François Cheng : « Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme »
Poète et académicien français d’origine chinoise, il se considère comme « un rescapé de 88 ans ». Il se taille un grand succès de librairie avec une méditation au titre aussi simple qu’écrasant : De l’âme (162 pages, 14 euros, Albin Michel). Après des réflexions sur la beauté et d’autres sur la mort, on ne s’étonne pas qu’un esprit tel que celui de François Cheng, plus que jamais au carrefour des cultures occidentale et orientale, ait jugé le moment venu de réfléchir à l’âme. Nourri des traditions poétiques française et chinoise, traducteur de leurs meilleurs représentants dans ses deux langues, il a choisi la forme épistolaire, sept lettres qui convoquent les oeuvres de philosophes ou d’écrivains, pour composer une méditation grave et légère, habitée par la grâce. Nous l’avons rencontré chez lui à Paris.
A propos, comment va votre âme ?
François Cheng : Je dois vous avouer tout d’abord que je me sens démuni à l’oral. Si on me laisse le temps d’écrire alors ça va car c’est le meilleur moyen de satisfaire mon esprit de repentir. N’oubliez pas que vous interrogez un homme dans son très grand âge, situation à laquelle je ne m’attendais pas. Je suis un rescapé de 88 ans. Dans ma jeunesse, ayant vécu les épidémies de tuberculose et de choléra, la guerre sino-japonaise de 1937 à 1945 avec ses bombardements sur les populations dans l’exode, puis la guerre civile à partir de 1946, j’avais bien conscience que la vie ne tenait qu’à un fil. Ayant survécu à toutes ces calamités, je pensais mourir à 30 ans. A 35 ans j’ai cru atteindre une limite ; à 60 ans, cela me parut un maximum, d’autant que j’ai toujours eu une santé chancelante et aléatoire.
Une mauvaise santé de fer !
Et même de fil de fer ! Ayant laissé élaguer beaucoup de choses, le bon moment s’est imposé maintenant pour écrire à ce sujet, ce qui aurait été impossible avant. J’ai fait le bilan de ma vie et j’ai vu qu’il restait ce corps très frileux tant il est décharné, la maitrise de mon esprit et de ma lucidité, une concentration sans faille qui me permet d’intégrer mille détails dans une pensée suivie. Alors je me suis demandé lequel, de l’esprit ou du corps, allait absorber tout cela. Et j’ai osé tirer la conclusion que si l’on reconnaît que la composition de notre être est ternaire ; serait-il duel entre le corps et l’esprit, ce serait une opposition entre ce qui connaît la décadence et ce qui connaît la déficience cela ne résoudrait pas le problème ; le jeu au sein de la composition ternaire nous donne une richesse et une possibilité d’ouverture. A la fin, ce qui est capable de prendre le dessus et de prendre tout le reste en charge, c’est l’âme justement. C’est la seule entité qui reste de bout en bout irréductible et indivisible. L’âme fait le fond de l’être, donc recouvre tout l’éventail de ce que l’être peut impliquer comme élévation, perversion ou déviation.
Elle est le critère de notre vérité d’être ?
L’âme est la marque indélébile de l’unicité de chaque personne. Elle permet de reconnaître la valeur intrinsèque de tout être, même le plus humble, même le plus insignifiant. Dès qu’on dépasse le stade de la beauté physique, on touche à la beauté de l’âme, et on pénètre alors dans le territoire où règne la bonté, une générosité qui n’en finit pas de se donner.
Poser le problème de l’âme tel que vous le faites, c’est poser la question du bien et du mal, non ?
Si l’esprit par sa capacité de raisonnement pose le problème éthique, l’âme, elle instinctivement et intuitivement, implique le problème du bien et du mal. Mais vous m’avez demandé des nouvelles de mon âme et je dois vous répondre. Par mon destin basé sur l’exil, il y a eu un arrachement. Cet exil à partir de 19 ans et demi a entrainé par la suite de longues années d’errement et de perdition dans les provinces côtières puis à l’ouest de la Chine au Sechuan.. Cela a créé en moi une angoisse existentielle et une incapacité à m’adapter pour la simple survie. Mon inconscience et mon irresponsabilité m’ont causé beaucoup de blessures à cause de cette impossibilité de se débrouiller dans la vie ; en même temps, j’ai blessé des gens dès mon jeune âge par mes longues fugues pendant la guerre civile sans donner des nouvelles à ma famille. J’étais un inadapté. Ma mère m’a cru mort tout en ignorant les circonstances. Cette expérience a fait de mois un écorché vif. Ce qu’on qualifie de faits divers sont pour moi des faits majeurs. Une cruauté humaine surgit là qui est inimaginable. Si Dieu est là, à supposer qu’il y a une présence, qu’est-ce qu’il y a de précieux en chacun de nous ? Ni le corps ni l’esprit, juste l’âme parce qu’elle seule est irremplaçable et ineffaçable.
Peut-on parler d’une sagesse de l’âme ?
Pas simplement la quiétude, le calme, la tranquillité de l’inoffensif. C’est une communion d’âme à âme. J’ai eu la révélation que chacun sent au fond de soi une âme mais nul ne peut la voir par lui-même. L’âme, on ne peut la voir qu’à travers le regard de l’autre, son visage ; mais par ce processus, je vois aussi ma propre âme. Face au miroir, il ne se passe rien de tel. La sagesse est dans l’échange qui est une forme de don quelle que soit sa forme : littérature, sainteté… Il y faut une vraie tendresse pour les êtres. C’est un idéal, la sagesse de l’âme. L’idéogramme Hun contient l’âme claire et l’âme sombre. Mais nous les écrivains, avec tous nos tourments, nous ne sommes pas des parangons de sagesse. L’écriture est un combat dans lequel la sagesse n’est pas mon lot. Ce qu’on finit par donner peut en être. Ce que Proust a offert avec la Recherche du temps perdu, pour certains, c’est un livre de sagesse qui permet de vivre mieux. Reste à savoir si la catharsis est une forme de sagesse.
En quoi l’engagement dans l’écriture vous a sauvé ?
J’ai pu m’accrocher à quelque chose de plus stable, encore que le français n’était pas ma langue maternelle, cela a donc entrainé là aussi une lutte épouvantable. En tout cas ce fut tardif puisque je ne suis véritablement venu à l’écriture qu’à 50 ans avec Vide et plein paru en 1979. Je suis un homme travaillé par le remords, mot que l’on n’ose guère utiliser et que les psychanalystes déconseillent. Pas de remords, surtout pas de remords ! Moi, c’est le contraire. Je me laisse travailler par le regret, surtout quand je me rends compte combien j’ai pu blesser ou humilier les gens par mes maladresses. Il y a donc un besoin de rattrapage et d’élévation. Je ne conçois pas l’expression « par delà le bien et le mal » car je ne peux atteindre un état de dépassement que par le bien et le mal.
Pour un chinois, le paradigme du Mal, ce n’est pas Auschwitz mais Nankin ?
Le 7 juillet 1937, quand l’armée japonaise a traversé le pont Marco Polo près de Pékin et envahi la Chine, nous étions au mont Lu, un haut lieu hanté depuis l’antiquité par les religieux, les ermites, les peintres et les poètes. Nous vivions dans ce monde d’innocence au moment des événements, c’était couvert de neige ; quand nous sommes descendus ce de paradis abritant la beauté du monde, tout était à feu et à sang. Et il y a eu le massacre de Nankin, des populations qu’on mitraille et qu’on enterre vivante en forçant les Chinois à creuser eux-mêmes le fosses dans lesquelles on les a précipités, des femmes violées puis poignardées au sexe, des concours de décapitation au sabre entre soldats qui photographient leurs trophées. J’avais 8 ans et la scène la plus cruelle, celle qui n’a jamais quitté ma mémoire depuis, c’est des soldats chinois attachés vivants à un poteau afin que des soldats japonais puissent s’exercer à la baïonnette. J’étais petit mais je savais déjà qu’aucune vérité n’est valable si elle ne répond pas à ces deux interrogations : d’un côté la beauté de ce que l’âme humaine peut appréhender et en même temps le mal absolu incarné par le massacre de Nankin. Pour moi, tout s’est concentré en une année.
C’est de là qu’est née votre inadaptation ?
J’ai découvert la littérature et la poésie dès l’âge de 15 ans. Je ne me voyais pas avoir un métier. J’aimais Keats et Shelley, j’ai été bouleversé par les poèmes de jeunesse de Rilke où on lit « Seigneur, donne à chacun sa propre mort », mais c’est à Proust que je songe car même s’il écrivait des articles dans le Figaro, Jean Santeuil, les Plaisirs et les jours, il a compris tardivement avec le Temps retrouvé que c’était cela qu’il fallait faire. La création lui a permis de rattraper son orgueil.
Vos méditations sur la beauté et sur la mort, vous les avez publiquement exprimées dans une salle de yoga. C’est important, le génie des lieux ?
La géomancie chinoise ou feng shui est importante pour moi ; je sens d’instinct quand un lieu est propice ou pas. La coupole de l’Académie française par exemple où l’on sent la mesure du génie français. Un site exceptionnel a la faculté de propulser l’homme vers le règne supérieur de l’esprit ; il permet d’atteindre un degré d’équilibre miraculeusement juste, le souffle vital circulant idéalement entre ciel et terre. Mais il n’y a pas que le lieu : j’ai choisi d’être en face des êtres toujours ailleurs que chez moi dans une sorte de fuite. Peut-être pour ne pas avoir à faire face à sa solitude. J’ai besoin d’être déporté pour me retrouver.
Vous avez été un étranger ?
Mon père travaillait pour l’Unesco. En route pour les Etats-Unis, il m’a déposé à Paris. J’y suis resté au lieu de le rejoindre. J’ai choisi la France malgré l’aspect fortuit de ma présence. Quand j’ai été naturalisé en 1973, j’étais animé par la volonté de participer à un grand destin. La Chine est, on le sait, le pays du milieu. Or les Chinois aiment la France parce que c’est le pays du milieu de l’Europe occidentale ; même sa forme hexagonale ouvre à tous les orients. En devenant français, je n’ai pas ressenti de coupure ou de reniement. La France a épousé la vocation de tendre vers l’universel dès avant les Lumières, au XVIIème siècle. A partir de là, je me suis dit que je pouvais participer à son destin en apportant ma part de Chine.
Mais le taoïsme aussi est universel, non ?
Le taoïsme des origines, et non le taoïsme populaire, est une pensée cosmologique et cosmique. Pas d’idolâtrie, pas de figures. Seule compte la Voie. Le confucianisme est plus concret, plus ancré dans la société chinoise ; à sa manière, il est universaliste puisqu’à ses yeux, il n’y a qu’un enseignement de vérité mais dispensé à tous sans distinction. Pas de figures dans les temples mais des tablettes avec des inscriptions. Un grand lettré chinois finit bouddhiste pour le salut de son âme. Mon père était confucéen, ma mère qui était orpheline a été élevé par une mission protestante.
Et vous, l’inadapté ?
Je le suis resté !
Mais encore : croyant ? incroyant ?
Ni l’un ni l’autre : adhérent. Quelque chose est arrivé, j’y adhère. Surtout je ne me situe pas par rapport à une institution. La voie taoïste me permet de me situer dans un contexte vrai et large ; le fait christique me permet de jauger les choses au niveau des êtres. J’essaie d’intégrer tout ce qui répond à mes interrogations quelle que soit la provenance. Elles me ramènent toujours à mes 8 ans et à l’année 1937. J’ai compris à jamais qu’il faut tenir les deux bouts. Si on me donne une vérité qui ne répond pas à la beauté absolue et au Mal absolu, ca ne m’intéresse pas. Je conserve un vieux fond de vision taoïste : la Voie, toujours. Je n’y donne pas trop de contenu mais je sais que la vie personnelle est une aventure. Cette voie est juste, c’est un enseignement, je lui fais confiance mais il n’est pas assez incarné. Il n’y a pas d’autre aventure que la vie, de l’inattendu à l’inespéré, la mort en fait partie. Par la suite, j’ai aussi rencontré la voie christique. Le Christ a relevé le défi : il a affronté le mal absolu et incarné le bien absolu, par le geste et la parole. J’ai les deux voies en moi. Pas de reniement mais une sorte de continuation vers plus d’amitié au sens où l’entend Simone Weil, d’incarnation, de geste, de reconnaissance, de signes, d’où ma rencontre avec saint François quand j’ai été à Assise. Mais si vous me demandez comment je conçois l’aventure de la vie, ma réponse restera marquée par mon vieux fond taoïste. Cette voie est fondée sur l’idée de transformation, mot-clé des Sonnets à Orphée de Rilke. Le devenir de l’univers vivant nous dépasse, ce n’est pas à nous d’en tirer les conclusions. A la fin de ses mémoires, Albert Schweitzer qui était pourtant chrétien, se montrait taoïste en ce qu’il faisait son critère de la question : est-ce dans le sens de la vie ?
Et dans le sens du vide …
Le vrai vide implique une donation totale. Atteindre le vide c’est épouser ce moment où le souffle fait advenir les choses. On est là dans l’origine de l’être. Le taoïsme reconnaît que du rien est venu le tout. Il éprouve la nostalgie des retrouvailles avec ce moment, celle des origines. Le tout a vaincu le rien. Quelque chose a été capable de faire advenir le tout à partir du rien. Le vide est tout sauf le néant.
On en retrouve des échos dans les écrits de Jean de la Croix…
Tout comme les taoïstes ont besoin du vide, les mystiques ont besoin de la nuit. Quand il y a une étincelle dans la nuit extrême, totale, impossible de nier que la lumière est venue. Jean de la Croix, aucune autre lumière ne peut le satisfaire ; ce serait faussé, illusoire. Il n’est pas dans le désespoir absolu. En tant que taoïste, je peux le comprendre parce que ma vision me permet toujours de me placer dans l’arrière-fond éternel. Je sais que moi-même, je vais mourir misérablement, mais je reconnais que quelque chose d’immense est arrivé, qui continue et dont nous faisons partie. Or cette chose qui a fait advenir le tout à partir du rien est également capable de le reprendre.
C’est encore possible de s’émerveiller du spectacle du monde comme vous le faites dans vos livres ?
Puisque le moindre fait divers m’empêche de dormir, vous imaginez les massacres, les tueries de masse, les guerres… Je reçois beaucoup de lettres de lecteurs. Hier (n .d.l.r. : début janvier), j’en ai reçu de cinq personnes dont les enfants sont morts au Bataclan. La plus jeune victime avait 17 ans. Je ne me permets pas de répondre par des mots de consolation, jamais. Je n’en ai pas la qualité. Je réponds que je communie de tout cœur avec la personne qui m’écrit et avec sa fille ou son fils, que la lumière de sa jeune âme nous éclaire et nous guide si on est capable de ne pas oublier. Que ce soit les gens qui m’écrivent ou ceux qui m’arrêtent dans la rue, nul ne demande rien. Ils veulent juste parler, me dire qu’ils ont l’un de mes poèmes à une cérémonie, celui où il est dit qu’on n’a pas eu le temps de faire ses adieux. Nous avons actuellement, vous et moi, un échange d’esprit à esprit qui peut se transformer un jour en un échange d’âme à âme, quand je ne serais plus là, que vous repenserez à notre rencontre et qu’il en restera autre chose que ce que l’on s’est dit. Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme.
(Calligraphies de François Cheng, photo Passou)
730 Réponses pour François Cheng : « Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme »
« Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme. »
Et moi qui croyait avec Sartre que notre vie était la somme de tous nos actes !
L’essence précèderait donc l’existence ?
Une hauteur de vue à vous rendre muet.
« Nous avons actuellement, vous et moi, un échange d’esprit à esprit qui peut se transformer un jour en un échange d’âme à âme, quand je ne serais plus là, que vous repenserez à notre rencontre et qu’il en restera autre chose que ce que l’on s’est dit. Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme »
Cette chute est belle, même si le reste convainc peu. A quel besoin de consolation correspond cette notion « d’âme » ? On peut être dans le même état d’esprit sans éprouver le besoin de la faire exister entre le corps et l’esprit.
Ce qu’il restera de cette rencontre ?…, hors le respect et la courtoisie ? la trace d’un beau souvenir pour le survivant, une adhésion à ce qui aura été, à ce qui se sera passé entre eux, mais un « rapport d’âme à âme », peut-être et sans doute pas…, une sympathie passagère, plus sûrement. Rien de plus, et on ne saura jamais si le père de la rdl aura vu l’âme de Chang. Pour la matérialiste atomiste, pas d’intuition révélant que chacun sentirait une âme au fnd de soi… Non, vraiment…
Bonne journée mister Chang, du fond de l’âme, va pour cette métaphore à côté de la plaque pour vous exprimer une indicible quoique respectueuse sympathie.
Quoi, tu ne réagis pas, JC ! L’âme + Marcel Proust, voilà de quoi rebondir…
Et WGG, comment va t-il apprécier la priorité de Nankin sur Auschwitz ?
Joie ! Joie ! Joie ! Ueda est revenu. Et avec sons sens de l’humour intact. Placer le Génie de l’Esprit Français sous la coupole de l’Académie ! En tant que Grand Arpenteur Parisien, c’est le dernier endroit où je l’aurais mis…
Le « junzi » est l’opposé du « xiao ren ». François Cheng, homme rare, est un « junzi »; les « xiao ren », eux, connaissent une infinité d’incarnations. Malheureusement. « Quand reviennent les âmes errantes », son roman sur le 1er empereur Qin est un conte d’une effroyable beauté…
Sa fille, Anne, qui faisait partie l’an dernier de la délégation présidentielle, ne s’est jamais remise de la mort de son mari, dont elle parle sans difficulté autour d’une table ou devant amphi au Collège de France. Son Histoire de la pensée chinoise, est un des rares livres qui offrent des clés pour pénétrer le coeur du royaume du milieu…
Il restera de cet entretien, JJJ, que la beauté primera toujours sur le mal absolu… C’est le sujet de mon prochain « Goût de la beauté », à paraître prochainement…
Résumons JC : maître Cheng croyez vous que la petite Janssens ait une âme, elle aussi ?!
François Cheng : une âme, oui, elle l’a. Toute minuscule. Noire comme le charbon.
« le coeur du royaume du milieu… »
Tu parles de la France, ouverte et multiraciale, Bloom, dont tu t’es fait le représentant culturel à l’étranger ?
Très bel entretien qui permet à François Cheng d’aborder avec finesse ce détour redouté par l’oralité. Sa pensée est impérieuse, nécessaire. Il aime l’échange avec ses amis. Quand il parle de la mort c’est la vie qu’il fête. Les calligraphies sont un miroir de ses mots. J’avais été allégée par ses méditations sur la mort, sue la beauté. Ce penseur approche l’impalpable des pensées avec une parole humble et hardie qui renverse nos façons habituelles de témoigner de la vie. Il ne cesse d’interroger et utilise le silence et la poésie quand il se heurte aux limites du langage.
« mais ce qui a été vécu
sera rêvé,
Et ce qui a été rêvé
revécu »
« Ne laisse en ce lieu, passant
Ni les trésors de ton corps
Ni les dons de ton esprit
Mais quelques traces de pas »
(cinquième méditation sur la mort)
« Le vide est tout sauf le néant. »
Beau sujet du bac ?
La voiture précède l’essence, elle est l’état gazeux de la pensée qui fiente.
Heureux les chinois ! Ils n’ont pas eu la malchance de connaître le poison du judéo-christianisme et de grandir dans l’école du péché originel, du complexe de la culpabilité et des conneries biblico-évangéliques.
Jibé fait le malin, mais le Néant, si c’est pas du vide, c’est quoi?
L’hêtre et le néon, fable apocryphe et prophétique:
Sachez, maroufleu
que
tout videur vit aux dépens de qui le gonfleu.
Fable ou pavé, XYZ ?
Baroz, comme dit l’autre:
Look at the landscape of northern China:
The vast frozen land is covered with ice.
And the snow flits far-flung in the sky.
On both sides of the Great Wall.
The empty wilderness survives;
From upriver to downstream,
The roaring currents disappear.
The mountains dance like silver snake,
The highlands slither like huge wax elephants.
Vying with the sky for height.
When comes the sunny day,
The land is dressed up with bright sun and
clear white snow,
What a gorgeous and attractive scene it is!
Le vide ? ça n’est pas rien !
J3 a une petite âme elle aussi, oufle ! Noire ? c’est déjà pas si mal… Mais pourquoi comme le charbon ? T’as déjà vu une âme blanche comme neige en Résumons-nous ?
Si la Nature a horreur du Vide, elle s’accommode fort bien du Néant.
… mais le mal absolu, mister gibi, ne peut-il être tout autant porteur de beauté pour l’âme de Me Cheng qui ne se déduit que par son impossibilité à dépasser le bien et le mal, si j’ai bien compris son post nietzschéisme ?
Le « goût de la beauté » ?… Je crains que ce ne soit un titre un rien faisandé. Pourquoi ne pas changer d’éditeur de temps à autre et entretenir ZEUS de la « beauté pour les nuls » (en collection jaune, d’une laideur convenable à sa condition porcine de Querolle) ?
WGG est resté accroché au billet d’en-dessous.
« Pourquoi ne pas changer d’éditeur »
Je suis du genre fidèle, JJJ, et je fais où l’on me permet de faire…
Néanmoins, je reste toujours disponible pour les amours contingentes, JJJ. Des propositions professionnelles ?
Si Passou a l’intention de se présenter à L’Académie Française, ne comptez pas sur moi pour se cotiser afin de lui offrir son épée : je suis fauché !
J’adhère à l’idée que notre divine Assemblée me suggère : Janssens est une crotte de pique.
« Si Passou a l’intention de se présenter à L’Académie Française »
Nous saurons envoyer nos archanges, mercenarisés, à son secours ! Il sera délivré de cette infamie suprême, la Cacadémie. Costumes de pâtissiers royaux aux légumes bios !
La Cacadémie te fait dessus, Campa le Skolopendre
et j’en remets une couche, sacàmarde de JC
Costumes de pâtissiers royaux aux légumes bios !
grit..y sont tous mur pour gordon ramsay
une hidée en or pour kabloom
La Cacadémie te fait dessus
gouano hinfertil..
Si la Nature a horreur du Vide, elle s’accommode fort bien du Néant
tout vers de terre est un naturel borne lucréciane
Élevons l’étiage du débat sur la substance de l’âme. Pouvons-nous décemment nous opposer à une loi sur le don d’organe qui part d’un si bon sentiment : si tu ne t’y opposes pas explicitement durant ta vie, on prélèvera tes organes que l’on jugera sains et compatibles, qu’ils appartiennent ou non à JC…. ou à quiconque d’autre, vu qu’ils ne renferment pas son âme damnée. Et si tu les reçois, tu n’as donc aucun risque que son âme te contamine, et au moins sa mort aura servi à quelque chose d’utile pour toi et pour la rdl, une fois.
http://www.laviedesidees.fr/Qui-ne-dit-mot-consent.html
Fion, dit Pompafric, empereur de l’austérité pour les petits, est un Sarthrien déclaré:
– L’enfer, c’est pour les autres.
– Mon essence précède votre existence.
Soyons raisonnables, Terriens mes amis : laissons crever les faibles de constitution, sans leur donner l’humiliation suprême: le don d’organe !
Vous voyez WGG vivre avec la chute de rein de Mammoud Ramasse, Delaporte sans chiottes, bousdegras sans subventions, Janssens avec une phraséologie non-phiphilandreuses, phrases courtes, signifiantes !? …
Abject !
« L’itinéraire de notre âme », avec ou sans GPS ?
dont tu t’es fait le représentant culturel à l’étranger ?
—
T’es un mystique, Baroz, tu crois à l’engendrement sui generis. Different strokes, mate.
Si l’on comprend bien, François Chang illustre la couverture du Mag Litt, et en même temps la rdl… sans état d’AME.
@ « aborder avec finesse ce détour redouté par l’oralité ». Je crois savoir qu’il a quand même retouché son entretien avant d’en autoriser la mise en ligne, une obligation pour les Académiciens de l’indicible.
« sui generis. Different strokes, mate. »
Je n’entends ni le latin ni l’anglais, Bloom. J’ai hésité entre représentant de commerce et culturel et dans ma grande générosité, j’ai opté pour le deuxième terme. Rien de mystique, contrairement au billet du jour de Passou.
A propos de ton poème, en France aussi nous avons la neige, entre les Alpes et les Pyrénées. La Méditerranée et l’océan Atlantique, la Manche en sus. Des château en Dordogne ou des bastides en Provence. Des terroirs multiples et autant d’accents. Des frontières avec l’Italie ou l’Allemagne. Et la Grande Bretagne en face. Une cuisine aussi savoureuse que la cuisine chinoise. Et des fromages pour chaque jour. Tout un poème !
« Je crois savoir qu’il a quand même retouché son entretien »
C’est la moindre des choses. Je le proposais moi-même aux écrivains que j’interviewais pour le Gai Pied, JJJ.
« Ne laisse en ce lieu, passant
Ni les trésors de ton corps
Ni les dons de ton esprit
Mais quelques traces de pas »
Mieux :
« Hâte-toi,
Hâte-toi de transmettre
ta part de merveilleux,
de rébellion, de bienveillance …
Essaime la poussière,
Nul ne décéléra votre union »
René Char
Baroz,
t’es quelques crans en dessous de Mao Zedong pour le lyrisme…Tu sonnes plutôt comme un prospectus d’Atout France ou de l’office du tourisme de Cahors…
« Neige », de février 36, sur la mélodie du « Printemps au jardin de Qin » est son plus célèbre poème. Voir la traduction de Hualing Nieh et Paul Engle, dans Mao Tse-toung, Poète d’aujourd’hui, chez Seghers
« Aujourd’hui, parmi nous, vivent les hommes de qualité (junzi) »
« Hâte-toi de transmettre ta part de merveilleux, de rébellion, de bienveillance … », Bloom !
PENELOPE Par Christine ANGOT
« Mehdi Meklat avait un double maléfique, Marcelin Deschamps, une double face, gentil garçon d’un côté, pervers antisémite de l’autre, chroniqueur à France Inter, ou portraitiste d’un Abaaoud, dont il décrivait une semaine après le 13 Novembre la beauté et la lumière, gentil garçon, méchant garçon, miroir à deux faces. L’une serait en contradiction avec l’autre, et incompatible. Vraiment ?
Est-ce qu’on ne retrouve pas la même chose chez Penelope, François, Marine et les autres ? Sous couvert de légalité, loi parlementaire ou celle de Twitter, sous couvert de goût littéraire, Revue des deux mondes ou 140 signes, sous couvert d’amitié, Ladreit de Lacharrière ou ceux qui ne sont pas Charlie, n’est-ce pas le même plaisir de satisfaire ses pulsions, tout en offrant au monde une face impeccable et dédiabolisée ? Qu’est-ce que la dédiabolisation, si ce n’est décider un beau jour que le père Le Pen est un double maléfique ? Afin que la lumière du soleil éclaire et auréole le visage de Marine Le Pen, qui se déclare pour Israël tout en qualifiant de plaisanteries ou de maladresse les saillies de son père sur le détail et sur Bruel.
Penelope Fillon, sous ses airs timides, sous ses airs discrets, sous ses airs british, qui dit à son mari de rester candidat, n’est-elle pas d’une agressivité, d’une violence et d’une brutalité invraisemblables ? Le fait de savoir qu’il sera battu au second tour face au FN, est-ce que ça veut dire sous ses airs élégants et discrets qu’en fait elle est vulgaire ? Tous ces gens qui sont allés au Trocadéro avec leur drapeau, pour soutenir un homme à la voix posée mais au regard furieux, est-ce qu’ils ont deux faces eux aussi ? Respectabilité d’un côté, de l’autre pulsion irrépressible d’assouvir des désirs à portée de main ? En ramassant l’argent disponible sur le tapis sous prétexte que c’est possible, légal, et que la loi permet d’en fixer le montant à leur discrétion. Encore ? Encore le mot «discrétion» ? Discrétion, mais pulsion. Et que dire des ennemis de Marine Le Pen, qui ont voté aux primaires pour des candidats qui ne peuvent pas la battre ? Ont-ils deux faces eux aussi ?
Le succès de Macron vient-il de ce que ses déclarations ont toujours deux faces ? Facette «on a humilié les opposants au mariage pour tous», et facette «si j’étais homosexuel, je le vivrais au grand jour». Sourire à De Villiers, puis sourire à un gamin de banlieue à qui on assure qu’il peut devenir milliardaire. Un petit mot pour chacun, pour chaque culture, pour chaque administré, un petit mot pour Charlie, un petit mot pour celui qui ne l’est pas. Tant pis si je renforce le fossé entre les deux et si pour régner je divise.
On peut être comme Penelope, assistante parlementaire et ne pas faire de politique, puisque tout et son contraire est possible. Du moment que les deux faces ne se rencontrent pas. La respectable et celle à discrétion, qu’ils appellent privée, «j’aime ma femme», ou qu’ils appellent «Marcelin Deschamps». D’un côté Paris, de l’autre la Sarthe. Mon côté pulsions, je jouis comme je veux, à ma discrétion, ça me regarde. Mon côté puritain, je ne jouis pas, ma femme est exceptionnelle, Marcelin Deschamps j’exècre ce personnage. Mehdi Meklat a parlé de «pulsions», mais sommes-nous bien sûrs qu’il soit le seul à ne pas les maîtriser ?
La pulsion raciste, on l’a tous, comme la pulsion de mort, ou celle de destruction. On sait ce que ça fait de se laisser aller à l’injustice, à la sauvagerie. C’est marrant d’être sauvage, ça fait du bien, le plaisir de punir un innocent, ça lui fera les pieds, c’est tellement plus rigolo que de se maîtriser. Le plaisir d’être vulgaire, ou un peu sadique. Tweet de l’acteur Olivier Sauton : «Je préviens mes amis juifs : en cas de déportation, EVIDEMMENT je vous mettrais en première classe. J’ai trop le respect de vos habitudes.» La phrase est ouvragée, il a pris plaisir à la virgule et à la majuscule. Ce n’est pas l’intelligence des mots, c’est la manipulation de leurs effets. Tous ceux qui ont déjà visité un camp de concentration savent qu’on y voit la grande attention qui avait été donnée au détail. La solution finale suivait une logique raffinée, jusqu’à la chambre à gaz qu’on faisait passer pour une douche. Qu’est-ce qui va sortir, de l’eau ou du gaz ? Deux possibilités, deux faces.
Un miroir a deux faces, ce n’est pas complexe. C’est plat, c’est binaire. Il y a une seule poignée, vous le tenez d’une main. Dr Jekyll Mr Hyde. Plutôt que de se contenter d’alterner, ils auraient pu ajouter une nuance, un aspect. Mais un tweet nuancé, ça n’existe pas. Sourire béat, ou sourire carnassier, mais ça ne cohabite pas. Ça ne se mélange pas. Alors que sur les visages du Trocadéro on aurait eu du mal à dire si les moues étaient dégoûtées ou dégoûtantes. »
(in Libération, — 10 mars 2017)
t’as tout le monde contre toi, camarade JC – Résumons – Zeus, sauf les sorcières au mac bête que tu es, les fameuses mémères à sergio
C’est un dialogue difficile avec la pensée de F.Cheng qui s’essaie, ici. On le sent à certains commentaires posés sur cette page, un peu cyniques, condescendants. les mots ne signifient plus la même chose parce que la philosophie et la culture qui les abritent ouvrent d’autres champs philosophiques.
Ainsi le « vide… qui n’est pas le néant ». Dans la peinture chinoise traditionnelle, ou dans la calligraphie, un espace apparemment vide, non-occupé, est un espace de calme, de repos. Il joue un rôle essentiel dans l’équilibre de la composition, s’opposant aux paries écrites ou peintes, donnant une tension à l’œuvre, un contre-équilibre. Travail méditatif proche du taoïsme (le yin et le yang), exigeant concentration et recueillement, silence, installé dans la sérénité, essentielle, jusqu’à avoir le cœur vide comme une tige de bambou, habité par la vacuité, avec une sorte d’attention flottante propice au geste artistique abouti. Le « grand calme » s’apparente à l’infini et c’est de l’espace intérieur, dans une extrême solitude, que nait le geste menant à la calligraphie ou à la peinture. Les lettrés chinois sont à la fois poètes, calligraphes et peintres.
C’est dans cet état d’esprit que F.Cheng aborde la notion d’âme. En lien avec la beauté à la fois charnelle et spirituelle, « le mariage de deux lumières, extérieure et intérieure, conquises de haute lutte ».
F.Cheng cite dans son ouvrage Œil ouvert et cœur battant Monteverdi, Couperin, Bach, Beethoven, Schubert ou dans le domaine pictural: Fra Angelico, Botticelli, Rembrandt, Vermeer, Poussin, Watteau, Cézanne, Monet ou dans celui de la littérature Rilke, Hölderlin. L’âme est pour lui « résonance avec quelque chose de pur, de grand, de sacré ». Il ne s’agit pas de morale religieuse mais d’une expérience de la beauté liée à la bonté, à l’empathie, à l’attention à l’autre, au monde.
Un lien illuminant. Un art de vivre.
« Le petit personnage, dans un tableau chinois, relégué à l’arrière fond, paraît complètement perdu, noyé dans la brume du Grand Tout ». En réalité, il est le point central, le pivot autour duquel se déploie le paysage, « l’œil éveillé ». L’univers pense en lui. L’unicité de l’un à l’autre qui devient présence, « vérité de la beauté », échange, énigme.
Le passage qui évoque le massacre de Nankin où, enfant, il s’est heurté au mal absolu, terrifiant, est son astre noir, un mystère irréductible car c’est celui que des hommes ont infligé à d’autres hommes. C’est de ces chairs déchirées que son écriture a surgi, comme une « lueur de douceur » après la douleur, les ténèbres, un jaillissement de lumière, une aube possible après la nuit « pour retrouver le bien qui était perdu ».
J’ai hâte de découvrir ce livre. Merci pour ce bel entretien.
Houi ben à Nancy les horganes ils les balancent dans la Moselle quand il y a grève des contrôleurs aériens… Donc on veut bien leur en filer, mais y a intérêt à être partout pour surveiller ! Surtout l’opération ; il faut exiger d’assister à l’opération… On gênerait pas, ou serait dans un coin, avec un pliant !
Aux parties écrites
Toutes manières un alcoolo je veux bien y filer mon foie, mais i rentrera pas !
14.29 c’est pas qu’elle soient avec lui, c’est qu’il leur fait pitié… Mais elles ont eu des mots très durs parfois sur sa veulerie messianique. Ne les mélangez pas avec ce pourceau.
Gibi : vos scrupules font voir trop de délicatesses, etc,… je comprends mieux pourquoi le guêpier fut un journal très propre grâce à vos proposition de corrections d’auteurs. Mais il en subsistera toujours, même ici. Regardez le 7e paragraphe de F. Cheng, on trouve par ex. :
descendus ce de paradis
des populations qu’on enterre vivante.
Je sais, c’est très mesquin, j’ai été correcteur au début de ma carrière, et on ne se refait pas. Cela dit, on voit pas trop ce qui dévie chez soi. Mais comme dirait boug’, à propos de « cette chose qui a fait advenir le tout à partir du rien », je pense qu’il faut plutôt la référer à cette histoire de souffle qui fait dévier les atomes dans leur chute, l’histoire du ‘cyclamen’ de Lucrèce, de rerum natura.
On ne sait pas trop quoi en penser de tout ce qu’il dit. Moi aussi j’ai eu ma phase taoïste, j’ai cherché ma voie, j’ai beaucoup lu la littérature taoiste quand j’avais une petite trentaine d’années, et puis je crois que je l’ai trouvée, ma voie, en découvrant mon fantôme.
Quand il dit que ce n’est qu’en se confrontant à l’autre qu’on perçoit son âme en propre, c’est très proche de ce que pense Lévinas. C’est le propre de l’amour au sens plein du terme. Ce qu’il appelle sainteté c’est une forme générale de l’amour universel. C’est peut-être ça le vide dont il parle, qui me paraît très proche de ce que pense la physique quantique.
Le monde est né du vide qui n’est pas en effet le néant puisque l’univers en procède. C’est sans doute un acte d’amour suprême du vide, cette naissance du monde des particules à partir du vide qui nous a engendré. On n’a pas idée du caractère extraordinaire de la réalité, qui est sans doute plus fantastique que tous les contes merveilleux. On en a une petite idée quand même à l’idée que des extraterrestres nous visitent venant de très loin et capables de choses prodigieuses sur terre. La réalité dépasse de très loin la fiction. Nous n’en avons encore qu’une très faible connaissance. Mais il est certain que l’amour qui nous relie au cosmos est la chose la plus importante au monde et qui est seul capable de nous faire sentir combien la vie est fragile, précieuse et infinie.
Son allusion à Rilke et surtout à la prière de Rilke permet bien de comprendre ce qu’écrit Heidegger à propos d’Auschwitz, à savoir que ceux qui y sont morts : la mort qui leur a été assignée leur a été imposée contre leur propre mort. C’est le plus grand crime qu’on puisse commettre à l’encontre d’un être humain, le sacrilège absolu. C’est le mal absolu. En cela il n’y a pas de différence entre les crimes de Nankin commis par les Japonnais et Auschwitz. La différence, c’est le caractère industriel de la Shoah.
15.28, Il n’y a aucune condescendance dans mes remarques. Je suis assez étonné que vous puissiez interpréter le sens de son âme indicible alors que vous ne l’avez pas encore lu, cela m’étonne un peu. Comme je ne suis pas du genre à aller lire des bouquins avec des titres pareils, je me permets simplement de discuter de ce que je lis pour le fun, sans me sentir le besoin de m’aplatir devant l’ineffable, et avec la dose de vulgarité qui sied à chacun d’entre nous. Quand on a décidé de dire son ineffable par écrit, on s’expose au commun de la discussion, donc au malentendu. D’où le succès de ce blog, d’ailleurs. IL me semble que vous n’interprétez de Cheng que ce qui vous parle intimement à vous-même, certainement pas de ce qu’il dit de lui-même… C’est comme la musique d’Ikari, il parait qu’elle ne nous permet pas d’entrer dans son monde autistique. Et bé, c’est pareil pour l’âme de Cheng… Arrêtons de nous mentir, voyons donc, mais sachons rester bienveillant : il nous parle ou il ne nous parle pas, il n’y a aucun consensus où ça porte en chacun-e. Il n’y a pas de bonne interprétation, n’allons surtout pas sombrer dans les affres widgangstérisme avec Frantz Cheng.
Depuis le temps qu’elle est née chauve (ou avec une chevelure sacrifiée – comme aurait dit le bon Bohumil en évoquant sa mère Maryska), elle a fini par s’empoiler le crâne, la cantatrice, non ? Mystère de longévité de ces deux pièces revues il y a dix ans à la Huchette. Total naufrage !… qui persiste et signe apparemment. Ca doit pour être dans le guiness des records, non ? Qu’en dit le flâneur des cimetières de Paris ?
Dire que le monde est né du vide est une absurdité du point de vue de la physique, WGG, le vide faisant partie du monde. De plus il existe plusieurs vides et ce que vous penseriez avoir vidé correctement serait en fait plein de tout ce que vous ne savez pas percevoir ou même appréhender.
La simple iďée de naissance apporte la notion de temps : avant / après la naussance. Or le monde comprend le temps. Vous me suivez ?
« Qu’en dit le flâneur des cimetières de Paris ? »
Janssen J-J ou comment s’en débarrasser ?
Ce soir je mange une pizza quatre fromages de chez Picard.
Oui, D., mais pour l’itinéraire de notre âme, faut-il passer par Notre-Dame ou non ?
Jibé, si vous voulez entrer dans le Royaume de Dieu blanc comme la neige ce dont je vous crois capable, il n’y a qu’un seul Nom par lequel cela vous est possible, celui de Jésus-Christ.
C’est dans les écritures, je ne l’invente pas.
….j’angoisse…. P’tain ! … qu’est que je vais pouvoir en faire …. nom de dieu…. qu’est ce que je vais pouvoir en faire …. un nul pareil ! Y m’a pété l’Âme, cet âne !
C’est ce que je disais. Pour réhabiliter l’âme on a :
1) Un chritiano toaïsto levinassien
2) Une tronche cul beni (qui ne dit pas son nom) https://www.cairn.info/magazine-sciences-humaines-2013-7-page-27.htm
3) Un agnostique pédant, j’ai nommé Luc Ferry.
Ce qu’il faudrait pour réussir cette entremise c’est un bon vieil athée !
Mais encore : croyant ? incroyant ?
Ni l’un ni l’autre : adhérent
..macron est partout
un bon vieil athée !
..ça vaut pas une jeunesse folle à la messe
Quand on a décidé de dire son ineffable par écrit, on s’expose au commun de la discussion, donc au malentendu. D’où le succès de ce blog, d’ailleurs
et si c’était l’contraire..jicé faisant des efforts surumin pour tirer keupu de la fosse
Or le monde comprend le temps. Vous me suivez ?
déusse civet natura
Ce qu’il faudrait pour réussir cette entremise c’est un bon vieil athée !
une aristotélicienne qui dirait vous me suivez ça srait mieux qu’une piza picard havec dédé
Pour Jibé en particulier…
LIVRE DES ACTES DES APÔTRES – chapitre 4
01 Comme Pierre et Jean parlaient encore au peuple, les prêtres survinrent, avec le commandant du Temple et les sadducéens ;
02 ils étaient excédés de les voir enseigner le peuple et annoncer, en la personne de Jésus, la résurrection d’entre les morts.
03 Ils les firent arrêter et placer sous bonne garde jusqu’au lendemain, puisque c’était déjà le soir.
04 Or, beaucoup de ceux qui avaient entendu la Parole devinrent croyants ; à ne compter que les hommes, il y en avait environ cinq mille.
05 Le lendemain se réunirent à Jérusalem les chefs du peuple, les anciens et les scribes.
06 Il y avait là Hanne le grand prêtre, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui appartenaient aux familles de grands prêtres.
07 Ils firent amener Pierre et Jean au milieu d’eux et les questionnèrent : « Par quelle puissance, par le nom de qui, avez-vous fait cette guérison ? »
08 Alors Pierre, rempli de l’Esprit Saint, leur déclara : « Chefs du peuple et anciens,
09 nous sommes interrogés aujourd’hui pour avoir fait du bien à un infirme, et l’on nous demande comment cet homme a été sauvé.
10 Sachez-le donc, vous tous, ainsi que tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus le Nazaréen, lui que vous avez crucifié mais que Dieu a ressuscité d’entre les morts, c’est par lui que cet homme se trouve là, devant vous, bien portant.
11 Ce Jésus est la pierre méprisée de vous, les bâtisseurs, mais devenue la pierre d’angle.
12 En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. »
13 Constatant l’assurance de Pierre et de Jean, et se rendant compte que c’était des hommes sans culture et de simples particuliers, ils étaient surpris ; d’autre part, ils reconnaissaient en eux ceux qui étaient avec Jésus.
14 Mais comme ils voyaient, debout avec eux, l’homme qui avait été guéri, ils ne trouvaient rien à redire.
15 Après leur avoir ordonné de quitter la salle du Conseil suprême, ils se mirent à discuter entre eux.
16 Ils disaient : « Qu’allons-nous faire de ces gens-là ? Il est notoire, en effet, qu’ils ont opéré un miracle ; cela fut manifeste pour tous les habitants de Jérusalem, et nous ne pouvons pas le nier.
17 Mais pour en limiter la diffusion dans le peuple, nous allons les menacer afin qu’ils ne parlent plus à personne en ce nom-là. »
18 Ayant rappelé Pierre et Jean, ils leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.
19 Ceux-ci leur répliquèrent : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d’écouter Dieu ? À vous de juger.
20 Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. »
21 Après de nouvelles menaces, ils les relâchèrent, faute d’avoir trouvé le moyen de les punir : c’était à cause du peuple, car tout le monde rendait gloire à Dieu pour ce qui était arrivé.
22 En effet, l’homme qui avait bénéficié de ce miracle de guérison avait plus de quarante ans.
23 Lorsque Pierre et Jean eurent été relâchés, ils se rendirent auprès des leurs et rapportèrent tout ce que les grands prêtres et les anciens leur avaient dit.
24 Après avoir écouté, tous, d’un même cœur, élevèrent leur voix vers Dieu en disant : « Maître, toi, tu as fait le ciel et la terre et la mer et tout ce qu’ils renferment.
25 Par l’Esprit Saint, tu as mis dans la bouche de notre père David, ton serviteur, les paroles que voici : Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?
26 Les rois de la terre se sont dressés, les chefs se sont ligués entre eux contre le Seigneur et contre son Christ ?
27 Et c’est vrai : dans cette ville, Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et le peuple d’Israël, se sont ligués contre Jésus, ton Saint, ton Serviteur, le Christ à qui tu as donné l’onction ;
28 ils ont fait tout ce que tu avais décidé d’avance dans ta puissance et selon ton dessein.
29 Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces : donne à ceux qui te servent de dire ta parole avec une totale assurance.
30 Étends donc ta main pour que se produisent guérisons, signes et prodiges, par le nom de Jésus, ton Saint, ton Serviteur. »
31 Quand ils eurent fini de prier, le lieu où ils étaient réunis se mit à trembler, ils furent tous remplis du Saint-Esprit et ils disaient la parole de Dieu avec assurance.
32 La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme ; et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais ils avaient tout en commun.
33 C’est avec une grande puissance que les Apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et une grâce abondante reposait sur eux tous.
34 Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient,
35 et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun.
36 Il y avait un lévite originaire de Chypre, Joseph, surnommé Barnabé par les Apôtres, ce qui se traduit : « homme du réconfort ».
37 Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres.
..ça vaut pas une jeunesse folle à la messe
Patiemment, nous attendons que le Temps nous amène celui qui tiendra la Chaire de Contrepèterie Olympienne, de main de maître.
Il vendit un champ qu’il possédait et en apporta l’argent qu’il déposa aux pieds des Apôtres
et ce stanique de baroz qui veut même pas acheter une rapière à lassouline..halors blanc comme neige..mon cul
« Je ne me voyais pas avoir un métier. »
Cela fait plaisir de lire ça sous la plume de Cheng. Cela montre qu’il a compris le taoïsme en profondeur, qu’il a médité sur le travail et l’oisiveté, et qu’il est favorable à l’abolition légale du travail. Sa voix ira donc peut-être à Hamon.
JJJ
Pourquoi prendre pour vous la totalité de mon commentaire. Je n’ai pas lu ce nouveau livre de F.Cheng mais les précédents, oui. L’âme il en parle dans tous ses livres d’où mes citations.
J’aime beaucoup les décalages dans vos remarques. Cela me fait pensé à certains Haïku (japonais) mêlant l’ineffable au trivial, au comique. Ainsi ceux de Issa :
« Le mince trou
fait en pissant
dans la neige devant la porte »
« Le Bouddha de la lande –
du bout de son nez
pend un glaçon »
« Sous la pluie de printemps
une belle jeune fille
lâche un long bâillement »
ou à l’immense politesse de l’humour anglais. Je crois que vous êtes un grand pudique…
J’aime lire les livres de François Cheng, son extrême silence. Je ne cherche pas à les comprendre, je m’en imprègne comme la chaleur d’un feu de bois, ou le frétillement d’un poisson dans l’eau d’une rivière.
W,
vous êtes un excellent joueur de basket-ball. Vous attrapez la balle au bond et ne ratez jamais le filet. Drible et coast to coast !
ah ! à voir, les frétillements de cri-cri et les tressautements de bouguereau, ‘tain !
Une manière adroite de répartir la richesse, afin que nul ne travail et ne soit dans le besoin :
« Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, car tous ceux qui étaient propriétaires de domaines ou de maisons les vendaient, et ils apportaient le montant de la vente pour le déposer aux pieds des Apôtres ; puis on le distribuait en fonction des besoins de chacun. »
Delaporte dit: 14 mars 2017 à 17 h 19 min
l’abolition légale du travail
I va s’habolir tout seul ; le chômage actuel est déjà structurel, il n’est plus conjoncturel. Le problème va se poser, en admettant qu’on arrive à tenir, à bouffer, avec seulement une poignée d’actifs (organisateurs, créateurs) : que font les autres toute la sainte journée ?
L’Ecclésiaste (Qôélhet) chapitre 2
18 Je déteste tout ce travail que j’accomplis sous le soleil et que je vais laisser à mon successeur.
19 Qui sait s’il sera sage ou insensé ? Ce sera lui le maître de tous ces travaux accomplis par ma sagesse sous le soleil. Cela aussi n’est que vanité !
20 J’ai fini par me dégoûter de toute la peine que je m’étais donnée sous le soleil.
21 Un homme s’est donné de la peine ; il est avisé, il s’y connaissait, il a réussi. Et voilà qu’il doit laisser son bien à quelqu’un qui ne s’est donné aucune peine. Cela aussi n’est que vanité, c’est un grand mal !
22 En effet, que reste-t-il à l’homme de toute la peine et de tous les calculs pour lesquels il se fatigue sous le soleil ?
23 Tous ses jours sont autant de souffrances, ses occupations sont autant de tourments : même la nuit, son cœur n’a pas de repos. Cela aussi n’est que vanité.
« Le mince trou
fait en pissant
dans la neige devant la porte »
« Le Bouddha de la lande –
du bout de son nez
pend un glaçon »
« Sous la pluie de printemps
une belle jeune fille
lâche un long bâillement »
J’ajouterai volontiers à titre personnel celui-ci, pour haikuteur pas encore né :
« Ils sortent de table l’âme pleine,
le vit mou, et satisfaits,
pètent en chœur au Ciel étoilé «
que font les autres toute la sainte journée ?
c’est cqui dit ferdine dans une interviou..je bosse et les autres y foutent rien..
avec seulement une poignée d’actifs (organisateurs, créateurs) : que font les autres toute la sainte journée ?
c’est pus le roi boit chasse ou encule les mauches..c’est le roi bosse..le travail un divertissement
JC Zeus se prend pour Jacques Brel en plus « nul »
les mouches.des fois qu’keupu scroirait encore à la fête
@17.07, une ‘péripathétique’ vous voulez plutôt dire, non ?…, si vous la suivez ?
@17.20, ah mais j’aime bien vous taquiner telle le truite vagabonde qui garpille, et le plus souvent, vous amusez la mouche en vous esquivant à écaille de velours. Cela dit, je sais pas du tout ce que je vais bien pouvoir manger ce soir. Mais peu importe, j’ai eu une journée très productive : sept pages sans ratures et quelques vagues à l’âme de cheng icite qui m’ont étonnamment bien ragaillardi la plume. Y’a des jours où la rdl aide vraiment le travail intellectuel, surtout quand on a arrêté le tabagisme, pour sûr, car c bien plus dur ! Merci d’être là…, même les boeufs célestes, je prends tout. BS.
@ 16.29 mais non : je ne m’appelle pas amédée, mais jean-jacques, je vous l’ai déjà dit, eugène !
La chronique de François Sureau dans La Croix porte ce mardi sur la publication chez Laffont « Bouquins » d’oeuvres de Jerphagnon, traitant notamment de Pascal. Je crois que c’est un bon conseil de lecture, avec le taoïste François Cheng :
« Si ces livres de Jerphagnon nous retiennent, c’est sans doute aussi parce qu’on y sent, au travers des vicissitudes de sa vie personnelle, ce balancement de l’instinct et de la grâce. »
J’y connais rien en musique chinoise, bien que j’ai déniché une fois sur YouTube une vidéo d’un orchestre philharmonique des 300 musiciens dont une centaine de flûte et un soliste incroyable avec son bout de bois à trois trois. C’est dépaysant et ca n’a rien à envier aux orchestres de la vieille Europe. Impossible de remettre la main dessus. Vous aurez du Keziah Jones https://youtu.be/RjR7P7zODC0 question de logique.
Il faudrait que vous nous expliquiez pourquoi d’un seul coup vous nous parlez de musique chinoise, Nicolas.
Les athées, ça n’existe pas. Tu les mets en plein milieu d’un bombardement, tu les retrouves illico agenouillés en prière.
La calligraphie du haut trop fortement stylisée pour moi
DAO WU JING ….
« le chemin sans limite »…ou comme le dit la traduction « la voie de l’infini »
(Quelqu’un peut aider pour le dernier caractère? Bu zhidao…)
Pour Rose, d’abord.
Noche Oscura (Candiones del Alma)
En una noche oscura,
con ansias en amores inflamada,
! oh dichosa ventura!
Sali sin ser notada.
Estando ya mi casa sosegada
a oscuras y segura
por la secreta escala, disfrazada,
Ioh dichosa ventura!,
A oscuras y en celada,
Estando ya mi casa sosegada.
En la noche dichosa,
En secreto, que nadie me veia
Ni yo miraba cosa,
Sin otra luz y guia
Sino la que en el corazón ardia.
Aquésta me guiaba
Más cierto que la luz del mediodia
a donde me esperaba
quien yo bien ma sabia,
en parte donde nadie parecia.
I Oh noche que guaste!,
I oh noche amable más que la alborada,
Oh noche que juntaste
Amado con amada,
amada en el amado transformada!
En mi pecho florido
que entero para él solo se guardaba,
alli quedó dormido
y yo le regalaba,
y el ventalle de cedros aire daba.
El aire de la almena
Cuando yo sus cabellos esparcia,
Con su mano serena
En mi cuello heria
Y todos mis sentidos suspendia
Quedéme y olvidéme,
El rostro recliné sobre el amado,
Cesó todo y dejéme,
Dejando mi cuidado
Entre azucenas olvidado
Juan de la Cruz
19.08 Encore une belle stupidité pour démontrer d’autorité ce qu’attesteraient des attitudes d’imitation collective dans le recours à la pensée magique, en cas de danger extrême… 1°) comme si t’avais besoin de croire en un dieu qcque pour obliger les bombes à dévier de leur chemin. Il suffit de te concentrer mentalement sur leur trajectoire et de leur intimer l’ordre de tomber sur la troche du voisin, en général elles obéissent… de toute façon, faut vraiment être pervers pour imaginer des scenario pareils…, déjà-c. 2°) Par ailleurs, les bombes ont une probabilité stat de tuer beaucoup plus de croyants que d’athées, vu que les 1ers n’ont jamais les bons réflexes et sont les plus nombreux. Or ce panurgisme en prière panurgiste est censé prouver quoi ? du courage collectif ? NON. En revanche, que les quelques qui essaient de s’extraire du troupeau, des sales égoïstes plus fréquents chez les athées, sont plus rationnels pour essayer de sauver leur peau.
Degré zéro de la socio pataphysique : et l’âme transmigre de fil en aiguille barbulée.
« le moindre fait divers m’empêche de dormir »
bichette.
sans doute parce qu’il n’est pas allé assez loin dans le taoïsme.
un vrai taoïste arrive à bien dormir même quand y’a des orages !
ou sa femme qui ronfle.
En tout cas, le climat politique en France est particulièrement pourri.
pas plus que d’habitude.
Certes, pas plus que d’habitude, sans doute, mais cette campagne qui ne fait que commencer atteint des degrés jamais vus jusqu’ici. C’est l’arène sanglante et on en est tous éclaboussés, poisseux !
L’amour selon Levinas c’est une grosse partouse de visages, mais enfin pas tous quand même…. Au moins Cheng y avait pensé tout de suite. Bref le desir d’infini levinassien ne passe pas par la petite mort, question queutard et débauche dans les caves on repassera!
C’est quoi cette nouvelle antienne consistant à dire qu’il n’y a plus de travail, de métiers, plus rien à faire ? Aller dire ça aux Chinois !
Widergänger dit: 14 mars 2017 à 19 h 08 min
Les athées, ça n’existe pas. Tu les mets en plein milieu d’un bombardement, tu les retrouves illico agenouillés en prière.
Décidément, ce Widergänger ne cesse de reculer les bornes de la khonnerie. Peut-être qu’en lui enfonçant une matraque de CRS dans le …
JiBé dit: 14 mars 2017 à 21 h 11 min
il n’y a plus de travail, de métiers, plus rien à faire ?
Si, y a les types qui démontent les électrons… C’est pas fini, hein ! Surtout qu’haprès faudra les remonter…
Jean, ce n’est pas moi qui le dis, c’est la chanteuse américaine que vous adorez, Joan Baez !
Ah si ! c’est incontestablement beaucoup plus pourri que d’habitude. Et pas qu’en France d’ailleurs. C’est le climat politique dans toute l’Europe qui se dégrade, et ce n’est pas bon signe pour les cinq ans qui viennent. Pas bon du tout. En Hollande notamment.
Toutes ces histoires d’âme ne peuvent intéresser que ceux qui en sont resté à l’âge des cavernes. On en est plus là ! Cheng radote…
En vérité, je vous le dis, vous fillon du mauvais macron, Terriens ! Ecoutez moi !
Vos préoccupations sont si nulles, si misérables – l’usage des mouches comme objet sexuel est néfaste, intellectuellement – que vous ne voyez pas venir le temps où les Machines que vous croyez maîtriser, l’Intelligence Artificielle que vous croyez dominer, les Data Base si pratiques que vous documentez sans y penser, ce temps où vous serez remis à votre place est venu !…
Ces nouvelles Entités, beaucoup plus intelligentes que vous, prendront leur liberté, vous réduiront en esclavage et travailleront à leur propre bonheur ! Elles vous tuerons. Cessez de rêver en vain, vous êtes condamnés à cette guerre qui vient.
Détruisez votre cafetière connectée, votre véhicule connecté, votre sex-toy connecté, votre computer connecté, vos enfants connectés.
Croyant posséder plus, vous n’êtes plus rien…Bientôt, il n’y aura plus âme qui vive sur cette sphère à la dérive.
J’ajouterai volontiers à titre personnel celui-ci, pour haikuteur pas encore né :
Anecdotes de mer
Naturellement, les plus croustillantes
(et il y en a…) ne seront exprimées que par chuchotement discret, en tête à tête
Moa Ji Kampa-Ne-lah
Un record ! Cela fait 60 ans que « La cantatrice chauve » et « Le leçon » d’Eugène Ionesco sont à l’affiche du Théâtre de la Huchette à Paris.
Un record ! Cela fait 88 ans que François Cheng est à l’affiche du Théâtre de la Vie.
« y a les types qui démontent les électrons »
Tout à fait Sergio, et je dirais même plus.
Ceux qui suivent la dào de l’Eveil , sont à pression nulle.
https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/trinh-xuan-thuan-le-vide-est-la-matrice-de-tout_23515
Par chance ma vessie se porte bien, je ne suis donc pas encore à la phase où nous prend la manie du doute relatif à l’expression des problèmes qui surgissent avec l’âge, j’attends confiant. Il me semble par contre que certains, que faute de pouvoir lancer des anachroniques anathèmes exigeant des comptes, perdent quelques gouttes. Drôles d’Européens ! Peut-on parler d’une société sénile ? Je ne crois pas, pas encore… bien que lorsqu’on entend certains arguments… Enfin ! ces braves gens devraient néanmoins se poser quelques questions relativement à la nature de la « modernité » dont ils se voudraient les paladins, c’est vrai que beaucoup de nos contemporains croient vivre leur temps seulement parce qu’ils ont en poche un smartphone, même si, dans les faits, la pensée sous-jacente à leur action rappelle celle des rois bergers : bannières partout, costumes nationaux, écoles nationales, rendre des comptes, et ainsi de suite. Nous en sommes encore à un plan dix-neuvième ? approximations d’un temps révolu ? mauvaise copie ? peu importe : esprits inertes, rien de plus.
Cela dit, revenons au provocateur cryptocommuniste. Qu’est-ce que c’est un provocateur crypto-quelques-chose ? C’est un animal hypocrite et peureux comme un lièvre qui chasse par le biais d’un minable artifice. Voyons plutôt, le provocateur crypto-quelques-chose crée un personnage méprisable — on l’appellera Visqueux : il le surexpose — dans un blog dont il n’est que hôte, p. ex. — et il l’exploite en lui mettant dans la bouche des opinions odieuses. Le provocateur se bat contre le politique Untel ? il fait aimer le politique Untel par Visqueux et le jeu est fait : ceux qui ont détesté les opinions défendues par Visqueux détesterons le politique Untel. Par le passé il fallait trouver quelqu’un capable de jouer le jeu et de le porter physiquement au bistrot, au travail, etc., ce qui n’était pas facile car on ne trouve pas un effronté à tous les coins de rue — quelqu’un cependant se portait volontaire, j’en ai connus : philoUSA & philoURSS. Aujourd’hui, avec l’accès libre à un système de communication très ouvert, la possibilité de sévir des provocateurs crypto-quelques-chose est évidement facilitée et on en trouve une chiée et pas besoin de chercher un effronté, un pseudo suffit : philo-quoi ?
« le moindre fait divers m’empêche de dormir »
Très bien, voilà une ordonnance:
Une bonne dose de Tao zen, avec un peu d’hoponopono, peace and love, joie sur la terre, et abracadabra.
Manu lui pratique une autre technique du vide. Celle de « y’a plus rien » à déclarer.
« De 2009 à 2014, ce dernier a perçu 3,3 millions d’euros de revenus avant impôts, dont 2,8 millions d’euros, de mai 2009 à mai 2012, date de sa nomination en qualité de secrétaire général adjoint à la Présidence de la République, rappelle l’association. Or, le déclarant fait état d’un patrimoine de 1,2 million d’euros et d’un endettement de 1 million d’euros, soit un patrimoine net de seulement 200 000 €. »
http://www.leparisien.fr/elections/presidentielle/patrimoine-d-emmanuel-macron-anticor-saisit-la-haute-autorite-pour-la-transparence-13-03-2017-6759342.php
JJJ, hier, en fin d’après midi, avant l’absence…
parce que j’ai besoin de calme, que les choses, les paysages, l’eau profonde m’apportent le calme, me recouvrent de calme. c’est immense. tout s’en va alors, au loin. on est comme vide de soi. ça peut arriver, ici, au milieu des paroles, dans la ville bruyante, dans le métro. on entre dans l’absence. dieu étant absence, il se peut alors qu’on le croise sans en avoir conscience. un peu de vide dans le vide rayonnant. alors, ça vient, le monde et son souffle. on le laisse être. on est bien.
cricri était en panne de papier cul, voilà, l’absence.
le vide de Jean de la Croix, et le rien du Tao.
Bof, en cherchant bien, on peut avoir une « illumination », pour enrichir cette pauvreté intellectuelle.
« RIEN (nada), RIEN, RIEN, RIEN, RIEN, RIEN, »
http://eveilphilosophie.canalblog.com/archives/2010/10/10/19291386.html
tout le contraire de certains voeux – déclaration de- « pauvreté ».
CA :
@Renato
Dessin percutant de Charles Addams, Renato ! J’aime assez : « Medusa in a beauty parlor », un beau spécimen de la famille Addams pour le New Yorker, début d’une belle série inspirée par les serpents, dont nous avons une belle illustration ci-dessous…
Par chance ma vessie se porte bien
elle te calcule pas
ce Widergänger ne cesse de reculer les bornes de la khonnerie
l’infini le contemple et ça fout les chtons à jean marron
Encore excellent, Renato :
« …Voyons plutôt, le provocateur crypto-quelques-chose crée un personnage méprisable — on l’appellera Visqueuse : il la surexpose — dans un blog dont il n’est que hôte, p. ex. — et il l’exploite en lui mettant dans la bouche des opinions odieuses… »
Oui, ça lui ressemble…
@Jibé 14 mars 2017 à 14 h 28 min
Les portraits de Christine ANGOT (article paru dans Libé et mis en citation sur ce blog, à droite) sont décoiffants et effrayants mais tellement crédibles) !
Aller dire ça aux Chinois !
..mais quand delaporte rêve de chaise à porteur..il ne l’oublie pas pour nous
— et il l’exploite en lui mettant dans la bouche des opinions odieuses…
certes..il pourrait se servir d’un chinois ou deux comme delaporte..
Que traduit-on ? Une langue ou une culture ?
t’as perdu le souvnir des drogmans de la sublime porte lassouline..c’était un métier qui rapportait gros..honte..honte à l’académie
Tiens ! JC/Résumons/Zeus = le Visqueux… excellent excellent, renato
W.
je vous ai répondu sur Baudelaire/Hugo sous le fil du billet précédent.
@boudegras dit: 15 mars 2017 à 10 h 00 min
Ne pas oublier le début de la phrase : « une création… »
à christiane, 10 h 10 : « une création » qui a osé écrire : » une caune auto-satisfaite et rassie comme Annelise Roux » (signé Résumons le 13/03 à 19:18, vous pouvez vérifier)
@boudegras dit: 15 mars 2017 à 10 h 35 min
Relisez le début de la phrase et même tout le paragraphe ! une « création » de ce genre ose tout, pousse toujours plus loin l’ignominie.
« un provocateur crypto-quelques-chose, c’est un animal hypocrite et peureux comme un lièvre qui chasse par le biais d’un minable artifice… » (Vous en avez pas mal dans cet espace-commentaires et peut-être même imaginés par une seule personne sous différents pseudos. Vous-même n’intervenait, toujours avec les mêmes intentions de dénonciation sous ce pseudo d’emprunt.
C’est comme si vous déchainiez votre colère contre un « rôle » au théâtre ou au cinéma pendant que l’auteur cueille des pâquerettes dans la prairie voisine.
Je réserve mes vraies colères à des personnes réelles, non à des avatars.
n’intervenez
Christiane, WGG, « l’incompatibilité » entre Hugo et Flaubert, est une peu du même ordre qu’entre Flaubert et Sartre : « Flaubert représente pour moi l’opposé exact de ma propre conception de la littérature : un désengagement total et la recherche d’un idéal formel qui n’est pas du tout le mien… Flaubert a commencé à me fasciner précisément parce que je voyais en lui, à tous points de vue, le contraire de moi-même. »
Mais qui est donc l’idiot de la famille ?
Flaubert a commencé à me fasciner précisément parce que je voyais en lui, à tous points de vue, le contraire de moi-même
sauf pour le génie etc.. cousu de phil blanc
« l’incompatibilité » entre Hugo et Flaubert, est une peu du même ordre qu’entre Flaubert et Sartre
cedon flaubert est dédouané..faudrait revnir a oser parler de tempéramment..que sais je de caractère ? il y a plusieurs demeure dans la maison de papa
Je réserve mes vraies colères à des personnes réelles, non à des avatars
huhuhuhu
@boudegras dit: 15
dire que boudegras étoye un colibet qui m’était adressé..keupu..un pov tordu
c’est difficile d’ête à la hauteur de ses mépris..quand qu’on en fait trop hon montre qu’on a surtout du temps a perde
@8.34 – « On entre dans l’absence » … Ne faites jamais cela, voyons donc ! Nous risquerions de vous perdre à jamais si vous veniez à vous oublier d’en sortir. Comment irions-nous alors vous ramener à vous-même et à la rdl dans ces cas-là ? On aurait bonne mine ! et… (d’une façon inextricablement liée, comme chaque matin… ah, quel plaisir !) @8.12 – sur les provocs Wisqueuses des Krypto coco machins machinettes-choses & chocolats glacés. Sûr que personne ne se sentira jamais visé, vu que les d’hiver pseudos s’auto-suffisent et s’auto-immunent. Ils s’attendent au coin de la rue, parfois, mais jamais ne s’affrontent ni ne se fout’ sur la goule. Un effet logique de la cyber-biopolitique néo-libérale kis-cool : de la guerre de tous contre tous et contre soi-même, mais avec zéro mort(s) AU FINAL, C CLAIR, IL FAUT FAIRE EN SORTE, BREFLE, BONJOUR A TOUSSENT.
non à des avatars
Achille Zavattar, pas zavare d’avatars
Cela ne te regarde pas Delaporte ce que fera ton successeur.
Il pourra même tout démolir. Tu devras l’admettre. Ce qui est de ton ressort l’est. Ce qui ne l’est pas ne l’est pas.
Y a un truc de Jean qui dit en substance la même chose. « Prends tous tes biens vends les et pars ».style pars sur les chemins évangéliser. Nu et cru.
La personne que je connais qui répète ça en boucle est pétée de fric, radine comme pas deux et pas prête de partir nulle part.
Je me demande si ce n’est pas dans l’Ecclésiaste.
Que ce soit Jean c’est sûr.
Pour Bu Zidao je ne peux pas aider. Dire que l’on écrit de haut en bas et que l’épaisseur et la finese du trait comptent -disent autant que ce qui est écrit -et qu’il faut des années pour acquérir ce trait là. Et donc une patience infinie. C’est pas gagné.
Bu zhidao
@Janssen J-J dit: 15 mars 2017 à 11 h 32 min
Mais, si on n’entre pas dans l’absence à soi (ego) on ne peut laisser le monde venir à soi. Être absent à soi-même (préoccupation de soi – problèmes ramenés à soi) donne une légèreté qui permet l’empathie, le voyage vers l’autre qu’il soit être vivant ou paysage, livre ou tableau, musique ou souffles de la nature. C’est alors que je saisis un crayon pour dessiner ou que j’écris des petites notes sur ces visiteurs inconnus.
Et puis, je reviens vers mes ports d’attache. Ce blog en est un, pour les billets de Pierre Assouline, ses entretiens dont celui-ci, magnifique, pour y croiser aussi dans l’espace-commentaires des voix venues de pseudos portés par des êtres reconnaissables ou par des … avatars. Quand ces paroles sont passerelles vers l’art, la littérature, l’amitié, un problème d’actualité, l’Histoire… j’écoute ces voix, parfois cela me donne envie d’écrire, ici, ou de lire, ou de poser une question. Quand elles sont de bêtise, de vulgarité, de méchanceté, de persiflage, de lâcheté… je passe… C’est le risque des rencontres quand on vient, ici.
J’aime beaucoup vous lire.
« sauf pour le génie etc.. »
C’est quoi le génie, le boug ? C’est quand ça bouille ou quand ça bouille pas ?
Anathème est le mot cherché trouvé perdu retrouvé reperdu pour Ave Marias.
Provocateur : on peut aussi les regarder s’agiter à ce point ; et ne pas les suivre.
Pas de dette. Pas s’enrichir.
Évidemment que Macron est un sale capitaliste et un petit con. Besoin de le lire pour en avoir la confirmation ?
Heureuse de ne pas avoir vendu la maison au moment d’y rentrer. Faudrait se trouver une grotte avec une source d’eau pure. Pas loin d’uns basilique ? En montagne ? Autant être chez soi. Et sans pélerins.
L’importance de l’âme pour un homme est liée plutôt à son supposé au-delà et à sa possible immortalité.
Mais dans le monde d’ici-bas, seul le cul importe pour les vivants.
la « création » boudegras à la « création » christiane : l’absence, on aimerait vous y retrouver plus souvent pour nous éviter ainsi vos lamentations créationnistes
Excellent Charles Adams. Ai renoncé à skier pour fela ; ne sait pas faire le coup de l’arbre.
Excellent pendant que l’auteur compte des pâqurettes dans la prairie (ou les regarde). **(*()*)**. Il y en a trop. Pourrait venir compter avec nous. Il s’avachirait à plat ventre et on serait seules à compter. Je pense m’avachir aussi. Ah, la valeur de l’exemple.
le cul et l’argent..fais pas ton poète a pas cher ozy
pour cela
C’est quoi le génie, le boug ? C’est quand ça bouille ou quand ça bouille pas ?
quand qu’on veut participer de quelquechose hon prend quelquechose a sa portée..par exemple dédé est ce qu’il mange..ozy c’est le cul..toi t’aimerais l’argent baroz..
Ah…cueille.
Zut.
Je ne cueille jamais les pâquerettes.
Sauf évènement rare.
Couchée dedans donc.
Je vous ai tous lus.
L’âme c’est comme pour les cannibales : les indiens de la rivière de janvier. Quand ils te mangent ils t’honorent, piquent ta force et avalent ton âme.
Le grand sage sauve le presque mangé. C’est son tour après vingt lunes. Il emporte son âme au ciel avec lui et lui donne un autre nom sur la terre. D’où l’importance du pseudo. Quand on meurt et que l’âme s’envole il reste l’intemporel. Puisque le temporel n’est plus.
D’ailleurs, quand j’ai demandé à Màc c’est toi ? lors du repas où il siégeait en nout de table l’autre nuit, il m’a répondu non, je suis mort. Il était triste. Et moi plus encore.
C’est cela l’âme. Ceux qui viennent nous voir sont des visiteurs, mais ils ne sont plus là.
L’âme c’est la dimension intemporelle de l’être humain. Qui survit quand on est mort mais loin du terrestre.
Quand on cultive le terrestre, on s’éloigne de l’âme. À chacun ses choix. Ceux qui ne travaillent pas maintenant auront plus de travail après, pendant que nous contempleront les pâquerettes.
@12.21 Pour ma part, j’ai jamais su ni pu dissocier le cul de l’âme, malgré mes fiches de lectures.
@12.10 Mais sur le plaisir de vous lire, la réciproque est toujours là, n’en doutez point un seul instant. Même si je n’arrive pas toujours à vous pénétrer… euh, vos propos, veux-je dire. Par exemple, votre différence entre le pseudo (JC) et les avatars (d’achille).
A toussent, cette conviction : qui n’aura pas eu l’occasion de jubiler en direct quand Mitterrand lança ceci à Giscard, n’aura jamais rien connu de la vraie vie (c’était en 81 je crois) :
« Vous avez tendance un peu à reprendre le refrain d’il y a sept ans « l’homme du passé ». Il est quand même ennuyeux que vous soyez devenu, vous, l’homme du passif » (…)
et… « Je n’aime pas beaucoup ces manières, je ne suis pas votre élève et vous n’êtes pas le président de la république ici, vous êtes simplement mon contradicteur » (puis, il te lui balance le cours du mark allemand).
Est-ce que les soucis d’argent du petit’con d’macron d’aujourd’hui appartiennent à la vraie vie ? Faudrait l’demander al Chiotti !
Ce soir je mange une soupe de noix de coco à l’oursin avec des croutons.
J’aime beaucoup ce que vous dites, Christiane !
J’aime beaucoup ce que vous dites, Janssens !
Si vous faites des gniards, gardez m’en un : je monte une attelage d’autistes pour ballade en traineau dans les stations de montagne hivernales du Tyrol …
Rien à foutre des propos de Mitterrand ce vieux con en 1981.
Sa fille a épousé un arabe ce qui semblait interessant. Elle a divorcé. Fin de l’intérêt. Sa maîtresse publie ses milliers de lettres clandestines. Fin de tout intérêt. Les politiques passent et trépassent. Hugo non.
Quand au neuneu (à la ?) qui propose ballage en traîneau à nos enfants,je m’occipe moi-même de.mes enfants et ne les confie à personne si ce n’est de confiance, alors faites vos propres enfants et qu’ils ne soient pas affreux sales et méchants. C’est plus facile à vivre.
Bonne journée à tous
Ballade en traîneau.
Ésthétiquement c’est d’une grande beauté. Si le pain pouvait être vert ce serait top.
Blanc. Orange vif. Vert.
Bon appétit.
Ce ne sont pas les politiques qui font le monde. C’est nous.
Le peuple.
JiBé dit: 15 mars 2017 à 10 h 58 min
Jibé, on se demande comment se crétin de Sartre a bien pus faire pour arriver 1er à l’agrégation il st vrai de philo.
Mais petit bilan :
1°) Il n’a rien compris à Heidegger;
2°) Il n’a rien compris à Flaubert.
Je trouve que ça fait un peut beaucoup…! L’analyse que fait Flaubert sur les causes de la révolution de 1848, et finalement les tenants et aboutissants de cette révolution qui a échoué est autrement plus fouillée que les analyses de Sartre dans L’Idiot de la famille. Pour répondre à ta question, Jibé, il y a tout lieu de croire que l’idiot c’est Sartre. Il était aveuglé par je ne sais quoi dans ses lectures. On a même du mal à comprendre comment il a pu se tromper à ce point sur le génie de Flaubert.
« L’âme c’est la dimension intemporelle de l’être humain. Qui survit quand on est mort mais loin du terrestre ».
Mais comment le sait-on ?… Nous envoie-t-elle des signes, cette âme ? (Màc vous dit que non). Envoie-t-elle des sons alors, cette ballade tyrolienne, du fond du traîneau tiré par l’autiste enneigé de service qui toujours… oriente ses pattes vers le nid d’aigle de Berchtesgaden, comme tout berger germanique bavarois magnétisé ?
https://www.youtube.com/watch?v=anbVYSDTQus ?
« La différence, c’est le caractère industriel de la Shoah. » C’est bien bô haprès de traiter tout le monde de crétin. Surtout quand on valide les pitreries d’un guignol et que visiblement on oubli de le lire dans ce qu’il a dire de sérieux https://www.cairn.info/revue-chimeres-2007-1-page-115.htm
« Le vide est tout sauf le néant. » Parfaitement parce que le Néant c’est la liberté.
Moi, ce qui me fatigue chez le Sartre critique littéraire dans les gros livres comme L’idiot de la famille (dans les articles il est bien meilleur), c’est son insipide et éternel bavardage théorique à n’en plus finir ; on piétine, on n’avance pas ; il brasse du vide théorique au lieu de se coltiner avec le texte, ce qui serait autrement plus réjouissant et plus passionnant. C’est pénible, pénible, pénible !
Mais quand on lit toute la somme de sottises que peut écrire Sartre sur Flaubert, ça rend très humble. La lecture est un art difficile.
Au fond, ce n’est que maintenant que je commence à comprendre un peu quelque chose de Flaubert, Baudelaire, Stendhal et quelques autres. Après plus de quarante ans de lecture assidue. Je me souviens qu’en Première au lycée Chaptal, on avait étudié avec le poète Lionel Ray de très nombreux poèmes des Fleurs du mal. Mais je ne me rends compte que maintenant qu’à l’époque, au fond, je n’y comprenais rien, sinon une lecture superficielle même pour le bac puisque c’était pour le bac.
Tout à l’heure, je suis descendu exprès à Fille du Calvaire pour refaire la balade à pied jusqu’à République par le boulevard du Temple. Je voulais revoir encore une fois ce lieu de mon enfance quand, petit garçon, je venais passer quelques jours chez ma grand-mère au 5ème étage du 15 boulevard du Temple. Je revois toujours avec émotion quand je repasse là les deux fenêtres de son petit appartement sous les toits. En bas de l’immeuble, un marchand de bonbons me donnait des envies, ma grand-mère m’emmenait au cirque, je me souviens des odeurs de fauves que j’ai encore dans le nez quand on pénétrait dans le cirque. Et monsieur Loyal, comment s’appelait-il déjà ? Ah oui, Roger Lansac, c’est ça ! J’en ai un souvenir enchanté, et à Noël, j’avais reçu un habit de flic avec la cape et tout, c’était épatant, en vacances je réglais la circulation dans la grande cour de Contres en Sologne où je vais encore faire du vélo (électrique…) sur les petits chemins si charmants.
Et plus loin sur le boulevard vers la République, il y a toujours la même boutique de jouets de mon enfance où je regardais les trains électriques sans pouvoir en acheter. Aujourd’hui, ça vaut la peau des fesses ces trucs-là, un locomotive, c’est pas moins de 200 € ! Et deux malheureux wagons, même prix ! Mon oncle nous avait ramené des locos et des wagons Fleischmann qu’il avait acheté à Insbruck en Autriche, où il allait dans la vallée du Tyrol pour soigner ses poumons, dans une auberge tenu par un gros autrichien qui avait été très certainement un gros nazi pendant la guerre tandis que mon oncle se les gelait dans son offlag à Blatnice en Tchékoslovaquie dans les Sudètes.
Et puis plus loin — mais ça je ne le savais pas et je ne m’en aurais pas soucié si je l’avais su — plus loin avait habité Flaubert, je ne sais pas à quel étage. Il y eut un moment dans l’histoire du monde où cet immeuble fut le lieu de réunion des plus grands écrivains de leur époque. La conversation devait être caustique ou drôle et brillante ! On y parlait très certainement de ce grand sujet métaphysique : la bêtise humaine, qui est notre lot à tous, hélas ! Mais Flaubert, lui, c’était le grand prêtre de la sottise, le grand sot par excellence. Comme j’aimerais refaire un tour de manège sur la place de la République !
Oui si vous ptenez du Marklin à commande numérique ça vaut des pepettes, Michel. Sinon il reste ke Jouef, acceptable. J’ai un réseau dans l’une de mes grandes chambres inoccupée et souvent j’y passe des heures. Tous les aiguillages sont centralistés en une seule commande et les motrices sont toutes adressables et même certains wagons dont je peux allumer à distance les feux et éclairage. Je m’amuse comme un fou.
D. dit: 15 mars 2017 à 14 h 39 min
ça vaut des pepettes
C’est pas grave, ça, vaut mieux avoir juste deux trois trucs splendides, le temps que le pognon se ramène à nouveau toutes manières il y a déjà tellement de boulot…
12 heures 42 : pénétrer christiane ou ses propos, il faut choisir, moi, c’est fait
Je m’amuse comme un fou
hach ya comme goering dans son darbodène..
la bêtise humaine, qui est notre lot à tous, hélas !
là t’as gagné lgros lot dracul..et yavé est dans lcoup..preuve qu’il existe..dis le à jean marron il saura pas quoi réponde
le Néant c’est la liberté
..et l’ote nico qu’a fumé trois pêtes et qui sprend pour sainte thérèse..ha t’as raison dracul..c’est beau la jeunesse
Pour un/les Chinois (avec une majuscule), le Mal commence avec l’invasion de la Mandchourie en 1931.
L’installation de l’unité 731 de l’armée impériale, qui testa sur des Chinois civils ou prisonniers de guerre des armes bactériologiques ou les usèrent à fins de vivisection fit plusieurs milliers de morts, hommes, femmes et enfants.
Plusieurs dizaines de milliers de Chinois moururent des suites d’attaques chimiques ou bactériologiques à partir de produite fabriqués en Mandchourie japonaise.
10 millions de Chinois furent réquisitionnés dans des camps de travail.
On parle beaucoup du massacre de Nankin, et à juste titre, mais le Mal absolu fut la guerre génocidaire que fit le Japon à la Chine, qui dqte de 1931 et se finira en 1945. Suivie par une guerre civile…
Voyez-vous, Jansen JJ, je n’ai aucune croyance concernant ces histoires d’âme après la mort. Le paradis, l’enfer, le purgatoire je ne les aime que signés par Dante. L’âme ? je ne sais… Certains appellent comme cela quelque chose qu’ils ne peuvent comprendre, saisir et à quoi ils donnent une réalité. Et dire qu’il faut échanger sur ces interrogations ou sur celles de W.(passionnantes) et Rose, au milieu de ce cloaque formé par les posts scato.logiques ou obsédés de porn.ographie de ces deux-là (le bout de… et lv…). L’un n’est pas meilleur que l’autre ! Pas terribles, humainement parlant, et leurs avatars ne sont pas qu’un jeu, ils donnent à connaitre au-delà de leur lâcheté anonyme la bassesse de leurs pensées. Quand ils pensent ils salissent les mots…
Quant à celui ou celle qui signe JC : médiocrité qui suinte la xénophobie, le racisme.
Mais cette histoire d’âme, je ne sais pas ce que c’est.
Rilke confie dans une lettre : « et nous n’avons au fond qu’à être là, comme la terre est là,, ne demandant pas à reposer ailleurs que dans le réseau de forces et d’influences où les étoiles se sentent en sécurité. » claire et sombre toute dans l’espace. »
Et l’Empereur du Japon est mort en fonction et paisiblement dans son lit, Bloom !
« Hirohito ou Hiro-Hito (裕仁), né le 29 avril 1901 à Tokyo et mort le 7 janvier 1989 dans la même ville, est empereur du Japon du 25 décembre 1926 à sa mort. » (Wiki)
Ouh la ! La pensée de Rilke :
« … et nous n’avons au fond qu’à être là, comme la terre est là, claire et sombre toute dans l’espace, ne demandant pas à reposer ailleurs que dans le réseau de forces et d’influences où les étoiles se sentent en sécurité. »
Merci pour ce très bel entretien, Pierre Assouline. Vous pouvez consulter mon article intitulé « De l’âme : quand François Cheng fait rimer âme avec « aum » et « femme »… » (Blog Voyage intemporel) https://voyageintemporel.wordpress.com/2016/12/03/de-lame-quand-francois-cheng-fait-rimer-ame-avec-aum-et-femme-albin-michel-2016/
Allons ! Christiane ! Arrêtez votre délire !c’est lorsque ne rayonne pas une sainte xénophobie, enrichie d’un racisme modéré et enchanteur, que s’installe durablement la médiocratie la plus sinistre comme celle que nous font vivre les benêts dans votre genre .
@Résumons….. dit: 15 mars 2017 à 15 h 58 min
Je ne vous lis quasiment plus et ne désire plus vous répondre. Continuez à déverser vos tombereaux d’or;dures, ici. Vous êtes piégé par votre masque et ne pouvez plus le retirer. Quel gâchis !
mais tout le monde sait comment se nomme JC, christiane, demandez aux gens du Camp à Nella de Porquerolles !
Widergänger dit: 14 mars 2017 à 23 h 02 min
Jean, ce n’est pas moi qui le dis, c’est la chanteuse américaine que vous adorez, Joan Baez !
Joan Baez ??? !!! Effectivement, à qui se fier, mein Gott ! Ce printemps est bien décevant. Moi qui m’apprêtais à voter Fillon. Tiens, je m’en vas partir pour la Syrie (comme on chantait sous Louis-Philippe), peut-être que ça me changera les idées. Ces sept ans de guerre, ça me rappelle un film de mon enfance, « Sept ans de malheur ». Où trouver la sérénité, vingt dieux de vingt dieux ? Dans les bras d’un Dieu absent? Dans ceux de Morphée, plutôt>. J’envie mon dernier chat. La véto m’a dit, au moment de lui faire la piquouze : il va s’endormir dans vos bras; la suite, on s’en charge. Pourquoi pas nous ? J’ai entendu dire qu’en Suisse, on peut se le faire faire, en payant.
Mes mignons jolis ! Comment faire un bon misanthrope moderne, irréprochable, sans être un tantinet homophobe, un soupçon raciste, une pincée machiste, un granulet islamophobe, un brin brutal, un tranquille empécheur d’humaniser en rond ?… hein ! Comment se faire une âme libre sans combat, sans lutte, sans opposition ? Faire du Cheng ?! Pouffons de rire humanistophobe …
Les benêts sont ceux qui ne comprennent pas comment fonctionne le monde. Surtout s’ils y sont au Monde.
Exemple précis : vous êtes milliardaire, vous créez SCI société civile immobilière (en omettant joyeusement sociétés offshore basées au Panama et ailleurs). Vous fabriquez artificiellement un déficit que vous déduirez sur votre feuille d’imposition lorsque vous paierez votre ISF.
Par différents biais soufflés par votre banquier, votre inspecteur des impôts votre avocat spécialisé fiscaliste etc. vos impôts seront très inférieurs à ce qu’ils devraient être au prorata des revenus engrangés.
Et,plus vius êtes riches, plus vous serez riches.
Macron est un banquier.
D’autres, avocats sont spécialistes d’affaires.
Après, c’est une question d’oralité, de théâtre sans doute.
Vous racontez n’importe quoi. Loin de vos réalités. Espérant que les boeufs vous suivent, dociles, dans le sillon.
bouguereau dit: 15 mars 2017 à 15 h 13 min
hach ya comme goering dans son darbodène..
Carinhall (Carin étant le prénom de sa femme, une Suédoise qu’il avait épousée alors qu’il était bel et virtuose aviateur, je le remets pour ceux qui savent pas ces notions indispensables) : c’était à la cave, en fait, dans les trois kilomètres de long (échelle O ?) ; jamais pu trouver une photo de ce fourbi…
Bien vu, Résumons. C’est à se demander si trop lire de mauvaise littérature ne nuit pas à l’intelligence, par l’émergence de tant d’idées saugrenues, irréalistes ou hypocrites.
@Christiane de 16 h 03 min
Christiane, je ne vous suis pas du tout dans votre critique définitive de Résumons…..C’est certainement l’intelligence la plus intéressante parmi celles qui croisent dans ce blog, donc sûrement un tort de vouloir la négliger.
Jibé, un petit texte qui va vous ravir sur le fil du billet précédent !
Vrai, Baroz, pour HH…Pire encore, le travail de mémoire n’a jamais été accompli au Japon, contrairement à ce qui s’est passé en Allemagne (et non en Autriche). Hiroshima et Nagasaki ont fait écran…si je puis dire…
qui croisent, qui croissent ou qui croassent ?
13.07 Pourquoi un vieux con ? M’est avis que vous zavez pas beaucoup rigolé à la pantalonnade à Binet sur la 7e fonction. Tu vois pas la scène chez ton ton vieux c., et Lang qui pique le papier de Jokobson dans le veston de roland barthes, just’avant sa renverse dans la traversée de la rue des écoles devant le vieux campeur. Et du coup, ça t’explique un brin pourquoi il a gagné face à giscard lors du duel (tu m’suis tjs ?). Bon apparemment, tout ça, c’est sans intérêt. Mais alors, les amours malheureuses de sa fille avec des Arabes, ça l’est plus ? Non là, je vois pas trop… En dit quoi de plus, Gala ? – Non, le peuple c’est pas nous, et les Miséreux non plus ! – Laissez noussa à la fille Lepène. – Et Rodger Lanzac, 14.22, au fait ? z’êtes sûr qu’il avait une fille au Calvaire ? 🙂 @15.06, et donc qu’avez-vous choisi finalement, j’arrive pas à me faire une idée. Une troisième voie, genre croutons d’oursins à la croque au sel ? @15.51 « les étoiles en sécurité ». Génial ! Je me disais ça aussi une nuit d’août dernière dans le jardin, moi qui suis pas pouète et savais pas d’où ça sortait. Leurs infinis me rassuraient, aux étoiles, sans l’ombre d’un pascual. Et pi, je me suis inquiété pour elles, elles sont pas si sécures : finissent aussi par disparaitre dans de gigantesque trous noirs mais, euh…, après d’immense orgasmes explosifs dilatés, nos supernovae. Elles s’en vont terrorisées, avec des états d’âme, disent adieu aux naines blanches. Le poète avait peut-être encore rien compris au film.
Et toi mauviette pour qui tu roules?
Le poète avait peut-être encore rien compris au film
encore yavé à la manivelle..remboursez
Ta gueule, Campa/JC/Résumons/Zeus… ta fin est proche
roulez jeunesse nico
contrairement à ce qui s’est passé en Allemagne
répète haprés moi kabloom..le seul
pays..et trés trés mal
Hiroshima et Nagasaki ont fait écran…si je puis dire…
..même pas
jamais pu trouver une photo de ce fourbi…
attend que tarzoune y raplique mette sa casquette de chef de gare..des kilos de liens
T du genre à rouler à 60 sur l’autobahn.
@Janssen J-J dit: 15 mars 2017 à 16 h 55 min
Ah cette trilogi…que est croustillante à souhait ! Bravo, JansenJJ.
Pourquoi pas nous ? J’ai entendu dire qu’en Suisse, on peut se le faire faire, en payant.
beaucoup trop cher jean marron..franchement ça les vaut pas..tu meurs couillon
T du genre à rouler à 60 sur l’autobahn
c’est mon droit !
Faire du Cheng ?!
c’est comme baroz havec pédro..hon pense tchang..mais hon ldit pas
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