de Pierre Assouline

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La République des livres
Avec Patrick Modiano, le monde va découvrir une certaine France

Avec Patrick Modiano, le monde va découvrir une certaine France

Une surprise que la consécration de Patrick Modiano par le prix Nobel de littérature ? Pour une large part, même si quelques uns, tel Bernard Morlino, l’avaient annoncée à force de la souhaiter. Parieurs et pronostiqueurs se sont trompés une fois de plus. Cela dit, l’écrivain a reçu un cadeau empoisonné de la part du comité Nobel. Passe encore qu’il soit assailli par les reporters du monde entier et qu il doive sacrifier, s’il réussit à se faire violence, au rituel du discours de remerciement lors de la remise officielle à Stockholm, lui qui a déjà tant de mal à s’exprimer des que l’auditoire dépasse trois personnes. Le sale coup est ailleurs : dans le communiqué officiel par lequel les académiciens suédois ont justifié leur choix.

Deux mots sont à retenir : mémoire » et « Occupation ». Pas de problème pour le premier, ce qui n’est pas le cas du second, lequel ramène encore et encore ses livres aux années noires. Bien sûr, elles n’en sont pas absentes, et c’est une litote de le dire ainsi ; bien sûr, avec elles, il a créé son propre poncif ; et nul doute qu’elles le hantent d’autant plus qu’il ne les a pas vécues, étant né au lendemain de la Libération. Mais en inscrivant ce mot dans leurs attendus, ils l’ont réduit. Car son univers dépasse et transcende depuis longtemps la période 1940/1944 , son dernier roman en témoigne.

Mais basta ! Disons que ce malentendu est la rançon de la gloire et que le reste, ce qui nous importe le plus une fois tues les trompettes de la renommée, c’est la littérature. En l’espèce une œuvre compacte, d’une remarquable homogénéité, dont la cohérence et l’unité s’imposent même à ceux qui prétendent lire toujours le même livre lorsqu’ils lisent un Modiano, sortie d’une plume qui n’a cessé de creuser le même sillon depuis quarante ans, insensible aux modes, à l’air du temps, aux pressions de la librairie. Romancier et non écrivain et encore moins homme de lettres, eût dit Simenon dont on a fait l’héritier à juste titre. Romancier parce que bon qu’à ça, eût dit Beckett, et il faut le prendre comme un compliment.

Il y a du ressassement dans cette obsession pour une époque. Mais pour bien le saisir, il faut savoir qu’il n’est que le paradigme de ce qui lui est le plus cher : l’ambiguïté des situations, la confusion des sentiments, le flou des atmosphères, le trouble des gestes, la vaporisation des présences au monde, la somme de nos incertitudes conjuguée à celle de nos hésitations. La vie, quoi ! tout ce qui fait notre indécision en temps de paix comme en temps de guerre, celle-ci n’étant que le décor une fois le premier jet lâché avec une violence à peine contenue dans la Place de l’Etoile. S’il est bien le produit de la nuit de l’Occupation, il en est sorti depuis, mais sans jamais quitter la France, et surtout Paris, ses rues, ses cafés, ses spectres, ses traces, ses annuaires obsolètes, sa topographie fantasmée, son cadastre secret et sa géographie de l’absence, toutes choses très précises qui l’aident à rêver la ville à la recherche d’un temps perdu. Piéton de Paris, cet artiste du halo rongé par l’instinct de fuite est le personnage irréel de ses romans qui mérite mieux le néologisme qu’ils ont suscité : « modianesque ». Il ne désigne pas une vision du monde, car il n’y a pas moins « engagé » que lui, mais une sensation du monde.

Le quinzième lauréat français des Nobel (et le quarantième Nobel de Gallimard !) ajouterait : « Oui, c’est bizarre…. ». Car sa prose poétique relève d’un art tout musical. Comme une chanson : toujours le même refrain mais avec un autre point de vue. On a connu de plus noirs ressacs. Le sien, pour n’être pas toujours lumineux, est nimbée d’une grâce qui a partie liée avec la mélancolie sans verser dans une douteuse nostalgie. Une prouesse. On appelle cela « la magie Modiano » faute d’en avoir pu définir ou dessiné les contours. Quant à en expliquer le mécanisme, autant y renoncer et c’est tant mieux. Disons simplement que Modiano est un écrivain tel qu’Oscar Wilde l’avait défini : quelqu’un qui passe ses matinées à mettre une virgule, et ses après-midis à l’enlever.

Réjouissons-nous de ce que des académiciens suédois, plutôt bien inspirés depuis une quinzaine d’années, l’aient couronné. Déjà traduit dans une trentaine de pays, il y sera désormais également lu. Car l’un ne va pas nécessairement avec l’autre, aux Etats-Unis par exemple, où il est inconnu (même son Goucourt 1978 s’y est vendu à moins de 2500 exemplaires). Murakami, Roth et quelques autres patienteront. Avec le sacre de Patrick Modiano, des centaines de milliers de lecteurs à travers le monde, et c’est tout le mal qu’on leur souhaite, vont découvrir une certaine France.

(Photo Olivier Roller)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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1 792 Réponses pour Avec Patrick Modiano, le monde va découvrir une certaine France

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 9h29

« Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal » et « la terre, elle, ne ment pas »

C’est tout ce dont on se souvient des discours du Maréchal !
D’Emmanuel Berl, il faut lire surtout « Regain au pays d’Auge », un court récit proprement… modianesque !

de nota dit: 10 octobre 2014 à 9h29

Oui,Berl n’aimait pas Gide, évoquant dans son dialogue avec Modiano qui lui dit:
« Les Nourritures terrestres, c’est illisible maintenant, non? » Berl répond: « Illisible. Les Nourritures terrestres sont un des plus mauvais livre de la littérature française, un nietzschéisme de bazar, une camelote nietzschéenne, enrobée de vaseline protestante. »
Quant à Proust, Berl le rencontre chez lui lors d’une permission pendant la guerre de 14, mais Berl a le malheur de lui parler de son amour pour une femme, il se fait engueuler par Proust qui lui dit que l’amour ça n’existe pas, Berl le contredit et Proust excédé lui balance une pantoufle! Fin de leurs relations.

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 9h33

« il se fait engueuler par Proust qui lui dit que l’amour ça n’existe pas »

Tout comme l’amitié, et pourtant Proust fut un merveilleux ami de coeur et d’esprit et toute son oeuvre peut être lue à cette aune-là…

JC..... dit: 10 octobre 2014 à 9h36

Je rêve d’une couillonnade suédoise : des fleurs peintes sur des tomates mûres jetées avec la plus grande vigueur sur les « lauréats » des Nobel de Superettes…

Quels qu’ils soient, puisque cela n’a aucun sens.

ueda dit: 10 octobre 2014 à 9h40

« Les Nourritures terrestres, c’est illisible maintenant, non? » Berl répond: « Illisible. Les Nourritures terrestres sont un des plus mauvais livre de la littérature française, un nietzschéisme de bazar, une camelote nietzschéenne, enrobée de vaseline protestante. »

C’est en effet le souvenir que j’en ai (Nathanael, c’est ça?).

Attends voir, ça remonte au lycée…
Comparé à Fr. N., c’est un peu comme Antoine succédant à Bob Dylan: « Je reprends la route demain ».
On aurait aimé y croire, on avait du mal.

Mais l’homme Gide est suffisamment intéressant pour que le filet d’une relecture ramène quand même un ou deux ptits poissons.

JC le Fourbe dit: 10 octobre 2014 à 9h41

quoi, une femme, une mécréante, prix Nobel de la paix et rien pour notre bon papa François Ier, quelle honte, le monde va à a perte

Fons dit: 10 octobre 2014 à 9h43

de nota dit: 10 octobre 2014 à 11 h 29 min

intéresant d’entendre que ça achauffait aussi entre ces voix nobles, à en venir aux pantoufles.

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 9h46

Gide excelle dans son « Journal » ou dans son récit autofictif avant la lettre : « Si le grain ne meurt », moins dans le genre romanesque…

ueda dit: 10 octobre 2014 à 9h47

La Svenska, c’est Big Brother:
Je nomme Nobel de la paix un chef de guerre.

Soyons juste, ce sont des Norvégiens, ils sont déjà dans la post-histoire.
En comparison de cette aristocratie morale, nous au Sud sommes des loquedus, la guerre fait partie de notre horizon.

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 9h48

Berl reprochait peut-être aussi à Gide d’avoir refusé le manuscrit de « La Recherche… » à la NRF ?

ueda dit: 10 octobre 2014 à 9h48

« Deux mots sont à retenir : mémoire » et « Occupation ».

Ça fait pas un moment qu’on nous occupe la Mémoire?

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 9h54

« « s’en foutre une » est-elle grammaticalement correcte? »

Oui, si elle est suivie d’un complément d’objet direct.

Fons dit: 10 octobre 2014 à 9h57

la vie dans les bois dit: 10 octobre 2014 à 11 h 12 min

Même si la Républque s’est modernisée depuis ma dernière visite je ne vois pas de bouton ‘j’aime’ à pousser. Mais je le pousse quand même pour votre commentaire, et j’aime vos points de vue sur la surprise suédoise, même si un Philip Roth ou un Haruki Murakami m’aurais permis de me vanter ‘j’ai lu et aimé presque tous leurs livres’ au lieu de devoir avouer je connais même pas le nom de Modiano, mais comme ça j’ai tout à découvrir. Même chose pour dame Jelinek, sans le prix j’aurais probablement pas découvert les titres que vous mentionnez et probablement j’aurais pas découvert que sous le nom de la traductrice de « Die Enden der Prabel » by Thomas Pynchon [une autre grande voix trop (in)connue et américaine, pour être nobelisé], se cachait une grande écrivaine.

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 9h58

C’est l’habit du détective privé, métier que Modiano aurait aimé exercer s’il n’avait pas été romancier…

de nota dit: 10 octobre 2014 à 10h06

Jacques, concernant la NRF, Berl lui reprochait son puritanisme « rive gauche » qui lui fit commettre des injustices: « ce n’est pas parce que Proust habitait rive droite et qu’il fréquentait la comtesse Grefhule qu’il n’avait pas de génie. Ce n’était pas parce que Colette habitait l’Hôtel Claridge et qu’elle avait été mêlée à la vie du boulevard et d’une certaine noce avant 14 qu’elle était totalement dénuée de talent…il y a toujours eu ce préjugé, à la NRF, que quand on n’habitait pas rive gauche, du côté de la rue Vaneau, c’est-à-dire dans un quartier austère et un peu provincial, on était un type louche..et pas un véritable écrivain. Un jour j’avais rencontré Martin du Gard et je lui avais dit que j’avais trouvé un appartement au Palais Royal. Il me prend les deux mains et me dit, l’air horrifié « Vous n’avez pas pu trouver par ici? Nous étions au coin du boulevard Raspail et du Boulevard Saint germain. Il pensait que c’était lamentable d’habiter la rive droite parce que, selon eux, c’était le domaine des Boulevardiers, de Sacha Guitry et de Maurice Dekobra. Le vent de l’esprit ne passait pas le pont du Caroussel… »

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 10h10

« Le vent de l’esprit ne passait pas le pont du Caroussel… »

Les fameux « Guichets du Louvre », de nota !

la vie dans les bois dit: 10 octobre 2014 à 10h27

Fons, bonjour.
*
*
*

*_______________________________

(happy de vous retrouver parmi les Chums !)

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 10h33

Cette géographie littéraire parisienne perdurera encore longtemps après-guerre, de nota. Au sein de la NRF, Berl était plus proche de Malraux (rive droite, voire, abomination des abominations, ouest-parisien !) que de Sartre et Beauvoir (résolument rive gauche, par essence et existence).

Fons dit: 10 octobre 2014 à 10h34

Jacques BarroziFons, vous connaissiez peut-être sans le savoir Modiano, parolier de chansons de Françoise Hardy ?

Ah là! vous définitivement « Etonnez-moi, Jacques ». Excusez moi d’y mettre votre prénom dans ce titre, par lequel en tournant maintenant sur youtube, et malheureusement plus avec ses 45 tours d’origine, vous me rajeunissez en un coup d’oeil de combien? sûrement plus que quarante ans. Ah qu’on était amoureux de ce temps la de cette dame et sans le savoir de Modiano.

Artémise dit: 10 octobre 2014 à 10h40

Les jurés du comité Nobel s’honoreraient en s’avisant de ce que la non-fiction relève, elle aussi, de la littérature.

Ils s’en sont avisés depuis fort longtemps, puisque, rien que pour les écrivains français lauréats, ils ont distingué Romain Rolland, Gide, Camus ou Sartre, dont l’oeuvre est loin de se limiter aux fictions qu’ils ont écrites, sans parler de Saint-John Perse. Mais peut-être, depuis un certain nombre d’années, pour les éditeurs et pour le public, l’écrivain est-il devenu principalement, sinon exclusivement, un auteur de fictions.

Saint-Pierre de Neuilly et Saint-Honoré d'Eyleau dit: 10 octobre 2014 à 10h42

@ « abomination des abominations, ouest-parisien ! »:

Et si l’abomination des abominations, était Denfert-Rochereau ?

Fons dit: 10 octobre 2014 à 10h46

la vie dans les bois dit: 10 octobre 2014 à 12 h 27 min

The chums!

s’il vous plaît, ayez pitié, et ne me faites pas sortir « Against The Day » de l’étagère. Je suis déjà tout perdu ces jour en relisant des parties de « Inherent Vice » depuis que je sais que le film va sortir et que j’ai vu la bande d’annonce lors de la dernière soirée de cinéma, et comme en même j’ai sorti « Bleeding Edge » pour un deuxième essai après avoir abondonné tout désespéré en plein milieu lors de sa sortie, à cause du language et sujet dépassant ma compréhension.

Si non, je n’arriverai jamais de courir chez le libraire pour suivre le son de la musique de Modiano.

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 10h50

En ce XXIe siècle, Saint-Pierre de Neuilly et Saint-Honoré d’Eyleau, la colonie artistique semble s’être durablement installée dans le triangle Bastille-Belleville-Père Lachaise, un must, le Paradis des artistes nomades, une dernière tendance de la géographie parisienne, le lieu par excellence de la capitale des bobos…

Fons dit: 10 octobre 2014 à 10h56

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 12 h 39 min
Jeunes et beaux comme Modiano en ce temps-là, Fons ?

Quelques petites années plus jeune. Oui. Si beau. NON. Les cheveux un peu plus longs. Oui. Mais ils sont all gone depuis bien longtemps. Mais si j’ai compris depuis hier, sans le lire, il y a la mémoire qui compte, qu’il dit Modiano.

D. dit: 10 octobre 2014 à 10h56

Voyez vous ueda, pas plus tard qu’il y a un quart d’heure je me disais que le rêve de demain est une joie, mais la joie de demain en est une autre, et rien heureusement ne ressemble au rêve qu’on s’en était fait ; car c’est différemment que vaut chaque chose.

D. dit: 10 octobre 2014 à 10h58

Et j’ajouterai que le présent serait plein de tous les avenirs, si le passé n’y projetait déjà une histoire.

Fons dit: 10 octobre 2014 à 11h01

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 12 h 39 min

PS: merci de me faire (re)découvrir le blog de monsieur Edel

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 11h02

En fait, la bohème artistique commence à Monmartre, puis elle émigrera au début du XXe siècle à Montparnasse et de là passera à Saint-Germain-des-Près. Pour la suite, ce petit commentaire, extrait de mon « Goût du café », la boisson et le lieu :

Durant la guerre, notamment parce que les cafés étaient les seuls endroits convenablement chauffés, Sartre et Beauvoir y écriront leurs premières œuvres. Et c’est parmi cette jeunesse désoeuvrée, pour laquelle ils éprouvaient une « sympathie nuancé », que se recrutèrent, après la guerre, les « existentialistes », dont Sartre, à son corps défendant ( ?), fut le principal maître à penser ! A la fin du millénaire, environ un siècle après avoir occupé les cafés de la rive gauche, la jeunesse branchée, a retraversée la Seine, pour envahir cette fois-ci l’est de la capitale. Aujourd’hui, les « bobos », qui se recrutent principalement dans les métiers de la communication, se concentrent du côté de la Bastille et des rues de la Roquette, de Charonne, Saint-Maur ou d’Oberkampf, dans le XIe arrondissement. Leurs points de rencontre : le café Charbon, Chez Justine, la Mercerie, le Barracao, l’Estaminet, le Cithéa, le Public, le Styx ou encore le Zabar café. Pour la plupart, d’anciens bistros de quartier, où l’on peut boire et manger désormais dans une ambiance métissée, noyée de sons arabo-africains ou latino-américains.

de nota dit: 10 octobre 2014 à 11h07

Jacques,
Malraux et Berl…

Modiano- Et avec Malraux, quelle a été l’évolution de vos rapports?
Berl- Je crois qu’il y a un lien entre sa métaphysique et la mienne, sans cela, on n’aurait pas pu se supporter aussi longtemps, tant d’années, tant d’heures. Il y a l’obsession du divin et du divin ressenti en tant qu’absence, auquel il faut penser toujours sans en parler jamais: c’est la ligne bleue des Vosges. Mais là, je ne suis pas d’accord avec Le Musée imaginaire de Malraux, parce que c’est en somme une communion des saints. Si on se met à faire une communion des saints, je ne vois pas au nom de quoi on exclurait Saint François d’Assise ou Socrate et pourquoi il est nécessaire d’avoir un pinceau ou un ciseau pour entrer dans les petit nombre des élus de Dieu. Je veux bien que Rembrandt en soit, mais Saint Jean de la Croix aussi. Malraux croit que les musées sont devenus des temples. C’est vrai qu’il vient beaucoup de monde dans les musées, mais il en vient encore plus au Palais des Sports! Si on se met à compter les entrées, j’ai peur que Bouttier ne l’emporte sur Picasso.
Il m’avait dit: « vous avez de l’amitié pour moi, parce que je fais ce que je dis. Je lui avais répondu: J’ai beaucoup d’amitié pour vous, mais certainement ce n’est pas pour cela.Ce que vous venez de dire, c’est la définition du mythomane. La sincérité consiste à dire ce qu’on a fait, mais faire ce qu’on a dit, c’est exactement le propre du mythomane. Donc, ce n’est pas du tout pour cela que j’ai de l’amitié pour vous » Nos rapports ne se sont pas arrangés avec le gaullisme. Quand il est venu me dire à Argentat »il faut faire un acte de foi en la personne du général de Gaulle » je ne l’ai pas cru, j’ai cru qu’il se foutait de moi. Et puis, j’ai vu qu’il ne se moquait pas de moi du tout. Là, je me suis tout à fait révolté. Je lui ai dit:  » comment voulez-vous que je fasse un acte de foi dans la personne du général de Gaulle, alors que je ne peux pas répondre- moi- de ce que je ferai dans dix minutes? Comment peut-on répondre de quelqu’un puisqu’on ne peut pas répondre de soi? Il faut être fou! »

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 11h07

Ses poils lui faisaient aux mains des mitaines.

Non mais quel jalousie tout ça parce que vous étez au mauvais endroit au mauva

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 11h10

mauvais moment et que ces tristes circonstances vous ont en quelquesorte exfollié. C’est tout ce que votre esprit ouvert et néanmoins critique trouvera pour justifier qu’il ne l’a pas lu vu exploré senti ressenti respiré inhalé compris digéré et enfin mélangé à sa substance noble ?

felix d dit: 10 octobre 2014 à 11h10

La plus belle chanson de Modiano:
« La vie est un mêlé cass »…on la trouve ici ou là…

D. dit: 10 octobre 2014 à 11h12

C’est très intéressant Jacques, mais je vous ferais remarquer que les bobos qui se recrutent principalement dans les métiers de la communication ne sont pas des artistes. Qu’être branché ne signifie pas être artiste et qu’être artiste ne veut pas dire être branché.

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 11h14

D’un autre côté ce Fons en vient à parler de chaussons et donc de patinettes voire de patins, c’est matière à interprétation, le Nobel en charentaises? Et pourquoi pas, pourquoi nous faudrait-il toujours lire en équilibre stable quoiqu’inconfortable à quelques centimètres du gouffre d’incompréhension qui nous ramènerait au néant?

D. dit: 10 octobre 2014 à 11h17

Pour étayer mon propos, j’ajouterai encore que de nombreux artistes de la première moitié du XXème avaient un grand désir de solitude et d’intériorité et vivaient pour ainsi dire cachés et cloitrés.
Les cafés ? Un cliché, que vous amplifiez fort naïvement. Ils n’y allaient pas plus que d’autres, et souvent moins, entre autres à cause de leur indigence (contrairement aux bobos branchés de la communication qui ont le portefeuille bien garni).

D. dit: 10 octobre 2014 à 11h24

Bérénice, chaque désir m’a plus enrichi que la possession toujours fausse de l’objet même de mon désir.

D. dit: 10 octobre 2014 à 11h33

Sinon Ebola arrive, comme prévu, faute d’avoir institué le séjour de quarantaine aux prétendants à l’accès au territoire français issus des pays touchés par l’épidémie.
Un cas très probable à Bichat à Paris. On en saura plus ce soir.

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 11h34

D j’en étais à l’affaire Farewell à cause du trench-coat, le désir s’il en reste là ne se compromet pas dans la satisfaction parfois déçue d’un rêve pour lequel on se dote des moyens nécessaires au passage dans la réalité du vécu, un tas de commerces tout à fait contemporains ne feraient pas recette et sûrement aussi beaucoup d’êtres n’auraient à connaitre de faillites.

D. dit: 10 octobre 2014 à 11h42

Absolument, c’est ce que j’ai toujours pensé. Nous sommes parfaitement d’accord l’un et l’autre.

felix d dit: 10 octobre 2014 à 11h56

« Le monde va découvrir une certaine France », dites-vous, avec ce Nobel.
Comment faut-il prendre ça?
Version Hollande: Gloire à la « francophonie »?
Version Gauchet: L’effondrement de 1940 et des années sombres (modianesques), dont nous ne serions toujours pas remis?
Version Pujadas: 880 OOO euros ?

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 12h07

En fait, de nota, je crois que j’avais oublié que j’ai lu « Interrogatoire » à l’époque. Je me souviens parfaitement du contenu du livre et aussi que Modiano avait été pour moi un modèle du genre avec ses questions directes et précises en vue d’obtenir de vrais réponses. Il s’y révèle parfait en journaliste-enquêteur !

Saint-Pierre de Neuilly et Saint-Honoré d'Eyleau dit: 10 octobre 2014 à 12h08

Jacques Barozzi, personnellement les bobos contemporains, sont des bourgeois, avec parfois des métiers assez bourgeois, mais désirant dans leur vie de tout les jours, vivre d’une manière décontractée. Habillement confortable, quartier mélangé, goût pour le Contemporain, pas seulement en arts plastiques. Quant Abdelkader parle de son quartier londonien (nous en avions parlé en 2008, quand j’avais fait une Note sur l’Almeida Theater), ils parlent bien de gens décontractés, n’ayant pas oublié leurs ascendances « U », comme dirait Nancy Mitford. Les bobos n’habitent plus le quartier de leurs parents, là je parle de NAP, sauf quand ils ont hérité un appartement. Je connais des gens du 16ème, tout à fait à l’aise en s’habillant bobos, puis quand c’est le moment, remettant leur uniforme plus « habillé ». C’est un phénomène international.
Pour ce qui est des gens branchés, pendant le week-end, il est parfois difficile de savoir qui est « créatif » et qui est de la finance, pour prendre ce exemple là. Quand j’étais enfant, les codes pour l’habillement étaient assez fixés. Cela a commencé à disparaître à la fin des années 60.
La France est un des pays les plus conservateurs que je connaisse.
Et les plus snobs sont souvent les gens issus des milieux populaires, ils tiennent tellement à ce que l’on ne se trompe pas sur leurs « dents ». Ils sont beaucoup moins flexibles que ce qu’ils croient être des privilégiés. En fait, il faut être flexible.

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 12h09

13h33 Il vaudrait mieux circonscrire efficacement, j’ai entendu qu’on ne prêtait pas d’attention particulière aux bagages et pas compris ce que la logique venait à enlever de risques en terme de contage. Le risque de contamination se situe sur l’échelle entre le sida et la radioactivité?

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 12h17

Saint Pierre de Neuilly iriez-vous faire une promenade à cheval en maillot de bain lunettes de natation? De chaque circonstance nait un besoin différent. Quant à la prétendue inflexibilité des gens issus des classes populaires je ne sais pas trop d’où vous l’observez mais si c’est vrai c’est peut-être qu’ils ont encore des choses à défendre qu’on ne leur a pas prises et qu’ils ne sont pas décidés à laisser piller.

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 12h21

 » les bobos contemporains, sont des bourgeois »

Comme les bohèmes d’avant la première guerre mondiale et les existentialistes d’après la seconde. Et ce que n’a pas compris ce pauvre D., toujours à pérorer en tous sens, c’est que c’est essentiellement dans cette classe sociale que se recrute les artistes. C’est autour du triangle géographique que j’indiquais (et que je pourrais vous faire découvrir), qu’est née la mode des premiers ateliers ouverts, dans une société où tout le monde se veut plus ou moins artiste désormais…

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 12h26

Je crois que D comprend mais entretient le feu de la conversation en y jetant de temps à autre quelques bûchettes.

Sergio dit: 10 octobre 2014 à 12h34

Bon mais nous en Lothringen de toutes manières on hoccupait, de drapeaux on a toujours les deux… Et une floppée de casques à pointe dans le grenier pire qu’Obélix…

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 12h40

Et le facteur Cheval, D., ou le douanier Rousseau ?
Pauvre pomme, plutôt que de continuer à perdre mon temps avec toi, je vais aller me balader dans Paris et voir « Gone girl » !

D. dit: 10 octobre 2014 à 12h44

C’est cela, allez prendre l’air, Jacques, en espérant que cela tempère votre irascibilité. Je pense que vous avez dû être un enfant trop gâté pour réagir de cette façon.

D. dit: 10 octobre 2014 à 12h46

Il n’y a d’ailleurs pas grand chose à voir dans Paris en ce moment, mais ce n’est pas plus mal. Paris n’a besoin de rien d’autre que Paris et ça peu de gens l’ont compris.

D. dit: 10 octobre 2014 à 12h51

Par ailleurs, pour répondre à Deneb, il n’y a aucune raison, sinon économique, pour ne pas mettre les voyageurs ISSUS DES PAYS TOUCHES PAR L’EPIDEMIE, en quarantaine. A leurs frais, bien entendu, personne ne les oblige à prendre l’avion pur la France. On les préviens de ça avant d’acheter leur billet et ils ensuite ils font ce qu’ils veulent.
Quarantaine est d’ailleurs un bien grand mot. dans le cas d’Ebola, une vingtaine de jours d’isolement préventif suffiraient.

Sergio dit: 10 octobre 2014 à 12h59

Creuser le même sillon, creuser le même sillon… De toutes manières autrement on se fait traiter d’éclectique, c’est-à-dire de gars qui sait pas ce qu’il veut…

ueda dit: 10 octobre 2014 à 13h04

Au RELAY

– vous avez un certain Modiano?
– tous partis!

C’est l’destin, Jacques.

Madame LE Président dit: 10 octobre 2014 à 13h05

Saint Pierre de Neuilly iriez-vous faire une promenade à cheval en maillot de bain lunettes de natation?

Jean Tinguely à fait mieux dans Paris, accompagné de Niky de saint Phalle et de bien d’autres artistes.
La police est intervenue contre cette manifestation non déclarée à la Préfecture!

Deneb le faux qui est dans le vrai dit: 10 octobre 2014 à 13h15

@ D. guide éclairé dit « Il n’y a d’ailleurs pas grand chose à voir dans Paris en ce moment, mais ce n’est pas plus mal. Paris n’a besoin de rien d’autre que Paris et ça peu de gens l’ont compris. »:
Aurillac a besoin de vous pour devenir une cité qui compte, au moins en Auvergne. Votre commune vous demande. Vous pourriez devenir conseiller-municipal pour le FN.
D. vous devriez monter votre cul-béni, enfin une attraction pour nos visiteurs venus de l’Étranger.

mac arel dit: 10 octobre 2014 à 13h19

« la colonie artistique »
Un oxymore ?

« dans une société où tout le monde se veut plus ou moins artiste désormais… »
De nos jours plus que jamais, le terme « artiste » confine à l’injure. Sans doute en grande partie à cause de ces fameux bobos. Sinon il est vrai qu’aujourd’hui tout le monde veut écrire sa petite histoire, son petit roman, mais ça c’est une autre chose.

Aurillac n' est pas à Singe à poudre dit: 10 octobre 2014 à 13h21

D. vous devriez monter votre cul-béni, enfin une attraction pour nos visiteurs venus de l’Étranger.Deneb le faux…

Deneb le faux ignore le Festival de Rue d’ Aurillac, mondialement connu et couru!
On y a même vu des culs des deux sexes en suspension sur les façades, foi de fouchtra!

Sergio dit: 10 octobre 2014 à 13h36

Bon mais des gars qui ont fait leur casuel de l’Occupation, il y en a des kyrielles, Amouroux au premier chef, mais bien d’autres…

dom dit: 10 octobre 2014 à 13h45

« e concentrent du côté de la Bastille et des rues de la Roquette, de Charonne, Saint-Maur ou d’Oberkampf, dans le XIe arrondissement. »
Un peu étouffant et jeuniste – flippant – ça manque d’air, de verdure, d’universités

« il se fait engueuler par Proust qui lui dit que l’amour ça n’existe pas, Berl le contredit et Proust excédé lui balance une pantoufle!  »

Pire que la rdl!!

AF dit: 10 octobre 2014 à 14h02

Il y a de très beaux lieux de culte à Paris. J’aime à m’y rendre quotidiennement, pas seulement pour celui que je rends à mon nom, même si mes ancêtres ont vécu là, et que je suis celui qui perpétue leur Nom.

D. dit: 10 octobre 2014 à 14h08

dit dit: 10 octobre 2014 à 16 h 03 min

jamais un seul com intéressant. Comment se fait-ce ? Ça devient pénible.

Vas-y, propose.

Lemburg dit: 10 octobre 2014 à 14h08

Je ne sɐis pɐs pourquoi le ɐ se met toujours `ɐ l’envers sur cette mɐchine, çɐ m’énerve.

AF dit: 10 octobre 2014 à 14h09

Vous verrez, vous allez vous convertir. A ceci près que ces lieux de culte sont la métaphore actuelle du nom que j’ai l’extrême honneur de porter. Comment ne pas le revendiquer et en être fier ?

AF dit: 10 octobre 2014 à 14h17

« Une certaine France » : la formule est heureuse, à condition de comprendre ce que recherche Modiano, en arpentant ces lieux fantômes de Paris, depuis tant d’années. Pour le savoir, il faut sans doute avoir reçu, comme moi, une éducation sans faille, typique justement d’une certaine France. N’en ayez pas peur, cette France-là continue pour le meilleur, comme mon nom précieux en est la preuve vivante !
Bien à vous. AF

mac arel dit: 10 octobre 2014 à 14h18

« C’est autour du triangle géographique que j’indiquais (et que je pourrais vous faire découvrir), qu’est née la mode des premiers ateliers ouverts, dans une société où tout le monde se veut plus ou moins artiste désormais… »

Nan mais où va Raymonde ? Heureusement nous avons nos Leonard de Vinci, Dostoïevski, Kant, etc. Livrés à domicile; barbe, chemise à carreaux et vespa inclus.
C’est cela la magie de l’exception culturelle française; on pond des génies par milliers. Et pas présomptueux pour un sou.

Giovanni Sant'Angelo dit: 10 octobre 2014 à 14h21


…de toutes façons,…écrire des romans aujourd’hui,!…
…c’est faire de la lèche-au peuple,…presque comme, un partis pris,…pour creuser son sillon de la rivière à Pactole,!…

…déjà,…que François Ier,…est une sommité d’incapacité,…mon Rabelais ou suis-je,!…

…automatisé les donnés,…enfin,!…le véritable  » roman- fleuve « ,…

…comme aurait dit Charlemagne,!…lire et écrire,…pour la seule Comptabilité & les écritures techniques du travail,…
…les résultats des comptes,…la production pour la gestion de l’état,…

…les romans à stout et pils , pour nous faire avaler des prix  » Nobel « en diversions,!…

…l’artiste au cours du soir,!…Oui,!…& la T.V.A.,…d’ou elle sort en plus,!…pour se les rouler,…sans rendre au peuple, moins qu’il nous rapporte,!…Ah,!… » Empire à l’Euro « ,…

…l’individu  » artiste « , indépendant industriel,…vous produisez aux dépends de ceux qui vous prennent pour une lumière,…de gestion,…s’enrichir en tapent sur un clavier,!…à détrousser son auditoire par ses convictions,!…
…encore des écrivains – d’économie – sociale -& politique,…la part du gâteau des abrutis à la queue leu – leu,…
…c’est moi Laurel, c’est toi Hardy,!…etc,!…pourvu que l’assiette est pleine,!…au château du l’empereur Charlemagne,!…

…Comptabilité & précision des comptes aux lois de justice,!…on ne demande pas plus,!…Nom de Dieu,!…infirmière ma pipe avec le thé,!…encore en retard,!…
…en passant par chambrettes,!…Ah,!…Ah,!…Bip,!…Bip,!…Go,!…etc,!…envoyez,!…

JC le Fourbe dit: 10 octobre 2014 à 14h23

à AF, avec comme lecture Maurras, Drieu, Brasillach et l’Action Française, bien sûr, t’es gâté mon gars

Mme Michu dit: 10 octobre 2014 à 14h24


…de toutes façons,…écrire des romans aujourd’hui,!…
…c’est faire de la lèche-au peuple,…presque comme, un partis pris,…pour creuser son sillon de la rivière à Pactole,!…

– – – * – – – SCOOP – – – * – – –

Robert Murdoch et le hollandais volant Endemol se sont lancés dans l’écriture de romans à cat mains.

AF dit: 10 octobre 2014 à 14h25

C’est très beau, ce que vous écrivez, Giovanni. J’apprécie particulièrement, en tant qu’issu d’une très vieille famille noble, cette référence à Charlemagne. Par le nom que je porte, et les valeurs aristocratiques que je défends, je m’en fais aujourd’hui même le signal irréfragable !
Bien à vous, AF.

JC le Fourbe dit: 10 octobre 2014 à 14h26

« la métaphore de mon nom dont je suis fier », comme moi pour le mien, c’est seyant

Madame de Valognes dit: 10 octobre 2014 à 14h28

Amaury de Fauglas, le portrait du p’tit Court tout craché, dame, tant qu’ya de la particule ya de l’espoir

Giovanni Sant'Angelo dit: 10 octobre 2014 à 14h39


…@,…A.F.,…Merci,!…

…être grand ou magnanime,!…c’est déjà pouvoir rester le plus petit dénominateur commun,!…
…pouvoir se mettre à la place de tous,…pour un état de l’être fonctionnel au mieux,!…
…personne n’est imparfait,!…c’est à la préoccupation de trouver les pièces sur les cases que se construit l’échiquier à relativiser,!…
…il n’y a rien à gagner ou à perdre,…que de vivre dans les harmonies les plus complètes à trouver,!…
…les partis-pris, restent des leurres,!…puisque tout change dans les contextes évolutifs,!…toujours voir plus haut pour tous,!…à chaque instant notre renaissance,!…etc,!…Ah,!Bip,!Bip,!Go,!etc,!…à bientôt,!…envoyez,!…

Sergio dit: 10 octobre 2014 à 14h40

AF dit: 10 octobre 2014 à 16 h 25 min
cette référence à Charlemagne.

Je me tue à le dire on devrait avoir la maison de Lorraine pas le duc des Francs… Un usurpateur comme Nabulione !

Court dit: 10 octobre 2014 à 15h15

Madame de Valognes
Cent ans de Trollitude vous ferait-il confondre portrait et caricature?
Je sais bien qu’en étant une vous-meme, cela rend difficile la perception du monde normal. Je ne parle pas de la compréhension du monde littéraire, elle excède vos forces. Je vous laisse , surpris que vous pensiez à moi lorsque je ne pense pas à vous!
MC

Qu'on réfléchisse un peu à ce qu'on dit: 10 octobre 2014 à 15h25

AF est-il Jambrun-Artémise ? On peut se poser la question.

Qu'on réfléchisse un peu à ce qu'on dit: 10 octobre 2014 à 15h25

Et, dès qu’on se pose la question, la réponse s’impose : AF EST John Brown.

Mme Michu dit: 10 octobre 2014 à 15h35

De toutes manières autrement on se fait traiter

Ha ben alors hein faut hécrire hun pacte de responsabilité… heu… éclectique !

Mme Michu dit: 10 octobre 2014 à 15h37

(Non mais sérieux passque sinon le temporel devient constitutionnel et c’est le retour au moyen âge)

Mme Michu dit: 10 octobre 2014 à 15h41

Bon, maintenant c’est promis, j’arrête de vous embêter avec mes âneries, je vais me coucher.

kicking dit: 10 octobre 2014 à 15h54

sinon le temporel devient constitutionnel

et faudra hencore se payer des têtes de cochon

hamlet dit: 10 octobre 2014 à 15h54

que faut-il penser du travail de Boltanski ?
c’est une excellente question.
la France est restée très derridienne, la trace, l’archive, la mémoire…. l’Histoire.

Modiano est le symbole d’une époque tellement bloquée sur le passé qu’elle en est devenue incapable d’imaginer un avenir.
c’est sans doute ce que le Nobel a voulu récompenser, une France sans avenir, qui se paupérise à vitesse grand v, de la cassure entre les élites et le réel.

après l’Autre et l’Ailleurs de le Clezio, l’Histoire et les archives de Modiano, notre prochain Nobel sera Houellebecq.

la littérature consolante, réconfortante.

c’est même plus des écrivains c’est des grands guérisseurs de l’âme, des marabouteurs.

consolez-nous !
je te console
tu me consoles
il se console
nous nous consolons
vous vous consolez
ils partent en vrille !

kicking dit: 10 octobre 2014 à 15h58

pacte de responsabilité éclectique ou constitution il me semble y à voir comme une nuance

hamlet dit: 10 octobre 2014 à 15h58

« Il ne désigne pas une vision du monde, car il n’y a pas moins « engagé » que lui, mais une sensation du monde. »

ça c’est le moins qu’on puisse dire.

en toute objectivité dit: 10 octobre 2014 à 15h59

Simon, Le Clézio, Modiano : le compte y est, on voit qui il pourrait y avoir d’autre. Le jury Nobel a bien fait son boulot en ce qui concerne la France.

répondeur automatique dit: 10 octobre 2014 à 16h03

Jacques Barozzi n’en pense rien, il sort du cinéma, il n’a pas la tête à ça.

répondeur automatique dit: 10 octobre 2014 à 16h05

Même si Jacques Barozzi est la mascotte de ce blog (et non bouguereau comme le prétend Chaloux).
Car enfin la Rdl sans Barozzi serait un peu comme le Sahara sans dromadaire.

J'vais lui cramer une iroquoise dit: 10 octobre 2014 à 16h10

en toute objectivité dit: 10 octobre 2014 à 18 h 01 min

on voit MAL qui

Le type avec qui je me tape un quizz dans le lot *shrug* Le genre Canet

AF dit: 10 octobre 2014 à 16h23

J’ai regardé l’autre soir le documentaire sur Jacques Derrida. Cela faisait comprendre d’une certaine manière pourquoi les Nobel ont donné le prix à Modiano. En fait, Modiano c’est l’application pratique des concepts derridiens : la mémoire, la trace, l’archive, etc. En tant que digne représentant d’une vieille famille noble et très illustre, je suis moi-même sensible à ces thèmes fondamentaux et universels. Tel est le bien-fondé de l’honneur extrême et aristocratique que j’ai de porter mon nom.
Sincèrement vôtre, AF

D' dit: 10 octobre 2014 à 16h33

Je crois que D comprend mais entretient le feu de la conversation en y jetant de temps à autre quelques bûchettes.
béré

D. est une lesbienne qui se fout de ta gueule

JC..... dit: 10 octobre 2014 à 16h37

Si le monde compte sur Modiano, et ses obsessions passéistes, semble t il, pour découvrir « une certaine idée de la France », ça craint !

Nobel de la Paix ? de la Littérature ? C’est de l’agace-pissette pour maison de retraite mondialisée… Courage fuyons !

JC le Fourbe dit: 10 octobre 2014 à 16h40

j’ai cherché partout Fauglas, rien trouvé à part Plexiglax, aristocrate comme mes fesses épicédur

JC le Fourbe dit: 10 octobre 2014 à 16h43

Fauglas, Popaul l’a viré alors il rapplique ici, bientôt le Vraiglas pour l’équilibre

J'vais lui cramer une iroquoise dit: 10 octobre 2014 à 16h51

Vous privez pas pour moi… Juste votre programme des socialistes haineux, comprends pas.

kicking dit: 10 octobre 2014 à 17h04

de l’agace-pissette pour maison de retraite mondialisée… Courage fuyons !

et votre pet de vieux puant ne sachant que répéter en boucle et quotidiennement les mêmes simagrées de poseur lourdingue devrait nous attirer ?

JC..... dit: 10 octobre 2014 à 17h09

Dickhead ! On ne peut pas traiter, honnêtement, de vieux puant un gamin cultivé et sportif né en 1962, se trouvant donc dans la fleur de l’âge !!! D’ailleurs :
« A quatre pas d’ici, etc, etc » …

kicking dit: 10 octobre 2014 à 17h17

encore un qui prend son pied ailleurs qu’au 7ème ciel.. et le pire c’est que ce genre de pétasses insiste toujours très très lourdement.. allez, bonne marche en rond..

AF dit: 10 octobre 2014 à 17h23

Mes qualités humaniste, ma remarquable éducation, mon nom prestigieux, ma fortune m’ont toujours fait beaucoup d’envieux, que je n’ai eu de cesse de traiter par une juste indifférence, sinon un aristocratique mépris. Mais je ne peux sans doute pas laisser dire que l’exquis Paul Edel m’ait « viré » de son blog. Au contraire, il paraît toujours heureux de mes nobles visites, et le dit.
A bon entendeur, salut! AF

Jacques Barozzi dit: 10 octobre 2014 à 17h31

En effet, à part Houellebecq, je ne vois pas qui pour le prochain Nobel made in France ?

J'vais lui cramer une iroquoise dit: 10 octobre 2014 à 17h32

cet affreux jeu de cartes où l’autre face est aussi le dos de la carte

Phil dit: 10 octobre 2014 à 17h34

Juste commentaire de tkt à 14.08. Surtout la fin.
Bérénice aussi, à lire d’un souffle, à jeun.

Hihihi dit: 10 octobre 2014 à 17h57

AF dit: 10 octobre 2014 à 19 h 23 min

Comme si on manquait de mabouls égocentriques sur la RDL…

Mme Michu dit: 10 octobre 2014 à 18h22

mabouls égocentriques

Le léchage de cul « assumé » a des limites, n’est-ce pas…

Jean-Joël dit: 10 octobre 2014 à 18h34

En effet, à part Houellebecq, je ne vois pas qui pour le prochain Nobel made in France ?

Mais vous même Jacquou, et tout nu de préférence, pour plus de fiabilité. (Protégé par deux dauphins en bikini).

Mme Michu dit: 10 octobre 2014 à 18h39

Oui, petit poker merdeux, pardon de n’avoir jamais envoyé de chiens pour rappeler mon existence, et bon gee ad !

bouguereau dit: 10 octobre 2014 à 19h02

comme dirait zouz on se demande s’il va en coller une ou s’il se la renifle à la façon arrache coeur..à l’olfactif les hétéros surclassent ou pas au finiche von traube ?

bouguereau dit: 10 octobre 2014 à 19h09

Car sa prose poétique relève d’un art tout musical

on dirait que lassouline salut le gazier nobélisé comme digne successeur de molière « tout meusieu jourdain est un pétomane qui se découvre et pas tout seul »

bouguereau dit: 10 octobre 2014 à 19h14

la vaporisation des présences au monde, la somme de nos incertitudes conjuguée à celle de nos hésitations

ma mère de ma mère.. »ligne » de parfum..en tout cas modiano va relancer la mode des tabliers de forgeron chez les intellotes..est ce qu’on va aimer c’est la question

bouguereau dit: 10 octobre 2014 à 19h21

Romancier parce que bon qu’à ça, eût dit Beckett, et il faut le prendre comme un compliment

pour sûr..pas bon a poser les pavés..a taper le charbon..a souder le zinc..et haprés on dit que les patrons sont pas compréhensifs lassouline..les drh c’est des bons! « attendez nous godot sur le banc labas bêquète..vous avez le profil »..et bingo! il l’avait!

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 19h24

relancer la mode des tabliers de forgeron

C’était une mode discrétionnaire bien avant l’épidémie, le stade du bourgeon au végétal? Je n’ose insister plus sur le sport de façon générale Bouguereau pour ne pas répandre l’idée diffamante que vous ne méprisez pas les cafés de quartier les soirs de match.

Widergänger dit: 10 octobre 2014 à 19h33

D’immenses écrivains français comme Aragon, Malraux, Breton, Pierre-Jean Jouve, etc. n’ont jamais reçu le Nobel alors qu’ils le méritaient amplement. Aragon, en particulier, immense écrivain, d’une invention extraordinaire, qui ne l’a pas eu sous le simple prétexte qu’il était communiste. Alors qu’il représente le siècle !

La question mérite d’être posée au moins de la profonde injustice de l’attribution du Nobel. Et au pire, de s’interroger sur la valeur réelle du Nobel de littérature…

Pour ma part, je ne suis pas convaincu ni par Le Clézio, ni par Modiano. Ni par Houellebecq qui est à mes yeux plus un pitre qu’un écrivain.

De même le théâtre, qui est dans un état déplorable quand on pense que le théâtre français est aujourd’hui représenté par BHL, Attali ou E.E. Schmitt.

bouguereau dit: 10 octobre 2014 à 19h37

c’est un art d’écrire trois ligne imbitable mais avec conviction béré..t’as le crédit du look!
modiano avé son trench c’est un peu le représentant de la coulitude à la fransoziche..et ça faut saluer, c’est pas du chiqué.. »le nobel?..je préfère un tour dans mon aronde par brouillard sur le pont de tolbiac »

bouguereau dit: 10 octobre 2014 à 19h47

Le quinzième lauréat français des Nobel (et le quarantième Nobel de Gallimard !) ajouterait : « Oui, c’est bizarre…. »

tu devrais ajouter « c’est ça la puissance du ricard et du porc mes petits chéris » ..au lieu d’allumer des petits contrefeux lassouline

Artémise dit: 10 octobre 2014 à 20h11

le théâtre français est aujourd’hui représenté par BHL, Attali ou E.E. Schmitt. ( Widergänger)

IL y a au moins aussi Joël Pommerat, qui est d’une autre trempe (on reprend actuellement « Cet enfant » qui est un de ses meilleurs textes); et Novarina nous réserve certainement quelques bonnes surprises.

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 20h18

Jacques Barozzi j’ai suivi votre conseil, Le film est éprouvant mais j’ai été soulagée d’entrevoir entre mes doigts qu’elle se contentait de l’égorger, j’aime beaucoup cet acteur et à le revoir pour succomber je repensais que Daaphnée dirait de lui comme de Javier Bardem que c’est un beau poulet.

bérénice dit: 10 octobre 2014 à 20h22

Aah Valère Novarina … prononcer ce nom est déjà en soi un voyage, je n’ai cependant jamais rien vu monté de ses oeuvres dans mes parages provinciaux et dans cette vie venteuse que nous réserve la météo.

lecteur de dit: 10 octobre 2014 à 21h03

« quand on pense que le théâtre français est aujourd’hui représenté par BHL, Attali ou E.E. Schmitt »

Moi, me vient à l’esprit Vinaver ou Koltès. D’emblée.

Sergio dit: 10 octobre 2014 à 21h12

Widergänger dit: 10 octobre 2014 à 21 h 33 min
Aragon, en particulier, immense écrivain, d’une invention extraordinaire, qui ne l’a pas eu sous le simple prétexte qu’il était communiste.

C’est pas Jean-Sol, qui l’a refusé ? Lui n’était sans doute pas communiste, mais enfin, mais enfin…

lecteur de dit: 10 octobre 2014 à 21h18

Sartre effectivement l’a refusé, c’est-à-dire qu’il a refusé le chèque.
Un article des « Echos » nous apprenait ce matin que Modiano n’aurait pas d’impôt à payer sur la somme qu’il va recevoir (quelque 800.000 €) pour je ne sais quel règlement particulier.

lecteur de dit: 10 octobre 2014 à 21h23

Un extrait de la lettre de refus de Sartre :

« Ce n’est pas la même chose si je signe Jean Paul Sartre ou si je signe Jean Paul Sartre prix Nobel. L’écrivain doit donc refuser de se laisser transformer en institution même si cela a lieu sous les formes les plus honorables comme c’est le cas. »

Sergio dit: 10 octobre 2014 à 21h43

lecteur de dit: 10 octobre 2014 à 23 h 23 min
Un extrait de la lettre de refus de Sartre :

« Ce n’est pas la même chose si je signe Jean Paul Sartre ou si je signe Jean Paul Sartre prix Nobel. L’écrivain doit donc

C’est pas bien extrêmement net, parce que le fait de devoir constitue une loi qui, elle, suffit à définir une institution. Autrement dit, le terme « doit », associé au terme « écrivain », modifie ce dernier.

Bon, c’est pas très extrêmement bien dit, et or donc je rentre à la base…

A+

abdelkader dit: 11 octobre 2014 à 22h20

la BBC passe Hendrix a Woodstock en ce moment…z’auraient du creer un prix Nobel de la musique juste pour lui…

abdelkader dit: 11 octobre 2014 à 22h25

le prince des tenebres est peut-etre sobre mais il baffouille toujours…c’est a ca qu’on reconnait une eponge…meme sobre, il est toujours soul…

kicking dit: 11 octobre 2014 à 22h46

les mots yenaki sont utilisés dans les profils, après si la discussion n’est faite que de ceux-là jusqu’à mimer l’évangile ya de quoi se dire que les bigots combien même yena des tas ben ça restera toujours petits gniards à mémères

simeune dit: 11 octobre 2014 à 4h00

Sartre effectivement l’a refusé, c’est-à-dire qu’il a refusé le chèque.

il n’en n’avait pas besoin

Jacques Barozzi dit: 11 octobre 2014 à 5h39

« quand on pense que le théâtre français est aujourd’hui représenté par BHL, Attali ou E.E. Schmitt »

Là, ML, vous poussez le bouchon un peu loin par pure provocation !
Ce n’est pas parce que BHL et Attali sur leur nom et avec leurs moyens se sont offerts une petite fantaisie théâtrale, qui d’ailleurs a fait flop, qu’ils représentent quoi que ce soit en la matière. Et E.E. Schmitt, il illustre principalement un sous-genre qui, lui, a trouvé un public : du boulevard a portée métaphysique.

Joachin Du Balai dit: 11 octobre 2014 à 5h44

Widergänger dit: 10 octobre 2014 à 21 h 33 min
De même le théâtre, qui est dans un état déplorable quand on pense que le théâtre français est aujourd’hui représenté par BHL, Attali ou E.E. Schmitt.

Bizarre… Moi qui vais beaucoup au théâtre, jamais je ne me suis jamais infligé une pièce de ces trois là. J’y vois du très bon théâtre porté par d’excellents auteurs et metteurs en scène.

simeune dit: 11 octobre 2014 à 5h55

Jean-Sol l’a refusé pour qu’on se souvienne qu’il l’a eu

plus tordu que toi ya pas

Valy dit: 11 octobre 2014 à 5h59

Une martyre professionnelle et auteure révélée méritait celui de littérature ou celui de la paix

Clopine dit: 11 octobre 2014 à 6h45

Salut les gens !

Vite fait, en passant : notre hôte, vous aviez signalé la naissance du blog « le Fou de Proust », auquel je rends désormais une visite quotidienne… Eh bien, je crois que vous êtes demandé là-bas : Patrice Louis voudrait évoquer un « différend » avec vous, au sujet de l’opportunité, ou non, d’avoir changé le nom d’Illiers pour celui d’Illiers-Combray.

J’ai lu votre commentaire à ce sujet : vous trouvez cela scandaleux, mais vous n’explicitez pas pourquoi. Parce que c’est voler l’identité réelle d’un lieu, au profit d’un lieu imaginaire, c’est ça ? Il est vrai que les habitants d’Illiers ne peuvent inscrire leurs histoires personnelles dans les noms et lieux imaginés par l’écrivain, à moins d’un effort d’appropriation certes violent. Mais d’un autre côté, quelle jolie idée, et surtout quels prolongements futurs : si les habitants actuels ont eu une histoire indépendante de l’oeuvre, dans le futur, il semble impossible que les habitants puissent ignorer et vivre là, « comme si de rien n’était »…

Perso, je suis allée, comme tant d’autres, devant la maison de Tante Léonie. Il y avait une clochette… Que j’ai tirée, bien entendu, pour entendre son son « ovale et doré » (même si dans le livre, la clochette en question est celle du jardin, non de la porte cochère). Proust, comme tous les écrivains, était un sacré barman à coktails, et ses créations mêlaient toujours plusieurs plans, plusieurs personnages, plusieurs références réelles. Mais justement : déambuler dans le Combray réel en pensant au Combray imaginaire, cela procure le même genre de plaisir de mise en abyme que de regarder un tableau à l’endroit même où il fut peint. Un petit côté boucles d’oreille de Vache qui Rit, en quelque sorte !

JC..... dit: 11 octobre 2014 à 6h49

Réjouissons nous d’apprendre que « le monde va découvrir une certaine France » à partir de notre petit nobelito Modiano, comme dit Messire Assouline !

La découverte… quelle belle, exigeante, action !

C’est comme « découvrir une certaine Europe » en apprenant, ébahi, comment et pourquoi les planches pourries des commissaires européens sont nommés, chez Juncker.

L’Europe…. quelle splendide vieille putain !

JC..... dit: 11 octobre 2014 à 6h54

« Un petit côté boucles d’oreille de Vache qui Rit, en quelque sorte ! »

Impossible de contrôler mes quelques milliers de neurones cérébrales encore en état de marche : j’ai VU Clopine équipée de la fameuse boucle d’oreille …. Saisissant !

chantal dit: 11 octobre 2014 à 7h25

On sent bien là que W ne met pas une godasse au théâtre, Pommerat excellent, et une que j’aime bien parce qu’elle est d’avant-garde Bianca Li, on est toujours étonnés. J’ai vu Robots hier.

JC le Fourbe dit: 11 octobre 2014 à 7h55

au top des ventes: mon copain Zemmour devant le petit Modiano, il y a une justice, bravo

chantal dit: 11 octobre 2014 à 7h58

Bob Wilson fatigue un peu ..

Modiano a eu le Nobel, Déo Gratias et Stick Up d’Airwic !

Nous on a gagné un gouvernement  » suédois » d’extrême droite flamande avec l’UMP du coin, c’est dire si on est satisfaits .. bad days .. certains l’ont rêvé, nous on se le chope et pourtant on n’a pas voté dans ce sens – là, c’est encore une magouille .. beurk.

C’est curieux tout de même ces noms : la France aux hollandais, la Belgique aux suédois, ..

Court dit: 11 octobre 2014 à 7h59

Faut-il rappeler qu’Illiers était indiqué sur les panneaux comme « Le Combray de Marcel Proust »?
On espère que Patrice n’est pas parent d’Edouard, ce jeune homme si intéressant promu par la maman de Clopinou l’Eliaçin de nos Lettres.
MC

Saint-Pierre de Neuilly et Saint-Honoré d'Eyleau dit: 11 octobre 2014 à 8h00

@ « lecteur de dit: 10 octobre 2014 à 23 h 03 min
« quand on pense que le théâtre français est aujourd’hui représenté par BHL, Attali ou E.E. Schmitt »
Moi, me vient à l’esprit Vinaver ou Koltès. D’emblée. »

Encore un pseudo vide pour dire quelque chose à coté de la plaque. Sur la plaque, Widerspucker mets les dramaturges qui sont des contemporains vivants et ce sont leurs nouvelles pièces dont il est question.

Dernièrement j’ai vu une excellente pièce, avec Mesguich père et fils.
Descartes et Pascal.
J’ai vu une autre pièce, moins bonne par le texte, mais pas vraiment non plus une catastrophe. Dans le même théâtre, j’avais il y a 25 ans, vu « Le Souper », avec Claude Brasseur. Brasseur en Clemenceau m’a paru moins hors-normes. Texte moins bon, mise-en-scène moins réussie ?
Michel Alba aime détester, sa manière a lui de prendre son pied.

BHL, je ne désire pas voir sa pièce, mais quelque part c’est subjectif.
Attali, je navais pas le temps pendant ce court séjour, de voir la pièce.
Schmitt, ne fait pas partie non plus de mes priorités.

Le théâtre est-il meilleur dans les villes de l’Étranger ?

Saint-Pierre de Neuilly et Saint-Honoré d'Eyleau dit: 11 octobre 2014 à 8h05

Chantal, Bianca Li se voit dans un théâtre, mais son travail ne fait pas partie du « théâtre de texte ».
J’ai vu le spectacle de Bianca Li, pas une seule seconde d’ennui.

Jacques Barozzi dit: 11 octobre 2014 à 8h06

Je viens de faire un tour sur les républiques (de la culture) et là ça fatigue beaucoup : le théâtre fait relâche, en plein festival d’automne, et la plupart des autres rubriques ont fermé leurs portes depuis plusieurs mois !
Restes encore en activité, le cinéma (ouf !), l’art, l’architecture et le numérique…le jazz tourne à vide !

AF dit: 11 octobre 2014 à 8h06

Il y a toujours eu chez Zemmour le regret de ne pas appartenir au monde de l’aristocratie. Il essaie d’en défendre les valeurs, dans ses livres, dans les médias. Mais mal : il tombe par instinct naturel dans le plus vil des populismes, la bonne grosse démagogie dont il ne se rend pas compte de l’insanité. Zemmour arrive au contraire même de ce qu’il recherchait. Il attendait le haut, le voilà propulsé vers le plus que bas. Etant moi-même un illustre aristocrate, issu d’une prestigieuse et vielle famille de la noblesse, animé des idéaux les plus hauts, je devais à l’honneur de mon nom de vous signaler l’infamie de ce turlupin.
Très cordialement vôtre, AF

chantal dit: 11 octobre 2014 à 8h12

Bien d’accord avec vous, Bianca Li c’est de la catégorie « Spectacle vivant ».

AF dit: 11 octobre 2014 à 8h28

Toujours en vertu des qualités dont le destin m’a pourvu, c’est-à-dire un nom flamboyant, une éducation magnifique et une fortune brillante, je ne puis que vous conseiller l’inédit de Gracq. C’est lui, authentique écrivain aristocratique, qui devrait être premier, et pas ce nabot de Zemmour ! L’honneur de mon nom m’entraîne à vous l’affirmer ce matin, et je le fais avec la joie particulière de mon tempérament hors du commun !
Bien à vous, AF

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