Maudits droits d’auteur !
C’est difficile à croire, et plus encore à imaginer surtout si l’on est soi-même écrivain, mais tous les droits d’auteurs ne sont pas les bienvenus. Certains sont même maudits. Les éditeurs se les repassent comme une patate chaude car ils sont attachés à une œuvre qui sent le souffre. Le cas de Mein Kampf cette année en France. Le Land de Bavière étant héritier d’Adolf Hitler, il gérait ses droits d’auteur jusqu’à ce que ceux-ci tombent dans le domaine public en 2016. Aussitôt fut lancée dans le public allemand une réédition qui se préparait depuis quelques années sous les auspices des meilleurs spécialistes sous une forme érudite et critique.
En 2020, au printemps ou à l’automne, le programme de domination de l’Europe imaginé par Adolf Hitler va donc reparaître en France. Une édition méticuleusement encadrée, annotée et préfacée par une équipe d’historiens. Un seul volume d’un bon millier de pages, dans lequel les commentaires, contextualisations et analyses expertes excèdent le texte de l’auteur. Le considérable et indispensable index des noms est actuellement en cours d’achèvement. Ce ne sera probablement pas un best-seller comme cela le fut récemment en Allemagne mais l’effet de curiosité jouera sans aucun doute. Que faire de cet argent qui brûle les doigts ?
« On ne gagnera pas un euro dessus ! » assure Sophie de Closets. Pdg de Fayard. Une fois que la maison se sera remboursée des frais (édition scientifique, traduction, fabrication etc), les bénéfices d’exploitation et les droits d’auteur iront à parts égales à deux associations liées à la Shoah : l’une caritative, l’autre mémorielle. Auparavant, la Fondation pour la mémoire de la Shoah (FMS) avait bien été approchée indirectement. La question était remontée jusqu’au conseil d’administration car elle engageait une décision politique. Il y eut débat et unanimité. « Une question de principe : on ne veut pas toucher aux bénéfices que cette publication pourrait générer » reconnaît Philippe Allouche, directeur général de la FMS. Il est vrai que cela n’aurait fait que renforcer les vieux fantasmes antisémites, mais toujours bien actuels, sur les Juifs avides d’argent, Pour autant, la Fondation ne montera pas au créneau contre la publication de Mein Kampf comme elle l’a fait lorsqu’il fut question l’an dernier de rééditer les pamphlets de Céline.
Il y a eu un précédent au cas Mein Kampf : la publication de l’imposant, et autrement plus passionnant, Journal inédit de Joseph Goebbels, ministre de la Propagande et confident d’Hitler. La FMS avait alors accepté la proposition des éditions Tallandier d’accueillir droits et bénéfices du livre car le document original est une véritable somme et une source essentielle sans équivalent sur le plan historique. « L’air du temps était tout autre en 2007. Pas sûr que l’on accepterait aujourd’hui… » admet Philippe Allouche. Depuis, la Fondation a par exemple décliné une demande de subvention d’un documentaire télévisé sur le collaborationniste Jacques Doriot. De toute façon, s’agissant du Journal de Goebbels, dont le premier tome s’est vendu à 17 000 exemplaires et les deux suivants trois fois moins, aucun droit d’auteur ne fut finalement versé, l’éditeur n’étant pas rentré dans ses frais.
En 2018, avant même que fut lancée une campagne qui conduira finalement son éditeur à reporter la publication des pamphlets de Louis-Ferdinand Céline, la question du partage des bénéfices d’exploitation fut envisagée par Antoine Gallimard. Une façon de montrer que le but de sa maison n’était pas de « faire de l’argent » avec ça. Une solution fut trouvée en proposant à un organisme de recherche dépendant du CNRS d’en devenir le co-éditeur avec les éditions Gallimard, à charge pour lui d’en assurer la validité intellectuelle. Approché indirectement, l’Institut d’histoire du temps présent (IHTP) déclina la proposition.
Nicolas d’Estienne d’Orves, lui, a hésité lorsque, par un concours de circonstances, il s’est retrouvé héritier de « l’œuvre publiée et méditée » de Lucien Rebatet. Ecrivain et journaliste né en 1974, rien ne prédestinait ce petit-neveu d’un martyr de la Résistance à devoir gérer les droits de l’auteur collaborationniste des Décombres, best-seller de l’Occupation. « J’avoue que j’ai hésité avant d’accepter par coquetterie et provocation » avoue-t-il. Une décision qui lui a moins rapporté que porté préjudice. Depuis il a réglé son problème moral en confiant les archives de Rebatet à l’Imec (Institut Mémoires de l’édition contemporaine), et en rééditant aussi tout ce qui, dans cette œuvre ne pose pas problème de conscience. Le gouvernement américain, lui, n’en a pas eu en réclamant, et en obtenant par voie de justice, les droits d’auteur de l’ex-analyste de la NSA devenu lanceur d’alerte Edward Snowden, pour ses Mémoires vives (Seuil).
1 364 Réponses pour Maudits droits d’auteur !
L’argent n’a pas d’odeur
L’argent n’a pas d’odeur même s’il sent le soufre, il plaira bien aux auteurs avec ou sans droits !
encore une histoire pour revenir au point G.
Des pb de conscience chez Gallim ?…
Je crains que le prix du bouquin d’Hitler ne soit plus cher que celui de jazm. Déjà que D. avait des pb de conscience à son égard. Va avoir une vraie crise au foie.
Moi qui ne suis pas écrivain, je ne crache pas mes droits d’auteur pour mes livres scientifiques. Je reverse mes gains à des œuvres caritatives qui s’occupent d’aider les violeurs en prison à s’en sortir. Chacun redistribue son trop plein d’argent comme il peut, de toute façon.
A vrai dire, on n’avance pas sur la question. A qui attribuez-vous le surplus des vôtres, Pierre ? voilà qui intéresse la maréchaussée erdélienne. Qu’est-ce qui rapporte le plus au juste ? l’écrivain, le journaliste, le juré, le blogueur, le préfacier ?… Ou le cumul des fonctions ?
Cela dit, je vous conseille de ne pas répondre à cette illégitime curiosité de la plupart des erdéliens dont je ne suis pas le porte-parole.
Nous sommes à 150 bornes de Lyon. Je ramène ma mère chez elle.
Rose
Si qq uns peuvznt penser à nous.
Bises
Rose,
Toutes mes amicales pensées pour vous et tous mes dévoués hommages pour votre chère maman.
Oui on pense bien à vous. J’ai trouvé très justes le conseil et la remarque précédente de bérénice à l’égard du retour. La gestion du retour chez elle. Du courage, le va en falloir beaucoup. Reste encore Lyon-Marseille à descendre. A demain, nuit câline pour l’instant. Bises à vous deux.
Bernard Plossu photographie des personnages de Folon. Troublant.
Je me souviens que mon Amok était suivi du Fou de Malaisie (touite)
rose, merde pour la suite !
Mieux que mes pensées, il ne me reste plus qu’à prier pour vous…
Bises à vous deux
Pierre Assouline m’apprend que l’Institut d’Histoire du Temps Présent a refusé de co-éditer avec Gallimard les « pamphlets » de Céline. Rappelons qu’il aurait suffi de rééditer l’excellente édition critique de Régis Tettamanzi (Université de Nantes) éditée au Québec : https://www.babelio.com/livres/Celine-Ecrits-polemiques/621950
Quand ça veut pas…
rose;à toutes deux mes pensées ;courage, tenez bon,et des voeux pour un repos bien mérité
Montelimar
Arrivées à Marseille.
Merci du spitien jazzi Ozymandias et alii Janssen JJ. D
Bises
du soutien
Fil pour charger le tel. oublié à l’hôpital. Suis à 42%
Ma mère a des troubles apparentés à la maladie d’Alzheimer. Sa mémoire immédiate est très touchée. Elle est autonome mais a besoin d’etre aidee et soutenue.
Le 18 juillet 2019 j’ai demandé à son neurologue marseillais » l’état de santé de ma mère nécessite’t’il qu’elle soit placée sous tutelle ? » . Il m’a répondu absolument pas.
Elle a été placée sous curatelle renforcée suite au conflit majeur entre la fratrie.
Ma soeur en cinq mois, avec la complicité de mon frère a fait en sorte que mon père modifie son testament : elle a fait déhériter ma mère mes deux enfants et moi à son bénéfice e celi de mon frère et de leurs six enfants. Trois chacuns. En cinq mois de vie de mon pèe à son domicile.
Maintenant, après avoir fait main basse sur les biens de mon père c’est main basse sur ceux de ma mère.
Lorsque je suis arrivée à Dublin l’été dernier au début août, la notaire en Espagne m’a téléphoné pour me signaler que ma mère voulait vendre le petit appartement au bord de la mer. Je m’y suis opposée.
Mon frère et ma maman étaient arrivés le jeudi soir.La notaire m’a appelée le vendredi à 10h.
Là, nous venons de rentrer chez ma mère après six mois d’absence chez mon frère. Tous ses placards sont vidés, ses provisions ses conserves ses foies gras ses deux congélateurs, son bar. Il reste huit petites boites de conserve dans la cuisine. Manque la petite tv dans sa chambre.
On verra le reste demain.
La curatrice a fait l’inventaire avec un commissaire priseur. La maison a été visitée avant.
À l’hôpital, lorsque je suis arrivée dimanche dernier, je suis restée stupéfaite : quinze fois, tous les jours, ma mère en boucle » quand est ce qu’on rentre ? Qu’est ce qu’on fout ici ? Je veux retourner à Marseille. »
C’est son avocate cet après midi à 16h15 qui m’a dit au téléphone « partez, foutez le camp, ramenez la chez elle. »
Nous nous sommes enfuies : elle en pantoufles. Je lui avais ramené son anorak.
À l’hôpital, dimanche, lorsque j’ai ouvert son placard, je suis restee stupéfaite : vide. Rien.
Mon frère lui a donné deux pyjamas une paire de mi-bas. Une robe de chambre et des pantoufles.
Pas de vêtements, sauf un vieux jean d’une de ses filles et un joli haut. 1 soutif, une culotte. Elle etait rentrée sept jours avant à l’hôpital.le 3 février.
À part ça rien.
Il a gardé tous ses vêtements, vestes, chaussures, sac à main, papiers, alliance bague de 60 ans de mariage, bijoux, tout chez lui.
Ma mère si classe, quasiment à poil, seule à l’hôpital sans ses affaires. Elle me dit mais où sont mes chaussures ? Et où est mon sac à main ?
Christiane, Bérénice, je vous ai lues sur le fil d’hier.
J’essaie juste d’attribuer à ma maman bienveillance et respect.
Je suis de cette famille. Part intégrante et j’ai honte.
Suite au stage France Alzheimer ai appris que l’on peut garder une personne à son domicile en l’encadrant de diverses manières. Mon frère et ma soeur ne veulent pas l’épauler à son domicile. Seule, c’est trés lourd.
L’an dernier, sans aide aucune, au bout de cinq mois j’étais exténuée. J’ai mis douze jours à me recomposer en Irlande avant que de profiter des vacances.
Voilà la solitude extrême face à la senescence de ma maman devant laquelle je me retrouve.
Son avocate m’a dit qu’on pouvait la faire sortir de l’Ehpad. Je vais me battre pour qu’elle n’y entre pas.
À l’horrible CHU de Poitiers (tous les petites gens sont magnifiques, adorables aidants d’une gentillesse extrême, mention spéciale à.cette aide soignante formidable qui m’a donné un plateau repas le soir de mon arrivée) toutes les issues sont barricadées. Fenêtres et portes.
Vendredi 14 février 2020, 4h56
Que vous ayez besoin du soutien virtuel de toutes les crapules virtuelles de ce blog me navre, Rose ! Cela dénote votre grande solitude dans le réel, alors que ce sont des problèmes factuels qu’il vous faut résoudre maintenant…
Essayez de placer le réel au centre de votre soutien, recherchez l’appui factuel d’amis, de services spécialisés, d’assistants actifs. Cela vous aidera à placer les problèmes de fratrie loin derrière l’installation soutenue de votre mère à domicile, dans cette dure réalité à venir. Le reste est du blabla virtuel et littéraire qui permet de s’épancher, ce qui est nécessaire mais peu efficace…Bon courage et bonne chance !
« Ce mercredi, le siège de la maison d’édition Gallimard à Paris a été perquisitionné dans le cadre de l’enquête ouverte contre Gabriel Matzneff pour « viols sur mineur » de moins de 15 ans. Selon Mediapart, qui a révélé l’information, la perquisition, commencée mercredi matin a pris fin en tout début d’après-midi. Le site révélait également – et cela a été confirmé à l’AFP – que les enquêteurs s’intéressent aussi à Christian Giudicelli. Ce dernier était le compagnon de voyage de Gabriel Matzneff lorsque l’écrivain se rendait aux Philippines pour avoir des relations sexuelles avec des mineurs.
Christian Giudicelli, 78 ans, dirige la collection « La fantaisie du voyageur » aux éditions du Rocher où il a publié Matzneff. Lui aussi romancier, il est membre jury du Prix Renaudot qui a primé Gabriel Matzneff pour l’essai Séraphin, c’est la fin ! en 2013″
« Tariq Ramadan mis en examen pour le viol de deux autres femmes
Ces deux femmes, interrogées comme témoin par les policiers en février 2019, ont été identifiées sur des photos retrouvées dans l’ordinateur de l’islamologue suisse de 57 ans. »
» LIRE AUSSI – Dans son livre, Tariq Ramadan ose la comparaison avec l’affaire Dreyfus
Rebatet, Celine, le pignon que se font les éditeurs sur la Shoah Business, on s’en tape Passou. Toujours une guerre de retard.
On aimerait un peu moins voir la tête dans le sable , et dénoncer des scandales editoriaux actuels!
Le pognon!
Archives : « Des documents que nous avons déjà exploités pourraient devenir inaccessibles »
Des documents que nous avons déjà exploités, même publiés, dans nos ouvrages, pourraient se trouver désormais fermés aux chercheurs. Il est déjà arrivé à quelques-uns parmi nous de se voir refuser la consultation de documents consultés il y a des dizaines d’années ! C’est une situation digne de Kakfa. Les travaux que nous avons effectués ne seraient plus possibles à mener dans les archives françaises. Cette restriction qui, au mieux, ralentit de plusieurs mois ou années les travaux et, au pire, les rend impossibles, représente une atteinte très sérieuse à la réputation internationale de la France dans le domaine de la recherche historique. le monde
rose, c’est mieux que vous ayez conscience que dans votre entourage, bien des gens soient plutôt prêts à vous dévaster jusqu’au dernier souffle ,dernier cri ;
les associations sont constituées pour faire face à ces situations et sont comme le reste de la société, avec des conflits, des rivalités , mais vous pouvez y trouver des secours inattendus, par la force de votre personnalité;
un exemple d’assos:
AIDES ALZHEIMER
Pour trouver les aides adaptées à votre situation
https://www.francealzheimer.org/site-aides-alzheimer/ gardez courage c’est dur , mais c’est le « destin » d’être humain;c’est vrai qu’il faut plutôt chercher dans votre région, avec des gens qui s’entreaideront en vous appréciant pour vos propres qualités -comme le courage et le sens de la responsabilité et des décisions, et de la conscience des réalités dont vous avez fait la RDL témoin;reposez vous un peu avant de reprendre, accompagnée des pensées de tous
rose, dans « la société », voici comme il se dit »
réseau de médecins, d’avocats et d’autres personnes qui font de la misère humaine un véritable commerce »et ont l’expérience;
mais il y a d’heureuses rencontres aussi :gardez espoir de les faire !
littérature, sociétés
C’est un faux pas du président qui a allumé l’incendie. Il y a un mois, à la veille de la soirée des Révélations, qui mettent en lumière une trentaine de jeunes acteurs et actrices, aux côtés de leurs parrains et marraines, la Société des réalisateurs français (SRF) révélait dans un communiqué qu’Alain Terzian avait refusé Virginie Despentes comme marraine. L’écrivaine et cinéaste devait accompagner Jean-Christophe Folly, acteur principal de L’Angle mort, de Pierre Trividic et Patrick-Mario Bernard, un film qui revisite l’homme invisible au XXIe siècle. le monde
je ne partage pas la réticence de Philippe Allouche a l’égard d’une éventuelle affectation à la FMS des profits génères par cette édition de »Mein Kampf »
Elle serait dans la logique des réparations que l’Allemagne honteuse de sa responsabilité dans la Shoah a accordées aux victimes .
Mein Kampf a une part de cette responsabilité ;Qu’il répare un peu du mal qu’il a fait, avec un apport à l’organisme qui garde vivante cette mémoire !
Bonjour tout le monde. Dites, notre hôte, il faudrait enlever le « e » de trop attribué à Nicolas d’Estienne D’orves, journaliste né (!) en 1974…
Sinon, combien parmi les hôtes de ce bois habitent-ils Paris ? Je ne suis sûre que de deux… Mais bon.
parce que je vais faire de la réclame !
Il s’agit de Marcel Proust. Encore, soupirez-vous. Oui, mais là c’est Marcel Proust, mais pas que.
C’est une amie proustienne, Laurence Grenier, qui s’est lancée dans l’affaire.
J’aime bien la folie douce de Laurence, parce qu’elle est en réalité très généreuse. Elle a produit des ouvrages de « vulgarisation » de l’oeuvre proustienne qui témoignent d’une envie de partage que je reconnais et salue : c’est l’inverse de l’élitisme trop souvent pratiqué.
Elle est pleine d’énergie et je la compare à une petite locomotive rouge qui empanache les journées d’autrui de rencontres, dîners proustiens, chorale sans musique, divertissements divers et vraies rigolades : on dirait une Colombine qui, la rose au chapeau, danse la farandole au beau milieu d’une Recherche qui provoque, chez d’autres, de graves hochements de tête et de trop sérieuses réflexions.
Comme elle a gagné des sous avec certains de ses ouvrages (collaboration avec l’éducation nationale et le département d’Eure et Loir), hop, ni une ni deux : voici notre Colombine qui loue un théâtre, rien que ça, en guise d’écrin pour une lecture gourmande de Marcel Proust.
Gourmande parce que le thème retenu pour la soirée est la nourriture dans la Recherche.
C’est un comédien, Xavier Gallais, fameux lecteur d’après Laurence, qui va s’y coller.
C’est le 25 février, au théâtre de l’oeuvre, c’est 25 euros… Je sais, c’est un peu cher, mais songez que c’est une initiative personnelle, désintéressée et joyeuse.
Et il est bien dommage que Lavande ait tourné la page de ce blog, car elle avait tous les critères pour être intéressée, pouvoir venir ce soir-là, et avoir l’oeil clair et le sourire aimable…
Mais bon. Peut-être certains d’entre vous pourront-ils néanmoins venir ? Notre hôte, par exemple ? Les mots de Proust mis à table et mangés par Xavier Gallais…
C’est là : https://mail.google.com/mail/u/0/?hl=fr#inbox/FMfcgxwGDNNLmgwPKvSLtclFBZsqnwXz
Je dis ça je dis rien !
du même avis que DHH
CLOPINE,et le soufre ?Le deuxième f ne vous fait pas souffrir? Son odeur ne vous monte pas au nez?
Et Aliii ? De quoi parlez-vous exactement avec votre odeur de soufre, là ?
Je n’ai strictement rien compris. Soupir.
Coup de théâtre à la mairie de Paris, Benjamin Griveaux renonce à sa candidature !
Coup de théâtre aux Césars, la direction démissionne en bloc !
Coup de théâtre sur la RDC, Annelise ferme la porte des commentaires !
Coup de théâtre en direct sur la RDL, rose s’enfuit de Poitier avec sa mère en pantoufles !
faut voir, dear Baroz. coups de théâtres subventionnés ? Que dit Adolf sur les Chinois
et sur les Malais, rien ?
Clopine, mettez vos soupirs next door, chez Drillon, c’est lui, le musicien qui saura-comme Carlos-les lire
je dois dire que la détresse de Rose me bouleverse
@clopine
je vais essayer d’y aller pour saliver sur la salade d’ananas aux truffes et le beouf en gelée connoté Michel-Ange, ou decouvrir ces vol-au vents si petits que s’il y en a Huit il y en a pour au moins neuf personnes
poussière:
Amok : une histoire française
Les perdants radicaux d’Hans Magnus Enzensberger
Grégory Cormann et Jeremy Hamers
Dans Les Temps Modernes 2017/4 (n° 695), pages 60 à
https://www.cairn.info/revue-les-temps-modernes-2017-4-page-60.htm
JiCé….. dit: à
Vendredi 14 février 2020, 4h56
Que vous ayez besoin du soutien virtuel de toutes les crapules virtuelles de ce blog me navre, Rose ! Cela dénote votre grande solitude dans le réel, alors que ce sont des problèmes factuels qu’il vous faut résoudre maintenant…
Essayez de placer le réel au centre de votre soutien, recherchez l’appui factuel d’amis, de services spécialisés, d’assistants actifs. Cela vous aidera à placer les problèmes de fratrie loin derrière l’installation soutenue de votre mère à domicile, dans cette dure réalité à venir. Le reste est du blabla virtuel et littéraire qui permet de s’épancher, ce qui est nécessaire mais peu efficace…Bon courage et bonne chance !
Oui, bonne chance rose. Mais vos propos ont-ils un sens sur ce blog?
Ce 14 02 2020 vers 10h14
MUNICH, 23 juillet (Xinhua) — Les enquêteurs allemands ont trouvé chez le tireur impliqué dans la fusillade qui a fait 10 morts et 27 blessés vendredi soir à Munich « des documents sur l’amok », un concept ethnologique désignant une forme de folie meurtrière aboutissant au suicide du tueur au terme d’une course effrenée.
http://french.xinhuanet.com/2016-07/23/c_135534996.htm
. Selon l’analyse d’une partie des données d’une des boîtes noires de l’appareil, Andreas Lubitz a volontairement «actionné la descente de l’appareil», alors qu’il était enfermé seul dans le cockpit. Bild revient longuement sur la personnalité du jeune homme, décrit comme dépressif, obsédé par les Alpes, et qui pourrait avoir été pris d’amok, cette «rage incontrôlable» qui pousse parfois certains hommes à commettre des tueries.
Le mot, qui tire son origine du malais amuk, désigne un état soudain et explosif de folie meurtrière, souvent causé par une forte émotion. Cette transe furieuse, observée pour la première fois par les ethnologues en Indonésie, est toujours individuelle. Elle prend fin généralement par la mise à mort de l’individu. En cela, elle s’assimile à une forme de suicide. Selon la culture indonésienne, l’amok est causé par un esprit maléfique, qui s’empare de l’âme des hommes pour libérer leurs pulsions morbides, alors même qu’ils n’ont jamais montré de signe de colère particulier.
https://www.liberation.fr/planete/2015/03/27/andreas-lubitz-pilote-amok_1229680
J’ai un soutien réel d’appuis solides.
La difficulté vient de l’engorgement de la justice, écris au Procureur de la République le 23 décembres : quand viendra une réponse ?
De l’attitude des médecins qui, à de rares exceptions, ne veulent rien savoir.
D’autres perdonnes qui attribuent des % de parole fortzment déséquilibrés à divers membres de ma famille entre autres ma mère qui n’est ni écoutée, ni entendue.
La place sur ce blog : c’est un énorme fait de société : pas le cas particulier, le cas général.
Cela soulève de tels enjeux financiers que c’est mis en // avec la réforme des retraites.
Nous nous battons pour nous, être respectés lorsque nous vieillissons.
J’ai besoin de témoins publics.
Slate n’a donné aucune réponse à
mes deux courriels.
J’ai informé la justice que j’écrivais les évènements sur les réseaux sociaux.
Avec tout ce que nous traversons de maltraitance intrafamiliale, sans ce soutien public, nous serions balayées telles deux fétus de paille dans un tsunami.
Un jour, vous direz « rose nous en avait parlé ».
Cela vous permet de.vous préparer. On n’aborde pas sa mort comme un jeu de quille.
Ce matin ma mère m’a dit » je suis chez moi, je revis ».
Depuis le 13 août 2019, elle réclame en vain de rentrer chez elle et n’a plus son téléphone.
Je rencontre des difficultés sur la page d’Anne-Lise Roux, dont je suis une lectrice de la première heure. Les commentaires ne défilent plus. Que se passe t-il ? .
Le kris est un poignard traditionnel indonésien court en général droit mais parfois ondulé à Bali on le voit désormais le plus souvent à Bali lors de certaines performances de danse ou lors de certaines cérémonies religieuses. Il faut savoir que le kris fait partie de la culture indonésienne, la majorité des Indonésiens croient justement que cette dague possède des pouvoirs ce qui fait qu’elle est traitée avec beaucoup de respect. D’ailleurs saviez vous que le kris indonésien est inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité depuis 2008 ?
. Le kris était utilisé lors de puputan (suicides collectifs rituels) des rois de Bali avec leur entourage lors de la colonolisation de l’ile par les Néerlandais car ils préféraient se suicider plutôt que de subir l’humiliation liée à une capitulation. Durant les temps de paix les gens portaient le kris comme faisant partie d’une tenue de cérémonie. Mais le kris est en fait un objet chargé d’énergies mystérieuses et de secrets du forgeron.
https://www.balireve.com/blog/culture-traditions/le-kris-indonesien-un-heritage-sacre-aux-pouvoirs-magiques.html
Rose quelle calvaire vous endurez
JE n’avais pas vu le tweet Passouline:
John Le Carré, qui a coutume de décliner les prix qu’on veut lui attribuer (fussent-ils littéraires comme le Booker Prize) a accepté le Olof Palme Prize à condition que les $ 100 000 soient versés à Médecins sans frontières
‘Comments are closed’, chez Annelise !?!
La finale Scarlett Johansson, Bill Murray, sur la musique de The Jesus & Mary Chain mkt;
pas dispo. en congés, de la bonne neige. je reviendrai voir.
la lecture de sa page ,un de mes premiers gestes avec le café. Le taré stalker ferait mieux de prendre ses somnifères prescrits à lhosto.
@Rose. vous êtes une belle personne avec votre mère. Bravo.
Tout ce qui fait le bonheur de l’homme, la religion l’interdit.
Tout ce qui fait le bonheur de la femme, le féminisme l’interdit.
Intégrisme religieux insane et féminisme odieux insensé… Même combat !
Griveaux dézingué! Tout laisse à penser qu’il s’agit d’une action souterraine des nervis de la macronie qui, ayant enfin compris qu’il n’avait aucune chance, n’ont pas trouvé d’autre moyen pour le remplacer par un candidat plus présentable…
rose, aucun erdélien, je crois, n’a connu votre maman quand elle n’était pas encore malade, et qu’elle aurait peut-être pu remettre un peu de sérénité dans les liens entre ses enfants(car c’est là que tout se complique pour vous, pour décider,agir)peut-être y a-t-il des gens qui ont connu votre maman avec lesquels vous pouvez parler, à part son médecin?vous conseille-t-il? Lui avez-vous exprimé cotre désarroi?
Rebatet, Celine, le pignon que se font les éditeurs sur la Shoah Business, on s’en tape !
d’accord avec ça, plus qu’avec le reste de la phrase à connotation complotiste, Marie.
la justice doit faire son boulot, point barre.
Céline, Rebatet, on retrouve le duo dans l’article figaro sur Dominique Vitoux, cacochyme académicien dont le père était en prison avec l’auteur des Deux étendards. La dédicace trafalgar où le père pile du poivre vaut le détour. Il cite Drillon en ‘as grammatical’. Suffit d’aller chez le coiffeur pour diversifier sa lecture de journaux.
tschüss.
Frédéric vitoux, mes excuses.
le pignon sur rue des éditeurs, ou le pognon qu’ils se font, miss sasseur ?
rose a besoin d’encouragements et de soutiens, c’est tout ce qu’elle nous demande et c’est le meilleur de ce que nous pouvons lui donner.
Depuis qu’elle est à la retraite, elle n’a pas cessé de s’activer !
Elle a encore bien des problèmes à régler avant de pouvoir penser à elle et aborder à des rivages plus paisibles et bien mérités.
Je suis de plus en plus scandalisé de voir que les dernières volontés de tout un chacun sont de moins en moins respectées.
Même de ceux qui avaient tout organisé, tout prévu.
Un exemple qui peut vous sembler anecdotique mais que je trouve plutôt symbolique. Quand je rédigeais mon Guide des cimetières parisiens, paru en 1990, le conservateur du cimetière Saint-Vincent de Montmartre, interrogé par mes soins sur les tombes les plus visitées de sa nécropole, m’avait dit d’un air amusé qu’il croisait souvent Michoux, qui avait déjà acheté sa concession et venait régulièrement nettoyer sa tombe.
On a pu voir à la télé comment il avait préparé, dans le détail, le dernier spectacle de ses funérailles en bleu.
Ses dernières volontés étaient que son cabaret ferme définitivement ses portes dans les 48 heures suivant sa mort.
Le personnel de chez Michou vient d’annoncer que le cabaret continuerait d’exister…
Angelika Kauffmann à Düsseldorf :
https://www.kunstpalast.de/de/museum/ausstellung/aktuell/angelika-kauffmann-Ausstellung
Michou x..
très bon, dear Baroz
Jazzi dit: à
rose a besoin d’encouragements et de soutiens, c’est tout ce qu’elle nous demande et c’est le meilleur de ce que nous pouvons lui donner.
Depuis qu’elle est à la retraite, elle n’a pas cessé de s’activer !
C’est exactement cela. Hier, pour conduire, cela m’a drôlement aidée.
Merci dubruel, et alii,
Bérénice c’est exactement cela : ma maman qui a une classe immense perd la tête bizarrement. Sur d’autres sujets, elle est encore pointue.
Cela est lié à la manière dont mon père assumait le pouvoir dans la famille de façon extrêmement autoritaire. Lui parti, tout part en biberine.
D’ailleurs , je pense, puisque nous en avons les capacités, que nous devons mettre en place la même solidarité avec les chinois qui sont cloîtrés. Leur écrire, les encourager, penser à eux.
D ♡ vous avez bien des idées dans ce sens ?
Ou ♡ Soleil vert aussi, des idées pour soutenir les chinois en quarantaine ?
Plus que 25 %.
Urgent cable.
Ma maman me dit « je revis ». Moi je me fais un sang d’encre et parfois, le sang vire dans mes veines et cela fait du boudin. Ça part en eau de boudin.
Une fois chez elle, ce sera plus facile de se battre pour rester vivre chez elle.
Les rapatriés en quarantaine à Carry le Rouet sortent aujourd’hui, rose !
QUAND MËME SUR LE MONDE
« En 1789, la notion de « libre disposition de soi » présente dans la Déclaration des droits de l’homme a contribué à changer le regard sur les violences sexuelles, explique l’historien, spécialiste du corps et de ses représentations, dans un entretien au « Monde ».VIGARELLO
@Jacques Drillon
La nappe de La cène :
Les plis de la nappe sont espacés de manière inégale. Une zone de quatre degrés de large, avec 10 à l’avant, 12 sur la table et 10 à l’arrière; l’un des six degrés, 15 devant, 18 sur la table, 15 derrière ; l’un des huit degrés, 20 devant, 24 sur la table, 20 derrière. La nappe est divisée en 16 parties avec un espacement résultant de trois plis les uns sur les autres.
« Musicable »
Si le perroquet Griveaux avait été moins con -difficile pour un adepte de « En Marche Arrière »- il aurait maintenu sa candidature à la Ville de Paris, en séparant clairement le projet de l’architecte.
Il se serait battu.
Malheureusement, il avait cessé de plaire au Palais et à ses mignons… Qu’il crève politiquement : nous crevons bien de fou-rire ?!…
ce n’est pas la photo incriminée qui ouvre billet au moins?
Encore à propos de La cène :
La carte du monde
Les positions des plis de la nappe révèleraient une projection conique du planisphère ptolémaïque — la carte de Waldsemuller représente
le graphique de la nappe-carte du monde en entier, divisé
en douze segments pour douze apôtres représentant les maisons zodiacales sur la ceinture à 360 degrés de l’écliptique.
Chaque place à table est un segment de ciel.
Leonardo fonde la perspective sur l’astronomie, comme il écrit lui-même dans le Code de Madrid : « mediante il razo visuale con numero e misura si conclude le distantie e misure de corpi celesti si come de terresti » ;
et dans le Code B de France il note : « da ffare un cielo a uno apparechio”, c’est-à-dire que chaque tranche du ciel correspond à une place à table.
MERCI? RENATO
sur wiki
Le planisphère de Waldseemüller, publié sous la direction du cartographe Martin Waldseemüller à Saint-Dié-des-Vosges en 1507, contient la première mention du mot « America » (francisé comme Amérique), nom donné en l’honneur de l’explorateur Amerigo Vespucci, sur une carte intitulée « Universalis Cosmographia ». Un livret de 52 feuillets imprimés, dénommé « Cosmographiae Introductio », intitule ce planisphère « Universalis Cosmographie descriptio in plano » et une carte-globe en douze fuseaux « Universalis Cosmographie descriptio in solido »
je demande pardon:j’ai pensé très mal avec le mot amok, j’ai pensé L’Amoco Cadiz vous souvenez vous?
Entre revenge porn et victim blaming, Griveaux a toute ma sympathie. Il fait ce qu’il veut de sa teub tant que la dame est consentante, ce qui est le cas ici- Les responsables de la divulgation doivent avoir tout notre mépris (et dégoût en ce qui me concerne).
POUR CLOPINE
https://focus.nouvelobs.com/2020/02/11/0/0/2655/3588/580/0/75/0/43fa181_VvFSewMaoroToL4wqbMIzm9w.jpg
Chic, DHH ! Je vous présenterai à Laurence Grenier, si cela vous dit bien sûr… Quelqu’un d’autre, peut-être ? Jazzi ? Notre hôte qui, je crois, connaît et apprécie beaucoup Xavier Gallais ?
Rose,
Mimi Pinson a bien traduit ce que je ressens à vous lire, ce que j’aurais envie de vous écrire : « bonne chance rose. Mais vos propos ont-ils un sens sur ce blog ? »
Votre détresse s’expose sur le fil de ce blog, chaque jour, un peu plus.
C’est très complexe car deux histoires se mêlent.
Celle de votre mère pour laquelle, elle, vous, certains médecins ne sont pas d’accord. Un EPHAD est-il souhaitable actuellement ou est-ce prématuré puisque vous assurez une présence permanente, vigilante et réconfortante auprès d’elle, dans sa maison ?
Et une deuxième histoire bien triste, celle de l’attitude de votre frère et de votre sœur qui ont un comportement tellement révoltant, pillant allègrement les biens de votre mère et souhaitant la voir placée en EHPAD le plus vite possible.
La superposition des deux histoires est, je le comprends, pour vous, pour elle, affolante.
Néanmoins, au-delà de la sympathie que j’éprouve pour vous (due uniquement au charme de vos commentaires et de quelques mails échangés,) puisque nous ne nous connaissons pas vraiment, je pense aussi que ces informations que vous nous donnez, sont insolites, ici.
Bon courage, chère Rose, et prudence pour la suite à venir.
Merci, Et Alli : toutes les planches de Brétecher sont des petits bonheurs…
j’aimerais tant remettre la main sur celle du « Bolo occidental », où l’on voit le bolo s’essayer à un problème d’algèbre ou de mathématique, à plat ventre sur le tapis, pendant que Madame Bolo, en bobonne, sifflote en faisant la vaisselle. Mais, comme elle déambule, elle passe derrière son mari, se penche, considère le problème mathématique, s’interrompt dans sa tâche, s’empare du stylo, s’allonge à son tour et, avec un bonheur ineffable, la voici qui remplit des pages et des pages d’équations…
Mais le Bolo, derrière, « tire la tronche », et du coup, le voici qui tire autre chose, et s’accouple assez frénétiquement avec Madame. Le ventre de celle-ci gonfle à vue d’oeil (nous sommes chez des animaux imaginaires…), le stylo court de moins en moins vite sur la feuille, elle lâche prise, soupire, annonce qu’elle va aller accoucher, là.
Et le Bolo, avec un large sourire satisfait, lui dit « c’est cela, amuse-toi.. », reprend le stylo et le problème à ses débuts…
C’était ça, Brétécher. rapidité, ironie, intelligence et finalement… clairvoyance.
Un mot pour assurer à Rose, comme tous les autres commentateurs, que je lui souhaite des temps plus paisibles à vivre, devant elle !
Christiane, et avec toute l’amitié et la compréhension que Rose mérite, il faut cependant noter que nous n’avons, ici, que son point de vue à elle…
Vous souvenez-vous de la citation de Jean Renoir : « ce qui est terrible, sur cette terre, c’est que chacun a ses raisons ».
Et dans les histoires de famille, franchement, « prendre parti » me semble pour le moins hasardeux.
Rose nous expose son vécu, et ses raisons : acceptons-les pour ce qu’ils sont, mais n’allons pas au-delà, je vous en prie, Christiane. D’autant que Rose elle-même ne nous le demande pas, et encore une fois, comment pourrions-nous émettre le moindre jugement ?
(je me souviens d’un « héritage » douloureux entre deux soeurs et un frère… Le frère étant accusé de tout, et du pire, par les deux soeurs. Mais ces dernières se faisant, occultait tout simplement quinze ans de la vie de cet homme, un pote à moi, qui avait été si impitoyablement « nié » par sa famille biologique qu’il en était arrivé à se constituer une famille « de coeur », un peu à la Gavalda, quoi. Et l’argent « spolié » allait en réalité servir, non seulement de réparateur, mais encore de passerelle pour ouvrir l’avenir d’un jeune immigré, bref, toutes les histoires sont compliquées, et tant d’entre elles ont des facettes si opposées qu’à mon sens, la sagesse est le silence, quand on n’a pas les moyens de connaître les tenants et aboutissants de chaque conflit familial, de chaque situation particulière ; ceci n’est surtout pas un désaveu ou une condamnation du désarroi de Rose, si palpable et si désolant !)
CLOPINE était-elle dans l’obs?(je ne la vois pas mentalement, là ) si oui, allez à l’obs quand vous passez à Paris, ils vous la sortiront;je l’ai déjà fait pour un article; Ils connaissent bien leur fond; ou peut-être passez une annonce :il y a des chances qu’elle réveille des amateurs;que j’ai aimé Bretecher! on pourrait fonder surement les ami-e-s de claire!
bonne fin de journée
Et Alli, amoco cadix, oublier ça ?
pas question.
Même si tout ce qui est dégueulasse porte un joli nom.
VARIA
François Gachoud, en 2005 , a écrit un article de journal titré : « Heidegger ou « Heil Hitler ! » ? »
Qui n’ a pas lu tous les écrits de Heidegger sera tenté de réagir en disant : Inadmissible question !
Or, je lis une lettre de Heidegger du 11 août 1934 à Rothacker, qui se termine par « Heil Hitler ! »
Les vrais spécialistes pourront la retrouver. De plus, mille preuves irréfutables de nazisme ont été fournies par Emmanuel Faye, dans son livre qui fait autorité Je fais observer aux défenseurs têtus de Heidegger que le nombre de philosophes dignes de son nom qui terminaient leurs lettres par
« Heil Hitler ! » ne sont pas légion.
*
Les enfants que je n’ai pas eus ne savent pas tout ce qu’ils me doivent. (Cioran)
*
Les mortels n’ont pas moins de soin d’ensevelir les pensées de la mort que d’enterrer les morts mêmes. (Bossuet)
*
Rien n’est plus vieux que le journal de ce matin, et Homère est toujours jeune. (Péguy)
*
J’ai redoublé ma 4e, ma 3e et ma 1ère. (Charles Gave)
*
L’Europe sera un Etat fédéral. (Aristide Briand, 1926)
*
Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. (Boumédienne)
*
Ne dites à personne que vous lisez Joseph de Maistre. (Sollers, 2006)
*
Vous savez qui m’a influencé ? Tout le monde. (id.)
*
On peut appeler de plusieurs façons les militants ou les élus macronistes. Il m’est absolument insupportable de lire ou d’entendre pour parler d’eux « les marcheurs ».
*
Après avoir fourni mille preuves de nazisme et d’hitlérisme en étudiant Heidegger , Emmanuel Faye
écrit : « Il ne nous est plus possible de voir en lui un philosophe. » Cette conclusion s’impose en effet. Qui sera contestée par ceux qui n’ont pas lu le livre de Faye et aussi, c’est un comble,par ceux qui n’ont rien lu de Heidegger, en se contentant de la rumeur publique et/ou des manuels scolaires courants.
*
Le portable prend la place du chapelet. (Ormesson, 2013)
*
… « l’embrassadeur », surnom d’un ambassadeur français très entreprenant ( une sorte de DSK, quoi)
Quant à la réédition (suivant celle de 2016 en Allemagne), de Mein Kampf, le sinistre ouvrage rédigé par Adolf Hitler entre 1924 et 1925, il me semble que c’est ouvrir la boîte de Pandore. Pourquoi ce replonger dans ce livre infâme, haineux et mal rédigé, confus ?
Le fait que ce livre soit tombé dans le domaine public le 1er janvier 2016, doit-il justifier sa réédition alors qu’il est disponible en version brute sur Internet et qu’il doit en rester des millions d’exemplaires originaux en Allemagne où il était diffusé largement, offert aux jeunes mariés et rendu obligatoire dans les foyers par la presse nazie ? (Ce qui a permis à Hitler d’acheter sa résidence secondaire avec… les droits d’auteur !)
Donc, la maison d’édition Fayard confirme ce projet. Le livre est prêt à être publié.
Je rejoins la position de Marek Halter : « C’est un appel à la haine, peu importe s’il n’y a plus personne pour le revendiquer, je suis contre la publication de ce texte même avec des commentaires, sauf si on le publie une page texte et une page où on voit des cadavres entassés à Auschwitz ou des gens pendus ou des montagnes de chaussures d’enfants ou des montagnes de lunettes ou des dents arrachées avec l’espoir d’en trouver une en or !»
L’imaginer en vente, dans les librairies, mis en pile, exposé en vitrine à côté de livres d’historiens, me révolte.
«À partir du moment où Mein Kampf tombera dans le domaine public, on peut être sûr que de petits éditeurs antisémites ou d’extrême droite vont s’en emparer. Cela me paraît un danger supérieur à celui d’en donner une édition scientifique et commentée», écrit Jean-Yves Mollier, historien du livre.
Clopine dit: « Christiane, et avec toute l’amitié et la compréhension que Rose mérite, il faut cependant noter que nous n’avons, ici, que son point de vue à elle… »
Exact. D’où la fin de mon commentaire.
Pour le 25, date et heure déjà programmées par : https://www.maisondelaradio.fr/evenement/concert-fiction/le-chat-georges-simenon/fiction
Mein Kampf, pas intéressé à la chose : connu et parlé avec des témoins — première main —. Cela dit, un travail de déconstruction et contextualisation à été fait, édité par l’Institut für Zeitgeschichte München. Ce livre représente un moment tragique et obscène de l’histoire du XXe siècle qu’il serait inutile de laisser à des éditeurs de part ou nostalgiques.
je me souviens d’avoir entendu des jeunes (14 15 ans)demander Mein Kampf à la bibliothécaire de Beaubourg qui était étonnée elle aussi:c’était avant internet, d’accord mais quand même! moi non plus je ne voudrais pas le savoir en vitrine ou en pile dans une librairie normale ou à la Fnac;
on pesut recommander à ROSE DE SE RENSEIGNER;
voilà un lien de départ:
Captation d’héritage et abus de faiblesse : héritiers quels recours ?
https://www.avocats-picovschi.com/captation-d-heritage-et-abus-de-faiblesse-heritiers-quels-recours_article-hs_84.html
On peut appeler de plusieurs façons les militants ou les élus macronistes. Il m’est absolument insupportable de lire ou d’entendre pour parler d’eux les marcheurs…
Que proposez-vous : les patineurs ? les reculeurs ? les surplaceurs ? les avanceurs ? les coureurs ? les rétropédaleurs ? les manipuleurs ? les menteurs ? les branleurs ?
les charouleurs ?… ô voui : les chats rouleurs ! Bingo –
l’abus de faiblesse est fréquent;la maladie de la mamaN de ROSE correspond à l’état de faiblesse;
qu’elle retrouve les dates de « consultation » des médecins, du notaire conseil,et essaie de faire le point sur l’histoire avec son frère;je pense à vous rose, courage;
L’abus de faiblesse est défini comme « l’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse soit d’un mineur, soit d’une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse » (article 223-15-2 du Code pénal).
Il se manifeste par l’exercice, par une personne malveillante, de « pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer » le jugement d’une personne vulnérable dans le but de « conduire cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables ».
Par exemple, le fait de faire rédiger un testament léguant la totalité du patrimoine à une personne étrangère à la famille, ou de faire une donation conséquente à un membre de la famille, spoliant les autres héritiers de leur part. D’ailleurs, lorsqu’une personne fait rédiger un testament en sa faveur, il peut y avoir abus de faiblesse alors même que le testateur n’est pas décédé et que le dommage ne s’est pas réalisé (Cass. Crim., 12 janvier 2000, n° 99-81057).
La situation de faiblesse d’une personne se manifeste notamment par sa particulière vulnérabilité, au regard de son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience
https://www.avocats-picovschi.com/porter-plainte-pour-abus-de-faiblesse_article-hs_59.html
La vie privée de Griveaux ne nous intéresse certainement pas. Comme de de dire on sépare l’homme de l’oeuvre. C’est mainstream, par les temps de vieux qui courent. Simplement vie privée veut dire pour les journaleux et les (dé)marcheurs de la macronie : ébats sexuels onanistes? filmés. Griveaux, secrétaire d’État, député, candidat du stupre comme disait jenesaisplusqui. Bonne saint Valentin à lui!
et encore:
https://www.aide-sociale.fr/abus-faiblesse/
mediapart rappelle
FRANCE ENQUÊTE
Piotr Pavlenski, l’homme derrière la chute de Griveaux, était recherché par la police
14 FÉVRIER 2020 PAR FRANÇOIS BONNET, CAMILLE POLLONI ET ANTTON ROUGET
L’artiste russe, réfugié en France depuis 2017, a fait exploser en quelques heures la campagne électorale de Benjamin Griveaux. Il est recherché par la police depuis janvier pour des faits de violences volontaires. Portrait.
crépusculaire:
Vidéos intimes de Griveaux : le rôle trouble de Juan Branco
L’avocat d’extrême gauche affirme avoir été consulté par Piotr Pavlenski, l’homme qui a publié des messages privés du candidat LREM à la Mairie de Paris.
Joint par téléphone vendredi matin, Juan Branco, le très polémique avocat d’extrême gauche, auteur d’un essai aux relents complotistes intitulé Crépuscule et vendu à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, assure avoir été consulté en tant qu’avocat par Piotr Pavlenski, avant la mise en ligne des vidéos intimes de Benjamin Griveaux. « Il m’a consulté comme avocat. J’ai compris que, pour lui, c’était un acte politique, assure-t-il. De la même façon qu’il s’était opposé au régime de Poutine, il était prêt à tout pour s’opposer au régime de Macron, qu’il considère comme tout aussi répressif. »
@ L’artiste russe, réfugié en France depuis 2017, a fait exploser en quelques heures la campagne électorale de Benjamin Griveaux.
On aurait préféré qu’il fasse exploser le Yankee blondasse… Griveaux, franchement !… Petit joueur !
*** tu grivelles quels aliments, ce vendredi soir au restau avec ta valentine, toi, D. Hosanna ??
@ il faut cependant noter que nous n’avons, ici, que son point de vue à elle
——————–
c’est un peu comme avec CT, on n’a jamais vraiment le point de vue de clopin, de clopinou et du chien clapinox…
Et dieu sait que parfois, dans la famille trouillefou, je demande à marie, le père, le fils, voire le saint-esprit
Bonne soirée là bas, on vous zem bin qd même, les égrillards normandins :-)!…
Enfin, les héritiers de la victime d’un abus de faiblesse peuvent se constituer partie civile devant le Juge correctionnel en réparation du préjudice relatif à la succession.
À cet égard, il convient de veiller sur ses proches et de ne pas hésiter à les protéger, en les faisant placer sous tutelle ou curatelle, lorsqu’ils deviennent trop faibles pour se défendre.
Un avocat peut vous être utile pour vous aider à réunir et surtout à constituer les différents éléments caractérisant l’abus de faiblesse.
En effet, les tribunaux correctionnels vont examiner de façon précise l’existence d’éléments plaçant la victime en situation de faiblesse.
https://www.village-justice.com/articles/comment-caracteriser-abus,19079.html
La faiblesse de la victime doit être démontrée par tous les moyens (rapports médicaux, témoignages, jugement ou projet de mise sous protection juridique…). Il faut également prouver que l’auteur du délit était au courant de la vulnérabilité de sa victime, ce qui lui aura permis de profiter de sa faiblesse. Enfin, il faut faire valoir l’existence d’un préjudice subi par la victime (perte de sommes d’argent, vente ou achat à des conditions anormales, traumatisme psychologique…).
Renato,
Bien d’accord (venant de quelqu’un qui a bien connu des Allemands de cette époque). Pourquoi traduire ce livre. On ne peut que s’intéresser en professionnel ou quasi pro à cette question. L’édition critique dans la langue originale, avec libre accès, suffit.
vous avez bien lu les supposés lacaniens distribuant conseils ,interprétations et invitations et visites:et incitations au suicide(sic )
il est écrit traumatisme psychologique !
Il est à noter enfin que les personnes en état de sujétion psychologique ou physique (par exemple, parce qu’elles appartiennent à une secte) sont également considérées comme des majeurs vulnérables.
rose, vous avez écrit dites vous au procureur:à quelle date?
L’autre solution consiste à s’adresser directement au procureur de la République en lui envoyant une lettre recommandée avec avis de réception. En l’absence de réponse dans un délai de trois mois, la personne est autorisée à se constituer partie civile, ce qui a pour conséquence d’obliger la justice à mener une enquête. Cette hypothèse est favorable à la victime puisqu’elle est sûre que sa plainte et son dossier seront finalement examinés.
Décès de Michel Ragon, essayiste, critique d’art et romancier à l’âge de 95 ans.
Michel Ragon :
@janssen J-J
Monsieur,
J’ai plusieurs combats sur Facebook et sur divers blogs.Une de de ces combats est le combat contre les anonymes et les pseudonymes. Ici la plupart des intervenants recourent lâchement à des pseudonymes.Je ne sais pas si vous êtes de ce nombre. Je ne connais pas en tout cas votre prénom complet. Vous aurez noté que je signe de mon prénom véritable et de mon nom véritable. Philippe de Luynes ou Louis de La Rochefoucauld auraient donné moins de prise aux blagues. Vous vous permettez de me ridiculiser à partir d’un patronyme que je n’ai pas choisi et que je ne veux pas masquer. Est-ce très glorieux de votre part et pouvez-vous en être fier ?
« Marcheurs » vous enchante. Libre à vous. Moi, non. C’est mon droit.
A propos du dénonciateur russe de Griveaux :
» Le geste – d’une pauvreté inouïe, un « clic », un « partage » – de Pavlenski nous alerte sur deux choses : un art académisant la mentalité du petit-bourgeois, recherchant le choc et la commotion, attisant les passions tristes de la mesquinerie, au détriment de la pensée. Un continuum performatif issu du capitalisme post-industriel dans le recyclage duquel les supposés « rebelles » ont en fait une part active. La logique du choc artistique démontre encore une fois sa contribution à l’anesthésie politique généralisée. »
LE FRUSTRE
https://www.lemonde.fr/blog/xaviergorce/2020/02/12/le-frustre/
GRIVEAUX
Depuis 9 heures du matin, où j’ai pu entendre le discours de ce monsieur, j’ai entendu et vu toute la journée des commentaires là-dessus. Rien ne m’a convenu. On a fait assaut d’hypocrisie, de conformisme, de moutonnerie , que l’on soit journaliste ou politique. Que de blagues on a a pu entendre ! La sidération de toute la classe politique ! Tu parles ! Tous les concurrents se marrent. Les lepenistes, les republicains, les socialistes…
Toute la journée , j’ai entendu « vidéo à caractère sexuel ». C’est flou ! Qui l’a vue cette vidéo
Pourquoi ne donne-t-on pas de précisions ? J’ai cru comprendre qu’il n’a pas été filmé, mais qu’il s’est filmé. On nous désigne quelques monstres infâmes qui ont diffusé, qui ont colporté, qui ont dévoilé. Ni le Russe, ni l’ex-député macroniste, ne sont à dénoncer. Il y a un seul abruti à dénoncer, c’est M.Griveaux. C’est une cervelle de colibri. J’ai horreur des selfies, qui envahissent tout. J’ai horreur des milliards de gens qui photographient tout, et qui se photographient eux-mêmes. Il y a eu dans le même genre l’ex-maire du Havre qui envoyait la photo de Popaul à plusieurs dames . Quelle dinguerie ! C’est du kif, avec action, si j’ai bien compris. Griveaux, casse-toi ! J’ai pas une larme.
Je plains ta femme et tes femmes, pauv’mec. Tu mérites le rouleau à pâtisserie sur le citron. Ou le divorce. Dehors !
Il ne faut pas confondre le message et le messager. Moi je me fiche de Piotr le Letton qui se fait de la pub. En revanche qui lui a transmis les vidéos d’un exhobitionniste sexuel; c’est quand même curieux que personne ne pose cette question.
Charoulet, le fait de donner vos nom et prénom , a la lecture de vos posts assez nazes, ne vous exonère pas de troller pour un parti ultra identitaire. Ce que se permettent des vieux profs de l’ehaine sur ce blog, est inouï.
Et alors, Charoulet? il devait être très bien ce Philippe de Luynes, decedé en 1621. Un parent à vous?
c’est quand même curieux que personne ne pose cette question. Surtout quand la question est mal posée. Qui a fourni les vidéos d’un pervers exhibitionniste à Piotr le Letton.
@ Monsieur Charoulet,
@ Monsieur, J’ai plusieurs combats sur Facebook et sur divers blogs.
-> Pourquoi en rajouter un de plus sur la RDL qui vous sert de support pour les populariser ? Quel est votre « combat » (kampf) littéraire au juste ?
@ Une de de ces combats est le combat contre les anonymes et les pseudonymes.
-> Mais ce n’est pas là qu’il faut le mener, voyons donc !…
@ Ici la plupart des intervenants recourent lâchement à des pseudonymes.
-> C’est la règle du jeu depuis la naissance de ce blog. Pourquoi parler de Lâcheté ? Que vous préfériez donner votre identité, comme jzmn ou gwg ou marie…, ou m. alb.a jadis qui s’en cuisit les doigts quand il n’admettait plus que GWG !)… certes, mais pourquoi ériger cela en vertu et vouloir en faire une règle générale ?
@ Je ne sais pas si vous êtes de ce nombre.
Non, j’assume mon anonymat depuis 15 ans sur la RDL, j’ai eu 2 pseudos : Diagonal et Janssen J-J. Point barre. Et je vous renvoie aux brèves de blog de Passoul à ce sujet qui a suscité tant de malentendus ultérieurs…
@ Je ne connais pas en tout cas votre prénom complet.
-> Jean-Jacques… et je l’ai donné à plusieurs reprises, et mon 2e prénom est Léopold !… On m’a dit qu’il était ridicule mais l’aurait-on dit à Rousseau ?…
Quant à tous les quolibets donnés par les internautes à Janssen J-J (toujours mal orthographié), genre Gigi, JiJI ou que sais-je, on ne va s’en formaliser…, j’écorche moi-même délibérement les pseudos… Je suis désolé si je me suis amusé avec votre vrai nom et vous avoir choqué, mais enfin, il ne faut pas être aussi susceptible. Si vous ne le supportez pas, NE VENEZ PAS ICI nous mettre vous profondes pensées sentencieuses après les perles littéraires que vous collectionnez pour les enfiler depuis des plombes… ! sans compter vos autres bilgéritudes qui ont le don de m’exaspérer !… vous le savez…
@Vous aurez noté que je signe de mon prénom véritable et de mon nom véritable.
Yes j’ai noté. So what ?… Que vous êtes héroïque et moi, un lâche ?
@ Philippe de Luynes ou Louis de La Rochefoucauld auraient donné moins de prise aux blagues.
Pédantisme en chute… voilà le vrai ridicule !…
@ Vous vous permettez de me ridiculiser à partir d’un patronyme que je n’ai pas choisi et que je ne veux pas masquer. Est-ce très glorieux de votre part et pouvez-vous en être fier ?
=> Allons donc ! Ce petit caprice après avoir cité La Rochefoucauld et De Luyne… Avez-vous conscience que le ridicule vient de votre plume ? Pas de la mienne…
@« Marcheurs » vous enchante.
N’importe quoi… Les marcheurs, ce sont mes amis les gilets jaunes, pas les autres…
@Libre à vous. Moi, non. C’est mon droit.
=> Oui…, votre DROIT… Honorable, tout comme celui de Marine, aussi. Conformisme pitoyab’ !… Bien à vous,
Pour une fois, assez d’accord avec cette fichue garce de Marie Sasseur sur Charoulet. Mais d’un autre côté, Charoulet a-t-il pris la pleine mesure de l’endroit où il mettait les pieds ? Si j’en juge par moi-même (d’accord, ce n’est pas fiable, mais disons que c’est un début), la RDL a un pouvoir aussi décapant que nourrissant, (ce dernier terme dans l’acception du garde-manger, à savoir cette cage de bois et fil de fer où l’on insérait, par en-dessous, des pans de glace pour conserver la nourriture), bref, je pense, sans forfanterie et toutes proportions gardées, qu’il faut une forte âme, ou une âme forte, pour venir s’exprimer ici.
La brayonne a les insultes qu’elle peut. Ses post grossiers puent la bière.
Il blogue où de Luynes, Charoulet?
La famille des ducs de Luynes est d’origine italienne : la dynastie des Alberti remonte à la haute antiquité. Elle s’est fixée à Florence au XII esiècle et devint rapidement l’une des plus puissantes familles de cette République. Elle compta déjà parmi ses membres des officiers et cardinaux dont certains frappaient déjà la monnaie. Cette grandeur provoqua l’envie et Luigi Alberti fut chassé d’Italie en 1408. Il s’installa alors dans le comtat Venaissin (actuel Vaucluse).
Son fils Thomas devint viguier royal (juge) en 1415. Le petit-fils de Thomas, Léon, épousa en 1535 Jeanne de Ségur qui possédait la terre de Luynes près d’Aix-en-Provence. Le nom d’Alberti se francisa alors en Albert, et Léon y ajouta celui de Luynes. Léon était capitaine de gens à pied et son fils Honoré fut colonel et maître de l’artillerie de Languedoc. Il servit les rois Charles IX et Henri IV. En 1578, naquit son fils Charles d’Albert de Luynes qui porta le nom de cette famille à son apogée. En effet, il devint duc et pair de France (droit de siéger au Parlement) en 1619, puis connétable (chef suprême des armées). Il était le prédécesseur du célèbre cardinal de Richelieu. Toujours cette même année, il acheta le comté de Maillé, en Touraine, qui se composait de trois châtellenies et de 23 fiefs et lui donna son nom. Il décéda en 1621.
@ J’ai horreur des selfies, qui envahissent tout. J’ai horreur des milliards de gens qui photographient tout, et qui se photographient eux-mêmes
Apparemment, un bon point pour vous, Charoulet, vous voyez, je suis fair play…
Cela dit, vous avez une manière tout aussi indécente de montrer votre zob sur vos posts un peu plus élaborés… On est est tous là, le vrai progrès de votre part, serait de ne rien poster sur la RDL. OK ? OK ? OK ? Que vous le vouliez ou non, vous vous exhibez aussi, dans le selfie du riche.. « distinguished » par rapport au « commun » (le selfie du pauvre), les milliards de la population selfiée…
Ne vous vient-il pas à l’idée que vous êtes pareil à la masse, pas plus vertueux que vos moutons méprisés, alors que vous n’êtes guère plus qu’un bovidé moyen ?
La vie politique c’est comme la boxe, Griveaux au premier sérieux coup de poing, il s’est couché.
K.O.
Il manquait un peu d’étoffe !
Si Villani avait accepté d’être son colistier, il serait aujourd’hui le tête de liste d’En Marche.
C’est trop bête…
Chez Dati et Hidalgo on doit bien se marrer !
@En 2018, avant même que fut lancée une campagne qui conduira finalement son éditeur à reporter la publication des pamphlets de Louis-Ferdinand Céline, la question du partage des bénéfices d’exploitation fut envisagée par Antoine Gallimard. Une façon de montrer que le but de sa maison n’était pas de « faire de l’argent » avec ça.
Mais alors quoi ? Aujourd’hui, prétendre ne pas faire de l’argent avec Céline, n’est-ce pas en faire en ne le publiant pas ? Son talent d’écrivain demeure si vif après tant d’années qu’on renonce à le rééditer … On n’ose pas imaginer où publier les Céline d’aujourd’hui
Avant minuit
Jolie pub de la Saint Valentin, joyeuse à tous et toutes, chez Intermarché, aujourd’ hui.
(rose est surtout une nombriliste ; parfois sympathique)
et alii dit: à
rose, vous avez écrit dites vous au procureur:à quelle date?
L’autre solution consiste à s’adresser directement au procureur de la République en lui envoyant une lettre recommandée avec avis de réception.
Je l’ai fait comme cela. Le 23 décembre 2019.
Ma maman est fatiguée mais va bien. Je l’espère remonter la pente.
Tout à l’heure, j’étais en train de iech chez moi quand au bout de quelques secondes de mon moment préféré de la journée, je me rends compte que l’amour de ma vie fait exactement la même chose au même moment dans sa litière. N’est-ce pas là une image d’amour fusionnel parfait ? Bonne Saint-Valentin à tous. Un peu de romantisme à l’eau de rose ne fait jamais de mal. Laissons-nous aller à l’amour.
« le selfie du pauvre »
C vrai que sur insta c pas croyab’ le nombre de ploucs qu’il y a !
Merci à tous et Clopine et christiane. Bcp à et alii.
Sûr que tous les points de vue sont importants.
Sûr aussi que massacrer quelqu’un ne fait jamais du bien à soi.
Ai écrit à DHH hors blig.
Je fais très attention à ne pas être obscène.
« Ce que j’ai à dire je l’écris, le reste c’est zéro. »
Giono
ROSE.BONJOUR
vousme semblez moins stressée maintenant que vous êtes chez vous;
prenez maintenant le temps (qui passera très vite)de vous faire une grande page agenda où vous noterez vos idées comme elles vous viennent
témoignages à recueillir:précis, datés,
gens à visiter pour informations nouvelles ,même sur le passé de ces histoires qui font le soubassement de la vôtre
objets « manquants »avec précision de leur histoire-cadeau etc-
bizarrerie à vos yeux(même des habitudes de votre maman)
photos (gens, objets,en contexte ,-elles soutiendront votre mémoire,et votre courage-)
ensuite faites vous une chronologie un peu rigoureuse (visites, rencontres,discussions éventuellement, incidents)et essayez de tirer des « conclusions des dates »sans forcer mais quand même personne ne peut le faire « pour vous »;même les avocats et les juges oublient, ont leurs marottes;
insérer de petits détails personnels mais pas trop,
votre plus vraie intimité ne regarde personne , il suffit que vous orientez un peu celle que vous souhaitez que l’on vous suppose (sans « folies excessives trop romanesques »)le livre que vous lisiez, une recherche intellectuelle que vous aviez en tête, un voyage sur lequel vous rêviez,
et surtout faites très attention aux « dates » (réponses de courrier ,délais qui vous sont donnés comme au procureur)ne vous impatientez pas (bonnes douches sur les épaules), écrivez comme ça vous vient , et le temps fera son oeuvre;
courage à votre maman et à vous; un peu de musique comme vous l’aimez, de l’air frais dans vos pièces sans attraper mal, et croyez qu’on pense à vous
Pour rester dans le sujet des droits d’auteur. Dans le milieu scientifique, un livre est souvent posté sur internet avant publication par son auteur. En TeX, la présentation peut-être supérieure à la version publiée. Une fois publié, pour peu que le livre présente un intérêt un peu général, on se retrouve piraté sur lib.gen. (Ne pas l’être serait presque humiliant). Certes, lib.gen est bloqué en France, mais comme en Chine, il suffit d’utiliser un VPN. (Naïveté du législateur). La rémunération par les maisons d’édition est faible. La vraie rémunération vient de la réputation et des invitations par après.
Nous sommes passé, avec la video de Griveaux duc d’Onan, des gilets jaunes déclassés au gilet rose démembré ! On peut être con, et dégonflé, mais à ce point, c’est un exploit
Bon week-end autopromotionnel, chers amis. On attend vos video mentulaires, illustres membres resplendissant, orgueils de la RdL…En marche !
7h28
Samedi 16 février
Et alii, merci.
C’est ma maman qui exprime un grand soulagement. Le retour à sa ville natale, réclamé depuis sic mois.
Suis encore stressée +++. J’ai stoppé sa médication 24 heures. Je rencontre un docteur ce matin au centre médical.
Amazon has reduced the number of Nazi-related books readers can buy from its website. The retailer has ceased the sales of books by former leader of the Ku Klux Klan, David Duke, and the founder of the American Nazi Party, George Lincoln Rockwell. It has also scrubbed the books’ presence from the site so that even third party vendors and independent sellers can’t list the titles for sale.
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgxwGDNQdqjvmWrkpQLWtdhmJDTtC
@mais l’effet de curiosité jouera sans aucun doute
Depuis le temps que Passou mise sans succès sur cet effet, a propos de mon camping en bochie.
Y’a pas de client, Passou. Comme pour les torchons de Matzneff, faut revoir le business plan.
Nous sommes le samedi 15 février 2020, déjà 8h15. Lendemain de la fête à Benjie, c’est le jour du très saint Claude.
Comme dit la chanson, le temps perdu me dévore.
@mais l’effet de curiosité jouera sans aucun doute.
La curiosité est un mot, qui ne se suffit pas à lui-même.
Prenez l’exemple de la sextape de Benjie, qui n’intéresse que des voyeurs comme Charoulet.
« Par ailleurs, c’est aussi ressenti comme un mensonge, parce que l’homme politique expose partout sa vie de famille, ses enfants, sa fidélité à sa femme. Et là, des vidéos montreraient le contraire. Cette contradiction est insupportable dans l’opinion, qui ne croit déjà plus les hommes politiques et qui se dit alors : « C’est juste de la com’. » Cela porte préjudice à ceux qui sont fidèles à l’image qu’ils donnent. On est même au-delà du dévoilement d’une relation extra-conjugale. Il est présenté comme au pire de son intimité, ce qu’on ne veut pas voir. L’image frappe forcément. »
Benjamin Grivois qui utilise son téléphone, pour tout sauf telephoner, et le premier de cordée qui dévisse, une page d’humour comme on les aime, par chez nous.
https://www.ledauphine.com/politique/2020/02/15/la-chute-du-boulet-griveaux
La Clopinaille de valetaille ne vient plus ici que pour déverser les compliments qu’elle se fait à elle-même. Une grosse mouche à bouses néronienne.
Il serait honteux d’ajouter au désespoir de ce triste Griveaux, lui qui avait la Ville de Paris à portée de main (!), en tentant un contrepet sur son patronyme, contrepet tellement facile à trouver…
Nous ne nous plierons pas à ce jeu là, notre pudeur nous l’interdit !
On ne peut pas voir la bite à Justin Crétin, rien qu’un morceau de vermicelle….. et encore !
Film :
15 février 2020 à 11 h 28 min
« Queen & Slim » de Melina Matsoukas et « Un divan à Tunis » de Manele Labidi.
Deux premiers films de femmes.
L’une est Américaine, l’autre Tunisienne.
Mon premier est un polar mon second une comédie.
Le tout est sympathique sans être tout à fait trascendant !
Melina Matsoukas, réalisatrice de clips pour Snoop Dogg, Lady Gaga, Jennifer Lopez ou Beyoncé nous offre une version black de Bonnie and Clyde.
Un banal contrôle de police qui tourne mal, pour le flic, et un couple en cavale à travers l’Ohio, la Géorgie et la Floride.
Un road movie tonique, doublé d’une belle histoire d’amour, sur fond de problématique politique et raciale un peu trop manichéenne à mon goût.
La première scène d’exposition et la scène de résolution finale sont trop invraisemblables pour être totalement convaincantes.
Le second film, plus drôle, nous conte l’incompatibilité de la psychanalyse en terre d’Islam.
Dans le rôle d’une analysante franco-tunisienne, la belle Golshifteh Farahani (qui est d’origine iranienne), rencontre un inattendu succès avec le cabinet qu’elle a installé à Tunis, où l’inconscient semble faire des ravages, mais se heurte à l’hostilité des autorités administratives, policières et religieuses.
Un prétexte à quelques gentils gags, soutenus malheureusement par une démarche esthétique digne d’un téléfilm, et un jeu des comédiens outré, à la manière des séries arabes traditionnelles.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19586263&cfilm=264067.html
Finissons-en avec ce billet sectaire, inintéressant :
« Maudits droits d’auteurs ? Doigt d »honneur ! »
Il réussiront, à un moment, à donner, au moins, l’impression qu’ils sont moins cons que ce qu’ils donnent à voir ?
Un Photoshop politique en 3D ne sera pas suffisant pour redonner du sens au vide : quand on est cons à ce point là, c’est fini.
Christiane, Gallais, c’est le LUNDI 24 FEVRIER, pas le 25…
Bref.
Emission sur Flaubert ce matin sur France Cul, chez Finkelkraut. L’invité parle de Proust, Finkelkraut s’emballe sur la « cruauté » de Proust, qui serait contraire, d’après lui, à la « tendresse humaniste » que Flaubert, malgré sa clairvoyance sur le peu de crédit à accorder au genre humain, manifestait à l’égard de ses personnages.
L’invité résiste à l’opinion du bateleur : « non, non, Proust lui aussi dote d’humanisme ses personnages… »
Finkelkraut insiste : « mais enfin, citez-moi un seul des personnages de Proust pourvu de bonté, à part la mère et la grand’mère ? »
L’invite s’arc-boute, mais, à mon sens, ne répond pas bien à la question de Finkielkraut.
Qui a tort, bien évidemment.
Tous les personnages de Proust contiennent des parts de « tendre humanité ». Tous. Ce qui occulte ce fait, c’est que Proust n’essentialise pas ses personnages dans un caractère fixe, unique. Tout évolue toujours chez Proust, et tel personnage qui apparaît comme un monstre de sadisme ou de cruauté, à un moment donné, va se révéler plein de compassion et d’empathie, à un autre.
Tel imbécile se révèlera un brillant esprit (et vice-versa), tel cupide sera généreux, tel être taré, capable de courage. Cette idiote de Princesse de Parme offrira un bras plein de force et de grandeur à un Charlus déchu. Morel, cet être moralement flétri, cet égoïste cupide, ce lâche (il a peur d’être assassiné par Charlus), aura pourtant une réplique pleine de noblesse énergique (« il fut un temps où mes ancêtres exécutaient les vôtres », ou quelque chose comme cela, je cite de mémoire). Les exemples sont infinis.
C’est pourquoi la remarque de Finkie sur l’absence de bonté des personnages de Proust tombe complètement à plat, et révèle une mauvaise lecture, une mauvaise compréhension de la Recherche. Car elle peut être vraie, pour la majorité de ces personnages, à tel moment, et fausse dans le chapitre suivant.
Ou alors, il faudrait faire des additions ! Afin de déterminer quels personnages sont ceux qui, tous leurs traits de caractère successifs examinés, ont un bilan « globalement positif » ou « négatif ». Ce qui serait un exercice à mon sens, assez vain…
C’était donc l’invité qui avait raison, et Finkie qui avait tort (comme d’hab’, notez.)
Mais personne pour le dire…
Elle a raison, Clopinouille !….
Comme toujours !…
C’est clair comme du Griveaux !
Qu’est ce qu’onne se marre…
mais enfin, citez-moi un seul des personnages de Proust pourvu de bonté, à part la mère et la grand’mère ? »
mais enfin, citez-moi un seul des personnages de Flaubert pourvu de bonté, à part… euh…enfin…euh…Charles Bovary! Non?
Et Félicité?
Saint Loup n’est-il pas très amical et protecteur avec le narrateur ?
Charles, pour la gloire, a quand même rendu infirme le pied-bot, de nota.
Mais enfin, il lui sera beaucoup pardonné pour son amour envers Emma.
Chez Proust, Saint-Loup est très sympa !
Quand la Princesse de Parme tient le bra de Charlus s’agit-il de bonté ou d’habitus entre gens du meme monde? De meme le mot de Morel ne plaide pas en faveur de sa bonté. J’ai l’impression, une fois encore, qu’on mélange tout..Et que Finkielkraut n’est pas si tort que vous l’imaginiez, chère Clopine.
MC
Et dans les personnages des romans de Passou, il y a plus de gentils que de vilains ?
L’affection de la mère et de la grand’mère du narrateur, est-ce de la bonté ?
Tout académicien qu’il soit, Finkelkraut a tort.
Il y a un personnage suprêmement bon chez Proust.
Devinez lequel ?
Curieusement, on en parle jamais et pourtant…
La preuve :
« Ma mère ne parut pas très satisfaite que mon père ne songeât plus pour moi à la « carrière ». Je crois que, soucieuse avant tout qu’une règle d’existence disciplinât les caprices de mes nerfs, ce qu’elle regrettait, c’était moins de me voir renoncer à la diplomatie que m’adonner à la littérature.
« Mais laisse donc, s’écria mon père, il faut avant tout prendre du plaisir à ce qu’on fait. Or, il n’est plus un enfant. Il sait bien maintenant ce qu’il aime, il est peu probable qu’il change, et il est capable de se rendre compte de ce qui le rendra heureux dans l’existence. »
En attendant que, grâce à la liberté qu’elles m’octroyaient, je fusse, ou non, heureux dans l’existence, les paroles de mon père me firent ce soir-là bien de la peine. De tout temps ses gentillesses imprévues m’avaient, quand elles se produisaient, donné une telle envie d’embrasser au-dessus de sa barbe ses joues colorées que si je n’y cédais pas, c’était seulement par peur de lui déplaire.
Aujourd’hui, comme un auteur s’effraye de voir ses propres rêveries qui lui paraissent sans grande valeur parce qu’il ne les sépare pas de lui-même, obliger un éditeur à choisir un papier, à employer des caractères peut-être trop beaux pour elles, je me demandais si mon désir d’écrire était quelque chose d’assez important pour que mon père dépensât à cause de cela tant de bonté. »
» Ce qui occulte ce fait, c’est que Proust n’essentialise pas ses personnages dans un caractère fixe, unique. »
Voilà !
De la bonne littérature, c’est comme la mer : on y trouve ce qui vous plait puisque c’est ce que vous y mettez que vous trouvez, innocents simplets ! Laissez tomber Marcelito Proutprout, il n’est que le tapis de la trampoline sur laquelle vous cherchez votre équilibre ! rien d’absolu… C’est vous qui faites le travail, lui, la moule pas fraîche, il écrivait parce qu’il ne savait faire que ça …
La reine de Naples.
« Après les réussites du « 1 », d' »America » et de « Zadig », Eric Fotorino va lancer une nouvelle publication aussi originale et innovante par son contenu que par son format. Ca vous dit de participer à son financement ? »
Non merci, Passou.
Je lui ai proposé de lui fournir régulièrement des grilles de mots-croisés, d’un bon niveau, pour ses publications, au prétexte qu’un journal sans mots-croisés c’était comme un baiser sans moustaches. Aucune réponse de sa part !
Il peut aller se faire voir ailleurs…
David Mitchell, Christopher Priest et maintenant Nina Allan : quand la littérature anglaise se montre friande d’intertextualité.
Eric FoTTorino !
depuis six mois.
J’ai stoppé sa médication 24 heures. Je rencontre un docteur ce matin au centre médical.
8h
Centrenmédical d’urgences.
9h rencontre avec le.docteur qui demande une ordonnance du CHU.
9h36.jisqu’à 11h53 dix appels téléphoniques au CHU de Poitiers.
On me dit on va vous rappeler, personne ne rappelle jamais.
Les trois derniers appels : un interne d’astreinte D me dit ne pas me délivrer d’ordonnance car je suis partie contre l’avis du corps médical.
Je réappelle et lui demande vous refusez de me donner l’ordonnance ? Il me donne le nom d’un médicament générique que j’ai déjà acheté à 10h grâce à la première interne et à la pharmacienne qui connait très bien ma maman et donné à ma maman, et refuse de me donner le second médicament.
Je réappelle une troisième fois, l’interne est parti ; l’infirmier dit « je ne peux rien pour vous, je n’ai pas accès au dossier. »
Entre Marseille (Esculape) et Poitiers, nulle tergiversation, choisissez Marseille.
Nota : il n’y a eu aucun avis du corps médical ; il y a eu conseil d’une avocate douée.
Nota bis :
Agnès Varda et JR ont.fait.aussi appel au crowfunding pour financer Villages.Visages.et 2017.
Chere RDL, et son producteur Pierre assouline
je pose une question de lecteur modeste, pas intervenant. De Barcelone, aimant beaucoup les vacances avec le neveu parisien et la region de Bordeaux. Anne Lise Roux rencontree a Begur dans une entrevue interessante est-elle a reprendre bientot les articles cinema ? Un entretien avec Sylvie Ducasse, professeur de litterature a Paris -Est-Creteil auteur a la Decouverte avait permis de decouvrir son ecriture la meilleure de langue francaise.
Un accident technique ne permet pas a derouler ses articles tres suivis. Fidelement.
I.H.
Oui, Chaloux, vous avez raison. Oups !
c’est peut-être la question du blog
L’œuvre collective, par exemple un dictionnaire ou une encyclopédie. Dans ce cas, les droits patrimoniaux appartiennent le plus souvent à l’éditeur. C’est lui qui est à l’initiative du projet, les auteurs participants sont des contributeurs, et l’œuvre dans son ensemble appartient à l’éditeur.
Clopine,
vos deux annonces sont contradictoires…
annonce n°1 :
C’est le 25 février, au théâtre de l’oeuvre, c’est 25 euros… Je sais, c’est un peu cher, mais songez que c’est une initiative personnelle, désintéressée et joyeuse.
annonce n°2 :
Gallais, c’est le LUNDI 24 FEVRIER, pas le 25…
Quant au lien, il est impossible à ouvrir…
Comment ça on n’en parle jamais ? Ce sont les premiers qui me sont venu à l’esprit tant c’est évident.
L’émission « Répliques » de ce matin.
Alexandre Postel a été très clair, puisant dans son essai qui vient de paraître chez Gallimard Un automne de Flaubert.
La « bonté » évoquée n’est pas celle de tel ou tel personnage de Flaubert (ou de ceux de Proust, brièvement évoqué) mais la capacité d’empathie de Flaubert. Cette attention aux autres, cette forme de bonté qui émerge sur un fond de lucidité, perceptible parce qu’elle va de pair avec l’ironie.
Pour Alexandre Postel, elle est plus fluctuante chez Proust.
M-H.Lafon ajoute que cette bonté est l’ouverture aux autres de Flaubert, un « appétit » d’être au monde. A.Postel trouve Flaubert touchant car il a conscience de sa propre disgrâce (« d’être bête et grotesque »). Ils évoquent alors sa correspondance où s’exprime cette mélancolie et cette empathie.
A.Finkielkraut cite le passage d’une des lettres envoyée à Melle Leroyer de Chantepie : « Je crois que jusqu’à présent, on a fort peu parler des autres. Le poète est tenu d’avoir de la sympathie pour tout et pour tous. » ou encore : « Notre cœur ne doit être bon qu’à sentir celui des autres ».
Ils étaient en accord pour trouver chez Flaubert cet élargissement du regard, ce souci d’attention, cette prise en charge de la vie par l’écriture. Une bonté qui glisse sur les êtres, les choses, les paysages. Une vérité qui n’est pas celle du sentiment.
Toutefois, A.Postel rappelle que le regard de Flaubert n’est pas encombré par le narcissisme et qu’il est las de cette tendance à la confession, au vécu, à l’autofiction des romans actuels. Et, citant Flaubert : « Écrire ce n’est pas s’écrire ».
M-H.L. salue son intervention par ces mots : « Salutaire position à l’égard des tripailles ! »
on a fort peu parlé des autres
Ah, vous êtes sortie des WC et bien qu’à y penser ils sont un peu comme nos nuits, ils portent conseils.
Christiane, à qui s’ adresserait la bonté sinon aux autres que l’on y mette des humains, des animaux, un environnement quelle qu’en soit la nature?
Oui, Christiane, je me suis trompée. Le lien est sur facebook, taper « le blog Proustpourtous ».
Oui ben Flaubert n’est pas tendre non plus ! Elle prend cher la Bovary. Elle a beau être lui, il est dur avec lui-même.
Clopine,
Je ne suis pas sur Facebook… et ne tiens pas à y être.
Ed dit: « Oui ben Flaubert n’est pas tendre non plus ! Elle prend cher la Bovary. Elle a beau être lui, il est dur avec lui-même. »
Oui, Ed, il est dur avec lui-même.
Que devenez-vous ?
Chaloux, vous savez ce qu’on dit, trop bon, trop con , si c’est pour finir comme ce pauvre volatile plutôt être méchant, n’est ce pas ?
Il n’aurait jamais affirmé ce que beaucoup relayent à l’envi: la Bovary, c’est moi.
Bj’ai beaucoup entendu dans ma jeunesse « bon et bête, ça commence par la même lettre » ;c’était dit par une femme qui, avec le temps, me semble avoir été assez méchante et plutôt bête
J’y ai plus constaté une grande lucidité que de la dureté.
bon et bête Proust ne croyait pas trop à l’intelligence
la citation de Proust à laquelle je pensais:
« »Chaque jour j’attache moins de prix à l’intelligence. Chaque jour je me rends mieux compte que ce n’est qu’en dehors d’elle que l’écrivain peut ressaisir quelque chose de nos impressions, c’est à dire
atteindre quelque chose de lui même et la seule matière de l’art » (Marcel Proust, préface du Contre Sainte-Beuve)
ONANISME ET SELFIE
Sur toutes les radios, sur toutes les télés, on a été dans le vague avec M. Griveaux : « vidéo intime », ou « à caractère sexuel ».
Je lis la presse gratuitement en bibliothèque, ce samedi. Je viens de lire, là-dessus, les pages du Figaro, du Monde et de Libé. Seuls Libé et Le Monde emploient les mots adéquats. M. Griveaux envoie une vidéo à une dame « qui n’était pas sa femme » , vidéo dans la quelle il était, je cite « en train de se masturber ». Quand a-t-il fait cet envoi? En mai 2018 . Que faisait alors M. Griveaux ? Il était porte-parole du gouvernement français !
Presque tous les commentateurs professionnels , nous connaissons leurs noms, ils commentent tout tous les jours, nous ont égaré en dénonçant les mauvaises mœurs actuelles, les vilains délateurs, le Russe, le député, le fondateur de Doctissimo qui a mis la vidéo sur Twitter…¨Et plein de gens, pas forcément macronistes (Gérard Miller, Gantzer..), nous ont dit , à propos de l’action de Griveaux, qu’ils «refusaient de porter un jugement moral » , qu’il fallait absolument « respecter la vie privée », ou, variante, ne pas mélanger « sphère publique » et « sphère publique ».
Moi, je ne veux retenir que le fait principal sidérant : un porte-parole du gouvernement français se masturbe, se filme et envoie ce spectacle à une femme qui n’est pas la sienne.
On a le culot de nous parler de voyeurisme, à nous les citoyens , et nous serions coupables. C’est le bouquet !Premièrement, je n’ai pas envie de voir ça et je crois Libé et le Monde sur parole. On ferait mieux de nous parler d’exhibitionnisme. L’exhibitionniste s’appelle Griveaux.
B dit: « Christiane, à qui s’ adresserait la bonté sinon aux autres que l’on y mette des humains, des animaux, un environnement quelle qu’en soit la nature? »
C’est le regard qu’il porte sur tout et tous, B., qui émerge dans son écriture (romans et correspondance), une lucidité mélancolique. Il change notre regard sur les êtres, les paysages, les choses.
Je ne sais plus lequel des trois, ce matin, évoquait ce portrait de Charles Bovary entrant dans la classe au début du roman et cette description des vêtements et de la casquette qu’il portait. Comme il a observé les autres, intimement pour faire un tel portrait… Je le copie pour vous.
« le nouveau était un gars de la campagne, d’une quinzaine d’années environ, et plus haut de taille qu’aucun de nous. Il avait les cheveux coupés droit sur le front, comme un chantre de village, l’air raisonnable et fort embarrassé. quoiqu’il ne fut pas large des épaules, son habit-veste de drap vert à boutons noirs devait le gêner aux entournures et laissait voir, par la fente des parements, des poignets rouges habitués à être nus. Ses jambes, en bas bleus, sortaient d’un pantalon jaunâtre très tiré par les bretelles. Il était chaussé de souliers forts, mal cirés, garnis de clous. […]
le nouveau tenait encore sa casquette sur ses deux genoux. C’était une de ces coiffures d’ordre composite, où l’on retrouve les éléments du bonnet à poil, du chapska, du chapeau rond, de la casquette de loutre et du bonnet de coton, une de ces pauvres choses, enfin, dont la laideur muette a des profondeurs d’expression comme le visage d’un imbécile. […]
elle était neuve ; la visière brillait.
-Levez-vous, dit le professeur.
Il se leva ; sa casquette tomba. Toute la classe se mit à rire.
Il se baissa pour la reprendre. un voisin la fit tomber d’un coup de coude, il la ramassa encore une fois.
– Débarrassez-vous donc de votre casque, dit le professeur, qui était un homme d’esprit.[…] et dites-moi votre nom.
Le nouveau articula, d’une voix bredouillante, un nom inintelligible.
– Répétez ![…]
Le nouveau, prenant alors une résolution extrême, ouvrit une bouche démesurée et lança à pleins poumons, comme pour appeler quelqu’un, ce mot : Charbovari. »
Quelle puissance dans ce portrait ! Comment mieux faire comprendre la douleur, la gêne de cet adolescent ? la torture psychologique qu’il subit.
Cette succession de détails coule jusqu’au lecteur pour nous saisir d’émotion. La vie de cet enfant nous est offerte dans sa totalité et pas seulement un instant de réactions cruelles de cette classe (élèves et prof compris).
Un talent qu’on ne retrouve que rarement. Pas de sentimentalité mièvre, superficielle.
Des poignets, aux chaussures, à la coiffure jusqu’à cette casquette, la voix aussi, Flaubert saisit la totalité de ce corps, des pensées possibles de cet adolescent. Une totalité vivante, émouvante. C’est cela la bonté de Flaubert et ça nous remue dans l’expérience immédiate de la lecture.
La bonté à ses raisons comme la tolérance à ses maisons !
Rien n’est gratuit. Être bon ça rapporte gros.
Charoulet, quand on cherche, on trouve. Il y a des choses qui opportunément se doivent d’être exhibées et puis celles qui sont archivées dans le silence le plus total. La dame n’a pas déposé plainte? Affaire qui n’aurait du regarder que la conscience de BG. Les hommes politiques ont parait il un appétit sexuel hors normes. Je considère que tant qu’il n’y a pas viol, harcèlement, pédophilie, c’est juste embarrassant compte tenu des valeurs défendues et vis à vis de sa famille. Il est certain qu’après cela, il a l’air fin et peu crédible. Nous avons eu avant lui d’autres Casanova me semble t il.
@christiane,
Je me suis mise au functional training (merci les tarifs imbattables sur les salles de sport offerts par mon employeur), j’ai écrit un nouvel article sur Rockandvolk, vais bientôt publier une chronique sur wordpress (que JJJ lira !) et sors beaucoup. Et vous ?
Garcon, remettez-nous des cacahuètes.
merci aux
Ozy, quoi que vous soyez, quoi que vous fassiez , à moins d’être dans une perpetuelle fuite en avant, ce que vous vivez vous renvoie à vous même ainsi qu’à une image de vous. La gratuité , la bonté, l’altruisme quand bien même ils definissent une personne est gratifiante et vous ne pourrez échapper à ce reflet qui n’est pas le but recherché chez les personnes chez qui sont rencontrés, inscrits, ces caractères.
Mais peut être bon pour vous dans cet emploi signifie fort, être un crac en math, en informatique, en littérature comparée…?
Sont gratifiants, mes excuses.
Et pas de petit ami(e) en vue, Ed ?
B,vous oubliez les précédents américains rappelés par la presse;j’y avais aussitôt pensé
Ed dit: « Je me suis mise au functional training […] vais bientôt publier une chronique sur wordpress (que JJJ lira !) et sors beaucoup. Et vous ?
Garcon, remettez-nous des cacahuètes. »
Merci, Ed,
pour vous répondre, contrairement à vous, je ne sors pas beaucoup, involontairement. C’est une période d’allègement où j’ai le temps de vivre comme je le désirais. Vie simple, tranquille, beaucoup de silence, et de lecture, du bricolage, du jardinage, des marches lentes, des rêveries qui laissent des traces peintes, dessinées ou écrites ou rien. Mes enfants sont détendus, les petits-enfants aussi. Donc, je me pose et c’est bon !
Je vais peu sur les blogs à part celui de Passou. Une habitude d’amitié.
Voilà, à bientôt de vous lire ou de regarder vos photos.
Bonne idée les cacahuètes, une boisson fraîche, la terrasse ensoleillée, les passants et des bavardages avec de grands éclats de rires. A cette heure, il faut se mettre à l’ombre et écouter la fontaine proche…
Bravo, mesdames, vous avez sensiblement relevé le niveau littéraire du blog qui avait tendance à traîner un peu trop dans le caniveau !
Tu as bien montré en quoi Flaubert était un coeur tendre, Christiane.
Proust, sans être totalement méchant à tendance à être un peu sadique…
Là, Finkie n’a pas tout à fait tort !
Très bonne hygiène de vie christiane. Souvent, je me dis que je sors/travaille/bouge/voyage trop. Heureusement, mes chattounes me ralentissent et me montrent le chemin de la sagesse/paresse.
La tyrannie de la bonté comme la barbarie de la charité sont toujours au rendez-vous télévisuel de la fausse générosité : Le téléthon, les restos du coeur et j’en passe et des pires !
Tout est médiatique. Rien n’est véridique… N’est-ce pas Bérénice ?
« en Amérique en général, ce fut l’été du marathon de la tartuferie : le spectre du terrorisme, qui avait remplacé celui du communisme comme menace majeure pour la sécurité du pays, laissait la place au spectre de la turlute ; un président des Etats-Unis, quadragénaire plein de verdeur, et une de ses employées, une drôlesse de vingt et un ans folle de lui, batifolant dans le bureau ovale comme deux ados sur un parking avaient rallumé la plus vieille passion fédératrice de l’Amérique, son plaisir le plus dangereux peut-être, le plus subversif historiquement : le vertige de l’indignation hypocrite. Au Congrès, dans la presse, à la radio et à la télé, les enfoirés à la vertu majuscule donnaient à qui mieux mieux des leçons de morale, dans leur soif d’accuser, de censurer et de punir, tous possédés par cette frénésie calculée que Hawthorne (dans les années 1860, j’aurais été pour ainsi dire son voisin) avait déjà stigmatisée à l’aube de notre pays comme le « génie de la persécution » ; tous mouraient d’envie d’accomplir des rites de purification astringents qui permettraient d’exciser l’érection de la branche exécutive – après quoi le sénateur Liberman pourrait enfin regarder la télévision en toute quiétude et sans embarras avec sa petite-fille de dix ans. Non, si vous n’avez pas connu 1998, vous ne savez pas ce que c’est que l’indignation vertueuse. »
Ça c’est de la littérature.
Weinstein, Polanski, W. Allen, c’est pas du cinéma.
Benjie la cagole web. zéro de l’exhibitionnisme trash, Gaby l’horrifique , ne sont que des sous-produits de la mitterrandie mutante, parmi d’autres.
Ça c’est de la littérature. En ce jour où nous fêtons saint Claude, devais-je ajouter
Adieu les enfants. Je pars pour de bon. On se retrouvera, peut-être, dans une autre vie.
Ozy, tchao. Mais vos adieux , c’est un peu osé.
Christiane , j’avais imprimé que vous viviez dans un appartement pas très vaste, Paris intra muros, vous aviez confié un jour avoir changé la disposition des meubles afin d’y injecter un peu de renouveau. Comment faites vous pour jardiner , une résidence secondaire pour vous y retrouver le week end entourée de vos proches ?
ED
« Souvent, je me dis que je sors/travaille/bouge/voyage trop. »
Surtout continue, j’ai la nostalgie de ce temps là.
Bon, un mec qu’ED ne connaît pas, trop vieux
Soleil, j’ai enterrée celle là depuis la moitié de ma vie, quel age ai je ? Sachant que j’ai voté Mitterand et entendu les années 80 commencent à leur sortie.
Soleil vert a la nostalgie du temps où il s’agitait en tous sens et B. celle de la vie à deux !
Et vous, de quoi avez-vous la nostalgie ?
B,
vous avez bonne mémoire mais j’ai aussi un très grand balcon, exposé plein sud, donnant sur les toits de Paris. J’y ai installé patiemment un jardin. Quelle joie de voir une fleur s’ouvrir, une pousse sortir de la terre, d’arroser, de tailler (et que dire des abeilles, des papillons et des oiseaux de passage !) et dans l’appart il y a souvent un bouquet ou une fleur dans un pot. Je regardais ces jours-ci, des tulipes grandir, se courber, perdre leurs pétales. Aujourd’hui, c’est un bouquet de mimosas qui embaume. J’ai fait sécher les roses d’un bouquet que j’aimais.
Et puis, dessiner une feuille, une fleur, cela peut effacer les heures. Soudain, il fait déjà sombre…
Au Parc, j’ai sympathisé avec une femme jardinier. Elle me fait découvrir mille plantes et ses travaux.
Dans ma rue, le long des murs des petites plantes poussent, se moquant de l’asphalte… bref, même en ville il y a de quoi aimer les plantes…
Jazzi,
merci pour ta lecture.
(Mon fils a une petite maison dans l’Orne. Il y va de temps en temps, seul ou en famille et aime beaucoup jardiner, entretenir la haie, partager sa joie.)
Maurice voyage beaucoup autour de sa chambre.
Charoulet , en bon gagne-petit va à la bibli pour lire les news de Paris ment.
Et je n’ai pas eu le temps d’aller à la librairie, pour ma quatrième et ultime acquisition de la petit rentrée de début 2020. Un Ricain, illustre inconnu sur la rdl.
Le temps des livres est passé, chronique le S. stalker, et on n’est pas loin de penser pareil. Du temps où on lisait,
http://www.juanasensio.com/archive/2011/12/04/the-man-who-walked-to-the-moon-howard-mccord.html#more
Si une nostalgie l’habite, c’est celle du voyage, du voyage avant que tout le monde voyage.
Samedi, 15 février 2020, 21h18
Adieu les enfants. Je pars pour de bon.
OZYMANDIAS dit:
Tous les personnages que D. a sur ce blog, aiment annoncer leur départ définitif, lui y compris.
D. adore les faux départs.
Flaubert, à mon sens, était déchiré par sa profonde conscience de classe.
Je crois que n’importe qui a eu, un jour, un peu de ce sentiment : quand votre famille, ou un membre de cette famille, (le grand’oncle qui ressort des blagues bien relou, ou l’évocation des anecdotes dont se repaissent les cousins et qui dénotent pourtant une épaisseur peu reluisante dans l’appréciation du réel) à la fois vous fiche la honte mais, ce faisant, dessine une ligne « dehors, dedans » , protectrice comme un plaid, dont vous ne sauriez vous départir.
Flaubert, c’est ça. Le juste sentiment de toutes les petitesses de la petite bourgeoisie, de la stupidité humaine, et en même temps, l’impossibilité d’être ailleurs que là où son « je » n’est plus un autre. Mais est hélas lui-même. Flaubert, l’homme du terreau !
Le vent était mou.
La nostalgie de ce que l’on n’a pas lu. Il faut rendre à Passou, etc.
Bonsoir.
Et puis sinon, ce matin, l’agacement aussi intolérable que le crissement d’une craie sur une ardoise, quand Finkelkraut ne peut s’empêcher d’applaudir l’opinion de Debray : « le grand écrivain national c’est Flaubert ».
Alors déjà, cette manière de vouloir à toute force attribuer ce type de « mérite ». Exactement comme on épingle une décoration militaire, pendant une cérémonie. Qu’est-ce qu’elle en a à foutre, la littérature, des écrivains « nationaux » ? Qu’est-ce que c’est que ce besoin d’appropriation sur fond de marseillaise ? Merdalors.
Mais bon, allez, admettons qu’il y ait besoin d’un classement de ce type. Et haussons les épaules. Parce que, tout de même, Victor Hugo est l’évidence. Le snobisme intellectuel des Debray et Finkie est tellement incommensurable…
« D. adore les faux départs. »
D. doit être une fausse couche, Pablo75 ?
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