de Pierre Assouline

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0euvre et vies de Milan Kundera

0euvre et vies de Milan Kundera

On croirait un cas d’école pour atelier d’écriture créative : comment écrire la biographie d’un grand écrivain vivant lorsque ledit écrivain est de longue date un homme qui se tait obstinément ? Milan Kundera (Brno, 1929) est si discret, si ennemi de tout épanchement médiatique et de toute confession aux exégètes, qu’il réussit à vivre en homme invisible alors qu’il habite en plein Paris à deux pas du « Récamier », l’un des restaurants qui compte le plus d’éditeurs et de critiques littéraires au mètre carré. On se doute qu’il a fait sienne la forte pensée de Cioran selon laquelle la perspective d’avoir un biographe devrait faire renoncer à avoir une vie. D’ailleurs, sa mort a été si souvent annoncée par les réseaux sociaux que l’on se prend à lui envier une telle mauvaise santé de fer. Malgré l’importance de son œuvre, sa reconnaissance internationale, sa consécration par la Pléiade et bien que son nom ait été régulièrement cité pour le Nobel, les académiciens suédois ne l’ont jamais couronné ; peut-être cherchent-ils encore ses disques pour voir s’il vaut Bob Dylan.

A ses yeux, c’est simple, sa vie tient en deux phrases :

« Milan Kundera est né en Tchécoslovaquie. En 1975, il s’installe en France ».

Voilà au moins quelqu’un qui ne vous envahit pas de son verbe et ne délaye pas son ego. C’est ainsi et pas autrement qu’il accepte d’être présenté dans les différentes éditions françaises de ses livres. Seulement voilà, on a beau fuir les parasites et décourager les curieux (pas d’interview, pas d’accès aux archives ni aux amis etc), il arrive qu’ils vous rattrapent. Une première fois l’an dernier, une biographie lui était consacrée en France aux éditions de l’Archipel par Jean-Dominique Brierre mais elle passa inaperçue en raison de son insoutenable légèreté. Elle semble avoir beaucoup plu à Kundera si l’on en croit le mot (en tchèque !) qu’il lui a adressé, mais pour un biographe, ce n’est pas forcément un compliment.

Il en est tout autrement de celle qui est parue en juin à Prague sous le titre Kundera: Český život a doba (une vie tchèque en son temps). Une biographie non-autorisée, cela va sans dire mais va mieux en l’écrivant. Son auteur, l’écrivain Jan Novák, a volontairement interrompu ses recherches et son récit à la date-butoir de 1975, lorsque l’écrivain a émigré en France. Seul l’intéresse l’homme d’avant comme il l’a confié au micro de Radio Prague international. Selon lui, Kundera a reconstruit son passé en arrivant en France, comme nombre d’émigrés. Non, affirme-t-il, il n’a pas été exclu d’une université ; non, il n’a pas travaillé dur dans des régions minières ; non, il n’était pas pratiquement inconnu dans son pays jusqu’à la parution de La Plaisanterie en 1967 puisqu’en 1963 déjà il avait été le lauréat d’un prix littéraire remis par l’Etat et l’auteur de poésie « stalinienne » ; non, il n’était pas anticommuniste comme en témoigneraient ses discours lors d’officiels congrès d’écrivains et ses distances par rapport aux réformateurs ; non, il ne fut pas une victime du système, il en a au contraire profité etc. Là où le biographe pointe des mystifications, le romancier peut dire qu’il s’est réinventé, ce qui n’a rien de surprenant venant d’un maitre de la fiction qui, dans L’ignorance, avait entrepris de comparer les mots et expressions dont usent les langues de la vieille Europe pour désigner le sentiment de nostalgie: saudade, spleen, sehnsucht…

Jan Novak a retrouvé des textes de jeunesse, certains publiés sous pseudonyme ; il a mis le pied dans la porte des témoins récalcitrants ; mais de son propre aveu, même si son pavé de 900 pages fouille d’innombrables zones d’ombre, deux points obscurs ont été les aiguillons de sa curiosité. D’abord le séducteur, l’homme à femmes à propos duquel son ami Ivo Pondělíček, psychanalyste et sexologue, complice de ses escapades et de son donjuanisme, semble avoir été bavard, éloquent, détaillé, lettres et souvenirs à l’appui. Ensuite, « l’affaire », cette sale histoire qui a resurgi en 2008 dans les colonnes du magazine Respekt lorsqu’un chercheur de l’Institut tchèque pour l’étude des régimes totalitaires a dévoilé des documents selon lesquels en 1950, Kundera aurait fourni des informations à la police et à la Sécurité d’Etat mettant en cause un ancien pilote du nom de Miroslav Dvořáček ; arrêté pour espionnage, condamné à 22 ans d’emprisonnement, celui-ci fut longtemps incarcéré dans un camp de travail. Soutenu par nombre d’écrivains un peu partout dans le monde, Kundera nia avec force ce qui n’empêche pas Novak d’y revenir en détail, se disant convaincu de la véracité de l’affaire sur la base de concordances avec des témoignages, des documents et… le réemploi de ce vécu de la délation dans La Plaisanterie et dans La Vie est ailleurs (1973) !

On croit savoir que le biographe Jan Novak, dont l’ouvrage est pour le moins controversé, travaille déjà au second volume, cette fois sur les années françaises, alors que Milan Kundera et sa femme viennent d’annoncer le don de leurs archives à la Bibliothèque de Moravie, à Brno, la ville où il est né. Il est à craindre que ce soit tout sauf un livre du rire et de l’oubli. Il sera intéressant de voir comment il traite notamment l’adoption par Milan Kundera du français comme langue d’écriture. La lecture de ses romans La lenteur (1995), L’identité (1998), L’ignorance (2003) puis de son essai Le Rideau (2005) et plus encore de La fête de l’insignifiance (2014) témoignait d’une étonnante lourdeur dans l’expression, surprenante sous la plume drôle, captivante, stylée, puissante et pétillante d’intelligence de l’auteur de La plaisanterie (1968) ou de La valse aux adieux (1976).

Dans Le Rideau, même la pensée souffrait d’être laborieuse, aussi épaisse que l’expression en était pauvre. Cet ensemble discontinu de réflexions sur l’art sous toutes ses formes brasse large : le coup d’envoi donné par Goethe à la Weltliteratur, Rabelais, le comparatisme etc. On ne retrouve le Kundera d’avant que lorsqu’on aperçoit des éclairs dans l’analyse qu’on voudrait lui faire aussitôt approfondir. Ainsi de sa détestation de l’idée de la mitteleuropa (expression qu’il abhorre), ou de son insistance à qualifier Kafka d' »écrivain allemand ». Comme on aurait aimé le voir développer des constats tels que :

« L’Europe n’a pas réussi penser sa littérature comme une unité historique et je ne cesserai de répéter que c’est là son irréparable échec intellectuel« .

Ou encore :

« Hitler avait apporté non seulement d’indicibles horreurs à l’Europe mais il l’avait spoliée de son sens du tragique ».

Mais quand on lit sous sa plume, à propos de l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968 : » Je sais depuis lors ce qu’aucun Français, aucun Américain ne peut savoir ; je sais ce qu’est pour un homme vivre la mort de sa nation« , on se demande s’il a jamais entendu parler de ce qu’a vécu la France entre 1940 et 1944.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir aimé la France en ne se contentant pas d’adopter sa langue et sa nationalité. Ainsi, par admiration pour Céline publié chez le même éditeur que lui en République tchèque, Milan Kundera a renoncé à une partie de ses droits d’auteur afin que cela serve à financer une nouvelle traduction du Voyage au bout de la nuit... Et puis quoi, quel écrivain est capable de nos jours de consacrer tout un chapitre d’Une rencontre (un recueil de ses critiques littéraires d’une pénétration remarquable) à louer le génie d’Anatole France et la grandeur inentamée des Dieux ont soif (1912), réflexion en creux sur la montée du fanatisme dans un esprit sensible et nuancé, celui d’Evariste Gamelin, jeune peintre jacobin que la Terreur (1793-1794) poussera à siéger dans un tribunal révolutionnaire et s’y montrer le plus implacable pourvoyeur de la guillotine.

On verra aussi comment le biographe s’en sort de « l’affaire Pléiade » : deux volumes d’Oeuvre (sans « s ») de Milan Kundera dont l’auteur s’assura la totale maitrise. Il l’a si bien épurée qu’il y manque des textes de jeunesse, des articles importants, des brouillons, des variantes, sa propre biographie et surtout ce qui a toujours fait l’intérêt de la Pléiade : l’appareil critique. Cette édition ne contient que du Kundera allégé, orné d’une succincte préface et d’une « biographie de l’œuvre » signées François Ricard. Le tout conforme à l’image que l’écrivain veut laisser de lui, en parfaite adéquation avec son aversion chronique pour les biographes, les généticiens de la littérature et leur commune « morale de l’archive ». Il y eut des universitaires pour s’en scandaliser, à quoi Gallimard se fit fort de rappeler qu’en leur temps, Gide, Borges, Simon, Gracq en firent tout autant que Kundera. Ils avaient certes exercé leur droit de contrôle mais pas au point de forcer la collection à abdiquer tout esprit critique.

Il n’empêche que l’on doit à Kundera. Un Européen, c’est celui qui a la nostalgie de l’Europe. Or cet écrivain nous a appris cela que seul un créateur venu de la fiction pouvait nous apporter. On lui doit d’avoir ressuscité l’idée d’Europe centrale. Contexte et fil rouge de l’essentiel de ses écrits, elle court tout au long de son œuvre comme en témoigne la lecture de ces deux volumes de Pléiade. A condition de ne jamais oublier ce qu’il a voulu faire du roman : un art, et non plus un genre, porteur d’une vision du monde, et dont l’avenir se joue dans la cale de l’Histoire.

Kundera nous a appris à regarder les régimes communistes en action non à travers leur prisme strictement socio-politique mais par les attitudes qu’ils suscitaient chez les citoyens/personnages. Du communisme en particulier, il tira la meilleure des introductions au monde moderne en général. L’impact de son œuvre est indissociable de l’émancipation des peuples de ces pays-là. Elle est des rares à avoir permis, à ses lecteurs emprisonnés derrière le rideau de fer, d’inscrire leur « moi » au sein d’un « nous » jusqu’alors dilué au sein d’une histoire collective. Traitant la politique en artiste radical, il a redonné des noms à des phénomènes, des sentiments et des sensations que le totalitarisme avait réussi à débaptiser. Kundera a regardé la société en adepte du pas de côté et du décalage. Il a revisité les anciennes catégories qui définissaient les grands romanciers d’Europe centrale, celle de la philosophie et du sérieux, pour les remplacer par un rire tout de désinvolture et d’impertinence, par l’humour et l’ironie contre les grotesques du système, et par l’élévation du kitsch au rang d’une catégorie quasi métaphysique. Sa méditation sur l’exil, et l’impossibilité pour l’émigré de rentrer au pays sous peine d’annuler de sa biographie intime ses longues années passées hors de chez lui, est inoubliable.

Il a ressuscité un Occident oublié au sein de notre Occident. La résurgence de cette Atlantide a cassé la vision bipolaire Est/Ouest ; celle-ci n’avait pas seulement écrasé l’identité de la Mitteleuropa : elle avait installé le choc des civilisations dans les esprits. On doit au romancier d’avoir hâté le retour de l’Europe centrale en restituant ses habitants à l’Europe, une véritable révolution culturelle, ce qui n’est pas peu (son article de 1983 sur « Un Occident kidnappé » fait date). Sa vision de l’Histoire n’en est pas moins « idéalisée parfois à la limite du kitsch » ainsi que le lui reproche Vaclav Belohradsky dans un article vigoureux de Literarni Noviny repris en français par la revue Books. Selon lui, Kundera n’a pas voulu voir que l’Europe centrale avait été aussi une allégorie de la face sombre du XXème siècle ; il n’en a retenu que l’éblouissante modernité à l’œuvre dans la Vienne de la grande époque pour mieux oublier la haine de la démocratie, le nationalisme anti-Lumières, l’antisémitisme et autres démons.

Vaclav Belohradsky pointe la racine de ce tropisme dans une naïveté propre à une conception avant-gardiste de la modernité, en vertu de laquelle le passage du passé au présent permettrait de se libérer des ténèbres. Comme quoi, pour avoir été un fin analyste de la mécanique totalitaire, le romancier n’en serait pas moins victime d’une illusion sur le brouillard qui enveloppe le passé et se dissipe dès que celui-ci devient présent. Il identifie la bêtise à la religion de l’archive, l’illusion biographique, le formalisme littéraire, la recherche génétique. Tout ce qui concourt selon lui à dépouiller un auteur de ce qui n’appartient qu’à lui. Nous sommes donc privés notamment de textes de jeunesse. Le fait est que cette édition épurée est la négation même du travail des historiens de la littérature.

On ne saura pas quand il est passé du rire à l’oubli, et de la tendresse au désenchantement. Ni comment le Kundera tchèque fut aussi engagé que le Kundera français ne l’est pas. Ni les étapes parfois douloureuses qui l’ont fait glisser de sa langue natale à sa langue d’adoption avec tout ce que cela suppose de renoncements. Ni l’évolution du lyrisme insolent, drôle, sarcastique, agressif, mordant, romantique des années de plaisanteries et de risibles amours à l’antilyrisme l’ayant mis à distance des sentiments pour verser dans une ironie qui n’aura conservé que le sarcasme des années d’avant, comme un adieu à l’innocence, prix à payer pour accéder à la sagesse, si Diderot à ses débuts, si Anatole France vers la fin. Ni pourquoi il lui fallu dissocier son art romanesque de tout contexte politique pour lui accorder le statut extraterritorial d’une autonomie radicale. Regrets éternels. On aurait ainsi mieux compris comment un grand écrivain se déhistoricise dès qu’il se veut universel. Alors à défaut de la Pléiade, la biographie, qui sait…

(photos Gisèle Freund puis D.R.)

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commentaires

1 520 Réponses pour 0euvre et vies de Milan Kundera

Marc dit: à

Kundera, c’est Finkielkraut qui en parle le mieux.

Marc dit: à

Le russe s’amuse en buvant.
Le hongrois s’amuse en pleurant.
Le roumain s’amuse en dormant.
Le tchèque s’amuse en se cachant.

Marc dit: à

Lecture émotionnelle de « La Plaisanterie » de Kundera par Finkielkraut dans son livre « Un coeur intelligent ».
À lire.

Marc dit: à

Il fait tout en catimini, le Kundera.

Marc dit: à

Juliette Binoche dans le film de Phil Kaufman « L’insoutenable légèreté de l’être » : SUBLIME !

Marc dit: à

Dur article de Passou sur Kundera.
Passou contre Kundera.
Dragonball Z contre Godzilla.
Hihihihihihihihihihihihihi…

D. dit: à

Je n’aime pas beaucoup ce prénom Milan.

D. dit: à

Il commence à nous faire chier le nitrate d’ammonium mal compris. AZF à Toulouse c’était déjà ça pour ceux qui s’en souviennent. Plus récemment en Chine aussi, me semble-t-il.
IL faudrait peut-être prendre des mesures un peu plus drastiques au niveau mondial pour le transport et le stockage des nitrates.
Imaginez qu’un jour une péniche chargée de nitrate pète en plein Paris parce que le chat a fait tomber la vinaigrette dessus. Vous vous rendez-compte ?

B dit: à

Juliette Binoche dans le film de Phil Kaufman « L’insoutenable légèreté de l’être » : SUBLIME !

Je dirai pure, toute neuve. Avait elle déjà endossé d’autre rôle?

Jazzi dit: à

« Pourquoi le plaisir de la lenteur a-t-il disparu ? Ah, où sont-ils, les flâneurs d’antan ? Où sont-ils ces vagabonds qui traînent d’un moulin à l’autre et dorment à la belle étoile ? Ont-ils disparus avec les chemins champêtres, avec les prairies et les clairières, avec la nature ? Un proverbe tchèque définit leur douce oisiveté par une métaphore : ils contemplent les fenêtres du Bon Dieu. Celui qui contemple les fenêtres du Bon Dieu ne s’ennuie pas ; il est heureux. Dans notre monde, l’oisiveté s’est transformée en désœuvrement, ce qui est tout autre chose : le désœuvré est frustré, s’ennuie, est à la recherche constante du mouvement qui lui manque.
Je regarde dans le rétroviseur : toujours la même voiture qui ne peut me doubler à cause de la circulation en sens inverse. À côté du chauffeur est assise une femme ; pourquoi l’homme ne lui raconte-t-il pas quelque chose de drôle ? pourquoi ne pose-t-il pas la paume sur son genou ? Au lieu de cela il maudit l’automobiliste qui, devant lui, ne roule pas assez vite, et la femme ne pense pas non plus à toucher le chauffeur de la main, elle conduit mentalement avec lui et me maudit aussi. (…)

Il y a un lien secret entre la lenteur et la mémoire, entre la vitesse et l’oubli. Évoquons une situation on ne peut plus banale : un homme marche dans la rue. Soudain, il veut se rappeler quelque chose, mais le souvenir lui échappe. À ce moment, machinalement, il ralentit son pas. Par contre, quelqu’un qui essaie d’oublier un incident pénible qu’il vient de vivre accélère, à son insu l’allure de sa marche comme s’il voulait vite s’éloigner de ce qui se trouve, dans le temps, encore trop proche de lui.
Dans la mathématique existentielle cette expérience prend la forme de deux équations élémentaires : le degré de la lenteur est directement proportionnel à l’intensité de la mémoire ; le degré de la vitesse est directement proportionnel à l’intensité de l’oubli. (…)

De cette équation on peut déduire divers corollaires, par exemple celui-ci : notre époque s’adonne au démon de la vitesse et c’est pour cette raison qu’elle s’oublie facilement elle-même. Or je préfère inverser cette affirmation et dire : notre époque est obsédée par le désir d’oubli et c’est afin de combler ce désir qu’elle s’adonne au démon de la vitesse ; elle accélère le pas parce qu’elle veut nous faire comprendre qu’elle ne souhaite plus qu’on se souvienne d’elle ; qu’elle se sent lasse d’elle-même ; écœurée d’elle-même ; qu’elle veut souffler la petite flamme tremblante de la mémoire. »
(« La Lenteur », Œuvre II, Bibliothèque de la Pléiade, éditions Gallimard, 2011)

Jazzi dit: à

Juliette Binoche avait déjà une impressionnante filmographie, B.

1983 : Liberty belle de Pascal Kané — La fille du rallye
1985 : Je vous salue, Marie de Jean-Luc Godard — Juliette
1985 : Les Nanas d’Annick Lanoë — Antoinette
1985 : La Vie de famille de Jacques Doillon — Natacha
1985 : Adieu blaireau de Bob Decout — B.B
1985 : Rendez-vous d’André Téchiné — Nina
1985 : Le Meilleur de la vie de Renaud Victor — Une amie de Véronique
1986 : Mon beau-frère a tué ma sœur de Jacques Rouffio — Esther Bouloire
1986 : Mauvais Sang de Leos Carax — Anna
1988 : L’Insoutenable Légèreté de l’être (The Unbearable Lightness of Being) de Philip Kaufman — Tereza

Jazzi dit: à

Il faudrait aussi parler de « L’Art du roman » de Milan Kundera !

Jazzi dit: à

Toutes mes excuses, B, je croyais qu’il s’agissait de et alii ou de Marie Sasseur !

B dit: à

Pas de quoi, Jazzi, je ne me fâche pas pour cela.

Jazzi dit: à

MILAN KUNDERA

Le printemps post révolutionnaire de Prague

Dans l’excellente préface que Milan Kundera rédigea pour présenter au public français le roman Miracle en Bohême, de son compatriote Josef Škvorecký (1924-2012), l’auteur tchèque de La Plaisanterie, nous livre, dix ans après les faits, une lumineuse étude comparée du Mai 68 français et du Printemps de Prague, trop souvent présentés, à tort, selon lui, comme deux évènements analogues et convergents. Extraits !

D’un printemps l’autre.

La vérité pourtant n ‘est pas si simple. Je ne veux pas parler de la différence, presque trop évidente, quant à la portée des deux évènements (à Prague, on a eu pendant huit mois un système politique inédit ; sa destruction, en août, a signifié un tournant tragique dans l’histoire de la nation), pas plus que je n’ai l’intention de sombrer dans des spéculations « politologiques » : elles m’ennuient et, pis encore, elles me répugnent, car j’ai passé vingt ans de ma vie dans un pays dont la doctrine officielle, face à n’importe quel problème humain, ne savait que réduire celui-ci à une réflexion politique. (Cette passion doctrinaire pour la réduction de l’homme, c’est le mal que celui qui vient de « là-bas » a appris à détester le plus.) Tout ce que je veux, c’est cerner quelques raisons, sans cacher leur caractère hypothétique, qui font que malgré le même non-conformisme, malgré le désir de changement, une différence de climat séparait alors les deux printemps :
Mai 68, c’était une révolte des jeunes. L’initiative du Printemps de Prague était entre les mains d’adultes, fondant leur action sur leur expérience et leur déceptions historiques. La jeunesse, certes, a joué pendant le Printemps un rôle important, mais non prédominant. Prétendre le contraire est un mythe fabriqué à posteriori, en vue d’annexer le Printemps de Prague à la pléiade des révoltes estudiantines mondiales.
Le Mai parisien fut une explosion du lyrisme révolutionnaire. Le Printemps de Prague, c’était l’explosion d’un scepticisme post-révolutionnaire. C’est pour cela que l’étudiant parisien regardait vers Prague avec méfiance (ou plutôt indifférence) et que le Pragois n’avait qu’un sourire pour les illusions parisiennes, qu’il considérait (à tort ou à raison) comme discréditées, comiques ou dangereuses. (Un paradoxe sur lequel on devrait réfléchir : la seule réalisation réussie – encore qu’éphémère – d’un socialisme dans la liberté n’a pas été accomplie dans l’enthousiasme révolutionnaire, mais dans la lucidité sceptique.)
Le Mai parisien était radical. Ce qui, pendant de longues années, avait préparé l’explosion du Printemps de Prague, c’était une révolte populaire des modérés. (…)
Le Mai parisien mettait en cause ce qu’on appelle la culture européenne et ses valeurs traditionnelles. Le Printemps de Prague, c’était une défense passionnée de la tradition culturelle européenne dans le sens le plus large et le plus tolérant du terme (défense autant du christianisme que de l’art moderne, tous deux pareillement niés par le pouvoir). Nous avons lutté pour avoir droit à cette tradition, menacée par le messianisme anti-occidental du totalitarisme russe.
Le Mai parisien, c’était une révolte de la gauche. Quant au Printemps de Prague, les concepts traditionnels de gauche et de droite ne permettent pas de le saisir. (La division droite-gauche a certes encore un sens très réel dans la vie des peuples de l’Ouest. Du point de vue de la politique mondiale, cependant, elle n’en a plus guère. Le totalitarisme est-il de gauche ou de droite ? Progressiste ou réactionnaire ? Ces questions n’ont pas de sens. Le totalitarisme russe, c’est avant tout une culture différente – donc aussi une autre culture politique – où la distinction européenne entre ceux de gauche et ceux de droite perd toute sa signification [Khrouchtchev était-il plus à gauche ou plus à droite que Staline ?]. Le citoyen tchèque n’est aujourd’hui confronté ni à une terreur de gauche, ni à une terreur de droite, mais à une nouvelle culture totalitaire qui lui est étrangère. Si certains d’entre nous se considèrent plutôt comme de gauche ou de droite, ils ne peuvent prendre conscience de cette distinction que par rapport aux problèmes de l’Ouest, mais nullement par rapport aux problèmes de leur pays, qui sont déjà d’un ordre différent.)

De la spécificité du Printemps pragois

Le Printemps de Prague n’est pas venu comme une explosion révolutionnaire, succédant à la nuit de l’époque stalinienne ; il avait été préparé par tout un processus de libéralisation, long et intense, qui s’est développé durant les années 60. Il se pourrait même que tout ait commencé encore plus tôt, peut-être dès 1956, ou même 1948, dès la naissance du stalinisme tchèque, du fait de cet esprit critique qui peu à peu décomposait les dogmes du régime, prenait à témoin Marx contre le marxisme, le bon sens contre le délire idéologique, les sophismes humanistes contre les sophismes inhumains, et qui, à force de rire du système, a amené le système à avoir honte de lui-même ; qui, soutenu par une majorité écrasante de la population, a lentement mais irrémédiablement culpabilisé le pouvoir, de moins en moins capable de croire en lui-même et en sa vérité. (…)C’est en été 1967, après l’explosif Congrès des écrivains, que les patrons de l’État, estimant que la décomposition de la dictature était allée trop loin, ont essayé d’appliquer une politique dure. Mais ils ne pouvaient pas réussir. Le processus de la décomposition avait déjà gagné jusqu’à un comité central culpabilisé qui, en janvier 1968, refusant le durcissement proposé, a décidé de se faire présider par un inconnu : Dubček. Ce que l’on appelle Printemps de Prague a commencé ; l’esprit critique, qui jusque-là s’était borné à corroder, a explosé : le pays a refusé le style de vie importé de Russie, la censure a disparu, les frontières se sont ouvertes et toutes les organisations sociales (syndicats, unions, associations), à l’origine destinées à transmettre docilement aux masses la volonté du Parti, sont devenues indépendantes, pour se changer en instrument inattendus d’une démocratie inattendue. Un système naquit ainsi (à peu près sans aucun projet préalable), qui est réellement sans précédent : une économie nationalisée à 100%, une agriculture aux mains des coopératives, une relative égalité sans castes, sans riches et sans pauvres, tout comme sans l’imbécillité du mercantilisme, mais aussi, en même temps, la liberté d’expression, le pluralisme d’opinions et une vie culturelle extrêmement dynamique, moteur de tout ce mouvement (cette influence exceptionnelle de la culture – de la littérature, du théâtre, des revues – donne à l’ensemble des années 60 un caractère particulier et irrésistiblement sympathique). J’ignore dans quelle mesure ce système était viable et quelle étaient ses perspectives ; mais je sais que la seconde pendant laquelle il a existé, cette seconde a été superbe.
(Traduit du tchèque par Petr Kral, © Éditions Gallimard, 1978)

Chaloux dit: à

Encore un éloge assassinant, du genre de celui consacré à Sureau. Je l’ai acheté, je dirai ce que j’en pense. Quant à La fête de l’insignifiance, lu tout récemment, je n’y ai vu nulle lourdeur, à part évidemment celle qu’un lecteur lourdingue, ou moyennement de bonne foi, ou les deux, serait susceptible d’y apporter lui-même.

On retire surtout de ces lectures d’articles qu’il pourrait bien se dérouler en ce moment, chez Gallimard, une picrocholine guerre, dans laquelle deux clans s’affronteraient, par exemple celui des écrivains véritables voulant faire déguerpir un clan de journalistes, qui effectivement, par définition, seraient davantage à leur place dans des journaux. Si c’était vrai, ce ce serait peut-être le commencement d’une ère nouvelle pour la littérature française, moins salie et moins médiocre, comme si Brotin-le-petit allait à genoux jusqu’à l’autel. Espérons!

Chaloux dit: à

En fait de pléiades, Kundera a opté pour l’option Yourcenar, sans appareil critique. Gracq a fait préparer les siennes par une amie de longue date en qui il avait parfaitement confiance, ce qui revient un peu au même quand on voit avec quelle extrême rigueur Mme B. fait respecter ses dernières volonté.

B dit: à

Chaloux,Me Bernhild Boie, double B!

Par bonheur, Gracq ne s’est pas opposé à la forme élevée de consécration que représente l’entrée, vivant, dans « La Pléiade ». Il a même coopéré avec le responsable de l’ouvrage, Bernhild Boie, qui le remercie dans sa préface d’avoir aidé à établir certains faits, vérifié ou écarté  » nombre d’hypothèses critiques « .

L’EXPRESSION d' » hypothèses critiques « 

Franz Kafka dit: à

Le billet de M. Pierre Assouline qui reprend un article de juillet 2020 paru dans L’Express met mal à l’aise.
a) Pas de biographie… pas d’interviews, pas d’accès aux archives, ni aux amis…, mais Beckett, pour ne parler que de lui (Knowlson en sait quelque chose), a fait pareil et on ne voit pas pourquoi on leur en voudrait. C’est un choix.
b) « … même si un pavé de 900 pages fouille d’innombrables zones d’ombr… » « ..dont l’ouvrage est pour le moins controversé »… Soir M. Pierre Assouline lit le tchèque et alors autant pour moi, soit il ne le lit pas et alors… autant pour lui. Pourquoi cette rapidité à parler d’un livre que l’on n’a pas lu (Pierre Bayard où est-tu?)
c) Pareil pour la lourdeur de l’expression française en opposition à la légèreté tchèque des romans tchèques de Kundera… En supposant que les romans français soient atteints de lourdeur, il se peut que cela soit dû tout simplement à l’âge (cest une hypothèse). Regardez Tournier ou… Céline. En général cela arrive, même si c’est dommage pour les lecteurs. Une seule exception à ma connaissance: le romancier Pierre Assouline: lourd dans Double vie, lourd dans Sigmaringen, lourd à pleurer dans Retour à Sepharad.
d) « Mais quand on lit sous sa plume, à propos de l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968 : » Je sais depuis lors ce qu’aucun Français, aucun Américain ne peut savoir ; je sais ce qu’est pour un homme vivre la mort de sa nation« , on se demande s’il a jamais entendu parler de ce qu’a vécu la France entre 1940 et 1944. »
M. Pierre Assouline a-t-il entendu parler du printemps de Prague? Une grande partie des Tchèques y adhérait, et c’est cette nation-là qui est morte peu après; en parallèle, une grande partie des Français de 1940 adhérait à une certaine vision de la nation, et c’est cette nation-là qui a pris le dessus jusqu’en 1944.

Je crois que M. Pierre Assouline écrit trop et trop vite.

lmd dit: à

Non, mais Renzo Piano sait qu’il ne faut pas négliger les beaux détails.

christiane dit: à

Concernant cette émission d’Apostrophes :

27:27 / 1:10:50
#INA #Culture
Apostrophes : Kafka, Orwell, Kundera | Archive INA
Apostrophes | Antenne 2 | 27/01/1984
« Trois grands écrivains sont à l’honneur à « Apostrophes » : Franz KAFKA, George ORWELL, Milan KUNDERA.
Milan KUNDERA, né en 1929, écrivain tchèque, exilé en France depuis 1975 et naturalisé français depuis 1981 vient de publier « L’insoutenable légèreté de l’être » chez Gallimard. A ses côtés :
– Simon LEYS de son vrai nom Pierre RYCKMANS), sinologue, enseigne la littérature chinoise à Canberra, auteur de « Les habits neufs du Président Mao », et surtout de « La Forêt en Feu » qui donna lieu à une mémorable séance d' »Apostrophes » en 1983, vient de publier « Orwell ou l’horreur de la politique ».
– Maurice NADEAU, critique littéraire et éditeur de la Quinzaine Littéraire.
Milan KUNDERA estime que pour son travail d’écrivain son exil est un enrichissement par la confrontation des deux langues. Son père était un pianiste qui jouait des compositeurs d’avant-garde, ce qui lui a donné du goût pour la modernité même à contrecourant. Lui-même pour vivre a été pianiste de bar. Quand il écrit ses romans, il utilise variations et répétitions qui sont des principes de la composition musicale.
Pour Simon LEYS, le thème essentiel de Milan KUNDERA porte sur la caractère mortel de la civilisation européenne. Pour Maurice NADEAU, la parution de « La plaisanterie » a été une révélation. Le travail de KUNDERA dépasse de beaucoup son statut de dissident. Le thème de la tragédie de l’Histoire est abordé avec humour et dérision. Milan KUNDERA pense que ne pas prendre l’Histoire au sérieux demande une grande force intellectuelle, cependant un romancier ne doit pas être un philosophe. L’érotisme est présent dans ses romans quand il est révélateur d’une situation. Maurice NADEAU résume les variations de « L’insoutenable légèreté de l’être ». Pour KUNDERA, il doit y avoir plusieurs lectures d’où l’embarras des critiques.
Pour PIVOT, le livre de Simon LEYS est une bonne introduction à la vie et à l’œuvre de George ORWELL. C’est presque par hasard qu’ORWELL a découvert la misère ouvrière qui va le convertir au socialisme. Durant la Guerre d’Espagne où il s’engage à côté des républicains, il a la conviction que la révolution est possible. Simultanément, il découvre la réalité du totalitarisme. « 1984 » et « La ferme des animaux » sont ses deux grandes œuvres. Milan KUNDERA n’aime pas le travail de George ORWELL mais le livre de Simon LEYS lui fait revoir son jugement. NADEAU préfère  » La vache enragée » (autre titre « La dèche à Paris et à Londres ») et « Hommage à la Catalogne ».
Milan KUNDERA pense qu’il faut commencer la lecture de Franz KAFKA par « Le procès » et « Le château ». Il pense que s’il est très connu, il n’est pas sincèrement aimé. KAFKA a apporté une autre imagination, avec lui le roman peut devenir invraisemblable. Simon LEYS comme Maurice NADEAU insiste sur l’importance de l’œuvre de KAFKA. NADEAU pousse à la lecture de « La colonie pénitentiaire ».
Milan KUNDERA termine l’émission sur l’importance qu’a eu Prague pour la culture européenne. »

Marie Sasseur dit: à

Celui qui abuse d’un pseudonyme pour faire tcheque, est inutilement méchant pour Passou.
Une attaque ad hominem qui masque mal que l’auteur du billet a lu l’auteur qu’il chronique.

Ce qui n’est pas mon cas. Sauf à mentionner le seul bouquin lu, il y a des années A- B , ante -blog , cette insoutenable légèreté de l’être, qui m’était apparu non comme une réflexion métaphysique , mais comme un petit récit existentiel, qui faisait du mot kitsch le fin mot du quotidien des personnages.

Alors en lisant :

« Il a revisité les anciennes catégories qui définissaient les grands romanciers d’Europe centrale, celle de la philosophie et du sérieux, pour les remplacer par un rire tout de désinvolture et d’impertinence, par l’humour et l’ironie contre les grotesques du système, et par l’élévation du kitsch au rang d’une catégorie quasi métaphysique. »

J’apprécie la plus-value, car l’humour ne m’avait pas pas franchement sauté aux yeux.

christiane dit: à

Je pense au Liban, à Beyrouth dévastée.
Un poème d’Andrée Chedid.
Née en Égypte 20 mars 1920 au Caire dans une famille chrétienne d’origine libanaise, morte le 6 février 2011 à Paris, elle vécut au Liban avant de s’installer en 1946 à Paris. Elle a grandi en trois langues – l’anglais, l’arabe, le français. Grand-mère de Mathieu Chedid (Alias M) et mère de Louis Chedid…

Rien
« J’ai traversé le Rien
Aux jours de mon enfance
Déchiffrant la mort
En nos corps d’argile
Et de brièveté
J’ai récusé l’orgueil
Disloqué les triomphes
Dévoilé notre escale
Et sa précarité

Cependant j’y ai cru
A nos petites existences
A ses saveurs d’orage
Aux foudres du bonheur
A ses éveils ses percées
Ses troubles ou ses silences
A ses fougues du présent
A ses forces d’espérance
Au contenu des heures

J’y ai cru tellement cru
Aux couleurs éphémères
Aux bienfaits de l’aube
Aux largesses des nuits
Oubliant que plus loin
Vers les courbures du temps
L’explosion fugace
Ne laissera aucune trace
De nos vies consumées

Et qu’un jour notre Planète
A bout de souffle
Se détruirait »

Rythmes, Gallimard, 2003

et alii dit: à

et dire que je croyais les plombiers polonais!
bonsoir

l’ombelle des talus dit: à

Par bonheur on peut écrire mal et peu.
Bonne soirée.

D. dit: à

Mais arrêtez donc votre cinéma, Rose.

D. dit: à

Juliette Binoche a tourné à poil, je m’en souviens. C’était dans quel film, Jazzi ?

Franz Kafka dit: à

à Marie Sasseur,

Non sens que d eparticiper à un carnaval en se plaignant (quand cela convient) que les gens soient masqués..

D. dit: à

L’entretien des ponts est important, B., mais peut-être pas autant que celui des tunnels.

D. dit: à

Milan c’est un nom de ville ou d’oiseau. Quelle drôle d’idée de se prénommer Milan. Franchement.

Marie Sasseur dit: à

Cette  » sale histoire » rappelle un peu celle de Kristeva. Les soutiens n’ auront jamais été que parisiens, ou, dans je cas de M. Kundera, d’écrivains bien intentionnés, pour qui la litterature est d’abord à considérer en fonction de la renommée médiatique.

Quoi qu’il en soit, si le biographe controversé, se fourvoie en essayant de trouver des preuves dans les écrits de Kundera, les deux auteurs de l’article praguois, ne regrettaient rien, sur le fond, un an après. Ou du moins leurs regrets sont d’abord de ne pas être venus à Paris… Et les grandes déclarations de demande d’excuses proférées par M. Kundera, sauf erreur, n’ont eu aucune suite.

« Petr Třešňák: « C’est un petit peu désopilant de voir à quel point il est facile pour des gens célèbres de signer quelque chose dont ils ne savent absolument rien, seulement parce que dans le texte figure le nom de Kundera et qu’il fait partie de la même corporation. Cela m’a déçu, mais ce sont des choses qui arrivent. »

Un an et demi après, on n’en sait pas vraiment plus sur l’affaire Kundera. Même s’il en est régulièrement question dans les médias tchèques. Adam Hradílek :

« C’est surprenant que cette affaire continue, un an et demi après. Pratiquement chaque semaine on en parle à la télévision ou dans la presse. On en parle dans les débats sur le passé, sur l’Institut d’étude des régimes totalitaires, sur son nouveau directeur. Le débat continue, même s’il n’y a pas de nouvelles informations sur l’affaire. Récemment, plusieurs historiens se sont cependant exprimés très favorablement sur notre article en remarquant que jusqu’à aujourd’hui, personne n’a réussi à réfuter les informations qu’il contenait. D’un autre côté évidemment les opposants à cet article persévèrent également, donc cette affaire va probablement continuer longtemps à faire parler d’elle. » »

https://francais.radio.cz/retour-sur-laffaire-kundera-avec-adam-hradilek-et-petr-tresnak-8573917

D. dit: à

Souvenons-nous de la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc. Il ne restait même plus de cendres des victimes, juste une petite trace blanche au sol.

Marie Sasseur dit: à

Au pseudo tchèque, si vos effets de manche impressionnent Passou, c’est qu’il aura bien changé ;).

D. dit: à

« Un Européen, c’est celui qui a la nostalgie de l’Europe. »

J’ai beau retourner ça dans tous les sens, je n’y comprends rien de rien. Un Européen, c’est un autochtone de la péninsule eurasiatique, tout simplement. Pourquoi toujours aller chercher midi à quatorze heures.

Franz Kafka dit: à

Est-ce un effet de manche que de rappeler que pour parler d’un livre il faut l’avoir lu en direct et non en différé ?

D. dit: à

Ce soir je mange des œufs en omelette, pommes de terres sautées et laitue.

D. dit: à

P’tain, je préférais Tintin. Au moins y’avais des images. Moi Kundera m’emmerde comme pas possible.

D. dit: à

Pourtant j’aime bien les tchèques en règle générale. Et c’est un très beau pays avec de très belles villes. Vive les Tchéques ! Mais Kundera. Bof bof bof et rebof bof bof. Et je pense que je ne vais pas être le seul à exprimer un tel avis.

D. dit: à

Quand je dis rebof bof bof, je pourrais dire rerebof rebof rebof.

D. dit: à

Parce que ses écrits ne sont guère plaisants.
Moi je me suis forcé à lire Kundera. Je n’évoque même pas ses messages, ses concepts. Avec certains desquels je peux être facilement en désaccord.
Non. Ce n’est tout simplement pas une lecture agréable. Point. Pour moi Kundera peut ne pas exister du tout, il ne me sert à rien. L’inverse est peut-être vrai par ailleurs mais je m’en fous complètement.

Marie Sasseur dit: à

Ok, pseudo tchèque, j’ai compris votre problème.
Cette bio parue en juin n’a pas encore de traducteur en français, et c’est bien aimablement, pas comme un de l’akademie ( hello Doktor Kafka), que vous proposez à cette communauté de lecteurs d’en faire un petit topo. Pas comme Passou, le pauvre qui a du galérer avec un traducteur automatique.

Dans le lien donné dans le billet sur cette bio toute new, il y a un commentaire – de lecteur- qui va -encore !- contribuer a la  » sale histoire », c’est cette histoire de purges à l’université de Prague, dans les années 50.

Pseudo tchèque, puisque vous vous réclamez de Bayard – et je n’ai d’ yeux que pour le château dudit, que ce soit dit – … A vous !
Je vais dîner, c’est l’heure.

l’ombelle des talus dit: à

Prague, mai 1965, Ginsberg élu « King of May » par les étudiants selon un ancien rite détourné par le régime, peu avant son expulsion par les communistes. Puis lors d’une séance de lecture (chez Ferlinghetti où Dylan leur rendra visite la même année) d’un poème tiré de l’évènement, en compagnie de Cassady, modèle pour le héro du Sur la route de Kérouac.
Traditional May Day celebration – where students elect a May King (Kral Majales) to rule over a bacchanal each May day – that the Communists allowed since their takeover in 1945. The Communists had instead used the date for huge Soviet style labor parades, but student protests & clashes with police in recent years had led the Czech president to test the original formula in 1965 in an attempt to placate them. And so, in returning to the earlier tradition, students were allowed to elect a King, nominating Allen. The exposure and high profile of the event no doubt played a huge role in Allen’s expulsion from Czechoslovakia later that week.
Prague, mai 1965, Ginsberg élu « King of May » par les étudiants selon un ancien rite détourné par le régime, peu avant son expulsion par les communistes. Puis lors d’une séance de lecture d’un poème tiré de l’évènement, en compagnie de Cassady, modèle pour le héro du Sur la route de Kérouac.
Traditional May Day celebration – where students elect a May King (Kral Majales) to rule over a bacchanal each May day – that the Communists allowed since their takeover in 1945. The Communists had instead used the date for huge Soviet style labor parades, but student protests & clashes with police in recent years had led the Czech president to test the original formula in 1965 in an attempt to placate them. And so, in returning to the earlier tradition, students were allowed to elect a King, nominating Allen. The exposure and high profile of the event no doubt played a huge role in Allen’s expulsion from Czechoslovakia later that week.
https://www.youtube.com/watch?v=cvq9iP_i_8U

Soleil vert dit: à

christiane dit: à
Je pense au Liban, à Beyrouth dévastée.
Un poème d’Andrée Chedid.

Et aussi mon maitre Georges Schéhadé découvert il y a bien longtemps dans une anthologie de Gaétan Picon

« C’est encore une fois l’automne
Le jardin court derrière ses feuilles

Personne n’est plus là :
Les fenêtres les gens
Mais le vent

Il y a une lune oubliée
Dans le ciel comme une figure

En souvenir du bel été
À boire disait une fontaine »

Le nageur d’un seul amour

Chaloux dit: à

A la réflexion, cet article m’étonne d’autant plus que généralement on a la courtoisie d’attendre qu’un personnage soit mort pour écrire sa biographie. Vouloir absolument en découdre avec un homme de 91 ans, le déprécier systématiquement, dès que c’est possible, qu’il publie ou qu’on écrive sur lui, me semble vraiment problématique. Assurément, cet étrange acharnement cache autre chose.

Jazzi dit: à

« Juliette Binoche a tourné à poil, je m’en souviens. C’était dans quel film, Jazzi ? »

Dans « Rendez-vous » d’André Téchiné. Elle se fait même cracher dans la gueule ! Le plus hard des films qu’elle ait tournés.

l’ombelle des talus dit: à

@ sa reconnaissance internationale, sa consécration par la Pléiade et bien que son nom ait été régulièrement cité pour le Nobel, les académiciens suédois ne l’ont jamais couronné ; peut-être cherchent-ils encore ses disques pour voir s’il vaut Bob Dylan.

Incidence goûteuse, ou goûtue comme dit l’autre amateur de galette, un prix Nobel de littérature entouré de quatre poètes dont un, à l’extrême droite, semble tout droit sorti d’une crèche vivante un jour de l’an 1965 (publier Howl ne fait pas tout)
https://s.hdnux.com/photos/12/13/45/2668911/6/1024×1024.jpg

Franz Kafka dit: à

à MSasseur,

Madame, je ne cherche pas la polémique. Si Kundera est responsable de ce dont on l’accuse, il faut le dire. S’il n’est oas coupable, aussi. Mais en cionnaissance de cause et non de manière approximative ou allusive comme fait M. Assouline pour des raisons que je ne connais pas. Cela dit, les romans de Milan Kunbdera sont un sommet artistique et littéraire, quoi qu’il ait ou faire, avant, pendfant ou après.

Marie Sasseur dit: à

# »Cela dit, les romans de Milan Kunbdera sont un sommet artistique et littéraire, quoi qu’il ait ou faire, avant, pendfant ou après. »

Ach so.

J’imagine que vous avez la même intransigeance avec le Nobel. Non, pas le troubadour, mais celui qui s’est aussi réfugié en région parisienne…
Un grand. Un grand scandale, là aussi.

Jazzi dit: à

Nous attendons avec impatience la réaction de Paul Edel !
Un connaisseur en la matière…

B dit: à

J’ai lu les livres de citės dans apostrophe dans une autre vie, et comme 4 décennies se sont écoulées depuis, l’eau passée sous les ponts à tout emporté et il me faudrait relire. Tenté de lire un plus récent – la fête de l’insignifiance – qui ne m’avait pas accrochée. Auteur qui connut un immense succès dans les annees 80.

B dit: à

Binoche, jeune, un rêve. Il y a aussi ce film où on la voit nager, lequel? Un visage, un corps, une peau , fraîcheur et rondeurs ni trop ni trop peu.

Marie Sasseur dit: à

@  » On aurait ainsi mieux compris comment un grand écrivain se déhistoricise dès qu’il se veut universel. »

cette  » depolitisation » , plus que deshistorisation, est presque exclusivement le fait de la critique parisienne.

https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/21713?locale-attribute=en

On y apprend que la version française de romans de Kundera est l’unique source pour la traduction vers d’autre langues.

Et que nos graaaands critiques parisiens font preuve de persuasion médiatique, – le plus graaaand ayant même osé la comparaison avec Diderot- que de véritable analyse littéraire.

franz Kafka dit: à

Madame Sasseur, vous dites n’importe quoi. Il faut se raissaisir.

D’un point de vue littéraire, c’est insupportable qu’un écrivain médiocre porte des jugements littéraires à l’emporte pièce et de manière sibylline.

Quant au Kundera ou au Peter Handke politiques, à chacun de juger, mais en connaissance de cause, non à partir d’approximations hasardeuses.

B dit: à

Passou, pardonnez les mėchants comme nous ne pardonnons pas à ceux sui nous ont offensés( et continuent car c’est dans leur ADN), Amen. ( c’est une version personnelle d’une prière très connue). Tende l’autre joue, et puis quoi encore? Quand on sait d’où cela vient, personne ne se pencherait pour ramasser une ordure sauf à revêtir l’habit et la fonction d’éboueur.

B dit: à

Diderot/kundera, je ny aurai pas pensé . Phil s’ il n’était en vacances nous livrerait une analyse bien sentie et reflechie à laquelle nous pourrions accorder crédit .

Marie Sasseur dit: à

« Si Kundera est responsable de ce dont on l’accuse, il faut le dire. S’il n’est oas coupable, aussi.  »

pseudo tchèque, faut faire un procès…lol.

B dit: à

Juste une petitevtrace blanche sur le sol

Je cherche quelquechose de blanc – étrange , n’est-ce pas? Et moi de retourner de fond en comble coins et recoins, lui surveillant, jamais satisfait des trouvailles.

Marc dit: à

Après les procès staliniens de sinistre mémoire, jadis, le procès passoulinien contre Kundera aujourd’hui.

B dit: à

Procès, c’est un peu fort. Le Milan Kundera vieillissant est simplement moins apprecié que le jeune écrivain. Pouvait-il toute sa vie continuer de se livrer à la critique d’un régime qu’il a quitté pour unique nutation… Reste cette sombre histoire de délation . A-t-il utilisé les mecanismes du scénario dont il est rendu responsable pour ėcrire? la stasi doit bien avoir en ses archives des traces de ce crime qui valut 20 ans de camps et emprisonnement à un pilote. La vérité policiere ne refait pas toujours surface. Et tout ceci peut etre retourne en un sens ou un autre semant le doute.

JiCé..... dit: à

Jeudi 6 aout 2020, 5h39

Je me souviens avoir lu deux trois trucs écrits par l’ami Milan. Quoi ? je n’en sais fichtrement plus rien aujourd’hui. C’est le signe que cette lecture ne fut que distraction.

Passons, donc… en allant ramer au lever du jour, le mistral est mort, au lieu de perdre notre temps en retour au passé sans intérêt.

Clopine dit: à

Eh bien, voici Kundera proprement habillé pour l’hiver, dirait-on… Et qui n’y part pas sans biscuits : un tchèque, mais avec provisions..

(bon d’accord, je sors)

PS : merci, et c’est mon coeur qui le dit, des intérêts que ma « chute » a suscités ici, j’ajoute une très spéciale pensée pour Rose, et à bientôt qui sait (les cachetons font que je n’ai guère qu’une heure de lucidité réelle, entre 6 et 7, mais je crois que pas mal de erdélien(ne)s en sont passés par là, pas vrai ? Je ne sais pas quand je vais sortir, mais il faudra bien que je sorte, ahahah ! MERCI à tous, et encore plus à notre hôte, Clopine)

rose dit: à

Clopine

C’est excellent : un tchèque mais avec provisions. Le meilleur pour vous à venir 😌❤

DHH dit: à

Soulagement heureux de lire Clopine ce matin et de e la trouver l’esprit assez alerte pour lancer un calembour.
elle est sur la bonne voie ;je sais que nous allons retrouver bientôt ses textes bien tournés
La RDL a fonctionné comme un cercle familial à l’écoute d’un des siens dans la tourmente :miracle de ces rencontres sur blog! .
Et souvenez vous ; ce n’est pas la première fois sur la RDL: Une première union sacrée compatissante autrefois autour d’une personne pourtant très décriée par certains, WGG le jour où il a perdu la femme qu’il aimait , accompagnée par lui jusque dans ses derniers moments

Marie Sasseur dit: à

# « mais je crois que pas mal de erdélien(ne)s en sont passés par là, pas vrai ?  »

Cocufiés ?

Passés par l’ HP ?

Allô, docteur.
C’est Sheila a l’appareil.

https://youtu.be/ve8n4cgPguM

B dit: à

Bonjour Clopine.

B dit: à

MS est du genre à tirer sur les ambulances, attendons le jour où elle sera à l’intérieur d’une d’entre elle. Avec des tireurs embusqués, un scénario à la Soumission, guerre civile, tout le monde se ficherait des principes et des accords de Genève.

B dit: à

elles, merdum. Pas de danger que ça lui arrive, c’est la femme au cent cinquante dessous! Une veuve joyeuse .

Paul Edel dit: à

Jazzi je ne sais rien de solide sur cette affaire Kundera donc je me tais
Et je relis Risibles amours ce livre dont Kundera a révélé que c était son préféré

Marie Sasseur dit: à

Si Paul passe par là, il peut télécharger cette thèse citée plus avant, il est cité, comme lecteur de Kundera.

Pseudo tchèque, bonne journée. Il me semble que vous avez fait un contresens en lisant le billet, en prêtant à Passou, une autre intention que la défense de Kundera.
Mais peut-être aurez-vous une heure de lucidité à y consacrer.
A vous lire, bonne journée.

Marie Sasseur dit: à

Ah, bonjour Paul.

rose dit: à

Clopine

Écoutez le premier de Sheila. Robe céladon et C’est le coeur/ordre du docteur.
Affection bourrue de votre soeur.
Z’êtes gâtée.
La mienne est tarée : elle a changé les serrures de chez ma mère qu’elle ne puisse plus rentrer chez elle et que moi je n’y dorme pas quand je vais la visiter deux jours d’affilée à Marseille.

Sous les pavés de Marie Sasseur, qu’elle balance sur l’ambulance, on entraperçoit la plage, de sable blanc, les mouettes, les goélands, les bernard l’ermite.

Franz Kafka dit: à

Marie Sasseur me fait penser à cette intellectuelle françase, dont je tairais charitablement le nom, qui, chez Pivot, a dit un jour vouloir apprendre le tchèque pour pouvoir lire Kafka dans le texte…

Marie Sasseur dit: à

Ah Pseudo tchèque, justement, je privilégie désormais les éditions bilingues francais-allemand des écrits de Herr Doktor K.

Marie Sasseur dit: à

Pseudo tchèque, je note que vous ne souhaitez pas polémiquer. Faire le mariole, serait plus juste.
Je compte néanmoins sur vous pour argumenter l’adjectif grand, collé à Kundera.
Sur ce, je suis déjà en retard.

Chaloux dit: à

mais je crois que pas mal de erdélien(ne)s en sont passés par là, pas vrai ?

N’exagérons rien. Je crois que c’est Krishnamurti qui dit : »Vous n’avez qu’un cerveau, prenez-en soin ».

Paul Edel dit: à

La question que je me pose à propos de Kundera c est:comment imaginer que le CSSR l l’équivalent tchèque de la Stasi soit resté sans rien faire depuis 1975… le passage à l’ouest d un écrivain en train de gagner une célébrité mondiale avec une telle charge idéologique a dû les faire gamberger pendant des années

B dit: à

Après tout, lui aussi à déserté et’est n’3st pas réputé pour son honnêteté, faute de pouvoir empoisonner physiquement salir sa réputation en n’atteignent dans son exil et son statut d’écrivain semble assez probable. La falsification des preuves doit être aussi aisée que la production de faux passeports.

B dit: à

L’est n’est pas
en l’atteignant

Soleil vert dit: à

Merci Pierre Assouline pour les liens dont sont émaillés vos chroniques. L’occasion ici de redécouvrir l’œuvre d’Anatole France

P.S « le moment de conscience de l’humanité » évoqué par AF à propos de Zola. Malraux n’a t-il pas repris cette expression pour Chaplin ?

Phil dit: à

l’équivalent tchèque de la Stasi..

bis repetita dear Pauledel, Fritz Lang est bien passé à l’ouest en son temps sous les yeux fermés de Goebbels sans momie.
la lecture de Kundera n’est pas à conseiller à Dame Clopine. Relevé une seule occurrence « antisémitisme », effet du masque sans doute, les fortiches du danube bleu seulement à Budapest peuvent déprimer sur commande.

B dit: à

Ils n’ont pas pu couper les jambes à Noureev , il s’en est fallu de peu! De plus il ne buvait pas de thé et ouvrait les portes ganté.

Franz Kafka dit: à

Madame Marie Sasseur,

J’apprécie que vous comptiez sur moi pour essayer de vous dire pourquoi, me semble-t-il, Milan Kundera est un « grand » écrivan, malgré/par-delà ses éventuels errements (tout comme d’ailleurs Peter Handke que vou ssemblez disqualifier littérairement pour des raisons politiques). Et ce, bien que ne lise pas le tchèque, mais seulement le français.
1)Un ton nouveau qui joue sur le sérieux/comique dans un contexte littéraire occidental des années 1968-1984, marqué etre autres par la découverte du boom latinoaméricain et le réalisme magique et par l’impact du roman à la phrase infinie à la Thomas Bernhard.
2) Une dimension musicale dans le récit portée par des ruptures harmoniques à la manière d’un Berg/Coltrane.
3) La revendication d’un roman qui pense et qui désigne par rapport à un roman qui se contente de dire et de décrire

L’oeuvre de Kundera établit, de mon point der vue (donc c’est parfaitement discutable), une sorte de rupture épistémologique dans la manière de faire fictionnelle..

Il faudrait développer tout ça, mais vous comprendrez que ce soit difficile de le faire dans un blog.
Cordialement
Votre Pseudo tchèque (pas barré), j’espère, préféré.

B dit: à

Votre Pseudo tchèque (pas barré), j’espère, préféré.

Les espèces ne sont ils pas plus faciles à écouler, un cheque même tchèque n’est il pas compromettant pour le créditeur et le débiteur ? Idem pour le virement, avec toutes ces surveillances il est facile de questionner la source. Les valises depuis affaire Bettencourt restent le moyen le plus sûr pour les tours de passe-passe magiques, invisibles, indolores, sans porteurs ni destinataires.

et alii dit: à

BRNOétant déjà un nom secret pour moi, quand sortit le premier Kundera, je l’ai lu aussitôt , et fait lire, je ne doutai pas qu’il fût un écrivain important
prenez soin de vous Clopine.

B dit: à

(tout comme d’ailleurs Peter Handke que vou ssemblez disqualifier littérairement pour des raisons politiques

Ici, c’est différent. Nous n’avons guère que des Valls, Fillon, Montebourg et sa compagne, Cahuzac, Hollande, Marine dans l’urne, j’en oublie, à nous mettre sous la dent. Comme errement, cela reste tout à fait acceptable.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…jeudi 6 aout 2020 à 9 h 55 min.

…il y a toujours des divergences de vues, liés à l’esprit, à la culture, aux raisonnements,!…
…of course,!…
…et, pour cela, dans les maîtrises de tout genres; il subsiste des a priori, des pensées à des liens fondées dans le système de la vie associative, qui coulent de source.

…comme des manières de  » codes « , révélateurs,!…maçonneries et corporations, ad-hoc,…

…des secrets dans l’enseignement pour réussir,…le jeux d’échec des comportements,!…et classes,…
…et puis après,
…on ne sait rien faire d’autres, que collaborer aux  » trucs « , pour se faire valoir, à trouver des collaborateurs qui travaillent pour vous,!…
…les alliances pour une génétique réussie d’échecs respectées,!…tous nobles, lords et boyards,…les turcs dans nos seins,!…

…à nous moudre le grain,!…ah,!Ah,!…

…encore une comme cela, et je rend mon tablier,!…mais faite donc,!…pile & poil.

Bloom dit: à

Vu en l’espace d’1h sur NHK hier soir, un bref commentaire d’une des vues du Mont Fuji d’Hokusai, un bref rappel du 75e anniversaire de l’attaque du 6 août 45, montrant les derniers hibakusha encore en vie, un sujet sur le déficit démographique qui se creuse chaque année un peu plus, mis en regard avec l’augmentation constante du nombre d’étrangers, et enfin un sujet sur le rôle des robots dans le dépistage du Covid en Thailande…Sapré Japon!

B dit: à

A ce propos, entendu deux versions contradictoires:

le Japon s’apprêtait à la reddition. C’ était su, et les bombes ont été malgré cela larguées, il ne fallait pas que ce travail scientifique ne serve à rien, une preuve une fois pour toutes.

Le Japon ne voulait pas lacher , les bombes ont été larguées.

christiane dit: à

Quel sens donner à certaines blessures ? Son « Je » est plein de métamorphoses… conte, journal intime, lettres aux amis… traces écrites qui portent une voix intérieure, minuscule, perdue dans un monde abracadabrantesque fait de vacarme et d’absence.
L’imagination plus forte qu’un reflet du passé, que l’angoisse et la douleur. Une aventure faite de disparitions et d’apparitions, ailleurs, autrement.
Une aventure perpétuellement recommencée…
Certaine devient un être de poésie… accrochant elle-même des étoiles dans son ciel de nuit.
Le « champ des possibles » écrivait hamlet avant de disparaître ou de se métamorphoser lui-aussi.
Elle écrit fort et dur… devenant une autre, pensive, au fond de sa solitude, de son exil. Dans sa nouvelle vie, une vérité peu commune comme un mythe compensatoire… Affranchissement lent. Son rêve efface un réel devenu abstrait. Elle est maintenant dans le labyrinthe. Ariane et Thésée le médiateur, liés par le fil de l’écriture.
Oui, Et Alii, moi aussi je croyais que les plombiers étaient polonais…

« Comprenne qui voudra
Moi mon remords ce fut
La malheureuse qui resta
Sur le pavé
La victime raisonnable
À la robe déchirée
Au regard d’enfant perdue
Découronnée défigurée
Une fille faite pour un bouquet
Une fille galante
Comme une aurore de premier mai
Souillée et qui n’a pas compris
Qu’elle est souillée
Une bête prise au piège
Des amateurs de beauté. »
Paul Éluard

JiCé..... dit: à

Les naines qui se prennent pour des ballerines littéraires déambulent souvent toute une prime jeunesse sur la pointe des pieds.
Rassurez vous, elles restent des naines et ne tombent pas de bien haut.

D’ailleurs, tout le monde s’en fout, sauf les figurantes qui jouent les infirmières bénévoles MeToo

renato dit: à

Il y toujours un crètin qui refuse la priorité aux pompiers ou une crètine qui fait du vélo sur le trottoir ; et naturellement il et elle prétendent avoir raison : lui du haut de sa voiture en mauvaise état et elle de ses cheveux faux blonds.

Cela bien à part, hier après-midi je suis, exceptionnellement, passé par le centre ville : est-il possible que les gens ne sachent vivre sans s’agglutiner comme des singes ? bon, il est vrai que l’homme est un singe qui a reussi, mais il faudrait faire preuve de cette intelligence qui semble être la fierté de l’espece !

Brinqueballe dit: à

C’est excellent : un tchèque mais avec provisions.

Mieux vaut éviter le tchèque en bois! 😉

Brinqueballe dit: à

Kafka dans le texte…

Avec du papier, Kafka, c’est du quotidien.

et alii dit: à

C EST TERRIBLE:en guise rêves,maintenant, je parle à haute voix la nuit,mais je ne sais pas à qui;des choses que je veux absolument qu’on sache, que j’explique, commente et la nuit,ça me plait bien;après,je me rendors;et maintenant , j’ai sommeil

Bloom dit: à

Sur les photos de la grande dame des portraits littéraires, le Tchèque est mat. Plus Fisher que Kasparov?

et alii dit: à

le récamier met en appétit avec ses soufflés:de génie?
https://lerecamier.com/fr/page-daccueil.html
Loin du tumulte parisien, l’esprit de Madame Récamier plane toujours sur Saint-Germain-des-Prés, soufflant ce que Sainte-Beuve qualifiait de « doux génie ».

rose dit: à

Le tchèque est mat.
Le tchèque ô Slovaquie (Slovénie et tous les balkans).

Que disséquez vous donc la nuit ? À voix haute ?

D. dit: à

On ne vous ovlige pas à regarder NHK, Bloom.
Les japonais font les émissions qu’ils veulent sans avoir à vous demander conseil, aux dernières nouvelles.
Moi je n’aime pas beaucoup le Japon en règle générale. Je me sens beaucoup plus l’esprit chinois que japonais. Mais j’apprécie la technologie japonaise qui m’a toujours donné satisfaction. La Nissan GTR Nismo est une pure merveille.

et alii dit: à

ROSE,c’était ,la nuit passée, lié au billet,parce que j’ai connu une femme tchèque(dont je louais le studio à Paris pendant qu’elle était secrétaire d’une institution internationale aux US ;son frère n’avait pu sortir de tchécoslovaquie

l’ombelle des talus dit: à

Le milk-tchèque, tout un poème

Daydream delusion
Limousine Eyelash
Oh, baby with your pretty face
Drop a tear in my wineglass
Look at those big eyes
See what you mean to me
Sweet cakes and milkshakes
I am a delusion angel
I am a fantasy parade
I want you to know what I think
Don’t want you to guess anymore
You have no idea where I came from
We have no idea where we’re going
Lodged in life
Like two branches in a river
Flowing downstream
Caught in the current
I’ll carry you. You’ll carry me
That’s how it could be
Don’t you know me?
Don’t you know me by now?
(Tiré du film Before Sunrise)

D. dit: à

210000 euros, excellent rapport qualité-prix.
Je vais peut-être m’en acheter une que je vais garer en double-file devant le Flore.
Si vous la voyez vous saurez que bibi est là et qu’il signe volontiers des autographes.

Brinqueballe dit: à

parce que j’ai connu une femme tchèque

Psytchèque?

Tchèque point Charlie!

Brinqueballe dit: à

Tongue in my Tchèque. 😉

Duchtchèque

D. dit: à

Pendant la famine de 1361 les tchèques étaient sans provision. C’est attesté.

D. dit: à

Je vous emmènerai faire un tour, Bérénice.
Juste un.

Jazzi dit: à

Paul, je ne parlais pas de « l’affaire Kundera » mais plutôt de ses oeuvres et de sa vie, sur lesquelles tu nous as si souvent parlé ! Y-at-il d’ailleurs une affaire Kundera ?

Je croyais que Franck Kafka était mort et suis surpris d’apprendre qu’il est musicien de jazz dans un bordel ! Sa mère est-elle au courant ?

Clopine a gardé son humour, on est rassurés !

Et alii, pourquoi parler toute seule la nuit alors que la RDL est faites pour entendre ce que vous avez impérativement à nous dire ? Parlez ma fille, on vous écoutera !

Jazzi dit: à

Franz, pardon !

Bloom dit: à

des documents selon lesquels en 1950, Kundera aurait fourni des informations à la police et à la Sécurité d’Etat mettant en cause un ancien pilote du nom de Miroslav Dvořáček ; arrêté pour espionnage, condamné à 22 ans d’emprisonnement, celui-ci fut longtemps incarcéré dans un camp de travail.

Kundera, tchèque et balance???

Jazzi dit: à

Il n’y a pas plus d’affaire Peter Handke ni d’affaire Albert Camus.
Juste des fils rendant hommage à leurs mères…
Laissons Marie Sasseur dans son rôle de grande justicière : à défaut de savoir tricoter, elle brandit ses longues aiguilles !

B dit: à

Pour l’esprit chinois, vous avez tort. Samsung se fait doubler par Huawei mais là n’est pas le problème. Outre leurs avancées technologiques, la Chine étend ses tentacules un peu partout et pour les poser plus près de ses voisins proches crée des iles artificielles dédiées selon le PC chinois à la culture des orchidées, ce qui vu des satellites a tout l’air d’installations militaires. Le Japon se réarme ainsi que Taiwan dans la crainte, Taïwan qui hypocritement ne siège pas ni à l’OMS ni à l’ONU pour protéger les intérêts économiques et les echanges ainsi que le survêtement genereux chinois de ces organisations lui permettant accessoirement au passage de magouilleurs les accords. Les voisins en sud de mer de Chine ont un peu peur, ce qui vous l’admettrez se comprend compte tenu des libertés extraordinaires que ce pays accordent à tous les supposés contestataires une fois qu’il a mis le grappin sur les territoires convoités ou sous son administration.

D. dit: à

Pour moi la destruction de Beyrouth apparaît clairement comme une opération menée par un ou plusieurs services speciaux.
Le but étant de rebattre les cartes dans un pays où la situation était devenue ingérable et enlisée.

Jazzi dit: à

« Je vous emmènerai faire un tour, Bérénice.
Juste un. »

Bérénice ne couche jamais le premier soir, D. !
Moi je veux bien que tu m’invites à la terrasse du Récamier…

B dit: à

Budgetement, budgétisation, pour survêtement.

B dit: à

Bérénice ne couche jamais le premier soir, D. !

Quand il n’y en a qu’un, si.

B dit: à

D, accident avec ces quelques tonnes n’est pas à exclure. A qui profiterait le crime? La moitié de la ville serait touchée. Comme pour Notre Dame, on ne saura jamais mais Toulouse stockait moins de matière dangereuse, inflammable mais pas explosive?

Jazzi dit: à

Des délices de la segmentation commerciale ciblée !

Mon téléphone fixe sonne : une dame me propose l’installation d’une douche à l’italienne gratuite pour personnes âgées.
Je lui raccroche aussi sec au nez.
J’ouvre ma boîte mail : « Vivez bien votre été : couches discrètes pour fuites urinaires masculines ».
Corbeille !

Marie Sasseur dit: à

Pseudo chèque,

Je vous remercie de votre commentaire.
J’ai vois de moins en moins de différence entre votre défense de Kundera et celle de Passou. Inconditionnel, illustré par aucun retour au texte en exemple.
Non monsieur, je me vois sans l’obligation de refuser ce chèque en blanc à quelqu’un qui se paie de mots. Surtout pour causer réalisme magique dans une cuisine en kit de chez ikea…
Pour Handke vous me prêtez une imbécillité dont la nature ne m’a point pourvue. Je vous renvoie aux derniers billets rdl le concernant, car ce romantisme schleuh, en forêt de Chaville, je kiffe pas du tout, non plus que sa povre moman prise comme tête de turc. Un sale mec qui battait sa femme en plus !

Belle suite à vous, très cher.

Jazzi dit: à

Sur la page FB de Clopine, confrontée à la bouffe de l’hôpital, on apprend que ce qu’elle regrette le plus chez Clopin, c’est son long et fin haricot vert craquant.
Résiste au chant des sirènes potagères, Clopine !

B dit: à

D, d’un autre côté, il est facile de faire sauter plus de 2700 tonnes d’explosifs laissés sans surveillance. Pas de revendication, le gouvernement est pluri partide pour ne laisser aucune des communautés sans représentants. A qui profiterait la destruction de la capitale dans un pays ruiné?

Bloom dit: à

Boom, seul Kundera détient la vérité

Vous me prêtez un pseudo bien explosif, B. L’influence du contexte, certainement (75ème anniversaire, horreur beyrouthine…)

rose dit: à

Et alii

Vous rêvez lié au billet ???? 😳

P.S je veux bien votre interprétation du cadeau à Gary.

B dit: à

@ Bloom. Mes excuses.

D. dit: à

A qui profiterait la destruction de la capitale dans un pays ruiné?

Vous êtes sérieuse quand vous posez ce genre de questions, Bérénice ?

B dit: à

Pour Handke vous me prêtez une imbécillité dont la nature ne m’a point pourvue

C’est absolument subjectif si je puis me permettre. L’enfer, c’est les autres.

B dit: à

Oui et j’attends votre point de vue car je n’en ai aucune idée.

Marie Sasseur dit: à

Les clébard-e-s ont les crocs.

B dit: à

Votre imagination se supervise, votre disque est rayé et vous aussi. Pas grave quand on a pour valeur étalon l’argent, n’est-ce pas? Qu’importe la créativité.

B dit: à

Paupérise pour supervise. My pardon.

B dit: à

Dans ce cas d’espèce, vous ne pouvez nier la subjectivité de votre opinion, à moins d’être bête et vous ne l’êtes pas quand votre intelligence se trouve mal ( au mal) employée.

Bloom dit: à

Ecrasée par des livres le 6 août 1945:
https://www.newyorker.com/magazine/1946/08/31/hiroshima

« Tout s’écroula, et Mlle Sasaki perdit connaissance. Le plafond s’effondra soudainement et le plancher se désintégra , les gens à l’étage furent précipités dans le vide et le toit au-dessus d’eux céda ; mais surtout, les bibliothèques situées juste derrière elle s’avancèrent et leur contenu la projeta à terre, sa jambe gauche horriblement tordue et brisée sous elle. Là, dans cette usine d’étain, au premier moment de l’ère atomique, un être humain était écrasé par des livres. »

Le reportage de John Hersey pour le New Yorker du 24 août 1946 est à lire.

B dit: à

D, pourquoi y aurait il un commanditaire à explosion de Beyrouth et qui selon vous ( 3,2 sur l’échelle de richter, ressentie jusqu’à Chypre).

et alii dit: à

à ceux qui demandent:
Arrêté lors de son voyage en Tchécoslovaquie à cause de son soutien aux intellectuels de l’Est, engagé pour les « sans-papiers » et une hospitalité inconditionnelle, les positions de Derrida sont-elles le signe d’un certain « angélisme » du philosophe – comme le lui reprochera Chevènement? Jérôme Lèbre nous explique pourquoi selon Derrida l’engagement passe à la fois par la rue et par les textes.
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/expliquez-moi-derrida-34-contre-la-fin-du-monde

et alii dit: à

« C’est à fin de son séjour à Prague, en décembre 1981, que Jacques Derrida est interpellé à l’aéroport de Prague. Il est arrêté pour trafic de drogue. Les policiers trouvent en effet du haschish dans ses bagages. Bien entendu, c’est un coup monté. L’inculpation trouvera nécessaire d’ajouter au motif du trafic, celui de la «production» de drogue, une accusation pour le moins loufoque.

La célébrité de Derrida dans les milieux intellectuels français impose de toutes façon de sérieuses limites au régime tchécoslovaque, sous peine de crise ouverte avec la France, ce que Moscou ne souhaite sans doute pas. Mais les inquiétudes sont, un court laps de temps, palpables. On se rappelait de la mort, quatre ans plus tôt en 1977, du philosophe Patocka, suite, vraisemblablement, aux tortures subies lors de son interrogatoire. Le régime policier pouvait encore se montrer extrêmement brutal.

Jacques Derrida ne passera finalement qu’une journée et une nuit en prison mais son arrestation résonne comme un avertissement des autorités vis-à-vis des dissidents tchécoslovaques et notamment des signataires de la Charte 77. »
inhttps://francais.radio.cz/des-francais-dans-les-geoles-tchecoslovaques-8603742

Franz Kafka dit: à

Madame MS: Vous avez raison, on ne prête qu’aux riches… surtout, quand il s’agit d’imbécilité.
Comme on dit en Argentine: vous êtes « puro verso ».
Cordialement

Votre chèque adoré

Brinqueballe dit: à

et alii dit: à

à ceux qui demandent:

Mais on ne vous a rien, mais rien, demandé!
A-t-il effeuillé la Marguerite tout au long du voyage?

et alii dit: à

Ce colloque1
s’est tenu à Besse-et-Saint-Anastaise au
commencement de l’été 2008; sous le titre initial «Crime et
criminels, savants et meurtriers: intrigues de la vérité et de la
justice», il réunit en nombre à peu près égal des chercheurs,
enseignants-chercheurs, et étudiants provenant de France, de
Slovaquie, de Roumanie et de République tchèque, dans la tradition
des universités d’été co-organisées depuis 1991 par l’association
Jan Hus et les universités de Bratislava, Brno, Košice (en 2013
capitale européenne de la culture), Olomouc, Prague et Prešov.
Il s’est agi, pour les deux institutions organisatrices, l’université
Blaise Pascal de Clermont Ferrand, d’une part (département des
lettres, de la philosophie, des langues, du droit) et l’Association Jan
Hus d’autre part, de réunir leurs compétences. Leurs objectifs
convergeaient depuis de longues années, l’Association Jan Hus
travaillant au rapprochement et échanges des professeurs et étudiants
français, tchèques et slovaques en lettres, droit et sciences humaines,
et l’université Blaise Pascal accueillant régulièrement des
enseignants, chercheurs, doctorants et étudiants issus de République
Tchèque et de Slovaquie lors d’échanges d’enseignants, de
séminaires spécialisés ou de séjours d’études doctorales. Pour la
commodité de l’organisation l’université d’été a été intégrée dans
une période postérieure au déroulement des sessions d’examen, à la
in
http://pubp.univ-bpclermont.fr/public/pdf/fictionsetverites.pdf

et alii dit: à

« e. Quand la scène du
crime était l’espace de la rue on la nommait la soulasse. La rue c’est
aussi la page, la surface, les lignes. Voici les mauvais coups, les
surins, le Tric-trac, le frincmont, le paquet (aussi bien crime que
prison); voici qu’on fait du mauvais en faisant à quelqu’un son Aff
(pour affaire). Notre époque est devenue, par des mécanismes très
intelligibles, pauvre en vocabulaire ; le crime ne s’est pas normalisé
mais il est devenu l’énigme qu’il faut résoudre.
Il est certain que le crime se dénoue de deux façons qui le
transposent dans l’ordre du symbolique. Il est d’abord reçu dans
l’enceinte du tribunal, qui lui en présente en miroir la raison,
l’ordre reconstitué des faits, l’Acte d’accusation placé devant les
yeux d’un scrupuleux greffier; il est ensuite récit, enquête du
minutieux policier, histoire pointilleuse, récit méticuleux qui tient
en haleine et réserve bien des surprises, avec collaboration de tous
même lien

Marie Sasseur dit: à

Pseudo tchèque,

je m’apprêtais, après en en avoir moi-même vérifié la pertinence selon mes petits moyens, c’est à dite en vidant le magasin du telecopieur

– je n’ai pas roupillé sur un banc d’amphi jusqu’à bac +12 pour faire écrivaine-

à vous faire part de l’extrême richesse de la thèse de miss Bejy, dont j’ai posté le lien ici même. These de 2018, dont tout lecteur – en français- de Kundera, SE DOIT de lire le chapitre II,  » La retraduction de  » la plaisanterie » » et le chapitre IV :  » la réception de l’oeuvre de M. Kundera; entre interprétation et malentendu  »
Bravo à cette dame pour ce monument d’intelligence.

Voilà tchèque en bois, ce que je voulais vous dire, avant que vous ne fassiez preuve d’une susceptibilité de vieille poule.

et alii dit: à

Jirí PECHAR
Si le sujet de cet ouvrage doit être le crime dans ses différents
aspects, on ne peut omettre les crimes commis par les régimes
totalitaires dont notre pays et nous-mêmes avons été les témoins,
sous le regard des intellectuels occidentaux1
.
Les crimes totalitaires se révèlent d’abord par l’invention de la
notion d’ennemi du régime et d’un chef d’accusation justifiant de la
condamnation à mort. En Tchécoslovaquie ; le nombre des exécutés
comme « ennemis du régime », pendant les quelques années où le
pays fut sous la domination directe des conseillers soviétiques, est
de deux cent quarante deux personnes
lien colloque

Jazzi dit: à

« Praga vítězí »

Sur la photo du haut = Les chevaliers de Prague (trad. du slovène)

Jazzi dit: à

J’ai vu tout un tas de films, mais je ‘ai plus le temps ni l’envie d’en faire le compte-rendu…
Trop le lectures (sacrées) au programme !

et alii dit: à

: dans les années
1960, la société tchécoslovaque a voulu tirer toutes les conséquences
de leur révélation, mais l’occupation du pays par l’armée soviétique
a mis fin à cet effort. C’est justement à ce moment que Sartre prend
ses distances avec le régime soviétique. Ainsi en 1975 il déclare
dans un entretien pour Le Nouvel Observateur que ce régime est une
débâcle totale et cette constatation le mène à une critique du
marxisme : le marxisme implique une philosophie du pouvoir qui a
fait en URSS les preuves de sa malfaisance.
Il faut dire cependant que le régime communiste, tel que nous
pouvions le connaître sous l’occupation russe, régime que les
dirigeants tchécoslovaques imposés par les occupants qualifiaient
de «Normalisation », était quand-même bien différent du
totalitarisme stalinien. Si l’on voulait se tenir à la notion de
totalitarisme définie par Hannah Arendt, il faudrait désigner le
régime post-khrouchtchévien plutôt comme post-totalitarisme. La
seule chose qui importait aux dirigeants de ce régime était de garder
leur pouvoir et de tenir la population dans l’obéissance.

Jazzi dit: à

Il faut bien avouer que le matérialisme n’a pas eu la peau de l’idéalisme et que le marxisme s’est montré incapable de remplacer le capitalisme. Quant aux sociétés humaines, elles n’ont pas trouvé mieux que de se structurer autour de la famille…

bouguereau dit: à

yest possibe quau demeurant qu’on détrone le chat d’iran ou quon récus le bon négus..mais pas baroz..c’est lmagicien doz

frantz dit: à

Jazzy ! Pas  » PraGa Vitezi » et pas « traduit du slovène  » ! C’est du tchèque et c’est  » PraVda Vitezi » : « la Vérité vainc / vaincra »
C’était la devise de Jan Hus, reprise par les Hussites dont l’emblème était un calice ( visible derrière Kundera).
La devise a été reprise par Masaryk, le Président de la Tchécoslovaquie entre 1918 et 1935 et reprise, ensuite, par Havel. Depuis, elle figure sur l’oriflamme personnel du Président de la République tchèque, qui flotte sur le toit du Château de Prague.

bouguereau dit: à

Ecrasée par des livres le 6 août 1945:

hassez de dieudonné kabloom..houhou tèrezoune elle appelle la polisse

bouguereau dit: à

ta gueule keupu

bouguereau dit: à

… le passage à l’ouest d un écrivain en train de gagner une célébrité mondiale avec une telle charge idéologique a dû les faire gamberger pendant des années

polo y rêve d’un coup d’phil de staline..un tel momentoum de la litterature le fait hencore gamberger..comme dirait baroz ‘rien ne remplace le goulag’

bouguereau dit: à

J’ai vu tout un tas de films, mais je ‘ai plus le temps ni l’envie d’en faire le compte-rendu…
Trop le lectures (sacrées) au programme !

..ben quoi..c’est l’moi d’aout qu’il dirait drihihon..

D. dit: à

B dit: à

D, pourquoi y aurait il un commanditaire à explosion de Beyrouth et qui selon vous ( 3,2 sur l’échelle de richter, ressentie jusqu’à Chypre).

Pourquoi n’y en aurait-il pas eu un ? La question peut être retournée et, selon la formule consacrée, « toutes les hypothèses sont envisagées » – sauf celles qui seraient primairement dérangeantes et que l’on se dépêcherait de ne pas les envisager.

Chacun était informé du très haut niveau de corruption au Liban, qui rendait la plupart des attributions de contrats (énergie, eau, construction, infrastructures etc..)parfaitement opaques et souvent taillées sur mesure pour rapporter un maximum de flouze à l’intelligentsia locale et un minimum de bénéfice à la population ordinaire.
Générer un « accident » de ce niveau permet de pointer du doigt cette intelligentsia (qui n’a pas su etc…) pour mieux faire sauter ses pions et en placer d’autres, chargés de la reconstruction et de la refonte des institutions politiques, économiques et sociales. En fait c’est une méthode typique des services secrets. Reste à savoir lesquels. Et nous ne le saurons évidemment jamais.
Moralement, cela peut être couvert par un « mal pour un bien » : « combien seraient morts des conséquences d’avoir fait perdurer l’ancienne situation » vs « ce que le redressement suivant l’accident va apporter à la population ».

C’est tout. Il n’y a vraiment rien d’autre à dire.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…replay,…
…jeudi 6 aout 2020 à 9 h 55 min.

…il y a toujours des divergences de vues, liés à l’esprit, à la culture, aux raisonnements,!…
…of course,!…
…et, pour cela, dans les maîtrises de tout genres; il subsiste des a priori, des pensées à des liens fondées dans le système de la vie associative, qui coulent de source.

…comme des manières de  » codes « , révélateurs,!…maçonneries et corporations, ad-hoc,…

…des secrets dans l’enseignement pour réussir,…le jeux d’échec des comportements,!…et classes,…
…et puis après,
…on ne sait rien faire d’autres, que collaborer aux  » trucs « , pour se faire valoir, à trouver des collaborateurs qui travaillent pour vous,!…
…les alliances pour une génétique réussie d’échecs respectées,!…tous nobles, lords et boyards,…les turcs dans nos seins,!…

…à nous moudre le grain,!…ah,!Ah,!…

…encore une comme cela, et je rend mon tablier,!…mais faite donc,!…pile & poil.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…replay,…15 h 44 min.
…jeudi 6 aout 2020 à 9 h 55 min.

…il y a toujours des divergences de vues, liés à l’esprit, à la culture, aux raisonnements,!…
…of course,!…
…et, pour cela, dans les maîtrises de tout genres; il subsiste des a priori, des pensées à des liens fondées dans le système de la vie associative, qui coulent de source.

…comme des manières de  » codes « , révélateurs,!…maçonneries et corporations, ad-hoc,…

…des secrets dans l’enseignement pour réussir,…le jeux d’échec des comportements,!…et classes,…
…et puis après,
…on ne sait rien faire d’autres, que collaborer aux  » trucs « , pour se faire valoir, à trouver des collaborateurs qui travaillent pour vous,!…
…les alliances pour une génétique réussie d’échecs respectées,!…tous nobles, lords et boyards,…les turcs dans nos seins,!…

…à nous moudre le grain,!…ah,!Ah,!…

…encore une comme cela, et je rend mon tablier,!…mais faite donc,!…pile & poil.

Franz Kafka dit: à

À Mme Marie Sasseur

Madame, bien que votre syntaxe à la Gertrude Stein (Stanzas in meditation) me laisse quelque peu perplexe, je serais presque tenté de vous demander en mariage tellement vous faites preuve de constance dans l’utilisation d’expressions à mon encontre (‘vieille poule’, (t)chèque en bois, Pseudo tchèque’) qui pourraient me laisser croire à un intérêt pour ma personne auquel je ne puis, pour autant, répondre.

Je vous souhaite le meilleur, des bonnes lectures, et vous conseille, si vous ne l’avez pas encore lu, pour agrémenter cet été caniculaire, les romans du chilien Roberto Bolaño, en particulier Étoile distante et le gros pavé 2666. À moins que votre cher Pierre Assouline ne vous l’ait, un jour, interdit..

Bien à vous

La vieille poule tchèque

Marie Sasseur dit: à

Cher tchèque en bois,

Je suis déjà prise pour cet été, ce qu’il en reste: je pars en vacances avec Me Sureau, dans la valise.
Je constate une fois de plus et malgré toute ma bonne volonté, et je vous en rappelle brièvement les exploits:
– le lien où 2 auteurs de l’article de la revue pragoise Respekt maintiennent leur avis sur la base des documents qu’ils ont produit, qui permettent à ceux qui le veulent de trouver la vérité
– le lien dans le billet, qui renvoie à cette bio non autorisée de Kundera, non encore parue en français , qui avec un traducteur on line, permet de bien comprendre l’aversion suscitée par des révélations.
– sur un plan strictement littéraire, enfin, ce lien qui permet de télécharger la thèse de la miss Bejy, sur la réception de l’oeuvre de M. Kundera en français, et en particulier par la critique parisienne
– et pour finir, cette indication personnelle: je n’ai rien lu de M. Kundera, fors son insoutenable légèreté de l’être. Petit récit existentiel de personnages en prise aux affres de leur quotidien.

J’aurais ou continuer avec cette cinglante repartie de Peter Estherazy sur l’Europe bien parisienne de Kundera…..

Malgre tout cela, tchèque en bois, vous osez me proposer la botte ?

Allons allons, au boulot !

Jazzi dit: à

Merci frantz, sur le bloc de l’est je suis particulièrement nul !

christiane dit: à

La grande tradition littéraire du Cercle de Vienne emmêlement les destinées de Rilke, Trakl, Kafka, Musil, Broch, Hoffmansthal, Schnitzler, Zweig, Roth, Ingeborg Bachmann, Handke, Thomas Bernhard… Doderer… dans la prescience de tout ce qui était en train de leur arriver, ce qui allait se passer, ce temps où les frontières de l’humain allaient être bouleversées, où des hommes allaient être anéantis alors qu’ils se rencontraient entre insouciance, inquiétude voire désespoir dans les cafés du Ring, quartier général de la jeune littérature.
Voilà que nous revient par une critique littéraire d’une grande beauté – qui n’emprisonne pas l’œuvre mais la magnifie -, avec une densité et un dépouillement inouïs, « Heimito von Doderer, le grand écrivain autrichien oublié de le génération Musil et Broch » par Paul Edel sur son blog.
Le critique littéraire vit par procuration, se faisant porte-parole de celui qui a écrit, approchant ces frontières d’un dédoublement partiel pour arriver à une opinion personnelle.
Transmettre des œuvres, sa passion essentielle, partager ses découvertes, mobilisant la voix d’un auteur d’un livre, sa réalité éphémère et charnelle pour nous conduire vers la lecture.
Au commencement était le Verbe…

Patrice Charoulet dit: à

Sommaire du livre coordonné par Pauline Escande-Gauquié et Bertrand Naivin, « Comprendre la culture numérique », 224 p, Dunod éd , 2020

Algorithme : Par Sarah Labelle
Bitcoin : Par Adrian Sauzade
Communauté : Par Yasmina Jaafar
Disruption : Par Jean-Luc Raimond
Extimité : Par Serge Tisseron *
Fake news : Par François Allard-Huver
GIF : Par Gustavo Gomez
Hypertexte : Par Caroline Angé
Intelligence artificielle : Par Laure Bourgois
Journalisme : Par Valérie Jeanne-Perrier
Kim Kardashian ou le selfie ? : Par Pauline Escande-Guaquié
LOL : Par Laurence Allard
Musique en ligne : Par Sébastien de Gasquet
Netflix : Par Michael Bourgatte
Open data : Par Pierre-Alain Raphan
Poésie computationnelle : Par Yves Citton
QR Code et « communacteurs » du big data : Par Serge Miranda
Réseaux sociaux : Par Bertrand Naivin
Scroll et Swipe : par Camille Alloing
Troll : Par François Jost
Utopie start-up : Par Nicolas Menet et Benjamin Zimmer
Virtual Reality (réalité virtuelle) : Par Vanessa Lalo
Wikipeaks : Par Arnaud Mercier
X ou YouPorn : Par Marion Haza
YouTube : Par Thierry Devars
Génération Z : Par Frédéric Tordo
________________________________________________________________________________
*Note de P. Ch : Paul Mathias, président du jury d’agrégation de philosophie en 2019, parle assez longuement de ce terme et de Serge Tisseron, dans son exposé (que je viens de mettre sur mon mur
Facebook) relatif aux pratiques numériques, et que l’on peut écouter avec fruit.

Jazzi dit: à

La RDL serait-elle un blog d’adolescents ?

Marie Sasseur dit: à

# »À moins que votre cher Pierre Assouline ne vous l’ait, un jour, interdit.. »

Le plus beau pour la fin.

Tcheque en bois, honteux zonard, tout en boursouflures manierees de Homais, qui usurpe un pseudo avec la bénédiction de celui qu’il vient insulter, sans rime ni raison, est pangolin web zero.

Notez cela dans votre catalogue, Charoulet.

Janssen J-J dit: à

J’ai toujours été frappé par les conséquences politiques de deux anecdotes à peu près similaires dans leur matérialité et dans le caractère tragique des conséquences politiques tragiques engendrées par le geste des protagonistes : celui de Ludwik Jahn, dans la Plaisanterie chez Kundera, [« Toute l’histoire de ma vie a été conçue dans l’erreur, avec la plaisanterie de la carte postale, avec ce hasard, ce non-sens »] (1965)… Et celui du couple Otto et Elise Hempel in Seul dans Berlin, chez Fallada, (1943). Je n’ai jamais lu, sauf erreur de parallèle possible entre ces deux romans, qui n’a apparemment aucun lieu d’être. Et pourtant, dans la mémoire d’un vieux lecteur comme moi, cette coïncidence de littérature m’a durablement toublé… Je n ‘ai pourtant jamais cherché à savoir si Kundera avait jamais été influencé par Fallada, car peut me chalait la génétique littéraire. J’aimais les romans politiques visionnaires des temps dictatoriaux troublés, quels, car ils m’avaient fait maturer dans l’itinéraire de ma propre vie intellectuelle.
Quel hommage pourrait-je bien rendre de plus aujourd’hui à Kundera, sauf à espérer que ce message soit lu par le nonagénaire franco-tchèque. Saluer son œuvre estimable, passionnément défendue durant les années 80 et 9O, puis lentement oubliée, une expérience apparemment commune à pas mal d’erdéliens passoulinés.
Je salue Milan K., et dans la foulée l’hommage d’A Finkie qui avait su en évoquer la puissance (comme le 1er commentaire l’a justement rappelé).
Bien des jours heureux encore à eux, sur cette vieille terre des amoureux d’une littérature universelle exigeante, explicative et un brin consolatrice.

Marie Sasseur dit: à

##avec une densité et un dépouillement inouïs, « Heimito von Doderer, le grand écrivain autrichien oublié de le génération Musil et Broch » par Paul Edel sur son blog.#

Quelle extase, Paul.

https://youtu.be/xOA2peektmo

Janssen J-J dit: à

@ P. Ch. : une question à Patrice Charoulet. Ce qui vous appelez votre « mur facebook », est-ce ce que l’on voit dans ce lein ?
http://blocnotesdepatricecharoulet.blogspot.com/
Je ne suis pas affidé à votre cercle d’amis (FB), mais je peux y accéder comme le tout venant moyen, si c’est cela.
Il est vrai que je ne possède pas le langage des usages réticulaires des pratiques numériques… Bàv,

Franz Kafka dit: à

Madame MS, votre rage éruptive à la manière (dans la forme, non dans le contenu, ne me faites plus un mauvaid procès) du Céline de L’école des cadavres ou de L’agité du bocal, me pousse à prendre la plume pour vous contrer.
1) Je n’ai insulté personne, ni vous, ni M. Pierre Assoline, contrairement à vous envers moi.
2) Je me suis permis de rappeler que, malgré Pierre Bayard, il vaut mieux ne parler que des livres que l’on a lus.
3) Je me suis permis de dire que le billet/article de M. Pierre Assouline était profodément lâche, même s’il s’avère, lorsque l’on aura pu vérifier (ou non) les dires sur Milan Kundera, que ce dernier a fauté gravement. Pour l’instant rien n’est sûr et M. Pierre Assouline écrit un billet vipérin.
4)Je me suis permis de dire que Pierre Assouline, romancier très médiocre et très lourd, se permet de critiquer pour sa lourdeur un écrivain qui est tout sauf médiocre, qui a renouvellé le roman occidental et qui, le plus souvent, n’est pas lourd comme l’auteur du Golem.
5) Soignez votre syntaxe, Madame, car elle reflète les perturbation de votre pensée et de votre âme.
6) Je reprends ma demande de mariage. Je me suis trompé sur vous.

Cordialement

Franz Kafka

Marie Sasseur dit: à

Tcheque en bois, no rage, definitly : no way.

En revanche, votre charge aveugle est ébouriffante.

Je vais me plonger dans la these de miss Bejy.
Il est possible que sans les gauchistes qui ont mis à sac l’université française, et le concours des cols maos que le monde entier ne nous envie pas, comme le mari de Kristeva, et l’ hystérique au brush tres vieille dingue de l’ A F, M. K. en serait resté à son niveau d’etiage médiatique: du kitsch pour bobos.

Marie Sasseur dit: à

Paul, je ne vous oublie pas. Vous avez aussi votre part de responsabilité, dans cet abrutissement, une molle du lac, mon vieux, c’est quelque chose !

Bloom dit: à

Le grand retour, inédit de Franz Kafka, dit Le choucas.

Marie Sasseur dit: à

Dites, tchèque en bois, il ne vous a pas échappé que Passou n’est pas l’auteur de cette bio de Kundera, quand même ?

Si ?
Allez vous galegez; que vous soyez con passe encore, mais un con ne sachant pas lire, c’est plus dur à admettre.

et alii dit: à

Jaroslav Radiš relate l’échange qui avait eu lieu en 1968/69 entre Milan Kundera et Václav Havel. Pour le premier, le Printemps de Prague fut un de ces moments importants par lesquels seuls des petites nations peuvent exister en créant des valeurs singulières : ce qui était en jeu dans cette révolte, c’était la possibilité du développement démocratique d’un projet de société socialiste ; l’événement était de portée mondiale. Ce à quoi Vaclav Hável répliqua par le sarcasme, en réclamant de se tourner simplement vers le modèle occidental, pour lequel « la liberté n’est pas l’acquis d’une expérience sociale, mais une évidence». Selon Jaroslav Radiš, 1989 semble avoir donné raison à ce dernier.
inPrague, quarante ans après
https://www.nonfiction.fr/article-1428-prague-quarante-ans-apres.htm

et alii dit: à

À cette question, Jaroslav Rudiš répond par un article paru dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung, « Kurzer Halt an einer Tankstelle » .

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