fait à l’école orthogénique. Et sur les résultats obtenus. Comme il a menti sur sa vie.

rose dit: à

FL dit: à
Jamais entendu parler de viol. Mais il mentait sur ce qui a été fait à l’école orthogénique. Et sur les résultats obtenus. Comme il a menti sur sa vie

J’en ai entendu parler.
Son livre phare a été Psychanalyse des Contes de fées. Lorsque je l’ai étudié , B.B était une sommité dans son domaine.

MC dit: à

Il y a une Junguienne sur les Contes: Marie Louise Frantz.

FL dit: à

On pourrait penser à la vieillesse de Chateaubriand et de Mme Récamier.

FL dit: à

Les camps ne justifient pas tout. Bettelheim a vécu l’enfer des camps ET il a été un escroc.

FL dit: à

Pour Polanski je recommande Eva Ionesco « Les Enfants de la nuit ». Sa mère, Irina Ionesco, la propose a Polanski. Elle a 10 ans !

Polanski décline. Elle est trop jeune pour lui.

rose dit: à

I apologie. I’m so nervous.

Cette femme exceptionnelle ( ne sait ni s’habiller ni se coiffer, sa vie est ailleurs).
Si Dylan s’était bougé le cul, n’en serait pas arrivée là.

rose dit: à

I apologize.

rose dit: à

Bettelheim a vécu l’enfer des camps ET il a été un escroc.

Bettelheim a vécu l’enfer des camps DONC il a été un escroc. Non ?

C’est pour cela que.

FL dit: à

Eva Ionesco qui réconciliée avec sa mère à la toute dernière extrêmité allait la voir à l’hopîtal américain.

Au journaliste de Libération qui couvrait la mort d’Irina, elle disait « n’oubliez pas de dire qu’elle a été une photographe extraordinaire. Elle faisait poser des femmes rencontrées dans la rue et qui ne s’aimaient pas et elle leur redonnait confiance en elles. »

Une mère donc qui la livrait aux appétits d’un cinéaste quand elle avait dix ans…

FL dit: à

Non. On peut avoir vécu l’enfer des camps et ne pas être devenu un escroc.

rose dit: à

Les mystères des défaillances de la mémoire immédiate.

À Marseille, je connais un peu, plutôt que prou, un monsieur que j’apprécie, qui est juif et commerçant.
Dans sa famille, il semblerait qu’il y ait aussi un enfant massacré, un frère, là.

Sa maman a souffert, hyper gravement, du symptôme de la maladie d’Alzheimer : ses filles l’ont prise chez elles ( je ne connais pas l’organisation précise, pardon). Se sont occupé (s ?és ?) de leur maman jusqu’à sa mort.
Chez les juifs, on ne jette pas sa maman dans un EHPAD.
[(D’ailleurs, le père de deux mécréants n’a pas été jeté puisque dépouillé jusqu’à l’os chez un des deux)].

Le fils m’a dit :
« Moi, ma mère, lorsqu’elle ne m’a plus reconnue, je ne suis plus allé la voir ».
Il a du aller aux funérailles, je n’ai pas demandé.

rose dit: à

FL dit: à
Non. On peut avoir vécu l’enfer des camps et ne pas être devenu un escroc.

Merci FL de l’écrire.

De mon côté, je sais que :
On peut ne pas avoir vécu l’enfer des camps et être devenu un escroc.

Mais, en ayant été abandonné par sa mère petit, puis par son père ensuite : mais un escroc de première catégorie.

Pourquoi, dans le cas de B.B ?

rose dit: à

Je pense que l’on peut être une photographe extraordinaire (infirmière, bouchère) et être fortement tarée.

Je pense aussi que certaines mères détruisent un de leurs enfants. Le sacrifient. Parfois, l’enfant en question meurt.

Je ne sais pas comment Eva a pu pardonner à Irina qui semble lourdement atteinte.

FL dit: à

Rappelons les sources de la méthode de Bettelheim : si le mal absolu (les camps) pouvaient rendre fou (certains internés devenaient fous) le bien absolu (l’école orthogénique) pouvait rendre la santé.

rose dit: à

L’autre semaine, à l’Ehpad, ai demandé à une fille « est-ce qu’elle vous reconnaît ? » en lui parlant de sa mère.
Elle m’a répondu « je ne sais pas. »

FL dit: à

Si vous avez pas suivi les rapports houleux entre les deux femmes, c’était épique. Lisez « Les Enfants de la nuit » elle ne la rate jamais. Elle a pardonné à la toute dernière extrémité grâce à son fils qui était resté bien avec sa grand-mère et qui a rapproché les deux femmes.

rose dit: à

Le bien absolu n’existe pas.
La plus grosse erreur commise par certains est de se prendre pour dieu.

« Jésus crie, pas moi. »

rose dit: à

Je ne sais rien de cette histoire.
Le bien fait par les petits enfants.

Pardonner à la toute dernière extrémité : je n’en sais rien. Je ne suis pas devin.

rose dit: à

« Elle faisait poser des femmes rencontrées dans la rue et qui ne s’aimaient pas et elle leur redonnait confiance en elles. »

Témoignage de la fille émouvant.
Comment on peut être parfait dehors et un monstre dedans.
J’assiste en ce moment aux mouvements internes au sein d’une famille : ce qui semble idyllique et la vipère dans le sein.

rose dit: à

Enfin battre des enfants que l’on éduque/enseigne, une femme que l’on aime, c’est complètement antinomique.
Comme boire ou conduire.

rose dit: à

Rions un peu : (mangé une barre de chocolat meunier noir, tout noir, avec une tranche de 4/4 rassis d’il y a deux mois :

Un ami (traître mais ami quand même) me dit (il a accompagné sa mère jusque dans son lit de mort, elle savait qu’elle pouvait compter sur lui):
deguise-toi et vas-y.
J’ai mis mes deux grandes mains sur ma tête et j’lui ai répondu « en lapin ? ».
Moi je riais, lui était hyper sérieux.

Lorsque tu vas au tribunal en cour d’appel pour obtenir ton droit de visite, une semaine pour chaque enfant, tu en jouis.

Sinon, c’est que tu es un parfait connard. Je le sais depuis longtemps. Un Oedipe pas dénoué, une adulation délirante, et une Jocaste pas dénouée non plus, une adoration débilitante.

Sinon, je me vois bien déguisée en lapin pour aller voir ma mère le dimanche de Pâques.

rose dit: à

Avec une petite queue en pompon sur le cul toute blanche.
Ah ouais, j’me vois bien.

rose dit: à

Boris Vallaud

« Un forcené retranché à l’Élysée » me semble une formulation adéquate, lorsque le petit jeune homme ne voyage pas.

rose dit: à

Cinquantenaire de Picasso

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/cannes/exclu-la-derniere-maison-de-picasso-a-mougins-va-devenir-un-centre-d-art-international-un-investissement-de-114-millions-d-euros-2749834.html

Achat du mas de Notre Dame de vie, du nom de la chapelle attenante à Mougins 20 millions d’euros. Investissement 117 millions d’euros.
Ce nouveau zélandais paraît s’y connaître en affaires.

Toutefois (d’où sort ce journaliste ?), sur la façade plein sud, c’est une glycine qui grimpe. Et non pas des jacinthes, qui n’ont jamais grimpé nulle part.

rose dit: à

Dans la conférence sur le Sheng Sui a été dit, en résumé, pas de miroir dans la chambre à coucher, la porte des toilettes fermée, pas de bordel dans la cuisine, les deux signes forts de l’horoscope chinois sont le tigre et le dragon.

Jean Langoncet dit: à

@puck dit: à
I have a friend I’ve never seen, he hides his head inside a dream. Someone should call him and see if he can come out, try to lose the down that he’s found…
Batte onlyyy lauve kane brèque……..

https://www.youtube.com/watch?v=Xy9vU5FjTbI

rose dit: à

Feng Shui : Art science et technique qui date de cinq mille ans.
Harmoniser l’énergie Chi qui entre dans votre demeure.

Le Louvre : Feng shui.
Pour un site / un pont on a tjrs besoin de Feng Shui.
L’énergie qui circule dans tout l’univers est de l’énergie brute.
Comme le pétrole qui sort brut. On ne peut pas l’utiliser tel quel.
Il faut le transformer en bonne énergie : le Chi énergie favorable à chacun. Positive pour nous. Qui me nourrit et m’apporte des bonnes choses.
Énergie favorable entre ds notre intérieur pour apporter du bienfait.
Sous deux formes :
Favorable et défavorable.

Méthodologie du Feng Shui pour contrer l’énergie défavorable. Et il n’y aura plus que l’énergie favorable qui pénétrera.
Travail santé famille enfants vie sociale.

Fermer les toilettes et fermer tjrs la porte.

Pas de glace ds la chambre à coucher.
L’énergie circule partout.

Pas de grand miroir ds la chambre. Un petit c’est rien du tout.

Les ennuis la maladie si miroir ds la chambre.

Pas de bouddha ds la chambre.

———–
C pour cela, ai-je dit au conférencier que mes deux parents ont eu bcp d’emmerdements depuis leur dernier déménagement : ils avaient chacun fait installer une double porte de placard, un des quatre murs entiers avec d’immenses miroirs.

Je vais enlever demain matin mon petit et téléphoner à mon ex. qu’il change sa triple porte de placard dans sa chambre à coucher.

rose dit: à

But only love Can break thé wall.

rose dit: à

But only love can/could break the wall.

rose dit: à

dit: à
Pour la vieillesse, voir la vieillesse de Mme

Ou de M.

Moi je, une seule chose m’épate : je rencontre des gens, vieux, qui sont d’une beauté éblouissante.
Mais le seul cas qui me titille, homme/femme est celui où la personne ne change pas. Ma mère, Pierre Assouline en font partie.

Moi pas : chaque épreuve m’enlaidit inexorablement ; je ne me courbe pas encore. Mais, je grossis, je me mochéifie. Comme j’aime observer, je me regarde sans me reconnaître. Qui est cette horrible bonne femme ?
C’est moi.
Mon extérieur ne correspond en rien à mon intérieur, si beau : je vis une dichotomie absolue.

Sans analepse. Le passé ne m’intéresse pas. Le futur, guère non plus : hic et nunc.

rose dit: à

Après la conférence sur le tarot de Marseille, elle m’a fait tirer une carte, pck je suis arrivée très tard. Les autres ont tiré pendant
J’ai tiré le 21.
Comme d’hab.
Quand je suis arrivée, elle parlait de l’attachement à la mère, que l’on divorce systématiquement.
Elle a conclu en disant « maîtriser sa sexualité » : j’étais toute fiérote pck je le savais déjà que cela faisait partie des essentiels : le coup des miroirs, non, je l’ai appris hier. Virez tous vos miroirs de vos chambres à coucher. Par pitié.

et alii dit: à

sur le monde:
« Une vague de crimes émeut un pays gangrené par la violence machiste. Plus de 1 000 féminicides ont été commis en sept ans et il y a eu 1 700 viols depuis le début de l’année, la majorité sur des enfants et adolescents.

Damien dit: à

MC, c’est vrai que c’est une histoire complexe, et que, en l’occurrence, je me focalise uniquement sur le fait d’avoir montré aux élèves la caricature du Prophète. probablement n’y a-t-il pas que cela, mais c’est cela qui m’intéresse, et qui d’ailleurs est le point de départ de toute cette machination. — J’ai entendu dire que la direction de l’établissement s’était désolidarisé de M. Paty. Qu’un inspecteur avait voulu lui notifier un blâme. Donc, ils ont émis un jugement négatif sur l’attitude de ce jeune prof, qui se croyait investi d’une mission prophétique, répandre l’idéologie « Charlie ». Je comprends la réaction des supérieurs hiérarchiques de Paty. Je l’approuve. Je n’en sais pas plus. — Maintenant, ce qu’il aurait fallu éviter, c’est bien sûr le dénouement horrible et fou, mais aussi le martyre qu’a subi M. Paty, venant des parents plus ou moins islamistes et de certains élèves. Cela montre, dans l’Education nationale, une sorte d’anarchie qui se répand. Les profs sont visés, oui. Il faut certainement faire quelque chose, mais le ministre actuel y pourvoira-t-il ? Je l’ignore et j’en doute. Derrière un discours très sophistiqué, les autorités actuelles laissent filer les choses. Alors, Macron a rendu homme à M. Paty — mais il était trop tard, le professeur était déjà mort pour 300 €, prix de la mise à prix de sa pauvre tête. Et dans cette, incroyable mais vrai, il y avait une cervelle. Bonne journée à tous, même ceux qui n’en ont rien à foutre de moi. Merci à eux, qui me laissent en repos.

rose dit: à

Une vague de crime
Au Pérou.

Je ne trouve pas qu’en France, nous atteignons un sommet.
Même s’il ne s’agit pas de vague, c’est encore énorme.

Et pourtant, le Pérou reste le Pérou : c’est le Pérou.

renato dit: à

«… répandre l’idéologie « Charlie » » ?! c’est quoi l’idéologie Charlie ? La critique satirique du pouvoir politique et religieux est essentielle au maintien d’une société démocratique et ouverte er peut être utilisée pour souligner les hypocrisies et les incohérences d’une institution ou d’un dirigeant, et pour remettre en question les idées préconçues.
Par ailleurs la liberté d’expression (et de la presse) est un droit fondamental qui garantit la possibilité pour chaque individu d’exprimer ses opinions, idées, pensées, croyances et de communiquer librement avec autrui, sans restriction ni censure de la part de l’État ou d’autres sujets. Ce droit est inscrit dans de nombreux documents internationaux, tels que la Déclaration universelle des droits de l’homme, et est considéré comme un pilier fondamental des démocraties modernes.

10.4 — 8.28

rose dit: à

Cela montre, dans l’Éducation nationale, une sorte d’anarchie qui se répand. Les profs sont visés, oui.

Oui ce petit jeune homme a rendu hommage*. Mais il le fait à tout le monde et à n’importe qui
Dans la cour du Louvre, de l’Élysée, des Invalides, de recréation.

* Pas homme, il l’était déjà.

Les profs, nous sommes des gens massacrés depuis 1981. Le respect a décru depuis François Mitterand
. Pendant qu’il couchait avec la mère de la bibliothèque, il a consciencieusement démoli la structure.
En face, dans la même salle de classe, il y en a d’autres qui sont consciencieusement démolis : tous les élèves en difficultés, tel le fils de Jean Paul Capitano qui a créé le Domaine des Possibles.
Dyslexiques, dysorthographiques, dyscalculiques, dysqualifiés. À ces martyres de l’enseignement, se sont rajoutés depuis dix ans (ou plus ?) les enfants harcelés par leurs compagnons/compagnes ? de classe, qui vont jusqu’à se pendre dans leur chambre.

Aujourd’hui, aux concours d’enseignement, personne ne veut se présenter. Qui va au martyre volontiers ? D’un côté ou de l’autre du bureau ?

Je suis contre, et ne surenchéris pas à, la notion de mérite.
Ne sais pas les tenants, ni les aboutissants : personne, pas même l’infirmière de Pau dans un hôpital psychiatrique, et d.ieu sait si les infirmières** !, ne doit mourir décapité, sa tête sur le trottoir ou sur la télé.
D’images, de cette atrocité, me restent les funérailles de l’impétrant, délirantes de cris de joie. Une telle misère en France et là-bas me laisse sans voix.

Que voulez-vous dire ?
(Hier matin, c’était raide).

L’infirmière ** m’a raconté un jour, vivant une maladie infantile, très jeune quatre ou cinq ans, avoir été « subjuguée » (le mot est de moi) par les soins prodiguées par sa maman et la propreté régnant, une beauté incroyable, ce qui a suscité sa vocation.

La maman en question ne récolte pas ce qu’elle a semé. Pourtant, lorsque l’on est à l’origine d’une vocation, on pourrait se dire. Mais non. Il n’y a pas de cause à effet.
Et cette maman terrible, allez-vous me croire ?, et bien, elle continue à semer.

rose dit: à

Pourtant, on le dit ainsi :
ce n’est pas le Pérou.

JC..... dit: à

Cher Damien
Je viens de terminer votre dernier message merdeux sur l’affaire Paty…Je suis donc en mesure de m’écrier bien sincèrement :

« FERME TA GUEULE, DAMIEN ! TU DECONNES, CONNARD DEBILE, CA SUFFIT ! »

rose dit: à

Un billet magnifique chez Paul. Mille choses essentielles traitées.
Ai répondu hier soir, fausse manoeuvre, ma réponse s’est envolée.
Au milieu du billet deux paragraphes d’une intensité rare.
L’inspiration, je ne sais.

rose dit: à

On m’a encore dit récemment qu’il était un homme « génial » parce que savant.
Mon cul.

« il a consciencieusement démoli la structure » : moi, je savais que cela avait un sens.
Quarante ans après, le pourquoi apparaît clairement : nous allons avoir des retraités qui toucheront mille euros par mois (800, 1200) et face à eux, ces gagné petits, ceux qui émargeront à 10 000 euros par mois (8000/12000).

Je laisse de côté ceux qui croulent sous des ponts d’or et des parachutes dorés.

Mitterand a préparé le terrain. Que l’on débaptise sa seconde bibliothèque, la sienne : le but du savoir n’a jamais été démolir mais construire, instaurer, permettre l’émergence de.

Bravo le socialisme déliquescent.

rose dit: à

Qui va au martyre volontiers ?

Si c’est pour ressusciter, hein ?

rose dit: à

Je me suis réveillée avec en tête ce petit jeune homme, juif aussi.
Jamais, nulle part, n’apparait sa mère.
Quid de sa mère ?

À ce réveil, me suis dit, suite à hier au soir : cherchez le père.

renato dit: à

Par ailleurs, vous êtes mal renseigné, Damien.
Que la rectrice de l’académie de Versailles fût sur le point de sanctionner SP, ce n’est qu’une rumeur montée par l’extrême droite.
Il est vrai qu’il qu’un inspecteur académique le rencontra pour lui soient rappeler les règles de neutralité et laïcité ; mais Il a été « conforté dans l’approche qu’il avait eue lors de son cours ».

rose dit: à

Bon lundi de Pâques, mes petits et mes grands chéris, des oeufs, des poules des canards et des lapins dans le jardin.

rose dit: à

pour que lui soient rappelées les règles de la laïcité.

rose dit: à

Rien ne justifie que l’on meure décapité : que cela reste un drame.

rose dit: à

. Et dans cette, incroyable mais vrai, il y avait une cervelle.

Dans toutes, je précise. Pour les indécis.
Chez certains c’est un cerveau. Chez d’autres, de moineau. Mais y a à tous les coups. Bing, un corps mou protège par un os d’importance.

rose dit: à

protégé

Alexia Neuhoff dit: à

Il est affligeant de constater, à travers leurs délires, que certains concitoyens (si c’est le cas) méconnaissent le fonctionnement de nos institutions et les fondements de notre République. A moins qu’ils ne militent pour en corrompre les principes. Sur lesquels il n’y a pas à transiger. Ainsi de l’école, par exemple. Marc Court a parfaitement raison de s’alarmer de l’ingérence de plus en plus manifeste des parents d’élèves dans le fonctionnement des établissements, des méthodes et des contenus pédagogiques. Si l’on m’autorise cette expérience personnelle, j’ai eu à traiter ce genre de dossier, à l’étranger, dans un pays musulman, où mes fonctions m’appelaient à intervenir notamment dans le domaine de l’éducation nationale. Dans un manuel français d’histoire de collège figurait au chapitre des religions (donc du programme pour certain niveau) une vignette, une miniature persane : le portrait du prophète Mahomet. Ce qui suscita de la part de quelques parents (peu) une indignation telle qu’ils demandèrent le retrait de l’ouvrage. Refus catégorique de ma part, naturellement. Plus quelques rappels des règles intangibles touchant au fonctionnement de l’école française.

D. dit: à

Le lundi de Pâques n’a pas de caractère spécifique, Rose.
Nous sommes dans l’octave de Pâques, 8 jours allant du dimanche de Pâques au dimanche suivant dit « in albis ». Mardi, mercredi etc… de cette semaine ne seront pas moins de Pâques que ce lundi.
L’octave est inclus dans le temps pascal, comptant huit dimanches, de celui de Pâques celui de la Pentecôte.

D. dit: à

Le bien absolu existe, il est en Dieu, puisqu’il n’y a aucun mal en Dieu et que Dieu existe.
Nous sommes dans de la théologie élémentaire.

D. dit: à

Attention, Rose. le tarot divinatoire, qu’il soit de Marseille ou d’ailleurs, est une pratique occulte qui implique le recours à des forces mauvaises et avançant masquées, c’est à dire ne se manifestant pas mauvaises dans un premier temps, pour l’être ensuite, une fois les verrous forcés, et souvent de façon abominable. Pratique par ailleurs reprouvée par l’Eglise, tout comme l’astrologie, cette dernière étant cependant bien anodine comparée à la dangerosité de la divination par le tarot.

Damien dit: à

En fait oui, l’école de la République devrait être un sanctuaire. Rien ne devrait filtrer. Et pourtant, tout passe, à commencer par cette idéologie qui a infecté, malgré sa bonne volonté méritoire, M. Paty. Il a voulu appliquer l’éthique décadente de la citoyenneté « Charlie », une sorte de wokisme à géométrie variable. Là, le digne prof d’histoire s’en prend aux musulmans, accusés d’être intolérants avec leur Prophète menaçant. La preuve ? Charlie le caricature, c’est qu’il doit être néfaste. Moi, j’en ai marre qu’on s’en prenne aux religions. Laisser les gens croire à ce qu’ils veulent, pour autant qu’ils ne fassent pas de mal à quiconque. C’est d’ailleurs ce qu’avait rappelé Macron aux Bernardins, dans un très beau discours. Paty n’a rien compris à cela, incapable de faire une synthèse cohérente, ou même une distinction entre islamistes et musulmans. La tolérance ? Faire un cours sur la tolérance ? Pourquoi pas ! Mais il fallait ouvrir les minutes du procès de « Mme Bovary » ou clles concernant « Les Fleurs du Mal ». Voilà ce qu’il aurait faire, et non brandir un torchon inqualifiable qui sème la HAINE. Bonne journée.

D. dit: à

Le Feng Shui, aucun problème, mais c’est assez compliqué car mouvant. Dans le sens ou les pics et creux énergétiques sont facilement décalés par l’environnement proche de la maison, si on vous plante un poteau pas loin, si on fait passer de nouvelles canalisations, ou même en remplaçant un matériau par un autre, en creusant in trou, en formant une butte, en supprimant un arbre ou une haie. Les pierres levées il y a plusieurs milliers d’années l’étaient pour de telles raisons. Il s’agissait d’harmoniser ou concentrer des énergies. Obélix ne travaillait pas dans sa carrière de menhirs seulement pour nous amuser. D’ailleurs il n’hésitait pas à offrir des menhirs.

morales sed laisse dit: à

Avec une petite queue en pompon sur le cul toute blanche.
Ah ouais, j’me vois bien.

Le délyre de la rose, bisexuelle et déglinguée, toute la nuit.
Houille, les nuits dans le grangeon!

morales sed laisse dit: à

La tolérance ? Faire un cours sur la tolérance ?

Il y en a qui disent qu’il existe des maisons pour cela!

morales sed laisse dit: à

Houille ou ouille, les nuits dans le charbon…

Jazzi dit: à

« il n’y a aucun mal en Dieu »

Mais y a t-il du mâle en Dieu, D. ?

Jazzi dit: à

J’ai un miroir dans ma chambre, dois-je le retirer ?

Jazzi dit: à

Baudelaire donne exactement à son spleen le sens que la psychologie donnera ensuite à la dépression.

Le Spleen possède les caractéristiques suivantes :
le noir et tous les éléments nocturnes,
la sensation d’étouffement, d’enfermement,
le sentiment d’extrême solitude, d’isolement,
la pluie, le brouillard, les nuages, la fumée,
toutes les figures mythologiques ou bibliques de damnés,
tous les exclus de l’histoire et des légendes.

renato dit: à

À propos de tolérance :

Femme Vie Liberté

« La mort de Masha Amini, jeune femme kurde tuée par la police des mœurs le 16 septembre 2022, a déclenché un mouvement de protestation en Iran. Nombre de femmes iraniennes sont descendues dans la rue, soutenues par des hommes, pour crier leur colère face au régime et à la loi instaurée depuis la révolution islamique de 1979. Toutes et tous réclament plus de libertés, notamment la fin du port du voile obligatoire, et des changements profonds dans le pays. Le régime iranien répond par la violence, la répression, la torture et inflige aux personnes arrêtées de lourdes peines, menant parfois à la condamnation à mort. »

https://www.palais-portedoree.fr/actualites/femme-vie-liberte

rose dit: à

Oui Jazzi s’il est grand, urgent. S’il est petit c’est rien du tout.

Jazzi dit: à

Le théâtre selon Paul Edel.

« « L’Inconnue d’Arras » est une intéressante machine de théâtre en trois actes d’Armand Salacrou.
La pièce s’ouvre sur l’agonie d’un homme, Ulysse, 35 ans. Il vient de se suicider après avoir appris que sa femme Yolande, le trompe avec son meilleur ami, Maxime.
Les trois actes de la pièce sont censés durer entre la première seconde du coup de revolver et la dernière seconde de son agonie, ce mince intervalle entre le coup de feu et la mort réelle, au cours duquel -prétend-on- chacun revoit défiler les moments de sa vie en accéléré.
De fait, la pièce n’est qu’un long flash-back au cours duquel le film de sa vie se déroule. »

Une pièce dans la lignée de celui de Pirandello et annonciatrice du théâtre existentialiste de Jean-Paul Sartre, notamment de « Huis-clos », précise t-il.

Il me semble que cette idée de pièce en forme de long flash-back a été reprise au cinéma ?

Ajoutons encore que dans le théâtre qu’aime Paul Edel, Tchekhov et Bertold Brecht figurent en bonne place…

Mais qu’en est-il du théâtre aujourd’hui ?

closer dit: à

Alexia, un prof d’université aux USA a été viré pour avoir fait exactement la même chose que vous: montrer une miniature persane représentant Mahomet, alors qu’il avait prévenu les élèves pour que ceux qui voulaient être absents puissent l’être…Sauf erreur (je n’ai pas gardé les références), il s’agissait d’un cours d’histoire de l’art.

rose dit: à

Morales seb baise, c’est Marie Sasseur déguisée en poule ?

rose dit: à

Bing, un corps mou protégé par un os d’importance.
Autre chose qu’un pompon blanc.

closer dit: à

Damien, vous oubliez que des trois grandes religions monothéistes présentes en France, il n’y en a qu’une, aujourd’hui en 2023, qui représente une menace sérieuse de mort pour qui la critique…
Ceci dit, je suis obligé de reconnaître que les caricatures de Charlie, quelque soit leur cible, sont souvent immondes de vulgarité et n’ont pas leur place dans une salle de classe (à mon avis). Mais aucune ne justifie un tel crime.

MC dit: à

S’il avait voulu appliquer ce que vous appelez « l’idéologie Charlie, « , et qui n’est que le droit de montrer des images satiriques, aurait-il signalé à cette époque à ses élèves que certains dessins pouvaient choquer? Ce dont a tiré profit l’élève-source de fausses rumeurs, absente à ce cours là ? Par ailleurs, il me semble bien que n’étaient pas concernés les seuls musulmans. Mais c’est malheureusement là , et par quelqu’un qui ne les avait pas vues ( «  Mr Paty insulte les musulmans ») qu’est partie une accusation inadmissible. Le problème restant peut-on rire de tout dans la France des années 2020? Et puis que signifie » idelologie Charlie »? Le prix du sang payé par le journal, ou le fait qu’il s’agisse d’un journal de caricatures, usuel en Occident ? ( le Rire, la Lune, rien que pour le dix-neuvième, j’en passe et de meilleurs. Auquel Cas. L’ideologie en question serait le rire qu’elles génèrent? Il y a la un point à éclaircir. MC

renato dit: à

Une enseignante de lycée de Floride a été forcée de démissionner suite à une controverse impliquant sa classe sur l’art de la Renaissance : elle avait montré le David de Michelangelo. Maintenant il y peut-être a ici quelques réacs sur les bords pour nous dire qu’il s’agit d’une petit exercice de pornographie.

renato dit: à

d’une > d’un

Jazzi dit: à

Il semble loin le temps où tout le monde était Charlie !

JC..... dit: à

Les cons se sentent à l’aise dans la foule qui cause !

Paul Edel dit: à

Jazzi, je vais peu au théâtre depuis dix ans. A Saint-Malo, c’est pauvret, un simple garage pour tournées avec évidemment beaucoup de « one man show… »
A une certaine époque j’étais critique au théâtre, pour deux journaux, 4 soirs par semaine dans les années 90, ce qui est épuisant physiquement car il faut aller en plein hiver dans les banlieues : de Sartrouville à Nanterre , et de Vincennes à Ivry. Endroits qui offraient des merveilles… Au cours de mes nombreux voyages au Festival Avignon, je préférais nettement les offres si diversifiées , proposées en Off ,au fond des cafés,dans une arrière salle, improbable….pour entendre du Tardieu, du Gombrowicz, du O’Neill, du Roland Dubillard, du Botho Strauss, ou du John Fosse plutot que les grandes machines tres médiatisées en général, qui occupaient le Palais des Papes.
Je dois dire que Paris et ses banlieues offrent des spectacles superbes , de l’Odéon au Théâtre de l’Est Parisien, et de l’Atelier à Hebertot, au théâtre des Amandiers, que de soirées réussies. J’aime aussi ,souvent, les mises en scène de la Comédie Française contrairement à pas mal de de critiques car il est de bon ton de bon ton de faire la fine bouche et de légèrement mépriser cette vieille Maison . On y on entend dans de grands textes (et même parfois du Racine!)  avec une diction parfait. Le Vieux Colombier est aussi un endroit rare et magnifique ,comme l’Odéon avec ses Tchekhov, ses Pirandello, ses Goldoni .J’y courais et entraînais mes amis depuis la lointaine époque Strehler !..qui reste le plus précieux de mes souvenirs. Maintenant, comme Musset, je lis le théâtre dans un fauteuil-chaise longue .Parfois, mais rarement, je saute dans le TGV pour entendre un grand texte dans une salle à paris.

Damien dit: à

En prévenant une partie de ses élèves, comme par hasard musulmans, il a semblé les exclure, comme l’avait noté la direction. C’était une affirmativ action à rebours, je crois. Là aussi il était fautif, même d’un point de vue woke. — En fait, j’ai l’impression qu’il devait faire un cours sur l’intolérance, qu’il a été prévenu trop tard, que ce n’était pas sa spécialité, et qu’il ne savait pas comment s’en sortir. Alors, dans sa petite tête de prof, il a songé aux caricatures, et ça a fait tilt. Il y a peut-être aussi, et même certainement, qu’il était obsédé à juste titre des menaces à son encontre. Un parent d’élève avait même porté plainte contre lui. Il était convaincu que les musulmans voulaient sa peau. Sa représentation du monde se limitait à cela, sa Weltanschauung (très pauvre, à vrai dire). Le bouquin que j’ai feuilleté nous raconte où il vivait, comment était réduit son univers de banlieue, une quasi-prison. Une zone. Paty était enfermé en lui-même, et hors de lui-même, dans une menace malheureusement effective venant des musulmans (pas seulement les islamistes). Il n’était pas au courant que certains sont très sympas. Il a désespéré de l’humanité, sans pouvoir voir un rayon d’humanité. Sa compagne l’avait plaqué, il faut le savoir, ça n’allait pas fort. Pour lui, il y a dû y avoir un processus de tension hypomaniaque qui a accéléré la crise qu’il traversait. S’il avait été ausculté par un psychiatre, on aurait diagnostiqué un début de psychose, et on lui aurait prescrit un traitement, voire du repos. Beaucoup de profs en arrivent là. Le piège s’est donc refermé sur lui de manière tragique, sans qu’aucune aide ne lui ait été apportée. C’est évidemment douloureux, et surtout inadmissible. Aucune aide, aucune entraide : comment peut-on vivre comme ça ? C’est la condition que fait l’Education nationale aux profs. Il y a là une responsabilité dans la mort de M. Paty qu’il faut souligner. J’espère que vous serez tous d’accord. Bon appétit.

et alii dit: à

comme on a parlé de Maoîsme,je me permets de rappeler que le pro de philosophie
JJacob Rogozinski, né le 28 mars 19531 à Roubaix, est un philosophe français. Après avoir été directeur de programme au Collège international de philosophie entre les années 80 et 90, il a enseigné au département de philosophie de l’Université Paris-VIII. Il est actuellement professeur à la faculté de philosophie de l’université de Strasbourg.

Biographie
Au cours des années 70, la découverte du génocide qui vient de se produire au Cambodge remet en question son militantisme maoïste et décide de son engagement en philosophie2. Jacob Rogozinski initie alors une démarche dont le leitmotiv sera de « délivrer la pensée de la mort »3.
wiki
je connais surtout son travail sur Artaud ,mais j’ai suivi un de ses séminaires à Paris

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