de Pierre Assouline

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La République des livres
0euvre et vies de Milan Kundera

0euvre et vies de Milan Kundera

On croirait un cas d’école pour atelier d’écriture créative : comment écrire la biographie d’un grand écrivain vivant lorsque ledit écrivain est de longue date un homme qui se tait obstinément ? Milan Kundera (Brno, 1929) est si discret, si ennemi de tout épanchement médiatique et de toute confession aux exégètes, qu’il réussit à vivre en homme invisible alors qu’il habite en plein Paris à deux pas du « Récamier », l’un des restaurants qui compte le plus d’éditeurs et de critiques littéraires au mètre carré. On se doute qu’il a fait sienne la forte pensée de Cioran selon laquelle la perspective d’avoir un biographe devrait faire renoncer à avoir une vie. D’ailleurs, sa mort a été si souvent annoncée par les réseaux sociaux que l’on se prend à lui envier une telle mauvaise santé de fer. Malgré l’importance de son œuvre, sa reconnaissance internationale, sa consécration par la Pléiade et bien que son nom ait été régulièrement cité pour le Nobel, les académiciens suédois ne l’ont jamais couronné ; peut-être cherchent-ils encore ses disques pour voir s’il vaut Bob Dylan.

A ses yeux, c’est simple, sa vie tient en deux phrases :

« Milan Kundera est né en Tchécoslovaquie. En 1975, il s’installe en France ».

Voilà au moins quelqu’un qui ne vous envahit pas de son verbe et ne délaye pas son ego. C’est ainsi et pas autrement qu’il accepte d’être présenté dans les différentes éditions françaises de ses livres. Seulement voilà, on a beau fuir les parasites et décourager les curieux (pas d’interview, pas d’accès aux archives ni aux amis etc), il arrive qu’ils vous rattrapent. Une première fois l’an dernier, une biographie lui était consacrée en France aux éditions de l’Archipel par Jean-Dominique Brierre mais elle passa inaperçue en raison de son insoutenable légèreté. Elle semble avoir beaucoup plu à Kundera si l’on en croit le mot (en tchèque !) qu’il lui a adressé, mais pour un biographe, ce n’est pas forcément un compliment.

Il en est tout autrement de celle qui est parue en juin à Prague sous le titre Kundera: Český život a doba (une vie tchèque en son temps). Une biographie non-autorisée, cela va sans dire mais va mieux en l’écrivant. Son auteur, l’écrivain Jan Novák, a volontairement interrompu ses recherches et son récit à la date-butoir de 1975, lorsque l’écrivain a émigré en France. Seul l’intéresse l’homme d’avant comme il l’a confié au micro de Radio Prague international. Selon lui, Kundera a reconstruit son passé en arrivant en France, comme nombre d’émigrés. Non, affirme-t-il, il n’a pas été exclu d’une université ; non, il n’a pas travaillé dur dans des régions minières ; non, il n’était pas pratiquement inconnu dans son pays jusqu’à la parution de La Plaisanterie en 1967 puisqu’en 1963 déjà il avait été le lauréat d’un prix littéraire remis par l’Etat et l’auteur de poésie « stalinienne » ; non, il n’était pas anticommuniste comme en témoigneraient ses discours lors d’officiels congrès d’écrivains et ses distances par rapport aux réformateurs ; non, il ne fut pas une victime du système, il en a au contraire profité etc. Là où le biographe pointe des mystifications, le romancier peut dire qu’il s’est réinventé, ce qui n’a rien de surprenant venant d’un maitre de la fiction qui, dans L’ignorance, avait entrepris de comparer les mots et expressions dont usent les langues de la vieille Europe pour désigner le sentiment de nostalgie: saudade, spleen, sehnsucht…

Jan Novak a retrouvé des textes de jeunesse, certains publiés sous pseudonyme ; il a mis le pied dans la porte des témoins récalcitrants ; mais de son propre aveu, même si son pavé de 900 pages fouille d’innombrables zones d’ombre, deux points obscurs ont été les aiguillons de sa curiosité. D’abord le séducteur, l’homme à femmes à propos duquel son ami Ivo Pondělíček, psychanalyste et sexologue, complice de ses escapades et de son donjuanisme, semble avoir été bavard, éloquent, détaillé, lettres et souvenirs à l’appui. Ensuite, « l’affaire », cette sale histoire qui a resurgi en 2008 dans les colonnes du magazine Respekt lorsqu’un chercheur de l’Institut tchèque pour l’étude des régimes totalitaires a dévoilé des documents selon lesquels en 1950, Kundera aurait fourni des informations à la police et à la Sécurité d’Etat mettant en cause un ancien pilote du nom de Miroslav Dvořáček ; arrêté pour espionnage, condamné à 22 ans d’emprisonnement, celui-ci fut longtemps incarcéré dans un camp de travail. Soutenu par nombre d’écrivains un peu partout dans le monde, Kundera nia avec force ce qui n’empêche pas Novak d’y revenir en détail, se disant convaincu de la véracité de l’affaire sur la base de concordances avec des témoignages, des documents et… le réemploi de ce vécu de la délation dans La Plaisanterie et dans La Vie est ailleurs (1973) !

On croit savoir que le biographe Jan Novak, dont l’ouvrage est pour le moins controversé, travaille déjà au second volume, cette fois sur les années françaises, alors que Milan Kundera et sa femme viennent d’annoncer le don de leurs archives à la Bibliothèque de Moravie, à Brno, la ville où il est né. Il est à craindre que ce soit tout sauf un livre du rire et de l’oubli. Il sera intéressant de voir comment il traite notamment l’adoption par Milan Kundera du français comme langue d’écriture. La lecture de ses romans La lenteur (1995), L’identité (1998), L’ignorance (2003) puis de son essai Le Rideau (2005) et plus encore de La fête de l’insignifiance (2014) témoignait d’une étonnante lourdeur dans l’expression, surprenante sous la plume drôle, captivante, stylée, puissante et pétillante d’intelligence de l’auteur de La plaisanterie (1968) ou de La valse aux adieux (1976).

Dans Le Rideau, même la pensée souffrait d’être laborieuse, aussi épaisse que l’expression en était pauvre. Cet ensemble discontinu de réflexions sur l’art sous toutes ses formes brasse large : le coup d’envoi donné par Goethe à la Weltliteratur, Rabelais, le comparatisme etc. On ne retrouve le Kundera d’avant que lorsqu’on aperçoit des éclairs dans l’analyse qu’on voudrait lui faire aussitôt approfondir. Ainsi de sa détestation de l’idée de la mitteleuropa (expression qu’il abhorre), ou de son insistance à qualifier Kafka d' »écrivain allemand ». Comme on aurait aimé le voir développer des constats tels que :

« L’Europe n’a pas réussi penser sa littérature comme une unité historique et je ne cesserai de répéter que c’est là son irréparable échec intellectuel« .

Ou encore :

« Hitler avait apporté non seulement d’indicibles horreurs à l’Europe mais il l’avait spoliée de son sens du tragique ».

Mais quand on lit sous sa plume, à propos de l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968 : » Je sais depuis lors ce qu’aucun Français, aucun Américain ne peut savoir ; je sais ce qu’est pour un homme vivre la mort de sa nation« , on se demande s’il a jamais entendu parler de ce qu’a vécu la France entre 1940 et 1944.

Ce n’est pourtant pas faute d’avoir aimé la France en ne se contentant pas d’adopter sa langue et sa nationalité. Ainsi, par admiration pour Céline publié chez le même éditeur que lui en République tchèque, Milan Kundera a renoncé à une partie de ses droits d’auteur afin que cela serve à financer une nouvelle traduction du Voyage au bout de la nuit... Et puis quoi, quel écrivain est capable de nos jours de consacrer tout un chapitre d’Une rencontre (un recueil de ses critiques littéraires d’une pénétration remarquable) à louer le génie d’Anatole France et la grandeur inentamée des Dieux ont soif (1912), réflexion en creux sur la montée du fanatisme dans un esprit sensible et nuancé, celui d’Evariste Gamelin, jeune peintre jacobin que la Terreur (1793-1794) poussera à siéger dans un tribunal révolutionnaire et s’y montrer le plus implacable pourvoyeur de la guillotine.

On verra aussi comment le biographe s’en sort de « l’affaire Pléiade » : deux volumes d’Oeuvre (sans « s ») de Milan Kundera dont l’auteur s’assura la totale maitrise. Il l’a si bien épurée qu’il y manque des textes de jeunesse, des articles importants, des brouillons, des variantes, sa propre biographie et surtout ce qui a toujours fait l’intérêt de la Pléiade : l’appareil critique. Cette édition ne contient que du Kundera allégé, orné d’une succincte préface et d’une « biographie de l’œuvre » signées François Ricard. Le tout conforme à l’image que l’écrivain veut laisser de lui, en parfaite adéquation avec son aversion chronique pour les biographes, les généticiens de la littérature et leur commune « morale de l’archive ». Il y eut des universitaires pour s’en scandaliser, à quoi Gallimard se fit fort de rappeler qu’en leur temps, Gide, Borges, Simon, Gracq en firent tout autant que Kundera. Ils avaient certes exercé leur droit de contrôle mais pas au point de forcer la collection à abdiquer tout esprit critique.

Il n’empêche que l’on doit à Kundera. Un Européen, c’est celui qui a la nostalgie de l’Europe. Or cet écrivain nous a appris cela que seul un créateur venu de la fiction pouvait nous apporter. On lui doit d’avoir ressuscité l’idée d’Europe centrale. Contexte et fil rouge de l’essentiel de ses écrits, elle court tout au long de son œuvre comme en témoigne la lecture de ces deux volumes de Pléiade. A condition de ne jamais oublier ce qu’il a voulu faire du roman : un art, et non plus un genre, porteur d’une vision du monde, et dont l’avenir se joue dans la cale de l’Histoire.

Kundera nous a appris à regarder les régimes communistes en action non à travers leur prisme strictement socio-politique mais par les attitudes qu’ils suscitaient chez les citoyens/personnages. Du communisme en particulier, il tira la meilleure des introductions au monde moderne en général. L’impact de son œuvre est indissociable de l’émancipation des peuples de ces pays-là. Elle est des rares à avoir permis, à ses lecteurs emprisonnés derrière le rideau de fer, d’inscrire leur « moi » au sein d’un « nous » jusqu’alors dilué au sein d’une histoire collective. Traitant la politique en artiste radical, il a redonné des noms à des phénomènes, des sentiments et des sensations que le totalitarisme avait réussi à débaptiser. Kundera a regardé la société en adepte du pas de côté et du décalage. Il a revisité les anciennes catégories qui définissaient les grands romanciers d’Europe centrale, celle de la philosophie et du sérieux, pour les remplacer par un rire tout de désinvolture et d’impertinence, par l’humour et l’ironie contre les grotesques du système, et par l’élévation du kitsch au rang d’une catégorie quasi métaphysique. Sa méditation sur l’exil, et l’impossibilité pour l’émigré de rentrer au pays sous peine d’annuler de sa biographie intime ses longues années passées hors de chez lui, est inoubliable.

Il a ressuscité un Occident oublié au sein de notre Occident. La résurgence de cette Atlantide a cassé la vision bipolaire Est/Ouest ; celle-ci n’avait pas seulement écrasé l’identité de la Mitteleuropa : elle avait installé le choc des civilisations dans les esprits. On doit au romancier d’avoir hâté le retour de l’Europe centrale en restituant ses habitants à l’Europe, une véritable révolution culturelle, ce qui n’est pas peu (son article de 1983 sur « Un Occident kidnappé » fait date). Sa vision de l’Histoire n’en est pas moins « idéalisée parfois à la limite du kitsch » ainsi que le lui reproche Vaclav Belohradsky dans un article vigoureux de Literarni Noviny repris en français par la revue Books. Selon lui, Kundera n’a pas voulu voir que l’Europe centrale avait été aussi une allégorie de la face sombre du XXème siècle ; il n’en a retenu que l’éblouissante modernité à l’œuvre dans la Vienne de la grande époque pour mieux oublier la haine de la démocratie, le nationalisme anti-Lumières, l’antisémitisme et autres démons.

Vaclav Belohradsky pointe la racine de ce tropisme dans une naïveté propre à une conception avant-gardiste de la modernité, en vertu de laquelle le passage du passé au présent permettrait de se libérer des ténèbres. Comme quoi, pour avoir été un fin analyste de la mécanique totalitaire, le romancier n’en serait pas moins victime d’une illusion sur le brouillard qui enveloppe le passé et se dissipe dès que celui-ci devient présent. Il identifie la bêtise à la religion de l’archive, l’illusion biographique, le formalisme littéraire, la recherche génétique. Tout ce qui concourt selon lui à dépouiller un auteur de ce qui n’appartient qu’à lui. Nous sommes donc privés notamment de textes de jeunesse. Le fait est que cette édition épurée est la négation même du travail des historiens de la littérature.

On ne saura pas quand il est passé du rire à l’oubli, et de la tendresse au désenchantement. Ni comment le Kundera tchèque fut aussi engagé que le Kundera français ne l’est pas. Ni les étapes parfois douloureuses qui l’ont fait glisser de sa langue natale à sa langue d’adoption avec tout ce que cela suppose de renoncements. Ni l’évolution du lyrisme insolent, drôle, sarcastique, agressif, mordant, romantique des années de plaisanteries et de risibles amours à l’antilyrisme l’ayant mis à distance des sentiments pour verser dans une ironie qui n’aura conservé que le sarcasme des années d’avant, comme un adieu à l’innocence, prix à payer pour accéder à la sagesse, si Diderot à ses débuts, si Anatole France vers la fin. Ni pourquoi il lui fallu dissocier son art romanesque de tout contexte politique pour lui accorder le statut extraterritorial d’une autonomie radicale. Regrets éternels. On aurait ainsi mieux compris comment un grand écrivain se déhistoricise dès qu’il se veut universel. Alors à défaut de la Pléiade, la biographie, qui sait…

(photos Gisèle Freund puis D.R.)

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commentaires

1 520 Réponses pour 0euvre et vies de Milan Kundera

Janssen J-J dit: à

Merci Ch. et D.
– en attendant PA, j’ai trouvé ceci, finalement :
https://www.cnews.fr/culture/2020-07-09/rentree-litteraire-2020-voici-les-20-romans-les-plus-attendus-976337
– S’agissant des moules, je leur ai toujours préféré les huîtres, leur cerveau est plus large que leurs entre-cuisses, dit-on. Et je ne di rien de celles des grenouilles, un délice, en fricassée au citron et gingembre.

Bàv, le WE du 15 août arrive ! C’est le fête à Marie, pleine de grâces, ma sainte soeur.

renato dit: à

J’avais déjà mis en ligne le quintet avec clarinette il y a quelques mois de la, mais dans l’interprétation de Sabine Meyer, mieux interpreté et mieux executé.

Cela dit il y a des crètins incultes embus de jugements préfaits qui sont dans l’incapacité d’accepter la difference ; d’accepter qu’un autre puisse apprecier Mozart et Cage.

Bien, c’est l’heure de l’apéritif.

renato dit: à

Carnet breton chez Paul Edel.

Janssen J-J dit: à

Pour ma part, je demeure fidèle à ma joie primitive avec cette interprétation de Portal à la claribole. Je la trouve plus filée et ductile que pas mal d’autre. Bien sûr, cela reste un peu subjectif, et chacun son alcohol musical…
https://www.youtube.com/watch?v=T6gVk9W_zb4

Pablo75 dit: à

« accepter qu’un autre puisse apprecier Mozart et Cage. »

J’accepte parfaitement le fait qu’il existe des coprophages qui aiment le foie-gras. (Il paraît qu’Henri de Régnier en était un).

Janssen J-J dit: à

Chic, MS ! on nous annonce un nouveau Franck Bouysse pour bientôt : Buveur de vent…

(pitch : Ils sont quatre, nés au Gour Noir, cette vallée coupée du monde, perdue au milieu des montagnes. Ils sont quatre, frères et soeur, soudés par un indéfectible lien.
Marc d’abord, qui ne cesse de lire en cachette.Matthieu, qui entend penser les arbres.Puis Mabel, à la beauté sauvage.
Et Luc, l’enfant tragique, qui sait parler aux grenouilles, aux cerfs et aux oiseaux, et caresse le rêve d’être un jour l’un des leurs.
Tous travaillent, comme leur père, leur grand-père avant eux et la ville entière, pour le propriétaire de la centrale, des carrières et du barrage, Joyce le tyran, l’animal à sang froid… /// Dans une langue somptueuse et magnétique, Franck Bouysse, l’auteur de Né d’aucune femme, nous emporte au cœur de la légende du Gour Noir, et signe un roman aux allures de parabole sur la puissance de la nature et la promesse de l’insoumission.///

Jazzi dit: à

Il vous l’a dit votre psy que vous souffriez d’une forme de paranoïa aiguë, et alii ?

Il ne pourrait en effet y avoir d’amitié, même virtuelle, entre nous, Christiane. Si je te reconnais volontiers des qualités intellectuelles et rédactionnelles notoires, j’ai très vite détecté chez toi deux défauts rédhibitoires : Trop flatteuse pour être honnête et intrinsèquement méchante. D’où cela provient-il ?

Janssen J-J dit: à

@ une moule accrochée au plafond de la Chapelle Sixtine

Et on tolérerait ce vaginisme au Vatican, Giovanni St’Angèle ! Seraient-ils devenus fous, ma parole ?

renato dit: à

Crètin, inculte et impoli, il a touché le jackpot !

Incidemment, les sympaties du jeune Bergman étaient connues même dans les maisons de paroisse — par contre dans les sections du PC ils les cachaient.

christiane dit: à

Jazzi, je ne désire pas aller plus loin dans cet échange avec toi. Un conseil : regarde-toi avec le même regard que tu portes sur les autres… CUT !

Pablo75 dit: à

À propos de Régnier, il y a une anthologie intéressante de ses pensées intitulée: « L’égoïste est celui qui ne pense pas a moi », et qui n’est disponible qu’en version digitale.

Au hasard:

– La tristesse enveloppe, l’ennui pénètre.

– Autour de Tristan et d’Yseult, l’orchestre semble tisser de la nuit et ourdir le voile du Destin.

– La perfidie est la forme de méchanceté des délicats

– Il y a plus d’animaux dans Saint-Simon que dans La Fontaine, seulement ce sont des hommes.

– Mallarmé me disait d’une jeune femme, d’aspect mélancolique : »Elle a sur le visage ce rien de désolation qui nous suffit. Nous ne demandons pas plus. »

– Les premières heures de l’amour sont comme les premiers pas sur la neige…

– Quand la tendresse se mêle au désir, l’amour a presque la douceur de l’amitié.

– Il ne faut pas pousser l’ingratitude jusqu’à l’imprudence.

Pablo75 dit: à

X. disait de Y. : « Il n’est rien. » Et il ajoutait : « Et c’est encore trop. »
(Henri de Regnier. Op. cit)

Renato le Raté Multiple est un bon exemple de ce trop du rien…

et alii dit: à

BAROZZI NE SUPPPORTE pas que j’ai surtout évoqué la tchécoslovaquie et que j’ ai rappelé le savoir déporté d’anne lise Stern;c’est autre chose que ses salles de cinéma et ses pissotières, et ses « lecteurs » trices

Pablo75 dit: à

Max Richter – Return 2

https://www.youtube.com/watch?v=5-IxkvaXlzE

Et dire qu’il y a des gens dont le snobisme les pousse à dire qu’ils préfèrent les bruits de Cage ou Boulez à ça… (ce sont les mêmes crétins définitifs qui préfèrent l’urinoir de Duchamp, les toiles cirées de Mondrian ou la merde de Manzoni à la peinture de Matisse, Picasso, ou Antonio López).

et alii dit: à

Le récit d’Anne-Lise Stern commence par le retour. Textes des retours à Theresienstadt, cette ville-piège où arrivaient les juifs pour être déportés ensuite à Auschwitz. Anne-Lise en revient. Elle restitue l’horreur des camps quand elle raconte. Le récit du retour est hallucinant. Il m’a rappelé avec force et émotion un autre récit, que j’avais recueilli, celui de mon oncle Maurice Ajzen, déporté à Birkenau en 1943, et qui commence lui aussi par son retour de déportation. Il raconte comment, de retour à Paris, il est emmené tout seul dans un autobus jusqu’à l’hôtel Lutétia, où il laisse tout ce qu’il rapporte d’Auschwitz : un petit sac de poux. Après quoi il part à pied à travers Paris.

7Anne-Lise et Maurice s’étaient peut-être connus au camp. Ils se sont rencontrés à Paris lors d’un colloque. Anne-Lise m’avait dit : « En te faisant son récit, Maurice t’a parlé comme à un camarade de camp. » Maurice n’a pas fait d’analyse et il a gardé longtemps pour lui toutes les horreurs vécues au camp, alors qu’il était adolescent.

8Après le retour, le travail d’écriture.

9J’ai été saisie par l’écriture extraordinairement bouleversante d’Anne-Lise Stern. C’est un livre important, plus qu’un témoignage, comme une parole jamais entendue, un témoignage de l’Histoire autant que de son histoire. On est avec elle dans le wagon à bestiaux. Elle nous livre un éprouvé. Dans le récit de ce trajet, qu’elle décrit dans toute sa misère et son horreur, chaque mot est fort. Il est tous les récits. Un livre de la transmission, cela, elle peut l’écrire. Un travail d’écrivain magnifique, qui fera date aux côtés de Primo Levi et de Robert Antelme, même si elle écrit dans l’introduction qu’« avoir été au camp, ça ne fait pas forcément de vous un Primo Levi ».
https://www.cairn.info/revue-figures-de-la-psy-2005-1-page-235.htm

et alii dit: à

. Anne-Lise Stern propose de rajouter aux trois « métiers impossibles » désignés par Freud (éduquer, gouverner, psychanalyser), celui de témoigner. C’est avec Shoah, le film de Lanzmann qu’elle dit avoir été « délivrée du sentiment d’impuissance – et parfois d’obscénité – d’avoir à témoigner ».

renato dit: à

Pauvre crétin, il fait et dit n’importe quoi pour faire son interessant, mais il est toujours au côté de la plaque, ce qui est normal pour un qui prétend juger des interpretation et il ne sait même pas lire la clef de sol. Je crois qu’il devait s’éloigner du miroir lorsqu’il écrit ici, car son portait, par personne interposée, se précise toujours plus.

Jibé dit: à

@Christiane
merci du lien sur Libé.
J’ai presque tout vu de Bergman; j’avais été marqué par le Septième Sceau et je garde un amour d’enfance pour Fanny et Alexandre, et s’il me fallait en choisir deux ce serait ceux-là, qui, justement, disent tout des profondeurs de ses propres tourments et de son intuition qu’autre chose lui aurait été possible, un autre chose qui déraperait vers la vie et l’amour d’autrui.

et alii dit: à

Récemment un psychanalyste espagnol, Luis Esmerado, qui participe comme des membres de « Psychanalyse Actuelle »à un groupe européen de psychanalystes lacaniens, « l’Inter-Associatif Européen de Psychanalyse » où des gens de différents pays se rencontrent, se parlent, réfléchissent à partir de l’hétérogène du voisin, disait qu’il donnait maintenant tout son poids au mot « Européen » inclus dans le titre de cette association. En effet, c’est en Europe et seulement là que se sont produits des traumas inouïs et catastrophiques qui nous sont échus à travers les trois générations précédentes. Un passage de témoin dans les paroles dont nous sommes dépositaires dans les cures.
http://www.psychanalyseactuelle.com/livres-liens/maria-landau-le-savoir-deporte

renato dit: à

Il est vraiment lent à la comprennette ce pauvre crètin : c’est la classe moyenne qui peut se permettre des préférences, et déjà le fait de dire le mot [préférences] signifie pariciper de la pansée frustre que cette classe produit. Je n’ai pas de préférences mais des moments, ce qui semble impossible au petits conformistes, qui, par ailleurs, ne connaissent même pas les critères utiles pour apprecier Giotto ou Picasso.

Pablo75 dit: à

un qui prétend juger des interpretation et il ne sait même pas lire la clef de sol
Renato le Raté Multiple

Je préfère ne pas lire la musique et avoir de l’oreille, de la sensibilité musicale et une expérience de milliers d’heures d’écoute musicale que lire la clef de sol et avoir un goût de chiotte, un snobisme de crétin fini et une pédanterie de raté total, comme c’est ton cas.

Et à propos, comment tu fais pour lire l’heure alors que tu ne sais pas construire des montres?

(Il suffit de discuter avec un type pour se rendre compte qu’il est beaucoup plus crétin qu’on ne le pensait. Pendant des années j’ai pensé que notre Raté Multiple n’était qu’un petit snob médiocre. Or, sa Connerie est bien plus grave. C’est un Vrai Connard Profond qui se prend pour un Grand Artiste Snob – et Aristocrate méprisant la populace, par dessus le marché…).

renato dit: à

pariciper > parTiciper

Jazzi dit: à

Pourquoi écrire mon nom en lettres capitales alors que j’interviens ici sous un pseudo, et alii ?

renato dit: à

Crétin ! si on ne connais pas les critères on peut dire j’aime ou je n’aime pas, pas plus ; et personne ne vous empêche de rester dans ce registre.

Jamais n’ai vanté une ascendence aristocratique ni méprisé la populace, ça c’est la specialisé du Charognard du blog ; par contre je doute toujours de la classe moyenne car ce de là qui nous vient le fascisme, mais ça ce n’est pas l’argument. L’argument est votre manque de tolérance, donc d’accepter que chacun puisse avoir ses goûts — vous pourriez dire qu’il y a de maison pour ça et ce ne serait pas étonnant vu votre niveau d’éducation.

Pablo75 dit: à

c’est la classe moyenne qui peut se permettre des préférences […] la pansée frustre que cette classe produit.
Renato le Raté Multiple

Il est vraiment obsédé avec l’aristocratie à laquelle il a fini par croire qu’il appartenait, notre Gros Plouc !!

On commence à comprendre que la seule chose qu’il l’a fait bander dans sa vie c’est d’être appelé « Monsieur le Marquis » par les putes qu’il a fréquenté et qu’il a passé trop d’années à se masturber devant une glace déguisé en Louis XIV, perruque incluse.

Renato n’est pas uniquement un Raté Multiple: il est aussi Marquis de Colmar et de ses Environs. On prie les erdeliens de s’adresser à lui avec la déférence due à son statut, en commençant leurs messages par : Monsieur le Marquis de Colmar et de ses Environs…

Pablo75 dit: à

qui l’a fait

renato dit: à

Il est vraiment long à la détente ce con, et par-dessus le marché un 45 tour rayé… Bon, maintenant j’ai autre chose en vue.

JiCé..... dit: à

@mékilékon!

Tu vas bien, sous-merde de JiBé ?
Crève, salope subventionnée….!

Jazzi dit: à

C’est qui JiBé, JiCé ?
Jean Brun ?

Pablo75 dit: à

« je doute toujours de la classe moyenne car ce de là qui nous vient le fascisme »
Renato le Raté Multiple

En plus d’être un Grand Philosophe de l’Art, un Grand Penseur de la Sociologie Aristocratique, notre Marquis de Colmar et de ses Environs est un penseur politique de premier ordre, le Tocqueville du XXI siècle.

Mais comment peut-on être si Con et si Prétentieux?

Pablo75 dit: à

« je doute toujours de la classe moyenne car ce de là qui nous vient le fascisme »
Renato le Raté Multiple

Cela veut donc dire que notre Marquis de Colmar et de ses Environs appartient à la Grande Classe.

Et pour une fois il a raison: il appartient à la Grande Classe des Crétins de Naissance.

et alii dit: à

ce n’est pas dans les intérêts du journaliste
aristocinéphile dit-il: »
.En novembre 1989, Anne-Lise Stern adressa une lettre à propos d’Eva à un cousin de celle-ci, Ernst-Freud-Halberstatdt, lui-même petit-fils de Freud : « Je partageais avec elle un poste de secrétaire au casino municipal de Nice, qu’elle occupa à plein temps par la suite. Nous parlions peu de sujets personnels, parfois de combien sont difficiles les rapports avec les parents et importantes les relations amoureuses. Le grand-père était pour elle un grand-père très aimé. Peut-être éprouvions-nous chacune une appréhension à en parler davantage. La peur d’être pris par les nazis faisait tellement partie du quotidien, et nous étions si jeunes, que nous la ressentions vraiment à peine. Il en alla ainsi durant quelques mois, de novembre 1943 au début de mars 1944. » [Eva Freud mourut peu après, d’une septicémie consécutive à un avortement] « Où est-elle morte? Où est-elle enterrée? (…) Sous quel nom? Cela a dû se passer juste avant ou juste après la libération de la France. Dès lors, ça aurait pu être sous son vrai nom. J’ai aussi un vague souvenir : il se serait dit à l’hôpital que, si on l’avait hospitalisée plus tôt, comme petite-fille de son grand-père, il ne se serait rien passé. Qui m’aurait raconté ça ? De toute façon, il y avait encore des déportations à l’été 1944 !… Aujourd’hui il me semble incompréhensible – à vous aussi sûrement – que personne, immédiatement après la guerre, n’ait véritablement fait de recherche à ce sujet. Il est vrai que nous étions tous très occupés. J’avais moi-même vécu tant de morts sans sépulture qu’à l’époque j’ai probablement compté la douce Eva parmi les autres. Ce n’est pas exact – et pas une consolation non plus – mais c’est d’une manière ou d’une autre au plus proche de la vérité », Anne-Lise Stern, « À Ernst Freud-Halberstadt, souvenirs personnels sur sa cousine Eva ». Stern 2004, p. 167-170.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…vendredi 14 aout 2020 à 13 h 51 min.

…Jansen J-J
…@,…ma dernière intervention,…
…date de hier au soir, un replay a 22 h 04 min,…

…je ne suis au courant de rien d’autres à m’impliquer,!….

… » une moule accrochée au plafond de la Chapelle Sixtine,… »

…chacun fait se qu’il entend, dans son ordre respectif  » évoluer  » de détails,….
…je ne m’y inclus en aucune manière,!…
…chacun à ses brebis, au fond perdues,!…
…of course,!…bonne chance,!…

Chaloux dit: à

C’est vrai, je connais plein de gens qui connaissent la clef de sol et qui ont une oreille en lavabo.
Mais si ce bon Toto ne fait partie de la classe moyenne, de quelle classe fait-il partie?
Reste que le nazisme, sans lequel le fascisme ne serait rien, n’est pas uniquement le fait des classes moyennes. Toto qui a passé sa vie à rêvasser dans le local poubelles de son hôtel de passe, n’est pas crédible…

JiCé..... dit: à

« Mais comment peut-on être si Con et si Prétentieux? »

Je ne cherche pas à savoir qui est qui, car c’est sans intérêt, cependant le questionnement de Pablo s’applique : ce JiBé est un con prétentieux.

En a t il conscience ? Pas sûr !

JiCé..... dit: à

Quand au nazisme, ce fut une dictature, brève, comme une autre et le Goulag du petit père des peuples, un équivalent de la Shoah, moins célébré, c’est tout !

renato dit: à

« … qui ont une oreille en lavabo. »

Vous, par exemple, mais un bidet plutôt.

Janssen J-J dit: à

@ #les putes qu’il a fréquenté et qu’il a passé trop d’années à se masturber devant une glace déguisé en Louis XIV, perruque incluse.

(un brin brun) – Il en est des recycleurs de ch’Edel comme des moules accrochées aux rochers du Watican, se disait le malouin Chateaubriand en son ambassade à Rome, en présence du saint-père.

(citons un fragment du lien donné par r. ce matin, pour mieux comprendre cette logique du recyclage permanent d’une chaine à l’autre) : « Il n’a pas l’air du tout de prêter attention à cette compagne rousse dont l’ample, la fabuleuse chevelure coruscante (?) ressemble à ces perruques dégoulinantes en rouleaux que portaient les courtisans de Louis XIV en écoutant la musique de Lulli ».

Chaloux dit: à

Mon pauvre Toto, vous êtes obnubilé par les centaines de bidets que votre condition vous a fait frotter tout au long de votre interminable carrière.

Si mon oreille est en bidet, que diriez-vous d’une poire à lavements pour la vôtre…

Janssen J-J dit: à

JiCé parle à JiBé et inversement. Le même et l’autre. Du grand Hart théâtral : l’un profère les pires saloperies et le même lui répond qu’il est un vrai con… (c ouine-ouine, que l’dirait JMB).
Où sont passées nos bécasses ? Me manquent.

renato dit: à

Mon pauvre Charognard, toujours un train en retard, le bidet comme portrait vous va à merveille, et je pense que cette votre obsession de l’hôtel de passe doit cacher une histoire sordide qu’en vous regardant dans le miroir vous projetez sur les autres. Cela dit, vous n’êtes qu’un pauvre troll sans épaisseur qui, comme l’autre roquet, décharge ici sa rage d’une vie qui vaut mieux ne pas imaginer. Ce qui explique aussi la haine que vous portez au propriétaire du blog et que vous manifestez en venant vomir ici tout votre fiel. Bon, assez, le petit Charognard ne mérite pas qu’on lui dédie autant de temps.
BàV, r.

rose dit: à

À la plage.
Port de la fausse monnaie.
Entre le Ruhl et Nice Passédat.
Ciel bleu, mer belle.

Bloom dit: à

le Goulag du petit père des peuples, un équivalent de la Shoah, moins célébré, c’est tout !

C’t’festival-là, il est pas annulé, tous les poncifs d’Ordre nouveau (sic) y passent & repassent en boucle. Vraiment nazbeen, le gonze, vec ses vieux trucs éculés… pôvre, va.
I-nno-va-tion, comme y disent à la Silly-Con Valley! Avec trois neurones à remuer, ça devrait être jouable, nan?

Janssen J-J dit: à

@ À la plage.

Comme je vous envie trop. Merci. J’ai eu si peur. N’allez pas vous noyer, au moins. Restez forte.

lmd dit: à

En effet, il y a une certaine cohérence à ce que quelqu’un qui semble prendre plaisir à citer Henri de Régner (!) soit révulsé par Mondrian, Duchamp, Cage ou Boulez. Mais que le même, qui aime Picasso et Matisse, des artistes qui n’ont jamais cessé d’inventer,au soleil, mette sur la même étagère Antonio López García qui, le malheureux, s’acharne dans un néo hyperréalisme sans autre espoir qu’un petit écho surréaliste, voilà qui est surprenant.

Marie Sasseur dit: à

@Chic, MS ! on nous annonce un nouveau Franck Bouysse pour bientôt : Buveur de vent…

Adresso limoncello. Sempre piu vicina alla Madonna del Sasso.
Tanti baci dall’ Italia, que je n’espérais jamais revoir.

Marie Sasseur dit: à

Pff adesso sono bien loin vos délires.

Chaloux dit: à

Cher Rototo je m’honore de votre jugement, quoique je n’aie pas l’habitude de demander son avis au garçon d’étage, même s’il est de noble extraction avec une certaine tendance à la mythomanie, ce qui semble être votre cas. Quant aux hotels de passe (mais tout hôtel de province est aujourd’hui un hôtel de passe, nécessité faisant loi), s’il m’arrivait d’en fréquenter, ce ne serait certes pas pour y faire reluire des bidets ébréchés comme de tristes obligations vous y obligent. Tout cela devenu vice avec le temps.

renato dit: à

Question masque en lieu ouvert.

Si je marche dans une rue, même pas trop fréquentée, et à une dizaine de mètres avant moi marche un porteur du virus qui à un moment tousse, un vent léger suffit pour porter les agents contaminants à portée de mon nez. Il est donc évident que le port du masque en lieu ouvert n’est pas un luxe.

B dit: à

Si mon oreille est en bidet, que diriez-vous d’une poire à lavements pour la vôtre…

A lavage, les placements pour un autre trou, les irritations encore un autre. Il y en un pour chacun. Bains pour la bouche, instillations, gouttes.

renato dit: à

Donc MS vous êtes à Orta. Est-ce que la Taverne Antico Agnello fait encore une bonne cuisine — je me souviens de leur truite —.

B dit: à

Lavement pour placement.
Irrigations pour irritations.

Ch.ot.e de m..de de correcteur.

renato dit: à

Le point ? donc : « une bonne cuisine ? »

renato dit: à

Perdu assez de temps avec le Charognard et ses exercices devant le miroir.

Phil dit: à

Les Russes venaient en nombre à Karlsbad, dear etalii, moins pour prendre les eaux qu’ils goûtent modérément que pour espionner Vienne en y rencontrant des officiers « achetables ». A Karlsbad et Marienbad on boit la tasse sans s’y baigner. Beaux sujets d’Europe centrale.

B dit: à

Bloom. Mes excuses.

Bloom dit: à

Principale différence, B., pas d’enfants ou de nouveaux-nés en Sibérie…Pas d’élimination pour cause de naissance…
La Kolyma n’est pas Sobibor.

B dit: à

Pour un argument, Bloom, morts quel que soit l’âge, hommes femmes enfants. Ils n’étaient pas juifs, pas moins de humains.

JiCé..... dit: à

Ce Bloom, restons poli, est une sacrée sous-merde stalinienne ! Misère….

B dit: à

Pas moins humains. Il y a des régions et des temps où il suffit d’être en vie pour être bientôt mort, tout est prétexte. Religion, profession, provenance, ethnie, idées politiques supposées ou revendiquées, exposés au coefficient de paranoïa ou autre folie du dictateur ou agitateur en place.

D. dit: à

B dit: à

Lavement pour placement.
Irrigations pour irritations.

Ch.ot.e de m..de de correcteur.

Ben ma Bérénice, tu es énervée aujoud’hui !

D. dit: à

même s’il est de noble extraction avec une certaine tendance à la mythomanie, ce qui semble être votre cas.

En tout cas c’est pas le mien.

B dit: à

Juste après ce clavier numérique. Il en sort de drôles de choses même en redoublant d’attention .

renato dit: à

Le massacre, B, est une « passion » des humains qui se développe lorsqu’ils arrivent à s’identifier à un système pervers ; puis certains réussissent à justifier un massacre en function de leur idéologie ou de leurs intérêts, c’est absurde et dénote un manque de sentiments qui a affaire avec l’aliénation.

B dit: à

Chaloux dit: à
Cher Rototo je m’honore de votre jugement, quoique je n’aie pas l’habitude de demander son avis au garçon d’étage,

Sans lire le reste, c’est déjà trop pour moi. On dirait du sasseur.

https://youtu.be/0w8wa_n1wd4

D. dit: à

renato dit: à

Question masque en lieu ouvert.

Si je marche dans une rue, même pas trop fréquentée, et à une dizaine de mètres avant moi marche un porteur du virus qui à un moment tousse, un vent léger suffit pour porter les agents contaminants à portée de mon nez. Il est donc évident que le port du masque en lieu ouvert n’est pas un luxe.

renato, quelque chose a pu vous échapper.
Voici : le masque de type « chirurgical » ne protège aucunement des aérosol contaminants pour la bonne raison qu’il n’est pas étanche.
Son rôle principal est d’empêcher que vous-même formiez un aérosol de germes.
Certes il peut protéger des micro-gouttelettes projetées directement par celui qui vous ferait face.

Si vous voulez vous protéger il faut porter un masque FFP2 ou mieux FFP3, assez onéreux et pénibles à porter. et encore, ceux-ci ne garantissent pas la protection à 100 %.

renato dit: à

Accord avec vous, D., pour les photo.

renato dit: à

D., j’ai choisi FFP2, je sors peu en ville et pas de bus, donc prix-valeur-quantité ça va.

Marie Sasseur dit: à

@Donc MS vous êtes à Orta. 

Pas vraiment Renato, celle approchée est identique à celles que l’on trouve sur plusieurs sommets des Alpes, et que les guides honoreront demain.
( par pitié, éloignez vous des des soudards qui vous veulent ici, comme un lapin dans les phares)
Buon ferragosto.

Chaloux dit: à

Un lapin dans les phares.

christiane dit: à

Retrouvée, l’écriture de Nolde comme au matin se lèvent les songes, cet insaisissable. Ce qu’il ne peut dire, il l’écrit ou le peint, sans se forcer, sans faire semblant. La plume trace son sillage sur la page et c’est vif, aigu, étincelant. C’est la matin mais ça ressemble au crépuscule, ce temps demi-éclairé entre choses vues et pensées, l’œil un peu perdu d’abord accommode. Une touche de gris, une blessure de mauve sur le cri intense et tranchant des bleus de la vie… Des mots de solitude, aphones, comme annonçant un déclin. Temps immobile malgré la mer qui se déploie, affolée de vide, réservoir de menace, impénétrable encore que fluide. Ce n’est pas une écriture hâtive. Absence de reflux contre la présence fugitive et clandestine des eaux montantes et ce doux naufrage du batelier envoûté par l’enchantement qui lave des illusions, des déchirures dans une frange d’écume. Tout est estompé. Enveloppement des nappes de rêveries. Ses yeux sont encore ensommeillés. Juste avant de saisir du bout du pinceau une grande flaque de lumière pour échapper à la solitude de l’écriture ou l’inverse. Parfum de temps… J’ai vu les aquarelles, un jour, de cet homme effacé et modeste. Un contemporain du Quattrocento anachronique dans le monde d’aujourd’hui, retiré du monde à l’image d’un moine copiste, pour se livrer à la contemplation infinie de la mer. Il broyait patiemment ses pigments comme ses mots. Le blanc du papier ou du carnet de dessins laissant un négatif faisant contrepoint au rivage.
Nostalgique d’un monde disparu ou poésie du réel, des choses secondaires comme un reflet ou le contour incertain d’une vague, le débordement du ciel, concentré sur son monde intérieur comme le spécialiste d’une langue oubliée.
La mer dans son calme. Mortes eaux. Noirceur sous l’horizon.
J’aime les éclats de cette œuvre tardive. Travail tenu en haleine. Elle réconcilie et fascine entraînant inlassablement vers sa limite, son point de rupture, dans l’attente de la déflagration, renonçant à la paix. Insurrection.
Merci, Nolde.

renato dit: à

Vous êtes donc près de Locarno ?

christiane dit: à

Renato,
j’aime égrènement des photos que vous semez sur ce le fil de commentaires de ce blog. Bonne soirée.

closer dit: à

« Principale différence, B., pas d’enfants ou de nouveaux-nés en Sibérie…Pas d’élimination pour cause de naissance… »

En Sibérie, ça reste à prouver. Il y avait des camps pour femmes qui devaient bien accoucher de temps en temps du fruit des viols de leurs gardiens…et comme elles mourraient de faim et de froid…

Mais surtout en Ukraine en 1932/33, la « Grande Famine » créée et entretenue par le pouvoir communiste, reconnue aujourd’hui comme génocide, n’a pas épargné les enfants, quelque fois mangés par les voisins…Comme ils n’avaient pas choisi de naître koulaks, ils ont bien été massacrés pour cause de naissance.

Je ne sais pas pourquoi, les communistes adorent faire mourir de faim leurs ennemis…Mao a fait de même. Staline a aussi fait le coup avec les prisonniers de guerre qui finissaient par se bouffer entre eux. En 1943, il s’est avisé qu’il serait sans doute à la table des vainqueurs et que ça faisait mauvais genre de n’avoir aucun prisonnier de guerre à renvoyer chez eux. Il s’est donc mis à les nourrir un peu.

Les communistes trouvaient-ils ça plus jouissif qu’une balle dans la nuque? Plus économique? Ou pensaient-ils que cela leur permettrait d’invoquer les mauvaises récoltes? Aujourd’hui, plus personne n’est dupe.

Mais il y a encore un parti en France qui s’appelle « Parti Communiste Français ». L’un de ses commissaires politiques sévit sur ce blog.

christiane dit: à

JiBé,
Mêmes souvenirs pour ces deux films du cinéaste Ingmar Bergman.
« Le Septième Sceau ». Le masque blanc et la grande cape noire de la mort et cette partie d’échec sur la plage avec le chevalier Antonius Blok de retour de croisade. La peste et la peur. Une épopée hallucinante…
Quelle beauté que son cinéma… Monochromes presque abstraits.
Bergman met son enfance à nu dans « Fanny et Alexandre ». Visage ébloui de l’enfant devant son petit théâtre miniature. Fanny et Alexandre cherchant à fuir une réalité devenant trop oppressante et leur révolte confrontés à la tyrannie du beau-père.
Gros-plans et face à face des visages, inoubliables.
Et « Les Communiants » vu hier. La mort d’un Dieu-Amour…
Et les plages caillouteuses de Fårö.

John B dit: à

une blessure de mauve sur le cri intense et tranchant des bleus de la vie…

Double cri, c’est du cricri!
Un bleu est-il tranchant, sinon velouté comme un nuage sur la peau?

Janssen J-J dit: à

@ J’ai toujours pensé que la Madonna del Sasso était un sanctuaire marial situé à Orselina près de Locarno, dans le canton du Tessin suisse. Que ce site comportait des constructions dont les premières remonteraient au XVIe siècle. On m’a toujours dit que l’église de couleur ocre rénovée en 1902 y possédait plusieurs fresques et retables renommés dont la Fuite en Égypte du peintre lombard Bramantino, et qu’un sanctuaire reliant la Via Francigena et la Suisse serait tenu par des frères mineurs capucins.

Je n’ai jamais me voir confirmées ces affirmations faute de m’être jamais rendu personnellement en ce lieu, ni en voyage d’affaire ni en villégiature touristique. Il est vrai qu’hélas, je ne voyage plus beaucoup en Suisse. Pourriez-vous confirmer leur véracité, le cas échéant, sans vous croire géolocalisée pour autant ? Dévance merci et Bonne route
(Ici, nous en sommes toujours à débattre de l’apport de Milan Kundera aux villes d’eaux de Carlsbad -dont Chateaubriand avait fait un sort en allant voir Charles X exilé à Prague-, en attendant d’être visités voir la petite Louise qui vient de naître, il y a trois jours. Ils n’auraient détecté aucune malformation sérieuse chez ce nourrisson).
Bàv,

christiane dit: à

Renato,
l’égrènement des photos que vous semez sur ce fil de commentaires.

Janssen J-J dit: à

En tant qu’appartenant à la classe moyenne, il avait toujours eu une moule empaillée au cerveau qui faisait souvent des étincelles. On n’en comprenait pas toujours la portée, ni ne soupçonnions quel amadou elles réussissaient à enflammer (p/o etalii, cf. Erkmann et Chatrian)

Janssen J-J dit: à

Chateaubriand en fait des tonnes de lieux communs sur la Tasse. Il aurait mieux fait de recopier wikipedia, comme etalii, ce qui suffirait à l’info des abrutis qui ne savent même qui fut cet homme :

« Torquato Tasso, connu en français sous l’appellation Le Tasse (en italien, il Tasso), est un poète italien, né le 11 mars 1544 à Sorrente (région de Campanie, Italie), mort le 25 avril 1595 à Rome, passé à la postérité pour son épopée, La Gerusalemme liberata (autrefois traduite sous le titre La Jérusalem délivrée, aujourd’hui Jérusalem libérée, 1580), poème épique où il dépeint, à la manière des romans de chevalerie, les combats qui opposèrent les chrétiens aux musulmans à la fin de la Première croisade, au cours du siège de Jérusalem. Souffrant depuis ses 30 ans de maladie mentale, il mourut alors que le pape allait le couronner « roi des poètes ». Jusqu’au début du XIXe siècle, Le Tasse fut l’un des poètes les plus lus en Europe : Jean-Jacques Rousseau fut un de ses admirateurs ; il aimait lire et relire Le Tasse, dont il cite un vers dans Les Rêveries du promeneur solitaire1. Auguste Comte en fit le représentant de la littérature épique moderne dans son calendrier positiviste, et Simone Weil voyait dans la « Jérusalem délivrée » l’une des plus hautes expressions de l’espérance chrétienne ».

Je n’ai jamais lu la Jérusalem délivrée, et pourtant, il le faudrait pour parfaire ma culturgé. Ni l’Astrée, d’Honoré d’Urfé, du reste. Mais aurais-je le temps de pouvoir en discuter avec etalii ou du moins avec celzéceux de l’erdélie qui ont lu, décortiqué et parfaitement assimilé l’apport de l’œuvre ces poètes aux sédiments de notre culture occidentale ?

Marc dit: à

La satisfaction sexuelle chez la femme dépend souvent de la tendresse mais beaucoup d’hommes ne le savent pas.
La tendreté de la chair féminine appelle la tendresse masculine.
Demandez aux femmes, si elles sont honnêtes, elles vous le confirmeront.

Phil dit: à

merci Etalii, nous aimons Barbara. Pour écrire ce soir de Vienne au temps de Carlsbad, il faut traverser son miroir et réécouter Yvonne George.

Bloom dit: à

closer, je note que vous faites partie des crapules qui assimilez la destruction des Juifs d’Europe et les crimes du stalinisme. Pas mal de résistants à l’occupant étaient et juifs et communistes, et combattaient des gens de votre espèce, petits fafs ou bourgeois véreux.
L’Angleterre n’a pas fait grand chose lorsque les paysans irlandais mouraient de faim en 1740-1741 (10% de la population), et entre 1845 et 1849, pourtant, c’était chez elle.. Avec 8 millions d’habitants en 1845, 4 à la fin du siècle, l’Irlande est le seul pays au monde à avoir eu une démographie supérieure au début du 19e à ce qu’elle est maintenant. L’Angleterre n’a pas fait grand chose non plus au Bengale, en 1770 où entre 2 et 10 millions d’Indiens périrent, ou encore en 1943, où le gouvernement de Churchill laissa mourir de faim entre 2 et 4 millions de bengalis colonisés.
On vous attend pour la règle de 3 entre famine, communisme et Angleterre. Charlot.

Bloom dit: à

JiChiez a un lexique qui correspond parfaitement à ce qu’un célèbre sociolinguiste (Bernstein) appelait « le code restreint ». Faudrait p’tête qu’y change de disque, le faf de porc-queue-roll mops!

Petit Rappel dit: à

La petite musique de Renato, toujours égal à lui_même sur ce blog, discret et pas prétentieux au rebours de bien d’autres, nous change agréablement des glapissements du duo Chaboux Palo, et de sa prétention à régenter l’esthétique sur ce blog ou à dénier le droit de parler à tel ou telle… L’idéal serait qu’ils fissent blog à part. Une sorte de blog dont le sujet serait inévitablement une mise en abyme de celui de Pierre Assouline! On viendrait-on lire leurs oracles comme d’autres vont au zoo? Ce n’est pas sur. Ils sont trop prévisibles pour ne pas etre devinés, et trop répétitifs dans l’invective pour pouvoir offrir un quelconque intérêt. Mais, chut! Ils ne paraissent pas s’en douter…

renato dit: à

Ce qui reste de la Quercia del Tasso :

https://www.flickr.com/photos/dealvariis/3745833325

Quercia > Chêne — Tasso > Blaireau Meles meles.

Selon la légende, et une plaque gravée, il Tasso, le poète, aimait s’asseoir sur le Janicule à l’ombre de ce chêne, d’où le nom ; mais certains disent qu’un Tasso, Blaireau, avait élu résidence avec sa famille dans un terrier creusé entres les racines de l’arbre. Il paraît qu’aux temps du poète un Blaireau habitait vraiment le chêne du Tasso et puisque pas loin de là il y avait un autre chêne qui était habité par un blaireau, le Blaireau du chêne du Tasso était dit ‘le tasso du Tasso’ et l’arbre ‘le chêne du tasso du Tasso’. Ce chêne a aussi connu Leopardi qui l’avait inclus dans ses promenades romaines.

Au pied du chêne il y a depuis le XVIIe siècle un amphithéâtre — le nom n’est pas correct mais c’est l’une de ces erreur qui restent, car il s’agit en réalité une espèce d’escalier construit par l’oratoire Philippe Néri.

Marc Court dit: à

JJJ il doit il y avoir une version de l’Astrée sur internet due au talent de Delphine Denis.
Je ne résiste pas à recommander non Mademoiselle de Scudéry, mais sa parodie par Subligny dans la Fausse Clélie. C’est plus court, plus drole, et c’est un très curieux texte.
On trouve Subligny si c’est son nom comme signataire d' »Elomire Hypocondre ou les Médecins vengés », visant Molière. Mais la Fausse Clélie, ou il retrouve curieusement sa cible dans la mise en boite du roman précieux, est d’une autre envergure.
Bien à vous.
MC

John B dit: à

christiane dit: à

Renato,
l’égrènement des photos

Comme on égrène son chapelet? 😉

et alii dit: à

monsieur JJJ,permettez que je vous ôte d’un doute:je ne discuterai pas avec vous; donc cherchez vous un-e autre interlocuteur-trice pour l’avenir bonne soirée et bon week end et bonnes suites

Janssen J-J dit: à

mais, chère madame, il n’a jamais été question de discuter de quoi que ce soit avec vous, mais de jouer à qui perd-gagne en matière de copier-coller n’importe quoi sur l’encyclopwiki…
Comprenez à quel point vos pratiques obsessionnelles sont insupportables pour qui les subit au quotidien. Et tirez-en quelques leçons personnelles.
Cela dit, je n’entretiens aucune illusion sur l’aptitude à l’amendement public des schizophrènes philosémites sur les réseaux virtuels.
Bàv,

Janssen J-J dit: à

@ L’idéal serait qu’ils fissent blog à part

ou… qu’ils s’enkhurlent une bonne fois pour toutes en vrai, au lieu d’en donner à comprendre le désir musical ineffable par internautes interposés.

Chaloux dit: à

Courtetête, vous n’êtes jamais prévisible!

Hurkhurkhurk!

Janssen J-J dit: à

Je n’irai certainement pas puiser de conseis chez ce genre de menteurs arabes invétérés pour m’édifier sur la tendresse ou la tendreté féminines en général, et musulmane en particulier.
Bàv,

rose dit: à

Janssen J-J dit: à
@ À la plage.

J’sais nager.
Et je ne vais pas craquer.

et alii dit: à

ostensiblement, cher monsieur JJJn’avez-vous pas remarqué que je n’ai aucune prédilection pour wiki, et ne copie que pour confirmer une « proposition »; quant à vos histoires de schizophrénie et de philosémitisme, elles ne me concernent pas et je connais plus qu’assez de psys professionnels qui ne se se prétendent pas omniscients et compétents ;donc vous perdez votre temps à me relancer et me dénigrer ; allez chercher vos « mots ailleurs »;
je vous rappelle soit dit en passant que Stiegler ne tricote pas dans vos charabias

et alii dit: à

Exorganologie III : Remondialisation, localités et modernité
Pour explorer ces questions, nous passerons par Les deux sources de la morale et de la religion et par ce que Bergson y considère comme le clos et l’ouvert. Nous tenterons en outre de comprendre ce qu’Augustin Berque tente d’établir à travers la mésologie qu’il élabore à partir de son interprétation du Fûdo du Watsuji Tetsurô. A partir de là, nous reviendrons vers les énoncés de Marcel Mauss autour de la question de l’internation, de leurs limites, et de leur nécessité.

Nous tentons d’établir dans ce séminaire que la localité n’est pas soluble dans le devenir – sauf à en éliminer tout avenir. [Lire l’argument complet]

Liens utiles :
• L’ensemble des Cours Pharmakon (2010 – présent)

• Séminaire Pharmakon 2019/2020 – Exorganologie III
Vous pourrez bientôt retrouver ici les enregistrements vidéo du Séminaire Pharmakon 2019/2020 – Exorganologie III.

• Séminaire Pharmakon 2019 – Exorganologie II
Vous pouvez dès à présent retrouver ici les enregistrements vidéo du Séminaire Pharmakon 2019 – Exorganologie II.
https://pharmakon.fr/wordpress/

christiane dit: à

Merci, M.Court pour cette parole lucide et courageuse à propos du pilonnage peu glorieux que subit Renato sur ce fil. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup et depuis longtemps (Photos et commentaires).

christiane dit: à

John B dit: « Comme on égrène son chapelet ? »
Je ne sais… c’est une pratique qui m’est inconnue.
Je préfère voir une autre activité : essaimer des graines de beauté par les mots et les images. Ce que fait Renato.

rose dit: à

D. dit: à
Quoi que vous fassiez, le sort de la grande foule, de la multitude, de la majorité, sera toujours relativement pauvre, et malheureux, et triste. À elle le dur travail, les fardeaux à pousser, les fardeaux à traîner, les fardeaux à porter. Examinez cette balance : toutes les jouissances dans le plateau du riche, toutes les misères dans le plateau du pauvre. Les deux parts ne sont-elles pas inégales ? La balance ne doit-elle pas nécessairement pencher, et l’état avec elle ? Et maintenant dans le lot du pauvre, dans le plateau des misères, jetez la certitude d’un avenir céleste, jetez l’aspiration au bonheur éternel, jetez le paradis, contre-poids magnifique ! Vous rétablissez l’équilibre. La part du pauvre est aussi riche que la part du riche. C’est ce que savait Jésus, qui en savait plus long que Voltaire.

Donnez au peuple qui travaille et qui souffre, donnez au peuple, pour qui ce monde-ci est mauvais, la croyance à un meilleur monde fait pour lui. Il sera tranquille, il sera patient. La patience est faite d’espérance.

Donc ensemencez les villages d’évangiles. Une bible par cabane. Que chaque livre et chaque champ produisent à eux deux un travailleur moral.

La tête de l’homme du peuple, voilà la question. Cette tête est pleine de germes utiles ; employez pour la faire mûrir et venir à bien ce qu’il y a de plus lumineux et de mieux tempéré dans la vertu. Tel a assassiné sur les grandes routes qui, mieux dirigé, eût été le plus excellent serviteur de la cité. Cette tête de l’homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, arrosez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la ; vous n’aurez pas besoin de la couper.

in Claude Gueux (1834)

D

Je transmets.
Merci

rose dit: à

Marc Court dit: à
Non,la transformation ne date pas de l’affaire du pain volé, Rose, mais de l’affaire Petit-Gervais,ou le vol de la pièce au petit savoyard est suivi d’une crise de remords.

Vous avez bien raison Marc Court. Il ne comprend pas d’abord puisqu’il a le pied sur la pièce. Puis il est effaré et ensuite honteux.

Première manifestation explicite d’une humanité autre, attentive aux Misérables. Ramiel a rappelé ici, à juste titre, qu’à l’époque ou se passe le roman, la Savoie ne faisait pas partie de la France. Ce qui projette un éclairage tout autre sur la dernière victime de Valjean.

Je me souviens très bien de Ramiel. Ne savais pas que la Savoie ne faisait pas partie de la France du temps du roman.

C’est après que s’enclenche la mécanique du rachat, d’abord sur le plan terrestre, ensuite sur un tout autre plan à partir du procès Champmathieu.
D’accord là encore avec vous.
À la nuance près que Jean Valjean passe énormément de temps à
se cacher.
Je ne nie pas que les flambeaux soient en argent, je pense que l’image est double, matérielle et spirituelle, sinon on ne s’expliquerait pas son resurgissement. Par ailleurs, s’il ne s’était agi que d’argent, Hugo aurait choisi un objet plus neutre.

Oui. On peut dire aussi que ces chandeliers sont des flambeaux. Qu’ils portent et la flamme et la lumière.
Bref, gros symbolisme bien prégnant autour de cette paire.

Le plus curieux est que même un critique hostile comme Pontmartin, est d’accord sur le choix du modèle de Myriel, Mgr Miollis, que beaucoup à l’époque ont reconnu, même si Hugo en gauchit les traits. La transformation en Evêque constitutionnel, notamment.

Je ne sais rien du tout sur tout ce paragraphe. Franchement désolée.

Bien à vous.
Moi aussi, mais en souffrance.

MC
MT

rose dit: à

je redis.ce.que vous dites.
Flambeaux, vous avez dit flambeaux ???

rose dit: à

Christiane
Je recherche votre post.

À votre trajet, y rajoute St Zacharie source des Naye. La source de l’Huveaune.
Et l’hôtellerie des moines sur le plan d’Aups.
Les reliques de Marie Madeleine siègent en la basilique inouïe de Saint Maximin.
En avons parlé longuement ici déjà.

rose dit: à

Photos de renato

Ai bcp aimé Nick ds son plaid, la tête sur l’accoudoir du canapé.

renato dit: à

Liste de courses rédigée par Michelangelo le 18 mars 1518 au dos d’une lettre.

Les dessins rendent la liste compréhensible pour son domestique, probablement analphabète.

Deux pains / une carafe de vin / un hareng / tortelli / une salade / quatre pains / un pichet de vin corsé / un quart de vin sec / une assiette d’épinards / quatre anchois / tortelli / six pains / deux soupes de fenouil / un hareng / un pichet de vin corsé

https://pbs.twimg.com/media/ET0XJoNWAAMQAkg?format=jpg&name=medium

Janssen J-J dit: à

@ vous n’êtes jamais prévisible!

comme dirait l’aut’, voilà un lapsus calami bien révélateur… Quelles taches, ces pauvres m’ecques !…

@ Ch., Je crois que r. et MC ou autres n’ont besoin d’aucun avocat face à ce genre de chiwouawouas 75 et 57 qu’ont rien d’autre à foutre dans la vie qu’à se sucer ou mordiller la queue, en se prenant pour des levrettes mondaines.

Janssen J-J dit: à

@ je vous rappelle soit dit en passant que Stiegler ne tricote pas dans vos exorganologies III (et c pas du charabia, FMLP, hein !)

renato dit: à

« La tranche d’emmental, huileuse au bout de deux jours. »

Comme tous les fromages à pâte pressée, l’emmental se conserve bien dans un morceau de tissu humide, légèrement imbibé de d’eau-de-vie.

Janssen J-J dit: à

@ GS’A ///…chacun fait se qu’il entend, dans son ordre respectif » évoluer » de détails,…. …je ne m’y inclus en aucune manière,!… …chacun à ses brebis, au fond perdues,!… …of course,!…bonne chance,!…

Merci quand même d’avoir répondu au clin d’œil. On peut compter sur votre vigilance quiète. Bonne chance itou, ne veillez pas trop tard, sauf si la peinture avance trop bien. Alors, pas mollir, Mounhir.

Marc Court dit: à

Rose, On y prend pas garde parce que le roman est paru sous le Second Empire, mais, outre que Valjean rencontre Myriel aux alentours de 1815,date de sa nomination comme de celle de son modèle, et de la rencontre Valjean Petit Gervais.
Le roman se termine en 1833 avec les morts de Gavroche, et à plus long terme, de Valjean. de Valjean.
Nice et la Savoie viennent à la France en 1860.
Entretemps, l’épisode des Barricades se situe sous Louis-Philippe, c’est lui qui entraine par ricochet le suicide de Javert (1832) consécutif au fait que Valjean l’ait épargné sur la Barricade. JV traine encore durant l’été 1833.
L’image christique apparait explicitement en V, IV, à Marius à l’issue du chantage raté de Thénardier: « Le forçat se transfigurait en Christ ». Elle sera rectifiée en IV, VI par Valjean lui-même dans la scène de l’agonie, montrera le crucifix pour dire « voici le grand Martyr.
Je me suis trompé sur deux points, la nuit étoilée, et le fait que Valjean révèle bien in articulo mortis le nom de sa mère à Cosette.
Les flambeaux qui nous occupent éclairent son agonie « Il était renversé en arrière la lueur des deux chandeliers l’éclairait ». Le symbolisme des objets est nettement souligné quand ils sont légués à Cosette: « Ils sont en argent, mais pour moi, ils sont en or,, ils sont en diamant. Ils changent les chandelles qu’on y met en cierges.Je ne sais pas si celui qui me les a donnés est content là haut ». De même qu’antérieurement le refus du pretre s’ exolique par la présence de Myriel:
« Voulez-vous un Pretre?
J’en ai un…
Et du doigt, il sembla désigner un point au dessus de sa tete ou l’on eut dit qu’il voyait quelqu’un; »
Et Hugo d’ajouter « Il est probable que l’évèque assistait en effet à cette agonie. »
Je passerai sur Pontmartin, sur Miollis, ces quelques lignes du Larousse d’Augé, pas spécialement bigot:
« Miollis (Charles, François, Melchior Bienvenu)
Prélat français né et mort à Aix (1753-1843).Il quitta la France pendant la Révolution, devint curé de Brignoles, et fut nommé Évêque de Digne en 1805. En 1835 son grand âge l’amena à donner sa démission. Il vécut, dans son Palais Episcopal, aussi pauvrement que les plus pauvres de ses diocésains, s’ingéniant pour secourir toutes les misères.Aussi sa mémoire est-elle encore (1905) aujourd’hui vénérée en Provence. C’est lui que V Hugo représente dans les Misérables sous le nom de Mgr Myriel. »
Si le Larousse lui-même le dit…
Bien à vous.
MC

Chaloux dit: à

Janssen J-J dit: à
@ vous n’êtes jamais prévisible!

comme dirait l’aut’, voilà un lapsus calami bien révélateur…

Non, la visqueuse, ce n’est pas un lapsus, c’est une antiphrase. Les plus simples rouages de la langue t’échappent complètement.
A classer avec les aptitudes pianistiques de G. Sand.

Hurkhurkhurk!

Révise tes classiques…

https://www.youtube.com/watch?v=rejGR9JkR_g

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