François Cheng : « Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme »
Poète et académicien français d’origine chinoise, il se considère comme « un rescapé de 88 ans ». Il se taille un grand succès de librairie avec une méditation au titre aussi simple qu’écrasant : De l’âme (162 pages, 14 euros, Albin Michel). Après des réflexions sur la beauté et d’autres sur la mort, on ne s’étonne pas qu’un esprit tel que celui de François Cheng, plus que jamais au carrefour des cultures occidentale et orientale, ait jugé le moment venu de réfléchir à l’âme. Nourri des traditions poétiques française et chinoise, traducteur de leurs meilleurs représentants dans ses deux langues, il a choisi la forme épistolaire, sept lettres qui convoquent les oeuvres de philosophes ou d’écrivains, pour composer une méditation grave et légère, habitée par la grâce. Nous l’avons rencontré chez lui à Paris.
A propos, comment va votre âme ?
François Cheng : Je dois vous avouer tout d’abord que je me sens démuni à l’oral. Si on me laisse le temps d’écrire alors ça va car c’est le meilleur moyen de satisfaire mon esprit de repentir. N’oubliez pas que vous interrogez un homme dans son très grand âge, situation à laquelle je ne m’attendais pas. Je suis un rescapé de 88 ans. Dans ma jeunesse, ayant vécu les épidémies de tuberculose et de choléra, la guerre sino-japonaise de 1937 à 1945 avec ses bombardements sur les populations dans l’exode, puis la guerre civile à partir de 1946, j’avais bien conscience que la vie ne tenait qu’à un fil. Ayant survécu à toutes ces calamités, je pensais mourir à 30 ans. A 35 ans j’ai cru atteindre une limite ; à 60 ans, cela me parut un maximum, d’autant que j’ai toujours eu une santé chancelante et aléatoire.
Une mauvaise santé de fer !
Et même de fil de fer ! Ayant laissé élaguer beaucoup de choses, le bon moment s’est imposé maintenant pour écrire à ce sujet, ce qui aurait été impossible avant. J’ai fait le bilan de ma vie et j’ai vu qu’il restait ce corps très frileux tant il est décharné, la maitrise de mon esprit et de ma lucidité, une concentration sans faille qui me permet d’intégrer mille détails dans une pensée suivie. Alors je me suis demandé lequel, de l’esprit ou du corps, allait absorber tout cela. Et j’ai osé tirer la conclusion que si l’on reconnaît que la composition de notre être est ternaire ; serait-il duel entre le corps et l’esprit, ce serait une opposition entre ce qui connaît la décadence et ce qui connaît la déficience cela ne résoudrait pas le problème ; le jeu au sein de la composition ternaire nous donne une richesse et une possibilité d’ouverture. A la fin, ce qui est capable de prendre le dessus et de prendre tout le reste en charge, c’est l’âme justement. C’est la seule entité qui reste de bout en bout irréductible et indivisible. L’âme fait le fond de l’être, donc recouvre tout l’éventail de ce que l’être peut impliquer comme élévation, perversion ou déviation.
Elle est le critère de notre vérité d’être ?
L’âme est la marque indélébile de l’unicité de chaque personne. Elle permet de reconnaître la valeur intrinsèque de tout être, même le plus humble, même le plus insignifiant. Dès qu’on dépasse le stade de la beauté physique, on touche à la beauté de l’âme, et on pénètre alors dans le territoire où règne la bonté, une générosité qui n’en finit pas de se donner.
Poser le problème de l’âme tel que vous le faites, c’est poser la question du bien et du mal, non ?
Si l’esprit par sa capacité de raisonnement pose le problème éthique, l’âme, elle instinctivement et intuitivement, implique le problème du bien et du mal. Mais vous m’avez demandé des nouvelles de mon âme et je dois vous répondre. Par mon destin basé sur l’exil, il y a eu un arrachement. Cet exil à partir de 19 ans et demi a entrainé par la suite de longues années d’errement et de perdition dans les provinces côtières puis à l’ouest de la Chine au Sechuan.. Cela a créé en moi une angoisse existentielle et une incapacité à m’adapter pour la simple survie. Mon inconscience et mon irresponsabilité m’ont causé beaucoup de blessures à cause de cette impossibilité de se débrouiller dans la vie ; en même temps, j’ai blessé des gens dès mon jeune âge par mes longues fugues pendant la guerre civile sans donner des nouvelles à ma famille. J’étais un inadapté. Ma mère m’a cru mort tout en ignorant les circonstances. Cette expérience a fait de mois un écorché vif. Ce qu’on qualifie de faits divers sont pour moi des faits majeurs. Une cruauté humaine surgit là qui est inimaginable. Si Dieu est là, à supposer qu’il y a une présence, qu’est-ce qu’il y a de précieux en chacun de nous ? Ni le corps ni l’esprit, juste l’âme parce qu’elle seule est irremplaçable et ineffaçable.
Peut-on parler d’une sagesse de l’âme ?
Pas simplement la quiétude, le calme, la tranquillité de l’inoffensif. C’est une communion d’âme à âme. J’ai eu la révélation que chacun sent au fond de soi une âme mais nul ne peut la voir par lui-même. L’âme, on ne peut la voir qu’à travers le regard de l’autre, son visage ; mais par ce processus, je vois aussi ma propre âme. Face au miroir, il ne se passe rien de tel. La sagesse est dans l’échange qui est une forme de don quelle que soit sa forme : littérature, sainteté… Il y faut une vraie tendresse pour les êtres. C’est un idéal, la sagesse de l’âme. L’idéogramme Hun contient l’âme claire et l’âme sombre. Mais nous les écrivains, avec tous nos tourments, nous ne sommes pas des parangons de sagesse. L’écriture est un combat dans lequel la sagesse n’est pas mon lot. Ce qu’on finit par donner peut en être. Ce que Proust a offert avec la Recherche du temps perdu, pour certains, c’est un livre de sagesse qui permet de vivre mieux. Reste à savoir si la catharsis est une forme de sagesse.
En quoi l’engagement dans l’écriture vous a sauvé ?
J’ai pu m’accrocher à quelque chose de plus stable, encore que le français n’était pas ma langue maternelle, cela a donc entrainé là aussi une lutte épouvantable. En tout cas ce fut tardif puisque je ne suis véritablement venu à l’écriture qu’à 50 ans avec Vide et plein paru en 1979. Je suis un homme travaillé par le remords, mot que l’on n’ose guère utiliser et que les psychanalystes déconseillent. Pas de remords, surtout pas de remords ! Moi, c’est le contraire. Je me laisse travailler par le regret, surtout quand je me rends compte combien j’ai pu blesser ou humilier les gens par mes maladresses. Il y a donc un besoin de rattrapage et d’élévation. Je ne conçois pas l’expression « par delà le bien et le mal » car je ne peux atteindre un état de dépassement que par le bien et le mal.
Pour un chinois, le paradigme du Mal, ce n’est pas Auschwitz mais Nankin ?
Le 7 juillet 1937, quand l’armée japonaise a traversé le pont Marco Polo près de Pékin et envahi la Chine, nous étions au mont Lu, un haut lieu hanté depuis l’antiquité par les religieux, les ermites, les peintres et les poètes. Nous vivions dans ce monde d’innocence au moment des événements, c’était couvert de neige ; quand nous sommes descendus ce de paradis abritant la beauté du monde, tout était à feu et à sang. Et il y a eu le massacre de Nankin, des populations qu’on mitraille et qu’on enterre vivante en forçant les Chinois à creuser eux-mêmes le fosses dans lesquelles on les a précipités, des femmes violées puis poignardées au sexe, des concours de décapitation au sabre entre soldats qui photographient leurs trophées. J’avais 8 ans et la scène la plus cruelle, celle qui n’a jamais quitté ma mémoire depuis, c’est des soldats chinois attachés vivants à un poteau afin que des soldats japonais puissent s’exercer à la baïonnette. J’étais petit mais je savais déjà qu’aucune vérité n’est valable si elle ne répond pas à ces deux interrogations : d’un côté la beauté de ce que l’âme humaine peut appréhender et en même temps le mal absolu incarné par le massacre de Nankin. Pour moi, tout s’est concentré en une année.
C’est de là qu’est née votre inadaptation ?
J’ai découvert la littérature et la poésie dès l’âge de 15 ans. Je ne me voyais pas avoir un métier. J’aimais Keats et Shelley, j’ai été bouleversé par les poèmes de jeunesse de Rilke où on lit « Seigneur, donne à chacun sa propre mort », mais c’est à Proust que je songe car même s’il écrivait des articles dans le Figaro, Jean Santeuil, les Plaisirs et les jours, il a compris tardivement avec le Temps retrouvé que c’était cela qu’il fallait faire. La création lui a permis de rattraper son orgueil.
Vos méditations sur la beauté et sur la mort, vous les avez publiquement exprimées dans une salle de yoga. C’est important, le génie des lieux ?
La géomancie chinoise ou feng shui est importante pour moi ; je sens d’instinct quand un lieu est propice ou pas. La coupole de l’Académie française par exemple où l’on sent la mesure du génie français. Un site exceptionnel a la faculté de propulser l’homme vers le règne supérieur de l’esprit ; il permet d’atteindre un degré d’équilibre miraculeusement juste, le souffle vital circulant idéalement entre ciel et terre. Mais il n’y a pas que le lieu : j’ai choisi d’être en face des êtres toujours ailleurs que chez moi dans une sorte de fuite. Peut-être pour ne pas avoir à faire face à sa solitude. J’ai besoin d’être déporté pour me retrouver.
Vous avez été un étranger ?
Mon père travaillait pour l’Unesco. En route pour les Etats-Unis, il m’a déposé à Paris. J’y suis resté au lieu de le rejoindre. J’ai choisi la France malgré l’aspect fortuit de ma présence. Quand j’ai été naturalisé en 1973, j’étais animé par la volonté de participer à un grand destin. La Chine est, on le sait, le pays du milieu. Or les Chinois aiment la France parce que c’est le pays du milieu de l’Europe occidentale ; même sa forme hexagonale ouvre à tous les orients. En devenant français, je n’ai pas ressenti de coupure ou de reniement. La France a épousé la vocation de tendre vers l’universel dès avant les Lumières, au XVIIème siècle. A partir de là, je me suis dit que je pouvais participer à son destin en apportant ma part de Chine.
Mais le taoïsme aussi est universel, non ?
Le taoïsme des origines, et non le taoïsme populaire, est une pensée cosmologique et cosmique. Pas d’idolâtrie, pas de figures. Seule compte la Voie. Le confucianisme est plus concret, plus ancré dans la société chinoise ; à sa manière, il est universaliste puisqu’à ses yeux, il n’y a qu’un enseignement de vérité mais dispensé à tous sans distinction. Pas de figures dans les temples mais des tablettes avec des inscriptions. Un grand lettré chinois finit bouddhiste pour le salut de son âme. Mon père était confucéen, ma mère qui était orpheline a été élevé par une mission protestante.
Et vous, l’inadapté ?
Je le suis resté !
Mais encore : croyant ? incroyant ?
Ni l’un ni l’autre : adhérent. Quelque chose est arrivé, j’y adhère. Surtout je ne me situe pas par rapport à une institution. La voie taoïste me permet de me situer dans un contexte vrai et large ; le fait christique me permet de jauger les choses au niveau des êtres. J’essaie d’intégrer tout ce qui répond à mes interrogations quelle que soit la provenance. Elles me ramènent toujours à mes 8 ans et à l’année 1937. J’ai compris à jamais qu’il faut tenir les deux bouts. Si on me donne une vérité qui ne répond pas à la beauté absolue et au Mal absolu, ca ne m’intéresse pas. Je conserve un vieux fond de vision taoïste : la Voie, toujours. Je n’y donne pas trop de contenu mais je sais que la vie personnelle est une aventure. Cette voie est juste, c’est un enseignement, je lui fais confiance mais il n’est pas assez incarné. Il n’y a pas d’autre aventure que la vie, de l’inattendu à l’inespéré, la mort en fait partie. Par la suite, j’ai aussi rencontré la voie christique. Le Christ a relevé le défi : il a affronté le mal absolu et incarné le bien absolu, par le geste et la parole. J’ai les deux voies en moi. Pas de reniement mais une sorte de continuation vers plus d’amitié au sens où l’entend Simone Weil, d’incarnation, de geste, de reconnaissance, de signes, d’où ma rencontre avec saint François quand j’ai été à Assise. Mais si vous me demandez comment je conçois l’aventure de la vie, ma réponse restera marquée par mon vieux fond taoïste. Cette voie est fondée sur l’idée de transformation, mot-clé des Sonnets à Orphée de Rilke. Le devenir de l’univers vivant nous dépasse, ce n’est pas à nous d’en tirer les conclusions. A la fin de ses mémoires, Albert Schweitzer qui était pourtant chrétien, se montrait taoïste en ce qu’il faisait son critère de la question : est-ce dans le sens de la vie ?
Et dans le sens du vide …
Le vrai vide implique une donation totale. Atteindre le vide c’est épouser ce moment où le souffle fait advenir les choses. On est là dans l’origine de l’être. Le taoïsme reconnaît que du rien est venu le tout. Il éprouve la nostalgie des retrouvailles avec ce moment, celle des origines. Le tout a vaincu le rien. Quelque chose a été capable de faire advenir le tout à partir du rien. Le vide est tout sauf le néant.
On en retrouve des échos dans les écrits de Jean de la Croix…
Tout comme les taoïstes ont besoin du vide, les mystiques ont besoin de la nuit. Quand il y a une étincelle dans la nuit extrême, totale, impossible de nier que la lumière est venue. Jean de la Croix, aucune autre lumière ne peut le satisfaire ; ce serait faussé, illusoire. Il n’est pas dans le désespoir absolu. En tant que taoïste, je peux le comprendre parce que ma vision me permet toujours de me placer dans l’arrière-fond éternel. Je sais que moi-même, je vais mourir misérablement, mais je reconnais que quelque chose d’immense est arrivé, qui continue et dont nous faisons partie. Or cette chose qui a fait advenir le tout à partir du rien est également capable de le reprendre.
C’est encore possible de s’émerveiller du spectacle du monde comme vous le faites dans vos livres ?
Puisque le moindre fait divers m’empêche de dormir, vous imaginez les massacres, les tueries de masse, les guerres… Je reçois beaucoup de lettres de lecteurs. Hier (n .d.l.r. : début janvier), j’en ai reçu de cinq personnes dont les enfants sont morts au Bataclan. La plus jeune victime avait 17 ans. Je ne me permets pas de répondre par des mots de consolation, jamais. Je n’en ai pas la qualité. Je réponds que je communie de tout cœur avec la personne qui m’écrit et avec sa fille ou son fils, que la lumière de sa jeune âme nous éclaire et nous guide si on est capable de ne pas oublier. Que ce soit les gens qui m’écrivent ou ceux qui m’arrêtent dans la rue, nul ne demande rien. Ils veulent juste parler, me dire qu’ils ont l’un de mes poèmes à une cérémonie, celui où il est dit qu’on n’a pas eu le temps de faire ses adieux. Nous avons actuellement, vous et moi, un échange d’esprit à esprit qui peut se transformer un jour en un échange d’âme à âme, quand je ne serais plus là, que vous repenserez à notre rencontre et qu’il en restera autre chose que ce que l’on s’est dit. Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme.
(Calligraphies de François Cheng, photo Passou)
730 Réponses pour François Cheng : « Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme »
les orgasmes explosifs dilatés, cri cri adore
paisiblement dans son lit, Bloom !
et toi baroz qu’aime le cinoche t’as vu the act of killing?..jean marron y s’en branle dmes critiques..bien sur vergez y dirait que c’est son droit..mais à peine
@rose dit: 15 mars 2017 à 13 h 10 min
Un pain vert ? mais il serait complètement moisi ! Je l’aime doré, avec une croûte un peu caramélisée, odorante, craquante et une mie blanche et moelleuse, alvéolée, fleurant bon le froment. Miam !
C’est interdit, c’est dangereux, trop vieux pour se rappeler le code de la route ?
Merci, Bloom, pour ces rappels.
les vieux c’est riche nico..ça a des grosses caisses
Une mauviette riche, vaut mieux pas savoir comment elle a gagné sa croûte…
y ont des grosses caisses et hen plus y savent parler aux keufs quand qu’y sfont gauler nico
Houi ben le paddock, meiner Meinung nach, c’est pas des masses paisible, havec des agonies de cinq à six jours que l’on se débine à appeler par leur nom…
Si au moins y en a un qui coupe la téloche, que le mourant voye pas Ruquier !
Nicolas dit: 15 mars 2017 à 17 h 27 min
se rappeler le code de la route ?
Faut pas s’en occuper, sinon c’est des coups à mélanger les notions, ça devient vite la panique…
Faut que bomber !
Les flics en Subaru sont de grands écrivains.
Ca se la raconte et ca a même pas dragué les subaristes. Mauviette.
Toutes ces histoires d’âme ne peuvent intéresser que ceux qui en sont resté à l’âge des cavernes. On en est plus là ! Cheng radote…
En vérité, je vous le dis, vous fillon du mauvais macron, Terriens ! Ecoutez moi !
Vos préoccupations sont si nulles, si misérables – l’usage des mouches comme objet sexuel est néfaste, intellectuellement – que vous ne voyez pas venir le temps où les Machines que vous croyez maîtriser, l’Intelligence Artificielle que vous croyez dominer, les Data Base si pratiques que vous documentez sans y penser, ce temps où vous serez remis à votre place est venu !…
Ces nouvelles Entités, beaucoup plus intelligentes que vous, prendront leur liberté, vous réduiront en esclavage et travailleront à leur propre bonheur ! Elles vous tuerons. Cessez de rêver en vain, vous êtes condamnés à cette guerre qui vient.
Détruisez votre cafetière connectée, votre véhicule connecté, votre sex-toy connecté, votre computer connecté, vos enfants connectés.
Croyant posséder plus, vous n’êtes plus rien…Bientôt, il n’y aura plus âme qui vive sur cette sphère à la dérive.
Une « bouffée d’air frais »!
https://voyageintemporel.wordpress.com/2016/12/03/de-lame-quand-francois-cheng-fait-rimer-ame-avec-aum-et-femme-albin-michel-2016/
Quelle belle augure du Printemps.
A la lecture du billet de St Pierre, on aurait pu croire que ce livre épistolaire, était une carte IGN pour un cimetière.
Hé bé pas un rat… Finalement c’est cela, le vide ! Mais faut se méfier ça doit encore être rempli de trucs cachés comme le steak…
Le jour où on découve ça…
Essai sans blog
L’âme présuppose la notion d’individu. Dans le monde grec, la notion d’homme n’existe pas ni celle d’individu sauf les grandes figures historiques comme Alexandre. Le monde grec, dit J.-P. Vernant ne connaît pas l’âme. Les hommes appartiennent à un ordre cosmique et sont tenus de trouver leur place dans cet ordre. C’est tout l’enseignement d’Aristote dans L’Éthique à Nicomaque. La vertu majeure est la tempérance, la modération. L’excès, la démesure, l’hybris sont dès lors condamnés. La notion de péché est sans doute apparue avec l’âme, le péché présuppose l’individu. Le monde grec ne connaît ne connaît pas le péché.
Mais à Apollon, dieu de la raison et de l’ordre, s’oppose Dionysos, le dieu de la fête et du chaos. La fête avec sa transgression de l’ordre établi, est la garante de l’ordre qui est impossible à tenir sans des moments de transgression.
Aujourd’hui, le sociologue Michel Maffesoli essaie de penser une nouvelle version, soft, du culte dionysiaque dans ce qu’il a conceptualisé sous la forme de « l’homéopathisation » du mal, nouvelle version du Carnaval transgressif. C’est ainsi qu’il voit dans la musique techno et ses parades une nouvelle version du culte de Dionysos et de la fête pour rompre l’ennui des sociétés postmodernes par des pratiques d’hystérisation douce qui viennent rétablir les valeurs qui fondent le vivre-ensemble.
Au fond, les problèmes sont toujours les mêmes qu’il y a 2500 ans. Mais nous connaissons l’âme que les Grecs ignoraient. D’elle dépend l’avenir du monde entièrement.
Dyonisos ? C’est surtout le Dieu du pinard, et du bon.
Aux Pays-Bas, le pire n’est pas arrivé :
« Le parti d’extrême droite de Geert Wilders est largement devancé par les libéraux du Premier ministre libéral Mark Rutte. »
Anne Hidalgogo veut s’en prendre au vide, Sergio.
Je trouve que c’est s’en prendre cruellement à soi-même.
Delaporte, vous savez très bien au fond de vous-même que ce sont par de tels votes que le monde s’en va à sa perte.
C’est vrai que les Néerlandais ont été courageux de voter pour les libéraux. Ils ont évité la peste, ils auront le choléra. C’est ce qui nous pend au nez, à nous autres Français. Nous passons à la casserole dans quarante jours…
Je préfère nettement Apollon à Dionysos, et ne voit pas pourquoi il faudrait revenir à de tels cultes du passé qui n’ont que la sauvagerie barbare comme dessein. Mais laissons des crétins comme Maffesoli délirer comme bon leur semble, en pure perte.
Mais rien n’est figé. Macron, une fois au pouvoir, aura à compter avec la résistance de cuex-là mêmes qui l’auront porté au pouvoir. Rien n’est simple en ce bas monde. Vous êtes beaucoup trop croyant en vos propres préjugés, Delaporte. Votre foi vous aveugle…
Les analystes avaient bien prévu le recul de Geert Wilders, qui est en réalité beaucoup plus fragile qu’on ne croit. Il s’est coupé de toute base sociologique en étant le seul membre de son association qui n’est même pas un parti.
Je pense que c’est une chance pour l’Europe. Ça va obligé les gens à mieux s’interroger sur le type de système politique que nous voulons instaurer en Europe. Le populisme va inévitablement reculer. En France aussi. Cette élection porte un message à toute l’Europe : le populisme ne passera pas. Nous ne sommes décidément plus en 1930. Mais la démocratie européenne naîtra dans la douleur. Les gens commencent à comprendre et à bien réagir. C’est un bon signal pour l’avenir. Espérons que les électeurs en France l’entendent cinq sur cinq.
disons qu’en grec ancien ψυχή, pshukhê vaut pour âme ce qqui donne psychisme en français
tandis que mens latin donne mentalité
Si vous préférez Apollon, Delaporte, vous devriez être plus conséquent avec vous-même et modérer vos propos au sujet de Maffesoli… À vous lire, on a toujours plutôt l’impression que vous êtes une de cs hystériques qui accompagnaient le cortège du dieu de la fête et du vin…
Maffesoli mérite d’être lu même si son « homéophatisation » a je ne sais quoi d’homéopathétique… Mais je trouve qu’il conceptualise et pense bien le postmodernisme de la fête dans les raves techno.
Les mots sont trompeurs, parce que le mot grec, ψυχή, comme le signale J.-P. Vernant, n’a finalement que peu à voir avec ce que nous appelons « âme », qui n’est pas non plus « mens » en latin. Le concept d' »âme » vient inconstatblement d’Orient, du monde juif et a quelque chose à voir avec la notion d’individu qui émerge de la Torah.
François Cheng ne précise pas ce qu’il entend au vrai par « âme ». Apparemment c’est quelque chose qui a à voir avec le péché mais pour un Chinois, ce n’est pas clair. Il semble qu’il pense une notion à nouveau frais de l’âme au carrefour des mondes occidentaux judéo-chrétien et de l’extrême orient chinois. Au fond, comme si l’Europe occidentale, comme le disait Valéry, n’était que l’extrême péninsiule de la Chine. Mais il reste dans le flou à ce sujet.
l’ame du monde
Elections : attention, une blonde peut en cacher une autre.
Marinella !
Ah…, reste encore dans mes bras,
Avec toi je veux jusqu’au jour
Danser cette rumba d’amour
Son rythme doux
Nous emporte bien loin de tout,
Vers un pays mystérieux,
Le beau pays des rêves bleus
Blottie contre mon épaule
Tandis que nos mains se frôlent,
Je vois tes yeux qui m’enjôlent
D’un regard plein de douceur
Et quand nos cœurs se confondent
Je ne connais rien au monde
De meilleur
Marinella !
Ah reste encore dans mes bras
Avec toi je veux jusqu’au jour
Danser cette rumba d’amour
Si les fourmis humaines, pauvres Terriens bluffeurs, s’attribuent volontiers une chose invisible appelée « âme », alors chats, chiens, veaux, vaches, autruches, cirons, moutons et cochons, en ont, eux aussi, manifestement, une. Tout aussi inutile.
J Kampanella continue à puruler. Va falloir le piquer.
ML, dans sa Naissance de la tragédie, Nietzsche distingue le personnage apollinien du dionysiaque, assez utile pour aborder des auteurs comme DH Lawrence (Sons & Lovers, Women in Love).
Chez Will, Horatio & Prospero sont sans conteste des apolliniens. Les dionysiaques sont à chercher du côté d’Othello, de Macbeth & des deux Richard. Un certain nombre sont et l’un et l’autre, d’autres ni l’un ni l’autre.
F.R.Leavis parlait de « round characters » et de « flat characters » chez Dickens….une certaine critique littéraire…
Le vent tourne pour J Kampanella, un Marin à La Pen.
Widergänger dit: 15 mars 2017 à 23 h 51 min
Très juste ! j’ai toujours ressenti cela dans l’expression des carnavals, des parades. Une fête très programmée servant de soupape et se terminant par le retour à la banalité du quotidien.
Subtile évocation de « Dionysos » qui avait révélé le vin à l’occident…
Quant au Bouddha, ne pas oublier que dans la forme la plus ancienne de sa légende, après avoir reçu les lumières de l’Eveil, il a connu le doute, l’hésitation et se demandait s’il ne valait pas mieux attendre dans le détachement, l’extinction, l’anéantissement de l’humanité avec ses armes et ses champs de bataille. Décadence et corruption… Il reculait alors devant la fatigue et la peine de convaincre. pessimisme. Oubli de l’homme… Puis, amenuisant en lui la place et la puissance du désir, il entra dans le refus de l’indifférence.
Alors, vous vous transformez en guetteur mélancolique, décryptant à la loupe les conflits qui anéantissent tout espoir de paix en ce monde ?
Comme l’écrit Régis Debray (« Le feu sacré – les fonctions du Religieux ») : « L’Europe gonflée d’euros et de normes, qui se gargarise du mot « démocratie » pour esquiver ce que la chose implique, n’a pas lu Tocqueville jusqu’au bout. Elle en a fait le penseur fétiche de « l’antito.talitarisme », un contre-Ma.rx. Le sauveur libéral. Sans trop insister sur sa critique prémonitoire des enlisements démocratiques au regard de notre condition temporelle. « Non seulement la démocratie fait oublier à chaque homme ses aïeux, mais elle lui cache ses descendants. » En le condamnant à l’autarcie d’un présent répétitif, notre démocratie sur catalogue engorge les communications et suscite une panne de transmission. Le consommateur s’enivre de réseaux pour mieux oublier les récits. Il condamne le corps social à l’anémie, qu’il se voile à lui-même dans l’affairement des urgences et du on-line (répondre de suite au mail). Les nouvelles technologies sont venues redoubler la tyrannie du quotidien. »(p.349)
Le contre-pouvoir spirituel et laïque que propose dans ses paroles et ses livres François Chang, m’est indispensable. Il démaille ce tissu d’indifférence et d’égoïsme.
« Plutôt que passer son temps à maudire les ténèbres, disait Confucius, allume donc une bougie dans la nuit. » Il me réchauffe le cœur.
L’âme ! Qu’est ce que cela peut bien faire que cela existe ou non ? Rien.
De toute notre âme (!) nous devons combattre le populisme ! Le peuple des rats, des crétins, des incultes, ne doit pas avoir le moindre accès au pouvoir réel. Que le peuple obéisse !Il sera alors dans son rôle, ayant confiance dans son élite élue, seule capable de l’exploiter au mieux.
Aristos de tous les pays, unissez vous !
Populos de tous les pays, courbez la tête !
Calmez vous, Résumons ! Votre logorrhée nous fait penser à Gigi Janssens le Verbeux qui parle longtemps et ne dit, finalement, rien. Calmez vous …
Tomber à genoux ?! Prier Dieu ?! S’engager dans une relation avec une invention morale ne vient même pas à l’esprit dans une situation que l’on nous dit définitive. Je me souviens avoir pensé ‘hé, merdre !’, pas plus, même pas l’intention de commettre un acte de peur ou de rédiger une liste de choses à faire ; tout juste se demander comment vivre ce temps limité compte tenu que l’habitude nous impose d’en consommer un bon bout pour arranger les choses entre soi et soi-même. Se faire à l’idée que l’on est hors de danger est beaucoup moins aisé car il faut recouvrer son savoir vivre afin de surmonter l’allergie à l’emphase émotionnelle lorsqu’on retrouvera la vie d’avant, les fréquentations habituelles et les questions qui vont avec : « Comment vas-tu, maintenant ? » ; « Ça doit être horrible ! » ; etc. Finalement partir en vacances reste la meilleure solution, les gens oublient incroyablement vite.
YO :
Plato et Appollo vs Dionysos et Aristote, c’est à eu près le même score que la branlée prise par le PSG au camp Nou.
C’est la rêve party vs la danse du tranchant des poignards volants dans l’empire du Milieu.
comparaison n’est pas raison.
Mais pour dire, il y a un précédent, -un rebelle, un révolutionnaire !- de l’âme.
http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/tableame.htm
Bloom 6h 49 : round vs. flat characters c’est E.M. Forster, Aspects of the Novel
« Mercer examined 450 cities across the world to assess crime levels, political stability, housing costs and availability, educational standards and other factors to compile its rankings. Here are the top 12. »
Six des douze villes où la qualité de la vie est la meilleure dans le monde sont germanophones, dont les deux premières, Vienne et Zurich! Les quatre autres sont Munich, Düsseldorf, Frankfurt et Bâle. Deux sont anglo-saxonnes (des cousins éloignés), Auckland et Sidney. Deux encore sont de culture de cousins proches, Copenhague et Amsterdam.
Une seule a une vague coloration latine, Genève, qui est sixième.
Comment les bons connaisseurs du monde germanique sur ce blog interprètent-ils ces données? (quel dommage que MàC ne soit plus là pour nous éclairer!).
J’ai oublié Vancouver, à rapprocher d’Auckland et de Sydney.
X dit: 16 mars 2017 à 9 h 59 min
Bloom 6h 49 : round vs. flat characters c’est E.M. Forster, Aspects of the Novel
–
Exact. Confusion de l’âge. My sincerest apologies
Confusion DUE à l’âge, plutôt (cqfd). Et l’autre Mizan-ex-à-mains qui voudrait nous mener jusqu’à 65 ans? Avant la soixantaine, c’est déjà le burnout dans les mines de sel du Quai…
Il faut bien comprendre que le mot Populisme est un qualificatif pejoratif inventé par ceux qui veulent diaboliser le Patriotisme.
De même que les mots Socialsites, Démocrates, Républicains sont des qualificatifs melioratifs improprement employés pour désigner ceux qui ont organisé la faillite économique, culturelle et morale de la France depuis une quarantaine d’années.
Et toc.
Et toc.
Tocquard.
D. dit: 16 mars 2017 à 10 h 29 min
Et toc.
Et national-socialiste ?
Et toc.
– TocquarD.
Un de ces soirs, je me ferais bien un TocquarD.
https://anecdota.princeton.edu/arch
Ou refait surface, acec toutes les précisions désirables, l’autographe d’ une lettre de Racine à Boileau.
Bien à vous.
MC
Et pan sur le Zyzyx, et sur le Zyzyx ça fait toujours très mal.
pourquoi pourquoi qu’il demande..pasqu’à vancouvère y’a pas de clodillo..de lora..d’infestation de raclures en somme..faut tout lui dire à keupu
Les dionysiaques sont à chercher du côté d’Othello, de Macbeth & des deux Richard
hallons..le seul c’est falstaf
Ou refait surface, acec toutes les précisions…
pas acec, mais « à sec », car en surface souffle l’aquilon
Et pan sur le Zyzyx, et sur le Zyzyx ça fait toujours très mal
Tiens, ton hochet D.bile.
Le concept d’ »âme » vient inconstatblement d’Orient, du monde juif
c’est éjiptien dracul..clairment éjiptien..et le peuple juif eux y zen parle pas..spèce de voleur par tot
Liberté : est corrélée aux revenus tirés du pouvoir. Plus grand tu es, plus libre tu es.
Egalité : exigée par les pauvres au nom du concept fumeux, et si peu naturel, de « justice »
Fraternité : expression nouvelle du communautarisme républicain religieux. Illusoire.
Démocratie : procédure laissant croire aux Nombreux qu’ils ont droit au chapitre. Distraction saisonnière.
Socialistes : bobos friqués n’ayant jamais honte de professer des stupidités à ceux qui travaillent dur.
l’écleziass de cette faignasse de delaporte c’est dmésopo..’bosse ici..bosse..parfume ta tête..accroche un sourire a ta face..tfaçon t’as pas l’choix.y’a pas de boulot pas plus de joie au chéol ou tu vas’
pasque la vie futur chez les mésopos ça rigole pas..lachille qui sfait chier à mort
pasque la vie futur chez les mésopos ça rigole pas..lachille qui sfait chyer à mort
Socialistes : bobos friqués n’ayant jamais honte de professer des stupidités à ceux qui travaillent dur
c’est certain..y’a pas djustice
D.bile
faut dmander le jugement de dieu dédé à la masse d’arme et à la hache de guerre..comme il y croit pas le jean marron il a haucune chance
Défaite de l’extrême droite aux Pays-Bas
Voilà un bon polder annonciateur d’autres bouffées d’oxygène!
MOROKONS!
Madame Mère XYZ aurait mieux fait d’expulser avant terme sa créature ratée : quel benêt, ce résidu foetal !
Apologie du suicide : « MOROKONS » s’écrie le malheureux !
Soeur Âme, ne vois-tu rien venir !
Une clarification nécessaire de nos charmants candidats à l’investiture pestilentielle en matière de programme sécuritaire par un spécialiste de bonne volonté qui me dit de le faire passer dans les autres mondes de la littérature engagée… Sa peut toujours être utile utile pour les prosternés rdl qui s’apprêtent à pas aller voter pour les populistes néerlandais mais bel et bien pour les français.
http://securiteinterieurefr.blogspot.fr/2017/03/securite-et-europe-de-la-securite-que.html
Gigi Janssens, la Verbeuse au regard Afflelou, est la honte de ce blog.
Kampa, Lalonde-PQ, combien de kms? Dommage…Auriol à l’envers.
Le new populisme de gauche est une moufferie, ou comment réhabiliter de vieilles idées intellos quand on ne sait plus quoi penser. Misère, misèrrrrrrrrr re!
L’âme : fake news !
Tu n’as pas trouvée l’âme soeur, Résumons ?
« MOROKONS »
faut dire wilders..il a une chetron que même dédé il en voudrait pas..
toi non pus baroz
Moi j’ai trouvé l’âme soeur, mais c’est un homme, le boug !
10.55 merci MC pour cette replongée dans la vraie vie.
le vocabulaire d’un homme désespéré est de 50 mots maximum, Kampa/JC/Résumons/Zeus en est à 48…
Comment ai-je pu rater ce film, le boug ! J’ai vu la bande annonce et lu les critiques. Merci pour l’info, même si c’est un cadeau empoisonné…
« Lorsque Joshua Oppenheimer se rend en Indonésie pour réaliser un documentaire sur le massacre de plus d’un million d’opposants politiques en 1965, il n’imagine pas que, 45 ans après les faits, les survivants terrorisés hésiteraient à s’exprimer. Les bourreaux, eux, protégés par un pouvoir corrompu, s’épanchent librement et proposent même de rejouer les scènes d’exactions qu’ils ont commises. Joshua Oppenheimer s’empare de cette proposition dans un exercice de cinéma vérité inédit où les bourreaux revivent fièrement leurs crimes devant la caméra, en célébrant avec entrain leur rôle dans cette tuerie de masse. « Comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l’Holocauste devant une caméra », affirme le journaliste Brian D. Johnson.
Une plongée vertigineuse dans les abysses de l’inhumanité, une réflexion saisissante sur l’acte de tuer. »
Janssen J-J dit: 16 mars 2017 à 12 h 24 min
« 10.55 merci MC pour cette replongée dans la vraie vie. »
Il n’y a pas de limite à la bêtise humaine : « la vraie vie » ! Voulez vous me donner une définition partagée par tous… ?
JiBé dit: 16 mars 2017 à 12 h 22 min
« Moi j’ai trouvé l’âme soeur, mais c’est un homme, le boug ! »
Parlons d’âne sœur, pas d’âme sœur.
L’âme se niche où elle trouve place. François HOLLANDE : 1,70m 82kgs…
Voulez vous me donner une définition partagée par tous
pourquoi on ferait ça avec une charogne baveuse mort-vivante qui fait même p’u partie des vraies gens ? Mancrépux !
Tous les problèmes du monde ont deux origines qu’on se refuse à traiter, à tort :
– l’augmentation de la population. Or toute population doit se situer démographiquement entre deux bornes inférieure et supérieure qu’il ne faut pas dépasser.
– le déplacement de populations d’une zone A qui leur correspond naturellement à une zone B qui ne leur correspond pas naturellement.
Qui prend la peine de passer l’Histoire au crible verra bien que ce que je viens d’énoncer ne peut en aucune manière se démentir.
L’âme se niche où elle trouve place. François HOLLANDE : 1,70m 82kgs…
82 kilo de muscle..ya pas dpalce
« le déplacement de populations d’une zone A qui leur correspond naturellement à une zone B qui ne leur correspond pas naturellement. »
Mais tu descends d’un grand singe africain, D., comme tout le monde !
Avec toi, on a retrouvé le chaînon manquant !
Mais tu descends d’un grand singe africain, D., comme tout le monde !
Exact !… et on s’demande bien pourquoi t’es pas resté à ta place là-bas ? Voyons voir comment tu vas démentir toussa…
même si c’est un cadeau empoisonné…
il n’y a rien d’insuportabe au premier degré..que l’homme baroz..un semblabe..la puiçance du cninéma haussi..ya quekchose de quantique
Selon une note récente de la fondation « Terra Nova » (en ligne), la sortie de l’euro proposée par le FN serait contre-performante pour son électorat ; en fait, ce serait une sorte de suicide organisée, où les électeurs jetteraient carrément le bébé avec l’eau du bain. Aux Pays-Bas, la population a eu un instinct de survie (même si elle a voté pour les libéraux). Les Français suivront-ils le même chemin ? sachant par ailleurs qu’ils peuvent choisir un candidat comme Hamon et sa fameuse abolition légale du travail :
« ce sont bien « les petits qui paieront », au côté des classes moyennes, et ce via un quadruple canal : le renchérissement des biens importés, l’augmentation de la charge de la dette publique, la perte de valeur de l’épargne et enfin les dommages causés à l’économie par une nouvelle crise financière qui pèserait négativement sur les perspectives de croissance et d’emploi. »
Ce qui est drôle, le boug, si je puis dire, c’est que les critiques sont unanimement élogieuse pour ce film, sauf dans « Libé » et « les Cahiers du cinéma ». Il y a comme quelque chose qui coince sur la gauche…
Espérons qu’elle va prendre une claque, comme lui, prochainement !
http://www.huffingtonpost.fr/2017/03/14/geert-wilders-le-faux-double-de-marine-le-pen-qui-reve-de-prend/?icid=maing-grid7%7Cmain5%7Cdl1%7Csec1_lnk2%26pLid%3D574828958_uk&icid=maing-grid7%7Cmain5%7Cdl1%7Csec1_lnk2%26pLid%3D574828958_uk
La politique se résume maintenant aux petits qui paient, et aux gros qui encaissent. Fillon est l’exemple emblématique de cette nouvelle idéologie.
« La politique se résume maintenant aux petits qui paient, et aux gros qui encaissent. »
Tu oublies les socialistes, qui décaissent, Delaporte !
JiBé dit: 16 mars 2017 à 12 h 22 min
« Moi j’ai trouvé l’âme soeur, mais c’est un homme, le boug ! »
—
Un peu d’étymologie, Baroz
Le Boug = le bougre = the bugger / to bugger = enQ..er.
Bulgare a la même origine.
Ton homme est bien un bougre…CQFD.
« Tu oublies les socialistes, qui décaissent, Delaporte ! »
Je mets les socialistes exactement dans le même panier, tout en notant cependant que le candidat actuel du PS, Hamon, a eu l’intuition miraculeuse de baser sa campagne sur une réflexion autour du travail. Espérons que cette belle intuition ne tournera pas en eau de boudin.
Cette belle intuition est un leurre, Delaporte. Au boulot !
Il y a comme quelque chose qui coince sur la gauche…
..sapré baroz..halors wilders il a haucun sesque apeal?..phil il srait pas daccord
D’ailleurs, dans ce contexte, la plupart des socialistes, qui veulent continuer à encaisser, se tournent vers Macron.
Pourquoi crois-tu que j’ai dénommé Bouguereau le boug, Bloom !
Wilders il a une gueule de coiffeur pour dames vieillissantes et ressemble à une statue du musée Grévin, le boug !
« Cette belle intuition est un leurre, Delaporte. Au boulot ! »
Donnez-nous l’exemple, JiBé ! Apparemment, vous êtes assez oisif vous-même. C’est toujours les autres qu’on veut mettre au boulot, rarement soi-même. C’est bien humain.
Exact, Delaporte. Quand Delanoë est arrivé à l’Hôtel de Ville de Paris, les caisses étaient pleines. Peu de temps après, les taxes d’habitations des Parisiens ont augmentées, là où Tiberi les avait baissées…
Moi je suis à la retraite, Delaporte, et je travaille encore plus qu’auparavant…
Mais toujours aussi fauché !
..m’fait la même impression que jorg haider..il te la coupe hun peu..le casting est bon..lévinas manque une chose..les gueules..et c’est hune grosse faute
Mais toujours aussi fauché !
c’est ta santé baroz..delaporte fra pas dvieux nosses
« il te la coupe hun peu.. »
Ce matin, renato il nous a mis une photo de la toison pubienne de Yoko Ono, le boug ! Pas rasée du tout !
http://pin.it/aoMA3fg
prends la chetron a donald..ça c’est du nanan..lévinas il a rien mais rien pigé
yoko..une tue lamour à 300 mètres..mouche a tout coup
Vous voulez un portrait de JC/Campa.Résumons/Zeus : la tronche à Geert Wilders, du pareil au même + bouguereau pour la bibine
L’Homme était déjà présent sur Terre il y a 250 millions d’années, et à cette époque il n’y avait pas d’Afrique mais le Gondwana et la Laurasie. Le climat y était le même partout.
Prochaine parution de nouvelles inédites de Scott Fitzgerald :
« Un événement éditorial majeur, tant aux Etats-Unis où le recueil sortira le 25 avril chez Scribner (Simon & Schuster) qu’en France où il est attendu en librairies dès le 29 mars, aux éditions Grasset, sous le titre ‘Je me tuerais pour vous et autres nouvelles inédites’, et dans une traduction de Marc Amfreville. »
Hamon c’est un apparatchik qui fait de la petite politique avec des grandes idées, tout ca est branlouillé à la mords moi le noeud, il a voulu jouer dans la cours des grands, il va se prendre un gnon. Amen
Lundi matin sur France-Inter, il a été demandé à Hubert Védrine, invité, de donner des exemples de conséquences d’une sortie de l’Euro. Pris au dépourvu il esquiva soigneusement avant que le journaliste ne lui redemande « des exemples ? ».
Réponse de Védrine : une catastrophe.
Ok, on est bien eclairé. Mais surtout, on a compris l’enfumage.
C’est aujourd’hui Catherine Deneuve, dans une interview, qui met son grain de sel sur l’affaire Polanski, qui va peut-être trouver un dénouement :
« Le choc qu’il a éprouvé au moment des César a été tel qu’il envisage de retourner aux Etats-Unis pour en finir avec ce qui s’apparenter pour lui à une tragédie. Et il ne veut pas mourir avec ça ».
Vous êtes bien petit, keupu, pour dénigrer des gens aussi grands !
@Rose
Vous trouverez , je crois, les réponses à vos questions dans le tome 4 – livre troisième – La maison de la rue Plumet chapitres I, II, III… Là se situe les longs monologues de Jean Valjean qui se sent vieillir et craint l’abandon de Cosette.
Je ne vois pas pourquoi on ne vous écouterait pas à égalité avec les grands. Surtout parce que vous avez beaucoup de choses à dire.
Souvent passionnantes.
JJJ vous apportez vous -même la réponse à la question que vous me posez. Avec les deux points. Natalité et déplacement.
C’est le second.
Le père s’est, semblerait il intéressée à elle eu égard à son intelligence. Fille brillante. Si le mariage d’une fille brillante ne marche c’est que la mixité n’est pas si évidente. Sociale. Intellectuelle. Culturelle.
Vous savez que c’est l’un de mes fers de lance. De comprendre.
Bien cordialement Marc Court
Merci Christiane je vais peut être chercher en ligne. Ds le tome 4.
Et je ne comprends rien. Obstinément.
Dans sa maison de Islas Negras, Pablo Neruda,très grand collectionneurs a chiné puis organisé grand nombre de figures de proue.
Dans la salle à manger, il a disposé une, de trois quarts profil, tournée vers un pirate des mers Francis Drake ? Tourné lui face à elle diretto.
À ses invités, il aimait raconter l’histoire d’amour qui se nouerait entre la belle et le mauvais garçon.
Voyant l’inanité de ses désirs – rien ne se concŕétisant-, Neruda conclut « elle n’est pas amoureuse parce qu’elle regarde la mer. »
Et ça, je le comprends tellement bien. Obstinément.
Là sont Pablo Neruda et Matilde qui regardent l’océan. Car c’est du Pacifique qu’il s’agit.
https://www.google.com.mx/search?client=ms-android-samsung&source=android-home&site=webhp&tbm=isch&source=hp&ei=88jKWI-9G8PXjwTE55JA&q=figures+de+proue+pablo+neruda&oq=figures+de+proue+pablo+neruda&gs_l=mobile-gws-img.12…6319.14729.0.15619.30.30.0.5.5.0.588.5665.0j23j3j1j2j1.30.0….0…1c.1.64.mobile-gws-img..0.20.3117.3..0j41j0i24k1j0i30k1j30i10k1.7Mi3S0axJgc#tbm=isch&q=figures+de+proue+pablo+neruda+isla+negra&*&imgrc=gWZgZBm1JS3cmM:
http://1.bp.blogspot.com/-Dc3kG798Pqk/WFOnUSV2bxI/AAAAAAAAbV0/h2LgnkiTXLUKDwI-ifIBPfICuqypsySWQCK4B/s1600/neruda.jpg
là, j’espère Pablo et Matilde
Il est un homme à poèmes Pablo Neruda. Raconte des histoires. Ses amis l’écoutent. Sa femme aussi.
@ M.Court-10h55
Alors ? plus de « Petit Rappel » ?
Cette lettre de Racine à Boileau, en apparence banale, laisse peu imaginer les répercussions de « L’Epitre XII sur l’amour de Dieu » publiée par Boileau et qui attaquait violemment les défenseurs de la doctrine de « l’attrition » (L’attrition était une des modalités du repentir chrétien juste par crainte de l’enfer et s’opposait à la contrition qui était un repentir sincère lié à l’amour pour Dieu) , coup de griffe contre le quiétisme, contre les Jésuites (et proche de certains Jansénistes – Port Royal, où Racine avait des amis) et ceci en regard de l’obtention du privilège du roi (tous deux étaient ses historiographes). Un vrai feuilleton éditorial pour cette Epitre ! L’encre à dû couler abondamment… la jugeant tour à tour acceptable ou inacceptable. Même Madame de Maintenon et Madame de Sévigné s’en sont mêlées ! (La lettre que cette dernière adressa à ce sujet à Madame de Grignan montre la grande discrétion qu’elle tenait à garder. Tout y était allusions et non-dits…)
La lettre de Racine à Boileau du 20 janvier 1698, que vous nous offrez : « J’ai reçu une lettre de la Mère abbesse de Port-Royal, qui me charge de vous faire mille remercîments de vos Epistres, que je lui ai envoyées de votre part. On y est charmé, et de l’épître de l’Amour de Dieu, et de la manière dont vous parlez de M. Arnauld.» a dû le rassurer.
Merci pour ce « retour au réel », comme l’écrit JJJ.
Pour lui, Pablo Neruda, poésie et politique sont autant indivisibles que l’âme et le corps (François Cheng).
D. dit: 16 mars 2017 à 15 h 42 min
Lundi matin sur France-Inter, il a été demandé à Hubert Védrine, invité, de donner des exemples de conséquences d’une sortie de l’Euro. Pris au dépourvu il esquiva soigneusement avant que le journaliste ne lui redemande « des exemples ? ».
Réponse de Védrine : une catastrophe.
Ok, on est bien eclairé. Mais surtout, on a compris l’enfumage.
Dans quelle monnaie le FN rembourse-t-il les emprunts qu’il a souscrits (la faute à la discrimination dont il fait l’objet chez les banques françaises…) auprès des établissements financiers russes qui soutiennent la campagne de Le Pen (s’engager à financer le programme tiendrait du délire) ? En dollars ou en roubles ?
En Francs, ô ombelle.
Les dettes se remboursent dans la monnaie du pays.
Si vous êtes attaché à la valeur faciale d’une monnaie plutôt qu’à sa valeur réelle, peut-être devriez vous militer pour rebaptiser l’Euro. L’ Écu, ça vous parle ?
Oui, c’est une solution alternative intéressante.
Le mieux serait de faire cohabiter Franc et Écu.
Oh oh oh ombelle oh oui
https://www.google.com.mx/imgres?imgurl=http%3A%2F%2Felvasomediolleno.guru%2Fwp-content%2Fuploads%2F2015%2F10%2Fpeanuts-5-fi.jpg&imgrefurl=http%3A%2F%2Felvasomediolleno.guru%2Finspiracion%2F13-pensamientos-de-charlie-brown-y-sus-amigos-que-nos-encantaran%2F&docid=RKiXYAPXBwXWGM&tbnid=25M5SUGEwnNgLM%3A&vet=10ahUKEwiVv6G32tvSAhXBVrwKHa1rCqsQMwgyKBEwEQ..i&w=600&h=619&client=ms-android-samsung&bih=512&biw=360&q=charlie%20brown&ved=0ahUKEwiVv6G32tvSAhXBVrwKHa1rCqsQMwgyKBEwEQ&iact=mrc&uact=8
Parfois ai l’esprit mutin ?
L’Homme qui valait trois milliards, ou L’Homme de six millions au Québec (si on précise pas la devise, forcément ça cause un trouble)
http://www.dailymotion.com/video/x17jlsw_l-homme-qui-valait-3-milliards-population-zero_shortfilms
ok.
Laissez tomber cette histoire de thune empruntés à la mafia, francs ou roubles, le problème n’est pas que là.
La madone de Montretout sait tout sur tout.
C’est ce que l’on apprend dans une émission, on ne peut plus complaisante, limite l’apologie, je te la fais à l’envers: un fascinatus,sur C8, hier.
Dans ce cas, il vaut mieux en savoir beaucoup sur elle.
La bourge de Saint-Cloud, qui harangue comme la poissonnière sur le marché de Hénin-Beaumont, surfe sur des territoires économiquement dévastés, avec des caïds à mémère, pendant que les vrais cadors, comme Philippe VARDON, tient un tout autre discours, là où la misère est moins pénible au soleil.
On apprend que la fille du Borgne , que rient ne destinait à devenir la paragon du national socialisme à la française, mais raclée oblige,
se cultive.
Eh oui,, la bibli familiale qui tient en quelques rayons de polars SAS, dans les chiottes, ne devait pas suffire pour une telle ambition.
Alors elle demande à son mentor, Paul-Marie Couteaux de la briffer.
Ce sera Montaigne, Rabelais,pour ne pas éveiller les soupçons.
C’est peut-être pour cela, que sur la RDL, finalement, le FN est rarement cible de billets disons » politiques ».
Il faut bien se mouiller, quand même, un jour ou l’autre………………..
Oui, LVDLB. Passou doit se mouiller et nous dire ce qu’il en pense de la possible élection de Marine Le Pen. ça urge !
Et pour vous donner envie:
Sortie en librairie, inaperçu, ce livre d’Olivier Beaumont, journaliste au » Parisien ».
Du rififi au manoir.
JiBé dit: 16 mars 2017 à 21 h 21 min
Oui, LVDLB. Passou doit se mouiller et nous dire ce qu’il en pense de la possible élection de Marine Le Pen. ça urge !
Le Bashung day c’était avant-hier.
Faut bien que j’me mouille …
https://www.youtube.com/watch?v=mey8GokRFf4
jean langoncet, mettez de la zique pour ceux de la mapad, vous gavez, avec vos airs has been, hors circuit.
La famille Addams. C’est une série pour vieux.
Alors qu’il se revendique depuis plus de vingt ans comme le premier parti ouvrier de France, le Front National toise le peuple, perché dans son manoir sur les hauteurs de Saint-Cloud. Ce « château des horreurs » est au cœur du destin de la famille Le Pen, mais aussi du livre d’Olivier Beaumont, « Dans l’enfer de Montretout » (éditions Flammarion), qui relate les extravagances de la plus vieille dynastie politique française.
En savoir plus sur http://www.vanityfair.fr/actualites/pouvoir/diaporama/les-decadences-des-le-pen-les-chatelains-de-montretout/40991#y0tHTLuyRRABz3AK.99
les extravagances de la plus vieille dynastie politique française.
c’te blague …
https://www.youtube.com/watch?v=JFDYfhhHEk8
le pen sait aussi causer aux » inquiets ».
« Bientôt déclarée en préfecture, l’«Union des patriotes français juifs» souhaite consolider les progrès du FN auprès de cet électorat inquiet. »
La Contrevie (titre original : The Counterlife) est un roman de l’auteur américain Philip Roth paru en 1986.
Langoncet, updatez, c’est dans les bacs.
Bonne nuit.
c’est updaté à l’arrêt tout aussi bien … il y a les nobels et les autres
https://vimeo.com/154748546
Ai lu les six premierd chapitres. Pas sùre que ce soit déjà là. Passage centré sur l’amour naissant entre Cosette et Marius. Et sa découverte qu’elle est belle.
Lu aussi, précédemment en cherchant le tome 4, que lors de l’arrestation de Fantine par Javert (suite à une bagarre avec un client) Hugo signale une femme sans dents. Sinistre mémoire.
En passant, signale que une finlandaise d’Helsinki signale que la Finlande est classée première en terme d’éducation des enfants et de scolarité. Suivraient la Suède et la Norvège.
Pays du nord très en avance sur nombre d’évolutions.
Sur les actes de Trump, signale aussi l’interdiction firmelle du Mexique d’entrer sur son territoire si l’on n’a pas son billet de sortie. Les défenses se forgent. Finie l’unilatéralité des pays dits développés dont Estados Unidos sont.
formelle
En passant encore.
Les finlandais pour le tango peuvent aller se rhabiller. Les urugayens Montevideo et les argentins Buenos Aires s’entredéchirent suffisamment quant à la paternité.
Paul Edel je me disais bien quatre enfants de quatre femmes différentes. Il est de son temps
Sur le reste, pas trop de commemtaires : pas de ciné, pas de théâtre, pas de vagues à l’âme, Anne-soeur. Me suis mouillée. C’était trop bien. Plutôt deux fois qu’une.
Les mecs entre eux ne parlent que de filles.
Bon. C’est leur histoire.
Où sont leurs sujets de conversation ?
La politique.
Les filles.
Ce sont des guerres claniques.
Comme entre le Pérou et le Chili sur la paternité du pisco sour.
In fine, ce sont des guerres de territoire, et c’est écrit sur le doc. concernant la famille Le Pen la guerre les entretient. Les conserve.
Que sont nos hommes devenus ? Des demi-portions.
Le père Le Pen cependant, outre ses outrecuidances est un bel orateur. Avocat lui aussi.
Tambien
Tampico
Saluto compañeros
Tambien
Tampoco
Saluto compañeros de fortune. Celle du pot.
Fion continue à se faire tailler des costards: ceux-là sont estampillés Garde des Sots. Fidèle à ses convictions, Picsou ne paie pas mais se fait offrir. Cette fois c’est le contribuable qui raque, pas le bon ami mécène pour renvoi d’ascenseur.
Heureusement qu’il ne songe pas un seul instant à devenir président de la raie publique.
Merci à vous de permettre grâce à cet échange avec Francois Cheng de nous donner encore à ecouter sa parole avec sa belle voix que là nous n’entendons pas mais qui lui ressemble. Quelle chance à ceux qui ne l’ont pas encore lu, de le découvrir, aujourd’hui grâce à cette interview.
L’élégant XYZ s’habille chez Hardes des Sots.
J Kampanella, zeus/resumons est deja la risee des Sablettes, il adore etre ridicule, normal, il a pas besoin de se forcer…
Et Harrison ajoute : « Je ne connais pas un auteur amérindien qui n’écrive pas pour construire une maison pour son âme. »
L’élégant XYZ s’amuse de ses propres crottes.
L’élégant XYZ est facile à positionner, même sans GPS : l’odeur de fumier suffit dès 100 mètres.
« For a highly organized person, as I am, my writing schedule is wholly erratic » (Charles Wright). Rester arrimés au présent parce que les commérages qu’offre l’histoire sont ennuyeux (Antoine perd le droit au Marc et c’est bien car il n’est qu’un crétin : Cléopâtre le circonvient par des flatteries et lui il tombe dans le panneau). Pourtant, relire. J’aime beaucoup l’expression « connaissance profonde » ; je ne la comprends point — la question de savoir jusqu’où profonde se pose — mais je l’aime beaucoup, je la vois bien dans la bouche d’un clowns blanc. Peut-on toucher le fond de la connaissance en apnée ou il est conseillé de louer des bouteilles ? Pourquoi ne pas se tenir à une saine superficialité plutôt que fuir vers une illusion d’optique ? Tout ce que nous suscitons fini par nous plaire. Peu importe si le tableau est peint sur une toile âpreté de manière conventionnelle ou, comme le conseille de Chirico dans son traité, sur une toile cirée ; ce n’est pas un choix difficile : la toile cirée est beaucoup plus bon marché. Rêverie : j’ouvre le journal et, une fois n’est pas coutume, je tombe sur l’un de ces « mot juste » que le marionnettiste qui anime Bouvard et Pécuchet ne refuserait — Flaubert naturellement est un grand ricaneur ; Stendhal, au contraire, semble un ingénu qui s’efforce de jouer le désenchanté. Il faudra que je taille mes crayons ; que je fasse de l’ordre sur la table de travail ; pas envie, télévision, zap… zap… zap… : assemblage composé en fragmentant le discours (haché de mots) afin de substituer le monde des choses visibles avec un « monde des choses vues » et d’en donner une perception sans le raconter — former un flux continu de stimulations contradictoires et d’informations standardisées ; la fragmentation du discours se percevra seulement lorsque l’aspect quantitatif, en s’approchant à la vérité de l’image, en aura accentué l’aspect paradoxale à travers l’accumulation de détails — un mosaïque des détails et de destins à perte de vue structuré par l’efficacité linguistique du bruit social (babillages) : « le monde des choses vues » vs « le monde des choses lues ».
L’élégant XYZ, restaurateur, se fournit directement au Crématorium du Père Lachaivre.
« Où sont leurs sujets de conversation ? »
Le match, la voiture, les filles… C’est plutôt court, mais ça nous fait déjà 3, pour des locuteurs à 500 mots c’est suffisant.
« Philippe Poutou, à Montreuil (Seine-Saint-Denis.
La salle n’est pas pleine, les néons tremblotent et le public dépasse à peine les cent personnes. Pourtant, c’est bien un candidat à la présidentielle qui est en meeting en cette soirée, mercredi 15 mars, à la Bourse du travail.
Philippe Poutou espère toujours représenter le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) au premier tour, mais sa participation n’a jamais été aussi incertaine.
Dans la salle décorée d’affiches qui prônent l’accueil des migrants et l’interdiction des licenciements, l’ambiance est conviviale. Les étudiants se mêlent aux syndicalistes autour d’un buffet. A défaut d’être un candidat parrainé, Philippe Poutou est un candidat accessible. » (Le Monde)
Voilà la littérature que nous aimons : les histoires de naufrage… autour d’un « buffet ».
montretout montrerien.
J’ai beau lire et relire « Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme », je ne vois aucune raison d’adhérer à une affirmation pareille. Aucune.
Laissons ça aux philosophes, aux littéraires, aux entomologistes de la conscience, et auculpons nous de notre vie animale.
« Au cours d’un meeting de François Fillon à Besançon le jeudi 9 mars, un jeune de 19 ans raconte s’être fait tabassé » (Le Figaro)
Normal ! Que venait faire ce gamin dans une réunion de vieux, sinon de la provocation juvénophile ! Bien fait pour lui…
que je fasse de l’ordre sur la table de travail ; pas envie, télévision, zap… zap… zap…
..trés bien
J’ai beau lire et relire « Notre vraie vie, c’est l’itinéraire de notre âme », je ne vois aucune raison d’adhérer à une affirmation pareille. Aucune
forcément..t’as le foi quest pas droit et le rein qu’est en coin
l’âme c’est la forme du corps qu’il dit aristote..une blonde gironde c’est une belle âme..pas toujours bonne attation..belle et bonne c’est le stade suprème un peu comme le soviet
Aristote parle à tort et à travers, c’est clair. Qu’est ce qu’il a du souffrir, le pauvre Alexandre ! Salaut de Philippe.
JiBé dit: 16 mars 2017 à 21 h 21 min
Oui, LVDLB. Passou doit se mouiller et nous dire ce qu’il en pense de la possible élection de Marine Le Pen. ça urge !
y savent pus quoi hinventer pour offir leur rondelle à leur directeur de conscience
les histoires de naufrage… autour d’un « buffet »
fion y régale la jeunesse de nions..tout ça pour la rime riche
On apprend que la fille du Borgne , que rient ne destinait à devenir la paragon du national socialisme à la française, mais raclée oblige,
se cultive.
tchita elle a du lui en a mis des branlée à tarzoune quand qu’il était ptit..
Langoncet, updatez, c’est dans les bacs
pouah..ça balance plus à ton épad langoncet
Quittons nous sur une indispensable rectification orthographique :
Jean Langoncet, on doit l’écrire « l’Engoncé ». Pas de honte à avoir. Cela colle au poil.
la raclée électorale, la honte du père. Tu suis pas djavert. Ton hologramme aurait tout de suite pigé, lui, la honte.
Il se laverrait pas assez le zyzyx ?
Il se laverrait pas assez le zyzyx ?
T’as quel âge, D.bile?
les histoires de naufrage… autour d’un « buffet ».
C’est bien ce qu’est prévu aux Sablettes quand t’auras rejoint Alain Colas, Campa.
T’as quel âge, D.bile?
il a su rester jeune..c’est son bon coté hétoilé
« y savent pus quoi hinventer pour offir leur rondelle à leur directeur de conscience »
Mais non, le boug, arrête de fantasmer à tout va ! Il s’agit seulement de la responsabilité de Passou face à l’Histoire en cours : depuis la mort de Sartre et Beauvoir, les intellectuels hexagonaux ne font plus leur boulot !
tarzoune fait son sicolog gratos..hencore moins d’éffet qu’un artic de cosmo
Mais non, le boug, arrête de fantasmer à tout va !
j’essaie de comprende les ressorts baroz
depuis la mort de Sartre et Beauvoir, les intellectuels hexagonaux ne font plus leur boulot !
..hen plus tu veux tfaire hinviter à un souper fin comme y dirait mon larbin
lassouline il est pour mélanchon..ça crève les yeux
« lassouline il est pour mélanchon.. »
Tu fais parler les morts, le boug ? Passou il fait le mort, il se réveillera une fois Marine élue !
« J’ai payé à la demande de François Fillon », a affirmé cet « ami généreux » au JDD. « Et sans d’ailleurs en avoir le moindre remerciement depuis », déplore-t-il.
Tu crois qu’il va te remercier de lui avoir ajouté une couche d’ennuis?
Y parait que tout ça c’est de la faute à Rachida. Pas moi qui dit, mais le microcosme. La province ne devrait jamais sous-estimer les talents des banlieues. Yo!
J’ai 44 ans et je me lave le zyzyx.
Si l’esprit français souffle sous la coupole de l’Académie, il ne me reste plus qu’à retourner interroger les pierres tombales des nécropoles parisiennes, le boug ! Moi qui en était sorti. Remarque, je viens de faire un long voyage en compagnie de Verlaine et Rimbaud et depuis, je me suis replongé dans l’oeuvre et la vie de Sartre et Beauvoir…
Sartre est mort ? Bonne nouvelle.
D. va mourir. Excellente nouvelle.
Des nouvelles du lycée de Grasse, Jean ?
Passoul, depuis qu’il a vu Cheng, il sait pu pour qui aller voter ; en +, l’est un brin désemparé par fion et la direction de ttes ces littératures de gare et de foi qu’il reçoit gratuitement. Ose plus jeter même un œil sur les piles qui s’accumulent. Fatigue de soi-même, envie de baisser les brasses, tailler un crayon, dessiner sur les nuages, arrêter l’hard dl… Et puis, toute cette violence sociale et politique contenue dans les polars noirs, par ex. le dernier d’Hervé Le Corre (pourtant un saint bordelais !)… « Prendre les loups pour des chiens », je la supporte plus. Besoin de traversée des apparences et qu’on nous con-damne une âme.
Demande plutôt à Ferry, t’expliquera la charité, en attendant cherche ton âme https://m.youtube.com/watch?v=oITYO682yzU
Deux personnes égorgées dans le XIe arrondissement, ce matin…
http://www.francesoir.fr/societe-faits-divers/paris-deux-personnes-egorgees-cour-immeuble-meurtrier-aurait-crie-allah-akbar-mort-pere-frere-fils-police-rue-de-montreuil
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