
N’ayez plus peur de Virginia Woolf
Qui n’a encore jamais lu Virginia Woolf est impardonnable. Sa réputation de cérébrale, et la complexité de ses situations, voire l’hermétisme prêté à ses personnages, ont longtemps rebuté certain public. A tort. Les sortilèges et envoûtements provoqués par le livre-culte Mrs Dalloway, en témoignent. Alors avant d’y plonger, oubliez l’abstraction dont son univers est entaché ainsi que la tristesse censée s’en dégager. Bien qu’il soit en partie fondée, ce faux-semblant repose aussi sur l’effet rétroactif de sa propre fin, sa mort volontaire à l’issue de crises de mélancolie récurrentes, Virginia pénétrant lentement dans l’eau de la rivière en contrebas de sa maison les poches pleines de lourdes pierres pour être certaine de ne jamais en remonter. C’est comme si sa mort avait précédé sa vie et l’éclairait rétroactivement d’un soleil noir pour la postérité. Le titre de la pièce d’Edward Albee Who’s Afraid of Virginia Woolf ? (1962), portée à l’écran par Mike Nichols sous le même titre quatre ans après, n’y est pas étranger.
Mrs Dalloway est paru il y a cent ans exactement. La Pléiade lui offre son plus bel écrin à cette occasion en concoctant au sein d’un mince coffret orné du Portrait d’une dame en noir (1921), un tableau de Francis Cadell, Mrs Dalloway et autres écrits (textes traduits, présentés et annotés par Jacques Aubert, Laurent Bury, Marie-Claire Pasquier et Michèle Rivoire, 800 pages, 62 euros, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard). Outre des varia prolongeant son grand roman, on y trouve deux autres textes qui, à différents titres, sont des piliers de son œuvre sans atteindre à la puissance d’évocation de La Promenade au phare ou à l’audace formelle des Vagues : il s’agit d’Orlando, biographie d’un être imaginaire, et de la série de conférences prononcées en 1928 devant les jeunes filles de l’université de Cambridge recueillie sous le titre Une pièce à soi– un titre dont la traduction a longtemps entrainé bien des malentendus avant de se fixer, espérons-le, dans cette version inédite de Laurent Bury à l’occasion de cette Pléiade, car la room en question n’est pas une chambre mais bien un lieu pour s’y isoler et y écrire (corrigeant ainsi Clara Malraux après Marie Darrieusecq et Nathalie Azoulai). Gilles Philippe accorde d’ailleurs dans sa préface une certaine importance aux problèmes que les traducteurs de l’ensemble de son œuvre ont dû résoudre au fil du temps dans différentes langues s’agissant notamment des nuances qu’elle donnait à la notion de perspective.
A l’origine, Mrs Dalloway devait s’intituler The Hours– et comment ne pas penser aux Hours (Prix Pulitzer, 1999) que cela inspira au romancier Michaël Cunningham lequel en fit une manière d’« à-la-recherche-de-Mrs-Dalloway » que Stephen Daldry adapta sous ce titre ; Nicole Kidman en fut l’héroïne et le tout fut mis en musique par Phil Glass. On a rarement lu puis vu puis écouté une telle réussite dans l’osmose produite par la rencontre entre des artistes de cette qualité. The Hours entrelaçait la propre vie de la romancière et l’effet que produisait la lecture de Mrs Dalloway sur le destin de trois femmes à trois époques différentes, film admirable multipliant les points de vue avec habileté, et tant pis pour les spécialistes de la spécialité s’il leur hérisse le poil par ce qu’ils estiment être des contre-sens.
Là comme ailleurs, le héros, c’est le temps et son insaisissable fantôme, l’instant présent. Le temps de Mrs Dalloway, roman de l’amertume et du divertissement traduit ici par Marie-Claire Pasquier, se déploie dans l’espace d’une journée à Londres de Clarissa Dalloway. Elle l’emploie à préparer une réception qu’elle doit donner le soir même, à la faveur de laquelle réapparaitra un homme qu’elle avait jadis refusé d’épouser. A travers un large registre d’expériences temporelles dans lequel chaque personnage semble incarner une image du temps, on baigne dans la memory dont le préfacier Gilles Philippe rappelle opportunément au lecteur qu’avec Virginia, il s’agit davantage de souvenir que de mémoire bien que la langue anglaise n’en fasse qu’un. Sous sa plume, la vie semble se dérouler en permanence dans une tension entre réalisme philosophique et impressionnisme des sensations.
Certainement la plus aiguë, la plus fine, la plus précise, la plus sensible et surtout la plus intelligente des écrivaines de son temps, mais aussi la plus travaillée par l’écriture, Virginia Woolf donne l’impression d’avoir passé sa vie à rechercher le mot juste jusqu’à épuisement des forces (et si cela vous fait penser au travail littéraire selon Flaubert, ce n’est pas un hasard tant elle s’y référait). Elle était tellement hantée par ce qu’elle avait à écrire qu’elle s’absentait des lieux où elle se trouvait tout en abandonnant aux autres sa présence physique. Là sans y être, mais tout le temps, dehors comme chez elle et particulièrement en société. Une évadée permanente, hypersensible et désespérée (on imagine ses réactions à ses débuts face à la critique de ses livres) qui mettait à distance les modes ordinaires, ne cessait de courir après sa propre voix et après d’autres voix qui volaient autour d’elle en espérant toujours être compris du « commun des lecteurs », le lecteur basique considéré comme son partenaire d’écriture.
Dans Instants de vie (Stock), Virginia avoue que sa vanité d’écrivain étant une vanité de snob, une vaste surface de sa peau est exposée à la critique, mais très peu de sa chair vive. Ce que c’est que de n’être, au fond, perméable qu’aux critiques qui ne s’impriment pas, celles qui restent privées. Cela dit, si je ne devais retenir qu’un chose de ce livre, c’est un mot. Juste un mot, rarement employé : »ouate ». Virginia Woolf en use pour décrire cet ineffable état de non-être qu’est « la ouate de la vie quotidienne », cet entre-deux où s’accomplissent les gestes machinaux tandis que nous flottons. Ce mot si singulier m’a fait comprendre que le génie de cette styliste hors-pair se reflétait à travers ce ton inimitable qui court partout dans son œuvre. Il rend le son d’une conversation secrète entre l’auteur et son lecteur. Non pas « ses » mais « son » lecteur. Car ce qu’elle écrit se ressent sur le mode feutré de la confidence sous la lampe dans l’intimité du tête-à-tête, et cela n’a pas de prix. Croyez-en un (re)lecteur de longue date admiratif de son oeuvre sans oublier son Journal d’un écrivain, si différent et tellement plus riche que ce que l’on a l’habitude de lire sous ce titre fait genre littéraire.
Architecture, plan, structure… Elle s’en obsède mais jamais à l’exclusion du souci permanent du choix des mots. On y retrouve toute la riche palette lexicale et émotionnelle qui la singularise dans le paysage littéraire de son temps, avec une intelligence d’une acuité remarquable et une sensibilité sans pareille (« Je voudrais n’être que sensibilité » avouait-elle dans son Journal en préparant Mrs Dalloway) au risque d’un excès d’égotisme) non sans mépris pour l’intrigue : les sons annonciateurs de l’été et la vraie nature de la nuit, le soyeux des plis d’un châle, l’hésitation où l’aube tremble quand cesse la nuit, le crissement d’un insecte, le bruissement de l’herbe coupée, le vaste soupir des vagues se brisant en mesure autour des îles, la ronde nostalgique des anciens habitants, le cuivre d’un garde-cendres, la qualité du silence les soirs d’été sous la tonnelle… Sa manière à elle de faire passer le temps à travers les pages. Une émeute de détails qui n’ont de relief que par le génie avec lequel Virginia les agence pour ressusciter un petit monde disparu, Atlantide à la mesure d’un jardin anglais, qui n’est pas d’un pays mais d’un temps. Son ami Roger Fry, qui eut à examiner ce premier jet en anglais et en français, jugeait qu’elle n’était pas à son meilleur lorsqu’elle se consacrait à décrire, en appuyant trop sur la plume, le monde inanimé des objets, mais qu’elle redevenait elle-même dès qu’il s’agissait d’incarner les sensations à travers un personnage.
A force de la rapprocher de Proust et de Joyce en dressant l’inventaire de tout ce que leurs techniques pouvaient avoir de commun, on en a oublié de souligner tout qui la distinguait d’eux. Difficile de ne pas se retrouver dans son observation inquiète du fil invisible qui sépare le normal du pathologique. L’immense majorité de l’humanité souffrante ne saurait rien en faire. Virginia Woolf, celle qui n’arrivait pas à vivre, elle, en a fait une œuvre qui aide à vivre.
(« Virginia Woolf chez elle à Monk’s House, près du village de Rodmell, Museum of Art, Rhode Island, Providence ; « Virginia Woolf » huile sur toile par Jacques-Emile Blanche, vers 1932, ; la couverture de l’édition originale du roman due à sa soeur Vanessa Bell et éditée at home par les soins de son mari Leonard Woolf).
276 Réponses pour N’ayez plus peur de Virginia Woolf
Relu Ed, en entier.
Passionnant.
Pour Judith Shakespeare, on peut lire Soumise de Christine Orban. Sur Jacqueline Pascal, la sœur aimée de Blaise. Passionnant.
C’est beau quand même la vie.
Je pars à Marseille. Semaine maternelle. L’occasion de quitter Beyrouth et Gaza, hop.
On ne sait rien. Et d’ailleurs, on ne comprend rien. Sauf que les Polaroïds , c’est hyper tendance aujourd’hui.
https://www.instagram.com/reel/DHSnPfstK8Z/?igsh=eGY3YWNlcW1oZGU2
@ »il est a souhaiter pour elle que Virginia Woolf ait eu une sexualité épanouie avec d’autres femmes.
Ce que je pense. »
Je viens de voir qu’il existe un film Virigia et Vita, en replay sur les chaînes de streaming.
Il semble que cette passion entre les deux femmes ait été cautionnée, et protégée, par leurs maris respectifs.
Mais l’infidélité de sa lectrice, puisque c’est la raison de leur rencontre, n’a fait que renforcer la maladie de l’écrivaine. Des mœurs un peu strange et scabreuses, où, comme indiqué dans un lien , le mari de la nièce s’est avéré être l’amant de son père biologique.
Et tout le reste est, bien évidemment !, de la littérature.
@ A forcalquier, se croise du beau linge, apparemment. Une ville où l’on aimerait revivre.
@ JL /// « faut-il en déduire que ses motivations à soutenir la politique d’Israël dans les circonstances actuelles tient à un aspect religieux ?… » Mais non…, voyons ! Uniquement à sa compagne de vie actuelle, un brin ultra, qui aurait en partie réussi à nous intoxiquer le modéré.
@ Virginia Woolf ?… soit on l’idolâtre, soit on la déteste. On en discute, mais à quoi bon en disputer ? (-> le corps s’éveille et met les mots en ordre… Et les pointes à déclouer attendent, pendant ce temps. Les rondins ne seront toujours pas prêts à temps).
@ 6.51 Les connards admiratifs de Trump de chez nous sont-ils informés ? ///
Existent-ils vraiment ? des Désinformés, sans aucun doute… Mais qui détient la post-vérité ?
@ Quoi, l’Eternytée ? Peut-on toujours faire son jogging en solitaire sans ses trois enfants, assassinés et enterrés dans les pinèdes locales, et sans ressentir une douleur relative ?
@ Bxl ? il faut se tirer bien vite de c’te ville. Elle finira par vous asphyxier. Ou bien alors, rester planquée à Ixelles. Ne pas sortir en vélo.
Bàv, — ça augure mal.
@ Qui est Nathalie Rheims pour Claude Berri ?
——-
Un vieux pote a récemment déjeuné sur l’herbe avec elle. Il nous en a raconté l’anecdote.
https://www.lelitteraire.com/philippe-pichon-loin-des-horizons-de-bout-de-rue-dejeuners-sur-lherbe-avec-nathalie-rheims/
@ 7.14 – Bonne chance, et belles surprises maternelles à Marseille. Hein !
Oui, Rose, bien sûr mais sait-on d’où jaillit cette merveille : l’écriture ? C’est comme un amour trop grand, trop fort qui s’évade jusqu’à rencontrer le langage ou la couleur ou la forme.
La sensualité habite le corps mais avant tout les pensées. Elle est élan vers l’inconnu comme le désir. Elle rencontre des leurres dont parfois le corps de l’autre mais elle rebondit et n’en finit pas de questionner les apparences, comme si quelque chose avait été perdu dans une mémoire d’harmonie, de fusion l’orgasme féminin est un grand mystère nouant le plaisir et la douleur.
Dans la question de D. Il y a tant de misère, comme si la retournant il demandait – comme vous l’écrivez – Aimez-moi, faites le premier pas. Cueillez-moi là où je suis, comme je suis, sans juger car l’amour est plus grand que le règlement de compte. En ce domaine le tableau de Rembrandt est une apothéose, Le retour du fils prodigue. Quelle merveille… Le père a deux mains, une féminine, l’autre masculine. L’enfant blessé, aux pieds encore salis de la boue des chemins reçoit cet amour infini comme une rosée vivifiante.
Qu’importe les chemins, nous arrivons tous à la mort, plus ou moins tôt. Emilie Duquesne a été courageuse. Elle est partie tôt comme si on l’attendait…
Bon, je radote comme les vieux ! Bonne journée
Réponse à qui n’aime pas qu’on lui réponde.
Virginia Woolf, dans son écriture au rythme brisé, oscillant entre désir et délire dans sa correspondance avec Vita offre un caractère fictionnel. Celui d’une passion éclose consumée par l’écriture. Une soumission amoureuse au service de son art, l’écriture. Une sorte d’amour courtois… L’objet de son désir est hors d’atteinte. A elle la subversion de la morale amoureuse de son époque ! Lui reste cette solitude, son regard non- conformiste, une relation fusionnelle avec la nature. Cette privation lui fut humus. Virginia Woolf est une exploratrice irradiée par l’aventure spirituelle où la conduisent ses questions. Une résistante insoumise, sensible
parfois désinvolte.
Que le corps de cette autre est loin… comme une présence du silence. Nommer cette autre c’est l’éloigner. Les jours glissent, elle écrit. Immobile alors que ses mots voyagent ou s’enfoncent en elle. Une chambre à trois lits.
Elle fait un trou dans la suite des jours en écrivant et ces bribes nous parviennent.
L’eau afflue peu à peu, la daisit. (comme dans son roman Entre les actes). Une résignation tendre. Et sa vie passa à l’ombre.
la saisit
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Retour_du_fils_prodigue_(Rembrandt)
Voilà ce tableau que j’aime tant.
@JJJ
vous m’avez interpellée sur une affaire dont je n’avais jamais entendu parler l »‘affaire Camuset »(j’ai ouvert le lien )
Ne confondez vous avec quelqu’un d’autre qui en aurait parlé sur la RDL? ou ,vu la date, avez vous pensé que des commentateurs habituels c’est moi vu ,mon âge, la seule qui pourrait avoir eu ,en son temps, vent de cette affaire ?ou encore que cela a un rapport avec les problèmes d’orthographe de mon pseudo que j’ai rencontrés avec MS
« Mais qui détient la post-vérité ? »
Il est vrai que la vérité est désormais une question secondaire, mais la réalité objective (les faits établis) demeure, même si finalement l’émotion amène l’observateur superficiel à comprendre et à croire en fonction de ses convictions — et ce n’est pas une fête ! La post-vérité est donc aujourd’hui une arme détenue par ceux qui savent susciter les émotions qui leur sont utiles.
j’ai bien aimé Emilie Dequenne dans les choses qu’on dit, les choses qu’on fait d’Emmanuel Mouret, rôle pour lequel elle a eu enfin de César du second rôle féminin. Cette partition d’amours flottantes et contrariées, avec Leila Bekthi et je crois me souvenir Niels Schneider comme objet de tiraillement et confident des déboires conjugaux.
@je déménagerais bien de Bruxelles, mais j’ai des obligations ici.
« Il y a bien longtemps que je m’intéresse plus aux livres qu’à la vie privée des écrivains. »
Bien sûr, Christiane.
C’est à travers leurs oeuvres que nous découvrons les écrivains.
Mais celles-ci ne sont-elles pas le fruit de leurs expériences de vie ?
C’est en cela qu’ils nous parlent et nous ressemblent.
Il ne s’agit pas de les réduire à leur sexualité ou d’en faire de purs esprits.
Gardons-nous de les juger (pour leurs actes, leurs idées ou leur sexualité) ou de les déifier.
Vieux débat du pour ou contre Sainte Beuve…
« Bon, je radote comme les vieux ! » (Christiane, 8h52)
Très chère, en RdL, on participe à Normale Supérieure Radotage, le cénacle où tout le monde radote comme dans un EHPAD de luxe.
Au moins, ici, la connerie est infiniment mieux partagée et acceptable que sur les réseaux sociaux, le summum de la couillonnade numérique.
Jazzi et JC,
là, je suis un peu à sec, trop de mots ! Mais vos pensées sont vives comme l’eau des torrents que les truites farii remontent gaîment.
Bonne journée at vous. Je vais faire le plein de soleil, cette poudre d’or qui nous laisse engourdis.
les truites fario
@rose
J’ai bien fait de revenir après une telle absence. Je n’avais jamais entendu parler de Soumise de Christine Orban. Dans ma PAL, merci infiniment
Et ce soir on fêtera Saint-Patrick avec quelques verres de Red Spot :
https://turistaacolmar.blogspot.com/2023/06/irish-pub-grand-rue.html
« Dans la question de D. Il y a tant de misère… »
C’est classique chez ces catholiques qui oublient qu’ils sont chrétiens.
Abstract—According to Julia Kristeva, women feel the
separation from mother as a lack. This lack, the anguish of
separation from the mother can be best expressed bysilence
and repetitions. Kristeva also states that the best period for
self-expression for women is the time of the semiotiques stage
when the subject is alone with the mother in her womb.
Circular form of narration, repetitions and silence constitute
the best forms of expression for women. Celebrated novelist
Virginia Woolf employs language as a major tool for providing
insight intothe identities of characters. However, the
characters’ identities are fluid and never fixed, hence language
conveys this ambiguity. Drawing on the theories of Julia
Kristeva, this paper aims to examine Woolf’s use of language
to express especially female feelings, thoughts and sentiments
in five of her novels (The Voyage Out, Mrs. Dalloway, To The
Lighthouse, The Waves and Orlando).
Index Terms—Communication, gender, Julia Kristeva,
language, Virginia Woolf1
https://www.ijlll.org/vol1/28-A10004.pdf
.
la « post-vérité » est sans doute le concept le plus éclairant de la situation actuelle de l’Europe :
-on voit dans le discours des allemands revenir de plus en plus souvent le terme « furher » pour exprimer une volonté de redevenir une puissance militaire forte avec à son commandement un leader politique à la hauteur de cette force militaire, c’est dans ce cadre que ce mot « furher » revient de plus en plus souvent.
l’aspect curieux est que les médias allemands accpetent de reprendre et diffuser l’emploi de ce mot « furher » parce qu’il est exprimé non pas par le parti d’extrême droite mais par les partis centristes au pouvoir.
– même dans la presse suisse dans une interview donnée à un de ces leaders centristes allemands ils n’ont pas hésité à reprendre ce mot « furher ».
– pour la Suisse qui est un pays neutre entouré de pays de l’otan on peut aussi souligner la volonté de multiplier par 10 ses dépenses d’armements.
– 2 autres pays neutres : la Suède et la Finlande sont entrés dans l’otan justement du fait d’une peur liée à des « post vérités » politiques et médiatiques.
– on retrouve le même phénomène dans un petit pays comme la Macédoine avec une pression européen l’empêchant de rester dans la voie de la neutralité en utilisant là encore des « post vérité ».
des exemples de ce type on pourrait en citer des dizaines.
et dans tous les cas on verrait que le danger en Europe a changé de camp : on veut toujours essayer de mettre le danger sur les partis d’extrême droite alors que le danger vient des partis centristes.
je ne le dis pas défendre l’extrême droite, je n’ai aucune affinité idéologique avec l’extrême droite, mais cette situation où cette extreême droite représente avec les partis conservateurs américains les seuls défenseurs de la paix face au bellicisme et au désir de surarmement des partis centristes (phénomène motivé par des post vérités) crée un véritable malaise politique et conceptuel.
je pense que si on veut essayer de comprendre le concept de post vérité il faut l’aborder au travers de ce paradoxe politique actuel d’une extrême droite prônant la paix face à des partis centristes prônant le surarmement avec comme objectif la guerre.
« Selon Tucker Carlson l’Europe se porterait mieux si Hitler avait gagné la Seconde Guerre mondiale. En d’autres mots, à l’époque aurait soutenu Hitler, tout comme il soutient Poutine aujourd’hui.
Les connards admiratifs de Trump de chez nous sont-ils informés?
»
non ce n’est pas selon Tucker Carlson c’est selon le type qu’il a interviewé : Darryl Cooper.
cette interview date de 2024 : elle a presque 1 an !
et on fait comme si on venait de la découvrir ? ou comme si elle datait de la semaine dernière…
autre chose : Darryl Cooper est sans doute un vrai sale type, ça c’est vrai, mais ce qu’il dit dans cette interview ne peut pas se résumer à la caricature qu’on en fait.
en effet puck, ce qui se passe est vraiment étrange, comme si un jeu de chaises musicales s’effectuai non pas au regard de la situation présente, mais eu égard aux traumas du passé. De sorte que l’extrême droite devient pacifiste ( mais peut-être aussi radin ? ) et les partis du centre essayent de gagner quelques pesetas dans le trou qu’ils ont créé. Quant à la gauche fossilisée elle n’a plus vraiment d’arguments que de tout refuser et l’extrême défend le Hamas.
On va bien voir ce qui va se passer entre Donald et Vladimir, j’ai l’impression qu’il a essayer de récupérer ses avoirs gelés en échange d’un cesser le feu. C’est un jeu à plusieurs niveaux ( sanctions contre bras de fer ) .
J’ai un ami qui flippe car il est persuadé que si ça dégénère les russes vont envoyer des drones sur le siège de l’Otan, du coup il s’est acheté une grotte de survivaliste dans le sud ouest pour abriter les siens. Je n’en suis pas encore là, mais il faut bien avouer qu’on est dans le cirage car le siège d’Euroclear qui détient les avoirs russes gelés est à la Hulpe en périphérie, tout comme le siège des communautés en plein centre ville ici. Tout est dans un rayon de 30 km2, voilà ce que c’est que d’héberger trop d’instituons. Si au moins elles participaient à notre fonctionnement en infrastructures, mais hélas on est ruinés par le trop plein de navetteurs de luxe qui ne payent pas un euros d’impôts et bloquent toute initiative. On est des otages béats dans une ville qui craque.
Un peu maquignon, le Renaud Camus quand même.
Lu en passant : « On oublie trop souvent que la population de notre pays vieillit comme jamais. En quarante ans, la France a peu à peu vu fondre les effectifs de sa jeunesse tandis que sa population plus âgée devenait majoritaire. Tout ça vous change un pays, une économie et une culture. Les débats infinis autour de la retraite, la sensation d’un avenir vidé d’espoir et le disque rayé du « c’était mieux avant » qui tourne en boucle sur nos ondes médiatiques n’y sont pas étrangers… »
« Le pacifisme a pesé tragiquement à l’avantage des dictateurs et aux dépens des opprimés ; pour le bénéfice des États militaristes totalitaires et contre le réarmement des démocraties ; c’était un facteur psychologique influent dans la politique de Munich et dans l’aversion pour l’Occident. Gandhi, c’était autre chose. »
Marco Pannella
sorry ce n’est pas Euroclear( fonds libyens gelés ayant disparu !?! ) qui a son siège à le Hulpe c’est un autre organisme qui lutte contre la corruption bancaire : Swift.
Le racisme anti-italien en France remonte à loin.
Sans la « politique culturelle » de Louis XIV, est-ce que Louis XIV aurait été Louis XIV ?
Je pense que non.
@Chantal oui nous vivons une époque assez effrayante et je comprends que l’on puisse facilement effrayer les gens au point de leur donner de partir s’isoler au bout du monde.
si le manichéisme est une chose dangereuse on peut dire que notre époque est effrayante du fait de son hyper manichéisme.
c’est cet hyper manichéisme qui interdit d’aborder la question de la neutralité des états : si on part du principe que la Suisse n’est plus un pays neutre il ne reste en Europe que l’Autriche.
l’un des objectifs de l’implication des européens dans le conflit en Ukraine c’est parce qu’ils trouvaient insupportable l’idée que ce pays puisse devenir neutre : là encore ils ont utiliser un argument manichéen assez fallacieux consistant à dire si l’Ukraine est neutre alors la Russie va l’envahir.
encore des propoas délirants comme quand je lis des trucs délirants du genre :
« Selon Tucker Carlson l’Europe se porterait mieux si Hitler avait gagné la Seconde Guerre mondiale. En d’autres mots, à l’époque aurait soutenu Hitler, tout comme il soutient Poutine aujourd’hui. »
où l’on voit ce passage Churchill vs Hitler vs Poutine vs Trump pour alimenter une vision encore manichéenne motivant l’esprit belliciste où les pacifistes sont forcément des pro Poutine et donc du côté du Mal alors que les bellicistes sont du côté du Bien.
on est dans une totale irrationalité, un truc complètement dément, le délire complet.
« Le pacifisme a pesé tragiquement à l’avantage des dictateurs et aux dépens des opprimés ; pour le bénéfice des États militaristes totalitaires et contre le réarmement des démocraties ; c’était un facteur psychologique influent dans la politique de Munich et dans l’aversion pour l’Occident. Gandhi, c’était autre chose. »
Marco Pannella
»
renato arrêtez de tourner autour du pot !
c’est quoi votre problème ? vous voulez que l’Europe entre en guerre contre la Russie ?
c’est ça ? vous souhaitez aujourd’hui une guerre entre l’Europe et la Russie ?
il suffit de le dire simplement au lieu de citer des trucs qui n’ont aucun sens !
Emilie Dequenne
Lisez Gandhi plutôt que de bavarder comme un perroquet et d’attribuer aux autres lds pensées qu’ils n’ont pas. Ceci étant dit, il existe une différence entre le pacifisme et la non-violence et ce n’est pas un péché de la souligner.
Incidemment, la fable de l’OTAN corrigée par Gorbatchev :
— Le traité ne stipulait pas que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’Est. Le Pacte de Varsovie existait toujours. La question ne s’est pas posée.
— Avez-vous été trahi par l’Occident concernant l’expansion de l’OTAN ?
— C’est un mythe.
Pas de réponse, s’il vous plaît, merci.
renato, aimes-tu Dieu ?
Oui ou non ?
POST V2RIT2/
PPOURQUOI N’A-T-ON PAS INTEGRE LE CONCEPT DE POST NAZISME PROPOSE PAR P.LEGENDRE ?
PERMETTEZ QUE JE VOUS RAPPELLE UN TITRE/
Le désir politique de Dieu
Pierre Legendre
https://www.fayard.fr/livre/le-desir-politique-de-dieu-9782213627793/
Le canadien Paul Mark Carney démarre sa tournée mondiale par un concert en France. Au menu, le répertoire de Felix Leclerc. François Bayrou poussera la chansonnette avec « Moi, dans mes p’tits souliers »
17 mars 2025
Il y a tout juste cinq ans, nous avons eu cette chance extraordinaire de pouvoir quitter définitivement Paris, Meudon et St Quentin en Y., soit deux ans avant notre retraite à taux plein qui s’est achevée en 2022, grâce au travail à domicile permis par nos employeurs, à cause des différents confinements.
Pmp, je n’y suis plus jamais revenu. Définitivement établi aux Charentes, nous avons retapé une nouvelle maison issue d’un ancien corps de ferme pourri. Au bout de trois ans, le résultat est là. Splendide et accueillant ! Soleil, air pur, océan à proximité, parc paysager magnifique, 178 m² de surface habitable, un chartreux, et un grangeon spacieux pour les fêtes amicales. Paris-Bxl ?… pour rien au monde, le covid n’est plus là, la vérité de l’Europe est en marche, et la RDL s’invite ici tous les jours.
Il s’est passé plus de choses intéressantes en cinq ans qu’en quarante ans au « turbin » francilien, dans les galères empoisonnées des transports en commun quotidiens.
Parfois, la vie mérite d’être vécue jusqu’au bout… Comme les bouquins qu’on abandonne trop facilement, à cause de l’ennui qu’ils susciteraient… Il convient à mon sens de toujours les achever, car c’est dans les dernières pages qu’on fait souvent les meilleures découvertes.
Je suis heureux aujourd’hui, j’irradie de joie et ne souhaite point m’en excuser. Je sais qu’il en va de même pour toute l’herdélie croyante, athée ou agnostique. Il suffit de sonder les cœurs de chacun.e, et d’y puiser les pépites.
(PS / Merci DHH pour le rebond… Ne croyez pas que j’adhère à ce que vous dites de votre sagesse de doyenne… Non, nous croisons souvent des souvenirs communs, tant pis pour les époux Camuset, si vous les avez oubliés, ce n’est pas bien grave / je vous souhaite le meilleur) – Bav,
Vous saurez tout, ou presque, sur la sexualité et les amours du léZard !
Mais est-ce de la littérature ou de la sociologie ?
La bonne humeur est comme la neige, une blanche passagère qui fond pour disparaître… Ne jamais la confondre avec le bonheur qui, comme Dieu, n’existe pas.
Seuls le regret et le remords restent.
et où va le blanc quand la neige fond?.
Ben, dans la mémoire, pour le bonheur de lecture reconnaître quand il reviendra…
Quant à Dieu, il existe dans ce qui n’existe pas comme le blanc de la neige… Fond-il , lui aussi ?
de le reconnaître
Ici tout se transforme en lecture, même les articles !
littérature ou de la sociologie ?
La sociologie fiche du guillemet aux expressions imbitables, diariste littéraire, dear baroz.
La sociologie ou le vide, a écrit Gottfried Benn…
Fl .Voir « Louis XIV artiste », de lou. Le meilleur livre de Philippe Beaussant.
Je préfère le vide, car ouvre des perspectives plus stimulantes.
@ »Pas de réponse, s’il vous plaît, merci. »
après la chute du mur et la fin de l’URSS il n’y avait plus de raison d’étendre l’OTAN vers l’est.
le problème est que les néoconservateurs américains avaient besoin de se fabriquer des ennemis pour faire fonctionner leur complexe militaro industriel.
ce général américain l’explique très bien en 2 minutes et de façon assez drôle si ce n’était pas aussi pathétique :
MC
j’avais cru comprendre que P.B. était un gourmand
Dans ce nouvel opus de « L’appétit vient en écoutant », Philippe Beaussant nous proposait de partager le festin qui fut proposé à Jean-Sébastien Bach en 1716 en visite à Halle (Allemagne), pour expertiser le nouvel orgue de l’Eglise Sainte Marie.
https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/les-tresors-de-france-musique/philippe-beaussant-nous-invite-a-la-table-de-jean-sebastien-bach-1892830
ben même si ce n’était pas très clair pour des gens distraits comme moi Puck, cela devient vraiment difficile de jouer au niais avec le retour de Donald qui mets ses poings sur les I sans ménagements, c’est du brutal.
@ le charentais retraité et heureux, nous avons affaire à un favori du sort qui comme D possède des poules qui vaudront bientôt de l’or. J’achète mes oeufs dans un magasin polonais qui viennent directement d’un pré gras du côté de Jélénia Gora, la différence de goût est saississante, et dans cette officine on trouve aussi de l’extrait de Valériane. C’est moins coûteux que les herboristeries et magasins bio.
J’ai un souvenir mitigé des Charentes, en novembre il faisait si humide sous le voûtes du cloître dans lequel j’ai suivi une formation que j’ai dû rentrer me faire soigner d’une terrible angine. La fois précédente j’y étais avec une copine pour faire un régime aux artichaux et des bains de mer glacés, je n’ai pas vraiment profité des douceurs gastronomiques et culturelles du coin.
Je songe à changer de climat car effectivement j’en ai un peu marre, mais j’ai un chouette duplex traversant avec plein soleil dès qu’il y en a et un tas de commodités sous la main, ce n’est pas encore de Dombass …
La France ne serait pas mon premier choix, je préfère l’Italie du Nord, style Trieste, moins de vaniteux au km2 et un certain art de vivre cosmopolite. Et j’ai regardé c’est pas trop cher pour un bord de mer méditerranéen. On peut toujours rêver …
on mange aussi dans le midi de la ndinde bet de l’autruche(moiuns cher que le porc!)
si bien que je connais des personnes un peu âgées (comme moi) qui disent de tout « c’est pas du vrai » c’est pas de la vraie
a croire que tout est fake!
moins
mon ordi est un vrai ordi
Chantal, aimez-vous Dieu ?
en tant que plus récurrente invention de l’homme, je dirais oui D, je n’y pense pas souvent, mais comme par hasard j’y reviens tjours c’est bizarre, l’autre jour j’étais sous l’arbre de Jessé impressionnant de la chapelle votive de Scherpenheuvel après une balade dans des sables et des pinèdes et j’ai eu comme un dialogue direct avec Lui. Je dois trier encore car c’était tendu. Vu que mercure rétrograde j’ai le temps de le retranscrire jusqu’en avril. Avé
@ Chantal de Bxl; mon chou… Franchement désolé pour vos deux déconvenues charentaises… Que puis-je faire pour réparer cela ?… Vous inviter au mois de juin pour notre crémaillère,… il fera super beau, et je saurai me fendre pour vous de la confection d’un repas de fonds d’artichauds nappés d’une crème de topinambours, histoire d’agrémenter un cuissot de chevreuil bien sais qui vous attend depuis cet hiver, y compris la venue des plus méritants commensaux de l’herdélie.
A bientôt, CB… J’espère qu’Alexia pourra nous joindre.
saisi …
Virginia Woolf
🎨Vanessa Bell
National Trust, Monk’s House
https://d3d00swyhr67nd.cloudfront.net/w944h944/collection/NTIV/MONH/NTIV_MONH_768417-001.jpg
Qui a dit : « Je crois au Dieu qui a fait les hommes et non au dieu que les hommes ont fait ».
@ On peut toujours rêver…
Surtout pas d’une Riviera gazaouie… Vous y perdriez toutes vos économies… Et les nouveaux milliardaires toujours à l’affût des bonnes idées, ne sont pas encore touafé convaincus.
17h 33 – Pas Dédée et ses elohim… bien sûr, c trop complexe pour ses poules aux endives.
Non, nous n’avons pas les mêmes, Ch.,
Trump a promis de prendre « d’une manière ou d’une autre » le Groenland, territoire autonome du Danemark, mais n’a pas hésité à demander à Copenhague et à d’autres pays européens menacés de droits de douane s’ils pouvaient exporter des œufs vers les Etats-Unis pour faire face à la flambée des prix due à la grippe aviaire.
Et comme si cela ne suffisait pas, la contrebande d’œufs en provenance du Mexique augmente également : les saisies ont augmenté jusqu’à 36 % au cours de cet exercice, par rapport au précédent, selon les données de la police des douanes.
Reuters
@ Bernard, je crois bien que c’est d’Alfonse Karr mais qui est Alfonse Karr pas la moindre idée.
@ ***j merci pour l’invitation, mais les invitations rdl précédentes ayant fait choux blanc j’espère que vous nous confirmerez avant que le ciel nous tombe sur la tête. ( ps si tout va bien en revanche je vous apporterai une côte rôtie.
Qui a lu l’Annonce ? Dans cet ouvrage sensible mais un peu pessimiste
( on le comprend ) Passou raconte son expérience ardue d’éleveur de dindons, il ne faut pas laisser le seau d’eau vide toute la nuit sinon les dindons tombent dedans et s’empilent et s’étouffent. Si d’aventure l’un d’eux venait a saigner d’une minuscule éraflure, le gout du sang poussent les autres dindons à le dévorer. C’est à se faire dresser les cheveux sur la tête. J’ai l’impression que l’Union européenne pour l’instant est le seau vide … qui sait qui se sera passé durant la nuit ! Brrrrr
Puck, aimes-tu Dieu ??
mwais, la riviera gazaouie et puis quoi encore … c’est facile à promettre et un peu ignoble de la part de Trump, vu son âge il sera mort d’ici à ce qu’une solution s’amorce pour cette partie atomisée du globe, la Syrie ce n’est pas mieux, de quoi faire tourner la bétonnière.
je trouve qu’en ce moment le cirage de pompes obligatoire ( ou diplomatie : l’art de promener les cons et de leur faire apprécier la balade) envers les pires tyrans du globe est à vomir.
Ceux qui m’énervent le plus ce sont les petits JD Vance bien coiffés en costard qui ne pensent qu’à leur carrière G7 au détriment du reste du globe qui n’en peut …
De toute façon Trump gère son pays comme des appartements témoins, en sous main la pyramide des acquéreurs est soit des oligarchies discrètes, soit des lavandières blanchisseuses de cryptomonnaies.
Il pense vraiment que le fantanyl est responsable de tous les maux de l’oncle Sam ? Mon oeil.
@JJJ
pour l’instant ma meoire estcorrecte et kje persiste a affirmer que je n’ai jamais rien entendu ou lu concernant cette madame Camuset
vous confondezpey-etre &vec la seule concierge dont j’ai parlé ici, la grand mere de Carole Martinez ,dont j’ai découvert dans une interview de l’écrivaine que c »était celle qui officiait dans l’immeuble du boulevard Montparnasse où j’ai vécu deux ans étudiante
j’étais logée chez une dame qui recevait de temps en temps la visite de son fils ,un curé intégriste en soutane, et dont bibliothèque à ma disposition et dans laquelle il m’arrivait de puiser contenait des livres aussi recommandables que Mein i K….,le péril judeo maçonnique en trois tomes et dans l’édition française originale le protocole des sages de Sion
cela se passait en 1960;celui qui deviendrait le père de Carole Marinez etait un gamin
@JJJ
pour l’instant ma meoire estcorrecte et kje persiste a affirmer que je n’ai jamais rien entendu ou lu concernant cette madame Camuset
vous confondezpey-etre &vec la seule concierge dont j’ai parlé ici, la grand mere de Carole Martinez ,dont j’ai découvert dans une interview de l’écrivaine que c »était celle qui officiait dans l’immeuble du boulevard Montparnasse où j’ai vécu deux ans étudiante
j’étais logée chez une dame qui recevait de temps en temps la visite de son fils ,un curé intégriste en soutane, et dont bibliothèque à ma disposition et dans laquelle il m’arrivait de puiser contenait des livres aussi recommandables que Mein i K….,le péril judeo maçonnique en trois tomes et dans l’édition française originale le protocole des sages de Sion
cela se passait en 1960;celui qui deviendrait le père de Carole Marinez etait un gamin
Alphonse Karr, romancier humoriste du Second Empire. Qu’aimait feu Duteurtre. On lui doit Les Guêpes, sorte de Canard Enchaîné de l’époque Restauration, et quelques romans encore lisibles. On lui prête aussi ce mot : « Abolir la peine de mort, d’accord, mais quelques romans encore messieurs les Assassins commencent ». On lui doit aussi l’encadrement d’en superbe couteau avec ces mots « Donne par Madame Louise Colet, dans le dos ». Tout était exact, sauf que Karr ne mentionnait pas son article comme quoi « la Muse de la poésie était prête à enfanter autre chose qu’un Alexandrin ». L’article, tres remarqué, s’appelait « une piqûre de Cousin », du nom de Victor, protecteur depuis longtemps de la Dame….
merci monsieur court, ce sont des détails qu’on ne trouve pas en googuelant et qui mènent au Lachaise.
à ce propos, Emilie Dequenne ne reviendra pas au pays d’Ath, mais sera inhumée au Lachaise.
JJ-J
Grangeon spacieux c’est oxymorique.
Grangeon signifie petite grange. Par définition, c’est petit.
Saint Patrick est celui qui a heureusement évangélisé l’Irlande.
Il est honteux de l’associer à des beuveries de bière. A fortiori pendant le Carême.
Pour ne dire qu’une évidence :
Uniquement à sa compagne de vie actuelle.
On ne le sait pas.
Je vais faire ma mère « et je ne veux pas le savoir ».
Une autre brigitte macron sous la couette ?
Les hommes, tous sous influence ?
Je peine a y croire.
à y croire.
Karr qui pour répondre à ses critiques écrivait: Karr avance et raille!!
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