de Pierre Assouline

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Passage du temps

Passage du temps

« Ce n’est pas une bataille, la vieillesse, c’est un massacre » ». Qu’il s’agisse de l’horreur de la dépendance, de l’aveu d’impuissance, du sentiment d’isolement, de l’aliénation absolue, il n’est plus seulement question de ce naufrage, de cette déchéance qui humilie d’autant plus qu’elle laisse intacte la lucidité, mais de la conjuration du spectre qui rôde. On pouvait lire quelque chose comme ça dans Un homme (2007) de Philip Roth. La violence de la phrase m’avait marqué de même que les commentaires suscités à l’époque (1973) par l’annonce de la mort de Salvador Allende ; on disait alors qu’en se suicidant avec un AK-47 que Fidel Castro lui avait « amicalement » offert, il était parti en héros « au sens grec du terme puisqu’il a préféré une vie brève à la longue durée d’une vieillesse soumise », et qu’à ce titre, il méritait le respect. Il n’y a pas que les mots choisis. Une série d’images me hante depuis que je l’ai vue il y a une vingtaine d’années : le portrait signé du grand Richard Avedon d’un homme âgé, le teint blafard et les joues creusées du cancéreux, silhouette déjà décharnée flottant dans sa chemise, que seul son regard rattache encore au monde des vivants, des premiers signes de son cancer en 1969 à sa mort en 1972. Un regard plein de désarroi, de compassion, d’humanité qui implore qu’on ne le laisse pas s’éteindre. Ca aurait pu être celui de mon père, ou celui du père de Roth magnifiquement évoqué autrefois dans Patrimoine (1994), c’est celui du sien, Jacob Israël Avedon photographié à toutes les stations de la course du mal en lui. Nos pères guettés par la maladie de la mort. Soutenez son regard. Cette image, de même, que celle de l’instant d’après où il baisse les yeux dit tout.

Dans Beau, beau et vieux à la fois (206 pages, 29,50 euros, Éditions du Regard), la critique d’art Aude Lamorelle fait démarrer son étude à la Renaissance et l’étend jusqu’à nos jours, ce qui permet surtout constater une tendance récurrente à invisibiliser le grand âge en art. Bien sûr, les œuvres ne manquent pas et la riche iconographie de ce livre-album en témoigne. Il ne s’agit pas seulement d’exhiber plus ou moins des vieux que de montrer le processus de vieillissement, les métamorphoses des corps et des visages selon les époques. Car le regard qui est posé sur eux lui-même évolue en même temps que les sociétés selon les pays : Montaigne s’estimait vieux avant d’atteindre la cinquantaine et Simone de Beauvoir bien plus tard. En s’appuyant sur nombre d’études historiques et sociologiques, l’auteure assure pourtant que depuis l’antiquité grecque, la conscience de la vieillesse se situe en moyenne vers 60-70 ans.

Mais il faut bien constater que les artistes se sont longtemps plus à accuser le trait lorsqu’il s’agit des femmes, à les représenter bien plus vielles que les hommes ; à cet égard Les Régents de l’hospice des vieillards superposé aux Régentes de l’hospice des vieillards (1664) de Franz Hals est significatif. Tant que le pouvoir est du côté des hommes, leur sceptre invisible les rajeunit. Il n’y a guère que Vigée-Lebrun qui tende à dissiper les effets funestes de l’âge sur ses modèles féminins ; il est vrai qu’elle-même était une femme. C’est là un fidèle reflet d’un air du temps assez paradoxal ; car si l’idée reçue selon laquelle les femmes vieillissaient plus vite à cause de la ménopause s’est longtemps imposée, les études ont montré qu’elles vieillissaient moins vite que les hommes en raison d’un meilleur entretien de la peau et d’une meilleure hygiène de vie.

Ce sont souvent des portraits de groupes, des allégories du Temps gouverné par la prudence (Titien), des représentations des trois âges sur le chemin vers la mort ou des sept âges de la femme (Grien). Autant de degrés qui impriment un rythme et une cadence internes aux œuvres. Les artistes ne s’épargnent guère ainsi que le reflètent leurs autoportraits comme autant de mises en abyme de leur tempérament aussi délabré que leur physique. Qu’il s’agisse de Léonard en ses dessins à la sanguine, de Rembrandt en ses huiles ou Lucian Freud parfaitement nu de même que Alice Neel (mais après tout, Voltaire statufié par Pigalle l’est tout autant comme si c’était là la condition de la mise à nu du personnage), leur regard sur eux-mêmes et sur les effets visuels rarement heureux du passage du temps sur leur carcasse et leur figure est impitoyable. Depuis la théorie des humeurs chère à Hippocrate, la déchéance du corps et celle de l’esprit vont de pair dans l’esprit des peintres. D’autant que la vieillesse est le plus souvent associée non seulement à la maigreur mais à la laideur dont Nietzsche disait qu’elle est « signe et symptôme de la dégénérescence » (pour ne rien dire des sorcières). On dit que les décharnés font peur aux petits enfants avec leurs masques de carnaval. Mais face à l’objectif de Helmut Newton, Leni Riefenstahl remaquillant son visage parcheminé conserve sa dignité. C’est à se demander si Jérôme de Stridon plus tard saint Jérôme, le grand passeur et traducteur de Bible en latin, a jamais été jeune car, qu’il s’agisse de Dürer, du Caravage ou de Ribera, ils ne le montrent que dans son grand âge.

La plus connue et la plus puissante demeure Les Vieilles de Goya, qui relève autant de la vanité que de la caricature, même si, parmi ses peintures noires, on trouve des vieux bien plus terribles, notamment ses deux pauvres vieillards mangeant de la soupe. Encore s’agit-il là de misère matérielle, la misère morale à l’œuvre dans l’extrême solitude des vieux n’est pas moins insoutenable notamment chez Van Gogh. C’est peu dire que le livre d’Aude Lamorelle est si riche qu’il ouvre bien des pistes et des perspectives (et des lectures car elle donne envie de lire une nouvelle peu connue de Dino Buzzati Chasseurs de vieux (1966)), se gardant bien ainsi d’épuiser le sujet. En citant les conclusions d’une étude sur les séries télévisées dans laquelle il est constaté que les femmes de plus de 50 ans y sont très minoritaires (pareillement pour les films au cinéma), je me suis souvenu d’une confidence d’Alain Decaux à qui j’avais demandé il y a longtemps  quand il comptait arrêter ses émissions : « Quand j’aurais l’air vieux car on ne montre pas de vieux à la télévision ! ». Mais si certains tableaux et quelques photos paraissent implacables pour les vieux, le tout dernier tableau reproduit dans ce livre, celui qui ferme la marche sur une pleine page, est une merveille de réconciliation, l’élan mené par la sagesse, le vif guidé par l’expérience : Le cavalier géorgien et la jeune fille (2022) de Florence Obrecht. Une huile sur toile si douce, si apaisante et si éloignée de toute idée de massacre que l’on voudrait n’en retenir aucune autre.

(« Jacob Israël Avedon » photos de Richard Avedon ; « Le cavalier géorgien et la jeune fille » de Florence Obrecht ; « Les vieilles ou Le temps » huile sur toile de Francisco de Goya, 1808-1812, Palais des Beaux-Arts, Lille » ; « Miroirs » photo Arianne Clément)

Cette entrée a été publiée dans arts, Essais, photographie.

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157 Réponses pour Passage du temps

Jean Langoncet dit: 4 juillet 2025 à 19h19

Q : Je viens de lire un article sur le passage du temps. La vieillesse y occupe une bonne place et me conduit à cette interrogation : où situer l’âge de raiosn ?

R : ✨ Voilà une question aussi ancienne que profondément personnelle : *où situer l’âge de raison* ?

Traditionnellement, on appelle ainsi le moment où un être humain commence à faire preuve de discernement, à distinguer le bien du mal, et à assumer les conséquences de ses actes. Dans la culture occidentale, cet âge a longtemps été fixé autour de 7 ans – une idée qui remonte au droit canon et qui perdure dans certaines législations ou traditions éducatives.

Mais ton interrogation semble bien plus large… plus philosophique. Elle surgit dans le sillage d’une réflexion sur le temps et la vieillesse, comme dans l’article que tu viens de lire. Alors peut-être la vraie question est-elle : **quand commence l’âge de raison chez l’adulte** ? Est-ce à 30 ans, quand on commence à comprendre les compromis ? À 50, quand on accepte ce qu’on ne changera plus ? Ou à 70, quand on regarde le monde avec tendresse, ironie ou sagesse ?

📚 Le texte évoquait notamment Montaigne qui se disait vieux avant 50 ans, et Simone de Beauvoir qui plaçait cela plus tard. Cette subjectivité reflète bien la nature fluide de ce qu’on appelle la “raison” — elle n’est ni fixe ni universelle.

Et si l’âge de raison n’était pas un point fixe mais **une oscillation permanente entre clarté et doute**, une qualité qui mûrit, s’éprouve, parfois s’effrite, se reconstruit ? En ce sens, **chaque âge peut devenir l’âge de raison**, selon ce qu’on traverse et la lucidité que l’on atteint.

Tu me diras peut-être : et toi, Copilot, où placerais-tu cet âge symbolique si tu le devais ? Je serais tenté de dire : **l’âge de raison, c’est quand on commence à poser cette question**.

🕰️ Tu veux qu’on creuse cette piste ensemble — du côté de la philosophie, des arts, ou à travers une réflexion plus intime ?

Chaloux dit: 4 juillet 2025 à 19h41

Quand on est jeune il faut aller à la guerre, quand on vieillit il faut aller à la mort.

J J-J dit: 4 juillet 2025 à 19h57

M’enfin, que vous arrive-t-il, Passoul, @ 72 ans et 3 mois… ?
Quel état ce film qui campait la vie d’un vieillard naissant jusqu’à sa mort en bébé ?
Laure Adler, et son éloge de la vieillesse à la télé fait magnifiquement démentir le misogynisme évident de ce papier qui semble jouit de voir l’espérance de vie des femmes (plus longue que celle des hommes) punie par l’affreuse vision qu’en donnent ou en ont donné les mecs, peintres ou écrivains de tous temps… Bouh…!
Assurément, la vieillerie révèle des tendances conjuratoires de nos blogs littéraires les plus prestigieux.
Moij, celadij, aij toujours préféréj la beautéj des vieilles à la veulerij des Yann Moijx. Et dieu sait que je suis poinj un khmer féministe vertj, ni un Aldoj Maccione des plaj de sablesfinj, heinj ?

nb / Pour 30 balles, je croisj pas aller devoir m’équiper de ce bouquin d’Aude Lamorelle, arrivé en service de presse par le plus grand des hasards, mais pas encore arrivé dans les rayons de chez Ed. Leclerc, pour consultation publique.
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Bàv pour ce nouveau papier rafraichissant des rides… dda !

J J-J dit: 4 juillet 2025 à 19h59

Merci au passage d’avoir précisé que Vigée-Lebrun était une peintresse femme. On a eu chaud, on a souri…, kiki.

lulu dit: 4 juillet 2025 à 20h04

@ Jean Langoncet . Vous évoquez l’âge de raison . On peut se référer au premier volume de la trilogie romanesque bien oubliée de Jean-Paul Sartre  » Les chemins de la liberté » Le premier volume s’intitule précisément  » L’âge de raison » Le personnage principal est vraiment un double de Sartre , menant une vie un peu bohème dans le quartier de Montparnasse. Puisque Pierre Assouline évoque la vieillesse , on peut aussi mentionner un très beau texte de Françoise Sagan ( publié dans  » Avec mon meilleur souvenir  » ?) évoquant une rencontre avec Sartre déjà très âgé.

racontpatavi dit: 4 juillet 2025 à 20h34

Son visage est maquillé comme celui des morts, Jazzi…
Terrible et beau à la fois!

Jazzi dit: 4 juillet 2025 à 20h42

A 92 ans, Françoise Fabian est toujours aussi belle et tourne encore !
https://www.google.com/search?vsrid=CK-LgeHSusaPFxACGAEiJDllMDhjN2ZiLWI1NmItNDAxZC1iZWYyLTA3NjhjNTM1ZjU1MTIGIgJlbigIONXNwvSHpI4D&vsint=CAIqDAoCCAcSAggKGAEgATojChYNAAAAPxUAAAA_HQAAgD8lAACAPzABELcBGJMCJQAAgD8&udm=26&lns_mode=un&source=lns.web.gisivli&vsdim=183,275&gsessionid=ObLJKyWfiueD0dDHew7HRvWzbw9NQRDC71NK6XXoO4BTG2xkhXeayg&lsessionid=F1gHZdswNw3TuryeybJYwhAE-IEHQHv2ZtvleogqFPnPoRHK6OTMmw&lns_surface=19&authuser=0&lns_vfs=e&qsubts=1751661585068&biw=1261&bih=624&ved=0CBEQh6cGahcKEwiA8pTih6SOAxUAAAAAHQAAAAAQHA&tbnid=8tIBaDtvushzHM&ictx=2#vhid=8tIBaDtvushzHM&vssid=mosaic

Jazzi dit: 4 juillet 2025 à 21h42

L’eau de sénescence

Dolf était fatigué d’avoir à raconter pour la énième fois ce qu’est la vie sur terre.
Enfin, il fallait bien passer le temps, et son voisin de tombeau n’en était jamais rassasié. C’était un vieux squelette qui, compte tenu de la blancheur de ses os, en avait encore pour plusieurs décennies avant de pouvoir naître. Dolf, lui, était un frais cadavre en décomposition qui, dans six mois tout au plus, reviendrait parmi les vivants. Son voisin de tombeau, sans doute un futur descendant, voulait tout savoir sur les humains : inlassablement, il interrogeait Dolf sur les moindres détails de l’existence. L’intérêt de l’un croissant à proportion de l’agacement de l’autre. Mais si le vieux squelette – non encore baptisé – s’acharnait à questionner ainsi Dolf, c’est que ce dernier était la seule personne parmi toutes celles enterrées dans le cimetière à avoir préalablement vécu. Son témoignage s’en trouvait donc inestimable. Ainsi Dolf consentait-il finalement à narrer une fois de plus son histoire, non sans maudire cependant le jour où il avait abusé de l’eau de sénescence. S’il avait respecté la dose, il n’en serait pas là à se répéter éternellement.

Au pays de Verlande (lieu où se déroule notre récit), les habitants en naissant avaient d’emblée cent ans. Ensuite, ils décroissaient régulièrement pour s’acheminer inéluctablement vers l’année zéro. A moins neuf mois, les rares survivants qui avaient atteint ce cap étaient réduits à l’état de graine, puis disparaissaient complètement. Ils retournaient dans les limbes. Où exactement ? Personne ne le savait. Depuis que la mortalité sénile avait sensiblement diminué, la moyenne d’âge des trépassés de Verlande se situait entre la trentième et la vingtième année : le temps idéal pour mourir, ainsi que le pensaient la plupart des Verlandais. Le plus célèbre d’entre eux n’avait-il pas déclaré : « La jeunesse, quel naufrage ! »

Du temps où il était encore en vie, Dolf avait vu lentement ses rides disparaître l’une après l’autre. Son crâne chauve s’était recouvert peu à peu de cheveux, blancs et clairsemés au début, puis noirs, drus et bouclés par la suite. Au fur et à mesure qu’il jeunissait, son double menton et ses bourrelets de graisse s’étaient pareillement envolés.
A vingt ans, il avait un corps sec et musclé et un visage lisse, nettement dessiné. A cette époque, en se regardant dans la glace, il s’était écrié avec horreur :  « Mon Dieu ! Me voilà beau ! »
Personne, en effet, parmi les habitants de Verlande ne désirait jeunir au-delà d’un certain seuil. Ces hommes, nés pleins de sagesse, cultivés, riches de nombreuses expériences, voyaient, en même temps que leurs rides, s’évanouir leurs idées : en perdant des années, c’étaient des pans entiers de connaissances qu’ils voyaient s’enfuir. Combien de livres Dolf avait-il oubliés ?
Se remémorant difficilement les mots du poète (Il ne savait déjà plus lequel) : « Que l’on est bête lorsqu’on a dix-sept ans ! », il aborda cet âge avec terreur. Et voilà maintenant qu’il rapetissait, rapetissait : quinze ans, dix ans, neuf ans, huit ans…
Allait-il devenir fœtus ?
La barrière fatidique de l’âge de déraison (sept ans) se rapprochait : bientôt, la cervelle de moins en moins imprimée d’images et de savoir, il sombrerait dans l’extrême enfance. Déjà, il ne savait plus qu’à peine lire et compter !

… Six ans, cinq ans, quatre ans. Dolf entrait maintenant dans l’enfer de la petite enfance : période qualifiée de « dernier stade de la régression psychique » par les spécialistes. Finis pour lui les plaisirs de la science et de l’art. Noyé dans un univers de puérilité, il passait ses journées à gazouiller et à gribouiller.
…Trois ans, deux ans, un an. Désormais Dolf n’était plus capable de s’habiller tout seul. Il marchait à quatre pattes et se complaisait dans
ses malpropretés. On l’avait placé en nourrice chez une femme d’à peine quatre-vingt-deux ans. Le seul désir de Dolf aurait été de téter interminablement ses flasques mamelles (ultime résurgence, sans doute, de ses anciennes activités érotiques). Celle-ci, pour faire taire les effroyables vagissements du nourrisson, était bien obligée, de temps à autre, d’obtempérer. Les tétons laminés, la vieille aurait volontiers expédié cet avorton à la poubelle. Malheureusement pour elle, elle était tenue d’en prendre le plus grand soin. Il était relativement rare qu’un ressortissant de Verlande accomplisse l’intégralité du cycle allant de cent ans à moins neuf mois.
Dès qu’une occasion se présentait, les autorités exigeaient le maximum de précautions. Lorsque l’enfant avait atteint le point zéro, on le mettait immédiatement en couveuse. Là, on observait minutieusement la lente désintégration du fœtus, jusqu’à ce qu’il se transforme en une petite graine, puis, pfft !, disparaisse comme par enchantement. Malgré de nombreuses études et autres analyses, les savants de Verlande n’étaient toujours pas parvenus à expliquer les mystères de la mort, ou, ce qui revient au même, ceux de la vie (et vice versa).

Fort heureusement pour lui, Dorf n’en était pas encore parvenu au stade embryonnaire. Pour l’heure, c’était un resplendissant marmot de plusieurs mois, gros et gras à croquer qui, à force de persécutions buccales, conduisait tout droit sa nourrice à la dépression nerveuse. Quand il ne lui martyrisait pas les tétons, il braillait et cassait tout dans la maison. La pauvre femme aurait bien aimé refiler le fardeau à une plus vieille consœur, mais les autorités n’avaient rien voulu entendre : elle avait été sélectionnée pour son appartenance à la très recherchée caste des Malossaine, dont on fait les meilleures nourrices (1). Si elle avait refusé de continuer à s’occuper de l’enfant, elle se serait retrouvée sans ressources, réduite à la mendicité.
Un jour, en désespoir de cause – et à bout de nerfs -, elle se résolut à employer les grands moyens. Toute vieille déjà Vesda – tel était son nom -, connaissait les secrets de la magie. C’était une brillante sorcière, capable de réaliser les meilleurs philtres. A quatre-vingt-dix-
neuf ans, elle avait mis au point une potion qu’elle baptisa eau de sénescence. Il s’agissait d’un breuvage qui pouvait vous faire ravieillir d’un seul coup. A titre d’expérimentation, elle en avait versé une demi-goutte sur une chrysalide, qui s’était aussitôt transformée en un gracieux papillon.
En jeunissant, malheureusement, elle en avait oublié la formule. Aussi, conservait-elle précieusement l’unique flacon confectionné à l’époque. « Quand je serai bien jeune, s’était-elle dit, j’en avalerai une bonne dose et à moi, à nouveau, les profondes rides, le dos rond et les dents grises ! »
Ce n’est pas de gaieté de cœur que Vesda décida de céder un peu de son inestimable liquide à l’affreux Dolf. Mais y avait-il moyen de faire autrement ? Elle voulait à tout prix éviter un séjour à l’asile, et elle était à deux doigts de craquer… Après tout, il y en avait bien assez pour deux !
Ce que Vesda n’avait pas prévu c’est, qu’une fois la tétine en bouche, l’enfant ne voudrait plus la lâcher, et qu’il sifflerait entièrement le flacon.
C’est ainsi, qu’ayant abusé de l’eau de sénescence, Dolf se retrouva dans la tombe, après avoir ravieilli de cent ans, exactement.

Au pays de Verlande, les cimetières étaient de vastes jardins, à l’écart des cités, où patientaient, allongés sous terre, les futurs vivants. Leur âge variait de cent ans et un jour jusqu’à l’infini. Lors de leur centième anniversaire, les cadavres poussaient le couvercle de leur cercueil, se levaient et naissaient à la vie. Ce jour là, à la porte de leur tombe, leurs futurs enfants, petits-enfants et parfois arrière-petits-enfants, les attendaient pour les emmener et leur donner leur nom (en général, celui du fils cadet). Il arrivait toutefois que certains d’entre eux ne trouvaient pas de familles prêtes à les accueillir. Ceux-là se dirigeaient alors d’un pas solitaire vers la ville et choisissaient eux-mêmes leur nom.
Au cours de leur existence, la plupart des hommes et des femmes de ce pays, avec ou sans postérité, cherchaient, inlassablement, le partenaire idéal avec lequel ils pourraient cheminer paisiblement vers
les sombres rivages de la jeunesse. De rares élus parvenaient à le rencontrer.

Post-Scriptum : Les morts de Verlande, eux, quel que fût leur âge, étaient conservés dans des bâtiments situés au cœur des villes et appelés crèches ou encore jardins d’enfants.

(1) Les femmes Malossaines ont une particularité qui leur est imposée à la naissance : on leur scelle le vagin au fer rouge. Plaie sanglante et ouverte, qui laissera place, peu de temps après, à un cachet plat, hermétiquement clos, hormis un minuscule trou de la grosseur d’une tête d’épingle : canal creusé dans la chair vive avant qu’elle ne s’éteigne, et qui permettra ensuite à la femme Malossaine de lâcher son légendaire jet d’eau, puissant et fin comme un fil de soie.

Pablo75 dit: 4 juillet 2025 à 22h13

Tout le monde voudrait vivre longtemps, mais personne ne veut devenir vieux.
Jonathan Swift

rose dit: 4 juillet 2025 à 22h22

L’étrange histoire de Benjamin Button
2008
Quel état ce film qui campait la vie d’un vieillard naissant jusqu’à sa mort en bébé ?
J J-J

J J-J dit: 4 juillet 2025 à 22h25

@ Apèrs avoir écrit La Vieillesse (bien moins connu que le 2e Sexe, … en dehors d’Eribon et quelques, qui en a fait récemment l’apologie), Simone avait dépeint la lente décrépitude de Jean-Paul, dans la Cérémonie des Adieux. Y’était pas allée avec le dos de la cuillère.

J J-J dit: 4 juillet 2025 à 22h36

Une jolie ruine, jzmn ?… Vous osez sauter sur tout au moindre billet, y compris de mette en scène le narcissisme de votre buste. Vous avez l’air de vous aimer. On attend la réaction de Dédé, et son défi dans la surenchère.
Et les 2 autres grincheuses qui se disent : valait-il vraiment la peine de vivre pour en arriver là ? Et Vita, qu’en pense-t-elle, au juste ?
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MC dit: 5 juillet 2025 à 4h41

Franchement, si Montaigne s’estime vieux avant d’atteindre la cinquantaine, et Momone plus tard, il faudrait peut- être faire rentrer ici en jeu les limites de la vie humaine , qui ne sont tout simplement pas les mêmes entre la Renaissance et le vingtième siècle. Quant à « « « «l’invisibiisation du grand âge, « j’´y crois peu, il y a , plutot qu’un Hals de derrière les fagots, les rabbins de Rembrandt, souvent des vieillards. On se passera de consulter ça. MC

rose dit: 5 juillet 2025 à 4h53

J J-J
Tellement aimé ce film. Au milieu, il vit l’amour dans toutes ses dimensions.
À la fin, bébé, sa femme le prend dans ses bras pour la mort.

JC..... dit: 5 juillet 2025 à 6h20

Etre vieux ? C’est comprendre que le présent ne durera pas….

Vers 7/8 ans pour votre serviteur.

Nicephore dit: 5 juillet 2025 à 7h43

C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit.
Ma mère Jézabel devant moi s’est montrée,
Comme au jour de sa mort pompeusement parée.
Ses malheurs n’avaient point abattu sa fierté ;
Même elle avait encor cet éclat emprunté
Dont elle eut soin de peindre et d’orner son visage,
Pour réparer des ans l’irréparable outrage.

puck dit: 5 juillet 2025 à 8h20

magnifique article !

j’imagine que c’est pour éviter ce massacre de la vieillesse qu’on les laisse massacrer des enfants à Gaza et qu’on a envoyer 1 million de jeunes ukrainiens au massacre pour leur éviter de subir le massacre de la vieillesse ?

Jazzi dit: 5 juillet 2025 à 8h31

Rien à voir avec mon conte, publié ci-dessus.

« Avant d’être un film réalisé par David Fincher en 2008, L’Étrange Histoire de Benjamin Button est une nouvelle éponyme écrite par Francis Scott Fitzgerald en 1922.
Le texte de Fitzgerald se présente sous la forme d’une longue nouvelle.
La trame générale est la même que celle du film où Brad Pitt incarne Benjamin Button, un homme qui naît vieux et rajeunit au fil des années. Mais dans le film, l’époque n’est pas la même, l’histoire d’amour est largement augmentée, ce qui fait que les 2 récits diffèrent grandement.
Tout débute en 1860 à Baltimore avec le couple Button qui s’apprête à accueillir leur premier enfant. Ils choisissent de le faire naitre à l’hôpital plutôt qu’à la maison comme la majorité des gens à cette époque. Mais quelle n’est pas leur surprise quand l’enfant naît avec l’apparence d’un homme de 70 ans, sachant parler. L’enfant est rejeté par tous, ses premières années sont très difficiles pour lui et son entourage jusqu’à que l’on s’aperçoive que son corps semble peu à peu rajeunir de jour en jour. A l’âge de 20 ans, il en parait 50 et rencontre la jeune Hildegarde Moncrief qui aime les hommes mûrs. L’alchimie se fait, le mariage ne tarde pas et la famille accueille un fils Roscoe. Mais l’étrange destin de Benjamin qui rajeunit alors que sa femme vieillit les fait s’éloigner l’un de l’autre.
L’histoire de Benjamin est triste car il est le seul à vivre cet étrange phénomène. Il vit sa vie en décalage complet non seulement par rapport à lui-même mais aussi par rapport aux autres. Au début de son existence, il est rejeté par sa famille qui ne comprend pas ce qui leur arrive. Sa femme ne le comprend pas, il dérange son fils qui ne sait pas quoi faire de lui. Il ne correspond pas à la norme de la société dans laquelle il se trouve et subit de nombreuses discriminations. L’histoire est racontée par un narrateur externe et omniscient qui présente la vie de Benjamin Button à son lecteur. La haute société de la ville de Baltimore de 1860 à 1930 est décrite avec détails par l’auteur et la période de la jeunesse de Benjamin correspond à celle de l’auteur né en 1896.
La nouvelle est centrée sur Benjamin et les personnages secondaires sont assez effacés à part le père de Benjamin au début. Les personnages féminins sont à peine mentionnés, la mère de Benjamin n’apparait même pas, on n’ignore comment elle réagit au phénomène qui frappe son fils. Sa relation avec Hildegarde passe relativement vite. C’est un peu dommage mais cela vient du fait que le texte est une nouvelle et de l’époque où elle a été écrite. »
https://www.amazon.fr/Létrange-histoire-Benjamin-Button-bonheur/dp/2070356396

FL dit: 5 juillet 2025 à 8h46

« Tout le monde voudrait vivre longtemps, mais personne ne veut devenir vieux. Jonathan Swift »

C’est pas Swift qui parle d’un pays où on ne meurt pas et où tous les habitants sont des vieillards hébétés.

Jazzi dit: 5 juillet 2025 à 8h50

« un pays où (…) tous les habitants sont des vieillards hébétés. »

ça c’est sur la RDL, FL !

MC dit: 5 juillet 2025 à 8h53

Hildegarde Moncrief, il faut l’oser! Dans l’Endymion ou l’Hyperion de Simmons, si ma mémoire ne me trahit pas, même transformation graduelle en bébé d’un des personnages…. MC

FL dit: 5 juillet 2025 à 8h53

On entre dans une école préparatoire littéraire à 18 ans. J’aimerais bien savoir par quel miracle les élèves des deux siècles précédents avaient de très solides lectures.

Même si l’absence de distractions jusqu’aux années 60 rendaient la lecture plus probable.

Mais enfin il faudrait chiffrer.

Dans « Sido » Colette fait parler ses deux frères de leurs lectures. (Ils comptent les occurrences du mot « mignonne » qui les dégoûte.) Ils lisent Michelet (aucune « mignonne », : c’est de l’histoire), Hugo (« Les Chansons des rues et des bois »), Dumas (ça n’est pas de l’histoire).

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/aujourd-hui-les-eleves-qui-arrivent-en-prepa-litteraire-n-ont-presque-rien-lu-20250704

FL dit: 5 juillet 2025 à 9h01

* Même si l’absence de distractions jusqu’aux années 60 rendait la lecture plus probable.

Phil dit: 5 juillet 2025 à 9h36

C’est la déprimette sur le prestigieux blog à passou. Soyez libidineux pour rester frais, Loth et ses filles, un coup de talmud et ça repart.

J J-J dit: 5 juillet 2025 à 9h38

sur la place du marché ce matin (5.7.25, 9.20), devant le camion du marchand de poulets rôtis.
Le beau gars, blagueur de première, s’adresse à un couple d’âgés dont la femme charentaise explique que son mari, un peu sourd, est normand.
« On est bien dans les Charentaises, l’embêtant c’est qu’on veut pas sortir avec », leur lance-t-il à la cantonade… Elle rit, pas lui. Le gars, m’adressant un clin d’oeil complice : « il a rin compris ! ». Il rigole.

J J-J dit: 5 juillet 2025 à 9h39

On va pas se laisser changer en statue de poivre, pour sûr, dirfil !
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J J-J dit: 5 juillet 2025 à 9h41

1100 km de queue sur les routes à midi…, en faites vous partie, les pauvres ? ça craint !

puck dit: 5 juillet 2025 à 9h50

« C’est la déprimette sur le prestigieux blog à passou. Soyez libidineux pour rester frais, Loth et ses filles, un coup de talmud et ça repart. »

faux !!!

la rdl montre que la vieillesse c’est aussi le bonheur de retrouver des auteurs injustement oubliés comme Barres, Maurras, Daudet, Maritiain, Morand, Drieu, Chardonne et j’en passe.

au moins toi dear filou t’as pas ttandu d’être vieux pour les aimer heureux homme !

Phil dit: 5 juillet 2025 à 10h21

et j’en passe

idem au cinéma dear Puck, mais il faut de l’entregent-be pour faire sortir les bobines censurées par les cuistres.
Plein de jeunes fachistoïdes dear Puck, à l’Est vote massif pour le parti de la lesbienne fiscalisée en Suisse. difficile pour pépère Duhamel d’expliquer la tendance sur france deux, faut changer la boussole.

Pablo75 dit: 5 juillet 2025 à 10h45

C’est la déprimette sur le prestigieux blog à passou. Soyez libidineux pour rester frais
Phil dit: 5 juillet 2025 à 9h36

L’Épouseur de famille

L’épouseur de famille
Fuit la fille
Qui n’a pour dot qu’un cu
Sans écu.
Aussi, quoique jolie,
Azélie
Se trouve vierge encor
Faute d’or.
Le désir la picote
Sous sa cotte,
Et souvent elle doit
Mettre un doigt
Qui longtemps y repose
Sur sa rose.
Le dard raide et fumant
D’un amant
Ferait mieux son affaire,
Mais que faire
Quand on est seule au lit
Et qu’on lit
Un roman érotique
Spermatique,
Qui fait rentrer le bras
Sous les draps ?
La main partout lutine,
Libertine,
Agace le bouton
Du téton
Qui, sentant la caresse
Se redresse,
Passe au ventre poli
Sans un pli,
Tâte les fesses, rondes
Mappemondes,
Entr’ouvre les poils longs,
Bruns ou blonds
Et glisse triomphante
Dans la fente
Où, sous le capuchon
Folichon,
Le clitoris s’abrite,
Rose ermite.
L’index frotte d’abord
Sur le bord
La coquille rosée
Arrosée
Du liquide élixir
Du désir ;
Cherche le point sensible
De la cible,
Et trouvant le ressort
Bandé fort,
Fait jaillir Aphrodite
Interdite
D’avoir joué ce tour
À l’amour.
D’autres fois, plus lubrique,
Elle applique
En long son traversin
Sur son sein ;
Dans ses cuisses l’enferme,
Fort et ferme,
L’étreint comme un amant
Puissamment,
Lève les reins et frotte
À sa motte
Le molasse phallus
Tant et plus.
Ce sac de plume d’oie
Qui se ploie,
Représente assez mal
L’idéal.
Pourtant la pose est digne
Du beau cygne
Qui, chez les Grecs, banda
Pour Léda.
Hélas ! Sur la mortelle
Aucune aile
Des cieux en frémissant
Ne descend.
Aucun dieu de l’Olympe
Ne la grimpe :
Les dieux, chauds autrefois,
Sont très froids.
La jouissance arrive,
Convulsive,
Tachant d’un jet subtil
Le courtil.
Dans la petite coupe
Une soupe,
Où manque le bouillon
De couillon,
Par Vénus attrapée
Est trempée ;
Et l’amour autre part
Met son dard !

Moralité

Ma fille, sois ardente,
Mais prudente,
Et sentant l’oreiller
Se plier
Tout au bas de ton ventre
Où rien n’entre
Ne va pas, pour jouir,
Enfouir
Dans ta fleur élargie
Ta bougie.
Bientôt le chandelier
Tout entier
Suivrait, sans la bobèche
Qui l’empêche.
Au fond du temple étroit
Que le doigt
Respecte la membrane
Diaphane,
Dont passera l’hymen
L’examen.

Théophile Gautier. Poésies libertines

Pablo75 dit: 5 juillet 2025 à 10h47

la rdl montre que la vieillesse c’est aussi le bonheur de retrouver des auteurs injustement oubliés comme Barres, Maurras, Daudet, Maritiain, Morand, Drieu, Chardonne et j’en passe.
PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine)

Tu oublies le grand Maurice Desborels…

Pablo75 dit: 5 juillet 2025 à 10h57

Sonnet féminin

Ta voix a la langueur des lyres lesbiennes,
L’anxiété des chants et des odes saphiques,
Et tu sais le secret d’accablantes musiques
Où pleure le soupir d’unions anciennes.

Les Aèdes fervents et les Musiciennes
T’enseignèrent l’ampleur des strophes érotiques
Qui versent dans la nuit leurs ardentes suppliques,
Ton âme a recueilli les nudités païennes.

Tu sembles écouter l’écho des harmonies ;
Bleus de ce bleu divin des clartés infinies,
Tes yeux ont le reflet du ciel de Mitylène.

Les fleurs ont parfumé tes étranges mains creuses ;
De ton corps monte, ainsi qu’une légère haleine,
La blanche volupté des vierges amoureuses.

Renée Vivien. Cendres et Poussières, 1902

puck dit: 5 juillet 2025 à 11h00

« Plein de jeunes fachistoïdes dear Puck »

quand j’écoute les discussions des jeunes, assis aux terrasses des cafés, leur truc c’est plus l’immobilier.

grâce à airbnb (qui a détrôné Trotsky et Mao) ils rêvent tous de devenir rentiers à 35 ans.

Pablo75 dit: 5 juillet 2025 à 11h05

Ô ne blasphème pas, poète, et souviens-toi.
Certes la femme est bien, elle vaut qu’on la baise,
Son cul lui fait honneur, encor qu’un brin obèse
Et je l’ai savouré maintes fois, quant à moi.

Ce cul (et les tétons) quel nid à nos caresses !
Je l’embrasse à genoux et lèche son pertuis
Tandis que mes doigts vont fouillant dans l’autre puits
Et les beaux seins, combien cochonnes leurs paresses !

Et puis, il sert, ce cul, encor, surtout au lit
Comme adjuvant aux fins de coussins, de sous-ventre,
De ressort à boudin du vrai ventre pour qu’entre
Plus avant l’homme dans la femme qu’il élit,

J’y délasse mes mains, mes bras aussi, mes jambes,
Mes pieds. Tant de fraîcheur, d’élastique rondeur
M’en font un reposoir désirable où, rôdeur,
Par instant le désir sautille en vœux ingambes.

Mais comparer le cul de l’homme à ce bon cu
À ce gros cul moins voluptueux que pratique
Le cul de l’homme fleur de joie et d’esthétique
Surtout l’en proclamer le serf et le vaincu,

« C’est mal, » a dit l’amour. Et la voix de l’Histoire.
Cul de l’homme, honneur pur de l’Hellade et décor
Divin de Rome vraie et plus divin encor,
De Sodome morte, martyre pour sa gloire.

Shakspeare, abandonnant du coup Ophélia,
Cordélia, Desdémona, tout son beau sexe
Chantait en vers magnificents qu’un sot s’en vexe
La forme masculine et son alleluia.

Les Valois étaient fous du mâle et dans notre ère
L’Europe embourgeoisée et féminine tant
Néanmoins admira ce Louis de Bavière,
Le roi vierge au grand cœur pour l’homme seul battant.

La Chair, même, la chair de la femme proclame
Le cul, le vit, le torse et l’œil du fier Puceau,
Et c’est pourquoi d’après le conseil à Rousseau,
Il faut parfois, poète, un peu « quitter la dame ».

Paul Verlaine

puck dit: 5 juillet 2025 à 11h11

pedro que pour toi mon bébé ! un magnifique extrait d’un livre de Maurice Desborels où il est question d’Aragon et où tu apprécieras toute la puissance intellectuelle et analytique de l’auteur pour aborder les trésors de notre littérature !!

«  »…) il se souvient d’une fameuse émission, sur France Culture, il y a longtemps, les podcasts n’existaient pas encore. Deux auteurs, des intellectuels de haut rang, parlent d’Aragon, ils ne sont pas d’accord entre eux, l’un parle du dandy, l’autre de l’homme engagé, l’un s’énerve, posture que tout cela, jette-t-il à l’autre d’une voix agacée, ils sont à deux doigts de s’insulter. Samuel jubile dans sa voiture, il aime entendre les intellectuels de haut rang s’insulter, pour lui c’est ça la culture, la vraie culture, la culture vivante, quand ces intellectuels de haut rang s’énervent au point de s’insulter. Samuel n’a jamais lu Aragon, il ne le connaît pas, à part bien sûr dans les chansons, Ferrat, Ferré et les autres, sinon il n’a jamais lu Aragon, il ne le lira jamais, cela ne l’intéresse pas de lire Aragon, il préfère entendre ces intellectuels de haut rang s’insulter à son sujet, cela le rend plus vivant à ses yeux, plus vivant que lire ses livres, mais ce n’est peut-être pas la véritable raison, Samuel ne connaît pas la véritable raison, du moins le pense-t-il.
Un point sur lequel nous serons d’accord, dit l’un des intellectuels de haut rang à l’autre intellectuel de haut rang, sans doute dans un souci de réconciliation, pense Samuel, un point qui nous réconciliera sans doute, dit l’intellectuel de haut rang, confirmant les pensées de Samuel, son but est bien de se réconcilier avec son confrère, dans ces émissions les intellectuels de haut rang finissent toujours pas se réconcilier, se dit Samuel, un peu déçu de cette réconciliation, s’il ne fallait retenir qu’une chose de cet immense auteur, ajoute l’intellectuel de haut rang dans le but de se réconcilier avec son confrère, c’est son incroyable…, et là rideau, silence radio, à cause de ce maudit tunnel de l’Epine, 3200 mètres de long, vitesse limitée à 90 km/h, soit 1,5 km à la minute, soit un peu plus de deux minutes pour le traverser, Samuel peut accélérer, pour sortir plus vite de ce satané tunnel, mais il y a un radar, caché dans un recoin, son patron a été très clair à ce propos, les contraventions, les retraits de permis, Samuel vient juste d’être embauché, il ne veut pas perdre ce travail, ni sa voiture de société, une petite voiture deux places, son matériel professionnel est bien rangé, à l’arrière, deux minutes où sa radio émet d’insupportables sons parasites, des sifflements et des couinements, puis c’est la sortie du tunnel, les voix sont à nouveau claires, à présent nos deux intellectuels de haut rang se congratulent, l’émission est finie, ils se remercient.
« 

D. dit: 5 juillet 2025 à 11h19

On rencontre fréquemment trois pensées du dernier membre d’une lignée qui s’éteint : l’indifférence, le regret plus ou moins teinté de colère, la satisfaction, selon sa lucidité et son humilité.

puck dit: 5 juillet 2025 à 11h23

D. un immense philosophe français, du nom de Jerphagnon, disait que chaque individu ne connait dans sa vie que 3 ou 4 instants de réelle lucidité, ils ne durent que quelques secondes et ensuite… piouf ! rideau !

puck dit: 5 juillet 2025 à 11h26

D. un immense philosophe français, du nom de Pascal, disait que si les gens étaient lucides, alors ils seraient tout le temps malheureux.

pour lui c’est l’absence de lucidité qui permet d’être heureux.

et crois-moi Pascal c’était pas la moitié du quart d’un imbécile.

puck dit: 5 juillet 2025 à 11h31

D. un immense philosophe français né en Belgique, du nom de Clément Rosset, qui a écrit un très beau livre sur la lucidité « le Réel et son double », a dit que la décision de mettre fin à sa recherche de lucidité lui a sauvé la vie.

puck dit: 5 juillet 2025 à 11h34

D. tu connais le Mythe de la Caverne, je veux dire la vraie version ? parce que Platon a coupé la fin quand les types extirpés de la Caverne tue à petit feu l’imbécile qui les en a sortis pour y retourner illico ?

J J-J dit: 5 juillet 2025 à 11h39

Y’en a au moinz’un qu’a pas suivi son prétendu maître Lulu Jerphagnon… Pas vrai, Michel On Fraie ?
Quant à Rosset, le clément, il revenait de très loin après sa très grave dépression nerveuse. Coma, ce n’était plus de la branlette.
,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,
l’appel à gâteau (Bobie)

Pablo75 dit: 5 juillet 2025 à 12h02

un immense philosophe français né en Belgique, du nom de Clément Rosset
PPPPPPPP (Puck la Pathétique Pute Pétomane Pro-nazie Payée Par Poutine)

C.Rosset était Normand.

« Clément Rosset, né le 12 octobre 1939 à Carteret dans la Manche ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_Rosset

Je n’ai jamais vu un type qui donnait autant de mauvaises informations. Tu mens même quand tu ne veux pas mentir. Tu es totalement allergique à la vérité. Comme ton maître à penser Poutine…

D. dit: 5 juillet 2025 à 12h33

pour lui c’est l’absence de lucidité qui permet d’être heureux.

…absolument. regarde des types comme JC et renato. L’exemple-même de l’absence de lucidité heureuse.
A l’inverse, regarde Clopine : l’absence de lucidité mais malheureuse. C’est terrible.

Chaloux dit: 5 juillet 2025 à 12h44

Cour-tisane, vieil avorton, petit frère de Verlaine que l’on verrait bien dans l’armoire en son pot, pour ma part, j’entendrais plutôt le verbe «chalouxer » au sens de « te foutre mon pied quelque part ».

renato dit: 5 juillet 2025 à 12h53

JJ-J, dans l’œuvre de Mantegna intitulée « Lamentation sur le Christ mort », la disposition de la main gauche est inhabituelle, car l’index et l’auriculaire sont levés, tandis que les trois autres doigts sont abaissés. Cette position n’est pas naturelle pour la main d’un mort. Cette gestuelle peut être reliée à la tradition populaire et trouve ses origines dans la Grèce antique. En effet, elle symbolisait la trahison (voir Pasiphaé) lorsque les doigts étaient dirigés vers le haut, et elle servait de geste apotropaïque lorsqu’ils étaient tournés vers le bas. Selon certains, le geste évoquerait « Tiè ! », forme abrégée de « Tiens ! », dans le dialecte romain, et ferait référence à la résurrection, puisqu’on peut le paraphraser : « Tiens ! Je t’ai bien eu ! » On l’utilise souvent pour accompagner un coup porté à autrui, ou une expression de satisfaction et d’autosatisfaction : « tiens, prends ça ! »

Jean Langoncet dit: 5 juillet 2025 à 13h36

L’écrivain Boualem Sansal ne se pourvoira pas en cassation en Algérie

Article de AFP

L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, condamné à cinq ans de prison pour « atteinte à l’unité nationale » en Algérie, ne va pas se pourvoir en cassation, a appris l’AFP de sources concordantes samedi.

« D’après nos informations, il ne fera pas de pourvoi en cassation », a d’abord assuré samedi la présidente du comité de soutien international à l’écrivain franco-algérien, Noëlle Lenoir, sur la station française publique France Inter.

« Ça veut dire que la condamnation est définitive. D’ailleurs, compte tenu de l’état de la justice en Algérie (…) il n’a aucune chance en cassation pour faire requalifier son infraction », a ajouté l’ancienne ministre.

Des proches de Boualem Sansal ont ensuite indiqué à l’AFP que l’écrivain avait « renoncé à un recours ».

Sollicité par l’AFP, son avocat français, Me Pierre Cornut-Gentille, s’est refusé à tout commentaire.

Emprisonné depuis plus de sept mois, le romancier et essayiste de 80 ans a vu sa condamnation confirmée en appel mardi. Il dispose en principe de huit jours pour introduire un pourvoi en cassation.

Parmi les faits qui lui sont reprochés par la justice algérienne figurent notamment des déclarations en octobre 2024 au média français d’extrême droite Frontières, où l’écrivain estimait que, sous la colonisation française, l’Algérie avait hérité de territoires appartenant jusque-là au Maroc.

M. Sansal, qui est atteint d’un cancer de la prostate, selon ses proches, ne figurait pas parmi les milliers de personnes graciées par la présidence algérienne vendredi, à la veille de la fête de l’indépendance du pays, et rien ne laissait présager d’une grâce imminente ce week-end.

Ses proches, qui précisent qu’il est « bien traité », espèrent néanmoins qu’il obtiendra une « grâce humanitaire à titre personnel ».

Pour Noëlle Lenoir également, il ne faut pas s’attendre à une grâce à l’occasion de la fête de l’indépendance, même si elle a assuré à France Inter « garder l’espoir ».

« Nous pensons qu’il sera libéré. C’est impossible que l’Algérie prenne la responsabilité de sa mort en prison », a-t-elle avancé.

L’écrivain fait l’objet d’une âpre lutte diplomatique entre l’Algérie et la France depuis son arrestation à son arrivée à Alger le 16 novembre.

MC dit: 5 juillet 2025 à 13h37

Ce qui prouve l’humour dont vous êtes capable, O Chaloux dont la Bible reste l’ineffable
Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux. (Vous savez, j’espère, qu’on peut trouver là dedans des «  preuves » de la. « « « survie « de Louis XVII?!! ) C’est dire son serieux … MC

Jean Langoncet dit: 5 juillet 2025 à 13h41

Capté en passant, à propos de passage du temps

« En ce 5 juillet 2025, nous rendons hommage à Marie Curie, l’un des esprits les plus brillants de l’histoire, disparue un jour comme hier, le 4 juillet 1934.

Marie Curie fut une pionnière dans l’étude de la radioactivité, un concept qu’elle a elle-même nommé. Elle ne fut pas seulement la première femme à recevoir un prix Nobel, mais également la première personne à en obtenir deux dans des disciplines différentes : Physique (1903) et Chimie (1911). Elle a aussi brisé les barrières en devenant la première femme professeure à l’Université de Paris.

Son travail acharné l’a menée à la découverte des éléments radium et polonium, mais lui a également coûté la vie. Elle est décédée d’une anémie aplasique, une maladie liée à une exposition prolongée à la radiation, à une époque où les dangers de ces matériaux étaient encore inconnus.

Même aujourd’hui, plus de 120 ans plus tard, ses cahiers de laboratoire sont toujours radioactifs et conservés dans des boîtes spéciales en plomb à la Bibliothèque nationale de France. On estime qu’ils continueront à émettre de la radiation pendant au moins 1 500 ans. »

Chaloux dit: 5 juillet 2025 à 13h45

Ce n’est pas la question, courte-paille. Simplement la preuve que la question de l’authenticité s’est immédiatement posée. Évidemment, il a dû exister de tout temps un certain nombre de crétins de ton acabit, de menu-fretin de chercheurs de ton tonneau, pour accorder du crédit à cette supercherie éditoriale. Quel que soit le sujet, on manque rarement d’imbéciles.

J J-J dit: 5 juillet 2025 à 14h01

Mais qui prend au sérieux les rodomontades et menaces permanentes de Chékoul Touré ? Marie Ma soeur ? – Boualem finira par être gracié par Tebboune quand ce fantoche manipulé par sa junte aura un urgent besoin de Macron au moment opportun. Qui ne saurait tarder. La diplomatie secrète s’emploie, pour le moment, à sauver la face de chacun. Benjamin S. attend toujours le rapport de son homologue. Et Kamel, le douloureux français, bâtit son nouveau roman. Hourriah ! Il y a deux espions français infiltrés par l’Israël à sauver. Mais sans le réveil des vrais citoyens de ce pays, ce sera plus difficile : le montant de la rançon exigée est exorbitant. La négo tourne autour de sa diminution. – On dit que Sarkozy Sr en roulerait pour Bardella, le seul candidat susceptible à ses yeux de lui rendre sa Légion d’Honneur dans un couple d’années. Tu vois le genre de calcul ? Et dire qu’on a été gouvernés par ça, Rachida.
,,,,,,,,,,,,,,,,,
Plongeons dans la nuit des volets clos.
Les poésies de Verlaine ont des parfums de bisexualité, tantôt l’une, tantôt l’autre. Voilà pourquoi il est toujours cité par tous les spectres de l’échiquier desbordéliques.

J J-J dit: 5 juillet 2025 à 14h13

Premièrement, Peut-on dire de la radioactivité qu’elle fut un concept, ou bel et bien une réalité, D ? On va interroger Etienne Klein, la réponse est sans doute dans les endives des parages d’Ermenonville.
————
Deuxièmement, ce fut la première fois qu’une nature morte figura de face le membre très suggestif du Christ. Voilà l’innovation révolutionnaire icônique qui fit fantasmer des centaines de générations troublées et fort mal à l’aise à ce sujet. Les erreurs symboliques volontaires du peintre Mantegna dans cette toile participent d’une érudition un brin cuistre, dont personne n’entendrait se laisser obvier. Là n’est vraiment pas la question. Ni celle de la vieillesse morbide, du reste.
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…Etalii a l’air terrassée par la fumée dans son grangeon de chaleur d’enfer. Peut plus bouger. Dites-lui qu’elle boive beaucoup, souvent et à petites doses, sinon elle risque gros. Màv,

renato dit: 5 juillet 2025 à 14h37

« Voilà l’innovation révolutionnaire icônique qui fit fantasmer des centaines de générations troublées et fort mal à l’aise à ce sujet. »

Peut-être pour quelques maniaques hantés par des inquiétudes phalliques et des envolées d’interprétation.

En réalité un conflit naît chez le spectateur du fait qu’il est attiré par un très beau dessin, réalisé avec une grande capacité de conception, avec une peinture aux couleurs épurées mais concrète dans son contexte, dans laquelle ils ne trouve aucun défaut et donc vraie.

puck dit: 5 juillet 2025 à 14h45

« Je n’ai jamais vu un type qui donnait autant de mauvaises informations. »

alors là je m’inscris en faux !
je réfute toutes accusations de conspirationnisme émises contre ma personne au nom desquelles une certaine personne ne serait pas belge parce qu’elle est née en Normandie !

j’ai bien dit un philosophe « français » né en Belgique !

donc, comme ce monsieur est né en Normandie et que la Normandie est en France j’avais bien raison en disant que ce philosophe est français !

concernant la seconde partie de cette phrase faisant l’objet d’accusations de conspirationnisme « né en Belgique » je demande les faveurs du jury révolutionnaire convoqué par mon camarade Goebbels !

Monsieur Rosset étant l’auteur d’un livre ayant pour titre « le Réel et son double » il est tout à fait possible d’imaginer à partir des théories développées dans cet ouvrage, excellent par ailleurs, que la Normandie se trouvant pas très loin de la frontière belge on puisse, toujours en se réferant aux théories du susdit philosophe belge, que la Belgique s’arrête au Mont Saint Michel à savoir de la Bretagne !

et là j’appelle à la barre un expert de la poésie bretonne du 14è siècle : Monsieur Marc Court, éminent spécialiste de la philosophie bretonne du 17è siècle, pour lui demander si lors de la consuête de Guillaume le Conquérant ce lieu où se situe le Mont Saint Michel appartenait comme il est dit dans divers documents de l’époque à la Belgique !

donc prenons le temps d’étudier toutes ces pièces à conviction et ensuite nous verrons bien qui ici est le véritable conspirationniste !

puck dit: 5 juillet 2025 à 14h47

sérieux pedro t’es vraiment un type hyper lourdingue !

tu peux nous rappeler tes pronostics de supporter de foot alcoolisé sur le conflit en Ukraine ?

puck dit: 5 juillet 2025 à 14h51

« Peut-on dire de la radioactivité qu’elle fut un concept, ou bel et bien une réalité, D ? »

ça dépend !

pour Macron et l’epr de Flamanville la radioactivité est plus un concept qu’une réalité.

sans main d’œuvre qualifiée et sans son aimant géant fabriqué en Russie que Poutine ne risque pas trop de lui envoyer ça risque de rester longtemps un concept…

MC dit: 5 juillet 2025 à 14h56

On vous a déjà dit que même le Larousse , pour des raisons évidentes, considère ses Mémoires comme apocryphes. Cela étant, il reste le tableau des crimes, certains non traités dans les Mémoires , et un récit peu méchant pour l’Empire. Ce qui ,,en comparaison de ce qu’en aurait tiré un Adolphe Chenu, suffit à me faire penser que tout n’y est pas faux, la dedans, légende ou pas. Maintenant, il sera toujours beaucoup plus facile de crier à l’ Apocryphe. Bon , je crains de lasser. MC

puck dit: 5 juillet 2025 à 14h58

il faudrait qu’un romancier de haut rang, comme Maurice Desborels, prenne le temps d’écrire un roman sur les aventures de l’EPR de Flamanville.

vu le niveau de bourdes accumulées sur cette centrale le mieux qu’on puisse demander aux français c’est tous prier pour que ce truc ne démarre jamais.

le truc marrant c’est d’entendre notre président parler de menace existentielle pour la France…

la seule menace existentielle pour la France c’est ce binz fabriqué sans moyen et surtout sans les personnes aptes à fabriquer ce genre de truc !

MC dit: 5 juillet 2025 à 15h01

Puck, je ne suis pas spécialiste de la poésie bretonne du XIVeme, laquelle d’ailleurs est française ( Jean Meschinot..,). En revanche, le Mont a été projeté par Fulbert d’ Avranches. Il est indiscutablement Normand par sa situation. La Belgique n’a rien à faire ici. MC

puck dit: 5 juillet 2025 à 15h05

Hollande (la honte de la France qui dit ne pas avoir respecté les accords Minsk) a décidé d’en finir avec le nucléaire ! pour récupérer les voix des écologistes !

dans cette perspective il a laissé partir tous les mecs qui savaient comment fonctionnent une centrale nucléaire en excluant l’idée de les remplacer.

les mecs ils sont partis à la retraite et ils n’ont formé personne avant de partir, normal…

fort de cette situation le président suivant décide de raprtir à donf sur le nucléaire.

comme ce président Macron (la honte de la France qui a mis l’Ukraine dans la mouise actuelle) considère notre pays comme une start up il s’imaginait qu’un EPR c’est un truc du genre Facebook.

puck dit: 5 juillet 2025 à 15h13

Flamanville c’est pas une menace existentielle pour la France : c’est une menace existentielle pour toute l’Europe !

Flamanville c’est le déclin de l’occident en version accélérée.

déjà ce type qui fait tout pour énerver les russes pour ensuite, après les avoir bien énerver, dire que la Russie c’est une menace une menace existentielle, je veux dire ça en dit long sur son état mental.

le mec c’est un gamin, il fait des caprices comme un enfant.

de tous les présidents français depuis la 1ère République s’il y a un président qui ne devait pas mettre en route une centrale nucléaire comme celle de Flamanville c’est lui !

comme c’est un enfant capricieux il est capable de tout !

et faire des caprices avec le nucléaire que ce soit les russes ou un epr il faut pas.

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 15h17

De toute façon, « la vieillesse est un naufrage », c’est juste Aristote derrière De Gaulle.Solon, lui, bien peu connu par rapport aux deux suscités, disait (je cite de mémoire approximative) qu’on pouvait apprendre « jusqu’à la fin », ce qui est la bouée ultime, enfin pour ceux qui font naufrage et sont en même temps dans la bonne volonté culturelle humaniste, pas vrai ? Bon, moi je voudrais dire que ce qu’il y a de bien dans la vieillesse, ce sont les albums photos, pour moi sans photos. (dans mon cas, la moindre des représentations imagières est à bannir, ahaha.) Comme les albums me sont déconseillés,la vieillesse me conduit à parcourir autrement le passé. Et je me souviens, chic un souvenir sans scories, du formidable fou rire partagé entre Clopinou et moi, quand je lui ai fait découvrir le sketch de Jean Yann sur les camionneurs… Ah merci, Péguy !

puck dit: 5 juillet 2025 à 15h19

« Au fait, qui vous a dit que Platon a censuré la Caverne?! MC »

ah ça y est on va encore m’accuser de conspirationnisme…

je vous retourne la question : qui vous a dit qu’il ne l’a pas fait ?

cette fin n’est pas logique : s’imaginer qu’on peut rendre les hommes lucides, en plus que des philosophes vont les rendre plus lucides, sérieux vous y croyez ?

vous voulez que je vous dise de quand date cette histoire ?

restons-en à la fin : ce type sort ces gens de la Caverne, et là quoi ? c’est quoi la suite

c’est un peu comme quand Moïse donne les Commandements à Israël : tu ne tueras point.
et là quoi ?
c’est quoi la suite ?
Gaza ?

non, je veux dire soyons sérieux 2 secondes Mr Court.

puck dit: 5 juillet 2025 à 15h30

« quand je lui ai fait découvrir le sketch de Jean YannE sur les camionneurs… Ah merci, Péguy ! »

bien d’accord !

il y a un autre truc drôle que Jean Yanne aurait pu prendre de Peguy c’est quand il dit que les français se battent pour l’honneur alors que les allemands se battent pour la victoire.

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 16h00

Car les représentations imagières sont par nature approximatives, mais dans mon cas, étant par là-dessus mensongères, elles deviennent aussi douloureuses que la morsure du serpent, et que la vision de sa langue bifide.

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 16h08

Puck, c’était un drôle de moment entre le Clopinou et moi. Il venait de découvrir, au hasard de ses études universitaires, la sociologie, et il venait m’annoncer son appétit devant ce menu jusque là inconnu. Bon, moi je n’étais pas forcément convaincue, bibi c’était plutôt la littérature qui était ma fenêtre ouverte sur le monde, bref. Clopinou commence à me parler de Bourdieu, on sentait bien qu’il y avait une ou deux nuits blanches que cet auteur avait noircies, et moi à un moment je lui dis, au milieu de ses explications un peu laborieuses, »ça me fait penser à Jean Yann », et on a finalement fini la discussion par un tel mémorable moment de fou rire que j’en ai encore le sourire.

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 16h14

Je crois que Clopinou n’a jamais lu un seul roman de sa vie. Il a super bien fait, car, d’une part, je les lui racontais, et d’autre part, je me les racontais à moi-même, comme si j’étais une héroïne, ahaha.

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 16h24

Clopinou sautillait sur le canapé : « c’est ça », disait-il en rigolant comme un bossu ! S’en suivirent quelques années fort sérieuses, où ça ne rigolait plus trop à cause de l’exigence scientifique (notamment le jugement des pairs) qui réclamait un travail hors du commun.

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 16h32

J’ai la flemme de donner le lien, les curieux (ou ceux qui connaissent et ont bien heureusement oublié, puisqu’ils fréquentent ces parages), n’ont qu’à cliquer « Jean Yann, les camionneurs » sur youtube…

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 16h55

Je me rends compte que, quand j’affirme que « je racontais les romans que j’avais lu à mon fiston », ce qui lui évitait de les lire lui-même, on peut m’accuser d’afabulation. Alors, zou, une anecdote. J’avais l’habitude, pendant les longs trajets en bagnole, de justement raconter des romans. Un jour, on a pris une autostoppeuse, et justement je racontais l’histoire de la Mare aux diables de Sand. Eh bien, la fille, arrivée à sa destination, qui n’était pas là nôtre,nous a demandé de ne pas quitter la bagnole avant que j’ai fini l’histoire. On s’est garé sur un parking, et j’ai dit à la fille que le mieux, c’est qu’elle emprunte carrément le livre dans une bibliothèque. J’étais contente. Le Clopinou dressait l’oreille. Mais il préférait la philosophie, me disait-il déjà, ah là là.

puck dit: 5 juillet 2025 à 17h08

« Guerre en Ukraine : la Russie admet que son économie est « au bord » de la récession. »

ouf ! hé ben c’est pas trop tôt.
je veux dire depuis le temps qu’on l’attendait !

heureusement en France et en Allemagne c’est à donf la pleine croissance.

quand à la GB quand ils parlent du budget et de pognon la ministre des finances (derrière Starmer) est tellement heureuse qu’elle en pleure de joie :

https://www.youtube.com/shorts/tP97TXTQDgA

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 17h09

Je crois que je n’avais pas omis les détails dans mon récit, car ce sont eux qui donnent la chair aux romans paysans de Sand. Les poulets accrochés à la jument, pour amadouer les éventuels beaux-parents. La selle servant de berceau à l’enfant endormi auprès de l’étang maléfique. La tentative de viol. Et la description de la différence entre le berger et le laboureur. Je n’ai peut-être pas été une bonne personne, mais je crois être une bonne lectrice. Qu’on m’accorde au moins cela, et merci à mes défuntes institutrices.

puck dit: 5 juillet 2025 à 17h14

ça ce n’est pas le prix à payer pour défendre l’Ukraine, parce qu’on les a sacrifiés : c’était le prix à payer pour défendre l’hégémonie occidentale (dixit Boris Johnson) !

les pays européens se sont ruinés pour défendre leur hégémonie…

pourquoi ? parce que nos gouvernants comme Bojo, Macron, Starmer, Biden etc… ne sont rien d’autres que des enfants capricieux soutenus par des supporters de foot avinés comme pedro qui considèrent la guerre comme un match de foot !

MC le mythe de la Caverne c’est tout du flan ! ce monde est tout sauf sérieux !

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 17h18

chez nous, quand j’étais petite, ici y avait une quantité de livres, parce qu’il y avait pléthore d’enfants, livres accumulés année après années, et dont j’ai eu ll’accès. Mais sans aucun ordre : les livres étaient au même rang que les jouets et les colifichets donnés à la disposition des enfants.

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 17h24

Et ça ne m’étonne pas que les commentateurs de la Rdl évitent soigneusement le sujet !

MC dit: 5 juillet 2025 à 17h34

« Qui vous dit qu’il ne l’a pas fait? «  Dans l’histoire du manuscrit, rien. Rien de comparable à la lacune du Timee. MC

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 18h19

En première au lycée ,j’écrivais Beaudelaire à la place de Beaudelaire. J’étais jeune, et pas encore excommuniée, mais ça allait y contribuer.

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 18h21

et pourtant, Beaudelaire à la place de Baudelaire, c’était pas trop mal trouvé.

Chaloux dit: 5 juillet 2025 à 18h33

Ce minable de Court me soutient depuis des jours que les mémoires de Monsieur Claude ne sont pas apocryphes, et voici que ce soir il s’aperçoit que ces mémoires SONT apocryphes. Cerise sur ce gâteau à la m…, « il me l’a déjà dit »!

Jusqu’ici, je n’ai vu que trois personnes sur ce blog faire preuve d’aussi peu de dignité. Voici le quatrième. Ils vont pouvoir jouer aux cartes.

renato dit: 5 juillet 2025 à 18h57

JJ-J, tout d’abord une correction au journaliste, nous parlons de la Pinacothèque de Brera ou plus simplement de Brera sans l’article. Or, comme en français l’article est obligatoire, il aurait été approprié de choisir la Pinacothèque de Brera.

Ensuite, bien sûr, le Mantegna est un chef-d’œuvre célèbre, mais il ne faut pas oublier des œuvres tout aussi célèbres : la Conversation sacrée connue sous le nom de Pala di Brera ou Pala Montefeltro de Piero della Francesca ; le Mariage de la Vierge de Raphaël ; la Pietà de Giovanni Bellini (frère de Niccolosa, femme de Mantegna) ; la Cène d’Emmaüs du Caravage ; l’Autoportrait de Sofonisba Anguissola.

Cela dit, j’étais présent à la présentation de l’installation d’Olmi et je ne suis pas le seul à ne pas l’avoir appréciée du tout : nous avons beaucoup ri lorsque Daverio a eu son mot à dire (rapporté dans l’article que vous avez mis en ligne).

renato dit: 5 juillet 2025 à 19h24

Incidemment, pour les parties génitales du Christ ne pas oublier, Le Baptême de Jésus et des douze apôtres, Baptistère des Ariens à Ravenne ; le Crucifix en bois de Michel-Ange ou Crucifix de Santo Spirito et une supposée première version du Christ de la Minerva (Primo Cristo della Minerva). Tous plus évidents que dans le Mantegna.

J J-J dit: 5 juillet 2025 à 19h55

moi je voudrais dire que ce qu’il y a de bien dans la vieillesse, ce sont les albums photos, pour moi sans photos.
D’emblée interloqué, j’ai lu la suite des souvenirs que fait remonter la vieillesse. Pas intéressants en soi, mais forts pour la narratrice. On veut bien partager son plaisir et sa tendresse rétrospectives, on éprouve parfois des joies identiques à se remémorer des faits minuscules qui nous ont marqué. J’aime beaucoup l’histoire de l’autostoppeuse, et que vous soyez sûre d’avoir été une bonne lectrice, avec une bonne mémoire. C’est formidable, George Sand… Vous avez quand même eu la chance d’avoir eu plein de livres autour de vous.
Merci pour ce retour humble et sympathique à l’RDL, et pour ce que l’on pressent de votre « remontée ». A bientôt, j’espère. Bonsoir à votre fils Clopinou, qui nous est un brin devenu familier, grâce aux nouvelles dont vous piquetez vos interventions. Bel été moins tourmenté, il le faut. La mort attendra encore un peu.
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J J-J dit: 5 juillet 2025 à 20h02

@ mais il ne faut pas oublier des œuvres tout aussi célèbres / Je ne les oublie pas… Quant au reste, vous ne les avez pas oubliées les parties génitales du Christ… On va pas vous accuser pour autant d’adeptes de fantasmes phalliques. Restez dans le sujet, au lieu de déborder d’emblée et de faire votre prétentieux. Nous le savons bien que vous êtes le spécialiste… Mais permettez aussi que l’on respire, sans devoir subir votre agressivité, il y a déjà bien assez de p’tits merdeux sur cette chaine pour escompter devoir achever le trio pour la belote. N’en soyez pas, merci. Bàv
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Clopine dit: 5 juillet 2025 à 20h05

Ce n’est pas très intéressant peut être, mais ma proposition de revoir la question de la vieillesse comme formidable opportunité, et unique dans l’axe du temps, comme ouverture à sa propre mémoire et non comme déchéance, me semble pas si bête que ça. Après tout, tous ici avons eu le rêve d’une postérité posthume, que nous n’aurons pas, ou si peu. Alors, est-ce si bête que, lorsque nos jambes ne marchent plus, que nos souffles suffoquent, que nos cheveux tombent et que nos intestins rendent l’âme (et il y a de l’âme dans nos intestins, soyons-en sûrs), est-ce si bête et inintéressant, dis-je, d’en profiter pour se projeter le film du passé de notre vie ?

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 20h08

Et je ne parle même pas des articulations, qui obligent certaines à clopiner, ahaha.

D. dit: 5 juillet 2025 à 20h14

Non. Je veux dire : Beau-bau-delaire, c’est pas très très intéressant. C’est ça qu’est ce que je veux dire.

Soleil vert dit: 5 juillet 2025 à 20h18

Un article qui tombe le jour de mon anniversaire, marqué par le franchissement d’une nouvelle décennie et un compte-rendu d’ECG désastreux.
Adieu,veaux, vaches et résidences secondaires : un notaire et une tombe !

Maurice revient... dit: 5 juillet 2025 à 20h19

Jésus, bâtard né d’une relation charnelle entre un légionnaire romain dépravé et une juive aux moeurs dissolues.
Quel historien soutenait cette thèse ?

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 20h19

Il y a des phrases de Gide, dans « si le grain ne meure », horrible livre où la pédophilie colonialiste s’étale satisfaite, qui me font cependant pleurer, quand il décrit la beauté de ses promenades enfantines en Normandie… Avec frondaisons , insectes de toutes parts, eaux vives et promenades.,Oh, pauvres que nous sommes !

Clopine dit: 5 juillet 2025 à 20h31

Lequel d’entre nous, si humble ou si coiffé qu’il fusse, n’a pas vécu ce rapport à un monde où il y avait encore des hannetons ? Et la vieillesse n’est-elle pas l’occasion de s’en souvenir, avec reconnaissance et… culpabilité ?

Armand Constant dit: 5 juillet 2025 à 20h35

La Gigi, même quand on ne la cite pas, elle se sent toujours visée par les jugements dégradants des autres à son encontre.
C’est qu’elle se connait très bien, la vieille salope, et comme elle est pleine de merde, elle ne peut attirer sur sa gueule que de la merde.
Son état naturel est scatologique et sa raison d’être, scatophilique.

rose dit: 5 juillet 2025 à 20h35

L’électrocardiogramme est un examen qui montre et enregistre l’activité électrique du cœur pendant un certain temps. Il vérifie la vitesse à laquelle le cœur bat (fréquence cardiaque), si le cœur bat normalement (rythme cardiaque) et l’efficacité du muscle cardiaque. L’électrocardiogramme est aussi appelé ECG.

renato dit: 5 juillet 2025 à 20h36

Subir mon agressivité ? Vous ne prenez jamais en compte la vôtre, ou c’est l’un de vos droits de vous défendre en manière si indigente ?

Quant aux « fantômes phalliques », déjà j’ai parlé d’inquiétude phallique en réponse à votre « Voilà l’innovation révolutionnaire icônique qui fit fantasmer des centaines de générations troublées et fort mal à l’aise à ce sujet. », et dans ce contexte, je vous rappelle qu’il existe des images plus évidentes.

Incidemment, iconique, du latin iconicus, sans circonflexe.

Maurice revient... dit: 5 juillet 2025 à 20h41

Les Monty Python c’est pas franchement ma tasse de thé-ologie comique !
Je vais chercher dans ma bibliothèque le livre de l’historien en question.

renato dit: 5 juillet 2025 à 20h43

Bon, tout cela bien à part : « Pourquoi nous plaignons-nous de la nature ? Elle s’est montrée généreuse : la vie est longue, si l’on sait en profiter. »
Sénèque

D. dit: 5 juillet 2025 à 20h50

Les hannetons, j’en ai eu à Chaville. Leurs grosses larmes m’ont bouffé des endives en terre. Alors je les ai occis biologiquemrnt avec des nématodes. On ne s’en prend pas impunément à mes endives.

rose dit: 5 juillet 2025 à 20h54

fort de cette situation le président suivant décide de raprtir à donf sur le nucléaire.

Puck
Nous avons un président parfaitement cinglé et un sale gosse.
J’ai une voisine gravement atteinte aussi.
Pas compris où était le lien entre Péguy et Jean Yanne.
Clopine nous l’a déjà raconté les trajets en voiture romancés. Je crois même qu’elle jouait les rôles.
Moi, je me suis arrêtée à Rapunzel. Tu parles si Clopinou a réussi Normale Sup les doigts dans le nez.
Et alii m’a demandé ce soir qui était le sociologue sur ce blog. Je n’ai pas su rèpondre.

rose dit: 5 juillet 2025 à 20h57

Moi g élevé des cétoines dorés en vivarium. Des grosses larves blanches et dodues je suis arrivée aux coléoptères. J’en ai encore dans mon composteur.

D. dit: 5 juillet 2025 à 20h59

Il faut bien reconnaître que renato est d’une agressivité peu commune.
La communication écrite n’est pas son fort.

rose dit: 5 juillet 2025 à 21h01

Etalii a l’air terrassée par la fumée dans son grangeon de chaleur d’enfer. Peut plus bouger. Dites-lui qu’elle boive beaucoup, souvent et à petites doses, sinon elle risque gros. Màv

Quel immense méli-mélo.

renato dit: 5 juillet 2025 à 21h03

Si je comprends bien, D., on devrait laisser les gens nous marcher sur les pieds sans réagir.

Chaloux dit: 5 juillet 2025 à 21h04

« Subir mon agressivité ? Vous ne prenez jamais en compte la vôtre, ou c’est l’un de vos droits de vous défendre en manière si indigente ? »

Certes.

MC dit: 5 juillet 2025 à 21h27

Ce minable, comme vous dites , soutient une position intermédiaire ; si le livre est fabriqué , ce qui est possible mais pas certain, il l’est de telle sorte qu’il contient des éléments authentiques, Mais cela , vous êtes incapable de le concevoir. Pour vous tout y est faux.

MC dit: 5 juillet 2025 à 21h32

Sur le Christ batard, cela remonte aux Toledoh Jesuah, textes juifs sur Jesus, donc ça ne date pas d’hier. Une édition sous le titre les Évangiles du Ghetto chez Verdier, qui doit traîner par ici…. MC

J J-J dit: 5 juillet 2025 à 23h27

@ Salutatation at etalii, dans ces conditions non mélimélodramatiques. Ouf !
@ Maripoul/ Avec la dégénérescence du cerveau, on raconte souvent des histoires qu’on a déjà racontées, on ne fait pas la comptabilité de ses souvenirs heureux ou insolites. Les plus récurrents reviennent, c normal. On aime à les réévoquer.
@ parfois on ne sait plus qui l’on doit remercier ou snober, car ils font des confusions de destinataires qui vous exonèrent ou vous enfoncent. On est toujours plus sensible aux premiers, c humain.
@ Les gens s’écoutent surtout parler ou écrire. Sauf Ch, quand elle s’adresse à qqu’un, elle reste très attentive. Empathique prima facie… puis agressive et dégénérante si on persiste dans l’aimable contradiction. On en vient vite aux mains, jeux de villains.
@ Origine du « droit de cuissege », un mythe médiéval inventé par Voltaire, à partir de : « si un vilain marie sa fille en dehors de sa seigneurie, le seigneur en a la culage ». En réalité, il n’a jamais vraiment existé.
@ Désolé pour les déconvenues de SV qui entre aussi au club des seventee’s, avec des pb de notaires. Tout comme moij.
@ On ne comprend pas tjs pkoi un troll ordurier s’attache toujours à pactiser avec la médiocrité ambiante.
@ La bâtardise du cryst, un vieux poncif de Renan dans la filière de l’abbé A.T., le gourou d’Onfray.
@ vous confondez toujours agressivité et taquinerie, pmp. C’est humain d’ailleurs, quand on a une très haute estime de soi-même et qu’on ne veuille point s’en laisser conter. On la retourne contre les autres. Grand classique.
***bon, couché, ast’heure, c déjà dimanche matin. Bonne nuit, mes agnelles.

rose dit: 6 juillet 2025 à 1h57

@ Les gens s’écoutent surtout parler ou écrire.

C’est un point de vue souvent exposé. Ce n’est pas mon avis. Pas le temps d’argumenter.

Je transmettrai vos salutations à et alii, pas avant quinze jours.

rose dit: 6 juillet 2025 à 2h04

Le BBB de Donald Trump.
Musk crée son parti politique.
La crue du Guadalupe de huit mètres de haut.
Il est loin le temps des cathédrales.

rose dit: 6 juillet 2025 à 2h10

Soleil Vert,
Tout mon soutien moral : trouvez un/une excellent/e cardiologue et notaire : il en existe. Compétences et probité requises.

Chaloux dit: 6 juillet 2025 à 3h41

Barrés, Léon Daudet, Morand, etc. Bravo Pock pour cette énumération d’écrivains, tous meilleurs les uns que les autres. Vous aussi, vous avez compris que la plus grande partie de la haute culture française est à droite.

Aucun besoin de situer soi-même à droite pour en convenir.

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