Maurice Nadeau, le grand décapeur
On n’assiste pas souvent à une grande leçon de critique littéraire. Celle que nous offre Maurice Nadeau (1911-2013) d’outre-tombe a des relents testamentaires en un temps où la critique journalistique n’est plus que l’ombre de ce qu’elle fut. Elle est d’autant plus percutante qu’il ne s’y donnait pas pour un maitre, n’ayant pas de disciple. Pas le genre à faire la leçon à qui que ce fut. Avec la parution de Soixante ans de journalisme littéraire. Les années “Lettres Nouvelles” (1600 pages, 39 euros, éditions Maurice Nadeau/ Les Lettres nouvelles), qui couvre la période 1952-1965, nous disposons désormais de son ars poetica. Face à l’énormité de ce second volume d’anthologie de ses articles préfacé par Thiphaine Samoyault, l’esprit encore plein des souvenirs de lecture du premier, j’avais l’intention d’y picorer au hasard, par sauts et gambades, comme on peut le faire de certains dictionnaires. Et puis le confinement aidant (c’était en mars dernier), je me suis laissé emporter en lisant l’intégralité dans l’ordre chronologique de parution des articles. Tous les Nadeau s’y trouvent : le critique bien sûr mais aussi l’éditeur, le directeur de revue, le juré et le grand lecteur, tout simplement.
Passionnant de voir comment il a tôt mis au point son système critique et comment il s’y est tenu sur la durée. Chacune de ses critiques se divise en quatre parties : le récit de l’histoire, la langue de l’auteur, l’analyse du livre, sa contextualisation dans l’œuvre. Pas toujours dans cet ordre. Mais Il y a toujours une chute où sa pensée critique se concentre et se réfugie en une poignée de mots. Chaque critique est longue de quelques feuillets. S’agissant du Hussard sur le toit qui marque à ses yeux une date dans la bibliographie de l’auteur tant celui-ci lui parait métamorphosé depuis la guerre, il commence par replacer le roman dans l’ensemble afin de comparer l’avant et l’après ; le nouveau Giono lui semble aller vers plus de simplicité et de naturel même si ce faisant, il se révèle moins romancier que poète, chroniqueur, conteur et dramaturge ; la philosophie vitaliste et le fond mythologique première manière sont toujours là mais l’homme a appris à se détourner des lois de la nature et à les contourner lorsque celle-ci est déréglée.
Bien composées, très découpées comme on le dit d’un film, ses critiques obéissent à une architecture immuable. Il y a un démonteur de mécanique et un maitre en dépeçage en lui. Il s’y entend à mettre à nu les grandes machines romanesques. L’art de la critique selon Nadeau est admirable de constance, de pénétration quel que soit l’ordre du cahier des charges qu’il s’impose. Les citations, assez brèves, donnent à entendre la sonorité du texte, procédé dont il n’abuse pas dans le but de tirer à la ligne. Pas du genre à modifier sa manière en fonction des responsables culturels du journal auquel son article est destiné. C’est à eux de s’adapter à lui dès lors qu’ils viennent le chercher, et non l’inverse.
« C’est l’histoire, racontée à la première personne… ». Il se résout à raconter bien qu’il soit intimement convaincu qu’un roman est irréductible à son argument. Pire : il résume, mais longuement. On peut même dire qu’il s’y applique surtout lorsque lui-même le reconnait (« je m’efforce de résumer ») même s’il le regrette à propos d’un livre de Claude Simon : « On est malgré soi obligé de s’en tenir aux faits, aux événements, aux personnages ». Il s’étend sur le sujet (allez donc cerner puis exposer le « sujet » de Lolita !) tout en sachant que l’essentiel de ce qui fait la qualité, la singularité, la puissance d’attraction d’un roman est ailleurs (si le diable est dans les détails, la grâce est dans les interstices). Le pire des systèmes critiques à l’exclusion de tous les autres ? Il y a de cela malgré le côté positiviste que cela confère à ses papiers. Le procédé risque de donner au lecteur l’impression d’être dès lors dispensé de lire le livre.
Il ne juge pas les auteurs mais les livres, et ceux-ci séparément. C’est d’un texte qu’il s’agit et de rien d’autre, celui-ci fut-il replacé au sein d’une œuvre et celle-ci au creux d’une vie. Ce qui permet d’encenser un jour un écrivain et de le descendre un autre jour. Tout le monde ne comprend pas cette liberté de l’esprit. Le rivage des Syrtes lui apparait comme « une ennuyeuse dissertation » contrairement au Balcon en forêt qui n’en possède pas moins un « écriture très surveillée », ce qui est plutôt bien vu. Un auteur régulièrement encensé par lui ne doit pas se sentir à l’abri car il juge livre par livre, texte après texte et ne craint pas de réviser son jugement. Ainsi de Marguerite Duras. Après avoir loué Barrage contre le Pacifique, il dit sa déception à la lecture du Marin de Gibraltar, exécuté à l’égal d’un vulgaire divertissement à l’américaine. Mais quand il aime, tous les Nadeau en lui se mettent au service de l’écrivain porté au pinacle.
Le critique ne se contente pas de louer La Route des Flandres pour la richesse de la palette, la manière dont Claude Simon réussit à se dégager de l’influence de Faulkner, l’heureux mélange des temps dans la peinture du chaos de mai 40 : le directeur de revue a publié deux avant un récit intitulé Le Cheval, ébauche du roman dont il deviendra le cadre. Il donne envie d’aller à la découverte du grand roman d’Hermann Broch La mort de Virgile et de chercher sans attendre les raisons du poète de vouloir détruire l’Eneide. De même pour Nedjma de Kateb Yacine encensé dès sa sortie en 1956. Le vieil homme et la mer ? Une merveille de réussite technique, un chef d’œuvre d’horlogerie, voué à devenir un classique dès sa parution ; même si à la seconde lecture (mais oui, il arrive que certains critiques y reviennent juste après afin de mettre à l’épreuve leur première impression), il est déçu de voir un peu trop comment c’est fait. Il est le premier et longtemps le seul à dire son admiration pour Sa Majesté des mouches de William Golding dès sa parution. On ne lit pas sans émotion l’accueil réservé en 1953 à la Statue de sel d’Albert Memmi, qui vient de disparaitre, dans un papier consacré aux romanciers d’Afrique du nord regroupant à ses côtés Mohamed Dib et Mouloud Mammeri, et prédisant : « Il serait étonnant qu’on n’entendit pas reparler de lui ». A propos de Borges, il fait justement remarquer que son art épuise le commentaire aussitôt qu’il le suscite, ce qui le rend incritiquable. Simone de Beauvoir lui inspire des réserves polies. Selon lui, le Nouveau roman n’existe que parce que la France avait besoin de quelque chose comme les Angry Young Men ou comme la Beat Generation. Mais ce n’est pas parce qu’on se réunit pour une photo ou une émission qu’on est un mouvement, encore moins une école. Une bonne part de l’irritation que cause la lecture des romans d’Alain Robbe-Grillet, à l’occasion de la parution de Dans le labyrinthe (1959), vient de ce qu’on ne peut pas se laisser aller à les lire simplement.
« Entre eux et nous s’interposent des propos, déclarations, écrits théoriques de l’auteur fort discutables, des interprétations qui, de la part de certains commentateurs étrangers, vont jusqu’à la ratiocination bouffonne. Ajoutant à une savante obscurité dont la réputation de l’auteur n’a certes pas à souffrir, ils font écran entre ce qu’il écrit et ce que nous lisons, interdisent toute lecture naïve. Excessivement louangé par les uns, dénigré avec le même excès par d’autres, chaque roman de Robbe-Grillet devient un acte de la comédie littéraire du moment, une occasion de se compter pour les partisans et les adversaires du « nouveau roman », un symptôme parmi d’autres de cette « vedettomanie » à laquelle Robbe-Grillet se soumet avec une bonne grâce entière. Lui suffirait-il de vouloir occuper, pour le temps d’une mode, le devant de la scène ? »
Il y a de beaux morceaux pour servir à l’histoire littéraire, à condition de ne jamais oublier la date exacte de l’article. On pourra facilement pointer ici ou là des erreurs d’appréciation, des complaisances, des oublis, exceptionnels dans la masse. Car une chose est de juger un livre à la veille de sa parution, une autre est de le faire longtemps après, lorsqu’il est précédé par sa légende. L’ensemble est daté mais pas démodé (même si l’on repère ici ou là des expressions comme on n’en fait plus, lorsque par exemple le nouveau roman de Simone de Beauvoir « fait sensation »). C’est un passé qui n’est pas passé non seulement parce que les classiques de l’époque le sont tout autant plus demi-siècle après, mais parce que certaines nouveautés du temps de Maurice Nadeau sont devenues des classiques modernes (pas toutes, on s’en doute : ils sont un certain nombre les romanciers dont il attendait beaucoup et qui ont vite disparu en leur temps déjà, les Célia Bertin, Gabriel Véraldi, Jean Cordelier etc). Son recueil fait revivre un temps où Beckett ne trouvait pas un théâtre qui acceptât de monter Fin de partie et où ses romans ne dépassaient pas 3000 exemplaires. Il le fait pour ceux qui n’y étaient pas comme pour ceux qui y étaient sans l’avoir vécu.
Il prend des coups puisqu’il lui arrive d’en donner. Publiquement, cela va de soi, sinon la volupté des bretteurs en serait diminuée. Breton, Mauriac, Paulhan entre autres seigneurs l’ont tancé « sans que cela me fasse ni chaud ni froid ». Lui-même sait être vache même s’il n’aime rien tant qu’admirer. Ainsi lorsqu’il exprime une fois de plus le mépris dans lequel il tient Pierre Daix « qui est une sorte de personnalité dans le Parti communiste », lequel, il est vrai, l’avait traité de « gilet rayé de la bourgeoisie ». Il avoue d’emblée un préjugé contre Jean Dutourd (si chéri du Figaro) ; s’agissant des Taxis de la Marne, il le soupçonne de faire dans le cocardier par habileté parce que « les futés savent que, commercialement, ça rend ». Comme si la France était son fond de commerce alors que Dutourd était ainsi, sa vie, son œuvre l’ont amplement prouvé, et qu’il ne pouvait être rien d’autre ! Quant à « ce qui rend » dans les années 50 pour un écrivain, il semble que l’air du temps était ailleurs. Il use de Dutourd comme d’un repoussoir, mêlant au mépris qu’il lui voue sa haine pour Paulhan, manière de le rabaisser de biais.
Membre du jury Renaudot de 1945 à 1969 il n’en juge pas moins régulièrement et parfois sévèrement les choix des autres jurys dans sa revue et s’autorise des piques (« Pour échapper aux prix, il faut une chance aussi grande que pour les mériter »), attaque volontiers les jurées du Femina avec des arguments qui de nos jours lui vaudraient d’être lynché sur Twitter : « C’est entendu : beaucoup des dames du Femina feraient mieux de s’occuper de tricot, à la maison, ou chercher un autre moyen pour meubler leurs loisirs, que celui de décerner un prix littéraire ». Rien moins que misogyne, un trait de caractère qui revient souvent au détour d’une phrase, comme s’il s’en amusait : «Moderato Cantabile ne se présente pas, en dépit de son titre, comme un récit « modéré » et « chantant ». À l’aide de moyens d’une sobriété étonnante (chez une femme)… ». Ou encore : « Que les auteurs du boulevard n’aient pas honte de leur métier : le destin de Colette les attend » écrit-il non sans perfidie.
Bien sûr, il y est tout le temps question de littérature, de statut du roman, de l’évolution de la poésie ; ce qui est le cas des anthologies d’articles d’autres critiques littéraires plus jeunes que Nadeau (Angelo Rinaldi, Jean-Louis Kuffer) ; bien sûr, le rôle de l’intellectuel déjà mis à l’épreuve par la guerre d’Algérie occupe de plus en plus de place, de même que le malaise de la gauche ; mais le plus frappant est l’importance des débats sur le rôle de la critique, étant entendu qu’à travers elle, c’est le regard du lecteur et l’impact de l’écrivain sur les idées de son temps qui sont interrogés.
En 1958, alors qu’il sonde les lecteurs des Lettres nouvelles sur la question de l’engagement auquel une revue devrait se soustraire ou au contraire se tenir, il est mis en garde par des lecteurs contre « le tour confessionnel » que prend la sienne, et il faut naturellement l’entendre non au sens religieux mais plus largement idéologique, manière de lui reprocher d’être de gauche, c’est ainsi qu’il l’entend. Un abonné le tance sur son trop grand souci du politique en lui rappelant que si on peut relire encore aujourd’hui certaines revues du XIXe siècle, c’est grâce aux articles ou notes de Laforgue, Mallarmé, Valéry, Remy de Gourmont, Gide, mais sûrement pas pour les articles politiques ou manifestes de Paul Adam… Mais Nadeau n’en démord pas : « Il n’est pas dit que ce rôle de témoin soit inutile ». Il est vrai que la politique est un peu partout dans ce recueil, et pas toujours entre les lignes et en sous-texte. L’époque le veut (décolonisation, guerre d’Algérie, guerre froide).
Il est bon de rappeler qu’en 1958, au moment où Aragon publiait La Semaine sainte que tous les jurés avaient lu, les Goncourt couronnaient Saint-Germain ou la négociation de Francis Walder, divertissement historique agréable et sans prétention de l’aveu même de son auteur. On se dit que Nadeau juré, lui au moins… Même pas ! Il juge que la Semaine sainte comme un roman-feuilleton, du sous-Dumas ! Il est vrai qu’il a ses têtes de turc et Aragon, de même qu’André Stil, en font partie (deux membres éminents du PC, des staliniens à jamais à ses yeux, impardonnable pour le trotskyste que lui n’a jamais cessé d’être). Le militant et le critique ne font qu’un. Il ne s’en explique nulle part mieux que dans ces lignes qui datent de 1958 et des « évènements » en Algérie :
« Les politiciens sont jugés sur leurs actes, les intellectuels le sont aussi sur leur pensée, et si cette pensée n’était pas de dégoût et de honte à la nouvelle que des aviateurs français ont tiré à la mitrailleuse sur des enfants et des femmes, c’est alors que nous nous estimerions peu qualifiés pour nous occuper de littérature. Ce langage dont nos poètes, nos romanciers, nos essayistes font un usage noble, pouvons-nous accepter qu’il soit aussi un langage d’assassins ? »
S’il se défend naturellement de tout sectarisme idéologique, il n’envisage pas un instant de dissocier ses engagements : on est en littérature comme on est dans la vie, donc en politique. Pour lui c’est tout un. En se déclarant contre l’académisme, il entend rejeter à bonne distance tant les humanistes que la bonne vieille droite et ses jeunes hussards. Ce qui fait du monde et pas toujours du pire. Chez les plus jeunes d’entre eux (on imagine la bande qui gravite autour de Jacques Laurent du côté de la revue Arts, les Nimier, Déon, Blondin), il ne voit qu’arrivistes et commerçants. Quant aux communistes, n’en parlons pas : tous des stals ! Au moins ses réflexions de la fin des années 50 ont-elles le mérite d’éclairer sur les interminables débats suscités par les dilemmes, cas de conscience et paradoxes de l’intellectuel communiste (à propos de Dinonys Mascolo) qui paraissent désormais aussi archaïques que ceux des curés bernanosiens (encore que les seconds ont mieux vieilli que les premiers). Nadeau, c’est aussi cette vision du monde :
« La « gauche » est le lieu de tous ces refus de facilités diverses qui sont aussi des facilités d’écriture. Ce n’est point nous faire une part étroite, au contraire. Ne reculant pas devant les formulations hardies nous irons jusqu’à dire qu’àquelques exceptions près, il n’est pas de grand écrivain qui ne soit de gauche,pour peu qu’il ne transige ni avec son projet ni avec lui-même, à commencer par Balzac, exemple trop fameux. Parmi nos aînés immédiats, Gide, Valéry, Martin du Gard sont de gauche. Breton, Bernanos, Malraux appartiennent à la gauche et, horreur ! le Céline du Voyage, le Giono de Que ma joie demeure, le Marcel Aymé de La table aux crevés »
Il suffirait pourtant de reprendre le « dossier » de chacun, de dresser l’inventaire de ses engagements, d’entrer dans la complexité d’un Léon Daudet, polémiste ultra à l’Action Française, se damnant pour se faire l’avocat de Proust puis de Céline au jury Goncourt, pour voir qu’il y a amplement matière à débat et qu’il ne suffit pas d’annexer à l’insu de leur plein gré des écrivains au camp moral de la gauche pour le clore. Nadeau ne l’ignore pas mais cela ne l’empêche pas de récuser les analyses du statut de l’intellectuel par Raymond Aron en essentiallisant celui-ci comme « collaborateur du Figaro » : tout en jugeant la remarque anodine, Nadeau infère d’Aron sa qualité de bourgeois parce qu’il a écrit : « Le progrès économique en Occident a fait de l’ouvrier l’esclave le plus libre, le mieux rémunéré de l’histoire » (1955).
Bien des responsables de revues littéraires gagneraient aujourd’hui à méditer le compte rendu qu’il fait d’un colloque zurichois réunissant ceux de l’époque (1956) réunis afin de confronter leurs points de vue sur le rôle et la fonction de la littérature. Il ne suffit pas de se dire qu’il y a chez l’homme de revue un dévouement pour la chose littéraire, une abnégation, un désintéressement qui forcent l’admiration. Leur rôle politique modifie la donne. Les directeurs des deux grandes revues soviétiques Inostrannaia Literatura et Znamya, ceux de la revue polonaise Tworczosc et ceux de la revue yougoslave Knizevnost, y prirent langue avec les Français Maurice Nadeau (Les Lettres nouvelles) et Georges Bataille (Critique) mais surtout pas Aragon ni Pierre Daix des Lettres françaisesqu’il déteste ce qui a bien dû faire rire les Russes, l’anglais Stephen Spender (Encounter) et l’italien Ignazio Silone (Tempo Presente), initiateur de la rencontre, ainsi que leurs collaborateurs (Jean-Jacques Mayoux, Duvignaud, Barthes côté français). Une vraie réunion de travail en terrain neutre. Edifiants échanges sur les « écrivains qui font honneur à la littérature », les « écrivains valables », du culte de la personnalité, du non-conformisme…
D’ailleurs, Nadeau publie régulièrement de petits articles dans lesquels il réfléchit à l’avenir des revues littéraires, n’hésitant pas à éclairer son analyse par l’ombre portée de l’histoire littéraire telle cette lettre de Flaubert à son amie Louise Colet (31 mars 1853), laquelle veut l’embarquer dans un projet de revue littéraire, ce à quoi il se refuse catégoriquement :
« Un journal enfin est une boutique. Du moment que c’est une boutique, le livre l’emporte sur les livres, et la question d’achalandage finit tôt ou tard par dominer toutes les autres. Je sais bien qu’on ne peut publier nulle part, à l’heure qu’il est, et que toutes les revues existantes sont d’infâmes putains qui font les coquettes. Pleines de véroles jusqu’à la moelle des os, elles rechignent à ouvrir leurs cuisses devant les saines créations que le besoin y presse (…) Et puis il faudrait juger, être critique ; or je trouve cela ignoble en soi et une besogne qu’il faut laisser faire à ceux qui n’en ont pas d’autre. »
Et Maurice Nadeau, jugeant la position de Flaubert morale avant tout et non esthétique ou critique, craignant qu’elle exprime davantage de prétention que d’orgueil d’artiste, de commenter Flaubert :
« Ces moyens nous font quitter l’absolu dans lequel voulait se réfugier Flaubert et nous installent dans ce relatif que constitue la vie littéraire. Ceux qui veulent lui échapper en sont néanmoins les victimes, tel ce jeune romancier qui par un acte de haute moralité entendait refuser un prix littéraire. »
C’est à mettre en relation avec un autre passage du recueil daté, lui, de 1958 dans lequel il expose avec pragmatisme sa conception de la critique : un crible où presque rien ne passe, un art du transvasement d’un livre dans un article avec plus ou moins d’habileté et une certaine humilité…
« Il faut taire l’émotion que vous a donnée le geste infime d’un personnage de second ordre, celle que procure le paysage reconstruit à partir des indications de l’auteur et qui se trouve être souvent un paysage qui vous appartient en propre, qui brusquement jaillit de votre enfance. Il faut s’interdire tous les vagabondages de la pensée et du cœur, toutes les remarques personnelles sur tel fait, tel concours de circonstances, tel comportement, parfois des réactions qui vont jusqu’au bouleversement intime, fût-ce à propos de livres maladroits. L’article de critique ne relève pas de la confession, et à bon droit on vous fait grâce de détails qui n’intéressent que vous. On veut savoir ce qu’« il y a » dans tel livre, s’il vaut la peine ou non de l’acheter, s’il est bien fait et ce que vous en pensez ».
Les deux volumes de Soixante ans de journalisme littéraire constituent un formidable panorama littéraire de cette époque. Quelque chose de quasi encyclopédique. Quelle mine ! Un morceau d’histoire, mais d’une histoire littéraire et intellectuelle saisie dans le vif de sa naissance, qui ne se pousse pas du col. Tout sauf exhaustive, rien moins que subjective. Cela dit, certains articles ont dû être retravaillés après coup ; sinon, comment expliquer cette bizarrerie : dans un hommage à son ami Jean Reverzy trop tôt disparu, Maurice Nadeau écrit dans lesLettres nouvelles en 1959 : « Jean Reverzy – nous nous en doutions à quelques pudiques confidences, aujourd’hui Charles Juliet nous en donne plus loin l’assurance – est venu à la littérature, et tardivement, par la brusque révélation de la mort ». Or Juliet, né en 1934, n’a commencé à publier qu’en 1974 et son livre sur Jean Reverzy est paru à L’Echoppe en 1992…
En exposant ainsi tout Nadeau, l’éditeur a couru le risque de l’offrir au jugement de la postérité. L’exercice de l’anthologie n’est pas sans danger pour un critique. Les tics d’écriture sautent aux yeux, les répétitions de formules, les citations trop semblables (de même que les coquilles souvent dans les noms et prénoms et dates). Qu’importe ! Il tranche sur tant de critiques dont les écrits n’engagent à rien. Pas un article de lui qui n’exprime une vision du monde. Même si parfois il déçoit, lorsque, par exemple, en 1955 année de la parution de L’ère du soupçon, essai qui engage une réflexion décisive sur la nature même de la fiction, il renvoie le débat aux orties en observant qu’il est aussi vieux que la littérature, ce qui est vrai, mais qu’il est inutile de continuer à disputer de la légitimité du genre romanesque à l’instar de Nathalie Sarraute puisqu’on n’a pas fait mieux que le roman pour explorer, montrer, révéler le resssorts les plus enfouis des conduites humaines, ce qui parait bien faible en regard de la richesse du livre en question.
Un grand critique, ce n’est pas seulement un lecteur professionnel avec qui on a un rendez-vous hebdomadaire parce qu’on lui fait confiance et qu’on sait son jugement gouverné par un absolu de la littérature. C’est aussi celui dont on est devenu suffisamment familier au fil du temps pour lui emboiter le pas lorsqu’il nous enjoint : « Lisons ensemble La Coupe d’or ». Une véritable invitation à pénétrer dans un roman pour tenter de débusquer avec lui ce qu’il d’autre que ce qu’il raconte après avoir examiné à sa suite les deux registres. On sait mieux après avoir lu ce recueil non ce que doit être la littérature mais ce qu’elle ne doit pas être. Au fond, Maurice Nadeau n’a eu d’autre ambition critique que d’être un grand décapeur en ce sens que le seul commentaire qui se passe de justification est celui qui décape un grand écrivain de tous les commentaires accumulés sur lui.
(Photos Joël Saget, Léa Crespi, Patrick Corneau et Passou)
1 203 Réponses pour Maurice Nadeau, le grand décapeur
@ proésie matérielle …
D’accord, PV, ce qui me rappelle alors « l’extase matérielle » de JMG LC… les petites horreurs du quotidien… une scène de rage de dents chez un dentiste, par exemple…
Notre octogénaire rendait récemment hommage au village de Roquebillère où, son frère sa mère et lui se rapatrièrent de Nice, durant la guerre (l’enfant et la guerre). Je pense aux ravages des eaux qui ont rayé de la carte ce petit village de la Vésubie. Courage à ses malheureux habitants ! Le Cleuziou du talus va leur apporter un peu d’aide matérielle, je crois.
Alors là, ci-dessous :
« Mais Malcom Lowry est ma plus grande découverte. Son roman, Au dessous du volcan, c’est l’une des plus poignantes histoires d’amour que j’ai jamais lue »
C’est tel Thomas Pynchon.
Un livre d’hommes, pour les hommes.
Plutôt Pearl Buck et Han Suyin.
Au moins, on pige de quoi elles parlent, ce qui est un gros avantage lorsqu’on s’aventure à lire un livre.
« une expression à l’allure inédite : « l’ellipse narrative ». »
J’aime bien cette expression.
Elle est le sel de beaucoup de beaucoup de textes où il est pris le parti du lecteur.
Quant à ceux qui veulent faire d’une rupture une ellipse mondaine, pour racontards parisiens, on ne peut que leur conseiller de rouvrir les premières pages de » d’autres vies que la mienne » de E. Carrère. C’etait déjà une histoire qui prenait l’eau, si on peut dire…
@ rôz et pünk,
Risquer de s’aventurer dans un livre en n’y comprenant rien, mais persister dans son effort jusqu’à ce qu’une lueur apparaisse…, voilà le vrai travail d’un lecteur à feuillage persistant, les autres à feuilles caduques ne valent rien.
Cela m’est arrivé au moins deux fois dans ma vie, avec Oui-Oui, chauffeur de taxi (d’Enid Blyton) et avec La mort (de Vladimir Jankelevich). Bàv 2
(NB pour info, ma soeur, et ce, contre toutes vos attentes, Nadal aurait écrasé Djoko en début de soirée).
Je voudrais revenir sur ce message de de nota :
« Nous devons à Maurice Nadeau la publication en langue française de Leonardo Sciascia, un écrivain désormais pour « happy few », en France, en tous les cas; j’ignore ce qu’il en est de sa popularité aujourd’hui en Italie? »
En Italie Sciascia est surtout connu pour avoir avoir été enquêteur dans l’affaire Aldo Moro , et en avoir fait de la littérature, au sens péjoratif.
Et puisque Sciascia y est cité, l’occasion de signaler ce livre éblouissant d’Erri de Luca, » impossible « , récit qui aborde la philosophie politique, l’utopie communiste, et la lutte armée. Et la fraternité trahie.
De Luca a son meilleur.
ce n’est pas moi qui ai écrit qu’il y avait « vol de savoir » sur ce blog(il y a 2ou 3jours)ni prétendu délivrer des interprétations(de mon cru) de caractère
psy à quiconque sur quoi que ce soit, (les interprétations de textes d’auteurs psy professionnels ( comme Darrieusecq ) étaient en liens avec le nom de l’auteur) et jamais n’ai-je dit de quiconque que je le reconnaissais comme psy thérapeute professionnel, même si ce contributeur-trice s’essayait dans ce rôle par le lexique sur ce blog qui s’est déclaré lacanien en disant que P.ASSOULINE était « clinicien »,ce que ce dernier n’a pas confirmé ;j’ai dit que ces jeux relevaient du charlatanisme , étaient dangereux,et que je refusais toute conversation dans ces registres,en ce qui me concerne, et persiste dans cette décision,sur laquelle je ne reviendrai pas, les liens explicitant ma décision
P.Assouline ne se présente pas comme thérapeute clinicien lacanien sur
En savoir plus
ce que dit marie Darrieusecq dans le texte que je viens d’envoyer, c’est
» moi le singe psychique, » vous apprécierez tous ce que répond une professionnelle dans ce contexte:que j’ai recherché pour la RDL qui en avait rendu compte
Et alii
Rien compris à votre com. précédent.
Si vous pouviez être plus clair.
Janssen-JJ
Je le fais avec Ulysses de Joyce.
Au-dessous du volcan de Malcom Lowry, j’avais été fascinée par l’amour fou que lui portait Claro. J’ai essayé. Pas compris.
Thomas Pynchon, itou.
Même curiosité de comprendre tel bloggueur qui éprouve telle attraction irrépressible. À mes yeux, incompréhensible.
Peut-être plus tard, dans vingt ans.
Nota bene : lorsque un/une vous a dit non toute sa vie, lui dire oui c’est changer la sienne/ votre.
Ce n’est pas si évident ; mais c’est sortir de ses trois ans. C à trois ans que l’on dit non tout le temps.
Et alii
Rien compris à votre com. précédent.
Si vous pouviez être plus clair.
Janssen-JJ
Je le fais avec Ulysses de Joyce.
Au-dessous du volcan de Malcom Lowry, j’avais été fascinée par l’amour fou que lui portait Claro. J’ai essayé. Pas compris.
Thomas Pynchon, itou.
Même curiosité de comprendre tel bloggueur qui éprouve telle attraction irrépressible. À mes yeux, incompréhensible.
Peut-être plus tard, dans vingt ans.
Nota bene : lorsque un/une vous a dit non toute sa vie, lui dire oui c’est changer la sienne/ votre.
Ce n’est pas si évident ; mais c’est sortir de ses trois ans. C à trois ans que l’on dit non tout le temps.⁰
rose, les psychanalystes se présentent comme psychanalystes, et ne bavardent pas sur oral, anal ,à longueur de lignes; de plus ils précisent que le registre de leur interprétation est psychanalytique;ainsi dans l’affaire plagiat évoquée
M.D. R2POND/
Marie Darrieusecq S. Lagoutte/Emyop pour L’Express
Marie Darrieussecq riposte avec « Rapport de police » aux accusations de plagiat émises par Camille Laurens, et répond à nos questions.
Cet essai, écrivez-vous, a pompé votre énergie, retardé l’écriture de vos romans. Alors, pourquoi tout ce travail ? Un sentiment d’urgence ?
La guerre des livres
1998 Sortie de Naissance des fantômes (POL) de Marie Darrieussecq. Marie NDiaye l’accuse de « singerie », affirmant qu’elle s’est inspirée de deux de ses livres, Un temps de saison (Minuit, 1994) et La Sorcière(Minuit, 1996).
2007 Publication de Tom est mort (POL) de Marie Darrieussecq. Camille Laurens lui reproche d’avoir « piraté » la matière de Philippe (POL, 1995) et l’accuse de « plagiat psychique » et d' »hystérie ».
2010 Sortie de Rapport de police (POL) de Marie Darrieussecq et de Romance nerveuse(Gallimard) de Camille Laurens.
Il y a un moment où il faut se mettre en colère, par survie. J’ai écrit ce livre pour me soigner thérapeutiquement et pour aider les futurs écrivains incriminés. Le plagiat est un sujet qui ne m’intéresse pas mais j’ai été obligée de me pencher dessus car on m’a accusée deux fois au moins. C’était très douloureux et très salissant. Je me suis alors posée la question : Pourquoi moi ? Est-ce arrivé à d’autres ?
Vous décidez donc d’écrire sur le plagiat dès l’automne 2007 ?
Oui, je suis alors dans un grand état de rage et je me sent très atteinte dans mon honneur d’écrivain. Camille Laurens me reproche d’écrire à la première personne sur un sujet très douloureux que je n’ai pas vécu. A la limite, admettons. Mais comme elle veut m’assassiner symboliquement, elle rajoute le mot « plagiat » – elle sait que cela fait très mal et que Marie NDiaye m’a accusée une première fois en 1998 – et incrimine notamment une phrase, qui est en fait une phrase prononcée par ma mère : « Je n’en veux pas un autre, je veux lui, le même. » Toutes les mères qui ont perdu un enfant ont dû dire la même chose. Ainsi fonctionne la calomnie : comme le sparadrap du capitaine Haddock, elle ne vous lâche plus.
Comment expliquer cette attitude ?
Le problème, en général, c’est l’autre. Et ce problème est exacerbé dans le champ littéraire en raison des conditions de travail solitaires de l’écrivain et du narcissisme de l’écriture. On veut être le seul écrivain ! Alors l’arme pour se débarrasser de l’autre est ce que j’appelle la « plagiomnie », l’accusation calomnieuse de plagiat. C’est tout bénéfice de s’affirmer plagié : on est un auteur important puisqu’on est digne d’avoir été plagié, et on affirme sa propre authenticité. C’est au passage une façon, très infantile, de séparer la littérature en deux camps, les bons et les méchants. Par ailleurs, on sait combien l’époque est propice au concours de victimes.
Le fait d’être publiées par le même éditeur, Paul Otchakovsky Laurens (P.O.L.), a-t-il compliqué la donne ?
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Oui, cela s’insère dans le champs psychanalytique : il s’agit d’être le préféré du père. Ce « complexe fraternel », dont parle souvent Freud, est particulièrement actif dans les petites maisons comme P.O.L. Par ailleurs, je pense payer là ma dette pour le best-seller inattendu que fut Truismes. On peut payer ce genre de succès en cocaïne et en accident de Porsche comme Sagan, on peut aussi le payer en emmerdements. Tout en n’étant pas exempte de drames familiaux,
https://www.lexpress.fr/culture/livre/marie-darrieussecq-et-camille-laurens-reglent-leurs-comptes_840090.html.ILS NE FONT PAS « SEMBLANT » !
je ne sollicite pas, ni ne prétends délivrer, d’interprétation psy de personne ,le dispositif ne me semble pas approprié;même si comme disent des psys professionnels, la « littérature est un symptôme »-et j’ai lu M.D DEPUIS TRUISME, mais n’ai pas aimé « la suite »;
rose , ai-je été assez clairE ?pour quelqu’un qui a un peu suivi les histoires de « calomnie » sur la RDL et de psychiatrie, par exemple! avec les appels à « l’enfant » et les causeries sur père et mère , et famille?
PARDON? P.Assouline de cet écart ;je reviens au billet et à ce qui me titille:
Il prend des coups puisqu’il lui arrive d’en donner.
ce puisque est-il bien indispensable? Est-ce vraiment « la cause »?
« Il prend des coups puisqu’il lui arrive d’en donner. »
Ce qui veut dire qu’il règle des comptes, etalii…
Mais moi pourtant j’ai confiance en vos efforts, vous en serez récompensée plus tard, en y revenant. Si ça n’entre pas, ne pas insister. Il ne faut jamais se forcer à lire pour quelqu’un qui aurait fait part de son admiration (par ex. Claro…). Je crois,… même si je suis pas sûr de respecter moi-même ce conseil. A dire vrai, je suis très influençable dans mes choix littéraires. Mais quand je tiens une découverte que je crois avoir compris, alors là…, tout l’auteur (et/ou l’autrice) y passe. Je les manduque, les épuise et les digère jusqu’à l’écoeurement. On m’a souvent pris pour un fou… Et puis, une fois que c’est fini, ça l’est à jamais… Je ne relis pas. Mais je garde le souvenir définitif de mes premières amours, peu de souvenirs des raisons de mon déplaisir ultérieur, quand l’ennui s’est installé… Rares ont été mes sentiments de trahison ou d’imposture. Je n’ai jamais renié mes amours… ai préféré ne plus m’attarder, passé à autre chose, découvrir toujours et encore… tout Proust ou Chateaubriand à 64-65 balais, par ex… Plutôt que de ressasser de la glose à leur sujet, à perpétuité… Etonnant, non ? C’est ainsi… Me suis toujours gavé des imaginaires littéraires sans jamais avoir éprouvé le besoin de faire partir d’une quelconque confrérie. Ma vie de réflexions et de créativité dans l’expression écrite s’est toujours passée ailleurs, dans un autre monde cloisonné… Il en fut et sera toujours ainsi. Mais j’aime échanger avec les erdéliens, me confronter à leur manière de comprendre le caractère névrotique de leur amour/haine voué à ce bloc d’Assouline… Très riche d’enseignements pour moi, qui passe par y mettre du sien et d’y laisser un brin de plumes, des fois…
Bàv,
DEPUISdeux jours ou trois j’attendais un « signe », par mail pensais-je , et rien, j’étais anxieuse; et voilà que c’est arrivé par téléphone: donc ça va mieux d’une certaine façon , puisque pas de maladie, pas d’accident; en fait j’ai dû rater un mail, ce que j’avais pensé d’ailleurs, l’effacer par inadvertance; donc c’est O.K.; bonsoir !portez-vous bien
« Il prend des coups puisqu’il lui arrive d’en donner. »
d’une part, je n’ai pas demandé ce que « ça veut dire » , d’autre part, on peut prendre des coups le premier sans en avoir donné , et ça dépend de qui!
inutile de simplifier de trop « les coups »
« … rater un mail… »
Si on a un consistant trafic mail, et alii, il faudrait regarder regulierement dans les « spam », car il arrive que le robot se trompe ou interpreté ou resoecte la règle servilement.
merci, renato;
bonsoir
Oui.Dans les spams. Le robot, c vrai, renato.
Janssrn- JJ
Ce n’est pas que cela n’entre pas, c que mon cerveau ne se plie pas.Ine inadéquation, c de cet ordre là.
Merci de croire en mes efforts, je les fais. Ai changé de « niveau » de lecture.
Suis à plus de complexité, partiellement.
Ex. : peux lire La route de Cormac Mc Carthy. Ce n’est pas mon univers, mais peux accéder à celui- ci différent.
Les deux autres cités supra, c style « mais de quoi ils parlent ? »
Comme vous, la glose ne m’intéresse pas. Seule l’oeuvre retient mon attention.
Je le comprends que l’on puisse vous prendre pour un fou. Ne connais ici personne de plus sensé que vous.
Ai aussi immense confiance en vous.
Vous voit un jour débarassé de vos oripeaux, nu et tremblant et renaître à vous-même.
Tel un ange dans une lumière éblouissante.
Le chemin que vous nous avez fait parcourir à travers la musique pour arriver à ce que vous nous avez fait dire par la plume d’un autre (une ?) était passionnant.
Long. Difficile. Compliqué. Lumineux.
Pour dire cela, la musique m’a sauvé la vie, cela valait le coup de vous suivre.
Vous faites toutefois partie de la confrérie des erdéliens, non ?
Votre curiosité littéraire semble infinie. Ou intellectuelle. Ou de l’ordre du savoir.Mais est très organisée.
Vouss vois un jour débarrassé,, nu et cru.
et alii
j’ai compris votre éclaircissement, je vous en remercie et pas compris.
Les querelles d’ego me dépassent.
Bien cordialement,
Année LvB, Septuor en mi bémol majeur, op. 20 :
12.10 — 6.32
Devrait se mettre au yoga, Et Al; ça lui tape sur le ciboulot toutes ses histoires.
Gigi69 la visqueuse : Ma vie de réflexions et de créativité dans l’expression écrite s’est toujours passée ailleurs, dans un autre monde cloisonné…
Cloisonné et fermé de l’intérieur. Il y a longtemps qu’on a compris.
Tire quand même la chasse de temps en temps. Mémé Janssen va s’évanouir.
Hurkhurkhurk!
« Il prend des coups puisqu’il lui arrive d’en donner. Publiquement, cela va de soi, sinon la volupté des bretteurs en serait diminuée »
Ah, ça Passou, vivement que nous ayons le privilège de lire votre » compte- rendu » paru dans l’Express,pour les abonnés, à propos des » abus » de E. Carrère. Va y a voir du sport.
Vous allez voir comment faire des mains dans les nuages peut vous mettre Ko, toute une brochette de baveux attablés sur la terrasse d’un tableau de Dufy.
« J’ai bon caractère mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse. »
😁
« dans un autre monde cloisonné… »
Des cellules de gav.
Il est le premier et longtemps le seul à dire son admiration pour Sa Majesté des mouches de William Golding dès sa parution.
—
Il est vrai que Golding est un auteur qui ne ménage pas ses lecteurs: à rebours des gnangnanteries sur l’innocence de l’enfance, il leur rappelle que les enfants sont des monstres en puissance, des pervers polymorphes qui, si les circonstances le permettent, peuvent verser dans la barbarie collective la plus terrible.
Difficultés de connexions à la RDL :
Erreur lors de la connexion à la base de données
Golding montre tout simplement qu’il existe de grands invariants de comportement dans une espèce grégaire comme la nôtre, l’effet de meute par exemple, qu’il n’y a pas « d’innocence », mais des forts et des faibles et des manipulateurs. Une norme et des a-normaux qu’on punit de l’être.
Les adultes qui, à la fin du bouquin, sont horrifiés de trouver l’île dans un tel état pensent à de la sauvagerie alors qu’ils ne contemplent que leur reflet. CQFD.
majesté des mouches,
yes dear Bloom, you probably know, le premier mépris dans ce livre porte sur l’accent, vocabulaire des faubourgs opposé à celui de Londres, aussi difficile à traduire en français qu’à reconnaître pour les continentals qui prétendent causer anglais.
Malgré l’accent trotkiss à couper au couteau de M. Nadeau, le prestigieux passou s’est enfilé le pavé. conseillons un coup de Matignon en digestif pour retrouver une critique littéraire « mince comme des lèvres serrées ».
-> . Des douches chaudes (merci) et froides (merci), le matin, au relevé. C’est qu’on a besoin de repartir bon pied bon oeil. Et pour sortir des cellules de gàv, il a bien fallu y entrer, en visiter beaucoup pour essayer de comprendre la logique de ceux qui ont vocation à y rester. Considérant qu’il faut parfois jeter les Ponge face aux inkurables.
. Interpellé ce matin par un économiste shumpéterien prétendant avoir complété sa théorie de la destruction créatrice. Enjeu du débat-nora : faut-il s’engager dans une « décroissance heureuse » afin de retarder le collapsus ?… ou bien plutôt, en pincer pour une croissance basée sur l’innovation inclusive dans l’adaptation aux changements climatiques et aux pandémies… au sein d’un capitalisme rhénan maîtrisant les inégalités sociales ?… Beau dilemme à gamberge !
Spontanément, je crois vivre dans la première logique ou m’y placer… mais je m’interroge néanmoins sur la deuxième, un brin plus complexe, forcément… quand j’ai à en discuter avec les « jeunes générations », pas encore décidées à mourir tout de suite avec la planète.
. Un peu d’optimisme prospectivement non béat dès le matin, ça aide aussi la marche autour du jardin avec les poulettes. Et donne encore du courage pour affronter une nouvelle visite à l’ehpad…. Bàv, rôz ! Solidairement.
(12.10.20_10.12)
Puisque Erri de Luca a été cité, je suggère « le contraire de Un »
et j’informe ceux et celles que ça intéresse que la « compagnie des auteurs » consacre 4 émissions sur France culture, 15 h, à Dante.
C’était ma mn italienne.
@ Jibé, vous avez assez bien résumé le magnifique « Sa majesté des mouches », le meilleur Golding à mes yeux (***sur trois autres romans de ma trentaine, bien moins puissants ou plus périssables : Rites de passage ; Chris Martin ; Les hommes de papier). /// Bloom nous en parlera mieux à partir de l’anglais…, espérons-le et faisons lui confiance ///
Bàv,
Le pessimisme absolu de Golding, Nobel 83, pour qui « l’homme produit le mal comme l’abeille produit le miel », a peut-être été alimenté par son expérience du Débarquement en Normandie, où il commandait un bateau lance-roquettes…
@JJJ: « Interpellé ce matin par un économiste shumpéterien prétendant avoir complété sa théorie de la destruction créatrice »
c’était Philippe Aghion, il dit la même chose depuis des lustres, c’est son mantra, il n’a pas complété, il a adapté ses exemples à notre situation covidienne et majoré les expériences d’Europe du Nord
@ JJJ et Bloom
Ce qui donne sa force à Sa majesté des mouches, c’est une sorte de fulgurance, aucune lourdeur démonstrative, clair comme une lame.
Pas lu ces Golding-là, 3xJ, mais The Spire/La flèche, où les rêves de démesure du prêtre Jocelin , qui instrumentalise les êtres qui lui sont proches pour réaliser son dessin visionnaire, la construction d’une flèche sur sa cathédrale, au défi des lois de la pesanteur, espèce de gigantesque phallus de pierre qui s’abîme et sème la mort.
« vocabulaire des faubourgs »
Ces enfants seraient-ils mal élevés ou issus d’un milieu populaire, infréquentables pour renato, Phil ?
Réponse à un indigné
Un commentateur du blog de Philippe Bilger est indigné, au motif que je désapprouverais le projet de mettre, en choeur, Verlaine et Rimbaud, au Panthéon. Je lui réponds ceci :
Vous vous égarez. Ayant enseigné la langue française jusqu’à 65 ans, je n’ignore pas les qualités poétiques de Verlaine. Je ne suis ni « ingrat » ni « traître ».
On a mis des écrivains au Panthéon : en la cherchant, vous en trouverez la liste.
Il vous manque, je pense, un élément d’information. Un certain lobby a eu l’idée saugrenue de mettre ENSEMBLE Verlaine et Rimbaud, au motif que l’un aurait sodomisé l’autre, quelque temps, quand il était jeune, avant d’aller en Afrique de l’Est où les dames du cru peuvent témoigner que l’ancien sodomisé a préféré changer d’activités. Son meilleur biographe, qui dispose de mille documents que vous ignorez, partage mon indignation de mettre au Panthéon POUR CETTE RAISON GROTESQUE ce faux couple homosexuel.
Mais qu’on n’hésite surtout pas à mettre au Panthéon d’immenses écrivains français. Je puis fournir une liste. Vive le français (que j’adore) et vive la littérature française ! Il n’y a pas mieux.
« Puisque Erri de Luca a été cité »
Un auteur de référence pour Marie Sasseur, Jibé.
Dommage qu’elle ne soit pas capable de nous en dire plus !
On attend toujours son compte-rendu sur le « Yoga » d’Emmanuel Carrère.
Elle devrait appliquer la méthode Nadeau : « Chacune de ses critiques se divise en quatre parties : le récit de l’histoire, la langue de l’auteur, l’analyse du livre, sa contextualisation dans l’œuvre. »
« Un certain lobby a eu l’idée saugrenue de mettre ENSEMBLE Verlaine et Rimbaud, au motif que l’un aurait sodomisé l’autre, quelque temps, quand il était jeune… »
Leurs oeuvres sont aussi mêlées que celles d’Aragon et Elsa Triolet ou Sartre et Beauvoir, Patrice Charoulet. Votre argument vole bas et n’est pas exact. Les deux poètes étaient réversibles !
Les coïncidences n’existent que dans les gares, on ne peut cependant donner notre confiance à la ponctualité des trains.
A part renato, personne ne semble avoir lu cet excellent article d’un éminent universitaire, mis en ligne par Passou, que je recommande à Patrice Charoulet ?
https://larepubliquedeslivres.com/irrecuperable-rimbaud/
@B, courage ? témérité ? j’espère que vous plaisantez.
écrire ça : « Notre Pédant Professionnel, éternel aspirant au poste de Commissaire Politico-Morale du Blog, Bloom-Bloom (…) »
n’a absolument rien de courageux.
Sasseur écrit : « J’ai bon caractère mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse. »
du même, pour pedro, on pourrait citer « les cons ça ose tout c’est même à ça qu’on les reconnait ».
Bloom a raison : cette façon d’utiliser les majuscules pour donner plus de poids à ses insultes prouve au contraire de la petitesse, de la lâcheté.
3J : me dit : « faut pas lui répondre, laisser pisser »
le problème est que je trouve insupportable cette façon de faire parce qu’elle rappelle la brutalité des miliciens qui s’introduisent chez l’intellectuel qui lui donne des coups de crosses dans la figure, ils ont le droit de leur côté, c’est le moment qu’ils attendaient, pouvoir enfin se venger de cette humiliation que l’intellectuel, par sa présence leur infligeait, ils peuvent enfin le faire taire en lui mettant un coup de crosse dans la figure.
pedro appelle ça de l’invective, pour moi c’est une méthode de milicien, de phalangiste comme le redit Bloom :
B vous comprenez ? cette brutalité (dont parle Freud dans « avenir d’une illusion » et « malaise dans la civilisation » et de ceux qui faisaient un complexe d’infériorité peut enfin s’exprimer c’est tout le contraire du courage.
pour moi Pablo en est la parfaite illustration, et je trouve ça répugnant et insupportable.
et encore plus insupportable le fait que personne ici ne réagisse à ces pratiques de celui dit préférer le magazine Lire à la Quinzaine Littéraire, qui ont final auront fait partir de ce blog Mr Court, x et bien d’autres, simplement parce qu’ils ont eu le tort de le renvoyer à son sentiment d’infériorité.
http://larepubliquedeslivres.com/wp-content/uploads/2020/10/patrick-corneau-207×300.jpg
Est-ce la photographie de Patrick Corneau ( dont j’ai découvert le blog et le compte fb ce matin même…), avec un avatar en sculpture du Cri de E. Munch et un mannequin articulé exacte réplique d’un Malévitch?
« Les coïncidences n’existent que dans les gares »
Qu’est-ce à dire, renato ?
Le destin de Pasolini passe par la station Roma Termini !
https://www.lejournalinternational.fr/Pasolini-et-Rome-l-amour-a-mort_a1422.html
Sciascia est un peu plus que celui de l’affaire Moro, à savoir un écrivain majeur de la seconde moitié du XX siècle, accessoirement, je possède les trois volumes de ses oeuvres publiés par Fayard.
Sciascia demeure exemplaire pour sa probité, comme écrivain et comme individu.
Sans oublier sa contribution au cinéma italien, de nota !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie:Film_tiré_d%27une_œuvre_de_Leonardo_Sciascia
« – ¡Gusano! – Llámeme usted oruga, por lo menos. »
» – Oh, le vers ! – Appelez-moi chenille, c’est le minimum ! »
Ramon Gomez de la Serna.
« On attend toujours son compte-rendu sur le « Yoga » d’Emmanuel Carrère. »
Patience, ça vient.
Ce sera plus argumenté, que : » j’ai trois volumes de Sciascia, édités chez Fayard » lol.
je me souviens avoir lu un très beau commentaire de x sur Sciascia… lol
Tiens ce matin je suis allée chez les libraires récupérer , Interventions 2020 de M. Houellebecq, chez l’un, et un roman russe de Carrère, chez l’autre. » Un Roman russe » qui a disparu de ma bibli, et dont j’aurai aussi besoin , avec « le Royaume » et « d’autres vies que la mienne », pour mener à bien mon commentaire de « Yoga ».
Voilà, le paresseux avec sa grande gueule, peut en prendre de la graine.
Bonne suite, je vais aller ramasser des châtaignes, un rituel à cette époque.
12 octobre 2020, 12h30
il est vrai que, si je me souviens bien, CP a dit que x était (désolé d’en parler au passé…) un(e) spécialiste Jane Austen et aussi de littérature italienne ?
(allez donc cerner puis exposer le sujet de Lolita)
….lisons donc ensemble La coupe d’or.
Il me semble que Martin Amis s’est très bien tiré d’affaire, mais n’ayant pas le livre sous la main,il faut faire confiance à la mémoire. Le monsieur qui s’est emparé de Lolita, était atteint d’une forme gravissime de narcissisme. Le délit de priver un enfant de son enfance et de ses reves d’enfant et de la violer dans tous le sens du mot,est le produit d’une forme d’anaffectivité, le monsieur n’aime personne. L’analyse du roman était longue et bien développée.Il faut peut-etre ajouter que M.A. a exploré dans ses romans nombre de perversions modernes, ou éternelles.
Si la Coupe d’or est le roman de Henry James, est bien il faut de la patience, du dévouement, de l’héroisme
pour atteindre le sommet de cette montagne, c’est le roman du grand maitre qui m’a donné des véritables crampes le long du chemin, tout est exquis mais l’analyse des quatres « attants » est si approfondie, si retorse, si insistée, que je me souviens avoir déséspéré d’arriver jamais au mot de la fin.Seul The Tragic Muse est plus triste et lourd à parcourir.
Le maitre était un solitaire viellissant et dans sa vaste maison en Angleterre il attendait « the distinguished thing ».
Je voudrai avoir le temps de lire cet appetissant Nadeau, merci à Pierre Assouline pour le billet.
@ ‘Sciascia demeure exemplaire pour sa probité, comme écrivain et comme individu’.
Et aussi… pour sa généreuse et émouvante hypothèse de la « disparition » d’Ettore Majorana en 1938… Inoubliable !
Marie Sasseur, me prévaloir des trois volumes de Sciascia c’est simplement dire que j’ai lu Sciascia et que je sais pourquoi on ne saurait le réduire à celui qui écrivit sur l’affaire Aldo Moro.
On sait peu, je crois, que Sciascia et Pasolini ont entretenu une longue correspondance, Sciascia a écrit dans » noir sur noir » qu’il était pour Pasolini une des rares personnes en Italie avec qui Pasolini pouvait parler, je trouve émouvante cette amitié entre deux hommes en apparence si différents.
@ Patience, ça vient. Ce sera plus argumenté,
Sera-ce programmé sur le blog de tomtomlatomate ou de paul edel comme le fait ma soeur ? Ou à paraître sur papier, dans une haute revue littéraire, où il vous faudra révéler votre véritable identité de A-D ? Dilemme cornegidien. Prendre conseil chez jzmn, le cas échéant.
« et que je sais pourquoi on ne saurait le réduire à celui qui écrivit sur l’affaire Aldo Moro. »
Tout a votre honneur de nota. Je ne lis pas Sciascia.
Pour la Sicile,en vo, je lis A. Camilleri.
@Sera-ce programmé sur le blog a Passou ?
Bien sûr, on va pas abuser non plus 😝
« Voilà, le paresseux avec sa grande gueule, peut en prendre de la graine. »
On me demande ?
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/18/Bradypus.jpg
majorana, j’espère que vous n’avez pas oublié:
Étienne Klein – En cherchant Majorana
https://www.youtube.com/watch?v=Ofm8MUIqf_4
bonne journée
« je vais aller ramasser des châtaignes »
Je vois bien votre ami JJJ vous accompagner. Il s’y connaît, il en récolte pas mal par ici(te). Des marrons également. Même si c’est une crème, c’t’homme-là !
Ce midi j’ai bouffé de la dinde 🦃.
C’est marrant ma dinde fait des crottes.
🦃..
Vous avez vu renato comme je sais être créatif à mes heures ?
Le lundi généralement je suis en forme.
exact, AN, la crème de marrons, ça amortit les coups !
mais ce n’est pas curieux cette « réductio au Point Crotte » (P.C ?) comme lacanoculturalisme erdélien:et quel est l’anagramme?
on connait les histoires de famille de CHOUPETTE! était elle un shoulder cat?
3 Dans son ouvrage, le biographe révèle les accointances que les deux parents de l’empereur de la mode avaient entretenues avec le parti nazi, et lève le voile sur l’emploi de prisonniers de guerre utilisés comme travailleurs forcés (Zwangsarbeiter) dans l’usine de lait concentré de son père.
Le Point : Karl Lagerfeld a très peu parlé de sa famille allemande.
@ « Patience, ça vient. Ce sera plus argumenté, »…les menaces à présent! Ca va venir! à la la une, à la la deusse, à la la trois,
et un com’ ar-gu-men-té de Yoga!
Ca nous apprend l’attente, la zénitude, le lâcher-prise.
« allez donc cerner puis exposer le sujet de Lolita »
Un vieux professeur d’université américaine est séduit par la fille de sa maîtresse.
j’ai encore trouvé Bloom en lisant un article sur une de mes passions , qui fait comme un « musée » aux states;
« Americans may be more familiar with bonsai, the Japanese version of penjing. Bonsai was popularized after World War II by Americans returning from the U.S. occupation of Japan. Bonsai came to Japan from China around 1200, by some accounts, and over time it developed differences in aesthetics and techniques.
“So usually bonsai focus on individual specimens,” Bloom says, “whereas a penjing typically will involve multiple plants that have a landscape-like setting with rocks and maybe water.” (“Penjing” literally translates as “potted landscape.”) However, the rule is not absolute — many of Che’s penjing feature one tree — and the differences may be more regional, according to certain schools, says Bloom, than by nationality. »
https://www.latimes.com/entertainment-arts/story/2020-10-09/penjing-art-huntington-chinese-garden
…lundi 12 octobre 2020 à 15 h 46 min.
…
…ce qui reste toujours d’intéressant,!…
…
…c’est d’analyser en comparent, les parcours dans la vie, des uns et des autres,…et la sienne.
…
…pourquoi ceci ou cela, en fonction de relevés » exacts « , des individus, avec le monde ambiant, qu’ils ont réellement vécus,!…
…et, non seulement fabriquer des » inventions » de toutes sortent, coller ensemble,…pour se farcir un large auditoire,!…à exploiter.
…
…les rapports des connaissances pour gérer son futur,…avec les concurrences à affronter aussi,!…avec les stratégies pour en exclure un » max » au final.
…
…tous égaux, je ne pense pas,…pour qui engage à risques de dénaturer les comportements.
…il y a beaucoup, d’individus qui sont plus stupides, qu’ils nous paraissent, avec ou sans uniformité plébiscité.
…plus des clowns soumis, qu’autres choses,!…
…
Pas mal, Baroz.
Sinon que l’amateur de littéraire fraîche, Humbert Humbert, n’est pas vieux puisqu’il est né en 1910 à Paris et rencontre Lolita & sa mère en 1947. Il aurait donc plutôt, « la trentaine bien sonnée », ce qui fait un peu moins cliché, tout de même.
Tu résumerais ‘La recherche’ en 15 secondes, comme dans la All England Summarise Proust Competition des Pyhtons?
https://www.dailymotion.com/video/x6qscza
🦃… 🦃…..🦃….🦃….
Des dindes dodécaphoniques pour D.
Brinqueballe dit: à
Mais quel tempo! 😉
Gillo Pontecorvo :
https://twitter.com/EdwardHMO/status/1315705627889602563
J’ai dégoté un article sur la folie toute banale en version italienne https://usbeketrica.com/fr/article/en-italie-les-fous-sont-des-citoyens-comme-les-autres
« allez donc cerner puis exposer le sujet de Lolita »
qu’est-ce qu’il faut pas faire quand on est une écolière pour sécher les cours ?
« allez donc cerner puis exposer le sujet de Lolita »
les journaux ne servent pas qu’à lire l’actualité ?
« allez donc cerner puis exposer le sujet de Lolita »
les difficultés pour réserver une chambre d’hôtel avec une mineure avant l’invention de booking.com ?
« allez donc cerner puis exposer le sujet de Lolita »
sur les difficultés pour retrouver la fille de sa maitresse du temps où facebook n’existait pas encore ?
« allez donc cerner puis exposer le sujet de Lolita »
comment préparer psychologiquement une jeune fille avant de lui annoncer la mort de sa mère ?
« allez donc cerner puis exposer le sujet de Lolita »
j’en sais fichtre rien ! le mieux est de poser carrément la question à Matzneff.
Grâce à lui, Nicolas :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/10/franco-basaglia_23.html
Moyennement convaincu par l’hostofiction de Martin, Camille Laurent dans Le Monde en fait un résumé sans grand intérêt, très culturel, écriture blanche citation de gens morts à une autre époque, les fous ne viennent pas d’apparaître comme par enchantement. Quant à finir en haute Loire, peu probable que ça résolve le problème, région sauvage à l’hiver rude au
moins autant que ses habitants, à vous rendre fou! Bonne chance
Disparition du romancier israélien Yehoshua Kenaz.
« Traducteur en hébreu de Balzac, Stendhal, Sartre et d’autres auteurs français, il avait fait connaitre le commissaire Maigret aux Israéliens » Source France Info
Z’écrivent quoi les ritals?
Statistiques http://www.ors-auvergne-rhone-alpes.org/pdf/Sante_mentale_Auvergne_Secteurspsychiatriques_Rapport_2017.pdf
Z’écrivent quoi les ritals?
Ils marquent des buts, c’est déjà pas mal.
« La folie est une condition humaine. La folie existe en nous et est présente comme la raison. Le problème est que la société, pour se dire civilisée, doit accepter à la fois la raison et la folie, mais préfère charger une science, la psychiatrie, de traduire la folie en maladie pour l’éliminer. »
Franco Basaglia, Che cos’é la Psichiatria, Baldini Castoldi 1967
-< @ Basaglia… les criminels de paix (tout un monde de l'antipsychiatrie contre le lithium…, mais c tellement vieux, toussa)
-< @ GS'A en GPA… "tous égaux, je ne pense pas,… pour qui engage à risques de dénaturer les comportements. … il y a beaucoup d’individus qui sont plus stupides qu’ils nous paraissent, avec ou sans uniformité plébiscitée. …plus des clowns soumis qu’autre chose !"
Pistes innervées intéressantes à creuser, sinon à clarifier. Dans la comparaison des parcours de vie, où plaçons-nous les 'clowns insoumis' ? Sont-ils égaux, gisant tapis en chacun de nous autres ? (la tour de Pise ?)
– Au retour d’une très longue remise en jambes pelerine sur les rivages frais de l’Atlantique, de Chatelaillon_Plage jusqu’aux Boucholeurs et dans la réserve des marais d’Yves, au milieu des aigrettes garzette. Revigoration et mélancolisme…
-> Mon frère double D. partit de la maison depuis 32 ans, jour pour jour, pour n’en jamais revenir. Avait voulu prendre un peu d’avance pour préparer notre éternité commune. Peut-être nous dira-t-il, soeur M., comment prendre patience dans l’azur quand nos
souvenirs terrestres se retrouveront.
Bàv, (12.10_21.44)
Je n’aime pas le blubibulga de je, d’histoire de la folie et de dépression collective. Désolé.
@ SV
Disparition du romancier israélien Yehoshua Kenaz… Mort du coronavirus à 83 ans…
Hélas, jamais lu ses traductions de nos auteurs en hébreu. Sais donc pas trop quoi penser de leur sérieux. Faut-il en penser quelque chose d’ailleurs, juifs erdéliens et autres goys ?… Connaissiez-vous ce romancier ?
Évidemment c’est vieux, toussa, on en parlait lorsque j’étais jeune.
Alpha Zoulou 6 8 9.
Vous savez ce que c’est ?
un italien dit:
Je prends le risque de me faire traiter de complotiste et je l’assume, en publiant cette interview d’un médecin italien, le Dr Citro de Turin, diplômé en médecine, chirurgie, lettres classiques, il est aussi psychothérapeute, il a publié de nombreux ouvrages et romans et exerce dans le domaine de la médecine alternative à Turin.
Il est membre du Club de Budapest, est le fondateur et directeur de l’Institut de recherche Alberto Sorti IDRAS. Ses recherches portent sur les méthodes pharmacologiques non toxiques, exemptes d’effets secondaires. Il nous parle du Covid 19, une grande farce d’après lui. Essayer de lire cette 1ère partie sans parti pris idéologique comme on a pu l’expérimenter dès qu’on aborde les sujets : « Professeur Raoult », « Hydroxichloroquine » et autres… Cet article aborde des questions que beaucoup se posent. Je mettrai en ligne la 2ème partie dès que je l’aurais traduite plus tard qui elle, va susciter de nombreuses réactions, je le sais d’avance.
Docteur Massimo Citro : donc selon moi il s’agit d’un coup d’état mondial, il y a beaucoup de paramètres je vais essayer d’en résumer au moins quelques-uns, du point de vue clinique cette infection au coronavirus a été complètement déformée par la propagande pourquoi ? Si on avait eu affaire à des personnes honnêtes ils auraient dû nous dire ce qui est écrit dans les publications scientifiques et tout ce que je vais vous dire ce soir se trouve dans les publications scientifiques et n’a rien à voir avec une théorie du complot.
renato, pouvez vous avoir des infos?
renato, on vous cause. C’est pas l heure de faire dodo. Debout !
et alii, le docruer Citro dit : « Soit ils sont ignorants, soit les ordres supérieurs voulaient les morts ». Selon moi ils etaient banalement siderés — ce qui, incidemment, pour des politiques est pire que l’ignorance —, car si on pense qu’il y a des ordres donnés, les résultats sont vraiment maigres. L’humanité étant 7,5 miliards, pour être utile — jouer le rôle d’une guerre mondiale p. ex. — la pandemie aurait dû en tuer au moins le 20%. Nous en sommes à 1 million 100 environs plus les décès induits, donc jusqu’à maintenant la pandemie n’a reellement pas été economiquement efficace — plutôt le contraire —.
Enfin, si Citro avait dit : « Soit ils sont ignorants, soit les ordres supérieurs voulaient les morts et il ont désobéi », on aurait pu croire à l’acrion malevole d’une instance superieure composée de psychopathes, mais la proposition comme ça, sans là désobéissance, semble plutôt la butade d’un clown blanc qui se serait dit : « Tout le monde passe à la télé, pourquoi pas moi ? ».
Année LvB, Quatuor à cordes n 13 op. 130 :
13.10 — 6.05
Nous en sommes à 1 million 100 environs > Nous en sommes à 1 million 100 MILLE environs
Alpha zoulou etc. Ce sont des codes ds l’aviation civile. Pour nommer les avions, les identifier par ex.
Erreur lors de la connexion à la base de données
« Si on avait eu affaire à des personnes honnêtes ils auraient dû nous dire ce qui est écrit dans les publications scientifiques et tout ce que je vais vous dire ce soir se trouve dans les publications scientifiques et n’a rien à voir avec une théorie du complot. »
ça c’est tout sauf un scoop, lecteur de la revue Science il me semble l’avoir écrit ici dans un commentaire en avril : l’histoire racontée dans Science est totalement différente de celle racontée dans les médias.
Sauf qu’il nous faudrait quelques années pour que des historiens mettent en regard la version scientifique et la version médiatico politique. En attendant tout ce que peut dire ce monsieur ou d’autres dans son genre est voué à tomber à l’eau.
« l’abus de l’ellipse narrative. »
Elle a fonction importante ds l’économie du récit ; je ne dirai pas essentielle, mais importante.
Le récit est un fil, un fleuve, une continuité, rompue.
Les pauses narratives ont fonction importante.
Je ne dirai pas essentielle.
Elles permettent au lecteur de respirer, de se délasser, d’apprendre qq.chose (qui sert au récit) de donner des précisions, d’ouvrir sur un autre point de vue.
Bref, les fonctions sont multiples. Il s’agit surtout de ne pas lasser le lecteur et de le maintenir en haleine.
L’ellipse narrative, en elle-même, ne représente pas une pause. Elle représente un non-dit, un saut, un silence.
Les fonctions précédentes ne sont pas mises en oeuvre si ce n’est « ne pas lasser le lecteur ».
In fine, l’ellipse narrative permet à l’auteur de sauter un évènement sans importance pour l’économie du récit. On peut donc passer sous silence tel fait, tel évènement, telles années ; cela peut être vingt ans d’ellipse narrative, ou plus, cela peut être tel mariage etc.
Puis le récit reprend son cours, le fleuve son lit, l’écrivain son histoire.
Lolita, Nabokov
Un vieux schnock qui se croit promis à la jeunesse éternelle. Les illusions perdues.
Sa majesté des mouches
Bien autre chose qu’un remake de la vie d’adulte, CQFD.
Un panygérique, plutôt, des vertus éducatives.
Une prescience, aussi, de l’effet délétère d’un abandon complet des lois et règles régissant la vie en société.
Un livre d’une modernité éblouissante.
Traité de l’Éducation européenne a écrit Gary.
Là, c’est un traité d’enfants laissés à leur libre arbitre.
Mon préféré c le petit gros avec des lunettes. Puis Simon, ke petit maigre.
Je te les aurais mis à l’abri sous mes ailes plumeteuses, si j’avais échoué avec eux sur l’île déserte. On se serait cachés, nous trois, et on aurait attendu que les hommes viennent.
Je leur aurais cuisiné des petits plats à la noix de coco.
Nous aurions laissé la vie sauve aux tortues marines.
Oui.
Point barre.
Clopine
J’espère que vous allez bien. Pouvez-vous et voulez-vous nius donner quelques nouvelles ?
Début des études ou pas encore ?
La question serait : « Par qui commence le passé », mais on ne va pas causer de ça avec des littérateurs.
Par qui commence le passé, par la rencontre spermatozoïde/ovule.
Tout le reste est construction intellectuelle et la part d’invention est énorme.
De construction personnelle.
De délirium tremens.
Je constate que Impossible a été traduit — Gallimard — mais evidemment pas beaucop lu.
@mais evidemment pas beaucop lu.
« Impossible », le roman de Erri de Luca, Gallimard, juin 2020, pour la trad’ en français ?
Ce roman d’Erri de Luca a été traduit en français par sa traductrice historique, Danièle Valin.
(J. ext., 13.10.20_9.09)
@ « Évidemment c’est vieux, toussa, on en parlait lorsque j’étais jeune ».
Etait pas une critique, r… Les ai beaucoup lus aussi et y ai cru ; me demandais juste s’ils avaient encore des héritiers thérapeutes se réclamant de leurs « méthodes » (quitte à leur rajouter une petite dose de lithium pour tempérer la libération sociale de leurs patients, aliénés par le stigmate infâme de folie, désormais désaliénés de leur « bipolarisation » beaucoup plus chique !).
@ « Je prends le risque de me faire traiter de complotiste et je l’assume ».
Voui, aujourd’hui quand on veut faire du raoultisme télévisuel, il convient toujours commencer son Laïus par cette entame précautionneuse. D’abord, elle est consacrée par la bien pensance populaire représentée par Mediapart par ex., sinon par une longue tradition antique déjà « portée » sur les épaules d’Oedipe. Après quoi, on peut bien raconter publiquement n’importe quoi, si la plume est serve la parole est libre, comme dirait ED-P dans le prétoire de la grande Chancellerie : on est tranquille, préservé, bien « assumé » et assuré contre le risque d’une procédure vindicatoire voire du risque d’attraper un Oedème à mort.
@ ah, rôz !… et moi qui n’ai fait que penser hier au petit gros à binoques, le Porcinet… durant toute cette histoire de Mouches en majesté. Votre aile protectrice !… c’est la 1st time que je lis pareille défense de ces petits en-sauvagés. Aurais jamais pensé à les défendre… Suis trop comblé par la petite mère « canigeante ». Savez-vous ce que c’est que de caniger des enfants terribles sous les duvets de l’eider, dans la possibilité d’une île ? On vous y voit, là-bas, tapissée dans le sud d’une Kerguelen…, attendant la délivrance.
@ CT, « Pouvez-vous et voulez-vous nous donner quelques nouvelles ? »
Me joins à cette prière ou requête, merci… Oui, vous manquez, comme tous les bons erdélien.nes qui sont partis. C’et toujours les meilleur.es qui s’en vont, et ceux qui restent comme moi, sont des cons. L’auriez-vous jamais, avant ? Heureusement quand même que des cons restent… pour dire bonjour au passage. Mais comment s’émancipe-t-on de sa propre chappe ?… Bon, je vous espère « au mieux », en voie de guérison. SIncèrement.
@ Bon, ce matin, je n’arrive pas à exciter ma haine contre un ou une erdélienne, ni même contre François Mauriac. Et pourtant, il n’y allait pas de main morte dans ses blog-notes, ce bougre de grand chrétien transi de christ et de gaullisme !
Bàv,
@ J .Drillon
avez-vous vu que renato a affiché sur ce fil un nouveau grand nombre?
je je devais donc de vous présenter une interprétation du nombre pour notre temps:je l’ai trouvée dans la GGG de Zagdanski,
génealogie du génocide /10ème séance, 27 septembre 2020 : Généalogie du Génocide
avec l’ombre de nom
biensur , cher jivaro,je vous salue
je me devais de vous présenter
« …François Mauriac. Et pourtant, il n’y allait pas de main morte dans ses blog-notes, ce bougre de grand chrétien transi de christ et de gaullisme ! » 3J
Peut-être moins « transi » qu’il n’y paraît. Lisez La Pharisienne, vous verrez qu’il peut se montrer féroce à l’égard des excès de religiosité. Un regard lucide, une plume remarquable. Mériterait à être tiré du purgatoire littéraire.
à propos des réducteurs de tête jivaro, une bibliographie savante bien sur (voir toile) mais je signale l’argot
. Psy se disait en réalité head shrinker
https://argot.pagesperso-orange.fr/word/shrink.htm
bonne journée
Yehoshua Kenaz : «Je suis curieux de voir ce qui se passe chez les autres mais je préfère vivre en marge.»
Me too !
Que dites-vous à renato qui pense que la psychanalyse est synonyme de charlatanisme, et alii ?
« La question serait : « Par qui commence le passé » »
Par qui ou par quoi, renato ?
à propos de shrink,de psychanalyse, de confidentialité,et de politique:
« Shrink Shrinks From Saving Lives » [4]
[4]
Shrink (le psychanalyste) skrinks (diminue) from saving lives… pouvait-on lire à la une du Banner dans une attaque cinglante du psychothérapeute dont les notes, finalement remises après l’assignation obtenue par les assureurs et les victimes du vol 007, indiquaient que le pilote prenait souvent de la cocaïne durant les vols. Jusque-là les Anglais avaient réussi à éviter ce genre de signalement obligatoire. Les choses se dégradèrent après le déclenchement au Moyen-Orient de la Troisième Guerre mondiale, appelée aussi « les Feux de Bush ». Les attentats-suicides dans les rues de Londres, les attaques sur les avions, les sources d’eau, le métro, et le tunnel sous la Manche conduisirent à la proclamation de l’état d’urgence.
un lien à méditer:
https://www.cairn.info/revue-la-cause-freudienne-2004-3-page-145.htm
A moins que ce ne soit quand ou comment commence le passé ?
A partir de l’instant présent et par opposition au futur !
à propos de jivaros, et pas livarot! je signale
Philippe Descola, né le 19 juin 1949 à Paris, est un anthropologue français. Ses recherches de terrain en Amazonie équatorienne, auprès des Jivaros Achuar, ont fait de lui une des grandes figures américanistes de l’anthropologie. À partir de la critique du dualisme nature/culture, il entreprend une analyse comparative des modes de socialisation de la nature et des schèmes intégrateurs de la pratique : identification, relation et figuration.
Philippe Descola, Les Lances du crépuscule : avec les Indiens Jivaros de haute Amazonie, Pocket, 1993, 486 p..
Luis Sepúlveda (trad. de l’espagnol chilien), Le Vieux qui lisait des romans d’amour, 1997, 233 p..
Le souvenir est la voie royale qui conduit au passé.
Vous souvenez-vous qu’un jour j’ai publié en bloc ici des centaines de « Je me souviens » ?
ça s’était mal passé avec Passou !
sur le Livarot,(la boucle de la lettre J tournée DE
côté que la boucle du l)
Le livarot est un fromage français de Normandie, originaire de la commune de Livarot, et bénéficiant d’une AOC depuis 1975 et d’une AOP depuis 1996.
c’est le pays d’Auge, comme le duc de queneau
… délirium tremens ?!
Il ne faudrait quand même pas délirer sans excessivement boire ! Mon passé ici — RdL — commence avec Odradek. Priere de laisser le coupla spermatozoïde/ovule tranquille.
Cela dit, et pour repondre à un autre post plutôt ideologisé, lorsque je vais à Rome, j’arrive à Termini, mais pas besoin de me payer un produit offert par le marché de la prostitution dans les environs de la gare.
Il faudrait à ce point rappeller que Pasosilini était jaloux d’Arbasino parce que il [Arbasino] levait les plus beaux garçons sans payer.
Par ailleurs, tout le monde avait dit à PPP que dans sa position un brin d’attention n’aurait pas été de trop, maus apparement il aimait payer, ainsi il a suffit à quelques criminels politiques de suivre une marchetta* pour le tuer dans une situation imbarassante. Ce qui démontre qu’un poète peut faire preuve de stupidité.
*jeune prostitué.
Puisqu’aujourd’hui c’est une journée anniversaire, Dario Fo : « Il y a des orateurs bégayants, des humoristes tristes, des coiffeurs chauves, il peut donc y avoir des politiciens honnêtes ».
« Ce qui démontre qu’un poète peut faire preuve de stupidité. »
Juger c’est avouer ne rien comprendre : a ciascuno il suo !
Pourquoi, il y a quelques chose à comprendre ou bien vous êtes aussi client de la prostitution ?
François Villon, qui aimait les mauvais garçons, a disparu sans laisser de traces. On ne pourra jamais transférer ses cendres au Panthéon. Encore un poète stupide ?
» vous êtes aussi client de la prostitution ? »
Comme quoi on peut être bien élevé et non exempt d’ignorance et de vulgarité !
« Juger, c’est évidemment ne pas comprendre, puisque, si l’on comprenait, on ne pourrait plus juger. »
André Malraux, écrivain et homme politique panthéonisé
Quoi, vous seulement avez le droit d’insulter et de juger ?! bon je comprends un anthologiste avec le mythe du poète se donne tous les droits et on doit l’accepter. Cela dit, et votre idéologie discriminante bien à part, PPP savait qu’il était dans la ligne de mire, prêter attention aurait été faire preuve d’intelligence.
Malraux ? faut pas rigoler, il ne vaut pas miuex que le banquier panthéonisé… Oups ! pardon, il fut ecrivain donc intouchable : mdr, bien qu’il n’y ait pas de quoi rire.
@ Al. Vous avez sans doute raison, AN, j’ai été gavé de tous les romans de Mauriac dans mon adolescence, y compris par la Pharisienne… Je n’y reviendrai jamais… Depuis 45 ans, je me suis dit que ce serait le Bloc-Notes… J’y suis, laissez moi du temps de digestion (3000 p). Vous dirai autre chose, al’hors, si j’arrivions à bout…
Bàv,
@ André Malraux, écrivain et homme politique panthéonisé,
Citation pompée chez Cioran, mon bon jzmn !
A chacun son destin, renato.
Pasolini a choisi celui de poète flamboyant, vous de bourgeois prévoyant.
Il n’y a pas de jugement à porter là-dessus !
Vous pensez à cette citation, JJJ ?
Emil Cioran : « Ne juge personne avant de te mettre à sa place. Ce vieux proverbe rend tout jugement impossible, car nous ne jugeons quelqu’un que parce que justement nous ne pouvons nous mettre à sa place. »
… poète flamboyant pour PPP c’est limite comique, ou alors venant de quelqu’un qui ne l’a vraisemblablement pas lu. Bon, il est vrai qu’il y a dans la kulture les mêmes tics que dans le foot, c’est par ailleurs ce qui la rend souvent ennuieuse.
« j’ai été gavé de tous les romans de Mauriac dans mon adolescence, y compris par la Pharisienne… Je n’y reviendrai jamais… »
De l’inconvénient d’être bordelais, JJJ !
Le jour de ma mort
Dans une ville, Trieste ou Udine,
le long d’une allée de tilleuls,
au printemps quand les feuilles
changent de couleur,
je tomberai mort
sous le soleil qui brûle
blond et haut,
et je fermerai les yeux,
laissant le ciel à sa splendeur.
Sous un tilleul tiède de verdure
je tomberai dans le noir
de ma mort qui dispersera
les tilleuls et le soleil.
Les beaux jeunes garçons
courront dans cette lumière
que je viendrai de perdre,
essaimant des écoles,
les boucles sur le front.
Je serai encore jeune
en chemise claire,
les cheveux tendres en pluie
sur la poussière amère.
Je serai encore chaud,
et courant sur l’asphalte
tiède de l’allée,
un enfant posera sa main
sur mon ventre de cristal.
(In La meilleure jeunesse, Suite frioulane © poésie/Gallimard, 1995, p. 49 et 51)
Yehoshua Kenaz, quant à lui, a étudié deux ans à la Sorbonne, après sa libération de l’armée, et c’est à Paris qu’il a écrit sa première histoire, publiée dans la revue Keshet. Il continue jusqu’à aujourd’hui de se rendre régulièrement en France, où il passe plusieurs mois par an, pour s’isoler de l’actualité trépidante israélienne et se consacrer totalement à l’écriture. Outre son activité d’écrivain, il a longtemps travaillé à Haaretz, où il a notamment dirigé le supplément littéraire. Et il est aussi un traducteur de talent, qui a mis à la portée du public israélien des œuvres aussi importantes et variées que Le Rouge et le Noir (Stendhal), Bouvard et Pécuchet (Flaubert), et de nombreuses autres, de Gide, Mauriac, Modiano ou Simenon… Il a obtenu en 1995 le Prix Bialik pour l’ensemble de son œuvre.
infiltration.jpgSon premier roman, Après les fêtes, est paru en 1964. En 1973, il publie La grande femme des rêves (traduit en français chez Actes Sud). En 1986, il publie son roman le plus connu, Infiltration, qui relate l’histoire d’un groupe de jeunes conscrits faisant leurs classe
http://lettresdisrael.over-blog.com/article-yehoshua-kenaz-un-classique-israelien-itshak-p-lur-at-60563327.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail
Avec les compliments de l’anthologiste
PIER PAOLO PASOLINI
Soirées romaines
Avant de connaître la gloire et de s’installer dans les beaux quartiers de Rome, le poète et cinéaste Pier Paolo Pasolini (1922-1975), exilé de son Frioul natal et renvoyé de l’éducation nationale pour cause de « détournement de mineur », dut mener, en compagnie de sa mère, une vie laborieuse dans l’un des faubourg les plus misérables de la ville éternelle. Qu’importe ! Pauvre ou riche, Rome lui a néanmoins inspiré ses plus belles pages, telles celles de son roman Les Ragazzi (1955) ou bien les images de ses deux premiers films : Accatone (1961) ou Mamma Roma (1962). Sans oublier ses poèmes, comme ceux de La richesse, écrits entre 1955 et 1959, et réunis dans le recueil La religion de mon temps, dont est extrait celui-ci :
Où vas-tu, errant dans les rues de Rome
dans les bus et les tramways qu’on prend
pour rentrer chez soi ? Pressé, obsédé, comme
si t’attendait le travail patient
que les autres à cette heure quittent pour revenir au foyer ?*
Instants qui suivent le dîner, où l’air
sent la misère tiède et familiale
dans mille cuisines dispersée, par
les longues rues éclairées,
que, plus brillantes, guettent les étoiles.
Sur le quartier résidentiel règne la paix
dont chacun à demeure se contente,
non sans lâcheté, et dont chacun voudrait
emplir chaque soir de sa vie.
Être différent ! – dans un monde pourtant
fautif – cela signifie ne pas être innocent…
Allez, descends, à travers les sombres méandres
du boulevard qui conduit au Trastevere :
soudain, immobile et défaite, semblant
arrachée à la fange d’autres siècles
– pour donner du plaisir à quiconque pourra dérober
un jour encore à la mort, à la peine –
tu trouves à tes pieds Rome tout entière…
Je descends, par le pont Garibaldi,
je fais courir mes doigts sur le parapet,
contre le rebord ébréché de la pierre,
dure dans la touffeur qui émane
tendrement de la nuit, sur la voûte
des platanes échauffés. Plaques en pâle
succession, sur l’autre rive, emplissent
le ciel délavé, de plomb, plates,
les terrasses des immeubles jaunâtres.
Et je regarde, marchant sur le pavé
défoncé, d’ivoire, ou plutôt je flaire,
prosaïque, ivre, – piqué d’étoiles
vieillies et de fenêtres sonores –
le grand quartier familial :
le sombre été le dore,
humide, entre les relents douteux
que le vent, avec la pluie, venu des champs
du Latium répand sur les rails et contre les façades.
De même que sent, dans la chaleur si dense
qu’elle en devient espace,
la muraille au-dessous :
du pont Sublicio jusqu’au Janicule
la puanteur se mêle à l’ivresse
de la vie qui n’est pas la vie.
Indices impurs que par là sont passés
de vieux ivrognes de Pont, d’anciennes
putes, des graines de voyous
dévergondés : traces humaines
impures qui, humainement corrompues,
viennent nous dire, calmes et violentes,
ces hommes-là, leurs viles douceurs
innocentes, leurs pitoyables aspirations.
(Poésies, 1943-1970, traduit de l’italien par René de Ceccaty, Editions Gallimard, 1990)
*Dès le poème suivant, le lecteur apprend que l’errance estivale du poète le conduira aux Thermes de Caracalla, où jeunes et vieux Romains viennent chercher dans le sexe, une « consolation de la misère », matérielle ou morale.
EN LIBRAIRIE – Eliane Amado Lévy-Valensi Itinéraires, par Sandrine Szwarc
qui s’içnterrogeait sur le psy?
« La destinée d’Éliane Amado Lévy-Valensi est unique. Cette philosophe, psychanalyste et intellectuelle juive a longtemps fait figure d’héroïne occultée d’une époque qu’elle a pourtant marquée de ses batailles avec ténacité, générosité et constance. Le cours de sa vie et ses engagements audacieux ont conditionné son œuvre et accompagné les soubresauts d’un XXe siècle fécond entre désespoir et espérances. Née en Provence au lendemain du Premier Conflit mondial dans une famille de Juifs séfarades assimilés, elle subit la Shoah de plein fouet avant de céder au chant des sirènes du jeune Israël. Cet essai rend justice à la mémoire d’une femme libre et engagée, philosophe et psychanalyste, dont l’œuvre pluridisciplinaire mérite admiration et reconnaissance.
A propos du poète footballeur
http://larepubliquedeslivres.com/levangile-du-foot-selon-pasolini/
Déjà le Frioul natal c’est une connerie d’anthologiste. PPP est né à Bologne de père bolognais apparenté à la famille Pasolini dall’Onda, une ancienne famille noble de Ravenne. Le Frioul était la région d’origine de sa mère.
Cela dit, PPP quelques bon film, une passion politique, une poésie lourde même pour ceux qui l’appréciaient — dans les fait des nouvelles avec des retours à la ligne.
Les tics ce sont ceux des risibles admirateurs.
Bien, bon après-midi.
Toto et ses impressions à la cricri, on n’est pas sorti de l’auberge!
Quelles impressions, au juste, « petit chéri » ?
Selon certains médias, trois scénarios de couvre-feu sont envisagés au sommet de l’Etat, notamment en région parisienne. Le premier à 20 heures, le deuxième à 22 heures et le dernier à 23 heures.
–
Aucun à 20h 30, à 21h, à 21h 30, à 22h 30.
En ce qui me concerne je suis favorable à 21h, qui correspond au début du film à la télé.
@ jzmn, souffrez que je vous admire, vous m’avez retrouvé le Cioran que je voulais opposer à Malraux. Fortiche, mon ami !
Mais ne m’accablez pas… Je n’ai jamais été bordelais, mais charentais, nuance, et dieu sait que nous n’eûmes jamais d’atomes crochus les uns les autres… Mais Mauriac, en ces temps, avait colonisé pas mal de terres cathos, y compris jusqu’à Paris… Reconnaissez le, sauf qu’à Parisse de St Germain, ou à Bordeaux des Chartrons, on savait sans doute mieux à quoi s’en tenir, à la différence des diocèses de Saintes ou de La Rochelle, quant à ses tourments sexuels de jeunesse… Je ne crois pas que c’était à cause de ça qu’on lisait ses romans grenouillards à réévaluer ;-), ni our ça que et que je vas lire le blog-note, ast’heure. C’est son courage sur le Maroc et pas mal d’autres atmosphères liées à la décolo, qui m’intéressent aujourd’hui…
Bàv, positif jzmn !…
En ce qui me concerne je suis favorable à 21h, qui correspond au début du film à la télé
neufneuf c’est trop l’heure de la bête qu’il dit lassouline..hen même temps minuit c’est l’heure du crime et faut pas contrarier les plans de yavé..hors wuit heure moins le quart y’a pas de salut comme hon dit au zout
Toto et ses pseudo-réflexions à l’emporte bouteille, vite un martini!
Même si on en est à l’heure du digestif.
L’ heure du martini couvre-chef comme couvre-feu! 😉
c’est trop drôle jzm votre lien sur Pasololo le footballeur… Je viens de m’apercevoir que le 2e commentaire de Diagon m’était étrangement familier. Ben ça al’hors !… Encore une expérience terrifiante de traçage insu…
Pleines de véroles jusqu’à la moelle des os, elles rechignent à ouvrir leurs cuisses devant les saines créations que le besoin y presse (…)
..nado sfait mal a sfaire bossu pour smarcher sur la bitey sfait mal..comme quoi il est mauvais dans les ors le crime et la vertue:dpuis quand elle ‘rechignerait’ en conséquence?..la france croit trop dorénavant ‘le mal’ pétri datomatisme prote et judaïc..lors que c’est une jeanfoutre..lukacs dirait quc’est un bon soviet mais qui lui mpanque l’electricité au calbut
Ah ! ces « petits chéris » champions du conformisme, les pauvres ! il faudrait qu’il boivent quelques martini, cela ne pourrait que leur faire que du bien.
Les beaux jeunes garçons
courront dans cette lumière
que je viendrai de perdre
nado y pourrait dire quoi? sa bouteille de xo toujours sur la commode? son 12 a pompe qui turait sans lui? sa pancetta qui s’afinrait pour une otre?..nan..sa bibli..la littérature n’est pas hune matière..jamais..cette sublimation c’est bon pour un flaubert qui s’entropophage..qui tartarine passequ’il a du bisquit..ça n’est pas un ‘exemple’
Salut, le boug !
Oui, renato, soyons plus précis :
« Pier Paolo naît à Bologne le 5 mars 1922, dans une famille appartenant à
la petite bourgeoisie : son père est militaire, sa mère institutrice.
Dès son plus jeune âge, Pier Paolo tisse avec cette dernière des liens
étroits, aux dépens de toute relation avec le père. D’ailleurs, alors que la famille est appelée à souvent déménager, le point d’ancrage de Pier Paolo enfant devient la demeure maternelle à Casarsa.
Les souvenirs les plus beaux, les plus évocateurs aussi, de l’enfance puis de l’adolescence de Pasolini sont ainsi enracinés dans cette région du
Frioul, indissociable de l’amour et de l’affection qui le lient à sa mère et à son frère, Guido, né en 1925. Sont déjà réunis les éléments directeurs de l’oeuvre de Pasolini : le monde de la mère comme territoire linguistiqueet poétique, politique aussi : en choisissant d’écrire ses premières poésies en dialecte frioulan, Pasolini adopte clairement une position anti-fasciste. Il développe une idéologie communiste ; la même qui conduit son frère, Guido, à s’engager dans la résistance où il mourra au combat. »
https://touristie.com/italie/Pier-Paolo-Pasolini-une-vie-1
Bienvenue l’Boug. Mais où étiez-vous d’honc passé ? On se languissait un brin avec les deux autr’s cornarDs qui harcelaient l’herdélye en dénaturant chaque jour plus la bonne musique. Hein ! Un peu de fraîcheur… quoi !
Donc pas « Frioul natal ».
(Oui, JJJ, j’avais lu votre jugement à l’emporte pièce sur le foot…)
Au sens propre du terme, vous avez raison, renato. Mais il y a matière à débat. Il écrit ses premiers poèmes à 7 ans, en frioulan…
µJonCube vient du bordelaid ? Qu’il y retourne !
Un chieur d’ablettes toto! 😉
Fait gaffe avec cette hache, Eugène!
Un martin, un!
https://www.youtube.com/watch?v=O0JREwyJK2M&feature=emb_logo
Bouguereau pour la fraîcheur, je sais pas.
J’suis dubitatif. En le congélant, à la limite…
J’ai toujours apprécié PPP et partagé avec lui le concept de « fascisme des antifascistes ». Cela dit, faudrait raison garder, car souvent les admirateurs-touristes sont les pires ennemis des artistes.
Je ne dis pas ça pour chercher à te diminuer, Bouguereau, tu sais que je t’aime bien. Je suis juste pragmatique.
La poésie native de Pier Paolo Pasolini vient du Frioul et puis basta!
Toto, le natif n’est pas le natal, capish?
renato dit: à
J’ai toujours apprécié PPP
Oui, mais toujours en étant sous les jupes de Monsignore Martini! 😉
Le Poesie di Casarsa, Jacques, ses seuls poèmes bien construits, sont écrites dans le frioulan de la région à l’ouest du Tagliamento, il s’agit d’une langue sans traditions littéraires, une langue vierge et, contrairement au purisme dialectal de Gadda, en partie inventée à des fins littéraires purs, ce qui était plutôt étrange pour un artiste qui vivait déjà le « mythe des origines ».
le natif n’est pas le natal, capish?
Dites le lui Jazzi, vous qui avez le sens de la nuance!
Natif ? où lisez vous ça « petit chéri » ? le post de Jacques dit en toutes lettres « Pier Paolo Pasolini (1922-1975), exilé de son Frioul natal ». Ou pas ?
« … et puis basta ! » / « capish ? »
Exemplaire le « petit chéri », exemplairement fascisant.
Il est vrai que ce « petit chéri » a dû lire un divulgateur pou comprendre ma relation à Adorno, l’original aurait été trop difficile.
Toto la lourdasse, on s’en fout de jazzi!
Ce qui importe c’est que vous n’êtes même pas capable d’avaliser le fait que PPP est né à l’écriture poétique dans une province où il n’est pas matériellement né.
Natif vient de natal,( terre natale ) terme employé par certains poètes pour bien marquer la langue et la culture qui leur a permis de développer leur écriture personnelle et leur œuvre.
Par exemple, Léopold Sédar Senghor fait parti du mouvement littéraire francophone c’est-à-dire que bien qu’il n’est pas natif de France il écrit en français.
Adorno, 70 ans déjà et notre indigène toto est encore dans son tipi conceptuel de l’époque.
Quel naze!
Dans ce billet, le paragraphe « La « gauche » est le lieu de tous ces refus… » fait plus que douter du jugement de ce critique qui me restera totalement inconnu. Triste émission de la Grande Librairie avec Laure Adler et Philippe Labro. FB devrait plutôt aller sur un marché vendre un gadget de cuisine à des ménagères. Sur le sujet de la vieillesse, imagine-t-on Eschyle chez FB? Je préfère Emily in Paris (qui me semble être d’abord une allégorie).
Grimper sur les vitre est dangereux « petit chéri », nous étions sur « natal » précédé d’une date. Après votre que votre préjugé vous amène ailleurs n’est que la démonstration de votre mauvaise foi.
Cela dit, on nait pas à l’écriture poétique, ce n’est qu’une idée de commère.
C’est vous, crétin, qui avait parlé d’Adorno à mon propos en citant un auteur secondaire. Pour moi c’est une histoire des origines, justement il y a 50 années de là.
On ne comprend même pas ce que vous écrivez renato,alors pour ce que vous semblez penser, trouvez-nous un traducteur divulgateur selon votre dialecte!
…mardi 13 octobre 2020 à 15 h 36 min.
…
…pourtant, avec toutes les précautions que je prend,…pour effacer les traces logiques de mes réflexions,…
…sans même évoquer, mes découvertes, aux fils de mes lectures,…
…
…je me doit, de garder pour moi, seul, mes » truffes scientifiques « ,…normal.
…Dallas & C°, à J.R.
Être traité de crétin par un chieur d’ablettes à la Monsignore « divulgateur » est un plaisir de gourmet. 😉
Tiens ! le « petit chéri » crètin est arrivé au noyau de sa question : si vous ne comprennez pas ce qu j’écris, pourquoi continuer à attacher de vagonets à mes post ? vous voulez le dernier mot ? je vous le laisse volontier.
Il y aurait beaucoup à dire sur le qualificatif de « natal », renato.
En ce qui me concerne, j’ai toujours considéré que ma langue natale était celle de ma mère, qui n’était pas native du même lieu que moi, né dans la ville de mon père.
Une langue qu’elle seule parlait et qui n’était parfaitement compréhensible que de ses trois enfants.
C’est ainsi que très tôt je dûs le plus souvent l’accompagner pour la traduire aux oreilles des autres.
La voix de ma mère, nerveuse, très aiguë, évoquait les piaillements d’un oiseau blessé.
Tandis que celle de mon père, plus calme et plus grave, se faisait mieux comprendre.
Outre sa langue parlée, il y avait aussi sa langue écrite. Ma mère écrivait beaucoup, et ayant quitté très tôt la maison, elle m’adressait de longues lettres, à la syntaxe particulière.
Tout ça a disparu avec elle, et je n’ai rien conservé…
Je dus
Toto s’exprime comme un jus de tomate laissons-le ici assaisonner son risotto.
« Angry Young Men » (Passou)
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Ne reste plus grand chose de ce ‘mouvement’ des fifties, ainsi labellisé par la critique théâtrale anglaise en référence à la pièce de John Osborne, Look Back in Anger. Dans le domaine de la fiction, il a accouché de belles oeuvres, comme La solitude du fourreur de cons, ou Samedi soir, dimanche matin d’Alan Sillitoe, citoyen de Nottingham et tout sauf bête comme ses pieds…
Kingsley Amis & John Braine traversent moins bien les siècles. Le premier, qui mourut aphasique, a un fils qui parle pour deux, au moins…’Ca court dans la famille’, aurait dit Jonathan Littell, avant correction Gallimard.
Le fait est, Jacques, que PPP né à Bologne, il sentait faire partie de la culture du Frioul, ce qui se comprend étant donné le nomadisme qui caractérisa les années de son enfance. Casarsa ce ne fut qu’une année — père en prison —, puis les vacances d’été. Pour le reste sa formation, Lycée et Université, est bolognaise. Fondamental sa rencontre avec Roberto Longhi, ce qui explique la précision de ses images lorsqu’il fait un film.
J’observe toujours avec beaucoup de tendresse les enfants, issus de l’immigration, et par ailleurs devenus de vrais titis parisiens, parler avec leurs parents dans leur langue d’origine.
Je croise souvent aussi de jeunes groupes de sourds et muets, notamment des blacks et des maghrébins, parlant dans le langage des signes
Ce qui ne fut pas mon cas.
Du fait de sa surdité, mon père, cadet d’une famille nombreuse, ne parlait pas un mot d’italien, langue que ses parents devaient pourtant pratiquer entre eux.
De même que ma mère ne parlait pas le nissarte, le dialecte utilisé par mes grands-parents maternels, provençaux de l’arrière-pays niçois.
Ils ne parlaient pas non plus la langue des signes.
Elevés, l’un et l’autre, dans des établissement religieux, on les obligeait alors à lire sur les lèvres et à parler distinctement afin de se faire comprendre des entendants.
Tandis qu’à la même époque, les hussards de la républiques donnaient des coups de règle aux enfants parlant en patois et non en français.
Au début du XXe siècle, en France, on primait l’intégration, voire même la conversion à la religion dominante, plutôt que le communautarisme…
…mardi 13 octobre 2020 à 17 h 34 min.
…
…dans l’enseignement, il y a comme une » criminalité organisée « ,…
…
…tous les élèves sont bons, comme têtes de pipes à marginaliser,!…
…
…souvenirs et détails, après mûres réflexions observées,!…
…
…en plus, d’un enseignement » pourris « , pour en mettre plein les yeux,!…
…
…comme ils disent en Suède, les profs sont à l’origine des » échecs » des élèves.
…pas besoins d’être normands pour cela,!…
…
ah, rose
Sa Majesté des Mouches n’est pas un remake de la vie des adultes, c’est une des illustrations possibles de la vie en meute, comme ds les cours de récré, sur les rézosociaux et ici même. L’a-normal, trop gros, trop binoclard, trop boutonneux, trop pas cool,
il doit mourir. Se soumettre ou crever.Golding cisèle une situation extrême, croit-on? Tous les enfants qui savent que l’enfance n’est pas le plus bel âge de la vie ont vécu cette situation là.
Les adultes sont des enfants en plus vieux, pas de remake. Une suite.
La plupart des adultes en meute versent ds les mêmes comportements que les enfants sur l’île. A moins que la Loi, un dieu, des Institutions, etc etc n’y mette de l’ordre. A quoi servent aussi les mythes et les récits historiques qui leur ont succédés. Et même! Dès qu’un espace permet l’expression débridée, c’est le même carnage qui recommence, les étiquettes, les jugements, les rejets, les crachats.
LES SCHWARZ-BART
On le sait, André Schwarz-Bart, qui avait perdu ses parents et deux de ses frères dans les camps nazis, a évoqué dans « le Dernier des justes » (1959) des siècles de persécution et d’humiliation.
Sa femme, Simone Schwarz-Bart » , Guadeloupéenne, vient d’accorder un entretien à Annick Cojean, dans une pleine page du « Monde » (11 octobre). J’en recommande la lecture.
« A moins que la Loi, un dieu, des Institutions, etc etc n’y mette de l’ordre. »
Ou un peu plus d’amour entre eux, Jibé.
Je vous trouve bien noir c’est noir ce soir !
Une de perdue, dix de retrouvées…
En voici l’amorce pour les non-abonnés like me.
Voilà un couple qui mériterait d’être panthéonisé ! :
Simone Schwarz-Bart : « Epouser quelqu’un hors de sa culture, ça dessille votre regard »
Par Annick Cojean
Publié le 11 octobre 2020 à 01h40 – Mis à jour le 11 octobre 2020 à 17h10
ENTRETIENChaque dimanche, « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. Cette semaine, l’écrivaine guadeloupéenne revient sur sa rencontre avec son mari, l’auteur André Schwarz-Bart, disparu en 2006, et sur « l’alliance souterraine » de leurs deux histoires.
Ecrivaine guadeloupéenne, Simone Schwarz-Bart, 82 ans, n’a de cesse de défendre la mémoire de son mari André, juif d’origine polonaise, Prix Goncourt 1959 pour Le Dernier des Justes, injustement conspué pour avoir voulu, toute sa vie, rapprocher les histoires et souffrances de la Shoah et celles de l’esclavage. Récit d’un amour absolu et d’une tragédie du racisme identitaire.
Je ne serais pas arrivée là si…
S’il n’y avait pas eu André, mon mari, mon enchanteur, cet homme au cœur troué. Et s’il n’y avait eu mes grands-parents paternels qui m’ont donné foi en l’amour véritable, l’amour absolu, l’amour entre deux personnes qu’a priori tout sépare mais qui se comprennent et se ressentent de façon mystérieuse. Avoir vu vivre ensemble ces grands-parents splendides, elle, la petite négresse de Saint-Martin, qui ne parlait que le créole et l’anglais, ne savait ni lire ni écrire mais pouvait entrer en contact avec l’invisible, et lui, le fils de négociant en vin installé dans le port de Pointe-à-Pitre, éduqué chez les pères salésiens et amoureux des livres, m’a fait croire en la force des amours impossibles. Je n’étais pas prête à aimer n’importe qui, n’importe comment. Je ne voulais pas d’un coup de cœur facile. Il me fallait du bouleversant. Ma grand-mère me l’avait d’ailleurs prédit : « Ta médaille se met toujours à l’arrière de ton cou ; c’est un signe : tu épouseras quelqu’un qui n’est pas de Guadeloupe, un homme d’une autre culture. »
Evoquait-elle son propre choix ?
Non. Mais je les observais et constatais l’osmose. Elle était entrée à son service comme femme de ménage, pauvre d’entre les pauvres, débarquée de son île, et il l’avait épousée, provoquant sa mise au ban de la communauté blanche et sa ruine immédiate. Ils sont donc allés vivre leur amour sur un îlet en face de Pointe-à-Pitre, respectueux de leurs mutuelles différences. Le soir, il revêtait son costume de drill blanc, avec des boutons dorés, pour s’installer à table et déguster un bon vin, tandis qu’elle préférait dîner de racines, d’igname et de patates douces, assise sur la première marche du perron.
« Ce lien entre mes grands-parents dépassait la raison et la norme. Je me disais : c’est cela l’amour »
Elle continuait de l’appeler « Monsieur Brumant », ce qui le désespérait. « Quand donc vas-tu m’appeler Amédée, Marie ? », lui demandait-il chaque jour. Rien n’y faisait. Elle ne pensait pas être digne de cet amour qu’il lui proclamait pourtant en français, en anglais, en créole. Mais quand elle a été paralysée, c’est à lui, et à lui seul, qu’elle a demandé de faire ses tresses et de préparer ses repas. Le soir, assis tous deux sur des balancelles sous la véranda, il lui faisait la lecture d’un roman à voix haute. Elle disait : « Vous êtes bien sûr que cette histoire est vraie ? Moi, j’en doute ! » Et ils riaient ensemble. Je n’ai jamais vu la moindre dispute ni la plus petite dissonance. Ce lien entre eux dépassait la raison et la norme. Je me disais : c’est cela l’amour. J’avais cette référence en tête lorsque j’ai rencontré André.
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Jazzy, et ma mère juive oranaise, qui a épousé mon père métisse né à Point à Pitre… tu crois qu’on pourrait aussi les panthéoniser ?
Lord of The Flies, au titre Belzebuthéen, c’est aussi le double coulage de la Robinsonnade et de l’ile Utopique , façon Ile mystérieuse, toutes deux coulées par les désillusions nées de la Guerre et de la Modernité. pas seulement effet de meute, régression. en ce sens, un pont à tracer avec l’Eternel Adam signé Jules Verne, mais très probablement de son fils Michel. La différence étant que la Civilisation chez Golding, meme sur un log terme, ne regénère pas.
Comparer aussi avec Bradbury, Chroniques Martiennes,1952 en edition française si ma mémoire est bonne, tout au début lorsque la terre saute, et qu’il ne reste que trois enfants, deux frères et une soeur.
il y a dans le Nadeau fort méprisé par je ne dirai pas qui un très bel article sur le Dix Septième siècle.Le fait qu’il rende compte d’un érudit comme Antoine Adam n’explique pas tout, et surtout pas le caractère très nuancé de l’analyse.
Bien à vous.
MC
Il faut aussi une oeuvre, une grande découverte ou des hauts faits militaires ou politiques, puck…
Ils faisaient quoi tes parents, si ce n’est pas indiscret ?
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