de Pierre Assouline

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La République des livres
Monsieur Girard n’est pas bégueule

Monsieur Girard n’est pas bégueule

Mais que veut-il au juste, le phénomène de la rentrée ? Le beurre, l’argent du beurre et le cul du crémier ? J’ai déjà écrit dans ces colonnes (c’est ici pour les mal-voyants de la Toile) tout le bien que je pensais de Pour en finir avec Eddy Bellegueule, un vrai… coup de poing dans la gueule, ainsi que Cavanna définissait un bon dessin de presse. Inutile de revenir sur ses qualités littéraires, sa force, sa maîtrise. Le problème s’est désormais déplacé de la rubrique littéraire à celle des faits divers (rebaptisée « Société » en levant le petit doigt). Lorsqu’un écrivain subit un tel traitement, c’est heureux pour ses finances, moins pour sa réputation. C’est signe que le poétique va se dégrader en politique.

Avec Edouard Louis, cela n’a pas manqué. On dira qu’il n’est ni le premier ni le dernier. N’est-ce pas Cocteau qui assurait en substance qu’au-delà de 10 000 exemplaires, tout succès était un malentendu ? Encore qu’en l’espèce, ça se corse. Une révolte des personnages comme en ont récemment affrontée Pierre Jourde et Christine Angot. Le risque à courir. Ils l’ont affronté. Eddy Bellegueule alias Edouard Louis, lui, semble vouloir l’éviter tout en récoltant les fruits. Sa double identité éclate sur la couverture sur laquelle est également précisé le genre officiel du livre : « roman ». Certes… Il n’a pas poussé jusqu’à placer sur la page de garde l’hypocrite mention habituelle : «  Toute ressemblance avec… pure coïncidence etc… » Or, comme de juste, le phénomène Bellegueule a suscité la curiosité des reporters. Celle de Fabrice Julien et Gaël Rivallain du Courrier Picard, puis celle de David Caviglioli du Nouvel Observateur. Parfaitement dans leur rôle, ils sont allés rendre visite à la famille du côté d’Hallencourt (Somme). Ils ont pu constater que, si on n’était pas chez les Guermantes, ce n’était pas non plus Germinal. Au vrai, elle est atterrée d’être décrite comme ivrognasse, raciste, analphabète, homophobe, inculte et beauf comme ce n’est plus permis, malgré le niveau d’études supérieures des enfants, qui ont tous du mérite même s’ils n’ont pas directement intégré Normale sup.

Eddy aurait forcé le trait. A quoi l’intéressé se récrie en rappelant que c’est un roman, une fiction, bref une création artistique, non sans avoir depuis deux mois répondu à quantité d’interviews de la presse écrite et de la radio sur le mode du témoignage personnel. C’est là que le bât blesse. L’histoire littéraire ne manque pas de précédents ; encore les auteurs avaient-ils le courage d’assumer leur double statut. Ce qui n’est pas le cas. Eddy prend très mal toute cette histoire. Et de dénoncer la violence de classe sur des accents qui n’auraient pas déplu au Pierre Bourdieu de La Distinction. Et de traiter de raciste et de populiste l’envoyé de l’Obs en terre picarde réputée arriérée. Dommage. Le futur sociologue en lui pourra toujours en faire un objet d’étude en replaçant son affaire dans le champ médiatique.

Nul doute qu’il y intègrera la lettre que le critique littéraire Jacques-Pierre Amette vient d’adresser à ses parents. Celui-ci y appelle à la rescousse une escouade d’enfants brimés, Balzac, Baudelaire, Proust, Mauriac, Bazin, n’en jetez plus, sans imaginer que la famille Bellegueule se fiche bien de leurs histoires, elle qui refuse simplement de voir le nom des siens publiquement traîné dans la boue. Nonobstant, il leur conseille in fine de se réjouir plutôt que de se lamenter :

“Oui, l’artiste est un inquiétant traître face à l’humanité. Ma conclusion est : profitez de la célébrité de votre fils. Dans votre village, énormément de gens vont à la fois vous soutenir, vous plaindre, vous montrer de l’amitié mais sachez que, en douce, au fond, ils vont envier votre sort car votre fils a réussi à Paris.”

Quant à moi, je préfère profiter du raffut médiatique, et rameuter les lecteurs par l’odeur du scandale alléchés, pour faire passer en contrebande un livre dont personne n’aurait entendu parler autrement. Une petite merveille que m’a fait découvrir l’autre jour, alors que mes pas me portaient vers Bordeaux, David Vincent,  responsable de la fiction à la librairie Mollat et co-animateur d’une petite maison d’édition sise à Talence. Car il arrive que les éditeurs n’aient pas tort. Qu’ils n’en rajoutent pas lorsqu’ils flattent un livre par eux choisi. Bref, connaissez-vous Monsieur Stark (138 pages, 9 euros, L’Arbre vengeur) ? Moi non plus. Il est vrai que son auteur n’encombre pas les colonnes ni les tréteaux. Le fait est que Pierre Girard est non seulement suisse mais mort. Et ce depuis 1956, c’est dire (mais genevois, il l’a toujours été).HCB1932004W00004C

Directeur en Europe de l’usine de la Turkish and American Cigarettes Co où il est interdit de fumer, M. Stark, 45 ans, maître de la rationalisation, obsédé non des produits mais des méthodes, est connu pour avoir inclus dans le règlement intérieur l’interdiction pour les directeurs d’usine de tomber amoureux des jeunes filles, et réciproquement. Or, au moment où il est inspecté par deux  spécialistes des mœurs bureaucratiques et de l’organisation de l’organisation, son secrétaire est remplacé par la sémillante Séphora… Lui qui n’avait jamais joui que de la lecture d’une étude sur l’Organisation des Usines d’Allumettes Suédoises, et de l’écriture d’un rapport sur la Condition du Travail sous la reine Victoria, voilà qu’il vit sa première aventure sentimentale. On se croirait dans les Temps modernes de Chaplin. Impossible que Pierre Girard ne l’ait pas eu à l’esprit en écrivant car le film était sorti deux avant la parution du livre (Fayard, 1938, avec une pub pour Mein Kampf au dos !)

En voilà un qui ne se regarde pas écrire. On le sent tout à son bonheur de raconter, le sourire aux lèvres, mais pas imbécile heureux pour un sou. Tout l’inverse, une intelligence aiguë en action, mais sans la moindre malveillance, ni la moindre intention de nuire, de régler un compte, de donner des clés. Comme ce M. Stark fait du bien par ces temps de dérision et de cynisme ! Surtout quand on le sent enfin prêt à divorcer d’avec lui-même après tant d’années de mauvais ménage.

Il pousse la délicatesse jusqu’à user avec modération d’un sens aigu de la litote. C’est si léger, drôle et savoureux qu’on se croirait égaré dans un film de Jacques Tati, mais sans la moindre envie d’en sortir. Ce M. Stark, on voudrait vivre à son rythme. Les fauteuils y sont en aluminium, les tables en acier laqué, et l’humour, américain aussi. C’est dire si son épopée bureaucratique et industrielle met de bonne humeur. Serait-elle campagnarde et viticole qu’il en serait de même. Tout est dans le ton :

«  le soupir préhistorique des sapins… le whisky glissant ses gemmes dans les esprits… une maison comme un hurlement de béton lancé par un architecte pour se libérer d’une pensée épouvantable… comme des pécheresses qui redevenaient jeunes filles dès que leur avait adressé la parole Rainer Maria Rilke…« 

Monsieur Stark n’est certes pas le premier récit où l’on croise un saumon venu de la Baltique en passant les Alpes ; mais il est le seul qui y parvient en sautant de gare en gare. Cette ode à l’idéale pureté des bureaux fera la joie des jeunes lecteurs avides d’émotions douces, et de vieux lecteurs, pas blasés mais souvent las, avides d’entendre enfin une voix nouvelle. On comprend que l’auteur ait aimé Swift, Sterne et Toepffer. Mais il faut vraiment s’être laissé prendre par la molle du lac pour voir en lui un « Giraudoux suisse » comme les gazettes l’ont hâtivement consacré en son temps. Trop fantaisiste, trop intimiste, trop rêveur, trop Barnabooth. D’ailleurs Larbaud fut son ami. Giraudoux, lui, écrit si bien le français, un français de porcelaine, qu’il en est devenu illisible pour nos contemporains. Alors que Pierre Girard se lit sans effort (encore que pour « l’intaille », je m’en suis allé dictionnariser)

Plus on le lit, plus on le félicite d’avoir abandonné la carrière d’agent de change à l’enseigne de Girard, Pasche & Cie. On ne sait au juste ce qui y a perdu le grand art de la transaction financière, mais on sait ce qui y a gagné la littérature. Une vingtaine de livres, dont plusieurs réédités à l’Âge d’homme (ah, ce titre ! Charles dégoûté des Beefsteaks) ainsi que des billets colligés sous le titre Menus propos. Sa ville, pas ingrate, l’a lauré de son grand prix. Son canton peut lui être reconnaissant car il est le décor principal de ses histoires. On croit savoir qu’il a même composé un oratorio patriotique pour la fête des vignerons de Vevey, avant d’épouser en secondes noces la fille du directeur de la Tribune de Genève. C’est dire si son talent est multiforme. Pas bégueule, ce M. Girard.

La chose est livrée précédée d’une épastrouillante préface d’un auteur maison, Thierry Laget. Si vous n’avez pas compris que ce petit livre est beau comme l’Helvétie, c’est que vous êtes bouché à l’émeri. Nos services nous apprennent que son édition a bénéficié du soutien de la région Aquitaine. Il aurait mérité en sus celui de l’Union des Banques Suisses.

(Photos Henri Cartier-Bresson actuellement exposées au Centre Pompidou à Paris)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

634 Réponses pour Monsieur Girard n’est pas bégueule

Clopine dit: à

Chic, chic, chic, on risque de s’empoigner, et pour la bonne cause cette fois. Devinez, ô mon hôte, dans quel camp je me situe… Vous qui, le premier, m’avez appâtée (suivi, dès le lendemain, d’une journaliste de Radio France… Musique, qui conseillait de lire le bouquin…). Bon là, ma purée au panais avec côtes d’agneau ne peut attendre. Mais s’il vous plaît, vous, juste deux secondes. Je reviens !!!

Onésiphore de Prébois dit: à

A quoi l’intéressé se récrie en rappelant que c’est un roman, une fiction, bref une création artistique, non sans avoir depuis deux mois répondu à quantité d’interviews de la presse écrite et de la radio sur le mode du témoignage personnel.

Ah, il aura joué sur les deux tableaux, l’Eddy, c’est le moins qu’on puisse dire. Est-ce qu’il ne serait pas un peu de ces gens que Sartre appelait les salauds ? Si jeune encore… C’est dommage. Oublions, oublions, et lisons ce qui en vaut vraiment la peine, Pierre Girard par exemple.

Mme Michu dit: à

La 5ème de Beethov c’était pom pom pom pom, mais « ça, s’était avant », now c’est: comme comme comme comme…

Clopine dit: à

Mordel de berde ! J’ai à la fois envie d’être ici, et attendue ailleurs.. Perso, très très vite, je retiens en écho, tout d’abord, le « Eddy Bellegueule » d’Edouard Louis, comme reprenant le « Beau Masque » de Vailland. Mais je dois vous laisser, alors que mon épée, vingtdiou ! a des fourmis jusque dans le pommeau…

B dit: à

Le soupir préhistorique des sapins… Faut que je lise, ça me branche.

Polémikoeur. dit: à

Autant être bouché à l’émeri pour qui doit l’être.
Un David Vincent, responsable de fiction :
trop beau pour être vrai ! « Bonjour, Monsieur Vincent, alors, ces envahisseurs ? »…
« – Monsieur Girard ?
– Deuxième droite au-dessus de l’entresol ! »
Hellogieusement.

Chaloux dit: à

« ils vont envier votre sort car votre fils a réussi à Paris.”

Amette fait son Feydeau, et réécrit Chat en Poche. On dirait de la prose de vieux mercier balzacien. Comme nous vieillirons mal!

Pour le reste, que toute cette affaire est triste et vulgaire. Le petit Eddy a de bien mauvais maîtres. Il les haïra plus tard (quand il aura fini de payer son appartement). Un ami doit me prêter son bouquin la semaine prochaine, mais il y a tant de bons livres… Et j’ai l’impression de l’avoir lu dix fois.
Merdre!
Bonne soirée,

des journées entières dans les arbres dit: à

Alors les bords du lac étaient d’un calme. Olympien.
Il y a du rififi en Picardie ? A propos d’un bourdieusien ?
Vous voulez rire.

Chaloux dit: à

La photo de Cartier-Bresson -celle du bas- est sublime. Judex devenu vieux. Est-ce qu’on sait qui est le modèle?

B dit: à

Eddy est-il trop proche du sujet alors qu’il indique roman, ses parents ne regardent pas les étoiles et ne comprennent rien à toutes ces nuances alors que s’il avait eu une autre vie à filtrer serait sorti tout autre chose.

bérénice dit: à

D parce que vous ne consentez toujours pas à abandonner à mes pieds vos coordonnées, j’ai été contrainte de visiter votre blog et je vous laisse à enregistrer mon immense déception, vous êtes le sosie de TKT à s’y méprendre en pleine lumière. Bon je cesse de vous importuner ainsi que l’assemblée non rassemblée qui vraisemblablement ausculte la gestion des municipalités afin de viser juste dimanche l’ouverture située en haut du cube opaque.

D. dit: à

Ce n’est pas moi, Bérénice. Cette photo n’est pas de moi. Tout cela est l’œuvre d’un usurpateur.
Je voudrais bien vous laisser mes coordonnées, Bérénice, seulement cela briserait mon anonymat.
Je suis pris au piège. Tout est de ma faute.

bérénice dit: à

En tout cas ces quelques mots d’auteur(cette histoire de sapins) rappellent ceux-ci:
Loin, loin, très loin sur les ténébreux limbes préhistoriques! En un temps plus ancien que l’ancien temps des derniers déluges! Avant la série des périodes glaciaires qui firent émigrer d’Europe en Afrique l’éléphant et l’hippopotame, et qui poussèrent du Nord dans nos forets le bœuf porte-musc,…
Jean Richepin, Truandailles. Indiqué par l’aimable Claro.

kicking dit: à

j’ai l’impression de l’avoir lu dix fois

oh c’est normal, c’est rien, c’est la génération dite x.. débordante..

Phil dit: à

sympathique notule qui finit à Vevey, d’où Morand écrivait ses lettres de château. manque simplement un beau pixe de cette couverture du Girard, flanquée d’un Mein Kampf. avis aux antiquaires fascistoïdes qui visitent le prestigious salon de passouline.
Adoubé par Eribon, pistonné par Ceccaty, ereinté par passou en deuxième main pendant qu’Amette (Jacques-Pierre bitte sehr) caresse le poil picard des parents, diable…Eddy le normalien est bientôt mûr pour la légion. La côte d’agneau de clopine est grillée.

aquarius dit: à

« Le fait est que Pierre Girard est non seulement suisse mais mort. Et ce depuis 1956, c’est dire… »

Excellent Passou! Continuez dans cette veine.

des journées entières dans les arbres dit: à

« Si vous n’avez pas compris que ce petit livre est beau comme l’Helvétie, c’est que vous êtes bouché à l’émeri.  »

Alors c’est très simple. Là non plus, on ne va pas se mettre la rate au court-bouillon.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…je n’en discours plus,…

…en vérité , je vous le dis et pour moi,…en ces jours,…de priorité de discernement,…égalitaire dans l’éternité!,…


…tout ,n’est que positionnement, manipulations, diversions,…autour du mythologique  » Cyclope « ,…

…du Cyclope en corporations,…
…du Cyclope politique d’état,…
…du Cyclope capitaliste, genre film  » Métropolis ( Diva ) , Fritz Lang , 1927 « ,…
…du l’en-Cyclopédie des arts et lettres et consortium des clivages sociaux!,…

…Hitler et Dieu,…en  » CYCLOPE « , de Terreur,…la force et la persuasion,…

…et le mythe,…des charmes,…
…les hommes piétinés par les pieds des femmes en vendanges de jus au quotidien,…

…entre interdits & estropiés l’argent,…
…l’argent sans partage  » Cyclopique  » du capitalisme,…
…l’argent!, l’argent!, tout acheter , le pouvoir et les rouages de l’argent dans le machinisme social des élites obscurantistes,…

…dès l’égalité absolue des salaires,…et des biens!,…nous en reparlerons!,…

…je n’en démord pas,…le cirque littéraire ne me transforme pas en Champagne,!…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…Phil,…à,…21 h 21 mn,… » €xcelent aussi ! »,…etc,…

u. dit: à

Très bien, vraiment très bien.
On passe parce qu’on sait qu’on va revenir.

Photo
Ce souvenir est parfaitement trivial:
Il m’est arrivé de me trouver devant un double urinoir de restaurant, et j’étais le type à l’arrière-plan le regard collé au mur.
Un moustachu, à côté, m’avait foutu les jetons.

C’est incompréhensible pour les femmes, mais on peut dire comme ça: filer sans secouer.

aquarius dit: à

Puisque Passou remet le couvert, il serait dommage que la RdL ne bénéficie pas de mon estimable contribution, déjà postée chez Popol…(sur le roman qui n’est pas un roman mais qui est un documentaire sans être un documentaire, dont il est interdit de vérifier la réalité des faits et des personnages, tous fictivement vrais et vraiment fictifs). (les deux premiers paragraphes ne peuvent se comprendre que dans le contexte du prestigieux blog de Paul Edel, dit Popol).

Les mots clés dans le commentaire de JC sont: « aucun n’a gardé les mêmes souvenirs « importants »…

Jacounet, évoquez n’importe quelle période un peu lointaine du passé avec un proche qui l’a vécue en même temps que vous et constatez les différences abyssales dans ce qui vous en est resté l’un et l’autre!

J’ai lu l’article du NouvelObs mis en lien ici. Je suis resté ébahi par la malhonnêteté des attaques dont le journaliste a fait l’objet. A une époque où n’importe quel fouille merde peut vous prendre en photo impunément dans votre chambre à coucher ou presque, on lui reproche d’interroger les protagonistes de cette histoire qui sont parfaitement identifiables…

L’Eddy les couvre de boue et d’ordures et ils n’auraient pas eu le droit de donner leur version des faits! On croit cauchemarder…

Quand ça l’arrange, l’auteur du roman dit que c’est un roman; mais il veut tout de même que l’on croit à l’authenticité intégrale de son récit…Le beurre et l’argent du beurre. Ce type me paraît assez ignoble. Il exploite le voyeurisme ambiant et tape sur une cible qui ne trouvera aucun défenseur et a peu de moyens de se défendre elle-même. Trop facile.

Un véritable écrivain aurait créé un monde à lui à partir de son expérience…Mais évidemment, à moins d’être un génie, il n’aurait pas générer autant de tintamarre médiatique et de ventes.

Jacques Barozzi dit: à

« Eddy le normalien est bientôt mûr pour la légion. »

Vous voulez dire que c’est le petit-fils spirituel de Jean Genet, Phil, son héritier ?
Plutôt le fruit des amours d’Oscar Wilde et d’André Gide !

Jacques Barozzi dit: à

des amours incestueuses d’Oscar Wilde et d’André Gide…

Phil dit: à

ah.. dear baroz, you’re back. on vous croyait déjà aux canaries, percuté dans le sable volcanique. et dire que tkt joue du sushi sur paramount airlines..
il me semble que l’Eddy est bien parti pour finir à poil, dans le jacuzzi à jonathane (littell from Barfelona).

D. dit: à

9 €, ne comptez pas sur moi.

D. dit: à

En plus de ça l’auteur est helvète. Ça n’est pas très prometteur.

bérénice dit: à

D de plus si vous n’avez pas de quoi lire 25 Euros il vous en coutera 5 euros de frais de port, rendez-vous compte.

bérénice dit: à

Phil, parce que vous vous baignez en chemise et nœud pap? Faut arrêter le Champagne!

bérénice dit: à

…l’argent sans partage » Cyclopique » du capitalisme,…
oui on ne va pas en faire un potage, gentil n’a qu’un œil.

Samu Social Club dit: à

« ah j’m’a trompé j’ai posté chez popol »

bérénice dit: à

Pour ne pas déserter le registre cuisine actuelle avec ce remue-ménage médiatique autour de tout n’importe quoi, ce livre ressemble de plus en plus à un produit qui ressemble à l’époque et rassemble l’époque en correspondant à ses besoins d’étalage et d’indiscrétion jusqu’à l’inquisition.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…bérénice,…

…Non,…Bérénice,…( jeter la poussière dans les yeux en culture capitaliste ),…

…j’ai toujours mes deux jeux,…
…un accident pointu,…conclusion,…

…acuité visuelle nulle,…pour l’un,…

…Or, cinéma,…assurances,…toute l’embrouille médical à desseins,…de l’argent!,…etc,…

…il faut faire un effort,…et séparer,…

…la pensée de l’homme et ses écrits,…par exemple,…
…de l’histoire , que vous vous en faite,…par l’éducation endoctriné de  » psy  » de son modus vivendi,…
…le discernement,…s.v.p.,…merci,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…j’ai toujours mes deux yeux,…yeux,…etc,…

bérénice dit: à

J’avais lu mes donjons de toutes façons.

Deshit par terre dit: à

chercher sa boulette

Samu Social Club dit: à

Oh oh oh monsieur le petit cuisinier

christiane dit: à

Deux photos de Cartier-Bresson impeccables.
Un livre de Pierre Girard Mr Stark qui donne naissance à un beau billet.
Pour le reste, tout a été dit et redit je crois… sur les deux blogs à l’amble.

Chaloux dit: à

Cher u. vous jouez les Eddy Bellegueule! Est-il absolument indispensable de consigner tous les souvenirs qui remontent à la surface?

Béné dit: à

Voilà qui est passionnant! Comme quoi, on peut être un littré reconnu et suivre le mouvement du troupeau! Sourire! Une petite page de pub en plus?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…sur l’oeil,…touché,…j’ai un verre de contact,…

…aujourd’hui,…je suis passé par le  » Manneken Pis « ,…pour une nouvelle librairie qui s’est ouvert,…un coup d’oeil,…

…pas terrible!,…niveau jardin d’enfants,…etc!,…
…suivant!,…

rose dit: à

ce serait l’université de Lausanne cette photo que je ne serai pas surprise

rose dit: à

nonobstant tout seul me gêne.Pourtant s’emploie.
Nonobstant cela ou autre ?

rose dit: à

Helvète mais mort ; prometteur.

rose dit: à

C’est d’la résurrection. La pile qui r’démarre. Soixante ans. Une bombe d’antirouille.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Oui,…le M.Gérard il doit grelotter de froid la dedans,…
…dans ce type d’habitation,…
…la Suisse c’est pas la Californie !,…etc,…

des journées entières dans les arbres dit: à

Giovanni, pour « le soupir préhistorique des sapins », il faudra repasser.

Voilà un bon livre, « The Man Who Walked to The Moon »

ndlr: ce conseil peut être également compris comme celui d’un Diogène de Cynope !

http://www.possibilityx.com/hm/book.htm

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le Champagne çà monte à la tête,…
…enfin,…si on veut bien,…
…il faut insister,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…des journées,…
…le temps, çà nous vieillis son homme,…
…il me semble,…etc,…
…Non,…pas médailliers d’or, aux jeux Olympiques à 250 ans,…faut voir à contourner les  » interdits « ,…
…Ah,…Ah,…Bip,…Bip,…etc,..

u. dit: à

Chaloux dit: 19 mars 2014 à 22 h 57 min
Est-il absolument indispensable de consigner tous les souvenirs qui remontent à la surface?

Certainement pas indispensable, Chaloux
(Vous me prenez la main dans le sac).

Mais il s’agit du choc des photos (l’image se formant sur la rétine comme elle se forme dans le bac).
Ensuite, il y a comme ils disent, le poids des mots, on peut être plus exigeant.

(Vous aurez beau dire, ce moustachu français m’inquiète.
Il ne fait pas un peu Brigade des moeurs?)

Sergio dit: à

Mais comment il fait pour pisser si près du mur ? C’est pliant ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Sergio,…enfin,…tu vois bien,…

…qu’il regarde à travers la bâche,…

…un match,…ou des gymnastes d’époque,…
…une plage d’échantillons d’Académiciens privés en Gay’s bonnes soeurs,…

…des artistes devant leurs modèles,…pour des copies-coller à l’ancienne!,…
…c’est pas légion!,…etc,…le choix,…

Passou dit: à

Chaloux,
Pour ce qui est de la photo du haut, ce ne sont pas deux types qui pissent contre une palissade mais deux bruxellois regardant les courses de chevaux à la dérobée.
Celle du bas, c’est un grand bourgeois marseillais avenue du Prado en 1932 peu après que HCB ait acheté son premier Leica et qu’il ait tout de suite trouvé le nombre d’or.

Sergio dit: à

Comment ça les mal-voyants de la Toile ? Est-ce qu’il y en a des certains susnommés dont à propos desquels es war einmal ein Mann qui par hasard seraient subjectés d’avoir fauté péché in partibus dans le ci-présent domaine ?

Sergio dit: à

Giovanni Sant’Angelo dit: 19 mars 2014 à 23 h 55 min
…qu’il regarde à travers la bâche,…

Oui mais ça me rappelle irrésistiblement « Pompidou, regardez devant vous ! » en réponse à un « Belle pièce, mon général ! » pendant l’entracte d’une théâtreuse mondanité intra muros…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…un livre à créer  » Ulysse et ses nouveaux seigneurs « ,…

…Alexandre,…mais qu’est ce tu fout  » Nom de Zeus « ,…le film  » Cyclope  » est fini,…

…faut voir et avec du champagne!,…

La cicciolina dit: à

Crois-tu qu’il est heureux sans toi?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Sergio,…vous savez bien qu’il ne faut pas écoutez aux portes,…

…vous pourriez imaginez l’inimaginable qui vous convient,…alors que les protagonistes le font express de parlez pour les murs de rire,…
…diversions,…etc,…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avec toute son expérience,…un choix de capitalisme pour soigner sa basse-cour!,…

…autant, faire ma cuisine, seul et sans chat’Ô,…etc,…

Chaloux dit: à

Merci pour les précisions Pierre Assouline, il y a des génies qui éclosent en coup de poing. Je trouve cette photo vraiment extraordinaire.
(Quant à la première qui est beaucoup plus connue, je n’avais pas commis d’erreur de lecture : pisser les mains dans le dos c’est particulièrement déconseillé).

Chaloux dit: à

u., le moustachu je lui trouverais plutôt un air d’éternel poursuivi. Et cette grande ride qui part de l’œil pour finir au bas de la joue n’est-ce pas celle de l’insoluble problème? Une très belle ride.

Samu Social Club dit: à

Trop de signes au demeurant pour les affranchis

Marcel dit: à

Pêcheur

C’était un fana de la pêche
Dans le ru, le lac, le lagon,
Et dans la mer, le bar, la seiche,
C’était un fana de la pêche.

Côté filles, c’était la dèche,
Nulle âme sœur à l’hameçon.
C’était un fana de la pêche
Dans le ru, le lac, le lagon.

Jean Calbrix, le 20/03/14

D.. dit: à

Bérénice, je tiens à mon anonymat comme, à ma virginité. Deux états que je me suis fabriqué avec maints efforts. Aujourd’hui le Saint du Jour est Saint Herbert et c’est le premier jour du printemps. Je vous aime Bérénice, en ce premier jour de printemps, j’ai un tremblement dans mes membres. Voulez vous de moi ? Depuis mon autoportrait sur mon génial Blog, je suis devenu un vrai homme, du genre à plaire à JC, tout est viril chez moi, ma veste blanche de soirée, ma cravate anglaise et mes godillots cloutés. Quand j’avais mis le lien vers mon génial Blog, en 2011, je précisais que malgré mon physique de star de film XXXX, mes yeux plein de feux glauque, mes lunettes sorte de ceinture de chasteté, malgré mes amis extraterrestres, tous Français de souche garantis catholiques bleu-marine: Je n’ai jamais eu, depuis mon enfance, le moindre succès. Pas le moindre petit flirt, le moindre sourire. Pourtant, vous avez vu mes cheveux couleur lavasse de qualité extra fine, et bien, Bérénice, je ressemble à Brad Pitt, avec le charme de Clooney, personne ne me regarde dans les yeux. Je vais mourir sans devenir papa, j’aimerais tant devenir le père de Dédé Moche Gueule.

Photomaton dit: à

D, vous ressemblez à François Hollande, le Casanova casqué au scooter à inversion de courbe !

A vrai dire, vous n’avez pas grand chose en commun avec Clooney ou Pitt. Désolé de vous décevoir mais j’ai l’œil, travaillant à l’identité judiciaire.

rose dit: à

(Avoir un tremblement dans les membres le premier jour du printemps c’est l’annonce d’Alzheimer).

A force de mentir, on ne sait plus où est la vérité intrinsèque.
Dans Fanny et Alexandre, l’évêque dit à son épouse « tu portes plusieurs masques pour te dire que tu ne sais plus qui tu es. Moi je n’en porte qu’un mais il est tellement collé à mon visage que si je l’arrache (ou tu ?) tu arracheras ma peau avec. »

Et grosso plutôt que modo j’en mourrai ou je serai brisé tati tata.

Salut

bonne journée à tous en cette journée de printemps.

(c’est beau : se disputer, se réconcilier, se disputer, se réconcilier, se disputer, se réconcilier, se disputer, se réconcilier).
On dirait du Duras. La maladie de la mort.

Vous ne m’émouvez pas.

Bonne journée quand même.

rose dit: à

Je suis contente que vous ayez l’œil : identité judiciaire et cyber-criminalité.

IPSAUCE dit: à

SONDAGE
Enquête du 19 mars, échantillon représentatif de 1080 lecteurs, selon la méthode des quotas corrigés des variations homosexuelles

« Eddy Bellegueule est-il pour vous :
– un petit con
– un petit enculé
– un écrivain plein de promesse
– un arriviste
– un fils détestable
– un malheureux »

RESULTATS (réponses multiples admises)
– un petit con : 5%
– un petit enculé : 10%
– un écrivain plein de promesses : 15%
– un arriviste : 30%
– un fils détestable : 50%
– un malheureux : 70%

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…l’Alzheimer,…çà doit être une maladie de riches, en nourritures,…

…quelqu’un,…qui arrive à se faire gaver en toute confiance,…confis-dance pour confidences!,…

…déjà,…si oublie de s’occuper des ses oignons,…aie!,…aie !,…aie !,…avec les ciboulettes et les autres légumes avec anchois!,…

…l’économie du quand  » dira t’on  » des riches en Soeurs-bonnes,…etc,…copier-coller,…

û dit: à

l’horrible taré en scooter rose, amateur de boucs, est hélas réapparu à 8h20 & 7h52

Samu Social Club dit: à

A cheval entre lindekin et facebook il y’a Lindeberg

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…une interprétation personnel du genre d’écrit  » style bellegueule « ,…

…c’est du copier/coller, d’écrire comme on dessine au jardin d’enfants,…aux marqueurs,…

…il faut de toute façon, avoir fait des études appropriés,…
…pour réussir du  » fauvisme  » de André Derain,…en art & lettres,…

…exagérer les trait des personnages et faire du roman déformé,…un roman à Manneken Pis,…une vraie Pub,…pour les Ass endoctrinés à l’orthographe de connivence,…
…genre, j’aime c’est de mon cousin germain,…etc,…
…Oui,!…Charlemagne,…

…ou l’instituteur de Louis le 14°,…
…Sire, c’est magnifique,…Si si,…je n’ai jamais vu un plus mauvais poème!,…
…il faut vite un cadre,…etc,…

@û dit: à

Mettez vos fiches à jour, le scootériste est amateur de chèvres, pas de books.

Samu Social Club dit: à

And if a ship meets your car
You know you can’t go real far
Well they could treat you real nice
Or put a tracking device
Way down inside

I’m checking out inventions
at the UFO convention tonight
Planes above the Hilton make it sunny
Brought my money tonight
Blue blond ladies of abduction
strumming guitars of instruction tonight
A lot of wannabe truckers
Making eyes with starfuckers tonight

I’ve got my hands on some sights
Electric glasses with lights
They got me feeling deluxe
For just a couple of bucks
Way down inside

I’m getting patterns from a trekker
And it sounds like soul records to me
They’re waving hi from some gazebo
Waving on to Arecibo to me
I’m getting patterns from a trekker
And it sounds like soul records to me
I’m getting patterns from a trekker
And it sounds like Desmond Dekker to me

Sleep machine
In your silo
Transmarine
Things you’ve never seen

Parry the wind high, low

autant s’en inspirer

de nota dit: à

« Il ne faut jamais se prendre pour un écrivain. C’est d’ailleurs se rebaisser beaucoup trop. Mais surtout c’est se dédoubler, et suivre des yeux un petit personnage qui est nous, et qui titube entre les carrousels de la foire »

« Les enveloppes bleues »Correspondance Pierre Girard,Alice Rivaz.Edition Zoé.

Samu Social Club dit: à

Nice shorts

Onésiphore de Prébois dit: à

La photo du haut montre deux de nos plus grands foutugraphes, Hubert Doisneaux et Henri Carbier-Tresson. Dans cette scène familière et touchante, pendant que Doisneaux fait un petit pipi, Carbier-Tresson mate s’y vient pas du monde.

Onésiphore de Prébois dit: à

 » Il ne faut jamais se prendre pour un écrivain. C’est d’ailleurs se rebaisser beaucoup trop.  »

Très juste. En revanche, il ne faut jamais cesser d’écrire.

Clopine Trouillefou dit: à

Pas pu réagir hier au soir… Mais là, ce matin, j’ai un peu de temps pour répondre à notre hôte. Au risque de l’agacer outre mesure, voire de me voir vertement répliquer d’aller m’exprimer ailleurs. Tant pis, je cours le risque. Et pas seulement parce qu’ Edouard Louis éveille chez moi tout un tas d’émotions, dont une envie de protection sans doute inutile (le jeune homme est redoutable, même s’il fait preuve,à mon avis, d’une sorte de candeur maladroite à laquelle je suis sensible) et peut-être causée par son âge (un an de plus, tout juste, que mon Clopinou). Par honnêteté intellectuelle, surtout… Bref.

Donc, perso sur l’affaire « Louis », je voudrais d’abord dire : « TROMPETTES DE LA RENOMMEE , VOUS ETES BIEN MAL EMBOUCHEES », parce que, si la polémique se déplace du jeune auteur lui-même vers la manière dont la presse le traite, c’est avant tout, à mon sens, à cause de l’immense succès de son livre. Et là, je vous apostrophe, mon hôte. Vous accusez le jeune homme de vouloir « le beurre, l’argent du beurre et le cul du crémier ». (je note le masculin, bon nous dirons que c’est de l’humour). Il me semble que vous lui faites, ce faisant, un procès d’intention. Croyez-vous vraiment qu’Edouard Louis avait « calculé » son succès ? Ne serait-il pas plausible d’envisager que ce « transfuge » (comme il le dit lui-même) pensait certes avoir écrit un bon livre (quel auteur ne le pense pas, n’est-ce pas, mon hôte ?), aux vertus peut-être consciemment « thérapeutiques », mais pas un best-seller. Et il pouvait légitimement espérer que sa famille, dont les pratiques culturelles ne reposent pas sur le catalogue du Seuil, ne serait pas sollicitée sur ce sujet-là. Si son livre était passé inaperçu, n’y a-t-il pas de grandes chances que ce scénario eût été vérifié ? Dites ?

D’autant que les intentions, ah, Pierre Assouline… Par exemple (et là je vais carrément vous irriter, mais !), ne pourrait-on vous soupçonner d’avoir écrit, ci-dessus, un article sinon corporatiste, du moins empreint d’une volonté de dédouaner tel ou tel de vos collègues journalistes, notamment, allez zou, M. Caviglioli ? Vous justifiez sa démarche (ainsi que celle du Courrier Picard) d’aller « enquêter » dans la famille d’Edouard Louis. Cautionnez-vous aussi sa demande de rendez-vous auprès d’Edouard Louis, pour un article qui renverra uniquement à « Eddy Bellegueule » ? Et ce titre, ah ce titre ! « Qui est VRAIMENT Eddy Bellegueule ? » Ca te me vous a un petit côté inquisiteur, à mon sens, parfaitement déplacé. Parce qu’enfin, mon hôte, vous savez comme moi ce qui fait la valeur et la nouveauté de la démarche d’Edouard Louis : à savoir l’application d’une théorie « scientifique », la sociologie, pour débusquer les déterminismes comportementaux, appliquée A SON PROPRE CAS. Il faut effectivement être très jeune, à mon sens, et candide, pour croire que, quand on a été Eddy Bellegueule, on puisse en finir ainsi avec lui. La vraie question qui se pose, et se posera, à Edouard Louis est bien entendu de vivre avec, non d’en finir. Mais cela ajoute encore à l’émotion qui sourd de ce livre. Car Jacques-Pierre Amette (qui fait du Paul Edel, à savoir que son érudition lui permet, sous couvert d’écrire aux parents de Louis, de recenser tous les auteurs qui ont ainsi dû tuer le père, la mère et toute la famille pour faire oeuvre littéraire. Je vous rappelle que Marcel Proust, lui, n’a tué que son frère… Et donne une image de son père pour le moins équivoque…), Jacques-Pierre Amette, donc, a raison et tort. Car s’il explicite l’essence du travail, ou plutôt du besoin d’écrire, de Louis, la famille de ce dernier n’a que faire des références littéraires, ce n’est pas son propos : elle cherche à nier le côté « véridique » du livre, pour affirmer avec force sa « normalité ».

Or, moi qui suis une mère on ne peut plus normale, j’ai noté la même ambiguïté que votre collègue M. Caviglioli. A savoir que la mère d’Edouard Louis n’a pas l’air épouvantée du récit des tourments de son fils au collège. Or, il me semble qu’une mère « normale » serait envahie d’un épouvantable sentiment de culpabilité, à l’idée de n’avoir pu protéger son fils… bref.

Bon, peut-être que, quand je qualifie l’article du Nouvel Obs’ de « putassier », j’exagère. Mais il faut dire que, parfois, le nouvel obs’ dérape : vous souvenez-vous de cette couverture sur de Beauvoir, retouchée en plus, et qui constituait une indéniable trahison de l’image même de la philosophe. En l’espèce, disons que cet article est empreint, sans même que le journaliste en ait eu conscience, d’une sorte de condescendance vis-à-vis de l’auteur et de la famille biologique de ce dernier. Ce qui est parfaitement démontré dans le superbe article de Libération d’hier, signé, lui, d’ANNE DIATKINE « point n’est besoin », dit-elle en substance, « d’aller « vérifier » que les souvenirs de Louis sont partagés par ses parents. On sait d’avance que non, bien sûr que non ! »

Je pense qu’inconsciemment, David Caviglioli a effectivement eu un réflexe « de classe », dénoncé justement par Edouard Louis, dans toute cette affaire. Mais je pense que le jeune auteur est bien naïf, s’il espère qu’on le comprenne ou qu’on l’approuve. Il s’attaque direct à la falaise de la mauvaise foi journalistique. Et vous-même, mon hôte que j’estime et respecte fort, en êtes entaché aujourd’hui, à mon sens.

Mais rien de tout cela n’est bien grave, parce que le jeune auteur a un imparable argument dans sa manche. A savoir son talent, qui lui a permis de toucher juste. Personnellement, j’ai été émue plus que de raison, peut-être, mais enfin j’ai partagé son bouquin avec mon entourage. Notamment un ami de longue date, qui est éducateur spécialisé, chargé des familles qui accueillent tous les enfants cabossés par la vie familiale, ou l’absence de vie familiale. Cet ami vit tous les jours les ravages des maux qui sévissent dans le lumpenprolétariat. Il a trouvé le bouquin de Louis tellement juste que non seulement il l’a partagé avec ses collègues, mais que ce récit va nourrir un atelier de réflexion…

je vous dis ça, je ne vous dis rien. Ou plutôt, ô mon hôte, je voudrais vous dire que les lecteurs d’Edouard Louis vous répondent à sa place – non, on n’écrit pas un livre pareil en pensant au beurre et au cul du crémier. On écrit un livre pareil avec son intelligence, et son coeur. Il me semble qu’Edouard Louis ne manque ni de l’une, ni de l’autre…

Polémikoeur. dit: à

L’image… illustrations du billet,
demande étrange de la bouille de Girard
mais non, plutôt celles qu’il fabriquait
avec des mots, cet auteur-gemme extrait
du filon d’un éditeur au catalogue idéal.
De quoi rester bégueule, au sens propre,
là, pas l’auteur, pas plus que devant
une publication récente mais nous,
les flâneurs devant les pépites
que le temps éparpille
dans les rayonnages,
loin des collections,
du papier bible et de la peau de chagrin.
Quel bonheur en partage d’en avoir conservé intactes, y compris pour cela bouchées à l’émeri !
Bibliofildeferistement.

des journées entières dans les arbres dit: à

« On dirait du Duras. La maladie de la mort. »
C’est du Chinois, Rose.

On en reparlera prochainement, aussi sûr que l’abominable homme des neiges a fauché la bouteille de ouiski du capitaine Haddock.

Bonne journée, quand même, aussi.

François Delpla dit: à

Eddy aurait forcé le trait. A quoi l’intéressé se récrie en rappelant que c’est un roman, une fiction, bref une création artistique, non sans avoir depuis deux mois répondu à quantité d’interviews de la presse écrite et de la radio sur le mode du témoignage personnel. C’est là que le bât blesse. L’histoire littéraire ne manque pas de précédents ; encore les auteurs avaient-ils le courage d’assumer leur double statut. Ce qui n’est pas le cas.

là aussi il y a des précédents ! notamment celui de Yannick Haenel avec son Jan Karski, passé subrepticement du statut de vérité imaginaire à celui de très libre fiction devant la contestation, bien isolée au départ, de l’historienne Annette Wieviorka. Cf. http://www.delpla.org/article.php3?id_article=435

Et puis il y a une actualité : le Diplomatie du trio Schlöndorff-Dussolier-Arestrup et accessoirement le Monument’s men de Clooney. Cf. http://www.delpla.org/article.php3?id_article=631

Schlöndorff et Clooney, après avoir prétendu que la vérité n’était que marginalement arrangée pour les besoins du spectacle, vont-ils virer vers les droits sacrés du créateur à fabuler en paix ? les paris sont ouverts.

Préciosité ridicule dit: à

« Parce qu’enfin, mon hôte, vous savez comme moi ce qui fait la valeur et la nouveauté de la démarche d’Edouard Louis : à savoir l’application d’une théorie « scientifique », la sociologie, pour débusquer les déterminismes comportementaux, appliquée A SON PROPRE CAS. »

La sociologie ? Déterminisme ? une activité où la raison et la logique peuvent servir de temps en temps, mais delà à parler de comportement « scientifique », il y a un monde semble t il inaccessible à certaines rêveuses. Il faut vraiment être à côté de la plaque pour se méprendre à ce point !

Polémikoeur. dit: à

La bobine de Girard, quel intérêt ?
Mais il suffit de la demander :
– dessin sur Babelio au nom de l’auteur,
– portrait photo en 1951, l’année de son prix
de la ville de Genève, sur le site de ce prix.
Hastalarchivistabilement.

renato dit: à

« Il faut vraiment être à côté de la plaque pour se méprendre à ce point ! »

Il s’agit, peut-être d’une « difficulté ontologique »… hi, hi, hi…

Moi, qui suis un père on ne peut plus normal dit: à

« Or, moi qui suis une mère on ne peut plus normale »

Vous habitez … ? …

@renato dit: à

cela peut provenir d’une cylindrée insuffisante, conduisant la critique amateur à parler sans savoir, à n’y rien comprendre, ou péter plus haut que son micro-ondes, si vous préférez.

de nota dit: à

Clopine,

se servir de la sociologie en littérature n’est pas nouveau,voir Annie Ernaux,mais Perec aussi et autrement,avec « les Choses »…

des journées entières dans les arbres dit: à

Ce n’est pas être bégueule que de penser passer directement de délégué de classe en sixième de transition à mat’ sup’.- maternelle supérieure, marque déposée- ,ça a de la gueule quand même. Les parents peuvent être fiers.

Chaloux dit: à

Clopine, faut-il comme vous le faites abuser à ce point de sa propre naïveté?

Jacques Barozzi dit: à

« en mai les mémoires de J.M. Le Pen sous forme d’entretiens avec Robert Ménard. »

Ou comment passer de Reporters sans frontières à la politique avec oeillères, nationaliste et franchouillarde au pire sens du terme ?
Le pseudo humanisme de Ménard était donc du néocolonialisme de façade !

û le réel dit: à

le scootériste est amateur de chèvres, pas de books.

ce n’est pas un scooteriste mais un triste taré (l’horrible satyre du var) en sccoter rose, qui se nourrit de buissons et attaque chèvres ET boucs son obsession

Gay Friendly à donf dit: à

La Chapelle Saint Eddy de Beulleugueul, sise à Hallencourt, sera inaugurée par la Mère Supérieure de Balbec, dimanche prochain avec la participation des autorités ecclésiastiques du pays.

Outre un portrait de l’Archange Michel Onfray par Mondrian, elle abrite une statue de la Sainte Verge en Majesté, 32 cm, qui a la particularité de s’illuminer lorsque les ventes du livre de confession d’Eddy Louis s’incrémente de 10.000 exemplaires supplémentaires

Venez nombreux ! des bons points bisounours -réversibles- seront distribués aux cent premiers arrivés !

bouguereau dit: à

(Quant à la première qui est beaucoup plus connue, je n’avais pas commis d’erreur de lecture : pisser les mains dans le dos c’est particulièrement déconseillé)

si que les photos étoyent tirées a l’envers elles lui pissraient dans la fouille à mon lecteur d’image de cheuloux

Marine dit: à

Papa est un grand homme, et un bon père ! Tout le monde ne peut pas en dire autant.

re porterre dit: à

10 h 22 min

ce n’est pas une surprise du tout de la part de ce faux-derche

bouguereau dit: à

une maison comme un hurlement de béton lancé par un architecte pour se libérer d’une pensée épouvantable… comme des pécheresses qui redevenaient jeunes filles dès que leur avait adressé la parole Rainer Maria Rilke…

je préférais qu’un artic du courrier picard ça frait énurézie d’un alcoolique consanguin homophobe vu de paris..tu t’extasies un peu facilment là lassouline

@û dit: à

Non content d’attaquer chèvres et books, ce satyre attaque les bergères. Une caméra de video surveillance l’a surpris la main dans la petite culotte d’une innocente venant de réussir au Capes, Laetitia di Maggio.

la vie du var dit: à

à 10 h 24 min le satyre du var est réapparu (sa patronne est partie bosser pour lui ramener des biftons)

bouguereau dit: à

Papa est un grand homme, et un bon père !

permissif il parait..enfin : « n’importe quoi pourvu que ça se sache pas » marine dixit..avec un sourire en coin..j’ai médité la dessus

la vie du var dit: à

« Laetitia di Maggio »
c’est qui cette Leati?? encore une qui t’a rejeté! pov jicé faut te faire une raison: t’es trop c

Norman Roqueouelle dit: à

Tout ce que souhaite Clopine c’est que son Clopinou écrive son « Il était une fois aux commencements de Clopinou Trouillefou » dans un an, avec publication chez Grasset. Il y dirait tout le bonheur reçu dans sa non folle jeunesse, les trous faits avec les doigts dans le camembert, le langage qu’il avait créé pour parler aux ânes et aux zozios, etc.
Un journaliste d’un petit canard local littéraire, le « Bergeret litterary supplement », viendrait lui tirer les vers du nez. Elle rappellerait sa conviction que Paul Edel aurait bel et bien plagié son rejeton génial par anticipation, ah la vache, le milieu éditorial est vraiment pourri par les privilèges de classe. Elle en profiterait pour balancer aux lecteurs du petit journal de cancans littéraires qu’elle vient juste de finir un « petit texte qui ne mange pas de pain, hahaha », autobio, quelque peu graphique, avec des images et des photos de son gars Clopin. Ce serait enfin le début de la gloire par fiston inter-prosé.

aquarius dit: à

Clopine est décidément indécrottable. Il ne s’agit pas d’aller vérifier quoi que ce soit, il s’agit de donner la parole à des gens qui sont mis en cause de façon gravissime, en souffrent et n’ont pas les moyens de se défendre. S’il y a des mensonges, des inventions, des exagérations dans ce livre pourquoi n’auraient-ils pas le droit de le dire? Pourquoi croire a priori que l’auteur dit vrai?

D’un seul coup, Clopine oublie sa solidarité de principe avec les gens d’en bas pour les enfoncer un peu plus. Ce qu’elle dit sur la mère est petit et abject. Qu’en sait-elle pour juger sur la base de quelques lignes d’article? Comment aurait elle réagi, traitée de la même manière (l’histoire de la fausse couche dans les wc est particulièrement nauséabonde)?

Je n’insiste pas sur le sociologisme niais qui suinte de son argumentation. Elle ne se rend pas compte qu’elle même dit ce que l’on peut attendre qu’elle dise, compte-tenu de sa position sociale, de sa culture, de ses préjugés, innombrables…

Que le livre soit bon ou pas est une autre question. Je réagis sur la mise en cause du travail d’un journaliste qui donne la parole à des gens insultés et humiliés qui, selon Clopine, devraient se laisser piétiner sans rien dire parce qu’ils sont dans le mauvais camp…

Clopine Trouillefou dit: à

aquarius, vous affirmez, vous affirmez… Moi je lis : « Qui est vraiment Eddy Bellegueule » ? Ce n’est pas moi qui ai intitulé l’article ainsi.

Et puis, ce n’est pas d’hier que les thèses de Bourdieu provoquent le prurit intellectuel qui vous démange, aquarius. Je laisse tomber : grattez-vous.

bouguereau dit: à

(Fayard, 1938, avec une pub pour Mein Kampf au dos !)

roaa..si que les live étèye tiré à l’envers cheuloux aurait pris chaplin pour litler..sérieusement comme y sait l’faire

robert dit: à

Baroz
le faux humaniste quand il était en activité n’était pas géné par la provenance de ses financements…

CNN dit: à

SCOOP
Il y a deux minutes, la NSA annonçait que les écoutes d’une ferme opulente normande, foyer d’un terrorisme écologique anti-nucléaire, confirment ce que nous connaissions par des voies protégées :

EDDY BELLEGUEULE EST LE DEMI-FRERE DE CLOPINOU !!

Quel monde merveilleux !

bouguereau dit: à

Le problème s’est désormais déplacé de la rubrique littéraire à celle des faits divers (rebaptisée « Société » en levant le petit doigt)

ça sniffe la combine de critique du siècle dernier ça lassouline..t’es pas au jus du gonzo et de jean marron qui endosse au 20 et une nième pour faire croire qu’y rcule..
quand ça te remplit les fouilles c’est du marketing quand que c’est c’eslle des autres c’est dl’escroquerie..pourvu que ça se sache pas qu’elle dit marine

tévé réality dit: à

« travail d’un journaliste qui donne la parole à des gens insultés et humiliés qui, selon Clopine, devraient se laisser piétiner sans rien dire parce qu’ils sont dans le mauvais camp »

le journaliste se mêle du linge sale familial pour faire un scoop c’est humain et à la mode

bouguereau dit: à

les photos on dirait nos men in black réaliss à la française, dgse savate et lutte des classes..

Bercy meaucoup dit: à

Lord Snowden informe la RdL : pour payer les taxes nombreuses, justes, nécessaires, équitables, et par bonheur socialement défendables, de plus en plus de Normands et de Normandes mettraient sur le marché des enregistrement pornographiques en HD.

Le premier en vente 50 euros à Rouen s’intitule « Proust et moi au camping de Palavas »

bouguereau dit: à

bon allez c’est paltou..je vais lire ma vie un peu..mon marketing en première page..et litlère en 4ème..dans l’bon sens comme lassouline

Papa et Maman Bellegueule, séparés mais solidaires dit: à

« Clopine, devraient se laisser piétiner sans rien dire parce qu’ils sont dans le mauvais camp »

C’est vous qu’est dans le mauvais camp, madame Clopigne : on a fait au mieux !

Avec un tordu.

des journées entières dans les arbres dit: à

Vous vouliez de la psycho-socio ?

Dans cette histoire d’Eddy, il y a un peu les conditions sociologiques d’embrigadement d’une partie de la jeunesse, celle vulnérable qui voudrait s’inventer une vie.

Renvoyer dos à dos, deux des critiques littéraires, sur ce coup.

« le nom des siens publiquement traîné dans la boue. ». C’est quoi un nom ?! un assemblage aléatoire de lettres ?

Et que dire de ce torchon envoyé aux parents ? Pour justifier que ce torturé des lettres ait renié sa famille. Au nom de la littérature ?
Pour rassurer les parents avec les mêmes arguments que ceux qui decervellent pour mieux armer une partie marginale de la jeunesse, celle sans espoir ?

Heureusement, finalement. Eddy, n’a joué qu’à la poupée.

bouguereau dit: à

(c’est ici pour les mal-voyants de la Toile)

rooa tada..lassouline quand que la toile est à l’endroit y ne voit que lui épicétou !

bouguereau dit: à

bon alleye..bamos a la playa

Phil dit: à

sapré bougreau. aux canaries et toujours branché

Kevin dit: à

J’ai compris à l’école que l’homosexualité c’est comme l’autisme, un truc grave. J’ai un devoir pour demain. C’est bien ça ? Aidez moi.

Corleone, gérant d'affaires dit: à

Dans notre famille, Eddy n’aurait pas fini son livre insultant. La famille, c’est sacré.

aquarius dit: à

Clopine, je note que vous ne répondez pas sur le point central de ma note: le droit des gens, quels qu’ils soient, de se défendre contre des attaques particulièrement graves.

Clopine Trouillefou dit: à

Mais aquarius, croyez-vous que je veuille dénier à la famille Bellegueule « le droit de se défendre » ? S’ils le souhaitent, ils peuvent prendre un avocat et attaquer en diffamation. Ils peuvent publier une lettre ouverte. Faire appel pour ce faire, si cela leur pose des difficultés, à un écrivain public. Ils peuvent adopter toutes sortes d’attitude, bien évidemment. Ou bien reconnaître qu’il y a eu manquement éducatif, notamment pour la sécurité de leur enfant au collège. Ils peuvent se remettre en cause, rester dans le déni, prouver « leur » vérité. Et ils auront raison, quoi qu’ils fassent. Le problème n’est pas de « donner la parole aux Bellegueule » : ils vivent en France, nom de zeus, ils l’ont, la parole. Le problème est de réagir à l’article du Nouvel Obs’ en observant qu’il n’est ni déontologique, ni honnête vis-à-vis de l’auteur que le journaliste est allé interviewer en lui faisant croire qu’il allait écrire un article sur le livre, alors qu’il faisait de la presse people façon enquête policière bâclée, dans une attitude inconsciente de condescendance…

Lisez donc, je vous prie (voilà que je me mets à faire du Paul Edel, là !) l’article du Libé d’hier. Si vous arrivez à le trouver : dans mon trou perdu, on se l’est arraché hier, à cause justement de cet Edouard Louis qui remue tant les consciences et les coeurs, par chez nous.

Curiosa dit: à

JC a annoncé hier quitter ce blog mais, lâche comme pas possible, il revient sous divers pseudos à la con croyant qu’on ne le reconnaîtra pas tant il se croit malin… perdu… son potentiel de nuisance est intact, comme celui de boudegras

Curiosa dit: à

Ceux qui parlent le plus du livre d’Eddy sont ceux qui ne l’ont pas lu… comme Onépasifort le gueulard

des journées entières dans les arbres dit: à

Corleone, gérant d’affaires dit: 20 mars 2014 à 11 h 03 min
😉

J’ai oublié de vous donner la météo de ce premier jour du printemps.

Chatoyant en buée
La chaleur des épaules
Je suis vêtu de papier
Matsuo Bashō

D.. dit: à

Curiosa, je vais tout faire pour reprendre ma position de troll de base. Comme JC, je suis homophobe, mariniste de gauche populaire et je suis un scientifique méconnu. Ce que j’ai et ce qu’il n’a pas: la jeunesse, j’ai 54 ans et je suis encore à prendre, je représente la fraîcheur tant au physique qu’à la qualité de mon âme baignée dans de l’eau bénite des années 30. Au contraire de JC, j’ai lu le livre en question, gratuitement dans une librairie de Melun. Comme JC, je suis une multitude de personnalités, je suis moi et mille autres. Bonsoir, aujourd’hui je vais me faire une purée de poireaux sur son lit de pommes de terre, relevé au Cantal frais.

bouguereau dit: à

purée de poireaux sur son lit de pommes de terre, relevé au Cantal frais

avec un généreux coup de blanc dans la purée..t’es un sybarite dédé

bouguereau dit: à

divers pseudos à la con

ta gueule keupu

bouguereau dit: à

bon..dédé m’a mis l’eau avec sa flamiche auvergnate…du marouwale la dessus plutot, et de la bière belge gotverdom

bouguereau dit: à

« fondue de poireau cuit à l’eau de la deûle sur feuilletée au vieux lille »..ça sonne bien

Louis Eddy dit: à

Les posts de la mère Curiosa exposent vraiment le nec plus ultra de la chienne bâtarde dégénérée. Si j’avais connu plutôt son cas, je l’aurais montrée dans mon livre en train de se récurer les morpions de la moule dans son arrière-cuisine à l’aide d’un épluche-légumes. Quitte à peindre le lumpen proletariat, faut pas hésiter à faire fort.

Phil dit: à

Tout ça rappelle « Mort à crédit » qui a fait le tour du lumpenprolétariat. La gauche n’a pas aimé, c’est un bon signe. Il doit y avoir une scène où les deux protagonistes « se montrent la bite ».

des journées entières dans les arbres dit: à

paris saint germain est au foot ce que paris saint germain est à la littérature.
Ce n’est pas un Haïku. C’est une tentative d’épuisement d’un genre littéraire.

bouguereau dit: à

La gauche n’a pas aimé, c’est un bon signe

à condition que tu ajoutes qu’elle avait adulé le voyage..c’est les rebuffades les bons signes..
mais maintenant on sait pus bien..tu connais l’histoire des juifs à une table de bistrot a bouènosse aéresse phil..chacun s’emmerde et l’un lisant le journal dit tout haut « san polo bat mexico 4 à o »..s’ensuit un long silence suivit d’un qui se décide « et c’est bon pour nous ça? »

Louis Eddy dit: à

Dans le pastiche d’Eddy Bellegueule que je suis en train d’écrire, j’ai réservé à la mère Curiosa le principal rôle femelle. Elle se surpassera dans le registre de l’ignoble. J’ai aussi un rôle pour Clopine. A paraître prochainement sur un blog que je m’en vais créer spécialement pour la circonstance.

bouguereau dit: à

A paraître prochainement sur un blog que je m’en vais créer spécialement pour la circonstance

c’est pas que des promesses au moins j’espère

Chaloux dit: à

Phil dit: 20 mars 2014 à 10 h 59 min

sapré bougreau. aux canaries et toujours branché

Non Phil, ça veut juste dire que Bouguereau va -enfin …- se laver les pieds au lavabo caché derrière le paravent troué qui décore sa chambrette. Toujours hyperbolique…

bouguereau dit: à

hof..passer son temps à prétendre être digne de l’argent qu’on a volé ou hérité c’est un sport pour toi mon cheuloux

Chaloux dit: à

Bouguereau, je te pardonne cette réflexion aussi miteuse que tes chaussettes.
Va en paix (et essuie-toi bien entre les orteils pour ne pas encore bourgeonner de champignons).

henrik dit: à

Le Prix Ibsen à Peter Handke

bouguereau dit: à

baisse la tête avec ta belle combi extensib sport cheuloux..t’auras plus l’air d’un coureur

Chaloux dit: à

Bougereau, rajuste ton bandage herniaire, ferme ta braguette, enfile correctement tes chaussons, donne-toi un coup de peigne, et ça ira pour aujourd’hui.
Bon après-midi.

Jacques Barozzi dit: à

Pablo75, si tu passes par ici, aurais-tu l’amabilité de nous dire en gros ce que l’auteur argentin reproche au directeur actuel du salon du livre ?

« Comunicado de Ricardo Piglia

Me han sorprendido las violentas declaraciones del monsieur Morisset en el diario El Pais de hoy, referidas a mi decisión de no participar en el Salon du Livre. No conozco a monsieur Morisset y desde luego él tampoco me conoce a mí, de lo contrario no me aconsejaría -con suficiencia paternalista- que puedo ir a Paris a criticar a “los Kirchner” . Me imagino que su arduo trabajo como funcionario del Salón le impide saber de qué habla cuando se refiere a los escritores invitados.
De entrada, acordé con mi editor francés que ellos se harian cargo de los gastos de mi traslado y hospedaje y le communiqué esto en setiembre 2013 a los amigos encargados de organizar la delegación argentina. A los funcionarios franceses jamás les pedí nada ni siquiera hablé con ellos sobre el Salón, y debe ser por eso – y por mi pretension de viajar por mi cuenta- que el funcionario me acusa de deshonesto.
En cuanto a mis exigencias de artista de rock, -no sé cómo serán los rockeros en Francia- lo único que pedí a los que estaban a cargo del programa del Salón en Buenos Aires fue que se hiciera también un homenaje a Juan José Saer y no sólo a Julio Cortázar, aparte de plantear que no deseaba participar en mesas redondas, (tampoco en la Argentina participo ya en mesas redondas}.
Me parece que monsieur Morisset se ha tomado en serio la idea de que la literatura argentina se divide en K y anti K, y no sabe que la mayoría de nosotros –viajen o no a Paris- pensamos a nuestra literatura actual de otra manera y con otros criterios. No se me ocurriría preguntarle a Le Clezio por quién vota en las elecciones para juzgar luego sus posiciones o su obra. No me parece que las posiciones politicas hayan sido el criterio por el que se designó al grupo de escritores argentinos invitados y en mi caso decidí no viajar cuando los funcionarios franceses dijeron que no iban a permitir que yo realizara un Salon B (!) por el sólo hecho de que había decidido viajar por mi cuenta. Como no entiendo esa lógica, a mediados de febrero, suspendí el viaje y comuniqué la decisión a mi editor y a los encargados argentinos del Salón.
Se trata de una posición personal de política literaria, que es, a mi modo de ver, la única consideración pertinente en casos como éste. »

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…votre argent,…
…les moyens, de vous soustraire de l’argent,…
…vous empêcher d’allez en vacances,…
…vous bloquer,…sur des frais inimaginables futuristes,…
…épargner pour votre voyage sur la lune, sur mars,…dans l’antre du Cyclope d’état,…

…aussi,…fauviste,…tous,…que bellegeulle,…qui s’est encore,…se faire de l’argent,…
…vendre sa dignité,…pour faire de l’argent,…
…un forcé d’argent,…futur Cyclope des anges de Paris,…sans ticket de loterie,…
…bonne aventure,…avec l’onguent des lettres en mains,…

…je retourne en Cybercafé,…ras le bol,…
…etc,…continuer sans moi,…merci!,…
…l’argent !,…

Sergio dit: à

bouguereau dit: 20 mars 2014 à 10 h 47 min
les photos on dirait nos men in black réaliss à la française, dgse savate

Oui. Et la Piscine est encore en construction derrière sa palissade, un couinement de béton pire que l’empailleur stête mais en souterrain faut pas la voir…

Sergio dit: à

Autant « une émeute de » était poussif, autant le hurlement de béton y a quelque chose. Mais ça s’use, le béton…

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 20 mars 2014 à 14 h 14 min
Quand l’amour maternel est nuisible à la santé !

La pub Honda avant est très bien…

Chaloux dit: à

Pierre Assouline, « inoubliable roman », pour Le Grand Cahier, ça me parait un peu…juste. C’est plus que ça.

Radio FU KU dit: à

Clopine, je réponds sur mon blog à vos propos de Caviglioli..

Chaloux dit: à

« C’est en devenant rien du tout qu’on peut devenir écrivain. »

Agota Kristof

Phil dit: à

baroz, vous avez croisé Eddy…avec votre goût de la sickologie faciale, dites-nous plutôt si le jeune homme tiendra sur la durée la déferlante des lettres à la française, celle qui va lui tomber dessus à grands coups de Ceccaty en l’air.
(Aillagon cherche un poste dans le livre et se fait mousser au salon)

Curiosa dit: à

Popaul tance Clopine sur son blog ; je préfère la « naïveté » d’icelle au ton condescendant et donneur de leçon d’icelui, de beaucoup

Bardamu dit: à

Trêve hivernale…
Marthe Mercadier (que je ne connais pas)
sera-t-elle expulsée ?
En tout cas L. Fabius vient d’intimer l’ordre
à la Russie d’évacuer la Crimée avant
le 31 Mars !! Dernier délai.
(SOURCES SECRETES JB’Girl’s)

bouguereau dit: à

31 Mars !! Dernier délai.

que le premier avril ça va chier bardamol ! guerre nucléaire épicétou

bouguereau dit: à

avec votre goût de la sickologie faciale

..c’est pas pour en finir mais pour moi la vie va commenceye phil..la meilleur tête de ouineur de son éditeur!

bouguereau dit: à

« C’est en devenant rien du tout qu’on peut devenir écrivain. »

mon cheuloux c’est « pour en finir avec la casquette et le lycra dupont de neumour »..un hit épicétou

bouguereau dit: à

pire que l’empailleur stête

tu fais trop réfléchir sergio
sans déconner les agents du roi et l’oiseau..ceux de fred aussi..ça déborde un peu sur la belgique avec magritte..bref pas brit du tout le melon

bouguereau dit: à

Quand l’amour maternel est nuisible à la santé !

mets plutôt des vidéos hétéros baroz..

Analyse de texte dit: à

Popaul tance Clopine sur son blog ; je préfère la « naïveté » d’icelle (Curiosa)

Ton bêtement péremptoire plutôt…

bouguereau dit: à

bref pas brit du tout le melon

j’en ai trouvé un une fois avec une coque en fer dans une brocante..trés mauvais genre m’avait on dit..coup de canne de vieux et de vieille proof..le melon c’était le galure zarbo..orange mécanique?..pas brit du tout du tout

bouguereau dit: à

En tout cas L. Fabius vient d’intimer l’ordre
à la Russie d’évacuer la Crimée avant

le premier avril fabius nucléarise saint petersbourg..le deux poutine raze berlin et munik et dusseldorf..le trois il menace de nucléariser londre..le quatre la france signe un accord historique et sauve le cul des anglais..même jicé y aurait pas pensé..du velour

bouguereau dit: à

fabius au pouvoir

Jacques Barozzi dit: à

Phil, Pour Eddy, il ne lui restera plus qu’à nous conter par le menu, comment à force de fréquenter le Marais, qui s’embourgeoise de l’arrivée prochaine des grandes marques de maisons de couture françaises, il a fini par rencontrer son prince charmant.
Ils se marieront et auront beaucoup d’ enfants et d’amants…
Ce sera palpitant, de quoi ravir la Clopine et les copines !
Les tirages suivants seront équivalents à ceux de Renaud Camus, environ 3000 exemplaires…

bouguereau dit: à

équivalents à ceux de Renaud Camus

il va s’acheter un chateau..lassouline sra invité et sra obligé de baricarder la lourde de sa chambre..il écrira singsingmaringueune troize à ce moment là..clopine ira jusqu’a risquer aller chercher du pinard à poil dans la cave pour s’inspirer à son roman de cul..et moi je serais toujours trav avec mon bandage herniaire derrière mon paravant mité dans ma petite piaule

bouguereau dit: à

..c’est pas juste

Phil dit: à

Baroz, faut pas hésiter à pousser le scénario hot: Eddy rencontre Clopinou, Clopinet (daddy) fait une super crisette, clopine(mozeur) finit sur le plateau d’apostrophe de l’an 3000 écrasée par sa prose, boostée par pauledel en fauteuil académique roulant.
le Marais s’embourgeoise avec l’arrivée des rich asiatiques. mais l’ont pas assez grosse pour plaire à tout le monde. l’embourgeoisement est cyclique, baroz. dans quelques années, les tatars de Crimée vont nettoyer tout ça.

Jacques Barozzi dit: à

Hi, hi, hi !

boudegras dit: à

mais ferme ta gueule raclure de JC…

Sergio dit: à

« épouser en secondes noces la fille du directeur de la Tribune de Genève. »

Oui mais la belle, ou la laide ?

le Fanal du pays de Bray dit: à

Un cas de Bellegueulite aigue nous est signalé quelque part dans le pays de Bray. Cette maladie, qui ne touche que les femmes ménopausées en contact avec des anes , se distingue par l’abolition de tout esprit critique et du développement aigu d’un syndrome dit de la mère Juive.Les premiers symptômes ont été détectés à la lecture d’ une page de Libé parfaitement idiote, lorsque la patiente a commencé à quitter le sol avec un air extatique, murmurant Eddy, Eddy…
Suite à une intervention prompte du Préfet,
Clopin et le Clopinou (les prénoms n’ont pas été changés) ont été mis en quarantaine, etl’ane, soigné. On désespère de l’état de la patiente qui , arrivée par lévitation à la cime d’un chene centenaire, hurle « Les Trolls, les Trolls! ». Une ambulance conduite par le docteur Onfray, seul habilité à parler à la malade, est en route.
CM

Clopine dit: à

… Vous boudez, mon hôte ? Serait-ce parce ce que je vous ai soupçonné d’un peu, oh, juste un tantinet, de corporatisme journalistique ?

Clopine dit: à

17 : 28, parfois, les divagations trollesques à mon sujet m’arrachent des sourires, quand elles sont drôles et bien menées. La vôtre me laisse de marbre. Que dis-je. De titane, oui.

Ciboulette dit: à

maintenant chez Popaul c’est le p’tit Court-sur-papattes qui fait le coup du mépris à Clopine en essayant de prendre de la hauteur… minable !

Samu Social Club dit: à

Nous avons là affaire à un génie de la reconstruction atrabilaire

boudegras dit: à

à 17 heures 28, on a dit ta gueule JC, petit morveux

Samu Social Club dit: à

deux valent mieux qu’un

Sergio dit: à

le Fanal du pays de Bray dit: 20 mars 2014 à 17 h 28 min
en contact avec des anes

Vingt cent mille ânes dans un pré, cent vingt dans l’autre. Combien de queues, de pattes et d’oreilles ?

bouguereau dit: à

Vingt cent mille ânes dans un pré, cent vingt dans l’autre

comme à l’église, compter les bites c’était facile..comme quoi quand on s’en éloigne, tout s’complique

bouguereau dit: à

Bellegueulite

..pas mal..tout de suite on voit des boutons et des fronts brillants..snif..hach c’est beau comme la jeunesse

û dit: à

« les femmes ménopausées en contact avec des anes , »

pauvre daaphnée toujours critiquée si injustement

bouguereau dit: à

..je trouve que sa cheutron à bellegueule plus encore que son blaze fait furieusement rétro..vintage..j’entends djony sur le djouk..il est trognon faut bien avouer..moi éditeur je craque..enfin je veux dire qu’il fait un gentil petit bruit de billet..c’est un grand talent phil, c’est assez rare, j’ai de la gratitude pour ceux là qui m’étonnent et me font rire..j’aurais pas cru ça possibe..roule bellegueule

Chaloux dit: à

Eté lire chez Paul Edel.
En tout cas, sur la carrière à venir du livre et la naïveté de l’auteur, je suis tout à fait de l’avis de M. Court.

bouguereau dit: à

Bellegueulite

..être une heure une heure seulement..beau beau et..

bouguereau dit: à

t..beau beau et..

même s’il fallait être pédé tu signerais avec un gros feutre phil..médite!

Madame de Valognes dit: à

le roman d’Edouadr Louis
critiques favorables :
. Lire (Alexandre Fillon)
. L’express (François Busnel)
. Le Figaro (Françoise Dargent)
. Télérama (Fabienne Pascaud)
. Paris-Match (Gilles-Martin Chauffier)
. Le Monde (Catherine Simon)
. La Croix (Sabine Audrerie)
. Le Nouvel Obs (Didier Eribon)

critiques défavorables : Paul Edel, MCourt et JC
les jeux sont faits

Sergio dit: à

Clopine dit: 20 mars 2014 à 17 h 28 min
de corporatisme journalistique ?

C’est déductible, hein ! En page quatre DD déductions diverses…

bouguereau dit: à

les jeux sont faits

..comme t’es aussi con qu’on le dit ?

Samu Social Club dit: à

et modeste avec ça

bouguereau dit: à

DD déductions diverses…

..il est partout

Madame de Valognes dit: à

c’est vrai que question connerie, boudemerde, t’en connais un rayon

Phil dit: à

bougreau, baroz a vu et dit: « visage asymétrique ».
baroz, c’est un esspert

Samu Social Club dit: à

Allez, allez… on s’imagine ensemble et on respire un grand coup

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