de Pierre Assouline

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La République des livres
Mon père, cet anti-héros

Mon père, cet anti-héros

Certain(e)s disent « mon père » ; d’autres, « papa ».  Il en va de même pour la mère, rassurez-vous, mamans. En quoi les un(e)s et les autres se distinguent. Il semble que ce soit une question d’éducation, du moins à l’oral. De circonstances aussi. Deux romans y reviennent en cette seconde rentrée littéraire. Enfin, « romans », on se comprend. Un label de convenance. Une manière de s’autoriser le cas échéant au détour d’un paragraphe erreurs, approximations, oublis, pas de côté, tremblements, émotions, fantasmes. Toutes choses constitutives de ces traces qui disent l’intime vérité d’un être. Dans le cas de Régis Jauffret comme dans celui de Marianne Vic, le géniteur débarque en anti-héros littéraire pour se métamorphoser au fil des pages en héros de sa progéniture. Malgré tout… Comme si, dès lors qu’on se construit contre ou avec lui, on n’échappe pas à son ombre portée et à son emprise.

Dans Papa (200 pages, 19 euros, Seuil), le père s’appelle Alfred Jauffret et son fils Régis. Pas de place au doute. Enfin, son fils : son autoproclamé spermatozoïde, comme il se présente le jour où le Petit Larousse illustré fait l’honneur à l’écrivain de l’accueillir dans ses pages. Jauffret père n’étant pas terrible (gris, indifférent, bipolaire, égoïste, pingre et sourd en plus, enfermé dans la capsule d’une vie sans perspective), Jauffret fils, né en 1955, s’en est réinventé un autre en enquêtant sur lui. Tout ça à cause du passage d’un documentaire sur « La police de Vichy » découvert tout récemment à la télévision : des images d’archives datant de l’Occupation, Marseille 1943 pour être précis. On l’y voit un homme sortir d’un immeuble menotté, encadré par deux gestapistes qui l’engouffrent dans une traction avant. Le narrateur est frappé par la ressemblance de cet inconnu avec son propre père. Il envoie le photogramme du documentaire aux membres les plus âgés de sa famille. Au terme de son enquête, il acquiert la conviction qu’il s’agit bien de son père, Alfred Jauffret, décédé en 1987. Mais quand exactement, pourquoi et comment, nul n’en sait rien. Toutes les hypothèses sont formulées, jusqu’aux plus rocambolesques : collabo ? résistant ? trafiquant ? réfractaire du Sto ? Juif ? et quoi encore ?… Après tout, ce n’était peut-être qu’une reconstitution. On se console comme on peut.

A partir de cet argument se déroule le meilleur Jauffret, celui des délires admirablement maitrisés de Histoire d’amour (1998), Clémence Picot (2000), Asiles de fous (2005) ou des exquises Microfictions (2007 et 2018) plutôt que celui des compte rendus d’audience et des faits divers de Sévère (2010) ou Claustria (2012). Il s’y perd et nous aussi mais qu’importe. Un tremblé, une émotion, une mélancolie sont là magnifiquement restitués avec le grain de folie et l’humour qui font le son et la signature de cet écrivain. « La réalité justifie la fiction » clame l’auteur en exergue. On entend claquer au vent la bannière sous laquelle il place son histoire oscillant entre ces deux pôles, hésitant entre une hostie et des chips.

« Quand on a été éduqué religieusement on conserve toujours dans un repli de son cerveau la terreur de Dieu »

Depuis trente ans que son père n’est plus, l’auteur dit avoir conservé dans son inconscient sa mémoire à l’état de momie ; sans ces images énigmatiques venues le troubler inopinément, il se serait métamorphosé à son tour en momie pour n’avoir pas mis à jour ce qu’on ne peut qualifier autrement, après l’avoir lu, que d’épais myspère. Pendant toutes ses années d’enfance, le père était à peu près là mais « de papa j’en avais pas ». Il est le fils de sa mère. Mais dans la reconstitution de son roman familial façon puzzle, Régis Jauffret s’est employé à rassembler les pixels du couple.

« On ne doit dire de ses parents que le vrai. Nous apparaissons en creux, c’est eux qui nous ont moulé. Je n’invente ici aucun souvenir même si l’imaginaire me soumet à la tentation. Je n’étais pas un enfant menteur, pour la raconter j’essaie de me montrer digne de lui ».

L’écrivain peut se féliciter d’avoir osé sortir son papa (ainsi soit-il) des égouts de sa mémoire. Car sa tentative est si accomplie qu’à l’issue de sa recherche, il découvre rien moins que la note juste de sa propre vie d’écrivain. L’aveu ne pourra manquer de troubler ses fidèles lecteurs :

« Je n’ai peut-être écrit tout au long de ma vie que le livre sans fin de tout ce que nous ne nous sommes jamais dit. Une parole continue, jamais interrompue par l’interlocuteur sourd et indifférent ».

Au fond, si Régis Jauffret s’est constitué depuis une trentaine d’années en un bloc de fictions, c’était pour protéger sa propre biographie de toute indiscrétion tant il avait honte de cette partie de lui-même : papa. Ce n’est pas parce qu’il l’a vu exister qu’il doit se priver d’en faire un personnage de fiction et de le peindre plus beau et meilleur qu’il n’était. Il voudrait tant l’aimer mais que c’est difficile avec un père si peu aimable. Tant pis si cela rouvre des plaies et ressuscite des réflexions si oubliables mais impossibles à chasser. Celle-ci par exemple : « tu nous coûtes cher ». On dit ça à un enfant de sept ans qui ne réclame rien d’extraordinaire ? On peut quand on est Alfred Jauffret, quitte à ce que l’enfant se laisse transpercer par ce couteau jusqu’à la fin de ses jours. Régis Jauffret n’a pas réussi à tuer l’enfant en lui. Il le traine encore et c’est pesant même si on imagine, sans verser dans l’illusion de l’autothérapie littéraire, que la publication de ce livre allègera son fardeau.

« Du souvenir de toi je voudrais faire ce papa adoré dont tu n’étais même pas l’ombre portée ».

Un jour ils ont eu une vraie conversation sans témoin. Une seule. Pour une fois empathique, le père a interrogé le fils sur ses projets d’avenir. En retour, le fils a questionné le père  sur son passé, ses regrets. Celui-ci a avoué qu’il aurait rêvé d’être professeur de français mais le hasard et la nécessité en ont décidé autrement. Puis il s’est renfermé dans sa coquille. Pour le fils, cette « poche de bonheur » vécue de concert et conservée en lui comme un trésor intact suffit à le sauver à ses yeux. A moins que ce soit le fruit de son imagination. On ne sait plus in fine, à l’issue de cette méditation sur le travail de la mémoire, émouvante et drôle, parfois déchirante.

 

D’une toute autre facture est le roman de Marianne Vic Guerre et père (18 euros, 240 pages, Fayard). Ne pas se fier aux apparences : Tolstoï n’y est pas. Dès l’entame nous surprend Marc Bloch, le médiéviste métamorphosé par la circonstance en historien de l’immédiat avec L’Etrange défaite : son évocation occupe les deux premières pages en raison d’une expression qui hante l’auteure depuis qu’elle l’a lue – et qui aurait pu tout aussi bien servir de titre au roman : « Un beau mourir ». Cette fois encore comme chez Jauffret, un père et son enfant qui ratent leur rendez-vous ; et lorsqu’il leur arrive, tout de même, de se retrouver, ça ne sort pas facilement. Comme s’il était écrit que cela devait rester au fond de la gorge. Mais comment font ceux qui n’écrivent pas de livre ?

Longtemps, le père et la fille ne se sont pas vus. Puis une quinzaine de fois. En quarante ans, c’est peu. Difficile dans ce cas de dire « papa » sauf quand on est petite.  D’ailleurs dans le livre elle l’appelle Gabriel. Le nom du père lui importe aussi peu que le nom du mari. Seul compte le prénom, Marianne. Les sept premières années se déroulent dans la propriété familiale près d’Antibes avec de longues échappées du côté de la Corse et notamment de Solenzara où il possède des vignes de même qu’au Maroc et dans le berceau familial du sud-ouest (« Le paysage de mon père, c’est la mer »). La première vie se déroule entre le père, qui ne cesse de voyager, et la grand-mère, socle immuable. La mère est partie. Il en est ainsi jusqu’à ce que le divorce soit prononcé et que le juge confie la garde de l’enfant à l’évaporée. Dès lors le père fait une croix sur sa fille. De toute façon, il est ailleurs. Afrique, Argentine, Brésil.

Comment se construire « une vie sans père, sans repères » avec « un intermittent de la paternité » ? Deux vérités coexistent alors dans la mémoire blessée de la narratrice : une vérité consciente et immédiate et une autre, refoulée, inhibée, tue. Il faudrait un évènement, puissant et inattendu, pour exfiltrer celle-ci et la mettre à nu. Il prend la forme banale d’un SMS. Celui d’une inconnue qui se présente comme sa demi-sœur surgie d’outre-tombe et lui annonce la mort de « papa ». Les deux femmes se retrouvent trente ans après s’être connues.

L’aura-t-elle attendu, ce père… Il est bien là maintenant mais à l’état de cadavre. Une autre tirerait définitivement le rideau. Elle, au contraire, se lance dans une enquête à sa découverte au risque d’ouvrir des placards pleins de cadavres. Sa manière de forcer une transmission qui ne s’est pas faite et qui lui a fait défaut pour se fonder. Car finalement, que sait-elle de ce disparu autant désiré que haï ? Accordant alors une tonalité mythologique à son roman, ce qui lui donne sa véritable ampleur, Marianne Vic en fait son Ulysse. Et tant pis si Télémaque est un fils, elle endosse sa tunique pour se créer un père de papier. Le puzzle se reconstitue sous ses yeux effarés : ce Gabriel est donc né à Oran en 1927 – et ce qui surgit alors lui explique à retardement « pourquoi ma mère n’aimait pas les Arabes et pourquoi mon père ne voyait pas d’objections à les assassiner » ; sur ses photos de jeunesse, il a le masque et la silhouette d’Alain Delon dans La Piscine ; il bascule du côté de l’OAS dans les derniers temps de l’Algérie française ; condamné à mort, sauvé par Michel Baroin, homme de l’ombre, des réseaux, du Renseignement ; il ne cesse de se marier et de se remarier, de faire des enfants, de voyager ; un homme en mouvement perpétuel non pour s’agiter mais pour se déplacer, sensible à la seule musique des moteurs d’avions et de voitures. Un insaisissable toujours en quête de combats à mener même quand il n’y a plus de guerres pour lui. Mais au moins n’avait-il rien d’un nostalgique : jamais il ne se retournait. Toute à l’édification incertaine de son roman familial, l’enquêtrice trouve des documents, exhume lettres et photos, cherche des témoins, mais ça n’est jamais assez.

Sartre enflaubertisé, en proie aux milliers de pages de son idiot de la famille, assurait qu’on entre dans un mort comme dans un moulin. « Ca dépend des morts » lui répond à distance Marianne Vic. De leur père, sa demie sœur avait fait un héros quand elle se le figurait plutôt en monstre, quitte à réprimer en elle « la déception d’une attente trahie ». Elle aurait seulement espéré qu’il fit preuve de bonté et d’empathie. Mais non, rien de tel. Etait-ce trop demander ?

Lu en parallèle avec celui de Régis Jauffret, ce récit coupant (ici un extrait) a la même force dérangeante, troublante car il pose la même question avec des moyens autres mais tout aussi efficaces : peut-on aimer un père coupable ? Les deux auteurs ont été pris de ce désir d’inventaire familial en même temps en 2018, à la suite lui d’un documentaire, elle d’un texto. De quoi bouleverser une vie d’adulte jamais guéri des blessures d’enfance. In fine, après les avoir traduits devant leur tribunal intime, le fils d’Alfred et la fille de Gabriel leur accordent l’absolution. Comme si l’amour devait nécessairement l’emporter à l’heure de juger celui à qui vous devez la vie, malgré tout.

(Photos Passou et D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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2 335 Réponses pour Mon père, cet anti-héros

Marie Sasseur dit: à

« Il y a une écoute différente aujourd’hui pour ce type de récit. Il y a une convergence de témoignages qui prennent des formes très différentes. » V. Springora, « abasourdie » par l’ampleur du scandale Matzbeff, a l »occasion de la parution de  » le consentement  »
Matzneff aussi est sous le choc, lui aussi, dit que tout était écrit noir sur blanc.

Faut les marier, ces deux-là

Ces agissements criminels n’ont jamais été cautionnes que par un certain milieu culturel politique, médiatique, parisien.
C’est mépriser toutes les voix qui ont essayé de se faire entendre, et en France, en vain.

Et contrairement à ce qu’affirme V. Springora, elle n’est pas la seule à avoir voulu témoigner, selon SA méthode, par écrit de ce que Matzbeff lui a fait subir.
Simplement des éditeurs moins courageux, ont refusé le manuscrit ?
C’est ce que j’ai cru comprendre de ce qui est arrive à une autre fille, témoignage d’un matzneffien convaincu.

« En 2016, la seule éditrice de la place de Paris que je fréquente, Martine B. de chez Grasset, m’apprend que W. avait écrit un livre de témoignage, jadis refusé par Jean-Claude Fasquelle et les vieux crocodiles régnant alors sur la maison d’édition. Parmi les souffrances endurées que W. avait couchées sur le papier, l’une me fit l’effet d’un coup de poignard. Tout s’incarnait soudain douloureusement. Elle avait été obligée d’avorter avant la loi Veil. »

et alii dit: à

Shareimprimer
Le tout récent Centre national de la musique a officiellement ouvert ses services ce 1er janvier 2020, presque trois ans après une lettre de mission de Françoise Nyssen pour entamer une réflexion autour d’un projet de « maison commune de la musique ». Un arrêté du 31 décembre liste les membres du conseil d’administration du Centre, dont le Centre national du livre et la Bibliothèque nationale de France.

Phil dit: à

N’enterrez pas trop vite Matzneff, dear Miss Neuhoff. l’émule de Gide n’atteint certes pas la prose suavement méandreuse de son maître mais il nage bien au dessus de la génération « metoo », fière de son illettrisme fascistoïde répandu par les outils clés en main des Zuckerberg millionnaires en amis crétinisés. « The game » de Baricco.

renato dit: à

Quelqu’un a lu la trilogie [trio l’ogive] Outline de Rachel Cusk ?

Marie Sasseur dit: à

phil(opede)?, no way.

En prison, et basta.

Marie Sasseur dit: à

Il n’y a que des cap de charcutier, qui peuvent trouver style et talent a Matzneff, stop l’intox.

Marie Sasseur dit: à

V. Springora, comme je l’ai expliqué, essaie d’anticiper dans son livre, la réception critique, de son récit. S’attendant aux foudres des anciens soixantehuitards, et des « pourfendeurs du retour de l’ordre moral » (sic)

Je crois qu’elle a oublié, ceux qu’elle va commencer à excéder, par tant de fausse-candeur, un peu nunuche, à 47 ans.
Desservant totalement le but à atteindre, Matzneff en prison.

christiane dit: à

@M.Court.
Vous écrivez : « la question sur l’enfant dans les temps plus anciens trouve une réponse dans la Préface de Philippe Ariès dans son Histoire de la Famille sous l’Ancien Régime. »
C’est le souvenir de lecture qui m’est venu en mémoire en écrivant ces mots. Je me rappelle qu’il écrivait dans cet ouvrage qu’au Moyen Âge le sentiment de l’enfance n’existait pas. L’enfant était sans particularité autre que d’appartenir très vite à la société des adultes ( travail – mariage… précoce) dès que mère et nourrice n’étaient plus indispensables. Il n’y avait pas de place pour les enfants dans ce monde-là. Leur mort (maladie – accidents- guerres) n’était pas comptabilisée. Ils pouvaient être donnés ou envoyés sur les routes s’il y avait trop de bouches à nourrir.
C’était cela avant qu’ils n’occupent, sous l’Ancien Régime, une place privilégiée et bénéficient d’éducation, – férule en main car dits indociles -, la famille trouvant une identité juridique et devenant le pilier de l’économie.
Les portraits de famille ( tous figés autour du père) appréciés de la bourgeoisie sont recherchés, remplacés plus tard par la photographie.
L’aîné y est mis en valeur étant celui par lequel nom, titres, biens seront transmis.
Hérédité plus qu’individualité !
(Les portraits de l’enfant Jésus (avant le XVIIe s.) nous paraissent laids car l’enfant est représenté avec des proportions, des traits, des muscles, des expressions d’adulte.)
Oui, c’est bien cet essai : L’Enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime.

christiane dit: à

hamlet,
vous lisant, je me perds, comme si vous ne pouviez retenir une pensée qui s’échappe. Vos mots volatils s’agitent autour de vous jusqu’à créer une situation d’illisibilité. (Un peu comme ceux de Plume, l’anti-personnage du recueil poétique d’Henri Michaux qui lie logique et antilogique jusqu’à l’absurde.)

D. dit: à

renato dit: à

Quelqu’un a lu la trilogie [trio l’ogive] Outline de Rachel Cusk ?

Il se trouve que je viens juste de la terminer, trio l’ogive.

D. dit: à

C’est que, Christiane, hamlet est lui-même volatil à température ambiante. Alors ses idées, vous pensez…

D. dit: à

Ce soir je mange du merlu sauté.

D. dit: à

Rachel Cusk, je ne sais pas où elle veut en venir ? Vous savez, vous, renato
Elle a forcément une intention, mais laquelle-donc ?

D. dit: à

Bonsoir Messieurs-Dames et à demain.

et alii dit: à

SUR MEDIAPART
Mes 40 ans d’aveuglement volontaire sur Gabriel Matzneff
7 JANV. 2020 PAR ANTOINE PERRAUD BLOG : TOURNURE
Avant de le blâmer dans Mediapart en 2017, je me suis abusé sur l’abuseur Gabriel Matzneff. Occultant le pire, j’ai défendu sa liberté en croyant défendre la liberté : j’ai couvert un prédateur se faisant passer pour proie. Flash-back.

Janssen J-J dit: à

@ renato, je ne l’ai pas lue, j’attendais l’avis de D.

@D., avant de sentir les dessous de la merlue barbue, il vous reste deux autres pour achever la trilogie et comprendre ses intentions. Vous auriez pu vous épargner Outline, on l’avait déjà lu sous le titre « disent-ils » (traduit par Céline Leroy). Donc, il reste Transit (2016), un formidable hymne à l’In-testin grêle, et Kudos (2018), plutôt décevant.
Pour un avis plus autorisé qu’à la RDL sur Rachel Cusk ?…, je crois que P. Edel en avait fait grand cas sur sa chaine, dans son dialogue avec Ed., après son compte-rendu d’Alice Munro, Fugitives… Je me souviens n’avoir pas été convaincu à l’époque par leurs arguments.
On n’arrive pas à hiérarchiser toutes ces romancières canadiennes. Enfin, je n’y arrive pas. Elles doivent pourtant avoir un immense talent et des ressources insoupçonnées. Il semblerait que cette canadienne ne soit ni lesbienne, ni pédophile ni juive :-). Je m’étonne qu’AMS ne l’ait pas encore remarquée. Sans doute n’est-elle pas remise des déclarations de don Carlos…

___
au fait, je dis ça je dis rien (en effet)… une réflexion du jour dans l’édito de RISS (in, Ch H., 5e année, p. 3) :

tous ces petits connards et toutes ces petites connasses qui pérorent à longueur de pétitions débiles, de proclamations sentencieuses, et qui se croient les rois du monde derrière le clavier de leur smartphone, nous donnent une formidable occasion de les caricaturer, de les ridiculiser, de les combattre. Car la moralité qu’ils croient défendre n’est qu’un moralisme de plus. Les vieux interdits ont été remplacés par des nouveaux. Les pères la pudeur de jadis ont été chassés par les blogueurs la pudeur d’aujourd’hui. Les flammes de l’enfer d’autrefois ont laissé la place aux tweets délateurs de maintenant »

(pas d’accord avexa, Masassoeur ?)

renato dit: à

« Rachel Cusk, je ne sais pas où elle veut en venir ? »

Avec la trio l’ogive Rachel Cusk cherche réinventer le roman par une écriture qui mêle la fiction narrative et la tradition de la narration orale — comme une voix narrante oraculaire transmettait qui des messages sapientiels —.

Dans Outline, par une suite de micro digressions, elle ouvre autant d’aperçus sur la vie de la protagoniste sans presque parler d’elle. Acheté mais pas encore lu Transit et Kudos.

Je me suis souvenu d’elle car souvenir plutôt déprimant de quelques page de Microfictions de Jauffret — debout dans une librairie de Strasbourg —.

Janssen J-J dit: à

Sait-on ce que denise bombardier pensait d’antoinine maillet, pélagie la charrette, quand une académie de la france eut besoin de consacrer le joual acadien pour la cause de la francophonie ?
https://www.youtube.com/watch?v=7efWBzF_Apo

Marie Sasseur dit: à

(pas d’accord avexa, Masassoeur ?)

Pas du tout, je ne suis pas Charlie, et ne l’ai jamais été,. Que tous ces détendus du string lavent leur linge sale en famille, avec la ligue du lol.

renato dit: à

À vrai dire, D., je ne pose jamais la question de savoir où un artiste veut en venir. Je me souvien que le musicien — grand amateur du Lied — qui m’a appris les premiers éléments d’harmonie, si on cherchait à trop expliquer nous disait en bon napolitain : « Ma nun tenit nient a fa?* »

*Mais n’avez-vous rien à faire ?

Janssen J-J dit: à

et j’en rajoute un lambeau (p.11) :

« quand on prend les gens pour des cons, on finit par les rendre aveugles. C’est l’un des vieux principes d’action des censeurs moraux. C’est ce que dans l’ECOLE DES FEMMES, Arnolphe voulait faire d’Agnès. Par chance, il a échoué. Et moi, j’aimerais plutôt savoir ce que Houellebecq pense de Gauguin. »

pas moi… Samasseur, voyez, cela ne m’intéresse pas, ces chutes à peine téléphonées.

Alexia Neuhoff dit: à

Phil dit: N’enterrez pas trop vite Matzneff, dear Miss Neuhoff.
Je n’enterre rien ni personne, cher. Tout cela, à mes yeux, ne vaut pas un pet de lapin. Cela ne sert qu’à faire bavoter des esprits frivoles quand des sujets autrement sérieux mériteraient que l’on y réfléchisse.

Janssen J-J dit: à

@ la ligue du lol.

c’est un peu comme la digue du Q, non ? Traumatisée à vie ?

Janssen J-J dit: à

quand des sujets autrement sérieux mériteraient que l’on y réfléchisse.

pourquoi y réfléchir plutôt que d’les régler ? surtout ceux là…, hein !

Janssen J-J dit: à

« des cap de charcutier », (sic) …
sont les lecteurs les plus avisés de l’œuvre d’Alina Reyes.

Jazzi dit: à

L’évasion de Carlos Ghosn c’est aussi cocasse que l’évasion de Casanova dei Piombi !

Marie Sasseur dit: à

Toute cette affaire Matzneff, prouve une chose. Finalement les français accordent une grande importance à la litterature, a ce qu’elle permet, en terme d’intelligence et de compréhension du monde. Le reste c’est règlements de comptes à lupanar sur Seine.

Marie Sasseur dit: à

Et la morale de l’histoire , il n’y en a qu’une à défendre, c’est que Matzneff aille en prison.

Marie Sasseur dit: à

@et j’en rajoute un lambeau (p.11)
Inutile d’en rajouter je pense être une des seules,ici, une plus deux, à avoir lu « le lambeau », en commentant.
Et je sais très bien ce que Lançon a écrit à propos de ces petits cons.

et alii dit: à

Eve Ensler : « Si je voulais des excuses de mon père pour les abus qu’il m’a fait subir, il fallait que je les écrive moi-même »

Jazzi dit: à

Angot l’a fait, et alii !

Marie Sasseur dit: à

C’est faux. Angot n’a jamais attendu d’excuses, ni n’a écrit pour en avoir.

Marie Sasseur dit: à

Matzneff a taillé le ministre de la culture qui a demandé la suppression de l’aide financière accordée indûment à cet indigent.
Ce dernier a carrément dit que Macron, a cette décision, « serait rouge de honte ».
Je me demande pourquoi. Enfin, j’ai une idée .Pas sûre de pouvoir développer.

Chaloux dit: à

Blandine de Caunes écrit sur sa mère, Benoîte Groult. Il y a trente cinq ans, j’avais feuilleté non sans intérêt le Journal de jeunesse de Benoite et Flora.

Janssen J-J dit: à

et non, vous n’etes pas la seule à avoir ingéré le Lambeau, de A à Z… Il faut faire crédit à certains lecteurs assidus de ne pas toujours commenter ce qu’ils lisent… Quand on sait comment vous ne faites que feuilleter dans les librairies… en matant les vendeurs… et en glanant une ou deux phrases sur le petit carnet.
D’ailleurs, où en êtes-vous de l’histoire digne d’un personnage d’Emmanuel Bove du Gérard Fulmard ? Désopilé , frère Gérard (Kerouac ?)!
Z’êtes grotesque de mythomanie puerpérale, masasseur… ne lisez rien hormis les saletés du darkweb, histoire d’avoir un poil d’avance sur passoul, voilà une morale de lectrice échouée de l’ENS, prétendument avisée.
Brr, Au trou ! taiau-tayeb !

Marie Sasseur dit: à

Pas du tout Ce n’est pas à toi que je pensais. D’ailleurs tu en fais un peu trop.
Une nouvelle crise de boursouflurite aigüe, sans doute.

hamlet dit: à

« L’enfant était sans particularité autre que d’appartenir très vite à la société des adultes ( travail – mariage… précoce) dès que mère et nourrice n’étaient plus indispensables. »

l’homme est un mammifère néoténique : les sociétés humaines se sont organisées autour de couveuses artificiels visant à maintenant un être non viable.

on reconnait les espèces animales n »éoténiques au fait qu’elles conservent tout au long de leur vie des marques de juvénilité et d’immaturité, cf différence de pilosité entre hommes et autres mammifères notamment les primates, l’homme conservent adulte les aspects à la fois extérieurs de l’enfance et aussi les aspects intérieurs

il suffit en effet d’ouvrir un journal ou un livre d’histoire pour voir au premier coup d’oeil ces signes d’immaturité.

de nombreux phénomènes sociaux, comme ces deux livres où les auteurs parlent de leur père (chose totalement improbable il y a un siècle) montre que nos sociétés modernes vont dans le sens de l’accentuation de ces aspects néoténiques, ces livres sont à la fois enfantins et le signe d’une immaturité inquiétante.

si comme le dit MC dans le monde ancien la notion d’enfant n’existait, il semble que dans le monde moderne la notion d’adulte tend à disparaitre…

toutefois, malgré cette poussée néoténique des sociétés modernes, il reste néanmoins quelques traces de l’homme ancien : pudeur, culpabilité, remords, inquiétude, mélancolie, honte.

malgré cette persistance des signes enfantins et immatures, dans un monde où l’on cherche à effacer toute trace de honte et de pudeur (cf ces 2 livres) l’homme continue de chercher le pardon pour les fautes et les crimes commis par lui-même et par ses semblables.

Tout comme Nietzsche aucun homme n’est à l’abri de devenir neuneu à la vue d’un cheval innocent martyrisé sous ses yeux, même Regis..;

Marie Sasseur dit: à

Ah, ben tu n’as pas perdu de temps.
C’est du gigot de 8 heures ton commentaire?

Marie Sasseur dit: à

Il va falloir allumer la télé, ce soir il y a Vanessa et les garçons…

hamlet dit: à

de plus ces livres démontrent un autre phénomène actuel : le fait de profiter des morts, dans la mesure où ils ne sont plus là pour donner leur avis on peut les exploiter sans risques de représailles.

sinon il est évident que si ces deux pères revenaient sur terre et découvrent ces bouquins, le premier truc qu’ils feraient c’est mettre à ces 2 gamins la rouste de leur vie !!!

et ils l’auraient bien mériter.

Chaloux dit: à

La pauvre Gigi ne sait plus quoi faire pour paraître crédible. Chienne de garde de l’ordre établi?

Sasseur est une vieille pie, Jicé est un matou matois, mais peu importent leurs insultes à mon égard, ça m’amuse -presque- toujours de les lire.

Quant à la Gigi, sans doute à-t-elle abusé, perpétuellement à quatre pâtres, de l’assaut d’amis, la tête contre le mur. Quoiqu’il en soit, on voit bien que quelque chose ne tourne plus rond chez cette épave.

Marie Sasseur dit: à

Et la chaloupe un gars de la milice.

Phil dit: à

Miss Neuhoff, Matzneff est un diariste qui a documenté les années septante avec des embardées vers l’urss intéressantes pour celles et ceux qui gardent la mémoire des peuples et des religions. La seule prose de madame Carrère d’Encausse est un peu sèche sans ces écarts matzneffiens. Quant aux passages « Deligneux » de Matzneff, s’ils incommodent, ils n’ont qu’à être sautés !

hamlet dit: à

je veux dire il existe d’autres façons moins honteuses de gagner sa vie que de déballer la vie de ses géniteurs.

surtout après leur mort, ce qui ajoute à l’impudeur un manque évident de courage !

et le courage c’est bien la première qualité d’un écrivain.

et c’est pas en sortant des débilités du genre « pour parler de son père il faut dire le vrai » qu’on va pouvoir se laisser enfumer par un débile profond !

Marie Sasseur dit: à

@le fait de profiter des morts, dans la mesure où ils ne sont plus là pour donner leur avis on peut les exploiter sans risques de représailles.
Tout a fait.
D’ailleurs Springora ne cite qu’un nom en entier c’est celui de Cioran.

Jazzi dit: à

« Quant aux passages « Deligneux » de Matzneff, s’ils incommodent, ils n’ont qu’à être sautés ! »

Ce sont (c’étaient ?) les préférés de Delaporte, Phil !

Marie Sasseur dit: à

Le Regis me fait penser au psychopathe de base. Aucune empathie, pour aucun de ses personnages de fiction ou rendus tels, sauf pour lui-même.
Avec un père « absent « , non communiquant, il essaie de lui trouver une histoire extraordinaire. Genre je me cale devant la télé, et bam!, je vois vois mon père, disparu dans une falcon noire.

https://youtu.be/rOrNslRnd44

Le truc , plus « prosaïque « , pas envisagé, car pas littéraire, c’est que cette personne sourde depuis l’âge de 9 ans, et pas très affectif, était banalement un père comme un autre. Et que cet enfoiré de Regis n’a jamais su lui parler.

Jazzi dit: à

« Angot n’a jamais attendu d’excuses, ni n’a écrit pour en avoir. »

Elle a fait mieux, MS. Elle a tué le père et éclipsés les enfants légitimes…
Angot, c’est elle !

Marie Sasseur dit: à

Ohff, Angot a fait ce qu’elle avait à écrire à sa mère.

Phil dit: à

Delaporte avait des lettres, dear Baroz. Il n’est pas nécessaire d’aller se baigner avec Matzneff pour apprécier ses échanges avec Montherlant qui documentent un goût de l’antique en littérature. Conservez les exemplaires qui vous restent, la littérature de demain sera aussi pâle que le teint de madame Angot.
Hommage à l’auteur qu’il vient de d’interdire, Gallimard a baissé la culotte devant les censeurs bréhaignes.

charoulet dit: à

FIN DE L’ESCAPADE

Retraité, ayant du temps libre, j’avais pensé que, pour une fois, avant d’aller au cimetière, je pouvais faire mieux que participer au dépouillement les soirs d’élection.
Dans une ville tenue par le PCF, avec un parti lepeniste en embuscade et aux dents longues, j’ai considéré comme un devoir de figurer sur une liste d’alternance. J’ai écrit à celui qui dirigeait cette liste .C’est le fils de professeurs de lettres qui ont enseigné dans le lycée où j’avais été élève . Cet homme politique , élu municipal et départemental, me paraissait l’homme idéal pour remporter cette élection locale.Il m’a fixé un rendez-vous. Nous avons parlé une heure. J’ai été admis sur sa liste.
Depuis lors, j’ai participé à plusieurs réunions avec mes colistiers.Hélas, j’ai progressivement compris que je m’étais trompé d’élection. Passionné par la politique nationale, lisant tous les articles politiques dans la presse quotidienne et hebdomadaire, friand de débats politiques à la radio comme à la télé, je n’imaginais pas ce dont on parlerait avant des élections municipales. A l’échelon national, on pense aux grandes questions. A l’échelon municipal, on s’occupe de questions municipales.
D’autre part, le PCF et le parti Le Pën mis à part, aux municipales, rares sont les listes qui partent bannière au vent. La liste que j’avais choisie était sans étiquette, n’ a pas demandé d’investiture, et visait à rassembler. Mes colistiers étaient en effet très variés, n’étaient pas encartés pour la plupart ;.La tactique choisie par son dirigeant m’a étonné.Il a eu la gentillesse, aujourd’hui, de la justifier dans un entretien que nous venons d’avoir ce mercredi.
Je venais de lui annoncer ce matin que je cessais ma participation en lui donnant par écrit mes raisons.
Dans cette conversation,j’ai compris ses raisons, il a compris les miennes. En gros, je ne pense qu’aux problèmes politiques français et il pense aux problèmes de notre ville. J’ai fait fausse route. Fin de l’escapade.Et retour au logis.

Marie Sasseur dit: à

Il n’y a pas que Gallimard a avoir décidé de ne plus commercialiser les écrits immondes de Matzneff, un autre éditeur à également retiré, aujourd’hui , de la commercialisation des écrits faisant l’apologie de la pedocriminalite.

Si la justice fonctionne bien, on les retrouvera au procès ces éditeurs, qui viennent de se ménager des circonstances atténuantes, car ils ont chaud aux fesses.

hamlet dit: à

faut pas avoir un esprit négatif et toujours voir le mauvais côté des choses !

regardez ces deux auteurs, leurs pères n’étaient pas du même côté de la barrière, peut-être se sont-ils croisés, peut-être battu, peut-être l’un aurait pu tuer l’autre, et là voilà leurs enfants unis par le même amour du livre, c’est ça le grand miracle de la littérature : unir ceux qui s’opposent, créer des liens entre ceux que rien ne relie, en un mot faire en sorte que nous soyons tous des frères !

alors oui, s’il fallait retenir qu’une chose de a littérature capable d’unir les hommes, un pouvoir qui quand on le ressent en tant que lecteur au plus profond de soi redonne une confiance immense en l’humanité, le lire comme le signe d’une grâce capable d’abolir les haines et les rancœurs !

Janssen J-J dit: à

@ Blandine de Caunes écrit sur sa mère, Benoîte Groult. Il y a trente cinq ans, j’avais feuilleté non sans intérêt le Journal de jeunesse de Benoite et Flora.

Quel scoop ! Nous sommes tout à fait consternés, Michelle Perrot trouvait que le Benoite snobait les meufs à l’époque…
Et moi je l’avais lu en entier leur journal à 4 mais, je lisais toutes les « féministes »…, pas feuilleté… Quant à Blandine de Caunes, ne la connaîs pas, j’ai pas lu Gala, hélas. Faut dire qu’au fond du CDBF, y a plus bcp de papier pour se torcher….

Tiens Vanessa Springora vient de perdre son père, donc il vient d’annuler l’émission prévue… Un complot de Markron-Matzneff, va t-on dire masseur ??? en fait un peu trop ?
Il bat sa coulpe. Bon à l aplace il a mis daniel pennac !…

hamlet dit: à

D. tu peux relire mon dernier commentaire et me dire si j’en ai pas un peu tro fait, du genre pousser le bouchon tellement loin que peronne n’y croit.

D. j’ai un peu besoin de quelqu’un pour trouver le bon équilibre, tu veux être mon coach ?

Chantal dit: à

Vanessa Springora ne sera pas ce soir à la Grande Librairie, son père est décédé hier.

Donc ce soir F. Busnel nous propose l’écrivain prévu la semaine prochaine un rêveur : Daniel Pennac.

Marie Sasseur dit: à

Charoulet, vous êtes un hors-sol, pas bon ça.

hamlet dit: à

3J c’est quoi le CDBF ? les Culs De Basse Fosse ? le Comité des Bobos Friqués ? la Confédération des Baiseurs Français ?

tu peux éclairer ma lanterne ?

Marie Sasseur dit: à

Merci Chantal.
Le père de Vanessa est décédé.
Je ne pense pas qu’elle puisse manifester une grande tristesse, comme elle l’a bien pourri.

hamlet dit: à

arrêtez d’embêter Charoulet !!! si ce qu’il écrit ne vous passionne ça passionne d’autrs que vous !

Charoulet pourquoi n’avez-vous pas plutôt penser à fonder un parti des anti heidegerriens ?

vous n’aviez pas encore lu Faye ?

hamlet dit: à

Pennac c’est plus un bouche trou qu’un rêveur, encore qu’on peut être les deux.

Marie Sasseur dit: à

Comme elle l’a bien pourri, pour l’éternité.
Condoléances, navrées.

hamlet dit: à

paraît que le père de Vanessa a fait un arrêt cardiaque en lisant le bouquin de sa fille.

encore une victime à mettre sur le dos de ce maudit Gabriel qui est bien loin d’être un ange !

hamlet dit: à

c’était plus rigolo quand on parlait de Flaubert, vous trouvez pas ?

Chaloux dit: à

Pauvre Gigi, c’est vrai qu’il faut que tu lises, et même relises. A ton avis, vieil épandeur, est-ce que George Sand jouait du piano?

(Avant de lécher le cul à tout-va de PA, demande-lui d’abord s’il aime ça…).

Hurkhurkhurk!

B dit: à

Gallimard s’en sort, un attentat à la pudeur . Nous ne sommes plus à ce genre d’attentat près. Jamais lu Gabriel, cet ange. Mais si j’ai bien suivi Mme Bombardier , il alimentait sa littérature de ses aventures toutes plus saines et vigoureuses les unes que les autres. S’il avait du style, servait-il son originalité créative ou la publicité qu’il jouissait de donner à ses transgressions licencieuses? qu’aurait il pu écrire sans ? Et s’il faut faut retenir quelques titres, lesquels , Phil puisque vous l’avez lu?

Janssen J-J dit: à

@ Gallimard a baissé la culotte devant les censeurs bréhaignes.

@ abusé, perpétuellement à quatre pâtres, de l’assaut d’amis, la tête contre le mur.

@ boursouflurite aigüe (sic (…), car ils ont chaud aux fesses.

… D’après vous, quels fantasmes communs animent ces trois commentateurs émérites de la Répu. à Passoul ?
Vous avez une heure !…

hamlet dit: à

la différence entre Matzneff et Flaubert c’est que Flaubert a sacrifié sa vie pour la littérature, alors Gabriel a sacrifié celle des autres.

Marie Sasseur dit: à

@paraît que le père de Vanessa a fait un arrêt cardiaque en lisant le bouquin de sa fille.
Si c’est faux, tu es un monstre.
Si c’est vrai, c’est elle.

hamlet dit: à

on doit retrouver des bombardiers dans le bouquin de Régis qui n’est pas un c…, le moment où les américains ont bombardé Marseille.

comme quoi dans la littérature tout se boucle.

B dit: à

Quel radotage de vieux schnock q
, c’est l’effet produit, savez-vous, Chaloux? Vous n’auriez rien de mieux pour conclure?

D. dit: à

Où est passée Bérénice ?

hamlet dit: à

« @paraît que le père de Vanessa a fait un arrêt cardiaque en lisant le bouquin de sa fille.
Si c’est faux, tu es un monstre. »

Agnes c’est qui le monstre ? moi ?

si c’est moi je trouve ça fort de thé ! ou de café !

j’ai dit : « il parait que… » donc faut pas m’accuser.

si je l’avais lu j’aurais dit « j’ai lu que »

alors que quand on dit « il parait que.. » ça veut dire qu’on l’a pas encore mais on va le lire bientôt.

faut pas tout mélanger !

incroyable de faire des cours de lecture à des lecteurs sur un blog littéraire.

hamlet dit: à

D. Bérénice c’est B. gros nigaud !

comme les débiles qui savent pas lire qui ont cru que D. c’était Dexter…

Marie Sasseur dit: à

Ohff, le psychodrame.
Pour ceux qui ont lu son bouquin, sans accorder le moindre crédit à ses « souvenirs » d’enfant, le deuil qui l’atteint, a ce moment là, est innommable.

B dit: à

3J, quels fantasmes

Libidineux . Ces choses se vivent. Quant à les écrire, une misère.

B dit: à

Hamlet. C’est exact. Je ne donne aucune preuve d’originalité culturelle. J’ai fourni l’explication .

hamlet dit: à

je connais la réponse : Georges Sand ne jouait pas de piano ! c’est Chopin qui en jouait !

par contre Georges Sand jouait de la vielle à roue, elle en avait une très belle, avec des filets marquetés avec de l’orme, de l’érable, du poirier et du peuplier, construire par Pierre Pinsonnet facteur de vielle à roue à Tours, il appartenant à une grande lignée de facteurs de vielles à roue remontant au 16è siècle.

Janssen J-J dit: à

demande-lui d’abord s’il aime ça

Voui, il adore et même qu’il me paie depuis longtemps après m’avoir dit : « tu seras un homme, mon fils » !. Il avait ajouté : TOKUP pas des Jaloux (des chalumeaux comme des épouvantails à moineaux), apprends bien tes partoches, et après je t’emmènerai au concert à Nohant. Y’a un Hurkhidée qui s’y produit de temps en temps, quand Boucheron le laisse sortir de son CDBF au sous-sol du CF… Il arrive à provoquer des pets nouveaux, ça vaut l’déplacement, hein, fiston ! »
(C/° Gérard Fulmard)

hamlet dit: à

on peut voir la vielle à roue de Sand au musée de Montluçon, un très beau musée entre parenthèses, c’est pas le musée qui est entre parenthèse, le musée est entre la cathédrale et la maison Petillot famille de maitres pâtissiers depuis le 17è.

Janssen J-J dit: à

@ qui ont cru que D. c’était Dexter…

et comme c’est hamlet qui le dit, on peut le croire. On va quand même pas salir ses vieux et nobles pseudos à l’Puck !
(de l’AMS, cf. c/° Vanessa Fulmard)

Chaloux dit: à

Pauvre Gigi, on lirait en toi à livre ouvert si ça ne sentait pas si mauvais. A vivre avec un prototype comme toi, ta pauvre « compagne » doit avoir des dérèglements hormonaux avec barbe et moustache.

D. dit: à

J’y crois pas, Bérénice.

hamlet dit: à

quizz: qui a dit « passé 12 ans les filles n’offrent plus d’attrait sexuel » :
– Pennac
– Matzneff
– Passou
– Jazzi

hot pepper dit: à

Chantal dit: à

Vanessa Springora ne sera pas ce soir à la Grande Librairie, son père est décédé hier.

Bon, et qu’en est-il de Bernard Noël alors?

hamlet dit: à

D. tu crois que les types qui sont attirés par des gamines de 12 ans c’est juste parce qu’ils ont une petite bite ? et qu’ils en ont marre d’entendre des vieilles ave 6 accouchement au compteur leur dire « désolée je sens pas grand chose » ?

Janssen J-J dit: à

Georges Sand

Respectez-la, Dexter, enlevez-lui l’S et laissez là seule avec Choupinet, n’en fera qu’une bouchée, FMLP…, disait-elle à etalii !
(c/° une vie entière dans les arbres de gérard fulmard, AMS ! vite, vite, allez feuilletez, vous serez la seule quand passoul va en causer, hein !, en faites pas trop surtout.
Je suis acheteur de votre torchon de Vanessa, vous l’avez mis au bon coin ? – Dommage, c’était pour le redonner aux nécessiteux au fin fond d’où vous savez, hein !)

https://www.rts.ch/info/culture/livres/10994054-jean-echenoz-j-essaie-toujours-de-ne-pas-repeter-ce-que-j-ai-fait-auparavant-.html

hamlet dit: à

3J d’accord : George comme George Harrison qu’est-ce que vous êtes pinailleurs sur ce blog !

hamlet dit: à

il y a un passage très émouvant dans un des livres de Matzneff où il explique pourquoi il s’est tourné vers des gamines, en fait c’est un dialogue quand il fait l’amour avec la belle soeur d’un cousin germain, une femme qui a 20 de plus que lui :
elle : « mon amour baise-moi ! »
lui « mais je te baise »
elle « ah bon t’en sûr ? »

quand on a en mémoire cet épisode extrêment traumatisant on se montre moins sévère avec lui, je veux dire si cette femme avait simulé on n’en serait jamais arrivé à cette situation dramatique !

hamlet dit: à

n’empêche qu’avec ou sans « S » elle était une excellente joueuse de vielle à roues.

hamlet dit: à

d’autant plus pinailleur que George Harrison n’a jamais joué de vielle à roue, il a joué du cithare, avec Ravi Shankar, alors que GeorgeSand jouait de la vielle à roue avec Chopin.

Janssen J-J dit: à

elle : « mon amour baise-moi ! »
lui « mais je te baise »
elle « ah bon t’en sûr ? »

Tiens j’avais déjà cru lire ça dans la correspondance Flaubert et M.S. de Charpenelle. Vous êtes sûr de vos sources, là, Hamlet ?

D. dit: à

Du cithare 💋
Et pourquoi pas du citrate ou du cathare ?

Janssen J-J dit: à

@ pinailleurs ?

N’employez pas ce genre d’adjectifs à mauvais escient, sinon Etalii va croire que vous faites du lacacanisme mal éclairé. Et dieu sait qu’elle n’aime pas les vielles !
Vous ne diriez pas qu’elle ressemble à ca, comme JC, quand même !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vielle_%C3%A0_roue

et alii dit: à

de la cithare ,hamlet;
un nom féminin

Jazzi dit: à

J’ai passé 3 minutes la tête dans la lucarne à Busnel.
Je suis tombé sur le ronronnement autosatisfait de Pennac et les questions énamourées d’Ultrabright (Sasseur a trouvé le bon surnom).
Après Angot, Vanessa aussi a eu la peau du père.
Et moi qui demandait à et alii de nous parler du lien père-fille !

Chaloux dit: à

C’est vrai, Gigi, maintenant qu’elle est empaillée, elle ne risque plus grand-chose. A part les mites, évidemment.

Chaloux dit: à

Tu n »oublies pas les boules de naphtaline où je pense, au moins?

x dit: à

Le deuxième lien ne passe pas. Mon commentaire était pourtant « vert », garanti développement durable : il y était question de symbiose et de bio-diversité.

Marc LAUDELOUT dit: à

Père-fils… Comment ne pas songer à l’auteur de ce blog découvrant dans un livre d’histoire une photo où il reconnaît avec émotion son père qui combattit dans l’armée française durant la dernière guerre, notamment à la bataille de Monte-Cassino ?

D. dit: à

x, on en a fait du compost de votre commentaire. Vous le retrouverez en promo chez Jardiland.

et alii dit: à

D,
La cithare autrichienne fut notamment popularisée internationalement en 1949 grâce au Harry Lime Thème de l’indicatif du film de Carol Reed Le Troisième Homme, composée et jouée par Anton Karas dans une taverne près de la grande roue du Prater à Vienne, qui restera l’un des succès de base de la cithare. votre lien!
si vous êtes un pinailleur, OK, vous ajoutez une corde pour le Goncourt Lépine

x dit: à

Pour sortir de l’anecdote, et apprendre à réfléchir (quand c’est possible, bien entendu) :

« M — Ne connaîtriez-vous pas cette vieille histoire: un Anglais débarque à Calais, voit sur le quai une femme rousse et note sur son calepin: les Françaises ont les cheveux roux ? […] L’Anglais a généralisé trop vite. […] L’Anglais étend à toutes les Françaises, et considère comme leur qualité générale, le trait qu’il observe sur l’une d’elles.
[…]
R.M. — Je vous l’accorde, tout se passe comme si notre Anglais avait généralisé. Mais […] précisément il N’A PAS EU à généraliser. C’est que, du premier coup, cette Française rousse a été pour lui, à peinte entrée dans son esprit, TOUTES les Françaises.
[…]
M. — Mais les Françaises dans leur ensemble n’ont été à aucun moment données à cet esprit. L’Anglais, qui ne les a pas vues, ne peut donc que les supposer ou, comme disent les philosophes, les induire.
R.M. — […] Voulez-vous dire que l’Anglais n’a pu avoir la PENSÉE qu’il rencontrait LA Française, toutes les Françaises en une ? En ce cas, je vous arrête. Il n’est guère douteux au contraire, si l’on admet notre histoire, qu’il a eu cette pensée. J’ai vu hier un tatou, à la fête du Lion de Belfort. Je l’ai même rencontré à l’improviste, et sans avoir formé d’avance le moindre préjugé […] Eh bien, si je me reporte à ma première impression, je trouve que je voyais enfin LE tatou, que je connaissais maintenant LE tatou, et non pas un tatou particulier. […] Vous aurez beau [lui] dire qu’il généralise de façon abusive : il ne vous entendra pas. […]
M. — Que lui direz-vous donc ?
R.M. — Je lui dirai par exemple : notre esprit est si curieusement bâti que le fragment d’expérience qu’il recueille ne lui apparaît jamais pour commencer comme un fragment, mais bien comme un tout ; j’ajouterai que chaque observation, si mince soit-elle, nous est donnée par là comme une observation intégrale […]
M. — Oui. Les renseignements que nous avons sur un objet donné se comporteraient, dans l’esprit, non pas comme une masse liquide, dont le volume à peu près constant laisse voir l’espace libre qu’il reste à remplir — mais bien comme une masse gazeuse, qui, placée dans un récipient, le remplit tout entier.
[…] L’esprit, laissé à son libre jeu, [prend] pour un TOUT chacune des observations fragmentaires qu’il lui est donné de faire. […]
Il serait étrange que l’illusion ne jouât pas dans les jugements que portent les uns sur les autres des hommes de professions ou d’occupations différentes. […] C’est en elle qu’il faudrait chercher les raisons du mépris que le magistrat nourrit souvent pour l’officier, l’architecte pour l’ingénieur, et le plombier pour le typographe [le traducteur pour le psychanalyste ?] […]
R.M. — [L’architecte persuadé] de sa supériorité sur l’officier […] pense s’appuyer sur des preuves. Cet architecte, n’apercevant de l’art de l’officier, et pour cause, que ce qui est accessible au sens commun, est porté à croire que cet art ne présente jamais que des difficultés de bon sens, à l’encontre du sien, dont le caractère technique lui est sans cesse rappelé. Ainsi, ne nous rendant pas comte de la nature des difficultés que présentent les tâches mal connues de nous, nous sommes portés à considérer ces difficultés comme nulles. »

x dit: à

Du même ouvrage :

« On montrait à une dame un portrait de Briand. ‘Il n’est pas ressemblant’, dit-elle. Or, cette dame n’avait jamais vu Briand. Elle connaissait simplement un autre de ses portraits.
M. — L’on peut juger ici de la peine que nous avons à nous débarrasser d’une idée toute faite.
R.M. — Sans doute. Il est même probable que si cette dame, apercevant Briand, l’avait trouvé différent de celui qu’elle imaginait, elle eût commencé par éprouver, de façon plus ou moins confuse, l’impression que c’était Briand qui avait tort. Remarquez pourtant qu’il ne s’agit pas ici de Briand lui-même, mais d’un second portrait, dont rien ne prouve qu’il soit plus exact que le premier […]
M. […] L’idée de cette dame n’était pas telle qu’il lui fût aisé de s’en débarrasser, si elle se révélait fausse à l’expérience.
R. M. — Mieux encore : cette idée […] avait enflé, pour ainsi dire, au point de devenir l’image-type de Briand, Briand lui-même. Supposez maintenant que la même dame, rencontrant Briand, l’ait vu ce jour-là élégant et bavard, ou bien distrait, Briand lui serait devenu pour la vie entière un symbole d’élégance ou de distraction, et cette fois avec une force telle que tout ce que l’on eût pu lui dire, ou lui prouver — bien plus, tout ce qu’elle eût pu voir — là-contre, n’y eût rien changé.

[…]

Il arrive que [notre] expérience même, qui devrait le mieux nous renseigner, nous embrouille […] Lejeune n’a jamais eu affaire qu’à un magistrat, qui s’est trouvé malhonnête, Lalaumier qu’à un médecin, qui s’est rencontré maladroit. Il s’ensuit que Lejeune et Lalaumier se croient parfaitement renseignés sur tout nouveau médecin ou magistrat qu’on leur présente. Que dis-je, sur toute la magistrature (qui n’est composée, dit Lejeune, que de canailles) et sur la Faculté entière (une belle collection d’incapables, dit Lalaumier). Mais j’ai connu, pour moi, trop de magistrats et de médecins de toutes sortes, pour pouvoir former une idée précise du médecin, ou du magistrat. »

Jean Paulhan, Entretien sur des faits divers (1945)

poussière dit: à

bon, et quand il n’y a personne ben y a personne

Janssen J-J dit: à

@ dites le à jjj qui a des problèmes avec les nuages

… je vous lis directo… non : aucun ph avez vos nuages, je ne découvre pas le monde aujourd’hui comme vous tous les jours en passant votre vie à naviguer et à balancer mille liens. Feriez mieux de lire ceci, en entier, au lieu de débiter vos copier-coller à partir d’un divan catarrheux qui ne semble pas vous améliorer (je dis ça je dis rien, hein, FMLP 🙂 :
https://www.babelio.com/livres/Audeguy-La-theorie-des-nuages/727283

x dit: à

Errata :

« cette Française rousse a été pour lui, à peinte entrée » —> à peine

« Ainsi, ne nous rendant pas comte »
—> compte

rose dit: à

Le mien de père est celui qui a pratiqué l’omerta.
À seize ans, je me suis suicidée pck que ma mère soeur, lapsus calamini, clavii, révélateur de quoi ?,me torturait quotidiennement consciencieusement, moralement, depuis des années, dès la petite enfance.
Ma mère m’a fait vomir les médicaments. On m’a emmenée à l’hôpital et on m’a fait un lavage d’estomac.
Je l’ai appris -le lavage d’estomac- début octobre 2018, car je ne le savais pas : ma mère me l’a raconté. J’ai su en 2006 cet épisode de ma vie qui était enfoui dans ma mémoire profonde.
Cela s’appelle une amnésie traumatique.
Mon père est celui par qui la parole est venue : « on n’en parle pas », a-t’il décrété, et cela a duré 45 ans, jussu’à sa mort le 24 janvier 2019. Il avait 94 ans.
C’était un tyran domestique, rigide et borné, incapable de compliments et d’exprimer une quelconque tendresse.
Le pater familias méditerranéen dans toute son horreur : un carcan.
Je lui reconnais son intelligence et sa manière d’aimer le travail bien fait.
Le jour où je serai capable d’exhumer de vagues souvenirs heureux d’une adolescence chaotique, restera ce portrait à charge, ad hominem, sur la RDL.
Il me reste que je suis gauchère, comme lui, que je vais sur sa tombe, fidèlement, incapable de lui parler : il est passé à côté de moi sans savoir qui je suis.

Me reste aussi, de ce suicide avorté, une faille, qui depuis la mort de mon père se rétrécit en fêlure.
Bientôt, le temps mon allié, dans vingt ans peut-être, restera une cicatrice qui sera ma marque, mais refermée, longue et zigzaguante qui parcourera tout mon corps de la pointe du pied gauche jusqu’au sommet du crâne, en passant par le diaphgramme, puis le coeur, me coupant en deux dans ce rôle que j’ai tenu de martyrisée par ma soeur, avec le soutien de mon père, sa complaisance silencieuse.

rose, lucide, calme.

JiCé..... dit: à

Bizarre ! Je descend dans mon bureau, je me fais un café sérieux, il est 4h30, j’ai dormi tranquillement comme toutes les nuits l’âme en paix, je jette un coup d’œil sur les échanges en RdL, et là, immédiatement, je pense à Hieronymus Bosch ! Pourquoi lui ?…Gloutons, ivrognes, insensés ou Jardin des Délices, je ne sais !

renato dit: à

Trouvé sur le net ce constat de la bêtise du monde [sommes-nous tenu d’apprécier ce que tout le monde semble apprécier ?]

« Je n’aime pas l’écrivaine Elena Ferrante. J’ai ri sur un post où elle même définit ses livres excellents pour y appuyer la tasse du café et ils m’ont dit que je suis un machiste. Si j’avais écrit la même chose à propos de Camilleri (que je n’aime pas non plus), aurais-je été féministe ? »

et alii dit: à

pauvre jjj l’amnésique
d’une part, Audeguy, je l’ai d’abord entendu à Beaubourg,(etc) et souvent rappelé aux erdéliens;
ensuite, le coup des nuages stratosphériques qui n’existeraient pas selon vous,idiot erdélien en chef monolinguiste , ça m’a mis la puce à l’oreille:instruisez vous !

Jazzi dit: à

Je n’ai aucun souvenir que vous nous ayez jamais parlé de Audeguy, et alii !

et alii dit: à

a propos d’ ‘Audeguy ,
Stéphane Audeguy étudie tout d’abord la littérature anglo-saxonne et obtient l’agrégation de lettres modernes. Attiré par le cinéma, ancien monteur, il collabore à divers courts métrages et enseigne ensuite l?histoire du cinéma et des arts. En 2005, les Editions Gallimard publient avec succès son premier roman, La théorie des nuages. Ce roman inclassable et poétique est récompensé par de nombreux prix, dont le Grand Prix Maurice Genevoix de l’Académie Française.
il y a plus d’un erdélien monolinguiste centré sur lui-même sur la RDL .
LORSQUE j’ ai échangé quelques mots avec AUDEGUY lors de son passage à Pompidou, il me dit qu’il était ou devait aller en ITALIE

et alii dit: à

UN TITRE-et pas seulement un « titre » avec père, fils, ça marche toujours pour oublier ou: se souvenir:voyez le motde ROUBAUD /: Nous, les moins que rien, fils aînés de personne.
https://www.lemonde.fr/livres/article/2006/10/12/nous-les-moins-que-rien-fils-aines-de-personne-jacques-roubaud-l-art-du-multiroman_822526_3260.htmL
bonne mémoire
https://www.lemonde.fr/livres/article/2006/10/12/nous-les-moins-que-rien-fils-aines-de-personne-jacques-roubaud-l-art-du-multiroman_822526_3260.html

et alii dit: à

Je n’ai aucun souvenir que vous nous ayez jamais parlé de Audeguy, et alii !
déjà alzheimer!voyez les conseils thérapeutiques,bougez ,pas le ciné, bougez!et oubliez moi

Jazzi dit: à

Vous avez un problème avec le monolinguisme, et alii ?

Par ailleurs, comment vous oublier ici, vu votre omniprésence !

Jazzi dit: à

« il me dit qu’il était ou devait aller en ITALIE »

En voilà une information qu’elle est capitale !

et alii dit: à

alzheimerisants?
Alzheimer : fatalité ou espoir ?
La collection Choc santé a pour ambition de rendre accessibles au plus grand nombre les connaissances de pointe établies par l’Inserm. Dans ces ouvrages édités en partenariat avec les éditions Le Muscadier, vous trouverez non seulement des informations sur les avancées médicales les plus récentes, mais également des conseils pratiques qui vous permettront d’améliorer votre santé et celle de vos proches.
https://www.inserm.fr/information-en-sante/coeditions/alzheimer-fatalite-ou-espoir

hamlet dit: à

et alii, non George Harrison jouait du sitar, sitar est bien un nom masculin, je l’ai écrit sans « s » à cause de Sand parce 3j m’avait reproché d’avoir ajouter un « S » à Georges, et non pas à Sand comme certains auraient pu le croire, auquel ce serait Georges And, vous me suivez ?

et alii dit: à

QUAND ON VEUT DES INFOS CAPITALES, on ne fait pas la cueillette sur la RDL
Audeguy me donna sonmail pour une bibliothèque branchée »images, photo », qui donna suite

Phil dit: à

B (hier)
le journal de Matzneff se butine au hasard des années et de vos intérêts, difficile de retenir un seul titre qui captive le lecteur d’une traite, beaucoup de billevesées chez les graphomanes d’aujourd’hui, le temps n’est plus aux Mann Gide, épurateurs dans le bon sens.
Ses jeunes années, avant 1980 et la chute du mur, sont plus consistantes en virées de tout genre, comme chez Renaud Camus autre proscrit de la république des lettres javelisées. Ceux-là seront étudiés dans cinquante ans par les jeunes sociologues rescapés de la planète tablettes sexe pasteurisé.

et alii dit: à

O.K. hamlet,mettez nous de la musique, un peu

hamlet dit: à

@x : super ces extraits de Paulhan, certains ici feraient bien de les lire et les relire !!!

Jazzi dit: à

Et sur le monolinguisme, où est le problème, et alii ?

et alii dit: à

« un intermittent de la paternité » ?
j’aime cette expression quis’applique bien aux récits que m’ont faits spontanément plusieurs femmes sur leur père ,parti puis revenant ;la question n’a jamais été celle du vrai, ni entre ces filles et leur père, ni entre elles et moi, ;mais il y a aussi des filles qui reviennent trouver leur père

Jazzi dit: à

« super ces extraits de Paulhan »

Très ennuyeux, on dirait du sous Bouvrd et Pécuchet, hamlet !

et alii dit: à

Art Press est une revue mensuelle internationale de référence dans le monde de l’art contemporain.

Les articles sont écrits en français et en anglais.

JiCé..... dit: à

L’augmentation de l’espérance de vie entraîne bien naturellement une augmentation de la pathologie Aloïs Alzheimer pour les vioques à la ramasse.

Pas belle la vie ? N’oubliez pas d’en jouir rapidement…N’oubliez pas, d’accord ?

hamlet dit: à

et Matzneff ? vous avez déjà fini d’en parler ?

faut pas arrêtez malheureux ! vous n’avez pas encore tout dit de cette affaire et de ce qu’elle révèle !

par exemple sur l’importance du style dans le monde littéraire…

un monde qui avec cette nouvelle affaire vient de démontrer, s’il était besoin, son total illettrisme.

espérons que cette histoire Matzneff achève définitvement ce petit monde littéraire déjà bien malade, voire moribond.

un monde littéraire illettré…

trop drôle !

Jazzi dit: à

« récits que m’ont faits spontanément plusieurs femmes sur leur père »

Sur le divan ou dans la loge, et alii ?

JiCé..... dit: à

« Quand je vois quelqu’un de vulnérable se faire taper, j’y vais, je ne peux pas faire autrement. »

Moi, c’est pareil ! Quand je vois quelqu’un de vulnérable se faire taper, j’y vais, je ne peux pas faire autrement qu’aider l’agresseur, honneur au vainqueur !

D. dit: à

Contre toute attente la CFDT devient le syndicat-star dans cette malheureuse affaire de la réforme des retraites.
La pétition contre l’instauration de l’âge-pivot démarre en trombe et pourrait atteindre assez vite plusieurs millions de signature.
Il devient donc très probable que cette mesure soit effectivement sortie du texte présenté à l’Assemblée, a

hamlet dit: à

faut pas arrêtez :

qui va me reprocher cette faute ici ?

3J ?

parce que 3J fait partie de ces gens à qui on dit « attention un gros rochet est en train de vous tomber sur la tête » et qui vous répondre snas bouger d’un pouce : « attendez mon ami, il faut écrire rocher avec un r »

Matzneff c’est exactement ça : un type fait l’apologie de la pédophilie dans ses bouquins pendant 20 ans et la critique s’interroge sur son les caractéristiques de son style.

JiCé..... dit: à

Comment rendre l’Archange Gabriel de la Mentule heureux ?

Simple, sûr, efficace : l’enfermer dans une pièce où les murs sont de gigantesques miroirs lui rappelant sa beauté séduisante … C’était le temps d’avant ! Avant que ces salopes le tirent au fond du mépris, en le prenant par les couillles .

Phil dit: à

Matzneff fut le premier écrivain français à déplorer que les touristes déballent leur sandwich place Saint Marc. Le style, comme les manières, fiche le camp dans le fessbouc.

Marie Helene S dit: à

Annelise Roux a fait une recension tres drole du livre de P.Assouline sur la RDC !

resoudre la malicieuse enigme implique de faire beaucoup plus,apparemment, que lire le livre en diagonale.
je vais l acheter.

JiCé..... dit: à

L’imbécillité du président et de son équipe de branleurs sur dossiers – Gilets Jaunes/Retraites/Communautarisme – nous laisse espérer le remplacement historique dans nos mémoires des meilleurs acteurs comiques Laurel et Hardy, par Macron et Philippe, bouffons comme on n’en avait peu connu.

D. dit: à

…à charge pour la CFDT de démontrer, lors de la conférence budgétaire, la possibilité d’un financement de la suppression de l’âge-pivot par certaines mesures, parmi lesquelles peut-être une légère augmentation des cotisations.

C’est une première puisque la CFDT se présente ainsi de façon très manifeste comme un pouvoir-bis, formant avec le gouvernement une sorte d’étoile double sur le sujet travail/retraites.
La stratégie de la CFDT à été incontestablement brillante, fine et assez inattendue.

Les syndicats marqués à gauche avaient cependant la possibilité réelle de mettre le gouvernement à genoux et d’obtenir en une à deux semaines le retrait total du projet. Il n’y ont pas réussi faute de capacité à adapter finement leur stratégie.

D. dit: à

Le Prince Harry se comporte comme un minable et, s’il ne tenait qu’à moi, serait sans délai ramené au rang des roturiers.

Dubruel dit: à

@MH
Mouai j’ai vu ça ! Exquise. Allons-y pour Kipling. En librairie aujourd’hui. J’irai cet a.m.

Chaloux dit: à

C’est vrai qu’elle est amusante, l’Annelise Roux :

Né au Sud-Vietnam en 1945, alors qu’il est âgé de 13 ans(…).

Elle devrait juste se relire à voix haute.

et alii dit: à

MONOLINGUISME
vous avez vu le titre du livre sur la photo?

D. dit: à

Les feux de forêts en Australie auront un impact planétaire qui se ressentira jusqu’en Europe. D’ici environ 2 à 3 mois, les particules arriveront à haute altitude sur l’Europe, diminuant sensiblement la luminosité et générant une baisse des températures (peut-être salutaire pour le coup) possiblement de 2 à 3 degrés.
Avant elles auront atteint les autres continents en y provoquant les mêmes conséquences.
Cela montrera que la Terre, sans pour autant lui attribuer le statut d’être vivant, possède bel et bien des mécanismes de régulation ou « contre-réaction ».

Dubruel dit: à

Matzneff a lance une pierre maous dans le jardin de l Elysee. Le president va rougir, l allusion au fauteuil de Lang, il fait fort. Brigitte Macron ne s habillera plus en Saint-Laurent, et toc.

Busnel egal a lui-meme. Sa charge contre le landerneau, tous sauf lui, qui a fait son boulot de journaliste et sans le nommer, surtout Pivot, un monument du genre !
nul.

Jazzi dit: à

9 janvier 2020 à 11 h 52 min
« Les Siffleurs » de Corneliu Porumboiu.
Présenté en sélection officielle au dernier festival de Cannes, ce film du cinéaste Roumain revisite plaisamment le genre polar.
Belle pépé, cigarettes, méchants mafiosi, et millions d’euros mal gagnés à volonté…
Dans un monde où les micros sont partout à l’écoute des citoyens, jusque dans les commissariats de police, un flic, un peu véreux, mais qui se révèlera superbement amoureux, est contraint d’aller séjourner à la Gomora aux Canaries, pour apprendre à siffler comme les antiques Silbo locaux, qui communiquaient ainsi jadis entre eux de vallée à vallée.
Une langue sans paroles, qui démontrera son utilité à Bucarest, pour communiquer en toute liberté à la barbe des écouteurs téléphoniques professionnels.
Pas mal d’hémoglobine aussi pour ce film exotique, qui nous transporte en deux points opposés de la grande Europe d’aujourd’hui, et où la fiction s’enrichit au surplus d’un aspect documentaire.
Pas mal d’humour et de références cinématographiques sous forme de clin d’oeil.
Ici, les flics se donnent rendez-vous à la cinémathèque de Bucarest pour parler en toute discrétion en matant les classiques sur l’écran et Corneliu Porumboiu n’a pas peur de nous refaire le coup de la scène mythique de la douche de « Psychose » !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19585007&cfilm=263312.html

et alii dit: à

Souvent les femmes qui ont des enfants parlent ensemble dans l’espace de jeux des enfants, ou à la sortie d’école,(invitations gouters, anniversaires)
une psy que j’ai connue dont la fille était gravement psychotique et qui vivait dans une communauté très psy se plaignait que son mari, architecte, n’accompagnait pas leur fille

Jazzi dit: à

Merde à Passou pour la sortie de son livre aujourd’hui !
Il va en avoir besoin car toute l’actualité littéraire de la rentrée est braquée, à son corps défendant, sur Matzneff…

D. dit: à

Les incendies d’Australie ne sont pas de l’ordre de la catastrophe mais bien du cataclysme, la nuance est d’importance.
L’Australie telle qu’on la connaissait il y a une cinquantaine d’année n’existera plus jamais ainsi.
Les australiens ont-ils mérité cela ?
Oui et non.
D’une part les cataclysmes ne peuvent être directement reliés aux fautes commises dans la dimension astrale. Je veux dire en terme de lien de cause à effet. Cela ne fonctionne pas comme cela et un épisode des Évangiles, que je vous laisse deviner, nous le rappele.
En revanche, la prière des justes permet d’eloigner les catastrophes et cataclysmes, c’est dans la Bible, en de nombreux endroits.
Dans la dimension temporelle, les relations de cause à effet sont cependant la règle et en l’occurrence il y en a, bien évidement.

Les australiens n’ont pas assez prié pour éloigner le cataclysme, c’est une évidence.
Leurs ancêtres portent aussi le poids de leurs fautes commises contre les aborigènes, autre évidence.
Ce dont ils héritent au final : des flammes et des cendres.

Jazzi dit: à

De plus en plus d’hommes « dans l’espace de jeux des enfants, ou à la sortie d’école », ou avec une poussette dans les bus et sur les trottoirs, faut sortir et alii !

Clopine dit: à

D., ben voyons. Le réchauffement climatique dont les scientifiques nous parlent depuis 20 ans n’a rien à voir avec tout ça. Un peu d’eau bénite fera l’affaire ? Comment peut-on penser, et écrire, de telles sornettes ?

JiCé..... dit: à

Les Climatologues du GIEC pris pour des scientifiques ! Je rêve ….

Jazzi dit: à

Les stars de la rentrée littéraires selon Marianne Payot dans L’Express :

« Les stars, ce sont, dans le désordre, Pierre Lemaitre, dont le tome final de sa trilogie, Miroir de nos peines (Albin Michel), est tiré à 200 000 exemplaires (!), Erik Orsenna, qui migre chez Gallimard avec Briser en nous la mer gelée, Daniel Pennac et sa Loi du rêveur, Jean Echenoz, qui signe une épatante Vie de Gérard Fulmard, Régis Jauffret, dans un émouvant exercice familial (Papa, Seuil), Sandrine Collette et son cinglant roman d’anticipation, Et toujours les Forêts (Lattès), et aussi Frédéric Beigbeder (Grasset), Atiq Rahimi (POL), Pierre Assouline (Gallimard), Yasmina Reza (Flammarion), Linda Lê (Stock), Pierre Pelot (EHO)… »

Dubruel dit: à

chaloux coupe la phrase quand son cerveau bloque. Il ne suit plus. Il faut lui apprendre à lire autre chose que du télégraphique.

Corinne Atlan & Hubert Artus ont tweeté sur le thème, ‘Gallimard retire le bouquin, que ne l’avait-il lu avant’ ? #’Ils nous prennent pour des c.’
Une parole véritable, bien tardive.

Puisqu’on nage dans la confusion faux cul et l’immaturité. Relaté chez ALR que j’étais invité au lancement du livre ‘Vie rêvée’ du fils de Balthus, en 2013. Ce n’est pas loin. Dantzig l’éditeur, fou de joie à la librairie Calignani,tout Paris aux petits oignons devant le diariste Klossowski. Blème, en rentrant, j’avais lu. Style de glandouilleur blindé, aucun intérêt. Le bouquin bourré de chez bourré de détails pédo, la petite de quatorze ans ‘vicieuse comme on l’est à cet âge’ qu’il a ‘tripotée avec agacement’, ses regrets des filles à orangeade du Maghreb, douze treize ans, ‘qui n’ont rien, dont on use et abuse contre le prix d’un jus’.
Grasset, même éditeur que Springora .Ils vont rappeler les livres de klossowski en circulation ? où ça s’arrête? Un cadre légal mal taillé pour répondre à la question ! Et la morale, c’est personnel.

Jauffret, ‘Papa’, Orsenna, Pennac, sans moi. Echenoz, pour voir et Assouline, qu’on est bien contents de lire gratuit ici.
Salut. Cours dans l’a.m.,ça se prépare.
12H28 le 9.

renato dit: à

Phil, la question n’est pas de savoir si GM sera encore lu les prochaines 50 années : déjà 2 éditeurs et quelques influenceurs sont en train de faire une maigre figure pour se nettoyer le cul qu’ils ont sale — Gallimard, p. ex., et Pivot la « lumière », plutôt faible, d’Apostrophes —. La question est : le travail de GM est son travail et, même si limité, il reste — limité car depuis longtemps déjà Venise est une caricature touristique : voyez le diagnostic de Marinetti, on se fout donc amplement des touristes qui déballent leur sandwich place Saint Marc ; et pour la chute du mur de Berlin on se souviendra plutôt du concert de Rostropovič que des impressions de GM —. À front, les crimes de GM sont ses crimes et en même temps les crimes d’un environnement stupide et grotesque qui semble ne pas être aux faits du rèel — Sollers, p. ex., qui ne s’est pas transformé en masque ridicule par hasard — : un environnement stupide, conséquent au côté frustre* du 68, voilà la question.

* »L’adjectif fruste a été emprunté de l’italien frusto, « usé ». Il s’emploie au sens propre en archéologie. On parle ainsi de « monnaie fruste » ou de « sculpture fruste » quand les reliefs de celles-ci s’estompent. En médecine fruste s’emploie pour parler d’une maladie dont les manifestations sont atténuées. La proximité de forme avec l’adjectif rustre, « grossier, brutal », fait que l’on a ajouté à fruste les sens de « rude, inculte, mal dégrossi ». Il serait bon de ne pas abuser de cette extension de sens, et on se gardera plus encore d’utiliser le barbarisme frustre, produit monstrueux de ces deux adjectifs.« 

Chaloux dit: à

chaloux coupe la phrase quand son cerveau bloque. Il ne suit plus. Il faut lui apprendre à lire autre chose que du télégraphique.

Mais non tête de con, il ne fallait pas mettre de virgule après père ou trouver une autre tournure. On dirait Blabla.

et alii dit: à

bientôt l’usurpateur pseudo lacanien,pour cause cinéphilique, va nous raconter qu’il a été chercher des fillettes autistes à la sortie de l’école ,en trottinette!on attend

Chaloux dit: à

C’est après « 13 ans » qu’il ne fallait pas mettre de virgule…

renato dit: à

Exemple de 68 frustre, Cohn-Bendit. Dans l’anecdotique italienne, le premier président de la République élu selon la dictée de la Constitution, le libéral Luigi Einaudi, informé des positions de gauche de son fils — l’éditeur — aurait dit qu’avec l’âge ce fils se serait assagi et revenu à une plus raisonnable conception du monde : il se trompait. Dans les faits, il pariait sur une donne connue, son fils a été l’exception.
Cohn-Bendit, par contre respecte la règle : héros du 68 français il est tombé dans l’escarcelle d’un chrétien-démocrate qui se voudrait libéral.

D. dit: à

Clopine dit: à

D., ben voyons. Le réchauffement climatique dont les scientifiques nous parlent depuis 20 ans n’a rien à voir avec tout ça. Un peu d’eau bénite fera l’affaire ? Comment peut-on penser, et écrire, de telles sornettes ?

Ma chére Clopine,

Ce que vous écrivez montre que vous n’avez rien compris, ce qui est dans l’ordre des choses. Rassurez-vous : de ce côté, tout va bien !

Jazzi dit: à

« on attend »

Va falloir attendre longtemps, et alii. Ni la trottinette ni les pré ados n’entrent dans mes goûts…
Vous faites dans la rumeur insidieuse, comme Marie Sasseur ?
renato dirait que c’est un peu frustre !

D. dit: à

Moi tu sais, Jazzi, les co-présidences…

renato dit: à

Pfff ! frustre > fruste — abandonner l’écriture sur Smartphone !

Jazzi dit: à

Sais-tu, D., que les présidents de la République française sont, de fait, co-princes d’Andorre ?

D. dit: à

Oui, et je préfère les co-princes aux co-présidents d’une façon générale. Le top restant les princes pas président du tout, sauf lorsqu’ils s’appellent Harry.

Petit Rappel dit: à

Qu’est ce qu’une catastrophe et comment le ressenti évolue-t-il au cours des ages?Un numéro de bonne tenue sur le changement climatique d’une revue historique disponible dans toutes les librairies donne à penser. Les deux camps, y compris le Clopinien, pourraient y trouver matière à réflexion.
Pour le reste, se souvenir des romans de Fin du Monde de JB Ballard, dont Sécheresse. Se rappeler aussi que le dernier traite du pouvoir exercé sans contrôle sur une ile par une sorte de secte écologique…
MC

et alii dit: à

remarquons qu’il y a quelqu’un qui se reconnait comme usurpateur pseudo lacanien et qui ne conteste pas avoir un penchant pour les fillettes autistes ;
c’est un fumier

Jazzi dit: à

« qui ne conteste pas avoir un penchant pour les fillettes autistes »

N’est-ce pas ce que l’on reprochait aux Juifs à une époque particulièrement nauséabonde, et alii ?

et alii dit: à

la reine Elisabeth Ière d’Angleterre [2] :

n’était pas seulementgrande polyglotte mais grande traductrice;une traduction de tacite retrouvée

et alii dit: à

on fnira par subodorer que the fantasme dudit jazzy , c’est d’être juif, et mieux de père juif!
grand bien lui fasse;il ne serait pas un cas

et alii dit: à

d’Ormesson a dit qu’il aurait voulu être un intellectuel juif

et alii dit: à

La modernité s’est construite sur l’idée d’un partage fondamental entre la nature et la culture, entre les humains et les non-humains, entre le monde et l’esprit. Ces distinctions, comme le montre un ouvrage collectif et interdisciplinaire, n’ont désormais plus cours.
https://laviedesidees.fr/Philippe-Descola-Les-Natures-en-question.html

et alii dit: à

À propos de : Les Natures en question, sous la direction de Philippe Descola, éditions Odile Jacob

et alii dit: à

géniteur?
pour Marie-Angèle Hermitte (« Artificialisation de la nature et droit(s) du vivant »), la profonde transformation en cours des sujets de droit introduit plutôt la possibilité de traiter comme tel les non-humains. En ce sens, elle se demande si l’ordre juridique contemporain dans son ensemble n’est pas travaillé par une forme d’« animisme » (p. 265). L’étude de l’évolution du droit du vivant vient donc interroger la délimitation du domaine naturel, dont l’indétermination croissante de son statut invite à appréhender d’un regard nouveau les relations entre humains et non-humains.

et alii dit: à

Prix Roger-Caillois de l’essai en 2007 pour La chasse aux évidences : sur quelques formes de racisme entre mythe et histoire, 1978-2005, Paris, Galaade, 2005
deMaurice Olender, né en 1946 à Anvers (Belgique)

Jazzi dit: à

Vous avez retiré mon dernier commentaire, Passou, mais vous avez oublié celui-ci !

« et alii dit: à
bientôt l’usurpateur pseudo lacanien,pour cause cinéphilique, va nous raconter qu’il a été chercher des fillettes autistes à la sortie de l’école ,en trottinette!on attend »

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