
N’ayez plus peur de Virginia Woolf
Qui n’a encore jamais lu Virginia Woolf est impardonnable. Sa réputation de cérébrale, et la complexité de ses situations, voire l’hermétisme prêté à ses personnages, ont longtemps rebuté certain public. A tort. Les sortilèges et envoûtements provoqués par le livre-culte Mrs Dalloway, en témoignent. Alors avant d’y plonger, oubliez l’abstraction dont son univers est entaché ainsi que la tristesse censée s’en dégager. Bien qu’il soit en partie fondée, ce faux-semblant repose aussi sur l’effet rétroactif de sa propre fin, sa mort volontaire à l’issue de crises de mélancolie récurrentes, Virginia pénétrant lentement dans l’eau de la rivière en contrebas de sa maison les poches pleines de lourdes pierres pour être certaine de ne jamais en remonter. C’est comme si sa mort avait précédé sa vie et l’éclairait rétroactivement d’un soleil noir pour la postérité. Le titre de la pièce d’Edward Albee Who’s Afraid of Virginia Woolf ? (1962), portée à l’écran par Mike Nichols sous le même titre quatre ans après, n’y est pas étranger.
Mrs Dalloway est paru il y a cent ans exactement. La Pléiade lui offre son plus bel écrin à cette occasion en concoctant au sein d’un mince coffret orné du Portrait d’une dame en noir (1921), un tableau de Francis Cadell, Mrs Dalloway et autres écrits (textes traduits, présentés et annotés par Jacques Aubert, Laurent Bury, Marie-Claire Pasquier et Michèle Rivoire, 800 pages, 62 euros, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard). Outre des varia prolongeant son grand roman, on y trouve deux autres textes qui, à différents titres, sont des piliers de son œuvre sans atteindre à la puissance d’évocation de La Promenade au phare ou à l’audace formelle des Vagues : il s’agit d’Orlando, biographie d’un être imaginaire, et de la série de conférences prononcées en 1928 devant les jeunes filles de l’université de Cambridge recueillie sous le titre Une pièce à soi– un titre dont la traduction a longtemps entrainé bien des malentendus avant de se fixer, espérons-le, dans cette version inédite de Laurent Bury à l’occasion de cette Pléiade, car la room en question n’est pas une chambre mais bien un lieu pour s’y isoler et y écrire (corrigeant ainsi Clara Malraux après Marie Darrieusecq et Nathalie Azoulai). Gilles Philippe accorde d’ailleurs dans sa préface une certaine importance aux problèmes que les traducteurs de l’ensemble de son œuvre ont dû résoudre au fil du temps dans différentes langues s’agissant notamment des nuances qu’elle donnait à la notion de perspective.
A l’origine, Mrs Dalloway devait s’intituler The Hours– et comment ne pas penser aux Hours (Prix Pulitzer, 1999) que cela inspira au romancier Michaël Cunningham lequel en fit une manière d’« à-la-recherche-de-Mrs-Dalloway » que Stephen Daldry adapta sous ce titre ; Nicole Kidman en fut l’héroïne et le tout fut mis en musique par Phil Glass. On a rarement lu puis vu puis écouté une telle réussite dans l’osmose produite par la rencontre entre des artistes de cette qualité. The Hours entrelaçait la propre vie de la romancière et l’effet que produisait la lecture de Mrs Dalloway sur le destin de trois femmes à trois époques différentes, film admirable multipliant les points de vue avec habileté, et tant pis pour les spécialistes de la spécialité s’il leur hérisse le poil par ce qu’ils estiment être des contre-sens.
Là comme ailleurs, le héros, c’est le temps et son insaisissable fantôme, l’instant présent. Le temps de Mrs Dalloway, roman de l’amertume et du divertissement traduit ici par Marie-Claire Pasquier, se déploie dans l’espace d’une journée à Londres de Clarissa Dalloway. Elle l’emploie à préparer une réception qu’elle doit donner le soir même, à la faveur de laquelle réapparaitra un homme qu’elle avait jadis refusé d’épouser. A travers un large registre d’expériences temporelles dans lequel chaque personnage semble incarner une image du temps, on baigne dans la memory dont le préfacier Gilles Philippe rappelle opportunément au lecteur qu’avec Virginia, il s’agit davantage de souvenir que de mémoire bien que la langue anglaise n’en fasse qu’un. Sous sa plume, la vie semble se dérouler en permanence dans une tension entre réalisme philosophique et impressionnisme des sensations.
Certainement la plus aiguë, la plus fine, la plus précise, la plus sensible et surtout la plus intelligente des écrivaines de son temps, mais aussi la plus travaillée par l’écriture, Virginia Woolf donne l’impression d’avoir passé sa vie à rechercher le mot juste jusqu’à épuisement des forces (et si cela vous fait penser au travail littéraire selon Flaubert, ce n’est pas un hasard tant elle s’y référait). Elle était tellement hantée par ce qu’elle avait à écrire qu’elle s’absentait des lieux où elle se trouvait tout en abandonnant aux autres sa présence physique. Là sans y être, mais tout le temps, dehors comme chez elle et particulièrement en société. Une évadée permanente, hypersensible et désespérée (on imagine ses réactions à ses débuts face à la critique de ses livres) qui mettait à distance les modes ordinaires, ne cessait de courir après sa propre voix et après d’autres voix qui volaient autour d’elle en espérant toujours être compris du « commun des lecteurs », le lecteur basique considéré comme son partenaire d’écriture.
Dans Instants de vie (Stock), Virginia avoue que sa vanité d’écrivain étant une vanité de snob, une vaste surface de sa peau est exposée à la critique, mais très peu de sa chair vive. Ce que c’est que de n’être, au fond, perméable qu’aux critiques qui ne s’impriment pas, celles qui restent privées. Cela dit, si je ne devais retenir qu’un chose de ce livre, c’est un mot. Juste un mot, rarement employé : »ouate ». Virginia Woolf en use pour décrire cet ineffable état de non-être qu’est « la ouate de la vie quotidienne », cet entre-deux où s’accomplissent les gestes machinaux tandis que nous flottons. Ce mot si singulier m’a fait comprendre que le génie de cette styliste hors-pair se reflétait à travers ce ton inimitable qui court partout dans son œuvre. Il rend le son d’une conversation secrète entre l’auteur et son lecteur. Non pas « ses » mais « son » lecteur. Car ce qu’elle écrit se ressent sur le mode feutré de la confidence sous la lampe dans l’intimité du tête-à-tête, et cela n’a pas de prix. Croyez-en un (re)lecteur de longue date admiratif de son oeuvre sans oublier son Journal d’un écrivain, si différent et tellement plus riche que ce que l’on a l’habitude de lire sous ce titre fait genre littéraire.
Architecture, plan, structure… Elle s’en obsède mais jamais à l’exclusion du souci permanent du choix des mots. On y retrouve toute la riche palette lexicale et émotionnelle qui la singularise dans le paysage littéraire de son temps, avec une intelligence d’une acuité remarquable et une sensibilité sans pareille (« Je voudrais n’être que sensibilité » avouait-elle dans son Journal en préparant Mrs Dalloway) au risque d’un excès d’égotisme) non sans mépris pour l’intrigue : les sons annonciateurs de l’été et la vraie nature de la nuit, le soyeux des plis d’un châle, l’hésitation où l’aube tremble quand cesse la nuit, le crissement d’un insecte, le bruissement de l’herbe coupée, le vaste soupir des vagues se brisant en mesure autour des îles, la ronde nostalgique des anciens habitants, le cuivre d’un garde-cendres, la qualité du silence les soirs d’été sous la tonnelle… Sa manière à elle de faire passer le temps à travers les pages. Une émeute de détails qui n’ont de relief que par le génie avec lequel Virginia les agence pour ressusciter un petit monde disparu, Atlantide à la mesure d’un jardin anglais, qui n’est pas d’un pays mais d’un temps. Son ami Roger Fry, qui eut à examiner ce premier jet en anglais et en français, jugeait qu’elle n’était pas à son meilleur lorsqu’elle se consacrait à décrire, en appuyant trop sur la plume, le monde inanimé des objets, mais qu’elle redevenait elle-même dès qu’il s’agissait d’incarner les sensations à travers un personnage.
A force de la rapprocher de Proust et de Joyce en dressant l’inventaire de tout ce que leurs techniques pouvaient avoir de commun, on en a oublié de souligner tout qui la distinguait d’eux. Difficile de ne pas se retrouver dans son observation inquiète du fil invisible qui sépare le normal du pathologique. L’immense majorité de l’humanité souffrante ne saurait rien en faire. Virginia Woolf, celle qui n’arrivait pas à vivre, elle, en a fait une œuvre qui aide à vivre.
(« Virginia Woolf chez elle à Monk’s House, près du village de Rodmell, Museum of Art, Rhode Island, Providence ; « Virginia Woolf » huile sur toile par Jacques-Emile Blanche, vers 1932, ; la couverture de l’édition originale du roman due à sa soeur Vanessa Bell et éditée at home par les soins de son mari Leonard Woolf).
P.S. du 18 mars : à compléter par la lecture des « Carnets » de Paul Edel sur le Journal d’un écrivain de Virginia Woolf et d’autres de ses oeuvres.
1 528 Réponses pour N’ayez plus peur de Virginia Woolf
au regret, chers erdéliens, que je ne suis pas à corps et à cri avec les contributeurs
Puck,
Je réponds un peu tardivement à votre remarque. Je l’avais noteet sur un coin de journal retrouvé aujourd’hui.
C’est à propos du meurtrier Moosbrugger dans « L’Homme sans qualités » de Musil. Vous avez raison, oui, c’est une des figures clés du roman. Ce qui est intéressant c’est que ni les juristes ni les médecins ne parviennent à saisir sa singularité, donc sa responsabilité pénale. Musil tente de faire entrer le lecteur dans l’univers mental du personnage, notamment dans le chapitre 59 que vous citez.
Ulrich est fasciné par lui. Pour quelles raisons ? Est-ce parce qu’il représente tout ce qui obscur dans l’humain ? Tout ce qui est refoulé ? L’actualité semble imager ce côté obscur….
Il y a entre lui , Moosbrugger, et ceux qui l’interrogent une impossibilité. Il ne peut pas dire. Comme si c’était une histoire de logique, la grande passion de Musil. Comme de l’absurde entre les questions qu’on lui pose et l’impossibilité de répondre à une question absurde.
Vous avez évoqué le Cercle de Vienne. Les philosophes étaient passionnés par ces questions.
Mais Ulrich est déçu par la philosophie, trop éloignée de son idéal d’exactitude. Cela m’a rappelé les Désarrois de l’élève Torless. Les deux personnages cherchent la possibilité d’une forme de pensée entièrement nouvelle. J’essaie de travailler cela. Vous l’avez donné une piste intéressante. La logique est une passion. Vous vous en amusez ici, sur ce blog. Moi je patauge plutôt dans les histoires d’âme. Là, pas d’exactitude ! Comme un homme croyant qui ne croirait en rien, loin du savoir. Alors il reste la beauté et la bonté des
hommes…
Stefan Zweig (« Le monde d’hier ») interrogé ces incertitudes face au déclin de l’occident.
Tout est devenu tellement embrouillé…
La littérature a permis à l’un et à l’autre, par l’imaginaire, de suivre une ligne médiane dans le flot des évènements pour éviter de réduire la pensée à une morale sentencieuse ( il faudrait….). Ils ne se font aucune illusion mais ils gardent l’élan.
(Je garde une affection pour le Candide de Voltaire !)
bien sur:
« à cor et à cris [adv]
à grand bruit ; avec beaucoup d’insistance ; bruyamment ; à son de trompe
Origine et définition
Certains sont persuadés que cette expression s’écrit « à corps et à cris ». Il s’agit probablement de libertins qui se croient dans une de ces parties fines où l’on rejoue très régulièrement des versions peu bergmaniennes de « crie et suçote-moi » ().
Mais c’est oublier la genèse de cette expression qui n’est pas de toute première jeunesse. »
je suis totalement étrangère à certaines considérations que vous semblez priser , et cela vous regarde:je n’ai pas à faire part de mon opinion à qui que ce soit, mais quant à en imiter le geste, c’est non, non, et non
« c’est non, non, et non »
Vous êtes plutôt poupée de cire ou poupée de son, et alii ,
Pourquoi, pour qui venez-vous ici, et alii.
Mais… les cyclistes reçoivent-ils un minimum d’éducation concernant l’usage de la route et des trottoirs ? Frappé de plein fouet par un idiot d’une quarantaine d’années qui a ensuite pris soin de s’enfuir comme un rat.
Je plussoie Christiane
« pour éviter de réduire la pensée à une morale sentencieuse ( il faudrait….). Ils ne se font aucune illusion mais ils gardent l’élan.
(Je garde une affection pour le Candide de Voltaire !) »
Grande affection, de mon côté, pour Candide, Pangloss, ses cinquante expériences en courant le monde pour arriver à
Il faut cultiver notre jardin.
Je m’en suis saisie, vilaine que je suis. Et ai taillé déjà buddleia et altea. Deux fraisiers en fleur.
voici une citation de P.Legendre en cours:
« je prends mon bien où je le trouve »
je trouve cela tres hardi, mais, mais cela sonne parfaitement
bien sur, on peut prendre mal (sans pronom)si on ne se couvre pas bien,mais mais
(sans pronom, et sans article)
évidemment pour « mon »:
Les adjectifs possessifs déterminent le nom du point de vue de l’appartenance.
merci, rose:
L’évènement du tremblement de terre de Lisbonne permet à Voltaire l’espace de questionner la puissance de l’église et la position des philosophes contemporains. Selon Voltaire, l’église explique l’horreur du séisme en disant que c’est un fléau de dieu qui voyait d’un mauvais oeil le comportement pêcheur des Portugais. De la perspective de l’église, Lisbonne mérita une telle catastrophe pour réconcilier l’immortalité excessive du peuple. Voltaire rejette cette notion quand il écrit
« Celui de survivre à deux fils ? »
Le frère cadet de MàC est mort aussi, Marie Sasseur ?
La gravité de la déstruction de Lisbonne
https://est-cequetoutestbien.weebly.com/le-tremblement-de-terre-dans-poegraveme-sur-le-deacutesastre-de-lisbonne.html
Une statue corse de l’âge du bronze vendue aux enchères à Londres est un « faux », affirment les autorités culturelles
Je présente mes excuses au robot a qui j’avais reproché d’avoir fait disparaître mon post sur G-A goldschmidt
Je n’avais pas en tête qu’il fonctionne àl’heure de Greenwich ,pas à la notre,de sorte que je le pensais censuré , parce qu’il n’était pas horodaté de l’heure où je pensais l’avoir envoyé
Vous avez raison, Rose, dans ces gestes de jardinier tant de sagesse.
Jazzi dit: 24 mars 2025 à 14h09
« Celui de survivre à deux fils ? »
Le frère cadet de MàC est mort aussi, Marie Sasseur ?
Oui selon les indications données ici par deachach.
Et c’est confirmé,le frère cadet est décédé le 25 janvier 2025.
je cuide
j’ai apprécié les éclaircissements biographiques que vous m’apportez sur VW et que j’ignorais totalement
je vous en suis sincèrement reconnaissante ;mais pourquoi complétez vous ce post bien venu et bienveillant par la note hostile contenue dans votre post suivant?
rosanette, SVP? je cherche votre envoi, redites, le nous!
merci
ça m’étonne que charoulet ne nous ait rien dit sur l’ordre des compléments:j’antends ici!donne moi le , ou retrouve moi le;c’est fou! est ce strictement le peuple et le marseillais qui parle ainsi?
j’entends
« Et c’est confirmé,le frère cadet est décédé le 25 janvier 2025. »
Bigre !
Heureusement pour lui que G-A Goldschmidt surnage dans son exil intérieur, Marie Sasseur.
Victor Hugo a enterré tous ses enfants et Thomas Mann une partie d’entre eux, le leur reprochez vous ?
culturedigitale oblige, il s’appelle cookie le petit chien noir et blanc avec qui je joue!il me lèche, j’aboie, on se comprend:ce sont des idiots qui disent et croient qu’il manque la parole aux animaux, au contraire, nos guerres et nos conflits viennent de nos mots!
@je cuide
est ce post dont vous vouliez la copie ?
« le rapport qui vous semble évident entre R FRY et le tissu du fauteuil serait il simplement une référence à une des marques de tissus d’ameublement qui tiennent boutique Place de Furstenberg ?ou bien vous vous referez vous un autre lien d’ordre historique ou littéraire ,celui dont vous vous étonnez que Passou n’ait pas parlé »
Il s’agissait peut-être des tissus PIERRE FREY ?
non, rosanette, je voulai celui de la disparition duquel vous étiez préoccupée, mais dont vous avez annoncé le retour;et je ne l’ai pas trouvé!
je voulais
x
les tissus dont parle rosanette sont de notre temps tandis que ceux de l’ameublement de VW sont de son temps à VW
Place Furstenberg.
Bérengère Lassudrie (le lien passera-t-il ou sera-t-il rejeté parce que tenu pour commercial ou publicitaire ?)
https://www.pierrefrey.com/fr/magazine/le-matrimoine-a-lhonneur
ON PEUT PENSER? que pour certaines expos, les décoratrices savent trouver dans des musées des pièces qui, rafraîchies (ou non) peuvent convenir à la mise en scène projetée ???
L’atmosphère de Charleston
https://www.nybooks.com/online/2018/10/09/the-bloomsbury-groups-most-famous-work-of-art/
@je cuide
je signalais l’iinterwiew récent de G-A goldschmidt sur AKADEM et Jazzi a donné lien
Jazzi dit: 24 mars 2025 à 13h18
Quand comprendrez-vous que personne ne vous est hostile ici, je cuide !
Encore moins Rosanette ou moi.
Je me rajoute à la liste : pas même moi.
L’ouvrage 160 ans de collections. Les trésors du musée des Tissus et des Arts décoratifs dirigé par Marion Falaise et Aziza Gril-Mariotte est paru aux éditions Lienart/coédition avec le musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon.
ET DES LIVRES DONC/
160 ans de collections. Les trésors du musée des Tissus et des Arts décoratifs, edited by Marion Falaise and Aziza Gril-Mariotte, was published by Lienart in association with the Musée des Tissus et des Arts décoratifs of Lyon.
à je cuide
Vous me posez une question sur mon blog. Je ne puis le celer : il est désert. Un, deux ou trois lecteurs, selon les jours.Zéro commentaire. Vu ce fiasco, je serais malvenu de poser mes conditions !
Mais, aucun échec ne m’abat : je continue ce blog.
En revanche, j’ai parfois 60 lecteurs sur Facebook.
Ce qui me réjouit. D’autant que, de temps à autre, un lecteur m’approuvE ou me loue.
Jazzi dit: 24 mars 2025 à 13h20
cet ordi, c’est ce que vous en faites.
Drôle comme parfois, vous m’etes sympathique.
Ma mère a dit pareil de l’Ehpad : il est ce qu’on est fait.
Semaine de cafard pour moi, plus que pour elle.
Jazzi dit: 24 mars 2025 à 13h20
cet ordi, c’est ce que vous en faites.
Drôle comme parfois, vous m’êtes sympathique.
Ma mère a dit pareil de l’Ehpad : il est ce qu’on en fait.
Semaine de cafard pour moi, plus que pour elle.
Je dirai pareil de la vie.
Elle est ce qu’on en fait.
Passou a rajouté cela, en fin de billet
« P.S. du 18 mars : à compléter par la lecture des « Carnets » de Paul Edel sur le Journal d’un écrivain de Virginia Woolf et d’autres de ses oeuvres. »
Magnifiques Carnets de Paul Edel.
@Heureusement pour lui que G-A Goldschmidt surnage dans son exil intérieur, Marie Sasseur.
C Bon, plutôt que de faire des commentaires alacon, lisez-le.
Et « heureusement » que le frère aîné de cet auteur a quant a lui disparu, je ne suis pas certaine qu’il aurait apprécié » le roman » que son petit frère lui a fait. Et encore moins la question de savoir s’il aurait été un bon ss.
Odieusmes de bout en bout en bout, et les questions et les réponses.
Odieuses de bout en bout en bout, et les questions et les réponses.
Pour D. qui, dans sa prochaine vie, voudrait bien être cuisinier :
«L’appétit vient en mangeant, la soif disparaît en buvant. »
François Rabelais
« Le créateur, en obligeant l’homme à manger pour vivre, l’y invite par l’appétit et le récompense par le plaisir. Jean antenne bria savarin.
La gourmandise commence quand on a plus faim.
Alphonse Daudet.
« Si vous n’êtes pas capable d’un peu de sorcellerie, ce n’est pas la peine de vous mêler de cuisine. »
Colette
« Bien manger, c’est atteindre le ciel. » Proverbe chinois
Téléphone perdu
Qui n’a jamais perdu son téléphone ?.Ce matin, la chose m’est arrivée.
Je remplis mes paniers une fois par semaine dans mon supermarché. Comme d’habitude, j’y suis allé et suis revenu au logis, où j’ai déjéuné. Après le repas, je cherche mon téléphone et ne le trouve pas. Je fouille toutes mes poches et toute ma maison. En vain. Je vais à mon garage et j’inspecte ma voiture. En vain. Je me souviens d’avoir pris un café à 8 h où je le prends. J’y vais à pied et je demande s’i l’on n’a rien trouvé. On n’a rien trouvé. Je téléphone à l’accueil du supermarché. On n’a reçu aucun téléphone. Ma conclusion est que je ne retrouverai pas mon téléphone. Je vais en voiture dans la galerie marchande dudit supermarché où se trouve mon marchand de téléphones. On me reçoit aimablement. Je pose des questions. Puis-je avoir le même téléphone : Oui. Puis-je garder mon numéro actuel ? Oui. On me demande mon numéro pour trouver mon dossier de client. Ma carte bancaire était prête, j’allais acheter, quand on me pose une question : Avez-vous appelé en faisant ce numéro ? Je ne comprends pourquoi on me pose la question. La vendeuse compose le numéro. Quelqu’un répond : la dame qui tenait une boutique de vêtements où j’avais fait un achat ce matin et que j’avais oubliée. J’ai fait trente mètres et j’ai retrouvé, ravi, mon téléphone.
Moralité : Si vous perdez votre téléphone, commencez par faire votre numéro de portable sur un fixe ou demandez à un ami de le faire. Vous aurez peut-êtrer la même chance que moi.
“ Qui n’a jamais perdu son téléphone ? “
Moi
«Le créateur, en obligeant l’homme à manger pour vivre, l’y invite par l’appétit et le récompense par le plaisir. »
Jean Anthelme Brillat -Savarin.
« La gourmandise commence quand on n’a plus faim. »
Alphonse Daudet.
@ »Mais Ulrich est déçu par la philosophie, trop éloignée de son idéal d’exactitude. »
il est déçu par la philosophie « continentale ».
cette déception est importante à considérer parce que c’est elle qui va créer le désir d’inventer une nouvelle philosophie (philo du langage ou de la logique ce qui revient au même) au 20è siècle : Ulrich n’aurait pas été déçu par Wittgenstein.
exemple sur la morale : Ulrich est intéressé par ce qu’on appelle la morale mathématique, une notion qui déjà présente chez Nietzsche.
cette façon à considérer la morale critique la façon de considérer le bien et le mal comme des valeurs absolues, comme il le dit ‘ou le fazit dire à un de ses personnages en parlant d’Ulrch) un truc du genre « l’histoire lui avait enseigné que ce qui passe pour une vertu ou un bien pour une époque donnée peut devenir un vice ou un mal pour une autre époque.
en devenant mathématicien Ulrich devient un des premiers philosophes de la logique et des sciences tels qu’ils sont apparus au 20è s.
concernant le criminel Moosbrugger, au delà des considérations sur le libre arbitre et le déterminisme (social ou biologique) Musil interroge à travers ce criminel la société, il y a une phrase qui revient très souvent dans les carnets de Musil qui consiste à dire « ce qui compte est moins ce que fait l’homme que ce qu’on fait de ce qu’il fait ».
« ce qui compte est moins ce que fait l’homme que ce qu’on fait de ce qu’il fait ».
s’il fallait résumer Musil en une phrase ce serait celle-là, d’où ce pas de côté permanent dans l’HSQ qui permet d’élargir la focale et empêhce de rester le nez sur les actions elles-mêmes, mais toujours sur les discours qu’elles engendrent en remontant à chaque fois d’un cran en observant les discours sur les discours sur les discours sur les discours….
une certaine forme de logique appliquée à l’Histoire peut mener à des apories.
exemple : les nazis avaient au départ l’intention de déplacer tous les juifs d’Europe sur une île (Madagascar je crois ?)
si les européens avaient aidé à faire aboutir ce projet il n’y aurait pas eu la Shoah.
la Shoah pourrait donc être vue d’un point de vue purement logique comme la conséquence de l’échec de ce projet.
sur le conflit en Ukraine quand on met bout à bout tous les discours tenus à l’intérieur de l’Europe et qu’on essaie de tracer un cheminement logique on se rend compte de suite que chaque affirmation est toujours démentie par ce qu’elle dit.
exemple : on envoie des armes aux ukrainiens pour défendre nos valeurs.
en vérité c’est l’exact contraire : on a envoyé des armes aux ukrainiens pour masquer la disparition de nos valeurs, ou pour nous convaincre que nous avions toujorus des valeurs à défendre, donc pour nier le nihilisme désormais présent dans nos sociétés.
si on prend cet angle logique il faudrait donc dire :
« on a sacrifié pour rien la vie de plus d’un million d’ukrainiens pour défendre notre nihilisme. »
dans l’HSQ Musil insiste sur la posture.
quand il dit « ce qui compte est moins ce que fait l’homme que ce qu’on fait de ce qu’il fait ».
ce qu’on en fait de façon quasi naturelle c’est d’en adopter une posture et Musil démolit cette façon de prendre une « posture » en passant par la logique parce que la posture ne suit jamais la raison ou la logique ce qui donne des scènes assez drôles.
@ Marie Sasseur, pourriez-vous nous en dire plus ? J’ai regardé la moitié du lien de Rosanette qui mène au site d’Akadem et l’itw menée par Passou avec je dois dire un gantelet feutré : j’ai été surprise par la verve décomplexée de ce vieux Monsieur qui feint de dire que le langage est une sorte de miracle donné et ne se prive pas de dire qu’il a été un emmerdeur pour son grand frère, lui volant l’affection de ses parents. C’est bien sûr peu nuancé comme ressenti, de l’allemand au français que se passe-t-il ? L’italien tombe à la trape, car ce n’est pas l’enjeu. Je me souviens qu’il faisait aussi souffrir son fils qui intervenait ici, car l’aura académique du père l’avait écrabouillé. Bàv comme aurait écrit Montaigne à Cheval
le truc sympa avec Musil c’est qu’il donne un peu comme Wittgenstein des outils de lecture adaptés à notre modernité.
exemple Clarissa (pas celle de Woolf) : cette femme aime tellement Nietzsche qu’elle est obsédée par le fait de trouver la meilleure façon de vivre comme une bonne nietzschéenne.
si elle fait la tronche à son mari quand il joue du Wagner c’est par envie de se montrer nietzschéenne dans toutes les circonstances.
la première fois que j’ai entendu Onfray (ou après Enthoven) parler de Nietzsche boum ! j’ai pensé à Clarissa.
c’était comme si Onfray était la plus parfaite réincarnation de ce personnage, Clarissa.
Mann s’est forcément inspiré de Musil pour pondre des personnages comme Naphta ou Settembrini, Mann est très bon, Bellow aussi est très bon,, mais Clarissa c’est le top du top ! c’est un pur chef d’oeuvre de la littérature !
Jessica Aber était une ancienne procureure américaine et avait mené des enquêtes sur des fuites de renseignements, des allégations de crimes de guerre contre des individus liés à la Russie et des personnes soupçonnées de fournir des technologies américaines sensibles à Moscou, avant de démissionner après l’entrée en fonction de Trump. Jessica a été retrouvée morte hier à l’âge de 43 ans.
Il faut dire aux gens que l’on hait, qu’on les hait.
La haine, comme l’erreur, est humaine.
Jessica Aber enquêtait sur un traître de la CIA qui avait fourni des informations et des technologies au FSB.
À la mi-janvier, Asif Rahman, un ancien analyste de la CIA, a plaidé coupable d’avoir conservé et transmis des informations top secrètes de la défense nationale à des personnes qui n’avaient pas le droit de les recevoir, avant que ces informations n’apparaissent sur les réseaux sociaux en octobre 2024.
Aber avait déclaré à l’époque que Rahman avait « révélé des documents top secrets en violation de son serment, de sa responsabilité et de la loi », et que ses actions avaient « mis des vies en danger, miné les relations étrangères des États-Unis et compromis notre capacité à recueillir des renseignements vitaux à l’avenir ».
c’est le problème de l’Europe aujourd’hui : ce désir d’être encore là aujourd’hui comme elle l’a été durant 5 siècles présente pour défendre des valeurs.
à une époque c’était les valeurs chrétiennes, maintenant c’est d’autres valeurs….
le problème est qu’il est pas besoin de sortir de sciences po pour voir que, quand on regarde la justice sociale, la démocratie, l’éducation etc… ces valeurs se délitent à vitesse grand V, ces « valeurs » son,t en fait des trucs fantasmés.
encore qu’à l’époque de la défense des valeurs chrétiennes c’était aussi un truc un peu fantasmé.
en fait c’est juste une question de pouvoir, de puissance, de domination etc… trouver des arguments pour le justifier comme au temsp de la colonisation pour défendre les valeurs chrétiennes.
le truc qui devrait inquiéter le plus c’est de savoir jusqu’où est prête à aller cette Europe pour défendre des valeurs qu’elle n’a plus !
Budleia ? C’est une plante invasive.
Bon. Il existe cependant des variétés hybrides en principe stériles.
Une plante hybride et stérile ?!?!
Mais à quoi diable sert-elle ?
À faire chier les autres plantes saines et utiles, par jalousie et envie ?
Buddleia = arbre à papillons.
La clématite est horriblement invasive. Jamais vu un budleia proliférer. Vous ne confondez pas avec autre chose ?
Bernard dit: 24 mars 2025 à 17h32
Il faut dire aux gens que l’on hait, qu’on les hait.
Non.
La haine, comme l’erreur, est humaine.
Non.
FSB = Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie.
La haine, comme l’erreur, est humaine.
Oui.
Pardon, j’ai réfléchi deux minutes, c’est oui.
Je me souviens qu’il faisait aussi souffrir son fils qui intervenait ici, car l’aura académique du père l’avait écrabouillé.
Chantal
Je dirai « l’aurait »
MàC manifestait aussi, de mémoire, de l’amour et une vive admiration envers son père.
Qui sait des arcanes qui incarnent les liens, beaucoup plus complexes que ce qu’il en paraît ?
«Je trouve beaucoup d’excuses à votre mère, oui. Elle aime la paix avant tout, et pas le conflit… Mais nous, c’est moins sûr, même si nous aimons plus les enfants juifs et arabes que la survie de l’Etat d’Israël.»
Signé, Gigi la visqueuse.
Après le week-end que nous venons de connaître, manifestations bizarres, attaque d’un rabbin, je maintiens ce que je disais l’autre jour.
Ces propos de la Gigi relèvent clairement d’un antisémitisme certes dissimulé mais bien réel, et exemplairement représentatif d’une certaine gauche, qui n’est rien d’autre qu’une autre droite, beaucoup plus perverse et plus totalitaire, toute prête à justifier n’importe quoi. A quoi diable pourrait être conditionnée « la survie » (« survie »/ ghetto?), c’est à dire en fait « l’existence » d’un état? L’existence d’Israël. A rien, bien évidement, sauf pour la visqueuse et ses pareils.
Je ne regrette pas le moins du monde l’absence de Gloomie-Gloom, mais dans ce cas j’espère qu’il aurait réagi.
La Gigi, cette pauvre chose au cerveau aussi dégonflé qu’une vieille chambre à air, voudrait faire virer d’ici ceux qui la dérangent, mais ferait bien de balayer devant la porte de son miteux et répugnant grangeon. On devine sans peine quels propos glaireux, abjects, effroyables, peuvent être échangés dans la souille à cochons qu’est sa sinistre fermette.
Dégoût.
Pour/sur Jessica, 43 ans.
Il n’y aurait pas le juge Falcone aussi, rappelé par je cuide il y a peu ?
Retrouvé in Le Figaro samedi 11 et dimanche 12 août 2018
Opération « Pimlico »
Le 20 juillet 1985, l’agent du KGB Oleg Gordievski est clandestinement exfiltré de Russie. Depuis 10 ans, il avait livré au M16 britannique de précieux renseignements qui ont contribué à désamorcer la guerre froide.
auteur Florentin Collomp correspondant à Londres
Étincelles de René Depestre
DONNEZ-MOI LA LIBERTE
A Marcel Boni
Dites aux quatre vents des ondes
que je suis un vagabond
un écrivassier, monstre du ridicule
dites que je me suis embarqué
dans l’aventure du poème
sans diplômes (présomptions de connaissance)
sans passeports
sans aucune servitude
dites que mes soirs s’épuisent
dans le drame des bas-fonds obscurs.
que je perpétue
les manèges d’une suite de mécontents
dites que je suis laid
lépreux, fou, révolutionnaire
mais, de grâce,
donnez-moi la liberté
Vous êtes fébrile, Puck. Votre réaction part dans tous les sens. Que vient faire Clarisse dans ce développement ? J’évoquais seulement Moosbrugger car vous en parliez beaucoup ce jour-là.
l’Europe… Les années ont passé. Les générations des fils ne sont pas semblables t celles des pères et des grands-pères. Les fils n’ont pas connu cette guerre et la terrible force de destruction et de haine du nazisme.
La Cacanie de l’empire austro-hongrois a laissé place à un monde où les forces antagonistes ont changé d’axe, de motivation. Chine, continent africain, Russie… montent à l’assaut d’une Terre qu’ils voudraient bien s’approprier. Les États-Unis ont mis en place un homme d’État versatile, coléreux, mal entouré.
La France a des problèmes de violence interne, de narcotraffic, d’immigration d’où surgissent tant de misère, d’échecs, de rêves perdus.
Alors la folie de Clarisse, qu’apporte-t-elle au déroulement de votre pensée ?
Mais merci de vous être penché sur ce grand roman inachevé.
Je ne comprends pàs à quoi jouent les contributeurs de ce blog et cela ne m’intéresse pas de les y rejoindre sur le passé qu’ils se donnent par ces jeux . P.Assouline qui les connaît a certainement des raisons pour supporter l’occupation de son blog par de semblables excitations publiques;
courage à lui!
– Rivière est certainement un personnage intéressant, mais il suffit de lire sa Correspondance avec Alain-Fournier pour savoir lequel des deux est un prosateur étincelant.
– Autre chose, j’ai été très surpris en lisant la préface au Rimbaud de Jean-Jacques Lefrère (Bouquins) de voir avec quel mépris est traité Alain Borer, dont les livres sur Rimbaud ont marqué au fer rouge ma génération, par le sieur Frédéric Martel, lequel n’écrit pas que des chefs-d’œuvre (cf son lamentable dictionnaire Rimbaud, justement). Si quelqu’un avait un éclairage sur cette querelle, son commentaire serait le bienvenu.
– « Je profite de la cuisson d’un fenouil vapeur pour répondre à closer. ». Naïve et amusante contrefaçon de Colette. Vous me direz qu’il a bien existé des messieurs, plus ou moins âgés, pour faire l’éloge de Louise Colet et lui attribuer des prix.
– « On s’en fout, on n’est pas d’ici, on s’en va demain ».
Michel de Crayencour.
L’endive n’encaisse pas. Plantez des endiviers.
N’encaisse ? N’envahit.
www.http://gerbeaud.com/diaporamas/fleurs-legumes,617,5.html
Gaël Faye
quand on me demande l’écrivain qui a changé ma vie, je parle toujours de René Depestre car il est toujours, que ce soit dans sa manière d’aborder la vie ou dans son écriture, dans ce balancement entre la tendresse et la révolte. Depestre sait être sensuel, charnel et, en même temps, il a cette rage de vivre, cette affirmation d’être au monde.
J’avais presque oublié à quel point la prose de Satie était drôle, pas toujours très éloignée somme toute de celles de Bloy ou de Huysmans. Je reprends contact avec Satie dans le très agréable livre de Rollo Myers dont il semble rester quelques exemplaires chez Gallimard (moins de dix euros). Myers a également écrit un Chabrier et un Ravel jamais traduits en français mais dont je ferai l’emplette un de ces jours. Talent de conteur égal à celui de Robert Baldick, trop tôt disparu.
Pour le reste, je l’avoue, pas lu plus de dix lignes de Woolf, bien que j’aie un culte pour la littérature anglaise. Son portrait de Melle « Youniac ».
CE NEST QUE MAINTENANT QUE ME REBIRNT TOUT D’UN COUP
un souvenir datant de mon adolescence;
on entourait de coton(ouate)la sonnerie du téléphone pour de protéger des appels d’un harceleur jaloux déjà physiquement éconduit;la ouate étouffait la sonnerie-c’était au rez de chaussée car on pouvait le prendre à l’étage!-
en ai-je appris des choses!
Chantal dit: 24 mars 2025 à 17h25
@ Marie Sasseur, pourriez-vous nous en dire plus ?
Que dire de plus, si ce n’est, comme je l’avais fait il y a qq semaines, indiquer que j’ai lu le livre de GA Goldschmidt, » le chemin barré, roman du frère « , sorti en français, en début d’année.
Et qu’entre ce qu’on lit, ce qu’on entend de qui l’a lu, ce que l’on croit avoir compris qui n’a pas été lu, et ce que je peux en dire, il y a beaucoup trop de possibilités de malentendus. Mais s’il y a une chose que je sais, à-propos de cet auteur, c’est qu’il ne faut pas le lire par procuration. Même si il y aurait de « bonnes raisons » de ne se fier qu’à ce qu’on peut lire, ou avoir lu, sur ce blog, cet auteur moins connu ici que son fils. C’est manifestement une erreur.
Try it for yourself; les réponses sont de toute façon « malaisantes », et cela n’engage que moi.
que me revient
pour le (se)protéger
Franchement, sur la Rdl, Chaloux est le seul qu’on lit avec plaisir et intérêt.
Comparés à lui, les autres c’est des incultes.
Un ménhir dans un blog plein de cailloux.
Voici le commentaire que vous demandiez, je cuide.
« Rosanette dit: 24 mars 2025 à 11h02
Jje signale sur Akadem une magnifique une magnifique interwiew de Georges-arthur Goldschmidt (le pere de Montaigne à cheval)par Pierre Assouline
l’entretien porte sur deux ouvrages qu’il vient de publier, dans lesquels il s’explique sur sa double identité culturelle et la manière dont elles se superposent et se vivent en lui. Passionnant »
Non, ne me dites pas merci, ce n’est pas nécessaire !
Pour vous, Rose, en votre jardin…
« La poésie, c’est
le pouvoir de vivre
et de voler jusqu’à la Grande Ourse
dans l’éclat d’un brin d’herbe. »
(René Depestre)
en effet ce qui a pu s’en dire ici et là peuvent introduire en erreur et je ne compte plus commenter, car je n’étais pas intime et n’ai jamais aimé les querelles de priorité de chapelle.
comme des sources en ligne fiables et signées sont disponibles pourquoi s’en priver :
Merci, Christiane
quant au commentaire que j’avais redemandé, personnellement, il est inutile de me le répeter;je n’ai pu l’envoyer toit à l’heure mausj’avais noté pour moi!Georges-Arthur Goldschmidt, invité de Pierre Assouline, dans « Les Cinq Livres », sur Akadem, pour parler de :
📒 L’APRÈS-EXIL
Traduit de l’allemand par Jean-Yves Masson
https://editions-verdier.fr/livre/lapres-exil/
📒 LE CHEMIN BARRÉ. Roman du frère
Traduit de l’allemand par l’auteur
https://editions-verdier.fr/livre/le-chemin-barre/
(soit dit en passant, j’avais rencontré GAG BIEN AVANT DE CONNAÏTRE LA EDL,(‘et même l’existence d’AKADEM CE qui n’intéresse personne )
je ne me plains pas trop de vieillir au point d’oublier l’objet d’un entretien, et de dire bonsoir )
excuses RDL!
@ Chantal dit: 24 mars 2025 à 21h36
Je ne comprends pas le propos.
Lire GA Goldschmidt ne signifie pas être » intime « , intime avec qui d’abord ? Son fils qui a tenu le commentarium un temps ?
Non, ce n’est pas nécessaire. Au mieux cette présence tonitruante aura effectivement suscité une curiosité, pour une histoire familiale qu’il faut considérer, et sans verbiage, en tout point extraordinaire.
Avoir découvert le Zarathoustra de Nietzsche en français , grâce au père de. était une donnée de cet intérêt.
Je ne comprends pas d’avantage cette remarque sur « les querelles de priorité de chapelle « . Et ne m’y attarde pas, ici il y a suffisamment de remueurs de merde, comme ça.
Le lien que vous donnez à ceux qui ne liront aucun de ces 2 livres qui y sont commentés pourra éventuellement mettre fin à cette incise.
Je ne me sens pas non plus l’âme d’un corbeau, que guettent mille renards prêts à se jeter sur le fromage. Mais si Passou ouvre un billet sur le sujet, je ferai un effort.
La poésie, c’est
le pouvoir de vivre
et de voler jusqu’à la Grande Ourse
dans l’éclat d’un brin d’herbe.
–
N’importe quoi, pourvu que ça mousse que ça déborde pas…
Si la poésie c’est ça, une telle mièvrerie, alors je la jette toute entière.
Un ménhir dans un blog plein de cailloux.
‘
C’est ce que j’ai toujours pensé. Et Bernard c’est Obélix.
olala, la RDL a été » choquée que je diszze que j’avais rencontré GAG en chair et en os avant l’existence de » la RDLet même d’akadem :je ne suis plus une fillette cherchant des adultes sérieux, et je ne cherche pas non plus un club (vous vous faites donc videurs -de la RDLà tour de rôle)où l’on vient avec sa poupée-
effrectivement, il y a erreur de ma part;mais me voici bien dissuadée: je ne reecommencerai pâs pour tous les pénis du monde, de toutes les longueurs du ciel et de l’enfer que vous pouvez vous mettre ou vous voulez,partager et échanger , dieu me garde de vos cérémonies
Et pour répondre à une question relative à l’apprentissage des langues ( Chantal dit: 24 mars 2025 à 17h25) on n’apprend rien dans le livre « le chemin barré, roman du frère ».
Rien.
On comprend juste que pour l’allemand , GA Goldschmidt a suivi des cours d’allemand après le bac, car il avait un niveau d’un enfant allemand de 10 ans, âge où il a quitté l’Allemagne.
Et l’apprentissage du français n’aura rien eu de miraculeux.
je cuite, lui, a fait patois azerty LV1, une expression qui laisse de plus en plus à désirer.
EFFECTIVEMENT PAS,
je commence à croire que c »‘est à cause de gens comme vous que certains auteurs se sont mis sur des chemins
impossibles ,même CLOPINE d »aulleurs , même si tout espoir n’est pàs perdu !
et bons voyages rose!
Qu’est-ce que vous avez donc à lui reprocher à GA Goldschmidt, Marie Sasseur ?
Si vous avez un message à lui faire passer ici, c’est le moment où jamais.
Sachez qu’il nous lit…
@Sachez qu’il nous lit…
L’inverse est loin d’être vrai. Un comble sur un blog dit de littérature.
« olala, la RDL a été choquée que je dise que j’avais rencontré GAG en chair et en os avant l’existence de la RDL »
Quand avez-vous dis ça, je cuide ?
Vous pourriez nous en dire plus sur cette rencontre ?
@ Marie Sasseur, dans l’interview il parle assez simplement et cela m’a surprise et à vrai dire bien plu. La fluidité avec laquelle il comprenait les mots et le lien qu’ils entretenaient entre eux, car l’enfant a cette faculté de s’adapter à son environnement et à comprendre au-delà du langage, instinctivement, ce n’est qu’après qu’il rationalise et ordonne les choses, quand il parlait de cet enfant il l’était à nouveau et c’était désarmant.
Soyez un peu moins raide avec les autres, c’est brisant. On a toujours l’impression d’être au garde à vous quand on ose vous adresser le commentaire.
Quand je dis que je n’aime pas les querelles de chapelle, que je n’étais pas intime, c’est fondé sur le constat que certains étaient davantage en contact avec MàC, et ont vécu des moments forts en sa compagnie, lui qui était généreux de ses savoirs ici même si ses colères me faisaient mettre bonnet par temps de grêle parfois.
Donc ce n’est pas une curiosité déplacée que de s’y pencher, pour le reste : « De gustibus non est disputandum ».
nb:il serait intéressant de savoir combien parmi vous ont encore leur mère comme Rose;et d’autres questions dans ce sillage;
MàC était très admiratif et parfaitement respectueux envers GAG.
De tous ce qui a été dit sur celui-ci, il me semble que l’on a oublié de mentionner son homosexualité ?
Un aspect pourtant déterminant de sa personnalité éclatée !
Désolée Chantal, mais je ne suis pas la pour bavasser pendant la cuisson des fenouils.
Et si vous voulez savoir de quoi vous voulez causer, commencer par le lire. Il est très loin d’être « desarmant ».
Mais c’est un peu l’ecueil de vouloir raconter à plus de 90 ans les souvenirs d’un gamin de 10 ans. Après un certain âge ça peut se rejoindre, c’est Ok, et peut-être tentant de s’adresser a ibe personne très âgée comme a in enfant, mais c’est psychiatrique, alors.
peut-être tentant de s’adresser a une personne très âgée comme a un enfant, mais c’est psychiatrique, alors.
@De tous ce qui a été dit sur celui-ci, il me semble que l’on a oublié de mentionner son homosexualité ?
Un aspect pourtant déterminant de sa personnalité éclatée !
Oui, c’est d’ailleurs étonnant.
Je me suis beaucoup reconnu en GAG.
Moi aussi, comme lui, j’ai dépossédé mon frère de son droit d’ainesse.
Je me reconnais aussi quand il dit qu’il n’est pas un écrivain car il ne parle que de lui alors que les écrivains parlent en général des autres.
A part que moi, je ne fais aucune différence entre roman et récit…
L’interview de GAG par Passou nous le montre quasi centenaire, avec la liberté de ton, la curiosité et l’amusement d’un adolescent.
Etonnant !
Étonnant c’est vrai, surtout qu’il venait de perdre son dernier fils. Je dirais absence totale d’émotion et d’empathie.
« Je dirais absence totale d’émotion et d’empathie. »
J’en suis moins sûr que vous ?
Et sa femme, que j’ai vue à la crématisation de MàC, m’est apparue à tous points semblable à lui !
Mais que peut-on savoir exactement de leurs peines véritables ?
Sur ce que disent les auteurs qui ne parlent qu’exclusivement d’eux, en toute intimité sans rien nous cacher, comme GAG et dont je me réclame, il faut toujours se demander ce qu’ils ne nous disent pas : c’est dans ces zones ombreuses que les plus grands sentiments et les plus grandes émotions se cachent…
Bout, que c’est sirupeux tout ça. Et puis alors, « cause-moi de lui, que je puisse parler de moi », bien sûr. Ça fait un peu pervers narcissique, c’est peut-être le cas…
Au fait, non, ce n’est pas le premier bouquin de Goldschmidt que je lis, à chaque fois c’est un nouvel arrangement.
La derniere version reloaded me paraît quand même plus fictionnelle que les précédentes…
Bonne nuit
Faites de beaux rêves !
@jazzi
ka question n »est pas que’ je puisse »;
peutêtre pensez vous que vous avez un droit sur les femmes de la RDL,et plus pârticulièremebt les juives:de quelle heure à quelle heure?
en ce qui mr concerne c’est exclu;désolée!
ce qui me concerne
Ne faites pas trop de cauchemars, je cuide !
Bonsoir.
mais l’ITW Addouline » GAG , je n’ai pas eu le lien!
« Franchement, sur la Rdl, Chaloux est le seul qu’on lit avec plaisir et intérêt. Comparés à lui, les autres c’est des incultes. Un menhir dans un blog plein de cailloux. » (Bernard)
Splendide, courageuse, remarquable autocritique.
Félicitations !
Merci je cuide pour votre bons voyages rose. Ne pense qu’à ça. Ai lu hier soir une interview de Gaël Faye parlant du nomadisme, vous en donnerai des bribes. De l’exil, de migrer.
En Sicile, ai découvert en janvier Noto antico, restes monumentaux d’une ville détruite par un séisme le 11 janvier 1693
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9isme_du_11_janvier_1693_au_Val_di_Noto
Les survivants, les générations suivantes, sont partis reconstruire qq.km plus bas, Noto, aux balcons extraordinaires en encorbellements.
« Le Palestinien Hamdan Ballal, coréalisateur du documentaire No Other Land, oscarisé cette année, a été arrêté, lundi 24 mars, par l’armée israélienne en Cisjordanie, selon Yuval Abraham et Basel Adra, autres coréalisateurs du film. « Un groupe de colons a attaqué la maison de Hamdan Ballal (…), alors qu’il était blessé et ensanglanté, des soldats sont entrés dans l’ambulance qu’il avait appelée et l’ont arrêté », a écrit M. Abraham sur son compte X. »
No limit.
No limit !
Je lutte, tous les jours presque, contre « je suis catastrophée ».
« Mais c’est un peu l’ecueil de vouloir raconter à plus de 90 ans les souvenirs d’un gamin de 10 ans. Après un certain âge ça peut se rejoindre, c’est Ok, et peut-être tentant de s’adresser a ibe personne très âgée comme a in enfant, mais c’est psychiatrique, alors. »
Non. On s’adresse à elle comme à une adulte.
L’écart est grand. À moi, elle avait raconté déjà beaucoup de choses, donc, je peux la relancer.
Et puis, je suis patiente, ce qui aide.
Il est passionnant ce grand écart, puisque ce qui reste est l’essentiel.
La pauvreté de l’enfance au sein de cette famille nombreuse.
Je savais que ma grand-mère maternelle mangeait la tête du mouton (les yeux des poussons aussi), mais j’ai appris là que c’était la langue et le cerveau
Je n’ose penser à la tremblante. J’ai déjà à porter le catastrophisme lié aux guerres et exactions constantes.
Nombre de fois, elle a répété la course vers les raffineries (de sucre, ai-je demandé, oui, et dernièrement je viens d’apprendre que c’est là qu’était l’arrêt de bus pour descendre en ville, vers la rue longue des Capucins, où elle a eu sa première embauche), descendre en courant, quatre étages, dans les caves, se réfugier, et l’alerte finie, remonter et rentrer à la maison.
Les yeux des poissons.
Crénom
La langue et le cerveau du mouton qui bouillait dans la marmite.
La mode, me dit-elle ? Mais on était trop pauvres.
J’ai appris l’interdiction des jupes et que pour son père, il était hors de question que ses quatre filles portassent des jupes.
Nanmého.
Comment c’est qu’elle était élevée complètement différemment des garçons.
Pas le mouton entier, des bas morceaux, je pense. Ni la cuisse, ni l’épaule. Pas même les costandelles. Mais, si c’était l’été, elle en avait plus que rien à foutre puisqu’elle allait voler les figues dans le jardin de Mme Gandolfo, dont le fils Émie était un de ses amoureux transis.
Ma mère, et les garçons. Avant que mon père ne debarquasse, dans son uniforme d’aviateur, avec au bras Marguerite, puis Emma, avant que cet enfant ne tombasse follement amoureuse de lui, 64 ans d’affilée.
Elle fait un travail énorme, ces temps-ci, gigantesque, sans rien dire. Ouf qu’elle n’a pas mouru en janvier 2025, cela va lui permettre de le mener à bien.
dont le fils Élie
Cette enfant nommée Emma -raccourci d’Emmanuel, l’envoyé de D.ieu, Marguerite du prénom de sa marraine la soeur de sa maman. Les deux premières amoureuses du père, au même prénom, qui avaient du flair, elles, au pilon.
Je cuide
Il est écrit toujours au singulier :
« Difficultés. À cor et à cri. Toujours au singulier. Attention à l’orthographe de cor (il s’agit du cor, de la trompe, et non du corps humain ; dans un sens voisin, on dit à grand son de trompe) ».
Moi, d’instinct, je l’aurais écrit au pluriel : » à cors et à cris « .
Je cuide
Lien mis par Jazzi après Rosanette hier, ici,
Jazzi dit: 24 mars 2025 à 12h30
Merci, Rosanette.
Quels yeux bleus amusés, étonnés, et quelle vivacité d’esprit chez ce Viel homme quasi centenaire !
Oserais-je avouer que je nous trouve pal mal de points communs avec le père de MàC…
https://akadem.org/series/les-cinq-livres/episode/la-shoah-en-filigrane?fbclid=IwY2xjawJOKN5leHRuA2FlbQIxMQABHcWl-WKAOgG9M0urtiYPRlkniKq-f114ziXPzzQB1yZL7XEiPF6koYVJrQ_aem_mGkJHXMoYpBBC1fCEUEncw
« Le monde est dirigé par des adultes qui s’expriment et gouvernent comme des enfants de treize ans. »
https://www.linkiesta.it/2025/03/trump-chat-piani-guerra-giornalisti-atlantic-signal/
Bonne journée
@Mais que peut-on savoir exactement de leurs peines véritables ?
S’agissant de parents qu’on ont perdu leurs deux fils, et cette relative : insensibilité » a la douleur, ( voire carrément du plaisir, si on comprend bien) je crois que Goldschmidt donne la, une, réponse dans cette itw: on y retrouve toute la raideur protestante.
Merci de remettre le lien, je n’avais pas écouté la psy de Paris VIII. Un montage fantasmatique incroyable, une » analyse » en direct, reste l’exil, et là, , il y a du monde sur la place… Quant au syndrome ? de l’enfant caché, il ne faut pas confondre Megeve où s’était rassemblé tout le gratin parisien, et Izieu…
Aucune intimité avec les Goldsmith, nom de métier qui signifie orfèvre.
Je cuide,
Interview passionnante sur akadem.
Tout à fait géniale.
Le papa de MàC prend beaucoup de place (depuis que son père à lui a soulevé son chapeau sur le quai de la gare de Hamburg) et il y a deux femmes géniales et même extraordinaires. Le thème est l’exil, sujet abordé par Gaël Faye.
G-A Goldsmith
(Il parle de la volupté du fouet ; sa comparaison langue française versus langue allemande est abalobante, géographie et au-dessus de la géographie ; versus ne convient pas pour chagrin, désespoir, il s’agit là d’une gradation). J’irai vers l’hypnose aussi, pour savoir quant au viol, et à Hamburg, très proche une fois à Berlin.
Goldschmidt G-A, désolée.
En plein interview, te voilà contrainte de chercher une définition, puisque le peuple juif, entre lui, peuple élu dit Emma, a son vocabulaire
. Il s’inspire du thème folklorique du dibbouk qui est, dans la tradition juive kabbaliste, un esprit qui entre dans le corps d’un vivant pour le posséder, à la suite d’une erreur ou d’une mauvaise action.
Enfin, Johanna Lehr sait s’habiller, outre sa grande classe, puisque sur un colis roulé, on ne porte pas un veston.
Quoique de la tête de mouton bouillie à l’aristocratie, la distance soit infranchissable, et quoique se dirigeant à grandes enjambées vers le gâtisme qui l’a saisit amplement peu de temps avant sa mort tu lui ai demandé « tu m’apprends la classe ? ), cela s’habiller, avec classe, tu le sais, même si tu ne le pratiques pas communément, tu sais faire.
Un menhir c’est planté droit. Je me demande si.
Un col roulé.
Enfin, cela fut planté droit.
À Carnac, sans le curé, les bretons auraient tout foutu par terre. Il en reste une double ligne.
Élégance même.
Juridisme, tu es vraiment obligée de vérifier que ce mot existe dans le dictionnaire, hein, tête brûlée ?
Oui.
Envie de dire « décentrez-vous ».
Johanna Lehr, historienne
Pierre Assouline, journaliste, écrivain
Nathalie Zajde, maître de conférences
Georges-Arthur Goldschmidt, écrivain, traducteur
Gros coup de coeur pour Nathalie Zajde.
Interview passionnante.
Mme Hillesum : on ne couche pas avec son psy.
(Avec ses élèves, non plus.)
Garde à vue pour homicide volontaire et recel de cadavre des grands-parents, d’un oncle et d’une tante du petit Emile.
Et bien bravo. Belle famille.
Émile, martyre.
Marie Madeleine, en la basilique de Saint Maximin, l’a pris en son sein.
Mise en jambe.
Gaël Faye, propos recueillis par Lou-Eve Popper
Qu’est-ce qui vous révolte aujourd’hui ?[…] La liste est longue. Ce sont des révoltes entendues. D’ailleurs, je pense que les gens qui créent les déséquilibres, les injustices, ont conscience que ce sont des révoltes légitimes. Quand on bosse pour une compagnie pétrolière qui saccage des écosystèmes dans le Golfe de Guinée, on ne peut pas travailler en se disant que ce que l’on fait est bien. Simplement, c’est la logique du profit, on se sauve soi-même. Je suis révolté comme tout citoyen normalement constitué par la question écologique mais aussi par la sempiternelle question de la répartition des richesses. Il y a aussi la question de l’accueil des réfugiés ou l’impossibilité de la liberté d’expression au Burundi. Mais je crois que ce qui me révolte de façon plus philosophique, c’est l’idée qu’on ne peut rien y faire, que ça a toujours existé. C’est l’abdication. Je suis également révolté par les gens qui pensent qu’on peut se sauver tout seul. Et puis aussi par ceux qui pensent que l’on est révolté à 20 ans mais qu’après, on comprendra. J’avais un grand-père qui, à 90 ans, avait la révolte intacte. Il n’a jamais eu une pensée rétrograde ou conservatrice.
On s’en fout, on n’est pas d’ici
Ce « fout » le fiche mal, dear Chaloux, dixit vraiment ? L’homme savait, belgicisme, se battre avec son fils honni, mais tout de même ce langage est un peu « rude » pour sa csp comme dirait jjj
Milieu de l’article :
Vous avez quitté le Burundi pour la France puis vous vous êtes installé à Londres, avant de partir au Rwanda avec votre femme et vos deux filles, et maintenant vous revenez à Paris. Votre vie est faite de mouvements incessants. Comment expliquez-vous cela ?
j’ai dû fuir le Burundi lorsque j’avais 13 ans. S’il n’y avait pas eu la guerre, je serais là-bas. À partir de là, exilé une fois, exilé toujours. De toute façon, il y a seulement deux types d’humanité : les nomades et les sédentaires. Et ça, depuis toujours. Moi je suis en nomade qui aspire à être sédentaire. Je n’ai jamais vraiment retrouvé de chez moi mais l’avantage, c’est que ça me permet de continuer à me questionner. Je pense en effet qu’il n’y a pas d’intelligence sans instabilité. Quand on est trop installé, cela crée une forme de confort. Mais attention on peut être installé physiquement et continuer d’être instable. En tout cas, le déplacement physique me permet de continuer à me réinventer. Par exemple, si j’étais resté au Burundi, je ne pourrai pas savoir ce que ressent un exilé, quelqu’un qui fut un lieu qui l’aime, quelqu’un qui va chercher ailleurs la sécurité.
Son fils honni.
Michel de Crayencour a eu une fille, Marguerite, pas de fils croyé-je.
Fin de l’article :
Que retenez-vous de votre période au Rwanda avec votre famille ?
vivre au Rwanda m’a permis de ne plus jamais me sentir exilé. L’exil, le vrai, c’est quand on ne peut pas rentrer. En même temps, je ne parle pas rwandais donc j’ai dû apprendre la langue en même temps que mes enfants. Et puis j’avais un certain prestige en France qui n’avait aucune valeur au Rwanda parce qu’artiste, là-bas, ce n’est pas un métier. Donc cela me permettait de ne pas trop attacher d’importance à ce que j’étais ou faisait. C’est aussi ça, les voyages, les déplacements, la découverte de soi. C’est pour cela que les gens qui ne quittent pas leurs clocher et qui sont intolérants sont vraiment des paresseux. C’est de la bêtise. On ne peut pas juger les autres quand on a pas été soi-même en minorité dans un endroit, quand on a pas été soi-même dans l’incapacité de parler la langue dans une ville alors qu’il faut trouver un travail ou même juste un restaurant. Et si l’on continue de juger les autres après ce que l’on a vécu, alors on est vraiment un idiot fini. Je connais par exemple des gens qui ont vécu en Afrique toute leur vie et qui votent Front national.
Alors là, il n’y a plus rien à sauver.
La dernière phrase, je ne peux pas l’écrire, Gaël Faye, ♥️♥️♥️, trop de risques à prendre.
Tout le reste, je plussoie.
Sissi dear Rosi, un fils, Michel.
Le pseudomisé mac fut ici un brillant bretteur, comme Bouguereau à sa manière, le reste relève du divan pour sickanalyseurs.
Dear Phil, Marguerite pense que son père avait appris cette formule à l’armée. Ceci expliquerait peut-être cela.
Cela dit, l’expérience m’a appris qu’il n’y a pas, parfois, plus grossier que les gens du XVIe. L’amalgame rang social tempérance du langage ne tient pas. L’abondance ouvre de ce point de vue d’aussi larges horizons que la pénurie!
M. de Crayencour a eu un fils d’un premier mariage, Michel-Charles. Lire Archives du Nord. C’est ce personnage qui a fait crouler l’héritage maternel de la pauvre Marguerite, la jetant dans la précarité.
Un entretien retransmis de proche en proche et soudain une mémoire qui reposait justement se retrouve interrogée. Une famille prend soudain la place de la longue et belle évocation par Pierre Assouline et Paul Edel de Virginia Woolf.
Je saisis dans une pile de livres un récit à la couverture rouge édité par Creaphis en 2009. « Une langue pour abri » de Georges-Arthur Goldschmidt. Un lieu et un temps où la mémoire s’est faite…
Ce récit historique, philosophique, émouvant restitue et analyse des évènements qui ont modifié à jamais la vie de tant d’enfants dont celle du narrateur.
Ce narrateur écrira vers la fin de son récit, page 55, ces mots : « (…) la mémoire, sans cesse traumatisée par les démentis à tout ce qu’elle acquiert, devient aussi apprentissage de raison. On s’aperçoit ainsi très vite que toutes les mises en cause globales ou collectives, que les condamnations d’ensemble, sont toujours injustes et surtout aussi fausses qu’elles sont générales. (…) »
Mais je reviens aux premiers mots de ce long récit.
« C’est par la mémoire que la pensée s’instaure à travers une superposition d’impressions, d’images, d’odeurs, de sons, de sensations, mais aussi de circuits de pensée et d’angoisse. La mémoire est comme le langage, une et multiple. Le langage la transmet comme toute prête, déjà formulée, et tout le problème est là, elle n’est plus que sa propre surface. On la voit, écrite par d’autres, Balzac ou Proust, par exemple, mais on ne la ressent que devenue personnelle. La mémoire des autres devient ainsi mémoire de chacun.
La littérature entière n’est peut-être que le vain effort de la saisir au passage ; or, ce qui est curieux, mais d’une banalité telle que c’est à peine si on ose le formuler, elle est presque toujours l’œuvre d’une seule personne.(…)
Autre banalité, chaque fait est raconté autrement par chacun des témoins, de même que le même paysage n’est pas peint par Monet de la même manière que par Renoir. La bataille de Waterloo de Stendhal n’est pas celle de Victor Hugo ni celle d’ Erckmann Chatrian. La mémoire ne se partage pas et pourtant elle est commune à tout le monde. Je ne peux reconnaître ma mémoire que par celle des autres, il me faut leur témoignage pour que je sache que c’est bien la mienne. (…)
L’enfance, lieu de mémoire par excellence, ne fait qu’enregistrer dans l’intime de soi la réalité du monde telle qu’elle se présente à l’enfant et où le moindre détail est en quelque sorte hérité : tout ce que voit ou entend l’enfant le précède. C’est circulairement que le monde entoure l’enfant. (…) et tout son travail d’enfance consistera à interpréter, à garnir, à organiser cet espace circulaire originel.(…)
La mémoire ainsi se fait de coups de vents soudains qui font onduler l’herbe haute et se froisser les feuillages des grands hêtres qui semblent étirer les branchages, les faire se heurter. On dirait alors la grande rumeur de ces vents de mer qui passent sur le jardin. »
Les livres de Georges-Arthur Goldschmidt permettent d’imaginer l’inimaginable « comme si l’écho des anciennes persécutions avait traversé les générations et retentissait à nouveau ». Père, frère, enfants, épouses et mères liés par un héritage inconscient.
Merci dear Chaloux, relu Archives du Nord a long time ago. Le père et le fils ne faisaient pas dans la dentelle, cordiale détestation, mais quel père
Je n’ai jamais mordu à l’histoire Montaigne Gag etc. Je vois surtout le fameux Gag comme un monstre quasi mythologique de narcissisme. Rien pour moi là-dedans. Et je voyais plutôt JPG comme un être brimé. Je développerai quand j’en aurai le temps.
BONJOUR/
je suis tres intéressée par ces réflexions de GAG si bien choisies par christiane sur la mémoire parce que j’en retournais moi-même après vous avoir rapporté une pratique devenue banale chez nous d’étouffer la sonnerie du téléphone de coton qu’on dit hydrophile ( ouate et water) comme dans waterloo ci dessus à quoi j’avais justement pensé moi même;ce retour si inattendu, inexplicable autrement atteste pour nous de ce « circuit » et de l’authenticité féconde d’un souvenir personnel et des chemins qu’il emprunte que la littérature peut retrouver lorsqu’elle est accompagnée ,on voudrait dire pour elle même, et non des manipulations de blogueur pressé de s’en approprier les singularités
« C’est ce personnage qui a fait crouler l’héritage maternel de la pauvre Marguerite, la jetant dans la précarité. »
Comme pour l’autre Marguerite, Chaloux !
Jazzman, le niveau de fortune n’était certainement pas le même.
Jazzi…
« Je développerai quand j’en aurai le temps. »
Pas nécessaire, Chaloux, on est capables de se faire notre propre opinion.
Passou semble tenir en très grande estime et l’homme et l’écrivain.
il m’est arrivé de penser qu’un retour comme celui de cette sonnerie de téléphone pouvait être comparé aux visions des mystiques(sans en faire une mystique de la mémoire)
comparée!retour du féminin
« le niveau de fortune n’était certainement pas le même. »
Mais le résultat y aboutit : les deux femmes ont dû gagner leur vie en écrivant.
Au nom de la littérature, ne devrait-on pas leur dire merci à ces grands frères indignes ?
« il m’est arrivé de penser qu’un retour comme celui de cette sonnerie de téléphone pouvait être comparé aux visions des mystiques »
N’étaient-ils pas un peu zinzins dans votre famille, je cuide ?
Je connaissais une femme, passablement folle, qui chaque fois qu’elle devait ouvrir le frigidaire mettait un manteau, de peur d’attraper froid !
Jazzi, j’ai l’impression que ton cerveau chauffe de plus en plus vite. Tu ne t’en es pourtant pas beaucoup servi.
pour les »merci »
nous suivrons toujours Villon
C’on leur froisse les quinze costes
De groz mailletz, fors et massiz,
De plombees et telz peloctes!
Je crye a toutes gens mercys.
ptécision:
François Villon – Ballade de merci
on dit dans une blague qu’une femme saluait toujours en passant devant son frigo:pourquoi?
CE N’EST PAS a cause de vous que je mettrai un manteau de fou rire
C’est l’anniversaire de la Grèce aujourd’hui, pays affectionné par Marguerite Yourcenar, beau documentaire sur elle en ligne signé la Grande Librairie …
Erratum , Michel-Charles c’est le grand-père. Le demi-frère est Michel-Fernand.
« C’est l’anniversaire de la Grèce aujourd’hui »
c’est aussi l’anniversaire du début des bombardements de Belgrade par l’OTAN.
ces bombardements (du temps de Clinton) avaient été une façon de mettre au pas la Serbie et avaient abouti à l’amputation du Kosovo qui représente le berceau de la Serbie : une façon de les punir et de construire dans les Balkans la plus grosse base base militaire américaine en Europe.
c’était il y a 26 ans à peine.
si on remonte au 19è s. le Kosovo avait déjà représenté une des raisons de la guerre des Balkans entre les serbes et les ottomans.
dans Anna Karénine il est fait allusion à cette guerre. Lors d’une soirée mondaine (genre le Guépard) le comte Lévine (je crois?) critique les russes qui vont se battre aux côté de leurs « frères slaves » contre les turcs. Il dit que ces russes feraient mieux de rester en Russie et s’occuper des problèmes de la Russie.
dans ce bouquin Lévine représente le type bien comme il faut, il représente même l’auteur lui même (Lev c’est Léon en russe comme le prénom de Tolstoï).
du coup il était évident que quand Lévine critique les russes qui vont se battre aux côtés des serbes c’est Tolstoï qui parle.
c’est le genre de truc qui n’avait pas échappé à Dostoïevski. Dosto affichait une admiration pour Tolstoï, mais comme il était pour aller défendre les slaves en Serbie contre les turcs il ne partageait pas du tout cette vision de Tolstoï.
la façon de Dostoïevski de critiquer ces propos de Lévine dans ce livre avait été de dire que pour lui « Lévine était une belle âme »
c’est drôle parce uqe traiter Lévine et à travers lui Tolstoï de « belle âme » était la pire des insultes que Dosto pouvait leur faire.
Le pseudomisé MàC fut ici un brillant bretteur, comme Bouguereau à sa manière […]
J’aimais tant son énergie et il était tellement vivant et volcanique.
Et son récit de l’agrégation sur les chemins de fer, mais comment est-ce possible, alors que lui savait tout sur les chemins de fer.
Le problème, avec 3 neurones, c’est que ça chauffe. Et même que ça chauffe pour rien.
je me souviens des bombardements de Pristina, mais maintenant c’est une autre vie devant eux : https://www.mifuguemiraison.com/fr/pristina-kosovo/
Michel Blanc vous salue bien !
Aujourd’hui c’est surtout la Solennité de l’Annonciation à la Sainte Vierge Marie. Seule chose à savoir en France.
Le reste étant très secondaire.
Pourquoi le 25 mars ? Parce que neuf mois avant la naissance du Seigneur Jésus.
Le 25 mars sera dévoilée une bâche avec le nom d’une partie des 30 000 donateurs issus de toute la France et même d’Amérique du Nord. Et, à l’issue du chantier, un ex-voto sera placé au pied de la statue avec la totalité des noms. « La Bonne Mère, c’est un symbole très fort de l’identité marseillaise, explique le recteur. Elle nous entoure de sa bienveillance, comme les collines qui environnent la ville, et elle accueille ceux qui arrivent par la mer, témoignant que, malgré les tensions et les difficultés, Marseille reste une ville ouverte. »le point
N’ayant ni leur culture ni le capital de lecture accumulé par grandes figures de cet espace « commentaires » ,je ne pensais pas semer le vent en signalant l’interwiew de G-A Goldschmidt par Pierre Assouline et l’intérêt que j’avais pris aux propos de cet écrivain sur la symbiose en lui de deux identités , vécue à travers son ‘installation dans deux langues
Et J’ai recolté la tempête des réactions diverses de commentateurs plus avertis que moi ,et contrairement à moi familiers de l’homme et de son œuvre litteraire ;’une approche sans doute plus eclairée que la mienne , les a amenés a porter sur ce personnage et sa prestation un jugement tres réservé n bien peu amène , et bien eloigné de ce que j’en avais pensé .
Soit.
Néanmoins ,même si de GAG je ne connaissais de que ses traductions de Handke ,et rien de ses œuvres littéraires et autobiographiques , j’avais lu sur le net son discours de réception de la légion d ‘honneur ;et.J’avais été séduite par cet écrivain qui dans ce texte magnifique racontait comment il ‘s’était construit a travers une double imprégnation culturelle , et cela avait beaucoup resonné en moi .
j’avais gardé dans mes tablettes ce texte qui avait tant retenu mon attention , ce qui explique peut etre le prejugé favorable avec lequel j’ai suivi son intervention dans l’interwiew sur ’AKADEM.
C’est un texte magnifique qui est malheureusement trop long pour faire l’objet d’un post, qui squatterait indument l’espace de la RDL. il émanait de Montaigne à Cheval, peut -etre de son blog éphémère, et se terminait par ces mots qui a tout le moins infirment ce qui a été dit ici de la relation entre Mac et son père
Voilà, c’est le discours somptueux de mon père, GEORGES-ARTHUR GOLDSCHMIDT, à l’occasion de la remise de sa Légion d’Honneur, le 22 mai dernier,
C’est une restauration inédite qui s’ouvre à Notre-Dame-de-la-Garde selon son recteur, Olivier Spinosa. Depuis quelques semaines déjà, un monumental échafaudage de 40 tonnes commence à être hissé autour de la statue de la Bonne Mère, qui doit être dépolluée et redorée. Les anges du clocher et les pierres en façade seront également restaurés.
les techniques !
bioconsolidation, c’est-à-dire l’utilisation de bactéries qui, en mourant, vont consolider la pierre. Et celle d’une bâche thermosoudable qui protégera la statue du vent et des pluies, et permettra d’appliquer les 40 000 feuilles d’or nécessaires de façon plus précise et plus efficace. « Grâce à ce dispositif, la restauration devrait tenir une cinquantaine d’années, soit vingt ans de plus qu’aujourd’hui », se réjouit Olivier Spinosa.
@ »je me souviens des bombardements de Pristina »
là c’est autre chose : le bombardement de l’aéroport de Pristina c’est sans doute un des tournants de l’histoire récente parce que c’est le premier affrontement direct entre l’otan et la Russie, les russes qui avaient pris le contrôle de cet aéroport pour aider les serbes et Clinton a décidé de bombarder ces russes.
l’affrontement suivant aurait pu avoir lieu en Syrie, mais Obama l’avait refusé.
et le dernier affrontement entre l’otan et la Russie c’est l’Ukraine.
on n’imagine pas la révolution actuelle que Trump est en train d’opérer, c’est probablement le plus grand tournant de l’histoire mondiale depuis 1945.
une histoire qui a justement démarré avec Clinton puisque c’est là où les néoconservateurs vont s’installer à la Maison Blanche et au Pentagone : le Kosovo est la première guerre (premier changement de régime et modification des frontières) des néoconservateurs.
ensuite on connait toutes les bonnes oeuvres des néoconservateurs : la Libye, l’Irak, la Somalie, l’Afghanistan etc…
et aujourd’hui Trump et son administration sont en train de virer tous les néoconservateurs de Washington. Il veut même plus que les virer : il veut les anéantir eux et leurs médias.
le truc que j’aurais pas imaginé une seconde c’est que cette destruction du système néoconservateur américain entraine une telle désolation chez les européens.
même plus, ce à quoi on assiste en Europe, en plus des lamentations de voir la disparition des néoconservateurs, c’est comme si l’Europe voulait devenir l’héritière naturelle et perpétuer le travail des néoconservateurs.
la chose que l’on découvrira dans qq années c’est peut-être de découvrir que Macron a une relation amoureuse avec Kaja Kallas, d’où cette folie guerrière qui s’est emparée de lui, ce qui au moins donnerait une note romanesque à cette attitude hyper belliciste pathétique.
Gardez votre impression première sur GAG, Rosanette, c’est la bonne !
Et laissons les grincheux habituels du blog à leur rancoeur…
@je ne pensais pas semer le vent en signalant l’interwiew de G-A Goldschmidt par Pierre Assouline
C’est sûr que c’était pas sur france inter, alors on pouvait pas savoir.
Mais c’est ni plus ni moins que l’itw en fin de son livre le chemin barré, où il est interviewé par son traducteur et éditeur chez Verdier.
Et puis Passou avait déjà donné une indication sur cette itw, que perso j’avais déjà trouvée » monstrueuse « . Mais je suis trop sensible…
Vu un documentaire passionnant cette nuit sur Arte.
L’histoire d’une vieille nonne gardienne d’une église chrétienne, encerclée par les musulmans, dans le sud de la Turquie.
C’est pour vous, rose !
https://www.arte.tv/fr/videos/101893-000-A/la-gardienne/
En tout cas aucun ici ne peut se dire intime de qui que ce soit, car sauf erreur, votre » ami » a disparu de ce blog, sans trop vous donner de ses nouvelles, pendant plusieurs années.
J’aime pas trop quand on se goberge comme des malpropres.
peut-être parce que je suis moi-même un grand romantique, mais c’est vrai que certaines photos sont assez troublantes :
Chère Rosanette, votre avis est parfaitement légitime et vaut largement le mien. Mais j’ai toujours soupçonné que ce fameux Gag avait étouffé ses enfants. Montaigne (dont il ne faut pas oublier les nombreux désaccords avec Assouline ni quelques bannissements, si je me souviens bien) ne cessait de brailler ici comme un enfant enfermé. Mais enfermé par qui? Toute la question était là, jusqu’au jour très tardif où j’ai appris de qui JPG était le fils, peut-être un commencement d’explication. Pour moi, lorsque commence le règne du fils doit s’éteindre celui du père. Le roi est mort, vive le roi. J’ai toujours eu l’impression qu’ici le père avait ignoré cet élément de sagesse fondamental à son unique profit. Ce qui explique mon peu d’intérêt et d’enthousiasme pour lui, aujourd’hui sanctifié. Certes , seulement des intuitions mais si tenaces.
comme le fait que quand il la revoit il ne peut s’empêcher de lui caresser les seins ça aussi c’est troublant, je veux dire dans le système protocolaires c’est pas le truc qu’on fait en premier, en principe :
https://icds.ee/en/estonias-leadership-in-the-eu-and-its-limits/
et puis ces regards tendres et complices, cette femme ne parlerait pas toutes les 3 secondes de ses grands parents qui ont été envoyés au goulag par Staline d’où sa haine des russes alors que Staline est mort depuis des lustres, hé ben ça ferait presque penser à Julia Roberts et Hugues Grant dans coup de foudre à Nothing Hill :
il y a même des photos qui mettent le malaise parce qu’on se demande s’ils vont avoir la force de se retenir ou bien carrément de mettre de suite à poil et baiser devant les caméras :
https://objektiiv.ee/varskendame-malu-kaja-kallas-kaebleb-valismeedias-ekrest/
ou des photos qui font peur parce qu’on dit qu’avec une telle fougue il va finir par lui casser le poignet, et dans ce cas si cela pourrait être interpréter comme un incident diplomatique :
Keske tu nous fais, là
?
Un sexe tape présidentiel ?
j’avis lu que Macron aurait une relation avec Golshifteh Farahani
ce n’est pas confirmé ni contesté
@ »Keske tu nous fais, là
?
Un sexe tape présidentiel ? »
non je fais une analyse géostratégique.
« j’avis lu que Macron aurait une relation avec Golshifteh Farahani
ce n’est pas confirmé ni contesté »
Le niveau monte, on passe de Voici à Gala !
@Chaloux
je ne crois pas trop a ces clés d’explication un peu trop galvaudées des caractères et des comportements ;les « tuer le père » et autres variations « oedipiennes » me semblent relever du catalogue des « idées chics » etn’apportent pas d’éclairage significatif à cet égard ;Parmi les gens sur qui a pesé la personnalité de parents brillants il y en a pour qui cette pression fut un facteur d’épanouissement , d’autres d’inhibition .
On ne saurait comprendre les êtres et les situations a partir de ces principes de lecture bien trop simplificateurs pour être pertinents et opérationnels
d’ailleurs le fait que GAG » aurait pu être un mauvais père »serait neutre par rapport a l’intérêt et à l’originalité de ce qu’il nous dit de son ressenti de biculturel dans cette video ;c’est ce qui m’a intéressée. densité
425 – Je me souviens de ma voisine me demandant d’aller lui acheter ses « journaux de concierge » : France-Dimanche et Ici-Paris.
https://www.lelezarddeparis.fr/je-me-souviens
Chère Rosanette, vous faites un contresens. Vous ne me verrez pas souvent invoquer Freud que je trouve peu convainquant, je n’ai jamais parlé de tuer le père mais de la délicatesse nécessaire du père, ce qui n’a rien à voir. Impression que chez les G. le festin n’a été que pour le père. Plus le temps de développer.
« et puis ces regards tendres et complices »
T’es jaloux puck !
C’est sûr que c’est pas à toi qu’une telle chose pourrait arriver.
« Plus le temps de développer. »
C’est toujours ce que l’on dit quand on a rien de vraiment pertinent à ajouter !
Et pourtant, Giovanni San Angelo, le peintre fractal, pratiquait assidûment ce blog..
Jazzi, puis-je te rappeler que je suis encore éloigné de l’âge de la retraite et que je n’ai pas branlotté comme toi durant des années au RSA dans un logement social, alors que tu pouvais parfaitement travailler. J’entame pour ma part ma quarantième année. Tellement facile de te mettre le nez dedans. Je n’ai plus le temps de développer mais je le ferai.
Parce que cette histoire sans fin du Montaigne et sa monture…
Arrête d’aboyer comme un fou roquet, Jazzi, la Rdl n’est pas un chenil.
Quand Chedly revient du boulot, il te donnera tes croquettes, ok ?!
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