Nicolas Bouvier, de Genève à Genève en passant par le reste du monde
Quel beau titre que « La Suisse est folle » ! C’est tellement vrai même si cela ne saute pas aux yeux ni aux oreilles tant tout y paraît calme, apaisé, neutre quoi. Un petit pays dont il suffirait de déplier les montagnes pour voir à quel point il est grand, en fait. Ne pas s’y fier car en dessous, ça bout. Paraît-il car contrairement à la France, cela ne se traduit pas comme ailleurs. Si en France, on conteste, on se met en grève, on manifeste tout le temps, là-bas on vote tous les dimanches. Ils appellent cela la démocratie participative. Il y fait bon y vivre et, mieux encore, bon y mourir. C’est plus reposant mais n’empêche pas que tout dans la vie quotidienne est sujet à taxes et amendes, que les impôts y sont (bien) élevés, que la délation y est encouragée par esprit de civisme, que l’on y est patriote de son canton plutôt que de son pays etc
En fait, le titre de ce nouveau volume signé Nicolas Bouvier (1929-1998) est double : Genève. La Suisse est folle (édition bilingue français/anglais, 107 pages, 14 euros, éditions Héros-Limite). Car les deux sont atteints. Normal pour une ville qui n’a que dix kilomètres de frontière commune avec la Confédération helvétique, contre cent soixante avec la France. Le jour, elle a bien des attraits insoupçonnés (voir ce reportage original). La nuit, elle mérite bien son surnom de Calvingrad.
En 1985, un proche collaborateur de Jean Malaurie le rencontra pour lui proposer d’écrire une socio-anthropologie de sa ville. On rêve encore de ce qu’aurait été ce volume de la mythique collection « Terre humaine » si seulement le projet avait abouti. Les années ont passé et en 1991, Nicolas Bouvier s’est retrouvé dans un amphithéâtre de la University of South California (Los Angeles) à parler de « sa » Genève à lui. Il le fit à la Bouvier, en écrivain cousu par sa ville et décousu par ses voyages, mélangeant les échelles et les points de vue et en privilégiant la réflexion par analogie.
Ceux qui connaissent mal cette histoire y découvriront le rôle central joué par des hommes de foi et de bonne foi (au sens où l’entendait Montaigne), ces théologiens libéraux au XVIIIème siècle, des réformés marqués tant par l’esprit de Descartes que par les sciences naturelles qui encouragèrent un éloge de la nature encore très présent dans la ville (son extraordinaire bibliothèque botanique en témoigne encore). De grandes familles de patriciens protestants, ancrés dans la haute banque genevoise, financèrent le développement de cet esprit. Ce qui permet au passage à Bouvier de remercier Louis XIV pour « la plus grosse boulette » qu’il ait jamais commise en révoquant l’Edit de Nantes. On découvrira également dans ces pages que la Suisse a donné au monde des précepteurs nomades et des nounous de qualité pour l’éducation des progénitures des grandes familles princières européennes.
On connaît les grands genevois : Calvin, Rousseau, Dunant (le fondateur de la Croix-Rouge internationale). Mais on sait moins que la Chaux-de-Fonds à elle seule a donné elle aussi quelques personnalités hors-pair au monde. Bouvier en cite deux : Frédéric Sauser et Charles-Edouard Jeanneret, les deux ayant changé de nom pour se faire connaître (Blaise Cendrars pour l’un, Le Corbusier pour l’autre) ; mais au passage il oublie un troisième enfant de cette même commune du canton de Neuchâtel : Louis Chevrolet qui, lui, conserva son nom pour briller dans la course et l’industrie automobile américaines. Bouvier en conclut que la Suisse est décidément un pays trop petit pour les génies car ils sont trop dérangeants pour« une société compassée ». On ne saurait lui donner tort.
Il y a tant de choses en si peu de pages qu’on ne peut qu’inviter le lecteur à s’y plonger, même si rien n’y est développé car le format de la conférence ne s’y prêtait pas. Dommage car un point m’intrigue qui aurait mérité plus ample commentaire. Bouvier assure en effet que « nostalgie » est un mot inventé à la fin du XVIIème dans une thèse (1688) par un aliéniste alsacien pour désigner le mal du pays des mercenaires suisses combattant sous des couleurs étrangères. Que la nostalgie du paradis perdu de l’enfance soit un thème récurrent de la littérature suisse romande, nul n’en disconvient, les œuvres d’Amiel, Rousseau et d’autres en témoignent. Que le thème y soit obsédant « comme si l’âge adulte était un âge de plomb menant droit au pêché et à la perdition », certainement. Mais en quoi est-ce exclusivement suisse ? En 1522 déjà, « Heureux qui comme Ulysse » dans les Regrets de Du Bellay… Et comme par ailleurs, tout aussi rapidement, Bouvier helvétise l’invention de la pendule à coucou, erreur répandue depuis une réplique fameuse d’Orson Welles dans Le Troisième homme, alors qu’elle revient au Wurtenberg…
Il est vrai que si l’on considère que cette ville et ce pays évoluent dans une folie invisible, alors tout est possible. Bouvier y croit avec des pages convaincantes sur la passion suisse de l’art brut (ah, la collection de Lausanne !), fêlure dans l’âme nationale qui fait de la Confédération l’un des lieux les plus exotiques qui soient. Il est vrai quand on lit Frisch, Dürrenmatt, Chessex, Walser, ou Mars de Fritz Zorn, et quand on regarde ce que Soutter, Aloïse, Wölfli ont dessiné dans leurs asiles, ont comprend que Bouvier évoque « la démence tranquille et mortelle » à laquelle peut mener « le conformisme pleutre ». Autant dire qu’il ne conçoit pas un instant que ses compatriotes puissent passer pour des êtres raisonnables. Ce qui les rend si attachants. CQFD.
Nicolas Bouvier, je l’avais rencontré à plusieurs reprises pour des entretiens à la radio ou ailleurs. Dès la première fois, je suis tombé sous le charme. D’abord celui de ses livres, ensuite sa voix, son sourire, son regard et surtout ce que d’autres appelleront selon les cas une éducation, une courtoisie, un respect de l’autre, de la politesse, que sais-je encore, toutes qualités qui s’exprimaient parfaitement dans son savoir-vivre. Car Nicolas Bouvier savait vivre. Ses récits en témoignent, qu’il s’agisse de Chronique japonaise, Le poisson-scorpion, Le dehors et le dedans, Le journal d’Aran et d’autres lieux, sans oublier bien sûr L’Usage du monde, indispensable bréviaire pour une vie au moins. L’Echappée belle, publié à Genève chez Métropolis, était un recueil de textes épars un peu décoiffé et lunaire comme lui mais d’où se dégage un charme inouïe. Il ne s’y montrait pas travel writer ni écrivain voyageur, ni même étonnant voyageur, appellation baudelairienne devenue désormais des labels pour festivals.
Bouvier, ce serait plutôt un maître à déambuler. un pérégrin, l’ambassadeur le plus pur de la Suisse nomade. Un homme doux et calme mais qui souffrait de claustrophobia alpina depuis son plus jeune âge. Il racontait que la calamiteuse météorologie de Genève sa ville natale, avait favorisé très tôt des lectures intensives. Elles lui donnèrent très vite l’envie de déguerpir le plus loin possible du jet d’eau. Il disait aussi qu’on part pour fuir ce qu’on ne peut que fuir… :
«… des lieux, des familiers, des raisons qui nous chantent une chanson si médiocre qu’il ne nous reste qu’à prendre les jambes à notre cou, on part pour s’éloigner d’une enfance, pour ne pas occuper la niche que les autres déjà vous assignent, on part pour ne pas s’appeler Médor ».
Voilà ce qu’écrivait Nicolas Bouvier et qui retentit encore comme une leçon de vie. On en retrouve encore la trace et l’esprit dans l’album Les leçons de la rivière (Zoé/JPM guides, 2006) co-signé avec le photographe Françis Hoffmann. L’héroïne en est la Verzasca, une rivière du Haut-Tessin qui se jette dans le lac Majeur qui se jette dans le lac Majeur, une rivière à laquelle Bouvier trouvait un talent fou, enchâssée dans une vallée de pierres calligraphiées. Lire Charles-Albert Cingria en roue libre(Editions Zoé, 2005), c’est lire deux livres en même temps : l’un sur Cingria, l’autre sur Bouvier. Il n’est pas indispensable d’être Suisse pour apprécier ce précieux traité de l’art de circuler. Avec trois mots pour devise : « Un mètre carré, et l’univers ».
« Je pense à ces clameurs lamentables qui, dans les civilisations primitives accompagnaient chaque soir la mort de la lumière, et elles me paraissent tout d’un coup si fondées que je prépare à entendre dans mon dos toute la ville éclater en sanglots. Mais non. Rien. Ils ont dû s’y faire ».
Nicolas Bouvier a passé sa vie à prendre son temps en bourlinguant à travers le monde, en se donnant le suprême luxe du temps, non par goût des pays lointains, de l’exotisme ou que sais-je encore. Non, ce qu’il recherchait partout dans le monde, c’était la liberté intérieure et la légèreté. Il se disait lorsqu’il les aurait trouvées, il aurait enfin acquis une forme de sagesse. Elle existe bien cette Suisse qui a la bougeotte, vagabonde, à mille lieux de son poncif, petit morceau d’Europe figée dans les conventions bourgeoises et la rigidité calviniste. Nicolas Bouvier assurait qu’il y avait une vraie violence dans la Suisse à condition d’oser la regarder. Le suisse nomade le fascinait. Il le considérait comme l’archétype de l’autre coté de la montagne. Au fond, si nous ne cessons tous autant que nous sommes de nous poser une seule question tout au long de notre vie, Bouvier lui aura passé la sienne à se demander :
« Mais qu’est-ce qu’il y a de l’autre coté de la montagne ? »
Quelque chose de mieux et de meilleur mais on ne le voit pas. Il a été partout, longtemps. Il y a d’ailleurs croisé plus de Suisses qu’il ne l’imaginait. Avant, les Suisses voyageaient pour fuir la misère, aujourd’hui parce qu’ils ont les moyens de voyager. Mais à San Francisco par exemple, il a constaté l’importance de la colonie suisse en découvrant qu’elle comptait trois sociétés de chant rivales. Aujourd’hui Nicolas Bouvier repose dans le cimetière communal qui jouxte sa maison de Cologny, à huit kms de Grand-Lancy où il était né, dans le canton de Genève. Peut-être avait-il enfin trouvé l’harmonie du monde : elle était en lui.
(Photos Nicolas Bouvier – en toit cas pour la première et la dernière car pour les autres, il pourrait s’agir d’un homonyme…)
1 609 Réponses pour Nicolas Bouvier, de Genève à Genève en passant par le reste du monde
Seul Ramuz manque à l’appel, et pourtant, en matière d’enfermement suisse, il se posait là, lui qui ne voulut pas savoir ce qu’il y avait derrière la montagne. Un bel hommage à Bouvier, certes, mais toujours pas mal des poncifs habituels sur la Suisse. Non, elle ne les mérite pas. Il faut aussi la regarder par les yeux de Maillart et Schwartzenbach, et non par ceux de ces seuls messieurs.
mais avec Josyane, il faut toujours craindre le pire, et surtout la même propagande. Nous le savons. Passoul, vous êtes bien charitable en vos touites confraternels.
https://weekend.lesechos.fr/culture/livres/0601518663704-virginia-woolf-au-dela-des-apparences-2278696.php
Nous l’évoquions hier soir, Bouvier nous y reconduit : D’aucun considèrent le Chasselas comme un cépage spécifiquement suisse…
https://www.lesvinsduvalais.ch/cepage/le-fendant-chasselas/
Navré mais le coucou vient de Forêt-Noire, donc du Wurtemberg.
FRIAND DE DEBATS
Friand de débats, j’en écoute énormément à la radio et à la télé depuis des années. Je ne vais pas les énumérer. Il se trouve que Frédéric Taddeï, sans doute pour faire bouillir la marmite, a accepté de continuer à faire ce qu’il a fait, fort bien, ailleurs, sur RT. Chacun sait que RT a été créé par la Russie. Or, non seulement je n’ai aucune sympathie pour la Russie, mais je n’ai aucune sympathie pour M. Poutine.
Je n’écoute aucune émission sur RT , je ne vois pas pourquoi j’en écouterais, les chaînes françaises sont suffisamment nombreuses pour que je trouve de quoi me combler, selon les jours et les émissions.
Mais, sur Internet, il m’est arrivé maintes fois d’écouter les débats organisés par Taddeï, où je n’ai pas encore entendu un seul invité louer la Russie ou Poutine. J’écoute et je regarde ces débatteurs très variés sur YouTube avec beaucoup de plaisir.
Or, sous chaque émission, l’on peut lire cet avertissement singulier :
« RT est financé entièrement ou partiellement pas le gouvernement russe. » Et c’est signé: « Wikipedia ».
Quelles autres vidéos sur YouTube ont un avertissement analogue ou le mot « russe » serait remplacé par un autre adjectif d’un autre pays ? Qui peut me le dire ? D’autre part, les émissions diffusées sur YouTube puisées dans les programmes de RadioFrance sont-elles accompagnées d’un avertissement analogue avec l’adjectif « français » ? Enfin Wikipedia et YouTube sont conçus et financés dans quel pays ?En sera-t-on averti au bas de chaque vidéo ?
Aujourd’hui Nicolas Bouvier repose dans le cimetière communal qui jouxte sa maison de Cologny, à huit kms de Grand-Lancy où il était né,
Voilà : rien de compliqué.
(Manque Ramuz)
Gestes et opinions du docteur Faustroll, livre III, De Paris à Paris par mer
Merci et alii pour le lien concernant Georges Bensoussan…Quelque chose me dit que Passou n’a pas vraiment de sympathie pour lui, ni pour Elisabeth Lévy, G.W. Goldnagel ou même Finkielkraut…
Je ne sais pas, c’est comme une impression…
« Une tentative d’assassinat intellectuel
https://www.tribunejuive.info/justice/georges-bensoussan-comment-il-fut-chasse-du-memorial-par-sarah-cattan«
Si je n’ai pas effacé en lisant, manque Thierry Vernet.
***
Pour la Chaux-de-Fonds manque Adolph Rickenbacker ;
Si je n’ai > Si je nE L’ai
Manque aussi, hélas, le cinéma suisse : Jean-Luc Godard, Alain Tanner, Claude Goretta, Michel Soutter ou Daniel Schmid…
Closer, Deux procès d’intention en 24h, c’est de trop. Vous ne voulez pas vous renseigner un peu avant ? En plus c’est facile : j’ai écrit des billets et des articles sur Finkielkraut et Bensoussan.
« ont (plutôt « on ») comprend que Bouvier évoque « la démence tranquille et mortelle » à laquelle peut mener « le conformisme pleutre ». Autant dire qu’il ne conçoit pas un instant que ses compatriotes puissent passer pour des êtres raisonnables. Ce qui les rend si attachants. CQFD. »
Intéressante coïncidence, je suis plongé dans « Tender is the Night », roman de 1934 où la Suisse apparaît comme la patrie de la psychiatrie, avec des cliniques modèles à Zurich. Scott Fitzgerald a évidemment utilisé son expérience avec Zelda, ce qui rend la lecture un peu…embarrassante. Je vous en dirai peut-être plus quand j’aurai fini.
Toinou, bien sûr, j’ai eu tort de me fier à ma mémoire, je corrige
Parmi les grands Genevois, Ferdinand de Saussure et Alexandre Calame né à Vevey mais Genevois d’adoption.
Pardon Passou, je suis un peu parano et je vois des gauchistes partout!
La patrie de la psychiatrie, la Suisse.
Et l’Autriche, la patrie de la psychanalyse.
Ah Sigmund.
Cerné de montagnes.
Sans même un lac traversé par un grand fleuve qui mène vers la douce terre de France.
https://www.telerama.fr/livre/les-meilleurs-amis-du-monde,62535.php
Compagnons de route, Vernet et Bouvier, du temps où on traversait encore l’Afghanistan en petite bagnole.
« Frémissants d’impatience » me semble mieux convenir que en fuite.
Désireux de dévorer du kilomètre, autrui, les frontieres, franchir les barrières, avoir le même sang couler dans les veines, trouver les femmes plus audacieuses que soi, rentrer à la maison et retrouver son chat, les cosmos, le thym.
Ulysse était un migrant sur une barque en Mediterranée Plivier Py.
rose, keep cool baby
« The Girl from Ipanema » Astrud Gilberto, João Gilberto and Stan Getz
« Ulysse était un migrant sur une barque en Mediterranée »
Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre, rose ! Avec ça, le festival d’Avignon est bien mal barré…
Il parait que Raymond Barre aimait beaucoup la Suisse, dixit Delaporte ?
» The Girl from Ipanema »
C’est pour rose ?
Trois, quatre jours de bouderie, à peine de quoi l’évoquer.
« Ulysse était un migrant sur une barque en Méditerranée »
« Ben, c’est pas si c.n que ça »
Circé
Bel écrivain que N. Bouvier, qui fut d’ailleurs au programme de l’agrégation de lettres.
Parmi les romanciers suisses, ne pas oublier de citer le germanophone Martin Suter, auteur de thrillers palpitants, aux « fonds » particulièrement bien chiadés.
« Il parait que Raymond Barre aimait beaucoup la Suisse, dixit Delaporte ? »
Babarre mettait son argent en Suisse. Sa famille, après sa mort, est allée habiter en Suisse, pour être au calme : sa femme, et ses deux fils, qui coulent aujourd’hui des jours heureux, assis sur leur tas d’or. Ne faites pas l’hypocrite, Jacuzzi ! Vous le savez aussi bien que moi.
L’article de Josyane Savigneau n’a aucun intérêt. Son angle d’attaque est nul (un angle mort). Pour éloigner le lecteur d’un auteur aussi considérable que Woolf, c’est bien. Et même efficace. Pas pour le faire aimer, ni le comprendre. J’aime beaucoup Woolf, mais pas celle que nous présente Savigneau avec ses idées moribondes qui ont fait leur temps. C’est désastreux !
« sa femme, et ses deux fils, qui coulent aujourd’hui des jours heureux, assis sur leur tas d’or. »
Delaporte
Euhhhhh! je crois bien qu’elle est décédée en 2017. Pour les actuels jours heureux j’ai donc un doute, mais c’est histoire de causer.
Delaporte.
Un jour, un rêve, vous êtes positif !
Ok, pas pour Savigneau,
mais une seconde, juste une seconde, au hasard.
@Peut-être avait-il enfin trouvé l’harmonie du monde : elle était en lui.
L’Exote, c’est moi, tonnerre de Brest … Aussi bien que Genève et son canton, une fois les montagnes alentour dépliées et son lac vidé, ont vocation à accueillir toute les misères du monde des plus fortunés de la planète. Tout bon suisse en est avisé et tient à son indépendance locale.Les milices forment un maillage défensif redoutable.
« C’est pour rose ? »
C’est une coïncidence : João Gilberto à rejoint Stan Getz.
Mais Ramuz ne s’et retrouvé Vaudois qu’après avoir vu Paris ou il a tout de même publié chez Perrin « le Règne de l’Esprit Malin »! Consulter le tardif « Paris, Notes d’un Vaudois », sur ce regard à la fois distancié et affectueux qu’il porte sur la capitale, cherchant ce qui dure, les Bouquinistes par exemple …
MC
Jazzi dit: 6 juillet 2019 à 21 h 59 min
Manque aussi, hélas, le cinéma suisse
Baroz comprenant que l’autopromotion de ses goûts n’avait qu’un impact mineur sur la rdl et ses chiffres de ventes, que les recettes de sa mère n’intéressaient personne hors le copieur/colleur s’est recentré sur le cinéma avec il est vrai peu de résultats.
Annelise lui reproche de poser ses petites crottes partout, la rdl s’en fout et C.P. et x font semblant d’être vaguement intéressés.
La canicule refluant et la clim des salles n’ayant plus aucun intérêt, que va faire notre esthète des jardins ? Ah oui ! Nous raconter ses souvenirs de presque journaliste.
« Euhhhhh! je crois bien qu’elle est décédée en 2017. »
Mme Babarre est décédée ? Je m’en doutais ! La pauvre femme…
« Delaporte.
Un jour, un rêve, vous êtes positif ! »
Il m’arrive souvent d’être positif (mais par sur Savigneau, en effet !). Mon commentaire sur les soeurs Brontë, par exemple !
calvin..y’est d’piquèrdi ct’enflure
rose elle est arvenue..lassouline ça doit ête qu’un à moitié pourri
« La canicule refluant et la clim des salles n’ayant plus aucun intérêt, que va faire notre esthète des jardins ? Ah oui ! Nous raconter ses souvenirs de presque journaliste. »
Le quasi-écrivain, le presque journaliste, le demi-esthète, le plein cinéphile… Jacuzzi tel qu’en lui-même !!!
cricri elle arcause avec renfield..pas plus d’1 heure..les mots..les mots veulent rien dire..ou qu’a moitié rien
dlalourde il l’est complétement mais a fond..halors les à moitié ça lui pèse gros sur la patate
Ulysse était un migrant sur une barque en Mediterranée
100 pour sang haussi
Pas plus tard que cet après-midi, j’ai fait un commentaire « positif » sur le mot « bouillaveuse », découvert vertement chez San-A., avec une verve positive, un ton positif, et du mordant – et surtout un grand amour de la langue (je me cite) :
« Dans ma sublime citation de San-A., personne n’a réagi au mot « bouillaveuse », sans doute parce que j’insistais sur les « deux soeurs Brontë », cette histoire de couilles jumelles. « Bouillaveuse », c’est un mot que je ne connaissais pas. Je me suis renseigné, depuis. Il vient du verbe « bouillaver » (ave, morituri te salutant !). Qui veut dire « faire l’amour ». Une « bouillaveuse » est donc une personne, de sexe féminin, qui fait l’amour. Une partenaire. Vous noterez la terminaison sensuelle du mot, « laveuse », qui met en bouche (et fait penser à « polir le chinois », image de laverie, de lessiveuse). Un joli mot, sans doute inventé par San-A. Et qui ne réduit pas la chose à de la simple vulgarité. L’amour, ça existe, cette relation profonde entre les êtres, et qui passe souvent par les mots. Et qui conduit à l’infini. »
Pardon Passou, je suis un peu parano et je vois des gauchistes partout!
sapré cloclo..sapré lassouline..le kirch c’est le calva des riches
« halors les à moitié ça lui pèse gros sur la patate »
Oui, le bougre, ou le boug, je ne sais plus comment il faut t’appeler : bref, j’en ai gros sur la patate. Je suis un romantique, comme Topor, ce jeune premier qui s’ignorait, comme San-A.
Delaporte.
Bon, bien sûr si vous invoquez San-A ya plus de discussion possible, mais faites gaffe quand même.
« Ulysse était un migrant sur une barque en Mediterranée. »
Pas tout à fait, plutôt une cartographie consultée de mémoire et décidément insuffisante — la cartographie et la mémoire —.
Chui partie trois jours. C’était déjà trop.
On peut par exemple estimer que notre chère Ed n’est pas une « bouillaveuse », parce qu’elle aurait plu à Mallarmé et à ses roses frigides. C’est une intello, qui n’aime pas qu’on lui parle de ses lolos. C’est respectable, mais ça ne convient pas à une bouillaveuse digne de ce nom. Pour le double-gras et toute la triperie, on repassera. Malgré la force bière de Hambourg ! Mais où elle est passée, la petite punkette du blog, avec ses épingles ?
la bonne ortho c’est bouyave..dard il était toujours à substantifier..ce qui lui donne sa langue..un audiard un aymé comme celine..ils auraient jamais contredit l’académie du bistrot..dument consultée
« la bonne ortho c’est bouyave »
T’as vu ça où, le boug ? Tu contredis San-A., maintenant ? Tu lui donnes des leçon de morale ? On aura tout vu, ici ?!
Encore Ulysse.
Étant donné le point de départ et la destination, en navigant à vue il n’aurait pas perdu tout le temps qu’il a perdu. À bien regarder il n’a fait que de la navigation de plaisance.
Topor, ce jeune premier qui s’ignorait
mfaisait plutot l’effet d’un gars trés sur de lui..dans l’bon sens évidemment..romantique? je sais pas si c’est l’mot qui convient..’panique’ ça lui allait bien
Je suis un romantique.
Ai entendu ça dans le film ds le car. S’appelait à bras ouverts.
Avec de grosses ficelles. Et tout.
La femme du député lorsqu’elle d3cide de le tromper apr3s.4p ans de fidélité choisit un.migrant qui est un rom qui est un marseillais.
Quand elle se perche sur un meuble dans la cuisine et qu’elle lui dit baise-moi, il répond je suis un romantique.
C comme ça la vie en décalage constant.
Comme au palais des papes ce soir où que c’est passablement pire que chez moi, ce qui n’est pas rien, où Stanislas nordley qui est le beau-fils de C-P qui a interviewé Faulkner dans son r3nch du Mississipi en Alabama, m’a l’air fort talentueux, ma foi.
Bisous, bilou.
rose, Rome antique. Mais dépassée par les grecs.
Ulysse guerrier grec, rentrant à la maison, après avoir, selon les augures remporté la guerre de Troie et nargué Poséidon.
Un migrant sur une barque.
C qui Py ?
L’a hésité à rentrer. On peut le comprendre. Pénélope aux casseroles. Les prétendants aux fourneaux. Télémaque tout patraque.
À bien regarder il n’a fait que de la navigation de plaisance
un peu comme vangogh à écumer les bistrots les restaus et les hotels?
L’aubergine profonde constate : il y a le feu au lac
https://www.youtube.com/watch?v=zUwEIt9ez7M
un qui était de la marine française encore..des histoires de cocus rosie ça devrait pas rgarder l’populo
23h48
Revenue pck débarrassée de mes morpions. Ça m’a pris trois jours. Suis allée chez le père Blaise.
23h48
tu vas pas tmettre à citer comme les autistes à la renfield ou tèrezoune rosie..c’est dun plouc bourgeois suisse qui font suer l’burnou du fransouze
Y a pas eu d’cocu pck il a dit « je suis un romantique ». Voyez ce grand film sur l’accueil des nomades dans son jardin, on en reparlera.
De mon côté, ai vu en grand écran les Tontons Flingueurs, ai dormi, rien pigé.
Ai cru vaguement comprendre au réveil que le chef -mexicain-étant mort, les autres mafieux ne voulaient pas du chef de substitution nommé-choisi- par le mourant.
Puisqu’il est mort, l’a plus rien à dire. Voilà ce que je vous dis moi.
Enfin, Lino s’est bien défendu. Surtout le chapeau haut de forme et la veste de costard sur la.chemise toute déchirée. L’avait de la tenue.
Bien plus qu’Ulysse, vainqueur et revenant chez lui, le migrant, vaincu et désormais sans patrie, sur une barque en Méditerranée relève d’Enée, si tant est qu’on puisse lui promettre, un jour, de manger ses tables… Et portant, invisible mais si lourd, le poids de son père sur les épaules…
vangogh c’était plutôt un Œdipe errant qui avait conservé la vue — une âme torturée — ; Ulysse faisait déjà du yachting.
Navigation de plaisance en Méditerranée.
Pffff.
L’avait de la tenue
c’est tout cqui compte..halors comme ça tu préfères encore avouer avoir encore quelques morpions et affirmer mordicus que lassouline est plétement pourri..hen somme tu tiens a rester digne..même si ça gratte un peu..et tu m’demande si ça svoit pas trop
Ulysse faisait déjà du yachting
tu veux dire que c’était un agent du kgb..c’est hardi
« … C’est hardi »
Le yachting c’était une belle couverture, ne pas oublier qu’Enée aussi voyageait par mer, à l’époque.
Un lien à la et alii
1963 > 1953
https://books.google.fr/books?id=USV9ec9I5lQC&pg=PA85&lpg=PA85&dq=the+green+automobile+Ginsberg+1953+youtube&source=bl&ots=G4W1–T2Wy&sig=ACfU3U0aQKzQadF8SGkYgj4jeejR3rlqvQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj4zpz-sKHjAhX4DmMBHbroD6sQ6AEwD3oECAcQAQ#v=onepage&q&f=false
À 0h29
Pas la peine d’insister.
J’y suis allée le coeur ouvert. L’esprit léger. Des ailes aux chaussures.
Sortais d’une séance d’ostéopathie, pesante. Me suis endormie. Puis ai rendormi la nuit.
Le reverrai une autre fois et tâcherai de capter.
Pas obligé que tes films cultes soient les miens et lycée de Versailles.
Ai acheté de l’huile d’amande douce au père Blaise. De la mélisse, de la réglisse. Quand.d je les avons s tous chopés, y en avait trente -c’etaient les trente glorieux du pubis de rose- je les ai embarqués sur un frêle esquif à l’embouchure de l’Huveaune. Demain, seront aux Saintes..te bile pas pour moi, je nage.
Bouguereau
Le sujet est Bouvier.
Lavande
Le texte est passionnant. Ai arrêté à minuit moins deux. En avais plein les oreilles.
L’espace scénique est tellement immense.
Attends ce que vous direz de la représentation.
, pour ne pas occuper la niche que les autres déjà vous assignent, on part pour ne pas s’appeler Médor ».
c’est exactement ça!
Les grandes voyageuses :
Les grands voyageurs :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/10/nicolas-bouvier-and-thierry-vernet_19.html?q=Bouvier
« on part pour ne pas s’appeler Médor »
Comme bouguereau est sans inspiration, quoi de plus naturel pour un bouvier… des Flandres.
Ulysse était un marin expérimenté qui rentrait chez lui…Autrement dit, le contraire d’un migrant.
La phrase de Py en dit long sur la connerie ambiante.
« on part pour ne pas s’appeler Médor »
c’est là la grosse différence entre le belge et le suisse, un belge n’aurait jamais dit » on part pour ne pas s’appeler Milou » parce que, contrairement au Médor sédentaire, le Milou voyage.
Alan B, hors commentaires , à moins que moyennant une faute ce soit un jeu de mots pour alambique ? Et bien qu’à l’évidence vos gouts ne vous portent pas à boire n’importe quelle piquette. Vous excuserez mon insistance, , votre pseudo m’intrigue.
« Nicolas Bouvier, je l’avais rencontré à plusieurs reprises pour des entretiens à la radio ou ailleurs. Dès la première fois, je suis tombé sous le charme. »
une archive où passou interview le suisse bourlingueur en 1963 :
Closer
Oui, et puis le mot barque pour le bateau d’Ulysse où avec ses compagnons il a affronté tous ces dangers. La Méditerranée est une mer imprévisible.
Claire Chazal lui a dit « vous ouvrez votre sixième festival ».
Pas de commentaire.
la différence entre le marseillais et le genevoix c’est que la marseillais reste à Marseille… et accueille l’étranger.
alors que je genevoix aime bien crapahuter chez les autres, mais il a horreur que l’étranger vienne squatter chez lui, à part s’il a des revenus supérieurs à un million par mois, ou par jour : c’est ce qu’on appelle l’immigration sélective.
je pensais qu’en ces temps d’immigration dramatique, les européens la mettrait un peu en veilleuse sur leurs plaisirs d’aller parcourir le monde, à priori il n’en est rien, et on nous pompe l’air toujours autant avec les voyages de Bouvier, quitte à sombrer dans l’obscénité.
7h28 et pourquoi pas un Doberman, oui je sais, c’est sans queue ni tête. Je sors. Bon dimanche à tous et à tousses
«… des lieux, des familiers, des raisons qui nous chantent une chanson si médiocre qu’il ne nous reste qu’à prendre les jambes à notre cou, on part pour s’éloigner d’une enfance, pour ne pas occuper la niche que les autres déjà vous assignent, on part pour ne pas s’appeler Médor ».
dans les années 60-70 ce genre de phrase c’était coolos, en 2019 c’est honteux.
Monsieur Pierre Assouline est faché avec les virgules… Pourtant, elles existent!!! (comme dirait Galileo)
sérieux il faut avoir un pois chiche à la place du cerveau pour venir en 2019 nous faire l’éloge de l’esprit voyage et de l’usage du monde de ce suisse de mes deux !
sur les modalités du voyage, quand on est suisse, la seule chose qu’on devrait s’autoriser à faire c’est raser les murs.
le genre d’auteur qu’il aurait fallu à la Suisse c’est pas un Bouvier c’est une Thomas Bernhard.
Personne ne m’appelle Médor et je voyage quand même.
faut-il que l’intellectuel parisien ne subissent pas les méfaits de l’immigration massive pour venir encore nous chanter les louanges de l’usage du monde de Bouvier.
et c’est comme ça qu’on se retrouve avec un Donald Trump voire pire au pouvoir.
rose, les marseillais ne voyagent pas, à part pour aller de la rose aux Goudes.
rose, vous savez la distance qu’il y a entre les Olives et la Pointe Rouge ? environ 20 cm.
Hamlet à 8h17
Merci du lien de l’Ina.Ai de ouvert les dessins de Vernet, en noir et blanc, superbes.
Ds le lien suivant :
Raser les murs :
Il part à l’ambassade de Suisse à pieds. Rase un mur, le voit avec ses concrétions calcaires. Photographie les gens qui rasent le mur.
Les vend à un grand magazine tokioide.
Hop. Se paue le bateau retour avec cet argent gagné. Ce sont les photographes japonais qui l’ enseignent. Il dit qq.chose comme » je me suis rendu compte qu’ une photo n’a pas besoin de texte. »
Sans vouloir jouer les bonnets de nuit ou convoquer une énième fois saint Pierre Bourdieu, la démarche d’un Nicolas Bouvier ne peut-elle être aussi envisagée comme l’entreprise parfaitement égoïste d’un jeune homme nanti qui pouvait s’offrir le luxe de tromper son ennui et s’évader de sa prison dorée ?
Mon dieu mon dieu 20 cm ! Une si grande proximité
Hamlet
De Mourepiane à l’ Estaque, c pareil.
Alexia Neuhoff dit: 7 juillet 2019 à 8 h 52 min
ça c’est ce qu’on appelle une évidence.
et si passou ne le dit pas dans son article, c’est justement parce que c’est une évidence.
une évidence qu’il faut lire entre les lignes.
en replaçant l’ensemble dans le contexte actuel bien sûr.
Je ne peux m’empêcher de voir Nicolas Bouvier embarqué dans le car de tourisme avec Les Belles âmes de Lydie Salvayre.
d’où l’intérêt, le besoin d’une Thomas Bernhard suisse, pour nous montrer l’envers du décor, pas de bol on a eu à la place encore un « ravi de la crèche » comme Bouvier.
parce qu’il faut bien voir que la Suisse est certainement le pays où le contraste entre la vue de l’extérieur et la vue de l’intérieur est la plus éloignée.
pas besoin de partir de Suisse pour voyager, il suffit d’aller des apparences aux réalités pour parcourir l’équivalent de la distance qui sépare la terre du soleil.
J’ai une belle histoire, bon, j’ai éparpillé mes notes un peu partout entre France, Italie, Suisse, et je n’ai donc pas sur moi les référence et les dates, ce sera donc une narration dans les grandes lignes.
L’un de mes amis, grand voyageur, me raconta avoir trouvé sur une île du Péloponnèse un wagon des Chemins de fer Suisses, voilà son histoire.
Un apprenti coiffeur Suisse Allemand rompe avec sa fiancée et il se met en chemin en s’arrêtant ici et là pour gagner sa croute. Dans le canton Tessin il achète le vagon et un tracteur ; il change les rues en métal avec des rues avec pneux et il part ; il traverse le sud de la Suisse, l’Autriche, la Yougoslavie — aujourd’hui ex —, et une chose dans l’autre le voilà sur une île grecque où il installe son wagon entre les oliviers et il se lance dans la carrière de maçon.
Le premier narrateur de cette histoire :
https://www.viceversaletteratura.ch/author/5967
Cela dit, en 2018 sur un total de +/- 8 millions et ½ d’habitants, 760.200 étaient inscrits dans les représentations suisses à l’étranger.
Enfin, comme d’habitude hamlet se laisse conduire par ses préjugés.
vous imaginez si le directeur de l’USB nous pond un bouquin qui s’appelle « l’usage du monde » ?
avec la liste des noms des comptes là nous découvririons le monde sous un nouveau.
ça on pourrait l’appeler un voyage.
et là les choses commenceraient à devenir intéressantes…
sauf que personne ne connait le nom même de ce monsieur.
hamlet,t: 7 juillet 2019 à 8 h 27 min
assez de pois chiche et de ciceron!pas vous! je me souviens d’un voyage où un suisse ne quittait pas sa veste de smoking blanche;on l’appelait le petit suisse;
mais ce matin , on a la chance de pouvoir piquer à rose « The Girl from Ipanema » Astrud Gilberto, João Gilberto and Stan Getz
https://youtu.be/c5QfXjsoNe4
on ne ratera pas ça!
merci renato ,oui pour Saussure quand même!
on va bien s’amuser
@ r., (Ai arrêté à minuit moins deux. En avais plein les oreilles).
ai tenu même pas qu’une heure…, couché à 23.27, en pouvions pu’. Ai point rêvé de rien. Calme plate. Bises.
Pas besoin d’un Bernhard, Frisch et Dürrenmatt suffisent largement.
Cela dit, j’aime bien les grands critiques moralistes à la hamlet : molte parole per nulla.
Tous ces voleurs qui nous gouvernent !
http://www.leparisien.fr/faits-divers/vol-d-oeuvres-d-art-a-l-elysee-enquete-sur-les-objets-disparus-de-la-republique-06-07-2019-8111262.php
« J’ai une belle histoire »
La narration, c’est pas son fort à renato !
C’est qui ce pado pabo ?
« une archive où passou interview le suisse bourlingueur en 1963 »
Deux petits bourgeois têtes à claques à souhait, hamlet !
« Quatre ans en tout et pour toute » dit-il à propos du temps passé à écrire « L’Usage du monde ». Jamais pu le lire en entier, le Bouvier !
Ce n’est qu’une rapide évocation contre la bêtise d’hamlet, Jacques — j’ai d’ailleurs avancé que je n’ai pas avec moi les notes relatives à cette histoire.
Ipanema
Un quartier de Rio
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ipanema_(Rio_de_Janeiro)
Calme plat ici aussi JJJ.
Pas de programme.
Vais repasser.
Bises
Ah renato, la classe du smoking blanc.. Quant au véhicule réinventé, pense de l’avantage des ruptures, bouger, se mettre en mouvement. Des pneus à la place du métal : la souplesse octroyée ! Les amortisseurs heureux.
Bises
Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 9 h 20 min
Tous ces voleurs qui nous gouvernent !
Baroz, dernier avatar du couple Jean-Luc/Marine se la joue GJ.
@ jzmn, nan, je crois pas que ce soye pado qu’ait fait le coup à l’élise eh…, ça sentirait plutôt al. benalma…
Entre nous, y’est pas allé d’main morte à matin, jzmn ! Prend son poil de la bête icite, l’pado (7 juillet 19).
NB/ le voyage de Ramuz à Paris,… ça compte pour du beurre dans son œuvre, j’estime. C’est comme pour moi, le CR de mon voyage organisé par mon école primaire, à l’ORTF de l’avenue du Pdt Kennedy en 1964…, j’ai préféré l’enlever de « L’usage de moi », le titre de mes oeuvres complètes. En attendant une itw historique de passoul qui ne sait pas encore à qui il a affaire.
Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 9 h 25 min
C’est qui ce pado pabo ?
Mais c’est qui ce Barrozizi demi-tout ou à moitié rien ?
Un autre écrivain suisse Jean Buhler, né à La Chaux-de-Fonds, bourlingue sur les routes d’Europe… 20 ans avant Nicolas Bouvier.
« Sur les routes de l’Europe, souvenirs d’un vagabond », éd. La Baconnière, 2018.
Frisch, très loin d’être un Bernhard, a pourtant été harcelé par la police suisse.
vous imaginez le sort réservé à un Bernhard ?
je suis peut-être bête avec des préjugés, mais vous ne me ferez jamais croire que la Suisse est aussi proprette que la coiffure de Federer.
s’il n’y avait absolument rien de vrai dans ce que je dis vous seriez passé sur mes remarques sans même les voir.
donc la Suisse est un pays parfait, où rien ne cloche ? c’est vraiment ce que vous pensez renato ?
cette chape de plomb dans laquelle est coulée ce pays est voulue, défendue par tous ses citoyens, pour qu’on n’en trouve pas la moitié d’un quart qui ose sortir la moitié du quart d’une critique ?
et à la place on nous sert quoi ? le Dysneyland de Nicolas Bouvier…
sérieux on se fout de la gueule de qui ?
la Suisse est un pays parfait pour vous renato ?
renato dit: 7 juillet 2019 à 9 h 30 min
Ce n’est qu’une rapide évocation contre la bêtise d’hamlet, Jacques
Merci de préciser renato, ce n’était pas évident à la première lecture.
A la seconde non plus d’ailleurs.
Éventuellement :
https://www.swissinfo.ch/fre/ecrivains-voyageurs_les-émules-suisses-de-blaise-cendrars/35715270
« Mais qu’est-ce qu’il y a de l’autre coté de la montagne ? »
cette phrase pourrait servir de devise pour ce pays.
à moins que ce désir d’aller de l’autre côté ne cache que la peur de découvrir ce qu’il y a autour de soi.
c’est ça Bouvier ? un type qui va voir ailleurs àpour éviter de voir ce qu’il y a autrour de lui ?
c’est ça être suisse ? toujours se défiler comme en 40 pour éviter d’affronter la réalité ?
c’est c manque de courage qu’on nomme la belle neutralité suisse ?
Nico Bouvier dans le rôle de Jason, le loubard de service ?… Z’avez l’imagination prolétaroïde, ce matin, Alexia. Faut se gratter un brin, mais c trop drôle !
« Mais qu’est-ce qu’il y a de l’autre coté de la montagne ? »
et c’est bien la devise contraire d’un Thomas Bernhard !
lui n’a pas eu peur de rester chez lui et régler ses comptes avec ses concitoyens.
Max Frisch… je rêve.
« A la seconde non plus d’ailleurs. »
C’est pourtant dit noir sur blanc, voir la dernière ligne.
Aucun pays n’est parfait, hamlet, et votre approche du réel reste plutôt bête ; mais je sais, ce n’est pas de votre faute, malheureusement.
pado si ma bêtise consiste à m’étonner de ne pas connaitre un seul auteur suisse qui ait osé pondre la moindre petite critique contre son pays alors je le concède : je suis bête.
et de m’étonner que même en 2019 cette omerta persiste ? alors d’accord je suis bête.
même en Sicile ou en Colombie certains ont lutté contre l’omerta au péril de leur vie.
mais pas en Suisse ? normal, tout baigne…
renato 9h55
C’est pourtant dit noir sur blanc, voir la dernière ligne
J’avais bien lu la dernière ligne, mais je ne vois toujours pas le rapport avec les précédentes.
renato bien sûr qu’aucun pays n’est parfait, c’est pour cette raison que dans chaque pays on trouve des auteurs qui entrent dans le lard des imperfections de son pays.
dans tous les pays du monde !
sauf un seul, vous savez lequel ?
Le bon narrateur écrit sans notes, renato.
On commence par lire les écrivains-touristes et on finit par des embouteillages sur l’Everest.
Peuvent même pas voir l’autre côté de la montagne.
Le Corbusier, par exemple.
« En 1911, Le Corbusier quitte Berlin et s’engage dans un voyage qui durera jusqu’à la fin de l’année et le conduira en Allemagne, en Bohême, en Autriche, dans les Balkans, en Roumanie, en Bulgarie, en Hongrie, à Istanbul, Athènes, jusqu’au mont Athos, il rentre ensuite en Suisse via l’Italie. Il a appelé l’expérience « Voyage d’Orient ». Que reste-t-il aujourd’hui? Pourquoi ne pas raconter le voyage de Le Corbusier cent ans plus tard, en le retraçant? »
Pellegrino di cemento :
Lissez Dürrenmatt, hamlet, éventuellement.
« Le bon narrateur écrit sans notes… »
https://blogfigures.blogspot.com/2019/03/vladimir-nabokovs-notecards-for-lolita_3.html
Le coucou, le coucou, et rien sur le chocolat suisse, Passou !
renato dit: 7 juillet 2019 à 10 h 14 min
Le Corbusier, par exemple
Le mieux serait de l’oublier, il a fait assez de dégâts comme cela.
Il est sûr que vivre dans du Le Corbusier doit donner envie de s’enfuir très loin.
Pado, j’ai vécu 1 année et ½ dans l’Immeuble Clarté : ce n’est pas si tragique que le voudrait la légende, on y vit bien, même.
Cela dit, mon post était à propos du voyage.
Bon, maintenant je dois sortir, à plus.
Est-ce que un/une peut me dire le bienfait de voir So long, my son de Wang Xiaoshuai ?
Pas apprécié du tout Le daim. Mais alors, pas du tout.
Beckett, Ionesco avaient une autre idée de l’absurde.
Renato
J’imagine les immeubles de Le Corbusier comme hyper-fonctionnels.
N’empêche que c’est du béton. Me.semble que c’est la conception aussi de Rudy Riccioti.
Pour y avoir vécu plein temps un an durant, pour moi cela a été affreux.
L’argent ayant manqué pour un quelconque revêtement intérieur avait acheté deux immenses affiches de cinoche et qqu’un avait eu la bonté de planter des pitons dans le mur.
Tarkovsky et James Dean.
Avez-vous aimé vivre dans l’immeuble de clarté ?
avais acheté
Allez, deux petits exemples de Suissesses qui ont bousillé leur rösti pour défendre la cause des femmes et des minorités : Alice Rivaz et Iris von Roten-Meyer.
Rudy Ricciotti.
Bousillé leurs rösti. Sursalé sans doute. Immangeables.
rösti bousillées.
Leurs conjoints auront renié leurs statuts de mère et d’épouse. D’autant gagné le pompon.
@11.14, merci AN, au moins avec vous, on apprend quelque chose, et vous avez en outre la modestie de ne pas mettre de liens.
Par csqt, je me permets de le faire à votre place… (1 à la fois, hélas)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alice_Rivaz
voici donc un deuxième…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Iris_von_Roten-Meyer
Archie a été baptisé dans l’intimité. Le début de sa carrière chrétienne, qui hélas risque de se fourvoyer dans la débauche et le suicide quand il aura atteint l’âge adulte. Tel est Archie, béni des dieux, et pourtant, plus tard, un mondain et un débauché terrible en puissance :
« Meghan Markle et le prince Harry ont diffusé les photos officielles du baptême de leur fils Archie. La cérémonie s’est déroulée dans un cadre privé, sans presse ni public, le samedi 6 juillet. » Point
A mon avis J3 devrait faire sa demande en mariage dans la semaine.
V. Woolf, grande bourgeoise anglaise (« born into a large connection, born not of rich parents, but of well—to—do parents »), était pleine du mépris de classe caractéristique de sa caste pour le « Ulysses » de Joyce : »(…) the book of a self-taught working man, and we all know how distressing they are (…). »
‘Le livre d’un travailleur autodidacte; chacun sait combien ces gens sont pénibles… »
« Rojo » du cinéaste argentin Benjamín Naishtat.
Etrange film et étrange histoire que cette évocation de l’Argentine des années 1970.
Années sombres qui se soldèrent par la disparition de 300 000 personnes, les fameux « desaparecidos », et le départ en exil de bon nombre d’Argentins.
C’est dans le contexte de la guerre froide – le pays ayant choisi résolument le camp des USA -, juste avant que la junte militaire ne renverse le régime d’Evita Peron, que Benjamin Naishat, né après ces évènements, a placé son film.
Un film à l’atmosphère de polar plus que de film politique.
Celle-ci n’étant jamais abordée directement mais seulement à travers le comportement feutré des personnages : la bourgeoisie de droite prenant nettement le pas sur celle de gauche, tel l’avocat Claudio, magistralement interprété par l’acteur Dario Grandinetti.
Un homme cultivé, qui sous le verni de sa bonne éducation, ne manquera pas de profiter de l’opportunité de la situation.
La nostalgie est empreinte ici d’une violence diffuse et ne nous renvoie pas une image pour le moins positive de ses habitants, qui nous apparaissent étrangement exotiques et passablement cruels.
Dès la première scène, on assiste au pillage d’une villa de la banlieue résidentielle de Buenos Aires par ses distingués voisins : les propriétaires légitimes ayant dû partir en catastrophe. On apprend aussi comment bien tuer une mouche sans se fatiguer et l’on assiste à l’art d’émasculer un taurillon avant de le savourer en barbecue.
Ou encore comment faire disparaitre un corps dans le désert…
A noter aussi ici le choix formel du cinéaste, qui a l’habituelle narration éclatée a préféré une narration linéaire, plus simple, et qui du coup rajoute paradoxalement une couche à l’étrangeté du film.
Oui, ils sont vraiment étranges ces Argentins !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583277&cfilm=263990.html
« Nous ne voyageons pas pour le plaisir, dit Camier, nous sommes cons, mais pas à ce point «
« Après la publication de son chef d’oeuvre « Pedro Paràmo » en 1955, Juan Rulfo avait cessé de publier pendant une trentaine d’années… mais pas d’écrire. Des inédits viennent d’être révélés. »
Bonne nouvelle, qui m’excite plus que les inédits faisandés de Salinger.
sérieux c’est chiant ces histoires de ne rien pouvoir critiquer.
3J vous réagissez comment si je vous dis que la France est un pays à la con ? où les belles apparences morales et culturelles ne servent qu’à mal dissimulées un monde de chiotte ?
vous allez mal le prendre ? non !
je ne vois pas pourquoi il n’y a que les suisses qui ne supportent pas qu’on critique leur pays ?
une espèce d’identité nationale qu’on ne retrouve ailleurs que les partis extrémistes !
sérieux c’est chiant à la fin ! en plus c’est évident que c’est un pays à la con !
sauf que personne ne peut le dire, en Suisse comme ailleurs.
Dernier rappel pour rose et Delaporte (les deux derniers cinéphiles de la RDL ?) !
Jazzi dit: 5 juillet 2019 à 10 h 51 min
« So Long, My Son » de Wang Xiaoshuai.
Deux jeunes amis d’une grande ville du nord de la Chine, ayant dû aller se faire rééduquer à la campagne, sous Mao, se retrouvent dans la peau d’ouvriers modèles à la fin des années 1970.
Ils sont mariés et pères, chacun, d’un petit garçon lorsque se met en place la politique de l’enfant unique.
C’est alors que survient le drame.
Les deux familles identiques vont suivre alors des destins totalement dissemblables.
Sur cette trame, Wang Xiaoshuai tisse, sur fond de mélodrame flamboyant, une grande fresque historique de la Chine de ce dernier demi siècle !
Cette belle chronique d’une longue vie intranquille, de près de 3 heures, particulièrement mouvementée, qui nous transporte de la Chine industrielle du nord à la Chine maritime du sud, valut aux deux comédiens principaux, Wang Jing-chun et Yong Mei, l’ours d’argent du meilleur acteur et de la meilleure actrice au 69e Festival du film de Berlin.
Prix justifié pour ce grand film politique ambitieux, de facture plus classique malgré une narration éclatée, que le « Parasite » de Bong Joon-Ho.
Tandis que l’on riait jaune avec le film coréen adulé à Cannes, le film chinois, où l’amour cimente encore les relations humaines et l’amitié demeure au-delà des rapports de classe, dans une société autrement plus chamboulée, est nettement plus édifiant et émouvant.
Allez le vérifier par vous même et n’oubliez surtout pas votre pochette de kleenex !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584242&cfilm=270944.html
un Thomas Bernhard ! voilà ce qu’il aurait fallu aux suisses !
comme au français d’ailleurs, un Thomas Bernhard aujourd’hui en France à la place de tous ces crétins !
tous les pays devraient avoir leur Thomas Bernhard !
Les littératures sud-américaines m’excitent plus que celles des USA ou du Canada. C’est une pépinière de classiques et de jeunes talents. Ils sont très bons pour les nouvelles, comme le démontrait ce volume, paru chez Gallimard, consacré à des nouvelles de jeunes auteurs du sous-continent. Quant aux classiques, comme Pedro Paramo, ils sont immortels. Des oeuvres à venir de Juan Rulfo ? On est preneur en priorité ! Cela devrait bien inspiré Neuhoff pour sa critique du Figaro littéraire de la rentrée. Le journaliste raplapla et paresseux ne parle que d’auteurs anglo-saxons. Qu’il sache que les Argentins, les Mexicains, les Brésiliens, etc., sont meilleurs. Mais ça va être difficile de faire entrer ça dans sa sale caboche, à Neuhoff !
Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 12 h 05 min
arrêtez deux secondes avec votre lutte des classes !
la lutte des classes c’est fini Jazzi !
vous n’êtes qu’un sale trotskyste Jazzi !
« les Argentins (…) sont les meilleurs. »
pour une fois une vérité sui sort de votre bouche delalourde.
Jacuzzi, c’est un film qui dure trois heures ! Vous ne croyez tout de même pas que je vais m’imposer ça ? En général, je tiens 1 h 30. Je dépasse difficilement et avec peine deux heures. Mais pas trois heures !!!
3J c’est la vérité que vous êtes amoureux d’Alexia ?
vous pouvez me le dire, moi je sais garder un secret !
contrairement à certains ici…
vous habitez à Paris je crois ? vous travaillez je sais plus pour quel ministère ? vous voulez que je lui demande où elle habite ? je peux vous arranger un rencard, à une seule condition : que vous vous pointiez avec un bouquet de fleurs !
ok ?
« sérieux c’est chiant ces histoires de ne rien pouvoir critiquer. »
Montrez voir comment vous faite une critique de vous même, puis parlez des autres.
Alexiaaaaa !!!!! venez deux secondes j’ai un truc à vous dire !
j’ai l’impression d’une BD de Titeuf.
moi j’aurais pu faire des BD de Titeuf cent fois meilleures que lui ! la vérité si je mens !
renato, excusez-moi mais je passe mon temps à critiquer la France !
c’est même à ça qu’on reconnait un français : un français c’est un type qui passe son temps à critiquer son pays !
et alors ? quel mal y a-t-il à critiquer ?
c’est sain, c’est bio, c’est bon pour la santé.
renato, quant à moi, nous nous connaissons depuis assez longtemps pour que vous sachiez que je n’ai jamais eu une très haute opinion de moi-même.
la preuve que parfois je peux aussi me tromper.
renato, à l’inverse vous savez à quel point je vous estime personnellement ! si vous critiquez la France je ne vais pas le prendre pour moi.
ça n’a aucun rapport !
J’ai plutôt aimé, rose ; mais à un moment l’une de nos chiennes a eu 4 petits et dans un duplex ce n’était pas vivable — le dachshund pattes courte et les petits encore plus courtes —, les sortir, etc., enfin : nous ne nourrisson pas la passion des corvées. Puis nous avions notre vie dans un autre quartier et avions trouvé un appartement avec petit jardin, donc une chose dans l’autre nous avons démangé.
«…je passe mon temps à critiquer la France ! »
Pas la France, hamlet, vous même.
Jazzi dit: 7 juillet 2019 à 9 h 25 min
C’est qui ce pado pabo ?
Un régulateur Lrem.
tout ça c’est la faute à passou ! venir parler des bienfaits des voyages chez Bouvier à une époque des milliers de personnes se noient en mer pour fuir de chez eux… sérieux il faut garder un minimum de décence.
on ne demande pas aux suisses d’aimer les voyages, on leur demande juste d’accueillir les immigrés, à savoir ce qu’ils n’ont jamais su faire pour les juifs en 40, ils n’en ont pas sauvé la moitié d’un ! et en 45 ils s’en sortis à bon compte, alors pour eux Nuremberg c’est sur Mars.
Entre Churchill qui laissait faire Hitler à cause de son profond antisémitisme, et les autres qui ont fermé la porte, il y en a beaucoup trop qui s’en sortis à bon compte, voilà l’Histoire mais ça il ne viendra à l’idée d’aucun romancier de s’en prendre à Churchill le sauveur !
Renato +1
Le reste de la rdl: zero.
Il aimait le gin tonic, ce dépressif ethylique en fiat topolino , fils de ( où l’on retrouve l’innenarable J.Starobinski, bon voltairien de G’neve qui a tant fait de mal à JJ. Rousseau) et père de ( ecrivain, à priori interessant…)
Et mari de. Bien du mérite, dans la chambre rouge.
http://jfduvalblog.blogspot.com/2016/09/souvenirs-de-nicolas-bouvier-avec-sa.html?m=1
Oh la la Nicolas Bouvier avec sa Suisse nous fait le coup de Gabin emmuré dans le Tigreville d’un singe en hiver ?
Ne perdons pas l’usage du monde et en route pour l’Indus !
http://soleilgreen.blogspot.com/2019/07/les-empires-de-lindus.html
renato dit: 7 juillet 2019 à 12 h 28 min
«…je passe mon temps à critiquer la France ! »
Pas la France, hamlet, vous même.
ça j’en laisse le soin aux autres : relisez-vous.
je critique la Suisse et vous vous en prenez à moi, c’est ce qu’on appelle un changement d’échelle.
alors que moi je ne m’en suis jamais pris à vous renato, depuis toutes ces années si vous me sortez un seul commentaire où je m’en prends à vous je vous offre une caisse de champagne.
Deux remarques sur quelques commentaires:
1) Pourquoi regretter un Thomas Bernhard suisse, alors qu’il y a Robert Walser (1878-1956), voyageur impénitent à l’intérieur de sa tête et autour de l’asile de Herisau, jusqu’à son décès, le jour de Noël 1956. cf. Carl Seelig, Promenades avec Robert Walser (1977), Rivages, 1989.
2) Il y a, au moins, un Thomas Bernhard « salvadoreño »: Horacio Castellanos Moya, El asco, Thomas Bernhard en San Salvador, 1997 (trad. française, Métailié, 2018).
3) La junte argentine renversa le régime de Isabelita Perón /López Rega, dit le Brujo, non celui d’Evita Peón
« arrêtez deux secondes avec votre lutte des classes ! »
Mais non, hamlet, je parle d’un Argentin qui ose critiquer l’Argentine (un quasi Français), non sans talent, et tu n’es pas content ?
allez je vais piquer une tête dans la piscine et je vous laisse à votre somnolence ! passou est contagieux, je le savais !
Jorge Rodríguez dit: 7 juillet 2019 à 12 h 37 min
je pense connaitre assez bien Walser pour savoir qu’il est bien loin d’être un Bernhard suisse.
non, un Bernhard suisse ç aurait été un auteur qui fasse avec la Suisse comme Bernhard avec l’Autriche : montrer les faux semblants, les hypocrisies du pays berceau de la Croix Rouge, à la place nous avons eu la 2CV de Bouvier, cherchez l’erreur.
« je critique la Suisse et vous vous en prenez à moi… »
Vous ne critiquez pas la Suisse, hamlet, vous étalez un catalogue de banalités. Le jour où vous porterez une critique réelle et fondée vous aurez mon attention.
Bouvier et sa belle « ouverture au monde » c’était du pain béni pour laver la mauvaise conscience de pays !
un Bernhard n’aurait jamais laissé passer cette hypocrisie comme une lettre à la poste.
renato dit: 7 juillet 2019 à 12 h 46 min
ça c’est une critique de quoi ? du Groenland ? :
« Bouvier et sa belle « ouverture au monde » c’était du pain béni pour laver la mauvaise conscience de ce pays ! un Bernhard n’aurait jamais laissé passer cette hypocrisie comme une lettre à la poste. »
Enfin, hamlet, pas envie de me perdre dans un jeu pour intellectuel de pacotille. Portez une réelle critique sur vous même puis on pourra avancer. Pour le moment vous en êtes à des ennuyeux procédé d’un autre temps.
@ MSS. Speculateuse, va !
et voilà la réaction typique.
on dit que la Suisse (comme l’Autriche) n’a jamais tiré le bilan de sa responsabilité en 1945.
et hop ! on évacue le problème par un « vous êtes un intellectuel de pacotille ».
alors que quelqu’un me donne un seul exemple d’un intellectuel suisse qui a pris en compte les agissemenst de la Suisse pendant la dernière guerre.
et pas une féministe qui prend un pseudo pour ne pas mouiller sa famille, ou une sociliste qui finit par se suicide.
non un truc plus sérieux.
parce qu’il n’est que là le fond du problème.
la France l’a fait trop tard avec Chirac.
mais la Suisse ne la jamais fait ! comment ça la Suisse se serait mal comporter ? comment c’est possible ? un a même un amoureux du monde qui part en Iran en 2CV..
la Suisse n’a jamais assumé ses responsabilité pendant la dernière guerre.
aul ieu de ça elle a continué de montrer sa belle âme tout en étant le refuge finiancier pour les tous les mafieux de la terre : en 45 les trafiquants de drogue ont remplacé les nazis !
ça c’est une réalité qu’aucun suisse n’a jamais assumé.
de la pacotille ? si vous le dites.
Cologny, c’est la upper class…
Barilla, tout ça…
Et puis, il en a marre. Bouvier c’est quelqu’un qui a fait un travail, et il l’a fait comme il lui semblait bon de le faire. Et puisque l’occasion se présente, John Coltrane, qui était le musicien qu’il était, admirait Stan Getz, cependant une flopée de couyons, même pas musicien du dimanche, ils lancent des cris d’orfraie dès que l’on dit du bien de Stan Getz. Donc, il y en a marre des gens qui n’ont rien fait, qui ne savent que cultiver leurs frustrations et ils se branlent en crachent sur des gens qui ont quand même fait quelque chose.
La beat suisse.
« On mène une vie étrange et merveilleuse, Nicolas Bouvier et Thierry Vernet, le feu des lettres sur la route »
Un excellent article, avec un très bon titre, presque aussi bon que « L’usage du monde ». Les connaisseurs de la Suisse apprécieront. Les
autres, sortiront les conneries habituelles sur ce pays (qui faisaient tant rire ma belle-mère, qui était suissesse et qui avait bien connu la Suisse des pauvres pendant son enfance).
À part ça, la Suisse est le seul pays démocratique du monde. Le seul. Le seul pays où c’est le peuple qui prend les décisions qui le concernent. Dans tous les autres pays du monde la « démocratie » est une farce pour couillons (il faut vraiment être un gros couillon pour penser, par exemple, qu’en France gouverne le peuple – rappelons que Macron est au pouvoir, où il prend les décisions qu’il veut, grâce au vote de 18 % des français adultes en état de voter uniquement – le reste des gens qui ont voté pour lui au 2eme tour ont voté contre le FN).
Du coup, la Suisse est le seul pays où je vote, moi qui n’ai jamais voté de ma vie. Étant franco-suisse, ma femme reçoit souvent des papiers pour voter et c’est moi qui le fais, qui lit le dossier qui vient dans la grosse enveloppe et qui décide ce qu’il faut voter (ma femme – qui n’a jamais voté de sa vie non plus – s’en fout complétement).
À côté du fait fondamental d’être le seul pays démocratique du monde, tous les défauts de la Suisse c’est des conneries qui n’intéressent que les envieux ignorants, fanatiques de poncifs, comme le Pétomane Tonitruant de la Pensée Creuse.
« C’est plus reposant mais n’empêche pas que tout dans la vie quotidienne est sujet à taxes et amendes, que les impôts y sont (bien)
élevés, que la délation y est encouragée par esprit de civisme, que l’on y est patriote de son canton plutôt que de son pays, etc. »
(Passou)
Exactement comme en France.
Ici la délation n’est encouragée que pour les histoires d’impôts (avec prime à l’appui), mais elle est pratiquée bien plus qu’en Suisse. En France toutes les administrations reçoivent des milliers de lettres (anonymes ou pas) de dénonciation de toute sorte (ma fille, quand elle était étudiante, travaillait l’été à la Sécu où elle ouvrait et classait le courrier; elle a été très étonnée de la quantité de courrier de dénonciation qui arrivait chaque jour).
et dire que je croyais la Suisse « au dessus de tout soupçon »
bonne journée
À Hamlet:
« Dire de deux choses qu’elles sont identiques est une absurdité, et dire d’une chose qu’elle est identique à elle-même, ce n’est rien dire du tout. »
Ludwig Wittgenstein, Tractatus logico-philosophicus, 5.5303.
Entre les noms de suisses célèbres, il manque dans l’article de Passou celui du type que moi personnellement (mais je n’étais pas le seul) m’a fait le plus ch… à la fac: Ferdinand de Saussure.
Pablo75 dit: 7 juillet 2019 à 13 h 10 min
Pablito est pour la démocratie et l’égalité des sexes.
La preuve : il vote pour sa femme dans un pays où lui-même n’a aucun droit.
Les Suisses seront contents d’apprendre qu’un étranger prend des décisions pour eux.
Démocrate qu’il disait !
on ne demande pas aux suisses d’aimer les voyages, on leur demande juste d’accueillir les immigrés
(le Pétomane Tonitruant de la Pensée Creuse)
Près d’un tiers des habitants actuels de la Suisse est né à l’étranger.
Merci jazzi
Allons aller voir
Merci Renato
Vrai qu’une famille de chiots dans un duplex, c sportif
Bouvard et Pécuchet sont de retour, finalement ce dimanche sera peut-être marrant.
la Suisse n’a jamais assumé ses responsabilité pendant la dernière guerre.
(le Pétomane Tonitruant de la Pensée Creuse)
Venant d’un Français, la phrase serait vraiment drôle si elle n’était pas pathétique…
«…on leur demande juste d’accueillir les immigrés »
Comme dit plus haut, hamlet, informez-vous.
renato dit: 7 juillet 2019 à 13 h 30 min
Comme dit plus haut, hamlet, informez-vous
Environ un tiers de ces « immigrés » sont allemands, italiens ou français, j’espère que c’est uniquement la misère dans leur pays respectif qui leur fait passer la frontière ?
Allez voir les pourcentages des migrants qui ont trouvé refuge en Suisse, — Syrie, Érythrée, etc. —, pado, puis vous mettez ce chiffre en miroir avec celle de la population suisse et comparez avec les autres pays européens et vous ferez tout seul le constat que la Suisse remplit son engagement d’accueil de migrants envers l’UE.
@ un seul exemple d’un intellectuel suisse qui a pris en compte les agissemenst de la Suisse pendant la dernière guerre
Jean Ziegler, peut-être ? à moinsse qu’il soit ni juif, ni intello ?
C’est à cette Schwartzenbach là que vous faites référence JJJ?https://www.youtube.com/watch?v=N6kbfB_e7BI pas à James je suppose
Jacques Chessex, Un Juif pour l’exemple, existe aussi en version cinéma.
La fin du repas à la cantine de la maternelle d’ Aire d’Elle (Valais) tourne au cauchemar : effet de la canicule, du temps orageux, le dessert s’est transformé en bataille de petits suisses. Un animateur surnommé Le Boug’ ainsi que le directeur de l’école, M. J.J.J., n’ont pu ramener le calme. Alerté, le maire s’est rendu sur place pour constater les dégâts. « Il y en a pour 300 000 francs », a-t-il déclaré, consterné. Quant au cuisinier, il a été aussitôt mis à pied pour ce choix discutable d’un dessert assimilable à une provocation à caractère terroriste. Le Turc a réagi avec philosophie : « A pied ? J’m’en fiche, j’ai pas le permis de conduire ».
renato dit: 7 juillet 2019 à 13 h 46 min
Allez voir les pourcentages des migrants
Arrivées entre 09/17 et 09/18 :
Afghans : 5000 (1ère année d’immigration)
Erythréens : 3000
Syriens : 2000
Allemands + Italiens + Français : 7500
Total étrangers supplémentaires pour la période : 25000
Ce n’est bien sûr pas nul mais ce n’est pas non plus un supplément « d’engagement »
A. N. 14h00
J3, j’en suis sûr, c’est le moment (un directeur ça s’épouse)
Déjà, pado, j’ai écrit engagement et non supplément d’engagement.
Cela dit, allez voir les conditions de vie données aux migrants hors Schengen : logements attribués, apprentissage, études.
Hors Schengen car les Européens arrivent déjà formés et donc avec accès direct au travail, etc.
Je voudrais dire à Hamlet qu’il se trompe… Bouvier n’est pas un voyageur « comme les autres », et ce n’est pas sur ses traces que les touristes, en masse, se sont précipités.
Enfin, c’est le sentiment qu’il me donne, je peux me tromper, mais enfin : Bouvier ne cherche pas à s’oublier, mais au contraire. IL s’emporte avec lui, et c’est lui-même qu’il cherche à rencontrer.
Tous les écrivains-voyageurs font de même, me direz-vous ? Ah oui, peut-être, mais c’est qu’il y a « la manière ». Certains multiplient les kilomètres et les rencontres, traquent l’exotisme ou, au contraire, cherchent le mystère embrumé d’un « autre » jamais au bon endroit (Conrad).
Sans compter ceux qui enjolivent…
Bouvier, lui, ne fait jamais l’impasse sur le réel, prosaïque, temporel, soumis au corps.
Alors en faire une cible, à cause de sa nationalité, à cause du temps (juste avant le tourisme de masse) de ses voyages, à cause de son incomparable plume, c’est oublier cette honnêteté-là, Hamlet.
Je vous conseille le voyage aux îles d’Aran, pour prouver mes dires. Bouvier est malade, et du coup, le récit est comme étiré par la fièvre. Quand on l’a fini, on hallucine en découvrant qu’il n’y est resté, en vrai, que 8 jours…
(je me demande si je ne fais pas fausse route-ahaha- en espérant d’Hamlet un peu de bonne foi ?)
Et la Suisse d’opérette alors?
Et Cingria qui ne voyagea qu’en bicyclette!
Pablo75, j’ai toujours entendu dire qu’en Suisse le pourcentage de drogués et de suicides parmi la jeunesse était l’un des plus élevés. Vérité ou intox ?
Le Dégoût
THOMAS BERNHARD À SAN SALVADOR
Horacio CASTELLANOS MOYA
Je ne l’ai pas lu, mais j’en ai entendu parler. Je ne l’ai pas lu, parce que je me demande à quoi ça rime de faire un pastiche de Thomas Bernhard made in San Salvador. C’est une drôle d’idée. Le style de Bernhard était aisément reproductible, imitable, cela marchait partout, mais seul Bernhard avait de l’intérêt, car lui, il n’imitait personne. Là, l’auteur imite Bernhard, c’est bien. Mais ce n’est pas très original. Tout le monde peut le faire, avec un peu d’entraînement… Me trompé-je ?
Alexia Neuhoff dit: 7 juillet 2019 à 14 h 00 min
J’aime bien ce genre d’histoire. Cela me fait beaucoup rire. Dommage que vous ne donniez pas votre source, ni la date des faits.
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