de Pierre Assouline

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La République des livres
Passer l’hiver avec Schubert

Passer l’hiver avec Schubert

Il y a quelques temps dans ces colonnes même, j’exhortais éditeurs et traducteurs (car c’est ce sont souvent ces derniers qui découvrent, révèlent et apportent les textes aux comités de lecture) de s’emparer d’un livre dont la lecture en anglais m’avait fasciné : le récit d’une obsession et de son anatomie par le grand ténor Ian Bostridge (Londres, 1964) dans Schubert’s Winter Journey publié par Faber and Faber en Grande-Bretagne et Knopf aux Etats-Unis. Et depuis, chaque fois qu’un micro m’était tendu notamment à France Musique et France Culture, quel que fut le sujet, je m’arrangeais pour placer mon petit couplet sur l’émerveillement que m’avait causé la lecture de ce livre, ce qui me valut à chaque fois courriers et courriels d’auditeurs pressés d’en savoir davantage. Gardons-nous de croire en notre influence, coupable pêché d’orgueil. Cela a dû alimenter le bouche-à-oreillece petit concert a peut-être eu sa part dans la parution aujourd’hui du Voyage d’hiver de Schubert (traduit de l’anglais et de l’allemand par Denis-Armand Canal, 440 pages, 29 euros, Actes sud). Une édition qui rend justice à l’édition originale non seulement la délicatesse de sa traduction (avec le souci de respecter leur musique en musique par Schubert lorsqu’il s’est agi de traduire les poèmes de Wilhelm Müller) mais encore par le soin apporté à la fabrication de l’objet ; car sans relever de la catégorie « Beaux-Livres », ce qu’il n’est en rien à commencer par le format courant, il est illustré selon le voeu de Ian Bostridge par des incrustations de tableaux bien sûr mais aussi de poèmes, portées, photos, dessins et même le logo de la Deutsche Post !

Cette enquête ne captivera pas seulement les interprètes, les férus d’histoire de la musique et les mélomanes mais tout autant ceux sur qui le romantisme allemand exerce une durable et profonde séduction. Ce livre est des rares à pouvoir modifier tant l’interprétation que l’écoute d’une oeuvre aussi célèbre, même si le récital de lieder n’occupe plus la place suprême qui était autrefois la sienne tant dans la vie privée quotidienne que dans les concerts publics. Ian Bostridge, lui, a grandi avec les enregistrement du pianiste Gerald Moore et la voix de Dietrich Fisher-Dieskau. Difficile de s’en déprendre, il l’admet. Son livre n’en demeure pas moins le fruit d’une intime fréquentation d’une grande oeuvre par son interprète, une rumination de vingt ans comme peu d’écrivains y consentent avant de coucher sur le papier le motif de leur tourment. On peut goûter ce voyage dans le voyage, plus allègre que l’austère beauté qu’il analyse, sans avoir en permanence dans le creux de l’oreille les vingt-quatre lieder qui constituent le Winterreise de Schubert, le grain de la voix du chanteur, les accords du piano ni même les poèmes de Wilhelm Müller qui disent l’amour, la perte, l’identité, la crise existentielle, le sens de la vie…bostridge1_0

Au long de ses soliloques, un jeune homme abandonne l’amour de sa vie et se résigne lentement à l’idée de sa propre mort. Son désastre amoureux ne peut aboutir qu’à un départ car il sent dès lors un étranger dans ce qui fut le décor de sa passion. Au cours de son périple de retour, il fait d’étranges expériences avec des lieux et des choses de la nature, jusqu’à ce que dans le chant ultime, il rencontre le joueur de vielle (Der Leiermann ou The Hurdy-Gurdy Man, audacieusement rapproché de Mr Tambourine man). Ce voyageur est un exilé solitaire dont Bostridge invite à décrypter la lamentation enfouie au cœur de son secret. Dans son élan, il n’hésite pas à lui prêter des intentions, sinon une biographie, suggérant par exemple que le jeune homme avait dû être viré pour avoir commis le faux-pas d’avoir une liaison avec la jeune fille dont il était le précepteur. Et pourquoi pas ? Il se permet tout, jusqu’à nous faire part de son admiration pour Bob Dylan, Billie Holiday et Frank Sinatra.

Schubert a composé ce voyage d’hiver à la toute fin de sa courte vie, à 31 ans en 1828. C’était un vrai gentil, lui. Pas un faible : un homme profondément bon. Incroyable ce qu’il a pu donner, pour rien, naturellement. Bostridge a le mérite de le rappeler, ce qui ne l’empêche pas de nous entretenir de sa combinaison du Volkslied et du Kunstlied, de la simplicité de l’un et du raffinement de l’autre, ou de son culte de la nuit. Ou de ce que le voyage chez Schubert a quelque chose de fantastique, de surnaturel et même, osons le dire, de religieux. On ne célèbrera jamais assez le discret génie de celui qui a osé inscrire la trompe de chasse dans sa messe en la bémol majeur, et pas petitement puisqu’il lui a fait sonner le sanctus !

La lecture de ce livre est plus que mélancolique (il est vrai que le sous-titre « Anatomie d’une obsession » n’est pas sans résonance avec le fameux Anatomie de la mélancolie de Robert Burton), parfois joyeusement déprimante, et plus encore sur un fond de paysage enneigé, mais non sans humour, avec un je-ne-sais-quoi de sardonique. Bostridge fait d’ailleurs remarquer que Beckett était un grand fan de cette œuvre. N’empêche que, malgré la solitude du voyageur, on pense moins aux personnages de son théâtre qu’à un mot de Cioran assurant que « la musique est ce qui nous aide à être un peu mieux malheureux ». Pourtant, ces lieder de Schubert sont certes pleins de désespoir mais plus encore de passion, de sensualité et d’humour ; Bostridge ne va pas jusqu’à écrire que le silence qui clôt un concert du Voyage d’hiver est encore de la musique, mais il distingue la qualité de ce silence-là des autres. Et il sait parfois se taire dans son enquête, se lançant à lui-même et à nous autres lecteurs l’injonction « Assez de musicologie ! » quand il sent qu’il en fait trop sur l’assimilation du triolet ou la configuration rythmique. Ce même silence qui selon lui clôt tout récital du Voyage d’hiver :

« Un silence se fait, une fois éteints dans la salle les échos de la dernière phrase de la vielle- silence souvent prolongé et qui fait partie de l’expérience partagée pendant le cycle. Silence interprété autant par le public que par les artistes. Suivent habituellement les applaudissements « muets » qui peuvent se transformer en acclamations (…) Les règles normales du récital de chant sont ici suspendues. Aucun « bis » n’a été préparé : le public n’en attend pas, si enthousiaste qu’ait pu être sa réception du concert, et il n’y en aura pas de toute façon. Il règne un sentiment de gravité, d’avoir approché un univers supérieur quelque chose d’ineffable et d’intouchable »

SchubertC’est peu dire que cette œuvre (elle dure soixante-dix minutes en tout) jouit d’une discographie abondante. Dietrich Fischer-Dieskau l’a même en registrée à cinq reprises. Par des barytons donc (Schubert en avait tant écrit pour le baryton Vogl) mais aussi par des barytons-basse, des mezzo-sopranos, des ténors, des femmes aussi donc (Christina Schaefer) car l’œuvre ne propose pas un message mais une rencontre… Mais on ne sache pas qu’aucun d’entre eux ait jamais consacré des centaines de pages à creuser l’envoutement provoqué par le compagnonnage du Voyage d’hiver. C’est aussi que Ian Bostridge est un musicien atypique en ce qu’il n’a pas été formé dans les écoles de musiques et les conservatoires, mais plutôt du côté des historiens puisqu’il est diplômé d’histoire et de philosophie des sciences après avoir étudié à Oxford puis Cambridge et qu’il a un temps enseigné la théorie politique et l’histoire de l’Angleterre au XVIIIème siècle (il n’est chanteur professionnel que depuis l’âge de 30 ans). Et même parmi eux, il est marginal puisqu’il avoue que sans le moteur de recherche dans son ordinateur, il n’aurait pu mener ses recherches à bien.

Pour écrire ce qui apparaît comme un « Winterreise à travers les âges », il fait autant appel à la musicologie qu’à l’histoire culturelle et à la psychanalyse, mais sans excès car contrairement à tant d’universitaires, du moins des Américains, il ne passe pas son temps à conjecturer sur l’éventuelle homosexualité du compositeur (au milieu du XIXème siècle, il était courant de désigner la musique de Beethoven comme masculine, et celle de Schubert comme féminine !). Au fond, s’il a écrit ce livre, c’est aussi pour conserver en lui cette œuvre dans toute sa fraicheur alors qu’il l’a interprétée en public une centaine de fois, et qu’un nouveau pianiste, un nouveau public et une autre salle ne suffisent pas toujours à renouveler le bonheur des premières fois. En 1997 déjà, il avait ouvert une nouvelle voie en consacrant un documentaire au cycle romantique de Schubert que Channel 4 diffusa en Grande-Bretagne.

Digressif ? C’est peu dire. Il y est autant question de l’enseignement de Salieri ou du climat politique  réactionnaire de l’Allemagne et de l’Autriche des années 1820 que de la formation et de la fonte des glaciers, de la fascination du compositeur pour les livres de James Fenimore Cooper, des effets de la syphilis sur le mental, de l’arbre magique au cœur de Des Lindenbaum ou de la culture teutonne. On s’en doute, les poèmes de Müller y sont passés au peigne fin tant pour eux-mêmes que dans une perspective comparatiste (Byron). C’est l’occasion pour l’auteur de payer sa dette à l’un de ses maîtres de jeunesse, son professeur d’allemand qui lui révéla la beauté poétique des lieder, et pas seulement ceux de Schubert.

Oserais-je l’avouer, si je me suis laissé emporter par cette exploration inouïe d’une œuvre musicale, c’est aussi parce que les Lieder de Schubert sont une de mes madeleines. Pas seulement le Voyage d’hiver , car il y en a près de six cents. Je n’ai pu m’empêcher d’en placer certains au cœur de mon roman Sigmaringen ; et si mon héros s’appelle Julius, c’est sans doute parce que j’avais en permanence sous les yeux la couverture du CD des lieder de Schubert interprétés par Ian Bostridge accompagné au piano par … Julius Drake. Mes préférés sont An Den Mond ou Auf Dem Wasser Zu Singen, ou encore Nacht und Traüme. Que des chants d’une pureté cristalline qui ont le pouvoir d’ouvrir plus largement l’âme toutes passions abolies.

C’est peu dire que l’on quitte ce livre à regret. En fait, on s’en sépare comme on abandonne une salle de concert après un récital du Winterreise. A la fin de son récit, Ian Bostridge dit que, contrairement aux autres concerts de musique classique, ic il n’y a pas de distance d’ébahissement entre le public et le chanteur, la virtuosité étant dissimulée, discrète, tant le public est invité à s’identifier au personnage habité par le chanteur.

« Dans ces conditions, après avoir pénétré si profondément des arcanes aussi intimes; après cette confrontation mutuelle de part et d’autre de la rampe; après avoir dévoilé nos fragilités réciproques pendant soixante-dix minutes (ce qui est une durée considérable), un retour à la « normalité » peut poser quelques problèmes. Les rituels de fins de concert peuvent aider tout bien que gêner : il est parfois impossible de faire les choses habituelles -retrouver des amis, prendre un verre, souper. La solitude est souvent plus attirante -et préférable »

Etrange comme il en va parfois de même avec les rituels de fin de lecture, de certaines lectures, d’une telle lecture.

(« Cantonnement d’étape devant Paris, 24 octobre 1870 » huile sur toile, 1894, de Anton von Werner, BPK/nationalgalerie ; « Ian Bostridge » photo D.R. ;

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2 377 Réponses pour Passer l’hiver avec Schubert

Widergänger dit: 10 janvier 2018 à 23h05

« On ne se marie pas pour soi, quoi qu’on dise ; on se marie autant ou plus pour sa postérité, pour sa famille » (Michel Eyquem de Montaigne, Livre III, Ch.4). Telle était la pensée de Montaigne au sujet du mariage. Plus encore, ce dernier disait « La plus utile et honorable science et occupation à une femme, c’est la science du ménage ». (Livre II, Ch.9)

« Montaigne et les femmes » est un sujet incontournable lorsque l’on parle du philosophe. Ce dernier avait des rapports plus ou moins compliqués selon les femmes qu’il abordait.

Il ne faut pas omettre que l’égalité des hommes et des femmes n’existait pas à l’époque de l’écrivain. Il se considérait d’ailleurs comme fervent du sexe faible. Certes il admirait les femmes et leurs valeurs, mais toujours inférieures à l’homme. C’est d’ailleurs sa fille d’Alliance, Marie de Gournay, qui sortira de l’ombre avec son œuvre « L’égalité homme-femmes », écrit en 1622 et qui fera polémique autour d’elle.
http://www.chateau-montaigne.com/blog/montaigne/montaigne-et-les-femmes

Widergänger dit: 10 janvier 2018 à 23h07

Le chapitre 5 du livre III des Essais de Montaigne, « Sur des vers de Virgile » – de la page 611 à la page 650 de notre édition “Poche” –, pièce centrale de ce troisième tome, qui est proprement celui où Montaigne se livre à la plus minutieuse observation de lui-même, est, comme on pouvait s’y attendre, celui où les aveux de Montaigne sont aussi le plus surprenants.

Dans ce chapitre par lequel tout débutant dans la découverte des Essais devrait commencer sa lecture, Montaigne se confie de façon très intime, et, de ses goût alimentaires à ses pratiques amoureuses, on en vient bien sûr au sujet qu’il privilégie, et pour lequel ce chapitre a été conçu : les femmes. On verra qu’au miroir de l’opinion commune de son temps il se présente comme un fervent admirateur du sexe faible – car il ne faut évidemment pas juger le XVIe siècle selon les critères d’aujourd’hui.

Retenons, parmi les éléments les plus surprenants de ce chapitre, et pour donner une idée de la grande sincérité de l’auteur, l’aveu sans équivoque que Montaigne est « vicieux en soudaineté » – ce qui aujourd’hui définit exactement ce qu’on appelle un « éjaculateur précoce », et, aveu encore plus rare chez tous les écrivains qui ont osé brosser leur portrait, que « nature l’a traité illégitimement et incivilement […] et d’une lésion énormissime », ce qui, grâce au contexte, nous apprend que l’auteur des Essais était doté d’un tout petit sexe !

C’est Madeleine Lazard, biographe de Montaigne (Fayard, 1992), qui présente ici ce fameux chapitre 5 du livre III.
https://www.arlea.fr/Montaigne-et-la-femme

rose dit: 10 janvier 2018 à 23h09

elle est très belle, celle de Gournay. La mienne est un peu comme ça mais avec du gris.

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 23h10

Rose, oui, c’est un pic épeiche. De moins en moins présent… Comme tant d’autres. Mais bon. Vivement le printemps : j’habite un endroit préservé où, au matin, le concert des oiseaux est si impressionnant qu’il aurait ravi Messiaen, pour sûr.

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 23h13

Faut voir le contexte, d’après WGG, pour juger des dimensions. Et encore. Comme chacun sait, elles ne signifient rien… (c’est pendant des petits moments erdéliens, comme ça, que Màc nous manque)

Jean Langoncet dit: 10 janvier 2018 à 23h14

De kaddish à caddie … Après Hölderlin, Montaigne ; quelqu’un a une toise qu’on vérifie un petit truc avant de passer en caisse ?
La société de consommation, ce n’est pas tout

rose dit: 10 janvier 2018 à 23h15

L’idée de progrès est donc d’origine juive.

y avait longtemps.
peut-être trois jours 🙁

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 23h16

… Il y avait un livre de Han Suyin qui s’appelait « un été sans oiseaux ». J’ignorais encore, à l’époque, que j’allais habiter aux champs, mais mon coeur s’était déjà serré rien qu’à évoquer cette possibilité d’une saison sans oiseaux. Plus que le soleil, c’est bien le jardin sans chants qui me mélancolise, l’hiver. Et pourtant : nous avons installé une mangeoire où, tous les jours, plus d’une dizaine de passereaux viennent se ravitailler. Mais le silence, le matin quand je sors, et que je n’entends que le bruit des voitures, me serre le coeur. Heureusement, ça y est : on va vers l’été. Avec oiseaux.

rose dit: 10 janvier 2018 à 23h19

oui les jours rallongent nettement.
Clopine, le nom de votre toponyme Beaubec a quelque chose à voir avec les oiseaux ?

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 23h20

Tous les pics se raréfient à vitesse grand V. Pas que, bien sûr. Mais quand 70 % des insectes volants disparaissent en trente ans (ce qui a été démontré dernièrement, scientifiquement, en Allemagne…), il est normal que les oiseaux dépérissent itou… Et parfois, on se demande à quoi sert d’être cultivé, voire érudit, d’aimer lire et penser, si c’est pour, au bout, ne rien faire du tout pour notre pauvre monde qui se disloque. Bon sang, est-ce si difficile que cela d’adhérer à la LPO ???

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 23h23

Rose, « bec » veut dire « ruisseau ». « Beaubec » veut dire « beau ruisseau », et tous les noms de l’endroit nous ancrent dans cette perspective liquide : le lieu-dit « les ruisseaux », « les brouillards » … Beaubec a été une très grande abbaye, puis le hameau de « la Rosière » lui a été adjoint.

Chez Proust, « Balbec » est fabriqué également à partir de ce « bec », qu’on retrouve partout en Normandie…

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 23h26

Vous avez des poules qui sont de bien belles étrangères, de Chine ou d’Inde, dirait-on, Rose. Où vivent-elles ? Près de vous, dans votre jardin, dans la doulce France ?

rose dit: 10 janvier 2018 à 23h33

reste-t’il trace de cette abbaye Clopine ?

oui un de mes voisins aime les vaches et récemment j’ai découvert qu’il collectionnait les poules et les coqs aussi ; il m’a fait visiter. Sa fille lui emmène des oeufs, je ne sais pas où elle trouve ça et lui les met à couver et il a la surprise lorsque l’oeuf éclôt.

Celles de Chine, il les appelle des poules qui ont les plumes plantées à l’envers pck elles sont comme frisées ; ce sont de très belles poules.

Widergänger dit: 10 janvier 2018 à 23h33

Le mot « bec » doit avoir un rapport crtain avec le mot « bach » (ruisseau) en allemand. Même étymologie probablement. Faut voir.

rose dit: 10 janvier 2018 à 23h34

moi j’ai un chien et je ne peux avoir de spoules mais un jour j’aurai des poules de collection moi aussi. Et plus de chien.

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 23h44

Mais Proust, par la voix de Brichot, cite « Beaubec » dans la Recherche (l’abbaye dédiée à Saint Laurent), et explique l’étymologie de « Bec »… Vous êtes un sacré farceur, WGG, vous le saviez, et sans doute rêvez-vous d’être considéré ici, comme Brichot l’est, chez les Verdurin, par le Narrateur. Mais méfiez-vous : si le Narrateur apprécie l’érudition de Brichot, il relève sans pitié sa pédanterie insupportable (bon, d’accord, c’est plutôt M. Court que vous) et l’afflige de bien des maux, notamment de faire des calembours déplorables.

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 23h47

Et Caudebec, Bolbec, etc. Presqu’autant que de noms se terminant en « ville » (les « villas » romaines…)

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 23h51

Et aussi, non, il ne reste pratiquement rien de l’abbaye. Les bois sont désormais en grande partie privés, et les traces qu’on peut y retrouver facilement concernent plutôt des rampes de lancement qui avaient été construites pour les sinistres V2 ; c’étaient des prisonnières russes qui avaient été emprisonnées et cantonnées autour de Beaubec, pour construire justement ces rampes de lancement… Leurs souffrances terribles ont été bien oubliées aujourd’hui. Il faut un Clopin (natif du coin) pour en faire encore état, mais tout le monde s’en f…, en réalité.

Widergänger dit: 10 janvier 2018 à 0h03

Dieu me garde de me prendre pour un Brichot. Pour la fonction des Brichot & Cie dans La Recherche, lire Proust et les signes, p. 127 et sq.

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 0h08

Mais vous en êtes un, bien entendu. Une sorte de Brichot : je suis sûr qu’avec vos invectives, vos obsessions, votre solitude et votre insanité, vous auriez inspiré Proust. Mélangé avec quelques caractéristiques d’autres olibrius de votre acabit (M. Court, tenez..), ça aurait donné un personnage croquignolet, chez les Verdurin !

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 0h12

… Et puis, chez Proust et sans aller chercher des références érudites, il suffit de lire le livre et on comprend parfaitement : les Brichot comme les Norpois, les Cottard ou les Goncourt ont tous le même emploi : se moquer des langages préfabriqués, issus des tics professionnels ou de la suffisance des locuteurs. Proust, dès qu’il entend quelqu’un aligner ce qu’on appellerait aujourd’hui des « éléments de langage » identifiables, les repère et… s’en moque… Ce qu’il serait gâté, ici !

Widergänger dit: 10 janvier 2018 à 0h14

Ici je suis widergänger. Rien à voir avec moi dans la vie réel. Dans la vie réelle, je n’ai jamais besoin d’affronter des Clopine et autre insulteurs des âmes bien nées comme la mienne.

Tous les gens savants ne sont pas des Brichots. Faite un peu preuve de discernement pour une fois, ça nous changera. Mais n’oubliez jamais que le discernement fut appris à l’homme par le serpent au paradis. C’est précisément le mot qu’il emploie. Mais vous en manquez singulièrement.

Widergänger dit: 10 janvier 2018 à 0h16

Oui, bien sûr, mais il faut aussi comprendre qu’ils s’opposent à d’autres personnages, dont le narrateur, dans leur déconstruction précisément du Logos grec, comme l’explique fort bien Deleuze. Et ça, ma grande Clopine, ce n’est pas si évident que ça à comprendre de prime abord.

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 0h21

Pfff… Taratata… Je refuse de me laisser embarquer dans des considérations absconses, bien souvent élaborées pour cacher un manque d’accès direct à une oeuvre. Deleuze n’est pas fait pour moi : je vous le laisse, goinfrez-vous si cela vous chante, mais ne tentez pas de m’impressionner avec ça… Mon « manque de discernement » que vous enrobez d’une référence biblique (soupir, grands dieux !) ne m’empêche pas d’évaluer la cuistrerie de certaines théories intellectualisées à outrance, vous savez !

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 0h24

Et puis je refuse que vous m’accusiez de vous « insulter ». De la part de quelqu’un qui m’a taxée d' »antisémitisme » sans jamais s’excuser, alors que c’est pour moi une insulte des plus graves, c’est juste un peu trop fort de café.

Petit Rappel dit: 10 janvier 2018 à 1h20

Colpine Fouilletrou décrit bien les Poules, On peut au moins lui reconnaitre ça….

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 5h10

@Il n’ a jamais été hérétique ce Jacques Duèze élu Jean XXII…

source wiki ?
Allons, allons, c’est pas sérieux.

Pas sérieux, ceux qui ont lu « le Nom de la rose », 1982 pour la traduction française, à propos de ce pape honni des bonnes gens et pour cause, -sans lui l’Europe aurait peut-être connu un autre destin, va savoir-
et qui a été proposé en intertextualité pour être transposée, pour au moins une étape du long voyage de Guillaume et Adso, au monastère de Roquebrune sur Argens, dans le Var; avec de Ligonnès, comme moine intégriste et criminel, et un Adso de Melk qui restait quand même à dénicher.

Mais l’art. wikiwiki, contient effectivement quelques informations capitales:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_XXII

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 5h37

Balbec chez Proust, et pas ailleurs:
« La toponymie joue un rôle important dans la Recherche et l’étymologie du toponyme est donnée dans le roman par le professeur Brichot : « […] je demandais à Brichot s’il savait ce que signifait Balbec. « Balbec est probablement une corruption de Dalbec, me dit-il. […] Or donc, continua Brichot, bec en normand est ruisseau […] C’est la forme normande du germain Bach […] . Quant à dal reprit Brichot, c’est une forme de Thal, vallée […]. » »1 Dans « Noms de pays : le nom », qui forme la dernière partie de Du côté de chez Swann (le premier tome de la Recherche), le narrateur décrit en détail les rêveries qu’éveillent chez lui les noms de différentes villes, dont Balbec. » wiki

Giovanni Sant'Angelo dit: 10 janvier 2018 à 5h37


…si, si,…Clopine à raisons de défendre, ses discernements personnels,…aussi,…

…des nuages de vapeurs,…la bonne cuisine,…
…le droit du sol,…faut pas, lui remuer, la terre, comme prétextes aux jardinages,…
…( … ),…etc,…

Bloom dit: 10 janvier 2018 à 5h40

Hardy ?A coté des très connus Jude l’obscur et Tess d’Uberville, i y a un drame injouable, un beau monstre littéraire, The Dynasts.
Pour sortir des entiers battus.

Effectivement. Injouable et parfois difficilement lisible…
Parmi les autres détours hardiens peut-être plus accessibles, deux grands romans, Les Forestiers (The Woodlanders), Loin de la foule déchainée (Far from the Madding Crowd*) & ses poèmes, de grande qualité, injustement méconnus en France.

*citation extraite d’un vers du célèbre poème de Thomas Gray Elégie sur un cimetière de campagne (Elegy on a country churchyard) – « Far from the madding crowd’s ignoble strife » (Loin des infâmes déchirements de la foule déchainée)

Bloom dit: 10 janvier 2018 à 5h59

L’avez-vous lu en anglais, Bloom? (4321 de Paul Auster)

Je suis en train de le lire, Lavande. L’anecdote du début est une vieille histoire juive authentique, qui concerne le « créateur » des tracteurs Fergusson, qui n’a d’Écossais que le nom…Je suis sous le charme, pour l’heure (ce qui ne fut pas le cas avec ses romans depuis ‘Leviathan’, trop « fabriqués » à mon goût). La dimension historique (le mouvement des droits civiques) y est pour beaucoup, je pense.

Sergio parlait « d’identité » dans un com précédent à propos de la citation « ce qui signifiait que chacun vivait dans un monde légèrement différent de celui des autres ». Je préfèrerais à celle-ci la notion « d’individualité », bien moins manipulable.

L’émission devrait être passionnante car lui et Siri Hustvedt sont non seulement de grands créateurs, mais également de très belles personnes, chaleureuses et authentiques. Enjoy!

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 6h03

« Les bois sont désormais en grande partie privés, et les traces qu’on peut y retrouver facilement concernent plutôt des rampes de lancement qui avaient été construites pour les sinistres V2 »

Il doit y avoir confusion, il doit s’agir des V1, les installations pour lancement des V2, c’était dans le Pas de Calais. Et, plus tard, et bien plus loin, aux US…
https://www.hydroretro.net/etudegh/v2armestrat.pdf

Evidence dit: 10 janvier 2018 à 6h19

Tristant Bernard connaît bien le p’tit Court : « Les gens ont une grande satisfaction à savoir ce que les autres ne savent pas »

Widergänger dit: 10 janvier 2018 à 6h19

Clopine pratique le terrorisme intellectuel de bas régime. Elle aurait le droit d’insulter les gens qui, eux, n’aurait pas le droit d’y voir matière à reproche… Ah, c’est fort de roquefort ! Ah, elle est unique, la Cloclo, c’est moi qui vous le dit !

Tout le discours de nature linguistique que tient La Recherche sur les noms, leur étymologie et le reste s’insère dans une critique du Logos dans la Recherche, qu’analyse Deleuze.

Cloclo prétend à la fois être passionnée par La Recherche et elle méprise un Deleuze qui explore précisément son sens. Il y a là un paradoxe que j’assimile au complexe du pauvre en esprit, qui dit d’où on sort.

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 6h32

Il y a là un paradoxe que j’assimile au complexe du pauvre en esprit, qui dit d’où on sort.

pas mal. Ajouter, pour ce qui la concerne: du poulailler.

Je sors 😉

rose dit: 10 janvier 2018 à 8h12

Clopine
les éléments de langage cela s’ appelle les gimmicks je crois.
Clopine quoique ne souffrant pas de tuberculose je veux bien faire partie du poulailler.
comme celle que j’ ai vue à l’ automne de mes yeux, je trouverai une palette qui cache un vieux pot en terre. grand haut et confortable. J’ y cacherai mes oeufs. Du fermier qui s’ en ferait une omelette de la mère Poularde je les couverai et hop j’ aurai dans ? jours une petite famille qui me courirait derrière et se cacherait sous mes ailes en cas de danger. ???

et alii dit: 10 janvier 2018 à 8h34

une petite famille qui me courirait derrière
et le,professeur de grammaire restirait sur la touche

rose dit: 10 janvier 2018 à 8h34

Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux. 4. Heureux les affligés, car ils seront consolés. 5.

l’ oeuf qui vient de la poule est un des premiers aliments à consommer sain. D’esprit.

rose dit: 10 janvier 2018 à 8h35

le prefesseur de grammaire devant l’ omelette aux blancs battus en neige se tiendrait coi.

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 8h56

les installations pour lancement des V2

yavait ni rampe ni hinstalation pour les lancement v2 schweinhund..

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 8h57

Sergio parlait « d’identité » dans un com précédent à propos de la citation « ce qui signifiait que chacun vivait dans un monde légèrement différent de celui des autres ». Je préfèrerais à celle-ci la notion « d’individualité », bien moins manipulable

tu crois sincérement que c’est un sanctuaire kabloom..hallons..c’est ça hune hidéologie

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 9h00

Deleuze n’est pas fait pour moi

ha cque c’est qula présomption à contrepied bonne clopine..t’es pécho..le monde n’est pas un service à la personne schweinhund

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 9h04

Et puis, chez Proust et sans aller chercher des références érudites, il suffit de lire le livre et on comprend parfaitement

pourquoi pas..il est pas hinterdit cependant de s’en hinspirer..c’est ce que fait deleuze..et non pas de s’en servir..ce que font tout un tas de parfait faisans

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 9h08

Le mot « bec » doit avoir un rapport crtain avec le mot « bach »

c’est dlanglo norman flahute dracul..bref c’est du français..dans les becques..j’y allais pécho des gros narvalo comme toi

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 9h13

La poule de Gournay aussi est magnifique : une sorte de veuve joyeuse, ébouriffée, blanche dessous et pierrée de noir

caillouté..bonne clopine..’cailloutée’..et c’est vrai qu’elle en srait presque bandante la mémère..

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 9h18

moi j’ai un chien et je ne peux avoir de spoules

c’est juste hune question d’éducation et de savoir vive..dailleurs un border apprends a empécher que les poules se dispersent trop trés facilement..car le plus pire c’est le rnard..le rnard c’est dvenu une plaie terrifante abominabe..et bonne clopine sait pourquoi

Chaloux dit: 10 janvier 2018 à 9h19

« Ici je suis widergänger. Rien à voir avec moi dans la vie réel. » (Professeur de litres).

Évidemment dans la wie réielle c’est encore pis!

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 9h22

Il ne faut pas omettre que l’égalité des hommes et des femmes n’existait pas à l’époque de l’écrivain

à la fin du moyen age il y a eu régression sur ce point kabloom..le fameux ‘monde plein’

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 9h23

hors ça..hon préfère l’hignorer la vastitude de tes turpitudes mon larbin..ici au moins t’es poigné..et craintif

Lavande dit: 10 janvier 2018 à 9h26

J’aime bien l’échange de Clopine et Rose sur les poules.
Quand j’avais 4 ou 5 ans, en vacances chez mes grands-parents, j’avais une poule apprivoisée qui me suivait partout et que je pouvais prendre sur mes genoux pour la caresser. C’était une belle petite poule rousse et j’adorais le conte du père Castor sur la petite poule rousse et son amie la tourterelle.

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 9h26

« l’aménagement du territoire » (lire : la destruction violente, triomphaliste et suicidaire d’un fragile bocage…)

phoutre cul bonne clopine..le fragile bocage était un drole d’haménagment de territoire..de main d’homme..et dfemmes sacré nom..

JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 9h49

« la mère poularde c’est au bordel »

Le Mont Saint-Michel n’est pas une maison close, le boug !

JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 9h51

« Hé merdre ! la neige me gâche les vacances ! »

Le club Méd peut-être, renato !

JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 9h53

On a la chance, avec Clopine, de goûter aux joies de la vie champêtre et les rats de ville, WGG ou M. Court, font encore la fine bouche !

JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 9h54

Clopine a un chien ET des poules, rose !
Des ânes, des moutons et des abeilles aussi…

JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 9h58

La reprise des relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud c’est un peu comme l’Autriche avec l’Allemagne nazie ?

JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 10h14

Ces nouveaux vélib jetés aux quatre coins de Paris, et inaccessibles à ceux qui n’ont pas de portables, comme moi, c’est un nouveau fiasco pour madame Hidalgo. Quelle dinde !

Chaloux dit: 10 janvier 2018 à 10h17

christiane dit: 10 janvier 2018 à 11 h 01 min

@JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 10 h 53 min
Moi aussi !

La méchanceté compulsionnelle de vieilles femmes hystériques est un excellent ressort romanesque, secondaire.

zerbinette dit: 10 janvier 2018 à 10h21

JAZZY à 11 h 01 : Un excellent film qui nous fait aimer l’Angleterre

Oui, une citation : « on ne parlemente pas avec un tigre quand on a la tête dans sa gueule » !!!

On pourrait transposer cette citation par ici ?

« on ne parlemente pas avec un.e enquiquineur.se
quand on ne peut pas l’empêcher d’envahir l’espace de messagerie » ???

zerbinette dit: 10 janvier 2018 à 10h24

La méchanceté compulsionnelle de vieilles femmes hystériques est un excellent ressort romanesque, secondaire.

Celle des vieux mecs vicieux aussi.

Chaloux dit: 10 janvier 2018 à 10h28

zerbinette, je ne suis pas encore vieux. Quant au vice… j’espère que vous avez un peu. Passe que vous soyez sotte comme un panier, mais triste… Je ne vous le souhaite pas. Bref je t’emm.

Ed dit: 10 janvier 2018 à 10h31

La méchanceté compulsionnelle de vieilles femmes hystériques est un excellent ressort romanesque, secondaire.

Des exemples ? J’étais en train d’y réfléchir.

JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 10h40

« Des exemples ? »

Folcoche d’Hervé Bazin (Vipère au poignet) ou Arsinoé de Molière (Le Misanthrope), Ed.

Chaloux dit: 10 janvier 2018 à 10h45

Ce type de méchanceté, retorse et dissimulée, très présent chez Dickens, dans toutes sortes d’enveloppes humaines. Pour les femmes malfaisantes sur le retour, romans de Mauriac, la cousine Bette, la comtesse de Ségur etc.

Ed dit: 10 janvier 2018 à 10h49

JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 11 h 43 min
« Des exemples ? » (bis)

LVDLB sur la RDL !

Je demandais des exemples romanesques. Qu’est-ce qu’on s’en fout d’elle !

La marquise de Merteuil est le seul qui me vient à l’esprit maintenant (en plus de ceux évoqués par les autres).

Chaloux dit: 10 janvier 2018 à 10h56

Christiane est malheureusement très méchante, Jacquot : son attitude vis-à-vis de Clopine qu’elle agresse systématiquement comme si elle-même était une grande dame et une haute intelligence est d’un ridicule qu’on pourrait difficilement qualifier. La dictature de la maitresse d’école et du prof de collège…

Ed dit: 10 janvier 2018 à 11h01

Si je devais compter le nombre de fois qu’une femme m’a volé dans les plumes depuis que je suis ici…Toujours sans que je ne demande rien à personne.

Ca montre que finalement, Internet n’est pas si différent de la « vraie vie » : des combats de coq (Chaloux et WGG) et des femmes qui en agressent d’autres pour les mêmes raisons.

JAZZY dit: 10 janvier 2018 à 11h02

C’est gentil de défendre Clopine, Chaloux, mais Christiane n’est pas la bonne cible !

christiane dit: 10 janvier 2018 à 11h04

@Chaloux dit: 10 janvier 2018 à 11 h 56 min
Votre admiration inconditionnelle pour cette clopine vous a fabriqué de belles œillères… Retournez donc aux premiers commentaires de clopine en 2008, date où j’ai par hasard rejoint ce blog. Analysez ses commentaires fielleux à mon égard. Cherchez ensuite, ceux qui ont suivi son retour… Non, je ne suis pas méchante. Jazzy c’est de quoi il parle… Il n’a certainement pas oublié une certaine conversation le jour de l’enterrement de MàC.
Gardez vos illusions, Chaloux et votre admiration inconditionnelle. On a les idoles qu’on peut… Vous ne savez pas tout. Elle le sait.

Ed dit: 10 janvier 2018 à 11h04

zerbinette dit: 10 janvier 2018 à 12 h 02 min
En littérature 87% des méchants sont … des hommes (huffingtonpost.fr)

hein hein…D’où ma difficulté à trouver des exemples de méchantes.

zerbinette dit: 10 janvier 2018 à 11h07

Christiane n’est pas méchante, mais elle peut être caustique, ce qui dans certains cas, peut se comprendre.

closer dit: 10 janvier 2018 à 11h09

Ni Christiane, ni Clopine ne sont méchantes les amis…Elles ont reçu ici toutes les deux leur part de mépris pour des raisons différentes et de temps en temps, elles ripostent.

Chaloux dit: 10 janvier 2018 à 11h11

Pour moi Christiane vous êtes la méchanceté et le mépris incarné. Mais vous avez de la chance, ce n’est pas l’avis du ban de poissons.

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 11h12

l’hestoire de mon larbin cherchant des appuis..car il ne sait et ne peut compter sur lui..c’est tout un poeme de flatteur corniaud et floué..

Ed dit: 10 janvier 2018 à 11h14

Christiane n’a pas encore exprimé de mépris à mon égard (contrairement à 3 crétins que je ne citerai pas), chose pourtant facile car je suis nouvelle. Elle n’est donc pas si méchante.

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 11h15

..je crois qu’il va phinir à pisser son vinaigue dans l’même lit que tèrezoune..roulez jeunesse

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 11h16

(contrairement à 3 crétins que je ne citerai pas)

dis moi vite qui il sont mon amour..car ça n’peut pas continuer rainsi

Chaloux dit: 10 janvier 2018 à 11h17

La mère Simenon.

Non en fait, Christiane, j’essayais juste de créer une situation romanesque, pour voir ce que ça donnerait, mais le résultat n’est pas à la hauteur de mes attentes. D’autant que ça fait rappliquer molbou mon domestique, le gros consommateur de couches Confiance.

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 11h18

J’avais mal orthographié mon pseudo !

baroz c’est phonétique..t’avais la tête encore dans quelque cul..et trop profond

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 11h21

il hendure hun peu..puis il suffit de poigner un peu plus fort et il geint doucettement..sapré larbin

Ed dit: 10 janvier 2018 à 11h22

car ça n’peut pas continuer rainsi

Ça ne continue pas, car je m’en tamponne le coquillard. Les rageuses et le rageux se sont donc lassés.

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 11h22

pas d’grossièreté mon amour !..havec les sardines mangées a même la boite c’est hune chose qui m’insuporte..j’ai trop d’naissance

Chaloux dit: 10 janvier 2018 à 11h23

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 12 h 21 min

Jamais vu un pou pareil… Toute une vie à se payer de mots, pour ça sans doute qu’il apprécie tant Blabla…

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 11h25

Ni Christiane, ni Clopine ne sont méchantes les amis…

cloclo c’est le lideur du gangbang

JAZZI dit: 10 janvier 2018 à 11h46

Avec Maurice Chevalier sa poule se révèle parfois être son poulet, zerbinette !

« Ainsi Maurice Chevalier, alors jeune fantaisiste, qui en 1920 choisit d’enregistrer « C’était une fille », composée (et aussi interprétée) par Gaston Gabaroche. Avec le temps, cette ahurissante histoire du mariage entre une garçonne et un travesti prend des allures de chronique sociologique :

Le père se croyant du féminin
La mère se croyant du masculin
Brouillaient tout dans les sexes de la famille.
Et c’était un spectacle crevant
De voir une jeune mère contemplant
Un père donnant l’sein à son enfant. »

Bloom dit: 10 janvier 2018 à 12h01

Un excellent film qui nous fait aimer l’Angleterre, mister Bloom !

Yep, Baroz. Surtout le millier de pilotes britanniques et les 500 autres (Polonais, Tchèques, Belges, Canadiens, Français…) qui ont tenu tête à l’armada allemande.
« Never in the field of human conflict was so much owed by so many to so few » dit justement le père Churchill. La Bataille d’Angleterre, c’est le tournant de la guerre sur le front ouest, comme le fut Stalingrad à l’est.
Reste qu’il est intéressant de constater que 2 films (Dunkirk & celui-ci) démontrant la capacité de l’Angleterre à se débrouiller (presque) seule face à l’adversité sortent après le Brexit. Volontarisme passéiste ou l’inverse?
Personne ne leur en voulait, aux Anglais, personne sauf eux-mêmes.Les c…s!

et alii dit: 10 janvier 2018 à 12h02

qi cnnait le bon mot de proust je crois sur « lied » et chanter come un pi-e-d  » je lui laisse l’honneur de le raconter

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 12h14

Il y a du rififi au poulailler.

« Paraphrasant le philospophe Ruwen Ogien qui défendait « une liberté d’offenser indispensable à la création artistique », le collectif plaide enfin pour « une liberté d’importuner, indispensable à la liberté sexuelle. Nous sommes aujourd’hui suffisamment averties », assure-t-il, « pour admettre que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage, mais nous sommes aussi suffisamment clairvoyantes pour ne pas confondre drague maladroite et agression sexuelle. » »
Deneuve , notre Momone de Bavoir nationale,qui avait signé le manifeste des salopes, persiste et signe.

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 12h17

« Un père donnant l’sein à son enfant »

Il se trouve que le travelo, qui se présentait comme un homme enceint, est en réalité une femme qui avait choisi d’être un travesti, devenir un homosexuel, et avait interrompu le traitement hormonal pour avoir un enfant.

C’est bien tordu, mais c’est hilarant.

DHH dit: 10 janvier 2018 à 12h23

@clopine
Comme Lavande je trouve que vous croquez de manière charmante ces petites scenes de basse-cour.
Au risque de me ridiculiser auprès des spécialistes d’ici , qui ne manqueront pas d’ironiser sur l’inculture que trahit ce rapprochement , j’exprimerais une reflexion que m’avait déjà inspirée votre prose lorsque vous parilez de fleurs et de feuilles sur votre blog :Votre tre manière s’apparente , du moins à mes yeux, à celle de Colette

bérénice dit: 10 janvier 2018 à 12h26

13h14 ses prises de position ont au moins le mérite de lui être personnelles ; elle est étonnante et en défend de temps à autres qui vont à rebours du mouvement général . Je crois qu’elle s’inquiète de voir à tout être donné une importance égale en matière d’outrages ou de violences faites aux femmes, pas plus.

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 12h27

Gardez vos illusions

ça c’est un truc, faut pas les garder trop longtemps.

Il y a quand même que cette hystérie collective de la part de commentateurs, hystérie bien entretenue par qui-vous-savez, m’épate. A bien y réfléchir, elle est effroyable, cette mystification.

Car comment un intervenant, apparait comme mort depuis des années et des années, alors que dans les faits il a disparu depuis moins d’un an. Et qu’il n’a jamais quitté l’espace commentaires bien longtemps, selon toute vraisemblance.

Comment cela se peut-il ?

J’ai bien ma petite idée. Mais ils vont pas kiffer, ces crevards.

Ed dit: 10 janvier 2018 à 12h28

Deneuve,

L’actrice grotesque qui joue toujours pareil ? Celle qui a défendu Polanski en disant que la gamine ne faisait pas son âge ? Arf oui. Courageuse.

rose dit: 10 janvier 2018 à 12h29

>bouguereau
à 98 ans difficile de modifier l’éducation du chien.

La Mère Poulard a cédé sa maison en 1904. Son fils, devenu un oculiste renommé, avait donné, au début du siècle, à Curnonsky, le Prince des Gastronomes, le secret de cette omelette…qui n’en était pas un d’ailleurs car déjà Balzac, dans La Rabouilleuse rapporte qu’il faut battre blancs et jaunes séparément pour obtenir une omelette plus moelleuse et un peu soufflée.

bérénice dit: 10 janvier 2018 à 12h32

Je signerais volontiers un manifeste de liberté d’expression contradictoire et sans insultes. Ce lieu ressemble de plus en plus à une nasse de crabes, on entend les petits bruits sympathiques qui invitent à y poser les pieds sans craindre de désagréables sensations.

bérénice dit: 10 janvier 2018 à 12h35

13h28 je lis qu’aujourd’hui vous avez pensé à retirer vos sabots, c’est mieux.

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 12h35

Le manifeste des salopes 2018 comporte des passages qui ressemblent à un appel au viol, comme celui-ci:
« Cette justice expéditive a déjà ses victimes, des hommes sanctionnés dans l’exercice de leur métier, contraints à la démission, etc., alors qu’ils n’ont eu pour seul tort que d’avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses «intimes» lors d’un dîner professionnel ou d’avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l’attirance n’était pas réciproque. » »

A part Catherine Millet et Deneuve, quelques figures du monde bobo, mais je n’ai pas accès à la liste des 100.

Bloom dit: 10 janvier 2018 à 12h38

« Les nouvelles britanniques, c’est Brexit et encore Brexit chaque jour (…) Nous sommes absorbés par nous-mêmes au lieu de nous tourner vers un monde en plein trouble. »
Feu Peter Preston, réinventeur du Guardian, cité par Le Monde.

bérénice dit: 10 janvier 2018 à 12h39

qui ressemblent à un appel au viol

vous exagérez et débordez du cadre de ce qui est écrit. C’est juste ce qu’elles redoutent, que tout soit institué violence faite à la femme.

Delaporte dit: 10 janvier 2018 à 12h43

« J’avais mal orthographié mon pseudo ! »

Pourtant, quel beau pseudo, Jacuzzi !

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 12h47

Tant que les affaires d’agressions sexuelles dénoncées par hashtags ne seront pas passées en justice, on voit fleurir des manifestes comme celui de 100 salopes- en référence aux 343 à l’époque de Momone- qui osent défendre le harcèlement sexuel, avec ce passage très explicite, d’appel au viol:

« alors qu’ils n’ont eu pour seul tort que d’avoir touché un genou, tenté de voler un baiser, parlé de choses «intimes» lors d’un dîner professionnel ou d’avoir envoyé des messages à connotation sexuelle à une femme chez qui l’attirance n’était pas réciproque. » ».

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 12h48

Rien n’est plus terrible à parcourir, à sentir, à tolérer, à respecter, que ces Hôpitaux d’urgences littéraires, mouroirs funestes non-remboursés, où le vomi, la fiente molle et l’urine rougie le disputent au nombrilisme décevant …

Pierre, par pitié, suicide-nous cette agora pour défunts programmés !

Delaporte dit: 10 janvier 2018 à 12h49

Deneuve fait scandale sur les réseaux sociaux qui se déchaînent :

« Madame Deneuve n’a qu’à sortir de son château », ou « même si elle prenait le métro, ses manteaux de fourrure sont tellement épais que personne ne peut se frotter à elle », pouvait-on notamment lire sur le réseau social.

On note également que la comédienne a 74 ans, et qu’elle a eu jusqu’ici une vie de privilégiée. Le résultat n’est pas brillant, surtout lorsqu’on va jusqu’à défendre Polanski avec des arguments bourrus…

Delaporte dit: 10 janvier 2018 à 12h57

Verte réplique d’Asia Argento :

« Catherine Deneuve et d’autres femmes françaises expliquent au monde comment leur misogynie intériorisée les a lobotomisées », a reproché l’actrice et réalisatrice italienne Asia Argento, l’une des premières accusatrices du producteur hollywoodien, le gros mogul Weinstein.

Ed dit: 10 janvier 2018 à 13h00

13:35

C’est ironique ? Si oui, sachez que je fais autant dans la dentelle que Sainte Catherine. Si Madame revendique le droit d’être une sal***, grand bien lui fasse. Mais elle n’a pas à prôner le non consentement comme elle le fait. Toutes les femmes n’ont pas envie d’être soumises aux emmerdements (permanents) masculins.

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2018 à 13h00

ses manteaux de fourrure sont tellement épais que personne ne peut se frotter à elle

ça je ne sais pas, mais sur les tournages, milieu pro, elle est connue pour ne pas se « frotter » . Elle a sa distance de quant-à-elle et la traversée de la banquise à la nage, comparée, serait une galéjade.

Je garde le souvenir télé d’un duo bien scabreux avec Gainsbourg, où elle a été très mal à l’aise d’avoir poussé la plaisanterie trop loin. Pas comme France Gall, la pauvre, qui elle ne comprenait pas ce qu’elle chantait…

bérénice dit: 10 janvier 2018 à 13h15

lvdlb, d’accord pour que les rencontres professionnelles n’ouvrent pas droit ou jurisprudence à des tentatives de séduction, des suites plus ou moins harcelantes à base de textos érotiques cependant toutes les femmes – en dehors de circonstances professionnelles où ces tentatives peuvent apparaître comme un moyen de pression ou exercice et abus de pouvoir quand le type en face est en possession de ce pouvoir – ne sont pas des anges et certaines pourraient s’emparer d’un nouvel outil dans le but de nuire. Bien sûr les tribunaux quand ces affaires seront portées à leur connaissance seront là pour faire tampon et déclarer les plaintes recevables. Dans l’ensemble, ces affaires présentent le bénéfice de tendre un miroir aux hommes et leur faire envisager le statut de femme d’une façon plus contemporaine c’est à dire en purgeant la relation homme/femme que ce soit sur un terrain pro ou public de connotation et extension sexuelles systématiques. Leur reste l’intimité pour développer leurs sentiments ou donner à leur volonté ( de dominer, d’abuser, de séduire) ou désir l’espace du développement .

Sergio dit: 10 janvier 2018 à 13h16

Le pire, c’est les gus qui sont dénoncés parce que, justement, ils ne harcèlent PAS ! Vengeance ultra-classique…

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 13h22

Le harcèlement ? On s’en tape !

On séduit….. ne pas confondre avec la version des mal-baisées hystériques !

DHH dit: 10 janvier 2018 à 13h23

@Jazzi
Arsinoê n’est pas une vraie méchante.Sa mechanceté est une méchanceté de consequence genere par la jalousi que lui inspire e de Celimene qui « traîne tous les cœurs apres soi » .
Cette pauvre fille, qui « avance stérile et solitaire vers la vieillesse »* en n’ayant même pas un porc à balancer, est pitoyablee ; et de manière dérisoire elle trouve un semblant de felicité dans ces instants, où avec perfidie elle humilie celle qu’elle envie
*la formule est de chateaubriand parlant de son épouse et je l’ai découverte appliquée, je ne sais plus par qui , à Simone d Beauvoir

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 13h29

Nous ne céderons pas aux modes tardives !

Armés de notre bonne foi éternelle, nous séduirons infiniment, par Priape, par Weinstein, par Mitterrand, par Borgia !

Nous enjôlerons ces dames demanderesses par nos charmes innés, notre virilité exigeante, nos sourires enjôleurs… que cela plaise ou non aux harpies tardives, plaideurs mal-baisées !

Ed dit: 10 janvier 2018 à 13h29

Cette pauvre fille, qui « avance stérile et solitaire vers la vieillesse »* en n’ayant même pas un porc à balancer, est pitoyablee ; et de manière dérisoire elle trouve un semblant de felicité dans ces instants, où avec perfidie elle humilie celle qu’elle envie

On peut dire la même chose de Merteuil. Ça reste, et c’en est même la définition, une vieille vipère. Le cours de la méchanceté prend très souvent sa source dans la jalousie.

Ed dit: 10 janvier 2018 à 13h31

mal-baisées hystériques

Oh mon Dieu. Encore des gens pour penser cela en 2018…*tête dans les mains et souffle de désespoir*

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 13h33

Que nos mains volent de tumulus humides en grottes préhistoriques !
Que nos flutiaux servent à de fabuleuses mélomanes !
Que nos chants lubriques fassent taire les magistrats castrés !

Résistance ! Résistance ! Au culte des vieilles cet hiver est notre Printemps ……

Petit Rappel dit: 10 janvier 2018 à 13h36

Il y a une autre Arsinoé, celle du Nicomède de Corneille. Personnage perfide et roué dans une pièce qu’on donne trop peu, et qui est une très savoureuse comédie politique.

MC

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 13h36

BALANCE.TA.TRUIE !

Vous voulez la guerre ?
Vous l’aurez !….

…et la blessure est délicieuse….

tristan dit: 10 janvier 2018 à 13h39

« Au culte des vieilles cet hiver est notre Printemps  » (JC…..)
D’accord avec vous JC, tant que nous aurons le choix dans la date…et pas le doigt dans…

Sergio dit: 10 janvier 2018 à 13h46

DHH dit: 10 janvier 2018 à 14 h 23 min
« avance stérile et solitaire vers la vieillesse »*

Chateaubriand, des assonances pareilles ? Surtout la première, véritablement imprononçable… Sans apporter véritablement quelque chose… Cocasse… Chuis comme deux ronds de flan !

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 13h46

Biaisons, mes Frères ! Biaisons !
Dieu l’a voulu ….

Soumettons ces hyènes féministes à nos justes désirs ! Au culte !!!

C’est l’éternel Printemps qui anime notre désir souverain !

Sergio dit: 10 janvier 2018 à 13h49

Top dix des porcs les plus balancés ! Si on y est on met des croix sur la portière… Mais alors on sera dénoncé pour publicité mensongère !

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 13h50

BALANCE.TA.TRUITE !

Vous voulez la guerre ?
Vous l’aurez !….
…et la blessure est délicieuse….

Delaporte dit: 10 janvier 2018 à 13h52

Une voix moins ingrate que celle de la jeune France Gall, chantant à tue-tête Poupée de cire, Poupée de son, Petula Clark plus mélodieuse, plus belle, plus féminine, et qui avait le grand mérite d’avoir fasciné Glenn Gould :

https://youtu.be/z_m4Qb0iW-o

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 13h55

Quand on voit l’autre folle du fossé brayon se rouler dans sa propre fange narcissique, causant de tout et de rien durant des heures interminables, on se dit :

« Camarades lubriques, épargnons les c.onasses soumises à l’auto-satisfaction ! Les bergères attendent les moutons …. »

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 13h55

BALANCE.TA.TRUITE !

« surtout ne me servait plus de truiteu..la truiteu me donne de l’urticaire »..zimboum

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 13h57

Mais alors on sera dénoncé pour publicité mensongère !

..par dlalourde..cachez vos rouges tabliers

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 13h58

Pauvres larves du show-business, qui après avoir ouvert leurs cuisses, ferment leur gueule !

Honte à elles…..

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 13h59

hyènes féministes

au vu dleur singularité sessuelle zont pas bzoin dgode ceinture

Delaporte dit: 10 janvier 2018 à 13h59

Celle-là, la Gadoue, elle restera dans les annales. Il faut avoir beaucoup de classe pour la chanter, car cela pourrait devenir vulgaire. France Gall aurait ramé, mais y serait peut-être parvenu, après beaucoup de travail. Fuyons la campagne, la gadoue, rentrons dans la civilisation, et oublions Polanski :

https://youtu.be/hiz7wHIDDTw

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 14h01

avance stérile et solitaire vers la vieillesse

faux du gros plomb pour percer la bourre de poil..et tirer plutôt de travers

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 14h06

*tête dans les mains et souffle de désespoir*

montjoie..haut les coeurs..mords le là où ça fait mal

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 14h09

le secret de cette omelette…qui n’en était pas un d’ailleurs car déjà Balzac, dans La Rabouilleuse rapporte qu’il faut battre blancs et jaunes séparément pour obtenir une omelette plus moelleuse et un peu soufflée

..y’a bien hune combine..tout ceux qui y ont travaillé le savent..mais hont signé..les omelettes que tu vois battre en salle sont toutes jetées..comme ça..à l’égout

DHH dit: 10 janvier 2018 à 14h12

@ ED
je ne suis pas d’accord ;
Merteuil et Arsinoé ce n’est pas la même chose.
Merteuil n’est pas jalouse de la petite dinde que va epouser son amant ;elle se venge de celui qui la delaisse en mettant son intelligence au service de la sophistication de cette vengeance, dont elle tire une jouissance intellectuelle .
celle qui lui ressemble vraiment c’est Madame de la Pommeraie de Diderot, si magnifiquement transposée par Bresson et incarnée par la diabolique Maria Casarès

Ed dit: 10 janvier 2018 à 14h15

@DHH

Oh non ! Il faudrait relire, mais de mémoire, certains passages sont explicites : elle crève de jalousie.

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 14h16

Quittons nous, définitivement, sur une dernière saillie du meilleur goût….

Dupont de Ligomesse et moi-même, blancs de souche, baptisés au nom du père, du fils et du saint-prescrit, avons décidé de publier notre opuscule opérationnel gallimerdieux:

« BALANCE.TA.FAMILLE »

Un opuscule pour aider les Nuls a sortir des sentiers désinfectés par le Droit , retirant au père de famille ce droit de vie ou de mort sur les siens …. si pratique !

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 14h19

« pour admettre que la pulsion sexuelle est par nature offensive et sauvage, mais nous sommes aussi suffisamment clairvoyantes pour ne pas confondre drague maladroite et agression sexuelle. »

le castor trop faux cul pour dire ça

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 14h24

« Catherine Deneuve et d’autres femmes françaises expliquent au monde comment leur misogynie intériorisée les a lobotomisées »

le cul c’est sauvage dlalourde..la vieillesse c’est pas un naufrage c’est la civilisation

Ed dit: 10 janvier 2018 à 14h28

Bon. Les vieux ont encore abusé du digestif post-déjeuner. Je m’éclipse, je suis à jeun. Bonne bourre !

bouguereau dit: 10 janvier 2018 à 14h28

Reste qu’il est intéressant de constater que 2 films (Dunkirk & celui-ci) démontrant la capacité de l’Angleterre à se débrouiller (presque) seule

ça prouve que tu n’as pas lu les critiques françaises kabloom..hou que tu t’en moques comme à londre ou à newyork..cocasse..et ta critique du brexit..un sanglot d’anglo saxon

JAZZI dit: 10 janvier 2018 à 14h52

Arsinoé est une ancienne Célimène qui a mal vieillie.

Deneuve ne manque pas de panache en disant à haute voix ce que beaucoup de femmes pensent tout bas sans oser le dire.

Ed dit: 10 janvier 2018 à 15h06

Deneuve ne manque pas de panache en disant à haute voix ce que beaucoup de femmes pensent tout bas sans oser le dire.

Tout à fait. Beaucoup de femmes aiment que des déchets de l’humanité se frottent à elle dans le métro ou leur envoie une photo de leur bi***. Deneuve n’a aucun courage, elle ne sait juste pas ce qu’elle dit et appartient à une génération si longtemps soumise au patriarcat qu’elle ne comprend pas pourquoi les femmes veulent être encore un peu plus libres, autant que les hommes peuvent l’être. Bref. Je viens de paraphraser Asia Argento.

JAZZI dit: 10 janvier 2018 à 15h12

Deneuve soumise au patriarcat ?

Elle fait partie de ces femmes qui ont ouvert la voie à Simone Veil et t’ont permis d’avorter librement, ED !

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 15h50

Mais qui c’est, cette piétasse de ED ? Voyons sa profession de foi sur son blog … :

« L’éclectisme même. Blog d’une amatrice de littérature, de poésie, de voyages, d’actualités pertinentes, de philosophie, de sociologie, d’anthropologie…et de rock ! »

Eh, patate a-matrice ! Tu as oublié philatéliste …. Résumons : les femmes pensent avec leur ventre.

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 16h01

Ma supérette ! mon ED adorée ! ma vulgate vulvaire ! mon castor borgne !

Comme j’aime les piétasses de ton espèce je t’envoie via l’Armée du Salot de ton quartier pourri, une photo de ma mentule façon Rothko … rien de bien méchant.

A bientôt pour un frotti-frotta dans le RER A…. Bien à toi, ma belle !

JC..... dit: 10 janvier 2018 à 16h06

Concluons ! Les hommes pensent avec leur mentule, les femmes avec leur ventre. Nous sommes faits pour nous entendre….

D. dit: 10 janvier 2018 à 16h50

Je te souhaite une bonne année, JC, pleine de bonheur pour toi et tous tes proches et pleine de prospérité.
Au nom de la plupart des commentateurs pour ne pas dire plus : nous t’aimons et avons besoin de toi.

Clopine dit: 10 janvier 2018 à 17h03

Allez, citons un prix nobel de littérature, ça ne peut pas faire de mal :

« The times they are a changin »

Deneuve et 99 autres veulent « préserver la drague et la galanterie du puritanisme féministe »

Très bien.

Parce qu’on ne s’aperçoit vraiment qu’une falaise est en train de s’écrouler que le jour où, vainement, quelques types viennent accrocher des filets de retenue dérisoires, censés retenir quelques cailloux sur quelques mètres carrés

Alors, que les compagnes des dragueurs maladroits et de la galanterie vieillotte soient comblées. Qu’on leur laisse cet os à ronger, mes soeurs, il désigne surtout l’ampleur du changement, et continuons à attaquer la falaise civilisationnelle du machisme ordinaire !

Petit Rappel dit: 10 janvier 2018 à 17h17

« une falaise est en train de s’écrouler… »
Au nom du nouvel ordre moralo-bauvoiresque, qui se profile on suppose qu’on ne pourra plus lire Brantome, Tallemant, Bussy-Rabutin, et moult autres, autant par conformisme que par bêtise.
« Nul n’aura de l’esprit, hors nous et nos amis » , disait je sais bien qui…

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