de Pierre Assouline

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La République des livres
Pascal Quignard s’abandonne

Pascal Quignard s’abandonne

« Abandon » est un mot qui finit bien. Quoi de plus noble que le don, le vrai, celui qui n’attend rien en retour ? Ce qui le différencie de la donation en paiement de droits de succession. Un don pur et sec. Sans contrepartie. Le cas de Pascal Quignard né à mi-chemin de l’autre siècle. Un tel geste a quelque chose de testamentaire. Lorsqu’un écrivain se retourne pour ne pas se perdre de vue, et qu’il a conscience d’avoir plus de livres derrière lui que devant lui, des livres à lire et des livres à écrire (et Quignard ferait certainement sien le mot de Borges : « Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits ; moi, je suis fier de ceux que j’ai lus »), il se sent pris par le démon de la légèreté.

Pour écrire encore, il lui faut s’alléger du fardeau de sa mémoire de papier, de tout ce qui dans et pour son œuvre a fait archive : manuscrits, lettres, documents, partitions, livres, dessins, tableaux, photos etc  Soit il succombe alors au syndrome de Kafka et se trouve un ami à qui tout remettre en lui demandant de tout détruire à défaut de l’avoir fait lui-même ; soit il le confie à une grande institution : BnF (Bibliothèque nationale), Imec (Institut mémoires de l’édition contemporaine), Académie française, Archives nationales, Bibliothèque Jacques Doucet…

« Je ne sais pourquoi ce geste universel (de l’abandon) s’est perdu, mais je sais quand. Il s’est perdu avec les héros qui aimaient tant la mort. Il s’est perdu avec le dieu monothéiste. Avant qu’il fût érotique, il était thanatique. Durant des millénaires le bras droit se relevait, se repliait sous la tête, le guerrier offrait son cou ou son cœur à la pointe du glaive ou au fer de la lance. Puis l’amoureuse son flanc, son ventre, son sexe. Puis l’extatique abandonna l’ensemble de son corps à l’intrusion du dieu. Puis l’amoureux de vin, tenant la coupe dans sa main gauche, le bras droit placé sous la nuque, se mit à perdre l’esprit dans l’ivresse et dans le chant bouleversant de la musique ».

L’auteur des Petits traités, de Tous les matins du monde, de Vie secrète, des Ombres errantes (Prix Goncourt 2002) et de tant d’autres du cycle Dernier royaume  (le onzième tome paraitra chez Grasset le 2 septembre sous le titre L’Homme aux trois lettres) loués, laurés, traduits, commentés, étudiés, a choisi la BnF : outre des raisons de personnes et d’amitié, elle était à ses yeux la seule à lui assurer que son don serait unifié, définitif et numérisé. En se délestant de son vivant, l’écrivain épargne ce souci à ceux qui lui survivront. La chronique de la vie littéraire est pleine d’histoires de famille qui tournent au vinaigre puis à l’aigre quand elles ne trouvent pas leur issue devant les tribunaux. On dit que les éditeurs, qui en ont parfois la charge, sont de bien médiocres exécuteurs testamentaires ; il est vrai qu’en l’espèce, le droit moral parait bien fragile face au droit patrimonial.

Si Pascal Quignard a touché à tous les genres et ne s’est jamais interdit une échappée ou un pas de côté, l’examen de sa bibliographie frappe en ceci que la rubrique la plus volumineuse n’est ni « roman » ni « contes » mais « Autres », laquelle contient ses livres qui échappent à tout classement. Or ce nouveau fonds, dont la BnF peut désormais s’enorgueillir parmi bien d’autres, des papyrus égyptiens aux papiers de Claude Lévi-Strauss, frappe par sa cohérence. Car, dit-il,

« …tout ce que je fais ne poursuit qu’un seul élan : les partitions de musique que je compose, les dessins ou plutôt les scrabouillages qui amorcent et concluent chacun de mes livres, les affiches des spectacles, des colloques, des films, les rushes des documentaires, bien sûr les brouillons mais aussi tous les tirages de luxe un à un de mes livres, mes tournées de performances de ténèbres, les programmes, les photos de la corneille Ba Yo et de la chouette Bubbelee avec lesquelles je joue dans l’obscurité, les présentations de mes conférences, les livrets qu’on distribue sur les fauteuils avant les concerts… »

Le moins spectaculaire n’est pas le moins enrichissant pour ceux qui le suivent de livre en livre : les classeurs contenant toutes ses lectures depuis son premier livre en 1968. Ils sont le cœur vivant de son œuvre. Lui qui aurait rêvé d’inscrire « Profession : lecteur » sur son passeport se reporte en permanence à ces milliers de pages perforées dans lesquelles il s’est fait le greffier minutieux de tout ce qu’il a lu depuis plus de cinquante ans. Comme il compte y recourir tant qu’il écrira, cet ensemble fera partie plus tard des deux éléments qui viendront compléter son don. L’autre recueil qu’il conserve encore par devers lui est une collection de dessins érotiques de Jean Rustin (1928-2013), grand artiste dont il fut l’ami :

« Pour le plaisir d’en avoir la jouissance jusqu’à l’instant de mourir » confie l’auteur du Sexe et l’effroi et de la Nuit sexuelle.

 Et les manuscrits de ses dizaines de livres ? Il n’y en a qu’un, celui de Boutès (2008), le seul qui ait survécu parce qu’une chercheuse, Irène Fenoglio, s’en était emparée pour les besoins d’une étude génétique sur ses trente-deux versions successives, avec chutes et dessins… Tous les autres, il les a détruits aussitôt après leur publication. Juste pour faire le vide en lui. Faire place nette.

« Je brûle afin que chaque oeuvre neuve arrive de nulle part. En sorte que chaque matin elle arrive dans son aube » dit-il.

L’origine enfouie de son geste de l’abandon est à chercher du côté d’une Vénus enivrée et endormie peinte par Nicolas Poussin, et dont on retrouvera l’écho et les reflets dans le catalogue aux éditions Hermann, sous la direction de Mireille Calle-Gruber, et l’exposition que la BnF consacrera au don de l’écrivain à la rentrée, « si les conditions sanitaires le permettent »…

Mais pourquoi cette figure serait-elle celle de la déesse Vénus enivrée ? Quel est le mythe auquel cette image fabuleuse dans ce cas référerait ? Quel nom faut-il donner à cette jeune femme dont le geste de l’abandon est sans doute le plus beau de tous ceux que j’ai vus et que je me suis efforcé de rassembler ?

(Nicolas Poussin, Vénus endormie avec l’amour, vers 1626, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde ; « Pascal Quignard » photo  Bertrand Desprez ; Jean Rustin, Femme sur un drap bleu, 1986, Acrylique sur toile, Fondation Francès)

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commentaires

1 117 Réponses pour Pascal Quignard s’abandonne

et alii dit: à

et les petites filles ?
Elena Gianini Belotti
Du côté des petites filles
Traduit de l’italien par le collectif de traduction des éditions des femmes

Prix : 8,25 €

acheter

Du côté des petites filles est une analyse, fondée sur de très nombreuses observations de la vie de l’enfant selon qu’il est un garçon ou une fille, l’étude des fondements d’une éducation qui se transmet à l’identique, de manière presque inconsciente, automatique. L’auteure montre comment cette dernière est le résultat de toute une série de conditionnements passant par les jeux, les jouets, la littérature enfantine et critique les méthodes pédagogiques, le manque presque total de préparation des enseignants, les rapports toujours faussés de ces derniers avec les enfants. L’ouvrage connaît un immense succès en France (comme auparavant en Italie), il a été tiré à 250 000 exemplaires. « Qu’est-ce qu’un garçon peut tirer de positif de l’arrogante présomption d’appartenir à une caste supérieure, du seul fait qu’il est né garçon ? La mutilation qu’il subit est tout aussi catastrophique que celle de la petite fille persuadée de son infériorité du fait même d’appartenir au sexe
https://www.desfemmes.fr/essai/du-cote-des-petites-filles/

bouguereau dit: à

le livre d’un Français au Portugal qui n’est pas un retraité lassé du melting pot de son pays d’origine

..ben mon colon

Jazzi dit: à

10 h 44 min.
Plus roboratif et satisfaisant cinématographiquement parlant est le diptyque Chained / Beloved du cinéaste israélien Yaron Shani.
Deux films nous permettant de découvrir la même histoire selon le point de vue des protagonistes masculin et féminin.
Une histoire d’amour et de désamour dans un couple de quarantenaires qui tournera au drame.
Un film à déconseiller fortement à Clopine !
En attendant Beloved qui sortira la semaine prochaine, Chained s’attache principalement à la version de l’homme, Rashi, flic à Tel Aviv et marié à Avigail, une infirmière déjà mère d’une adolescente dont les crises viennent compliquer les relation tendues d’un ménage non dénué pourtant d’affection réciproque.
Malgré la version de Rashi, prévenant et autoritaire, on se doute que celle d’Avigail sera toute autre.
Un film terrible et d’actualité sur lequel je reviendrai après vision complète…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19588350&cfilm=270600.html

et alii dit: à

MIREILLE Calle GRUBER a une oeuvre :voir bibliographie sur sa page wiki
Elle a dirigé l’édition des Œuvres complètes en 12 volumes de Michel Butor à La Différence, et publié une biographie de Claude Simon en 2011 : Une vie à écrire.

Elle dirige l’édition numérique du manuscrit de Claude Simon, Femmes [archive], avec Melina Balcazar, Hélène Campaignolle-Catel et Florence Clavaud.

et alii dit: à

Mireille Calle-Gruber : l’amour du monde à l’abri du monde dans la littérature, sous la direction de Sarah-Anaïs Crevier-Goulet, Anaïs Frantz et Élodie Vignon, Hermann, octobre 2015. Avec des inédits de Pascal Quignard et de Michel Butor. Lavis de Colette Deblé1

et alii dit: à

@renato sur Heidegger
La conférence de Heidelberg (1988) – Heidegger : portée philosophique et politique de sa pensée avec Jacques Derrida, Hans-Georg Gadamer, Philippe Lacoue-Labarthe, textes réunis, présentés et annotés par Mireille Calle-Gruber, Note de Jean-Luc Nancy, Lignes-Imec, 2014.

et alii dit: à

un homme nu,oui, nu, et tout jeune!
a naked man wielding a club, known as the Cerne Abbas Giant, is not prehistoric, as was previously believed, according to tests of snail shells found on the site.

Instead, the 180-foot-tall work likely dates to medieval era.

The testing was conducted by the National Trust, which has owned the historic site since it was donated to the UK in 1920.

Martin Papworth, a National Trust senior archaeologist, conducted excavations on the site in March and obtained core samples from the giant’s elbows and feet.

et alii dit: à

Le penseur porte dans ses mains, quand elles sont vides,
quand elles sont nues, quand il les examine, le pourquoi
originaire1
.
Pascal Quignard

Jazzi dit: à

Tous ces noms de femmes cérébrales, et alii, pour aboutir à un homme nu !
Il s’en est phallus de peu…

Jazzi dit: à

que des chats…
Voir l’adorable twit’ de 30 millions d’amis

Patrice Charoulet dit: à

Monsieur (?) Et alii,

Vous évoquez Arsène Darmesteter,

Je saisis la perche que vous me tendez pour rappeler à tous les amateurs de langue française (qui doivent ici être légion), que l’un des meilleurs dictionnaires de langue française (on ne cite souvent que le Littré, en ne servant que du mini Bob ) est le suivant :

Adolphe hATZFELD et Arsène Darmesteter, Dictionnaire général de la langue française,2 tomes Delagrave, réed. 1964.
Avantages ? Définitions très sûres. Moins de citations que dans le Littré, mais nombreuses, et de tous les écrivains fondamentaux du XVIIe et du XVIII e s(presque tout, quoi). Ce dictionnaire est une merveille. Achetez-le d’occasion. Fastoche ! Vous ne le regretterez pas.

Jazzi dit: à

« Olympien » le Charoulet, in fact, le boug !

Pablo75 dit: à

« Le penseur porte dans ses mains, quand elles sont vides, quand elles sont nues, quand il les examine, le pourquoi originaire. »
Pascal Quignard

Le type même de phrase totalement creuse qui essaie de donner le change sans y arriver, tellement elle est conne quand on la lit de près, de tous ces écrivains français très cultivés mais qui n’ont strictement rien à dire sur le monde et la vie et qui le font savoir en écrivain des dizaines de livres pendant des dizaines d’années.

Il faut être débile pour penser qu’un être humain, penseur ou plombier, poète ou dentiste, puisse non seulement connaître, mais en plus le porter dans les mains « le pourquoi originaire », comme s’il s’agissait d’un melon de Charente.

Quignard a oublié de nous expliquer ce qui se passe quand le penseur porte dans ses mains « le pourquoi originaire » mais qu’il ne les examine pas ou qu’il a mis des gants.

Quels escrocs tous ces mecs qui ont voulu imiter Mallarmé et Heidegger profitant de la connerie snob des lecteurs parisiens, les Sartre, Blanchot, Char, Lacan, Deleuze, Barthes, Derrida et autres Quignard…

Aucun pays dans le monde a produit, depuis un siècle, autant de Pensée Creuse et de Littérature Vide que la France.

Si j’étais Français je me demanderais pourquoi.

Bloom dit: à

, in fact,

Tu confirmes & donc ce sera « indeed » Baroz; ‘in fact’ apporte une précision ,embraye sur un nouvel argument. L’un est anaphorique (indeed), l’autre cataphorique (in fact).
Faudra revenir à la session de septembre.

et alii dit: à

Il s’en est phallus de peu…
que je ne vous cite « la phallacieuse » de P.LEGENDRE

DHH dit: à

@ M Charoulet

je ne crois pas beaucoup au coup de chance de dénicher un Hatzfeld Darmesteter d’occasion .
je n’ai jamais consulté qu’en bibliothèque ce monument encore moins accessible à une bourse d’etudiante dans les annéees 50 qu’il peut l’être aujourd’hui

et alii dit: à

0 P.Charoulet;
merci ; et je vous confirme que je suis née fille et suis femme , ni misogyne , ni misandre;
bonne suite

Jazzi dit: à

« Faudra revenir à la session de septembre. »

J’ai toujours eu un énorme problème avec l’anglais, Bloom !
Dès la sixième, et jusqu’à la terminale, mon cerveau s’est fermé à l’anglais, 1ère Langue. Pas avec l’italien, 2e langue.

lmd dit: à

@ et alli, c’est vous qui avez proposé cette citation de Quignard :«Le penseur porte dans ses mains, quand elles sont vides,
quand elles sont nues, quand il les examine, le pourquoi originaire». Cette citation et l’auteur du texte dont elle est issue, sont violemment attaqués ; il me semble que vous pourriez vous attacher à dire pourquoi cette citation n’est pas si conne que ça quand on la lit. Pourquoi l’avez-vous proposée ?
https://books.google.fr/books?id=HMNJ684chocC&pg=PR68&lpg=PR68&dq=Le+penseur+porte+dans+ses+mains+quignard&source=bl&ots=JN_yhJZaHK&sig=ACfU3U2hKLjAe_jSIWbjw_a753nulPNTVA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj5zPWzg8DqAhVPz4UKHZaUCfkQ6AEwCnoECAoQAQ#v=onepage&q=Le%20penseur%20porte%20dans%20ses%20mains%20quignard&f=false

Jazzi dit: à

« je suis née fille et suis femme , ni misogyne , ni misandre »

Et pas même un peu gouine, et alii ?
Personne n’est parfaite !

B dit: à

Un voisin est entrain de transformer son appartement en passoire, un mois et demi qu’il perce, cela m’interroge. Est ce lié à un problème fonctionnel et ce faisant compensé par de nombreux forages?!

Jazzi dit: à

« Si j’étais Français je me demanderais pourquoi. »

C’est ce qui a abouti à l’exception française, Pablo75. N’est-ce pas ce qui fait notre charme. Un charme à la hauteur de l’agacement qu’il suscite…
Cela dit il y a des cuistres, des pédants partout, non ?

et alii dit: à

il a été suggéré que
« Arsène Darmesteter publia un article auquel Proust s’intéressa sûrement. Darmesteter y signalait que les rabbins de l’école de Troyes, entre le XIe et le XIIIe siècles, avaient laissé un grand nombre d’œuvres écrites en langue d’oïl, notamment « les gloses françaises les plus précieuses dans l’histoire de notre langue », « des glossaires hébreux-français, sorte de traductions juxtalinéaires de la Bible », mais encore « un dictionnaire hébreu-français et une grammaire hébraïque-française[10]. » Un événement d’une portée considérable. Proust le comprenait bien. L’événement fondateur de la littérature française.
mimouni

Jazzi dit: à

« la phallacieuse »

ou la phalla-scieuse, et alii !
Toutes les femmes n’ont-elles pas la tentation castratrice ?

et alii dit: à

On retrouve là une idée de la fin du XIXe siècle sur la meilleure adaptation des juifs au monde moderne depuis la Révolution française. Elle est conforme au Coup d’œil sur l’histoire du peuple juif de James Darmesteter, publié en 1880. Il faudrait penser aussi à Anatole Leroy-Beaulieu, auteur de l’Israël chez les nations (1883), qui, au contraire, mettait en garde contre la thèse de la meilleure adaptation des juifs au monde moderne en la considérant comme un ferment de l’antisémitisme. La même idée se trouve aussi chez Bernard Lazare.
https://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon/Le-cote-juif-II.htm

et alii dit: à

ou la phalla-scieuse,
dans le genre bucheron, vous devriez plutôt bucher que m’importuner;voyez vos amies!

Jazzi dit: à

« Est ce lié à un problème fonctionnel et ce faisant compensé par de nombreux forages ?! »

Un castré, obsédé du trou, qui se sert de sa mèche, B. ?!

Jazzi dit: à

Guignard, un mot valise pour désigner un guignon de lard ?
Beaucoup de mie et un peu de gras…

et alii dit: à

et pourquoi pas Jazzi est la scie du blog à P.Assouline ?

Jazzi dit: à

« vous devriez plutôt bucher »

Je vous rappelle que mon dernier ouvrage est « Le goût de la paresse », et alii. Pourquoi tenez-vous absolument à me faire travailler ?

B dit: à

ou la phalla-scieuse, et alii !
Toutes les femmes n’ont-elles pas la tentation castratrice ?

Si le meurtre peut être assimilé à une castration. Sinon non, à quoi servirait un homme ? Ils ne font pas le ménage, ne sortent que rarement les poubelles, la plus part du temps vous finissez par ne plus vouloir les voir et encore moins au petit déjeuner; alors cette envie même inconsciente ne me parait pas m’habiter. Le femme désire ce qu’elle n’a pas et entre autres objets celui ci en fait partie et pas en pièce détachée.

Pablo75 dit: à

je ne crois pas beaucoup au coup de chance de dénicher un Hatzfeld Darmesteter d’occasion .
DHH dit:

128 euros les 2 vols. sur Amazon ne cherchant que 30 secondes. Sur abebo…oks.fr [écrit sans les points – le mot eb–ook étant encore interdit], il doit être encore moins cher.

https://www.amazon.fr/DICTIONNAIRE-GENERAL-FRANCAISE-COMMENCEMENT-FORMATION/dp/B00SG40T9Y/ref=sr_1_14?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=Hatzfeld+Darmesteter&qid=1594295184&sr=8-14

bouguereau dit: à

« Est ce lié à un problème fonctionnel et ce faisant compensé par de nombreux forages ?! »

béré s’abandonne de la rondelle

bouguereau dit: à

128 euros les 2 vols. sur Amazon ne cherchant que 30 secondes

ça lui fait 126 roro dcom..les 30″..prends en dla graine baroz

B dit: à

Après, Jazzi, symboliquement oui, il existe des femmes qui sont castratrices, le rabaissement, la tromperie, l’humiliation, la domination de quelque façon qu’elle s’exerce … sont des substituts.

bouguereau dit: à

Et pas même un peu gouine, et alii ?
Personne n’est parfaite !

c’est elle qui fore mon cher ouatson

B dit: à

béré s’abandonne de la rondelle

Aux hirondelles, super oiseaux que je me lasse d’ observer. Le mieux , c’est encore quand j’suis dans l’eau er qu’elles s’aventurer en rasant la surface. Les escadrilles sont fabuleuses également. Ici , nous avons des martinets, les hirondelles de cheminée plus petites sont aux villages éloignés du littoral.

Bloom dit: à

Dès la sixième, et jusqu’à la terminale, mon cerveau s’est fermé à l’anglais, 1ère Langue. Pas avec l’italien, 2e langue.

Le problème avec l’italien, c’est qu’en dehors de la Péninsule, il est pas très véhiculaire…Et puis, à ce que l’on dit, le vénétien n’est pas le napolitain, qui n’est ni le calabrais ni le sicilien, etc….Pays de cités-états, formation récente…
Tu devrais lire le Dan Vittorio Segre dans le texte (famille piémontaise, donc quasi-‘française’) et trouver un traducteur, Baroz: les auteurs italiens sont très importants, pas assez lus chez nous.

DHH dit: à

et alii
vous citez aussi l’autre Darmesteter.
je ne connaois pas grand chose de ses travaux, mais j’ai naguère beaucoup apprécié de lui un petit opuscule très clair et pédagogique qui m’a fait comprendre ce qu »est le talmud et comment procède la méthode qui y développe
je crois que c’est dans le petit livre sur Rachi de la collection Albin Michel qu’est insérée , retrouvée par James Darmesteter une ballade du 11 eme siècle en judéo-français , langue française vernaculaire de l’époque écrite avec des caractères hébraïques

Pablo75 dit: à

Les faux écrivains qui seront oubliés trois mois après leur mort, écrivent des phrases creuses comme: « Le penseur porte dans ses mains, quand elles sont vides, quand elles sont nues, quand il les examine, le pourquoi originaire. »

Les grands écrivains, qu’on lira pendant des siècles, écrivent de choses comme celle-ci:

« L’effarante réalité des choses
est ma découverte de tous les jours.
Chaque chose est ce qu’elle est,
et il est difficile d’expliquer combien cela me réjouit
et combien cela me suffit.

Il suffit d’exister pour être complet.

J’ai écrit bon nombre de poèmes.
J’en écrirai bien plus, naturellement.
Cela, chacun de mes poèmes le dit,
et tous mes poèmes sont différents,
parce que chaque chose au monde est une manière de le proclamer.

Parfois je me mets à regarder une pierre.
Je ne me mets pas à penser si elle sent.
Je ne me perds pas à l’appeler ma soeur
mais je l’aime parce qu’elle est une pierre,
je l’aime parce qu’elle n’éprouve rien,
je l’aime parce qu’elle n’a aucune parenté avec moi.

D’autres fois j’entends passer le vent,
et je trouve que rien que pour entendre passer le vent, il vaut la peine d’être né.

Je ne sais ce que penseront les autres en lisant ceci ;
mais je trouve que ce doit être bien puisque je le pense sans effort,
et sans concevoir qu’il y ait des étrangers pour m’entendre penser :
parce que je le pense hors de toute pensée,
parce que je le dis comme le disent mes paroles.

Une fois on m’a appelé poète matérialiste,
et je m’en émerveillai, parce que je n’imaginais pas
qu’on pût me donner un nom quelconque.
Je ne suis même pas poète : je vois.
Si ce que j’écris a une valeur, ce n’est pas moi qui l’ai :
la valeur se trouve là, dans mes vers.
Tout cela est absolument indépendant de ma volonté. »

Fernando Pessoa.

(C’était une petite leçon gratuite de littérature à l’ectoplasme LMD, qui compte Quignard entre ses idoles – c’est dire si il ou elle est nul ou nulle).

Pablo75 dit: à

c’est dire s’il

B dit: à

(C’était une petite leçon gratuite de littérature à l’ectoplasme LMD, qui compte Quignard entre ses idoles – c’est dire si il ou elle est nul ou nulle).

lmd pourrait expliquer comment elle comprend cette citation. Je note que vous la mitraillez à chaque apparition plutôt que chercher le dialogue. Quelqu’un en dehors de vous cet votre ami est il aussi violent dans l’échange? Si la violence est une liberté, il faut l’enfermer.

B dit: à

Enfin, pas à Hong Kong ou dans ce cas de figure car c’est une reponse désespérée mais ici, est ce indispensable, nécessaire?

Petit Rappel dit: à

« Ce caractère d’expérience pratique a du retenir l’attention de Pascal » MS.

Certes, mais pas au point de lui faire aimer Montaigne : « Le sot projet qu’il a eu de se mettre en scène… » Et les deux Infinis montrent une toute autre approche. Reste l’expérience de la Tour St Jacques, purement physique.
MC

rose dit: à

B dit: à
Après, Jazzi, symboliquement oui, il existe des femmes qui sont castratrices, le rabaissement, la tromperie, l’humiliation, la domination de quelque façon qu’elle s’exerce … sont des substituts.

Et celles qui montent l’homme en mayonnaise. Là on atteint des sommets.

et alii dit: à

Bloom,je l’ai fait signaler à ma nièce, italienne de père et pays de sa jeunesse et française de mère;elle habite en france depuis un bon moment, (ses deux parents sont morts) et elle a commencé d’exercer comme traductrice professionnelle;on verra;je ne sais rien de plus d’elle , sauf quelle habite AIX,(mapetite fille aussi);je suis sure que si vous le recommandez, c’est une idée à laquelle il faut donner suite, et peut-être ma nièce est-elle capable de le faire;on verra

DHH dit: à

@Jazzi
Aujourd’hui le fait de ne pas maîtriser l’anglais véhiculaire fait de vous un infirme social
Je suis entrée en sixième à une epoque où de fortes pressions s’exerçaient sur les familles pour l’apprentissage de l’allemand en première langue ;De sorte que je n’ai jamais apppris l’anglais au cours de ma scolarité .
Aujourd’hui je peux déchiffrer laborieusement un texte simple du type mode d’emploi ou article technique, mais je ne comprends rien a une conversation et je suis incapable d’exprimer quoique ce soit.
Etes vous aussi incapable que moi?
En tout cas pour moi ce fut un gros handicap qui a pesé sur ma vie sociale et mon parcours professionnel

D. dit: à

Un canadair vient de passer au dessus de nos têtes, Jazzi.
Dommage qu’on ne l’ait pas eu pour l’incendie de Notre-Dame. (le premier crétin qui me répond que la masse d’eau aurait tout fait écrouler, je lui balance toute la démo. du contraire avec v = √[2×g×h], la densité d’eau, la résistance des structures, les minorations dues à la convection et tout le toutim.

et alii dit: à

le boug,les femmes qui manifestent intensément leur désir de domination, sur les hommes comme sur les femmes, me portent vite sur les nerfs, a fortiori quand elles le jouent au sexe; et j’en ai connues;et les hommes aussi;la solitude ne m’ennuie jamais;

Pablo75 dit: à

@Pablo 75, brigadier, enlevez votre képi et l’on vous répondra peut-être.
lmd dit:

Ta réponse tu peux te la mettre là où je pense, Grosse Andouille.

et alii dit: à

le fait de ne pas maîtriser l’anglais véhiculaire fait de vous un infirme social
je crois que c’est de plus en plus vrai, aujourd’hui que les gens se « débrouillent « pour voyager;
j’ai renoncé à voyager quand j’ai divorcé parce que j’avais des problèmes de santé respiratoire , et souvent la nuit, et que je me voyais pas seule prise d’une crise d’étouffement la nuit, nulle part;

DHH dit: à

@christiane
L’emouvant echange de lettres que vous citez entre Camus et Monsieur Germain illustre d’un exemple particulier et exceptionnel une situation classique
Dans le parcours de ces enfants nés dans un milieu pauvre et inculte, qui via l’ecole sont devenus des grands intellectuels ou des diplômés de hauts niveau il y a toujours un enseignant , qui a decelé le potentiel de l’eleve et a milité pour le placer sur une trajectoire à sa mesure .
Quand je constate le bonheur d’ecriture de Clopine et son appetence de culture ,j’ai souvent pensé que si elle avait été mon élève je l’aurais présentée au concours général ,je l’aurais poussée à entrer en hypokhâgne, eventuellemnt en faisant du forcing auprès des parents et elle serait devenue agrégée de lettres modernes et/ou occuperait un job dans l’édition.

et alii dit: à

un médecin m’a récemment donné un excellent traitement pour ma BPCO;je n’ai plus ces problèmes avec des douleurs parfois affreuses;je lui suis très reconnaissante;pourvu que ça dure

D. dit: à

Vous avez fait ces jolis comptes avec Excel, Bérénice ?

et alii dit: à

il y a des parents qui ne supportent pas que le destin d’études de leurs enfants soit pris en charge par les enseignants, souvent parce qu’ils ont d’autres projets personnels;et les enfants se trouvent pris dans un conflit très puissant qui peut les faire craquer;

vedo dit: à

DHH, comme vous je n’ai jamais appris l’anglais à l’école (allemand et A’ latin-grec, puis formation scientifique). Mais on n’apprend pas vraiment les langues à l’école, surtout à l’école française (où si je ne m’abuse, l’anglais au bac était jusqu’à une date récente, uniquement écrit). Il aurait fallu voyager, ou encore mieux prendre un petit ami anglais. Je regrette d’avoir appris trop tard pour perdre l’accent français. Faire comme en Hollande ou Scandinavie, ne pas doubler les films à la télévision. Et pour voyager aujourd’hui plus besoin de savoir les langues. Avec de petits appareils électroniques, on se débrouille très bien en Chine. On n’apprend pas une langue pour se véhiculer mais pour en aimer les écrits et la musique. Et l’italien… (voir la blague attribuée à Charles-Quint, sans doute faite par des anti-allemands).

et alii dit: à

celle qui m’a dit que la cuisine achkénaze n’a surement jamais imaginé que non seulement « celle qui était aux fourneaux n’était pas juive mais que sa table supportait la comparaison avec les plus fines tables où son mari, mon père donc était si souvent invité ; mais la psychologie de ce blog étant ce qu’elle est , je m’en fiche, de leur « autorité » culturelle

D. dit: à

On peut apprendre l’Italien par goût pour l’Italien, tout sim. Mozart l’adorait et l’a mis utilisé dabs plusieurs de ses opéras. Il faut reconnaître qu’il y convient à merveille.
Sinon les gens qui parlent Italien me cassent les pieds la plupart du temos : trop fort, trop rapide, trop chantant, trop tout court.
Et l’Italien en règle générale ne connaît pas le silence et c’est usant, sa parole est de faut souvent vaine et superficielle.
Le contraire de Saint-Benoit…qui pourtant venait de la dite-péninsule.

et alii dit: à

vedo, où si je ne m’abuse, l’anglais au bac était jusqu’à une date récente, uniquement écrit).
je me souviens d’avoir passé un oral, et c’était il y a longtemps;j’avais aussi fait A’

D. dit: à

En règle générale. Bien entendu.

renato dit: à

« Le problème avec l’italien, c’est qu’en dehors de la Péninsule, il est pas très véhiculaire…Et puis, à ce que l’on dit, le vénétien n’est pas le napolitain, qui n’est ni le calabrais ni le sicilien, etc… »

Déjà le prénom de Segre ce n’est pas Dan Vittorio mais Vittorio Dan.

Cela dit, il y a une seule langue italienne : l’italien standard — il s’agit de l’italien qui se réfère et suit les règles de grammaire, bien structurées syntaxiquement et sans particularités sociolinguistiques —.

Il arrive que des locuteurs communiquent avec des variantes régionales de la langue standard — italien neostandard est une forme simplifiée de l’italien standard et est plus ou moins influencé par les variétés régionales —.

Puisque l’italien reste une langue en évolution constante, par l’influence de Gadda, Pasolini, Zanzotto, nous assistons actuellement à un processus de ré-standardisation de la langue, qui consiste surtout en une approximation entre la langue parlée et la langue écrite — par ce processus sont acceptées dans la langue écrite les formes régionales typiques — expressions locales au niveau lexical et morphosyntaxique — qui ne sont normalement pas incluses dans les grammaires.

Puis il y a la communication par langue minoritaire [dialecte] — vénitien, le napolitain, le calabrais, le sicilien, etc. —, qui est surtout privée ou conviviale.

D. dit: à

De nos jours les 3 langues à connaître pour raison pratique et commerciale, disons-le, sont l’Espagnol, première parlée dans le monde, le Chinois et l’Anglais, qui continue sa perte de vitesse.
D’ici quelques décennies le Chinois sera la première langue parlée, suivie de l’Espagnol et il n’est pas sûr que l’Anglais aura conservé la 3ème place. L’Hindi et même le Portugais auront pu le repousser.
L’Anglais n’est vraiment parlé en première langue que par 500 millions de personnes.

et alii dit: à

celle qui m’a dit que la cuisine achkénaze :n’était pas bonne!
« abka has had quite a journey. Today, the Ashkenazi bread-cake hybrid, which comes swirled with either chocolate or cinnamon, is a worthy contender for most coveted Jewish pastry. But for much of its history, babka was something of a throwaway—a plus-one on the shiva table. It had its devotees, sure, but hardly the star power of rugelach or a decadent cheesecake. Thanks to Seinfeld’s infamous 1994 “Dinner Party” episode, babka enjoyed a boost in mainstream name recognition. But television did nothing to change the fact that eating a slice of babka—which was too often dry and cloyingly sweet—was a comparatively humdrum experience.

Then, everything changed. In 2012, the Jewish American food world was shaken by a seismic force with the publication of Jerusalem: A Cookbook co-written by Israeli chef Yotam Ottolenghi and Palestinian chef Sami Tamimi. In addition to introducing a generation of home
To start, Jerusalem’s babka dough was enriched with butter (and lots of it), instead of the oil typically used by kosher bakeries to keep the pastries dairy-free. In older babka recipes, the filled ropes of dough were either braided or twisted as if one was wringing out a hand towel. But Jerusalem’s babka ropes were slit vertically down the center, exposing the layers of chocolate within, then twisted into a messy plait that facilitated countless ribbons of filling.

Perhaps most noticeably, instead of a downy layer of streusel, which virtually all American Jewish babkas featured, the cookbook’s babka loaves were crumb-free. Instead, they gleamed with the simple syrup that is a hallmark of Middle Eastern baking—which helps keep the briochelike pastry moist. To those most familiar with the old-style Eastern European babka, this new babka looked exposed, almost naked, without its homely streusel cap. The effect was deeply appealing. As Deb Perelman later wrote on her blog Smitten Kitchen about Jerusalem’s babka, “Nobody even remembered the old babka, they just wanted more of this one, as soon as possible.”

A few months later in early 2013, an Israeli patisserie and cafe called Breads Bakery opened just off Union Square in Manhattan, introducing a similar babka. Their version was swirled with Nutella, brushed with sugar syrup, and even more buttery than the one in the Jerusalem cookbook. And it commanded eaters’ full attention. Breads’ babka was made with laminated dough, similar to a croissant, and had the sticky-flaky crunch to prove it. Even more than Jerusalem’s babka, Breads’ version defied, or perhaps redefined, the entire category.

“The laminated dough really presented a new taste for people,” said Shannon Sarna, author of Modern Jewish Baker and editor of The Nosher. “They loved the mashup between elevated French-style pastry and classic Eastern European cake.”

Jerusalem and Breads’ babkas were modeled after krantz cake, a babka-adjacent confection that originally hails from Germany. As Ottolenghi wrote, krantz cakes are “the most popular cake in the west side of Jerusalem, and probably in the whole country.” Breads Bakery co-founder Uri Scheft wrote in his cookbook Breaking Breads that he originally called his pastry a krantz. But he soon realized that the name (krantz is German for “wreath,” in honor of the cake’s typical ring shape) didn’t translate well with American customers. “We decided to call it chocolate babka instead, and within three months, our babka was selected by New York Magazine as the best in New York City,” he writes.

As compelling to look at as they are to eat, both babkas also took over on social media, where they continue their reign today. As far as home bakers and pastry influencers are concerned, these babkas (and others like them) are babka, full stop. Scrolling through Instagram’s babka feed, it appears as if the Ashkenazi pastry of yore has been largely erased.

Then again, transformation has always been a part of babka’s story. Babka hails from Poland, where there are two pastries with the same name. Non-Jewish Poles bake yeasted briochelike cakes in tall, tube pans and call them babka (a diminutive of the Polish and Yiddish word “baba,” or grandmother). Meanwhile, according to The Book of Jewish Food by Gil Marks, “Jewish babka evolved in early 19th-century Poland from the Sabbath egg challah when housewives prepared extra dough, spread it with a little jam or cinnamon … rolled it up, and baked it alongside the bread.”

After babka made its way from Eastern Europe to America, it became a fixture of kosher bakeries. And it was there that the balabusta’s treat evolved into the pastry we recognize today. For many American Jews, the ultimate old school babka comes from Green’s Bakery in Williamsburg, Brooklyn. The bakery’s origins date back to 1948 when Chana Green, a Holocaust survivor, immigrated from Hungary to New York City. Green was a skillful baker who gained a local following for her yeasted cakes and started selling them at her son-in-law’s restaurant in 1980.

A decade later, just a few years before Seinfeld launched a national conversation about babka and “lesser babka,” the family opened a commercial bakery. Green’s products quickly made their way onto shelves at grocery stores and gourmet food shops like Fairway, Zabar’s, Wegmans, Whole Foods, and the now-closed Dean & Deluca. They also began shipping nationally.

As New York’s biggest babka wholesaler (they currently bake around 24,000 babkas each week), they also partnered with iconic Jewish food
bon appetit
https://www.tabletmag.com/sections/food/articles/searching-for-babkas-soul

Clopine dit: à

merci DHH, et je vous renvoie le compliment : j’aurais tant aimé, très très sincèrement, être votre élève…

Du coup me voici toute attendrie quand je songe à mes amis parisiens !

Allez, pour vous remercier, tenez, ceci !

LE METRO PARISIEN – côté clair

« La station de métro « Alexandre Dumas » est mon terminus habituel à Paris: je l’arpente, quand j’y arrive, avec la satisfaction du voyageur qui rentre au port. Mais pourtant, une dernière épreuve m’y attend, à tout coup, été comme hiver, jour et nuit, à n’importe quelle heure : entre la porte de sortie du métro et le haut de l’escalier qui débouche sur le boulevard de Charonne, un terrible courant d’air, perpétuel, s’engouffre là, vous enveloppe le cou, vous fait cligner de l’oeil et craindre le rhume… Je n’ai jamais franchi les quelques pas qui me séparent de l’air libre sans « croiser le vent fripon, furibond et maraud »…

Hier après-midi, en plein été, nous n’étions que des femmes à sortir du métro. J’étais environnée de jupes, certaine plissée, l’autre à rayures, une robe aussi, rose et bouffante… Nous avons franchi toutes du même pas le dangereux détroit venteux, Cap Horn de Paris, et avons entrepris de monter l’escalier, les unes derrière les autres, ou sur la même marche. Et là, toutes les étoffes qui m’entouraient se sont brusquement gonflées, exactement comme les voiles des anciennes caravelles : l’escalier, d’un coup, d’un seul, devenait comme une corde à linge où claquaient les couleurs des jupes, et j’aurais voulu que l’instant puisse se prolonger, le temps d’y associer la musique qui me venait aux lèvres…

Car j’étais parmi ces femmes, même si la seule empantalonnée, et moi aussi je participais, ne serait-ce que par le plaisir que j’éprouvais, à l’envolée féminine de nos tenues d’été. « 

rose dit: à

Dans le parcours de ces enfants nés dans un milieu pauvre et inculte, qui via l’ecole sont devenus des grands intellectuels ou des diplômés de hauts niveau il y a toujours un enseignant , qui a decelé le potentiel de l’eleve et a milité pour le placer sur une trajectoire à sa mesure .

DHH
Oui.
Quelqu’un de humble si ce n’est pauvre.

rose dit: à

présentée au concours général ,je l’aurais poussée à entrer en hypokhâgne, eventuellemnt en faisant du forcing auprès des parents et elle serait devenue agrégée de lettres modernes et/ou occuperait un job dans l’édition.

Aujourd’hui, le miliei est encore très fermé.
Avec le temps cela tend à changer. Lentement. Déjà, le fils de Clopine en est la preuve.

et alii dit: à

D mon fils a des échanges commerciaux dans le monde entier, avec des conférences professionnelles:en anglais; il se débrouille en allemand mais inutile dans le boulot semble-t-il; je lui demande bien sur de préciser quand il me raconte;

rose dit: à

Sinon les gens qui parlent Italien me cassent les pieds la plupart du temos : trop fort, trop rapide, trop chantant, trop tout court.
Et l’Italien en règle générale ne connaît pas le silence et c’est usant, sa parole

D

Et quand nous avons eu ke bel canto au balcon, nous sommes nous plains en confinement, hein D. ?

Comme moi hier à la gendarmerie, auditionnée pour la plainte déposée par mon frère contre moi pour dénonciation calomnieuse.
Et ma mère « Papa n’aurait jamais lésé un de ses enfants ».
Je parlais tellement fort en remuant les bras, collée dans un coin à deux mètres cinquante du récipiendaire qu’un autre gendarme a déboulé dans la pièce me disant à moi « ou vous parlez moins fort » et au gendarme « ou vous fermez la porte ».
L’a pas voulu fermer la porte.

rose dit: à

Clopine
Je pense à vous tous les jours. Pas encore critiqué votre texte, je l’ai en tête tous les jours.

rose dit: à

plaints ?
Plainds ?

Pleins
Zut.

Avons-nous gémi ?

Paul edel dit: à

Rose l’édition n’est pas un milieu fermé.Légende. mais on y gagne mal sa vie.

rose dit: à

Les femmes qui montent un homme, en général, cela ne leur suffit. Elles se saisissent d’un second et d’un troisième.
Elles tirent leur énergie en phagocytant.
Ne pas croire que seuls les hommes bêtes sont pris.
D’autres aussi.
C’est la misère.

rose dit: à

paul edel

Je parlais d’hypokhagne.
Ma fille aînée, brillante, s’est viandée à Normale Sup.
Et l’édition, Paul, faut des entrées.

Paul Edel dit: à

Rose; n’importe » qui peut devenir éditeur. Deux de mes apmis, journalistes, ont fondé des maisons d’édition. Pour aller vite on peut dire qu’il y a environ 10 000 éditeurs en France… Cette densité est voisine de celle de nombreux pays d’Europe.
Bien sûr, il y a les « grandes maisons » – 20 éditeurs ont plus de 5 000 titres chacun – et il y a les « petites structures éditoriales » – environ 5 000 éditeurs ont moins de 10 titres chacun. Beaucoup de choses les distinguent : organisation, économie, logistique. Mais un élément majeur les rassemble : ils donnent vie à des textes, et cherchent à les faire parvenir à des lecteurs. Industriel ou artisan, l’éditeur est un « passeur de texte ».
3. Quelles sont les conditions pour être éditeur ?
Il n’y en a pas. L’édition n’est pas une profession réglementée, et toute personne peut décider de se consacrer à la publication d’ouvrages, sans exigence de titre ou de diplôme préalable. C’est un métier où l’expérience personnelle occupe une large part, sans pour autant s’abstraire des obligations qui s’imposent à toute entreprise.

et alii dit: à

aujourd’hui les psys sont saisis de la demande des enseignant-e-s vis à vis des enfants;il y a eu un exemple sur la RDL :WGG raconta que ses enseignants s’étaient attachés à lui, commelui à eux, et qu’il bénéficiait d’ un « extra culturel »
les enquêtes ne parlent pas de « forcing »! -brrrr- mais de partenariat:
2.1 Partenariat enseignant-e-s et parents
Dans la littérature, nous avons trouvé plusieurs définitions de la notion de partenariat. Nous
en avons retenues deux qui nous paraissent intéressantes. Ensuite, nous avons abordé les
apports/enjeux et les freins/obstacles pouvant être liés au partenariat entre les parents et les
enseignant-e-s. Pour finir, nous avons relevé les facteurs pouvant être sources de réussite lors
d’une relation école-famille.
2.1.1 Définitions
Perrenoud (2002) définit le partenariat comme un « accord de collaboration mutuelle entre
partenaires égaux travaillant ensemble à réaliser leurs propres intérêts tout en résolvant des
problèmes communs » (p. 1). Il s’agit donc d’établir, entre deux ou plusieurs personnes, une
alliance construite autour d’une problématique commune tout en restant sur un pied d’égalité,
c’est-à-dire que chaque personne puisse s’exprimer si elle en ressent le besoin.
Bouchard, Talbot, Pelchat et Boudreault (1998) évoquent le partenariat comme étant »
https://core.ac.uk/download/pdf/141539507.pdf
quant aux gens qui craquent, enfants ou parents, c’est souvent « plus tard »mais je ne vais pas chercher les histoires;

rose dit: à

paul edel

Mais les éditeurs minimalistes sont des gens passionnés.
Gagnent-ils leur vie ?

Soleil vert dit: à

Ernesto Sabato – Le tunnel
Du coup pas très éloigné des discussions du moment

DHH dit: à

@ Vedo
L’espagnol va peut-être détrôner l’anglais pour le nombre de locuteurs mais l’anglais des affaires a toutes les chances de demeurer longtemps encore une lingua franca universelle pour les échanges ,la science et le commerce, ce qu’était le grec basique de la koiné pour tout l’est du bassin méditerranéen et que pratiquaient, ceux qui chez eux parlaient araméen copte ou autres langues orientales .
Je me demande si cette section A’ dans laquelle vous et moi avons passé la première partie du bac reste une option encore ouverte aux élèves du secondaire

vedo dit: à

Et alii, l’anglais oral au bac, dont acte.

Soleil vert dit: à

En vogue, la microédition qui fonctionne à coup de financement participatif

Rose, rater Normale-Sup, pas grave vois Macron

D. dit: à

Alexandre Dumas. La station je ne la connais pas. Le quartier je ne m’y sens pas bien.
Tout simplement parce que c’est moche. Je suis sensible au beau. Très sensible au beau.
La laideur pourrait me tuer à court terme.
Les immeubles là-bas sont moches, tristes, rabougris, tous faits au rabais avec de toutes petites fenêtres, du crepipi, du badigeon en veeux-tu en voilà. Pas une pierre de taille, nulle part. Aucun charme. Il se dégage de ces quartiers une atmosphère absolument pas parisienne simplement parce que Paris est une belle ville. Tout le monde le dit et le sait. Paris est ailleurs qu’à « Alexandre Dumas » constellé de ses kébabs immanents. Tiens, il faudrait s’amuser à les compter.
Alexandre Dumas. J’y fous jamais les pieds.

vedo dit: à

DHH, je ne sais pas si la section A’ existe encore. Sans doute non, de nos jours à la fois latin, grec, math ? Nous avions un meilleur professeur de grec que les « littéraires » en A. (Le grec est resté, le latin, rien, 6 ans…, bien plus tard, il a fallu repartir de zéro). Vous avez du partager ce sentiment de légèreté de faire partie de l’élite des différentes classes.

rose dit: à

Ah ouais le financement participatif. Comme JR et Agnès Varda pour Villages Visages puisqu’ils n’avaient pas un rond.

rose dit: à

Soleil vert

Macron serait plutôt dans mes contre-références.

rose dit: à

DHH

Être polyglotte, une grande chance. Parler sur le terrain, comme dit vedo, c’est une grande chance.
Au lit, c’était quand on avait 20 ans. On aurait pu apprendre le russe.

rose dit: à

Ma fille a appris le grec aussi. En 2004, y avait encore les sections A. Les littéraires et tous les nuls. Ceux qui triplaient ou quadruplaient leur terminale et rendaient fous M.Pizza le prof de philo.

rose dit: à

Alexandre Dumas. La station je ne la connais pas. Le quartier je ne m’y sens pas bien.
D
Il est pourtant bien cet arrondissement du 11 ème !

Paul Edel dit: à

Rose, Deux exemples de jeunes éditeurs qui se sont lancé récemment dans l’Edition avec peu d’argent.et tous deux ont réussi Un ami Olivier Frebourg ,écrivain, a fondé en 2003 « les editons des Equateurs » situées à Sainte-Marguerite-sur-Mer en Normandie, pas loin de chez Clopine, ses éditions proposent un catalogue diversifié, fiction, histoire, etc..
Il fut à la fois, à ses débuts t le comptable, le secrétaire, l’attaché de presse, le livreur pour les libraires normands.. Enfin tout. Il a, depuis très bien gagné sa vie grâce à Tesson et Compagnon…..Il publie notamment des auteurs tels que Frédéric H. Fajardie, Sylvain Tesson, Jean-Paul Kauffmann, Olivier Delcroix, Teresa Cremisi, Patrick Boucheron, Ariane Chemin, Françoise Hardy. une amie a fondé les editions Bow Window
Autre exemple :Christian Fraud, éditeur Bow-Window.
A fondé sa maison vers 2014 après avoir visité villa Bric-à-Brac sur le cote d’émeraude que Yann Bucaille avait ouverte au public Ce passionné de villas de la Côte d’Emeraude a résisté aux offres des grandes maisons Lui publie des livres sur le patrimoine local : l’aquarium, le Printania, les phares de la Côte d’Emeraude, le Gallic, Maison-Rouge, Castelbrac et enfin le barrage de la Rance dont on va bientôt fêter les 50 ans.
A publié le premier roman d’Yvan Lebreton, une histoire de nos vacances par Claire L’Hoër, une réédition d’un ouvrage historique paru en 1914, et bientôt l’histoire d’une femme courageuse qui a fait de la défense des animaux son combat. Il a sorti douze titres . Ils ont tous bien marché, ce qui l’encourage à continuer.
Quel réseau de distribution ?Car c’est le gros problème..
« J’ai une trentaine de points de vente entre la Côte d’Emeraude et Rennes que j’approvisionne moi-même avec ma camionette. »

christiane dit: à

DHH dit: « @christiane
L’émouvant échange de lettres que vous citez entre Camus et Monsieur Germain illustre d’un exemple particulier et exceptionnel une situation classique…
Quand je constate le bonheur d’écriture de Clopine et son appétence de culture ,j’ai souvent pensé que si elle avait été mon élève… »

DHH, vous êtes tout entière présente dans ces quelques lignes. Vous avez dû être un sacré « jardinier » au milieu de vos classes !
Ce qui m’a frappée toutes ces années, lisant Clopine, c’est son identité insaisissable pour elle et pour ceux qui la lisaient, ici. Elle me paraissait en lutte constante entre sa pensée si propice à faire plier les mots selon sa volonté, à les teinter de sa liberté de style et son indéfectible solitude qu’elle habillait de pseudos étranges pointant sa marginalité. L’amitié de rares vrais amis, dont vous et Jazzi, Paul Edel, peut-être et tardivement Chaloux, semble avoir été le paradoxe de cette solitude.
Était-elle faite pour un métier de l’édition ? Pas sûr ! car ses lectures correctives ramenaient les textes des autres à ce qu’elle aurait écrit.
Mais de brillantes études, pourquoi pas…
Je crois que c’est sa nature d’écrivain qui l’emporte (hors délire obsessionnel narcissique) : la vie, le vivant, les sèves, les pulpes, la lumière, la terre. Tenter de résister par l’écriture.
Récemment, cette écriture était en suspens car elle est en passage entre une vie et une autre. Monologue. Exode. Métamorphose.
Peut-être, va-t-elle pouvoir fixer dans son écriture ce qu’elle a tenté tant de fois de retenir, quand elle aura fait nid, quelque part. L’acte même de naître.
Sa personnalité éclate dans une lutte acharnée avec elle-même, en quête d’absolu, entre angoisse et dérision, se heurtant au réel rigide et médiocre qu’elle a connu et source de son mal de vivre.
Elle a en réserve un grand potentiel.
Elle ne sait pas encore qui elle est mais elle sait ce qu’elle ne veut plus être. Elle s’est libérée d’obstacles intérieurs et extérieurs.

Elle va être heureuse de lire votre commentaire.

rose dit: à

savoir les langues. Avec de petits appareils électroniques, on se débrouille très bien en Chine. On n’apprend pas une langue pour se véhiculer mais pour en aimer les écrits et la …

Vedo
Je m’insurge deux fois en faux.
On apprend une langue pour parler avec les gensses.
En Chine, de toutes manières, on ne se débrouille pas du tout très bien. Quoique l’on fasse.
On en a su quelque chose récemment.
Patrice Charoulet avait abordé le sujet de la Chine bien avant la pandémie.

Paul Edel dit: à

Rose, l’exemple que je vous donne n’est pas du tout dans le rayon  » éditeurs minimalistes »

D. dit: à

Rose, les seuls arrondissements qui valent quelque chose sont : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 14, 15, 16, 17, 18. Presque tout est à jeter dans 9, 10, 11, 12, 13, 19 et 20. Les pires étant les 10, 11, 19 et 20.

et alii dit: à

Elle ne sait pas encore qui elle est
cela me rappelle un cousin que je croisais par hasard à l’entrée de la BPI et qui ne savait peut être plus mon prénom!qui me dit « tu te cherches »! (ça c’est bien d’un homme )
par contre je crains que les pour »élèves » sur lesquel-le-s les enseignants comme les parents se projettent et leur trouvent le même destin que le leur, prof agrégé, ça manque de question sur ce qu’on nomme « l’idéal  » et ce que l’enfant treve de « narcissisme »(oh, pardon!) d’éducateurs peut être amené-e à découvrir, ce qui ne simplifie rien

D. dit: à

Le pire du pire étant incontestablement le 19ème.

et alii dit: à

Le terme « narcissisme », comme l’utilisait Sigmund Freud dans son étude clinique, concernait les observations comportementales d’auto-glorification, d’estime de soi, de la peur de l’échec, la peur de perdre l’affection des gens, le recours à des mécanismes de défense, le perfectionnisme et conflits interpersonnels5.

Le narcissisme tend à jouer avec les générations ; les parents narcissiques produisent des enfants narcissiques ou co-dépendants6. Alors que la confiance en soi d’un parent (suffisamment bon) peut permettre à un enfant d’acquérir un développement autonome, le parent narcissique peut utiliser l’enfant comme moyen de promouvoir leur propre image7. Le père en proie au self-enhancement admiré par un fils8 peut le laisser se sentir comme une marionnette face aux exigences émotionnelles et/ou intellectuelles de son père9.

Pour maintenir leur estime de soi, et cacher leur vulnérabilité, les narcissiques ont besoin de contrôler le comportement des autres, particulièrement ceux de leurs enfants, considérés comme des extensions d’eux-mêmes4. De tels parents narcissiques peuvent parler de « porter le flambeau », « maintenir l’image de la famille », ou « rendre maman ou papa fier » et peuvent reprocher à leurs enfants d’exposer leur « faiblesse », « être trop dramatique », ou ne répondant pas à la norme de « ce qui est attendu ». En conséquence, les enfants de narcissiques apprennent à « jouer leur rôle » et à « remplir leur compétence particulière », surtout en public ou face aux autres ; généralement ils ne gardent pas beaucoup de souvenirs sur la sensation d’avoir été aimé ou apprécié pour eux-mêmes, mais plutôt qu’ils dépendaient de leur conformité aux exigences du parent narcissique10.

Les parents narcissiques destructeurs ont un pattern de comportements récurrents : être le centre de l’attention, exagérer, être à la recherche de compliments et humilier leurs enfants. La punition sous forme de blâmes, de critiques ou de chantage affectif, ainsi que les tentatives pour induire la culpabilité peuvent être utilisées pour assurer la conformité avec les souhaits des parents et leurs besoins en approvisionnements  » narcissiques4.

rose dit: à

christiane

Cet échange entre Germain et Camus fait partie des morceaux que l’on peut lire et relire sans lassitude.
D’un côté, il y a la gratitude de l’enfant devenu adulte qui n’a pas oublié l’enfance.
De l’autre, il y a la tendresse vouée avec la retenue laïque. On garde la distance en étant impliqué férocement.
Il reçoit le prix Nobel de Littérature à Stockholm, il rend hommage à l’instituteur.
Lui rend visite plus tard. Celui- ci vit où est enterré le père, mort à 20 ans à la grande guerre. Camus plus vieux que le heune soldat sous ses pieds.

Ah quelle belle réminiscence christiane, ces liens qui perdurent par delà le temps.

rose dit: à

Leur propre image7. Le père en proie au self-enhancement admiré par un fils8 peut le laisser se sentir comme une marionnette face aux exigences émotionnelles et/ou intellectuelles de son père.

Et alii, vous nous parlez de Donald ?

et alii dit: à

c’est tant étudié!:
Un parent narcissique est un parent affecté d’un fort narcissisme ou d’un trouble de la personnalité narcissique. Typiquement, les parents narcissiques sont exclusivement proches de leurs enfants et de façon possessive, et ils peuvent être particulièrement envieux, et se sentir menacés par leur indépendance croissante. Il peut en résulter un type d’attachement narcissique, dans lequel l’enfant n’existe que pour répondre aux souhaits et aux besoins des parents1. Pour la psychologie du développement, le parent narcissique nuira à l’enfant dans les champs du raisonnement, de l’émotionnel, de l’éthique et des comportements sociaux et des attitudes à mesure qu’il vieillira2. Dans le domaine de la parentalité narcissique, les limites personnelles sont souvent ignorées dans le but de manipuler l’enfant afin de satisfaire les attentes de ses parents3.

Pablo75 dit: à

De nos jours les 3 langues à connaître pour raison pratique et commerciale, disons-le, sont l’Espagnol, première parlée dans le monde, le
Chinois et l’Anglais, qui continue sa perte de vitesse.
D. dit:

Comme souvent, tu dis n’importe quoi. Il y a plus du double de gens qui parlent le mandarin que des gens qui parlent l’espagnol.

https://es.wikipedia.org/wiki/Archivo:2019_lenguas_m%C3%A1s_habladas.png

L’espagnol est, après l’anglais, la langue la plus étudiée dans le monde. Et il y a de plus en plus d’occidentaux qui étudient le chinois.

Sur l’apprentissage des langues il faudrait se mettre d’accord sur ce qu’on appelle connaître une langue. C’est la baragouiner? C’est pouvoir en lire la presse? Ou c’est la parler et l’écrire bien, et en plus pouvoir lire sa littérature, même l’ancienne? Si connaître réellement une langue est pouvoir la parler sans aucun problème, lire toute sa littérature et l’écrire correctement, cela ne peut se faire qu’en habitant des longues années dans le pays de la langue en question.

Sauf, évidement, les langues classiques. Ici il y a quelques personnes qui lisent couramment le latin. Mais combien pourraient maintenir une conversation en latin? Mon père, qui a été prof de latin pour se payer ses études, avait un collègue de travail avec lequel il le faisait de temps en temps. Les deux avaient étudié chez les Jésuites dans les années 40, à une époque où la base de l’enseignement était le latin (parce que normalement le destin des élèves des Jésuites à cette époque était de devenir prêtres).

vedo dit: à

Rose,
Bon, je ne voudrais pas entamer un fil là-dessus, et surtout avec commentaires fragmentaires où le dogmatisme serait un contre-sens. A mon avis, on ne peut pas bien apprendre une langue sans l’écouter et la parler avec d’autres personnes (d’où, pour moi, une difficulté avec les langues dites mortes). Commme pour beaucoup de ce qui relève de la mémoire, l’affectivité (ici le grec plus accessible que le latin pour un adolescent), et les multiples relations contextuelles sont essentielles. De plus, les langues ne sont pas le seul moyen de communiquer avec les gens. Justement en Chine, où je me suis toujours senti très bien–il est vrai dans un cadre privilégié–j’étais beaucoup plus attentif aux expressions des visages pour essayer de comprendre les personnes.

rose dit: à

Paul Edel dit: à
Rose, l’exemple que je vous donne n’est pas du tout dans le rayon » éditeurs minimalistes »

Paul j’y arrive.
J’avais en tête celle qui édite ses potesje vais tout lire.

D. dit: à

Est-ce que vous me trouvez narcissique, et alii ?

rose dit: à

vedo
Grâces vous soient rendues.
Pas mon point de vue.
Hormis un chauffeur de taxi à Shinataï au pied de la grande muraille, reconnu, ai vu beaucoup de bouilles rondes comme la lune.
Y irai de nouveau avec masque.

vedo dit: à

A propos du latin, Franz-Josef Strauss, tellement caricaturé en France, pouvait parler couramment latin à table. (Il est vrai que l’allemand pourrait être une façon moderne d’apprendre le latin).

et alii dit: à

Nous voyons ici comment les représentations liées à l’idéal – et tout particulièrement ici, pour rester dans le cadre de notre propos, celle de l’enfant – ne peuvent pas être dissociées de celles liées au réel de la finitude, manifestée sous diverses formes. Dans le cas de Mme EF, le contraste entre ces deux séries de représentations est particulièrement accentué, et celles véhiculant les thèmes de perfection viennent là, nous l’avons dit, comme un rempart face à un vécu difficile. Mais ce n’est que l’exacerbation d’un fait de structure plus général. Il suffit d’ailleurs de reprendre attentivement la citation de Freud faite plus haut a propos de la figure d’His Majesty The Baby :
Place et enjeux du narcissisme dans la parentalité
Luc Vanden Driessche
https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2011-2-page

D. dit: à

Tout ce que tu viens d’écrire, Pablo, va dans le sens de ce que j’expliquais à un ou deux détails près. J’ai l’impression que tu cherches à crééer la polémique alors qu’au fond nous somme d’accord. Mais je sais bien que ce n’est pas le cas.

et alii dit: à

D, c’est une question à combien de calories?

D. dit: à

Moi je parle couramment à table, vedo. Et nolite facere a magnus paciscor ex ea.

rose dit: à

Paul Edel dit: à
Rose, Deux exemples de jeunes éditeurs qui se sont lancé récemment dans l’Edition avec peu d’argent.et tous deux ont réussi Un ami Olivier Frebourg ,écrivain, a fondé en 2003 « les editons des Equateurs » situées à Sainte-Marguerite-sur-Mer en Normandie, pas loin de chez Clopine, ses éditions proposent un catalogue diversifié, fiction, histoire, etc..
Il fut à la fois, à ses débuts t le comptable, le secrétaire, l’attaché de presse, le livreur pour les libraires normands.. Enfin tout. Il a, depuis très bien gagné sa vie grâce à Tesson et Compagnon…..Il publie notamment des auteurs tels que Frédéric H. Fajardie, Sylvain Tesson, Jean-Paul Kauffmann, Olivier Delcroix, Teresa Cremisi, Patrick Boucheron, Ariane Chemin, Françoise Hardy. une amie a fondé les editions Bow Window
Autre exemple :Christian Fraud, éditeur Bow-Window.
A fondé sa maison vers 2014 après avoir visité villa Bric-à-Brac sur le cote d’émeraude que Yann Bucaille avait ouverte au public Ce passionné de villas de la Côte d’Emeraude a résisté aux offres des grandes maisons Lui publie des livres sur le patrimoine local : l’aquarium, le Printania, les phares de la Côte d’Emeraude, le Gallic, Maison-Rouge, Castelbrac et enfin le barrage de la Rance dont on va bientôt fêter les 50 ans.
A publié le premier roman d’Yvan Lebreton, une histoire de nos vacances par Claire L’Hoër, une réédition d’un ouvrage historique paru en 1914, et bientôt l’histoire d’une femme courageuse qui a fait de la défense des animaux son combat. Il a sorti douze titres . Ils ont tous bien marché, ce qui l’encourage à continuer.
Quel réseau de distribution ?Car c’est le gros problème..
« J’ai une trentaine de points de vente entre la Côte d’Emeraude et Rennes que j’approvisionne moi-même avec ma camionette. »

Paul

Le premier a un beau catalogue à son actif. Très encourageant d’apprendre que l’on peut réussir dans cette branche en étant un petit éditeur.

Le second semble à première vue plus régionaliste. Alors l’impact est plus limité pour les amoureux du pays.

Distribuer en livrant les points de vente avec sa camionnette, cela semble surréaliste.
La camionetta.

D. dit: à

Nocte comedere ego capite vitulini.

rose dit: à

c’est notre ex WGG qui parlait couramment latin

D. dit: à

Recte est, Rosa.

D. dit: à

Confirmans se nobis Chaloux.

rose dit: à

D

Je ne vous trouve pas du tout narcissique.
Et même pas assez.

rose dit: à

À préciser : entre enseignant et élève il n’y a pas de lien de narcissisme.
Le terme de jardinier employé par christiane me semble juste. Il s’agirait alors de rendre une terre en jachère cultivable, avec liberté pour le possesseur de semer ce qui lui convient.

et alii dit: à

C’est un bel et grand agencement sans doute que le grec et latin, mais on l’achète, trop cher. Je dirai ici une façon d’en avoir meilleur marché que de coutume, qui a été essayée en moi-même. S’en servira qui voudra. Feu mon père, ayant fait toutes les recherches qu’homme peut faire, parmi les gens savants et d’entendement, d’une forme d’institution exquise, fut avisé de cet inconvénient qui était en usage; et lui disait-on que cette longueur que nous mettions à apprendre les langues qui ne leur coûtaient rien est la seule cause pourquoi nous ne pouvions arriver à la grandeur d’âme et de connaissance des anciens grecs et romains. Je ne crois pas que ce en soit la seule cause. Tant y a que l’expédient que mon père y trouva, ce prit que, en nourrice et avant le premier dénouement de ma langue, il me donna en charge à un Allemand qui depuis est mort fameux médecin en France, du tout ignorant de notre langue, et très bien versé en la latine. Celui-ci, qu’il avait fait venir exprès, et qui était bien chèrement gagé, m’avait continuellement entre les bras. Il en eut aussi avec lui deux autres moindres en savoir pour me suivre, et soulager le premier. Ceux-ci ne m’entretenaient d’autre langue que latine, ruant au reste de sa maison, c’était une règle inviolable que ni lui-même, ni ma mère, ni valet, ni chambrière, ne parlaient en ma compagnie qu’autant de mots de latin que chacun avait appris pour jargonner avec moi. C’est merveille du fruit que chacun y fit. Mon père et ma mère y apprirent assez de latin pour l’entendre, et en acquirent à suffisance pour s’en servir à la nécessité, comme firent aussi les autres domestiques qui étaient plus attachés à mon service.
Somme, nous nous latinisâmes tant, qu’il en regorgea jusques à nos villages tout autour, où il y a encore, et ont pris pied par l’usage plusieurs appellations. Latines d’artisans et d’outils. Quant à moi, j’avais plus de six ans avant que j’entendisse non plus de français ou de , périgourdin que d’arabesque. Et, sans art, sans livre, sans grammaire ou précepte, sans fouet et sans larmes, j’avais appris du latin, tout aussi pur que mon maître d’école le savait : car je ne le pouvais avoir mêlé ni altéré. Si, par essai, on me voulait donner un thème, à la mode des collèges, on le donne aux3
MONTAIGNE de l’institution des enfants

D. dit: à

Je vais tâcher de l’être un peu plus, Rose.

et alii dit: à

rose
À préciser : entre enseignant et élève il n’y a pas de lien de narcissisme.
ce n’est pas du tout mon avis, ni mon expérience!et même au-delà du lycée !

D. dit: à

Vous employez un jardinier, Christiane ?

Mimi Pinson dit: à

Distribuer en livrant les points de vente avec sa camionnette, cela semble surréaliste.
La camionetta.

Il y en a qui ont fait ça toute leur vie…et qui sont mort en livrant leurs livres, c’est le cas de René Rougerie…et le fils Olivier reprend la succession!
Voyez Les éditions ROUGERIE. 😉
https://www.editionsrougerie.fr/

DHH dit: à

@clopine
merci de ce cadeau doublement evocateur
d’abord avec ces images de jupes qui prennent un air de motgolfieres et aussi parce que l’association metro coup de vent et jupe fait surgir devant moi la jupe blanche de Marilyn qui se souleve en devoilant ses jambes sous l’effet du souffle chaud venu de la grille au dessus du metro

Brinqueballe dit: à

La méthode de la « jardinière » produit actuellement vingt-quatre pour cent d’analphabètes!
Merci qui?

rose dit: à

D. dit: à
Je vais tâcher de l’être un peu plus, Rose

Allez-y D. Autant trop, c’est trop, autant pas assez c’est pas suffisant. 😘

et alii dit: à

La méthode de la « jardinière »
expliquez en quoi elle consiste,svp

rose dit: à

Et alii
C’est beau Montaigne !
Somme, nous nous latinisâmes tant, qu’il en regorgea jusques à nos villages tout autour, où il y a encore, et ont pris pied par l’usage plusieurs appellations. Latines d’artisans et d’outils. Quant à moi,

et alii dit: à

rose j’ai même eu un prof de français latin qui avait élu une de mes condisciples pour les soirées sexe de son frère(qui était un musicien connu)
je ne sais plus comment je l’ai su, mais ce me fut confirmé ,et qu’il y eut procès

et alii dit: à

oui, Rose, j’aime lire MONTAIGNE? la personnalité de l’homme, son caractère ;c’est un maître pour moi

Pablo75 dit: à

Alexandre Dumas. La station je ne la connais pas. Le quartier je ne m’y sens pas bien. Tout simplement parce que c’est moche. Je suis sensible au beau. Très sensible au beau. La laideur pourrait me tuer à court terme.
D. dit:

Pauvre choux ! Tu pourrais demander à la Sécu de te payer des vacances à Venise ou à Capri pour te guérir de la laideur d’une bonne partie des quartiers parisiens…

Cela dit, tu as raison: une grande partie de Paris est carrément moche. C’est une réflexion que je me fais de plus en plus. Je ne sais pas si c’est parce que quand on est jeune on s’en fout pas mal de la beauté ou la laideur de la ville où on habite, ou parce qu’une bonne partie de Paris s’enlaidit vraiment.

Hier je suis allé à pied au centre, par la rue Belleville (très moche), en traversant la place de la République (pas terrible), en suivant par la rue Turbigo (moche aussi, sauf le coin d’Arts et Métiers) et en débouchant sur la rue St.Denis (horrible), la Fontaine des Innocents et la rue des Halles. Partout de la saleté, du désordre, du bordel, du bruit, de la vulgarité, de la laideur.

Une heure après, je suis revenu par le Bd.Sebastopol (sinistre – comme il y a 40 ans) jusqu’à Château d’Eau (capitale des Africains de Paris, quartier plein de coiffeurs, magasins et surtout de cafés et restaurants africains – à explorer, on m’a donné de bonnes adresses dans le coin pour manger exotique). Là je suis passé sur le Fbg.Saint-Martin (où je devais voir une traductrice de chinois pour de la paperasse de mon fils).

J’ai continué après vers Gare de L’Est (encore un quartier que j’ai toujours connu sinistre, pour ne pas dire déprimant – surtout le coin du Bd. Magenta). Prenant à droite la rue des Récollets on arrive à un très joli coin de Paris (enfin de la beauté !), l’endroit où le Canal St. Martin tourne, avec le Jardin Villemin (qui donne envie d’y aller pic-niquer), le Quai Valmy et le Pont de la Grange aux Belles.

Passé le pont j’ai pris la rue Bichat, où la beauté disparait mais un calme étrange règne avant de tourner vers l’Avenue Parmentier (moche) et reprendre la rue Belleville dans le coin du métro Goncourt, avec son allure tiers-mondiste (même si la très bonne pâtisserie de Yann Couvreur lui a donné une première touche bobo, pile à la sortie du métro Goncourt).

Bref, une grande partie de Paris est moche, oui. Et parfois sinistre, mème. On a du mal à comprendre autant de saleté partout, autant de désordre urbain, autant de laideur non réparée.

DHH dit: à

quand on est parisien ce qu’on aime avant tout c’est son quartier la ou on se sent bien la où les rues vous parlent de vous parce que cela fait des annéees que vous y etes chez vous,parce que les bistrots vous sont familiers .
depuis plus de cinquante ans pour moi cela va des gobelins a la contrescarpe en passant par mouffetard avec de larges zones a droite et a gauche de cette rue

vedo dit: à

et alii, merci pour ce texte magnifique de Montaigne. (Je relève que déjà le professeur de latin est allemand, langue grammaticale). Certes, c’est une méthode sûre, un peu tard cependant. Félicitations D.

vedo dit: à

DHH, pour les quartiers de Paris, certes… Une fois je cherchais à louer à Paris et je répondais à l’agent immobilier que ce pouvait être dans le XVI ou le VI. Il m’a regardé comme si j’hésitais entre Tokyo et Tombouctou.

christiane dit: à

DHH,
« jardinier »… parce qu’un jour vous vous souveniez de cette dernière page de Terre des Hommes d’Antoine de Saint-Exupéry.

« les voitures de troisième abritaient des centaines d’ouvriers polonais congédiés de France et qui regagnaient leur Pologne. Et je remontais les couloirs en enjambant des corps. Je m’arrêtai pour regarder. Debout sous les veilleuses, j’apercevais dans ce wagon sans divisions, et qui ressemblait à une chambrée, qui sentait la caserne ou le commissariat, toute une population confuse et barattée par les mouvements du rapide. Tout un peuple enfoncé dans les mauvais songes et qui regagnait sa misère. De grosses têtes rasées roulaient sur le bois des banquettes. Hommes, femmes, enfants, tous se retournaient de droite à gauche, comme attaqués par tous ces bruits, toutes ces secousses qui les menaçaient dans leur oubli. […]
Je m’assis en face d’un couple. Entre l’homme et la femme, l’enfant, tant bien que mal, avait fait son creux, et il dormait. Mais il se retourna dans le sommeil, et son visage m’apparut sous la veilleuse. Ah ! quel adorable visage ! Il était né de ce couple-là une sorte de fruit doré. Il était né de ces lourdes hardes cette réussite de charme et de grâce. Je me penchai sur ce front lisse, sur cette douce moue des lèvres, et je me dis : voici un visage de musicien, voici Mozart enfant, voici une belle promesse de la vie. Les petits princes des légendes n’étaient point différents de lui : protégé, entouré, cultivé, que ne saurait-il devenir ! Quand il naît par mutation dans les jardins une rose nouvelle, voilà tous les jardiniers qui s’émeuvent. On isole la rose, on cultive la rose, on la favorise. Mais il n’est point de jardinier pour les hommes… »

bouguereau dit: à

essayez de pas ête trop vomitif..

bouguereau dit: à

..ha ça crache au bassinet..

DHH dit: à

@cHristiane
Aujourd’hui encore trop de Mozart meurent assassinés! et pas toujours lorsque ce sont des filles a cause de la misere, mais au nom de conceptions de la femme qui leur refuse leur chance

bouguereau dit: à

..je poursuis plus loin..vous faites une belle bande de dégueulasse

bouguereau dit: à

Aujourd’hui encore trop de Mozart meurent assassinés!

les mozarts..y zont toujours du pot

Bloom dit: à

Déjà le prénom de Segre ce n’est pas Dan Vittorio mais Vittorio Dan.

Merci, renato, mais c’est pas moi qu’il faut corriger, c’est le Jerusalem Post & l’éditeur anglais (pas son éditeur français, il n’en a pas)
https://www.jpost.com/opinion/in-memoriam-dan-vittorio-segre-378225

Memoirs of a Fortunate Jew: An Italian Story Paperback – April 1, 2008 by Dan Vittorio Segre (Author)

Dialectes…uniquement depuis que l’Italie est unifiée, cad hier, non?

Le principal, c’est de se mettre au boulot et de traduire le Segre. Pour ça renato, on compte sur vous. Passou vous éditera, j’en suis sûr.

Forza, renato!

et alii dit: à

sur philomag:
P.Michon:
Pierre Michon : “J’ai fait comme si le Covid m’était destiné, à moi personnellement”
J’ai appris beaucoup sur les techniques de culture et d’élevage – j’ai tout le lexique agricole à mon service désormais –, sur le proche passé et le devenir paysan, sur le bond moderniste inouï qu’a fait la cambrousse avec internet, sur l’évidence qu’il n’y a plus de clivage réel ville / campagne, en dépit des augures : le « je viens de », l’origine territoriale, est un concept qui ne tient plus, quand tant de charlatans idéologiques voudraient en restaurer l’idée pour ajouter au mal. J’ai compris combien j’étais
vous voyez que même MICHON aime et peut encore apprendre
https://www.philomag.com/lactu/temoignages/pierre-michon-jai-fait-comme-si-le-covid-metait-destine-a-moi-personnellement?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=0311702d93-pmfr20190915nl28_COPY_05&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-0311702d93-217926025&ct=t(pmfr20190915nl28_COPY_05)

et alii dit: à

michon: »J’ai compris combien j’étais hors de ce petit jeu. J’étais dans Virgile, et en même temps dans le comble technologique des tracteurs New Holland bourrés d’ordinateurs. Ma voisine plus jeune faisait mes courses, on a beaucoup reparlé ensemble le patois – c’est une langue très riche, redevenue ici opératoire, et depuis, presque à l’égal du français –, on était de tous les temps, l’éternité.

bouguereau dit: à

..le véhiculaire sra bientôt un créole en bit et algorithm kabloom..c’est à peu prés plié..tout est en place..quant à l’italien plus que c’est la langue dalberto sordi..était il y a peu encore plus ‘parlé’ que le français..et qu’est ce une langue véhiculaire kabloom sinon la langue du dominant qui cpitalise sur les rivalités locales..tout change..vite..une chose est certaine..preum il faudra toujours essayer dse comprendre..dans son patois

renato dit: à

Bloom, lorsque suite aux lois raciales Segre émigra en Palestine il changea son nom en Dan Avn. Moi je l’ai toujours connu sous le nom Vittorio Segre. Parfois il signait ses papiers Giacomo Sorgi ou R.A.Segre.

https://edicolablack.altervista.org/wp-content/uploads/2020/01/IMGss_20200125_0031.jpg

Je ne suis pas traducteur, et puisque traduire c’est un métier je préfère que ce soit un professionnel qui traduit Segre ; mais vous avez raison il s’agit d’un livre important.

C’est l’italien qui est parlé depuis que l’Italie est unifiée, avant en chaque ‘duché’* on parlait une langue locale. Par ailleurs, à l’époque de l’unification seulement le 14% da la population parlait italien, et c’est +/- 2% de ce 14 qui a consciemment voulut l’unification.

Intéressant Grammaire historique de la langue italienne et de ses dialectes par Gerhard Rohlfs — en 3 volumes: Morphologie, Syntaxe et formation des mots, Phonétique. Et italien ou allemand.

* duché : ironique.

et alii dit: à

Jadis, on parlait d' »une » serpent, mais aussi d' »un » étude ou d' »un » automobile. En réalité, nombreux sont les mots de la langue française à être passés du féminin au masculin, ou inversement. afp.com/JOEL SAGET
Un armoire, un automobile, mais aussi une évêché, une honneur, une poison… Nombreux sont les termes en français à avoir changé de genre. Suivez le guide.

L’Académie française a donc tranché : il ne faudrait pas dire « le » Covid, mais « la » Covid. Son argumentation ? Covid est un acronyme (1) d’origine anglaise dont le « mot noyau » est desease, soit « maladie ». Or maladie est un terme féminin, d’où « la » Covid. D’ailleurs, ajoutent les immortels, il s’agit là d’une règle bien établie de notre langue française lorsqu’elle importe des sigles étrangers. La preuve : nous disons « le » FBI pour désigner le Federal Bureau of Investigation, mais « la » CIA pour Central Intelligence Agency.

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CQFD ? Pas sûr. Le très vif youtubeur Linguisticae conteste cette interprétation en citant quelques contre-exemples (vers 16’40). Ainsi, « laser » est l’acronyme de light amplification by stimulated emission of radiation, dont le mot noyau, amplification, est féminin. Ce qui n’empêche pas « laser » d’être toujours présenté comme masculin, y compris par… le dictionnaire de l’Académie française ! Et ce n’est pas une exception : selon lui, « radar » et « sonar » sont dans le même cas.

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Ce débat le montre : le genre des mots en français n’est pas toujours facile à déterminer, d’autant qu’il varie parfois selon les époques ! Un grand nombre de termes sont ainsi passés du masculin au féminin, comme le relève le linguiste Jean Pruvost dans un livre formidable dont j’ai déjà parlé ici, Les secrets des mots (2). Saviez-vous par exemple que, jadis, on parlait d’un affaire, d’un alarme, d’un armoire, d’un date, d’un étude, d’un dette, d’un offre ? Et que plus récemment, la voiture était un automobile, par association avec un véhicule automobile ?

LIRE AUSSI >> A la recherche des mots disparus de la langue française

D’autres ont parcouru le chemin inverse : en ancien français (du IXe au XIIIe siècle,pour simplifier), on évoquait une art, une évêché, une honneur, une poison, une serpent. « Eventail », lui aussi, a longtemps été féminin, tout comme bronze,cyclone, carrosse, duché et comté(d’où « la » Franche-Comté), mais aussi doute, légume, losange, orage, reproche, silence, et tant d’autres.

« Un » ouvrage, mais de « la » belle ouvrage
Certains mots poussent le raffinement jusqu’à changer de genre selon les circonstances. « OEuvre » est généralement féminin, mais on parle « d’un » grand oeuvre. « Ouvrage » est masculin, mais passe au féminin dans l’expression « de la belle ouvrage ». Amour, délice et orgue sont aujourd’hui masculins au singulier, mais féminins au pluriel (il n’en a pas toujours été ainsi : amour était féminin jusqu’au XVIe siècle et orgue était présenté comme féminin par l’Académie française dans son dictionnaire de 1694). Ce qui débouche d’ailleurs sur des phrases impossibles : « On ne peut pas dire : « cet orgue est l’un des plus beaux que j’ai vus » puisqu’en suivant la règle, on aboutirait à « cet orgue est l’une des plus belles que j’ai vues » », remarque avec malignité le même Jean Pruvost.

Plus amusants – ou plus pervers, selon la façon de voir – certains mots désignent des réalités différentes selon leur genre. La réglisse est une plante, le réglisse une confiserie. Le chèvre est un fromage, la chèvre l’animal dont il est issu. Le greffe du tribunal ne doit pas être confondu avec la greffe d’un organe, pas plus que le manche de la pelle avec la manche d’une chemise… Et l’on pourrait citer livre, ombre, page, poste, pendule, somme, etc. Quant à « après-midi », il autorise l’emploi du féminin et du masculin : « un » ou « une » après-midi, au choix (par parenthèse, je n’ai pas réussi à en trouver la raison. Si un lecteur la connaît, qu’il me la communique sur la page Facebook dédiée à cette lettre).

Allons plus loin. Selon les linguistes, il n’est pas impossible que le genre des mots ait une influence sur nos représentations. Prenons un exemple cité de nouveau par Jean Pruvost. « Soleil » est masculin en français, mais féminin en allemand. A l’inverse, « Lune » est féminin en français et masculin en allemand. Eh bien, il en découle des associations différentes, notamment dans la littérature. Chez nous, l’astre du jour rime volontiers avec puissance et virilité – ce n’est pas pour rien que Louis XIV se faisait appeler le roi Soleil – tandis que la Lune est associée à des valeurs supposées féminines comme la discrétion et la douceur. Rien de tel outre-Rhin, où une tout autre perception a cours. A Munich, à Hambourg ou à Berlin, une femme peut ainsi lancer à son homme dans l’alcôve : « Ah, toi, ma belle Lune ». Je n’ai pas de statistiques officielles sous la main, mais je parierais que la situation doit se présenter assez rarement en France…

Qu’en conclure ? Qu’ici comme ailleurs, l’usage règne et finit par trancher. Aussi, comme l’a remarqué Muriel Gilbert dans sa chronique de RTL Un bonbon sur la langue,Le petit Robert s’est-il sagement contenté d’indiquer dans sa dernière édition en ligne à l’entrée « Covid » : « nom masculin ou féminin ».

Aujourd’hui, le doute est permis. Dans quelques décennies, nous saurons.

(1) Un acronyme est, le plus souvent, un mot formé par les initiales de plusieurs mots. Par exemple : SNCF pour Société nationale des chemins de fer.

(2) Les secrets des mots, par Jean Pruvost, La librairie Vuibert.

À LIRE AILLEURS

Le nouveau premier ministre parle catalan

Jean Castex est né dans le Gers, mais il a grandi et est aujourd’hui élu dans les Pyrénées-Orientales. Mieux : il parle catalan comme en témoigne cette vidéo enregistrée lors de l’université catalane d’été qui s’est tenue dans sa ville de Prades en 2015. (vers 6′). Faut-il y voir un bon

renato dit: à

Et italien ou allemand > EN italien ou allemand.

christiane dit: à

DHH dit: « @cHristiane
Aujourd’hui encore trop de Mozart meurent assassinés! et pas toujours lorsque ce sont des filles a cause de la misère, mais au nom de conception de la femme qui leur refuse leur chance »
Ce texte a été écrit en 1939. Évocation d’un voyage en train ramenant des ouvriers polonais et leur famille dans leur pays.

Cette méditation est bien sûr éloignée de ms expériences d’enseignante de ces dernières années.
Tous les enfants de la maternelle au collège avaient accès au conservatoire, à la bibliothèque municipale, aux écoles d’art plastique, de danse, au sport… mais les qualités de vie sont souvent précaires dans les banlieues où j’ai enseigné.
Et les choses se compliquaient après la troisième ou après le bac. Les grandes écoles trient les admissions. Les études reviennent cher. Certains étudiants vivent dans une misère noire… Quant aux cités de banlieue…
Et hors de France, loin de France, le sort réservé aux enfants et qui plus est aux filles est désastreux et n’est pas protégé par la Convention des droits de l’enfant. Les femmes… des sorts peu enviables dans certains pays…
Problèmes aussi de la misère poussant à l’exode.
C’est Gide qui, en 1938, lui a inspiré la construction du livre, la réunion de certains articles autobiographiques. Le thème : L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle.
chap. 1 : les pionniers de l’aviation.
chap.2 : Mermoz et Guillemet (qui se pose dans les Andes en plein hiver et que l’on croit mort).
chap. 3 : méditation sur le progrès technique
chap. 4 : l’homme et la planète
chap.5/6 : oasis un havre de paix et d’amitié dans le désert. Le sens de la vie.
et ce fameux chap.7 dont cette scène finale dans le train.

J’avais aimé votre mémoire de ce texte.

Diap dit: à

Non, Et Alii, SNCF est un sigle. Un acronyme est un sigle qu’on prononce comme un mot. On dit la scam, c’est un acronyme. Lorsqu’on en prononce toutes les lettres, S.C.A.M., c’est un sigle. RATP est un sigle. Sida est un acronyme.

et alii dit: à

Non, Et Alii, SNCF est un sigle.
ce ne sont pas « mes »lois ;mais vous devriez en découdre avec les auteurs qui ne demandent que ça

rose dit: à

Guillaumet.
Lorsqu’il se pose, un coup de vent fait se retourner son avion. Il marque quatre jours et cinq nuits dans la neige. C’est un petit garçon et sa maman qui l’aperçoivent en premier. C’est l’idée de sa femme ❤ dans sa tête – oui-🧠- qui a fait qu’il s’est battu pour s’en sortir.
Un grand pote de St Ex.

rose dit: à

il marche

rose dit: à

et alii dit: à
oui, Rose, j’aime lire MONTAIGNE? la personnalité de l’homme, son caractère ;c’est un maître pour moi.

Et alii

Dans un élan d’exaltation coupable, ai pensé que vous parliez, vous, ainsi.

Ah la la.

Marie Sasseur dit: à

Démolir Quignard, suite et fin.

« In tempi più vicini ai nostri, Tomasi Di Lampedusa riprende lo stesso tema nel suo affascinante racconto Lighea, storia di un amore estivo nelle acque del Mediterraneo di Sicilia tra un giovane aspirante professore di greco antico e la Sirena che lo invita a riposarsi nel suo regno: «Tu sei bello e giovane; dovresti seguirmi adesso nel mare e scamperesti ai dolori, alla vecchiaia; verresti nella mia dimora, sotto gli altissimi monti di acque immote e oscure, dove tutto è silenziosa quiete tanto connaturata che chi la possiede non la avverte neppure. Io ti ho amato e, ricordalo, quando sarai stanco, quando non ne potrai proprio più, non avrai che da sporgerti sul mare e chiamarmi. Io sarò sempre lì, perché sono ovunque, e la tua sete di sonno sarà saziata». E così farà il giovane uomo, divenuto oramai vecchio: si tufferà da una nave e raggiungerà il suo unico amore. »

https://www.raffaelesalinari.it/2013/bute-largonauta-da-alias-30-11-2013/

Diap dit: à

Et Alii: « ce ne sont pas « mes »lois ;mais vous devriez en découdre avec les auteurs qui ne demandent que ça. »
Eh bien apprenez à citer correctement, avec des guillemets: on ne fera plus la confusion entre ce que vous dites et ce que dit un autre. Vous n’aurez pas perdu votre journée.

Marie Sasseur dit: à

Profs narcissiques, élèves sacrifiés

Y’a qu’a voir le troupeau de vieux cons, all inclusive, qui squattent sur la rdl, et se disent enseignants.

Le mammouth dans toute sa splendeur.

et alii dit: à

. Vous n’aurez pas perdu votre journée.
il y a des noms et des liens en général qui permettent de se reporter aux auteurs ;mais c’est vrai que c’est perdre son temps d’échanger avec des gens qui prennent la RDL pour guignol, (tout l’espace , marionnettes et spectateurs) et font mine d’ignorer tout ce qui a été écrit et débattu
« Dix non dits ou la face cachée
du métier d’enseignant

Philippe Perrenoud

Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation
Université de Genève
1995
sur le narcissisme et la séduction de l’enseignant
professionnel -comme se déclarent les erdéliens-alors qu’ils sont toute insulte, au point de mettre en fuite les plus avertis

vedo dit: à

Rose,
Guillaumet accompagné, certes. Voir aussi Shackelton et le quatrième homme. Je copie d’un site:
« But the station was on the far side of the island from where they landed. They had to hike 36 hours straight over 5,000 foot peaks, to get to the whaling station, in order to not freeze to death.

When they finally greeted civilization for the first time, they looked so hideous that children shrieked and ran away in terror. Norwegian whalers greeted them, offering them their first warm baths in 2 years. They consumed all the biscuits their hosts could give them.

Shackleton concludes in his account of crossing South Georgia Island with this reflection:

When I look back at those days I have no doubt that Providence guided us, not only across those snowfields, but across the storm-white sea that separated Elephant Island from our landing-place on South Georgia.

I know that during that long and racking march of thirty-six hours over the unnamed mountains and glaciers of South Georgia it seemed to me often that we were four, not three.

« So many options for growing my business, but what should I do NOW? » Tell me your most pressing business problems and I’ll show you your BEST next step.
TAKE MY 2 MINUTE QUIZ HERE
I said nothing to my companions on the point, but afterwards Worsley said to me, “Boss, I had a curious feeling on the march that there was another person with us.” Crean confessed to the same idea. »
Pour la traduction, voir Google, ou, bien mieux, DeepL.

vedo dit: à

Shackleton. (Et enlever le texte en capitales).

Diap dit: à

@Et Alii
Je vois que vous continuez à tout enchaîner n’importe comment. Vous avez donc perdu votre journée. Une de plus.

et alii dit: à

Je vois
gardez vos yeux et vos critiques;lisez montaigne , ça vous fera du bien; et revenez sur le billet, et ce qu’il évoque;vous n’aurez pas perdu votre temps, pauvre imitateur (-ou trice)qui veut se faire prendre dans « la famille » autre imposture erdélienne ;

Jazzi dit: à

L’italien le plus pur n’est-il pas celui de Dante, renato ?
A défaut de celui de Virgile…
Le romain me semble un peu brutal
Le lombard et le vénitien un peu trop nasal
Et tous les patois du Mezzogiorno un brin pittoresque…

Jazzi dit: à

« Le mammouth dans toute sa splendeur. »

Vous en avez fait partie, Marie Sasseur ?

Jazzi dit: à

Diap,
Et alii est un vampire culturel, vous ne pouvez pas lui demander de restituer le sang de ses victimes dans leur état originel : « … »
Vous n’y pensez-pas !

Patrice Charoulet dit: à

Ce n est pas l injustice qui nous blesse, c est d en être l objet. (Pierre Nicole)
*
Plaisante justice qu une rivière borne ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au-delà. (Pascal)
*
L affection ou la haine changent la justice de face. (Pascal)
*
Il n est pas permis au plus équitable homme d être juge en sa cause. (Pascal)
*
Il ne faut jamais condamner personne sans l entendre. (Mme de Sévigné, 1655)
*
Je dis du bien, quand j en trouve, de la même personne de qui j ai dit du mal. (Bussy-Rabutin)
*
Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l herbe d autrui, quel crime abominable! (La Fontaine)
*
Si j étais que de vous, je fuirais les procès. (Molière)
*
Lorsque l on pend quelqu un , on lui dit pourquoi. (Molière)
*
La justice ne regarde ni le fort, ni le faible. (Olivier Patru, 1670)
*
Une circonstance de la justice qu’ on doit aux autres, c’ est de la faire promptement et sans différer ; la faire attendre, c’ est injustice. (La Bruyère)
*
La justice doit être attachée aux règles, ferme et constante. (Bossuet)
*
La justice ne se cache pas. (Bossuet, 1707)
*
(La justice) La constance la soutient, la prudence l applique ; et la clémence la tempère. (Bossuet, 1707)
*
La justice consiste à mesurer la peine à la faute. (Montesquieu)
*
Souvent l injustice n est pas dans le jugement, elle est dans les délais. (Montesquieu, 1725)
*
Soyons justes, dans tous les lieux, justes à tous égards, envers toutes personnes, en toutes occasions. (Montesquieu, 1726)
*
Les peines doivent être proportionnées aux délits. (Voltaire)
*
Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. (Voltaire)
*
Réunissons-nous dans cette sainte religion qui consiste à vouloir être juste, et à ne voir, autant qu on le peut, les choses que comme elles sont. (Voltaire)

*
Ce qui n’offense pas la société n’est pas du ressort de la justice. (Voltaire)
*
Le premier de nos devoirs, c est d être justes. (Marmontel, 1761)
*
Il en coûte presque toujours pour être juste. Est-on pour cela dispensé de l être? (Rousseau)
*
Tout concourt à priver de justice et de raison un homme élevé pour commander aux autres. (Rousseau, 1762)
*
L homme le plus juste, quand il est ulcéré, voit rarement les choses comme elles sont. (Rousseau, 1764)
*
Il faut être sévère pour être juste. (Rousseau)
*
Les lois et l exercice de la justice ne sont parmi nous que l art de mettre le grand et le riche à l abri des justes représailles du pauvre. (Rousseau)
*
On ne peut être juste, si on n est humain. (Vauvenargues)
*
Un homme est juste lorsque toutes ses actions tendent au bien public.
(Helvétius)
*
Ces hommes atroces et odieux, pour qui un accusé est toujours un coupable… (André Chénier)
*
– Est-ce que vous n entendez pas la sonnette ?
– Président, la voix d un homme qui a à défendre sa vie et son honneur doit vaincre le bruit de la sonnette. (Danton, 1794, lors de son procès)
*
Si dans la République la justice ne règne pas avec un empire absolu, la liberté n est qu un vain nom ! (Robespierre, 1792)
*
Il faut être juste avant d être généreux, comme on a des chemises avant d avoir des dentelles. (Chamfort)
*
Je ne sais pas écouter l accusation, quand l accusé doit se taire. (Benjamin Constant)
*
La justice est le droit du plus faible. (Joubert)
*
Il faut se faire aimer, car les hommes ne sont justes qu envers ceux qu ils aiment. (Joubert)
*
La justice est le premier besoin. (Stendhal, 1827)
*
La justice est un combat. (Bonald)
*
La justice après une révolution est l arc-en-ciel après l orage. (Bonald)
*
La justice sévère fait les peuples forts, les supplices sanglants font les peuples féroces. (Bonald)
*
Justice ! équité ! Providence ! Vains mots dont on nous abuse. (Courier)
*
Aimez constamment la justice : elle vous fera aimer les hommes. (Senancour, 1830)
*
S élever sans relâche contre le mensonge, contre l injustice, contre l inégalité, c est la fonction de l homme. (Senancour, 1830)
*
La cour rend des arrêts, non des services. (Armand-Pierre Séguier, 1833)
*
En France, la justice est gratuite, mais la procédure est ruineuse. (Karr)
*
C est faire trop d honneur aux jurés du tribunal (révolutionnaire, en 1793) que de leur supposer une conscience ; ils étaient tout bonnement des assassins. (Emile Campardon, 1866)
*
Il faut avant tout : défendre la justice, engueuler l autorité, – et ahurir le bourgeois. (Flaubert, 1867)
*
L homme injuste est celui qui fait des contre-sens. (Hugo, 1856)
*
La première justice, c est la conscience. (Hugo, 1862)
*
Il y a dans notre civilisation des heures redoutables ; ce sont les moments où la pénalité prononce un naufrage. (Hugo, 1862)
*
Quoi ! Les vieilles pénalités sauvages sont encore là ! (Hugo, 1867)
*
Soyons inexorablement justes. (Renan, 1871)
*
Il était de règle dans l empire romain que nul ne fût jugé par des hommes d une condition inférieure à la sienne, et ce principe a subsisté pendant tout le moyen âge. (Fustel de Coulanges, 1875)
*
Ce palais de la justice est l égout de la société. (Maupassant, 1887)
*
Une injustice tolérée les autorise toutes. (Clemenceau, 1898)
*
La Patrie sans justice est une geôle. (Clemenceau)
*
Se porter sans arrière-pensée au secours de la justice et de la vérité, sans se préoccuper du camp où elles se (peuvent) découvrir. (Clemenceau, 1898)
*
Et ça s appelle officiellement la République, la justice, je ne sais quoi encore. Beaux noms qui mériteraient d autres serviteurs. (Clemenceau, 1898)
*
La justice militaire n est pas la justice. (Clemenceau)
*
Sans les gendarmes, le juge ne serait qu un pauvre rêveur. (Anatole France)
*
Quand on manque à la vérité, on manque forcément à la justice. (Péguy)
*
La justice n’est pas l’inhumanité. (Courteline, 1917)
*
Etre juste, c’est être intelligent. (André Suarès, 1917)
*
Tout ce qui va mal va de soi. Une faute de calcul va de soi. Une panique va de soi. Un naufrage va de soi. Il n est pas difficile d être sot. Il n est pas difficile d être injuste. (Alain)
*
Il n est point d homme qui, pouvant tout et sans contrôle, ne sacrifie la justice à ses passions. (Alain)
*
La force peut beaucoup, mais elle ne peut pas faire que ce qui est injuste soit juste. (Alain)
*
L amour du vrai se confond avec le besoin de justice. (Gide, 1949)
*
– Accusé, qu avez-vous à dire pour votre défense ?
– Que je voudrais bien connaître la vie intime de l accusateur. (Edmond Jaloux, 1952)
*
Le procès est un doute qui décide. (Jean Carbonnier)
*
On ne peut pas être juste tout seul. (Merleau-Ponty)
*
Sans justice, on n est le maître de rien longtemps. (Jouhandeau, 1953)
*
Avec des portes ouvertes à tous les vents, il est peu de maisons plus mal connues que le Palais de Justice. (Jacques Charpentier, 1954)
*
La peine de mort souille notre société. (Camus, 1958)
*
Tout ce qui est naturel est injuste. (Montherlant)
*
La justice dépend du climat où elle pousse. (Casamayor, 1969)
*
La justice est lente. Elle avance d arrêt en arrêt. (Hervé Bazin, 1976)
*
La justice n est pas faite pour plaire. (Alain Peyrefitte)
*
La justice, c est comme la Sainte Vierge : si on ne la voit pas de temps en temps, le doute s installe. (Michel Audiard, 1980)
*
La justice est impossible à l’ignorant. (Emmanuel Levinas)
*
Plus le banc reste vide, plus le casier se remplit. (Paul Lombard, 1981)
*
Charmante époque où un poème, un roman, un essai deviennent des preuves à charge. (Matzneff, 1982)
*
Seuls les criminels sont autorisés à appliquer la peine de mort. (Pasqua)
*
Notre temps, qui se dit et se croit « libéré », déteste les têtes et les mots qui dépassent et tout propos un peu vif vaut à celui qui le profère d être aussitôt sanctionné par les tribunaux. (Bernard Oudin, 1992)
*
Une société parfaitement juste ferait le malheur des crétins. Une société injuste leur laisse au moins l illusion qu ils n ont pas la place qu ils méritent (Michel Polac).
*
La justice ne se rend pas dans la rue. (Max Clos)
*
Un homme ne doit pas être condamné avant que son procès commence.
(Jean-Marc Varaut)
*
L aveu est le fil d Ariane de l erreur judiciaire. (Paul Lombard)
*
Les assises sont un des hauts lieux de la vie démocratique. (Eva Joly, 2000)
*
La justice se hâte lentement. (Jacques Vergès, 2001)
*
La justice n est pas toujours lisible. (Hubert Haenel, 2001)
*
Je veux être jugé sur une balance à deux plateaux. (Eric de Montgolfier, 2002)
*
La justice ne peut faire qu un heureux sur deux, dans le meilleur des cas.
(Philippe Bilger, 2003)
*
La justice ne peut pas être la curée. (Gilbert Thiel, 2003)
*
La justice n est pas un exercice divinatoire. (Gilbert Thiel, 2008)
*
On ne rend pas la justice par téléphone. (Xavier Darcos, 2004)
*
Quand la justice se fait en trois lignes, il n y a plus de justice. (Philippe Ridet, 2007)
*
Je ne souhaite à aucun de mes ennemis de tomber dans les mains de la justice.
(Alain Juppé, 2009)
*
Le garde des sceaux n est plus le garde des sceaux, mais le garde des siens. (Arnaud Montebourg, 2011)
*
(Dans un procès d assises) C est le président qui fait la sauce. (Eric Dupond-Moretti, 2012)
*
(Dans un procès d assises) La parole de l accusateur pèse cent fois plus que celle de l accusé. (Eric Dupond-Moretti, 2012)
*
Faites entrer l’innocent ! (Eric Dupond-Moretti, 2012)
*
Je suis pour la suppression de l’ENM, car ça encaste les gens. (Eric Dupond-Moretti, 2012)
*
Le tribunal n est pas à la disposition des uns ou des autres. (Alain de Kermerchou, 2012)
*
Ce n est pas de la justice, c est du bonneteau. (Paul Lombard, 2012)
*
L’aveu est le fil d’Ariane de l’erreur judiciaire. (Paul Lombard)
*
Les riches sont les OVNIS de la correctionnelle. (Jean-Yves Leborgne, 2014)
*
Dans ce dossier, on confond code moral et Code pénal. (Richard Malka, 2014)
*
Bonjour, saint Louis ! (Robert Namias, parlant , pour plaisanter, à Gérard Carreyrou, qui prétendait, dans un débat, être juste et équitable, 2015)
*
La justice n’est pas une loterie. (Xavier Ronsin, 2016)
*
L’émotion en première instance, le droit en appel. (Antonin Lévy)
*
Nous avons une justice de clodos. (Xavier Raufer, 2016)

P.-S. Et alli est une dame. Bon. Quand je m’adresserai à vous, je dirai : Madame,…

et alii dit: à

vampire culturel
non, c’est vous qui ne pensez pas ; culturellement parlant, en dehors du billet, il n’y a qu’un travail qu’on doit faire soi même sur les « inclinations », les « tendances » et leurs « variations » mais c’est assez indigeste et recuit, à commencer par le « halo » de « famille » dans ses grandes largeurs phantasmatiques, qui semble éternel ; non, je désirais surtout vous dire que vous pouvez prévenir vos ami-e-s de ne plus du tout s’adresser à moi pour rien;et vous non plus ; l' »histoire » de Clopine me semble décisive pour apprécier la « psychologie » que vous partagez; très peu pour moi; non merci

et alii dit: à

autre manière de le préciser; les échanges erdéliens sont peut-être faits pour les personnes qui veulent des histoires comme WGG ou comme Clopine mais ce n’est pas mon cas du tout ; au fond ce sont les contributeurs les vampires qui poussent à ces histoires; voyez, hamlet n’est même pas passé ;lui non plus, ça ne l’amuse pas,
comme disent les gens aujourd’hui, Sorry de ce constat affligé, et peut-être affligeant!
bonne nuit

Bloom dit: à

Je ne suis pas traducteur, et puisque traduire c’est un métier je préfère que ce soit un professionnel qui traduit Segre ; mais vous avez raison il s’agit d’un livre important.

Évidemment. Je vais en parler à mon amie Florence (!) qui connait bien la littérature italienne et ses traducteurs. Il FAUT ABSOLUMENT que ce livre soit traduit. C’est un comble qu’il existe en anglais, alors qu’il n’y a pas dans l’anglosphère de système de soutien aussi généreux que le CNL.

Diap dit: à

Et Alii: « culturellement parlant, en dehors du billet, il n’y a qu’un travail qu’on doit faire soi même sur les « inclinations », les « tendances » et leurs « variations » mais c’est assez indigeste et recuit, à commencer par le « halo » de « famille » dans ses grandes largeurs phantasmatiques, qui semble éternel ; »

Qu’est-ce que ça veut dire? Mais qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire? On dirait une traduction Google.

Bloom dit: à

d’origine anglaise dont le « mot noyau » est desease, soit « maladie ».

C’est UN virus.
LE sida aussi est UNE maladie.
C’est complètement khon, cette rigidité.
Le cancer n’est pas UNe maladie.
Dire LE corona et boire UNE Corona.
Les décatis en vert ont statué pendant des heures sur le sexe de l’ange de la mort…
Bouffons.
Vive l’usage & l’abusage.
Porter un masque des gants une visière une combinaison hazmat, tout pour éviter de chope l’académisme…

rose dit: à

La croyais une charmante minette et découvre une horrible monstresse : Mara Goyet tue les grosses mouches avec ses tatanes.
Tss tss.
On se déchausse oui, on monte sur la table on attrape la mouche l’araignée le frelon la machine asiatique, on ouvre la fenêtre et retour à l’air libre.
Après, retour au calme puisque les filles ont hurlé des cris stridents et les garçons joué les matadors en gonflant les pectoraux.

et alii dit: à

ça veut dire que on peut analyser de quoi parlent les hommes, les femmes, leurs insultes préférées, s’ils tiennent compte ou non du billet,des tweets, des infos des medias sur la vie sexuelle, bref à chacun de faire ,ou pas ,un portrait de la vie de réseau , avec les heures de pointe , et des sujets privilégiés à ces heures là, la religion ou la « nature »,le hobby joueur de golf ou de pétanque, de canasta ou de bridge, la peinture, le tir à l’arc ,la musique,les jeux de mots ?
chacun et chacune ses marottes ou non comme les patois, une haine sélective, une demande de considération et même d’amour ,(réelle ou supposée)
c’est certain qu’un travail d’analyse est fait par beaucoup de lecteurs qui donne lieu à des articles qui sont sur la toile;inspire des livres:
À propos de : Laurent Demanze, Un nouvel âge de l’enquête. Portraits de l’écrivain contemporain en enquêteur, Éditions Corti
https://laviedesidees.fr/Politiques-de-l-enquete.html

et alii dit: à

quand je lis « tata flingueuse »(la presse en ce moment) , je pense que c’est connoté famille;
personnellement, je m’en moque que l’on parle cuisine , jeu de carte, ou jardinage, ce qui m’ennuierait ce serait qu’à partir de l’étiquette de mémé qui fait des boutures de rosiers, on essaie de me brancher sur les sécateurs ou les moucherons:ce qui est le style des tatapsys de la RDL au parler couscous ! moi, ça me coupe l’appétit et ça me rendrait ***phobe;

JiCé..... dit: à

Vendredi 10 juillet 2020, 5h00
Ça tourne rond ? Disons plutôt, ça tourne en rond…

et alii dit: à

Elle ne sait pas encore qui elle est
c’est sidérant quand même ces jugements ;à croire que les autres le sauraient! êtes vous sures que vous ne brossez pas un portrait du « féminin »,selon vous, parce que je doute que les femmes que je connais accepteraient cela sans broncher; vous n’acceptez pas pourtant d’une femme qu’elle trouve les profs « narcissiques » ;savez vous, vous vraiment qui vous êtes ,avec vos baratins de « vrai moi »,et vos étouffants « je t’aime  » et « joie » comme « originalité »!

et alii dit: à

Le terme de jardinier employé par christiane me semble juste. Il s’agirait alors de rendre une terre en jachère cultivable, avec liberté pour le possesseur de semer ce qui lui convient. rose
certes on peut être propriétaire d’une terre, et la confier à un jardinier;mais je ne pense pas que les parents soient propriétaires de « leurs enfants »,pas plus que les maîtres de leurs élèves, ni les médecins de leurs malades, bien qu’ils disent tous mon, mes, votre;autre chose de parler de « responsabilité »!
comparaison n’est pas

et alii dit: à

évidemment, j’avais oublié que « aimer,  » aimer » , lancinants sur la RDL c’est « original » comme elles disent;
la mémoire me fait défaut soudain sur les « propriétaires » avec « leur » possessif,ceux qui disaient « mes juifs »!

et alii dit: à

acronyme:
ce qui est sur c’est qu’un avec un acronyme pour pseudo, personne ne pourra saccager votre « appellation »;c’est déjà ça de pris!

renato dit: à

« Personne ne sait :

Ça dépend de comment nait l’orchestre. Une philharmonique est formée de musiciens qui, en s’associant, ont donné vie à l’orchestre. Tandis que dans une symphonique les musiciens sont embauchés après avoir passé une audition.

rose dit: à

certes on peut être propriétaire d’une terre, et la confier à un jardinier;mais je ne pense pas que les parents soient propriétaires de « leurs enfants »,pas plus que les maîtres de leurs élèves, ni les médecins de leurs malades, bien qu’ils disent tous mon, mes, votre;autre chose de parler de « responsabilité »!
comparaison n’est pas

Il s’agit de la maïeutique.
Mettre au monde.
Mes enfants, dont une j’ai enfanté dans la douleur.
Mes élèves. Je les ai ouverts au monde.
Aucun sentiment de propriété encore moins de possession.

Pour le savoir faut le vivre.
Bien des théories ne s’appliquent pas à la réalité.
Le terme de jardinier employé par christiane me paraît judicieux. La culture de la culture. Une moisson de livres. Un boisseau de poèmes.

Sant'Angelo Giovanni dit: à

…vendredi 10 juillet 2020 à 8 h 14 min.

…dans la gestion sociale, il y a plein trop de  » préjugés « ,…
…dans le sens d’exploité l’humain, à contre-sens,…
…trop peu de génies réels,…je peu même avancé;…que par l’argent déjà, le diable mène le monde,!…

…non, nous ne somme pas tous égaux, il y a trop d’esclaves pour le  » fric « ,…

…qui vendent terres et mères; des Judas, des Attila, des industriels, tout ceux qui exploitent par la corruption et drogues de toutes sortes, les civilisations – libres,…

…des têtes à couper, tout les profiteurs sur des victimes ignorantes, et qui jouissent par les atrocités en l’air; à la mode.

…Marquis de Sade, et fiers de l’être,!…
…ou autres diplômés sans talents,!…
…envoyez,!…
…des responsables par nécessité,!…

Jacques Drillon dit: à

@ renato:
« Ça dépend de comment nait l’orchestre. Une philharmonique est formée de musiciens qui, en s’associant, ont donné vie à l’orchestre. Tandis que dans une symphonique les musiciens sont embauchés après avoir passé une audition. »

Ce serait trop simple! Il suffit de regarder à Paris: L’Orchestre philharmonique de Radio-France a été créé par l’Etat (par le biais de la Radiodiffusion française, en 1937), après auditions des candidats évidemment.

renato dit: à

Il faudrait voir les statuts de L’Orchestre philharmonique de Radio-France, et les conditions de sa creation.

Pour ma part, je prends comme referance la philharmonique de Vienne : crée vers la moitié du XIXe, suite à la creation de l’Accademie Philharmonique, comme orchestre indépendant se caracterise par le fait que ses membres prenaient leur décisions par un vote démocratique — ce qui encore le cas —. Elle est formée aujourd’hui par des musiciens avec au moins 3 ans d’expérience à l’Opera d’Etat de Vienne,

Plus ou moins la même situation pour les Berliner et pour la Filarmonica della Scala.

Jacques Drillon dit: à

@renato
« Il faudrait voir les statuts de L’Orchestre philharmonique de Radio-France, et les conditions de sa creation. »

C’est tout vu, et je viens de vous le montrer.
A l’inverse, l’Orchestre Symphonique de Londres est une coopérative et devrait donc, selon vous, s’appeler « philharmonique ».
Vous avez entendu dire que…, on vous a dit que…, vous pensiez que…, mais voilà, c’est autrement.

et alii dit: à

Pour le savoir faut le vivre.
mais c’est bien connu, vous êtes la seule à l’avoir vécu!

et alii dit: à

Une moisson de livres. Un boisseau de poèmes.
là, c’est de l’agro -industriel :qui c’est, votre ministre?

Mimi Pinson dit: à

PIERRE JEAN JOUVE
MOZART
La rupture est la loi de cet art d’harmonie suprême. Que manifeste une musique si essentiellement Musique ? La lutte de l’âme contre l’âme, de l’affect contre l’affect, la division déchirante, la blessure, la déchirante unité, puis la divine unité. L’unité ne s’obtient qu’en recouvrant la rupture incessante.
Mozart a dû faire fuir sa vie pour trouver sa vie. Sans une once de lourdeur, avec une légèreté « diabolique « , et toute la flamme centrale possible, il a conduit cette entreprise. Il ne faudrait pas croire que l’idée mozartienne fût toujours celle de catharsis, ou comme dans La Flûte Enchantée, d’ascension vers la lumière. Non ; beaucoup plus de variété, de vérité humaine, de désespoir, d’erreur, est enfermé dans ces champs divins. […]
Mozart est envoyé sur terre pour ne pas aimer, pour ne pas accepter, pour ne pas durer – et pour aimer, pour être débordant d’amour, par ces voies mêmes. Mozart meurt enfant. Rien de la merveille de l’enfant ne s’est jamais éteint en lui – avant la mort. Lorsqu’il meurt de cette façon merveilleuse (comme si l’enfance augmentait à la fin,la Zauberflöte est la plus enfant de ses œuvres) Mozart a accompli une destinée qui n’a pas sa seconde forme au monde.
1935
(Extrait de Grandeur actuelle de Mozart in Le Don Juan de Mozart, p.18-19 et 23, Editions d’Aujourd’hui, Collection « Les Introuvables », 1977)

« la flûte enchantée. Le royaume de la reine de la nuit » de Wolfgang Hutter (1928-2014 Autriche)

https://www.youtube.com/watch?v=zkDBRbtJguE
Flûte enchantée. Air de la reine de la nuit

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