Moisson de rentrée (1)
Profession du père (320 pages, 19 euros, Grasset) de Sorj Chalandon . Chapeau, Chalandon ! On sait que la figure du père traverse toute son œuvre, elle y est omniprésente (et ça le fait pleurer à chaque fois, au secours !). Le narrateur est un pré-adolescent d’une ville de province dans les années 60 qui raconte son père, un tyran domestique, mythomane, manipulateur, complètement allumé, qui le cogne un jour sur deux, insulte et humilie sa femme, crache sur toute la société, un beauf qui a exercé tous les métiers avant de devenir parachutiste OAS, demeuré ultra de l’Algérie française qui rêve de tuer le Général. Le style est sec, rapide, efficace. Souriant malgré les coups et la bêtise au front de taureau. Sans une légère tendance au misérabilisme, cela aurait été mieux encore.
La petite femelle (720 pages, 23 euros, Julliard) de Philippe Jaenada. Son précédent livre Sulak était épatant. Sur le même mode, bien dans sa manière qui lui réussit si bien, et qui consiste à s’emparer d’un fait divers, à le fictionnaliser tout en mettant en scène son enquête et lui au centre avec force détails et digressions, parfois pleines d’humour, parfois envahissantes lorsqu’il nous parle de sa propre femme ou qu’il s’étend sur la biographie de chacune des personnes croisées en prison par son héroïne, l’auteur récidive avec Pauline Dubuisson. Un grand fait divers des années 50 (une femme assassine de sang-froid son amant) que presque tout le monde connaît, du moins ceux qui ont de la mémoire.
Toute la France s’en était mêlée pour en faire un monstre. Il est vrai qu’elle était une tondue de la Libération et lui un garçon de bonne famille. Elle inspira à Clouzot La Vérité avec Bardot, Frey et Charrier. Il est bien, ce livre. L’empathie de Jaenada pour sa Pauline meurtrière, si peu écoutée en son temps qu’il veut lui rendre justice en lui donnant la parole, est touchante, convaincante même dans sa mauvaise foi, jusques et y compris dans ses attaques contre Me Floriot. Et la fin, au Maroc où elle s’est retirée pour disparaître, est d’un tristesse sans nom. Mais plus de 700 pages pour une affaire classée/datée, c’est beaucoup trop.
La septième fonction du langage (496 pages, 22 euros, Grasset) de Laurent Binet. Roland Barthes est mort, comme chacun sait, des suites d’un dialogue brutal avec une camionnette de blanchisserie à équidistance entre le Vieux campeur et le Collège de France. Mais pour le narrateur, c’est un assassinat. L’enjeu : un manuscrit que tout le monde convoite et pour lequel on est prêt à tuer. Mais quel manuscrit ? Après un lent glissement linguistique de l’enquête, la théorie de la fonction performative du langage fournit la clé. Sur ce parti pris qui fait Eco, un flic beauf et inculte enquête. Il interroge Foucault, Althusser, BHL, Sollers, « cette salope de Kristeva » et autres auteurs dont on ne nous dit rien de l’œuvre, ai si que d’anciens épigones du maître rencontrés dans des backrooms et des saunas gays, ce qui donne des épisodes assez glauques, ou des diners germanopratins, l’occasion de récits plutôt drôles.
Le projet du livre est parti de l’admiration intellectuelle de Laurent Binet pour Barthes ; le déclic lui est venu lorsqu’il a appris que le jour de son accident, le professeur sortait d’un déjeuner avec François Mitterrand. C’est bourré de clins d’œil à l’œuvre et au langage des intellos, tous en situation nommément. Assez cuistre nonobstant le troisième degré. Les ficelles sont grosses, et le ton grossier, plein de vacheries souvent cruelles à leur endroit. Les homos y apparaissent défoncés dans tous les sens du terme. Pas un roman mais une comédie. On est au théâtre, dans la satire. Souvent amusant, sauf pour les intéressés. Pour apprécier, il faut connaître sans en être. Au fond, une pochade très potache pour happy few. Mais 5OO pages pour raconter ça ? La distance n’est pas adéquate. Un exercice gratuit qui aboutit à une lecture vaine.
Petit piment (288 pages, 18,50 euros, Seuil) d’Alain Mabanckou. C’est l’histoire d’un enfant abandonné, et pas seulement un enfant-soldat, qui doit sans cesse braver l’autorité pour avancer, seul. L’auteur a puisé dans ses souvenirs lorsqu’il vivait dans le quartier des putes à Pointe-noire. Depuis Verre cassé qui l’a fait connaître et qui était un coup de maître, l’auteur a passé son temps dans les salons du livre, ce qui n’incline pas à écrire de bons livres. Cette fois, ca va mieux. On retrouve par moments l’humour de Verre cassé mais l’ensemble a un ton, une couleur, une musique très attachants qui ne sont pas cette fois sans gravité.
C’est le livre d’un orphelin, livre politique et féministe, un roman du dehors et de la rue. Cette critique du tribalisme n’est pas congolaise mais africaine, on peut retrouver des scènes semblables, ces mythes et cette cosmogonie au Bénin. Mais la manie du surnom est typiquement congolaise, cela influe sur le destin. On appelait le héros « Petit Piment » parce qu’il bravait l’autorité des méchants jumeaux à l’orphelinat en leur balançant de la poudre de piment (les plus petits piments piquent le plus car l’amertume y est concentré). Le nom de Mabanckou vient de Mabaou « celui qui est né avec la fièvre ». Quand il avait 13 ans, le président Sassou Nguesso était déjà président. Rien ne change. La chance de Mabanckou, c’est que les dictateurs ne lisent pas car celui-là ne lui pardonnerait pas. Un bon millésime pour le Mabanckou. Une lecture piquante.
(« De mon balcon, un jour à Mexico » photo Passou)
458 Réponses pour Moisson de rentrée (1)
Euh…. où on va là ? où on va ?
(… et d’abord, euh …, où on est ?…)
Vue l’illustration, ça va balayer sec !
Balayer, Attila, le PQ est déjà prêt a tout mettre dans sa poubelle bien garnie de chefs-d’œuvre, il est de plus en plus franchement ridicule comme bouguereau le poivrot
Après « Poncifs de rentrée », on attendait « Jouissifs de rentrée », mais là c’est plutôt « Poussifs de rentrée ».
le Pq n’a pas encore compris que nous étions sur un blog littéraire dont par contre il se sert pour déverser quotidiennement sa vieille haine recuite
Bref, du balai…!
J’ai cru un moment qu’il s’agissait d’Albin Chalandon…(le père)…
Faut ménager tes effets, mon bon Passou, là… molo molo…
Deux livres en un an (Seigle et Jaeneda) sur Pauline Dubuisson voila de quoi rafraîchir les mémoires
de nota : nocif de rentrée
D’accord avec Baroz, pas assez de détails sur le livre de Binet.
Quel est le nom de la lessiveuse qui a roulé sur Barthes ?
Sur les quatre livres chroniqués, il n’y a que celui de Mabanckou qui s’en sorte avec les honneurs, normal, il est dans la liste des Goncourt. Après Moisson 1, on a hâte de connaitre la suite du feuilleton ! Passou instaure le suspens…
Passou nous dit qu’il a pris la photo à Mexico, c’est pas plutôt du côté de Belleville ?
Ici, parès les marronniers de saison, on n’a même pas droit à une seule feuille d’automne !
backrooms, saunas gays : la spécialité de bouguereau avec le gode ceinture et la mère de sa mère
Le méchant est une brute OAS partisan de l’Algérie française, le gentil est congolais, le vain et gratuit est un peu homophobe…
Tout va bien, on est entre nous…
« son père, un tyran domestique, mythomane, manipulateur, complètement allumé, qui le cogne un jour sur deux, insulte et humilie sa femme, crache sur toute la société, un beauf qui a exercé tous les métiers avant de devenir parachutiste OAS, »
Ouf, j’ai eu peur que ce soit un mec des cités au nom un peu exotique…
Quel courage ce Chalandon!
Je ne voudrais pas que WG loupe ma réponse remarquablement pertinente!
« C’est simplement que le monde juif est venu féconder la culture européenne. »
Si ce n’est pas principalement à travers la Bible WG, que d’ailleurs vous citiez (la Genèse précisément) pour l’opposer à «l’écriture grecque», une autre de vos trouvailles, je ne vois vraiment pas comment votre fécondation aurait pu se faire!
et pendant ce temps on apprend que Popaul découvre tous les livres de Christine Angot grâce à Jacques Barozzi, livres que MCourt a lus, bien entendu à vous !
Hé, Gido je lui fous un trou avec la céruse.
Kipling, c’était autre chose, à côté de moi, c’est plus complexe
Ca des pavés ? Si on prend ceux de Ferdine dans Casse-pipe, on n’en met que trois dans la photo !
geo dit: 7 septembre 2015 à 15 h 17 min
Ouf, j’ai eu peur que ce soit un mec des cités au nom un peu exotique…
Ben oui les paras à l’usine…
Pour DHH
http://www.greffiernoir.com/pauline-dubuisson-l-inspiratrice-du-film-la-verite-de-clouzot
Rho les gros ducks ici
Ha ha ha…
Voilà qui va alléger le panier de rentrée!
si ces écrivains travaillaient ensemble comme les scénaristes hollywoodiens ils feraient une histoire de ces 3 livres : le père de Chalandon, mercenaire parachutiste de métier s’était barré en Afrique après avoir écrasé Barthes avec sa camionnette, c’est lui, qui durant une mission au Congo qui a flingué les parents de l’enfant soldat, et à la question de savoir pourquoi le père de Chalandon est devenu facho, la réponse est qu’il aura mal vécu le traumatisme de voir sa mère tondue par les résistants à la fin de la guerre.
4 en 1 ! et avec la crise actuelle les lecteurs économisent 100 euros !
c’est bénef pour tout le monde…
en réfléchissant 2 minutes je suis sûr qu’il y aurait moyen d’introduire Angot, je veux dire l’histoire de ses parents, si ça se trouve le père d’Angot c’est le demi frère du père de Chalandon.
et si ça se trouve Pascal Bruckner et Sorj Chalandon ont le même père, si ça se trouve il a réécrit le même livre sans le savoir.
n’empêche qu’on connait enfin le nom du type qui conduisait la camionnette qui a écrasé Barthes.
je veux dire que si c’est effectivement le père de Chalandon et de Bruckner c’est un sacré scoop.
ce type était resté jusqu’à aujourd’hui le chainon manquant de l’histoire intellectuelle française.
Pauline Dubuisson c’est pas le nom de jeune fille de la mère d’Enard ?
je ne vois pas trop ce qui relit la mère d’Enard au père de Bruckner et Chalandon ?
c’était pas elle la propriétaire de la blanchisserie ?
je viens de vérifier sur google : effectivement sur la camionnette qui a écrasé Barthes c’est écrit « Blanchisserie Dubuisson ».
on peut voir les photos sur le web.
du coup cette femme qui a tué son amant et qui possédait cette blanchisserie aurait tué son amant ?
si ça se trouve elle avait une autre liaison avec le père de Chalandon et de Bruckner.
si ça se trouve c’est la mère d’un des deux.
Monsieur Assouline, vous étiez au courant ?
parce que si cette histoire se vérifie ça va faire un sacré foin.
résultat ils auraient pu écrire à 8 ce livre ?
rust colhe est un fieffé salopard
16 heures 20 : peux-tu mettre la photo en ligne, svp camarade
Manière dictionnaire du cinéma par Tulard, les critiques du prestigieux passou sont le juste stimulant pour aller y voir ou passer son chemin. Un volume chez bouquin devrait suffire aux 600 livres.
Au passge, revoir le film de Clouzot, qui a escamoté l’épisode de la tonte Libératoire de l’accusée.
son père, un tyran domestique, mythomane, manipulateur, complètement allumé, qui le cogne un jour sur deux, insulte et humilie sa femme, crache sur toute la société, un beauf qui a exercé tous les métiers avant de devenir parachutiste OAS, demeuré ultra de l’Algérie française qui rêve de tuer le Général
Et dire que je n’aurai même pas réussi à être un père à la hauteur de celui-là. J’ai essayé, pourtant. Quel ratage que ma vie !
ce qui me chiffonne dans cette affaire c’est cette histoire d’équidistance entre « le vieux campeur » et le collège de France ».
je ne crois pas aux hasards, je pense que tout était calculé d’avance.
le question est de savoir pourquoi ?
Et dire que je n’aurai même pas réussi à être un père à la hauteur de celui-là. J’ai essayé, pourtant. Quel ratage que ma vie !
J’écris ça en écoutant le 1er impromptu de Schubert. Et je pleure.
Zoon, écoute le deuxième, on rigole
lorsqu’il a appris que le jour de son accident, le professeur sortait d’un déjeuner avec François Mitterrand.
Depuis que l’ancien des services secrets s’est lâché sur l’affaire du « Rainbow Warrior », on peut s’attendre à tout !
Moisson une, à la faucheuse,
terminée en cueillette.
Machinagricolement.
Ah tiens maintenant c’est aussi l’heure des nobles pudiques qui aiment cacher leur côté sensible. Les guides touristiques en bonnes manières vont adorer.
Mais Angot si elle écrit creux on n’a qu’à lui faire nègre… Le mieux un mélange de Ferdine et de Duras ça met du sprountz !
Pour apprécier, il faut connaître sans en être
lassouline est pas pédé défoncé dans tous les sens attation..pas bzoin de 700 pages comme marcel, lui
Je rêve d’un thriller de politique-fiction à la Houellebecq. Le noeud serait l’assasinat de François Mitterrand par Pauline Dubuisson avec l’aide de son amant Roland Barthes.
Et dire que je n’aurai même pas réussi à être un père à la hauteur de celui-là
y’é pas trop tard jean marron..un pti coup d’escadron et tu rdores ton blazon rose bonbon
..tu vois des noeuds dans tous les sens comme lassouline
j’ai trouvé : la rue des Carmes !
c’est là où habitait Robbe Grillet !
Barthes s’est fait écrasé en bas de chez Robbe Grillet ?
il dit quoi déjà Liberati au sujet de Robbe Grillet ?
c’est hyper louche cette histoire…
d’autant que tout se tient, ils auraient pu écrire cette histoire à 9 en comptant maintenant Libérati.
ce n’est plus une rentrée littéraire, je crois qu’il s’agit d’un complot visant à démasquer celui qui serait responsable de l’assassinat de Barthes ?
pour nous mener vers lui ?
reste à savoir qui a orchestré ce complot.
Monsieur Assouline, je suis désolé, mais en principe c’est à vous de mener ce genre d’enquête, s’il faut qu’on se tape tout le boulot c’est pas normal.
vous étiez au courant de cette affaire ?
le père de Bruckner et de Chalandon, demi frère du père d’Angot, qui conduisait la camionnette, la blanchisserie Dubuisson, toute cette histoire vous la saviez mais vous ne pouviez pas en parler ?
pour votre sécurité ? si vous courez un danger, qu’est-ce qu’il y a là dessous ? une secte occulte ? on va pas réécrire le da vinci code de la rentrée littéraire 2015, ce serait ridicule, si vous êtes en danger il faut le dire, moi j’arrête les investigations, mais ce serait dommage parce que là nous touchons au but !
en tout cas c’est une rentrée littéraire organisée de main de maître, une rentrée littéraire pour découvrir qui a tué Barthes !
et tous les écrivains sont dans le coup ?
c’est incroyable.
moi c’est la première fois que je vois un truc pareil.
je ne sais pas ‘il y a
et le commentateurs de votre blog courent un danger aussi ?
parce que si c’est le cas il est de votre responsabilité de les avertir avant que cette histoire tourne au cauchemar.
vous êtes sûr que personne ne lit les commentaires de ce blog ?
le gens viennent là juste pour lire vos articles ?
à la limite c’est une bonne couverture, si personne ne lit ce qu’on écrit au moins on peut cette enquête tranquille.
la manie du surnom est typiquement congolaise, cela influe sur le destin
dracul et keupu sont mal parti dans la vie..manqurait pu qu’y viennent en barlu
je suis désolé, je vais demander une minute d’attention aux personnes qui viennent sur le blog de Monsieur Assouline.
à priori on viendrait de soulever un lièvre : la rentrée littéraire 2015 est en vérité un complot organisé par on sait pas qui pour retrouver le responsable de la mort de Monsieur Roland Barthes.
on croit qu’il y a plusieurs livres, en vérité il n’y en a qu’un seul pour nous mener sur les traces du coupable, il suffit de tous les lire et de piocher à droite et à gauche les indices permettant de remonter la filière qui devrait normalement nous mener vers une organisation occulte, appelée « le Masque », dont le siège se trouvait en 1980, année de la mort de Bart à équidistance du vieux campeur et du collège de France, au 4ème étage, d’où le criminel a pu assister au meurtre du suce dit Roland Barthes.
pas d’affolement, pour le moment the situation is under control.
Sinon en Allemagne il font pas que des Porsche et des BM hein, il y aussi des rollators…
Cette petite chanson peut se fredonner sur l’air du « Vezoul » de Jacques Brel, ça fonctionne plutôt pas mal.
Maman était s’crétaire,vivait à Chateauroux,
Elle y connut mon père,un intello, un doux,
Il était pas hindou!papa était français!
Mais y causait l’ourdou,l’allemand et pi l’anglais!
Et moi qui suis sa fille me voilà écrivain,
j’écris des pécadilles mais ce n’est pas en vain
car à moi le Goncourt(bis)(bis)(bis)
ça f’ra chier monsieur court, monsieur court est lettré
il connaît le littré et même la Champmeslé!
ça f’ra chier de nota,alors lui je l’aime pas!il dit du mal de moi,au moins une fois par moi,
pourtant j’ai des amis,y’en a beaucoup ici
y’a wider l’air méneute,et Christiane aux bougies!
Avec mon beau Goncourt,je ferai comme Michel,
mais moi c’est aux Seychelles que je ferai l’amour!
avec un indigène,qu’aura pas de bedaine
et quand je reviendrai, j’écrirai un roman
sur mon nouvel amant,comme toujours.
puis à moi le Nobel et basta les vaisselles!
(bis)
Sorj est une valeur sûre, surtout sur l’Irlande du Nord, qu’il connait mieux que quiconque en France, Maurice Goldring excepté. La France profonde lui réussi moins, à mon humble avis.
L. Binet avait très courtoisement décliné l’invitation que nous lui avions lancée après la publication en anglais de HHhH; une telle attention est assez rare pour être notée. Notre Consul ne tarit pas d’éloges sur son dernier opus – un bon signe, de la part d’un inconditionnel de Chateaubriand et du Mauriac du Bloc-Notes.
Dites, Passou, vous avez lu « L’autre Simenon » de Patrick Rogiers, l’histoire du frangin rexiste (& antisémite)? Pas tendre avec le grand Georges, Monsieur Patrick…
Bloom, La critique du simenonphobe ? bientôt, bientôt…
L »Arabie Saoudite et le Qatar déploient des troupes…au Yemen.
C’est beaucoup plus important d’écraser les chiites yéménites que de s’attaquer aux barbares de l’EI.
Quand je vous disais WG…
« Roland Barthes est mort, comme chacun sait, des suites d’un dialogue brutal avec une camionnette de blanchisserie à équidistance entre le Vieux campeur et le Collège de France. »
Il traversait dans les clous
Il a l’air sympa le consul à Bloom. pas du genre à goûter le Champagne à la paille, mais on ne sait jamais. L’admiration inconditionnelle du Mauriac limité au bloc-notes n’est pas claire.
le vrai Rust Cohle est très intelligent, le faux beaucoup moinssss
Mais pourquoi un Z. à Vesoul ? A cause de Costa… euh… Rica ? C’est comme si on mettait un V. à Viorne, tiens…
Ou alors… C’est celui de Vierzon qu’a migré ! Y a plus personne qui tient en place…
Boh les consuls c’est pas des gars qui tirent dans les carreaux avec des pistolets à pomme de terre ?
ça y est j’ai une preuve qui tient la route aussi bien qu’une camionnette :
« qui raconte son père, un tyran domestique, mythomane, manipulateur, complètement allumé, qui le cogne un jour sur deux, insulte et humilie sa femme, crache sur toute la société, un beauf qui a exercé tous les métiers avant de devenir parachutiste OAS, demeuré ultra de l’Algérie française qui rêve de tuer le Général. Le style est sec, rapide, efficace. Souriant malgré les coups et la bêtise au front de taureau. Sans une légère tendance au misérabilisme, cela aurait été mieux encore. »
Mr Assouline, c’est un copié collé de ce que vous avez écrit au sujet du livre de Bruckner (un bon fils) le 25 avril 2014 !!!
Tout le monde peut aller vérifier que je ne mens pas ! donc vous étiez bien au courant qu’ils avaient le même père !
et vous avez voulu faire passer le message en douce sans le dire vraiment…
c’est fortiche, je l’admets, face à des organisations occultes il vaut mieux avancer masquer.
et maintenant le frère de Simenon est aussi dans le coup à présent ?
donnez-nous la liste complète de toutes les personnes impliquées dans cette histoire ça nous fera avancer.
geo dit: 7 septembre 2015 à 15 h 21 min
_________
Mais non, bon sang !
Vous n’avez donc jamais entendu parler de Warburg !
Ils étaient tous athées les Juifs qui ont fécondé la culture européenne ! Alors arrêtez de nous faire ch.ier avec votre Bible, merd…alors ! Mais y sont vraiment ignares tous ces erdéliens !
Bon ces pavés i me reviennent pas ; i sont pas trempés glissants, ils ont pas une tête à y faire passer une division blindée soviétique, on peut pas y coincer des talons aiguille de quinze centimètres, je vois pas où est l’érotisme torride là-dedans…
Limité au bloc-notes, ça veut dire, Phil, que pour le reste, ça vaut pas un pet de lapin…
tu fécondras les ptites filles à alouine dracul..’le juif errant à mon cul le retour’..là tu vas finir dans un fourgon pour chien perdu sans collier..avant lheure pour féconder l’europe c’est pas lheure épicétou
Bon ces pavés i me reviennent pas
..endsous ya pas la plage..y te rappellent trop une fractale d’amayerling
Bloom, La critique du simenonphobe ? bientôt, bientôt…
kabloom y téléphone à lassouline..aprés la lette à la mère a corbu..la piqure de rappel..aprés ça sra le frangin du commandant cousteau..ça féconde un masque
qui tirent dans les carreaux avec des pistolets à pomme de terre ?
ça les casse pas..par contre sur les fesses des filles c’est dégueu..ça marque..allez fais voir quoi..mieux on a rien vu
C’est beaucoup plus important d’écraser les chiites yéménites que de s’attaquer aux barbares de l’EI
ça féconde ! ça me rappelle un recueil de poèmes pas mal du tout..assez censuré pendant la guerre du golfe d’un gars servant dans un bombardier ricain..un engliche qui disoit quil se branlait dans un avions au dessus de l’irak..enfin façon angot ..ça dira rien a kabloom..étouffé vite fait
Abby Warburg était un grand homme, lui.
Et la bibliothèque du Warburg Institue un monument, un temps menacée par la convoitise de l’Université de Londres. Sans Warburg, pas de Frances Yates, ou meme de Didi-Huberman….
Bien à vous.
MC
Oui, absolument.
Y’en a qui ont la mémoire sélective… La branlette, ça cause à certains.
Moi cette photo, elle me parle. En tant que sous les pavés.
Ce ne devait pas être à Mexico City. Je dirais plus au Sud. Il faisait nuit, tard, presque le matin. La salle de bal improvisée, mal éclairée, dans laquelle on s’était engouffré, pour quelques tours de piste avait fermé. C’est en rentrant à l’hôtel- pas les mêmes que fréquentait BHL- que marchant dans les rues grand désertées, et dépavées en partie, dormaient sur quelques sacs de sables. Des chinois.
Ce devait être avant que le mexicain basané, son sombrero en guise de parasol,ne fasse la danse du balai.
Donc « Petit piment », piquant, pour agrémenter les cocktails. Si j’ai bien compris.
« pendant la guerre du golfe d’un gars servant dans un bombardier ricain..un engliche qui disoit quil se branlait dans un avions au dessus de l’irak..enfin façon angot .. » (Bougboug)
Avant de vous quitter pour un juste repos, vu que j’ai une compet d’aïkido demain matin, du lourd, une réflexion sur la branlette.
Cette anecdote aérienne est dérisoire, pour un type comme moi qui se branlait dans un confessionnal au Vatican – vous savez ces confessionnaux en bois exotique sublimes- lorsque des nervis d’évêque qui voulaient m’en empêcher, en pleine épectase, sont intervenus !
Bagarre….dans Saint Pierre !
C’est Pie XII, Jean XXIII, ou Paul VI qui nous a séparé : un Pape, un blanc ça c’est sûr !’ … ça fait des souvenirs qui marquent… alors l’Engliche à Bougboug, c’est un bouffon d’Anglais : on connaît.
Que savons nous de la réalité ?
« Le physicien Bernard d’Espagnat est mort le 1er août à Paris, à presque 94 ans. En 1979, il publia « A la recherche du réel », un ouvrage à la croisée de la physique et de la philosophie : pouvons-nous connaître le réel tel qu’il est indépendamment de nous, se demandait-il, ou sommes-nous toujours enfermés dans notre interaction avec lui ?
D’Espagnat soutenait qu’il serait philosophiquement fautif de traiter cette question sans tenir compte des leçons impératives de la physique quantique. » (Le Point)
On en reparle ?
« Sorj est une valeur sûre, surtout sur l’Irlande du Nord, qu’il connait mieux que quiconque en France »
Oui, enfin, là il s’agit de son père.
(et ça le fait pleurer à chaque fois, au secours !)
… malheureusement, cet appel au secours est enregistré. Les opérateurs sont momentanément indisponibles, pour le prendre en charge…
François Hollande a signé aujourd’hui sa non-réélection par la déclaration d’accueil (évidemment définitif et irrévocable) de 24000 « migrants » (dont combien de véritables réfugiés de guerre ?)
– et enfoncé un peu plus fort encore le clou de l’élection de Marine Le Pen en 2012.
Combien de musulmans sur ces 24000 ? Probablement un chiffre supérieur à 90 %.
L’Allemagne donne le brillant exemple et les journalistes en rajoutent (baisse de natalité des allemandes, besoin de techniciens, d’ingénieurs -non non je ne plaisante pas, je l’ai entendu tout-à-l’heure au 20h de France Télévision. Dans la réalité cela se traduira dans bien des cas par une vie en cité, des échecs scolaires, et pour une fraction que j’espère faible, l’intégrisme religieux et violent. Ne parlons pas du cout faramineux, calculé sur quelques décennies.
Tout ce qu’il ne fallait pas faire, on l’a fait ! Dormez bien Messieurs Dames, vos enfants vous remercieront bien dans quelques années, je vous le promets.
Clopine et DHH, merci de vos commentaires. Cela dit, je doute que Michel Onfray voit son oeuvre comme une parousie ou une nouvelle religion du livre, ce qui serait bien étrange. On lit et on écoute avec ce qu’on lu, avec ce qu’on a vécu, on transpose, on discute, on réfute, on doute. C’est à dire que s’ouvre un dialogue passionnant.
(Quant à « distordre la réalité, à quoi faites-vous allusion?)
10 milliards a dit la chancelière, Dédé. Dans 2 ans, elle sera éjectée mais nos amis allemands en ont vu d’autres. la DDR a été avalée, digerée et liquidée en une génération. Ce sera pareil avec les réfugiés-migrants. La Bavière continuera à produire des BM et les Français pourront rééditer le roi des Aulnes sans changer une virgule.
Chaloux dit: 7 septembre 2015 à 21 h 02 min
Quant à distordre la réalité, à quoi faites-vous allusion?
distordre la réalité ?
c’est quand on délire sur le réel en le prenant pour vrai, dans la mesure où celui ou celle qui délire sur le réel ne peut pas tromper c’est forcément le réel qui se trompe ou les trompe.
vous avez ce problème ? ce n’est pas très grave, maintenant c’est une pathologie qui se soigne très facilement, il suffit de prendre du lithium.
Javert, je ne comprends pas pourquoi tu te livres à une fiction politique; as-tu des velléités romanesques ?
Tu penses comme Phil, qui est passé aux cigares taille Julieta/Churchill que tout est déjà écrit? C’est tout dans les livres ?
brr
Tu connais Tulle ?
Bien sûr, que tu connais Tulle et les Corréziens. Le Mont Dore, ses marches,. Enfin, je n’sais plus j’ai traversé en hiver. En fait c’était un automne, vu qu’il n’y a plus guère de neige.
https://criminocorpus.revues.org/1777
…Le narrateur est un pré-adolescent d’une ville de province dans les années 60 qui raconte son père, un tyran domestique, mythomane, manipulateur, complètement allumé, qui le cogne un jour sur deux, insulte et humilie sa femme, crache sur toute la société, un beauf qui a exercé tous les métiers avant de devenir parachutiste OAS, demeuré ultra de l’Algérie française qui rêve de tuer le Général….
Un anti-portrait de Bastien-Thiry en somme
Javert, tu vas dire que j’abuse à propos des » corréziens ».
Mais tu sais bien, les intuitions, cela ne se commande pas.
Et puis aussi, la lecture, ici, des commentaires, tout ça. Tu sais bien. Tu en abuses.
Ainsi, je ne comprends pas pourquoi, ton ami qui fait du bruit, dont tu sers de caution « morale » est parti si vite se coucher.
« Mais non, bon sang !
Vous n’avez donc jamais entendu parler de Warburg ! »
Pauvre WG, son délire s’approfondit…On croyait qu’il se référait à une pensée spécifiquement juive dans le prolongement de sa distinction entre « l’écriture juive » et « l’écriture grecque », l’une trouvant sa source dans la Bible et l’autre dans l’Odyssée en gros…Il nous en a fait une tonne là-dessus, les behavioristes et ceux qui vont au-delà du visible, etc… Mais non pas du tout, il découvre tout à coup qu’il pensait simplement aux grands savants et chercheurs d’origine juive, dont Aby Warburg est un bon exemple, même s’il a plus ou moins renié le judaïsme…
Confusion totale, analyse sans intérêt ni pertinence…
sauf le pépin dit: 7 septembre 2015 à 22 h 07 min
Un anti-portrait de Bastien-Thiry en somme
Boh j’avais commencé une vaseuse bien convenue sur les X. et leur manière d’organiser, puis j’ai laissé tomber…
lundi dernier, j’ai fait un détour par Lourmarin pour payer mes respects a Camus…je n’ai pas pu laisser de fleurs sur sa tombe, car malheureusement, la seule fleuriste du village était fermée…sinon, tout comme la vie dans les bois (bonjour a vous si vous me lisez!), j’ai entendu Christine Angot a la radio (c’était samedi dernier je crois), j’étais en route en Camargue a la poursuite de chevaux sauvages et autres légendes roses a photographier, mais comme ca me déprime toutes ces histoires d’incestes et d’abus d’enfants en général, j’ai vite changé la radio sur FIP…
Pareil à l’endroit de « valeurs actuelles » (le torchon)
la plume de ma tante, je l’ai mise dans mon cul avant de claquer un pet! ensuite j’ai relu Céline, cette vieille pelure bravache fidèle comme un mortier mort-né. Les écrivains de bidet, Binet et consorts, les journaleux et autres chalands, Chalandon, ah quoi bon avoir des yeux! les livres aujourd’hui c’est de la pourriture de mort… il ne reste que des cendres lorsque j’essaye d’attache un mot… rien ne reste, ou si… ils sont tous morts… l’écriture, bientôt, nous nous en passerons, tant mieux tant pis… je vais au lit
Phil dit: 7 septembre 2015 à 21 h 06 min
–
pauvre naïf
la plume de ma tante dit: 7 septembre 2015 à 22 h 45 min
ca me déprime toutes ces histoires d’incestes
Oui ; et puis cela n’a d’intérêt que documentaire. Finalement c’est technique… Des sciences naturelles, pas de la littérature…
Foutu smartphone, taquiné dans la pénombre.
Mes messages à DHH et à Bloom sont sur le fil précédent.
Geo y compris jamais rien, j’ai l’impression. J’me trompe ? Y en a ici, faut jamais dire un truc après un autre, y s’emmêlent immédiatement les crayons.
Ce qui est frappant tout de même dans cette moisson (1) de la rentrée, c’est l’incroyable épaisseur de tous ces romans.
Il y a là un vrai problème d’éditeur. Les auteurs auraient certainement gagné à resserrer leur propos. Les éditeurs ont mal fait leur boulot. 300 pages est le grand maximum pour un roman. Ou alors il faut vraiment que ce soit une fresque imposante comme le Littell en son temps.
Là, on est dans le roman confiture, ça s’étale trop.
Donc, c’était moisson (1) : les romans confitures de la rentrée.
Que sera moisson (2) ?
…
…une pensée pour le moyen-âge,!…
…
…à la féodalité, avec ou sans antennes du diable télé-foot sur les chaumières dans l’espace Schengen des frontières taxables,!…
…
…à nos nobles vassaux de la France, réfugiés immigrés , encerclés par nos murs de Chine,!…à dodo la saumure à Khan, pour le pris à Palme du César,…encore en poupe, pour les fêtes des saints à leurs cocu Noël des cheminées, à l’ombre des saunas à escorts-girls des Pâques aux oeuvres de charité,!…
…
…( encore Saint-Louis qui bande à son café inceste aux Madeleines,!…à se tremper,…)
…
…l’écriture et son pouvoir de résurrection, à lire avec abstinence et modérations,…la plus valu des bourses,!…en court,!…
…etc,!…pas mieux,!…et n’importe quoi,!…
…
Et pis, geo, y a pas que les grands chercheurs et savants juifs ! Et Kafka, hein, mon petit chéri, oui le K. là, t’en fais quoi toi ? Et pis le Zweig, hein, alors le Zweig, t’en fais quoi ? C’est’y pas la grande culture juive, ça, cré nom de Dieu… ! Eh ben, tous ces grands génies de la littérature, y ont tous une écriture qui découle de la vision du monde qu’on trouve dans la Bible, une vision qui cherche derrière les choses visibles les invisibles. Eh ben voui, c’est ben ça, qu’y dit le geo ! Ah bah, on est sauvé, il a enfin compris notre geo trouve toujours tout… C’est pas pour autant, tu comprends, le geo, qu’y ont lu la Bible, tous ces écrivassiers, tu piges ? Ah, j’espère, tu sais, parce que tu ferais partie de ces gens capables de m’envoyer à Saint-Anne si je te suis bien, hein…!
Ah, mes pov’ chéris, même ici faut faire le pédago, c’est tuant !
Cambadelis et le PS ont complètement sombré dans une misère intellectuelle noire. Effrayant ce qu’un ancien lambertiste, aujourd’hui à la tête du parti socialiste, est capable d’écrire comme énormité révoltante, dans son dernier bouquin à propos du peuple.
La conférence de presse de Hollande était pourrie. La France est vraiment au bord du gouffre.
Oui, enfin, là il s’agit de son père. (à Sorj)
—
Ah, bon? Je croyais que c’était celui d’Angot. Je me mélange avec ces pères (Angot, Chalandon, Boltanski), ces frères (les 2 Simenon)…Le roman familial, qu’elle appelait ça, la très regrettée Marthe Robert, qui empruntait la notion à Freud. Tous des Jourdain du freudisme, ces auteurs de la rentrée sur soi…!
Peut-être Sorj écrira-t-il un jour quelques pages sur ces mémorables soirées dans le premier pub irlandais de Paris (Le Gobelet d’argent), quand les « Irlandais de Vincennes » étaient encore tout bougés par leur séjour carcéral, quand Sorj bégayait encore, etc etc.
rose dit: 7 septembre 2015 à 21 h 26 min
« Clopine je pense comme vous que le racisme -peur de l’envahissement par l’autre différent de soi- est part de l’islamophobie. »
Ne mélangeons pas tout ! L’islamophobie, la christianophobie, la judéophobie, ce n’est pas du « racisme » ! Pas du tout … pas question de « race » dans ce rejet dû à l’inquiétude de la tyrannie religieuse.
C’est tout simplement la peur d’avoir à supporter un monde clos, religieux, étroit et imbécile !
Peur de voir des dogmes crétins vous pourrir la vie de certitudes imaginaires, soi-disant « divines » !
Cette « moisson de rentrée de migrants », nous n’en avons pas besoin : nous avons déjà ce qu’il faut sur place avec une intégration qui, constat lucide, ne marche pas par la non-volonté affirmée dans les faits par les deux parties !
L’eau et l’huile ne se mélangent pas, même en agitant le récipient hexagonal !
C’est si facile pour des politiques sans courage, de pérorer des phrases humanistes et … de laisser la porte ouverte.
Le véritable humanisme serait d’éliminer au sol les fous de Daesh pour permettre le retour des migrants chez eux, de donner à ces populations un espace vivable.
Solution mortelle pour les armées, chere pour les budgets, impossible pour des nations européennes démocratique de le décider…
Car il faudrait laisser se rétablir les dictateurs qui, à l’image de leur dieu, seraient les commandeurs de ces crédules populations non-démocratiques…
On est foutus !
Et dans des situations de chambardement de civilisation, de guerre culturelle, économique, sociétale, comme nous la vivons en Europe, de bouleversement mondial, qu’apporte la « rentrée littéraire » française, qu’apportent les intellectuels frankaouis ?
A une ou deux exceptions près…. RIEN. Comme d’habitude… on a connu ça avec les idées folles du communismes staliniens. Ils s’engagent, comme toujours, dans les mauvais chemins, dans les caniveaux, dans le papotage de salon…
Echec complet des Lumières, de la Révolution Française, des idéaux démocratiques, dont on nous bassine les oreilles à l’école.
La disparité est trop grande entre ce que nous pouvons rêver d’être, et ce que la réalité nous fait. C’est un fait incontestable.
La fissure, devenue fracture, s’agrandit jusqu’au gouffre entre le rêve et le réel.
… et vous avez vu la gueule de notre Grand leader Bedonnant ? ahahaha !…. on est foutus, vous dis-je ! Foutus !
Bonne journée !
« La disparité est trop grande entre ce que nous pouvons rêver d’être, et ce que la réalité nous fait. »
Demande à ta mère de t’ refaire
Allez, ça urge un bon plongeon pour vous calmer
JC au lieu de brasser du vent, allez, ça urge un bon plongeon pour vous calmer
« tous ces grands génies de la littérature, y ont tous une écriture qui découle de la vision du monde qu’on trouve dans la Bible, » (WG)
!!!!!
Il m’envoyait ch… parce que je me référais à la Bible et maintenant il y revient au grand galop!
Ce type est par moments fou, fou à lier!
J’espère qu’il n’a jamais de crise devant ses élèves…
Pour faire plaisir à Oncle Tobie (le mari de ma tante qui a une plume), je me suis plongé dans Tristram Shandy. J’ai plus de 400 pages au compteur…Sterne se réclame d’une filiation Rabelais/Cervantes. Il était très clairvoyant sur son art. C’est d’une virtuosité inouïe, intelligence et humour anglais…ça va pas plaire à WG, d’abord parce que c’est anglais, ensuite parce que je ne sais pas si ça rentre dans ses casiers, juif, behavioriste, grec, quoi d’autre? Est-ce que Sterne ouvre sur l’invisible? Je m’interroge…
Pour ceux que cela intéresse, c’est publié en poche souple très agréable à manipuler malgré ses 900 et qq pages aux éditions tristram pour 11euros40…
Il apparait clairement que les Lumières n’ont jamais atteint certains coins reculés du territoire national où quelques cerveaux à l’intellection rudimentaire tentent vainement de se colleter avec une complexité qui dépasse leur maigres capacités cognitives.
Pôvres hères, survivances anachroniques d’une époque lointaine où les ténèbres de l’inconnaissance étendaient leur empire sur la terre et les hommes!
« époque lointaine où les ténèbres de l’inconnaissance étendaient leur empire sur la terre et les hommes »
Ce qui n’est plus le cas depuis longtemps !
A lire absolument l’article en entier sur Angot. Voici un extrait:
« Alors, il faut évoquer la difficulté terrible à entamer, puis à finir ce livre: aucun être humain -lecteur occasionnel ou régulier- n’est préparé à une écriture aussi spectaculairement catastrophique, à un vocabulaire aussi pauvre, à une ponctuation aussi mal employée. Ce n’est pas un livre dur à lire comme peuvent l’être, au hasard, Normance de Louis-Ferdinand Céline, Finnegan’s Wake de James Joyce ou Exterminateur de William Burroughs: c’est un livre dur à lire tant il est mauvais. Certaines phrases, d’ailleurs, sont incompréhensibles: «Leur famille habitait Paris depuis des générations, dans le dix-septième arrondissement, près du parc Monceau, était issue de Normandie.» (repérée par Frédéric Beigbeder pour le Figaro Magazine)… Ou cet échange insane «Lui: J’aimerais beaucoup que tu viennes t’installer à Paris, et qu’on continue à se voir. Tu réfléchiras, Rachel? – Elle: Moi aussi j’aimerais Pierre.» Aimerait-elle Pierre, ou aimerait-elle s’installer à Paris si une virgule l’y autorisait? Mystère. Un peu plus loin, il y a aussi cette phrase exceptionnelle: «Il venait de perdre sa mère. Elle lui a écrit une gentille lettre.» Pour continuer d’achever le lecteur déjà sévèrement torturé, le livre de Christine Angot est constitué pour deux tiers de dialogues tellement affligeants que l’ouvrage prend des airs de pièce de théâtre logorrhéique écrite par un enfant vaguement demeuré:
«- Pierre!
– Oui.
– … Tu m’aimes?
– Regarde-moi.
– Je te regarde.
– Je t’aime Rachel.
– Moi aussi, tu sais.»
Ou, page 21:
«- Eh bien cette chanson.
-Oui.
-Cigarettes, whisky et p’tites pépées…
-… Oui…
-Eh bien…
-Pierre… Je ne dirai rien.»
Voire ce feu d’artifice page 58:
«- Ah la la mon Dieu, qu’est-ce que j’en ai marre, mon Dieu, mais j’en ai marre, j’en ai marre, j’en ai marre, mais j’en ai marre!… Mais j’en ai marre, mais marre, mais j’en ai marre, marre, marre, mais marre! J’en ai marre j’en ai marre j’en ai marre, mais qu’est-ce que j’en ai marre, mais qu’est-ce que j’en ai marre mon Dieu…» On notera l’audace lexicale: «l’auteure» tente avec les virgules, puis sans les virgules (sans les mots eût été ingénieux, parce que nous aussi, nous en avons marre).
Article du Guardian sur Submission de Wellbeck:
Submission by Michel Houellebecq review – satire that’s more subtle than it seems
a satire that’s more subtil than it seems.
C’est ce qu’on se dit tous les jours en lisant le prestigieux blog à passou, dear Bloom.
alors comme ça le frérot à Simenon était rexis? Rogiers peine à relancer sa belgitude décentrée mais l’occasion sera donnée d’admirer le talent littéraire du tintin nazi.
Une voix grossit, issue des plus larges masses:
San-sal!
San-sal!
Sansal et Daoud, deux Algériens qui nous font du bien.
dernières nouvelle du front : débarquement ce matin de 24000 migrants sur l’île de Porquerolles : Jeanne au secououououours !
dans le genre poncif de la critique , cette critique d Angot se pose là , dans la moisson de commentaires ;avec ça P.Assouline ne sera pas fauché
Ben Jelloub, sors de ton sucre!
Laisse de coté les cure-dents à la angot!
Mobilisation!
Sansal et Daoud, deux Algériens qui nous font du bien.
t’es comme la bonne clopine qui ne mets pas toujours assez de graisse de chameau juste pour avoir ce deuxième plaisir de se plaindre zouz..c’est du prope
satire that’s more subtle than it seems
..pour des froggies..surlesquels les historiens aurait parié en 1930 pour la choa..tu calcules kabloom ?..hail frankreich
Demande à ta mère de t’ refaire
différance
Foutu smartphone, taquiné dans la pénombre
non mais franchment..
Je vais réviser mon jugement sur Petit Piment, je fais confiance à PA, c’est peut – être le livre qu’il lui fallait à Alain pour trouver sa mesure.
même en agitant le récipient hexagonal !
bocal..ça aurait fait mieux
o=<=''
Sabres, de France Aviation.
6 milliards 5 l'unité
Après la ligne maginot, la guerre se poursuit sur les lignes d’Angot !
geo, tu aurais pu citer aussi les « vertèbres frontales » qui auraient fait tomber des mains de Gide le manuscrit mondain de Marcel Proust ?
Etrange, il semble que je ne puisse plus commenter sur le blog de Paul Edel, où mes derniers commentaires ont été effacés !
Où ma liberté va-t-elle pouvoir écrire son nom, sinon chez Passou…
place aux migrants, baroz.
bouguereau dit: 8 septembre 2015 à 9 h 56 min
l’abru ti de service rame toujours autant
C’est dommage, mon cher Baroze, que tu ne puisses contrer les méchancetés de l’Angotphobe Nicolas Ungemuth sur le blog de Popaul (à mon avis c’est du sabotage)…
D’autant plus dommage que l’article semble y recueillir quelque intérêt. Il faut dire qu’il est plutôt brillant.
Ton rapprochement avec Gide/Proust est pour le moins…discutable.
Lâche-toi sur la RdL!
Ueda dit: 8 septembre 2015 à 9 h 29 min
Vous avez raison d’y insister.
Géo, dans ma jeunesse j’avais un ami normalien qui trouvait que Proust c’était très mal écrit, du mauvais français selon lui, il devait penser dans son for intérieur que c’était une écriture de métèque ?
«Leur famille habitait Paris depuis des générations, dans le dix-septième arrondissement, près du parc Monceau, était issue de Normandie.» (phrase d’Angot)
_____________
Ils sont vraiment nul en lecture ces pov’s critiques patentés pour lire…!
Cette phrase n’est nullement incohérente ni mal écrite. Elle vise un effet en ajoutant au dernier moment (où on ne s’y attend plus)une proposition indépendante juxtaposée, simplement juxtaposée, sans aucun lien de coordination. Elle marque ainsi (par cette figure de rhétorique dont le nom m’échappe pour l’heure) tout ce qui sépare Paris de la province, qui arrive comme la troisième roue du carrosse dans la phrase en quelque sorte.
L’effet est admirable, d’une efficacité remarquable.
Ce pov’ critique montre simplement que c’est un plouc en lecture. Indigne de gagner autant d’argent comme journaliste (indigne) dans un canard. Ferait mieux de retourner sur les bancs de l’université pour apprendre à lire !!
la troisème roue du carrosse : un carrosse a combien de roues ,normalement , sans la cinquième ?
Ils sont bêtement méchants au Fig. Ils sont nuls. Des ploucs qui gagnent beaucoup trop d’argent pour écrire leurs articles de m…
Oui, cinquième… Tout le monde aura compris. On n’est pas à un chiffre près…
Monsieur Edel accueillant des migrants… y a de quoi rire…
«Il venait de perdre sa mère. Elle lui a écrit une gentille lettre.» (phrase d’Angot)
________________
Là aussi, ce genre de « faute » (que font mes élèves) n’en est pas une ici. Pourquoi ? Parce qu’elle écrit du point de vue de la petite fille, d’une enfant (infans, qui ne sait pas encore parler) comme le fait souvent Perec dans son oeuvre (voir les commentaires à ce sujet, très pertinents, du numéro de la revue Europe sur le style infantile de Perec).
Encore une fois, ces trou.ducs de journalistes ne savent tout simplement pas lire et se montrent évidemment comme « sachant » alors qu’ils ne savent pas être humble devant une oeuvre littéraire en se posant les bonnes questions. Sont bien trop prétentieux et arrogants pour ça !
merci WGG pour votre critique sur ces enculés du figaro
par contre, bougereau toujours aussi pitoyable, ça ne s’arrange pas
une écriture de métèque ?
Certes, Gide a recensé les tournures fautives de Proust et ça n’a pas changé la fesse du monde. Il lui a rendu visite quelque temps avant sa mort, les deux ont parlé d’uranisme et constaté leurs désaccords (de Français, peut-être).
« À lire absolument »
Non. Il n’est pas nécessaire, pour les « pères Angot » – c’est un néologisme mien, qui s’adresse aux perfectionnistes de la ponctuation et à leur attachement à l’expression-, donc à ces virils verbeux des médias, il n’est pas nécessaire de faire dire une fois de plus à Rachel: » je suis une tombe ».
Attila dit: 8 septembre 2015 à 11 h 04 min
idem !
bof, nous irons ailleurs…
Widergänger dit: 8 septembre 2015 à 11 h 45 min
Exactement
(Elle les rend dingues en plus!!)
W.
vous êtes têtu comme une mule, mais quel courage ! quel panache ! BRAVO !
De plus, ce que vous écrivez-là est cohérent et ouvre des perspectives comme le « Pas simple ! » de C.P que j’ai beaucoup aimé sur le blog de P.E ,( à nouveau inaccessible). Je lui avais répondu, admirative. Pffft ! tout s’est effacé. C’est ainsi… Fragilité de ce monde virtuel où les paroles n’ont guère plus d’enracinement qu’un arbre dans la tempête…
la troisème roue du carrosse
.dracul c’t’un genre de trabant 2 temps qu’il dirait vontraube..mais quest ce qu’il fait vontraube
il s’arrange pas le gros nase de plus en plus fétide
@Jacques-Attila
Sur le post qui s’est effacé chez P.E je vous exprimais ma sympathie pour votre fidélité à ce (ceux) que vous aimez. Vous aussi, êtes courageux, mais avec une certaine légèreté, attachante.
W. lui, ne craint personne et renverse tout sur son passage. une sorte de géant comme celui qui hantait les contes de notre enfance.
« Et tout le reste est littérature »…
« De la musique encore et toujours !
Que ton vers soit la chose envolée
Qu’on sent qui fuit d’une âme en allée
Vers d’autres cieux à d’autres amours.
Que ton vers soit la bonne aventure
Eparse au vent crispé du matin
Qui va fleurant la menthe et le thym…
Et tout le reste est littérature. »
(Comme l’écrivait Verlaine que vous aimez tant.)
Penser aux « pères Angot » comme figures littéraires de contes et légendes, faut quand même pas abuser.En plus , délinquant routier, et déserteur, cela ferait carrément anachronique.
Il va falloir beaucoup de courage et d’humilité aux jurés du Goncourt pour éviter l’humiliation à leur prestigieux prix en refusant de couronner Christine Angot !
Ce serait tout à son honneur, plus tard, car, quoiqu’on en pense, le Goncourt demeure, et de loin, le plus grand prix littéraire du doux royaume de France. Certainement la plus belle oeuvre des deux frères avec leur Journal.
Il faut reconnaître que la correction à soit été baclée soit carrément refusée, et ça c’est bien entendu redhibitoire pour le prix.
Je me suis laissé dire que Bouguereau était tout à fait capable d’écrire un roman du même niveau que celui de Christine, alors pourquoi ne le fait-il pas au lieu de traîner ici?
Au Figaro, ils auraient corrigé les fautes de français de l’héroïne de Zazie dans le métro de Raymond Queneau !
Qu’est-ce qu’un spécialiste outrepassant sa compétence?
C’est un Picketty chantant dans Libe (where else?) l’ouverture au monde. -expression caoutchouteuse sous laquelle il regroupe des phenomenes disparates et parfois contradictoires.
WG, Attila, j’ai sélectionné un passage de l’article angotphobe qui me paraissait particulièrement distrayant. Mais il est bien loin de se limiter à des remarques de langue…
La défense de WG est faible. On peut dire que tout est justifiable en littérature. Pour moi ces maladresses n’apportent rien. C’est simplement laid.
Quand Céline écrit: « c’est naître qu’il aurait pas fallu… », c’est fautif mais génial.
Quand Angot écrit: « Leur famille habitait Paris depuis des générations, dans le dix-septième arrondissement, près du parc Monceau, était issue de Normandie », c’est nul.
Que vous ne sentiez pas cela, c’est triste.
La comparaison avec Proust est bouffonne.
simplement c’est laid :
c’est une appréciation toute personnelle qui n’apporte rien à la critique;celle de l’article est surtout prétentieuse, le genre éhonté qui parle surtout de celui qui l’ose
grande oeuvre des frères Goncourt
vous oubliez « Germinie Lacerteux », dear Baroz. le Journal des férots réserve en effet de belles surprises, comme cette incise sur la circoncision qui « rend âpre au gain » les individus concernés, « par compensation ». L’oeuvre de Mme Angot n’y serait pas dépaysée.
La Plume
Feraoun sur A Camus
Le journal de Mouloud FERAOUN ( Vidéo inédite)
https://www.youtube.com/watch?v=5qQeKk-wtAA
…
…il y a mille façons de devenir très riches,!…
…dégoûter de voir l’humanité,…comme du bétail,!…
…êtres propres ou sales,!…tout pour les simples diversions,!…à bordels du commun,…
…biche haut ma biche,!…en jarretelles de saisons,!…à crédits d’usuriers,!…
…tout le lycée pour vous tout seul,!…faut voir les cheptels,…les grandes au Zoo,!…
…
…riches ou pauvres de quoi que se soit,…pourquoi faire,!…
…en civilisations des cro-magnons,…handicapés, moteur on tourne,!…etc,!…
…alors tes Picasso, tes Cobra, tes Fauves,…tes Modigliani,…
…réalisme ou vertige du floue artistique,!…Ah,Ah,!…
…à nos débiles corporations des guerres et paix,…sur papiers, pour nous torcher le cul d’intellos collabos,!…Ah,!Ah,!…
…à nos collections de Bordeaux, Cointreaux,…récapitulons, pourquoi faire,…
…etc,…
…riches ou pauvres, dans le même merdier d’abrutis,!…Ollez,!…Ave César,!…
…
…
Inimitable le Queneau, Baroz:
« Alors ? pourquoi que tu veux l’être, institutrice?
– Pour faire chier les mômes, répondit Zazie. Ceux qu’auront mon âge dans dix ans, dans vingt ans, dans cinquante ans, dans mille ans, toujours des gosses à emmerder. »
(Zazie in the métro)
Ce genre d’irrévérence canaille, ni vulgaire ni « anti- » manque cruellement en ces temps de basses eaux créatives.
Ça reviendra bien un jour, que je dis!
ils n’ont pas oublié les livres:
http://www.slate.fr/story/106133/smart-curation-recommandation-humaine-algorithme
» était issue de Normandie »
Ce rejet est un procédé flaubertien typique dont il faudrait chercher des exemples -pas le temps-, qui chez Flaubert sert à quelque chose, mais ne donne là qu’une information indifférente, sans relief assignable, – chez Flaubert un procédé savant, en quelque sorte, un accent presque imperceptible sur une donnée importante, dont il est d’ailleurs assez curieux qu’il se trouve associé ici à « Normandie ». (Angot a dû avoir une réminiscence en écrivant, comme si ce rappel flaubertien indiquait sa nostalgie d’un travail d’écrivain véritable, son regret de s’en être éloignée ou de ne l’avoir jamais approché). Ce qui le fait passer pour une faute, c’est le contexte stylistiquement aboyant et relâché, son absence de fonction dans le texte.
…
…Ave César les mots te salue,!…Gloire débile,!…Ah,!Ah,!…aux lions,!…etc,!…
…
(Angot a dû avoir une réminiscence en écrivant, comme si ce rappel flaubertien indiquait sa nostalgie d’un travail d’écrivain véritable, son regret de s’en être éloignée ou de ne l’avoir jamais approché).
Et donc un jugement sur son propre travail.
Hello Abdel, How lucky You are. In Lourmarin lived also an author, whose stories accompanied some hours of my teens. Funny , his name is Henri Bosco.
On a connu du panache plus haut placé, et des positions mieux défendues que par l’insulte pure et simple, Christiane.
Quant à Christine Angot rédimée par Auerbach, il règne là comme un parfum de Thomas Diafoirus:
Diafoirus Père
« Faites votre compliment, Thomas.
Mademoiselle, ni plus ni moins que la statue de Memnon… » etc
Toinette (à part)
Vive les collèges d’où l’on sort si habile homme! »
(Transposer, avec, dans le role paternel, Yann Moix dans le décor de Ruquier-Tinville)
On peut songer aussi aux Femmes Savantes:
La scène représente le salon de la RDL
W (en extase.)
« Mais en comprend-t-on bien comme moi la finesse?
Et pensiez vous, Madame,y mettre tant d’esprit? »
Vanité des baudruches livresques de rentrée à prétention littéraire!
Bien à vous
MC
simplement c’est laid :
« c’est une appréciation toute personnelle qui n’apporte rien à la critique »
Mais oui duchmol, ça n’apporte rien et je le revendique! ça n’apporte rien car la maladresse d’écriture de l’auteur n’apporte rien non plus, sinon une entrave à la lecture.
Le parler de Céline ou de Queneau est une langue populaire qui nous touche. La langue maladroite d’Angot n’est ni populaire, ni patoisante, ni savante, ni argotique, ni rien!
notre triste trissotintin vient de parler, youpire !!!
merdalors, écrire « je vous aime » c’est mal écrire ?
« Ce qui le fait passer pour une faute, c’est le contexte stylistiquement aboyant et relâché, son absence de fonction dans le texte. »
Exactement Chaloux. Cependant une « faute » sans utilité littéraire ne passe pas pour une faute, c’est une faute.
vous étiez teen à l’époque de giono, dear lavie ? ça nous mène en quelle année tout ça ? faudra que je demande à bloom de traduire. suis plus très sûr de mon angliche.
dear bougreau, le prestigieux (früher) TKT poste et se commente tout seul sur son blog. comme un prestigieux passou tombé dans la gâtisme.
Court dit: 8 septembre 2015 à 14 h 44 min
Tout à fait d’accord. Ce qui me semble en revanche extraordinaire c’est qu’Alba, avec les absurdités débitées ici depuis des années, sans la moindre vergogne et le moindre respect de soi, ait encore une once de crédibilité. Un portrait de l’époque.
geo dit: 8 septembre 2015 à 14 h 49 min
Si la fonction de cette « faute » est d’exprimer le regret de n’être pas devenu un écrivain véritable, elle a une fonction non dans le texte mais dans « l’oeuvre ». C’est au choix un lapsus, un jugement inconscient du livre qu’on est en train d’écrire, une façon de rejeter ce qu’on est devenu, l’aveu d’une aspiration, mais ce n’est plus « une faute ». Ibsen écrivait déjà il y a bien longtemps qu’écrire consiste à se soumettre soi-même au Jugement Dernier.
Où l’on voit ce que le critique du Figaro, s’il avait su lire, aurait pu tirer de son objection. Cela laisse rêveur.
…
…le curé à ses ouailles,!…le divorce gratuit,!…
…à la mode d’Amont en Aval,!…remplir son poulailler de catholiques,…
…le marché aux puces des croyants en son église à escort-girls,!…à sa tante,!…etc,!…la forme succincte,!…aux emplois vacants,!…
…sacristie, sacristie, bordel de rôle,!…Ah,!Ah,!…
…
Phil , quand j’etais teen, je lisais deja. Et j’avoue que le mystere du ‘jardin d’Hyacinthe » par exemple, opere toujours dans ma memoire. Vous connaissez le Luberon de Bosco ?
A ceux que l’origine figaresque de la critique que j’ai mis en ligne incommoderait, je rappelle l’existence d’une caution de gauche, Frédéric Pagès, agrégé (caution universitaire pour WG) et critique du Canard qui a écrit un article sur notre sujet favori la semaine dernière.
Il est ironique, style Canard, moins cinglant mais sur le fond guère différent de celui du Figaro.
Demain, Elizabeth battra Victoria, 23 227 à 23 226…Puis, comme sa glorieuse aïeule, elle ira pousser les marguerite par la racine.
Good riddance.
15h02
le critique du Figaro, s’il avait su lire,
ça ne risque pas d’arriver
Bloom dit: 8 septembre 2015 à 8 h 23 min
Il apparait clairement que les Lumières n’ont jamais atteint certains coins reculés du territoire national
C’est que… C’est en prévision du couvre-feu ! Evidemment la nuit faut se balader avec une bouée pour pas se cogner partout… Y a que la place Stan où c’est plutôt pour éponger un déficit plus grand que celui des Grecs et de tous les soviets réunis…
Les Lumières à certains points de vue sont aussi des ténèbres. Bloomy use toujours de ce genre de référence comme s’il défilait pour Lang et Mitterrand.
@M. Court
Imaginez, mon ami, que je suis bien assise dans un beau fauteuil rouge de quelque théâtre et que, sur la scène, évoluent certains personnages de la Comédie-RDL. Je ris et je dis : Bravo ! pour le jeu des comédiens, et là, W. est imbattable. Je cherche une comparaison… peut-être ai-je trouvé (Il suffit de remplacer « enfants » par « mes petits chéris ») :
( Tchékhov imaginant ce que Tolstoï pense de lui, d’après Ivan Bounine) :
« Ce que j’admire surtout en lui, c’est le mépris avec lequel il nous traite, nous autres écrivains – plutôt non, ce n’est pas du mépris : tout simplement, nous n’existons pas à ses yeux. Il lui arrive parfois de dire du bien de Maupassant, de Kouprine, de Séménov, de moi-même… Pourquoi ? Parce qu’il nous considère comme des enfants : pour lui, nos romans, nos récits, nos nouvelles, ne sont que jeux d’enfants, et c’est pourquoi il ne fait pas au fond de différence entre un Maupassant et un Séménov. Tandis que Shakespeare, ce n’est plus la même chose. Shakespeare est un adulte qui l’irrite, parce qu’il n’écrit pas à la manière de Tolstoï… »
Et, en éclatant de rire :
« Je ne plaisante pas, il me fait peur. »
(p.79 du livre de Roger Grenier Regardez la neige qui tombe… (folio – Gallimard – 2947)
geo dit: 8 septembre 2015 à 14 h 46 min
simplement c’est laid :
Le parler de Céline ou de Queneau est une langue populaire qui nous touche.
Ferdine je me méfierais il est rusé comme un rnard ; il joue de tous les registres, mélangeant des termes d’un niveau de langue suffisamment élevé pour surprendre dans le contexte du moment à d’autres plus argotiques mais, pareillement, sélectionnés comme qui dirait mit Absicht.
bonjour, par Shakespeare : génial
par Angot : nul
il y a ici une belle bande de tordu du ciboulot
Cette phrase d’Angot, geo, elle sonne comme du Duras, demande à Sergio, c’est un spécialiste en la matière !
Effectivement la vie, Bosco est enterré dans le même cimetière…quelqu’un avait dessine a la main une carte du site et indiqué leurs tombes respectives…celle de Camus était émouvante de simplicité… de la lavande et ce que je crois être des iris et une pierre qui indiquait seulement : Albert Camus 1913-1960…
Bloom dit: 8 septembre 2015 à 15 h 27 min
Demain, Elizabeth battra Victoria, 23 227 à 23 226…Puis, comme sa glorieuse aïeule, elle ira pousser les marguerite par la racine.
Good riddance.
Dans le Luberon, on peut faire un saut à Lacoste, voir les ruines du château du marquis de Sade !
Quelle classe ! heu…le douanier Bloomy montre qu’il est aussi petit qu’étroit d’esprit, malgré (et peut-être surtout a cause de) toutes ses prétentions au contraire…Longue vie a Sa Majesté ! et que les poux de mille chameaux infestent les aisselles de ses détracteurs…
Christiane,
C’est en effet confirmé par son dernier traducteur français qui le rencontra: Tolstoï foudroyait tout le monde sur ses vieux jours: Zola, Maupassant, etc.
Vous pensez que l comparaison peut s’appliquer à W sur son Sinai de thèses et de livres?
Méfiez-vous!
MC
Sorj Chalandon « (..) devenu adulte et revenu près de mon père, j’ai su qu’il ne m’avait pas vaincu. Je n’avais été abîmé ni par la haine, ni par la rancœur. J’avais rangé mon pistolet et ma lame de rasoir. J’étais prêt à vivre. »
Bonne nouvelle que Vila-Matas ait reçu un prix littéraire (dont j’ignore d’ailleurs en quoi il consiste), un choix judicieux pour un excellent auteur évidemment « hors concours ».
je me demandai si Tolstoï n’avait pas une maldie dégénérative genre alzheimer qui expliquerait son » caractère »
jem : quel prix littéraire pour Vila-Matas qui est un écrivain que j’admire ?
Court dit: 8 septembre 2015 à 16 h 24 min
Et pour vous ?
« Hugo peut être à l’occasion, dans la prose, charmant et même plein d’humour : je lis quelques dizaines de pages qu’il a écrites sur les îles anglo-normandes, en tête des Travailleurs de la mer, et je les lis avec délectation. Leur justesse malicieuse et amusée ravit d’autant plus que la même poigne (on le sent toujours) qui tout à l’heure va faire résonner l’enclume, fait patte de velours dans ces délicats coups de pinceau, et que c’est l’excédent de puissance disponible et toujours manifeste qui donne sa légèreté au capriccio souriant. Il s’amuse à jouer un moment au citoyen de Guernesey : il y a là-dedans – puisqu’il est question d’îles – quelque chose de Napoléon en chapeau de jardinier devant sa grange, trinquant avec les indigènes de Porto-Ferrajo. »
Lettrines 2 – p.131 – José Corti
L’espagnol Enrique Vila-Matas couronné du prix FIL par la foire du livre de Guadalajara pour l’ensemble de son oeuvre t.co/x0Ma3FAf6X
Autre prix littéraire attribué à Hubert Haddad… Encore quelqu’un dont on parle peu et qui pourtant possède une plume magnifique.
Ce sont toujours les mêmes dont on parle, ça c’est sûr.
Permettez donc que je rajoute mon épi à cette moisson…
http://vendangeslitteraires.overblog.com/
Longue vie a Sa Majesté
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L’hypocrisie caractéristique des sujets de sa majesté est non seulement proverbiale, elle est réelle. On aime la sujétion.
Attila dit: 8 septembre 2015 à 16 h 02 min
Cette phrase d’Angot, geo, elle sonne comme du Duras
La quelle où qu’elle est je vois rien du tout c’est plein de brouillard i zont mis une boutanche devant l’écran !
Bon de toutes manières les phrases c’est toutes les mêmes premier lieu de débat… Il m’est arrivé de rester des quarts d’heure devant une de quelques mots, en particulier au moment de la mendiante du Gange ; pourquoi là ? Parce que, probablement, c’était un peu pauvre rien que des pierrailles pas de tennis de vélo de vice-machin chamarré ni même de torpédo. Donc le texte lui aussi donnait l’impression de s’être contracté, acquérant ipso facto une certaine densité, peut-être due éventuellement au seul lecteur ou en partie à lui.
Ce qui nous nous amène au corpus delicti, pourquoi certain dénuement stylistique témoignerait-il de vacuité chez mamezelle Angot, certain autre de puissance, de génie chez médème Margot ou encore beaucoup de types qui ont tout simplement très peu de mots ?
On peut appeler cela, et c’est la tentation première au demeurant, irrecevable, les mêmes causes étant admises produire les mêmes effets. Seulement voilà il y a dénuement et dénuement ; mieux que cela, l’auteur n’est pas seul comme dirait euh… Il y a aussi le lecteur… C’est le lecteur qui fait l’ours !
Conclusion y en a pas selon que vous serez puissant ou misérable disait La Bruyère… Ou Talleyrand ?
La_quelle, Trommelfeuer !
WGG, la phrase d’ANGOT « Leur famille habitait Paris depuis des générations, dans le dix-septième arrondissement, près du parc Monceau, était issue de Normandie » n’est peut-être pas incorrecte grammaticalement parlant, mais franchement, elle témoigne surtout de la paresse et du peu de soin apporté au texte. Car elle fait « effet », comme peut faire effet un zeugma tenez, puisqu’elle fait « buter » le lecteur qui doit la relire, sans but et sans justification…
Or l’effet doit être recherché ! Quel qu’il soit ! Comique « je ne peux pas être partout et je ne peux pas penser à tout parce que je n’ai que deux pieds » (Franquin), ou proustien. L’appliquer bêtement comme ici n’est qu’une maladresse…
Enfin, à mon sens.
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