André Markowicz dans la forêt sauvage
On le dit un peu à l’ouest quand tout le situe plutôt à l’est. Difficile d’échapper à ce tropisme quand on est de mère russe et de père d’origine polonaise. Tout cela fait d’excellents français et, en l’espèce, André Markowicz (1960), un traducteur hors pair qui ne s’est pas contenté de retraduire tout Dostoïevski, de se colleter à Shakespeare à ses heures perdues et, tant qu’à faire, d’attaquer la montagne magique de la poésie chinoise par la face nord sans connaître un mot de chinois. Bizarre, vous avez dit bizarre ?
Sa poésie chinoise, il l’a lue traduite de nombreuses langues. Du russe surtout. Une traduction de traductions en quelque sorte. Ce qui paraît farfelu à plus d’un traducteur. Il s’en défend en arguant que le mot à mot n’y est jamais le même. Les experts divergent déjà sur le sens littéral ; alors le sens poétique, métaphorique, allégorique, vous imaginez ! Tout son travail est construit sur l’idée d’équivalence, de correspondance des formes entre une langue et le français, de manière à ce qu’une strophe d’Eugène Onéguine se dise à la même vitesse en russe et dans notre langue ; pareillement pour le travail qu’il a fait avec Françoise Morvan sur les pièces de Tchékhov :
« Et s’il y a un décalage de dix secondes entre les deux, alors c’est faux et on recommence ! »
L‘équivalence est possible entre le russe et le français car il s’agit de la même sphère culturelle, ce qui n’est pas le cas du chinois. Inutile dans ce cas de chercher une équivalence. Tant pis si la musique du chinois, langue de monosyllabes, lui échappe. Il affiche avoir réalisé un « travail d’ignorance » résumé en une proposition qui sonne comme un défi : comment un occidental n’étant pas né dans cette civilisation peut-il se rapprocher de l’incommunicable ? D’où le titre Ombres de Chine (26,90 euros, Inculte). Autrement dit un écho. De quoi peindre le regard d’un étranger sur cette poésie qui relève du domaine des ombres puisqu’elle lui demeurera à jamais insaisissable. Alors sautant s’en tenir à un halo de sens.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsque, demandant à des experts chinois de relire sa traduction, il recueillit autant d’opinions qu’il y avait d’experts. Aucun ne s’accordait sur le sens des idéogrammes. « Je me suis retrouvé dans une forêt sauvage » se souvient-il. Un second choc s’ensuivit relatif au contenu de ce qu’il traduisait : il découvrit que le plus grand massacre de guerre avant la seconde guerre mondiale avait eu lieu en Chine avec la révolte d’An Lu-shan. Trente millions de morts au VIIIème siècle.
Traduction ? Même pas. Markowicz réfute jusqu’au mot s’agissant de son travail sur ces poèmes. Alors disons que ce sont des poèmes traduits, recomposés, réimaginés mais accompagnés de suffisamment de sources pour que le lecteur puisse se faire une idée. Un travail d’autant plus nécessaire que bon nombre de ces poèmes n’avaient jamais été traduits en français. Tout « pourquoi ? » opposé à son activité lui semble une question raciste ou totalitaire tant elle met en cause l’intimité. Il ne veut répondre qu’à ce qu’il estime être la vraie question : « comment ? ». D’où les notes et sources.
Dans Le Soleil d’Alexandre, il avait peint autour de Pouchkine la confrontation de la première génération de poètes et d’écrivains russes avec l’Histoire ; il s’en souvient comme d’un « livre de traducteur » dans la mesure où il faisait partager ce qu’il savait ; pareillement Ombres de Chine avec ce qu’il ignorait mais qu’il a découvert. Une trace strictement personnelle. Poètes russes et poètes chinois ont été confrontés aux mêmes problèmes : l’exil, la guerre… Il a utilisé le décasyllabe blanc car c’est un vers qui impose la calme, un pas mesuré, un rythme constant, quand on vit avec. Dans la poésie chinoise du VIIIème siècle, on trouve des vers de cinq idéogrammes et des vers de sept, soit dans des quatrains ou des huitains, soit dans de la poésie libre qui tient du récit sans strophe. Son choix est donc totalement subjectif.
« La traduction ne sert pas à dire une présence mais à la désigner. Elle ne doit jamais se mettre à la place de l’original. Un traducteur, c’est quelque qui aime quelque chose que les autres ne connaissent pas et qui le partage » dit-il.
Il s’agit de rendre par écrit la voix, dans son intonation, dans sa signification, dans son non-dit. Tel est le principe de base de l’écriture de Dostoïevski, vu et lu par Markowicz : « une écriture de la mauvaise foi ». Quel autre écrivain avant lui a montré explicitement que le narrateur ne dit pas la vérité ? C’est sa grande nouveauté. La traduction d’Eugène Onéguine est, à ses yeux, ce qu’il a fait de plus important. Et d’affirmer non sans fierté : « Si je n’avais fait que cela, de toute ma vie, cela aurait suffi ». Manière indirecte de dire qu’il n’a plus à prouver, ni à se prouver, quoi que ce soit puisque c’est déjà fait. Alors il a fait Ombres de Chine par goût du danger. Au risque de détruire sa réputation de grand-traducteur-du-russe, sa langue maternelle. Déjà, pour s’être colleté à Shakespeare, chasse gardée de quelques uns, il avait senti le danger. On ne marche pas impunément sur d’autres plates-bandes. Alors les Chinois… « Je n’ai pas pu résister : c’était tellement beau ! »
Un tempérament, Markowicz. Cela ne lui vaut pas que des amis. Il semble même qu’il ait le goût de se faire des ennemis. A croire qu’il a le don d’exaspérer. Le Centre national du livre s’est toujours refusé à subventionner sa retraduction des Œuvres complètes de Dostoïevski. L’aide lui était systématiquement refusée pour chacun des livres. Pour L’Idiot, le premier, les notes et appréciations des membres de la commission ad hoc que l’éditeur Hubert Nyssen avait demandé à voir, étaient quasi insultantes. Il fallut une intervention personnelle du directeur du CNL dix ans plus tard pour que la traduction du dernier volume, Les Frères Karamazov , soit aidée.
Markowicz est du genre à respecter non ses prédécesseurs, car il ne s’inscrit dans aucun courant, mais ses collègues anciens, les Gustave et Michel Aucouturier et quelques autres, dans la mesure où Dostoïevski leur doit sa situation actuelle en France. Pour autant, il ne se reconnaît pas de maîtres, hormis le grand linguiste russe Efim Etkind qui l’avait pris son aile avant qu’ils ne se brouillent :
« Ce qu’ils ont traduit ne correspond pas à ce que moi je lis, mais cela ne fait-il pas partie du débat intellectuel normal ? »
Fils d’un journaliste communiste travaillant pour la presse du PCF qui collabora ensuite aux éditions du Progrès. Ce qui explique une enfance à Prague puis Moscou avant la France et, à partir de 1985, la Bretagne du centre, celle de sa complice en traduction Françoise Morvan. C’est peu dire que ces deux-là sont tricards au pays. Il est vrai que cette dernière a publié Le Monde comme si. Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne (2002, Actes sud puis Babel), une réflexion sur l’instrumentalisation de la langue et de la culture bretonnes à des fins politiques et commerciales qui fait régulièrement scandale lorsqu’ils en parlent dans les débats. D’ailleurs, ils n’y sont plus invités tant ils sont devenus la bête noire du nationalisme breton. Pendant des années, des gens sont venus tous les jours en déchirer un exemplaire chez Virgin à Rennes. C’est dire la haine qui les entoure parfois.
« Je ne comprends pas qu’on puisse être fier de quelque chose, breton comme elle ou juif comme moi, car on n’a rien fait pour. On peut l’aimer, le respecter, mais en être fier quand on n’y est pour rien ! »
Quand il traduit une pièce, c’est pour qu’elle soit jouée et non pour qu’elle soit lue. Pour Tchékhov, avec Françoise Morvan, ils s’emploient à mettre d’abord en valeur le mouvement de l’énergie et de la parole, l’intonation puis les motifs, les structures, les répétitions de mots. Par exemple : « Peu importe » ou « quelle importance » dans les Trois sœurs car elle y est fondatrice : « Un lieutenant de plus ou de moins, quelle importance … ». Tout cela est pris en compte par le metteur en scène dont les réactions, ainsi que celles des acteurs, leur font parfois modifier leur texte. Grâce à Alain Françon, qui leur demanda s’il existait des variantes de La Mouette, ils se sont mis à leur recherche dans les manuscrits originaux. Pareillement avec Braunschweig, Langhoff et autres passionnés qui construisent leur travail sur l’étude de la structure du texte.
« Pour un lecteur moyen en anglais, c’est plus facile de comprendre Shakespeare que le journal d’aujourd’hui car on dispose de quantités de dictionnaires et d’essais lexicaux qui expliquent tout »
Il n’a pas tant travaillé sur la langue que sur le pentamètre iambique, variante d’un vers européen. Le premier monologue d’Hamlet, sur la chair : est-ce « solide » ou sulid » ? Il y a des variantes parce qu’on n’a pas de texte écrit : il était destiné à être joué et non lu ; chaque comédien avait son rouleau de texte, lequel était changeant. Hamlet n’était pas destiné à durer. Pour le Shakespeare de La Nuit des rois, Comme il vous plaira ou Beaucoup de bruit pour rien, il s’est attaché à respecter la structure et la forme :
« Ca rime quand ça rime, c’est en prose quand c’est en prose et en vers quand c’est en vers etc On répète un mot quand il est répété »
Même s’il revendique la traduction comme un exercice de gratitude et de reconnaissance, quasiment un exercice d’admiration, ses manières ne vont pas sans réactions. Des critiques officielles, d’autres plus feutrées. Et internet. Avec son compte Facebook, qu’il alimente tous les deux jours, il reçoit des échos directs des lecteurs. Partages (21,90 euros, Inculte), journal de traduction qui paraît en même temps qu’Ombres de Chine, résonne de ces échanges aussi banals que la vie. Ah, les digressions sur les chaises longues nationalistes observées au Centre Leclerc de Rostrenen… Le terrain est commun ; le ton, celui de la conversation. Même lorsqu’il consacre une quarantaine de chroniques (passionnantes !) à Hamlet (elles seront recueillies bientôt en un volume par Les Solitaires intempestifs). Le mouvement absorbe la violence des propos. Il parle de politique, de travail, de choses personnelles qui présentent un intérêt collectif mais s’interdit toute intrusion dans la vie privée ; c’est la limite de ce journal extime qui n’est pas écrit comme on parle mais dont l’écriture n’en relève pas moins de l’entretien.
« Et puis ce que j’aime dans la vie, c’est apprendre ! » Voilà, c’est dit et cela suffit. Et André Markowicz de retourner à ses écritures qui sont d’abord des lectures, celles des Russes, des Anglais, des Bretons (mais oui !) et des Chinois aussi, puisque leur poésie est décidemment celle qui l’aide à remettre les choses, les hommes et le monde en perspective lorsqu’il se sent impuissant à exprimer sa distance par rapport à l’Histoire. Alors ne fût-ce qu’à ce titre, louée soit-elle !
(Photos Passou)
738 Réponses pour André Markowicz dans la forêt sauvage
Ah la traduction, c’est tout un art… Personnellement, je préfère « le mot à mot ».
La photo1, Passou, ce sont des tombes chinoises ?
Pour la deux on est dans un restaurant du quartier Latin ?
Goran, pour la lecture dans la chambre, assis ou allongé sur le lit ?
Des équations mathématiques transformées en poésies chinoises, des traductions russes non-gouvernementales, un dramaturge anglais pas si solide que ça..
JC, Sergio et Dédé devraient s’en donner à coeur joie.
Un mec capable de passer des centaines d’heures à de si brillantes inutilités doit mériter le respect de tous.
Bref, un pur non événement poético littéraire !…
Masseret tient bon. Chapeau! Et, en fait, sur le problème de dignité ou génuflexion, quel est l’avis des jumeaux Bodganov?
« Masseret tient bon »
Merci à toi Jean-Pierre.
Qu’est-ce qui se passe avec la Répu de l’archi ?
À TWIT’ VITESSE
Cinéma : l’éditrice Teresa Cremisi succède à Serge Toubiana à la présidence de l’Avance sur recettes.
Elle connaît quelque chose au cinéma ? Tant qu’on y est, pourquoi ne pas nommer un producteur de ciné au CNL ?
Assis…
un rapport avec l’affaire Markowicz ?
Alors voilà, je me suis renseignée, on a demandé à Teresa Crémisi si elle s’intéressait au cinéma, elle a répondu « laissez-moi réfléchir » puis elle a dit qu’elle aimait bien Fellini.
Régionales : le FN dans les villes frontistes, une progression en trompe-l’œil … le FN a perdu des voix dans presque toutes les villes frontistes (lemonde)
Baroz, spécialiste des recettes, aurait mérité le poste.
Oui, j’ai lu le papier de notre hôte sur le magazine littéraire, ça m’a fait divaguer quelque peu. Au début, on se dit que le type en question est vraiment givré : traduire sans connaître la langue ! Et puis après, on se dit qu’une idée pareille pourrait séduire un Pascal Quignard, par exemple. Ou l’on se souvient de Depardieu chez les Ouzbeks, arrivant à échanger des idées à cause simplement de ses talents d’acteur : il imitait « en miroir » les paroles et les gestes de ses hôtes, et ainsi dépassait la barrière…
Ce serait une drôle d’idée de roman qu’un polyglottisme fondé uniquement sur une sorte de communion spirituelle autour du son des langues… Avec bourdes et erreurs à l’appui. Mais finalement, nos besoins sont tous universels. Manger, boire, dormir. C’est de ce socle qu’on pourrait partir…
Tandis que la tentative (je dis tentative, car comment, dans ce cas précis, parler d’échec, ou de réussite ?) de Markowicz, c’est directement via le cosmos que cela se passe ! C’en devient si poétiquement comique que oui, « un travail d’ignorance », dans ces conditions, peut paraître légitime…
Je vous trouve injustes avec ce doux dingue traducteur qui, il est vrai, ressemble à un moineau déplumé sur la photo de Passou, prise dans un bouiboui à bon marché du Quartier Latin. Dur dur, la vie d’un traducteur, fusse t-il auteur ! Moi je trouve très bon ce papier de Passou et son personnage principal est particulièrement intéressant dans le rôle de l’écrivain en colère !
Je remarque avec plaisir qu’avec ces deux derniers papiers, Passou renoue enfin avec la vraie littérature… Après le mauvais coup du Goncourt !
Oui, Phil, moi à la présidence de l’avance sur recettes du CNC, je serais parfaitement compétent ! Mais avec Teresa Cremisi à sa tête, c’est tout le groupe Gallimard qui va en tirer les bénéfices, en fournissant les scénarios adaptés des romans publiés par les diverses maisons d’éditions rassemblées en son sein…
Markowicz n’est pas du tout un doux dingue, Attila. Il sait très bien louvoyer et mène sa barque en rusé. C’est un calculateur, qui se débrouille plutôt bien, a su s’imposer tout en étant très controversé comme traducteur — voire considéré comme charlatan par certains.
Moi je lui dis chapeau. Parce que c’était pas gagné d’avance, son affaire. C’était pas le tout d’entortiller Nyssens, encore fallait-il durer. Il a réussi.
Il vous reste le poste de Toubiana, baroz, il quitte la direction de la cinémathèque en fin d’année. Mais je ne pense pas ce soit une république du cinéma.
« Assis », Goran, Comme dans « assises », vous lisez raide comme la justice ! Et vous avez des manies de maniaco-dépressif à vouloir reposer un livre aussi vierge que quand vous l’avez pris du bout des doigt et en avez tourné une à une les pages pour les lire jusqu’au bout, sans les cochers, en apprenant par coeur le numéro de celle où vous êtes interrompu. Vous ne seriez pas un peu du genre vieux garçon à la vie sexuelle peu épanouie ? C’est du moins l’impression que donne vos réponses au questionnaire littéraire publié sur le blog où l’on aboutit en cliquant sur votre nom…
@Attila, Merci pour mon fou rire de la journée…
On ne dure pas sans raison, out of order. Et cette idée de traduction de traduction de traduction, en abîme, pour aboutir à retrouver la scansion originelle de l’oeuvre ainsi traduite, c’est une idée géniale, une idée d’écrivain et poète. Le papier de Passou me donne envie d’aller voir ça de plus près. Ce que je me garderai bien de faire, faute de temps libre et de budget resserré…
La cinémathèque de Bercy est une coquille triste, Phil. Pour moi, elle est morte à Chaillot, avec Henri Langlois…
Attila dit: 9 décembre 2015 à 16 h 00 min
La cinémathèque de Bercy est une coquille triste, Phil. Pour moi, elle est morte à Chaillot, avec Henri Langlois…
Encore un adepte du c’était mieux avant.
Mais non, L’âge est une maladie grave, aujourd’hui, la Cinémathèque elle est dans les centaines de salles de cinémas parisiens et il y en a pour tous les goûts. Je m’apprête à aller voir « Cosmos », qui marque le retour sur nos écrans d’Alexandre Zulawski !
« De fait, sans adhérer pleinement à une quelconque obédience cinéphilique, dès mon arrivée à Paris, je pus aller tous les jours au cinéma. Pour les films classiques, de préférence à la cinémathèque du Trocadéro : beau temple art déco, prolongé d’un vaste jardin vallonné sur la Seine, face à la tour Eiffel. L’avantage du site était, qu’à la nuit tombée, les yeux encore éblouis d’images immortelles, nous pouvions espérer rencontrer, au détour d’une allée ténébreuse, l’âme sœur, qui se révélait le plus souvent n’être qu’un partenaire sexuel de plus. Ce qui n’était déjà pas si mal ! D’autant mieux qu’aux abords des jardins, la plupart des plus beaux garçons s’adonnaient alors à la prostitution. Pour les films de référence, absolument incontournables, et ardemment guettés sur nos agendas (grâce à Pariscope ou à l’Officiel du spectacle), nous avions le choix entre les nombreuses salles indépendantes du Quartier Latin et de Saint-Germain-des-Prés. Mais aussi en divers points de la ville, ajoutant au plaisir de la découverte du film tant attendu celle d’un autre quartier, avec ses bistrots à bon marché où nous pouvions prendre un pot, voire dîner, les jours fastes. En ce temps là, étudiant boursier, je ne gagnais pratiquement rien, mais j’avais toujours un peu de monnaie pour m’amuser. Comment faisais-je ? Le café, au café de Flore, me coûtait pratiquement le prix du menu complet au restaurant universitaire. Les cigarettes étaient encore d’un prix abordable et l’on s’habillait d’un rien, chiné aux puces de Saint-Ouen ou chez un quelconque fripier. »
Le prénom de Żuławski est : Andrzej.
Oui, André, jem, je lui donnais un prénom d’empereur !
Ces troncs même couchés et copieusement étalés en nuances de gris ont un air plus épanoui que la triste gaie drama couenne du baroz & co show plus spécialisée dans la décoration de restaurant avec portraits figés de célébrités sous verre encadré de bois. Aucun Nord-Express dans les studios Harcourt et le wagon restaurant n’est d’tout’façon pas dans le film d’Alfred et des books de Patricia j’en ai lu un tas d’autres.
Traduire c’est maintenir aussi un peu beaucoup.
Le prénom de Żuławski est : Andrzej.
Et on prononce Andjeï. Andjeï Jouaski.
rz = j
Le Z avec un point dessus = J
l barré = ou (w)
Andjeï Jouwaski (on élide le w).
J’oubliais : j = i (ej = eï)
Donc Andjeï Jouwaski, retenez bien, Attila. Ça pourra vous resservir.
Attila, La première photo représente des tombes juives abandonnées dans le vieux cimetière de Iasi (Roumanie). La seconde a été prise au bistro « Le moulin de la vierge » face à l’église de Notre-dame-des-victoires à Paris.
Iasi (Roumanie).
Prononcez Iash.
Deuxièmement, l’église Notre-Dame des Victoires n’étant pas dans le quartier latin, on peut penser qu’Attila s’est trompé.
Le moulin de la Vierge n’est pas un bistrot mais une boulangerie.
(plus d’explications sur l’image, pardonnez-moi passou, j’en reste pétrifié dans le bois collé au mur, on ne se refait pas)
Bon sang, la République de l’architecture est déglinguée !
Surveilleusement.
Amoureux d’histoire et de culture, voici la légende officielle du Moulin de la Vierge. Celle-ci nous conte l’histoire du lieu originel. Le moulin datant de 1356, représente aujourd’hui encore la maison mère de Basile Kamir…
En septembre 1356 du calendrier Julien, Édouard de Woodstock, dit le Prince Noir, défaisait les Français à Poitiers et capturait le roi Jean II le Bon ainsi que de nombreux chevaliers. Pendant qu’à Paris, se dressait dans le voisinage de cette banlieue qui allait devenir le quartier de Plaisance, proche de la rue Vercingétorix, un pauvre moulin presque à l’abandon. Faute de clients et de bonne brise qui aurait à l’égal de jadis, réveillé son “ tic-tac ” chanteur et mû ses guenilles d’ailes : car, sans la brise qui les cingle et les vire au bleu de l’azur, comme des croix de Saint-André, le prince même des Moulins n’est qu’une carcasse morte…
Et le meunier se lamentait d’être réduit à manger son pain sec, de maigrir comme un échalas et ployer sous la charge des dettes. Il songeait dans son désespoir “ Comment me délivrer de toutes ces sangsues avides que représentent tous ces grigous d’huissiers qui viennent toquer à ma porte et me fourrer sous le menton des grimoires de toutes les couleurs, gribouillés de signes cabalistiques, comme si c‘était de l’hébreu, et au langage d’autant plus obscure que n’en puis comprendre le moindre mot, du fait que je ne sais pas lire… ”
Alors, pour prier la Vierge Marie de le tirer de sa misère, il s’en allait d’un pas traînard se jeter au pied d’un autel dans la chapelle d’un moutier situé prés de son courtil et où vivaient des religieuses. Et là, mettant son âme à nu devant la Mère Salvatrice, il lui confiait sa navrance et lui en demandait guérison. Mais il faut croire, en vérité, qu’Elle n’entendait pas ses plaintes. Car il sentait son mal empirer chaque jour, à tel point qu’à bout de ressources “ Mieux vaudrait,” se dit-il, “ que j’invoque le diable qui, plus accommodant peut-être, aura pitié de mes malheurs…”
A peine avait-il exprimé cette pensée de révolte qu’il vit, surgit de nulle part, s’avancer un petit bonhomme aux yeux pétillants de malice, qu’il n’avait rencontré ni d’Eve ni d’Adam. Ayant quitté sa toque de velours, qu’il tortillait entre ses doigts griffus, et le saluant avec politesse “ Meunier, vous m’avez invoqué… Me voilà. Je suis Lucifer. ”
“ Comment ? C’est donc vous, Lucifer ? ” rétorqua le meunier. De prime abord surpris, mais recouvrant son assurance. “ Tiens, c’est drôle de vous voir là ! Je vous concevais plus gaillard… avec des épaules énormes, de larges pieds, de grandes mains et des airs d’avale-tout-cru, comme un ogre ou un loup-garou. On s’en fait des idées bizarres.”
“ Ma taille n’est pas en question… Que ma bonté, seule, vous touche. Je sais que vous êtes à plaindre et je viens, selon vos désirs, vos porter richesse et bonheur. ”
“ Messire, Richesse et Bonheur sont personnages capitaux… mais dans les contes de nourrice ! Et depuis belle lurette que je les attends sous mon toit, je ne crois plus à leur venue! ” repondu le meunier.
“ Vous y croirez, mon bon ami, car rien n’est impossible au diable ! Quel souhait manifestez vous ? Celui d’ouïr bruire le vent pour faire tourner mon moulin. C’est facile. Voyez ses ailes… ”
Et le meunier, levant les yeux : tic-tac “ Ah, par ma foi! ” s’écria-t-il… “ C’est vrai qu’il tourne ce gueusard! Mais comment cela se fait-il? Je ne sens pas la moindre brise, sinon les feuilles de ces arbres danseraient à leur tour quelque petit rigodon. Pour un miracle c’en est un ! Je reconnais votre puissance. ”
“ Et maintenant que vous faut-il de plus? ”
“ Hé, pardienne… des sacs de blé! Peu m’importe que mon moulin tourne si je n’ai une once de grains à lui mettre sous les dents. ”
“ Regardez là-bas, sur la route. Voyez-vous ces files d’ânons ? Ils viennent vous porter des sacs, de bons sacs d’un blé premier choix dont vous ferez fleur de farine et que vous vendrez bien cher pour entasser de beaux écus. ”
“ Mais c’est vrai… tous ces bourricots qui trottinent en ribambelle… Ils se dirigent par ici … Ah ! cette fois, je suis sauvé! Merci, messire Lucifer. Je ne sais de quelle façon vous prouver ma reconnaissance. ”
“ Oh, ce n’est pas la mer à boire… Pour me la prouver gentiment, vous n’avez qu’à signer au bas de ce papier. ”
“ Encore un papier? ”
“ Pas d’huissier, tranquillisez-vous mon ami. Je suis un diable accommodant, qui connaît les peines des hommes et s’efforce de tout son pouvoir de les tirer du pétrin. Et plut tard, quand vous serez mort, au bout de très longues années, vous me paierez… dans l’autre monde. ”
“ Mais, que je sache… l’autre monde ? On ne peut y emporter d’écus. Comment faire pour payer? ”
“ Ce n’est pas d’écus qu’il s’agit! Je vous demande simplement, en guise de reconnaissance, de vouloir – et c’est bien mon tour m’octroyer un petit cadeau. ”
“ Pardieu !… Je ne puis refuser en échange d’un tel service… Mais quelle sorte de cadeau souhaitez-vous obtenir de moi? ”
“ Un cadeau de mince valeur, qui ne vous coûtera pas cher et n’entraîne aucune dépense… ”
“ Si ma bourse n’est pas en jeu, entendu! Nous sommes d’accord… Eh bien, que dois-je vous offrir? ”
“ Oh, votre âme… tout bonnement. C’est peu de chose une âme d’homme. Ca pèse moins qu’un grain de blé… ”
“ Mais, puisque c’est si peu de chose, pourquoi vous en faire cadeau? ”
“ Bah, une simple fantaisie… ”
“ Si ce n’est qu’une fantaisie, je m’en vais vous donner mon âme! ”
Toutefois, avant de signer, soupira-t-il en se grattant le front, “ permettez que je réfléchisse?
Attendez-moi là cinq minutes et sitôt de retour c’est un marché conclu. ” Et ce meunier, homme subtil à l’exemple des bons vilains et des prudentes gens de France qui ne veulent à la légère s’engager pour l’éternité, reprit le chemin du couvent désireux d’aller s’éclairer des conseils de la Mère Abbesse.
Lorsqu’il traversa la chapelle, où la Vierge avait sa statue, où durant cette heure du jour ne priait nulle religieuse, il entendit comme une voix partie du faîte d’un autel. Alors, se tournant devers l’image de la Vierge, tout craintif, il vit la statue s’animer, rouler des yeux pleins de courroux et prendre un ton réprobateur comme fout toutes les mamans quand elles grondent leur marmaille.
Et la Vierge le rabrouait : “ Grand nigaud, qui t’a dit d’invoquer Lucifer ? Fallait d’abord me consulter avant de commettre si grosse bêtise! Tu t’es donc méfié de moi qui suit pourtant de bon conseil. Et tu as engagé ta parole! Quand on s’engage il faut tenir, c’est la règle des honnêtes gens. Tu vas donc signer ce papier comme tu le fais d’habitude, à la façon des malheureux qui n’ont pas reçu d’instruction… Mais écoute bien et n’oublie point; une croix au bas de la page, tracée du bout de ton index, trempé, non dans l’encre grand fou, mais dans l’eau de ce bénitier. Tu verras la tête du diable ! ”
Remerciant la bonne Mère, le meunier suivit ses indications. Plongeant sa main dans l’eau bénite, à peine eut-il tracé sa croix qu’il fut aveuglé d’un éclair. Le parchemin avait pris feu et le diable s’était enfui en laissant une odeur de soufre.
Mais le moulin tournait toujours et la belle farine blanche s’épanchait aussi du blutoir. Plus de dette et plus d’huissiers, ni dans ce monde ni dans l’autre. En mémoire de ce miracle, le lieu où il se déroula prit plus tard visage de rue, laquelle arbore comme nom : la rue du Moulin de la Vierge, dans le XIV° arrondissement, proche de la rue Vercingétorix.
Crénom, la République de l’architecture est en lambeaux.
Polémikeurement.
visa d’exploitation du film « La vie d’Adèle » retiré suite à une plainte de l’association Promouvoir (cathos intégristes)… à bas la culotte par à bas la calotte, ce n’est qu’un début mes frères
Crénom, la République de l’architecture est en lambeaux.
ça promet de beaux lendemains animés de cet entrain qui motive les bâtisseurs, il nous voir les choses par le bon côté de la lorgnette.
Mais Hubble est réparé…
Polémikoeur. dit: 9 décembre 2015 à 17 h 28 min
Bon sang, la République de l’architecture est déglinguée !
C’est rien, la porte est encore coincée comme dirait Amonbofils…
Vous êtes allé à Iasi dear passou ? Diable, la ville n’est pas desservie par l’Orient express.
Merci baroz pour la stimulante évocation de la cinémathèque Chaillot sise dans les jardins pédés et bordée par la rue Albert de Mun qui détestait la poésie. Les entrées de Bercy toutes en escaliers tordus rappellent celles des salles pornos – époque de réchauffement pré- fessbouqueuse.
Il y a deux sortes de gens (hormis les Roumains) qui connaissent Iasi. Les cruciverbistes et les ashkénases qui en sont originaires.
Le vent tourne, out of ordre. Un colloque sur Rezzori y a été organisé il y a un an. Il est vrai que la plupart des intervenants ont causé d’antisémitisme…noblesse oblige, si l’on peut dire.
De Françoise Morvan, un peu touche-à-tout, Michel le Bris oblige, on retiendra surtout son édition complète de Luzel.
Je me demande si cette stylistique de traductions n’est pas l’avatar moderne des « belles infidèles »…
Aorès une période de salubre amaigrissement,Les textes de Clopine reprennent leurs lignes de Zeppelins gonflés à l’hydrogène. Ce sont les saucisses volantes du pays de Bray.
« Lors fut surnommée la Brayarde, puis que mettoit toujours son terroir en avant, nonobstant que sa pensée fust bien en arrière. » comme disait un vieux chroniqueur…
Traduire de la poésie chinoise, dire que ce n’est pas, de la traduction, puisque manifestement, A. Markowicz fait de l’escalade verbeuse en amateur.
Dans ces conditions, puisque « pourquoi » ne se fait pas, c’est carrément un attentat à l’intimité, j’ai pas envie de demander « comment ».
Quand je repense à cette représentation de « la nuit des rois, ou ce que vous voulez », avec en BO Dalida, là, on n’est plus à l’ouest, ni à l’est. On est dans la grande dinguerie.
Et puis M. Markowicz depuis là:
http://larepubliquedeslivres.com/rimer-avec-lauteur-reproduire-le-rythme/
c’est terminé. J’ai compris son ignorance.
Tu la connaissais pas l’histoire du Moulin de la Vierge Attila…avoue que D. t’a surclassé sur ce coup là!
Mêlez-vous de ce qui vous regarde, Gontrand, je n’ai fait qu’un copié-collé de ce site
http://www.lavierge.com/
Je n’ai jamais contesté la qualité des ouvrages de Jacques puisque je n’en ai lu aucun jusqu’à présent; ne me faites pas dire ce que je n’ai jamais voulu dire.
Drrrrrr Hamster Jovial nu Porte d’Auteuil avec une goutte de Guerlain Drrrrr je répète Drrrrrr Hamster Jovial nu Porte d’Auteuil avec une goutte de Guerlain
la vie dans les bois dit: 9 décembre 2015 à 20 h 20 min
A tous.
Vous avez compris ?
Eh oui, dommage.
Pour elle.
C’est curieux, tout de même, ce billet.
On n’a rien appris sur la poésie chinoise, rien.
Mais pour quelqu’un qui dit vouloir protéger son intimité, avec les moyens qu’il se donne, y compris « être tricard » en Bretagne, je trouve que l’on en apprend beaucoup sur le genre chochotte du pentamètre iambique.
Ils sont faits de quel matériau ces cercueils, sur la photo, Phil ?
Mais enfin voyons, c’est de la pierre.
Cela se nomme des sarcophages, mot d’origine grecque dont j’ignore le sens.
ce sont « les cercueils de zinc » racontés par Svlétana Al., autre beau recueil de témoignages sur les rescapés de la guerre d’Afg.
http://www.franceculture.fr/oeuvre-les-cercueils-de-zinc-de-svetlana-alexievitch
On n’a rien appris sur la poésie chinoise, rien.
Sauf du gd foutage de g. de marko et de passou.
Je ne vous fais rien dire D.
Je suis seul responsable de mon commentaire.
D’ailleurs Attila ne réagit pas. Qui ne dit mot consent.
je conseille aux habitants de la région Lorraine-ChampArdennes-Alsace d’aller « voter blanc » pour renvoyer dos à dos le prétendu type du PS qui veut pas s’effacer, plutôt que d’aller voter pour une droite répu sans différence d’avec celle du front et… sans regretter morano qu’aurait débordé de ttes façons sur sa droite le filipo. Enfin moi, à Rouffach, c’est ce que je vais faire.
Ca craint, la traduc…, mais sur le plan comm’ pas à dire, le golpe est pas mal réussi. Pierre Bayard y aurait jamais pensé.
A Colmar, le Retable d’I. a été réouvert au public. Enfin, on va pouvoir y aller dimanche, ça nous changera de la pêche aux (b)urnes.
@ l’affaire Markowicz ?
Non, rien à voir. Pourquoi ?
des tombes juives abandonnées dans le vieux cimetière de Iasi (Roumanie)?
Tiens, on aurait plutôt cru à celle de Prague (Tchéquie), côté gauche à l’entrée.
Sait-on si la COOP 21 va réussir à faire reculer le réchauffement du climax pour lavenirdenozenfants ?
Paraîtrait qu’un nouvel album de mimichpolnar va sortir bientôt avec des paroles du chinois traduites en français par Marko. Un carton à prévoir dans les bacs de janvier. Et aussi 650 nouveautés littéraires s’échouant à Porc-Rolle.
« Le moulin de la vierge » face à l’église de Notre-dame-des-victoires à Paris. »
Tout faux, votre copié-collé, D. Passou parle d’une adresse dans le 2e arrondissement. Pas du célèbre restaurant du 14e arr., où j’allais souvent diner sur la terrasse, les soirs d’été, avec mon ami Alain…
Bob Morane contre les chacals dit: 9 décembre 2015 à 21 h 52 min
Bob Morane plus à droite que l’extrême !
Ma jeunesse part en coui..e.
Décevant, le « Cosmos » de Zulawski, jem. Pas sûr que Gombrowicz y reconnaitrait son petit… roman ?
j’ai toujours préféré ferdydurke au cosmos
j’allais souvent diner sur la terrasse, les soirs d’été, avec mon ami Alain
moi j’y allais avec mon amie Aline, les matins d’hiver surtout
« il découvrit que le plus grand massacre de guerre avant la seconde guerre mondiale avait eu lieu en Chine avec la révolte d’An Lu-shan. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_d'An_Lushan
Ben ça alors.
Avec tout ça, maintenant, on n’ose même plus demander pas demander « où ».
Mais où a-t-il trouvé ces poèmes chinois.
Sans réponse, je ne mettrais pas cela sur le compte d’une intimité outragée.
Mais sur celui d’une vaste fumisterie.
Bon, si tout le monde a décidé de me contredire ce soir (Moulin de la Vierge, cercueils de zinc, cela n’engage que moi et tutti quanti) je préfère m’en aller et ne plus jamais revenir.
Un dernier mot à Bérénice : j’espère que mon absence ne vous sera pas trop douloureuse, je penserai souvent à vous. Je vais découper un cœur de papier et le coller sur ma fenêtre. Si jamais vous en voyez un, au détour du hasard d’une promenade, vous saurez que c’est le mien.
On a une chance de l’emporter contre pécresse
D? le Moulin de la Vierge est divisé en deux salles : à gauche le bistro, à droite la boulangerie où l’on peut aussi déjeuner.
j’espère que mon absence ne vous sera pas trop douloureuse
Non, bien au contraire.
le Moulin de la Vierge est divisé en deux salles : l’une dans le 2e, l’autre dans le 14e.
« The 17th century book, Manual of Calligraphy and Painting (Shi zhu zhai shu hua pu), is so fragile that it was previously forbidden to be opened, its contents a total mystery before its recent digitization. »
http://www.thisiscolossal.com/2015/08/multicolor-printed-book-ten-bamboo-studio/
une vaste fumisterie, ou une vasque funéraire ?
le garçon qu’on appelait madame dit: 9 décembre 2015 à 22 h 58 min
j’ai pas eu de consigne de vote, du coup je sais pas quoi voter.
Faut voter non, ça engage à pas grand-chose…
Bon au moins enfin c’est pas des tombeaux ouverts… Sinon on n’aurait pas le temps de les voir, forcément…
Passou dit: 9 décembre 2015 à 23 h 25 min
D? le Moulin de la Vierge est divisé en deux salles : à gauche le bistro, à droite la boulangerie où l’on peut aussi déjeuner.
–
absolument, c’est une boulangerie.
C’est plus complet en anglais.
« Trente millions de morts au VIIIème siècle. »
C’est discutable.
Il y en avaient qui ne payaient pas leurs impôts, du coup, ils n’ont pas été comptés.
Il y en avait, des nombreux.
« il se sent impuissant à exprimer sa distance par rapport à l’Histoire. »
Dans ce cas, il faut consulter.
http://www.chineancienne.fr/17e-18e-s/du-halde-description-de-la-chine/
Bonne nuit.
466-511 ; maquilleur-retoucheur de théâtre
Il paraît qu’à Iasi, les morts, quand on leur parle allemand, ils traduisent aussitôt en italien. On leur dit : — Ja ; ils répondent aussi sec : — Si, etc. Ce qui a donné son nom à la ville : Ja/Si, Ja/Si ; Ja/Si ; Iasi ; Iasi, usw.
Ce sont tous des ancêtres de Markowicz, paraît-il. La prochaine génération de morts parlera chinois sans jamais l’avoir appris même. Sont forts à Iasi : Aber Ja. — Si !
« Pour un lecteur moyen en anglais, c’est plus facile de comprendre Shakespeare que le journal d’aujourd’hui car on dispose de quantités de dictionnaires et d’essais lexicaux qui expliquent tout »
—
AM connait bien le lecteur moyen…Il est un moment où le maniement du paradoxe relève de la pensée à vide.
Un article sur la stratégie d’un prétendant au pouvoir:
« I know you all, and will awhile uphold
The unyoked humour of your idleness:
Yet herein will I imitate the sun,
Who doth permit the base contagious clouds
To smother up his beauty from the world,
That, when he please again to be himself,
Being wanted, he may be more wonder’d at,
By breaking through the foul and ugly mists
Of vapours that did seem to strangle him.
If all the year were playing holidays,
To sport would be as tedious as to work;4
HIV, part 1
Iași se prononce /I-ACH/. Précision importante quand on parle de « Iași sur le Prout ».
Ville d’origine d’un de mes arrière-grands-parents, monté à Bucarest pour tomber amoureux, avant de fuir les pogromes. Les confins moldaves, lithuaniens ou ukrainiens n’ont jamais exercé aucune attraction sur moi. Le trip « roots » m’est totalement étranger.
…
…systémiques et pièges à cons,!…la liberté perdue,!…
…
…déjà, les tout petits » éduqués « , sur le dos, de leurs enfants,!…la discipline, avec cravates et assortiments » collèges « aux fesses,…plutôt deux fois qu’une,…de la gymnastique » rythmique « , à Jason, et sa toison d’or,!…et toutes ses mouches de sable,!…
…
…j’aurai un enfant » muet « , de joie,…
…
…la logique, c’est quoi,!…se faire embrigader, dans un style, à sa survit,!…dans une case d’échiquier,!…vous en êtes, blanc ou noir, ou d’approchant,!…
…
…vous en ressortirez, quand de vos convictions » sans maîtres » assortis,!…
…en êtes vous meilleurs qu’un autre,!…je pourrait mieux vous dire d’approchant, qui vous jouer de Tartuffe à Gargantua,!…
…
…tout ces héros, ces grands académiciens, pour la gloire de la nation,!…Cinéma et Pastèques, illusions perdues,!…
…
…des décors d’esprits à relever, questions d’en relever les palissades, améliorer les logis dans sa cour intérieure, collectionner les styles en son fort intérieur,!…
…
…puisque d’un angle à l’autre, toujours le mêmes,!…
…le moyen-âge médiéval,!…qu’elle confiance pour notre-dame,!…et ses langues pendues du confessionnal,!…
…c’est pour la Bourse et ses actionnaires,!…d’autres instrumentalisés,!…pour garder ses distances,!…
…
…sensibilité quand tu nous tiens en diversions,!…une tartine au beurre,!…çà fait longtemps, plongée dans sa tasse de lait chaut,!…
…oublier de peindre l’envers du décor,!…
…etc,!…
Le cimetière de Prague est d’une tout autre beauté ! Mais le livre d’Umberto Eco m’a laissé sur ma faim… pas terrible !
roots, roots, routes ?
« On parcourt les siècles depuis la toute première installation d’une colonie juive dans la Roumanie actuelle au tout début de notre ère suite à la destruction de Jérusalem par Titus en 70 ap. J.-C. Ils s’installèrent dans la région de Tălmaciu / Pasul Roşu, à l’ouverture des gorges de l’Olt, lieu de passage très fréquenté dès la haute antiquité. Et l’on finit dans des pages d’une brûlante actualité par une étonnante et discrète réhabilitation d’une des personnalités les plus haïes du pays, la kominterniste Ana Pauker, fille de rabbin devenue l’une des dirigeantes les plus importantes des communistes roumains au moment de leur prise du pouvoir en 1945. Limogée par antisémitisme en 1952, elle mourut d’un cancer en 1960. Ajoutez à cela des qualités de conteur embellies par un indiscutable talent poétique non dépourvu d’humour juif et vous avez de nombreuses raisons d’emporter Les Voix de Iaşi dans votre bagage de vacances. »
http://1dex.ch/2015/07/un-souffle-epique-pour-rendre-justice-aux-juifs-moldaves/#.VmkQ_V7LJOh
…. vous imaginez le peu de goût, l’absence absolue d’enthousiasme, le faramineux désintérêt des jeunes adultes pour les combats lents, lourds, pitoyables des dinosaures de la politique française s’accrochant à des postes, des privilèges, des prébendes ? …
Le vide ! Le chaos voulu, organisé, surveillé par des mégalomanes sans vision, sans amour pour les jeunes, des crapules séniles…. France moisie !
Document en passant:
remarques d’un maître (JF Billeter) sur le récent volume de la Pléiade
L’un des premiers poèmes sur lesquels je suis tombé en ouvrant ce volume de plus de 1500 pages est un huitain de Wang Wei, l’un des grands poètes de l’époque des Tang. C’est un poème de circonstance, fait en réponse à un poème que lui a offert un fonctionnaire de ses amis. Sans doute répond-il en utilisant la même forme et la même rime, selon un usage qui s’est perpétué jusqu’à nos jours.
Voici comment ce poème est traduit dans l’Anthologie (p. 357) :
En réponse à l’officier de sécurité Zhang
À mon âge, je n’aime que sérénité ;
Des nombreuses affaires, je n’ai plus de souci,
Conscient à présent d’être sans projets ;
J’ai hâte de retrouver mon ancienne forêt.
La brise dans les pins dénoue ma ceinture ;
la lune des montagnes éclaire ma cithare.
Quelle est, demandez-vous, l’ultime raison ?
Ce chant de pêcheur au rivage sonore.
Voici comment je le traduirais pour ma part, en première approximation :
Réponse à Monsieur le magistrat Zhang
Je ne cherche que la tranquillité,
tout désormais m’indiffère.
Je ne forme plus de projets
et ne songe qu’à me retirer dans mon jardin
où parmi les pins la brise frôle ma ceinture dénouée,
où sur ma cithare luit la lune qui vient de paraître.
Quelle est dans tout cela l’ultime vérité, me demandez-vous –
elle est dans le chant du pêcheur qui va se cachant là-bas quelque
part.
J’ai gardé les huit vers de l’original et cherché deux choses : rendre la scène de façon juste et le faire par des phrases simples et s’enchaînant naturellement comme en chinois, rythmées quand c’était possible. Voici l’original :
王维 酬张少府
晚年惟好静 万事不关心
自顾无长策 空知返旧林
松风吹解带 山月照古琴
君问穷通理 渔歌入浦深
Les lecteurs qui lisent le chinois verront tout de suite les libertés que j’ai prises. (…)
Pour bien traduire, gardons-nous de passer trop vite d’une langue à l’autre. Voyons d’abord ce que le poète voyait quand il a composé son poème. Tentons ensuite d’exprimer aussi bien que lui cette vision ou ce moment – en tirant parti des ressources de notre langue comme lui des ressorts de la sienne. Cherchons enfin (cela vient en dernier) à suggérer dans la mesure du possible, par la forme de notre traduction, la forme de l’original.
Cette série d’opérations est si délicate et complexe, même dans le cas d’un poème aussi simple (aussi simple en apparence), que plusieurs traductions sont toujours possibles – et que le processus de la traduction est plus intéressant que la version à laquelle on aboutit en fin de compte, surtout quand il se fait à plusieurs. C’est ce que disent les musiciens : leur plus grand plaisir est dans le travail qu’ils font durant les répétitions,
non dans le concert.
En Chine, l’un des grands plaisirs qu’offrait la poésie était la discussion des beautés et des faiblesses de chaque poème. On les savait par coeur, on pouvait se les dire (ou se les chanter) à volonté et, de cette manière, les tester profondément. Notons que depuis un millénaire que l’imprimerie est courante en Chine, jamais les poèmes n’ont fait l’objet d’une présentation typographique particulière. Les vers étaient imprimés en continu, sans ponctuation, comme ceci :
酬张少府晚年惟好静万事不关心自顾无长策空知返旧林松风吹解带山月照古琴君问穷通理渔歌入浦深
(en colonnes verticales). Ce n’est qu’au xx e siècle que l’on s’est parfois mis à faire du poème un objet, comme en Europe, en l’isolant au centre de la page. Anciennement l’imprimerie fournissait la partition, pour ainsi dire.
Faut voter non, ça engage à pas grand-chose… Sergio.
En tout cas un peu plus que cette bataille de mots entre bobos honnêtes ou pas d’ailleurs, faut pas trop creuser sinon à vouloir une sépulture pour y jeter pèle mêle ce qui se réclame du respectable, le noble et courageux masque de l’anonymat protège de tout sauf de l’hypocrisie cultivée qui sert la cause. Que de pourris bien couverts, il fait froid, en ces lieux pour un enterrement à Ornans.
«Toute poésie est bien entendu intraduisible par nature, mais dans le cas de la poésie chinoise, cette impossibilité se double encore d’un malentendu. Ici, en effet, la traduction fonctionne comme un crible pervers qui ne sauverait la balle que pour éliminer le grain : ce que le traducteur propose à l’admiration du lecteur, c’est précisément la part la moins admirable du poème, c’est-à-dire son argument (généralement banal) et ses images (puisées neuf fois sur dix dans un répertoire conventionnel, dépourvu de toute originalité). La vertu spécifique du poème échappe nécessairement au traducteur, car […] elle ne réside pas dans la création de signes neufs mais dans l’utilisation neuve de signes conventionnels. Tout l’art est dans la disposition, l’ajustement et la confrontation de ces images reçues : il faut que, de leur choc, jaillisse la vie.»
Simon Leys, « La forêt en feu »
En ce qui concerne Markowicz, je suis pour les translations infinies, littéralement et dans tous les sens.
La translation du Daodejing par Marcel Conche est très intéressante, sans qu’il ne connaisse un mot de chinois.
Il suffit de ne pas confondre l’imagination poétique et le scrupule philologique de l’académique. Chacun son job, ensuite on échange.
Un exemple d’un coup de pied au cul universitaire (en fait, la traduction présentée par la Pléiade est très honorable et vaut, comme toujours comme point de départ possible):
« … Comme aucune traduction française ne saurait rendre la forme musicale de notre poème, ni même en donner une idée, et que ce vertige ne se produira donc pas, il me semble que le traducteur devrait s’efforcer d’en rendre au moins le sens et le ton, en tirant au mieux parti des ressources de notre langue.
Cela nous épargnerait des traductions comme celle que j’ai citée plus haut, aussi indigente dans son emploi du français que dans sa compréhension de l’original chinois.
Le plus absurde est peut-être cette brise qui « dénoue la ceinture » du poète, pour chui jiedai, dans le vers 5. Après le verbe chui « souffler », jiedai est nécessairement un composé nominal : « la ceinture dénouée ». Rappelons que dans la Chine ancienne, la ceinture était le principal ornement des dignitaires, car ils portaient une robe longue sur laquelle il n’était pas possible de rien fixer. C’est sur leurs ceintures, souvent lourdes, qu’ils arboraient insignes, distinctions et autres ornements. Leurs bonnets de gaze amidonnée étaient trop légers. La « ceinture dénouée » est la marque du fonctionnaire qui se retire. »
…
Ici, on discute des chances de M. Zhu et de Mme Cai aux élections présidentielles de janvier.
Les jeux semblent être faits, sauf intervention du Grand Méchant.
Propos d’un simple lecteur sur les innombrables traductions d’auteurs étrangers qu’il a pu lire : forcément un échec, car dire dans une autre langue la « même » chose est impossible.
Traduire c’est ignorer de facto la similitude pour faire ouvrage nouveau. Il y a donc des échecs… plus ou moins réussis !
L’injustice est de ne pas utiliser la même police de caractère pour titrer le nom de l’auteur et celui de son traducteur-inventeur ! … On a parfois le sentiment que la traduction est peut-être meilleure que la VO.
« solide ou sulid »
—
Plutôt « solid » (ferme, solide) ou « sullied » (souillée, impure)
Quand le père Hamlet se fend d’un premier monologue pour déplorer le remariage de sa mère à son oncle Claudius, l’emploi de l’un ou de l’autre change complètement le sens de la référence à la possibilité du suicide.
« That this too too solid/sullied flesh would melt, thaw and resolve itself into a dew »
Que cette chair ferme/souillée fonde, se liquéfie et se résorbe en rosée…
Vu le champ lexical de la pourriture qui suit (an unweeded garden that grows to seed, things rank & gross in nature possess it merely) & ne mésestimant pas la cohérence de l’imaginaire bardique (voir le maitre ouvrage livre de Caroline Spurgeon), j’aurai tendance à pencher pour « sullied », la souillure étant avant tout métonymique, celle que le fils ressent après que la mère ait découché…
Restons en Russie.
http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/literature/laureates/2015/alexievich-lecture_fr.html
(traduction Sophie Benech)
Dans les bars de notre île merveilleuse, ce matin, on suppute grave devant nos cafés ….
Pourquoi la devise, devenue slogan, de la République « LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE » a t elle été effacée durant la nuit au fronton de la Mairie, et remplacée par celle plus actuelle « SERVILITE, INEGALITE, SOLITUDE » ?
Une signature, un sigle inconnu, resplendissait au dessous de l’inscription nouvelle peinte en rouge sang : AMI. Il se murmure qu’il s’agirait d’un nouveau groupe philosophique de qualité bar-tabacs : l’Amicale des Misanthropes Insulaires.
Ouf ! On a eu peur que ce soient ces non-républicains, ces misérables crétins, ces poseurs de bombes idéologiques, ces incompétents, ces islamophobes antisémites du Front National qui en soient les auteurs….
http://fr.minghui.org/articles/2015/12/9/55495.html
« Mme Cai », mab, précisez, les entrées plurielles.
Le trip « roots » m’est totalement étranger.
Dear Bloom, vous avez tort, il manque un Barrès de Iasi pour écrire ces « Déracinés ».
Vos nombreuses ambassades vous ont donné le goût des confins. (hurkhurk)
6 H 31 : « pas terrible »… pour une fois que la brêle de pq ouvre un livre !
23h26 est un faux.
Puisque vous adorez prendre votre pied – à lire des ouvrages de qualité, ou dans le tapis littéraire – voici un conseil de lecture gratuit.
Je viens d’achever une merveille signée Carlo Rovelli, physicien et historien des sciences, traduit de l’italien par Patrick Vighetti, Odile Jacob Sciences/2015 : « Par delà le visible. La réalité du monde physique et la gravité quantique »
Niveau requis pour comprendre ? Minimal.
N’ayez pas peur, vous allez vous régaler ! De Démocrite, Platon à Einstein, Hawking, la mise à disposition du questionnement actuel à propos du Réel est totalement réussie !…
Cela change de bien des nullités dont on nous vante ici et là les soi-disant mérites.
Phil, Bloom êtes comme deux inséparables sur une branche, la même, à se demander parfois si vous n’incarneriez pas la version de deux en un depuis le temps que dure cette douce et indéfectible amitié épistolaire. Il est vrai que l’un complète à merveille le second et promptement répond aux sollicitations du premier, au point que ce phénomène rare et partant signant un lien cher finit par paraître louche. Y-aurait-il anguille sous roche ou baleine sous galet?
Les efforts de JC pour s’affirmer grand intellectuel son d’un comique !
Que ce soit clair, Docteur Popaul !
Mes efforts son couronnés d’une réussite sans égale, je m’affirme peu à peu comme l’immense intellectuel de la RdL, sans concurrence possible depuis la mort de TKT, l’helvètement show pour l’hiver.
‘s’affirmer grand intellectuel’
Quand moins-zéro-neurone-depq est drôle, c’est à l’insu de son plein grè
Bérénice, 9h 23
Je m’en doutais bien.
Quel 入, ce Zhu !
Bérénice dear, pas d’anguille ni lézard sous roche, Bloom and mi sommes paxés et pas pacsés (au grand dame de baroz).
Quel 暴徒, ce D !
faut pas trop creuser sinon à vouloir une sépulture
Les catacombes peuvent faire passage ad hoc, sépulture-couloir du somme éternel.
Vous m’excuserez,JC, mais ma théorie de la gravitation est autrement plus intéressante que toutes les autres.
En deux mots : la gravitation est une onde portée par une dimension cinquième, formant donc une trame pénétrant tout lespace- temps. Les fluctuations positives de cette onde confèrent la masse, et les fluctuations négatives l’aspect ondulatoire de l’energie. Le phénomène d’attraction qui régit toute la gravitation n’est que la résultante de la superposition de toutes les ondes dans la trame de cinquième dimension. L’interaction entre les quatre premières dimensions et la cinquième eeffectuant est impossoble par définition, mais il est possible de décaler les combinats E, potentiellement matière où onde, par rapport à la trame de cinquième dimension en appliquant le champ électrique adéquat, ou certaines fréquences. Le résultat est alors soit un condensat d’une onde en matiére, soit un passage de la matière sous forme ondulatoire, soit une modification de la masse et donc de l’attraction. Vous pouvez convertir tout cela en formules mathématiques si vous le voulez, ce n’est pas la partie la plus difficile
Il y a du génie en vous, D, et j’avoue que cela me fait bouillir de rage ….
Puisque je vous tiens, cher ami : les Galactiques sont elles aussi impénétrables qu’on le dit ?
Bien à vous.
JC
, sépulture-couloir du somme éternel 10h41
Enfin bref que d’écrits pour rien ou peu, le manifeste des manifestations qui ne revendiquent qu’un paraître pour mieux disparaître derrière la toile en écran de fumée. Une dispense pour donner à lire l’éternel simulacre. Pourquoi pas, ce serait mieux que le tricot, la broderie, le sudoku car cela doit assurément déborder d’un vase clôt.
Portail, ouille,
républiques en danger :
cinéma tombé à l’abandon,
numérique, rock et architecture,
déglingués avec une drôle de page d’accueil.
Findecyclopédiquement.
mieux que le tricot, la broderie, le sudoku car cela doit assurément déborder d’un vase clôt
En même temps l’humour petit bourgeois villa mitoyenne en béton mêmes gags en boucles pour toutes saisons et garanti par l’assurance sociale n’a pas vraiment l’air de trop déranger, tout va bien.
République ! tes cultures foutent le camp.
Probablement, l’investissement était trop lourd pour le profit de masse qui pouvait en être tiré par les papillonneurs de blogs, aussi imprévisibles que le vol d’un colibri …
D est bon à enfermer…
ah ah, c’est à pis que prendre
Widergänger dit: 10 décembre 2015 à 11 h 35 min
D est bon à enfermer…
D. est un génie, et tu as raison, W. ce sont des gens dangereux : nous n’avons pas besoin de visionnaires, nous avons besoin de gestionnaires ne voyant pas plus loin que leur retraite….
« gestionnaires ne voyant pas plus loin que leur retraite… »
propos insultants pour jc et ueda et leurs idoles (qui s’engraissent à l’ue tout en crâchant dessus )
Il est nécessaire de cracher sur les puissances tutélaires !
Il est nécessaire de cracher sur les puissances tutélaires !
jc et ses brutes épaisses, son engouement pour les escrocs..
» cracher sur les puissances tutélaires ! »
les demeurés adorent la frime
Le Rouge et le Noir ? Traînées de cirage sur les tapis.
Quittons nous sur cette merveille de Tin Tin Deo, saisie à une époque où Dizzy improvisait encore divinement…
C’était mieux avant, mon bon monsieur !
25e anniversaire de la mort de Dürrenmatt
Commémoration Une pléthore de manifestations sont planifiées dimanche pour rendre hommage à l’auteur suisse, décédé il y a un quart de siècle.
http://www.tdg.ch/culture/livres25e-anniversaire-mort-duerrenmatt/story/21588694
Mi-eux, oui oui… plus vous n’aurez jamais osé, faut bien s’asseoir hein…
Bon sang, c’est à propos du site « rue 89 » (je précise tout de suite que je n’y vais pas, c’est Clopin qui m’a envoyé le lien), mais franchement, ça pourrait donner des idées au blog à Passou, non ?
Voici :
« Le message qui suit nous est parvenu par e-mail. Nous avons décidé de le publier parce qu’il fait écho à des propos que nous entendons tous les jours – ceux de tant de lecteurs et de contributeurs qui ne comprennent pas pourquoi nous ne fermons pas « nos » commentaires. »
« Bonjour,
Je suppose que vous discutez de temps à autres de votre section “commentaires”, mais ne serait-il pas largement temps, à l’instar d’autres médias dont vous avez parlé, de fermer les commentaires sur Rue89 ?
Je vous suis assidûment depuis votre création, il y a quelques années j’avais même ouvert un compte et m’étais aventuré à poster quelques commentaires. Après deux semaines, j’ai fermé mon compte tellement ce milieu était toxique… Et pourtant, il s’agissait d’enfants de chœur à côté des commentateurs qui sévissent désormais. Une dizaine de personnes ont totalement kidnappé la section des commentaires de votre site, et visiblement dégoûté les autres.
J’avoue ne pas comprendre comment ces gens peuvent en arriver là : apparemment oisifs (vu le temps qu’ils passent à commenter absolument tous les articles) ; ils sont un concentré d’aigreur haineuse inextinguible (rien ni personne n’y échappe, en particulier Rue89 et ses journalistes qui se font insulter et traîner dans la boue, ils sont donc également masochistes, tout comme vous d’ailleurs) ; et se complaisent dans l’étalement d’une stupidité abyssale et de mauvaise foi absolue.
De plus, ils ne lisent en général des articles que leur titre, ou alors ils font semblant de les lire en sachant à l’avance comment ils vont les détruire ainsi que leur auteur, et ce n’est pas un problème si leur préjugé ne colle en rien avec le contenu de l’article, ils lui font alors simplement dire le contraire de ce qui est écrit.
Ces commentaires ne sont souvent plus qu’une longue litanie de jérémiades nombrilistes qui n’intéresse que leur auteur, qui font semblant de se répondre en de pseudo-dialogues qui ne sont plus que des enchaînements insupportables de prétendus jeux de mots lamentables ou incompréhensibles et de “private jokes” (et je suis très généreux en employant le mot “joke”).
Enfin, quelques trolls nauséabonds, ambigus au mieux, fascisants au pire, ont pris résidence ici, et ils semblent désormais confortablement installés dans un écosystème extraordinairement accueillant pour ce genre de dérive, qui frise la complaisance. Il est devenu impossible de lire trois commentaires sans se faire polluer par leur propagande qui est l’exacte antithèse de toutes les valeurs de Rue89.
Bien sûr, on observe ces phénomènes sur tous les sites de gauche, mais nulle part, me semble-t-il, à un degré aussi durablement paroxystique que sur Rue89.
En fait, la vraie question qui m’étreint est celle-ci : comment, pourquoi, et au nom de quoi tolérez-vous cela et avez-vous donné carte blanche à quelques individus moralement malades ainsi qu’à quelques militants du FN en service commandé pour détruire un volet aussi novateur, essentiel et emblématique de votre projet : l’interaction, l’enrichissement mutuel des riverains de votre communauté ?
Pourquoi leur abandonner en cadeau ce que toute une équipe a construit au prix de tant de courage et d’efforts ? Qui aurait pu imaginer que ce projet de média progressiste et novateur déboucherait sur une tribune permanente et illimitée offerte à ces gens-là ?
Evidemment, il reste – miraculeusement – quelques commentaires vraiment utiles et de valeur, mais à quoi cela sert-il s’ils sont noyés dans des dizaines de faux commentaires débiles ?
J’ai déjà vu, plus d’une fois, des “dialogues” entre ces individus qui consistaient exclusivement en succession de commentaires contenant entre un et trois points, et rien d’autre… Qui, dans ce contexte, a encore le courage, le temps et l’envie d’aller à la pêche aux (rares) commentaires intelligents et honnêtes ?
Si vous avez le sentiment que moi aussi je vous secoue un peu, j’espère que vous aurez perçu que c’est avec amitié et tristesse. Je pense que cette situation n’a rien d’une fatalité. Vous ne devez rien à ces gens-là, ni à personne : c’est votre projet, c’est vous qui fixez les règles du jeu, mais si vous ne les faites pas respecter, cela ne sert à rien.
Ne sacrifiez pas votre “majorité”, de plus en plus réduite au silence, sur l’autel d’une (fausse) “démocratie” mal comprise et donc trop facile à dévoyer par quelques individus déterminés.
Bien à vous,
Alexandre »
Nous tâtonnons
Cher Alexandre,
Nous percevons l’amitié et la tristesse qui vous habitent. Et vous avez raison de nous bousculer.
Notre journal est fait chaque jour par une toute petite équipe, qui n’a guère de goût pour le flicage, pas plus que l’envie de perdre son temps à répondre à des trolls. Mais la fermeture des commentaires serait à nos yeux un signal terrible, celui d’une impossibilité de se parler.
C’est vrai, nous n’avons pas trouvé la solution idéale pour créer les conditions d’une conversation de qualité dans le prolongement de chaque article. Nous tâtonnons – la charte des commentaires porte la trace de dix-neuf révisions !
Faut-il aller plus loin ?
Limiter le nombre de commentaires qu’un riverain peut poster chaque jour ? (Mais les graphomanes compulsifs auront tôt fait de se créer une douzaine de comptes.)
Imposer un délai de quelques minutes entre deux commentaires pour s’assurer un minimum de réflexion ?
Limiter la longueur des commentaires pour éviter les interminables copier-coller ?
Créer un forum libre pour ceux qui vouent un culte au hors-sujet ?
Trouver un moyen de mêler les avis de riverains à ceux des internautes qui, sur Twitter, développent des commentaires parfois moins nombrilistes ?
Intégrer un éthylotest ?
Faire payer la possibilité de commenter ?
Ce débat, ancien, doit se poursuivre. Avis aux bonnes volontés. »
JC….. dit: 10 décembre 2015 à 12 h 27 min
C’était mieux avant
le nostalgique d’adolf et des commandos delta..
Bien, vous laisse dans la contemplation éternelle de votre intelligence immanente.
Le centre de la Bretagne où vit notre traducteur virtuose c est les monts d arree ,Carhaix ou rostrenen ou ailleurs ?
Vos nombreuses ambassades vous ont donné le goût des confins. (hurkhurk)
—
des pas très fins, surtout, et des réversibles….
le portrait de la brêle de PQ :
https://www.youtube.com/watch?v=RZPN515x4Fg
ça marche ou pas ?
bérénice dit: 10 décembre 2015 à 7 h 22 min
il fait froid, en ces lieux pour un enterrement à Ornans.
Les trucs à filigrane c’est encore du pognon, nichteware ?
Mais à Ornans (et dans toute la vallée de la Loue), il y a aussi des courses de côte qui rupinent… Faudrait voir ce que ça donne en descente !
On est dans la surenchère !
Afin de récupérer leurs électeurs partis donner leurs bulletins de vote au FN, la droite et la gauche réunis leur font les yeux doux. Après que Sarkozy leur ait accordé son pardon, leur disant fermement : « On a le même programme à la maison ! », voilà que Bartelone entonne le chant du partisan… de la race Blanche !
Qu’en disent le gros Mélenchon et le petit Bayrou ? Avec qui pourraient-ils bien redevenir ministre, sinon Premier Ministre ?
N’importe quoi, mon pauvre Attila.
Pourquoi se laisser aller à écrire de telles sornettes ?
Pas encore prêt pour écrire Le goût de la politique, le JB…
Quel âge ça lui fait, à notre Jacquot, au fait ?
« Pas encore prêt pour écrire Le goût de la politique, le JB… »
Trop jeune , trop vert
Philippe Bilger (extrait):
« Valérie Pécresse serait la représentante des «serre-têtes», une pestiférée parce que versaillaise et bien sûr une adoratrice de la «race blanche». Quelle argumentation bouleversante de finesse et de profondeur!
Elle signe, au bas de la nature de Claude Bartolone, l’identité sans fard de ce dernier.
Claude Bartolone n’a jamais hésité à donner des leçons d’éthique à la droite, à l’opposition. On constate, pour ceux qui pouvaient encore en douter, qu’il était le plus mal placé pour les dispenser. »
« Quelle argumentation bouleversante de finesse et de profondeur! »
sacrilège! cette pauvre femme est si compétente et expérimentée
« des leçons d’éthique à la droite, »
la droite est l’éthique même
Claude Bartolone, du parti socialiste, Président de l’Assemblée nationale, reconnaît implicitement l’existence des races.
Faut-il lui reprocher? Ce n’est qu’une question que je pose pour alimenter le débat.
Le Monde et Libé parviennent à ne pas titrer sur la sortie de Bartolone sur la « race blanche »…
Ce serait Pécresse qui aurait eu des mots durs pour l’un et l’autre titre sur une « crispation » du débat, mettant le voyou agresseur et l’agressée sur le même plan!
Affiche de campagne de Pécresse :
« nous ne voulons pas devenir la Seine-Saint-Denis »
Sûrement sans arrière-pensée.
Race blanche, race blanche… On est emmerdé ! Que emmerdé… Des tonnes de Pizz-Buin ! C’est dégueu en plus ça tache tout… Et les UV ! Combien ça coûte ? Ca devrait faire une demi-part d’impôt, tiens…
Ou alors bouffer des carottes… Sauf les ambassadeurs qui bouffent pas !
Avec saine arrière pensée, car franchement, quel département voudrait ressembler au ghetto du 93 ?
« Avec un discours comme celui-là, c’est Versailles, Neuilly et la race blanche qu’elle défend en creux. »
Bartolone
« Valérie Pécresse serait la représentante des «serre-têtes», une pestiférée parce que versaillaise et bien sûr une adoratrice de la «race blanche»
Traduction Bilger
Le causeur/closer/obs toujours aussi gogo de l’information.
…avec ses quartiers, ses mafias, ses trafics, ses échecs.
D. dit: 10 décembre 2015 à 16 h 59 min
Avec saine arrière pensée, car franchement, quel département voudrait ressembler au ghetto du 93 ?
Ne fait-il pas partie de l’Ile-de-France ?
Elle veut l’exclure de sa région ?
Affiche de campagne de Pécresse :
« nous ne voulons pas devenir la Seine-Saint-Denis »
En effet! La classe…
(On n’en n’attend pas moins de ça)
D. dit: 10 décembre 2015 à 17 h 01 min
…avec ses quartiers, ses mafias, ses trafics, ses échecs
94 départements métropolitains seraient exemptés de ces problèmes.
Belle analyse Hamlet.
A-t-elle parlé de l’exclure ?
Elle n’a fait que qualifier avec raison et justesse.
« ses quartiers, ses mafias, ses trafics, ses échecs »
avec Val et Marine, ce sera plus mixité sociale chez les riches!
« qualifier avec raison et justesse. »
ben voyons
Cela-dit je ne suis pas là pour défendre Valérie Pécresse.
D. dit: 10 décembre 2015 à 17 h 11 min
Cela-dit je ne suis pas là pour défendre Valérie Pécresse.
Mais pout tout mettre sur le dos du 9-3.
Hayange (Moselle) sous gestion Fn :
« Le point d’orgue de la prochaine saison culturelle sera un concert du sosie d’Elvis. Et un parking est en projet. «A part faire des économies, l’équipe ne fait pas grand-chose», lâche un agent. Un coup de balai, un coup de peinture. Reste les provocations. Comme la crèche géante sur le parvis de la mairie où les rois mages sont tous blancs comme neige. Et la Vierge en bleu blanc rouge. Mercredi, un goûter de Noël pour les enfants pauvres était organisé par le Secours populaire, les Restos du cœur et le centre d’action sociale. «Engelmann [le maire]a décidé que seuls pourraient venir ceux dont les parents touchent les minima sociaux, donc exit les migrants ! On y va quand même parce qu’on ne veut pas abandonner le terrain», explique Anne Duflot-Allievi, présidente du secours populaire, dont la subvention est passée de 2 700 euros à 500 euros. En 2014, Engelmann a été élu avec 34 % des voix. Dimanche dernier, la liste Front national a fait 45,9 %. Mais entre les deux, le maire a perdu 300 électeurs, soit 6,5 % des voix. »
Noémie Rousseau Correspondante à Strasbourg / Libération
On pouvait penser que l’accélération des moyens d’information et de communication allait aider les humains à être plus créatifs, intelligents, progressistes, évolués, bref à prendre de la hauteur.
C’est heureusement le cas dans beaucoup d’activités humaines où le numérique révolutionne la vie.
Hélas ! En politique, ça rend complètement congre !
Pour s’en persuader, observer le niveau du Président de l’AN, le petit Bartolone. Le nomenklaturiste du 93 vole plus bas que les pâquerettes antiques, plus vieux, plus nul, plus ringard, plus bête, l’artiste de foire, qu’il y a 50 ans !
Conclusion : ça pense pas, mon bon monsieur, ça pense pas …. ça buzze !
La Répu de l’archi toujours inaccessible.
Quand vous pensez que Sarkozy a été Président de la République, et il veut rempiler le gland, quand vous pensez que Hollande est Président de la République … quand vous pensez au niveau intellectuel de ces crétins et aux problèmes de notre cher vieux pays !
Bandes de veaux que nous sommes …
JC….. dit: 10 décembre 2015 à 17 h 28 min
Pour s’en persuader, observer le niveau du Président de l’AN, le petit Bartolone. Le nomenklaturiste du 93 vole plus bas que les pâquerettes antiques, plus vieux, plus nul, plus ringard, plus bête, l’artiste de foire, qu’il y a 50 ans !
Quelle analyse !
L’information s’accélère mais JC préférera toujours les discours de Duclos et Marchais.
Le débat sérieux est inexistant. Bartolone est une relique éventée, un faux médiéval …. ! Pitoyable.
Rendons hommage à son organisation : il est le parrain du 93…..
J’ai sous les yeux le tract officiel de campagne de Valérie Pécresse. La seule allusion à la Seine Saint Denis est la suivante:
« M Bartolone, dont la gestion de la Seine Saint Denis a été épinglée par la Chambre régionale des Comptes »…
On n’a pas envie de laisser à ce monsieur la clé du budget colossal de la Région. C’est tout concernant le 93.
obs dit: 10 décembre 2015 à 17 h 59 min
On n’a pas envie de laisser à ce monsieur la clé du budget colossal de la Région.
On a laissé à Pécresse le budget de la France.
Superbe résultat.
Encore bravo causer/closer/obs
Mes amis, ne perdons pas notre temps à causer des vertus de ces anguilles d’aquarium, bonnes à rien, mange-merdes, quel que soit leur aquarium.
Il y a mieux à faire , non ?! Bonne soirée…
Plus c’est vieux, plus c’est Turk oïse
peut-on dire par symétrie plus c’est con plus c’est vous.
» Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques, expliquait que depuis vingt ans, « le meilleur résultat en matière de maîtrise de la dépense publique a été obtenu en 2011 » »
Pécresse a été en effet une très bonne ministre du budget dans une période de crise mondiale sans précédent. Elle avait été également une très bonne ministre des universités, au point que Hollande n’a pratiquement pas touché à sa réforme, malgré sa rage de tout détruire de la période Sarko.
trop forte http://autrou.20minutes-blogs.fr/media/01/01/4197634316.jpg
Pécresse avait proposé des cours en anglais à l’université. C’est une honte ! Un scandale ! Une saloperie ! Une énormité !
Une précision : j’ai le plus grand respect pour les milieux populaires, étant d’ailleurs moi-même partiellement issu de tels milieux.
Je suis pour l’ascenseur social, et je sais qu’il peut fonctionner. En stigmatisant le 93, je ne veux choquer personne, je sais parfaitement que des dizaines de milliers de gens honnêtes, travailleurs et respectueux des institutions y vivent, leur vie pourrie par une racaille quasiment irrécupérable et coûtant extrêmement cher à la société, dans tous les sens du terme.
Widergänger dit: 10 décembre 2015 à 19 h 26 min
Pécresse avait proposé des cours en anglais à l’université. C’est une honte ! Un scandale ! Une saloperie ! Une énormité !
–
je vous trouve indulgent, WGG.
Malheur, évoquer ici le travail de Madame Pecresse pour donner du souffle aux Universités, alors que le terrain est miné de mandarins de l’akadémie centrale, vous n’y pensez pas.
Elle a même refusé que ce qui est devenu le repoussoir Sarkozy l’assiste dans sa bataille. de campagne.
C’est dire, si la dame est en capacité d’essuyer les attaques minables d’un jambon-beurre. Accessoirement cacique du PS.
Widergänger dit: 10 décembre 2015 à 19 h 26 min
oui elle est d’une nullité …
Il n’y a que deux régions qui présentent des listes régionalistes.
Sait-on si le ministre de la défense cause breton ?
Paul Edel, concernant M. Markowicz , qui est tricard en Bretagne, j’invente rien !, je pencherais plutôt du côté des Monts d’Arrée.
Il y a trop d’Histoire dans ce bois.
Le breton n’est qu’un patois celtique…!
I charie quand même beaucoup, j’trouve, le Marko, pour traduire du chinois sans savoir un idéogramme de chinois. Moi, quand je m’y suis colleté, j’ai quand même fait l’effort d’apprendre quelques bonnes leçons de chinois. D’ailleurs, comme le dit Hagège (et une fois de plus je suis d’accord avec lui), le chinois en tant que langue parlée n’est vraiment une langue difficile à apprendre. La grande difficulté, c’est la mémorisation des quelque 130 clés des idéogrammes (une espèce d’alphabet en quelque sorte) et l’écriture des idéogrammes. Autrement c’est infiniment plus simple que d’apprendre l’anglais…!
I spoke my way in chinese to fame…
« I spoke my way in chinese to fame… »
Cool, back to the yard.
Conseils au bon voyageur
Tempête solide
Éloge du Jade
Table de sagesse
Terre jaune
La passe
Stèle des pleurs
Les mauvais artisans
Stèle du chemin de l’âme
Dimanche, j’irai voter Pécresse, sans hésiter !
« Race blanche, race blanche… On est emmerdé ! Que emmerdé… »
Ça dépend. Pour les ambulances c’est une couleur parfaite…
« Et puis ce que j’aime dans la vie, c’est apprendre ! »
Eh bien, moi j’ai appris à économiser 26.90 euros d’Inculte.
Voilà.
http://www.blainsouthern.com/exhibitions/2012/tim-noble-and-sue-webster-nihilistic-optimistic/images
C’est dire la haine qui les entoure parfois.
L’amour aussi, heureusement. « Les carnets du sous-sol », de Dostoïevski, traduits par Markowicz, hein, quelle émotion. Encore une fameuse recrue pour « Actes sud » ! On veut tout Mandelstam traduit par Markowicz ! Il en a traduit, mais pas tout. Qu’est-ce qu’il attend ?
Il est vrai que cette dernière a publié Le Monde comme si. Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne (2002, Actes sud puis Babel), une réflexion sur l’instrumentalisation de la langue et de la culture bretonnes à des fins politiques et commerciales qui fait régulièrement scandale lorsqu’ils en parlent dans les débats. D’ailleurs, ils n’y sont plus invités tant ils sont devenus la bête noire du nationalisme breton. Pendant des années, des gens sont venus tous les jours en déchirer un exemplaire chez Virgin à Rennes. C’est dire la haine qui les entoure parfois.
……………………………
Il faut dire aussi que Françoise Morvan y va à la hache, mettant dans le même sac d’infamie tous les Bretons qui ne partagent pas sa vision jacobine sans pour autant être nationalistes*, et réduisant à sa seule période noire un auteur de grande qualité. Lire mon article ici :
http://indiscipline.fr/je-ne-puis-servir-les-autres-quen-etant-moi-meme/
Et commenter là-bas
* Même si le FN y grimpe, il reste plus bas qu’ailleurs. Et le seul vrai mouvement nationaliste, Adsav, violent, n’avait que quatre pelés et deux tondus à semer la m… à Pontivy.
…
…ou que vous soyez, ayez un excellente coordination en tout,!…
…
…il reste des patates chaudes, des châtaignes,!…six eau de vie,…mon meilleur thé,…j’oubliais, un troisième chat, se pointe, pour prendre sa part,!…des réserves de lait,…qe quoi tenir un moi,!…
…comme un rez de chaussée, au Canada,!…
…riche de salade, faut bien vivre,!…
…
…qu’est ce qu’il y a faire , a voir à Paris,!…Ah,! Oui,…les prétentieux, les lumières,…
…mais, il n’y à plus que çà,!…du vernis galant,…etc,!…partout,…
…les trous au budget,…
…c’est pas une saison pour vendre,!…ni techniques à la cire – perdue,!…ou emporte-pièce,!…des portraits de Stars,!…des images de carnaval,!…
…jouons le jeux,!…etc,!…repos,!…
…enfin, mes éclairs au chocolat,!…au thé,!…un autre monde et palais,!…etc,…
…
« Comme la crèche géante sur le parvis de la mairie où les rois mages sont tous blancs comme neige. »
De tradition séculaire, le troisième est noir (Balthazar). Toutes les crèches traditionnelles de toutes les églises de France l’ont, tous les santonniers de Provence chère à la Marion en fabriquent. Pour un parti qui prétend défendre les traditions et laver plus blanc, ça fait tache.
On en rirait si le merdhayange n’était une sorte de petit Arturo Ui.
Ce soir chez Laure Adler sur FC, contrepèterie implicite avec JdO :
– Mieux vaut tard que jamais. . .
À son sourire, on sait qu’il entend « que jamais queutard »
la vie dans les bois dit: 10 décembre 2015 à 19 h 36 min
Sait-on si le ministre de la défense cause breton ?
Oui. On les oblige. Depuis l’affaire du réduit breton : on s’est aperçu que ça marche indifféremment contre un envahisseur venu de l’Est ou du Sud, par Canfranc ou Roncevaux avec une trompe de chasse comme dirait Passou…
En revanche pour la ligne Maginot c’est pas bon, sauf évidemment si on la déplace pour la mettre à l’entrée du réduit susnommé…
Attila dit: 10 décembre 2015 à 20 h 02 min
Dimanche, j’irai voter Pécresse, sans hésiter !
Pas étonnant, l’hésitation serait la marque d’un commencement de réflexion.
Comme disait je ne sais quel débile mental du PS cette semaine, à propos du report des voix de gauche sur Bertrand (je ne voudrais pas être à la place de ces gens, ni des électeurs qu’on pousse vers l’isoloir, comme à l’abattoir, avec un bulletin de vote Estrosi) : « D’abord on vote, ensuite on réfléchit ».
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