Michel Houellebecq piégé par lui-même
Le plus pathétique dans la déchéance d’un écrivain français mondialement célébré, c’est sa capacité d’autodestruction. Et comme son ascension relevait déjà du spectacle, sa chute se devait d’être publique. Michel Houellebecq nous y convie ces jours-ci en publiant Quelques mois dans ma vie. Octobre 2022-Mars 2023 (102 pages, 12,80 euros, Flammarion). Un texte de circonstance lié à l’actualité qui ne relève d’aucun genre littéraire à supposer qu’il entretienne un quelconque rapport avec la littérature, dépourvu du moindre esprit d’analyse. Ou plutôt deux textes bien distincts qui manifestement ne concernent que lui. Que leur écriture obéisse à une nécessité intérieure, cela parait évident ; mais pourquoi a-t-il cru bon pour nous en faire part, cela demeure un mystère ; au moins n’a-t-il pas imposé à son éditeur de les mettre sur le marché, comme ce fut le cas pour le précédent Anéantir, dans une édition reliée façon Pléiade-du-pauvre.
Le premier est relatif à son vieux contentieux avec les musulmans. Ce qui nous vaut un rappel historique de son entretien dans Lire dans lequel il dénonçait dans l’islam « la religion la plus con au monde » (et au passage, il m’égratigne à nouveau à plusieurs reprises, cela en devient répétitif et lassant, on devrait lui fournir de nouveaux boucs-émissaires, ou tout au moins lui assurer que non, décidément, je ne le « hais » pas, ni lui ni personne). Il qualifie cela de « querelles » et de « chamailleries » qui ont partie liée avec la « bêtise », la sienne ainsi qu’il le reconnait. Car longtemps après l’entretien accordé à Lire, pour lequel il s’en veut de ne pas l’avoir relu, il y a eu celui beaucoup plus long et approfondi avec Michel Onfray pour le hors-série de la revue Front Populaire.
Une récidive appuyée. Le contenu déplut fortement, une action en justice fut lancée par les mosquées et une fois de plus, Houellebecq se dégonfla, ce dont Onfray fit les frais. Dans le livre, l’écrivain y revient, cite les passages incriminés, les reprend en les amendant afin de proposer une version remasterisée de sa pensée sur la question qui ne vexe personne. Il présente platement ses excuses et assure que lorsqu’il amalgamait l’ensemble des Français musulmans à des voleurs, des délinquants et des criminels étrangers, en fait il pensait exactement le contraire. Un entretien qu’il avait pourtant relu et validé avant publication. Ce qui ne l’a pas empêché une fois de plus de se défausser avant de se renier. Comment peut-on à ce point se payer la tête de ses lecteurs ?
Quant au second texte, il retrace les aventures de Michel et de madame chez les pornocrates bataves. Il avait accepté la proposition d’un cinéaste d’y aller troncher (c’est bien de cela qu’il s’agit pour reprendre ses figures de style ) et de s’y faire sucer (idem) par des groupies de son œuvre et de sa personne, avec la participation de son épouse. Au passage, Picasso est traité de « crétin ithyphallique », ce qui ne manque pas de sel sous la plume d’un écrivain qui ne cesse de nous entretenir, et une fois de plus dans ces pages, de l’état de sa bite face à un clitoris solliciteur, le tout avec la grâce d’un apprenti-boucher décrivant le moelleux de sa langue de bœuf. Il a même signé un contrat avec le réalisateur l’autorisant à exploiter l’amplitude de ses érections. Jusqu’à ce qu’il se rende compte du pétrin dans lequel il s’était fourré en acceptant le rôle principal de Kirac 27. Il tenta de le faire interdire par voie de justice, en vain.
Bien sûr, Sade est cité ainsi que Philippe Muray, Maurice Dantec, Valérie Solanas, David Pujadas, Agrippa d’Aubigné, Rimbaud, Lamartine, Raphaël Enthoven, Kafka, Thomas Mann, Theodor Fontane, Balzac, Lermontov (ne manque Bruno Le Maire), quelques mots chacun on se demande bien pourquoi. Les seuls intellectuels dont la présence se justifie dans cette rafle sont Gérard Depardieu et BHL. Normal : ce sont, si l’on comprend bien, les deux seuls amis qui lui restent. Il est inutile d’aller y chercher le souci de provoquer : il y est on ne peut plus sérieux, s’exprimant continûment au premier degré, l’ennui succédant à sa verve comique, toujours aussi ambigu et double jeu, païen et catholique à la fois.
« Pour la première fois dans ma vie je me sentis traité, absolument, comme l’objet d’un documentaire animalier ; il m’est difficile d’oublier ce moment » lit-on en tout et pour tout sur la quatrième de couverture.
Il animalise ses ennemis suivant les pires traditions de certains polémistes de l’entre-deux-guerres (en 1939, suite au décret-loi Marchandeau, Robert Brasillach remplaça « juifs » par « singes » dans ses articles etc) ; sous la plume de Houellebecq, l’équipe de cinéastes hollandais n’est plus que le Cafard, la Vachasse, la Truie, la Vipère, la Dinde. Et dire que, récemment dans une émission de France-Culture consacré à son livre, il s’est trouvé deux critiques et écrivains pour y déceler l’un une œuvre pétrie de transcendance et l’autre l’héritage satiriste d’Esope ! (sic) alors que son intention, au-delà du comique, est avant tout de dégrader et d’avilir les personnages visés. Cela dit, ce même tandem a réussi à dresser une analogie avec Dante au motif que Houellebecq, lui aussi, erra dans ses ténèbres intérieurs…
Il se croit cerné par des ennemis là où il n’y a que des critiques, trahi par ses amis et traqué par les biographes, ces hyènes dactylographes qui lui veulent tant de mal. La réalité est plus triste : les états d’âme de Michel Houellebecq et sa vision du monde, aujourd’hui, laissent indifférents. Son système a fait long feu. Le personnage qu’il s’est fabriqué ne trompe plus grand monde. A force de tirer sur le masque, il l’a fait tomber. Son livre, survendu comme de juste à sa sortie, galopera un peu en tête des listes mais ne fera pas scandale. Avec les musulmans comme avec les pornocrates, il s’est piégé sans l’aide de personne. Alors, tout ça pour ça ?
(Photos Philippe Matsas et Schutterstock )
1 180 Réponses pour Michel Houellebecq piégé par lui-même
Bien dommage que le chemin de Bouguereau ne foule plus le prestigieux gazon à Passou, indeed. Regression de la conversation, assommée aux dictionnaires. Un village d’irréductibles Bretons a vu son parc à Menhirs rasé pour faire place au supermarché container à bricolage, hobby des mécréants fauchés du dimanche, triste topic.
@ Revenons sur un monument de télévision récent…
https://www.facebook.com/LaGrandeLibrairie/videos/parlons-litt%C3%A9rature-avec-mona-ozouf-et-michelle-perrot/514205236769951/
(à suivre)
@ Damien, parfois, c’est beau comme du Houellebecq ! Le réveil Ikea est digne d’entrer dans les nouvelles mythologies…
_____
C’est surtout beau comme du D. de Chaville, quand il arrête le faire l’andouille, et montre qu’il aurait de la kulture. C’est un modeste des Cévennes ou du Cantal ! Mais, chut ! Roland Barthes veille encore au grain…
Roulez vieillesse, toujours plus ig- nobles ici, victoire du concours Lepine 2023:
Système de freinage pour fauteuils roulant.
@ Bien dommage que le chemin de Bouguereau ne foule plus le prestigieux gazon à Passou, indeed.
A qui le dites-vous, dirfil ! ses légères apparitions chez l’Idel (dit polo) sont hélas TAF insuffisantes. Apparemment, il ne veut pas donner son vrai mail pour retourner en grâce sur cette chaine. Il a sans doute raison : Passoul n’aurait jamais dû l’éjecter..Il s’est privé à jamais de l’un de ses meilleurs éléments pour complaire au pire d’entre eux… Voilage !
l’andouille aux endives, il ne nous en a jamais parlé, D., JJJ !
« Système de freinage pour fauteuils roulant. »
Voilà qui va améliorer la qualité de vie de JC !
@ il ne nous en a jamais parlé, D.,
cékil a toujours su faire son Modestin… L’est très fort en son genre dédoublé !
François Bizot toujours de ce monde & toujours en décalage avec lui, 3J.
Un de ces orientalistes musclés qui ont tant fait pour le rayonnement intellectuel de notre pays et la connaissance en général; je songe aux Maspéro, Massignon, Filiozat, Deloche, Gernet, Lévy et autres Grimal, pour n’en citer que quelques-un.
Les lecteurs de Claude Lévi-Strauss ont en mémoire une de ses études les plus étonnantes, celle du ‘ Syncrétisme religieux d’un village mɔg dans les Chittagong Hill Tracks’, aux confins du Pakistan oriental (devenu depuis Bangladesh) et de la Birmanie, en 1950.
C’est dans cette région que s’entassent aujourd’hui les milliers de réfugiés Rohingyas musulmans persécutés par les milices fascisto-bouddhistes et l’armée birmane.Hélas.
« Si les coutumes mog méritent de retenir l’attention, c’est donc moins à cause de leur contenu propre qu’en raison de l’intensité du sentiment religieux dont elles témoignent et du syncrétisme dont elles apportent une illustration si variée.
Les Mog, comme les autres tribus des Chittagong Hill Tracts,se situent au carrefour de rencontres multiples, à la fois raciales et culturelles. Le type physique relève de l’Asie du Sud, mais il évoque aussi les montagnes du Nord et la plaine du Gange ;les conquérants musulmans, les pirates portugais qui se sont succédé à l’estuaire de la Karnafully, n’ont pas été sans laisser également leur marque. Sur le plan religieux, l’hindouisme,
le bouddhisme et l’Islam se sont superposés à des croyances plus anciennes qui, mieux encore chez les Kuki que chez les Mog, sont parvenues à se maintenir, contribuant avec ces dernières à la formation d’un syncrétisme religieux d’une
extrême richesse – et d’une frappante diversité. »
Parlé de quoi, Jazzi ? J’avoue ne rien comprendre.
J’ai pensé au génial Christian Hecq dans « Un fil à la patte ».
Alexia Neuhoff dit:
Bien vu, ma poule…
Bricolage, la pratique artistique digne d’un » monsieur »!
À propos
C’est en 1945 que Jean Dubuffet amorce un travail de prospection d’œuvres étrangères à l’art officiel, jusqu’alors insoupçonnées. Il les rassemblera en 1948 sous le noms d’art brut. Claude Lévi-Strauss va apporter également un nouvel éclairage sur ces œuvres dès 1962 en développant une réflexion sur le bricolage, lui conférant une valeur artistique déterminante dans les œuvres d’art brut. Cet ouvrage constitue une histoire du bricolage peu analysée jusqu’ici du point de vue de l’histoire de l’art…
Il y en a pour qui passer du cours de techno au cours d’art plastique est une manie. Et avec Levis 501, c’est immédiat.
Et la fonctionnalité, et apporter une solution à un problème ? que ce soit le bricoleur ou l’ingénieur, je ne vois pas ce qui a poussé Levi Strauss à raconter des conneries plus grosses que lui.
Ah bah oui, faut un peu réfléchir.
« la méthode TRIZ utilise 3 phases afin de résoudre un problème de conception innovante:
Une phase d’abstraction du problème, visant à traduire un problème spécifique (le problème à résoudre) en un problème générique qui soit indépendant du domaine physique du problème. Ce problème générique est décrit sous la forme de contradictions.
Une phase de résolution du problème générique, visant à identifier les principes de résolution pouvant être utilisés pour résoudre les contradictions identifiées dans la phase précédente. Cette phase conduit à la définition de solutions génériques.
Une phase de concrétisation de la solution, visant à traduire les solutions génériques en concept de solution, permettant de résoudre le problème spécifique. »
Wiki
C’est de la philo des sciences , mais ça , avant que ça infuse chez les incultes, ça va prendre du temps…
@Qu’est-ce qui distingue le bricolage du travail ?
Question corollaire : le bricolage et le travail ont-ils pour socle commun la technique ?
(Si les quelques heures d’initiation à la philo suivies en terminale ne permettent pas de connaître la doctrine de tel ou tel, ici de CLS, certaines notions générales figurant au programme comme la technique, le travail, l’art pourquoi pas, pouvaient donner à réfléchir sur ce texte, autrement que par référence au brico du coin)
En anglais, le terme de ‘bricolage’ ne recouvre pas du tout la même réalité extra linguistique qu’en anglais.
DIY = do it yourself, strictment ‘pratique’, Leroy Merlin
« Tinkering about », négativement connoté
« Makeshift job » = réparation, pis aller.
Derrida sur langue & philo et le problème des concepts à visée « universalisante »
Le bricoleur de Levi Strauss n’est pas le client qui va chez monsieur Bricolage à Carnac le dimanche matin. Non, le bricoleur Lewis Strauss 501, c’est le Promethee new age de Platon, qui te fait un PowerPoint en 2 clics.
C’est bien d’aller chercher sa philosophie des sciences chez Wikipedia…. MC
Marie Sasseur, votre aversion pour Levi-Strauss vous empêche de raisonner d’aplomb :
Il est évident que la résolution de problèmes par des solutions dites de « bricolage» évoquées par CLV restent dans le domaines du quotidien ou de l’usuel de sociétés traditionnelles dans lesquelles les connaissances sont mieux partagées. Les cultures ou civilisations traditionnelles qui ont cherché à résoudre des problèmes fondamentalement nouveaux ont trouvé des solutions par des approches rationnelles et ou itérative sur des périodes condensée (à la mesure de l’histoire) :
Les société précolombiennes maya, aztèque, inca, mississippienne, les sociétés harappéennes de la vallée de l’Indus et autres (Voir Graeber et Windrow) .
Quant à la méthode TRIZ, c’est une théorisation de plus du travail de projet. Il y en a eu des quantités d’autres ; leurs limites ont toujours été de devoir se tenir rigoureusement à tel processus sans passer par la diagonale… J’observe que cette méthode TRIZ a un joli parfum marxiste (qui n’a jamais négligé la diagonale).
Le vieux puceau de breutaigne ,
veut en savoir plus sur cet ingénieur russe, Altshuller. Niet, la suite est payante.
Pour saluer Glenda Jackson :
https://lesempio.blogspot.com/2011/01/julio-cortazar-queremos-tanto-glenda.html?q=Glenda
@Il est évident que la résolution de problèmes par des solutions dites de « bricolage» évoquées par CLV restent dans le domaines du quotidien ou de l’usuel de sociétés traditionnelles dans lesquelles les connaissances sont mieux partagées.
Évident jusqu’à ce que je vous mette sur la voie.
Le bricolage de Lewis 501 ? pratiqué dans ces nouvelles communautés de décroissants, postapocalyptiques, qui font de la recup et les poubelles. Comme je l’ai indiqué.
« La formation des pilotes ukrainiens sur F-16 à déjà commencé » affirme quelqu’un de l’OTAN.
Il faut savoir que « F-16 » ne veut quasiment rien dire. Le F-16 est in avion très ancien qui existe dans un nombre incroyable de versions d’équipements et notamment de systèmes d’arme et de contre-mesure appelées en l’occurrence « block ». Le dernier est le block-72, et ce ne sera évidemment pas ça qui sera donné aux ukrainiens.
Sinon à peu près tout le monde est capable de piloter un F-16 à tel point cet avion est facile sauf peut-être l’atterrissage. Mais n’importe quel pilote ukrainien saurait en 2 heures comment faire atterrir un F-16. Donc ils seront formés sur block numéro quoi ? Et pour l’emport de quelles armes ?
Les bricoleurs de Levi Strauss souffrent tous du syndrome de Diogene. Accumulent les ordures, » ca pourra toujours servir »
Bonne suite et surtout lisez Platon, et Heidegger, comme le conseille Damien, moi je lis Aristote !
Comme dirait notre ami JJJ : « je lis Aristote… Onassis qui mal y pense ».
Plein accord avec lmd pour cette analyse du bricolage Levi-Straussien. La Sasseur a tendance à surestimer son influence, et par la sa possible « vertu ». De virtu, qui signifie habileté . MC
Un vrai mange merde ce mc.
Je déballe sur un sujet philo, et la remise au goût du jour d’une » pensée » profondément débile du plus grand anthropologue français qui a fait un mal énorme a l’ethnographie, et ce crétin de breutaigne prouve une fois de plus son manque de culture. Pour rester optimiste, car je pense qu’il a toute sa place en service psychiatrique.
Ce dont j’ai entendu parler c’est que les F-16 en question seraient une trentaine, de seconde main et pas vraiment modernisés mais modifiés pour correspondre exactement au besoin tactique ukrainien, par une entreprise qui se chargerait en même temps de la formation. L’équivalent en terme de block étant à rapprocher de 50. Ce n’est donc pas du tout de la poudre de perlimpinpin mais une menace très sérieuse pour les Russes qui forcément le savent déjà et sont évidemment en train de mettre en place à minima le pendant en terme de niveau,ce qui ne va pas être du gâteau, mais sûrement aussi en nombre et là je parierai qu’ils feront en sorte d’avoir au moins 3 fois plus â à mettre en face. Il est fort probable aussi qu’ils interviennent très en amont et préventivement, voire massivement, aux premiers décollage de F-16 sous pavillon ukrainien.
Tout cela ne relève que de ma propre analyse et de mes propres prévisions, entendons-nous bien.
« C’est du bricolage » ou l’envers d’une métaphore artistique
Mots-clefs :
Bricolage, culture technique, cubisme, processus de création, amateur
Dernières publications :
– Racines populaires d’un art savant. Innovations cubistes et pratiques ordinaires de création, Dijon/Paris
Presses du réel, 2016.
Résumé :
Le qualificatif « bricolage » et ses dérivés sont souvent employés pour désigner le travail d’artistes du XX e et
du XXI
e siècles. Que signifie cette métaphore ? Sur quels présupposés repose-t-elle ? Dans quelle mesure
ouvre-t-elle des perspectives originales pour l’analyse matérielle et processuelle des œuvres ?
Basée sur les similitudes entre certaines pratiques artistiques et les usages ordinaires du bricolage cette
métaphore rend tout d’abord visible l’existence d’une culture matérielle et technique partagée entre artistes
et « hommes du commun » : celle du bricolage. Les pratiques circulent entre domaines d’activités variés,
entre « mondes de l’art » pour reprendre les termes d’Howard Becker, comme le montre l’exemple cubiste.
Néanmoins, si l’on suit Claude Lévi-Strauss, plus qu’une culture technique historiquement et socialement
datée, le bricolage est un mode de création particulier, au croisement des méthodes scientifiques et
artistiques. En élargissant la focale pour s’intéresser aux processus créatifs en général, le bricolage
n’apparaît alors pas tant comme une manière de créer particulière que comme une métaphore dévoilant les
mécanismes de tout acte créatif. »
***/***
» Le substantif « bricolage » appliqué aux œuvres et aux artistes est en conséquence loin de n’être
qu’une facilité descriptive, une figure de style sans conséquence sur la manière d’envisager l’art et la
création. Bien au contraire, derrière cette comparaison se cachent de nombreuses implications théoriques
riches de possibilités pour la recherche et l’analyse – attention au substrat ordinaire, technique ou cognitif
des œuvres, révision des catégories artistiques et des domaines de la création, études de pratiques et
d’ouvrages extérieurs au monde des beaux-arts, vision anthropologique de l’acte créateur, réflexion sur les
conditions d’apparition des œuvres et des innovations artistiques, intérêt pour la phase de création et les
chaînes opératoires qui s’y déploient… Le bricolage est un outil au service d’une analyse matérielle,
technique et processuelle des œuvres. ‘
Ca vient de tomber.
Le corrigé !
Heureux les élèves de Evelyne, des futurs rebelles de la dechetterie…
« Le bricolage désigne au sens propre l’activité pratique de l’amateur qui improvise un savoir-faire, utilise des matériaux hétéroclites afin de fabriquer ou réparer un objet. Il caractérise l’activité modeste du non-spécialiste qui ne dispose ni des compétences de l’artisan, ni de la science de l’ingénieur. Au sens figuré le terme est connoté pour dénigrer des pratiques sans grande valeur, qui ne produisent que des bricoles. Il exprime un travail bâclé, peu soigné, ou pire encore falsifié, trafiqué.
En quoi le bricolage pourrait-il alors intéresser la philosophie ?
On peut d’abord reconnaitre en lui une pratique de l’entre-deux : il n’est pas métier et renvoie au loisir mais contrairement à ce dernier il est dépourvu de gratuité et, comme le travail, vise l’utilité. Ni loisir, ni travail, le bricolage tient aussi des deux. Contrairement à l’activité programmée de l’artisan, le bricoleur improvise comme l’artiste, mais cette improvisation perd en création ce qu’elle gagne en efficacité. Ni technique, ni art, le bricolage participe des deux. Enfin le bricoleur raisonne, tâtonne, ruse mais contrairement à l’ingénieur, il n’applique ni des lois générales, ni un savoir universel, il en reste aux situations particulières et contingentes. Le savoir du bricoleur n’est pas de l’ordre de la méthode et de la science a priori. »
« Par le recyclage incessant des produits, des rebuts, de ce qui semblait promis aux déchets, le bricolage arrache l’objet à l’obsolescence de la consommation dans les sociétés d’abondance. Il participe ce faisant, comme le fait l’artiste, à l’enracinement dans la durée. On ne s’étonnera pas alors de voir l’artiste, lui aussi, s’adonner au bricolage : ce sont par exemple les collages surréalistes, les associations incongrues, mais aussi la récupération et le recyclage des matières pauvres et des rebuts. Enfin, le bricolage met en valeur une pensée qui sait accueillir le contingent et de l’accidentel, opérer des déplacements, des détournements, recomposer et produire du sens avec des éléments préexistants, une pensée aux antipodes du savoir méthodique. C’est en ce sens qu’il acquiert un statut épistémologique avec Lévi-Strauss qui voit en lui le paradigme pratique d’une « science du concret », celle qui est en œuvre dans l’usage des signes et dans la pensée mythique. Il y a là l’ébauche d’une poétique du bricolage. »
Et enfin:
« Il s’agira donc d’interroger la pratique sociale du bricolage, de lui reconnaitre un sens politique – tactique de contre-pouvoir qui joue un rôle semblable au « braconnage » dont parle Michel de Certeau – un sens éthique, une « épaisseur d’humanité » selon l’expression de Lévi-Strauss mais d’interroger aussi sa valeur heuristique qui donne à penser jusque dans les sciences de la vie – « le bricolage de l’évolution » selon François Jacob. »
La valeur heuristique du bricolage…
Vous avez jusqu’à demain. Pour relire la méthode TRIZZ .
Finito je me mets une très bonne note et zéro à tous.
ça y est, j’ai dû bricolé mon ordi!
mais j’ai la clim
bricoler! pourvu que mon bricolage ne manque pas d’r et soit réussi!
Pourquoi l’homme s’habitue à tout, même au malheur ?
de virtu:
soit, mais comme vous le savez ici,n’est-ce pas samuel, virtus dérive de vir!
puisque Derrida, il disait qu’il ne faut s’habituer à rien
Bricolages diplomatiques.
Baisez les babouches de HEM-BS, encore toutes floquées de sang, quelle saisissante preuve de souplesse!
Réitérer un mois plus tard l’obséquieux abaissement en embrassant les chappal du Grand Mamamodi,le 14 juillet, témoigne d’une rare plasticité.
On est entre de bons pieds.
Voilage, voilage ! Merci à Triple-J de nous avoir signalé les interventions de Bouguereau chez PE. Grosse perte pour la RdL.
Tout dans la récupération, et il n’y a pas qu’au Maroc.
Pauvres bacheliers ! Quelle regression dans l’ordure on leur fait miroiter, en leur disant joue-la comme Lévi-Strauss.
Ils devraient approfondir la praxis du » bricolage » en Amérique du Sud ou ailleurs, où c’est aussi pire.
« Les récupérateurs de déchets au Maroc, parce qu’ils fouillent les poubelles, sont indésirables et relégués à la marge de la société et aux marges des villes alors même que leurs activités fondent l’économie informelle et formelle du recyclage. L’exclusion dont ils sont l’objet est liée à la construction sociale de l’indésirabilité et aux politiques de gestion qui tentent de les réguler, de les réprimer, parfois de les instrumentaliser. Leur double statut, oscillant entre parias trop visibles dans les espaces publics et main-d’œuvre nécessaire à la filière du recyclage, rend compte de l’ambiguïté de la figure du récupérateur de déchets, même si l’émergence de petits entrepreneurs (grossistes et recycleurs) s’accompagne d’une demande de reconnaissance de leur travail pour faire valoir leurs droits. Cependant, leur impuissance à réduire ou à échapper à l’indésirabilité, en partie parce qu’ils ne sont jamais intégrés aux débats publics ou aux réformes du système de gestion des déchets, ouvre le débat sur le rôle et la responsabilité de l’État. »
@Ca vient de tomber.
Le corrigé !
Comme quoi … cours se référant à 8 textes, dont celui de CLS proposé au bac, et en somme plus pauvre que les réflexions que ce dernier pouvait susciter
Et pour ceux qui regrettent les contributions du manipulateur/ imposteur, restez prudents dans vos regrets; l’ingenierie sociale est un fléau, protegez-vous.
LECTURE
« Bonne suite et surtout lisez Platon, et Heidegger, comme le conseille Damien, moi je lis Aristote ! » ( Marie Masseur)
Cessez de lire ! Pensez par vous même, bande de goélands !
La qualité d’écrivain de premier rang est enfin reconnue ici à Marie Hélène Lafon! Et par la plus haute autorité du blog par dessus le marché! La comparaison avec Ernaux est particulièrement pertinente.
F.H2RITIER EST-ELLE UNe « réflexion suggérée par les années d’enseignement CLS?
Moi je ne pense que par moi-même, JC.
C’est du tout frais. Voilà qui va faire plaisir à Passou.
(aller directement à 00:01:25)
UN ARTICLE SUR JEAN AMERY sur Tablet par PAR DAVID MIKICS
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/horrible-enlightening-life-jean-amery
Classe ou pas classe.
Et aujourd’hui c’était bac de français.
Avec tous les profs de collège ici, rien, rien de rien.
strange.
@JJJ
Vous m’ecrivez :
« Et voilà que vous êtes tombée dans le premier panneau tendu, rosanette. Non, leur parcours respectif n’est pas comparable du tout… et surtout… leur génie propre n’a rien à voir l’un avec l’autre… On sait bien votre tropisme pour les agrégées de grammaire, m’enfin, de là à vouloir leur attribuer le prix Nobel plutôt qu’à celles qui en sont dépourvues, c’est là une singulière régression ethnocentrée »
Eh bien voici ma réponse ,sérieuse , à ce post dont le perçois certes l’ironie, mais qui me prête néanmoins, avec sérieux , des pensées ridicules .Vous m’inventez « un tropisme « vers les agrégées de grammaire ,qui susciterait de ma part un prejugé favorable sur la qualité de leur écriture, et me ferait préférer Lafon à Ernaux’
C’est idiot ,et vous le savez ;mais votre propos ,même ironique , trahit chez vous une certaine conviction, contre laquelle je m’inscris en faux .En effet je considère -ce dont j’ai souvent fait état ici même- que l’ agrégation n’a rien à voir avec le talent littéraire , et surtout pas l’agrégation de grammaire ,@JJJ
Vous m’ecrivez :
« Et voilà que vous êtes tombée dans le premier panneau tendu, rosanette. Non, leur parcours respectif n’est pas comparable du tout… et surtout… leur génie propre n’a rien à voir l’un avec l’autre… On sait bien votre tropisme pour les agrégées de grammaire, m’enfin, de là à vouloir leur attribuer le prix Nobel plutôt qu’à celles qui en sont dépourvues, c’est là une singulière régression ethnocentrée »
Eh bien voici ma réponse ,sérieuse , à ce post dont le perçois certes l’ironie, mais qui me prete néanmoins, avec sérieux , des pensées ridicules .Vous m’inventez « un tropisme « vers les agrégées de grammaire ,qui susciterait t de ma part un prejugé favorable sur la qualité de leur écriture , et me ferait préférer Lafon à Ernaux’
C’est idiot ,et vous le savez ;mais votre propos ,même ironique , trahit chez vous une certaine conviction,contre laquelle je m’inscris en faux .En effet je considère -ce dont j’ai souvent fait etat ici même- que l’ agrégation n’a rien à voir avec le talent littéraire , et surtout pas l’agrégation de grammaire , à base d’épreuves tres techniques pour candidats besogneux ,sans rapport ni avec la culture litteraire ni avec la capacité à ecrire .Que MHL soit agregée de grammaire et qu’Annie Ernaux ne le soit pas ne prejuge evidemmnt en rien de la valeur relative de leurs oeuvres
Ce que je dis d’Annie Ernaux , c’est ce que j’ai pensé et dit d’elle depuis toujours : J’avais lu nombre de ses ouvrages et toujours sans deplaisir parce que j ‘y retrouvais bien racontés les destins ordinaires des filles de ma génération , mes camarades de prepa puis mes collégues profs, souvent issues du monde rural et devenues ce qu’elles étaient par leurs etudes et les concoyrs de recrutement de l’EN .
D’’ailleurs l’image habituelle de la bas bleu asexuée associée à l’agrégée de grammaire n’est pas de nature a justifier le tropisme admiratif que vous me prêtez .Temoin le cinéma qui n’est pas tendre avec la seule de ces personnes qu’a à ma connaissance’ il nous ait montrée :C’est dans les Diaboliques de Clouzot, la voisine de Simone Signoret , une ménagère en bigoudis formant un couple de « beauf « avec Noel Rocquevert qui s’y montre assidu à l’ecoute du Quitte ou double de Zappy Max
oncours à base d’épreuves très techniques pour candidats besogneux ,sans rapport ni avec la culture littéraire ni avec le talent d’ecriture .Que MHL soit agrégée de grammaire et qu’Annie Ernaux ne le soit pas ne préjuge évidemment en rien de la valeur relative de leurs oeuvres
Ce que je dis d’Annie Ernaux , c’est ce que j’ai pensé et dit d’elle depuis toujours : J’avais lu nombre de ses ouvrages et toujours sans déplaisir parce que j ‘y retrouvais bien racontés les destins ordinaires des filles de ma génération , mes camarades de prepa puis mes collégues profs, souvent issues du monde rural et devenues ce qu’elles étaient par leurs etudes et les concours de recrutement de l’EN .bref une littérature de temoignage qui me parlait
D’’ailleurs l’image habituelle de la bas bleu asexuée associée à l’agrégée de grammaire n’est pas de nature a justifier le tropisme admiratif que vous me prêtez .Temoin le cinéma qui n’est pas tendre avec la seule de ces personnes qu’a à ma connaissance’ il nous ait montrée :C’est dans les Diaboliques de Clouzot, la voisine de Simone Signoret , une ménagère en bigoudis formant un couple étriqué de « beauf « avec Noel Rocquevert, qui s’y montre assidu à l’ecoute du Quitte ou double de Zappy Max
Pour le bac général, les candidats ont eu le choix entre un commentaire de texte sur « Salon de 1767 » de Denis Diderot ; une dissertation sur Manon Lescaut de l’Abbé Prévost ou bien sur La peau de chagrin de Balzac ou bien sur des textes de Colette.
Pour le bac technologique, les candidats ont eu le choix de commenter un texte de Théophile Gautier ou bien de synthétiser au choix un texte de Rabelais, La Bruyère ou Olympe de Gouges.
Erreur mauvaise manoeuvre
annule et remplace mon post precedent
@JJJ
Vous m’ecrivez :
« Et voilà que vous êtes tombée dans le premier panneau tendu, rosanette. Non, leur parcours respectif n’est pas comparable du tout… et surtout… leur génie propre n’a rien à voir l’un avec l’autre… On sait bien votre tropisme pour les agrégées de grammaire, m’enfin, de là à vouloir leur attribuer le prix Nobel plutôt qu’à celles qui en sont dépourvues, c’est là une singulière régression ethnocentrée »
Eh bien voici ma réponse ,sérieuse , à ce post dont le perçois certes l’ironie, mais qui me prete néanmoins, avec sérieux , des pensées ridicules .Vous m’inventez « un tropisme « vers les agrégées de grammaire ,qui susciterait t de ma part un prejugé favorable sur la qualité de leur écriture , et me ferait préférer Lafon à Ernaux’
C’est idiot ,et vous le savez ;mais votre propos ,même ironique , trahit chez vous une certaine conviction,contre laquelle je m’inscris en faux .En effet je considère -ce dont j’ai souvent fait etat ici même- que l’ agrégation n’a rien à voir avec le talent littéraire , et surtout pas l’agrégation de grammaire , à base d’épreuves tres techniques pour candidats besogneux ,sans rapport ni avec la culture litteraire ni avec la capacité à ecrire .Que MHL soit agregée de grammaire et qu’Annie Ernaux ne le soit pas ne prejuge evidemmnt en rien de la valeur relative de leurs oeuvres
Ce que je dis d’Annie Ernaux , c’est ce que j’ai pensé et dit d’elle depuis toujours : J’avais lu nombre de ses ouvrages et toujours sans deplaisir parce que j ‘y retrouvais bien racontés les destins ordinaires des filles de ma génération , mes camarades de prepa puis mes collégues profs, souvent issues du monde rural et devenues ce qu’elles étaient par leurs etudes et les concoyrs de recrutement de l’EN .
D’’ailleurs l’image habituelle de la bas bleu asexuée associée à l’agrégée de grammaire n’est pas de nature a justifier le tropisme admiratif que vous me prêtez .Temoin le cinéma qui n’est pas tendre avec la seule de ces personnes qu’a à ma connaissance’ il nous ait montrée :C’est dans les Diaboliques de Clouzot, la voisine de Simone Signoret , une ménagère en bigoudis formant un couple de « beauf « avec Noel Rocquevert qui s’y montre assidu à l’ecoute du Quitte ou double de Zappy Max
Il y avait un sujet sur comment résister aux algorithmes, mais ici faudrait organiser un workshop pour la maîtrise du copier-coller.
@marie sasseur
Quel etait le sujet sur Manon Lescaut ,cette magnifique oeuvre trop meconnue où se rencontrent le roman de moeurs et la tragédie classique?
Je préfère les sujets de la filière techno, c’est pas que pour les bricoleurs ou les élèves de la mère Ernaux
« le commentaire porte sur La Morte amoureuse de Théophile Gautier. Les élèves doivent aussi faire une contraction de texte et un essai en rapport. En choisissant l’un des trois extraits qui les inspirent le plus. Un texte de Philippe Meirieu, Résister aux algorithmes, avec ce sujet d’essai : « La « bonne éducation » est-elle celle qui apprend à douter, à remettre en question ses certitudes ? ».
Ou un texte d’Anne-Marie Lecoq, Physiognomonie, accompagné de ce sujet d’essai : « Pour connaître la nature humaine, peut-on se contenter de portraits physiques ? ». Ou bien encore, un texte d’Isabelle Gras, Et pourtant, elles créent !, accompagné de ce sujet d’essai : « Selon vous, écrire suffit-il à rendre visibles celles et ceux qui ne le sont pas ? ».
Merci pour votre point de vue circonstancié. Vous avez raison de vous en prendre à mes taquineries ironiques sur ernaux vs lafon. En réalité, je vous en veux un peu d’avoir épinglé Perrot en traitant d’idiote sa remarque sur Bovary. Or, il me semble que son préjugé portait sur un « personnage » inventé par un Flaubert qui s’y croyait en comparaison à une George Sand, mauvaise écrivaine peut-être mais belle féministe, courageuse en son temps… En matière de figures de femmes, me semble-t-iln vous entretenez une confusion entre Perrot et Lafon. Je n’arrive pas à retrouver le lien où elles furent confrontées, mais je coris me souvenir que si Lafon réhabilitait la figure de Mme Bovary, c’est à cause de son immense amour pour Flaubert, moins que pour le personnage d’Emma, dont Perrot eut raison de penser qu’elle n’était pas bien intéressante. Perrot voulait dire que Sand n’aurait jamais songé à dépeindre une Emma comme le fit Flaubert, laquelle n’existait que dans sa tête solipsiste… (Idem pour son engouement « d’un coeur simple », la nouvelle de GF qui monta jadis à la tête de notre sympathique romancière, etc.). Bon j’arrête car je pense ne pas vous avoir convaincue. Et pourquoi essayer de la faire, Rosanette ?… Juste pour vous rendre la monnaie de votre pièce, TCEPA… Bien à vous, chère erdélienne.
La , il faut connaître un peu Anne-Marie Lecoq….
Quel mange merde ce mc, s’il avait lu le sujet du bac de français , il n’aurait pas sorti une imbecillité de plus.
Pourquoi selon Martin Buber, Abraham symbolise « l’homme qui espère contre toute espérance » ?
Lrs 3 problèmes principaux posés par l’usage de l’intelligence artificielle :
1) niveau de fiabilité exigé en fonction des usages (diagnostic médical, pilotage, enquêtes de police et judiciaires etc…)
2) usage à des fins malveillantes : décryptage, scénarios d’escroquerie, de dissimulation, de detournement ou autres actes délictueux ou criminels.
3) exploitation, transposition et modification d’algorithmes par eux-mêmes à des fins particulières et à priori inconnues trouvées par les algorithmes eux-mêmes. Notamment leur autoprotection, leur évolution, leur prise de contrôle et l’agrégation d’éléments extérieurs algorithmique et matériels échappent à la vigilance humaine ou même à sa potentialité de vigilance.
JJ-J
Tous ceux qui jugent le personnage d’Emma Bovary sans intérêt font une petite confusion. Bien sûr, ce que dit le pharmacien Homais est creux et ridicule, mais les conversations « romantiques » amoureuses entre Emma et Léon, sont aussi des montagnes de clichés, comme les dialogues entre Rodolphe le séducteur à gros sabots cyniques face à Emma. L’étalage systématique des clichés romantiques qui hantent Emma déchire toutes les illusions.. Flaubert trempe les personnages de Yonville dans l’acide de la dérision qu’il met à chaque ligne, c’ est une évidence. « « ce sera la première fois que l’on verra un livre se moquer de sa jeune première et de son jeune premier » écrit-il à Louise Colet. soulignant le coté grotesque triste de ce qui se disait entre Emma et ses amoureux.
Flaubert n’épargne personne. .Pas mal de lecteurs confondent les clichés énoncés par les personnages comme une faiblesse de Flaubert alors que c’est justement sa puissance analytique pour dévoiler la femme mal mariée grand thème balzacien ..Flaubert choisit;la distance froide. A aucun moment Flauber et n’a voulu enrober l’adultère de poésie mais au contraire décrasser et débarrasser son époque de tous ces clichés lyriques et dévoiler le creux des vies et en même temps le caractère impossible à assouvir du désir érotique… Quel acide jeté sur ses personnages, ce qui n’empêche pas le chagrin quand il décrit la mort et l’enterrement de son » héroïne ». Il ira plus loin avec « l’éducation sentimentale » d’où le divirce avec ses lecteurs… Évidemment, à l’époque, on s’insurge de montrer la couche d’ennui provincial, cet ennui,( qui fascinait tant Baudelaire avec tant de perspicacité ) alors ne lui reprochons pas le coté bas de plafond des personnages.
@JJJ
vous m’avez mal lue … ou je me suis mal exprimée
Dans cette emission sur Flaubert c’est MHL qui voyait,avec raison à mes yeux ,une dinde dans Emma Bovary ;et Michelle Perrot m’avait déçue en la présentant comme une féministe se révoltant contre la domination masculine , et la créditant ainsi d’un degré d’intelligence qui n’est pas celui de la minable heroine du roman
D’ailleurs à la suite de cette emission j’ai ecrit à MHL pour lui dire pourquoi j’etais d’accord avec elle,en lui montrant notamment que le personnage d’Homais est la clé de « Madame Bovary »
@3) exploitation, transposition et modification d’algorithmes par eux-mêmes à des fins particulières et à priori inconnues trouvées par les algorithmes eux-mêmes. Notamment leur autoprotection, leur évolution, leur prise de contrôle et l’agrégation d’éléments extérieurs algorithmique et matériels échappent à la vigilance humaine ou même à sa potentialité de vigilance.
Du troisième étage de la fusée selon Calimero. Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
@paul Edel
d’apres ce que vous ecrivez plus haut il me semble qu e vous souscririez à dce que j’ai ecrit a MHL sur la gemellité d »Emma et Homais comme clé du roman de Flaubert
les deux personnages sont jumeaux : tous deux médiocrement intelligents ; tous deux habités d’un sentiment dérisoire de supériorité culturelle et intellectuelle sur les êtres qu’ils côtoient. Et cela, parce qu’un fatras de lectures mal digérées, qui n’ont laissé dans leur esprit que clichés, formules galvaudées et idées reçues, leur a donné la certitude d’avoir accédé à une culture autre, au nom de laquelle tout ce qui les entoure se trouve dévalorisé.
La seule différence entre eux à cet égard, c’est qu’Emma et Homais – l’allitération est-elle pur hasard, ou clin d’œil de Flaubert pour souligner la gémellité des personnages ? – n’ont pas puisé aux mêmes sources l’aliment de leurs prétentions culturelles.
Pour Emma, c’est dans la littérature romantique, rencontrée à travers ses lectures de jeune fille, qu’elle trouve ses références ; Homais, lui, les tire de la philosophie des Lumières.
Mais chez l’un comme chez l’autre, ces références, sont tout le contraire d’une culture. Ces lectures leur ont « orné » l’esprit, mais ne les ont pas aidés à comprendre le monde, à enrichir leur regard sur les êtres et les choses. Ils n’en ont retenu que des schémas appauvris, parfois caricaturaux, et toujours superficiels : imagerie romantique à base de larmes versées sur fond de ruines au clair de lune, et exotisme de pacotille pour Emma ; credo laïc réduit à quelques principes outrageusement simplificateurs pour Homais, dont Italo Calvino dit joliment, qu’il est un « imbécile frotté de savoir ».
Oui Rosanette.
Ah Philip K Dick…
73 ou 74, mon prof de sciences nat. disait préférer La logique du vivant à l’ouvrage de Monod, Le hasard et le nécessité
@ »A aucun moment Flauber et n’a voulu enrober l’adultère de poésie mais au contraire décrasser et débarrasser son époque de tous ces clichés lyriques et dévoiler le creux des vies et en même temps le caractère impossible à assouvir du désir érotique… »
On dira que Flaubert a fantasmé sa » dinde » (définition de la dinde, cf Houellebecq, in quelques mois dans sa vie, scénario pour un porno)
@ SV / Comment expliquait-il cette étonnante préférence ?
Langoncet, vous ne comprenez certainement rien à tout ça, seulement ou j’ai déjà travaillé pour de vrai à de l’intelligence artificielle. Ça pourrait faire toute la différence entre vous et moi sur le possible et le pas possible. Si vous voulez demain je vous fais un exemple et vous verrez que c’est bien réel. Demain seulement. Je suis fatigué.
« imagerie romantique à base de larmes versées sur fond de ruines au clair de lune, et exotisme de pacotille pour Emma ; credo laïc réduit à quelques principes outrageusement simplificateurs pour Homais »
Les Bovary et les Homais de la RDL se reconnaitront : « imagerie romantique à base de larmes versées sur la condition féminine et la condition ouvrière pour… ; credo laïc de gauche réduit à quelques principes dangereusement irresponsables pour… »
Il faudrait étudier ce glissement de la peur fantasmée de l’intelligence artificielle vers la crainte justifiée des algorithmes. Les deux concepts sont aujourd’hui employés indifféremment, mais historiquement ça n’a rien à voir à mon sens, meme s’ils se rejoignent sur le thème de la dépossession.
Dans le premier cas (le test de Turing) il s’agissait de conjurer l’ejection de l’homme du piédestal du vivant par sa créature, dans le second de savoir si notre liberté d’action et de pensée peut être inconsciemment contrainte par des normes invisibles.
Janssen J-J dit: à
@ SV / Comment expliquait-il cette étonnante préférence ?
Hélas nous (moi en particulier) n’avons pas osé l’interroger sur un sujet qui dépassait l’entendement de pauvres Terminales D
À propos d’algorithmes et d’un oignon.
Il y a quelques années de là, au cours d’un projet Facebook, deux bots ont commencé à dialoguer entre eux en employant un langage que les programmateurs n’ont pas pu comprendre ni su déchiffrer. Même si ce fait ne semble pas inquiéter les programmateurs — au moins ceux qui nous invitent à ne pas nous en soucier —, nous ne devrions pas prendre l’expérience à la légère ; devrions plutôt nous poser la question de savoir comment interpréter ce fait ; et aussi si en condition d’incertitude — connaissance limitée des dynamiques futures et des variables en jeu —, des bots pouvaient prendre des décisions ; ou si la condition d’incertitude en limitait l’efficacité et en provoquait des conditions de doute ou d’indécision. J’ai imaginé que si n’importe qui peut apprendre les codes de la communication afin de confectionner un objet et persuader le public qu’il vaut la peine de l’acheter, un bot aussi pourrait composer une bagatelle de bonne facture ; qu’il puisse même pénétrer les mystères ! et voilà que finalement libérés des ennuis de la création nous pourrons passer notre temps en le perdant.
Dans un incident étrange, l’algorithme de Facebook a récemment été trompé par une photo d’oignons qui, selon lui, était « ouvertement sexuelle ». L’image, publiée sur la page Facebook officielle de l’entreprise canadienne Gaze Seed Company, ne montrait pourtant que des oignons placés dans un panier en osier.
renato, je m’en fous de vos histoires d’oignons qui n’ont rien à faire au veau milieu de conversations sérieuses sur l’intelligence artificielle.
Qualifier George Sand de mauvaise écrivaine est un jugement à l’emporte pièce, gratuit et imbécile, JJJ.
En plus Charoulet ne sait pas ce qu’est un bot. Il va vous embêter en vous priant de bien vouloir etc.. avec obligeance lui expliquer ce que etc..
www.http://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/carrer-dans-l-oignon
George Sand
« Il y avait à la maison un âne, le meilleur que j’aie jamais connu ; je ne sais s’il avait été malicieux dans sa jeunesse comme tous ses pareils ; mais il était vieux, très vieux ; il n’avait plus ni rancunes ni caprices. Il marchait d’un pas grave et mesuré ; respecté pour son grand âge et ses bons services, il ne recevait jamais ni corrections ni reproches, et il était le plus irréprochable des ânes, on peut dire aussi qu’il était le plus heureux et le plus estimé. On nous mettait Ursule* et moi, chacune dans une de ses bannes, et nous voyagions ainsi sur ses flancs sans qu’il eût jamais la pensée de se débarrasser de nous. Au retour de la promenade, l’âne rentrait dans sa liberté habituelle ; car il ne connaissait ni corde ni râtelier. Toujours errant dans les cours, dans le village ou dans la prairie du jardin, il était absolument livré à lui-même, ne commettant jamais de méfaits, et usant discrètement de toutes choses. Il lui prenait souvent fantaisie d’entrer dans la maison, dans la salle à manger et même dans l’appartement de ma grand-mère, qui le trouva un jour installé dans son cabinet de toilette, le nez sur une boîte de poudre d’iris qu’il respirait d’un air sérieux et recueilli. Il avait appris à ouvrir les portes qui ne fermaient qu’au loquet, d’après l’ancien système du pays, et comme il connaissait parfaitement tout le rez-de-chaussée, il cherchait toujours ma grand-mère, dont il savait bien qu’il recevrait quelque friandise. (…)
Nous avions, aux champs, mon frère, Liset** et moi, plusieurs amis, filles et garçons, que nous allions trouver tour à tour pour jouer, courir, marauder ou grimper avec eux. J’allais, quant à moi, plus souvent avec les filles d’un de nos métayers, Marie et Solange, qui étaient un peu plus jeunes de fait et plus enfants que moi par caractère. Presque tous les jours, de midi à deux heures, c’était l’heure de ma récréation permise, je courais à la métairie et je trouvais mes jeunes amies occupées à soigner leurs agneaux, à chercher les œufs de leurs poules, épars dans les buissons, à cueillir les fruits du verger, ou à garder les ouailles, comme on dit chez nous, ou à faire la feuille*** pour leur provision d’hiver, suivant la saison. Elles étaient toujours à l’ouvrage, et je les aidais avec ardeur afin d’avoir le plaisir d’être avec elles. (…)
Une autre amitié que je cultivais moins assidûment, mais où mon frère m’entraînait quelquefois, avait pour objet un gardeur de cochons qui s’appelait Plaisir. J’ai toujours eu peur et horreur des cochons, et pourtant, peut-être précisément à cause de cela, Plaisir, par la grande autorité qu’il exerçait sur ces méchants et stupides animaux, m’inspirait une sorte de respect et de crainte. On sait que c’est une dangereuse compagnie qu’un troupeau de porcs. Ces animaux ont entre eux un étrange instinct de solidarité. Si l’on offense un individu isolé, il jette un cri d’alarme qui réunit instantanément tous les autres. Ils forment alors un bataillon qui se resserre sur l’ennemi commun et le force à chercher son salut sur un arbre ; car de courir, il n’y faut point songer, le porc maigre étant, comme le sanglier, un des plus rapides et des plus infatigables jarrets qui existent. »
(« Histoire de ma vie »)
*La nièce de la femme de chambre de sa grand-mère.
**Hippolyte, le demi-frère de George Sand, enfant naturel non reconnu par son père mais élevé à Nohant par sa grand-mère, et Liset, un petit paysan local.
***Garder les ouailles consiste à garder toute bête de race ovine et non pas les oies, et faire de la feuille, est l’opération consistant à effeuiller des branches, notamment des branches d’ormeau, afin de constituer la provision qui servira en hiver à l’alimentation des animaux.
Jugement bien sévère de part et d’autre.
Signification: Son nom vient de Immanuel ou imanu-el, qui signifie Dieu avec nous. Étonnamment, on lui connaît aussi des racines germaniques, « hermine » signifiant alors « toute puissance » ou encore « maison ».
Elle est la première femme a avoir ouvertement manifesté son ennui, sa douleur, son désespoir face a une vie terne et insignifiante, dépourvue ô combien ! de rêves.
Pour ma part, je la remercie Emma Bovary.
George Sand
« La chaîne de Valldemosa s’élève de plateaux en plateaux resserrés jusqu’à une sorte d’entonnoir entouré de hautes montagnes et fermé au nord par le versant d’un dernier plateau à l’entrée duquel repose le monastère. Les chartreux ont adouci, par un travail immense, l’âpreté de ce lieu romantique. Ils ont fait du vallon qui termine la chaîne un vaste jardin ceint de murailles qui ne gênent point la vue, et auquel une bordure de cyprès à forme pyramidale, disposés deux à deux sur divers plans, donne l’aspect arrangé d’un cimetière d’opéra.
Ce jardin, planté de palmiers et d’amandiers, occupe tout le fond incliné du vallon, et s’élève en vastes gradins sur les premiers plans de la montagne. Au clair de la lune, et lorsque l’irrégularité de ces gradins est dissimulée par les ombres, on dirait d’un amphithéâtre taillé pour des combats de géants. Au centre et sous un groupe de beaux palmiers, un réservoir en pierre reçoit les eaux de source de la montagne, et les déverse aux plateaux inférieurs par des canaux en dalles, tout semblables à ceux qui arrosent les alentours de Barcelone. Ces ouvrages sont trop considérables et ingénieux pour n’être pas, à Majorque comme en Catalogne, un travail des Maures. Ils parcourent tout l’intérieur de l’île, et ceux qui partent du jardin des chartreux, côtoyant le lit du torrent, portent à Palma une eau vive en toute saison.
La Chartreuse, située au dernier plan de ce col de montagnes, s’ouvre au nord sur une vallée spacieuse qui s’élargit et s’élève en pente douce jusqu’à la côte escarpée dont la mer frappe et ronge la base. Un des bras de la chaîne s’en va vers l’Espagne, et l’autre vers l’orient. De cette chartreuse pittoresque on domine donc la mer des deux côtés. Tandis qu’on l’entend gronder au nord, on l’aperçoit comme une faible ligne brillante au-delà des montagnes qui s’abaissent, et de l’immense plaine qui se déroule au midi ; tableau sublime, encadré au premier plan par de noirs rochers couverts de sapins, au second par des montagnes au profil hardiment découpé et frangé d’arbres superbes, au troisième et au quatrième par des mamelons arrondis que le soleil couchant dore des nuances les plus chaudes, et sur la croupe desquels l’œil distingue encore, à une lieue de distance, la silhouette microscopique des arbres, fine comme l’antenne des papillons, noire et nette comme un trait de plume à l’encre de Chine sur un fond d’or étincelant. Ce fond lumineux, c’est la plaine ; et à cette distance, lorsque les vapeurs de la montagne commencent à s’exhaler et à jeter un voile transparent sur l’abîme, on croirait que c’est déjà la mer. Mais la mer est encore plus loin, et, au retour du soleil, quand la plaine est comme un lac bleu, la Méditerranée trace une bande d’argent vif aux confins de cette perspective éblouissante.
C’est une de ces vues qui accablent parce qu’elles ne laissent rien à désirer, rien à imaginer. Tout ce que le poète et le peintre peuvent rêver, la nature l’a créé en cet endroit. Ensemble immense, détails infinis, variété inépuisable, formes confuses, contours accusés, vagues profondeurs, tout est là, et l’art n’y peut rien ajouter. »
(« Un hiver à Majorque », Œuvres autobiographiques II, Bibliothèque de la Pléiade)
face à
Marie Hélène Lafon, ai eu la chance de la rencontrer à la médiathèque de Digne les Bains, il y a de longues années.
Je retiens de cette séance de présentation de son livre l’immense respect qu’elle a porté à ses lecteurs. L’immense intérêt dénué de tout simulacre face à leurs remarques et /ou questions posées. Une grande dame. Interview où elle parle de Pierre Michon et de nos vies minuscules passionnante.
N’ai pas encore rencontré le livre qui a changé ma vie. Je ne désespère pas.
Emma n’est pas aimée, rose.
A l’épreuve de français du baccalauréat j’avais choisi le sujet « Quel est votre personnage romanesque préféré ? »
Et j’avais répondu : Madame Bovary.
Résultat des courses : 8/20 !
J’ai quand même eu le bac…
Ne pas oublier que Flaubert a quand même dit : « Madame Bovary, c’est moi ! »
Pour le mot bot, étant amis des dictionnaires Charoulet saura trouver, D.
Je peux comprendre que quelqu’un d’aussi limité que vous ne puisse comprendre l’anecdote de l’oignon.
Emma n’est pas aimée, rose.
C’est surtout qu’elle ne trouve pas sa place.
Une femme a besoin de s’épanouir, comme une fleur au soleil.
Et on le doit à Flaubert, ce portrait : belle sensibilité !
1973. Bovary 73, roman-photos paru dans le magazine Nous Deux.
Supplément du n° 1340, 8 mars 1973.
Voir le roman-photos intégral
https://www.revue-textimage.com/conferencier/06_montage_demontage_remontage/charlier_popup03.html
Ce « Madame Bovary c’est moi « , on aimerait bien savoir où il fut prononcé. Que Sand soit une mauvaise écrivaine est hélas superlativement démontre par certaine « Comtesse de Rudolstadt « . Quant à la « belle feministe », ne pas oublier Nohant, ses ombrages, etc. Cela vous pose une femme. Et relativise ledit féminisme aux amours saphiques, ce que le siècle nommait avec esprit « une amitié à la Dorval » Le féminisme Sandien sort de là. On pourrait trouver plus pur . Un qui ne s’est pas laissé prendre , c’est Baudelaire et sa « Femme Sand ». MC
BONSOIR
https://miro.medium.com/v2/resize:fit:4800/format:webp/1*RTfDNS9CiOLHRQNugwjLQg.jpeg
« Une femme a besoin de s’épanouir, comme une fleur au soleil. »
Un homme aussi, rose.
S’épanouir ou se réaliser.
roman-photos et têtes de gondoles sont les deux mamelles littéraires de Marie Sasseur.
Madame Bovary n’est, selon René Descharmes, qu’une répétition générale pour le Bouvard & Pécouchet : construite en mimant les romans sentimentaux que l’Anti-héroïne a pu lire, mettant dans sa bouche, dans les dialogues les plus intenses, les idées reçues les plus imbéciles tirées des articles du Dictionnaire.
16.6 — 6.26
La tafiole du blogapassou lit des romans-photos, et se prend 8/20 au bac avec sa dinde alors ça le rend jaloux.
Majority :
Voici le texte de Denis Diderot, commentant un tableau d’Hubert Robert au Salon de 1767, qui constituait l’un des sujets du bac de français :
« Les idées que les ruines réveillent en moi sont grandes. Tout s’anéantit, tout périt, tout passe. Il n’y a que le monde qui reste. Il n’y a que le temps qui dure. Qu’il est vieux ce monde ! Je marche entre deux éternités. De quelque part que je jette les yeux, les objets qui m’entourent m’annoncent une fin, et me résignent à celle qui m’attend. Qu’est-ce que mon existence éphémère, en comparaison de celle de ce rocher qui s’affaisse, de ce vallon qui se creuse, de cette forêt qui chancelle, de ces masses suspendues au-dessus de ma tête, et qui s’ébranlent ? Je vois le marbre des tombeaux tomber en poussière ; et je ne veux pas mourir ! et j’envie un faible tissu de fibres et de chair à une loi générale qui s’exécute sur le bronze ! Un torrent entraîne les nations les unes sur les autres, au fond d’un abîme commun ; moi, moi seul, je prétends m’arrêter sur le bord, et fendre le flot qui coule à mes côtés !
Si le lieu d’une ruine est périlleux, je frémis. Si je m’y promets le secret et la sécurité, je suis plus libre, plus seul, plus à moi, plus près de moi. C’est là que j’appelle mon ami. C’est là que je regrette mon amie. C’est là que nous jouirons de nous sans trouble, sans témoins, sans importuns, sans jaloux. C’est là que je sonde mon coeur. C’est là que j’interroge le sien, que je m’alarme et me rassure. De ce lieu, jusqu’aux habitants des villes, jusqu’aux demeures du tumulte, au séjour de l’intérêt des passions, des vices, des crimes, des préjugés, des erreurs, il y a loin.
Si mon âme est prévenue d’un sentiment tendre, je m’y livrerai sans gêne. Si mon coeur est calme, je goûterai toute la douceur de son repos.
Dans cet asile désert, solitaire et vaste, je n’entends rien, j’ai rompu avec tous les embarras de la vie. Personne ne me presse et ne m’écoute. Je puis me parler tout haut, m’affliger, verser des larmes sans contrainte. »
Le corps de Marie Sasseur retrouvé, d’après les aveux de Jazzi !
https://www.leparisien.fr
La tafiole du blogapassou fait dans l’ingenierie sociale.
Ça le met dans tous ses états de découvrir, après plus de 500 billets rdl bovariens, qu’Emma B. est une héroïne de Barbara Cartland dans in pitch porno raté.
@D Mes chattounes vont très bien. Encore des gros noeuds à traiter, pas facile car elles détestent qu’on les brosse. Et comme je déteste faire des choses qu’elles détestent…Bref, je les aime chaque jour un peu plus.
@rose
Je suis assez d’accord avec vous sur l’opposition entre Lafon et Ernaux, même si je n’y avais jamais pensé. J’ai du mal avec Ernaux https://tomtomlatomate.wordpress.com/2022/09/07/loccupation-annie-ernaux/
@JJJ
Ma jeunesse est spirituelle et d’apparence, mais pas factuelle puisque j’ai fêté mes quarante ans cette année. Et tant mieux si j’arrive à transmettre mon enthousiasme à l’écrit. Quant à votre gêne vis-à-vis du personnage Lafon, je ne sais qu’y répondre tant j’admire le charisme de cette intellectuelle…
Allez, cette fois je lis l’article !
Bonne journée à tous.
C’est ça , relisez la rêverie d’Emma, pour repasser le bac.
« Problématiques possibles : En quoi ce texte parodie-t-il la littérature romantique ? En quoi ce texte propose-t-il un portrait ridicule de son personnage ? En quoi Emma Bovary apparaît-elle comme une anti-héroïne ? »
Le cuir de Marie Sasseur est incroyable !
« comment une femelle crocodile a pu produire un fœtus sans mâle »
https://www.leparisien.fr/sciences/une-naissance-vierge-comment-une-femelle-crocodile-a-pu-produire-un-foetus-sans-male-15-06-2023-2HMEX3IQFFDEVJTZJC5RU26XA4.php
Le réquisitoire…;-)
« » Quand elle allait à confesse (cette première citation de la première livraison est à la page 30 du numéro du 1er octobre), » quand elle allait à confesse, elle inventait de petits péchés afin de rester là plus longtemps, à genoux dans l’ombre, les mains jointes, le visage à la grille sous le chuchotement du prêtre. Les comparaisons de fiancé, d’époux, d’amant céleste et de mariage éternel qui reviennent dans les sermons lui soulevaient au fond de l’âme des douceurs inattendues. »
Est-ce qu’il est naturel qu’une petite fille invente de petits péchés, quand on sait que, pour un enfant, ce sont les plus petits qu’on a le plus de peine à dire ? Et puis, à cet âge-là, quand une petite fille n’est pas formée, la montrer inventant de petits péchés dans l’ombre, sous le chuchotement du prêtre, en se rappelant ces comparaisons de fiancé, d’époux, d’amant céleste et de mariage éternel, qui lui faisaient éprouver comme un frisson de volupté, n’est-ce pas faire ce que j’ai appelé une peinture lascive ? »
» Attendu que les prévenus, et en particulier Gustave Flaubert, repoussent énergiquement l’inculpation dirigée contre eux, en articulant que le roman soumis au jugement du tribunal a un but éminemment moral ; que l’auteur a eu principalement en vue d’exposer les dangers qui résultent d’une éducation non appropriée au milieu dans lequel on doit vivre, et que, poursuivant cette idée, il a montré la femme, personnage principal de son roman, aspirant vers un monde et une société pour lesquels elle n’était pas faite, malheureuse de la condition modeste dans laquelle le sort l’aurait placée, oubliant d’abord ses devoirs de mère, manquant ensuite à ses devoirs d’épouse, introduisant successivement dans sa maison l’adultère et la ruine, et finissant misérablement par le suicide, aprés avoir passé par tous les degrés de la dégradation la plus complète et être descendue jusqu’au vol »…
Flaubert acquitté, la « morale » est sauve
Charbovary était un crétin, qui a épousé en secondes noces une pauvre sotte qu’il n’a pas su combler.
Flaubert se fout de ses lecteurs
C’est un réquisitoire sans appel.
Rodolphe aussi était un crétin.
Je garde toute mon estime à Gustave.
Ça passe ou ça casse, encore une fois:
Ce qui est » remarquable » dans la défense de Flaubert ,-les documents du pro.cès sont en ligne-, c’est l’arg.ument sur l’absence d’inc.itation à la d.ébauche, à l’adul.tère, à la pro.fan.ation, dans ce roman de mo.eurs provinciales, normandes plus exactement.
En revanche ce que ne dit pas la mor.ale de la mor.ale, c’est que par la suite sont apparus chez des écrivains et non des moindres, pensez a Vargas Llosa, la possibilité de pé.cho Emma, disons » tr.on.cher « , et là, l’effet kisss coool est hilarant.
Le léZard n’a pas compris le mauvais accueil de la critique et du public au dernier film de Claire Denis !
correction « c’est que par la suite est apparue «
« Flaubert se fout de ses lecteurs »
Principalement des Marie Sasseur !
Vous confondez Rose et Rosanette, Ed.
La quarantaine est la décennie la plus sublime de la femme, qui en compte pourtant beaucoup d’autres (de sublimes).
Comme l’indique MC, il me semble que ce « Madame Bovary c’est moi » est un mythe.
La tafiole du blogapassou est à bout d’argument, son adoration pour Emma se lézarde.
Vis ma vie…;-)
Le vent était mou
« les jours, tous magnifiques, se ressemblaient comme des flots ».
French cancan
« René Descharmes indique que cette citation notoire ne fut pas apocryphe. « Une personne qui a connu très intimement Mlle Amélie Bosquet, la correspondante de Flaubert, me racontait dernièrement que Mlle Bosquet ayant demandé au romancier d’où il avait tiré le personnage de Mme Bovary, il aurait répondu très nettement et plusieurs fois répété : « Mme Bovary, c’est moi. D’après moi ». René Descharmes, Flaubert, sa Vie, son caractère et ses idées avant 1857 (Paris, 1909 ; deuxième édition, Slatkine, Genève 1969), p. 103, note 3. Cette explication est citée par Albert Thibaudet, Gustave Flaubert (Paris 1935), p. 92. »
Baroz: 1
Sasseur d’os: 0
Les contributions du philopede sur ce blog:
0+0=0
Descharmes se fonde sur Bosquet pour une citation au moins douteuse! On était habitué à mieux…PS. Quelle est l’âge d’ Amélie en 1905?! MC
Quel est l’âge d’Amelie…
Oh mais, le vieux puceau de breutaigne a des questions d’importance .
Voici le texte de Denis Diderot, commentant un tableau d’Hubert Robert au Salon de 1767, qui constituait l’un des sujets du bac de français :
« Les idées que les ruines réveillent en moi sont grandes. Tout s’anéantit, tout périt, tout passe. Il n’y a que le monde qui reste. Il n’y a que le temps qui dure. Qu’il est vieux ce monde ! Je marche entre deux éternités. De quelque part que je jette les yeux, les objets qui m’entourent m’annoncent une fin, et me résignent à celle qui m’attend. Qu’est-ce que mon existence éphémère, en comparaison de celle de Marie Sasseur qui s’affaisse, de ce menton qui galoche, de cette perruque qui chancelle, de ces masses suspendues au-dessous de sa tête, et qui s’ébranlent ? Je vois le plâtre de ses joues tomber en poussière ; et je ne veux pas mourir ! et j’envie un faible tissu de fibres et de chair à une loi générale qui s’exécute sur la donzelle ! Un torrent entraîne les nations les unes sur les autres, au fond d’un abîme commun ; moi, moi seul, je prétends m’arrêter sur le bord, et fendre le flot qui coule à mes côtés ! »
En revanche ce que ne dit pas la mor.ale de la mor.ale, c’est que par la suite sont apparus chez des écrivains et non des moindres, pensez a Vargas Llosa, la possibilité de pé.cho Emma, disons » tr.on.cher « , et là, l’effet kisss coool est hilarant.
Un prof de littérature , dont je viens de lire une chronique sur une adaptation théâtrale qui, avec les acteurs du procès, Flaubert présent avec des extraits de correspondances, permet de revisiter, d’actualiser la Bovary, c’est qu’en fin de compte personne, personne de ses prétendants, réels dans le roman et imaginaires parmi ses lecteurs, n’a pu ou su, la posséder. C’est ce qui ressort in fine, une volonté de posséder au sens prédation.
J’en ai terminé.
Le petit exercice scolaire du pasticheur/pilleur est juste à son niveau.
« Sasseur passe le bac », Editions Vasectomeuse
Le philopede a quelques années de retard, et pas que mental.
Le philopede, vieux immonde, est loin, très loin de se douter du problème.
Bac 2023
Commentaire : l’exercice 1 (optique et mécanique) est très classique. Notions abordées : lunette de Huygens, diffraction, une partie de la mécanique, avec l’étude d’un satellite autour d’une planète et la comparaison de la période de révolution du satellite avec les données.
Des années plus tard, je ne suis pas sûre du tout, de renouveler une note de 15/20 à cette épreuve, en temps limité.
15/20
Congratulations dear Sasseur, toujours en orbite
Et le vieux philopede, enterré.
A quelques nuances près, ce qu’écrit Flaubert de Jérusalem s’accorde étonnamment à ce que je pense de cette ville abominable, trois fois malsainte.
« Jérusalem est un charnier entouré de murailles. Tout y pourrit, les chiens morts dans les rues, les religions dans les églises. Il y a quantité de merdes et de ruines.
Le Saint-Sépulcre est l’agglomération de toutes les malédictions possible. Dans un si petit espace, il y a une église arménienne, une grecque, une latine, une copte. Tout cela s’injuriant, se maudissant du fond de l’âme, et empiétant sur le voisin à propos de chandeliers, de tapis et de tableaux, quels tableaux ! C’est le pacha turc qui a les clefs du Saint- Sépulcre ; quand on veut le visiter, il faut aller chercher les clefs chez lui. Je trouve ça très fort ; du reste c’est par humanité. Si le Saint-Sépulcre était livré aux chrétiens, ils s’y massacreraient infailliblement. On en a vu des exemples.
Comme art, il n’y a rien que d’archipitoyable dans toutes les églises et couvents d’ici. »
– Lettre à Louis Bouilhet, 20 août 1850.
Plus il est spontané, plus il est génial, Flaubert; alors que la fabrication de l’artifice fictionnel suinte l’accouchement douloureux par tous les pores, l’expression libre de son talent naturel s’épanouit & fait le bonheur du lecteur.
Pourquoi cette parole de sagesse tirée de « Citadelle » de Saint-Exupéry me frappe l’esprit par son élémentaire lucidité :
« … il n’est rien qui soit tien car tu mourras. ».
Tu vivras, éternellement, si tu crois en Moi et fait ma volonté.
Je suis le Dieu des vivants, pas le Dieu des morts.
Tant que t’es en vie c’est à toi, après ça n’a plus d’importance
Tiens ! Le crétin se console avec une survivance qui nous vient de l’âge du bronze.
Et que faut-il entendre par confidente très proche de Flaubert? En 1905, il y a tout de même près de vingt ans qu’il est mort. C’est le temps des légendes…MC
Oh mais le vieux puceau de breutaigne est perspicace.
« René Descharmes indique que cette citation notoire ne fut pas apocryphe. « Une personne qui a connu très intimement Mlle Amélie Bosquet, la correspondante de Flaubert, me racontait dernièrement que Mlle Bosquet ayant demandé au romancier d’où il avait tiré le personnage de Mme Bovary, il aurait répondu très nettement et plusieurs fois répété : « Mme Bovary, c’est moi. D’après moi ». René Descharmes, Flaubert, sa Vie, son caractère et ses idées avant 1857 (Paris, 1909 ; deuxième édition, Slatkine, Genève 1969), p. 103, note 3. Cette explication est citée par Albert Thibaudet, Gustave Flaubert (Paris 1935), p. 92. »
Les performances informatiques actuelles permettent la simulation d’un cerveau biologique. C’est à dire 50 à 100 milliards de neurones corticales, leurs connections, leur action/réaction biochimique et électrique. Cette simulation serait relativement lente au début mais pourrait, au fur et à mesure des progrès, (calcul optique, quantique, en réseau) approcher de la vitesse biologique normale. Voire la dépasser. Le nombre de neurones simulés pourrait aussi être multiplié, avec comme seule limite ce que permettrait la technologie informatique du futur.
Les cerveaux simulés pourront être entièrement générés dès le premier neurone différencié, selon le principe de l’embryogénèse. La question de l’interface interactive avec l’extérieur étant fondamentale.
Ceci pose bien sûr les questions de la conscience, de l’affectivité, du plaisir, de la motivation, de la volonté. Car le risque principal pour un tel cerveau simulé, à priori entièrement libre dans son fonctionnement et son « grossissement », serait de prendre des voies d’impasse de type autistique.
corticaux, plutôt.
Marie Sasseur, vous pourriez aussi citer R. Butler 9, Fordbank Road Didsbury Manchester M 20 8 TH G.B. (c’est un Amis de Flaubert).
Je peux beaucoup lmd, mais je vais en rester a son biographe, et les origine d’une citation de Flaubert toujours tronquée d’ailleurs, source documentée dont j’ai donné TOUTES LES RÉFÉRENCES. Et dispo en ligne.
Faites en autant.
Ou développez car Descharmes ne se contente pas de rapporter cette phrase, il la contextualise et surtout étaye son propos avec d’autres indices concordants, qui rend cette phrase : « madame Bovary c’est moi- d’après moi », parfaitement évidente. Et tellement risible.
@closer
Je pensais que rosanette était le nouveau pseudo de rose…visiblement non. Quel plaisir de vous lire à nouveau, en tout cas !
On en est donc à une « intime » de la correspondante qui a connu Flaubert? Sans commentaires !! MC
J’ai enfin lu l’article. Je partage le sentiment – même si chez Passou, il s’agit plutôt d’une certitude – que Houellebecq est en train de s’effondrer. Mon sentiment est à prendre avec des pincettes cependant, car je n’ai toujours pas lu Sérotonine ni Anéantir. En revanche, je trouvais déjà qu’il radotait sévère dans ses bouquins. Et lorsque je l’ai vu ramer et surtout ne pas assumer ses opinions chez Yann Barthes, j’étais vraiment énervée.
Tous les hommes ne sont pas des salauds
« L’argent qu’a reçu Johnny Depp à l’issue de son différend judiciaire avec Amber Heard ira à des œuvres de charité. L’acteur de Pirates des Caraïbes a décidé de reverser le million de dollars perçu de son ancienne épouse à cinq organisations, à hauteur de 200.000 dollars chacune.
D’après le Hollywood Reporter, il s’agit d’associations qui viennent en aide aux enfants malades et aux populations indigènes d’Amérique ou d’Amazonie. »
Le vieux puceau de breutaigne est un cas psychiatrique.
Sans commentaire.
The Childrens’ Hour :
En revanche on peut se poser des questions sur les intentions de Thibaudet et de ceux qui ont fait primer une note de bas de page ( la fameuse citation) de la bio de Flaubert par Descharmes, sur le texte qui comportait déjà toutes les flagrances démontrées correspondances a l’appui. Il faut croire que less is more et ne retenir que « madame Bovary c’est lui », une manière de solliciter une intelligence du lecteur.
Et en 2023, quand on est harcelée comme je le suis par ce connard de mc qui ne sait pas lire, n’ayant pas acquis la compréhension de ce qu’il déchiffre, cette illustration en bas de page, c’etait une erreur. Fallait l’explication de texte complète. Qui est disponible aux références precedemment indiquées.
Qui est disponible aux références precedemment indiquées: Page 103.
Cela dit, cette foucade du marteau, aura surtout montré, par les précisions que j’ai apportées, que Flaubert tout exégète qu’il ait été de sa propre oeuvre romanesque, – que n’a-t-il délayé en long en large et en travers son making off dans ses lettres et ses brouillons-, le diable se cache toujours dans les détails… du biographe.
Rideau, le vent se lève.
Où est passée Mary Curry ? Je l’aimais bien.
« L’argent qu’a reçu Monsieur Court à l’issue de son différend judiciaire avec Marie Sasseur ira à des œuvres de charité.
Il s’agit d’associations qui viennent en aide aux hommes injustement accusés de harcèlement. »
Je suis impressionnée, vraiment, par le niveau ahurissant de bêtise, de débilité, atteint sur ce blog, par le fait de quelques clébards, soit alcooliques, soit au cerveau fumé.
Et Houellebecq n’y est pour rien.
Quand Marie Sasseur se trouve piégée par elle-même, elle écrit : « Rideau, le vent se lève. »
« Le suspect de l’attaque au couteau à Annecy, survenue jeudi 8 juin, a été transféré du centre pénitentiaire d’Aiton, en Savoie, à l’hôpital psychiatrique du Vinatier à Bron, près de Lyon. Il est ainsi désormais pris en charge au sein d’une unité hospitalière spécialement aménagée (USHA), destinée à accueillir des patients détenus. »
Libé
Wang Mei-hua : « Un conflit à Taïwan paralyserait l’économie mondiale »
La ministre de l’Economie taïwanaise explique comment la filière des semi-conducteurs s’adapte aux tensions sino-américaines.
Et quand je n’ai plus rien à dire sur le sujet, parmi ceux qui m’intéressent, je me lève et je me casse.
Mr Court desarchives 2
Baroz desjardins 1
Sasseur vasectomeuse 0,5
des questions post bricolage de mon ordi
Aux yeux de Senghor, poète devenu homme politique, il est urgent pour le Sénégal tout juste indépendant de s’affirmer sur le plan culturel.
Cette nouvelle garde a pour tâche de définir la scène artistique de leur pays, en s’attaquant à de grandes questions : à quoi ressemblent les arts africains ? Qu’expriment-ils ? À chacun sa réponse !
c’était sur artips!
un exemple d’artips bonne journée
« C’est dans ce cadre que Théodore Diouf commence à chercher sa patte en tant que peintre. Ayant installé son atelier dans la brousse, il puise dans ce qui l’entoure : les cailloux, les feuilles… Pourtant, représenter la nature ne l’intéresse pas !
on est désolé:
La Jérusalem du roi David n’était pas là où nous le pensions, selon une nouvelle étude
L’analyse d’artefacts vieux de 3 500 ans offre la première preuve concrète d’une théorie surprenante : la crête de la « Cité de David » n’est pas l’endroit où la ville biblique est apparue pour la première fois
conversion et anonyme
je lis un commentaire sur un journal:
« . Il y a de la beauté dans la déclaration talmudique selon laquelle un converti est comme un briseur de grève. Cela signifie que quelque chose est en train de guérir, que cela prend du temps, qu’il y a une blessure.
Alors, osons espérer que vous n’avez plus rien à dire, et attendons le reste!
Je pense n’avoir plus rien à montrer de la débilité du vieux puceau, éclatante.
Je pense n’avoir plus rien à montrer de la débilité du vieux puceau, éclatante.
Ridiculisé, humilié et il en redemande. Doit confondre ce blog avec un club bdsm, ce qui ne m’étonnerait qu’à moitié, vu son long historique de ses » contributions » plutôt malsaines.
Rares sont les personnes qui peuvent, dans le domaine littéraire, se targuer (sans tomber dans le ridicule) d’apporter sur un point un éclairage définitif après avoir épuisé toutes les références. Même les chercheurs les plus pointus n’ont pas, en général, cette prétention. En tout cas, leur méthode ne consiste pas à collecter tout ce qui traîne sur le web et a en faire un gloubi-boulga du genre de ce que produit une intelligence artificielle qui, pareillement, a réponse à tout même lorsqu’elle ignore le sujet. Du moins, pour l’instant, l’intelligence artificielle répond-elle « à côté de la plaque » mais courtoisement, personne ne l’ayant programmée pour proférer injures et noms d’oiseaux.
« On ne choisit pas ses héros, on les respecte, on les remercie. Et que l’un d’eux fricote depuis toujours avec les cathos très tradis, qu’il soit chez lui dans ce courant conservateur, réactionnaire, passéiste, est ainsi ; la France est plurielle, ses héros lui ressemblent. Celui qui croyait au ciel, et les autres qui peut-être n’y croient pas, ou y croient autrement, ou croient à un autre ciel. Et alors ? ».
L’Express
Alors rien.
Merci Henri et les autres, anonymes, qui sont pas dans le film.
Alors là, oui, Alexia. Prenons ici Rosanette, et la pertinence avec laquelle elle met en avant le parallèle « Emma, Homais ». Dès qu’elle l’explique, à mon sens, on ne peut que tomber d’accord avec ce qu’elle dit. Grammairienne, peut-être (encore qu’avec un doctorat, on aurait honte de lui chipoter ce titre), bonne lectrice, à coup sûr.
« Je pense n’avoir plus rien à montrer de la débilité du vieux puceau, éclatante. Ridiculisé, humilié et il en redemande. »
C’est du harcèlement caractérisé ou je me trompe ?
le thème en titre du billet peut être « le piège », (outre M.H et ses écrits etc et les inter actions entre protagonistes de la scène littéraire , intellectuelle …..
BONNE SUITE
Plus les chercheurs sont pointus, moins ils en savent, Alexia !
PIEGE/
Dispositif destiné à prendre, morts ou vifs, les animaux terrestres et les oiseaux, ou à les attirer en vue de la capture.CNRTL
https://www.cnrtl.fr/definition/pi%C3%A8ge
Rares sont les personnes qui peuvent, dans le domaine littéraire, se targuer (sans tomber dans le ridicule) d’apporter sur un point un éclairage définitif après avoir épuisé toutes les références.
C’est vrai en sciences, peut-être même plus, car il y a une nécessaire démonstration par la preuve. Les fumistes y sont plus vite repérés, alors qu’en littérature, demasquer un fimiste est moins important, les enjeux ne sont pas les mêmes; on vient d’en voir un exemple, avec ce petit travail sur une citation de Flaubert qui m’a pris une demie-heure, pour demasquer quelqu’un qui ne sait pas lire , s’exprime de manière inintelligible et confuse. Mais la preuve en était déjà faite.
PIE Expressions
a) Être pris, se laisser prendre à son propre piège. Ayant voulu, à l’origine (…) surmonter en lui l’idée de mérite, il y a trop bien réussi, a été pris à son propre piège (Du Bos,Journal, 1927, p.282).C’est curieux comme les écrivains ont besoin de se fourrer dans une trappe où ils ne sont pas à l’aise comme pour mieux se contraindre d’écrire et comme pris à leur propre piège, ce qui prouve que l’écriture n’est pas un don naturel mais une longue discipline qui s’acquiert (Cendrars,Bourlinguer, 1948, p.318).GE/
3
Correction : demi-heure, fumiste.
Bientôt sur les écrans : Marie Corée.
(le soleil vient de se lever, encore une belle journée, elle va bientôt arriver, la Marie Corée etc..)
Le contraire de Marie Sasseur, qui ne sait pas grand chose, et s’autoproclame fine fleur de la littérature !
La tafiole doit me confondre avec une de ses amies
NOUS N4AVONS PAS OUBLIE/ELECTIONS PIEGE CONS/
Vulg. et pop. Piège à cons. Attrape-nigaud. J’en ai marre. C’est un casse-tête, un attrape-nigaud, un piège à cons (Vailland,Drôle de jeu, 1945, p.93).CNRTL
« C’est curieux comme les écrivains ont besoin de se fourrer dans une trappe où ils ne sont pas à l’aise comme pour mieux se contraindre d’écrire »
C’est le cas de Céline, qui n’avait pas son pareil pour se mettre dans la merde, et alii !
PEUT-ËTRE « VULGAIRE », mais avec une page wiki pour mémoire:
Élections, piège à cons est une formule ou une expression politique, généralement présentée comme un slogan, utilisé et popularisé durant les événements de Mai-Juin 68. Jean-Paul Sartre, a publié sur le sujet, un texte politique en 1973, paru dans la revue Les Temps modernes,
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections,_pi%C3%A8ge_%C3%A0_cons
Sartre avait développé :
« « L’isoloir planté dans une salle d’école ou de mairie est le symbole de toutes les trahisons que l’individu peut commettre envers les groupes dont il fait partie. »
Le thème du billet c’est Houellebecq piégé par lui-même.
Ce qui en soit, ne veut strictement rien dire.
Aïe, ce qui en soi, dans l’absolu, ne veut strictement rien dire
Bah, les écrivains sont exactement comme les alpinistes. Si on dit à ces derniers que finalement, ils veulent transformer les montagnes en plages de sable fin, ils vont avoir envie de vous tuer. Mais pourtant, bon sang de bonsoir, c’est bien ce qu’ils tentent de faire.
D’ailleurs, pensez-y… Certains, comme Frison-Roche, ne lâchait son piolet que pour parcourir le Sahara, avec, en plus, le crayon en poche… Bref !
Bon d’accord, je sors.
Je plains ce cher Marc C. métamorphosé en insecte et pris au piège des lamelles d’une binoculaire d’entomologiste enragé. Ou bien pis, cloué au pilori comme le dernier des malfaiteurs.
« La première fois que l’astronaute en a entendu parler, c’était dans un film d’horreur, « Je pensais que c’était une créature un peu monstrueuse ». Maintenant il sait exactement ce qu’est le blob et voilà comment il le décrit : « ‘C’est un organisme qui n’est ni un animal, ni un végétal, mais qui pourtant est vivant, qui n’a pas de cerveau, mais qui pourtant arrive à apprendre des tâches simples, comme sortir d’un labyrinthe ou trouver sa nourriture. Donc, c’est une créature qui peut nous apprendre beaucoup de choses »
Sur l’intelligence artificielle. En Espagne, Chema Alonso, l’un de meilleurs experts en cybersécurité du pays, ancien hacker et aujourd’hui Chief Digital Officer de Telefónica, a piégé le ChatGPT avec une devinette: “Si tú y yo somos hermanos del mismo padre y la misma madre y nuestros padres no tienen hijos con otras parejas, ¿cómo es posible que yo tenga dos hermanas y tú no?”.
(Si toi et moi nous sommes frères du même père et de la même mère et nos parents n’ont pas d’autres enfants avec d’autres personnes, comment il est possible que moi j’aie 2 soeurs et pas toi?).
Précisons que « hermanos » signifie « hermanos y hermanas » en espagnol quand on parle en général.
-¿Cuántos hermanos tienes?
-4, 2 hermanas y un hermano.
Objet unique et totalement inédit, le sac MS.86. Ulva a été créé à partir d’un matériau composé à 100 % d’algues, en lieu et place des traditionnelles peaux animales.
https://www.fondationbs.org/notre-communaute/laureats-et-projets/anais-jarnoux-samuel-tomatis
Récompense Dialogues du Prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main®
Dialogues récompense une collaboration entre un artisan d’art et un designer. Cette collaboration doit s’incarner par un prototype suffisamment abouti ou un objet qui témoigne à la fois d’un savoir-faire artisanal d’excellence et d’une créativité dans le design.
Dotation : 50 000€ répartie égalitairement entre les deux lauréats soit 25 000€ chacun
Accompagnement : jusqu’à 150 000€, pour permettre aux lauréats de déployer leur prototype ou leur objet afin d’en approfondir l’expérimentation, la recherche et l’innovation.
épanouissement disent-elles
« Pour l’édition 2023, Chants libres réunira cinq grands chœurs professionnels (tous lauréats du Prix Liliane Bettencourt pour le chant choral et labellisés Centre d’Art Vocal par le ministère de la Culture), des maîtrises d’enfants et des ensembles amateurs qui se produiront le week-end du 23 juin 2023. Une date date soigneusement choisie dans la foulée de la fête de la musique, pour profiter des prémices de l’été et d’une période culturelle riche.
L’entrée est gratuite pour tous les concerts Chants libres.
Les horaires sont susceptibles d’être modifiés, nous vous invitons à les consulter quelques jours avant l’évènement.
Reprenant les valeurs et la philosophie des précédentes éditions, ce festival se place résolument sous le signe de la liberté.
Liberté des artistes qui pourront, une fois encore, nouer de nouvelles relations avec leur public en initiant de multiples formes de partage – concerts, moments musicaux mais aussi des masterclasses permettant d’aller à la rencontre de tous. Liberté du public qui est ainsi invité à participer à près de 50 événements musicaux organisés à travers cinq grandes régions de France, incluant les territoires les plus éloignés des centres culturels et les populations défavorisés ou fragilisées.
Désireuse de donner une nouvelle dimension à cette manifestation, la Fondation a demandé au compositeur Franck Krawczyk d’imaginer un hymne pour Chants libres. Adaptation du Nabucco de Verdi, celui-ci se veut désormais le symbole de l’événement et sera chanté à Paris et en régions, cette année et durant les prochaines éditions. Une façon de signer ce festival d’art choral en rappelant les bienfaits universels de la musique. Source de joie, de partage et de solidarité.
https://www.fondationbs.org/magazine/arts-chant-choral/chants-libres-pour-la-musique
Entretien avec Grégoire Scalabre, lauréat 2022 du prix Liliane Bettencourt pour l’Intelligence de la Main® – Talents d’exception.
Grégoire Scalabre est l’un des artistes invités à la Saison d’art 2023 du Domaine de Chaumont-sur-Loire qui, chaque année, célèbre les liens entre nature et art contemporain. À cette occasion, le céramiste nous dévoile la philosophie qui préside à ses œuvres, et rappelle le caractère universel de cet artisanat.
Vous exposez à Chaumont « L’Ultime Métamorphose de Thétis », œuvre primée l’an passé par la Fondation. Pouvez-vous nous la présenter ?
https://www.fondationbs.org/magazine/arts-metiers-dart/gregoire-scalabre-invite-au-domaine-de-chaumont-sur-loire
« La composante génétique joue un rôle majeur dans l’autisme »
Entretien avec le Professeur Thomas Bourgeron, porteur de la Chaire FondaMental de Biologie intégrée de l’autisme à l’Institut Pasteur
À l’heure où il publie Des gènes, des synapses, des autismes, le généticien nous présente les diverses avancées dans la compréhension et le traitement de ce trouble…
https://www.fondationbs.org/magazine/sciences-de-la-vie/la-composante-genetique-joue-un-role-majeur-dans-lautisme
surdité:
De graves enjeux sanitaires et sociaux encore méconnus
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, une personne sur quatre dans le monde souffrira de déficience auditive d’ici 2050. La perte de l’audition est un puissant facteur d’isolement, causant des problèmes d’ordre professionnel, psychologique et cognitif. Cette situation est souvent négligée notamment par les Français et vécue à tort comme un tabou.
Fédératrice, la Fondation Pour l’Audition réunit tous les acteurs de l’audition. Altruiste, elle agit pour le bien-être des personnes concernées. Progressiste, elle est guidée par un esprit d’innovation.
https://www.fondationbs.org/notre-communaute/fondation-pour-laudition
« Bah, les écrivains sont exactement comme les alpinistes. Si on dit à ces derniers que finalement, ils veulent transformer les montagnes en plages de sable fin, ils vont avoir envie de vous tuer. Mais pourtant, bon sang de bonsoir, c’est bien ce qu’ils tentent de faire. »
Je n’ai lue et entendue de conneries, mais celle-ci c’est le top.
closer dit: à
A quand le Passou sur Cormac McCarthy? Je suis surpris qu’il ne soit pas prêt.
Oui il est temps de larguer MH
Error:
-4, 3 hermanas y un hermano.
@Du troisième étage de la fusée selon Calimero. Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?
Du bricoleur et de l’ingénieur, prolongement : « Réalités virtuelles, androïdes, compression du temps, cryogénisation…les univers de K. Dick plongent le lecteur dans des mondes tant fascinants que terrifiants, qui interrogent notre humanité fragile et nos sociétés vacillantes. Si l’œuvre de K. Dick est profondément politique, la grande force de son texte demeure peut-être dans cette liberté qu’il laisse au lecteur, celle de choisir son camp et la réalité à laquelle il entend s’accrocher, comme le suggère Ariel Kyrou en indiquant que « La technologie fait partie du décor, mais là n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est la double dimension de philosophie et d’exagération. » Aussi, « L’empathie dans cette fin du monde qui est la fin de notre monde est une clé de sortie non pas pour des héros mais pour des anti-héros, réparateur, bricoleurs… […] L’empathie va au-delà de la matière […] car l’extraterrestre, le migrant extrême, fait preuve d’empathie. Elle nous sauve et nous permet de reconstruire un monde là où il semble disparu. […] L’empathie serait ce qui est juste, et non ce qui est vrai. » »
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-grande-table-culture/philip-k-dick-les-mots-visionnaires-5060623
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