de Pierre Assouline

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La République des livres
Passage du temps

Passage du temps

« Ce n’est pas une bataille, la vieillesse, c’est un massacre » ». Qu’il s’agisse de l’horreur de la dépendance, de l’aveu d’impuissance, du sentiment d’isolement, de l’aliénation absolue, il n’est plus seulement question de ce naufrage, de cette déchéance qui humilie d’autant plus qu’elle laisse intacte la lucidité, mais de la conjuration du spectre qui rôde. On pouvait lire quelque chose comme ça dans Un homme (2007) de Philip Roth. La violence de la phrase m’avait marqué de même que les commentaires suscités à l’époque (1973) par l’annonce de la mort de Salvador Allende ; on disait alors qu’en se suicidant avec un AK-47 que Fidel Castro lui avait « amicalement » offert, il était parti en héros « au sens grec du terme puisqu’il a préféré une vie brève à la longue durée d’une vieillesse soumise », et qu’à ce titre, il méritait le respect. Il n’y a pas que les mots choisis. Une série d’images me hante depuis que je l’ai vue il y a une vingtaine d’années : le portrait signé du grand Richard Avedon d’un homme âgé, le teint blafard et les joues creusées du cancéreux, silhouette déjà décharnée flottant dans sa chemise, que seul son regard rattache encore au monde des vivants, des premiers signes de son cancer en 1969 à sa mort en 1972. Un regard plein de désarroi, de compassion, d’humanité qui implore qu’on ne le laisse pas s’éteindre. Ca aurait pu être celui de mon père, ou celui du père de Roth magnifiquement évoqué autrefois dans Patrimoine (1994), c’est celui du sien, Jacob Israël Avedon photographié à toutes les stations de la course du mal en lui. Nos pères guettés par la maladie de la mort. Soutenez son regard. Cette image, de même, que celle de l’instant d’après où il baisse les yeux dit tout.

Dans Beau, beau et vieux à la fois (206 pages, 29,50 euros, Éditions du Regard), la critique d’art Aude Lamorelle fait démarrer son étude à la Renaissance et l’étend jusqu’à nos jours, ce qui permet surtout constater une tendance récurrente à invisibiliser le grand âge en art. Bien sûr, les œuvres ne manquent pas et la riche iconographie de ce livre-album en témoigne. Il ne s’agit pas seulement d’exhiber plus ou moins des vieux que de montrer le processus de vieillissement, les métamorphoses des corps et des visages selon les époques. Car le regard qui est posé sur eux lui-même évolue en même temps que les sociétés selon les pays : Montaigne s’estimait vieux avant d’atteindre la cinquantaine et Simone de Beauvoir bien plus tard. En s’appuyant sur nombre d’études historiques et sociologiques, l’auteure assure pourtant que depuis l’antiquité grecque, la conscience de la vieillesse se situe en moyenne vers 60-70 ans.

Mais il faut bien constater que les artistes se sont longtemps plus à accuser le trait lorsqu’il s’agit des femmes, à les représenter bien plus vielles que les hommes ; à cet égard Les Régents de l’hospice des vieillards superposé aux Régentes de l’hospice des vieillards (1664) de Franz Hals est significatif. Tant que le pouvoir est du côté des hommes, leur sceptre invisible les rajeunit. Il n’y a guère que Vigée-Lebrun qui tende à dissiper les effets funestes de l’âge sur ses modèles féminins ; il est vrai qu’elle-même était une femme. C’est là un fidèle reflet d’un air du temps assez paradoxal ; car si l’idée reçue selon laquelle les femmes vieillissaient plus vite à cause de la ménopause s’est longtemps imposée, les études ont montré qu’elles vieillissaient moins vite que les hommes en raison d’un meilleur entretien de la peau et d’une meilleure hygiène de vie.

Ce sont souvent des portraits de groupes, des allégories du Temps gouverné par la prudence (Titien), des représentations des trois âges sur le chemin vers la mort ou des sept âges de la femme (Grien). Autant de degrés qui impriment un rythme et une cadence internes aux œuvres. Les artistes ne s’épargnent guère ainsi que le reflètent leurs autoportraits comme autant de mises en abyme de leur tempérament aussi délabré que leur physique. Qu’il s’agisse de Léonard en ses dessins à la sanguine, de Rembrandt en ses huiles ou Lucian Freud parfaitement nu de même que Alice Neel (mais après tout, Voltaire statufié par Pigalle l’est tout autant comme si c’était là la condition de la mise à nu du personnage), leur regard sur eux-mêmes et sur les effets visuels rarement heureux du passage du temps sur leur carcasse et leur figure est impitoyable. Depuis la théorie des humeurs chère à Hippocrate, la déchéance du corps et celle de l’esprit vont de pair dans l’esprit des peintres. D’autant que la vieillesse est le plus souvent associée non seulement à la maigreur mais à la laideur dont Nietzsche disait qu’elle est « signe et symptôme de la dégénérescence » (pour ne rien dire des sorcières). On dit que les décharnés font peur aux petits enfants avec leurs masques de carnaval. Mais face à l’objectif de Helmut Newton, Leni Riefenstahl remaquillant son visage parcheminé conserve sa dignité. C’est à se demander si Jérôme de Stridon plus tard saint Jérôme, le grand passeur et traducteur de Bible en latin, a jamais été jeune car, qu’il s’agisse de Dürer, du Caravage ou de Ribera, ils ne le montrent que dans son grand âge.

La plus connue et la plus puissante demeure Les Vieilles de Goya, qui relève autant de la vanité que de la caricature, même si, parmi ses peintures noires, on trouve des vieux bien plus terribles, notamment ses deux pauvres vieillards mangeant de la soupe. Encore s’agit-il là de misère matérielle, la misère morale à l’œuvre dans l’extrême solitude des vieux n’est pas moins insoutenable notamment chez Van Gogh. C’est peu dire que le livre d’Aude Lamorelle est si riche qu’il ouvre bien des pistes et des perspectives (et des lectures car elle donne envie de lire une nouvelle peu connue de Dino Buzzati Chasseurs de vieux (1966)), se gardant bien ainsi d’épuiser le sujet. En citant les conclusions d’une étude sur les séries télévisées dans laquelle il est constaté que les femmes de plus de 50 ans y sont très minoritaires (pareillement pour les films au cinéma), je me suis souvenu d’une confidence d’Alain Decaux à qui j’avais demandé il y a longtemps  quand il comptait arrêter ses émissions : « Quand j’aurais l’air vieux car on ne montre pas de vieux à la télévision ! ». Mais si certains tableaux et quelques photos paraissent implacables pour les vieux, le tout dernier tableau reproduit dans ce livre, celui qui ferme la marche sur une pleine page, est une merveille de réconciliation, l’élan mené par la sagesse, le vif guidé par l’expérience : Le cavalier géorgien et la jeune fille (2022) de Florence Obrecht. Une huile sur toile si douce, si apaisante et si éloignée de toute idée de massacre que l’on voudrait n’en retenir aucune autre.

(« Jacob Israël Avedon » photos de Richard Avedon ; « Le cavalier géorgien et la jeune fille » de Florence Obrecht ; « Les vieilles ou Le temps » huile sur toile de Francisco de Goya, 1808-1812, Palais des Beaux-Arts, Lille » ; « Miroirs » photo Arianne Clément)

Cette entrée a été publiée dans arts, Essais, photographie.

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1 621 Réponses pour Passage du temps

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 8h28

« Je pense à la noblesse d’âme d’Agnès Varda qui a accompagné Jacques Demy au tombeau, en filmant son enfance à Nantes. »

Il était homo et elle était lesbienne, rose.

« La petite sœur de Jade Lagardère, qui a épousé le fils de son mari »

Comme la grande Colette !

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 8h33

Très tôt, dès son installation à Paris, pour circuler dans la ville aux rues boueuses, et pour aller au spectacle ou rendre visite aux amis, George Sand s’est habillée en homme.
Pour des raisons pratiques et non sexuelles ou perverses, bien que la loi l’interdisait…

B dit: 13 juillet 2025 à 8h35

Jazzi, si mes souvenirs sont bons, Chaloux lui avait conseillé de prendre un avocat, je lui avais conseillé d’accepter le  » marché » que lui proposait son compagnon.

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 8h40

Ce n’est pas son compagnon mais son mari, B.
Clopine peut encore espérer à devenir une veuve noire…

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 8h41

B., moment magique et montagnard, ce matin. Une conjonction de coïncidences, un volet à demi-fermé, la première cigarette, une position « de bas en haut », et j’ai assisté au tableau mouvant, sublime et aussi éphémère qu’un mandala, de la fumée grise montant vers la lumière. Ça a duré très peu de temps, comme l’orgasme, j’ai kiffé. Bon, pour le reste, question de dignité envers soi-même, allez savoir ? En tout cas, une chose dont je suis sûre, c’est que le mensonge et la trahison sont bien pires que la dérisoire infidélité. Bon, si on pouvait vivre sans cette dernière, hein ! Je n’aurais pas dit non. Mais le mensonge pourrit tout. Et aujourd’hui, l’ère absolue du mensonge…

J J-J dit: 13 juillet 2025 à 8h44

8.02 pourquoi la majorité des femmes seules et des veuves ne penseraient-elles pas comme vous, qui entendez exprimer une exception. Je ne comprends pas bien.
6.22 ahahahah ! (célèbre onomatopée). Pourriez-vous un de ces jours CT, nous mettre en ligne le son de votre voix s’esclaffant ainsi, avec le lien adéquat. Je n’ai jamais su en interpréter la teneur : amertume, ironie, éclat de joie, tristesse, allégresse ?… cela me tracasse depuis longtemps. Merci.
0.57 enfin, une sympathique « défense » d’Aragon contre les habituel.les donneur.es de leçons, qui nous va droit au cœur chauds.
@ Yannick Noah serait riche, embourgeoisé, prolifique malgré son âge, comme un Elon Musk ?… Je ne vais pas y arriver. Couick ?
@ Des veuves en noir et souvent, des délais de viduité en rose qui s’allongent agréablement, au point de n’avoir pas de fin.
@ 8.05 toujours ce côté « Nadine de R. » chez le célèbre brouteur d’endives catholiques. Je vais aller lui présenter ma demoiselle.
@ Je persiste encore, Chantal : Dans « Congo, une histoire », van Reybrouck a minutieusement raconté un certain passé colonial de la Belgique. N’en déplaise aux internautes agacées, il m’a appris quelque chose, ce n’est pas rien https://www.google.com/search?q=congo+van+reybrouck&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=congo+van+reybrouck&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUqCggAEAAY4wIYgAQyCggAEAAY4wIYgAQyBwgBEC4YgAQyCAgCEAAYFhgeMggIAxAAGBYYHjIICAQQABgWGB4yCggFEAAYChgWGB4yCAgGEAAYFhgeMggIBxAAGBYYHjIICAgQABgWGB4yCAgJEAAYFhge0gEJODQ2M2owajE1qAIIsAIB8QURbaj6lkRecvEFEW2o-pZEXnI&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:42c3ee17,vid:N0XuqLMhGfk,st:0
_______
— Macaron va bientôt faire des étincelles…

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 8h45

Je suis d’une génération qui abhorrait les serments de fidélité. Qui voulait ouvrir les portes des chambres à coucher. Ça ne pouvait fonctionner avec le respect de l’autre que dans une perspective absolue de sincérité… Et c’était oublier les processus de domination.

vedo dit: 13 juillet 2025 à 8h48

La littérature allemande, pour ceux et celles qui n’ont pas le temps pour lire les Buddenbrooks:
https://www.imdb.com/title/tt1058601/
J’ai trouvé cela envoûtant. La scène du premier dîner m’a paru meilleure que dans le livre (où TM ne peux s’empêcher une allusion au destin funeste, ce qui pour un romancier me paraitrait une erreur). Armin Mueller-Stahl est parfait comme consul. Antonia très bonne. Bien sûr, pour un monument national les critiques pleuvent mais le NZZ, peut-être avec plus de recul, est très favorable.

B dit: 13 juillet 2025 à 8h51

3j, je n’entends pas la même chose que vous, ce que j’exprime est un constat personnel. De toutes manières, actuellement, je n’attends plus rien de qui que ce soit, au moins je ne suis plus déçue voire atteinte de façon plus douloureuse encore. De ce côté j’ai assez donné.

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 8h52

Jj-j, justement, la seule chose qui me retient, c’est justement la conscience qu’il ne s’agit pas d’histoires individuelles, mais en vrai collectives. Bref, tenter de dépasser l’émotivité sans la renier, témoigner de la violence, grâce aux outils d’analyse que la faculté de lire, et de tenter de comprendre,peut fournir. Bref, écrire, donc donner à mon cerveau la petite possibilité de maîtriser les mouvements incontrôlés de mon cœur. On n’est pas si loin de la littérature allemande, non, finalement ?

closer dit: 13 juillet 2025 à 8h55

Merci B pour cette autre situation à laquelle je n’avais pas pensé: la crainte de la concurrence d’une veuve séduisante…
Le problème de Clopine c’est l’orgueil, un orgueil démesuré qui l’a empêché d’accepter la solution raisonnable que vous préconisiez. Presque certain qu’elle serait plus heureuse aujourd’hui…

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 9h06

Mais le bonheur, c’est justement, in fine, quand tout est cassé ni par votre volonté ni par votre comportement, la seule petite bouffée de « bonheur » qui reste, c’est peut-être la liberté qui vous reste de dire « ahaha » ? (mes posts sont mis en attente, je pense que notre hôte cherche un peu à me protéger. Merci à lui.)

B dit: 13 juillet 2025 à 9h06

Trois femmes suivi de Noces, Robert Musil.traduit par P Jaccottet. L’avez-vous lu, D? Je connais votre admiration pour Musil.

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 9h15

Et de toute façon,quand on a pour pseudo un « JJJ », reprocher à quelqu’un son « ahaha », hein ?!?

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 9h17

Bon, Jj-j, c’est juste pour rigoler, hein. Vous êtes une des rares personnes bienveillantes. Notez, moi aussi.

J J-J dit: 13 juillet 2025 à 9h21

9.15 Mais bon dieu, je ne vous les « reproche » pas vos ah ah aha,… JJJ veux dire Jean-Jacques Janssen, nom de dieu. Je ne vous appelle pas Marie Dubois, moij, ou quoi ou caisse, Titine Prout-Prouste § Je comprends pas : vous faites une avancée, et puis vous vous rétractez immédiatement. Je vais pas vous trahir, merdr’alhors ! Moij… j’suis susceptible aussi, voui, mais pas orgueilleux pour un souneuf. Vous êtes une vraie tête à claque, on vous aime bien, mais à force, on se dit que tout ce qui vous arrive, hein… je veux, si je peux. Des gens un brin insupportables qui s’accrochent à tous les coins de rue… Hein ?

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 9h22

Bonne journée à vous aussi, la mienne… Juste vous dire, votre pseudo est l’un des plus chiants à écrire. Sans rire, on se plante tout le temps dans les « j », on ne sait pas où foutre le tiret, bref, »Clopine » est d’une grande simplicité, à côté.

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 9h28

D’un autre côté, trois « J », grands ou petits, ça a de la gueule. « J » est une lettre fascinante. « S/Z », c’est pas mal non plus !

J J-J dit: 13 juillet 2025 à 9h30

meuh, écrivez jjj sans tiret comme tout le monde (utile), on peut pas faire plus simp’,… et j’en serions point mortifié, sûr.
Comment peut-on être accablé par une faute d’orthog sur un pseudo… Perso, je supporte pas de vous appeler Clopine -je n’aime pas cette familiarité, même si je sais d’où il vient-, voilà pourquoi j’écris toujours CT… C’est mon côté amoureux des sigles de toutes natures. A prendre ou à laisser. Bàv (= bien à vous)

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 9h32

même si, ici, c’est plutôt « Q » qui a la palme, pas vrai Jazzi ? Bon d’accord, je sors ! Vais – je ajouter « ahaha » ? Mystère !

Paul Edel dit: 13 juillet 2025 à 9h33

Jazzi, Pierre Assouline , membre éminent de l’Académie Goncourt photographie bcp mais ne parle pas. Je le soupçonne (étant donné son statut de biographe et d’historien) de tenir un journal intime où il consigne avec précision l’essentiel des débats qui ont lieu (souvent très animés) autour de la table chez Drouant et peut-être de garder les mails des académiciens qui échangent avec lui des conseils de lecture pendant tout l’été.

puck dit: 13 juillet 2025 à 9h38

Encore un exemple de la déchéance morale : la journaliste américaine a fait sur yt de longs documentaires pour montrer que durant les 30 premières années de sa vie Brigitte Macron était un mec, le journaliste anglais Piers Morgan avait parié 100 mille dollars comme quoi elle se trompait.
Owens a reçu des menaces de mort des services secrets français et au final la France a initié un procès en diffamation, mais compte tenu du manque de preuve les français ont abandonné les poursuites.
Du coup Candice Owens vient de faire un procès contre Piers Morgan pour qu’il lui donne les 100 mille dollars qu’il lui doit être qu’il refuse maintenant de lui donner…
Preuve que les anglais pataugent complet dans un nihilisme où ils ne respectent même plus leur parole

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 9h49

Bon, S/Z, c’est le titre d’un petit essai de Barthes (encore un nom piège, celui-là, du fond du terrain de foot ou de l’animation télé). Au fait, Jj-j, pourquoi une telle animosité envers mes « ahaha » et pas tous mes autres tics de langage ? Je crois que vous me l’avez déjà dit, c’était sur fond de « recherche de complicité implicite avec le lecteur » à laquelle vous n’avez pas envie de participer, c’est votre droit,et que vous m’attribuez d’autor’. Et si c’était bien plus simple que ça ? Y’a des fois, je me mets en danger, c’est même une spécialité de la maison, alors… quand on ne sait pas trop écrire un mot « fin » qui n’en serait pas tout à fait un… Une bonne petite onomatopée…

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 9h56

« ahaha », c’est peut être comme le pêcheur qui a lancé sa ligne, et qui attend que ça morde. Vous, vous considérez l’aspect un peu répugnant du ver qui se tortille. C’est peut être que vous n’avez jamais pêché. Oh, gardez-vous toujours des confessionnaux ! (je ressors derechef).

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 10h03

Quant au splendide tableau de fumée de cigarette, s’élevant dans les rais du volet à demi-fermé ce matin, avec soleil derrière, genre photo mouvante d’une galaxie inconnue, eh bien ! Dire que cela est sorti de ma bouche de fumeuse, ça vaut bien un poumon.

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 10h12

Car entre volute et volupté, hein ? (vous n’êtes pas obligés de m’assassiner). vous pouvez parler d’autre chose. C’était un moment incroyable, mais je ne sais pas le partager. J’essaie, notez, j’essaie.

J J-J dit: 13 juillet 2025 à 10h12

9.49 pourquoi une telle animosité (sic !)
9.56 vous, vous considérez l’aspect un peu répugnant du ver qui se tortille (sic !).
… décidément, la parano, vraiment, je saurai vraiment jamais comment la circonvenir ni comment la finir la fin… ahahahahahahhahahha. Faisons donc avec toussa, et basta bitcha…
(*** Barthès d’S/Z…, il jouait au foot avec son béret basque ?… ah voui, Yann !) wouarfl 🙂 je sors prende l’R….

J J-J dit: 13 juillet 2025 à 10h15

Un beau souvenir chez le Clézio de Naja-Naja enroulée dans la volute d’une fumée de cigarette. Dans l’un de ses premiers romans ou nouvelles, si j’ne m’abuse.

J J-J dit: 13 juillet 2025 à 10h18

oui, « becs zé ongles », ça passe beaucoup mieux à l’oral. Mais paraitrait que ça s’écrirait pas zainsi jusque zà preuve du contraire (quel chieur !)

Chantal dit: 13 juillet 2025 à 11h12

je n’ai pas lu Congo de DVVRBRK qui est un essai romancé, mais » Ma cabine téléphonique africaine  » de Lieve Joris.

j »avance dans Sarn de Mary Webb tranquillement, j’en suis au chapitre clef  » le jeu des couleurs précieuses ».

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 11h15

Passou est une tombe, Paul.
Il faudra attendre au moins 30 ans après sa mort pour lire son journal du Goncourt !

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 11h20

« même si, ici, c’est plutôt « Q » qui a la palme, pas vrai Jazzi ? »

Si peu.
Voir les réactions effarouchées ici à mon conte incestueux !
Et pourtant, le Q n’est-ce pas la vie ?

renato dit: 13 juillet 2025 à 11h26

Pour défendre Pam Bondi, Trump a affirmé que les « dossiers Epstein » ont été créés par les démocrates. Les idiots gobent n’importe quelle connerie.

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 11h30

A propos de volute et volupté

MOLIERE

« SGANARELLE, tenant une tabatière. – Quoi que puisse dire Aristote, et toute la Philosophie, il n’est rien d’égal au tabac : c’est la passion des honnêtes gens, et qui vit sans tabac n’est pas digne de vivre. Non seulement il réjouit et purge les cerveaux humains, mais encore il instruit les âmes à la vertu, et l’on apprend avec lui à devenir honnête homme. Ne voyez-vous pas bien, dès qu’on en prend, de quelle manière obligeante on en use avec tout le monde, et comme on est ravi d’en donner à droit et à gauche, partout où l’on se trouve ? On n’attend pas même qu’on en demande, et l’on court au-devant du souhait des gens : tant il est vrai que le tabac inspire des sentiments d’honneur et de vertu à tous ceux qui en prennent. Mais c’est assez de cette matière. Reprenons un peu notre discours. »

(« Dom Juan ou le Festin de pierre »)

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 11h41

Mais l’ado de mon conte était consentant puisqu’il tombe en béatitude en remerciant sainte Elasticité, rose…

Phil dit: 13 juillet 2025 à 11h45

Ni l’inceste. Ni le viol.

les fixettes sur le prestigieux blog à passou ont la vie dure, qu’est-ce à voir avec la littérature ?

Attendre au moins 30 ans
Comme pour Green, ceux qui ont pu attendre ne sont pas déçus du voyage.

Phil dit: 13 juillet 2025 à 11h48

Journal inexpurgé de Green of course, inceste et viols au programme, quelques récits de voyages inédits pour se détendre les neurones.

Clopine dit: 13 juillet 2025 à 11h59

Bah, l’humour, on peut toujours en avoir. Par exemple, si on prend le Titanic  » pour exemple, à savoir la prédiction que le capitalisme va bel et bien, à plus ou moins long terme, se fracasser contre la réalité, on peut se dire, (ça va plaire à Puck), que le truc le plus drôle c’est l’orchestre jouant « ce n’est qu’un au revoir « . Gloub, gloub, gloub.

D. dit: 13 juillet 2025 à 12h24

Hoc mane, in Missa apud Chavillam, plures viri bracas breves induti erant. Id mihi maxime incommodum videtur. In multis regionibus exoticis, ubi multo calidior et humidior est aestas quam Chavillae, viri ad Missam cum reverentia veniunt, bracas amplas et claras gerentes.

renato dit: 13 juillet 2025 à 12h45

« Capitalisme » est un terme dont le sens prête à confusion. Il désigne généralement un système dans lequel les moyens de production (le capital) appartiennent à des propriétaires privés. En ce sens, le capitalisme a existé tout au long de l’histoire économique comme un aspect spécifique de l’économie de marché. Au contraire de l’économie socialiste, en mal et en bien il est en constante évolution (transformation).

Cesare Cases à propos de La fin du Titanic par Hans Magnus Enzensberger :
« Il y eut un épisode que les contemporains percevaient comme une répétition générale de la fin du monde en un seul acte : le naufrage du Titanic, au matin du 13 mai 1912, après une collision avec un iceberg. Le navire était, à l’époque, le summum de la technologie, et de nombreux véritables millionnaires étaient à bord (les milliardaires étaient probablement encore à venir). C’était la fin de la Belle Époque. Ce qui suivit ne fut pas la fin du monde, mais le premier épisode, la Première Guerre mondiale. Le sujet avait déjà été largement exploité dans les livres et les films. Enzensberger le reprend dans le cadre de son analyse négative du progrès : une analyse négative non pas parce qu’elle exclut la possibilité d’inscrire le progrès dans des horizons positifs, mais parce qu’elle constate, à la manière d’Adorno, que jusqu’à présent il a toujours été accompagné de l’ombre de la folie – dans la vie des hommes, dans leurs découvertes et leurs théories – et qu’en fin de compte, la somme du progrès est largement dépassée par la somme de la folie. »

MC dit: 13 juillet 2025 à 12h46

Mais le goût dominant de Sand était plutôt masculin ; Musset remis au travail, Chopin à Majorque, Pierre Leroux pour Consuelo, et ça se termine par son garde-chasse Marceau, Après, qu’elle ait goûté à ce que l’époque appelait une amitié a la Dorval, il suffit de lire Vigny et la posthume « Colère de Samson «  pour s’en convaincre….

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 12h56

Oui, mais pour les oeuvres posthumes de Passou, on aura déjà pris un aller sans retour depuis longtemps, Phil !

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 12h59

« en fin de compte, la somme du progrès est largement dépassée par la somme de la folie. »

Plus encore avec le communisme que le capitalisme, renato.

Rosanette dit: 13 juillet 2025 à 12h59

Aragon poet ,c’est aussi celui qui par ce bijou de flagornerie salue avec enthousiasme le retour en France de Thorez ,revenu à la libération apres avoir passé la guerre bien au chaud en Russie

« Il revient ! Les vélos, sur le chemin des villes,
Se parlent, rapprochant leur nickel ébloui.
Tu l’entends, batelier ? Il revient. Quoi ? Comment ? Il
Revient ! Je te le dis, docker. Il revient. Oui,
Il revient. Le wattman arrête la motrice :
Camarade, tu dis qu’Il revient, tu dis bien ?
Et l’employé du gaz interroge : Maurice
Reviendrait ? Mais comprends, on te dit qu’Il revient,
Maurice. Je comprends, ce n’est donc pas un rêve ?
Les vestiaires sont pleins de rumeurs : vous disiez,
Il revient… Ces mots-là sont une lampe que lèvent
Les mineurs aujourd’hui comme au jour de Waziers.
Il revient… Ces mots-là sont la chanson qu’emporte
Le journalier, la chanson du soldat, du marin.
C’est l’espoir de la paix et c’est la France forte,
Libre et heureuse. Paysan, lance le grain.
O femmes, souriez et mêlez à vos tresses
Ces deux mots-là comme des fleurs jamais fanées.
Il revient. Je redis ces deux mots-là sans cesse ».

C’est beau !comme un tableau de Fougeron

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 13h03

« Ce matin, à la messe à Chaville, plusieurs hommes portaient des shorts. Cela me paraît particulièrement gênant. Dans de nombreux pays exotiques, où l’été est bien plus chaud et humide qu’à Chaville, les hommes viennent à la messe avec révérence, vêtus de pantalons amples et colorés. »

Pour D. le Diable s’habille en bermuda !

renato dit: 13 juillet 2025 à 13h26

«… la somme du progrès est largement dépassée par la somme de la folie »

Le savoir change tout et met en position de transformer la situation, Jazzi.

J J-J dit: 13 juillet 2025 à 13h46

@ 12?59, Evidemment, il n’eut pas la chance d’être bien né au bon moment et sous les bons auspices, …
———–
« Fils d’un maçon et d’une couturière, originaires de la Creuse, (il) est apprenti dessinateur en dentelles, avant de travailler comme ouvrier métallurgiste, chez Renault, en particulier. Il connaît le chômage et fréquente, en autodidacte, les cours du soir de dessin de la ville de Paris. Il se fait remarquer dès les années 1930 par sa participation, avec Maurice Estève et Édouard Pignon notamment, au groupe Les Indélicats qui publie une revue anarchiste sous forme de livrets tirés à une centaine d’exemplaires composés de dix linogravures offrant un regard politique et critique sur la société : 14 juillet, chômage, élites, sportifs, colonisation ou bien encore la guerre sont quelques-uns des thèmes sociaux traités avec une force graphique très efficace, au sein de ce groupe, par Estève, Pignon, Roger Falck, Georges Ort, Adrien Cumora, Gisèle Delsine, Louis Féron, Marcel Debarbieux et Gabriel Robin » (CC de wiki).

@ et moij…, Trouillefou, j’aime pas… prononcer cet hugolisme à haute voix ni même le lire, car à chaque fois qu je le fais, je lis et j’entends « Fouille Trou », un sonorité qui me fait invariablement penser à l’autre fouille trou à merde. Non, non, je parle pas de l’jzmn, là.

@ à propos de PQ, d’ailleurs pour le boucher ou l’essuyer, il s’agissait au départ d’un sigle fréquent dans la correspondance du jeune Bourdieu à son ami Lucien Bianco. J’apprends que ce sigle signifiait sans malice, dans l’argot des Normaliens de son époque la pratique du ‘pécufiage’, une production de petits développements susceptibles d’être mobilisés facilement dans les exercices scolaires, in V. Collard, p. 268).

-> Bon… j’En sors, James. (Amitiés à Chantal, d’Ostende)

closer dit: 13 juillet 2025 à 13h47

Tu dis toi même dans ta première phrase « j’étais un enfant », donc pas un ado, JB. Ne raconte pas d’histoires, ton « conte » est pédo porno, point.
L’âge légal du consentement en France est de 15 ans, (petit rappel comme dirait l’autre).

Chaloux dit: 13 juillet 2025 à 13h51

Ce poème d’Aragon montre aussi à quel point ce «  poète » prenait les ouvriers pour des cons.

closer dit: 13 juillet 2025 à 13h53

Le poème d’Aragon cité par Rosanette à la gloire de Thorez est à peine croyable. On dirait un canular! Vous êtes sûre de vos sources Rosanette?
Il faut dire qu’il a fait de même pour Staline.
Comment un homme de cette intelligence et de cette culture peut-il s’abaisser à ce point?
Au moins on peut attribuer à la névrose les éructations de Céline, si exagérées qu’elles en deviennent insignifiantes.
Mais ici, nous avons des textes parfaitement lucides et contrôlés…

Patrice Charoulet dit: 13 juillet 2025 à 13h59

Les clips de ma playlist

Alain Souchon, Le bagad de Lann Bihoué
Sinead O’Connor, Nothing compares 2 u
Philippe Lafontaine, cœur de loup
Maxime Leforestier, Né quelque part
Alain Souchon, Foule sentimentale
Rihanna, My umbrella
Alain Souchon, Le baiser
Nomcebo Zikode, Jerusalema
Youssou N’Dour et Neneh Cherry, 7 seconds
Des’ree, You goota be
Bruno Mars, Skate
Alain Souchon, Et si en plus y’a personne
Prince, Kiss
Tina Turner, Let’s stay together
Laurent Voulzy, Le rêve du pêcheur
Bruno Mars, Uptown funk
Alain Souchon, Rive gauche
Teri Moïse, Les poèmes de Michelle
Tracy Chapman, Talkin’ bout a revolution
Michel Jonasz, Les vacances au bord de la mer

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 14h15

Licence poètique, closer.
J’étais un enfant (Genet dit gosse) sonne mieux à l’oreille d’un point de vue littéraire que j’étais un ado.
Un éphèbe pour les anciens Grecs…
Qu’est-ce que tu vas nous chercher l’âge légal !

closer dit: 13 juillet 2025 à 14h16

Je me frotte les yeux devant le texte de Charoulet; tous ces anglicismes, toutes ces titres en anglais!!!
Et la langue française Charoulet? Vous l’avez reniée? Vous avez fait un autodafé avec vos cinq cents dictionnaires français?

J J-J dit: 13 juillet 2025 à 14h21

@ jzmn, à propos de votre malheureux « conte » mis en ligne icite, et quels que furent son contenu et votre intention (?), vous n’allez pas finir d’en entendre causer durant des plombes, et vous en voir entachée la réputation publique.
Pardon de m’immiscer dans vos affaires. Je veux juste vous conseiller de noter dans un fichier séparé, grâce à des C-C systématiques, toutes les réactions qu’il aura suscitées ici. C’est un geste élémentaire de prévention juridique opposable ergo omnes, le jour où le harcèlement dont vous faites et ferez l’objet, pourrait avoir de funestes conséquences pour vous. Un relevé quasi notarié de tout ce qui disparaitra ici de la mémoire erdélienne vous sera alors des plus utile, croyez-moi. Contre les dégâts induits par la calomnie, on n’est jamais trop prudent. Mais j’imagine que vous y avez pensé à toussa… Et puis, sur votre blog, vous pourrez nous en faire un jour le matériau d’une petite leçon de sociologie vécue au quotidien, dans un récit à découvrir 30 ans après votre mort, qui sait ? 🙂 Bàv,
Bàv,

D. dit: 13 juillet 2025 à 14h41

Index domini Charoulet plerumque bene est.
Mihi tamquam heri videtur Maximus Le Forestier carmen ‘Né quelque part’ apud Radio Franciam anno MCMLXXXVII canens.
Sed hospes princeps erat… Ioannes-Édernus Hallier!
Relinquo vobis ut titulum huius emissionis Franciae Inter inveniatis.

vadeboncoeur dit: 13 juillet 2025 à 15h49

Tiens, si on revenait au passage du temps?

Je crains pas ça tellment
Je crains pas ça tellment la mort de mes entrailles
et la mort de mon nez et celle de mes os
Je crains pas ça tellment moi cette moustiquaille
qu’on baptisa Raymond d’un père dit Queneau
Je crains pas ça tellment où va la bouquinaille
les quais les cabinets la poussière et l’ennui
Je crains pas ça tellment moi qui tant écrivaille
et distille la mort en quelques poésies
Je crains pas ça tellment La nuit se coule douce
entre les bords teigneux des paupières des morts
Elle est douce la nuit caresse d’une rousse
le miel des méridiens des pôles sud et nord
Je crains pas cette nuit Je crains pas le sommeil
absolu Ça doit être aussi lourd que le plomb
aussi sec que la lave aussi noir que le ciel
aussi sourd qu’un mendiant bêlant au coin d’un pont
Je crains bien le malheur le deuil et la souffrance
et l’angoisse et la guigne et l’excès de l’absence
Je crains l’abîme obèse où gît la maladie
et le temps et l’espace et les torts de l’esprit
Mais je crains pas tellment ce lugubre imbécile
qui viendra me cueillir au bout de son curdent
lorsque vaincu j’aurai d’un œil vague et placide
cédé tout mon courage aux rongeurs du présent
Un jour je chanterai Ulysse ou bien Achille
Énée ou bien Didon Quichotte ou bien Pança
Un jour je chanterai le bonheur des tranquilles
les plaisirs de la pêche ou la paix des villas
Aujourd’hui bien lassé par l’heure qui s’enroule
tournant comme un bourrin tout autour du cadran
permettez mille excuz à ce crâne – une boule –
de susurrer plaintif la chanson du néant.
(L’instant fatal)
Raymond Queneau.

MC dit: 13 juillet 2025 à 16h53

Ah, Octavien! Le papa de Melin ? (De St Gelais!) J’aime beaucoup de Melin le poéme qui comence par « Il n’est point tant de barques à Venise… » Le Baron Pichon l’exhuma dans sa Nouvelle Bibliotheque Elzévirienne. Rosanette, oui, Aragon a aussi écrit « Je chante le Guépéou » « Mon Parti m’a rendu le sens de l’epopée », n’empeche qu’il y a le reste. Et c’est sur le reste que je le juge.

MC dit: 13 juillet 2025 à 17h00

On doit sauer Charles d’Orléans, Jean Meschinot, Jean Molinet, Octovien si vous voulez, mais ni Jean Marot , ni les autres. A noter que les Vies de Poetes de Colletet surnagent ici par une copie bien partielle, hélas, faite avant l’incendie criminel de la Bibliotheque des Tuileries. On sait que ces « poetes angoumoisins » ne représentent meme pas un quart du manuscrit… MC

MC dit: 13 juillet 2025 à 17h09

Journal: Ne nous plaignons pas, nous avons eu la chance de lire le Journal d’Henri de Regnier apres quelque soixante-dix ans de captivité du ms. Pour Passou, ca peut attendre…

D. dit: 13 juillet 2025 à 17h33

Erant programmata cui titulus erat “Salve in Paradiso”, cum Claudio Villers. Iteratio Tribunalis Flagrantium Deliriorum erat. Forsitan anno 1987 vel 1988. In Domu Radiophonica incisa est. Adfui. Hospes erat Ioannes-Edernus Hallier. Et Maximus Le Forestier venit ut coram nobis cantaret “Natus alicubi.”

MC dit: 13 juillet 2025 à 18h37

Titanic; ils n’ont pas joué « ce n’est qu’un Au Revoir, « ce qui n’aurait pas eu grand sens, mais, en bons américains: « Plus près de toi mon Dieu ». Ce qui change la perspective. Paranoïa « Mes posts arrivent lentement. Je pense que mon hôte me protège. Merci à lui. »…

MC dit: 13 juillet 2025 à 19h09

Rosa nette, oui, le Thorez , entre autres, est une perversion intellectuelle. C’est peut- être ce qui faisait dire à Malraux: « Aragon est un c… ». MC

x dit: 13 juillet 2025 à 19h14

Oui, revenons au passage du temps.

Qui te connaît Georges Perros
Nul au monde ni moi ni vous
Toi peut-être fille aux seins roux
Prêtresse de ce vieil Eros
Je ne sus que te caresser
Alors qu’intense amour à faire
Qu’es-tu devenue ô beauté
Dont je perçus mal le mystère
Qu’est-il devenu ton cher corps
Terreux, dansant avec les morts
L’horrible, l’éternel quadrille
Où es-tu folle jeune fille
Folle d’aimer qui ne sait pas
Être aimé autrement qu’en rêve
Non plus aimer sinon trop brève
La férocité d’un désir
Moins à vivre hélas qu’à mourir.

Si je te rencontrais demain
Tu me verrais main dans leurs mains
À ces enfants que je fis naître
Tu me dirais bonjour peut-être
— Je l’ai vu quelque part mais où
Cet homme près de la vieillesse
Avec ce regard un peu flou
Mais quand mon Dieu mais où était-ce ?

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 19h24

« Mais j’imagine que vous y avez pensé à toussa… »

Pas le moins du monde, JJJ !
Ce n’est pas la première fois que j’ai publié ce texte ici et une fois donné à lire cela ne me concerne plus…

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 19h30

« C’est cela, JB, c’est cela… »

Tu vas me denoncer aux autorités morales et juridiques françaises, comme le craint JJJ, closer ?

closer dit: 13 juillet 2025 à 19h47

JJJ est complétement parano JB!

Tu me vois m’emmerder à dénoncer qui que ce soit JB?

En revanche, j’ai le droit d’exprimer ici ma répugnance pour ton exhibitionnisme, surtout s’il implique des enfants, et de te rappeler des informations qui peuvent t’être utiles…

Maurice revient... dit: 13 juillet 2025 à 19h55

Teri Moïse, fragile artiste, partie trop tôt telle une étoile filante.
Son émouvante chanson « Les poèmes de Michelle » est à son image, lasse, éperdue et d’une délicate et grave mélancolie.
Merci Patrice Charoulet.

Jean Langoncet dit: 13 juillet 2025 à 19h58

Rions un peu

On se croirait sur la RDL, du temps des grandes heures …

« Jérôme O.
18 février 2024 à 10 h 49 min
Il faut arrêter de parler de « philosophes » en France. Edgar Morin n’est pas plus philosophe que Mireille Mathieu ou Medine ne sont musiciens. Il n’existe pas plus de « » »philosophes » » » que de « » » »démocratie » ou d » » » »État de droit » » » » dans la « » » » »France » » » » moderne.
Les mots ont un sens.

Répondre

Carole
18 février 2024 à 11 h 30 min
Dénier à un pays le droit de se défendre après avoir été victime d’un massacre d’une atrocité qu’on a peine à imaginer, perpétré par un ennemi mortel qui tant qu’il existera cherchera à recommencer, c’est de la philosophie à présent ?
Edgar Morin Encore un individu dont j’aurais préféré ne jamais entendre parler .

Répondre

T+Amouyal
18 février 2024 à 11 h 16 min
Un chien qui mords ses frères, personnage pitoyable

Répondre

Rosa+SAHSAN
18 février 2024 à 12 h 06 min
C’est quand même ce pauvre type qui avait écrit une tribune dans le monde sur le cancer juif.
Alors franchement l’opinion de ce renégat.
ROSA

Répondre

Katou
18 février 2024 à 12 h 25 min
Est-il vraiment utile d écrire un article sur ce vieux débris antisemite ?

Répondre

Philippe J
18 février 2024 à 15 h 42 min
Pas le moindre respect pour tous ces « grands penseurs devant l’Eternel » qui dénient à Israël le droit d’éliminer une bonne fois pour toutes une organisation terroriste dont chacun a pu connaitre les horreurs indicibles qu’ils ont commises le 7 octobre… Oui, les civils souffrent atrocement de cette guerre malgré toutes les précautions prises par Tsahal (qui en paie ainsi le prix fort)… tout comme ceux de Mossoul lors de la guerre contre Daech, tout comme ceux de Berlin et de Dresde lors de la guerre contre Hitler… C’est la guerre pour la survie d’israël, et c’est tout.

Répondre

Myriam
18 février 2024 à 16 h 04 min
Quelle honte ! Toute son empathie pour ceux qui veulent détruire son peuple « de la mer au Jourdain » rien pour les hôtages et pour les victimes de son peuple ! Il a droit à toute mon exécration

Répondre

Olivier Ypsilantis
18 février 2024 à 17 h 41 min
Il y a peu j’ai relu « De la nature de l’URSS. Complexe totalitaire et nouvel Empire » d’Edgar Morin. J’ai particulièrement apprécié son étude sur le glissement vers de totalitarisme, de la Révolution d’Octobre au stalinisme, avec une analyse remarquable d’un certain processus. J’ai voulu en savoir plus sur cet homme qui vit encore (102 ans) et j’ai été pris par la colère en écoutant ses propos sur Israël, des propos tout juste dignes de Stéphane Hessel (moins intelligent qu’Edgar Morin tout de même). C’est ainsi, on peut apprécier un homme sur un point et le repousser (avec colère) sur un autre.

Répondre

danielka
19 février 2024 à 13 h 24 min
Edgar Morin n’a pas un mot pour les personnes massacrées le 7 octobre, pas un mot pour les otages, il ne parle que des terroristes de Gaza. Ses propos sont criminels.

Répondre

Sylvia
19 février 2024 à 17 h 49 min
L’influence de sa femme Sabah Abouessalam peut-être…

Répondre »

https://www.tribunejuive.info/2024/02/18/edgar-morin-denonce-loffensive-israelienne-sur-gaza/

closer dit: 13 juillet 2025 à 20h03

Mêlez vous de vos affaires JJJ! Vos insinuations sont malhonnêtes. Evidemment que personne ici, j’en suis en tout cas persuadé, et moi moins qu’un autre, ne va dénoncer JB à qui que ce soit. Mais j’ai le droit d’exprimer mon dégoût pour certains de ses écrits et de lui rappeler le contexte actuel.

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 20h33

Mais il t’a rien fait JJJ, closer !
Faut-il écrire ou publier selon le contexte actuel ou contre ?
Pour moi la question ne se pose pas…

Jazzi dit: 13 juillet 2025 à 20h35

Ouais, t’as raison, closer.
Si Langonet pense qu’ Edgard Morin est antisémite, qu’il le dise carrément.
Mieux, qu’il le prouve.

MC dit: 13 juillet 2025 à 21h15

Langoncet n’est pas Langonet, JB, laquelle est .. .une des rares abbayes bretonnes encore debout!

D. dit: 13 juillet 2025 à 22h47

Sexus Satanae est, et Satanae soli. Ex pravissimis rebus est quae esse possunt. Instrumentum illius est ad seducendas atque corrumpendas animas sanctissimas.

D. dit: 13 juillet 2025 à 22h50

Non frustra est quod sexus pilosus est et foetorem exhalat : sub potestate enim daemoniorum constitutus est.

x dit: 13 juillet 2025 à 23h19

Bien connu et souvent évoqué.

Le passage du temps, avec ou sans témoin, temps de l’absence et du vide, de la modification progressive d’un lieu et de ce qu’il abritait (« dégradation », « détérioration », « délabrement » seulement d’un point de vue humain).
Il ne coïncide même pas avec les morts qui surviennent hors scène et sont mentionnées en passant (maladie, guerre — ce ne sont pas des vieillards qui sont frappés, aucun effet de compte à rebours).
Ni « tiré en avant par l’attente », ni « ramené en arrière » par le souvenir, sauf quand une conscience humaine est présente et disponible — ce qui n’est pas le cas lorsque les gens dorment (ou sont plongés dans sa lecture, quel paradoxe !) comme au moment où commence l’évocation de cet univers juxtaposé au nôtre et parfaitement indifférent, le monde sans nous.

https://en.wikisource.org/wiki/To_the_Lighthouse/Time_Passes

Clopine dit: 14 juillet 2025 à 4h27

Le temps passe. Quand je me suis retrouvée seule, il faut être honnête, les rendez-vous à l’antenne de quartier de l’hôpital psychiatrique, qui se sont échelonnés pendant trois ans environ, m’ont aidée, puisqu’il fallait se lever pour y aller. Ce n’était pas gagné, au départ : à l’issue de mon second séjour à l’hôpital psychiatrique du Rouvray, je ne voulais pas rentrer « chez moi », dans cet appartement urbain ,blanc, dépouillé, où seules les étagères de livres témoignaient d’une quelconque continuité dans ma vie. Moi, je voulais rester à l’hôpital psychiatrique de Saint Etienne du Rouvray, c’était le seul endroit où, à mes yeux, j’étais à l’abri de moi-même. D’autant qu’on était en plein COVID, les visites étaient interdites, j’échappais ainsi au regard le plus redouté, celui de mon fils. Si je rentrais à l’appartement, il viendrait me voir, je ne supportais pas cette idée, ses yeux allaient me brûler, pour sûr..
C’est finalement l’infirmière en chef du secteur où j’étais internée qui m’a permis de partir : lors de notre dernier entretien, et contrairement à la coutume je crois, elle a clairement énoncé, devant moi, le diagnostic du psychiatre. J’étais en dépression post-traumatique.

C’est ce mot : »post traumatique », qui m’a ouvert les portes de l’hp. Si c’était post-traumatique, c’est donc qu’il y avait eu un trauma ! Quelque chose qui ne venait pas de moi,dont je n’étais pas responsable, qui m’avait été infligé… Ce n’était pas MA destinée, ce n’ était pas la responsable première de la situation. J’ai pu adhérer à l’idée de partir du refuge, quitte à affronter l’épreuve de journées qu’il allait falloir gérer seule . C’était si « confortable », à lhp : on vous réveille , et toutes les journées se déroulent ensuite toujours exactement pareilles l’une à l’autre, sans autre effort de votre part que d’accepter les horaires. J’aurais pu y rester à l’abri, ainsi, des jours, puis des mois,puis des années… A la place, l’hp a mis en place des soins ambulatoires, dans mon quartier même, loin des grands bâtiments et des beaux jardins de Saint Etienne. J’eus droit, d’une part, aux soins d’un psychologue, et à ceux d’un psychiatre. Excusez du peu.

Je ne sais pas comment se déroulent les soins psychiatriques chez les riches. Chez les pauvres pris en charge exclusivement par la Sécurité Sociale, les psychiatres qui vous reçoivent n’ont que très peu de temps à vous accorder. J’appelais les miens (il y en eut trois en trois ans) « les tableurs excel ». Vous êtes assise devant eux, eux sont assis devant leur écran. Ils ne vous posent que des questions matérielle. Arrivez-vous à dormir, à manger, donnez-moi votre bilan sanguin, faites-vous vos courses, votre fils vient -il vous voir régulièrement, et à la fin du questionnaire, quand toutes les cases du tableau excel sont remplies, zou ! Exactement comme un ticket de supermarché apparaît à la caisse, quand vous avez payé, l’ordonnance, qui prescrit les anxiolytiques, les antidépresseurs et les somnifères, sort de l’imprimante. Le psychiatre n’a pas quitté l’écran de ses yeux, sauf pour un rapide balayage, de haut en bas,quand vous êtes entrée dans la pièce, histoire d’évaluer votre tenue vestimentaire et de vérifier que vous continuez à vous laver régulièrement.

Le psychologue, c’était autre chose. Il y avait de l’écoute, mais elle était parfois rendue difficile. C’était un tout jeune homme, dans son premier poste sans doute. Et il interrompait parfois mes récits, parce que j’employais des mots qu’il ne connaissait pas, où que je citais des livres ou des théories inconnus de lui. « Ah », disait-il toujours quand cela se produisait, « celui-là, (ou celle -là) je ne l’ai pas ! ». Je finissais par avoir l’impression de lui donner un cours, mais je lui devais bien ça, vu mon énorme consommation de kleenex. Il m’a aussi permis de téléphoner aux Etats -Unis (le fiston y était parti)depuis son bureau : « cela vous est nécessaire », disait-il gravement, pour calmer mes scrupules. Je crois qu’il aimait bien ça, parce que c’était flatteur d’appeler Berkeley, et puis qu’ainsi il entendait mes conversations. D’ailleurs particulièrement anodines, mais justement, c’était bon signe, que cela soit anodin.

C’est moi qui ai mis fin à tout ça, aux ordonnances et aux kleenex psychologiques. Mais je peux repiquer au truc, si besoin…

renato dit: 14 juillet 2025 à 5h21

À ce stade, nous pouvons croire que D. traîne avec des gens qui ne font pas très attention à leur hygiène personnelle.

Jean Langoncet dit: 14 juillet 2025 à 5h32

@dans un récit à découvrir 30 ans après votre mort, qui sait ? 🙂 Bàv,
Bàv,

À l’instar de George Steiner, nourri aux humanités greco-latines, Passou dixit

Jean Langoncet dit: 14 juillet 2025 à 5h34

Bonne fête nationale à tous, démocrates, républicains et humanoïdes associés

JC..... dit: 14 juillet 2025 à 6h48

CELEBRATIONS

Plutôt que de porter aux nues ce 14 juillet, une Fête Nationale sans importance, je vais fêter le beau temps ensoleillé à la plage.

Pas question d’adhérer aux légendes révolutionnaires construites de toutes pièces pour plaire aux couillons !

Jean Langoncet dit: 14 juillet 2025 à 6h50

Merci keupu. Je ne lis rien de commun entre les propos de Morin tenus au lendemain de l’agression russe (mars 2022) et ton abjecte logorrhée qui insulte la résistance admirable du peuple ukrainien et participe de la pire propagande sur “les réseaux”

MC dit: 14 juillet 2025 à 7h01

Ceci est du bon Morin, pas celui qui chante les louanges de Michel Kirch, celui de la Rumeur, etc.

D. dit: 14 juillet 2025 à 7h28

Utique, dies quidam festivus nationalis esse debet. At diem captæ Bastillæ deligere? Eius vetustæ ruinæ, vix custodibus relictae…!

Jazzi dit: 14 juillet 2025 à 7h32

La pensée du jour du philosophe :

« La légion d’honneur, c’est comme les hémorroïdes. N’importe quel trou du cul peut l’avoir. »
Jean Yanne

closer dit: 14 juillet 2025 à 7h50

A lire votre récit Clopine, vous avez été très bien soignée par le service public! Loin des échos catastrophistes que l’on entend ça et là sur le traitement de la santé mentale en France. Donc tout ne va pas si mal finalement.
Quant aux « riches » comme vous dites (je suppose que vous pensez aux cadres moyens/supérieurs qui ont une retraite à partir de 3/4 fois la vôtre), ils n’auraient pas été mieux traités je vous l’assure. Dans la banlieue ouest, je connais des gens qui ont eu des besoins de soins psychiatriques; une vraie galère pour eux…
(Je ne parle pas des super/super riches qui peuvent sauter dans un avion pour se faire soigner dans une clinique en Suisse évidemment (mais combien? 0,0000000001% de la population peut-être).

Quant au nez sur l’ordinateur de votre psy, il va falloir vous y faire! TOUS les médecins aujourd’hui passent autant de temps sur leur ordi qu’à parler et examiner leur patient. Ma généraliste à la fin de la consultation se souvient soudain: « Ah, il faut que je vous prenne la tension! » Elle écoute aussi un peu le coeur…

Qu’en pense B, notre experte de ces questions?

Jazzi dit: 14 juillet 2025 à 7h51

Mort de Thierry Ardisson. L’animateur a succombé à un cancer à l’âge de 76 ans, ce lundi 14 juillet.

« Est-ce que mourir c’est tromper ? »

MC dit: 14 juillet 2025 à 7h56

Et beaucoup plus petite, cette Bastille, que le colline sur le cinéma nous présente. Après tout, c’était un ouvrage de défense de l’enceinte de Charles V, tant bien que mal reconverti en prison. Voir la dessus les Mémoires , même si un peu exagères , de l’Agent hollandais, Constantin de Renneville, qui y séjourna un bout de temps. Voir aussi le trace partiellement visualisé sur la place de la Bastille…. MC

vedo dit: 14 juillet 2025 à 8h05

Du bon Morin? Il est sympathique, et admirable par sa présence (et aussi, vraiment et pour plusieurs raisons, pour sa position sur un sujet qui n’est pas abordé ici), pourtant pas mal de banalités. Quelques approximations aussi. Mais une question m’a frappé. Est-ce que des « grands hommes » sont parfois indispensables?

Jazzi dit: 14 juillet 2025 à 8h16

En partant pour la revue !

« Un jeune militaire « exemplaire », invité pour le défilé du 14 Juillet à Paris, se tue en faisant une chute de 15 m
Le sous-lieutenant Antoine Alix, âgé de 32 ans, s’est tué ce dimanche 13 juillet, vers 3h30 du matin, après avoir fait une chute accidentelle depuis le pont qui surplombe le cimetière de Montmartre à Paris (XVIIIe). »
https://www.leparisien.fr/faits-divers/un-militaire-invite-pour-le-defile-du-14-juillet-a-paris-se-tue-en-faisant-une-chute-de-15-m-13-07-2025-ER67PZZ6IBHVJKVMS66IPABFKM.php

Phil dit: 14 juillet 2025 à 8h38

Je crois qu’il aimait bien ça, parce que c’était flatteur d’appeler Berkeley,

la patiente est corsée

Chantal dit: 14 juillet 2025 à 8h46

Ardisson, cancer du colon foudroyant, sur la fin il devait ressembler à une des photos ci-dessus, j’ai de la peine car il y a deux ans mon cousin préféré, un gros nounours gentil a chopé le même crabe, impossible de s’en sortir, il a maigrit de manière fulgurante, laissant une veuve et une toute petite fille.

puck dit: 14 juillet 2025 à 9h04

« ton abjecte logorrhée qui insulte la résistance admirable du peuple ukrainien et participe de la pire propagande sur “les réseaux” »

sache l’imbécile de service que je considère les ukrainiens comme un peuple très courageux !

c’est toi qui ne l’est pas ! parce que tu sacrifies ce peuple pour soit disant défendre tes valeurs alors que pour défendre ses valeurs on envoie ses propres enfants se battre et pas les enfants des autres !

en fait tu es un imbécile et un gros lâche ! tout comme la plupart de nos gouvernants !

puck dit: 14 juillet 2025 à 9h08

pour mesurer à quel point les ukrainiens sont courageux :

aujourd’hui il y a des députés qui à la rada dénoncent leur président et sa clique de fachos : ils osent dire qu’il ne rend pas aux familles ukrainiennes leurs morts pour garder l’argent qu’il doit verser normalement à ces famille !

d’autres députés ukrainiens osent aussi dire que les occidentaux ont asservi leur peuple et que leur président doit arrêter d’obéir à Macron, à Starmer et à Merz comme ils ont obéi à Boris Johnson qui les avait obligés à ne pas signer un accord qu’ils étaient sur le point de signer et qu’ils auraient dû signer !

puck dit: 14 juillet 2025 à 9h10

j’ai écouté l’émission de passou sur Churchill : on mesure aujourd’hui à quel point cette romance hollywoodienne est d’une niaiserie sans nom.

limite il manque que les violons !

D. dit: 14 juillet 2025 à 9h18

Immo vero, Keupus: oratio tua dissoluta et infanda non solum fortitudinem populi Ucraini violat, sed etiam in famosissimis opinionum fluctibus mendaciis favet.

B dit: 14 juillet 2025 à 9h24

3000 euros mensuel, closer !

Ce n’est pas la richesse, Jazzi. Je me demande comment font ceux qui sont au salaire minimum. Cette somme procure une certaine aisance mais pas de quoi avoir un compte en Suisse et devoir avoir recours à une optimisation pour échapper à l’impôt.

Chaloux, les consultations à distance nécessite l’usage d’un ordi mais en cabinet le médecin devrait prendre le temps de vous écouter et vous examiner, s’il ne le fait pas c’est qu’il ne fait pas son boulot.

puck dit: 14 juillet 2025 à 9h30

en ce moment nous aurons dû avoir un président de la trempe de De Gaulle ou même de Mitterrand ou de Chirac.

à la place nous avons celui qui restera dans l’Histoire de notre pays comme étant le président le plus niais, le plus stupide, le plus inculte et le plus idiot de tous les présidents de la 5è République !

dans sa discussion téléphonique en 2022 que Macron avait (au risque de faire de la France la risée mondiale) rendue publique, faisant référence aux accords de Minsk il avait qualifié les habitants du Donbass de « séparatistes ».

alors que les accords de Minsk ne parle pas de séparatisme, mais d’autonomie, ce qui prouve qu’il n’a même pas lu ces accords de Minsk, ou alors q’il les a lus il n’y a rien compris, comme pour le reste !

JC..... dit: 14 juillet 2025 à 9h38

PRISE DE LA BASTILLE

POUR SALUER, Bernard René Jourdan, marquis de Launay, né le 8 ou 9 avril 1740 à la forteresse de la Bastille (dont son père était le gouverneur) et mort le 14 juillet 1789 à Paris, il fut le dernier gouverneur de la Bastille.

Commandant de sa garnison le 14 juillet 1789 au moment de la prise de la Bastille, il fut lynché par les crapules révolutionnaires de Paris en place de Grève, ce qui fit de lui l’une des premières victimes de la Révolution française.

Le premier,… de beaucoup d’autres !

renato dit: 14 juillet 2025 à 9h58

Je ne comprends pas pourquoi on ferait souffrir un ver de terre quand créer une mouche est si simple. Si quelqu’un est réellement maladroit, il peut toujours en acheter une.

D. dit: 14 juillet 2025 à 10h06

Je trouve bien mauvaises cette année les images du défilé sur France 2.
Que des séquences brèves de quelques secondes ne permettant jamais de s’attarder sur des détails. Pas de vues de côté, que des vues de face, de dessus ou de trois quart. Quel dommage.

Bil Evola dit: 14 juillet 2025 à 10h08

Je ne sais pas comment se déroulent les soins psychiatriques chez les riches.

Et comment se passent les ébats sexuels chez les riches, y avez-vous pensé?

vadeboncoeur dit: 14 juillet 2025 à 10h11

Merci x pour vos interventions sur ce blog!
🙂
Un lieu/lien de passage : un neume, un trope.

D. dit: 14 juillet 2025 à 10h17

Je viens d’éteindre. L’hommage au Bleuet de France est d’un grotesque achevé. Ce n’est no regardable ni écoutable. De la bouillie de mauvais saltimbanque. Une honte. Pauvre temps. Où allons-nous, toujours si bas, plus bas.

rose dit: 14 juillet 2025 à 10h22

(et aussi, vraiment et pour plusieurs raisons, pour sa position sur un sujet qui n’est pas abordé ici),

Vedo,

Pouvez-vous dire lequel ?
Et pourquoi ?

rose dit: 14 juillet 2025 à 10h24

Clopine,

Acceptez-vous de dire si vous êtes encore sous médication ?
Je vais vous livrer mon témoignage.

MC dit: 14 juillet 2025 à 10h32

JC, De Launay fut un parfait incapable, en tout inférieur à sa mission. Il voulut discuter avec les insurgés , qui le lui firent payer très cher quelques heures après….

rose dit: 14 juillet 2025 à 10h32

Plus bas que taire.
C notre vie, pendant que notre président, de voyages, en banquets et en festivités nous serine
« Pour être craints, il faut être puissants ».
C’est pour cela que nous avons besoin de grands hommes, quelques uns, pour nous hisser vers le haut. Parce que la médiocrité qui nous entoure ne nous fait pas de bien.

rose dit: 14 juillet 2025 à 10h42

Enfin, vivre encore chez et avec un type qui baise une autre femme, c’est penser tous les jours, ou bien au bouillon de heures, ou bien aux petits gâteaux farcis à l’arsenic, comme chez Dino Buzzati dans une des nouvelles, Esclave, du K.
Cela ne fait pas du bien à soi-même.
Le choix de Clopine était pertinent.

Phil dit: 14 juillet 2025 à 10h46

le téléaste dit royaliste Ardisson expire un 14 juillet, en littérature Chardonne meurt en mai 68.

FL dit: 14 juillet 2025 à 10h48

« A noter que les Vies de Poetes de Colletet surnagent ici par une copie bien partielle, hélas, faite avant l’incendie criminel de la Bibliotheque des Tuileries. »

Moi les manuscrits qui disparaissent, ça me rend malade.

Que la dernière oeuvre du Marquis, « Les Journées de Floribelle », ait disparu dans les flammes à cause de son c** de fils, du c** de préfet de police et du c** de directeur de Charenton, un nain malfaisant, ça me rend malade.

On allait savoir ce que le Marquis pensait de la nature, un sujet fait pour un matérialiste comme lui, – pensons à Lucrèce – et nous ne le saurons jamais.

Il ne reste que quelques feuillets sauvés de l’autodafé par un fonctionnaire de police, courageux et intelligent, qui a désobéi.

Grâce lui soit rendue !

rose dit: 14 juillet 2025 à 10h49

Il est difficile de sélectionner une nouvelle parmi d’autres qui serait extraordinaire, parce qu’elles le sont toutes.
Chasseurs de vieux (in wikipedia)
À une époque cruelle, les personnes ayant dépassé 40 ans sont chassées par les générations plus jeunes, plus encore lorsqu’ils sont en compagnie d’une jeune femme. Ainsi, Roberto Saggini est poursuivi à la tombée de la nuit par une bande de jeunes miliciens à laquelle appartient son fils, et à la tête de laquelle sévit le redoutable Sergio Régora reconnaissable par le R sur son tee-shirt.

La nuit durant, Roberto cherche en vain à fuir ses poursuivants, tantôt en ville, tantôt en pleine nature, sans que jamais sa supplique aux spectateurs indifférents ne se concrétise. Aussi préférera-t-il, plutôt que de se faire lyncher par ses assaillants, se jeter dans le vide depuis un bastion rappelant étrangement celui du Désert des Tartares.

À l’issue du récit, le registre bascule dans le fantastique, lorsqu’après cette nuit tumultueuse, Sergio constate qu’à son tour, il est atteint des symptômes de la vieillesse qu’il méprisait tant jusqu’alors. Et c’est à peine s’il a le temps de prendre la fuite, car de nouveaux assaillants tout aussi jeunes qu’il l’était lui-même au début du récit, le prennent en chasse.

rose dit: 14 juillet 2025 à 10h52

Le père de mes enfants, parfait iconoclaste et athé convaincu/mécréant absolu & communiste notoire, est mort le 20 mai 2004, jour de l’Ascension.
Les coups de la camarde.
Il y a un an, cela faisait vingt ans.

rose dit: 14 juillet 2025 à 10h54

Il avait 59 ans, était à un mois de sa retraite. Infarctus du myocarde au volant. Bam, un platane.

FL dit: 14 juillet 2025 à 10h58

« JC, De Launay fut un parfait incapable, en tout inférieur à sa mission. Il voulut discuter avec les insurgés , qui le lui firent payer très cher quelques heures après…. »

Dans l’exposition sur la Terreur au musée Carnavalet il y avait une belle peinture représentant la prise de la Bastille.

J’ai rêvé où on voyait la tête de De Launay au bout d’une pique ?

Il y avait aussi une esquisse représentant les couloirs de la prison de Saint Lazare peint par Hubert Robert. Il y a été enfermé.

Et une autre esquisse du même tout a fait remarquable représentant l’ouverture des caveaux de Saint Denis. Je me suis demandé s’il était allé peindre sur le motif ou si c’était une oeuvre de fiction.

Hubert Robert c’est le « Charlie Hebdo » de la Révolution.

Sybil Pythie dit: 14 juillet 2025 à 11h34

Il ne fut pas bien glorieux le « camarade » Thorez, pendant la deuxième guerre, planqué outre-Oural après 1941 notamment.

En parcourant l’encyclopédie en ligne, on apprend qu »À la suite d’un accord secret entre Staline et le général de Gaulle, en échange de l’assurance que Staline ordonne aux communistes français de ne pas se révolter contre de Gaulle malgré la dissolution des milices patriotiques communistes, Thorez bénéficie d’une grâce individuelle le 6 novembre 1945′.

De Gaulle n’avait pas par habitude de pactiser avec l’ennemi; on en déduit que les communistes étaient au plus des adversaires avec lesquels il fallait pouvoir compter, précisément à cause de leur rôle éminent dans la Résistance.
Les motivations des hommes politiques, quelles que soient par ailleurs la qualité de leur fibre humaine, sont rarement d’une pureté nette et franche.

FL dit: 14 juillet 2025 à 11h34

Sans compter que l’ouvrage de Ceste qui parle de la bâtardise du Christ a lui aussi disparu ! Je trouve ça terrible.

Les travaux du théologien protestant du pays de Vaux Daniel Marguerat – sur la bâtardise du Christ et sur le destin tragique de sa mère -, ce doit être ce livre-là. Je ne l’ai pas lu mais j’ai toujours trouvé que Daniel Marguerat était un homme savant, clair, précis et continuellement passionnant.

Vous avez aimé Renan, vous allez adorer Marguerat.

« Vie et destin de Jésus de Nazareth » mars 2019.

https://www.seuil.com/ouvrage/vie-et-destin-de-jesus-de-nazareth-daniel-marguerat/9782021280340

Pablo75 dit: 14 juillet 2025 à 11h35

Ardisson, cancer du colon foudroyant
Chantal dit: 14 juillet 2025 à 8h46

Cancer de foie.

L’emblématique animateur et producteur de télévision est décédé ce lundi à l’âge de 76 ans, a annoncé sa famille à l’AFP. Il souffrait depuis plusieurs années d’un cancer du foie.

https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/actu-tele/mort-de-thierry-ardisson-l-irreverencieux-homme-en-noir-20250714

Vu tout ce qu’il a pris comme alcool et drogues dans sa vie, ce n’est pas étonnant.

Vedo dit: 14 juillet 2025 à 11h38

Rose, sur Morin, mon commentaire était assez évident. Pas la peine d’envenimer les choses sur ce blog–et de toutes façons le format ne s’y prêterait pas–. Mais le silence opprime. (Par ailleurs–et cela ne me regarde pas, j’en conviens tout à fait–j’aurais dit la même chose que vous sur le choix à faire à propos de ce type).

Si ce n’est maintenant, quand?:
https://duckduckgo.com/?q=summertime+and+the+living+is+easy&t=osx&ia=videos&iax=videos&iai=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dii_YKr5UhAU

Chantal dit: 14 juillet 2025 à 11h47

j’écoutais un peu distraitement la radio ce matin, si c’est Le Figaro qui le dit adieu va …

j’achève mon livre par petites lampées

Pablo75 dit: 14 juillet 2025 à 12h02

Les femmes ont la curieuse manie de parler à leurs interlocuteurs comme s’ils étaient dans leur tête à elles, en supprimant le contexte qui rendrait leurs propos compréhensibles. J’ai passé ma vie à dire à des femmes qui s’adressent à moi: – De quoi tu parles? Ici la championne toutes catégories de la chose est Rose, même si je la soupçonne fortement d’utiliser ce site pour se parler à elle-même, en s’en foutant complétement de ceux qui peuvent la lire.

Et là on vient d’avoir un exemple clair de ce que je dis:

j’achève mon livre par petites lampées
Chantal dit: 14 juillet 2025 à 11h47

On a envie de lui répondre: De quel livre tu parles, ma poule?

rose dit: 14 juillet 2025 à 12h09

Chantal dit: 14 juillet 2025 à 11h47

On a envie de lui répondre : De quel livre tu parles, ma poule ?
Elle nous l’a dit trois fois. Clopine l’a lu. Et un autre aussi l’a lu. Ça commence par S. L’auteur est une femme.

rose dit: 14 juillet 2025 à 12h14

. Il souffrait depuis plusieurs années d’un cancer du foie.

Moi, j’ai les foies.
Si un chope le cancer, il me reste les autres.
Voilà.

rose dit: 14 juillet 2025 à 12h17

Summertime, je plussoie, Vedo.
Ce qui m’intéressait était quel sujet n’abordons-nous pas sur ce blog, et pourquoi ?
Mais pas grave.
Je ne suis pas pour envenimer non plus.

Vedo dit: 14 juillet 2025 à 12h23

A propos de l’Arietta et des trois mesures qui précèdent la reprise du theme initial, après la 4e variation, je mentionnais qu’elles me semblaient comment un point d’interrogation. De toute façon, faut pas trop se prendre au sérieux, mais en regardant les trois mesures précédentes, ce n’est pas cela, ou alors, à la rigueur, « Numquidnam ». Ces mesures, et jusqu’à la fin du morceau, c’est comme un texte. Mettre en parallèle un écrit? Baudelaire? (pour esquisser: « le meilleur témoignage Que nous puissions donner de notre dignité Que cet ardent sanglot qui roule d’âge en âge  » très différent bien sûr–force chez B.– mais au moins en sympathie).

rose dit: 14 juillet 2025 à 12h24

Avec vous, Clopine, je ne vais pas être d’accord bien longtemps, las.
Il y a le patriarcat certes, bien ancré, mais en ce qui concerne la domination masculine, les responsables sont les mères ; lorsqu’elles font de leurs fils des dieux, nous trinquons du résultat et / ou nous prorogeons la déification.
Dans tous les cas, les femmes sont responsables plein pot.

Bil Evola dit: 14 juillet 2025 à 12h32

lorsqu’elles font de leurs fils des dieux, nous trinquons du résultat

Le clopinou par exemple! 🙂

Maurice revient... dit: 14 juillet 2025 à 12h39

Sortir du jupon de sa mère pour aller voir ce qu’il y a sous les jupes des filles.
Grandir après et commencer à courir les jupons.
Les femmes sont coupables de tout, même de nos culpabilités.

rose dit: 14 juillet 2025 à 12h43

De manière générale, me soupçonner est du temps perdu, puisque je ne suis coupable de rien.
Elle
https://www.instagram.com/reel/DJd-sw7qtK0/?igsh=ZzBxdm5mM3lzdGd2

Dans ce livre atroce que j’ai eu la malchance de lire, sur son amour de fin de vie, un fait m’a éminemment marquée : lorsqu’elle voyagea avec icelui, en Égypte, elle se retrouva sur les lieux des amours d’Hadrien et Antinéous, et aussi du suicide d’Antinéous sur les bords du Nil. Là, elle se trouva bouleversée d’être face à ce qu’elle avait raconté. Plus rien ne comptait que ces retrouvailles.

Vedo dit: 14 juillet 2025 à 12h44

Le titre du billet ne correspond pas aux illustrations. Il est bien meilleur. Sujet inépuisable. On pourrait quand même mentionner « Le Lac », ou Saint Augustin. Et pour ce qui est de la vieillesse, une question, étonnamment ignorée ici, celle de la transmission, qui peut se faire mieux en sautant une génération.

Vedo dit: 14 juillet 2025 à 12h55

Le titre du billet ne correspond pas aux illustrations. Il est bien meilleur. Sujet inépuisable. On pourrait quand même mentionner « Le Lac », ou Saint Augustin. Et pour ce qui est de la vieillesse, une question, étonnamment ignorée ici, celle de la transmission, qui peut se faire mieux en sautant une génération.

puck dit: 14 juillet 2025 à 12h58

« Et pour ce qui est de la vieillesse, une question, étonnamment ignorée ici, celle de la transmission, qui peut se faire mieux en sautant une génération. »

évidemment que c’est ignoré ici vu que la transmission inter générationnelle c’est un sujet personnel qu’on traite soit avec son notaire soit avec son fiscaliste !

puck dit: 14 juillet 2025 à 13h04

Emmanuel Macron l’a dit : « notre liberté est menacée ! »

ça c’est un sujet sur la vieillesse : arrivé à un certain âge et entendre son président « notre liberté est menacée… » c’est flippant.

c’est flippant parce qu’on n’imagine pas trop ce que ce type est capable de faire pour protéger notre liberté.

vu que déjà les débats contradictoires sont interdits sur les médias les plus importants.

que les chaines YT où l’on ose avoir des avis alternatifs sont fermés.

avec son pote Thierry Breton il va nous pondre encore plus de censure pour protéger notre liberté ?

rose dit: 14 juillet 2025 à 13h04

Il y a aussi

Ô temps, suspends ton vol !

(Que l’on aimerait vivement voir se réaliser).

Vedo dit: 14 juillet 2025 à 13h14

Rose,… c’est dans Le Lac… Quant l’autre, qui ne voit que transmission matérielle, grand bien lui fasse.

Bil Evola dit: 14 juillet 2025 à 13h15

En rien je ne parle du Clopinou.

On ne peut s’empêcher (sans péché) d’y penser à force d’entendre parler ici, de par son illustre mère, de sa très scientifique (sic) sociologie.

Vedo dit: 14 juillet 2025 à 13h18

Et puis, l’autre… on a renoncé à attendre des preuves de ses annonces d’activités chinoises en Mer Noire et à Gaza. Fumisteries habituelles.

Claudio Bahia dit: 14 juillet 2025 à 13h20

je reviens ce jour pour vous souhaiter une belle fête Nationale en ce 14 juillet.
Et vous dire aussi que je suis heureux de bientôt venir visiter Paris pour 4 jours au mi-septembre, avec mon épouse (ma dernière visite était il y a 25 ans.
J’ai quelques questions:
connaissez-vous la Promenade Pereire ? c’est bien ?
et le quartier des Batignolles ?
et ailleurs:
on m’a parlé du restaurant « Le Coupe-chou » (le corta-repolho ! c’est amusant), quelqu’un connaît-il ce restaurant ?
et nous irons peut-être visiter l’église Saint-Séverin, et pourquoi pas, y prier) on m’a dit que c’est une église de style gothique très ancienne (XIIIe ou XIVe siècle).

puck dit: 14 juillet 2025 à 13h31

« Ô temps, suspends ton vol ! »

c’est beau ! c’est ce qu’on appelle dans le jargon une « utopie » : les romans, les poèmes etc… sont truffés de trucs utopiques du même genre.

Musil dit des trucs hyper intéressants sur le lien entre le probable et le possible d’un côté et l’utopie de l’autre.

à savoir qu’avant de savoir qu’un truc est utopique il reste dans le champs des possibles.
quand le poète dit « ô temps suspend ton vol » pour lui cela entre dans le champs des possibles dans la mesure où les poèmes ne parlent jamais de choses irréalisables pour pas que le lecteur lise ce ver en ce disant « tu parles d’une foutaise : tout le monde sait que c’est irréalisable ».

faire croire que l’utopie reste dans le champs des possibles c’est la grosse force du poème et aussi du roman, sauf que pour le roman on l’a complètement oublié, mais don Quichotte c’est un roman où il n’y a que des utopies que l’auteur par l’intermédiaire de Sancho arrive à nous faire accepter comme possible pour que le roman puisse vivre : en fait c’est Sancho qui maintient en vie l’utopie et donc le roman.

puck dit: 14 juillet 2025 à 13h36

Musil a vu les choses sous cet angle parce qu’il est un disciple du type qui a inventé ce qu’au 20è s. on a appelé l’expérience de pensée : E. Mach.

comme la physique ne concernait plus que des choses non expérimentales ou non observables il fallait les pondre par le biais d’expérience de pensée, ce qui consistait à rendre possible des trucs improbables, comme quand Einstein trouve les lois de la relativité en imaginant être à cheval sur un photon de lumière.

du coup l’HSQ est un livre écrit autour d’expériences de pensée du genre : qu’arriverait-il si… + hypothèse non probables mais rendant possible une loi générale.

puck dit: 14 juillet 2025 à 13h45

il existe des limites aux expériences pensée.
exemple : Montaigne dit qu’il n’est pas possible de parler de la vieillesse parce que pour en parler il faudrait être un juge extérieur à la question et là il fait le parallèle avec les guerres de religions : pour être arbitre il ne faut appartenir à aucun des 2 camps.

c’est dommage que l’Europe ait oublié cette leçon de sagesse de Montaigne pour le conflit en Ukraine.

l’Europe n’était pas impliquée : c’est un contentieux entre russes et ukrainiens.

sûr que si on est ukrainien on se bat pour l’Ukraine et si on est russe pareil pour la Russie, et là l’Europe avait la chance d’être extérieur et se poser en arbitre pour régler ce contentieux comme le préconise Montaigne.

dans ce cas la sagesse aurait été de trouver un accords comme celui trouvé entre catholiques et protestants ou alors proposer un fédéralisme puisque l’Europe a en son sein des exemples d’états fédéraux qui font cohabiter ensemble des ethnies différentes qui parlent des langues différentes et ont des religions différentes (cf Suisse ou Belgique).

en fait non, l’Europe n’a pas suivi cette sagesse montaignienne : elle a préféré s’engager.

et là y’avait pas besoin d’être docteur en géostratégie pour comprendre qu’en se faisant l’Europe ne ferait qu’empirer les choses au lieu de les calmer.

c’est pour ça tous ces gens qui parlent de Montaigne j’y crois plus ! c’est tout du flan !

puck dit: 14 juillet 2025 à 13h48

l’Europe n’a fait qu’empirer le conflit en Ukraine sauf qu’avec des types comme Macron qui n’est qu’un gamin capricieux, on se demande jusqu’où il est capable d’aller, le problème est qu’en général avec les gamin trop capricieux ça se finit toujours très mal.

puck dit: 14 juillet 2025 à 13h51

on croit que la vieillesse est un rétrécissement du champs des possibles, du coup c’est toujours une bonne nouvelle d’apprendre qu’une meuf de 87 ans s’est barrée avec son voisin.

Claudio Bahia dit: 14 juillet 2025 à 13h51

et merci, une fois de plus, à Closer pour ce lien sur « la folie mathématique » (pour le moment je l’ai mis de cotê.
Voilà, c’est cela que j’étais venu chercher sur cette RDL, lorsque je me suis introduit ici, il y a déjà quelques années, comme si je pénétrais, sur la pointe des pieds, dans « L’Ecole d’Athènes »: du savoir français, de la culture française.
J’ai été souvent « surpris », pour dire les choses ainsi, mais j’ai aussi appris et me suis enrichi de beaucoup de choses inconnues de moi.

Jazzi dit: 14 juillet 2025 à 13h52

« connaissez-vous la Promenade Pereire ? c’est bien ?

Oui.

PROMENADE PEREIRE 1989
17° arr., boulevard Pereire, M° Porte Maillot ou Pereire

La ligne du chemin de fer d’Auteuil, créée par les frères Pereire à partir de 1852 pour relier Saint-Lazare à Auteuil, occupait la tranchée centrale du boulevard qui porte leur nom, ouvert à la même époque, que des ponts permettaient de franchir. La tranchée, empruntée par la ligne C du RER reliant la vallée de Montmorency et les Invalides, a été recouverte et le terre-plein central du boulevard aménagé en promenade en 1989. Ce parcours, succession de jardins ouverts et de squares clos de grilles, débute juste derrière la porte Maillot pour s’achever place du Maréchal-Juin, entrecoupé par les rues qui traversent perpendiculairement le boulevard.
Aménagée sur dalle, cette promenade de près de 1,5 hectare alterne aires de repos et de jeux, pelouses et pergolas ; plantée de poiriers et d’arbres de Judée, de plantes vivaces et de plantes de terre de bruyère, elle est décorée de rosiers et de jardinières. Des sculptures en bronze, toutes œuvres de Boris Lejeune, lui donnent son unité : les Arbres (1988), la Rivière et la Mer (1989), les Vignes et les Champs (1990).

et le quartier des Batignolles ? »

Quartier très sympa, villageois, commerçant et… bobo, organisé autour de l’église Sainte-Marie-des-Batignolles et du square créé au Second Empire.

SQUARE DES BATIGNOLLES 1862
17° arr., place Charles-Fillion, rue Cardinet, M° Brochant

Tout au long du XVIII° siècle, le territoire des Batignolles, situé entre les hameaux des Ternes et de Monceau, est une sorte de lande inculte qui sert essentiellement de terrain de manœuvres. Sous la Restauration, quelques spéculateurs avisés y achètent à bon marché des terrains sur lesquels ils construisent de petites maisons de campagne qui vont bientôt attirer une population de petits bourgeois, commerçants, retraités et rentiers. Le hameau des Batignolles, qui dépendait de la paroisse de Clichy, est érigé en commune en 1830 avant d’être rattaché à Paris par l’annexion en 1860 de tous les villages situés entre le mur des Fermiers généraux et l’enceinte fortifiée de Thiers.
Situé au chevet de l’église Sainte-Marie-des-Batignolles, simple chapelle de 1828 agrandie et érigée en paroisse en 1835, le square des Batignolles est aménagé en 1862 par l’ingénieur Alphand sur un emplacement dénommé place de la Promenade qui n’était en réalité qu’un vaste terrain vague servant surtout de dépôt de matériaux.
Alphand en fait un jardin dans la lignée des autres réalisations haussmanniennes, avec sa pièce d’eau, son ruisseau, sa cascade et de vastes pelouses en pente entourées d’une allée circulaire et coupées d’allées perpendiculaires.
Ce jardin au dessin pittoresque connut les heures sombres de la Commune de Paris (1871). Après les furieux combats qui eurent lieu dans le quartier, on y creusa une fosse commune pour enterrer les corps de nombreux insurgés qui avaient été fusillés.
En 1930 fut inauguré le buste en marbre blanc du poète parnassien Léon Dierx (1838-1912), habitant du quartier, par le sculpteur Léopold Bony de Lavergne. Les Vautours en pierre noire de Volvic, par Louis de Monard, ont pris place en 1932 au centre de la pièce d’eau.
Trois platanes plus que centenaires hauts de 30 à 40 mètres l’ombragent.
https://www.lelezarddeparis.fr/histoire-des-jardins-de-paris-2

puck dit: 14 juillet 2025 à 13h57

Macron est un gamin capricieux du coup il est égoïste qui n’aime que lui qui du coup s’en tape complet de son peuple : il imagine que les français c’est un truc qui va servir à faire entrer son nom dans l’Histoire ou d’autres conneries de ce genre ce qui fait qu’il complètement hors contrôle.

et savoir qu’un type qui a le pouvoir du feu nucléaire est hors contrôle c’est là où la France est probablement en train de vivre la situation la plus dangereuse de toute son histoire.

puck dit: 14 juillet 2025 à 13h59

« Les Vautours en pierre noire de Volvic »

encore un qui avait bien raison de se méfier des eaux minérales.

JC..... dit: 14 juillet 2025 à 14h09

« JC, De Launay fut un parfait incapable, en tout inférieur à sa mission. Il voulut discuter avec les insurgés , qui le lui firent payer très cher quelques heures après…. » (MC)

Cher MC, je sais, et je rend hommage à De Launay en sa qualité de victime des crapules révolutionnaires, ignobles tueurs qui l’on buté et qui ont promené joyeusement sa tête sur une pique parisienne. Bref, son niveau intellectuel m’importe peu.

Révolutionnaires assassins !!!
Vive le Roy !!!

Pablo75 dit: 14 juillet 2025 à 14h31

« connaissez-vous la Promenade Pereire ? c’est bien ?
Oui.
Jazzi dit: 14 juillet 2025 à 13h52

C’est une blague? C’est d’une banalité totale… Je ne connais aucun Parisien qui se dise: – Tiens, je vais me balader Bd. Pereire ! Moi je le connais uniquement parce que dans le coin il y avait il y a 20 ans l’une des meilleures bibliothèques municipales de Paris (la plus moderne – la seule où on pouvait trouver le Journal de Léautaud en 2 gros vols. si mes souvenirs sont bons, d’où mon « expédition » là-bas). Sans cela, je n’aurais jamais mis les pieds dans ce boulevard. Et le quartier des Batignoles n’a aucun intérêt, non plus.

Pablo75 dit: 14 juillet 2025 à 14h38

On a envie de lui répondre : De quel livre tu parles, ma poule ?
Elle nous l’a dit trois fois. Clopine l’a lu. Et un autre aussi l’a lu. Ça commence par S. L’auteur est une femme.
rose dit: 14 juillet 2025 à 12h09

Mais tu crois que tout le monde est ici toute la journée comme toi ou quand il débarque de temps en temps il lit tous les commentaires écrits depuis la dernière fois qu’il est venu?

Quand on écrit ici, la moindre des choses est d’avoir la politesse de dire de quoi on parle, à qui on répond, à quel post on réagi, bref, quel est le contexte de notre intervention. Mais demander cela à une femme, c’est lui demander la lune. (Je dois reconnaître, pour être juste, que Clopine pour cela elle est assez précise, qu’en la lisant on ne se dit pas: – Mais de quoi elle cause?).

Pablo75 dit: 14 juillet 2025 à 14h44

D’ailleurs, Clopine est l’anti-Rose. Dans les messages de Rose, on ne comprend rien. Dans ceux de Clopine, on comprend trop.

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