
N’ayez plus peur de Virginia Woolf
Qui n’a encore jamais lu Virginia Woolf est impardonnable. Sa réputation de cérébrale, et la complexité de ses situations, voire l’hermétisme prêté à ses personnages, ont longtemps rebuté certain public. A tort. Les sortilèges et envoûtements provoqués par le livre-culte Mrs Dalloway, en témoignent. Alors avant d’y plonger, oubliez l’abstraction dont son univers est entaché ainsi que la tristesse censée s’en dégager. Bien qu’il soit en partie fondée, ce faux-semblant repose aussi sur l’effet rétroactif de sa propre fin, sa mort volontaire à l’issue de crises de mélancolie récurrentes, Virginia pénétrant lentement dans l’eau de la rivière en contrebas de sa maison les poches pleines de lourdes pierres pour être certaine de ne jamais en remonter. C’est comme si sa mort avait précédé sa vie et l’éclairait rétroactivement d’un soleil noir pour la postérité. Le titre de la pièce d’Edward Albee Who’s Afraid of Virginia Woolf ? (1962), portée à l’écran par Mike Nichols sous le même titre quatre ans après, n’y est pas étranger.
Mrs Dalloway est paru il y a cent ans exactement. La Pléiade lui offre son plus bel écrin à cette occasion en concoctant au sein d’un mince coffret orné du Portrait d’une dame en noir (1921), un tableau de Francis Cadell, Mrs Dalloway et autres écrits (textes traduits, présentés et annotés par Jacques Aubert, Laurent Bury, Marie-Claire Pasquier et Michèle Rivoire, 800 pages, 62 euros, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard). Outre des varia prolongeant son grand roman, on y trouve deux autres textes qui, à différents titres, sont des piliers de son œuvre sans atteindre à la puissance d’évocation de La Promenade au phare ou à l’audace formelle des Vagues : il s’agit d’Orlando, biographie d’un être imaginaire, et de la série de conférences prononcées en 1928 devant les jeunes filles de l’université de Cambridge recueillie sous le titre Une pièce à soi– un titre dont la traduction a longtemps entrainé bien des malentendus avant de se fixer, espérons-le, dans cette version inédite de Laurent Bury à l’occasion de cette Pléiade, car la room en question n’est pas une chambre mais bien un lieu pour s’y isoler et y écrire (corrigeant ainsi Clara Malraux après Marie Darrieusecq et Nathalie Azoulai). Gilles Philippe accorde d’ailleurs dans sa préface une certaine importance aux problèmes que les traducteurs de l’ensemble de son œuvre ont dû résoudre au fil du temps dans différentes langues s’agissant notamment des nuances qu’elle donnait à la notion de perspective.
A l’origine, Mrs Dalloway devait s’intituler The Hours– et comment ne pas penser aux Hours (Prix Pulitzer, 1999) que cela inspira au romancier Michaël Cunningham lequel en fit une manière d’« à-la-recherche-de-Mrs-Dalloway » que Stephen Daldry adapta sous ce titre ; Nicole Kidman en fut l’héroïne et le tout fut mis en musique par Phil Glass. On a rarement lu puis vu puis écouté une telle réussite dans l’osmose produite par la rencontre entre des artistes de cette qualité. The Hours entrelaçait la propre vie de la romancière et l’effet que produisait la lecture de Mrs Dalloway sur le destin de trois femmes à trois époques différentes, film admirable multipliant les points de vue avec habileté, et tant pis pour les spécialistes de la spécialité s’il leur hérisse le poil par ce qu’ils estiment être des contre-sens.
Là comme ailleurs, le héros, c’est le temps et son insaisissable fantôme, l’instant présent. Le temps de Mrs Dalloway, roman de l’amertume et du divertissement traduit ici par Marie-Claire Pasquier, se déploie dans l’espace d’une journée à Londres de Clarissa Dalloway. Elle l’emploie à préparer une réception qu’elle doit donner le soir même, à la faveur de laquelle réapparaitra un homme qu’elle avait jadis refusé d’épouser. A travers un large registre d’expériences temporelles dans lequel chaque personnage semble incarner une image du temps, on baigne dans la memory dont le préfacier Gilles Philippe rappelle opportunément au lecteur qu’avec Virginia, il s’agit davantage de souvenir que de mémoire bien que la langue anglaise n’en fasse qu’un. Sous sa plume, la vie semble se dérouler en permanence dans une tension entre réalisme philosophique et impressionnisme des sensations.
Certainement la plus aiguë, la plus fine, la plus précise, la plus sensible et surtout la plus intelligente des écrivaines de son temps, mais aussi la plus travaillée par l’écriture, Virginia Woolf donne l’impression d’avoir passé sa vie à rechercher le mot juste jusqu’à épuisement des forces (et si cela vous fait penser au travail littéraire selon Flaubert, ce n’est pas un hasard tant elle s’y référait). Elle était tellement hantée par ce qu’elle avait à écrire qu’elle s’absentait des lieux où elle se trouvait tout en abandonnant aux autres sa présence physique. Là sans y être, mais tout le temps, dehors comme chez elle et particulièrement en société. Une évadée permanente, hypersensible et désespérée (on imagine ses réactions à ses débuts face à la critique de ses livres) qui mettait à distance les modes ordinaires, ne cessait de courir après sa propre voix et après d’autres voix qui volaient autour d’elle en espérant toujours être compris du « commun des lecteurs », le lecteur basique considéré comme son partenaire d’écriture.
Dans Instants de vie (Stock), Virginia avoue que sa vanité d’écrivain étant une vanité de snob, une vaste surface de sa peau est exposée à la critique, mais très peu de sa chair vive. Ce que c’est que de n’être, au fond, perméable qu’aux critiques qui ne s’impriment pas, celles qui restent privées. Cela dit, si je ne devais retenir qu’un chose de ce livre, c’est un mot. Juste un mot, rarement employé : »ouate ». Virginia Woolf en use pour décrire cet ineffable état de non-être qu’est « la ouate de la vie quotidienne », cet entre-deux où s’accomplissent les gestes machinaux tandis que nous flottons. Ce mot si singulier m’a fait comprendre que le génie de cette styliste hors-pair se reflétait à travers ce ton inimitable qui court partout dans son œuvre. Il rend le son d’une conversation secrète entre l’auteur et son lecteur. Non pas « ses » mais « son » lecteur. Car ce qu’elle écrit se ressent sur le mode feutré de la confidence sous la lampe dans l’intimité du tête-à-tête, et cela n’a pas de prix. Croyez-en un (re)lecteur de longue date admiratif de son oeuvre sans oublier son Journal d’un écrivain, si différent et tellement plus riche que ce que l’on a l’habitude de lire sous ce titre fait genre littéraire.
Architecture, plan, structure… Elle s’en obsède mais jamais à l’exclusion du souci permanent du choix des mots. On y retrouve toute la riche palette lexicale et émotionnelle qui la singularise dans le paysage littéraire de son temps, avec une intelligence d’une acuité remarquable et une sensibilité sans pareille (« Je voudrais n’être que sensibilité » avouait-elle dans son Journal en préparant Mrs Dalloway) au risque d’un excès d’égotisme) non sans mépris pour l’intrigue : les sons annonciateurs de l’été et la vraie nature de la nuit, le soyeux des plis d’un châle, l’hésitation où l’aube tremble quand cesse la nuit, le crissement d’un insecte, le bruissement de l’herbe coupée, le vaste soupir des vagues se brisant en mesure autour des îles, la ronde nostalgique des anciens habitants, le cuivre d’un garde-cendres, la qualité du silence les soirs d’été sous la tonnelle… Sa manière à elle de faire passer le temps à travers les pages. Une émeute de détails qui n’ont de relief que par le génie avec lequel Virginia les agence pour ressusciter un petit monde disparu, Atlantide à la mesure d’un jardin anglais, qui n’est pas d’un pays mais d’un temps. Son ami Roger Fry, qui eut à examiner ce premier jet en anglais et en français, jugeait qu’elle n’était pas à son meilleur lorsqu’elle se consacrait à décrire, en appuyant trop sur la plume, le monde inanimé des objets, mais qu’elle redevenait elle-même dès qu’il s’agissait d’incarner les sensations à travers un personnage.
A force de la rapprocher de Proust et de Joyce en dressant l’inventaire de tout ce que leurs techniques pouvaient avoir de commun, on en a oublié de souligner tout qui la distinguait d’eux. Difficile de ne pas se retrouver dans son observation inquiète du fil invisible qui sépare le normal du pathologique. L’immense majorité de l’humanité souffrante ne saurait rien en faire. Virginia Woolf, celle qui n’arrivait pas à vivre, elle, en a fait une œuvre qui aide à vivre.
(« Virginia Woolf chez elle à Monk’s House, près du village de Rodmell, Museum of Art, Rhode Island, Providence ; « Virginia Woolf » huile sur toile par Jacques-Emile Blanche, vers 1932, ; la couverture de l’édition originale du roman due à sa soeur Vanessa Bell et éditée at home par les soins de son mari Leonard Woolf).
277 Réponses pour N’ayez plus peur de Virginia Woolf
Tout ça pour finir dans le ruisseau, avec des cailloux plein les poches, si on ajoute son aveuglement pour les schleuhs, on ne saluera ni le style, ni l’intention de la dame.
« Son aveuglement pour les Schleus ». Il’. n’y a pas une confusion avec les deux. Mitford, la?
Même pas peur de Marie Sasseur !
Au bout de je ne sais combien de billets consacrés à V. W pensez à vous renouveler.
Je mets un petit caillou au bord du chemin, et je repars.
« Angelica Vanessa Garnett est morte ce vendredi 4 mai au matin dans la chambre d’une clinique à Aix-en-Provence. C’est une belle nouvelle triste. Triste, parce que j’étais son ami. Belle, parce qu’elle n’a pas souffert, parce qu’elle était prête, parce que mourir à la fin d’une vie, comme disait Léonard de Vinci, c’est comme se coucher après une vie bien remplie. Et la sienne l’aura été, remplie. »
Non, sa mort n’est pas triste. Si je suis triste aujourd’hui, c’est pour des raisons égoïstes. Parce que je ne pousserai plus jamais la porte en bois bleu qui donne accès au jardin luxuriant de sa maison de Forcalquier. Parce que je ne frapperai plus jamais à la vitre de la porte-vitrée entrouverte sur le salon. Parce que je n’embrasserai plus jamais son visage ridé et souriant. Parce que sa chatte Pussy ne sautera plus sur mes genoux par surprise. Parce qu’elle ne me proposera plus jamais un verre de whisky selon un rituel convenu : « Un verre de whisky ? Ce n’est pas le meilleur – Non mais c’est un Grant’s ». Toujours du Grant’s, le nom de son père. Jamais du Bell’s, celui de sa mère, celui qu’elle portait jeune fille. »
Virginia Woolf s’était donnée la mort parcequ’elle n’avait rien à vivre.
Femme qui se suicide, femme lucide.
Marie Sasseur fait sans doute allusion à un voyage de Virginia Woolf en Mai 1935. Le couple Woolf voyagez, passe une semaine en Hollande et trois jours en Allemagne.Le 13 mai ils sont en Italie. Pendant ces trois jours, Virginia Woolf note que les villages allemands sont beaux qu’il y a des bégonias aux fenêtres, que les enfants sont en pleine santé,etc etc. Dans mes souvenirs elle ne commente pas le nazisme, mais c’est à vérifier. Ce qu’il faut noter, également, c’est que Virginia Woolf participe en février 1936 à des réunions d’intellectuels antifascistes regroupés sous le titre « Vigilance ».Le 14 décembre 1936,malgré ses insomnies, ses crises d’angoisse de plus en plus longues et graves elle publie un article dans un journal communiste le « Daily Worker » dont le titre est « Why Art To-day Follows Politics » ? En février 1939, elle fait don d e son manuscrit « trois guinées » à une association qui organise une vente à New-York pour venir en aide aux réfugiés d’Allemagne. En Mai 1940 Virginia Woolf et Léonard envisagent de se suicider si les nazis réussissent à débarquer en Angleterre. Adrian, le frère aîné de Virginia lui procure de la morphine. Le 18 mars 1941, sa dépression s’aggrave et sous l’impulsion de Léonard elle consulte des médecins le 27. Le 28 avant de pénétrer dans la rivière, elle laisse une lettre à son mari, Léonard, que je vous conseille de lire. A part ça, bel article de Pierre Assouline et magnifique photo en ouverture. Un conseil: Lisez son ultime texte « Entre les actes ».
Précisons à propos du nazisme et de Woolf, que dans son « Journal « (tenu de 1915 jusqu’ au 9 mars 1941) Virginia Woolf affirme que c’est le chef d’orchestre Bruno Walter, juif né à Berlin, chassé de l’opéra de Vienne au moment l’ Anschluss, qui lui a ouvert les yeux sur l ‘étendue et le systématisme de la chasse aux juifs en Allemagne et en Autriche.
Moi, Woolf, elle me fait peur quand même.
Parenthèse Homère: l’Odyssée au cinema en juillet 2026, avec Matt Damon en Ulysse
Bruno Walter qu’épousa un temps Erika Mann pour se donner du change l’un et l’autre, duran tla pontée effrayante du nazisme… Ils ne consommèrent pas d’après la rumeur… Mais n’a pas tout dit sur Virginia… Fallait-il pour autant encore encenser cette nouvelle pléaide gallimardeuse ? Ayant lu récemment et bien apprécié Madame Dalloway, je dirai avoir modestement compris les sens du coup d’envoi de l’école dite des flux de la conscience que représenta ce roman. Merci pour avoir plutôt salué le chef d’œuvre, la promenade au phare. Quant à Orlando, pas d’accord avec l’idée d’un biographie d’un être imaginaire… Non point, car il s’agissait d’un.e transgenre avant le wokisme, une sorte de tirésias monologuant, incarné naguère par Isabelle Huppert à l’Odéon.
Je n’ai jamais compris, pmp, pourquoi Widerganger avait cru devoir faire de VW l’inspiratrice du roman « 100 ans de solitude » de GGM. Ses explications n’avaient pas su convaincre.
Des cailloux plein les poches. Il est des manières de mourir moins dignes, chère Ophélie, ma soeur la scabieuse. Bàv,
Déjà elle était née un 25 janvier, ce qui n’augurait rien de bon.
Les facétgies du clavier… Qui diable y résisterait ? Laissons le agir à sa guise…, et buvons un coup, la serpette est perdue…
Les gens qui naissent un 25 janvier aiment bien se faire remarquer. Ça n’a pas raté, en l’occurrence.
Il est beau ce billet , Passou, et fin comme est belle cette photo où elle semble tellement interrogative.
Vous avez bien cerné sa préoccupation, attentive aux modifications qu’impose le flux de la vie intérieure à ce monde extérieur où se perdent ses personnages. Je ne me souviens pas de l’intrigue de ses romans, ce n’était pas pour elle l’essentiel. Ainsi dans « Entre les actes », quelle débandade. Les spectateurs jacassent. Les vaches font leur concert. Le texte est inaudible mais quelle fin somptueuse que ces enfants qui soudain envahissent l’espace et présentent des miroirs aux spectateurs affolés et qui n’ont pas le temps de se mettre en beauté, puis cet oragequi liquide les derniers soubresauts d’un spectacle raté. Et cette Clarissa dans Mrs. falloway toute habitée de sa mémoire et Les Vagues… Tous ces personnages qui se ressemblent tant et parlent de la même façon. Mais rien n’est incohérent, elle poursuit et saisit cette réalité instable, teintée par les états d’âme des personnages.
De la ouate dites-vous. Ce mot est doux mais fait penser à une blessure, celui des soliloques, de la conscience tragique de la vie. Mais aussi elle est mondaine, a beaucoup de bonheur à recevoir leurs amis. (Le Bloomsbury Group). A parler d’art, de littérature. Un certain charme des traditions.
Dans l’écriture elle est plus féministe, plus indépendante.
De tous ses romans, je reviens souvent à « La Promenade au phare », de cet enfant qui désire tant cette promenade sans cesse repoussée et qu’il fera si tard… Le temps… Ses personnages ne peuvent s’en libérer. Alors viennent les grands monologues intérieurs. On oublie l’intrigue, on suit le cheminement de sa pensée.
Et puis Le Journal (Stock). Son œuvre, ses doutes, l’avancée de sa maladie. Pas vraiment une parole intime. Beaucoup de notes. C’est l’écrivain qui écrit, rarement la femme. Je la trouve plus vraie dans ses romans.
Mais il est bien beau votre long billet, Passou. Vous savez parler de l’écrivain mais aussi de la femme qu’elle était tellement intelligente et subtile. Merci’
Mrs. Dalloway
Orlando, nous le savons, c’est Vita Sackville-West, dont elle tombe éperdument amoureuse en 1922. Elle découvre enfin avec elle la volupté et la jouissance de la formuler : « je t’adore vraiment, chaque partie de toi, des cheveux aux talons »…
Et puis, le 24 mars 1941, dans son Journal; vingt ans plus tard : « Leonard est en train de tailler ses rhododendrons »… Et, avant de s’enfoncer dans l’Ouse, elle lui écrit ceci :
« A toi le plus cher, Je suis certaine que je retombe dans la folie : je sens que nous ne pouvons plus traverser à nouveau un des ces épisodes épouvantables. Et cette fois-ci je ne m’en remettrais pas. Je commence à entendre des voix et ne peux plus me concentrer. J’accomplis donc ce qui me parait la meilleure chose à faire. Tu m’as apporté le plus grand des bonheurs possibles. Tu as été de toute chose ce qu’un être humain pouvait représenter. Je ne crois pas que deux personnes puissent être plus heureuses jusqu’à l’arrivée de cette terrible maladie. Je ne peux plus lutter contre elle. Je sais que je gâche ta vie, que sans moi tu pourrais travailler. Et je sais que ce sera le cas. Tu vois, je ne puis même pas écrire ces mots comme il faudrait. Je ne peux plus lire. Ce que je tiens à dire, c’est à toi que je dois tout le bonheur de mon exitance. Tu as été avec moi d’une patience inlassable et d’une incroyable bonté. Je tiens à le dire -tout le monde le sait. Si quelqu’un avait pu me sauver, cela aurait été toi. Tout m’a abandonné, sauf la certitude de ta bonté. Je ne peux plus continuer à gâcher ta vie. Je ne pense pas que deux personnes auraient être plus heureuses que nous ne l’avons été ».
JJJ La bibliothèque de la pléiade (deux volumes) non seulement offre de nouvelles traductions vraiment parfaites, mais propose un luxe des notes, de nombreux textes inédits, les brouillons, les ratures, de très abondantes notices pour préciser dans quelles circonstances les œuvres ont été écrites, et les rapports si profonds avec la biographie, les rencontres ,les voyages, les travaux de la critique littéraire qu’elle fut, ses déménagements, si importants,pour fixer des atmosphères, tout ceci permet de mieux apprécier l’importance de cet écrivain capital qui a ouvert la voie à tant d écritures féminines actuelles. Une pionnière, une vraie, et des œuvres d’une absolue originalité et d’une perfection évidente. Pourquoi faire un la grimace, monter de la réticence devant un tel travail , ces deux pléiades, que vous n’avez peut-être pas longuement fréquenté.
Mais voyons Paul je ne grimace pas… je rends hommage à Virginia à ma façon… Je n’ai nul besoin de ces 2 Pléiades pour être forgé dans mes convictions du forgeron de Vinci. Elle a dit ceci, Virginia, qui la situe et a suffi à ma petite cervelle de moineau de lui avoir su gré d’être entrée et jamais ressortie de mon panthéon féminin : … »Il aurait été impensable qu’une femme écrivît les pièces de Shakespeare à l’époque de Shakespeare ». Et ceci : « …Impossible de bien réfléchir, de bien aimer, de bien dormir, si on n’a pas mangé (…) Deux conditions pour permettre à une femme d’écrire : avoir une chambre à soi qu’elle puisse fermer à clé sans être dérangée par les membres de sa famille. Disposer de 500 £ permettant de vivre sans soucis. De ces deux choses, le vote et l’argent, l’argent, je l’avoue, me semble de beaucoup la plus importante »…
Elle ne se payait pas de mots, ma Virginia. Et voilà pourquoi je l’ai toujours aimée à ma façon, bien plus sûrement que Mrs de Beauvoir Dalloway 🙂 , mon cher Paul. BS.
Je me souviens des deux traductions françaises des « Vagues » de Virginia Woolf celle de Marguerite Yourcenar et celle de Cécile Wajsbrot. Nous en avions longuement parler avec Jean -Ollivier qui commentait autrefois sur le blog de Paul Edel et qui plus tard aveu un blog à lui. Des passages entiers étaient comparés. Je suis restée fidèle à la traduction de Yourcenar. C’est vrai que des traductions différentes peuvent changer l’écriture d’un texte mais j’aime garder les éditions où j’ai découvert un texte et les traces que j’y ai laissées au fil de la lecture. Ce sont des repères. Aussi ai-je pretey peu d’attention à toutes ces nouveautés annoncées par Passou dans ce billet. J’ai retenu l’unique plaisir de lire son appréciation sur la femme, l’écrivain, son écriture, sa vie, ses livres. J’aime tant tous ces livres qui m’ont accompagnés au long des années. Et puis c’est Virginia Woolf, un écrivain essentiel pour moi. Une infinie beauté émouvante, subtile, une approche psychologique tellement sidérante des pensées de ses personnages.
Maurice, votre court commentaire me laisse perplexe. Il manque de profondeur. Comment peut-on balayer ainsi cette souffrance, ce suicide ?
Paul, pourriezvousy, sur votre blog, remettre en ligne votre analyse du roman « Entre les actes ». C’était étonnant et j’aimerais la relire . Merci par avance.
En Europe, l’incinération des défunts non hindouiste ou bouddhistes devrait être rigoureusement interdite. Celle-ci consomme des mégawatt d’énergie, rejette énormément de CO2 dans l’atmosphère ainsi que beaucoup de particules fines. Je considère comme un caprice ridicule de choisir cette façon de sépulture pour quelqu’un sain d’esprit issu d’une tradition monothéiste.
caprice ridicule et devenu, de nos jours, irresponsable.
parlé – a ouvert – prêté – accompagnée – pourriez-vous –
Désolée, j’ai oublié de relire…
Christiane dit: 15 mars 2025 à 15h54
C’est beau la vie, malgré tout.
Tellement beau de lire cela ce soir !
Comment peut-on balayer ainsi cette souffrance, ce suicide ? D’après la remarque de Maurice supra.
C’est justement balayer la souffrance que se suicider (Évaëlle, onze ans) parce que cela ne s’arrêtera jamais : très lié au harcèlement.
Non, je ne serai pas la spécialiste de.
JJ-J le lien Gardin/Desproges n’est pas de moi ; trouvé dans un commentaire.
Et alii
Le solo du violon dans I’m your man de Léonard Cohen !
Merci, Rose. Vos mots donnent à réfléchir.
Boaf.
Je cuide
À vous et à et alii, B.Christiane, Rosanette, Clopine et Marie Sasseur, sans oublier Puck.
Boaf.
Rima Hassan.
Lorsque un/une journaliste lui demande « vous êtes née en « , elle lui coupe la parole et répond « en colère ».
Cela l’a beaucoup interpellée.
À D. aussi, et et alii, les concernés.
m’a bcp etc.
Bonne soirée
« Free speech », avait dit l’autre
« Les médias qui me critiquent sont illégaux ou corrompus. » « CNN, MSNBC et des journaux non identifiés écrivent du mal de moi à 97,6% et cela doit cesser. Cela doit être illégal », a déclaré le président américain.
Bonne nuit
beau texte de Passou,
« …Une émeute de détails qui n’ont de relief que…
surprenant, mais intéressant
Christiane , je viens de remettre en ligne sur mon blog ma présentation de « Entre les actes », l’ultime roman de Virginia Woolf.
Cette folle dingue mérite le repos éternel … et, par dessus tout, notre oubli le plus profond pour cette malade mentale sans intérêt.
Passons !
Bon dimanche.
Aujourd’hui, il y a Christine Angot qui se prend pour Virginia Woolf mais sans sa folie ni son génie.
Don’t be afraid
Quelle fête, Paul Edel, sur votre blog ! Merci pour ces trois billets. Deux sur Entre les actes, un sur le Journal. Tout cette grande exploration de sa vie, de ses écrits. Et des photos, des toiles. Les lisant, regardant les photos, les oeuvres d’art, je m’approche de son univers, de son écriture, de sa peur des bombardements, de son regard sur les autres, sur elle, sur la nature. Merci pour les larges extraits des Œuvres. C’est un beau cadeau.
« …on en a oublié de souligner tout qui la distinguait d’eux. »
« …tout ce qui… »
Ah, la débilité des jugements de l’Assasseure… Elle est déficiente, ou bien?
@ « cette malade mentale sans intérêt »
Un psychiatre, expert judiciaire, a au contraire trouvé énormément d’intérêt à la psychose maniaco-dépressive dont a souffert terriblement V. W ( et son entourage) qui ne lui laissera aucun répit de ses 13 ans jusqu’à ses 59 ans, âge où elle s’est suicidée.
Il ressort de son diagnostic le portrait peu sympathique de quelques années dans la vie d’une femme de la bourgeoisie londonienne, évoluant dans un petit cercle , fermé sur lui-même, jusqu’au déni à partir de 1938, et bien sûr ce ne sera pas de ces gens-là que viendra un call de London…
et dont la notoriété médiatique parisienne s’est surtout faite à partir des années 80..
Quel les « impardonnables » n’aient pas de regret , et je n’en ai aucun , malgré tous les « plus ceci, plus cela » de Passou, de ne pas lire cette écrivaine, qui n’a rien à leur dire d’intéressant, ni de sa vie de femme, au passage on constatera que cette femme si peu libre aura consenti à un mariage de convenance, sans consommation, puisque V.W préférait les femmes, ni de la vie tout simplement, et encore moins des vagues.
Proposez là pour le Gouincourt, elle aura peut-être plus de succès pour les années à venir, qu’une parution confidentielle et bourgeoise dans la pleiade
https://actualitte.com/article/122359/prix-litteraires/le-prix-gouincourt-premiere-recompense-de-la-litterature-lesbienne
@ « Cela dit, si je ne devais retenir qu’un chose de ce livre, c’est un mot. Juste un mot, rarement employé : »ouate ». »
Un petit karaoké pour Passou :
C′est la ouate qu’elle préfère (c’est la ouate).
Passive, elle est pensive en négligé de soie (c′est la ouate).
De toutes les matières
C′est la ouate qu’elle préfère (c′est la ouate).
Passive, elle est pensive en négligé de soie (c’est la ouate)
De toutes les matières (c′est la ouate)
C’est la ouate qu′elle préfère (c’est la ouate)
« …Une émeute de détails qui n’ont de relief que… »
C’est un toc ou plutôt une coquetterie habituelle de Passou, Claudio alias D.
Je remets votre très intéressant lien ici, et alii.
Curieux que la critique ait passé ce livre sous silence ?
Pauvre Vanessa Springora, victime programmée !
https://laregledujeu.org/2025/02/10/41519/les-autres-en-nous/
Turpitudes familiales de la bourgeoisie oisive ?
Je remets ici un lien concernant la nièce de V. W.
Qui a fui, pour son salut.
Aimes-tu Dieu, Jazzi ?
J’ai cru comprendre que MS n’aime pas ce que représenta Virginia W. Elle a son droit. Mais pourquoi en accabler CEUX, rares, pour qui cette « grande bourgeoise oisive » (sic) a vraiment compté ?… Paul Edel évidemment, voire peut-être Passoul, mais Passûr.
Bon dimanche… il parait que Jean-Paul Kaufman vient de publier un livre sur son enfance heureuse. Le vieux keuf peut-il le conseiller à ma soeur pour lui changer ses méchantes humeurs virginiables, et sans se faire insulter, si possible , merci. Cordialement.
on dOIT youjours avoir peur vpoiue VIRGINIA Woolf;la lire n’est pas qu’une question de DOUATE.
Dans son journal ( traduit par C-M. Huet et M-A. Dutartre, je lis, à la date du 26 janvier 1941 : « La lutte engagée contre la dépression après le rejet par le Harper’s de mon histoire et d' »Ellen Terry », je l’ai remportée aujourd’hui (je l’espère) en faisant du rangement dans la cuisine, en envoyant un article (bancal à mon sens) au N.S et N., et en prenant deux jours pour travailler, probablement, à mes mémoires .
Cette lame de désespoir ne réussira pas, je le jure, à m’engloutir. La solitude ici est grande. La vie à Rodmell des plus insignifiantes. Cette maison est humide. Et tout en désordre. Mais il n’y a pas d’autre choix. Et puis les jours vont rallonger. Ce dont j’ai besoin, c’est que rejaillisse l’ancienne source. « Votre véritable vie, comme la mienne, m’a dit un jour Desmond, est dans les idées. « Il ne faut pourtant pas oublier que les idées ne se tirent pas à la pompe. Je commence à détester l’introspection. Sommeil et nonchalance, musarder, lire, faire la cuisine, rouler à bicyclette, oh, et un bon livre bien dur et un peu rocailleux, par exemple Herbert Fisher. Voilà ce que je me prescris. »
Aimes-tu Dieu, Christiane ?
A Forcalquier (Alpes de Haute-Provence) où elle s’était établie depuis 1984, on l’appelait » l’Anglaise
C4EST ROSE qui a bien dû entendre un mot ici ou là dans sa provence;
what? ELLE NOUS LE DIRA
J’aime la vie, D.
C’est mon droit.
Disons que lorsqu’on commence par commencer le début en decretant qu’il est absolument impardonnable! de ne toujours ! ne pas vouloir! lire l’égérie borderline de quelques mandarins de l’intelligentsia germano pratine , le petit nouveau que tu es sur ce blog, reconnaîtra qu’à cette vente forcée, s’ajoute maintenant une clause agressive…
Mon refus ferme et poli, définif ! a au moins l’élégance d’être soutenu, le monde est vaste et la vie est courte, j’ai plus urgent que la littérature médicament, en attente. Tu remarqueras que ce faisant, je ne ne fait pas la cuistre, sachant que je ne te dirai jamais il est impardonnable de ne pas connaître le calcul infinitesimal, ça l’est !
De JP Kauffmann, je te conseille la maison du retour, tu y trouveras des maçons sympa, puisque tu es en travaux, si la rdl a bien compris.
je ne ne fait pas la cuistre…mais je fais des fautes.
Sa vie avec Virginia
par Claude Grimal6 décembre 2016 5 mn
Leonard Woolf, époux de Virginia, publia à la fin de sa vie six volumes de souvenirs et d’autobiographie. Les Belles Lettres en ont tiré un petit livre dont le titre, Ma vie avec Virginia, indique clairement l’orientation. Il se lit avec plaisir, même si les lecteurs exigeants sur des questions d’appareil critique, de propos introductifs et de traduction trouveront de quoi être agacés.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2016/12/06/leonard-virginia-woolf/
peur pour V.W excuses
V.W?n’eut pas peur de « water »
LE MOINS SUPPORTE(U)R DE FRANCE
Vive le sport ! Le mien est la marche à pied. C’est tout. Je n’y passe pas toutes mes journées. Libre à vous de courir, de sauter, de remuer, de faire du vélo, de nager, tout seul ou en groupe.
Pourquoi ai-je dit que je suis le moins supporte(u)r de France? Parce que de ma vie je n’ai jamais soutenu une seule équipe sportive , localement ou nationalement.
Ce matin, à la radio, on n’entend parler que de la victoire de l’équipe de France de rugby qui aurait battu je ne sais quelle équipe de rugby de je ne sais quel pays et on nous fait entendre les cris dre joie de supporte(u)rs de ladite équipe.
Leur joie est, pour moi, énigmatique. Des sportifs ont battu des sportifs. Et alors? Que des sportifs aient la même nationalité ou qu’ils habitent la même ville, en quoi cela devrait-il réjouir ou désoler qui que ce soit? Ces gens me surprennent.
« Un 16 mars, l’ami influent de Marcel assassiné !
Ouvrez chers Fans de Proust votre exemplaire
de Du côté de chez Swann…
Il est mort à 55 ans Gaston Calmette, le puissant directeur du Figaro, abattu ce 16 mars 1914 par la belle Henriette Caillaux !
Marcel pleure l’ami auquel il avait dédié en novembre 1913 le premier volume de la Recherche.
Marcel pleure l’ami qui l’avait conquis par son « incroyable bonté », qui avait publié à partir de 1900 ses nombreux articles ou des extraits de son œuvre.
Marcel pleure l’ami auquel il avait offert des cadeaux précieux, qu’il avait invité au Ritz et ailleurs, sur lequel il avait compté en vain pour convaincre Fasquelle d’éditer Swann.
Tout n’avait pas été simple entre eux, Marcel était si compliqué, mais Marcel pleure.
Et Marcel va pleurer en juillet 1914 lorsque Madame Caillaux sera acquittée
La guerre est en marche ! »
Auteur de cette publication : Pierre Odolant
Un fait divers
https://www.facebook.com/neotvofficiel/videos/326322836402921/
Léonard Cohen, Rose, je rapproche cette photo, cette voix du même jouant de la guitare et chantant au milieu des soldats sur une plage d’Israël. Photo choisie par Passou pour la jaquette de son roman autobiographique, « L’Annonce ». On voit Léonard Cohen chantant pour soutenir le moral des soldats israéliens
sur le front du Sinaï pendant la guerre du Kippour en octobre 1973. Il évoque dans ce livre sa venue page 78.
» – Léonard ? En Israël, tu es sûr ?
– Mais oui ! Il chante pour les soldats au front !(…)
Je n’avais donc pas eu une hallucination auditive . C’était bien lui, mon chanteur de chevet, que la radio évoquait l’autre soir entre deux bulletins militaires. Je le vénérais plus encore que Bob Dylan. A égalité dans leur génie poétique et leur capacité à nous emporter dans leur univers, Léonard était meilleur musicien, il jouait mieux de la guitare ; surtout, il me paraissait moins malin et roublard que le Zimmerman si doué pour emprunter à gauche et à droite et de l’approprier pour en faire du Dylan.
Dans un pays où tout le monde s’appelle Cohen, nous avions pris l’habitude de ne l’évoquer que par « Léonard » comme s’il n’y en avait qu’un ; et à mes yeux, il ne pouvait y en avoir d’autre. (…)
Je me serais damné pour aller l’écouter. La majorité des Israéliens n’avaient pas conscience de leur chance. Je renonçai à leur faire comprendre que ce chanteur dégageait un magnétisme à affoler les boussoles. Sur les photos de ses apparitions sur le front du Sinaï, ils paraissaient pour la plupart passifs sinon indifférents.
Alors que leur camion disparaissait déjà de la route pour s’enfoncer dans le paysage, des vers terribles d’un poème d’Aragon me revinrent à la mémoire :
Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit
Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s’efface
Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri…
De tous les mots que ces lignes contenaient, « déjà » était le plus terrible. »
Il y a , Rose, un lien entre ces vers d’Aragon et la chanson que vous avez choisie de Léonard Cohen. Je ne sais pourquoi, juste je le sens…
Passou à remis cette photo sur le blog pour « L’annonce ».
Il doit être heureux de votre choix.
Christiane ,je viens d’ajouter sur mon blog quelques réflexions à propos du roman qui a ouvert tant de portes à la modernité littéraire « Mrs Dalloway » de Virginia Woolf.
christiane,n’est-ce pas moi qui ai récemment envoyé L.Cohen?
n’importe,l’essentiel est qu’il vous ait touchée
Oui, Paul, je viens de le lire.
Comme vous saisissez bien l’âme de ce personnage, Clarissa et par elle, Virginia Woolf, elle même. C’est un ensemble somptueux : Le Journal, Entre les actes, Mrs Dalloway…
Avez-vous écrit sur « Promenade au phare » ou sur Les « Vagues » ?
C’est un regard, le vôtre , qui dévoile mille et un secrets d’écriture et d’approche de cette grande Virginia Woolf.
WAEer , et Woolf
J’en viens maintenant à L’eau et les rêves (le mot rêve ici comme ailleurs chez Bachelard n’a rien à voir avec nos rêves nocturnes ; il s’agit plutôt de rêveries). L’eau, c’est l’élément vital, nourricier. Mais c’est un élément ambivalent : on peut la voir, s’y mirer, s’y enfoncer, dans la nage, s’y perdre aussi, dans la noyade, mais encore la boire, l’assimiler.
Bachelard va analyser successivement les différents aspects de l’eau avec un privilège accordé à l’eau des rivières, des lacs. D’où les limites de sa démonstration : j’essayerai de montrer qu’il y a d’autres eaux dont certains poètes ont très bien parlé et qu’il ignore délibérément.
https://cheminstraverse-philo.fr/philosophes/bachelard-leau-et-les-reves-2/
«
EXCUSES WATER
Oh, et Alii, si c’est vous, excusez-moi. C’est un très beau cadeau.
Je cuide
Vous avez envoyé I’m your man.
Et pour vous remercier, ai répondu avec To the end of love.
Leonard Cohen, forever.
rose dit: 15 mars 2025 à 21h58
Je cuide
À vous et à et alii, B.Christiane, Rosanette, Clopine et Marie Sasseur, sans oublier Puck.
https://youtu.be/NGorjBVag0I?feature=shared
J’évoquais, et Alii, ce message de Rose sans comprendre qu’elle vous citait. Je n’avais pas remonté tous les commentaires, toute plongée dans les livres de Virginia Woolf.
Les personnages du livre de Virginia WOOLF sont-ils vraiment des personnages ? Ils n’ont pas d’épaisseur psychologique qui leur soit propre. Ils forment un tout, un tout profondément mélancolique. « J’ai plongé dans mon grand lac de la Mélancolie » écrit Virginia WOOLF dans son Journal, en 1929. Dans Les Vagues, une métaphore se substitue parfois à celle des eaux profondes – ou plutôt les deux coexistent
.https://www.recoursaupoeme.fr/les-eaux-profondes-de-virginia-woolf/
Je l’ai trouvé, et Alii, sous le billet précédent. Il y a même d’autres chansons et vidéos de lui. Encore merci.
Proust avait-il peur d’Henriette Caillaux ?
« Après le procès
Éclaboussé par le scandale, Joseph Caillaux démissionne dès le 17 mars, lendemain du crime. Il est cependant réélu député lors des élections législatives de mai 1914 à Mamers. Alors qu’il pensait devenir président du Conseil et appeler Jean Jaurès au ministère, il ne peut guère faire prévaloir ses opinions pacifiques pendant la crise de juillet, la date du procès étant fixée au 20 de ce mois. Henriette Caillaux est acquittée le 28 juillet 1914, le jour même où l’Autriche déclare la guerre à la Serbie, entraînant l’Europe dans la Première Guerre mondiale. Le 30 juillet, la Russie ordonne la mobilisation générale. Le 31 juillet a lieu l’assassinat de Jean Jaurès. Le 1er août, l’Allemagne déclare la guerre à la Russie. Le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Le lendemain, le Royaume-Uni déclare la guerre à l’Allemagne.
Au début des années 1920, en raison de son activité criminelle passée et de ses relations avec les agents du gouvernement allemand, le couple Caillaux est étroitement surveillé par les services spéciaux français. Un correspondant des services spéciaux français devient l’amant d’Henriette Caillaux, ce qui permet de surveiller le couple intimement.
Au début des années 1930, Henriette Caillaux obtient le diplôme de l’École du Louvre en présentant une thèse sur la vie et l’œuvre de Jules Dalou. Cette thèse lui sert de base pour publier un ouvrage de référence en 1935, dans lequel elle a établi un inventaire de l’œuvre de ce sculpteur.
En 1940, le couple se retire dans sa propriété de Mamers. Joseph Caillaux, après avoir voté les pleins-pouvoirs au maréchal Philippe Pétain, se retire de la politique et se consacre à ses mémoires. Henriette Caillaux meurt le 29 janvier 1943 à Mamers. Joseph Caillaux, de onze ans son aîné, la suit dans la tombe l’année suivante. » (wiki)
https://www.lelezarddeparis.fr/les-hommes-nus-de-paris-10
« Des sportifs ont battu des sportifs. Et alors? Que des sportifs aient la même nationalité ou qu’ils habitent la même ville, en quoi cela devrait-il réjouir ou désoler qui que ce soit? Ces gens me surprennent. » (Charoulet)
Cher ami, vous avez raison ! Tous les dégoûts sont dans la nature …. et les vôtres sont respectables, n’est il pas vrai ?
Je cuide – 10h27
Merci, formidable approche de ce roman difficile de Virginia Woolf, « Les Vagues » dans Recours au poème. Qui a écrit ce bel article ?
9.29 merci pour votre récente entr’ouverture, et d’avoir joué le jeu de ma proposition de ne pas m’insulter. Il est certain que pris au premier degré, les propos comminatoires du présent billet ont de quoi agacer. Personnellement, je les oublie vite car je les prends d’emblée plutôt au second, car, en vérité, je n’éprouve aucun dépit à l’égard de cet homme dont je n’attends rien, à vrai dire. Il a ce don de ne jamais influencer aucune de mes lectures. Et si je n’aime pas tellement l’écrivain, je respecte sa « conscience professionnelle » de bloguiste vulgarisateur vigilant d’une « actualité littéraire » plutôt élargie et éclectique sous sa plume.
Je ne cible pas votre cuistrerie, ni vos fautes (sic), je regrette juste le ton général de vos commentaires. Votre besoin systématique de vous emporter au moindre épinglage, reprenant vos méthodes… C’est voilà bien peu de choses, admettez-le. Pour le reste, vous gardez évidemment tous les droits d’être ce que vous êtes, ce dont d’ailleurs nul.le ne songerait à vous excommunier. Car j’ai constaté que tous les erdéliens étaient des gens tolérants les uns envers les autres, puisqu’ils finissent toujours par renaitre peu ou prou des blessures de toutes les attaques dont ils font l’objet. Alors, bon dimanche à eux/elles tous.tes,
Aimes-tu Satan, D !
@10h53
toi aussi tu prends ce blog pour un divan ? Garde ta psycho sossio de bazar pour les imbéciles que tu flattes ici h24.
Ouf, 11.01, j’avais juste craint une autre riposte.
Me voilà donc rassuré, tout est en ordre.
« Autant commencer par ‘ Histoire de ma sexualité ‘, en folio ? »
Je n’ai lu que le « Journal » suite à une interview de Laure Adler qui était bien étonnante.
LE MOINS SUPPORTE(U)R DE FRANCE
Vive le sport ! Le mien est la marche à pied.
Eh bien, Patrice, nous sommes au moins deux! 🙂
Aimer Satan est un vice fort rependu ! Il est si près de nous, le salaud, qui n’attendons que lui pour jouir dans le malheur des autres.
Adorer Dieu comme un couillon parmi d’autres bolos, c’est payer la place du parking pour garer précautionneusement sa voiture, laquelle sera rayée par d’autres couillons pour provoquer le fou-rire des amis de Lucifer, ces limaces lentes, dodues, et charnues.
Par acquit de conscience j’ai sorti « Tricks » de ma bibliothèque. Je ne suis toujours pas convaincu.
« En Europe j’aime beaucoup les Italiens : physiquement c’est tout à fait mon genre. Mais psychologiquement ou socialement ils sont emmerdants comme la pluie. Ce n’est pas de leur faute, c’est la faute de la société, de l’Église, tout ça, mais le trip italien dans l’ensemble c’est assez pénible. Tu sais, le genre qui vous dit, le lendemain, c’était la première fois que je couchais avec un garçon, ou bien je fais ça et ça mais pas ça, ou bien il faut que rentre, ma mère m’attend etc., etc. »
Déjà à l’époque il était raciste.
Et il continue :
« Tandis que psychologiquement, j’aime beaucoup les Américains, leur façon de ne pas faire d’histoires, de prendre les choses comme elles viennent. Alors je fantasme sur le New Jersey parce que c’est plein d’Italo-Américains, non ? Physiquement, ils ont le type italien, mais culturellement, psychologiquement, ils se comportent comme des Américains. »
Il était raciste il était pour la « bonification » par le croisement des « races ».
🙂
Le ver était déjà dans le fruit.
La préface de Michel Cusin (28 pages) est passionnante. Vous m’avez donné envie de la relire. C’est l’édition Gallimard des « Vagues », traduit par ce même Michel Cusin.
Oui, Les Vagues, « ne sont pas ce que l’on croit ». Ce n’est pas un roman mais qu’est-ce ? Pour Cusin, « ce n’est pas non plus un poème en prose ». Ce n’est pas non plus une pièce de théâtre.
« Le premier chapitre se passe au bord de la mer, le deuxième dans les pensionnats, puis il y a Londres et Hampton Court. Les sept personnages sont indiqués par leurs prénoms, bien qu’ils n’appartiennent pas à une même famille. (…) Le lecteur est surtout dérouté par une sorte de déliaison narrative : plus de récit, pas de narrateur, sauf dans les interludes.(…) Il s’agit de six vies évoquées en neuf chapitres correspondant à neuf âges repérables. (…) On suit sans peine nos héros de la petite enfance à la vieillesse. »
Cusin exposé clairement la structure de ce livre. Puis il dattarde à repéré qui aime qui ! Et là ça devient compliqué entre ces quatre garçons et ces trois filles. Il place Percival à part, » un centre vide et sans voix ». Est-il déjà mort ?
Il y a donc « ces voix qui illustrent la fonction poétique du langage avec une sorte de leitmotive qui les différencie. »
Et cette phrase impersonnelle à la fin : « Les vagues se brisaient sur le rivage ».
J’ai trouvé ce roman très difficile mais
magnétique avec sa structure répétitive.Cusin se reporte alors au journal de V.Woolf. Une page datée du 28 mai 1929 où elle évoque son écriture. Je lis : « Qu’en est-il de ce livre ? Comment vais-je le commencer ? Et sur sera-t-il ? Je n’essaie pas de raconter une histoire. (..) Mais entre chaque scène doit exister une unité que je ne parviens pas à trouver pour le moment. » Est-ce ce passage que Cusin a aimé ? Lui, cite : « on pourrait appeler ça autobiographie ». Il ajoute : « Aussi est-il possible de lire Les Vagues de Virginia Woolf comme « des fragments de ses mémoires ». Pour lui, son « écriture romanesque et poétique lui fournira l’occasion, illusoire, de faire réponse à sa quête inlassable du sens de la vie ». Un revenant ? Son frère Thoby mort en 1906. Peut-être « celui à qui la parole n’est jamais donnée. »
La mort de Percival est importante dans ce roman.
Cusin posé une question : » Comment vivresi on ne peut faire ni le deuil de ceux qu’on aime ni celui du sens qui toujours fait défaut ? C’est par ce deuil impossible à circonscrire et à écrire que Freud définit la mélancolie. Et c’est sur cette ligne de crête dangereuse et fascinante que se fait entendre, dans les Vagues, la plaintive elegie. »
Très puissante préface.
* ou bien il faut que je rentre
Puis il s’attarde à repérer qui aime qui ! Et là ça devient….
* Il était raciste mais il était pour la « bonification » par le croisement des « races ».
Il publie même ses tweets. 24 euros neuf.
Tu dois aimer Dieu avant la vie, Jazzi.
Ne réinvente pas les Commandements.
Aimes-tu Dieu ? Oui ou non ?
Dès que l’on me dit : « Tu dois », je pars en courant, D. !
Les histoires d’amour sont confidentielles…
Eh bien, Patrice, nous sommes au moins deux! 🙂
Au moins trois !
https://www.amazon.fr/goût-marche-Collectifs/dp/2715228120
Vous avez des scrupules d’avoir enfoncé Camus, dear FL ? Vous faites bien, Tricks vaut bien la littérature complète de Dustan et ne parlons pas de Guibert sauvé par trois livres. M. Charoulet, rangé des dictionnaires pour passer au sexe, à livré une bonne analyse si l’on dire sur Matzneff. Nous ne venons pas sur le prestigieux blog à
passou pour écouter du radiofrance, Musk bashing depuis deux mois, pas une mention ce jour du dernier tir réussi pour délivrer la vieille cosmonaute coincée en orbite. Passou aime l’inverti, rempile avec V. Woolf, il manque un avis saxon qui dira le charme ondulant de sa prose en vo. Les grands bourgeois ne vivent pas pour enrichir leur richesse mais pour la conserver, certains en meurent, Piketti aurait échoué à la porte du Bloomsbury.
marrant ces coïncidences : dans le petit ouvrage que je rédige en ce moment « comment je suis devenu complotiste » je fais justement remarquer que ce n’est peut-être pas un hasard si les initiales de Virginia Woolf correspondent à celles de VolksWagen.
genre qu’il passait sa vie à flatter les imbéciles h24, sauf ma soeur… [alors qu’il s’apprêtait à partir en Polynésie mais ne serait jamais prêt à temps… 16 heures 04, il allait devoir annuler le voyage au prix d’une taxe exorbitante (au sortir de sa sieste. Était-elle drôle, parfois, ma soeur). « En vérité, Zarathoustra est un vent fort pour tous les bas-fonds, et voici le conseil qu’il donne à ses ennemis et à tout ce qui crache et bave : « Gardez-vous de cracher contre le vent ! » (de la canaille : « à la nitch » !) – Allons marcher, nous autres…
quand à la russophobie chronique chez les anglais il fzaut bien garder à l’esprit le rôle joué par la publication du faux document « le testament de Pierre Le Grand » par des éditeurs proches du clan de Virginia Woolf.
nb : ce document « le testament de Pierre le Grand » est à la russophobie ce que le « protocole des sages de Sion » est à l’antisémitisme.
pour conserver ce parallèle la phrase de Truman à la fin de la guerre « 20 millions de morts russes : ce n’est pas assez » a probablement été pensée bien que non dite par Churchill pour les 6 millions de juifs, pour cet antisémite du talon jusqu’au bout des cheveux cela ne devait pas être suffisant non plus.
@ délivrer la vieille cosmonaute coincée en orbite.
Pmp, dirfil, j’ai fait ce qu’aij pu. Prenez la relève, chéris a-vertis, peut-être obtiendrez-vous la guérison commune ? Le cours des trixes entre poussoul et masseur augmente sans cesse, c’est le moment d’acheter avant la prochaine débâcle.
Echangerais mon Triks de Camus pour sa Correspondance avec Maria Casarès.
(Merci de faire suivre sur la RDL, si intéressé.s).
Les « époux Camuset » DHH…, Vous souvenez-vous de cette affaire judiciaire ? (Qui peut ouvrir cette vieille archive du Monde) ?
https://www.lemonde.fr/archives/article/1967/03/13/la-concierge-ne-voulait-pas-passer-pour-snob_2615876_1819218.html
comme dirait passou le roman permet de dire la Grande Histoire par des petites histoires.
aussi j’espère qu’un romancier s’emparera de cette histoire qui vient de se passer à Odessa.
un soldat de l’armée ukrainienne a abattu le type qui était à l’origine de l’incendie de la maison des syndicats à Odessa en 2014.
ce type était une petite frappe comme on en voit dans les romans (cf un bouquin de Lydie Salvayre) qui a gagné du galon au fil des années. il n’a pas été recruté dans l’armée, mais lui et sa petite troupe aidaient les recruteurs pour les cas difficiles de récalcitrants (l’Ukraine défend nos valeurs démocratiques…).
justement un gars qui tenait une salle de sport était un de ses récalcitrants, comme c’était un balèze il a viré une première fois les recruteurs venus le chercher.
du coup ces recruteurs sont allés demander de l’aide à notre petite frappe responsable de l’incendie de la maison des syndicats, lui et sa bande ont réussi, à force de coups et de tortures (l’Ukraine défend nos valeurs démocratiques) à convaincre le récalcitrant.
pas de bol ce récalcitrant est mort le premier jour où il s’est retrouvé au front.
quel lien avec le type qui a assassiné la petite frappe support des recruteurs ? hé ben ce type était le père du jeune récalcitrant.
ce que les recruteurs ne savaient pas c’est que ce père s’étaient arrangé avec les militaires pour aller ce battre en échange de son fils.
ce père a été blessé une dizaine de fois, des blessures graves, et à chaque fois il est retourné au front pour éviter que son fils n’ aille.
les gens qui ont du pognon payent les recruteurs, lui a voulu payer avec sa vie.
ce père est allé flinguer la petite frappe dans son repère, entouré de sa troupe de petites frappes (en Ukraine on les appelle des titouchky) : il savait que c’était un acte suicidaire.
comme le dit passou les petites histoires permettent parfois de mieux appréhender la Grande Histoire.
14.07 et 14.34 il y a chez Lydie Salvayre un beau portrait de Virginia Woolf (7 femmes). Merci de l’avoir rappelé. J’attends-j avec impatience la sortie du nouvel essai des bordels.
Ajoutons cette autre sentence de Z. pour le fun… « Et il en est d’autres qui appellent vertu la paresse de leurs vices ; et dès que la haine et leur jalousie s’étirent les membres, leur « justice » se réveille et se frotte les yeux pleins de sommeil » (in, les vertueux, op. cit).
Paul Edel, c’est superbe de completery la série de vos lectures de l’œuvre de Virginia Woolf. Ce que vous dîtes de ce journal est un hymne at la vie et au travail. Elle n’arrêtait pas de lire, d’écrire, de se poser des questions sur le sens de la vie et de la mort. J’ai été très sensible aux photos que vous intercalée, sa chambre, sa bibliothèque, son bureau largement ouvert sur le jardin. Un beau couple avec son mari, très anglais, très chic ! Même si cela ne fonctionnait pas vraiment, semble-t-il. J’aime le bruit de papier froissé que vous entendez quand elle écrit. Peu à peu s’affine son portrait. Elle semble avoir eu un visage très anguleux et un regard sérieux . Aimait-elle rire. Elle parle peu de la joie sonore, juste des frissons de bonheur, tres intérieurs. A-t-elle eu des enfants auprès d’elle ? C’est une solitaire qui aime pensée en écrivant mais qui, toute fois, aimé la société de ses amis, la vie confortable qui semble être la sienne. La guerre, les bombes… Ils étaient tous à égalité. Je ne crois pas que cette peur des bombes ait motivé son geste, plutôt la crainte de perdre le contrôle face à ses pensées funestes.
Enfin pour le rire, dans Entre les actes, elle s’amuse beaucoup et sans méchanceté à jouer du cocasse des êtres et des situations. Continuez, c’est un régal de lire votre traversée des livres et écrits divers de Virginia Woolf.
Ce Testament de Pierre Le Grand n’était ni récent, ni inconnu. Présente au Directoire en 1797, et inclus comme authentique lorsque Napoléon se lance dans la Campagne de Russie en 1812…On se demande bien ce qu’y ont trouvé les woolfiens….
que vous intercalez- qui aime penser – toutefois –
Pourquoi il faut relire Virginia Woolf … Un apartheid tacite que subit la moitié de l’humanité
https://www.lepoint.fr/livres/pourquoi-il-faut-relire-virginia-woolf-15-03-2025-2584794_37.php#11
Ce qui me frappe le plus en relisant Woolf, c’est l’approche tâtonnante , discontinue, hésitante presque, du sens. Que ressentons de stable et définitif ? Rien. Chez elle le sens est perpétuellement provisoire et mal déchiffrable ,le contraire des rigidités des personnages du roman victorien si amidonnés psychologiquement. Le critique littéraire italien Pietro Citati a fait plusieurs portraits d’elle. Notamment celui-ci : »Souvent, elle voyait trop de monde ; elle parlait trop, écrivait trop de lettres ; son existence devenait hystérique. Alors l’agitation la submergeait: ses sens tressaillaient et crépitaient ; elle oscillait comme un baromètre à chaque changement d’humeur, passant de l’euphorie à la mélancolie. » Enfin il résume ce qui caractérise son art : » Aucun écrivain peut-être n’a jamais rendu avec un tel bonheur la fluidité incessante du temps: un temps tout entier présent, car même le passé est ramené au niveau du présent. »
C’est d’autant plus étrange que le temps est silence. Le tic tac d’une vieille horloge, l’ombre qui se déplace selon la course du soleil. Elle ne pouvait écrire si quelqu’un était dans la pièce où elle écrivait. Tout est contraste chez elle, un certain empêchement et une liberté folle, une grande élégance et l’oubli de son apparence quand elle est pétrie de mots, l’insaisissable et l’attention extrême et précise à son texte. Un mystère j’imagine que DHH a son élégance réservée, sa tenue autant en paroles qu’en gestes. Mais la ressemblance s’arrête là. DHH a la tête sur les épaules plus que Virginia Woolf.
Elle a quand même bouleversé les codes du roman si rigides pour suivre son humeur, ses intuitions.
Passou, puis vous, c’est la fête à la RdL !
Jean Langoncet – 16h41.
Il est vraiment bien cet article du Point. Qui l’a écrit ? Pas de signature…
https://soleilgreen.blogspot.com/2018/06/vers-le-phare.html
L’excellent billet de Soleil vert concernant Vers le phare de Virginia Woolf.
Hier en discutant avec ma femme sur le film de Paolo Sorrentino « Parthenope », elle me dit que la confiance est très importante dans la vie d’un couple.
Euh…oui…oui, répondis-je, c’est même la chose la plus importante dans la vie tout court… C’est pour cela qu’il ne faut faire confiance à personne.
Ma femme m’a regardé, bizarrement, et puis elle est partie, en silence.
Franchement, j’ai peur. Je connais très bien ma femme chérie et son silence est toujours annonciateur d’une catastrophe.
Que dois-je faire ?
Christiane,
L’article est signé Claude Arnaud.
Dans « Parthenope » il n’y a pas de couples, Bernard, que des âmes solitaires !
Merci, Maurice. Il a une sacrée plume ce Claude Arnaud.
Encore, Je cuide à 9h30 pour un livre mal traduit mais très intéressant. L’article présenté par « En attendant Nadeau » révèle l’édition d’un livre écrit par le mari de Virginia Woolf, dressant un portrait très fin de sa femme.
cuide dit: 16 mars 2025 à 9h30
Sa vie avec Virginia
par Claude Grimal6 décembre 2016 5 mn
Leonard Woolf, époux de Virginia, publia à la fin de sa vie six volumes de souvenirs et d’autobiographie. Les Belles Lettres en ont tiré un petit livre dont le titre, Ma vie avec Virginia, indique clairement l’orientation. Il se lit avec plaisir, même si les lecteurs exigeants sur des questions d’appareil critique, de propos introductifs et de traduction trouveront de quoi être agacés.
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2016/12/06/leonard-virginia-woolf/
« Dans « Parthenope » il n’y a pas de couples, Bernard, que des âmes solitaires ! »
j’adore la sortie d’un film de Sorrentino, en fait j’adore Sorrentino, parce que c’est l’occasion d’écouter les gens parler de Sorrentino et quand les gens parlent d’un film de Sorrentino en fait ils parlent d’eux. Sorrentino c’est un peu le Welbec du cinéma : quand on a lu ou entendu toutes les critiques de ses films on a tout compris du monde dans lequel on vit. en fait c’est ça un artiste, c’est une personne qui est le reflet de son époque, un peu comme Jeff Koons : Sorrentino est le Jeff Koons du cinéma sauf qu’il exprime un truc tout aussi branque, mais dans le sens opposé.
exemple : il aurait fallu faire un livre qui compile tout ce qui a été dit sur la Grande Bellezza, ce serait hyper croquignole.
et pour celui là ça va être pareil.
perso je préfère en rester aux films de Clint Eastwood qui sont plus authentiques, plus sincères, moins crapuleux.
en fait Sorrentino est juste une crapule, mais il en faut pour refléter un monde tout aussi crapuleux.
@Paul Edel c’est beau ce que vous écrivez sur Woolf.
c’est vrai qu’elle est peut-être un des seuls auteurs modernes qui soit exaspéré, ou qui exprime un début d’exaspération.
exemple au hasard : on dit que Mrs Dalloway est un remarque de la Recherche avec justement le temps qui fonctionne en boucle, où il arrive un moment à la fin où l’on revient au point de départ.
sauf que la différence entre Proust et elle c’est peut-être justement cette immanence chez Proust où tout est mesuré à sa propre hauteur à lui, alors que chez Woolf est moins présente et si le seul personnage de Mrs Dalloway est le seul élément explicatif du livre il l’est moins que Proust dans la Recherche où tout repose sur lui seul, même les 2 éléments essentiels les plus marquant de la littérature moderne occidentale qui sont la raison et les sentiments moraux.
exemple au hasard : l’égoïsme n’est pas traité de la même façon chez Proust et chez Woolf : il apparait comme une chose normal chez Proust à laquelle il suffit de s’habituer alors que ce même égoïsme provoque toujours une forme exaspération chez Virginia Woolf.
Paul Edel, aimez-vous Dieu ?
« et pour celui là ça va être pareil. »
Non, puck.
Nous étions quatre pelés et un fondu dans la salle où je l’ai vu.
https://www.lelezarddeparis.fr/capri-cest-vraiment-fini
VIRGINIA WOOLF
Le printemps exulte à Londres
Mrs. Dalloway, le roman de Virginia Woolf, publié en 1925, se déroule durant une chaude journée de printemps londonien, alors à son zénith : « c’était la mi-juin. La guerre était finie ». Tout à ses pensées et préparatifs de sa grande réception de la soirée, Clarissa, son héroïne, femme élégante des beaux quartiers de Londres, se souvient. Elle se souvient du temps où elle avait l’âge de sa fille Elizabeth, de son ancien amour de jeunesse pour Peter Walsh, qu’elle sacrifia finalement pour épouser Richard Dalloway, mais aussi de ses émois d’alors pour la troublante Sally Seton : « L’étonnant, quand elle y repensait, c’était la pureté, l’intégrité du sentiment qu’elle éprouvait pour Sally. Ce n’était pas comme le sentiment qu’on peut éprouver pour un homme. C’était complètement désintéressé et, en outre, cela avait une qualité qui ne pouvait exister qu’entre femmes, qu’entre des femmes juste sorties de l’adolescence. » Outre le fait que Virginia Woolf mit une grande partie d’elle-même dans le personnage de Clarissa Dalloway, son roman nous offre de surcroit une fresque de la ville de Londres et de ses habitants, rythmée, toutes les demies heures, par le son de la cloche de Big Ben. Avec ce récit empreint de nostalgie, qui oscille continuellement entre le présent et la passé, le monologue intérieur de son héroïne et les sensations ressenties par les principaux personnages, Virginia Woolf signe ici l’une de ses œuvres majeures. Tandis que Clarissa Dalloway, désormais au seuil de la cinquantaine, se demande anxieusement si Peter Walsh, qui vient de rentrer inopinément à Londres après plusieurs années passées en Inde, allait la trouver vieillie, celui-ci, se rendant à pieds à sa soirée, découvre pour la première fois la ville à « l’heure d’été », une mesure introduite au Royaume-Uni le 21 mai 1916. L’occasion pour nous de goûter sur ses pas à l’une des plus longues journées de l’année.
« Ce n’était pas la beauté pure et simple – Bedford Place qui mène à Russell Square. Il y avait la rectitude, le vide, évidemment, la symétrie d’un corridor ; mais il y avait aussi les fenêtres éclairées, un piano, un gramophone qui joue ; le sentiment d’une fête cachée qui parfois émerge lorsque, à travers une fenêtre sans rideaux, une fenêtre laissée ouverte, on aperçoit des gens assis à des tables, des jeunes gens qui tournent lentement, des conversations entre des hommes et des femmes, des femmes de chambre qui regardent, l’œil vague, par la fenêtre (quels commentaires peuvent-elles bien faire, une fois leur travail terminé), des bas qui sèchent aux fenêtres, sous les toits, un perroquet, quelques plantes. Absorbante, mystérieuse, d’une infinie richesse, cette vie. Et sur la grande place où les taxis passaient en trombe et tournaient à une vitesse vertigineuse, il y avait des couples qui flânaient, qui s’attardaient, qui s’étreignaient, serrés sous les branches inclinées ; voilà qui était émouvant ; tellement silencieux, absorbés, que l’on passait discrètement, intimidé, comme en présence de quelque cérémonie secrète qu’il aurait été sacrilège d’interrompre. Voilà qui était intéressant. Et le voilà reparti dans les éclairages crus de la ville
Son manteau léger s’ouvrit sous l’effet du vent, il avançait d’une démarche bien à lui, se penchant un peu en avant, à petits pas trébuchants, les mains derrière le dos, les yeux toujours un peu comme ceux d’un faucon ; il avançait à petits pas dans Londres, en direction de Westminster, observateur.
C’était à se demander si tout le monde dînait dehors. On voyait des portes ouvertes, ici par un valet de chambre pour laisser passer une vieille dame ayant fière allure avec des chaussures à boucles, et trois plumes d’autruche cramoisies en guise de coiffure. On voyait des portes ouvertes pour des dames enveloppées comme des momies dans des châles fleuris aux couleurs vives, des dames nu-tête. Et dans les beaux quartiers avec leurs colonnes en stuc, des femmes traversaient le petit jardin devant la maison, légèrement vêtues, des peignes dans les cheveux (elles étaient montées en courant voir les enfants) ; des hommes les attendaient, leurs manteaux ouverts par le vent, et le moteur était mis en marche. Tout le monde sortait. Avec toutes ces portes qu’on ouvrait, et la descente, et le départ, on aurait dit que tout Londres embarquait dans de petits bateaux amarrés à la rive, qui dansaient sur les eaux, comme si tout n’était qu’un vaste carnaval flottant. Whitehall, à la surface argentée, était comme une patinoire que traversaient des araignées, glissant sur la glace, et autour des lampes à arc on sentait les moucherons ; il faisait si chaud que les gens restaient dans la rue à bavarder. Et là, dans Westminster, un juge à la retraite, selon toute apparence, était solidement assis devant la porte de sa maison, habillé tout en blanc. Sans doute un Anglo-Indien.
Et là une bagarre de poissardes, ivres ; un peu plus loin un seul policeman et des maisons tapies dans l’ombre, de hautes maisons, des maisons à dôme, des églises, le Parlement, et la trompe d’un bateau à vapeur sur le fleuve, un son creux, comme une corne de brume. Mais c’était sa rue, cette rue, la rue de Clarissa. Des taxis tournaient à vive allure, comme l’eau autour des piles d’un pont, aspirés vers un même lieu, lui semblait-il, parce qu’ils transportaient des gens qui allaient à la soirée de Clarissa.
Le courant froid des impressions visuelles lui faisait défaut maintenant, comme si l’œil était une coupe qui débordait, et laissait le trop-plein couler sur la porcelaine sans qu’il en soit gardé trace. Il fallait maintenant que le cerveau se réveille. Il fallait maintenant que le corps se concentre, au moment d’entrer dans la maison, la maison éclairée, où la porte demeurait ouverte, devant laquelle les voitures venaient s’arrêter, avec des femmes richement parées qui en descendaient ; l’âme doit rassembler ses forces pour tenir bon. »
(« Mrs Dalloway », traduit par Marie-Claire Pasquier, folio classique 2643, © Éditions Gallimard, 1994)
Jazzi,
Je n’ai pas encore vu le dernier film de Sorrentino, c’est ma femme qui l’a vue et m’en a parlé en mettant l’accent sur le couple, la confiance et tout et tout…
Ou bien elle a quelque chose à me demander ou bien quelque chose à me reprocher. Je ne sais plus, et ça m’angoisse.
Au diable ce Sorrentino et son maudit film !
Et en plus Dreyfus est un sympathique petit macroniste. Il coche donc toutes les cases pour pas mal de monde ici.
Bonne lecture!
Hurkhurkhurk!
@ »Nous étions quatre pelés et un fondu dans la salle où je l’ai vu. »
ah bon ? dommage, c’est triste si plus personne ne parle de ce type.
pour revenir sur la comparaison entre Sorrentino et Koons il est évident que la vulgarité de Koons est bien moins dérangeante / problématique que celle de Sorrentino.
tous ses films le sont, mais la grande bellezza était peut-être un des films les plus vulgaires que j’ai pu voir.
Quel challenge avec Hervé Le Tellier !
Le prix Goncourt Hervé Le Tellier s’est mesuré à l’IA et le match a été à la fois surprenant… et terrifiant
Source : Le Nouvel Obs
https://search.app/Xha17
Jazzi, tu as très bien choisi ce passage et tu l’as bien présenté. C’est une langue fluide qui dit les choses simplement. Lamitiet vive qu’elle ressent pour cette jeune fille est tout sauf sensuelle, un partage de confidences, une solidarité, une admiration mutuelle pour des qualités intellectuelles. Il existe l’équivalent dans l’amitié entre hommes.
Certaines personnes aiment salir ces amitiés par des sous-entendus salaces. C’est dommage. Que le monde serait simple si les gens étaient plus sains et s’ils arrêtaient de projeter sur les autres leurs propres démons.
@ »Je n’ai pas encore vu le dernier film de Sorrentino, c’est ma femme qui l’a vue et m’en a parlé en mettant l’accent sur le couple, la confiance et tout et tout…
Ou bien elle a quelque chose à me demander ou bien quelque chose à me reprocher. Je ne sais plus, et ça m’angoisse. »
dans ce cas faut surtout pas lui faire lire Mrs Dalloway qui pose la question que se posent toutes les femmes depuis la préhistoire : celle de savoir miser sur le bon cheval.
c’est un exercice pas facile parce qu’elles sont obligés d’imaginer le futur à un âge où elles ont peu d’éléments pour en juger.
c’est un peu comme miser sur un cheval en faisant une visite des écuries avant la course.
à priori il semble que ce ne soit pas le cas de ta femme : avec toi elle n’a probablement pas misé sur le bon cheval.
à partir de là la mauvaise nouvelle c’est qu’une fois la course lancée on ne peut plus modifier sa mise si tu vois ce que je veux dire.
lapsus, fondu pour tondu, puck !
Vulgaire, dis-tu ?
Moi je dirais plutôt snob.
Comme pour l’extrait de Virginia Woolf…
Oui, c’est inquiétant Bernard, car Parthenope , c’est le portrait d’une femme libre, indépendante, sans attaches et qui a fait le choix de devenir prof d’université et d’enseigner l’anthropologie…
Attends-toi à ce qu’elle demande le divorce !
J’ai été à la foire du livre de Bruxelles ce weekend et c’était bien réconfortant de voir tant de monde intéressé par l’écrit, mais que de files et de bousculades, j’étais un peu perdue en sortant de là.
Bruxelles est empoussiérée au possible tant il y a de travaux à ciel ouvert, en me faufilant en vélo entre les décombres et les barrières, je suis parvenue à faire le tour que je m’étais fixée, mais en rentrant pour enlever les pollens accrochés à mes cheveux, douche et shampoing. Les yeux picotent trop pour lire. Malgré l’envie d’en savoir davantage sur le processus de création de Madame Woolf. Je ne sais pas tout me pousse dehors dans un élan de survie, j’ai été me chercher des têtes d’orties que je vais déguster demain en le trempant dans une pâte légère de sarrazin et frire délicatement dans une poêle avec de la sauce soja dessus c’est délicieux, l’idéal aussi pour faire descendre le taux d’histamine vraiment agressif cette année.
Donc le Sorrentino est sorti ( merci aux cinéphiles qui partagent leurs impressions ) et je n’ai pas encore eu l’envie, il faut dire que j’ai tellement apprécié le dessin animé muet Flow que je suis encore dans la magie de ces images et la malice des animaux.
« Succession de Claude Berri : sept personnes mises en examen, dont la romancière Nathalie Rheims
Un conflit oppose depuis dix ans les héritiers du grand producteur de cinéma français. Son fils Thomas Langman dénonce des “dissimulation d’œuvre” et des “erreurs manifestes d’évaluation”, dont il aurait été en partie complice affirme son demi-frère, Darius. »
https://www.telerama.fr/cinema/succession-de-claude-berri-sept-personnes-mises-en-examen-dont-la-romanciere-nathalie-rheims-7024769.php?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwY2xjawJEDG5leHRuA2FlbQIxMQABHU3yCEDHUSXM7i7vg9pq_fHz-CdMlykM-DtMJRQbjPekKuJV7Xx0S9Elvg_aem_rNUl0lQJMBzqNRX8EW4k8Q#Echobox=1742038681
Puck, aimes-tu Dieu ?
D, moi j’aime ta soeur, elle est comment ta soeur ? Croyante ou mécréante, ta soeur ?
@Christiane, j’ai relu tout l’article ,et un peu exploréle site « recours au poème (qui devrait vcous intéresser)sans trouver le nom que vous souhaitez désolée
zy encore vous écrivez: »» un centre vide et sans voix ». Est-il déjà mort ?
j’ai souvent entendu dire que le « lieu du pouvoit était un lieu, centre vide et trouvé que c »‘était une hypothèse féconde
@chrustiane
Série « Claude Lefort, immense penseur politique du 20e siècle »
Épisode 2/4 : Le pouvoir en démocratie comme « lieu vide »
Publié le mardi 19 novembre 2024
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/avec-philosophie/avec-philosophie-emission-du-mardi-19-novembre-2024-8209976
Après avoir examiné la caractérisation par Claude Lefort de la démocratie comme « lieu vide du pouvoir », nous confronterons ce concept avec l’hypothèse émise par le politologue Moisés Naím, auteur de The end of power, selon lequel nous serions les contemporains d’une neutralisation de la puissance. Dans un deuxième temps, nous poursuivrons cette hypothèse dans le registre des mœurs, de l’écologie et de la métaphysique, en rappelant l’idée émise par Hans Jonas d’une impuissance de Dieu après Auschwitz. Au terme de cette exploration des métamorphoses de la puissance en notre temps, nous nous demanderons s’il s’agit-là d’un approfondissement de l’expérience démocratique du pouvoir ou de son épuisement.
Le lieu vide et la fin du pouvoir. Métamorphoses de la puissance en notre temps
Empty place and the end of power. Metamorphoses of the power to act in our time
https://books.openedition.org/puc/20691?lang=fr
Martin Legros
Le couple Woolf était très uni et je ne vois pas pourquoi il aurait été platonique toute leur vie. Quant à Victoria Sackville West, elle n’aurait couché avec V. Woolf qu’une seule fois…
La vérité est que Virginia Woolf n’avait probablement que très peu d’intérêt pour le sexe. Quelque chose à voir avec sa maladie? No idea.
Jazzi,
Ma femme est catho pratiquante, le divorce pour elle est une abomination et en plus on a trois enfants ensemble, donc ce n’est pas au divorce qu’elle pense.
Je n’ai pas été toujours fidèle, je l’avoue, en la trompant deux ou trois fois durant nos 18 ans de mariage, mais qu’y puis-je ? La chair est faible et je n’ai pas lu tous les livres contrairement au poète, c’est Mallarmé je crois… mais bon, on est comme on est… non ?
Je viens de vérifier :
« La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres… » C’est du Mallarmé, oui.
La chair est faible, c’est dans la Bible !
Merde à la Bible et merde à Mallarmé.
Demain, j’achéterai un joli bouquet de fleurs pour l’offrir à mon épouse et on ira déjeuner dans un restaurant chic, et comme ça, tout sera réglé. Voilà.
(Une pensée vers le roi des juifs …)
@marrant ces coïncidences : dans le petit ouvrage que je rédige en ce moment « comment je suis devenu complotiste » je fais justement remarquer que ce n’est peut-être pas un hasard si les initiales de Virginia Woolf correspondent à celles de VolksWagen.
Va, keupu, il te sera beaucoup pardonné ; sache qu’il n’est jamais trop tard sur YouTube
… pour tenter de se faire valoir
Virginia Woolf n’était pas vraiment « portée sur la chose », en témoigne son fameux Journal.
Les femmes qui aiment le sexe ne pensent jamais à la mort, encore moins au suicide.
VW fut plutôt une femelle cérébrale, ayant un corps de femme mais pensant et raisonnant comme un homme, et même mieux qu’un homme. D’où sa dépression et son mal de vivre qui ne pouvaient aboutir qu’à une seule et unique issue, le suicide.
@Virginia Woolf n’était pas vraiment « portée sur la chose », en témoigne son fameux Journal.
Heu ! Non, rien … (on a les témoins qu’on peut – règle élémentaire : ne pas croire sa propre « presse »)
à toutes fins utiles; récemment à propos de la résistible ascebsion Trump, philomag avait ainsi présentéla question
Claude Lefort publié le 04 novembre 2020 3 min
Dans un texte paru en 1982, et repris dans le volume Le Temps présent. Écrits 1945-2005 (Belin, 2007), Claude Lefort met à jour la logique symbolique qui préside à l’élection au suffrage universel en démocratie. Une logique en tout point mise à mal aujourd’hui par Donald Trump lorsqu’il remet en question le résultat des élections à la présidentielle américaine.
https://www.philomag.com/articles/claude-lefort-la-democratie-cest-lavenement-du-pouvoir-comme-lieu-vide
excuses ascension
(je cuide et consorts sont ici bas l’illustration et la mise en pratique des préceptes fascisants du “Flood the zone with shit!” de Steve Bannon)
Pierre Assouline : «Les Israéliens savent que s’ils perdent une guerre une seule fois, ils seront tous jetés à la mer».
(Cela dit à l’attention de quelque lecteur naïf qui tomberait par hasard dans ce cul de basse fosse, croyant se trouver dans un lieu de culture, parmi des gens de lettre ; …)
«Elon Musk est en train de détruire la marque» : un fonds danois s’agace des difficultés de Tesla
LE MOINS SUPPORTE(U)R DE FRANCE
Patrice Charoulet dit: 16 mars 2025 à 9h49
Charoulet on dirait Albert Caraco.
@Jean Langoncet
rien que ça:!
à la Libération en 1944 Claude Lefort a vingt ans
https://www.belin-editeur.com/claude-lefort-ecrits-1945-2005
@«Les Israéliens savent que s’ils perdent une guerre une seule fois, ils seront tous jetés à la mer»
Même dans ces circonstances virtuelles et absurdes, mon petit doigt me dit qu’il faudrait commencer par jeter à la mer les 25% d’israéliens arabes, non ? Que de débilité dans ces propos … tels qu’ils sont rapportés …
@rien que ça:!
Autant dire pas grand chose, vous avez raison de le souligner
Bref, on fantasme sur le grand remplacement qu’on peut …
@ »Vulgaire, dis-tu ?
Moi je dirais plutôt snob.
Comme pour l’extrait de Virginia Woolf… »
Jazzman comme il existe plusieurs formes de snobisme disons que VW a un snobisme raffiné, comme Wilde, très british, et Sorrentino un snobisme vulgaire genre nouveau riche un peu comme quand pedro parle de musique et se demande pourquoi Horowitz n’a jamais enregistré le clavier bien tempéré, disons que Sorrentino est à la culture ce que pedro est à la musique : la vulgarité des nouveaux riches.
Rose
VOUS vous êtes préparée ! https://www.printempsdespoetes.com/IMG/logo/pdp_2025_affiche_la-poesie-volcanique_40x60_1_.jpg?1740061169=.com/IMG/logo/pdp_2025_affiche_la-poesie-volcanique_40x60_1_.jpg?1740061169
bonsoir
@ »Le pouvoir en démocratie comme « lieu vide » »
très probable d’assister dans les mois à venir à un soulèvement populaire avec une prise des lieux de pouvoir comme l’Elysée et le parlement par le peuple français.
on avait déjà failli assister à une prise de l’Assemblée par les gilets jaunes, je crois qu’on avait même fait venir un hélicoptère en vue d’évacuer notre président au cas où…
le dernier précédent c’est la démission de De Gaulle suite au référendum en 1969, à l’époque ça s’était passé de façon plutôt soft, ce qui ne sera pas le cas pour le prochain.
ceux qui en France détiennent le pouvoir doivent toujours garder à l’esprit qu’autant ce sera pas évident de remettre en place des industries d’armement, autant c’est un truc hyper facile de fabriquer rapidement une assez grande quantité de guillotines…
Antoine Mercierznnonçait ce soir qu’israel aurait gagné la « face « militaire de ka guerre
merci pour les nouvelles actuelles!
annonçaitavec- Armand Laferrère
(Passou ayant indiqué qu’il n’avait pas la nationalité israélienne, faut-il en déduire que ses motivations à soutenir la politique d’Israël dans les circonstances actuelles tient à un aspect religieux ? Autrement dit, Passou se situe-t-il au côté des sionistes religieux et autres suprémacistes ethniques qui dictent aujourd’hui la politique d’Israël et sont les soudards zélés/intoxiqués du plan Trump d’épuration de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem Est ? Quelle est la place de la littérature là-dedans, sinon celle de prétexte ?)
Israël : Jusqu’à la victoire ! – Armand Laferrère
https://www.youtube.com/watch?v=rHFuymkygKU
« donc ce n’est pas au divorce qu’elle pense. »
Donc elle ne peut compter que sur le veuvage, Bernard.
Très inquiétant !
« Demain, j’achéterai un joli bouquet de fleurs pour l’offrir à mon épouse et on ira déjeuner dans un restaurant chic, et comme ça, tout sera réglé. »
Pour rétablir la confiance du couple c’est un peu léger…
Je viens d’écouter Claude Lefort. Passionnant. Merci je cuide.
Pour le roman de Virginia Woolf, celui qui ne parle pas mais dont on parle est un absent. On apprendra qu’il est mort. Peut-être le souvenir de son frère mort.
Merci d’avoir cherché l’auteur de l’article. C’est étrange des textes sans signature dans une revue fût-elle électronique.
Closer – 20h38
Oui, je le pense aussi.
Christiane, il est a souhaiter pour elle que Virginia Woolf ait eu une sexualité épanouie avec d’autres femmes.
Ce que je pense.
A son époque les mentalités étaient tout autres.
La plupart des homosexuels, hommes et femmes, se mariaient entre eux.
Des mariages de raison et d’amitié, qui les laissaient libres de vivre pleinement leur sexualité.
Certains d’entre eux faisaient même des enfants ensemble.
Tels Roland Petit et Zizi Jeanmaire ou Bernard et Annabel Buffet…
« Closer – 20h38 »
Non, je ne le pense pas.
Virginia Woolf était trop sensuelle pour être frigide.
Son suicide, comme pour Bernard Buffet, c’est autre chose…
(Il faudrait arrêter d’évoquer ces connards ; mais c’est trop bon – Un projet «délirant !»: selon l’agence Associated Press, Israël et les États-Unis envisagent l’exil des Gazaouis en Afrique –
https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20250316-un-projet-d%C3%A9lirant-selon-l-agence-associated-press-isra%C3%ABl-et-les-etats-unis-envisagent-l-exil-des-gazaouis-en-afrique )
Pensées sur la guerre recueille un ensemble de textes de Virginia Woolf dont deux sont traduits pour la première fois en français. À travers ces textes, Woolf pense deux événements majeurs du XXe siècle : la Première et la Seconde Guerre mondiale. Et surtout, elle ne cesse, d’un texte à l’autre de relancer cette question : de quelle manière la littérature peut capter la violence qui bouleverse nos vies et surtout s’imposer comme une forme de résistance. Après Être femme, Écrire pour les femmes, L’artiste et la politique, et Portraits de femmes, Pensées sur la guerre est le cinquième recueil d’essais de Virginia Woolf traduit et préfacé par Justine Rabat à paraître à La Variation.
https://www.babelio.com/livres/Woolf-Pensees-sur-la-guerre/1734657
comme disait FLAUBERT,la bêtise c’est de conclure
La bêtise, c’est une gourmandise ; éventuellement périmée
« Pierre Assouline : «Les Israéliens savent que s’ils perdent une guerre une seule fois, ils seront tous jetés à la mer». »
« Comme disait FLAUBERT, la bêtise c’est de conclure »
C’est pas sympa pour notre hôte, et alii !
@ »de quelle manière la littérature peut capter la violence qui bouleverse nos vies et surtout s’imposer comme une forme de résistance. »
à l’évidence la littérature française depuis une quarantaine d’années à pousser notre pays dans une forme d’humanisme infantilisant qui aujourd’hui rend possible des raisonnements politiques totalement infantiles avec des gouvernants totalement infantiles.
exemple au hasard : dernièrement passou s’est félicité de l’entrée de la Finlande dans l’otan avec l’argument c’est leur choix.
la vision infantile est d’imaginer que les peuples et les pays sont libres de choisir tout ce qu’ils veulent quitte à mettre en danger le reste du monde.
par exemple si demain le Mexique décidait de créer une alliance militaire avec la Chine et la Russie où ces derniers mettraient des missiles nucléaires sur le bor du Rio Grande passou dirait-il : c’est leur choix ?
les américains diraient c’est le choix du peuple mexicain il faut respecter ce choix ?
non dans l’heure qui suit les américains vitrifierait le Mexique ce qui serait une réaction normale vu que ce pays représenterait une menace directe existentielle pour leur pays.
en fait non : les pays ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent, et les peuples ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent, ça a toujours été comme ça et ce sera toujours comme ça.
ni la liberté ni le c’est mon choix n’existe dans les confrontations géostratégiques.
et si passou a oublié cette évidence en écrivant une telle stupidité du « c’est mon choix » on peut dire que c’est juste parce qu’il s’est tapé des centaines de livres écrits par des imbéciles infantiles.
Mort de l’actrice Emilie Dequenne, 46 ans.
https://www.lefigaro.fr/cinema/l-actrice-belge-emilie-dequenne-est-morte-d-un-cancer-20250316
Merdum
(Passou ayant indiqué qu’il n’avait pas la nationalité israélienne, faut-il en déduire que ses motivations à soutenir la politique d’Israël dans les circonstances actuelles tient à un aspect religieux ? Autrement dit, Passou se situe-t-il au côté des sionistes religieux et autres suprémacistes ethniques qui dictent aujourd’hui la politique d’Israël et sont les soudards zélés/intoxiqués du plan Trump d’épuration de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem Est ? Quelle est la place de la littérature là-dedans, sinon celle de prétexte ?)
>
(Passou ayant indiqué qu’il n’avait pas la nationalité israélienne, faut-il en déduire que ses motivations à soutenir la politique d’Israël dans les circonstances actuelles tienNENT à un aspect religieux ? Autrement dit, Passou se situe-t-il au côté des sionistes religieux et autres suprémacistes ethniques qui dictent aujourd’hui la politique d’Israël et sont les soudards zélés/intoxiqués du plan Trump d’épuration de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem Est ? Quelle est la place de la littérature là-dedans, sinon celle de prétexte ?)
43 ans, pardon Emilie !
C’est bien triste…
je souffre de légers dysfonctionnements,et j’ai consultéb un médecin
la betiSe eUt été ,PAR EXEMPLE,de me plaindre sur la RDL
@je souffre de légers dysfonctionnements,et j’ai consultéb un médecin
la betiSe eUt été ,PAR EXEMPLE,de me plaindre sur la RDL
Pornographique
@ Pornographique!
j’m en balance!
on a la branloire pérenne qu’on peut
Qui se souvient de ma chronique mitigée sur Virginie Woolf ?
Devrais-je plutôt lire La promenade au phare ?
Merci à Passou d’évoquer The Hours car coïencidence, je l’ai ajouté très récemment dans ma liste de films à voir.
Virginia pas Virginie !
Dans les choses que je ne sais pas, et qui pourtant m’intéressent, c’est
Courant 2024, elle présentait encore son dernier film, baptisé… Survivre, tourné avant le début de sa maladie. « C’est très étrange de faire la promotion d’un film qui s’appelle Survivre, dans lequel je combats des crabes », en souriait-elle sur France Inter(Nouvelle fenêtre). est-ce que l’on vit nous dit sur notre mort.
Le cas échéant, je mourrai sous des décombres, Gaza, Beyrouth.
Oui, la question se pose, Jean Langoncet, double parenthèse , ai lu, accompagné d’un sourire radieux, si on ne gagne pas la guerre, tous les juifs seront jetés à la mère. À la mer (merdum).
1/ Il ne serait pas pacifiste.
2/ il n’aurait pas lu Edgar Morin, 103 ans, la sociologie cela conserve, qui a dit « je préfère les vaincus eux vainqueurs ».
Pour moi, c’est bien plus que merdum.
aux vainqueurs
Il a dû trouver, Edgar Morin « c’est beau la vie quand même « , hein !
Est-ce que ce que l’on vit, nous dit.
Comme un film qui se déroule.
Hinalys a la bougeotte, douée.
Il y a une semaine, elle a préparé huit kilos de granola maison pour un gars qui va courir le semi-marathon de Paris.
Hier, elle écrivit sur son compte « un petit déjeuner saint etc. »
Ce doit à être à Jérusalem, le chemin de croix. Le gars court pour sauver le christ proche d’être crucifié.
Pas un juif à la mer. Le monde en eût été changé.
Qui est Nathalie Rheims pour Claude Berri ?
Nota : c’est comme cela que se passe les héritages. Le mort est mort.
D’un côté le morse
https://images.app.goo.gl/hdCWshUZ2M5n28tY7
et l’éléphant de mer, de l’autre, la loutre. Je l’ai vue nager sur le dos à San Siméon, en riant, près du ponton de bois.
« Donnez-moi six lignes de l’écriture d’un homme, et je me charge de le faire pendre. »
Le livre de Passou est polémique, cela dit pour ceux qui ne lisent que les manchettes.
Sa dernière compagne. Onze années durant.
Une grande famille. Le lien avec Dimitri.
Jean-Pierre Rassam a vécu dans une suite du Plaza Athénée durant de nombreuses années. Il a été le compagnon de l’actrice Carole Bouquet1 avec qui il a eu un fils, Dimitri Rassam17,1, devenu lui aussi producteur de films. Beau-frère du cinéaste et producteur Claude Berri (qui était marié à sa sœur, Anne-Marie Rassam), il est l’oncle de Julien Rassam. Il est le frère du producteur Paul Rassam.
Sans commentaire.
Tristesse
Pour saluer Émilie
https://m.media-amazon.com/images/I/41scAGFWqKL._AC_UF894,1000_QL80_FMwebp_.jpg
comme disait FLAUBERT,la bêtise c’est de conclure.
Pris dans quel sens conclure, je cuide ?
Je voudrai tellement voir la cabane au fond du jardin !
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Monk's_House
Lu tout chez Paul. La chance !
Me promettant de m’y arrêter a la prochaine occasion, que j’ai facile, le bistrot de Pierrerue à Forcalquier, où la nièce de V. W avait ses habitudes n’existe plus comme elle avait pu le connaître. Le covid aura probablement eu raison de ce petit cluster historique, comme de beaucoup d’autres vies du reste.
Triste anniversaire.
La nièce dit de sa tante qu’elle était sale et fumait beaucoup, mais gardait un maintien naturel.
Relis tout Ed. Déroutant, dit elle (mon œil).
Woolf, à cause de cette narratrice promeneuse, passe du coq à l’âne…avant de revenir au coq !
Âne : quatre pattes.
Oreilles douces.
Têtu comme un âne.
Les pattes sur la terre ferme.
Coq : plumes brillantes.
Chant tonitruant.
Chef du poulailler, les poules à ses pieds caquettent.
En haut, dans la pyramide, du coq 🐓 à l’âne.🫏
Tiens, seul emoji en présence, le coup de pied de l’âne 🧐.
Le mouton noir.
Un bon conseil…
https://x.com/_native_america/status/1901433460478329291
Bonne journée
Langue chargée 22h46, toutes les réponses, ici :
AVEU CRUEL
Beau temps frais 8°, mais ensoleillé, ce matin au cours du jogging solitaire en pinède, au lever du jour.
Goûtant la vie simple, je n’ai pas pensé une seconde à Virginia Gros-Cailloux-dans-la-Tête, désolé !
Repose en paix, autricette défunte, tu nous manques ….
Possible,Jazzi, qu’il y ait eu passion. Mais le temps et l’éloignement l’auront émoussée pour faire place à une amitiés épistolaire où elles aimaient surtout parler littérature et de cette société dans laquelle elles évoluaient.
L’essentiel de ce que j’aime trouver dans l’écriture de Virginia Woolf se trouve dans ses
romans.
Il y a bien longtemps que je m’intéresse plus aux livres qu’à la vie privée des écrivains. Qu’ils vivent comme ils veulent, qu’ils aiment qui ils veulent, l’essentiel est dans la littérature, les livres qu’ils nous ont laissés. J’aime vraiment lireses livres, cette prise ondoyante tellement subtile. Et je trouve terrible cet acte dernier qu’elle a choisi pour échapper à son mal-être.
Je ne ka lis pas comme toi. Tu es quand même à l’affût des vies sexuelles des gens alors que cela me ‘aisse profondément indifférente.
Ma passion c’est la pensée, l’aventure du langage, les grandes questions de philosophie.
Ainsi quand D, le farceur demande à tous : aimes-tu
Dieu ? Je trouve cette question intéressante. Aimer avant de croire, Aimer plutôt que croire, c’est vertigineux, surtout qu’il s’agit daer quelque chose d’indéfinissable, un vide fascinant, une impossibilité de ne pas inventer en ce vide une aspiration à être. Dieu, dieux, extraterrestres, entités… On a le choix pour rêver.
Selon Tucker Carlson l’Europe se porterait mieux si Hitler avait gagné la Seconde Guerre mondiale. En d’autres mots, à l’époque aurait soutenu Hitler, tout comme il soutient Poutine aujourd’hui.
Les connards admiratifs de Trump de chez nous sont-ils informés?
prose.
Pour le reste, déchiffre ! Tout cela est bien chaotique le matin. Je n’ai pas encore bu un café brûlant, grignoté un peu de pain, arroser mes plantes, regardé le ciel pour le temps à venir.
Le corps s’éveille et met les mots en ordre.
Christiane,
Moi, cette question, je ne la comprends pas.
Parce que je trouve que c’est d.ieu qui m’aime.
Hier, je pensais pile poil comme vous. Ras la patate des vies privées toujours sous les mêmes lorgnettes étroites. Pourtant, savoir/avoir eu idée des lobbies qui nous gouvernent, toutes ces grandes familles et leurs sacs de nœuds, c’est quand même hyper intéressant.
Seul l’écrit compte. Ou l’art. Là est l’immortalité.
L’homme est sous la dalle, lui.
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