Michel Houellebecq piégé par lui-même

@ aux nouveaux immigrés carreleurs de votre cuisine parisienne, demandez-leur si, comme vouzémoij, sont de gauche, lecteurs de Montherlant, Camus et de Bernanos. Et si, en outre, ils n’auraient pas néanmoins ajouté et lu Péguy dans leur Play_IADE ».

@ aux trois autres, après trois heures d’épeluchage intensif à la main de fèves et févettes pour cet automne et cet hiver, il vous emm… un bras. Car n’aj pas eu trop le temps de lire beaucoup d’autre chose.

@ Pourquoi la mort des autres me console alors que ma mort prochaine me désole déjà ?

Pourquoi déjà ?… N’est-elle point encore consolommée ?

___>— La seule avocate et exégète légitime de MH sur cette chaîne, c’est elle ! —- Ne venez pas la chatouiller, MC : les fractales sont ses thuriféraires.

La mort du bouffon milanais ne me réjouit pas car il a enfanté le bouffon yankee, le bouffon anglais, lesquels ressemblent au bouffon russe-turc-indien-chinois-coréen

Moi si, justement, je m’en réjouis, car elle va précipiter celle de vos salopards suce-dits qui ne s’y croient pas encore et s’accrochent à leur prétendue invincibilité. Il faut toujours se réjouir, nous autres de l’espèce humaine de constater qu’un tyranneau bouffonné crève avant nous. Nous en tirons comme une jouissance secrète, une sorte de ber-ludisme. En tout cas, moij., et j’ose le dire, car il faut bien dire ses sentiments profonds de temps à autre…
Par exemple, si vous deviez désirer de voir l’un des deux disparaître avant l’autre de votre vivant, qui serait-il au juste, au hasard ? Michel ou Pierre ? Marie S ou Taxifolia ?, etc.

grosses vaches teutonnes

jalouse

@ D, ratichon laveur entravé aux chavilles, justement
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/06/13/extension-prison-razac-campello/

Pourquoi quand le mystique soufi Rûmi a dit à son ami Chams Tabrizi je t’aime en Dieu, ce dernier lui a répondu : »Toi, tu ne mourras pas » ?

à Charoulet:
https://www.thisiscolossal.com/wp-content/uploads/2022/05/bookworks-Petit-Larousse-illustre2.jpg

Notre nationalité ne dépend pas de Céline, Bloom.

Le Crif vous propose un nouveau format inédit
et vous invite à une signature exceptionnelle de

Pierre Assouline
qui présentera son dernier ouvrage Le Nageur (Éd. Gallimard)

Lundi 19 juin à 20h

à la Mairie du 16ème arrondissement,
71 avenue Henri Martin, 75016 Paris.

Bon JJJ, comptez moi le nombre de bornes à 50 km autour d’Aurillac.

J’attends.

La Haine, la vraie, Baroz, qui tue et a tué.

Paris, le 7 décembre 1941:
L’après-midi à l’institut Allemand, rue Saint-Dominique. Là, entre autres personnes, Merline, grand, osseux, robuste, un peu lourdaud, mais alerte dans la discussion ou plutôt dans le monologue. Il y a, chez lui, ce regard des maniaques, tournés en dedans, qui brille comme au fond d’un trou. Pour ce regard, aussi, plus rien n’existe ni à droite ni à gauche : on a l’impression que l’homme fonce vers un but inconnu. «J’ai constamment la mort à mes côtés» […]
Il dit combien il est surpris, stupéfait, que nous, soldats, nous ne fusillions pas, ne pendions pas, n’exterminions pas les Juifs – il est stupéfait que quelqu’un disposant d’une baïonnette n’en fasse pas un usage illimité. « Si les Bolcheviks étaient à Paris, ils vous feraient voir comment on s’y prend ; ils vous montreraient comment on épure la population, quartier par quartier, maison par maison…»

22 Juin 1944:
«(Heller) m’a raconté que Merline, aussitôt après le débarquement, avait demandé d’urgence des papiers à l’ambassade et s’était déjà réfugié en Allemagne. Curieux de voir comme des êtres capables d’exiger de sang-froid la tête de millions d’hommes s’inquiètent de leur sale petite vie. Les deux faits sont liés.»

-Ernst Jünger, Journaux

Merline, c’est Ferdine, LF Destouches, indigne national.

@ C’est mon cas, JJJ. Serais-je un animal ?
hélas non, mon jzman, à votre différence, ils ne connaissent point la vantardise à la vertu…

@ de quoi, rBl, mc Carthy Cormac ?… Ah non, pas ça !… lui, il ne méritait pas… surtout après la traduction de Stella Maris, l’avait encore des choses à nous dire de l’Amérique, le vieux sage…
Ouh…

L’écrivain américain Cormac McCarthy, est mort à l’âge de 89 ans

Sorrow

chez jzmn, vous confondez la haine avec des noms d’oiseaux, c’est toujours ce que je reproche au déterminisme de votre hérédité métissée ! voilàje.

des dizaines aux alentours, depuis Chargemap …
https://fr.chargemap.com/cities/aurillac-FR

L’argot est né de la haine !
Louis-Ferdinand Céline
https://www.babelio.com/livres/Celine-Largot-est-ne-de-la-haine-/255304

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Dès ce mercredi 14 juin, dans une petite salle aménagée spécialement, le public pourra admirer au Louvre cinq rares icônes byzantines, qui ont été récemment évacuées du musée Khanenko de Kyiv, en Ukraine, afin d’éviter les pillages et les bombardements russes. Peintes à l’encaustique (cire sur bois), ces précieuses œuvres viennent à l’origine du monastère Sainte-Catherine du mont Sinaï (Égypte). Il n’en resterait au monde qu’une dizaine de ce type, quatre d’entre elles (datées du IVe siècle ou du début du VIIe) constituant les premiers témoignages connus de l’art de l’icône ! Le musée Khanenko a également évacué avec elles onze autres œuvres sur bois, des icônes et des peintures primitives italiennes, qui sont désormais à l’abri dans les réserves du Louvre. À lire aussi : L’Ukraine accueille sa première exposition internationale depuis le début de l’invasion

Lettre de Céline à Gaston Gallimard (1932)
Monsieur,

Je vous remets mon manuscrit du Voyage au bout de la nuit (5 ans de boulot).
Je vous serais particulièrement obligé de me faire savoir le plus tôt possible si vous êtes désireux de l’éditer et dans quelles conditions. Vous me demandez de vous donner un résumé de ce livre. C’est un bizarre effort en vérité auquel vous me soumettez et jamais je n’y avais encore songé.

C’est le moment me direz-vous. Je ne sais trop pourquoi mais je m’y sens tout à fait inhabile. (Un peu l’impression des plongeurs au cinéma qu’on voit rejaillir de l’eau jusqu’à l’estacade…) Je vais m’y essayer toutefois, mais sans manières. Je ne crois pas que mon résumé vous donnera grand goût pour l’ouvrage.

En fait ce « Voyage au Bout de la nuit » est un récit romancé, dans une forme assez singulière et dont je ne vois pas beaucoup d’exemples dans la littérature en général. Je ne l’ai pas voulu ainsi. C’est ainsi. Il s’agit d’une manière de symphonie littéraire, émotive, plutôt que d’un véritable roman.

L’écueil du genre c’est l’ennui. Je ne crois pas que mon machin soit ennuyeux.

Au point de vue émotif ce récit est assez voisin de ce qu’on obtient ou devrait obtenir avec de la musique.

Cela se tient sans cesse aux confins des émotions et des mots, des représentations précises, sauf aux moments d’accents, eux impitoyablement précis. D’où quantité de diversions qui entrent peu à peu dans le thème et le font chanter finalement comme en composition musicale. Tout cela demeure fort prétentieux et mieux que ridicule si le travail est raté. À vous d’en juger. Pour moi c’est réussi.

C’est ainsi que je sens les gens et les choses. Tant pis pour eux. L’intrigue est à la fois complexe et simplette. Elle appartient aussi au genre Opéra. (Ce n’est pas une référence !) C’est de la grande fresque, du populisme lyrique, du communisme avec une âme, coquin donc, vivant. Le récit commence Place Clichy, au début de la guerre, et finit quinze ans plus tard à la fête de Clichy. 700 pages de voyages à travers le monde, les hommes et la nuit, et l’amour, l’amour surtout que je traque, abîme, et qui ressort de là, pénible, dégonflé, vaincu…

Du crime, du délire, du dostoïevskysme, il y a de tout dans mon machin, pour s’instruire et pour s’amuser. […] Je ne voudrais pour rien au monde que ce sujet me soye soufflé. C’est du pain pour un siècle entier de littérature. C’est le prix Goncourt 1932 dans un fauteuil pour l’Heureux éditeur qui saura retenir cette œuvre sans pareille, ce moment capital de la nature humaine… Avec mes meilleurs sentiments

Louis-Ferdinand Céline

“Non l’argot ne se fait pas avec un glossaire, mais avec des images nées de la haine, c’est la haine qui fait l’argot. L’argot est fait pour exprimer les sentiments vrais de la misère. Lisez L’Humanité, vous n’y verrez que le charabia d’une doctrine. L’argot est fait pour permettre à l’ouvrier de dire à son patron qu’il déteste : tu vis bien et moi mal, tu m’exploites et roules dans une grosse voiture, je vais te crever…
Mais l’argot d’aujourd’hui n’est plus sincère, il ne résiste pas dans le cabinet du juge d’instruction. J’attends toujours le truand qui fera fuir le juge avec son argot. Dans les prisons d’aujourd’hui, on file doux : oui Monsieur, bien Monsieur. On y est bien sage et on n’y parle pas l’argot, j’en ai fait l’expérience. Le temps est loin où Mandrin risquait chaque jour la Grève.
Il n’y a plus aujourd’hui que l’argot des bars à l’usage des demi-sels pour épater la midinette, et l’argot prononcé avec l’accent anglais à l’usage du XVIe.”

Mais pourquoi pour Céline le patron s’est-il identifié avec le juif et sa haine cristallisée contre lui, eux ?
That’s the question…

À lire aussi : L’Ukraine accueille sa première exposition internationale depuis le début de l’invasion.

Et si nous allions en Ukraine, cet été ?

Cette lettre de Céline à son éditeur est absolument géniale. Pour ma part, je ne l’ai jamais senti/compris haineux, ni méprisant.
Ce qui est évident c’est qu’il a un langage a lui, un style qui lui est propre et lui appartient totalement.
Qu’il avance/écrive avec la haine, je ne le partage pas.
Par contre, une grosse curiosité m’anime pour comprendre qu’est-ce qui a suscité cela dans les rencontres/ les échanges qu’ il a eu avec des juifs. Ce n’a pas dû être rien pour susciter un rejet pareil.

Wellbeck a la langue bien pendue.
Les ongles cradingues de Céline, métaphore définitive.

Ernst Jünger, Paris, 16 novembre 1943:
Le soir à l’Institut allemand. Il y avait le sculpteur Breker avec sa femme (…) Céline, aux ongles sales: maintenant dans une phase où la vue des nihilistes devient physiquement insupportable.

Allen Ginsberg, Meudon, 1958:
Céline was dressed almost as a clochard in three moth-eaten sweaters. He has long hair and there was brown mould under his fingernails. There were ferocious dogs barking (…)
‘I keep them for the noise’, said Céline. ‘I take my dogs to the village because of the Jews.’ (…)

Dessin: les mains aux ongles crasseux de Merline qui tirent sur la langue pâteuse de Wellbeck.

‘I keep them for the noise’, said Céline. ‘I take my dogs to the village because of the Jews.’ (…)

Cela, pour moi, serait extrêmement important à comprendre, pourquoi.

Merline

Dear Bloom, il est possible que Merline fût Châteaubriant ou un autre exalté. Les exégètes de Jünger, il y en a, hésitent. « L’argot vient de la haine », titre de thèse pour une chair woke. à cuir(e).

En effet dear Mr Court, Jünger n’a jamais démenti mais pas plus affirmé. Il nous manque un Mitterrand pour le faire avouer, dans ce domaine un vrai..Gracq.

Ouiche dear Miss Neuhoff, à qui faire porter le chapeau…zats ze question qui agite le bocal

MERCREDI 14 JUIN 2023, 9h50

Merci pour cette magnifique nouvelle photo d’illustration qui résume à elle seule la vie de l’homme sur Terre … nous sommes tous des Houellebecq !

Beauté du héros en habit dérisoirement voulu comique, décalé… Raté !Jeu de scène typiquement asiatique de l’épouse -une femme comme une autre- calculatrice à souhait… Respect moqueur de la scène, respect qui fait mal -blague juive par exemple-…Bref, la synthèse : ce bouquet en papier d’emballage sinistre et invisible !

Fleurs ? Salade d’endives ? Papier toilette de ce nouveau récit ? Foutaise assumée courageusement ? On souffre toujours d’être laid, ou laide ! Comme d’aucune, ici à Combray, qui mettent du temps à comprendre pourquoi elles ne seront jamais heureuses.

Magnifique illustration et mille mercis, Patron !

Ce projet d’abaisser d’un an l’âge permettant d’obtenir le permis de conduite est une erreur considérable, qui va gravement à l’encontre de la sécurité routière. La maturité est essentielle pour conduire prudemment et à 17 ans beaucoup n’en ont pas encore assez, avec notamment une plus grande difficulté à gérer des émotions et évaluer des situations complexes (à 18 ans non plus d’ailleurs, soit-dit en passant). Je trouve énorme et inconséquent de flasher des conducteurs parce qu’ils roulent à 35 a7 lieu de 30, ou 95 au lieu de 90 et, à côté, de permettre à des immatures de conduire. Voilà exactement le genre de mesure à visée purement électorale. Malheureusement elle fera des morts. C’est inconséquent et inacceptable.

Bac philo à la sauvette cette année. Voici les sujets :

Bac 2023 : les sujets de l’épreuve de philosophie
Pour la voie générale :

– Dissertation : « Le bonheur est-il affaire de raison ? » ou « Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? »

– Explication de texte : extrait de La Pensée sauvage de Claude Lévi-Strauss.

Pour la voie technologique :

– Dissertation : « L’art nous apprend-il quelque chose ? » ou « Transformer la nature, est-ce gagner en liberté ? »

– Explication de texte : extrait de Théorie des sentiments moraux d’Adam Smith.

J’aurais pris le texte de « La pensée sauvage ». Je me serais défoncé à coups de concepts, sauvagement !
Le bonheur est affaire de raison pour une part. Il faut se contenter de ce qu’on a, même si on est ambitieux. Cf. Epicure. Le bonheur est aussi une question de chance, notion essentielle. Bonne chance ! dit-on à quelqu’un qui part en Afrique. Si on n’est pas fait pour le bonheur, on peut le trouver en se suicidant, comme Sénèque. Ou Montherlant. mais chez Montherlant, c’était surtout une posture, une posture fatale.
La paix est notre bien le plus précieux. C’est pourquoi les hommes ont institué la justice comme valeur fondamentale, afin d’acquérir la paix. Les terroristes ne sont-ils pas des hors-la-loi ?
L’art nous apprend à être maître de notre coeur. Si nous devenons des hommes de bonne volonté, c’est que nous avons essayé de nous connaître. Il n’est pas d’autre vie possible. Oscar Wilde avait donc raison, en un certain sens, quand il disait que l’art est tout à fait inutile. L’art ne peut rien pour Donald Trump ou Berlusconi. Par contre, pour moi, l’art est au-delà de l’utilité. Il est extrême ou n’est pas.
Et puis un sujet à la con sur la nature. Bien sûr qu’il faut transformer la nature, ne serait-ce que pour faire cuire un oeuf. Je t’en pose moi des questions ?
Je connais mal Adam Smith, je n’aurais pas pris ce sujet. J’aurais préféré un texte de Simone Weil ou de Bergson. Nous aussi, en France, on a de grands philosophes.
Donc, pas terribles tous ces sujets, pas transcendants du tout. Les élèves vont bâclé leur copie, car cette note ne changera rien. C’est dommage, c’est du sabotage. On dirait que l’EN a en charge de produire les élèves les plus crétins de l’histoire.
Parce que le sujet à poser aurait été : à quoi sert la philosophie, ou qu’appelle-t-on penser ? C’est utile de penser, quand même. Cela permet de se chauffer l’hiver, avec des chaudières. Cela a permis d’aller sur la lune. Bon, ça on sait faire. Car on ignore toujours si Dieu existe ou non. Et ça, ça me désole, et surtout que les jeunes s’en foutent. L’homme n’est pas un intestin ou un sexe, mais un esprit. C’est ce dernier qu’il faudrait nourrir en priorité. Vous êtes de mon avis, Sasseur, Mme la philosophe ? Bonne journée et lisez Platon !!!

COMME N VOIT BIE LE COSTUME DE M.H, je me demande l’insigne qu’il a mis à la « boutonnière »; on dirait une croix ;c’est certain qu’il a quelque chose en décoration;mais quoi?

Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? ». La réponse tiens en 2 lignes et 3 phrases avec 20/20 et félicitations :

Il n’y a pas de paix sans justice. Donc la réponse est oui. La guerre ukraino-russe l’illustre parfaitement.

C’est idiot et alii. Pardonnez-moi mais c’est idiot. Nager dans une piscine est infiniment moins dangereux que conduire. Pour soi-même et pour les autres.

Je connais des gens qui ont eu 2 livres en tout et pour tout édités, presque inconnus ou l’étant devenus à toute vitesse (eux et leurs livres) et qui se balladent avec les Arts et Lettres. Ouarff. Ils connaissaient x ou y. Sont passés un moment dans un cabinet, un service ou je ne sais quoi. Risible. Mais pire, je connais des gens qui n’ont jamais commis la moindre oeuvre littéraire (ni même participé à…) ou artistique et qui se balladent avec la décoration.

– L’Abitibi Témiscamingue est toujours en feu, et tout le monde s’en fout. –
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abitibi-T%C3%A9miscamingue
– Nino s’est désormais propagé dans tous les océans.
– On a déjà oublié Bruno Latour.
Un jour, nous le paierons tous… Quand Poutine aura mourru.
(Mercredi du 14 juin 23 -> merci PA pour le changement de cadrage illustratif du billet. -> pas merci pour la censure de l’hommage à Alain Touraine… -> etc. – Ai’j entrepris derechef la lecture du 1er roman de C. MacCarthy qui attendait sur ma pile depuis quelque temps : « le gardien du verger » (vous dirai). – Bonne journée.

« L’art nous apprend-il quelque chose ? »

Pas mal comme sujet, non?

La poésie de Yves Bonnefoy, désormais en Pléiades, nous apprend-t-elle quelque chose?
Bien sûr que oui!

@Preuve est faite que la langue de Houellebecq est douteuse

Preuve est faite que les coupes de Passou sont d’un goût douteux : la tête de Houellebecq est tombée

D dit : «Je connais des gens qui ont eu 2 livres en tout et pour tout édités, presque inconnus ou l’étant devenus à toute vitesse (eux et leurs livres) et qui se baladent avec les Arts et Lettres. 
C’est tout à fait inexact :
1/ Personne ne se balade avec les Arts et Lettres.
2/ Cette distinction récompense essentiellement des personnes qui ont travaillé ou agi dans des structures dédiées à l’action culturelle, des directeurs, inspecteurs, conservateurs etc.* mais très peu de créateurs .
*(par exemple un chef de cabinet du préfet administrateur supérieur des Terres Australes et Antarctiques Françaises).

«L’homme, femme compris, est d’abord un ventre et un sexe ! etc». Il faut reconnaitre que JC est constant ( peut-être même rabâche-t-il un peu).

.…c’est la langue de Houellebecq qui est douteuse ; elle a été réduite au rang de vignette ; pourquoi y voir une coupe d’un goût douteux?

Damien est con.

Si je regrette. Pleins de gens se baladent avec les Arts et Lettres. Inutile de nier l’évidence.

J’ai visionné le « live » du Monde consacré à l’audition, par les sénateurs, de Marlène Schiappa. Séquence fort intéressante. Les sénateurs ont bien étudié leur dossier, examinant de près la chronologie de la création du fameux fonds Marianne et des distributions de subventions. Il apparaît ainsi qu’une somme rondelette a été « promise» à Mohamed Sifaoui (Union des sociétés d’éducation physique et de préparation militaire / USEPPM) avant même qu’il ne dépose un dossier en ce sens. Ce qui contrevient évidemment à toutes règles en la matière. Une forme de pré-sélection illégale. Marlène Schiappa se défausse sur les membres de son cabinet. Cette audition, en fin de compte, nous dévoile une ministre qui ne contrôle rien, qui n’est au courant de rien.
A propos de l’USEPPM (convertie récemment aux questions de laïcité et de radicalisme religieux), 3/4 des 266 250 euros reçus ont été employés à défrayer Sifaoui et Karunagaran, l’ex-président de l ‘association.

Il faudra faire l’inventaire Pierre Assouline avant son décès.
Je comprends Houellebecq.

Cher Pierre Assouline,

Sur MH tout est dit et admirablement dit.

j’ai, à tort,sans doute, été arrêtée par le mot de HAINE, qui revient assez souvent ces derniers temps,et parfois avec certaine vigueur, à preuve qu’il vient d’être commenté sur ce fil par le nom de Céline; mais j’ai pensé là à « haine de la démocratie de Rancière.
La haine de la démocratie de Jacques Rancière
Nicolas Duvoux
Dans Le Philosophoire 2006/1 (n° 26),

@ j’aurais aussi défoncé la tronche de C. Levis501Strauss

On se demande bien pourquoi. Même Françoise Héritier, d’un autre calibre, n’aurait jamais osé s’y employer.

Ce soir je me fais des endives baisées aux lardons.

La distinction entre bricoleur et ingénieur est fondée sur la fonction du calcul dans la conception  de l’objet imaginé ; l’ingénieur mesure les efforts et leurs limites et en prévoit les effets alors que le bricoleur doit s’en remettre à son expérience et un processus d’imagination analogique. L’ingénieur doit s’en tenir à des critères mesurés et certains. Lévi-Strauss ne dit pas le contraire. Pourquoi lui défoncer la tronche ?
(Levi-Strauss dit en outre que le savoir bricoleur est beaucoup plus facilement partagé par un groupe large).

D, voudriez-vus avoir l’obligeance de ne pas me harceler ?
JE CONCOIS TRES BIEN QUE VOUS CHERCHIEZ des approbations, mais ça va devenir chez vous une sorte de « tic » de clore votre argument par « et alii » ,alors que vous vous moquez , vous aussi , de ce que je pourrais avancer ou suggérer en partage!
ici par exemple que s’il y a des questions rhétoriques,il y a aussi de vraies questions!
bonne suite D !

je me souviens d’un psy ulcéré d’avoir entendu l’oeuvre de LACAN présentée comme un bricolage:le terme est assez péjoratif ,ne serait-ce que par son évocation principale de pratique manuelle, assez aisément transmissible, (DIY)

Je plussoie.
Merci Pierre Assouline de l’inversion des photos, en tête du billet et dans le corps.
Immense soulagement.

Moi je m’en fous complètement de ces photos. J’ai surtout l’impression que ceux qui critiquent les photos sont jaloux de ne pas être ici en photo eux-mêmes.

Il est certain que ces deux gueules d’endives de chaville déguisés en hérons cendrés ne sont point des gueules d’atmosphère sous lithium recyclé. Il n’en reste pas moinsss qu’on est bien soulagés.

VOICI UN LIEN GENEREUX/
“It’s a Bricolage”, a Glence Behind an Artistic Metaphor
https://journals.openedition.org/imagesrevues/6744

Hein, JJJ ? C’est à vous que je pose la question.

(Bande son : LOVE)

Italote ?! voyons donc. Italotes sont les habitants de Itala près de Messine (aujourd’hui Italesi).
Puis il y a les Italiotes, descendants des colons grecs qui habitaient le sud de l’Italie (Grande-Grèce : Campanie, Calabre, Basilicate, Pouilles, Sicile). Il faudrait donc savoir où Céline a pêché ce « italote ».

A quoi tient la « pensée sociologique » française dans un champ ou Touraine chercha à trouver sa propre place (d’après Dubet et Wieviorka)… Comme l’a dit, à tort, quelqu’un, cela mènerait à tout mais à condition d’en sortir. Et je ne suis pas d’accord, on ne peut pas renier de tels acquis.
————-
(CC) … Dans les années 1970, l’espace intellectuel de la sociologie s’organise autour de quelques grandes orientations. L’époque voit l’apogée des modes de pensée structuralistes, souvent marxistes mais pas nécessairement, avec sa variante althussérienne identifiant la société à un système de domination reposant sur des appareils idéologiques que Touraine qualifiera de « lunaires ». Bien qu’éloigné de ce marxisme, Pierre Bourdieu propose sa version d’une sociologie de la domination et du consentement selon laquelle les acteurs font et pensent ce qu’ils sont déterminés à faire et à penser, ce qui invite à penser en termes de reproduction sociale, là où Touraine parle de « production de la société ». Michel Foucault, pour sa part, défend une conception de l’action proche des théories de la domination, voire de la mort du sujet, une conception dont il s’éloignera progressivement avec Le Souci de soi. En face, et de manière contrastée, pour Raymond Boudon et Michel Crozier, la vie sociale est analysée en termes de choix rationnel et d’effets de composition de ces choix, et Raymond Aron, dans ses approches de la guerre et de la vie internationale, utilise des paradigmes stratégiques qui relèvent du même type de démarche.
*** Cet espace est présenté ici de manière plus que sommaire, et en référence exclusive à des sociologues français, ce qui pourrait occulter l’échelle véritablement internationale de la vie intellectuelle au sein de laquelle Touraine évoluait. Mais cela suffit pour prendre la mesure de la position singulière qu’occupe Touraine » (OUI, note de la rédaction).

Sur l’inversion des photos :la premiere avait l’avantage d’etre rare:la seule personne celebre dont je connais une photo qui le reoresente en train de tirer la langue,c’est Einstein
Et du coup les figures des deux bonshommes se sont imposéees en meme temps dans mon esprit avec la cocasserie de ce rapprochment
La photo actuelle c’est MH se moquant de nous en ayant l’air de nous dire :vous voulez que je joue au petits bourgeois convenable prenant femme pour le meilleur et pour le pire :et bien je me suis déguisé en personnage de Labiche

IL N Y A PAS D¨AGE POUR BIEN TIRER LA LANGUE POUR UNE PHOTO
http://coxilanddu26.centerblog.net/6686662-tire-la-langue
http://www.gettyimages.fr › photos › femme-langue-tirée6 471 photos et images de Femme Langue Tirée – Getty Images

Pourquoi les femmes des hommes riches sont belles ?

Quant à la beauté des femmes… Elle varie beaucoup, mais est toujours soumises à leur domination. Les petits pieds infirmes des chinoises fortunées répondent aux talons insensés des Louboutins.

On ne sait quoi répondre à de telles idiosyncrasies proliférantes… D’autant qu’on ne peut jamais être a priori spontanément d’accord avec aucune de ces avenues, des lieux communs réversibles dans les différents mondes sociaux que nous habitons tous et toutes. Voilà pourquoi il faudrait cesser de nous harceler le Salmonell’ talmudique à l’RDL. Md’etc, lcé.
Tchin à la Tourtel à la cerise, il fait chaud.

En tout cas, il est question de martyr. La beauté, condition sine qua non de la place d’une femme dans la société, répond encore et toujours à la seule injonction « sois belle et tais-toi ». Surtout ça, d’ailleurs : tais-toi.

@la morale janséniste de « l’enrichissez-vous », cela plaît à Dieu

De quoi ?¨… Cette approxim° va faire hurler mon bon MC. Mais moij, ça me dérange pas, d’autant que j’avais itou spontanément pensé à la chatte de sa magnifique épouse empoignée… Comme quoi, de la coupe à la commissure, il y aura toujours des bites et des trous. Euh…, des verges et des vagins, comme dirait Blanche.

@ Tchin à la Tourtel à la cerise, il fait chaud.

le message le précédant, s’adressait à l’inepte question de samuel, soyons clairs, CT !

Pourquoi Crime et Châtiment de Dostoïevski commence comme un roman policier et finit comme un traité mystique ?

@samuel
ne faites pas semblant de ne pas savoir pourquoi les femmes des hommes riches sont belles?
vous n’ignorez évidemment pas la loi economique basique de l’offre et de la demande, avec régulation par les prix de leur deséquilibre

@ Entichissez-vous par le travail

Remarquez, MC, s’enticher du boulot c’est toujours mieux que de s’en enrichir, foi d’une morale tte macronienne au temps des ruissellements taris !… hein ? à ta Guize, eau !

@vous n’ignorez évidemment pas la loi economique basique de l’offre et de la demande, avec régulation par les prix de leur deséquilibre

Du petit bout de la lorgnette. Cette allusion au marchandage de Trump sur le statut de Jérusalem qui n’a fait qu’accentuer les déséquilibres en flattant les fantasmes des extrémistes religieux est pertinent et d’actualité. Merci

Le nouveau william boquet ressemble étrangement à Bil et à Rini.

Erratum

n’était pas sa langue maternelle

AN et Rosanette, avez-vous remarqué le tatouage que porte à l’avant-bras Marlène Schiappa? Il est assez discret, mais une fois que j’ai constaté son existence, je n’ai plus vu que lui. Le punctum de l’image, aurait dit Barthes…
Je trouve intolérable que cette personne rejette la responsabilité à son cabinet. Intolérable et scélérat que des malversations aient été commises sur l’assassinat de Samuel Paty.
Ultra compétent et précis, Claude Raynal, le sénateur socialiste de Haute-Garonne et président de la commission des finances, redore le blason de la politique nationale.

« Vouloir la paix, est-ce vouloir la justice ? »

Non c’est demander une reddition honorable face à la supériorité militaire de l’ennemi.

Busnel a réussi son documentaire sur Balzac. Pas de révélations, pas d’originalité bouleversante (il a sans doute beaucoup utilisé la bio de Stefan Zweig), mais il met en valeur l’essentiel: Balzac est le premier personnage de la Comédie Humaine.

A quand le Passou sur Cormac McCarthy? Je suis surpris qu’il ne soit pas prêt.

Je n’ai jamais dit que Guizot n’était pas de beaucoup supérieur à E.M, JJJ!

Déjà, sur plusieurs domaines, je ne devrai rien a
à personne.
Toutes mes victoires, je les aurai chèrement acquises.
Et je me les devrai à moi-même.
Toute fiérote.

Angkor est une pure merveille.
L’aînée a déjà ramené sa petite soeur.
Moi, j’ai le temps.

Pas vu le tatouage. Pas lu
Le pire étant ceux qui se tatouent et se détatouent.
Si tu te tatoués, c’est que tu as quelque chose a dire d’essentiel.
Après, tu le gardes toute ta vie.

Je trouve intolérable que cette personne rejette la responsabilité à son cabinet. Intolérable et scélérat que des malversations aient été commises sur l’assassinat de Samuel Paty.

Un chef, c’est quelqu’un qui est en première ligne, qui protège ceux qui bossent pour lui, qui est en première ligne au front, droit direct.

Pour Samuel Party, c’est une honte.

Si peu de responsabilités plénières !!! En allant poser dans Playboy, elle nous a dit « je vous emmerde ». Pourtant, c’est elle qui baigne dedans.

Cioran n’a pas eu de chance dans sa vie.
Et ce n’était pas sa langue maternelle.
Hier matin, alors que je parlais avec un brésilien, je lui demandais depuis combien de temps vivait-il en France.
2019 a t’il répondu.
Je l’ai alors complimenté pour la qualité de son français ! A part une légère intonation apparaissant ponctuellement et rarement, parfaite possession de la langue française.
Un grand noir à côté a alors réclamé en riant des compliments.
J’ai souri.
Rien dit.
Ce soir, je me pense aux grands noirs qui sont tellement géniaux ! Et comment leur faire des compliments alors qu’eux et leur Afrique-mère ont tout à nous apprendre ?
La prochaine fois, je lui dirai.

Du petit bout de la lorgnette. Cette allusion au marchandage de Trump sur le statut de Jérusalem qui n’a fait qu’accentuer les déséquilibres en flattant les fantasmes des extrémistes religieux est pertinent et d’actualité. Merci.

Le jour où les juifs, leur intelligence jamais en rade, auront compris que Jérusalem ne leur appartient pas, nous aurons tout gagné.

Tellement de temps pour l’évolution !
Et les petits chevaux dans Cosquer, qui ont les pattes dans l’eau.

Les hommes sont demeurés.
Pourtant, quelques tentatives d’évolution, de ci, de là :
«Laissez-vous tenter par la caresse douce et étourdissante de l’ortie. Ouvrez vos cœurs aux moustiques. Aimez l’odeur âcre de la boue sur la peau transpirante. Désirez la membrane froide et visqueuse des lombrics et des limaces. Dévorez les herbes amères. Embrassez le processus de décomposition. Embrassez la terre encore une fois. Embrassez-vous. Embrassez».

J’espère que le spectacle est suivi par la distribution de flyers, pour favoriser la GPA, au Mexique, dans les Chiappas, le choix de son genre, avec possibilité de revenir en arrière, au Guatemala, au pied du volcan Popotametec, ou éteindre le feu en Abitibi Témiscamingue, dont personne ne se fout.

Enfin, 1500 € de subvention à Lyon pour se coucher nu dans les herbes folles en laissant les escargots te baver voluptueusement sur le corps, c’est autre chose que 199 687,5 € pour convaincre de nombreux illuminés de ne pas décapiter son prochain/son frère/son autre moi-même.
Ce serait même innocent. Comme les enfants qui regardent : j’aimerai bien savoir leur point de vue.
Maman va mal.
Papa c’est pire.
Et toi ?
Moi, ça va. Je m’en sors pas mal.

Un clinicien se penche sur son cas. Une doctorante va le soumettre comme thèse en sémiologie. Déjà, l’IA s’est prononcée. Faut vraiment avoir rien à faire pour en traiter. Mais si ce n’était qu’une âme souffrante?

RESURRECTION

Il y a chez notre chère Rose, indubitablement (non, ce n’est pas grossier), toutes les vertus de Jehanne d’Arc !

BdeB,échassier : non seulement, je ne suis pas une âme souffrante, mais me voila en pleine forme.
Rentrée au pays, après qq.jours en mégapole, où là, vous avez raison, se collectionnent les cas cliniques : mais tant de gens formidables, de résilients et d’individus n’ayant pas renoncé à gravir l’échelle sociale ! Un melting pot.
Vous aussi avez renaquis de vos cendres bihoreau de belles rentes.

@ »La distinction entre bricoleur et ingénieur est fondée sur la fonction du calcul dans la conception de l’objet imaginé » lmd

C’est très schématique, et ne reflète pas la pensée très arriérée à l’oeuvre dans ce court texte de Levi Strauss donné à commenter au bac de philosophie.

Attribuer de manière très caricaturale l’ingéniosité au bricoleur et le projet prémédité à l’ingénieur, relève de la cretinerie.

Ce sont des adeptes de Levi Strauss qui ont sans doute conduit à privilégier l’apprentissage au détriment de toute théorie. A supprimer l’enseignement des maths obligatoires au lycée .
A nier l’apport scientifique de siècles de recherches pour privilégier dans une alternative imbécile, la débrouillardise en temps de crise ( on récupère et on stocke, ça peut toujours servir)

A l’heure des ressourceries et de la valorisation des déchets il serait temps que la pensée de Levis 501 Strauss reste dévolue dans certaines communautés de  » décroissants » post apocalyptiques.
Bon sujet pour le Houellebecq de « la possibilité… »

@…ne reflète pas la pensée très arriérée à l’oeuvre dans ce court texte de Levi Strauss donné à commenter au bac de philosophie.

Euh … Non, rien. Ah, si, le sujet :

« Le bricoleur est apte à exécuter un grand nombre de tâches diversifiées ; mais, à la différence de l’ingénieur, il ne subordonne pas chacune d’elles à l’obtention de matières premières et d’outils, conçus et procurés à la mesure de son projet : son univers instrumental est clos, et la règle de son jeu est de toujours s’arranger avec les “moyens du bord”, c’est-à-dire un ensemble à chaque instant fini d’outils et de matériaux, hétéroclites au surplus, parce que la composition de l’ensemble n’est pas en rapport avec le projet du moment, ni d’ailleurs avec aucun projet particulier, mais est le résultat contingent de toutes les occasions qui se sont présentées de renouveler ou d’enrichir le stock, ou de l’entretenir avec les résidus de constructions et de destructions antérieures. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas définissable par un projet (ce qui supposerait d’ailleurs, comme chez l’ingénieur, l’existence d’autant d’ensembles instrumentaux que de genres de projets, au moins en théorie) ; il se définit seulement par son instrumentalité, autrement dit et pour employer le langage même du bricoleur, parce que les éléments sont recueillis ou conservés en vertu du principe que “ça peut toujours servir”. De tels éléments sont donc à demi particularisés : suffisamment pour que le bricoleur n’ait pas besoin de l’équipement et du savoir de tous les corps d’état ; mais pas assez pour que chaque élément soit astreint à un emploi précis et déterminé. Chaque élément représente un ensemble de relations, à la fois concrètes et virtuelles ; ce sont des opérateurs, mais utilisables en vue d’opérations quelconques au sein d’un type. »
Claude Lévi-Strauss, La Pensée sauvage (1962)

Gros connard, commente le ce texte au lieu de bricoler un copier-coller.

Ces putain de clébards, tu leur donnes à bouffer et il en ont pour des heures à en faire de la merde.

Pour leurs rédactions sur le bonheur, les lycéens ont plébiscité cet ouvrage-là !
https://www.decitre.fr/livres/le-gout-du-bonheur-9782715231849.html

Bonjour la RDL,

Peu présente ces derniers temps (c’est le moins qu’on puisse dire), voici tout de même mon dernier article
https://tomtomlatomate.wordpress.com/2023/06/05/les-sources-marie-helene-lafon/

Je reviendrai d’ici le weekend pour lire la chronique. J’imagine que ca doit tailler sévère, compte tenu du passif entre ces deux Messieurs ! Bonne journée et au plaisir de vous retrouver !

Bonjour Edwige. Les chattounes vont bien ?

@ ah bon, jzman ?… Houellebecq aurait causé du goût du bonheur ?

@ Bizot sur le chef des khmers rouges… Le Portail, comparaison audacieuse avec Si c’est un homme. Mais bienvenue, et je l’approuve, rBl. Est-on sûr qu’il soit encore en vie, François, après le saut du varan ?

@ Guizot et Macron… Franchement, MC !

@ formidable retour énergétique de rose. Oui, l’est toujours aussi éblouissante, étourdissante, parfumée. Nous sauve la matinale du blog.

@ Claude Levis-Strauss : « race et histoire » n’était certes pas un chef d’oeuvre de lucidité. Mais peut-on, ce faisant, congédier toute l’oeuvre du centenaire comme on le ferait d’une simple balayure de mouche ?

@ Ma soeur & Huysmans… Ca recommence ! apparemment, le naufrage de 2003 ne serait toujours pas consommé ? Pas de préséances.

@ R à samuel (Party) … parce que vous, comme moi, étiez trop identifié au personnage de Martin… Mais qu’en reste-t-il in fine, de cette jeunesse ? Un loup des steppes, peut-être ?
(« la toute fin du roman éponyme de Jack London m’avait profondément bouleversé dans ma jeunesse »)

@ Ai-j hilaré, à matin, comme souvent avec D., de nouveau et à nouveau, sur le soi-disant colloque dieppois. Trop drôle, la saillie sur le pauvre Cioran ! 🙂
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Bonne journée à tte l’herdélie plutôt ragaillarde ce 15 juin 2023 à 9.52 – … et à SV, surtout (un petit hommage à la profondeur de pensée sur le sujet du bac 18/20 pour nous avoir proposé [« une reddition honorable face à la supériorité militaire de l’ennemi »].

Houellebecq, un caractère des Pensées de B. Pascal, bricoleur de génie ?
Il fallait oser, et un l’a fait.

https://www.lefigaro.fr/livres/hubert-aupetit-houellebecq-est-un-personnage-des-pensees-20230614

@ D. Selon vous, Yaël Braun-Pivet ferait donc partie de l’équipe de Borne au gvt ? J’avions cru qu’elle présidait l’AN !… Faut dire que macronienne de souche ADN, elle pourrait remplacer le pauvre maire de Coulommiers dans le rôle. Je trouve pmp qu’elle défend pas trop mal son bout de gras au perchoir avec une conviction certaine. Autre chose que le gros Larcher au Sénat, quand même !

Et voilà que vous êtes tombée dans le premier panneau tendu, rosanette. Non, leur parcours respectif n’est pas comparable du tout… et surtout… leur génie propre n’a rien à voir l’un avec l’autre… On sait bien votre tropisme pour les agrégées de grammaire, m’enfin, de là à vouloir leur attribuer le prix nobel plutôt qu’à celles qui en sont dépourvues, c’est là une singulière régression ethnocentrée.
Pmp, je défends Ernaux, en récusant l’idée qu’elle « fasse de la socio » plutôt que de la « littérature ». DU reste, un tel poncif commence à me courir grave. Et jee trouve dommage que vous l’empruntassiez à la vulgate la plus vulgaire du moment, car j’ai beaucoup de respect pour votre sagesse, vous le savez. Voilà, c’est dit ! ça a été dit, on ne pourra plus l’effacer.

MICHEL HOUELLEBECQ

Tu adopteras la grande distribution

A la veille de connaître la consécration mondiale, grâce à sa série des « métiers », le peintre Jed Martin, dernier avatar clonesque de Michel Houellebecq, qui a accepté de préfacer son catalogue d’exposition, tente de combattre une anxiété croissante en faisant quelques pas dans les rues avoisinantes de sa galerie. Adeptes des hypermarchés et des produits industriels parfaits, tels les chaussures Paraboot Marche, le combiné ordinateur portable – imprimante Canon Libris, la parka Camel Legend ou encore l’Audi Allroad A6, le jeune héros et son créateur, de La carte et le territoire, prix Goncourt 2010, semblent penser que le bonheur des hommes, à la suite de Zola et de Fourier, passent nécessairement par un consumérisme démocratisé. Hélas, le modèle industriel occidental, comme les civilisations, se révèle mortel, et n’aboutit qu’à produire une société où les “individus”, de moins en moins individuels, sont essentiellement formatés par la marchandisation et la standardisation. Un bonheur triste, désenchanté, dans un monde amer, sans mères, débarrassé des enfants et des bébés geignards et malodorants, qui, paradoxalement, permet à l’auteur de L’Extension du domaine de la lutte, de signer-là son roman le plus jubilatoire !

« Des voitures passaient rapidement en l’éclaboussant. Il faisait froid et la pluie tombait à verse, c’était tout ce qu’on pouvait accorder, ce soir-là, au boulevard Vincent-Auriol. Un hypermarché Casino, une station-service Shell demeuraient les seuls centres d’énergie perceptibles, les seules propositions sociales susceptibles de provoquer le désir, le bonheur, la joie. Ces lieux de vie. Jed les connaissait déjà : l’hypermarché Casino il en avait été un client régulier, pendant des années, avant de switcher vers le Franprix du boulevard de l’Hôpital. Quant à la station Shell il la connaissait bien, elle aussi : il avait apprécié, bien des dimanches, de pouvoir s’y ravitailler en Pringles et en bouteilles d’Hépar, mais c’était inutile ce soir, un cocktail avait été prévu bien évidemment, on avait fait appel à un traiteur.
Il pénétra pourtant, au milieu de dizaines d’autres clients, dans la grande surface, et put tout de suite constater différentes améliorations. Près de la zone librairie, un rayon presse proposait maintenant un choix important de quotidiens et de magazines. L’offre en pâtes fraîches italiennes s’était encore étoffé, rien décidément ne semblait pouvoir stopper la progression des pâtes fraîches italiennes ; et surtout les propositions food court du magasin s’étaient enrichies d’un magnifique Salad Bar en libre-service, flambant neuf, qui alignait une quinzaine de variétés, dont certaines paraissaient délicieuses. Voilà qui lui donnait envie de revenir ; qui lui donnait diantrement envie de revenir aurait dit Houellebecq, dont Jed tout à coup regretta douloureusement l’absence, face au Salad Bar où quelques femmes d’âge moyen supputaient, dubitatives, la valeur calorique des compositions proposées. Il savait que l’écrivain partageait son goût pour la grande distribution, la vraie distribution aimait-il à dire, que comme lui il appelait de ses vœux, dans un futur plus ou moins utopique et lointain, la fusion des différentes chaînes de magasins dans un hypermarché total, qui recouvrirait l’ensemble des besoins humains. Comme il aurait été bon de visiter ensemble cet hypermarché Casino refait à neuf, de se pousser du coude en se signalant l’un à l’autre l’apparition de segments de produits inédits, ou un nouvel étiquetage nutritionnel particulièrement exhaustif et clair !… »
(« La carte et le territoire », Michel Houellebecq et Flammarion, 2010)

Au bac philo, si j’avais été un crétin délève, j’aurais choisi Lévi-Strauss, car c’est très classieux comme pensée, à défaut d’être incontestable. Ce texte sur le bricolage, la première fois que je l’ai lu, il m’a laissé perplexe. J’ai eu du mal à entrer dedans, parce que justement… je ne suis pas bricoleur. Mais alors pas du tout. Pas plus tard qu’il y a trois jours, j’ai démonté un réveil Ikea pour le réparer. Surtout pour voir comme c’était à l’intérieur. J’ai été obligé de le casser pour l’ouvrir. Tout était en plastique sauf la dynamo. Un beau ventre, élégant, mais pas en métal. Donc, c’est pour ça que ça marchait plus. Je l’avais payé 3 €, qu’on se rassure, et j’ai plein d’autres réveils chez moi, qui marchent. Je ne manque pas de garde-temps. Donc, sur le réveil Ikea, j’ai découpé tout ce qu’y avait autour du mécanisme, et je l’ai posé sur une étagère après l’avoir admiré. Je ne comprends pas une chose : pourquoi l’homme préhistorique n’avait-il pas de montre ? C’est facile à fabriquer. Il faut avoir le don du bricolage, comme dit Lévi-Strauss. Et donc moi, je n’ai pas réussi à réparer ce réveil Ikéa qui ne valait rien, qui a quand même marché un an. J’ai un autre réveil Ikea, dans ma salle de bain, il fonctionne toujours très bien. Il est plus gros. Dans ma cuisine, l’horloge de cuisine ne marche plus, je vais la remplacer, peut-être, j’hésite, car je pourrais aussi la faire réparer. C’est de la marque Geneviève Lethu, je ne sais pas si ça vaut le coup. Bon, très de digression sans intérêt. Ce n’est pas avec tout ça que j’aurais eu une bonne note avec Lévi-Strauss et le bricolage. Je vois toujours mal où il veut en venir, Lévi-Strauss, qu’est-ce qu’il veut démontrer ? Quand il parle de Montaigne ou de Rousseau, je capte mieux. « Race et histoire » est un livre essentiel. Maurice Godelier a été assez critique envers Lévi-Strauss, je crois. Godelier publie un drôle de livre ces jours-ci, un essai sur l’Occident. C’est un long travail historique, tout à fait passionnant (je l’ai feuilleté, mais je vais le lire en entier, je pense). Godelier est beaucoup plus lisible que le structuraliste parfait Lévi-Strauss. Godelier a remis cette méthode en question. Le magistère de certains n’y a pas résisté. Godelier ne « bricole » jamais, il va droit à l’essentiel. Je reviendrai vous en parler en temps opportun. Il y a des conférences de Godelier sur YouTube, certaines sont passionnantes. Vive Godelier (90 ans, je crois). Bonne journée et lisez Godelier ! Et que personne ne fasse de jeu de mots avec « gode » ! comment s’appelait-il l’internaute qui parlait ici dans son patois de mécanicien dans le cambuis ? Bouguereau !!! Adieu Bouguereau, passe ton chemin !)

@Je vois toujours mal où il veut en venir, Lévi-Strauss, qu’est-ce qu’il veut démontrer ?

Petage de câble.
En souvenir de Zola

Levis 501 , quand il fait pas des dessins, des patates, pour illustrer l’inceste des structures familiales, veut démontrer que le castor est le seul animal qui travaille avec sa queue et fait preuve… de retenue.

Les autres, restez couché.
L’ingénieur de la grande Dixence est le acteur non mentionné par Godard, dans son film de jeunesse.

@ rosanette, je reviens un peu sur mon jugement à l’emporte pièce à partir de ce document. Elle rend un hommage à Pierre Michon, Marie-Hélène. Evitons d’ajouter un T à son nom. Votre orthographie me fait mal pour elle…
https://www.dailymotion.com/video/x29aco7
(à suivre)