de Pierre Assouline

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La République des livres
Murat, prousterie familiale

Murat, prousterie familiale

Un livre peut changer une vie. A ceux qui en doutent encore, on ne saurait trop conseiller la lecture de Proust, roman familial (256 pages, 20 euros, Robert Laffont), l’un des plus beaux et des plus puissants livres de la rentrée. Quoi Proust, encore lui ? Parfaitement. Mais cette autobiographie n’est en rien un essai de plus sur le sujet. Laure Murat (Neuilly sur seine, 1967), lui doit d’avoir été par lui constituée comme sujet ; en lui fournissant le mode d’emploi de son milieu, il l’a faite lectrice active de sa propre vie ; en la dessillant sur la vanité sinon le néant de son petit monde, il l’a sauvée.

Protocole, étiquette, art de vivre, apparence… Tout pour la forme à l’exclusion du fond. Les héritiers de tant de noms illustres de l’Histoire de France en ont fait et en font encore un argument pour voiler une insondable vacuité intellectuelle. Ils font penser à ces personnalités du grand monde parisien qui s’étaient reconnues dans des personnages du premier volume d’A la Recherche du temps perdu dès sa parution en 1919 et se plaignaient de leur portrait ; alors que sans le romancier, elle seraient demeurées à jamais dans les oubliettes de l’Histoire dont nul n’aurait songé à les sortir.

Historienne de la littérature, des questions de genre et de la psychiatrie, professeur à UCLA, Auteure d’une thèse sur le troisième sexe, elle s’est pourtant tenue à une démarche a-historique en se fiant, outre sa mémoire, aux effets que les évènements avaient produits sur elle davantage qu’aux événements eux-mêmes. Par sa naissance, elle est du bâtiment entre noblesse d’Empire et aristocratie d’Ancien régime. Elle parle de l’intérieur quand bien même a-t-elle fui ce « monde d’avant » en quittant les siens à l’âge de 19 ans socialement par la revendication homosexuelle puis géographiquement en s’installant en Californie pour y enseigner à UCLA ; là-bas, elle n’est pas « une Murat » mais Murat.

Du côté paternel, elle est issue de la Maison Murat titrée en 1805 par Napoléon 1er en la personne de Joachim Murat, maréchal de France, prince français et roi de Naples ; du côté maternel, elle est issue de la Maison D’Albert de Luynes élevée au rang ducal en 1619 ; et l’on notera l’ironie avec laquelle elle intitula son essai politique sur la folie L’homme qui se prenait pour Napoléon.

« Avant de savoir lire, je savais que je descendais de Charles VII, de Colbert et de Napoléon, que mes ancêtres s’étaient distingués dans toute l’Europe, à la cour et sur le champ de bataille ».

 La découverte à 20 ans d’A la recherche du temps perdu a agi comme une révélation en lui permettant de décoder les mœurs, us et coutumes de la tribu des siens entre le faubourg Saint-Germain et les châteaux. Elle tresse admirablement son enquête sur son roman familial et son exploration du massif proustien. Marcel Proust avait connu ses arrières-grands-parents des deux côtés. A force de relire la Recherche, de consacrer des articles à son univers (dont un scoop remarqué sur la fréquentation Proust du bordel tenu par Albert Le Cuziat alias Jupien), de recouper les noms réels de sa famille qui s’y trouvent avec ceux des personnages sortis de l’imagination de l’auteur, elle finit par se découvrir que les Guermantes sont… son oncle et sa tante ! Elle nage alors en plein « roman familial » d’où le titre du livre, concept freudien désignant la recomposition imaginaire des liens familiaux

 L’écriture en est étincelante, l’intelligence vive dans le décryptage des mensonges. Savoureux, d’une réjouissante cruauté, son récit est dédramatisé par un humour et un comique enracinés dans l’autodérision. Le snobisme de ce qui reste de ce petit monde ne devrait pas s’en remettre, à supposer qu’on y lit des livres ce qui serait une nouvelle sensationnelle. Fâchée avec sa famille depuis des années, on doute fort que ce livre puisse jamais les rapprocher.

« Le prestige revendiqué et la beauté des formes dans lesquelles je vivais masquaient en réalité le vide sidéral du fond, doublé d’une complaisance pour le mensonge social à peu près permanente »

Maintes fois relue, la Recherche lui a été un rempart existentiel car l’homosexuel y étant érigé en sujet universel, elle se sentit moins exclue de la norme. L’air de rien, dans une langue fluide bannissant tout jargon critique, sans prétendre ajouter sa touche à la proustologie, elle montre à rebours des idées reçues que si la cathédrale de papier édifiée par Proust est bien un éloge émerveillé et admiratif de l’aristocratie, ça se gâte à mi-parcours dans Le côté de Guermantes pour s’achever dans sa plus implacable critique jusqu’au final du Temps retrouvé. Laure Murat voit dans cet effondrement une inversion devenue sa clef de lecture du chef d’œuvre. Il n’est pas de plus bel hommage à la puissance d’émancipation et de consolation exceptionnelle de la littérature.

(« Le général Murat chargeant les Turcs lors de la bataille d’Aboukir » huile sur toile 578 x 968 cm, 1806, de Antoine-Jean Gros, Musée national du château de Versailles ; « Armoiries modernes de la Maison d’Albert de Luynes », D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

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commentaires

833 Réponses pour Murat, prousterie familiale

Patrice Charoulet dit: à

Jazzi

Vous avez cherché et trouvé ma photo de premier communiant, que vous offrez au lectorat d’ici.

Explication. Je l’ai mise sur Facebook, parce que ma photo actuelle est celle d’un homme qui se prépare à connaître les charmes du cimetière.

Marie Sasseur dit: à

« Il n’est pas de plus bel hommage à la puissance d’émancipation et de consolation exceptionnelle de la littérature. »

Avec tout ça, on a bien compris , que la puissance d’énervement, devant du scabreux, reste intacte.
Heureusement que le Goncourt, c’est fini pour Murat.

Pablo75 dit: à

Pourquoi s’étonner que les wokes les plus vociférant soient des femmes ? Leur sort depuis notre mère Ève est le plus pénible si on le compare à celui de ce minable Adam: baiser sans jouir, menstruations affligeantes, grossesses fatigantes, accouchements douloureux, marmaille exigeante et plus tard bien peu reconnaissante.
Bihoreau, duc de Bellerente dit

Tu as une drôle d’idée de ce que sont les femmes, une idée rance de vieil homo misogyne. Les femmes sont belles et désirables, d’où le fait qu’elles mènent les hommes par le bout du nez et en font souvent des pantins, les utilisant pour satisfaire leur désirs biologiques et sociaux. Elles sont plus intelligentes, lucides, fortes, profondes et drôles que nous. Quand on a eu la chance d’avoir un couple d’enfants, comme c’est mon cas, on voit la différence. Les petites filles parlent avant et mieux que les petits garçons, et sont beaucoup plus fines et dégourdies.

Les femmes profitent mieux de la vie que les hommes. Leurs orgasmes sont bien supérieurs aux nôtres. Elles ne sont jamais plus belles que quand elles jouissent, alors que nous sommes souvent grotesques en le faisant.

Moi cela m’étonne toujours qu’elles nous aiment, tellement elles sont supérieures à nous (la Vie, n’étant pas bête, les a faites bien mieux que nous). Si j’étais femme, moi je serais lesbienne.

Pablo75 dit: à

« Si je préfère les femmes aux hommes, c’est parce qu’elles ont sur eux l’avantage d’être plus déséquilibrées, donc plus compliquées, plus perspicaces et plus cyniques, sans compter cette supériorité mystérieuse que confère un esclavage millénaire. »

(Cioran. Aveux et anathèmes)

William Boquet dit: à

@par un article de Libération qui ne passe pas et s’intitule : Protéger les journalistes et assurer leur libre accès à Gaza est plus que jamais un devoir

Une tribune à la hussarde ! N’en déplaise aux enculeurs de mouche sanguinaires et complices de toutes les turpitudes

Bloom dit: à

Le Charte du Hamas en français: 22 pages (parfois ardues) à lire pour toute personne souhaitant mieux connaitre et comprendre ce sur quoi se fonde ce mouvement, ce qui anime ses combattants, ainsi que ceux qui ont voté pour ses représentants en 2006, car Gaza n’est pas un territoire gouverné démocratiquement (aucune élection depuis 2006).
A la lecture de ce document, ce qui semble aberrant est que le gouvernement israélien ait favorisé ce mouvement qui énonce clairement sa volonté de le détruire plutôt que de traiter avec l’Autorité palestinienne, malgré ses multiples défauts (corruption, notamment).
Les passages qui reprennent les vieux tropes antisémites (Proctocole des sales du fion, main invisible et rapace de Shylock derrière les révolutions, etc.) auraient pu prêter à rire si les massacres du 7 octobre n’avaient été qu’un mauvais rêve provoqué par la lecture d’un « simple » texte de Céline: « S’il faut des veaux dans l’Aventure, qu’on saigne les Juifs ! » ou « Le juif doit disparaître » ou encore « On veut se débarrasser des juifs ou on ne veut pas s’en débarrasser. Qui veut la fin veut les moyens, et pas les demi-moyens ».
Le moyen-orient, en l’occurrence.
Avec LF Destouches comme co-rédacteur de Chartre, certains auraient peut-être même crié au génie…

https://www.senat.fr/rap/r08-630/r08-630-annexe2.pdf

Il existe des versions anglaises et des gloses, dans diverses langues. Libre à chacun de donner la profondeur qu’il/elle souhaite à ce qui se déroule en ces temps d’horreur. Ou de s’en détourner.

Bloom dit: à

co-rédacteur de « Charte », évidemment, rien à voir avec la tondue de l’autre fois…

Jazzi dit: à

J’ai commencé la lecture des oeuvres intégrales de Raymond Queneau dans la Pléiade.
Son premier roman, « Le Chiendent ».
J’entre dans des terres vierges de toute lecture de ma part.
Et déjà, j’ai le sentiment d’entrer dans un magnifique royaume !
Tout Perec passe par là…

William Boquet dit: à

bébé Bibi Bloom a revêtu son costume de résistant « par les mots » grand guignolesque et enfonce des portes ouvertes ; qui conteste sérieusement que le Hamas soit un mouvement terroriste ? Que ceux qui se prétendent différents par l’éthnie, par la religion, par la culture, par la politique et se livrent à des exactions inadmissibles nous expliquent ce qui les différencie de leurs « frères ennemis »

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Madame Sasseur, ma prostate se porte fort bien. Merci de vous en préoccuper.

La princesse Murat a témoigné sur son parcours qui l’a fait souffrir. Toute souffrance mérite une écoute. Certaines, objectivement moins pénibles que certaines autres, devraient peut-être faire moins de bruit, mais qui peut vraiment classer les souffrances ?

Canalisez la vôtre madame Sasseur vers quelque chose de plus positif. Ou à tout le moins tentez de le faire. Bon, votre séance est terminée. À demain !

Jazzi dit: à

« Si j’étais femme, moi je serais lesbienne. »

Elle te plairait la petite Murat ?
Elle a des faux airs de Josiane Balasko dans « Gazon maudit » !

Samuel dit: à

Pourquoi les morts sont plus faciles à aimer que les vivants ?

Marc LAUDELOUT dit: à

…C’était peut-être l’occasion de signaler le roman du (trop) méconnu Roland Cailleux, « Une lecture » réédité en 2007 aux éditions du Rocher (en coll. de poche). Voici ce qu’en disait Alexandre Vialatte :
 » Cailleux est un grand écrivain. je le dis en pesant mes termes. Il a écrit Une lecture, histoire de l’influence de Proust sur un marchand de verrerie. L’ampleur de son clavier étonne. Il mêle sa prose de vers, ses vers de contes de fées, ses contes de fées de jongleries étourdissantes. […] Ses dons de comique et d’invention verbale, son jaillissement, le rapprochent de Céline. Avec cela, le plus haut souci, et une immense probité intellectuelle, une religion – quasi – de la littérature qui le classent dans la famille des Proust. Cet éloquent, ce prodigue verbal, a préparé pendant dix ans le plan d’Une lecture ! […] Il y a fait tenir tout Proust. comme un grand pardessus dans une petite valise. « 

Marie Sasseur dit: à

BdeB, vos constantes références à des troubles psychiatriques , la rdl en général, dénotent un certain inconfort à vous exprimer de manière sereine.
La dame Murat souffre d’être née avec une généalogie qui l’opresse ? Et faut son going out ?
Mais on s’en fout, mon vieux, on s’en tape. De toute façon Proust est mort.

Marie Sasseur dit: à

Et fait son going out.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Pablo75 a écrit à mon sujet: «Tu as une drôle d’idée de ce que sont les femmes, une idée rance de vieil homo misogyne.»

Familiarité, âgisme et homophobie. Seriez-vous de ces ploucs en marcel qui rôtent leur mauvaise bière devant une télé hurlant quelque bêtise ? N’ayez crainte, vous aussi avez ma compassion et ma sollicitude.

Pablo75 dit: à

qui conteste sérieusement que le Hamas soit un mouvement terroriste ?
William Boquet dit:

Tu as l’air complètement à l’ouest, mon pauvre. Une bonne partie de la gauche et toute l’extrême gauche le conteste et très sérieusement, autant en France qu’en Espagne (en Espagne encore plus qu’ici, plusieurs ministres le font ouvertement), et dans le reste du monde.

Tu parles d’un thème aussi complexe en étant si désinformé?

Quel sinistre crétin !!

William Boquet dit: à

Je vous retourne le compliment

Pablo75 dit: à

@ Bihoreau, duc de Bellerente

Du choix de ton pseudo jusqu’à tes dernières opinions sur les femmes ici, tout indique que tu n’as pas le moindre sens du ridicule.

Et que ton cerveau ne raisonne pas très bien: traiter quelqu’un d’homo est être homophobe?

Si tu ne supportes pas d’être contredit, ce n’est pas ici qu’il faut venir, mon pote.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Pablo75: Mais j’adore la controverse, d’où ma présence en ces lieux. Mon pseudo n’a rien de ridicule, il est plutôt sinistre. Le sinistre est tout sauf ridicule.

Quant aux femmes, je les plains. Il suffit de lire – et de comprendre – ce que j’ai écrit pour s’en rendre compte.

La grossièreté ne m’impressionne pas. Il ne faut pas la confondre avec la vulgarité.

Pablo75 dit: à

@ Bihoreau, duc de Bellerente

Une nouvelle confirmation que tu n’as aucun sens du ridicule…

William Boquet dit: à

Merci Pablo le Siphonné pour ce lien qui tend à rapprocher les « frères ennemis » sans tout à fait les confondre … « Le Hamas «est un groupe palestinien armé coupable de crime de guerre» »

Marie Sasseur dit: à

« Quant aux femmes, je les plains. Il suffit de lire – et de comprendre – ce que j’ai écrit pour s’en rendre compte. »

Moi je me rends compte que sous une apparence de flegme assumé, et de dilettantisme bloguesque affiché, arrivent assez vite quelques saloperies comme ci-avant. Et le vide. Le néant.
Le bouquin de Murat ?
Une souffrance.

Je vous avais demandé, si ma mémoire est bonne , il y a quelques semaines déjà, si « la recherche » de Proust, qui sert de trame mémorielle à cette thérapie contenait effectivement dans ses personnages, des ancêtres de L. Murat qu’elle aurait identifiés.
Pas de réponse.
Et pourtant, de ses ancêtres nommément cités figurent dans la Recherche de Proust. Aux côtés de personnages romanesques.
La date de naissance de Murat, 1967, fait que cette contemporaneité remonte à la génération de ses grands-parents ou arrières grands parents.

Nul ne nous fera croire que ce temps n’ait pas été perdu, dépassé , trepassé, au moment où L. Murat est en âge de se penser dans son milieu.
Il ne suffit pas d’une punchline facile, « le vernis aristocratique agissait comme un fixateur », pour faite prendre à ses lecteurs des vessies pour des lanternes. Et mentant par anachronisme sur la réalité de sa vie, ses études, les personnes qu’elle y a cotoyees, ses difficultés face a son homosexualité, etc.
La « dinguerie » insensée est bien là et la souffrance une mascarade opportuniste, intentionbelle, militante, et pour finir : grotesque.
Voilà BdeB, si vous n’étiez pas revenu sur ce blog, uniquement pour nous informer de votre souffrance prostatique, et si vous aviez eu une lecture attentive, le débat eût pu prendre un peu de hauteur !
Bonne nuit !

William Boquet dit: à

La différence entre les exactions de l’armée israélienne et les meurtres commis par le Hamas ne peut pas résider dans l’ampleur et la sophistication des moyens. Alors quoi ?

Pablo75 dit: à

« Le Hamas «est un groupe palestinien armé coupable de crime de guerre» »
William Boquet dit

Ceux qui devant la barbarie dans le plus pur style nazi, au lieu de dire qu’il s’agit de terrorisme pur et dur préfèrent enculer des mouches en plein vol le font parce qu’ils sont irrémédiablement antisémites – aussi antisémites inguérissables que toi.

William Boquet dit: à

Pédro le Siphonné, je n’ai pas pour habitude de me payer de mots … à propos (Alexia avait moqué le bonhomme en suggérant une recette à base de morue dont il aurait pu se repaître) :

« Je suis horrifié par l’attaque signalée à Gaza contre un convoi d’ambulances devant l’hôpital Al Shifa. Les images des corps éparpillés dans la rue devant l’hôpital sont déchirantes », a déclaré M. Guterres dans un communiqué publié vendredi soir, heure de New York.

Le chef de l’ONU a déclaré qu’il « n’oubliait pas les attentats terroristes commis en Israël par le Hamas, ni les meurtres, les mutilations et les enlèvements, y compris de femmes et d’enfants ». Il a souligné que « tous les otages détenus à Gaza devaient être libérés immédiatement et sans condition ».

« Depuis près d’un mois, les civils de Gaza, y compris les enfants et les femmes, sont assiégés, privés d’aide, tués et expulsés de leurs maisons par des bombardements », a-t-il ajouté.

« Cela doit cesser », a-t-il insisté.
https://news.un.org/fr/story/2023/11/1140342

Jazzi dit: à

« et pour finir : grotesque »

Il l’ont sortie à temps au Goncourt ?
Le billet de Passou est De profondis !

FL dit: à

« Une seule visite d’une heure par semaine a par ailleurs été accordée aux membres de la famille, le jeudi après-midi. »

Je ne savais pas que les visites étaient rationnées dans les ehpads.

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/un-ehpad-accus%C3%A9-de-faire-pression-sur-une-famille-qui-a-d%C3%A9nonc%C3%A9-un-viol-dans-cet-l-%C3%A9tablissement-des-alpes-maritimes/ar-AA1jo2Pc?ocid=HandyCafe&cvid=42c4acb911af4f879f81b930feb37197&ei=35

« Ces ehpads où l’on se sent bien. » Libération.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

À mon tour je vous souhaite une bonne nuit, madame Sasseur, mais je crains fort que les horribles cauchemars qui affligent votr sommeil soient encore au rendez-vous, ce qui explique la rancoeur bilieuse qui ponctue vos billets. Quant à la hauteur, je me demande bien ce que cela peut bien vouloir dire pour vous. Je met vos éructations nauséabondes sur le compte de vos souffrances, et ne saurait vous en tenir rigueur.

Jazzi dit: à

« Et fait son going out. »

De gouine ou de gougnotte, MS ?

Pablo75 dit: à

La différence entre les exactions de l’armée israélienne et les meurtres commis par le Hamas.
William Boquet dit:

Quand on ne fait pas la différence entre la guerre contre des gens qui veulent ta disparition et t’attaquent chez toi, et le terrorisme aveugle qui s’en prend à tout ce qui bouge, il faut aller voir un psychiatre.

Étrange que depuis 3 semaines tu condamnes Tsahal pour défendre Israël et que pendant un an et demi tu n’aies jamais condamné l’armée russe et le fasciste Putin pour avoir envahi l’Ukraine en faisant des milliers de morts, y compris des enfants. Deux poids, deux mesures? Ou tout simplement de l’antisémitisme pur et dur très mal dissimulé?

Jazzi dit: à

« Je met vos éructations nauséabondes sur le compte de vos souffrances, et ne saurait vous en tenir rigueur. »

Un reste d’éducation chrétienne, BdeB !

William Boquet dit: à

@Pablo75 dit: à
« Le Hamas «est un groupe palestinien armé coupable de crime de guerre» »
William Boquet dit

Ce n’est pas moi qui le dis, je citais l’article du Figaro que vous avez mis en ligne. Ces propos sont ceux du président d’Amnesty France. Vous allez maintenant nous expliquer, vous qui avez la phobie des enculeurs de mouche en plein vol, ce qui distingue un « groupe armé coupable de crime de guerre » d’un groupe terroriste et, partant, soyez audacieux, d’une armée se livrant à des exactions

Marie Sasseur dit: à

Pour quelqu’un qui zone sur tous les sites pour tenter de justifier l’injustifiable, on fera remarquer que les attaques terroristes du hamas relèvent de crimes contre l’humanité. Il n’est plus temps de rappeler les prises de position très ambiguës d’Amnesty lors de la guerre en Ukraine.

Jazzi dit: à

« Deux poids, deux mesures ? Ou tout simplement de l’antisémitisme pur et dur très mal dissimulé ? »

Oui, mais le hic c’est que WB est juif, Pablo75 !

Marie Sasseur dit: à

BdeB, vous êtes devenu très con, l’âge sans doute.

Pablo75 dit: à

@ Au petit goebbels de blog, William Boquet

Quand on applaudit l’invasion de l’Ukraine par Putin et le massacre des ukrainiens civils, on est pas crédible en parlant du conflit israélo-palestinien.

On est simplement une Ordure Antisémite de la pire espèce.

Marie Sasseur dit: à

Inutile de phraser pour ne rien dire BdeB, il y a déjà charolais qui fait très bien l’affaire.

William Boquet dit: à

@Quand on applaudit l’invasion de l’Ukraine par Putin et le massacre des ukrainiens civils, on est pas crédible en parlant du conflit israélo-palestinien.

Pédro le Siphonné, vous devez me confondre avec un autre ; je ne vous demanderais même pas de tenter de justifier vos allégations absurdes sinon mensongères

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Jazzi écrit:« Je met vos éructations nauséabondes sur le compte de vos souffrances, et ne saurait vous en tenir rigueur. » Un reste d’éducation chrétienne, BdeB !

Tout à fait !

Marie Sasseur écrit: BdeB, vous êtes devenu très con, l’âge sans doute.

Non, je l’ai toujours été. Allez, tentez de dormir…

Pablo75 dit: à

Oui, mais le hic c’est que WB est juif, Pablo75 !
Jazzi dit:

Et moi je suis Cervantes, tu ne le savais pas?

Marie Sasseur dit: à

Con et pénible, le vieux BdeB . Restez couché.

Jazzi dit: à

« Et moi je suis Cervantes, tu ne le savais pas ? »

J’aurais plutôt pensé à Don Quichotte, mâtiné de Sacho Pança …

William Boquet dit: à

@Quand on ne fait pas la différence entre la guerre contre des gens qui veulent ta disparition et t’attaquent chez toi, et le terrorisme aveugle qui s’en prend à tout ce qui bouge, il faut aller voir un psychiatre.

Incidemment, ceux qui sont très concrètement menacés de disparition aujourd’hui, ce sont les palestiniens ou « les arabes », solubles dans d’autres pays, comme les qualifient ceux qui ont déjà rayé de la carte la Palestine et ses habitants

William Boquet dit: à

@J’aurais plutôt pensé à Don Quichotte, mâtiné de Sacho Pança …

Affublé d’un bonnet d’âne, on tient le bonhomme

closer dit: à

Queneau…très bon souvenir d' »Un rude Hiver », JB…

closer dit: à

D’accord Claudio! Modigliani est dans mon programme. Je tâcherai de le regarder doublement.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Marie Sasseur: «Inutile de phraser pour ne rien dire BdeB, il y a déjà charolais qui fait très bien l’affaire.»

Être incapable d’accepter ce que les autres disent, et ridiculiser leur correction de langage (phraser…) n’est qu’une autre illustration de l’aliénation qui afflige, et a sans doute toujours affligé, trop d’humains.

Il n’y a pas de gens méchants, il n’y a que des gens malheureux; saint Vincent de Paul, je crois.

Oh, Marie Sasseur, ma soeur, viens pleurer sur mon épaule, tout vieillard homo (tu le dis…) et aristo que je puis être. Je comprends tes afflictions !

William Boquet dit: à

@Bloom dit: à
Je reviendrai sur le bombardement par l’armée israélienne de l’usine à cocktails (sans alcool) qu’est l’Institut français de Gaza.

Oui, oui ! Dites nous tout, bébé Bibi Bloom. Bibi & Cie ont-ils déclaré la guerre à la France ?

Marie Sasseur dit: à

Nuance BdeB, j’ai pu affirmer que vous detestiez les femmes, ce qui est évident.
Maintenant vieux et alcoolo, vous sortez de mon scope, sorry.

closer dit: à

Il y a un beau et émouvant autoportrait de Marie Bashkirtseff au Musée de Nice, l’autoportrait à la palette du Musée Jules Chéret…Il m’a longtemps habité ainsi que le destin de cette fascinante jeune femme morte à 25 ans.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Alcoolo ? Décidément, madame Sasseur, vous sautez vite aux conclusions ! Je bois du bordeaux par patriotisme et du whisky écossais parce que mes ancêtres en ont pris l’habitude entre 1790 et 1825 en Angleterre, où la fine à l’eau était impossible, blocus continental oblige. Les pauvres Anglais durent donc se rabattre sur cette eau-de-vie bue chez ces barbares (pensaient-ils…) d’Écossais. Mais j’y vais avec modération.

Et vous, quel tord-boyaux encouragez-vous ?

William Boquet dit: à

(une pensée pour bébé Bibi Bloom, l’engagé volontaire, déterminé à contrer les « libanais » du Goncourt, pour porter son champion le prestigieux Passou à la présidence dudit prix ; ne reste plus aux culs de basse fosse qu’à aller se faire voir au Nobel, de littérature, éventuellement)

Damien dit: à

Article édifiant dans Le Figaro sur les actes antisémites en ce moment en France. C’est hallucinant, et on se croirait revenu en Allemagne de 1933 avec ses pogroms urbains, ses Nuits de cristal hystériques et sauvages :

> Lucie, une octogénaire handicapée, «seule Juive de son HLM», bataille depuis dix-huit mois pour être relogée, rapporte par exemple Emmanuel Abramowicz, secrétaire général du BNVCA. À la veille de Kippour, elle s’est pourtant réveillée avec «Mort aux Juifs» et une croix gammée sur sa porte. «Quand elle monte l’escalier jusqu’au troisième étage, difficilement, avec son déambulateur sous le bras, ses voisins lui crachent dessus, la traitent de “sale Juive”, parfois la frappent et la menacent de mort, décrit-il. Ce genre de querelles de voisinage avec de petits djihadistes franco-français , il va y en avoir de plus en plus si on ne tape pas du poing sur la table et si des politiques continuent de souffler sur les braises pour des raisons électoralistes!» (Figaro)

Damien dit: à

La nuit de Cristal (9 au 10 nov. 1938), voulue par Hitler, intervient comme l’aboutissement d’une terreur initiée dès 1920 dans le programme des nazis, confirmée par les lois de Nuremberg de 1935. Quand on était juif à ce moment-là, il fallait partir, mais tout le monde n’en avait pas la possibilité. Beaucoup de Juifs ont gagné le foyer juif mondial de Palestine. D’autres sont partis à Hollywood, les pessimistes, exercer leurs talents. La plupart de ceux qui sont restés, les optimistes, ont fini à Auschwitz. Terribles années, qui semblent se répéter aujourd’hui, à cette différence près que l’Europe est désormais, du moins théoriquement, la gardienne des Juifs. Tout acte antisémite est poursuivie par la loi. Darmanin veille ! C’est ça qui va faire peur à la bête immonde !… On est mal.

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

Les Juifs, malgré leurs malheurs répétés, ont survécu et gagnent partout grâce à leur efforts et à leur talent héréditaire, résultat d’une longue succession d’étude et d’ambitions. Ça créée des complexes: Sigmund Freud et … Woody Allen.

Les Arabes ? Descendants de bédouins bons à rançonner. Certes l’Islam au début fut magnifique, mais les sultans mirent fin à cet épanouissement qui menaçait leur contrôle. L’Église catholique fit de même.

Les deux peuples, frères de sang, se détestent cordialement, pour des raisons opposées: les uns envient les autres, les autres méprisent les premiers.

rose dit: à

Vu Notre corps de Claire Simon.
L’aurait appelé « Notre corps souffrant ».
Les 20 premières minutes, ai failli décaniller. Suis une femme obstinée.
Le film est long, et ce documentaire est long.
J’aime qu’elle se mette en scène, comme Sophie Calle et pour de vrai. Ai Ai noté ses magnifiques seins à 75 ans (lorsque l’on nage beaucoup) et son chagrin.

Sinon, c’est notre vie à nous.
La ménopause prend plus de place concrètement et aussi la vieillesse.
Mais le doc.est déjà passablement exhaustif.

Je vais adopter rose, la petite fille black pour l’élever à construire un monde de paix dans le monde, mais pas les deux petits sortis dramatiquement du ventre de leur mère.
Ce doc est sublime, si on passe le cap.
Claire Simon encouragée par Wim Wenders à ses débuts.

rose dit: à

de Kippour, elle s’est pourtant réveillée avec «Mort aux Juifs» et une croix gammée sur sa porte. «Quand elle monte l’escalier jusqu’au troisième étage, difficilement, avec son déambulateur sous le bras, ses voisins lui crachent dessus, la traitent de “sale Juive”, parfois la frappent et la menacent de mort, décrit-il. Ce genre de querelles de voisinage avec de petits djihadistes franco-français , il va y en avoir de plus en plus si on ne tape pas du poing sur la table et si des politiques continuent de souffler sur les braises pour des raisons électoralistes!» (Figaro)

Un acte honteux.
Idée contraire à celle d’hier où j’aurais relogée cette mémé.

Enquête : qui a participé, qui non ?
Tous ceux qui ont participé foutus dehors. La dame âgée reste chez elle.

Enquête : dans les appartements des vires on relogé des familles bienséantes athées ou de multiples confessions.

Cette acte antisémite est une honte totale.
Qui a oublié la dame âgée assassinée par un dingue qui a franchi son balcon ?

Plus jamais ça : mémoire vive.

rose dit: à

Oublié de signaler deux choses : dans Notre corps de Claire Simon, ai été impressionnée par ces jeunes couples qui suivent une pma, ces jeunes et futurs papas tous autant formidables dans la relation à leur compagne et le soutien apporté.

rose dit: à

2/ ai aussi une très belle déclaration d’amour à faire aux hommes, à l’aune de celle faite aux femmes ci-dessus. Un peu compliqué, mais faisable.

rose dit: à

Dans le film de Claire Simon, la salle a ri au témoignage de celle qui fume et fumé encore.
Moi je pensais à notre camarade qui a cessé en deux mois, grâce à ses veines encrassées sans le secours de la tabactologie. Avec ou sans le secours, chapeau bas, camarade.

JC..... dit: à

DIMANCHE 5 NOVEMBRE 2023, 5h57

Euh, non ! Rien….

Marie Sasseur dit: à

Vous avez raison de réagir Damien.
La vigilance impose de ne rien laisser passer des actes antisémites qui se multiplient.
Le niveau de violence monte d’un cran et c’est inquiétant

« Une femme de 30 ans, de confession juive, a été poignardée à son domicile, dans le quartier de Montluc à Lyon 3e, vers 13 heures, ce samedi, a appris Le Progrès.

Une femme de 30 ans, de confession juive, a été poignardée à son domicile, dans le quartier de Montluc à Lyon 3e, vers 13 heures, ce samedi, a appris Le Progrès.

Le caractère antisémite de l’agression est, ce samedi soir, privilégié par les enquêteurs : une croix gammée a été marquée sur la porte d’entrée de la victime. Porte qui était ornée d’une mezouzah, un objet de culte juif qui est fréquemment posé à l’entrée d’un logement.
Selon les déclarations de la victime, quelqu’un a sonné à sa porte, elle a ouvert et l’individu lui a porté deux coups de couteau. Il était vêtu de sombre, le visage partiellement masqué et a pris la fuite après les faits. »

https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2023/11/04/lyon-une-femme-poignardee-a-son-domicile-l-acte-antisemite-privilegie

rose dit: à

Et c’est constant
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/trois-residents-d-un-ehpad-decedent-a-pleine-fougeres-la-piste-d-une-intoxication-alimentaire-privilegiee-1424310

Dans l’Ehpad où est ma mère, le cuisinier a été viré ; c’était du quatre étoiles de très haut niveau. Il a été remplacé par le plongeur : est-ce vrai ? Pas sûr. C’est devenu de la cantine populaire.
À force de gueuler une cuisinière a été embauchée.
Qq progrès : la viande rouge uniquement des steaks congelés noyés sous une sauce pour ramollir la viande.
Des progrès toutefois.
Restent les entrées dégueulasses : j’imagine, je ne suis pas sûre, des boîtes de cinq kilos, ouvertes, mal assaisonnées, dégueulasses. Ai goûté ainsi carottes râpées immangeables, céleri rave immangeable, salade de pommes de terre froides immangeables. Toutes les entrées sont ratées. Avant, il y avait des petits pains carrés individuels, terminé, pain ordinaire en tranches. Un plateau de fromage, terminé, maintenant, il y a au maximum deux fromages et lesquels.

Il faut savoir que Medicharme a de gros soucis généraux et de fonctionnement et du reste. Lisez la Presse.
Mourir dans son EHPAD d’une intoxication alimentaire, c’est un summum.
Moi, je porterais plainte pour assassinat.

Ma maman va très bien, elle est une petite mangeuse, pas gourmande, donc elle se contente de ce qu’elle a dans son assiette, mais moi je plonge dans un désespoir profond : les lentilles pas cuites, ai mis quatre jours à m’en remettre. Une entrée dégueulasse je fais la gueule deux heures, mais comme je fais des efforts constants, je réduis à quinze minutes.

La vie de nos seniors jetés dans des EHPAD par leurs enfants qui s’en débarrassent, mais qui, attention, vont vendre la maison, hein ! .Ne pas perdre le nord. La boussole étant le portefeuille.

rose dit: à

Dans l’Ehpad où est ma mère, le cuisinier a été viré, lorsque la propriétaire privée a vendu pour un très très gros chèque à Medicharme.

Et d’ailleurs, nombre de gens ont été virés dans la foulée.

rose dit: à

« La victime, sa famille et la communauté israélite sont choqués. Entre les propos et les tags il y a un passage à l’acte. (…) En ouvrant la porte, on ne savait pas, à ce jour en France, qu’on pouvait être victime d’une attaque antisémite, qui pouvait s’apparenter à une tentative de meurtre », a affirmé son avocat Me Stéphane Drai, sur BFMTV.
Son conseil a confirmé qu’une plainte serait déposée pour « tentative d’homicide ». Le pronostic vital de la victime n’est pas engagé. La police est dans sa chambre d’hôpital pour l’entendre. »
BFMTV

Il faut savoir, pour l’avoir vécu, combien un tel acte aura un impact sur la vie de cette jeune femme de trente ans.

Ce ne sont pas deux coups de couteau dans l’abdomen, c’est sa vie entière marquée au fer rouge.

Cela ne va pas aller en s’arrangeant.

Marie Sasseur dit: à

@Voilà, je vous le dis, c’est le sujet et c’est un drame absolu.

Voilà, c’est le  » sujet  » ?
Une mère imposante ?

« C’est une grande historienne qui vient de disparaître en la personne de la princesse Inès Murat, née de Luynes.
Elle avait épousé le prince Napoléon Murat ce qui l’orienta dans ses écrits vers l’époque napoléonienne. C’est ainsi qu’elle publia chez Fayard, en 1976, Napoléon et le rêve américain qui reste un ouvrage de référence. « L’Amérique était notre véritable asile sous tous les rapports », confiait Napoléon à Las Cases. Inès Murat évoquait les projets américains de Napoléon en 1815, l’exil de son frère Joseph, le Champ d’asile. Le dernier chapitre intitulé « le rêve napoléonien face au rêve américain » est digne de Tocqueville.
En 1980 Inès Murat publiait chez le même éditeur un Colbert d’après les archives conservées par la famille de Luynes. Ouvrage remarquable qui entendait mettre fin à la légende noire de Colbert, entretenue par les admirateurs de son rival, Nicolas Fouquet. Le livre connut un grand succès.
Troisième œuvre majeure chez Fayard : son 1848 où se retrouvait l’influence de Tocqueville.
Rongée par un mal implacable, elle fit preuve jusqu’au bout d’un immense courage.

Professeur Jean Tulard de l’Institut »

https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/hommage-a-ines-murat/

rose dit: à

Non.
Le sujet n’est pas la mère imposante, c’est la relation entre Laure et sa mère.

Marie Sasseur dit: à

La mère n’est plus là pour donner sa version.

Bloom dit: à

Les manifestations en soutien des Palestiniens ont un mérite certain
, on y retrouve beaucoup plus de Maghebin/es que dans celles contre
la réforme des retraites.

rose dit: à

Certes. Mon père non plus.

Bloom dit: à

de Français/es d’origine maghrébine, devrais-je dire.
Qui était à celle de Paris hier?

rose dit: à

Cela s’appelle le stress post traumatique, pour cette jeune femme lyonnaise.

Bloom dit: à

Deux expressions anglaises ne viennent à l’esprit en lisant les commentaires:

– to rise to the occasion
– like water off a duck’s back

Ai enfin commencé Regeneration, de Pat Barker, Booker Prize pour The Ghost Road (RIP Wilfried Owen), la suite du premier. Il y est question du séjour que fit dans un HP écossais le poète « de guerre » Wilfried Sassoon après son refus de retourner au front en 1917. Victime de traumatisme de guerre (shell-shock), titulaire de la Croix de guerre pour acte bravoure (décoration qu’il jette aux orties), il rédigea une lettre à se hiérarchie en exprimant son désaccord sur la poursuite de la guerre, espérant un passage en cour martiale pour dénoncer publiquement la boucherie en cours.
Cette lettre figure au tout début (je déteste le terme innkipite) du roman. Et comme on peut s’y attendre, certains passages pourraient parfaitement se rapporter à la guerre entre Israël et Gaza.
Pat Barker n’écrit pas pour ne rien dire ou parler d’elle-même ou du nombril de ses compagnons de nuit: les hallucinations dont est victime le personnage de Siegfried Sassoon sont d’une crudité nue qui dit l’horreur des guerres.
Ce que j’appelle de la littérature.

renato dit: à

Faut-il rappeler que la dernière fois que quelqu’un a voulu exterminer les Juifs, cela s’est mal terminé ?

closer dit: à

Les babyloniens n’étaient pas des arabes, Rose.

closer dit: à

Je découvre, qu’en plus, la mère de L. Murat était une grande intellectuelle!

Bravo pour le milieu où, soi disant on ne lirait jamais de livres…

Il aurait été passionnant de lire une éventuelle réponse de cette mère remarquable.

Passou et la plupart des blogueurs ici (pas tous heureusement) ont avalé le poisson Murat, l’hameçon, le bouchon et la ligne!

jazzi dit: à

MARIE BASHKIRTSEFF

Le mal de Nice

La jeune Marie Bashkirtseff (1860-1884) commença son Journal à Nice, à l’âge de 12 ans, et le tint jusqu’à la fin de ses jours, à Paris, 12 années plus tard. Remplissant ainsi, quasi quotidiennement, 84 cahiers et carnets, partiellement publiés par sa mère, après sa mort, des suites d’une phtisie. Douée tout autant pour le chant et la peinture, c’est par l’écriture cependant que celle-ci s’est immortalisée. Anaïs Nin et Simone de Beauvoir reconnaissent avoir été influencées par l’extraordinaire liberté de ton et la précocité de jugement de cette jeune aristocrate, dont la famille, originaire de la Petite Russie (Ukraine), vint s’installer à Nice, lorsqu’elle avait dix ans. Elle y demeura six années durant, principalement à la villa Acquaviva, située alors au 55bis Promenade des Anglais, et remplacée désormais par l’immeuble Gloria Mansion (actuel n° 63). C’est à Nice, la ville éternellement chère à son cœur, qu’elle connut ses premiers bonheurs et ses premiers émois amoureux. A la date du 30 janvier 1882, elle avoue : «J’aurai beau faire, ce sera toujours là le commencement de tout, et, à côté des souffrances qui ont noirci mes quinze ans, il y aura toujours les souvenirs de la première jeunesse, qui sont comme les plus belles fleurs de la vie. » « Montée » à Paris pour suivre les cours de l’académie Florian et présenter régulièrement, avec succès, ses peintures au Salon, elle gardera toujours l’amour de la ville de son enfance. Déjà, lors d’un premier séjour dans la capitale, en 1874, elle laisse éclater sa nostalgie de Nice, non sans lyrisme !

« Dimanche 5 septembre. – Au Bois, il y a tant de Niçois qu’un moment il m’a semblé être à Nice. Nice est si beau en septembre ! Je me souviens de l’année dernière, mes promenades matinales avec mes chiens, ce ciel si pur, cette mer si argentée. Ici, il n’y a ni matin, ni soir. Le matin, on balaye ; le soir, ces innombrables lanternes m’agacent. Je me perds ici, je ne sais distinguer le levant du couchant. Tandis que là-bas on est si bien ! On est comme dans un nid, entouré par ces montagnes, ni trop hautes ni trop arides. On est de trois côtés protégé comme par un manteau gracieux et commode et, devant soi, on a une fenêtre immense, un horizon infini, toujours le même et toujours nouveau. J’aime Nice ; Nice, c’est ma patrie ; Nice m’a fait grandir ; Nice m’a donné la santé, les fraîches couleurs. C’est si beau ! On se lève avec le jour et on voit paraître le soleil, là-bas, à gauche, derrière les montagnes qui se détachent en vigueur sur le ciel bleu argent, si vaporeux et doux qu’on étouffe de joie. Vers midi, il est en face de moi ; il fait chaud, mais l’air n’est pas chaud, il y a cette incomparable brise qui rafraîchit toujours. Tout semble endormi. Il n’y a pas une âme sur la promenade, sauf deux ou trois Niçois assoupis sur les bancs. Alors je respire, j’admire. Le soir, encore le ciel, la mer, les montagnes. Mais le soir, c’est tout noir ou gros bleu. Et quand la lune luit, ce chemin immense dans la mer, qui semble être un poisson aux écailles de diamants, et quand je suis à ma fenêtre avec une glace devant et deux bougies, tranquille, seule, je ne demande rien et je me prosterne devant Dieu ! Oh ! non, on ne comprendra pas ce que je veux dire. On ne comprendra pas, parce que l’on a pas éprouvé. Non, ce n’est pas cela ; c’est que je suis désespérée toutes les fois que je veux comprendre ce que je sens !… C’est comme dans un cauchemar quand on n’a pas la force de crier !
D’ailleurs, jamais aucun écrit ne donnera la moindre idée de la vie réelle. Comment expliquer cette fraîcheur, ces parfums de souvenirs ? On peut inventer, on peut créer, mais on ne peut pas copier… On a beau sentir en écrivant, il n’en résulte que des mots communs : bois, montagne, ciel, lune ; tout le monde dit la même chose. Et d’ailleurs, pourquoi tout cela, qu’importe aux autres ? Les autres ne comprendront jamais, puisque ce ne sont pas eux, mais moi ; moi seule, je comprends, je me souviens. Et puis les hommes ne valent pas la peine qu’on prendrait pour leur faire comprendre tout cela. Chacun sent comme moi, pour soi. Je voudrais arriver à voir les autres sentir comme moi, pour moi ; c’est impossible, il leur faudrait être moi.
Ma fille, ma fille, laisse cela tranquille, tu te perds dans des subtilités. Tu deviendras folle, si tu t’acharnes après cela, comme jadis, après ton fond… Il y a tant de gens d’esprit ! Eh bien ! non, je voulais dire que c’est à eux de démêler… Eh bien ! non. Ils savent créer, mais démêler, non, non, cent mille fois non ! Dans tout cela, ce qui est très clair, c’est que j’ai le mal du pays de Nice. »
Journal

Si Nice est particulièrement beau en septembre, Marie Bashkirtseff, à la date du jeudi 4 mai 1876, nous prévient : « La vraie saison de Nice est au mois de mai. Il fait beau à en devenir folle. » Et d’ajouter, deux jours plus tard : « Ce soir je donne une fête, comme on n’en a plus vu depuis des années à la rue de France. Vous savez qu’à Nice existe l’usage de tourner le Mai, c’est-à-dire, on suspend une couronne, une lanterne, et on danse, au-dessous, des rondes en chantant. Depuis que Nice est française, cet usage s’en va de plus en plus ; à peine si on voyait trois ou quatre lanternes dans toute la ville. Eh bien ! moi, je leur donne un rossigno ; je nomme cela ainsi parce que le Rossigno che vola, c’est la chanson la plus populaire et la plus jolie de Nice. J’ai fait préparer d’avance et suspendre au milieu de la rue une grande machine de feuillages et de fleurs toute ornée de lanternes vénitiennes. […] J’ai chanté et tourné avec tout le monde, à la joie des bons Niçois, surtout des gens du quartier, qui me connaissent tous et disent le plus grand bien de « Mademoiselle Marie ». Ne pouvant faire autre chose, je fais de la popularité et cela flatte maman. Elle ne regarde pas à la dépense. Ce qui a plu surtout, c’est que j’ai chanté et dit quelques mots en patois. » Avis à la municipalité et à la population, car cette tradition-là, semble-t-il, s’est définitivement perdue !

rose dit: à

Les babyloniens n’étaient pas des arabes, Rose.

Ah, mon inculture !

rose dit: à

Les deux parents étaient intellectuels. Lisaient et écrivaient (et ne faisaient que cela !) Elle le dit dans son roman.
Mais qui l’a lu in extenso ce roman ?

rose dit: à

Les deux avaient deux sujets différents de prédilection.

renato dit: à

Énormité de la tragédie et vacuité du débat.
Le problème de Gaza n’a pas commencé le 8 octobre, il a commencé en 2007, lorsque le Hamas a canonné le Fatah, ou plutôt en 2005, lorsque le retrait unilatéral d’Israël a déclenché l’effet domino qui s’est produit jusqu’à présent.
Où étaient les charognards d’aujourd’hui lorsque les Palestiniens étaient persécutés par leurs propres dirigeants ? Par d’autres États arabes ? Leur interruption sélective pue l’hypocrisie. Ils ne sont pas propalestiniens, ils sont simplement anti-israéliens.

Bon pour alléger l’air… encore qu’un brin d’humour ne blesse pas les susceptibles :
Un prédicateur islamique est monté dans un taxi à Londres et a dit au chauffeur :
« Frère, veuillez éteindre la radio, car comme le dit le Saint Coran, je n’ai pas le droit d’écouter de la musique, car à l’époque du Prophète, il n’y avait pas de musique occidentale, qui est la musique des mécréants. »
Le chauffeur de taxi, éteint poliment la radio, arrête le taxi et lui ouvre la porte.
Le prédicateur lui demanda :
« Frère, que faites-vous ? »
Le chauffeur de taxi répondit poliment :
« À l’époque du Prophète, il n’y avait pas de taxis, pas de bombes, pas de haut-parleurs dans les mosquées, pas d’attentats suicides. Alors, taisez-vous, sortez et attendez qu’un chameau passe. »

J J-J dit: à

Oui, elle a gardé de très beaux seins à son âge ; ils irradient son film. J’ai tellement aimé ce film. Il est si généreux.
Bàv,

D. dit: à

De qui parlez-vous, JJJ ?

D. dit: à

Vous n’avez rein d’autre à faire que de bvous occuper de la générosité des seins ?

renato dit: à

« Les babyloniens n’étaient pas des arabes, Rose. »

C’est vrai, mais à l’époque de Nabuchodonosor II, idéateur présumé des jardins suspendus, las Arabes avaient été intégrés dans la région historique de Babylone (Nabuchodonosor : accès à la mer via l’Arabie).
Ceux qui seraient intéressés aux sources et aux dates peuvent se lancer dans une petite recherche…

renato dit: à

Accès à la mer par Nabuchodonosor I, bien que pour une recherche le « I » soit inutile.

Paul Edel dit: à

Closer, le père de Laure Murat écrivit un excellent essai sur Henri Michaux.

closer dit: à

Merci Paul.
Le père en plus!

racontpatavi dit: à

Jazzi dit: à

Le film « Le consentement » fait un tabac chez les jeunes.

C’est vrai. Hier après-midi j’étais à une séance pour voir ce film. Salle bien remplie – il pleuvait dru dehors! – une majorité de jeunes filles entre 14 et 18 ans, quelques garçons accompagnateurs. Certains sortirent au bout de 10 minutes. ( Cela ( ces sorties bruyantes) me rappelle le Dernier tango, il y a plus de 50 ans… A ma gauche deux jeunes filles se mettaient la main sur les yeux durant tout le film. Je me suis posé la question de savoir ce qu’ elles en ont vraiment pensé de ce film.
Vous avez connu ce milieu-là, jazzi?

racontpatavi dit: à

J’ai connu en Corrèze un couple Murat mais je n’arrive pas à comprendre la filiation avec cette famille. La femme était critique d’ art entre autre à Connaissance de Arts et le père journaliste au Point si je ne m’abuse. Amis de l’un de mes beaux-frères, j’ avais longuement discuté avec le mari, il portait des lunettes.Ils possédaient une propriété dans le sud de la Corrèze.
Passou pourrait-il nous donner quelques précisions à ce propos?
Merci d’ avance!

closer dit: à

« Après avoir abattu l’Empire assyrien entre 612 et 609 av. J.-C., le roi de Babylone Nabopolassar (626-605 av. J.-C.), désormais âgé, confie la direction des opérations militaires à son fils aîné, Nabuchodonosor, qui avait sans doute déjà combattu lors de la lutte contre l’Assyrie, menée avec l’appui des Mèdes. Dans le cadre de la politique de son père, il aurait d’ailleurs épousé la fille (ou petite-fille) du roi mède Cyaxare, celle que les sources grecques nomment Amytis, pour laquelle il aurait fait construire plus tard les jardins suspendus de Babylone. »
wiki

Apparemment, on n’est pas trop sûr (comme vous le laissez entendre) que Nabuchodonosor soit vraiment à l’origine de ces fameux jardins suspendus.

Mais l’histoire est belle et devrait plaire à Rose, comme elle me plaît: Nabuchodonosor aurait fait construire ces jardins par amour pour sa femme d’origine mède, pour lui rappeler les hauteurs verdoyantes de son pays natal.

Jazzi dit: à

« Vous avez connu ce milieu-là, jazzi ? »

Non, pas au début, où la salle était remplie de séniors, plutôt de sexe féminin.
Mais le bouche à oreille via tik tok a fait affluer les ados !

B dit: à

Regeneration, de Pat Barker, Booker Prize pour The Ghost Road

En français, on dispose de Blaise Cendrars et de ses souvenirs de la 1ere guerre à laquelle il participa dans la legion etrangere, il perdit presque tous ses compagnons et accessoirement un bras. Je crois qu’actuellement le pretendu patriotisme de certains n’atteint pas le centieme de la dose de courage dans l’engagement dont ces gens ont témoigné pour defendre leur pays. Personnellement, la moindre explosion, le moindre tir d’artillerie me ferait soit mourir de peur soit fuir comme un poltron.

racontpatavi dit: à

« Vous avez connu ce milieu-là, jazzi ? »

je parlais plus précisément de ce mélange dans les années 70-80, du milieu littéraire des bobos de gauche libertaire et sexuellement ultra permissif libertin.

B dit: à

Bac A2 pour Laure Murat, ai-je lu hier ( médisance, mépris, tentative de discréditation?) . Une simple consultation chez wiki permet de prendre connaissance de son parcours, une thèse un peu tardive en 2006. Quelques récompenses littéraires. Je ne rien lu d’elle.

B dit: à

sexuellement ultra permissif libertin

c’est encore sexuellement ultra permissif et libertin pour certains, à cela s’ajoute la prostitution des plus jeunes, au moins ils ne font pas ça pour rien. Tankafaire.

closer dit: à

« Anne Hidalgo à Tahiti, un voyage de plus en plus embarrassant pour la maire de Paris
Alors que la droite parisienne s’interrogeait sur les raisons de ce déplacement, « Le Parisien » rapporte que la maire de Paris n’a pas visité le site des JO 2024 qui justifiait le voyage. »
Huffpost

Je me marre!
Pas toi, JB?

Bloom dit: à

L’histoire des Arabes au sein même de l’Arabie reste très obscure avant l’époque hellénistique. Peu de textes « arabes » remontent au-delà du VIe siècle de notre ère ; encore ces textes de l’Arabie du Sud – courtes inscriptions pour la plupart – sont-ils fort difficiles à dater et leur chronologie discutable (…) Les Arabes semblent ainsi apparaitre dans la littérature assyro-babylonienne du IXe siècle av. J-C sous la forme « Urbi » et l’Arabie serait désignée par le terme « Aribi ». Le nom « Arabaya » est ensuite donné à la satrapie que les Perses organisèrent en 539 av. J-C, plusieurs siècles avant la création d’une province romaine englobant l’extrême nord de la péninsule. Quant aux habitants de l’Arabie ou du moins de sa partie centrale, qui étaient appelés par les auteurs anciens Arabes scénites, c’est-à-dire vivant sous la tente (du grec ‘skênê’), ils reçurent ensuite le nom de « Sarakênoi », en grec, et « Saraceni », en latin, qui a donné le français Sarrasins. Ils étaient donc considérés essentiellement comme des nomades, sens qu’a conservé en arabe l’appellation « al-‘arab ».
– Dominique Sourdel, Histoire des Arabes, PUF , 1985.

Jazzi dit: à

Rapprocher Céline et Beethoven, idée saugrenue ?

« Yannick Gomez, pianiste, compositeur et célinien, publie un essai comparatif entre les deux génies : D’un musicien l’autre. Il propose une série de rapprochements entre les deux innovateurs et leur œuvre monumentale, et étudie le rapport de Céline avec la musique, en se fondant sur de multiples citations de l’auteur du Voyage et d’ouvrages traitant le sujet. Une approche novatrice, d’une grande érudition.
Les deux créateurs ont bouleversé leur art respectif. Chez Céline, il y a un côté « inouï », jamais entendu avant, de la même manière que Beethoven a composé une œuvre en s’affranchissant du langage musical et sortant du cadre académique de son art. Le processus créatif de Céline (le mouvement de la phrase, la recherche d’effet musical) se traduit par son style oral à nul autre pareil : la petite musique célinienne. Il y a dans la recherche du rythme de la phrase chez l’ermite de Meudon cette même recherche de rythme dans les compositions du maître de Bonn.
Yannick Gomez nous rappelle que Céline a baigné dans la musique dès son enfance passage Choiseul, dans le quartier de l’Opéra : par l’écoute des opéras comiques (il habitait à côté du théâtre des Bouffes Parisiens) et les cours de piano et de solfège qu’il a suivis. Il fréquentera au mitant des années trente la pianiste Lucienne Delforge. Cette influence de la musique rejaillit tout au long de ses textes : une centaine de chansons parsèment l’œuvre de Céline. La récurrence des personnages de pianistes et les nombreuses considérations musicales confèrent à la musique un statut de personnage à part entière dans son œuvre… »

(Yannick Gomez, D’un musicien l’autre. De Céline à Beethoven, éditions de La Nouvelle Librairie, 2023)

Jazzi dit: à

« Je me marre !
Pas toi, JB ? »

Pas vraiment, elle a bien le droit de partir en vacances, non ?
Quel mal à cela !
Moi je la juge plutôt sur ses actes, à Paris.

Bloom dit: à

éditions de La Nouvelle Librairie, 2023)

Librairie et éditeur d’extrême-droite,comme chacun sait.
Les nostalgiques de JM Le Pen père pourront le retrouver en photo pour une dédicace en 2019 sur la notice Wiki intro ci-dessous):

« La Nouvelle Librairie nationale, devenue La Nouvelle Librairie en 2018, est une librairie située au 11 rue de Médicis, dans le 6e arrondissement de Paris. De 1900 à 1925, elle est la librairie et le siège de la maison d’édition de l’Action française, avant d’être celle du Faisceau de 1925 à sa fermeture en 1932. Elle est, par ailleurs, dirigée par Georges Valois pendant vingt ans, de 1912 à 1932.
La librairie rouvre ses portes en juillet 2018, sous l’impulsion de François Bousquet. »

Armer Beethoven, was hat er getan, um eine solche Behandlung zu verdienen?

MC dit: à

Il y a le livre sur le Docteur Blanche, et celui sur la Folie sous l’ Ancien Régime. Pour Inès Murat, le livre sur le Champ d’Asile que fut l’ Amerique reste un bon livre. Pas lu , eh non, la Prousterie, mais signale qu’il doit exister un Goncourt de l’Essai. Ceci afin d’éviter les justifications façon « ce n’est pas un roman… ». Bien à vous. MC

Jazzi dit: à

Merci pour l’info, Bloom.
ça sent, en effet, l’officine, cette nouvelle librairie !

Petit Rappel dit: à

Ouais ! Qu’y a-t-il de commun entre Beethoven et Celine? A peu près rien! Nihil!

Pablo75 dit: à

Où étaient les charognards d’aujourd’hui lorsque les Palestiniens étaient persécutés par leurs propres dirigeants ? Par d’autres États arabes ? Leur interruption sélective pue l’hypocrisie. Ils ne sont pas propalestiniens, ils sont simplement anti-israéliens.
renato dit:

Et ils étaient où pendant les persécutions et assassinats des Rohingyas (musulmans) en Birmanie et leur exil (200 000 expulsions vers le Bangladesh en 1978, 250 000 en 1991)? Et pendant la répression féroce des Ouïghours (musulmans) en Chine?

Les antisémites ont l’indignation très sélective. Les musulmans opprimés ne les intéressent que s’ils sont en contact avec des Israéliens, parce que cela leur permet d’exprimer publiquement leur haine des Juifs, dont l’obsession pathologique va de pair avec leur amour des fascismes en général et des fascismes rouges en particulier.

Jazzi dit: à

Rosanette et rose, vous n’avez pas vu « L’Enlèvement de Marco Bellocchio ?
Un film qui fait débat.

Jazzi dit: à

Dieu, mais lequel ?

« L’Enlèvement » de Marco Bellocchio, avec Enea Sala, Leonardo Maltese et Paolo Pierobon.

Sacré film !
C’est le cas de le dire.
Inspirée de l’affaire Mortara, Marco Bellochio, 83 ans, nous conte une histoire vraie, qui fit couler beaucoup d’encre en son temps.
Celle de la conversion forcée au catholicisme, en 1858, d’un enfant juif de six ans, rejeton d’une famille aisée de Bologne, alors sous domination de Pie IX.
Un cas loin d’être exceptionnel à l’époque de l’Italie du pape-roi, qui, sans en avoir l’ampleur, rappelle à bien des égards celui des conversos espagnols, quelques siècles plus tôt.
Une grande fresque historique, superbement reconstituée, dans laquelle j’ai eu un peu de mal à entrer, avant d’être finalement happé par l’enjeu de l’intrigue.
Marco Bellochio nous laissant en effet constamment sur la brèche à propos du consentement (ou pas) de l’enfant lui-même dans l’histoire de son véritable viol spirituel.
Le spectateur aura la réponse, à la fin du film.
Présenté en compétition au dernier Festival de Cannes et n’ayant obtenu aucune mention au palmarès, il semble néanmoins promis à un franc succès public : la salle du Forum des Halles , où je l’ai vu hier, jour de la Toussaint, était entièrement remplie !



Paul Edel dit: à

Closer, le plus drôle dans cette famille Murat c’est que Napoleon, le père de Laure Murat (dont elle dresse un portrait attachant ) producteur des premiers films de Louis Malle, vrai amoureux de la littérature aimait tant Henri Michaux qu’il rédigea un essai remarquable sur ce Michaux qui représente l’Anti-Proust. Dans sa correspondance, Michaux répète plusieurs fois qu’il n’aime pas « le roman à la Proust »… enfin, n’oublions pas que Laure Murat ,lorsqu’elle feuilleta l’édition Pléiade de Proust annotée par son père en fut remarquablement touchée et troublée .

Marie Sasseur dit: à

Le bac A4, c’est un bac où mettre les feuilles format 21×29.7.

William Boquet dit: à

Remettre le pouce à l’oreille

Que vous racontent Gaza et cette nouvelle guerre, aujourd’hui ?

C’est la conséquence tragique d’une politique, d’une vision, d’un aveuglement : la volonté de la droite nationaliste et des fondamentalistes messianiques (1) d’annexer la Cisjordanie après l’échec du processus d’Oslo. En 2005, Ariel Sharon a décidé d’évacuer unilatéralement les colonies de Gaza. Le monde entier a applaudi croyant que c’était une avancée vers la paix. En fait il avait décidé de laisser Gaza au Hamas. Sachant que tout accord politique est impossible avec l’organisation islamiste, cela signifiait rendre obsolète la solution à deux Etats. (…)

https://www.ladepeche.fr/2023/10/22/entretien-guerre-israel-hamas-la-situation-a-gaza-est-la-consequence-tragique-dun-aveuglement-analyse-charles-enderlin-11525353.php

William Boquet dit: à

Le seul élément positif dans cette sinistre affaire est la perpective de l’élimination du Hamas

renato dit: à

LvB ne s’est pas « affranchi du langage musical et sortant du cadre académique », toute son œuvre est analysable pour quiconque ait fait (bien) un minimum d’harmonie, il a simplement donné une profondeur inédite aux matériaux — d’où l’intérêt que l’on lui porte.

Marie Sasseur dit: à

Le seul élément positif dans cette sinistre affaire est la perpective de l’élimination du Hamas

________

C’est inverser les effets et les causes.
Dégommer le hamas reste l’objectif prioritaire.

Marie Sasseur dit: à

Regarde moi ça ces fiers à bras.
Je poste quelques massages, avec références, et ils se mettent à s’intéresser au sujet.

Passou, on s’arrangera après.

Marie Sasseur dit: à

Massages, lol.
Messages

William Boquet dit: à

Interprétation erronée. Rien n’indique dans ma phrase que l’élimination du Hamas serait un effet secondaire de cette affaire.

Marie Sasseur dit: à

Elle aurait pu présenter son essai sur le Dr Blanche, comme une thèse de médecine spécialité psychiatrie.
Me fait penser au Dr Destouches qui a eu son doctorat avec une bio romancée :
« La Vie et l’Œuvre de Philippe Ignace Semmelweis »

B dit: à

MS, je ne remonte pas le fil mais n’aviez vous pas transmis A2? Nous sommes habitués à votre façon de dégommer vraisemblablement parce que vous possédez tous les éléments pour procéder ainsi et un goût certain pour la chose.

Pablo75 dit: à

Et toi, William Boquet, le Petit Goebbels du Blog, tu penses quoi de la répression des Rohingyas (musulmans) et des Ouïghours (musulmans)? Rien à foutre, évidemment.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, heureusement que les ricains de L.A se foutent totalement de toussa.
Comme moi, d’ailleurs.
Quand à la forme d’une ville, autre essai de la dame on apprend que L.A est « anti-phallique  »
Encore une ravagée du bon docteur Sigmund.

Pablo75 dit: à

« Beethoven a composé une œuvre en s’affranchissant du langage musical et sortant du cadre académique de son art. »

Le type qui a écrit ça confond Beethoven avec Schoenberg.

Marie Sasseur dit: à

Et zut
Quant à

racontpatavi dit: à

producteur des premiers films de Louis Malle

Paul Edel, il y a les parents patrons des sucres Lebaudy derrière…

William Boquet dit: à

La question a été maintes fois évoquée ici, le Siphonné ; vous travaillez à un catalogues des indignations qu’il faudrait manifester pour relativiser ou dissimuler celles qui vous dérangent ?

closer dit: à

Résumé de l’affaire Mortara (« L’enlèvement ») par la revue « L’Histoire ». J’ai bien dit L’Histoire, pas Historia!

https://www.lhistoire.fr/cin%C3%A9ma/laffaire-edgardo-mortara

Son histoire n’a que peu à voir avec celle des conversos espagnols, JB. Ces derniers ont été soit convertis de force en masse (10000? 50000?) au début du 15ième siècle, soit confrontés au choix de se convertir ou de partir en 1492.

Le petit Mortara a été baptisé en cachette à un an
par sa nourrice alors qu’il était malade, de peur qu’il ne meure et « erre dans les limbes ». Si j’en crois L’Histoire (revue de gauche je le rappelle), il est resté catholique jusqu’au bout et a même essayé de convertir sa mère sur son lit de mort. Sans succès.

rose dit: à

Ses seins magnifiques 😍 qui ont irradié tout son film !

William Boquet dit: à

vous travaillez à un catalogues > vous travaillez à un catalogue (pas terrible d’ordinaire mais avec ce correcteur et ce micro clavier c’est pire)

racontpatavi dit: à

Quel bonhomme!

Jean Lebaudy naît au château de Rosny, le 8 septembre 1894. Il est le fils de Paul Lebaudy, député de Seine-et-Oise2, et de Marie Pauline Adolphine Clotilde Murat (1868-1949), fille de Joachim Joseph André Murat (1828-1904), 3e comte Murat, et de la comtesse, née Marguerite Marie Georgina Barrot, fille d’Adolphe Barrot.

Il est élève à l’école Gerson de Paris puis au lycée Janson-de-Sailly2 où il obtient son baccalauréat à 16 ans, puis étudie le droit et les sciences politiques.

À l’âge de 25 ans, il épouse Henriette Émilie Eugénie de Ganay (1898-1983) qui devient sa collaboratrice dans l’entreprise familiale, l’industrie sucrière3. Ils ont cinq enfants4. Elle est la fille de Gérard de Ganay (1869-1925) et la petite-fille de Henri Schneider. L’écrivain Hubert Lebaudy, chasseur, bibliophile, éditeur, gastronome et chroniqueur pour Connaissance de la chasse, est leur petit-fils5.

Jean Lebaudy meurt dans sa propriété de Saint-Michel-en-Brenne, le 31 décembre 1969, ses obsèques ont lieu le 3 janvier 1970 en l’église de Labastide-Murat dans le département du Lot.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Lebaudy

rose dit: à

B dit: à
Pour les abonnés, je ne sais peut-être pas lire mais je ne dégage pas de interview le témoignage d’un sentiment victimaire.

En rien une victime, Laure Murat.

Rosanette dit: à

l’affaire Mortara a eu avec l’affaire Finaly un remake Français après guerre .
si on connait l’ffaire Mortara ,c’est qu’elle eut un retentissement international mais ces situations etaient monnaie courante dans les etats du pape .
C’était a ce point institutionalisé qu’existait à Rome un maison des catéchumènes où étaient élevés ces convertis forcés comme l’enfant Mortara ou les membres des la famille de convertis
le financement de cette institution était assuré par un impôt prélevé sur les juifs

Marie Sasseur dit: à

Comme déjà dit , cette affaire ressemble à du lavage de linge délicat en public.

Ce bouquin ressemble de plus en plus à un règlement de comptes.
Comme on voit tant, qui defrayent la chronique parisienne.

En outre, ils écrivent tous , ou presque ?dans la famille.

« Extraits de l’entretien avec Alexandre Murat, auteur du livre Aranea – La légende de l’Empereur

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Alexandre Murat, auteur de livre Aranea – La légende de l’empereur qui est paru chez Fleuve Noir en septembre dernier. Il s’avère que je suis le descendant du maréchal Murat, qui était le beau-frère de Napoléon, qui avait épousé Caroline Bonaparte, la petite sœur de Napoléon et qui a été roi de Naples ainsi que le grand patron de la cavalerie de l’Empire. Et donc, quand j’ai décidé d’écrire un roman, j’ai choisi la période de l’Empire comme trame de fond. »

La suite et le début, ici:

https://www.maisondelapresse.com/blog/post/entretien-avec-lauteur-alexandre-murat

rose dit: à

Closer

Magnifique histoire avec Nabuchodonosor. Sa femme déracinée, il lui plante des jardins suspendus !
Seul hic, pas de trace archéologique.

Closer qui étaient donc ces gens s’ils n’étaient arabes ?

Closer
Alors penchons-nous vers notre ami Flaubert C’était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d’Hamilcar.

rose dit: à

C’était a ce point institutionalisé qu’existait à Rome un maison des catéchumènes où étaient élevés ces convertis forcés comme l’enfant Mortara ou les membres des la famille de convertis
le financement de cette institution était assuré par un impôt prélevé sur les juifs.

Rosanette

Tellement inouï votre récit. On vous vole votre enfant et de vos impôts vous payez son éducation ?

rose dit: à

. Il s’avère que je suis le descendant du maréchal Murat, qui était le beau-frère de Napoléon, qui avait épousé Caroline Bonaparte, la petite sœur de Napoléon et qui a été roi de Naples ainsi que le grand patron de la cavalerie de l’Empire. Et donc, quand j’ai

Roi de Naples, Joachim Murat dont on a eu bcp de portraits en majesté ci dessus.

Il serait donc le cousin de Laure.

Mais quelle famille dont les parents n’étaient pas aux champs à ramasser les patates.

rose dit: à

Bon pour alléger l’air… encore qu’un brin d’humour ne blesse pas les susceptibles :
Un prédicateur islamique est monté dans un taxi à Londres et a dit au chauffeur :
« Frère, veuillez éteindre la radio, car comme le dit le Saint Coran, je n’ai pas le droit d’écouter de la musique, car à l’époque du Prophète, il n’y avait pas de musique occidentale, qui est la musique des mécréants. »
Le chauffeur de taxi, éteint poliment la radio, arrête le taxi et lui ouvre la porte.
Le prédicateur lui demanda :
« Frère, que faites-vous ? »
Le chauffeur de taxi répondit poliment :
« À l’époque du Prophète, il n’y avait pas de taxis, pas de bombes, pas de haut-parleurs dans les mosquées, pas d’attentats suicides. Alors, taisez-vous, sortez et attendez qu’un chameau passe. »

Renato,

Merci !

Rosanette dit: à

la population maghrébine d’avant la conquête romaine
était berbère

une main dit: à

rose dit: à

Bon pour alléger l’air… encore qu’un brin d’humour ne blesse pas les susceptibles :

Cette blagounette est publiée de manière endémique sur facebook depuis 48 heures au moins…
C’est du réchauffé!

renato dit: à

Mettez donc en ligne quelque chose de frais.

William Boquet dit: à

@Ses seins magnifiques 😍 qui ont irradié tout son film !

Des seins magnifiques et irradiants ? J’ai du manquer un épisode ; de quoi, de qui s’agit-il ?

William Boquet dit: à

De la désinformation et de la mésinformation. Du frais

Israël-Palestine : Jean Messiha, Sihame Assbague… sur les réseaux, festival d’infox et bal des incendiaires

Par Emilien Hertement
Publié le 05/11/2023 à 16:00

Si les réseaux sociaux n’ont jamais brillé par leur propension à l’expression nuancée, pyromanes du communautarisme et autres propagateurs d’infox ont encore gagné des abonnés depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre et la riposte israélienne. D’autant que les algorithmes favorisent la diffusion des vidéos qui font le plus appel à l’émotion, autrement dit les plus choquantes. Exemple ? Ces images, devenues virales, de cinq enfants enfermés dans des cages, présentés comme des otages israéliens du Hamas. En réalité, elles dataient d’avant l’assaut terroriste et il s’agissait d’un jeu. Une autre vidéo montrait récemment un enfant accroché à un arbre, censé être le survivant d’un bombardement israélien d’une mosquée. Manipulation : le film avait déjà été publié le 1er septembre par un compte en provenance du Tadjikistan.
https://www.marianne.net/societe/big-brother/israel-palestine-jean-messiha-sihame-assbague-sur-les-reseaux-festival-dinfox-et-bal-des-incendiaires

rose dit: à

Ceux qui ne suivent pas, lisent un post sur quatre et réalisent les leurs quinze fois d’affilée, qu’ils se démerdent.
Sur les seins tout est dit.

rose dit: à

et relisent les leurs quinze fois d’affilée.

William Boquet dit: à

rose,

Merci !

closer dit: à

« Mathieu Laine: «L’Œuvre au noir, de Marguerite Yourcenar, un roman pour notre siècle en flamme»

Je ne l’ai pas lu.
Qu’en pensent les érudits du blog?

Bloom dit: à

Question rouge: quel est le rapport entre Napoléon et la Guerre de sécession que les Américains appellent the Civil War?

Damien dit: à

La Commission européenne pointe du doigt la recrudescence de l’antisémitisme :

« La recrudescence des incidents antisémites à travers l’Europe ces derniers jours rappelle certaines des périodes les plus sombres de l’Histoire (…) Nous condamnons ces actes ignobles dans les termes les plus fermes. Ils vont à l’encontre de tout ce que représente l’Europe, de nos valeurs fondamentales (…) de notre modèle de société», a indiqué l’exécutif européen dans un communiqué. » (Figaro)

« L’enlèvement », c’est pas mal. Le petit Juif qui se trouve bien au sein de l’Eglise et devient le chouchou du pape. Moralité : c’est en-dehors de la famille que réside le salut. C’est pas faux, je trouve. C’est gidien en diable, « Famille, je vous hais ! » Bellocchio filme bien les pompes catholiques, mais passe trop vite sur l’univers juif. Il filme le pape, un personnage complètement détraqué. Les cinéastes italiens ne gâtent jamais la papauté ! Pauvre pape qui fait s’agenouiller les Juifs pour qu’ils baisent sa mule sacrée ! Alors, ça vous a plu, Baroz ? Vous n’avez pas honte ? Bellocchio nous donne un film très ironique, à la vue duquel on éclate d’un grand rire satanique ! Le fin est trop longue et gâche un peu le propos, on avait compris que le gamin a été séduit par ses ravisseurs. Il veut même convertir sa mère sur son lit de mort ! Cette scène m’a paru incongru, de même que lorsqu’il lèche le sol sur ordre du pape. C’est un film inégal. Il aurait fallu retrancher trois quarts d’heure, facile. Mais il montre une chose remarquable, selon moi, c’est que les Juifs sont plus intelligents que les autres. Vous connaissez l’histoire du vieux Juif qui mange du hareng dans un train ? Moi, j’en mange souvent, en rollmops ou mariné. C’est diététique, et oui ça rend intelligent. Bonne soirée.

Damien dit: à

« C’est diététique, et oui ça rend intelligent. »

Si j’ose dire !

Damien dit: à

Résumé de la blague très connue :

Le vieux Juif vend 50 € la moitié de son hareng à 5 € à un autre voyageur. Celui-ci comprend qu’il s’est fait rouler. « Le hareng commence à faire son effet ! », dit le vieux Juif.

closer dit: à

ça dépend, s’il avait vraiment faim, sans autre choix et qu’il était prêt à dépenser 50 euros…
La loi de l’offre et de la demande.

rose dit: à

Ouais, l’escroquerie d’autrui, à bon escient n’a jamais eu d »impact positif.

rose dit: à

William BoqUet

Ce n’est en rien, en rien dirigé contre vous.

Samuel dit: à

Un vieux rabbin est invité chez les Rothschild. On lui sert, en guise de dessert, des cerises.
Le baron, très fier de lui, lui dit : »Vous voyez, Rabbi, ce sont des cerises alors qu’on est en plein hiver ».
« Oh c’est rien, répond le rabbin, j’en ai déjà mangé l’été dernier ! ».

William Boquet dit: à

@closer dit: à
ça dépend, s’il avait vraiment faim, sans autre choix et qu’il était prêt à dépenser 50 euros…
La loi de l’offre et de la demande.

C’est là qu’on dégaine son 11.43 : « Il y a également violence lorsqu’une partie, abusant de l’état de dépendance dans lequel se trouve son cocontractant à son égard, obtient de lui un engagement qu’il n’aurait pas souscrit en l’absence d’une telle contrainte et en tire un avantage manifestement excessif. »

William Boquet dit: à

@C’est là qu’on dégaine son 11.43

Enfin, il faut être un peu civiliste, sinon civilisé …

William Boquet dit: à

(Une formation de base aux grandes orientations du code civil des français (code Napoléon) devrait être obligatoire)

renato dit: à

50€ pour un produit qui développe l’intelligence ce n’est pas cher.

William Boquet dit: à

Encore faut-il avoir le choix ; quand on déborde déjà d’intelligence, c’est risquer la démesure

William Boquet dit: à

(En écho au film Le consentement que d’autres ont évoqué)

rose dit: à

Oui, enfin, manger du hareng s’agit d’en avoir envie.

rose dit: à

La loi de l’offre et de la demande.

C’est là qu’on dégaine son 11.43 : « Il y a également violence lorsqu’une partie, abusant de l’état de dépendance dans lequel se trouve son cocontractant à son égard, obtient de lui un engagement qu’il n’aurait pas souscrit en l’absence d’une telle contrainte et en tire un avantage manifestement excessif. »

Excellent.
À vous d’en fournir la preuve.

Patrice Charoulet dit: à

« Le « pseudonymat » généralisé qui permet à leurs auteurs de se réfugier derrière leurs écrans et l’inaction voulue des géants de
l’Internet ne sont plus supportables… » (Edouard Philippe et Bernard Cazeneuve, « La Tribune Dimanche », p.15, 5 nov. 2023.

William Boquet dit: à

@À vous d’en fournir la preuve.

En effet, elle n’est pas automatique

renato dit: à

Evidement, rose, en pouvant choisir on préférera le bar.

William Boquet dit: à

Voire le barbus d’eau douce

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr charolais, tout dépend de l’usage que vous faites des réseaux.
Troller ça peut être votre ikigaï, si vous n’avez rien d’autre à branler de votre vie.

William Boquet dit: à

Quant à la barbue, il faut être un peu aventureux

William Boquet dit: à

Incidemment, si le hareng peut sembler a priori peu ragoûtant pour un français (même un alsacien d’adoption), passé ce préjugé, il est à la base de préparation culinaires délectables, notamment néerlandaises, pour prendre un exemple au sein l’UE

rose dit: à

Le Saint Pierre.

William Boquet dit: à

préparationS

rose dit: à

est à la base de préparation culinaires délectables

Encore faut-il y goûter, courageusement.

William Boquet dit: à

@Le Saint Pierre

Un poisson dit noble car s’il est plat, il se redresse à la verticale pour nager

William Boquet dit: à

Je ne sais pas si dépasser ses préjugés nécessite du courage ; je dirais plutôt qu’elle implique une certaine ouverture d’esprit

William Boquet dit: à

que cela implique

closer dit: à

La couverture du Spiegel:

« Judenhass in Deutschland

WIR HABEN ANGST « 

renato dit: à

Les harengs à la crème avec une salade d’oignon blanc, à essayer.

closer dit: à

Monsieur Charoulet, si vous obtenez l’interdiction du « pseudonymat » (ce mot est-il dans l’un de vos 150 dictionnaires?) sur les blogs, vous me priverez de la possibilité de déconner à mon aise de temps à autres..

Je quitterai donc ce blog définitivement, ce qui sera évidemment une perte immense pour la RdL.

Marie Sasseur dit: à

Charolais est de ceux qui ont decouvert les réseaux à plus de 70 balais et qui veulent tout régenter. Qu’il aille troller sur tik tok et insta au lieu de venir emmerder le monde sur un blog où Passou à l’identité de presque tous ceux qui y commentent.
Alors que la sienne jusqu’à preuve du contraire a tout d’un faux.

Pour revenir au sujet, il y a un pseudo que je me demande à quoi il a servi : Iris Castor.

J J-J dit: à

ENFANCE – Nathalie Sarraute publie cette autobio à l’âge de 83 ans…
Et voilà enfin comblé un trou de lecture laissé béant dans notre pile, par cette journée de tempêtes et d’arbres arrachés autour de la maison.
De fortes réminiscences de mémoire scolaire communes avec cette dame. Etonnantes, à vrai dire. Sa mémoire se souvenait nettement ou de manière floue des événements familiaux qui l’avaient marquée. Rien que d etèrs banal, somme toute, me direz vous… C’est ce qui nous arrive à tous, prolétaires ruraux ou juifs émigrés russes d’avant guerre, en vieillissant. A partir de faits minuscules, nous tirons des fils enfouis. Elle son père, sa mère, sa belle-mère, les lieux…
La papesse de l’école des flux de la conscience avait voulu en finir avec les histoires ficelées, et nous avions un rien oublié les aventuriers de cette aventure littéraire soupçonneuse, en dehors du grand Claude Simon que nous lûmes toute notre vie. Après que Roland Barthes nous eût décomplexé en publiant le « plaisir du texte », on pouvait les oublier…
EN nous y replongeant aujourd’hui, quid de cette bribe sur le jeu de la corde à sauter au vinaigre… ? Pas moyen d’en trouver une explication –
et (((la maîtresse d’école  » recopoiez 20 fois : « Je n’aperçois qu’un p au verbe apercevoir »))).
Je note cette absurdité de la 4e de couv. en folio… « Un livre où l’on peut voir se dessiner déjà le futur grand écrivain qui donnera plus tard une œuvre dont la sonorité est unique à notre époque.
Et maintenant, un peu de wiki littéraire pour la RDL, qui évitera à tous.tes la funeste tâche de vouloir se digérer ce très beau petit livre de la vieillesse… See
https://aufutur.fr/revisions/francais/enfance-nathalie-sarraute-resume-analyse/#:~:text=Le%20r%C3%A9cit%20s'ach%C3%A8ve%20%C3%A0,’%C3%A9criture%20d’un%20roman.
BS à rôz et à sa vraie mère …

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