de Pierre Assouline

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Mille ans de solitude pour Gabriel Garcia Marquez

Mille ans de solitude pour Gabriel Garcia Marquez

Aracataca est en deuil. Macondo aussi. Isolé sur la côté caraïbe de la Colombie, le premier est un village réel, lieu de naissance de l’écrivain Gabriel Garcia Marquez, qui en fit un mythe sous le nom du second. Ce fut Cent ans de solitude paru en 1967 en Colombie et un an plus tard en français au Seuil dans une traduction de Claude et Carmen Durand. Histoire d’une dynastie familiale, fresque foisonnante et chronique luxuriante déployée sur six générations, ce fut son grand roman de chevalerie de l’Amérique latine en quelque sorte. Son grand livre, un roman il est vrai exceptionnel qui connut un tel succès à travers le monde, durable et profond, que, généralement, sa seule « victime » ne s’en remet pas. Entendez que quoi qu’il écrive par la suite, et quoi qu’il ait écrit avant, quoi qu’il ait fait, tout sera à la fois éclipsé et illuminé par ce seul livre dont le titre à lui seul agit comme un sémaphore dans l’histoire récente de la littérature.

«Bien des années plus tard, face au peloton d’exécution, le colonel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l’emmena faire connaissance avec la glace…. »

L’incipit même figure dans les anthologies des plus fameux débuts romanesques. « Gabo », comme on l’appelait familièrement, y mêlait plusieurs registres d’écriture à plusieurs genres littérairesépopée, fable, folklore, mythe, merveilleux, histoire, politique, baroque, fantastique- avec une audace et une liberté formelles héritées de sa lecture passionnée et éblouie de son maître Faulkner, mais aussi de Rabelais. On voudra y voir le porte-drapeau, le chevau-léger et que sais-je encore d’une « école du réalisme magique » où le réel le dispute au merveilleux, l’impalpable au culte du surnaturel, les fantômes aux prémonitions transmis. Tant et si bien qu’en créant son poncif à son corps défendant, celui-ci avait gagné le statut de lieu commun, sinon de tarte à la crème, de toute analyse du roman latino-américain contemporain, la gloire de Garcia Marquez ayant voué à un injuste oubli le discret génie pionnier d’un Juan Carlos Onetti. Ecole ou pas, « Gabo » n’avait rien d’un maître, ni même d’un professeur bien qu’il ait favorisé la naissance d’écoles de cinéma et de journalisme en Amérique latine.

garcia marquez© Daniel Mordzinski

 Journaliste il fut journaliste il est resté car c’était sa manière d’agir sur l’histoire immédiate, de dénoncer les dictatures installées par les Etats-Unis sur son continent natal. Il essayait tout le temps, adaptant son style aux besoins de son histoire, mêlant si nécessaire le roman au reportage, qu’il s’agisse de célébrer une fois de plus le corps de la femme, de nouer le lyrisme à la lucidité, de louer la haute figure de Simon Bolivar. Ses derniers textes sont plus oubliables. Ses Mémoires furent décevants. Mieux vaut relire L’Automne du patriarche (1975) en y décryptant sa large part autobiographique, comme une confession d’écrivain butant sur sa notoriété revisitée à travers celle d’un dictateur.

 Il prenait sa gloire avec autant d’orgueil que d’humour. Son discours devant l’Académie suédoise, à l’occasion de son prix Nobel de littérature (1982), en témoigne. Avec en sus la constance politique qu’il faut lui reconnaître, celle du combat anti-impérialiste, anti-capitaliste et antiaméricain, assorti d’une fidélité à peu près sans faille à Fidel Castro et au castrisme. Il fit de la réception de Stockholm une tribune politique, l’occasion de dénoncer le pillage, l’oppression, l’abandon du continent latino-américain, achevant son discours sur une note utopique rêvant d’un monde « où personne ne peut décider pour les autres jusqu’à la forme de mourir, où vraiment soit vrai l’amour et soit possible le bonheur, et où les lignées condamnées à cent ans de solitude ont enfin et pour toujours une deuxième chance sur la terre ». N’empêche que son oeuvre était avant tout hantée par la solitude, ce dernier mot étant celui qui revenait le plus souvent dans son discours de Stockholm, dès l’intitulé « La soledad de América Latina ». La solitude et puis la mort, la mort, la mort… Il y a quelques mois, alors qu’il luttait à nouveau contre le cancer lymphatique, elle a fini par l’emporter à 87 ans. A chaque rémission, tandis que les journaux se livraient rituellement à une chronique de sa mort annoncée, il se désolait de ce que son passage dans l’au-delà serait la seule de ses expériences qu’il n’aurait pas le bonheur de raconter.

Lorsqu’il était étudiant, la découverte de La Métamorphose de Kafka lui avait fait abandonner le droit pour la littérature, autrement dit l’écriture de sa première nouvelle. C’était un écrivain, qui avait été, à ses débuts, prêt à crever de faim pour devenir et demeurer avant tout un écrivain. Même s’il ne remisa jamais l’habit du reporter. Même si sa gloire de romancier ne freina jamais en lui l’homme d’action et l’intellectuel engagé qu’il ne cessa d’être. La postérité dira si, comme le suggère le critique Philippe Lançon, il fut un “Hugo tropical”. Peut-être pas le nôtre mais certainement “leur “ Victor Hugo. Non seulement celui de la Colombie mais celui de toute l’Amérique latine. Un continent, un imaginaire, un univers, une langue dont Aracataca et Macondo demeureront à jamais les capitales inoubliables. Pas seulement pour eux mais pour nous aussi.

(Photos Isabel Steva Hernandez et Daniel Mordzinski)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

704 Réponses pour Mille ans de solitude pour Gabriel Garcia Marquez

JC..... dit: à

Louanges pour l’écrivain devenu cadavre, je l’admet bien volontiers, on ne peut qu’aimer les premières œuvres de bougres comme Gabo, Borges ou Quiroga, lui qu’en particulier j’adore.

Bémol, tout de même, pour les prises de position politique absurde du castriste Gabo, se battant contre les dictatures… et pas celle de ce foutu barbu de Castro !

la Reine du com dit: à

Gabo, R.I.P. L’influence du moustachu (l’autre, à la chute de cheval) en effet flagrante dans l’oeuvre de Garcia Marquez. Puis la littérature française avait probablement cessé de nous habituer à ce souffle, cette amplitude dans la fresque. Superbe note, qui me donne envie de me replonger pas si paradoxalement que ça dans Faulkner

Enters Terence dit: à

Il est mort comme il a vécu, dans la patience.

cneff dit: à

Aracataca est en deuil. Macondo aussi – et ses lecteurs aussi! Sehr gut geschrieben, danke !

cneff dit: à

Et voici quatre liens vers des nécrologies remarquables
Die Zeit : http://www.zeit.de/kultur/literatur/2014-04/garcia-marquez-nachruf
Der Spiegel: http://www.spiegel.de/kultur/literatur/gabriel-garcia-marquez-literaturnobelpreistraeger-gestorben-nachruf-a-965174.html
NYT: http://www.nytimes.com/2014/04/18/books/Gabriel-Garcia-Marquez-appraisal-entwining-tales-of-time-memory-and-love.html?hp&_r=0
Le Monde: http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2014/04/17/l-ecrivain-gabriel-garcia-marquez-est-mort_4401388_3382.html

JC..... dit: à

… Illustration… Sous chaque livre, un malheureux : l’auteur…

Onésiphore de Prébois dit: à

On voudra y voir le porte-drapeau, le chevau-léger et que sais-je encore d’une « école du réalisme magique » où le réel le dispute au merveilleux, l’impalpable au culte du surnaturel, les fantômes aux prémonitions transmis. Tant et si bien qu’en créant son poncif à son corps défendant, celui-ci avait gagné le statut de lieu commun, sinon de tarte à la crème, de toute analyse du roman latino-américain contemporain

Inventer des « écoles » littéraires à l’existence problématique, classer les oeuvres littéraires par tendances, est une des entreprises chimériques qui sont censées conférer une apparence de sérieux à l’enseignement universitaire de la littérature, discipline qui, chacun le sait sans oser le reconnaître, ne sert strictement à rien. pas plus dans les collèges et lycées qu’à l’Université d’ailleurs. Une des manières efficaces de trouver le moyen d’économiser une partie des fameux cinquante milliards serait de rayer d’un trait de plume et du jour au lendemain l’enseignement de la littérature des écoles et des Universités françaises. La perte ne serait pas grande puisque la littérature n’est pas faite pour être enseignée mais pour être lue. On n’a pas besoin de professeurs de littérature pour se faire son opinion sur Flaubert ou Garcia Marquez. il suffit de savoir lire.

bougromagnon dit: à

@ »On n’a pas besoin de professeurs de littérature pour se faire son opinion sur Flaubert ou Garcia Marquez. il suffit de savoir lire. »
C’est faire peu de cas de la pensée, universelle, de JC de PQ

@9 h 22 min
Hélas que ne vous a-t-il pas connu ou lu pour emprunter le chemin de la rectitude littéraire, politique.. prosit

Chaloux dit: à

Les nouvelles surtout sont géniales.

Onésiphore de Prébois dit: à

Louanges pour l’écrivain devenu cadavre, je l’admet bien volontiers (JC)

Un écrivain ne devient cadavre que parce qu’on s’obstine à mentionner un nom au-dessus d’un titre. La littérature a tout à gagner à devenir anonyme. Elle perdrait enfin cet entêtant parfum de macchabée qui lui colle aux basques depuis la nuit des temps.
Je trouve très raisonnable cette réflexion de Régis Jauffret (dans « Asiles de fous »):

 » les livres se passeraient fort bien de nom d’auteur. Ils deviendraient alors des objets anonymes, et les écrivains perdraient enfin cette vanité qui les fait parfois se prendre pour des industriels en droit d’apposer leur marque sur les produits sortis de leurs usines ».
Cet usage aura

JC..... dit: à

Deuil : pas de dispute devant le mort encore tiède, je vous répond dans trois jours, bout de gros mignon.

chantal dit: à

Il est mort et alors ?

Hommage prévisible de la corporation, saint malo en juin, tous les aficionados seront sur le pont ..

JC..... dit: à

« La littérature a tout à gagner à devenir anonyme. »

Pas les écrivains : on écrit pour cesser de l’être. Vous imaginez l’auteur qui pond son chef d’œuvre « qui l’habite », et enterre le livre dans son jardin, les yeux bandés ?… Je vois bien Chaplin dans le rôle !

JC..... dit: à

« Une des manières efficaces de trouver le moyen d’économiser une partie des fameux cinquante milliards serait de rayer d’un trait de plume et du jour au lendemain l’enseignement de la littérature des écoles et des Universités françaises. »

Prébois, c’est exactement ce que souhaitent faire, et parfois exécutent de façon meurtrière dans les écoles, les nègres de Boko Haram, grands fadas islamisés au delà du raisonnable prôné par le prophète de l’amour et de la tolérance.

no problem dit: à

JC écrit pour ses contemporains mais aussi pour la postérité (ml n’a plus de mouron à se faire)

chantal dit: à

Claude & Carmen Durand, ont traduit un livre que ça en vaut la peine ..

Un livre écrit en 67 .. l’auteur décède en 2014 .. les numérologues sont satisfaits, le seuil jubile, ect ..

On croirait même que c’est pas du chiqué de bosser du chapeau, hein Prébois dont on se chauffe .. important/ important .. on sort les castagnettes ..

JC..... dit: à

C’est exact noprob, j’écris un ouvrage au style nouveau, bourdiou ! à la Eddy Louis ce garçonnet poussé au pinacle par une fusée de rectalitude intellectuelle et assistée, un livre sur l’identité qui s’appellera « Z-Annuaire » !

En fait, je recopie l’annuaire des téléphones à l’envers, les Z en premier. Les petites gens m’ont toujours fascinés, ramenés au minimum. Génial non ?…

chantal dit: à

Pour en finir avec les chiffres ronds .. les moustaches et l’accent circonflexe ..

Chaloux pourquoi tu tousses ?

vendredi dit: à

je vous répond dans trois jours

Le seigneur vous le rendra

Anonyme dit: à

Pour Pierre Assouline : problème avec votre adresse mail :

Nous sommes desoles de vous informer que votre message n a pas
pu etre remis a un ou plusieurs de ses destinataires.
Ceci est un message automatique genere par le serveur mwinf5d61.orange.fr.
Merci de ne pas y repondre.

Widergänger dit: à

« Jusqu’alors, il ne lui était jamais venu à l’idée que la littérature fut le meilleur subterfuge qu’on eût inventer pour se moquer des gens […]. »

Samu Social Club dit: à

Pour moi c’est l’amérique du sud, la nouvelle inde, les bahamas pour le perroquet que j’ai vu sur l’édition du seuil.

L' âne fait-il le coq? dit: à

renato dit: 18 avril 2014 à 11 h 07 min

Du coq à l’âne :

Eh bien, nous avons ici la réponse d’un quidam hier au soir.
Lisez attentivement cette phrase :
 » Enfin, c’ est bien, au moins vous faites les questions et les réponses et vous volez au secours de vous-même »
On retrouve toujours ces assertions exclamativo-paternalistes à qualifications pseudo-moralisantes (Enfin, c’est bien)pour ensuite rebondir sur un semblant de pensée qui n’a aucun sens et qui est sempiternellement lancée à la cantonade.
( Comme ce lien.)
Une ponctuation aldo maccionnesque d’absence d’idée sur une plage de certitudes en grains de sable mouvant.
Reste le geste, ridicule comme un effet de manche!

TKT dit: à

@ D.bile & JCouille: Borges porte une chemise jaune, est-ce la fameuse couleur « jaune d’or » inventé par D. ? je pars dans une semaine pour la Californie, je vais prendre toutes mes chemises jaunes, au finish c’est très vivant…

Je n’ai jamais lu un roman de Borges en entier, je me suit toujours arrêté en route, freiné par un ennui produit par son style*, un long fleuve nerveux de mots en matière dure. Je n’aime pas non plus, ce coté hispanique récurent, de la magie.
* Jamais lu en espagnol, ce doit être la raison ? Devrais-je acheter une version bilingue ?

A la source... dit: à

Comedia de l’Arte. Portrait du capitaine Matamore.

« Adepte des entrées fracassantes, l’épée à la main, il part au pas de charge vers les coulisses, et en ressort tout aussitôt tremblant. A travers lui, l’on se moque des mercenaires, traînant la misère, pillant les fermes, mais incapables de se battre. Il fait penser à un coq avec une épée. Il se pavane et raconte ses haut-faits, la plupart imaginaires. Il aime à multiplier le nombre de ses ennemis par bravoure. En réalité,

« c’est un poltron et un faux-brave, qui tremble à la simple idée de se battre. Il tombe facilement amoureux des belles femmes, qui se servent de lui. Sa vantardise perpétuelle en fait également la victime toute désignée d’Arlequin ou de Brighella. »

Comprenne qui pourra.

Enters Terence dit: à

mot portmanteau quand même (photo)

TKT dit: à

« Sous chaque livre, un malheureux : l’auteur… »
jolie phrase pondue par JCafard.
Jean d’Ormesson semble donc l’exception qui fait la règle ?

Enters Terence dit: à

Curieusement les deux dernières phrases ci dessous ont la même longueur mais la perspective nous détrompe.

renato dit: à

Wow ! j’ai un nouveau troll… j’aime assez les limites de son interprétation car, par leur biais, on voit aisément où et comment où et comment une culture tombe en miettes…

Pablo75 dit: à

« Bien des années plus tard, face au peloton d’exécution, le colonel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l’emmena faire connaissance avec la glace….  »

Je n’avais jamais lu le très célébre (à juste titre) début de « Cien años de soledad » en français. C’est lourd (ce « faire connaissance avec » !! – au lieu de « connaître ») et ambigu (la glace pourrait être celle qui se mange), alors qu’en espagnol, la fin de la phrase, très belle et surprenante, accroche immédiatement (pour ne pas dire envoûte) et donne l’impression soudaine qu’on est face à un roman de « haut niveau »: « Muchos años después, frente al pelotón de fusilamiento, el coronel Aureliano Buendía había de recordar aquella tarde remota en que su padre lo llevó a conocer el hielo. »

« l’intellectuel engagé qu’il ne cessa d’être »

Vous voulez dire « mal engagé », vue la quantité de conneries politiques qu’il a dites et écrites… (sa « dévotion » pour Fidel Castro choquait même Jean Daniel).

Widergänger dit: à

Peut-être :

…l’amena à connaître la glace.

connaître la glace dit: à

Ça glisse tout seul, merci Widergänger!

greg dit: à

« faire connaissance avec » !! – au lieu de « connaître  »

« conocer » a les deux sens ( en Amérique hispano, peut-être pas en Espagne?)

javier dit: à

« la glace pourrait être celle qui se mange »

eh oui en français, hielo …

Pablo75 dit: à

« Cent ans de solitude paru en 1967 en Colombie et un an plus tard en français au Seuil… »

Pas en Colombie mais en Argentine, dans la Editorial Sudamericana de Buenos Aires (c’est l’édition que G.M. a sur la tête dans la photo – et dans laquelle je l’ai lu dix ans plus tard).

Comme Proust, Céline, Gracq, Gombrowicz, Nathalie Sarraute et Beckett, Gallimard rata aussi García Márquez. C’est Roger Caillois le premier (mais pas le seul) qui a jugé négativement « Cent ans de solitude » (les droits du livre ont été achétés par Claude Durand pour 5 000 francs). En Espagne, le Gallimard espagnol, Carlos Barral, a refusé aussi ce roman (en plus de « Rayuela » de Cortázar et « Paradiso » de Lezama Lima). Et c’était le meilleur éditeur espagnol de l’époque (on peut imaginer le niveau des autres – qui étaient pourtant des géants à côté de ceux d’aujourd’hui).

javier dit: à

« mal engagé »

il n’a pas retourné sa veste , ne s’était pas non plus installé à Cuba

lectrice ordinaire dit: à

les vingt premières pages de « cent ans de solitude » traduites par le couple Durand m’ont semblé d’un tel charabia que je n’ai jamis pu aller de l’avant, alors que mes amis espagnols m’ont dit combien la langue de ce roman était superbe. est-il possible juridiquement de le retraduire?

prendre langue avec la glace dit: à

Qu’ en pensez-vous?

JC..... dit: à

TKT dit: 18 avril 2014 à 11 h 34 min

Petit, ravissant mais petit ….

Clelia, romaine de passage dit: à

merci Renato pour le lien à propos d’ italo calvino.

chantal dit: à

retraduire Marquez en Espagnol à partir de la version de Durand & Durand, je n’y crois pas trop ..
Mr Tavares est appelé au parloir …

Pablo75 dit: à

@ TKT

« Borges porte une chemise jaune […] Je n’ai jamais lu un roman de Borges en entier, je me suit toujours arrêté en route, freiné par un ennui produit par son style… »

Étrange confusion entre Borges et García Márquez, pourtant si différents.

À ce propos, Borges n’a jamais pu lire en entier « Cien años de soledad », et il a blagué plus d’une fois sur ce chef-d’oeuvre. (Il y aurait beaucoup à dire sur les « manies » littéraires de Borges, parfois très surprenantes, pour ne pas dire stupides).

Chaloux dit: à

@Pablo

Gallimard n’est pas un grand découvreur. C’est surtout un superbe récupérateur. Gaston ne devait pas aimer essuyer les plâtres. Tout au long du XXe siècle, presque toute le vrai travail éditorial, en matière de littérature, a été effectué ailleurs. On laisse travailler les autres, ensuite on ramasse. Une affaire rondement menée, sous couvert de quelques grands esprits.

javier dit: à

Quand « Cent ans.. » est paru il été beaucoup dit que c’était une simple description du contexte de l’auteur, qu’il ne s’était pas foulé, que plein d’autres romans latinos, pas traduits, étaient bien meilleurs, bref , qu’en France on n’y connaissait rien

chantal dit: à

A mon humble avis le livre de Garcia Marquez sur le « Général en son labyrinthe » inspiré directement de Simon Bolivar est le plus intéressant parce qu’il se mouille politiquement à n’hésitant pas à donner quelques coups de plumes dans les sabots d’une figure légendaire colombienne.

J’ai tirs été fascinée par ce personnage, en suivant le boulevard franklin roosevelt, le monument dévolu aux aviateurs morts en 14/18; ensuite le monument consacré à Saint V, ou Emile Verhaeghen, et plus près de l’hippodrome, une statue équestre énigmatique qui ruait au ciel juste devant l’avenue du Venezuela :

http://www.irismonument.be/fr.Bruxelles_Extension_Sud.Avenue_Franklin_Roosevelt.A005.html

JC..... dit: à

Quiroga !
Quiroga !
QUIROGA !

chantal dit: à

scusi Saint V c’est Pierre – Théodore son prénom ..

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

N’empêche: « ça fait tâche », comme on dit…

Mais tu as raison: comme 99 % des éditeurs, les Gallimard ne sont que des boutiquiers.

chantal dit: à

Unification, indépendance, nation, armée, pouvoir tyrannique, crépuscule des colonies .. tout est dans cette nouvelle dense et fantômatique, simon bolívar inside .. par analogie de date peut-être l’université libre de bruxelles et la ville même sont soeurs, 1830 .. il y a plusieurs lieux qui rappellent cette analogie,le boulevard simon bolívar, la boîte culte des latinos le carthagena, ..

je vais la relire ..

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Gallimard n’est pas un grand découvreur. C’est surtout un superbe récupérateur. »

Mais il n’a toujours pas récupéré García Márquez, Gracq, Beckett, Paul Auster ou Boris Vian, entre autres…

Pablo75 dit: à

Impossible de le dire mieux que G.B. Shaw: « Je suis contre les éditeurs. […] Ils combinent l’avidité commerciale au manque de sensibilité artistique et à la mesquinerie sans être pour autant de bons hommes d’affaires ni de juges éclairés de la chose écrite. Pour produire un livre, seul l’auteur et le libraire sont nécessaires. Sans parasites intermédiaires. »

@pablito setenta y cinco dit: à

Pablo75 dit: 18 avril 2014 à 14 h 20 min
N’empêche: « ça fait tâche », comme on dit…

Si, si, pero se escribe : « ça fait tache ».

Chaloux dit: à

@Pablo.
Ce serait intéressant de savoir à quels romanciers Gallimard a dit « oui » en 68. (68, c’est L’Oeuvre Au Noir, mais quoi d’autre?).

Chaloux dit: à

…Et Belle du Seigneur.

Chaloux dit: à

1968. La Place de l’Etoile de Modiano (jamais lu, je lirai Modiano après ma mort).

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Ce serait intéressant de savoir à quels romanciers Gallimard a dit « oui » en 68 ».

C’est le grand « gallimardologue » P.Assouline qui doit avoir la liste complète… 😉

Court dit: à

Belle du Seigneur, me semble-t-il, Chaloux.

tout se passe comme si Cent ans avait fait passer au second plan  » L’Amour et la vie au temps du Choléra »;Pourtant s’il a bien un bonheur de raconter, c’est dans c livre-là….

MC

Chaloux dit: à

Oui M. Court, je l’avais noté plus bas. (J’aime beaucoup Cohen, difficile de ne pas l’aimer au sens fort, mais je déteste Belle du Seigneur).

TKT dit: à

Ouille, j’ai pensé Marquez et écrit Borges.
Comment m’en sortir ?
Ne suis-je pas dyslexique ?
Je suis confus d’avoir confondu

@Court dit: à

Court dit: 18 avril 2014 à 14 h 53 min
tout se passe comme si Cent ans avait fait passer au second plan » L’Amour et la vie au temps du Choléra »
MC
Pas question de « vie » dans le titre… et des temps pluriels (L’amour aux temps du choléra)

chantal dit: à

On s’en fout Chaloux /rose ect .. que vous n’aimiez pas Cohen et Modiano ..

Vous m’êtes antipathique pire que Boudegras c’est dire .. ouate la limace de ce blog qui bave .. manipulatrice et narcissique ..

JC..... dit: à

Chantal, vous poussez l’antipathie à un point … ! Revenons à Gabo.

Vu chez Popaul dit: à

La Brayonne, un peu perdue dans la luzerne, compare l’œuvre de Bellegueule Eddy à celle de Céline Louis Ferdine et nous offre un splendide :
 » je réclame le droit de le dire sans passer pour une dangereuse abrutie ! »
qui, hélas, appelle une réponse évidente !

Nino, Turinois de passage dit: à

Toto, arrêtez le Calva!

Chaloux dit: à

(Chantal).Antipathie?… Folasserie, surtout. je ne vois pas bien le rapport entre Rose et Chaloux (ego) … Chantal qui s’affale, je vous suggère un petit tranxene et un gros dodo…

Chaloux dit: à

Le bruit court (!) que Clopine fumerait en cachette le foin de ses ânes…

de nota dit: à

Gallimard,collection « La Croix du sud »:

Ecrivains publiés,pour certains, dès les années cinquante.

Alejo Carpentier
Augusto Roa Bastos
Mario Vargas Llosa
Borges
Eduardo Mallea
Julio Cortazar
Guillermo Cabrera Infante
Juan Rulfo
Ernesto Sabato
Miguel Angel Asturias
Julio Cortazar…

Giacomo vénitien de passage dit: à

« Toto, arrêtez le Calva! »

A chaque fois qu’un client commande :’Un calva », il croit que c’est lui qui doit le boire!

Chaloux dit: à

de nota dit: 18 avril 2014 à 15 h 48 min

@de nota
Ils étaient tout de même meilleurs en littérature hispanisante qu’en littérature française, quoiqu’il ait sans doute suffit d’une Victoria Ocampo relayée par Caillois pour parvenir à ce miracle.
(J’ignorais qu’il y eut deux Cortazar. Je n’en connaissais qu’un).

chantal dit: à

bof c’est qui alors qui reprend les pseudos en mettant bêtement la majuscule, c’est nul à chier ..

je vais pas dodo, je fais ma valise ..

JC..... dit: à

Il est malheureux que l’étonnante nouvelle tombe dans un moment de deuil sud-américain qui nous touche tous au plus profond de nous-même, mais … nous ne pouvons la cacher.

Un Helvète dont nous ne connaissons pas encore le nom (il se prénommerait Thierry) et Clopine seraient tombés littéralement et littérairement dans les bras l’un de l’autre ! Les deux complices auraient décidé d’enregistrer « Pour en finir … » à destination des enfants des écoles. Notre ami ML aurait immédiatement confirmé qu’il ne diffuserait pas une telle salade…

Nous vous tiendrons au courant dans trois jours, afin de respecter une période de deuil minimale.

Attention... dit: à

chantal
« chier ..je vais pas dodo, je fais ma valise .. »

Pas tout en même temps. Pensez à votre auxiliaire de vie…

Sergio dit: à

Non mais personne peut approcher Ferdine ! Même en s’entraînant cent mille ans… Ca se verrait immédiatement…

Madame de Valognes dit: à

sur la Grande Canaria, à la rôtisserie des bites à l’air… avouez que commencer un roman par « Bien des années plus tard, face au peloton d’exécution », ça donne vachement plus envie que « Longtemps je me suis couché de bonheur… je pars à la recherche de Barozizi mais la tête me tourne avec toutes ces bitalaires….

Onésiphore de Prébois dit: à

1968. La Place de l’Etoile de Modiano (jamais lu, je lirai Modiano après ma mort). (Chaloux)

Ce serait dommage. « La place de l’Etoile » est sans doute le moins bon Modiano (il n’a pas encore trouvé sa vraie voix). Mais il faut lire au moins « Villa triste » et le sublime « Dora Bruder » avant votre mort.

de nota dit: à

oui chaloux,il y avait deux Cortazar,celui qui s’est esquinté la santé à écrire,à cinquante ans il en paraissait soixante dix,et l’autre,qui incarna l’écrivain Cortazar aux yeux du public, voyageant,répondant aux interviews,fréquentant les artistes,les boites de jazz,séduisant des lectrices,à soixante dix ans,il en paraissait cinquante…

Oui-Oui dit: à

Mme de Valognes : avec toutes ces bitalaires, tiens ça me fait penser à cri-cri, allez savoir pourquoi !

Samu Social Club dit: à

Le j’honni de la gazette

Chaloux dit: à

Merci, de nota, très jolie réponse. Il a dû même y en avoir aussi un troisième. On se demande où il est allé chercher la saloperie qui l’a tué.

Johnny, tu as sans doute raison. Mais je vais te dire, la vie humaine n’est pas à la mesure de la bibliothèque. Un seul exemple. Ce matin, je fais un petit enregistrement de travail du 3e mouvement de l’opus 110 de Beethoven. Enchaînement, Pablo ici présent, rappelle que nous sommes le Vendredi Saint. Enchaînement, je me dis que si cette musique me fait penser à quelque chose c’est à la Crucifixion, à la Déploration, à la Résurrection (A Marie-Madeleine, « ne me touche pas, je suis pas encore monté au Père »). Enchaînement, je feuillette le monumental Beethoven de Romain Rolland, pour savoir ce qu’il en dit. Puis, (ayant ce livre depuis trente ans dans ma bibliothèque sans l’avoir jamais ouvert, les pages du papier bible sont encore liées entre elles), je commence à en lire le début. Je me dis que Romain Rolland est un homme qui n’a pas dû beaucoup s’ennuyer dans la vie. Je constate qu’il ne m’ennuie pas non plus. Je vois qu’il va me falloir lire ce livre (1516 pages). Peut-être m’arrivera-t-il un jour la même chose avec Modiano. « Qui peut le dire? » pour paraphraser le grand Marcel…
P. 13
« Sourions de la naïveté de ces nouveaux venus qui, comme nous, liés à la roue du temps qui tourne, s’imaginent que seul le passé passe, et que l’horloge de l’Esprit s’arrête à leur midi! Ces jeunes générations qui nourrissent l’illusion que la formule nouvelle efface pour toujours les formules anciennes et ne sera elle-même point effacée, ne voient pas que, tandis qu’ils parlent, la roue tourne et qu’autour de leurs jambes s’enlace déjà l’ombre du passé ».

Rions un peu... dit: à

chantal dit: 18 avril 2014 à 16 h 27 min

« c’est vrai pas tout en même temps je prépare une expo au salon des fossiles  »

Elle en sera le clou.

chantal dit: à

le clou de girofle ..j’ai chopé le rhume des foins, taux exceptionnel de pollen cette année, plus l’allergie à la poussière de vieux bouquins, je revend tout .. bien obligée, la santé avant tout ..

Sergio dit: à

« Entendez que quoi qu’il écrive par la suite, et quoi qu’il ait écrit avant, quoi qu’il ait fait, tout sera à la fois éclipsé et illuminé par ce seul livre dont le titre à lui seul agit comme un sémaphore dans l’histoire récente de la littérature. » : on retombe sur le problème du Voyage… Troun de l’air !

J.Ch. dit: à

cause réelle de la mort de Cortázar : une leucémie myéloïde chronique décelée dès 1975, aggravée en août 81

Chaloux dit: à

Passé chez Paul Edel, pour lire notre amie clopine. Ce qu’elle ne voit pas (et qui change tout), c’est que si les parents sont violents avec l’enfant, chez Céline, c’est par désarroi, parce qu’eux-même sont sous le joug d’autres violences. L’enfant prend en plein pif ce que le monde tel qu’il est impose aux adultes, qui ne font que transmettre. Certainement une forme de cruelle initiation aux réalités d’une certaine existence, que l’expérience de jeune adulte du narrateur ne dément pas. Rien à voir avec Eddy et sa « différence ».

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« le 3e mouvement de l’opus 110 de Beethoven […] si cette musique me fait penser à quelque chose c’est à la Crucifixion, à la Déploration… »

La sublime interprétation d’Yves Nat (le pianiste que je préfère en Beethoven):
L’adagio a 7’35 »:
http://www.youtube.com/watch?v=WFE1UgYqdzQ

Sergio dit: à

Chaloux dit: 18 avril 2014 à 17 h 28 min
si les parents sont violents avec l’enfant, chez Céline, c’est par désarroi, parce qu’eux-même sont sous le joug d’autres violences.

Il a quand même eu son oncle… Sacré tonton ! Heureusement…

Sergio dit: à

Ben voilà : quand on est fusillé en criant « Vive le général Alcazar ! » après on demande pas la cause de la mort…

Chaloux dit: à

Pablo, Yves Nat a été le professeur d’une de mes profs. Il parait qu’il avait les doigts tellement épais qu’il les coinçait entre les touches. J’avais douze ou treize ans quand on m’a offert le gros coffret bleu de son intégrale des sonates de Beethoven. C’est pour moi aussi la référence (sans oublier ses Schumann).- Cette intégrale avait été conseillée à mes parents par le génial vendeur qui officiait au sous-sol du Discobole, à Saint-Lazare. Ceci ne nous rajeunit pas…-

Chaloux dit: à

Oui, Sergio, mais le tonton, avec ses patates électriques, est en dehors du système dans lequel se débattent les parents…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…déjà qu’à Paris il vivait dans une mansarde de grenier,…comme les p….,…etc,…au suivant,…
…l’éloge de Castro,…çà rapporte,…l’illusion pour mâter les peuples,…
…quel,…Cinéma,…
…nos soumis  » embourgeoisés  » au chevet de Gabriel Garcia Marquez,…
…voyage à travers les époques,…avec la machine à remonté le temps,…( film ),…

…pour faire contraste de livre de chevet,…
…juste le contraire de biais de la « Doxa » en court du jour à la côte des bourses,…nationales,…
…etc,…Ah,…Ah,…
…comme l’amour,…un de volé, de perdu,…dix, milles de retrouver,…versions les milles et une nuits,…
…les romans des contraintes à Cyclopes d(intérêts,…Franco de porc,…etc,…
…au suivant,…les royalties des révolutions,…à nos Zapatta’s,…nos Cortès coloniaux,…aux rhumes des foins,…la brioche entre les dents,…etc,…
…etc,…envoyez,…Gracia,…

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Yves Nat est plus connu en Schumann (son coffret de 4 cds chez EMI est un bijou). Mais dans les sonates de Beethoven, plus le temps passe et plus j’entends des pianistes et plus je reviens à son intégrale en 8 cds chez EMI aussi. Pour moi, personne, par exemple, a joué le 3e mouvement (Andante molto cantabile ed espressivo & Variations) de la sonate nº 30 comme lui (a partir de 5′ 25”):

http://www.youtube.com/watch?v=7TyKrMKW5sY

chantal dit: à

Sant’angello c’est l’académie qui se fout de la paroisse ..

reprenez un chocolat chaud .. et mettez vot’laine sous la coupole, honte à vous, miteux bourgeois de la république ..

phraseur derrière le périf .. connard .. j’te file une torgnole à la Jean Rhys.

Paul Edel dit: à

Pablo, je suis comme vous, je reviens sans cesse aux sonates de Beethoven par Nat. quant à son Schumannn il y a les gouffres..les tourments et l’angoisse..; et les acces juveniles.quelle merveille Nat!!

Chaloux dit: à

Oui, c’est magnifique, Pablo. En écoutant, je me dis, quel dommage qu’il n’ait pas – à ma connaissance- enregistré Bach. Ce qui est extraordinaire, outre cette puissance sans exemple et toujours maîtrisée, c’est ce legato extraordinaire. La pédale n’intervient qu’en aide. Et encore c’est enregistré -je crois- sur un Steinway. Je crois que Nat aurait préféré enregistrer sur un piano français (Pleyel ou Gaveau, qui existaient encore à ce moment-là) mais que la maison de disques a imposé le Steinway. Aujourd’hui, les jeunes pianistes jouent de plus en vite, mais ils n’ont plus de legato. On l’entend encore chez Irakly Avaliani, chez Nelson Freire, chez quelques uns, assez rares.

Chaloux dit: à

… Chez Philippe Entremont, que j’ai entendu il y a quelques années et que j’ai trouvé stupéfiant.

J.Ch. dit: à

en lisant les derniers posts on sent la nécessité d’une République de la Musique, vite !
quant à Beethoven, le plus émouvant pour moi, ce sont les derniers quatuors et surtout La Grande Fugue

chantal dit: à

Tiens tiens, mais on s’en contrefiche de ton Steinway, petit marquis C haloux .. va cuver .. aux chiottes la rose.

comme l’écrit C.P. cette sotte de rose .. pas crédible pour un sou. Va filouter ailleurs ..

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avoue , chantal,…à 17 h 58 mn,…sans moi, et mes écrit,…mes réflexions,…
…c’est la morne plaine – littéraire,…

…il y a le seuil de soi-même a se dépasser,…pour offrir un  » vernis mat « propre à faire des photos  » limpides  » des objets brillants et fascinants  » et monnaies éclatantes,…( quitte à passer un petit chiffon imbibé d’éther,…pour enlever le vernis-mat après analyse « ,…

…d’avec un petit cybercafé,…merci des réflexions,…sans baumes pour en mettre en sarco-phages,…etc,…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…etc,…

Chaloux dit: à

Je me demande si « Chantal » ne serait pas un des affreux doubles d’Alba. Affreux double, c’est dire si ça doit pas être beau…

Oui-Oui dit: à

18:16, que vient faire dieu dans tout cela ???
la musique est faute par des hommes pour les hommes, le reste n’est que lits et ratures

Oui-Oui dit: à

pardon EST FAITE

chantal dit: à

même pas, c’est ligue d’import ce soir .. je garde mon jus pour demain, je repète pour cet été, à la charge du rhinocéros. On va lancer des casseroles dans la cour d’honneur, çà va pulser sévère.

Je ne suis pas encore raccord en fiancée roumaine, çà vient ..

Chaloux dit: à

Oui-Oui dit: 18 avril 2014 à 18 h 21 min

Ne vous excusez pas. Votre propos insignifiant n’avait pas besoin d’être corrigé.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’espoir fait vivre,…par les cornes des rhinocéros,…à l’oeil des managements,…

…hélas devenu,…trop au dessus des lots,…
…trop au dessus des mêlées,…la tenaille des échecs par,…aucune concision connue,…
…pas fou,…de me laisser effleurer,…
…les voiles,…hisser-haut,…etc,…

Oui-Oui dit: à

les vôtres devraient l’être plus souvent

Sergio dit: à

chantal dit: 18 avril 2014 à 18 h 22 min
çà va pulser sévère.

Oui mais pulser sévère y a une assonance le mieux ça serait de la mettre en facteur…

Samu Social Club dit: à

L’iguane aux dons

Chaloux dit: à

Oui-Oui dit: 18 avril 2014 à 18 h 34 min

Oui, sans doute, mais pas par de petits gâte-sauce à la bouche pleine de truismes.

Oui-Oui dit: à

pour la sauce vous en connaissez un rayon au supermarché des fadaises bon marché

Sergio dit: à

Truisme, ou taulologie ? Y a une nuance bon Dieu !

Chaloux dit: à

Suffit, Oui-Oui, coucouche panier, comme dirait Daaphnée.

Chaloux dit: à

Sergio, Tautologie, totologie…Qui peut le dire? – Encore Marcel…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’iguane aux dons,…lui faire la peau,…

…pour la collection de papillons de Soeur-Dominique sur Steinway,…
…pour chapeau-melon en bottes d’iguane,…
…ou autre chapeau en aisance retournée,…d’iguane en cul-ture de soumis-abrutis,…etc,…

chantal dit: à

sant’angello ;… bip, bip .. en dix versions

vogelpik, j’ai trouvé de quoi péter quelques bibelots .. mais chuuuut; …

les lunettes en écailles voient tout .. je n’en ai pas fini avec l’inventaire ..

aaaatchoum … voilà ce que c’est … épousseter … les vieilles pendules …

revendre les doublons … chhuuut …

Non-Non dit: à

chantal dit: 18 avril 2014 à 19 h 00 mi

« aaaatchoum … voilà ce que c’est … épousseter … les vieilles pendules … »

C’est à dire qu’elle prend une douche, la Chantal?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je ne revend pas mes doublons,…en quoi que ce soit,…
…ma collection est récente et date d’environ début 1975,…
…après,…avoir fait quelques pas sur les sphères d’intello’s,…
…un peu,…l’altruisme,…les individus à l’âge des cafards,…entre bouses de vaches,…de crotin de cheval,…mon Cyclope d’intérêt dans tout les managements,… l’innocence mon cul,…
…l’intérêt sanguinaire, sinon  » rien « ,…
…des têtes sanguinolentes pour nos étoiles du firmament,…
…un bon  » peuple « ,…prêt à donner la musique aux pistols,…doublons nos têtes décapitées pour le firmament,…
…au suivant,…le boucher littéraire,…etc,…Ah,…délicatesses,…en pâté,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je m’éclipse,…etc,…

hamlet dit: à

on ne parle pas de Beethoven pour un hommage à Garcia Marquez.
Beethoven, Schumann, les romantiques allemands pourquoi pas Wagner tant que vous êtes.
n’importa quoi.
faut une vraie musique de circonstance
http://www.youtube.com/watch?v=e8hu-oXhato

abdelkader dit: à

Boutef s’est fait elire avce 81% des voix…presqu’autant de voix que Chirac contre Le Pen…avec un taux officiel de participation de 52% et l’opposition qui parle de 80%+ d’abstention , ca lui fait entre 17 % et 42% du scrutin, selon la version qu’on veut croire…faites vos jeux, rien ne va plus…tain…j’ai honte…et je ricane tout doucement dans ma tasse d’Earl Grey…
Chatterton, version Seu Jorge…l’originale etait de Gainsbourg, si je ne me trompe…I know how he feels…

http://www.youtube.com/watch?v=oWq-Ij7IzG0

Monchieur n'est pas là dit: à

Daaphnée dit: 18 avril 2014 à 20 h 02 min

« Tiens, qu’est-ce qui se cache là, le Boug’ ? »

Monchieur s’est abchenté, il a du s’aviner en cave.

Monchieur n'est pas là dit: à

Daaphnée dit: 18 avril 2014 à 20 h 22 min

De toutes les façons, le temps d’enfiler un rien et je vais écouter …

Comme Bouguereau. Le temps d’enfiler son chien,et hop au lit.

Daaphnée dit: à

Tsss ! Vous donnerai mes impressions après le concert .. Me voy !

Pablo75 dit: à

@ Paul Edel

« quant à son Schumannn il y a les gouffres… les tourments et l’angoisse »

Schumann – Fantasiestücke op 12 – Yves Nat (1953)
« In der Nacht » (à 12’12 »)
http://www.youtube.com/watch?v=TpE7PGFbtUk

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« quel dommage qu’il n’ait pas – à ma connaissance- enregistré Bach ».

Je crois qu’il ne l’a pas fait. Je ne sais même pas s’il le jouait (et pourtant j’ai lu il y a longtemps son livre « Notes et carnets » – décevants, dans mon souvenir). J’aurais donné cher pour l’écouter dans « Le clavier bien tempéré ».

Pablo75 dit: à

@ hamlet

« on ne parle pas de Beethoven pour un hommage à Garcia Marquez »

Détrompez-vous, Gª Márquez était très mélomane. Je me rappelle d’une interview qu’il avait donné dans une revue musicale espagnole dans les années 80 dans laquelle il parlait très bien de Bartok.

des journées entières dans les arbres dit: à

«Bien des années plus tard, face au peloton d’exécution, le colonel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l’emmena faire connaissance avec la glace…. »

Mais alors après il faut connaitre un peu l’astronomie, les prédictions de Nostradamus, la culture gitane, l’alambic à trois branches de Marie la juive, le mythe de la pierre philosophale; enfin tout un barda, qui me tombe des mains.
spoiler: le bloc de glace était sous une tente de la foire, et le colonel était dos au mur plein de rage lorqu’il s’en rappela, enfant en culotte courte avec un ruban autour du cou emmené par son père; je vous précise que le colonel n’a pas été fusillé par le peloton d’exécution et je ne sais quoi faire de ce livre qui ne me parle pas. Mentionnons toutefois l’extraordinaire talent d’imagination des préfaciers français pour vendre la camelote.

Samu Social Club dit: à

Si c’est pour voir un Fauchan, c’est pas la peine

des journées entières dans les arbres dit: à

Il faut toutefois saluer aussi le titre du billet.
Au moins la dernière page du parchemein aura-t-elle été lue jusqu’au bout.
Bravo pour cet exploit.

Enters Terence dit: à

Fallait vraiment pas hésiter à faire une deuxième couverture

des journées entières dans les arbres dit: à

lire : parchemins

Enters Terence dit: à

Essayez d’être drôle avec des gens qui n’ont rien à raconter

des journées entières dans les arbres dit: à

Enters Terence dit: 18 avril 2014 à 21 h 42 min
pouvez-vous précisez un peu ?

des journées entières dans les arbres dit: à

préciser, fatigue.

des journées entières dans les arbres dit: à

Ah, je n’ose comprendre, 21H47, 48 et 50 votre Colombie elle est un peu, comment dire … colombienne.

3 jours de deuil pour la Colombie, oui. Au moins !
http://www.youtube.com/watch?v=p1u_I6xeFbI

Sergio dit: à

Bon Dieu on va pas se taper tous les guitaristes en bois des douze continents !

la Reine du com dit: à

Dommage d’évoquer Garcia Marquez sans dire au moins un mot sur Barcelone – alors imaginons-le un instant mangeant un morceau sur un bout de comptoir à la Boqueria, sur la Rambla, ou bien là-haut, sur les hauteurs, du côté de La Florida où descendait Hemingway (mais aussi Rock Hudson, comme quoi, Jacques, il n’y pas que les Canaries)observant la ville à ses pieds en buvant un verre avec, comment s’appelait-elle déjà, la « Grande Mama » qui le poussait à la roue, l’encourageait pour qu’il travaille? Peut-être la forme architecturale de la ville elle-même, les délires inspirés, tortueux, génialissimes et beaucoup plus rigoureux qu’il n’y paraît de Gaudi, pas seulement à la Sagrada qui en est la version sombre mais à la casa Batlo, Passeig de Gracia, ou au parc Guell avec sa palmeraie de pierre, ses pavillons pour nains, sa salamandre aux yeux verts et son banc gondolé incrusté de mosaïque, tout cela infuse dans l’oeuvre, dans son foisonnement, son absence apparente d’économie ou de rigueur – dans cette folie si peu française, en somme?

des journées entières dans les arbres dit: à

Dites la Reine, on peut au moins aller commander des tortillas sur la Rambla, se goinfrer de couleurs et d’odeurs à la Boqueria et saluer en pensée Gaudi sur la terrasse de la Pedrera, comme sur une passerelle aérienne de la Sagrada , sans penser à Gabo, non ? (mais en pensant à Carlos Ruiz Zafon)

Bref, je vous souhaite de trouver tous les oeufs.
A bientôt.

la Reine du com dit: à

Hélas pas lu « Mémoire de mes putains tristes ». Quelqu’un l’a t-il lu ici? Le titre est magnifique. Il se trouve que « Whores » est également un des meilleurs Crumley (nouvelles). Il y a tout, la rugosité, la langueur, « quand l’immense ennui qui gouverne ma vie me caressait comme un chat » etc, les chemins poussièreux, la chaleur collante, la tristesse, l’infinie et brutale tragédie de ces vies pourfendues. Grand écrivain, vraiment – et d’une délicatesse insoupçonnée.

la Reine du com dit: à

Zafon, ça me va aussi. Prenez des petits poulpes à la plancha dans un des bars du marché couvert au fond à gauche, ils sont fameux.

Samu Social Club dit: à

« Croyez bien à l’expression de mes considérations distinguées » signé?

Pablo75 dit: à

@ la Reine du com

« Dommage d’évoquer Garcia Marquez sans dire au moins un mot sur Barcelone ».

Oui, c’est là-bas que l’éditeur catalan (et poète très mauvais en espagnol) Barral n’a pas voulu de « Cien años de soledad ».

Samu Social Club dit: à

ouais bein chapeau pour la pirouette

Enters Terence dit: à

Maintenant foutre 2345 caméras pour voir deux cons faire du tumbling…

D. dit: à

Cette histoire des doigts coincés dans les touches d’Yves Nat est une pure foutaise, Chaloux. On la raconte dans les conservatoires comme on raconterait une blague belge. Je m’étonne que vous soyez tombé dans le panneau.

D. dit: à

Je ne sais pas qui est cette Chantal, mais je trouve qu’elle a un avis sur tout.

Enters Terence dit: à

Le grand timonier vous écrit, tout le monde aura trouvé ça ravissant (babil tôt?)

ou pas Babil tôt?

/jeux de mots pouêt

Chaloux dit: à

D., c’est un renseignement de …première main. (Vous jouez toujours du piano?)

Samu Social Club dit: à

Messieurs, qui parlez de football sans considérations pour la chose écrite, vous savez ce que c’est le trafic d’organes? Au niveau mondial?
(niveau détente sonore)

A la pêche aux moules, moules, moules.... dit: à

Allez les roses bonbon

Bloom dit: à

les vingt premières pages de « cent ans de solitude » traduites par le couple Durand m’ont semblé d’un tel charabia que je n’ai jamis pu aller de l’avant, alors que mes amis espagnols m’ont dit combien la langue de ce roman était superbe. est-il possible juridiquement de le retraduire?

Si vous lisez l’anglais, précipitez-vous sur la traduction de G.Rabassa, dont Gabo, polyglotte, disait qu’elle était meilleure que l’original. La version en mandarin est visiblement à la hauteur car c’est le livre favori de « ma » Chinoise.
L’Amérique latine a donné au monde de quoi peupler la solitude de millions de lecteurs. Qu’elle en soit remerciée.

JC..... dit: à

Les peuples algériens et français sont de grands peuples frères ! Ils ont su faire le bon choix.

Trouver l’homme providentiel qu’il fallait pour représenter leur vertu éternelle, leur donner confiance, dynamisme et courage, et le mettre là où il faut : au plus haut sommet de l’Etat.

Allah est grand ! Allumez les Lumières ! Joie ! Joie ! Joie ! Pleurs de joie…

JC..... dit: à

Observer les peuplades religieuses en action est amusant : je ne me lasse pas de voir les plus intégristes des catholiques se fouetter au sang le Vendredi Saint, se faire crucifier pour expier leur péchés, ou porter, obèses, sur le Chemin de fragiles Croix en contreplaqué, manifestement incapable de les soutenir au cas où !…

De même, entendre Tariq Ramadan, et les Frères Musulmans au Bourget défendant la famille, blâmant l’homosexualité, pronant le vivre-ensemble est un spectacle enthousiasmant. « Pas de pédés chez nous ! Pas de barbe sous les sacs poubelles ! Apprenez à connaître l’autre pour mieux trouver votre place … »

JC..... dit: à

Une pensée, ce matin, pour Gabo qui doit être tout à fait froid, maintenant.

Toute notre tristesse accompagne la centaine de jeunes écolières enlevées par des pédagogues audacieux mais armés de bonne foi, jeunes filles qui découvrent patiemment ce qu’est le Service de Dieu au nord du Nigeria, vu par des sauvages entrant dans l’Histoire par les égouts.

JC..... dit: à

Remplaçant au pied levé notre grand poète Marcel absent, je vous propose une belle leçon d’optimisme :

Dans la vie faut pas s’en faire
Moi je ne m’en fais pas
Toutes ces petites misères
Seront passagères
Tout ça s’arrangera !

Je n’ai pas un caractère
A me faire du tracas
Croyez-moi sur Terre
Faut jamais s’en faire
Moi je ne m’en fais pas !

Onésiphore de Prébois dit: à

Si vous lisez l’anglais, précipitez-vous sur la traduction de G.Rabassa, (Bloom)

Vous pouvez essayer aussi la traduction espagnole. Il paraît qu’elle est excellente. Et puis si vous ne connaissez pas encore la langue de Cervantes, ce serait une excellente occasion de l’apprendre.

Onésiphore de Prébois dit: à

Une pensée, ce matin, pour Gabo qui doit être tout à fait froid, maintenant. (JC)

Voilà qui est parfait : c’est comme ça que je préfère le gigot; avec un soupçon de moutarde de Dijon.

renato dit: à

« L’Amérique latine a donné au monde de quoi peupler la solitude de millions de lecteurs. Qu’elle en soit remerciée. »

L’un de ces quatre il faudra remercier la télé aussi… et les sports plus en vogue… sources de tant de conversations chez des gens que sans ces grandes inventions seraient condamnés au silence…

Onésiphore de Prébois dit: à

La guirlande de commentaires qui accompagnent les notice nécrologiques d’Assouline ressemble à ces rituels funéraires de certaines tribus cannibales où l’on consomme en commun le corps du défunt en guise de rôti de veau froid. C’est pourquoi je préfère personnellement les notices d’écrivains morts jeunes : la viande est plus fraîche et moins coriace.

JC..... dit: à

Hollande bientôt mort, c’est à dire à 0% de satisfaits, faudra t il le bouffer froid ou lui offrir un scooter longue-distance ?

Qu’en pensent les cannibales gaulois ?

Onésiphore de Prébois dit: à

C’est pourquoi je préfère personnellement les notices d’écrivains morts jeunes : la viande est plus fraîche et moins coriace. (mézigue)

Cependant, si l’écrivain tient du poulpe plutôt que du veau marin, il est préférable qu’il soit mort vieux : le sujet s’attendrit à force d’être rebattu.

guy dit: à

onisé et le petit vieux radoteur de pq se triturent les méninges et tombent à plat

JC..... dit: à

Guy, votre serviteur le petit vieux de 92 ans, qui en a 52, vous souhaite un bon week-end et vous remercie pour chacune de vos interventions masquées … Vous apportez votre apport, comme disait Ceaucescu !

OneNote dit: à

Papa Gabo nous a quittés, ça y en a être grand malheur… Dans son village, tout le monde connaître papa Gabo. Lui être très proche des gens, lui chanter humbles joies et grandes douleurs dans livres, peuple pas savoir lire mais peuple être reconnaissant à papa Gabo. (Extrait du communiqué du maire d’Atacatatarata à l’annonce de la mort de Garcia Marquez y Crouton).

Détestable cette habitude gentiment populiste qui consiste à appeler un grand homme par un diminutif pour le rendre plus accessible au commun des mortels.

Comme ces péquenauds qui appellent Proust, Marcel, et Rimbaud, Arthur, comme si c’était de vieux copains de collège.

L’impression de voir des clodos ivres apostropher un belle dame dans la rue.

Samu Social Club dit: à

C’est quand même pas lui qui a écrit les plus grandes lignes sur l’être là

guy dit: à

cette habitude gentiment populiste qui consiste à appeler un grand homme par un diminutif pour le rendre plus accessible au commun des mortels.

populiste toi-même- faut voyager –
il était affectueusemeent appelé gabo avant la gloire
(jicé pécul lui c’est son vrai nom)

pitié pour le malade de pq dit: à

jc arrêtez de vous vieillir tout le monde sait que vous n »êtes que trentenaire et très en avance pour votre âge

Samu Social Club dit: à

Ah oui la Passadénie

JC..... dit: à

OneNote,

Si on appelle
Proutprout : Marcelito
Rimbaud : Tuture
Destouches : Ferdine
Valls : Manuelito
Gracia Marquez : ZsaZsa Gabo
Hollande : Culbuto
Bonnard Abel : Gestapette
….c’est par pure affection…! Faut comprendre

Samu Social Club dit: à

(carte clous)

de par le fait dit: à

grand parleur onenote bientôt bouilli grande marmite pour empoisonner cochons édentés (faire économies abattoirs) être jamais descendu au-dessous de la Loire –

jicé dit: à

cloclo géant, ouano, crucrûche, mickey nabo paulbé raymond, bernie

bouguereau dit: à

L’impression de voir des clodos ivres apostropher un belle dame dans la rue

..justement ça remet les choses a leur place..et pis si c’était le contraire ? elle a beaucoup plus de chance de connaitre leur petit nom..

bouguereau dit: à

putain encore lui..ferme ta gueule

û dit: à

« Dans son village, tout le monde connaître papa Gabo »

cette familiarité, typique des gueux, quelle vulgarité

û dit: à

bougureau ta gueule

sans déc dit: à

@bouguereau « ça remet les choses a leur place..et pis si c’était le contraire ? elle a beaucoup plus de chance de connaitre leur petit nom.. »

on reste silencieux d’admiration devant le niveau (élevé) des commentaires de bouguereau

guy dit: à

(comme ces péquenauds qui appellent Proust, Marcel, et Rimbaud, Arthur, comme si c’était de vieux copains de collège.)

pauvre co n, ça rien à voir ce n’est pas comparable,

bouguereau dit: à

..toujours aussi saoul raoul?..encore pissé dans ton froc robert? combien de fois tu t’es fait défoncée cette nuit fernande..tout en mettant la main à la poche..pour en sortir une cigarette à bout doré..c’est ça une grande écrivaine française 1note

TKT dit: à

OneNote, en effet appeler Marcel Proust, Marcel, est assez à coté de la plaque, mais que dire de « Marcelou » ? En faisant ainsi, Clopine le range parmi ses familiers ? Elle le met à son niveau ? Elle le met en dessous de son niveau ? Il lui semble, ainsi, mettre Marcel Proust, à portée de ses potes ? Clopine me semble violer Marcel Proust, elles pénètre son intimité par le mauvais orifice. Ou plutôt crée un orifice là où il n’y en a pas.
J’ai horreur des surnoms, sauf ceux autorisés et créés par leur auteur (Passouline, par ex.).
Je n’aimais pas « Tante Yvonne ».
Mon dégoût pour les surnoms est peut-être assez français, les Anglais, les Allemands et les Autrichiens adorent les surnoms.
J’ai aussi horreur de tout tutoiement non autorisé par l’interpellé, en français cela me semble le comble de la goujaterie ou, l’aveu d’une adhérence aux populations qui utilisent le dialecte des « banlieues », hors-périphériques ou simplement le genre de « quartiers », de « cités » où la police préfèrent ne pas aller.

bouguereau dit: à

ton claque merde keupu

Oui-Oui dit: à

bouguereau, à chaque fois le niveau intellectuel remonte, c’est dire : ferme ta gueule keupu, argument de taille XXL

bouguereau dit: à

Elle le met en dessous de son niveau ?

fais pas l’dégoutant vontraube

Oui-Oui dit: à

aujourd’hui l’ami de l’amie de chéreau se surpasse, elle va bicher

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