
Avec Patrick Modiano, le monde va découvrir une certaine France
Une surprise que la consécration de Patrick Modiano par le prix Nobel de littérature ? Pour une large part, même si quelques uns, tel Bernard Morlino, l’avaient annoncée à force de la souhaiter. Parieurs et pronostiqueurs se sont trompés une fois de plus. Cela dit, l’écrivain a reçu un cadeau empoisonné de la part du comité Nobel. Passe encore qu’il soit assailli par les reporters du monde entier et qu il doive sacrifier, s’il réussit à se faire violence, au rituel du discours de remerciement lors de la remise officielle à Stockholm, lui qui a déjà tant de mal à s’exprimer des que l’auditoire dépasse trois personnes. Le sale coup est ailleurs : dans le communiqué officiel par lequel les académiciens suédois ont justifié leur choix.
Deux mots sont à retenir : mémoire » et « Occupation ». Pas de problème pour le premier, ce qui n’est pas le cas du second, lequel ramène encore et encore ses livres aux années noires. Bien sûr, elles n’en sont pas absentes, et c’est une litote de le dire ainsi ; bien sûr, avec elles, il a créé son propre poncif ; et nul doute qu’elles le hantent d’autant plus qu’il ne les a pas vécues, étant né au lendemain de la Libération. Mais en inscrivant ce mot dans leurs attendus, ils l’ont réduit. Car son univers dépasse et transcende depuis longtemps la période 1940/1944 , son dernier roman en témoigne.
Mais basta ! Disons que ce malentendu est la rançon de la gloire et que le reste, ce qui nous importe le plus une fois tues les trompettes de la renommée, c’est la littérature. En l’espèce une œuvre compacte, d’une remarquable homogénéité, dont la cohérence et l’unité s’imposent même à ceux qui prétendent lire toujours le même livre lorsqu’ils lisent un Modiano, sortie d’une plume qui n’a cessé de creuser le même sillon depuis quarante ans, insensible aux modes, à l’air du temps, aux pressions de la librairie. Romancier et non écrivain et encore moins homme de lettres, eût dit Simenon dont on a fait l’héritier à juste titre. Romancier parce que bon qu’à ça, eût dit Beckett, et il faut le prendre comme un compliment.
Il y a du ressassement dans cette obsession pour une époque. Mais pour bien le saisir, il faut savoir qu’il n’est que le paradigme de ce qui lui est le plus cher : l’ambiguïté des situations, la confusion des sentiments, le flou des atmosphères, le trouble des gestes, la vaporisation des présences au monde, la somme de nos incertitudes conjuguée à celle de nos hésitations. La vie, quoi ! tout ce qui fait notre indécision en temps de paix comme en temps de guerre, celle-ci n’étant que le décor une fois le premier jet lâché avec une violence à peine contenue dans la Place de l’Etoile. S’il est bien le produit de la nuit de l’Occupation, il en est sorti depuis, mais sans jamais quitter la France, et surtout Paris, ses rues, ses cafés, ses spectres, ses traces, ses annuaires obsolètes, sa topographie fantasmée, son cadastre secret et sa géographie de l’absence, toutes choses très précises qui l’aident à rêver la ville à la recherche d’un temps perdu. Piéton de Paris, cet artiste du halo rongé par l’instinct de fuite est le personnage irréel de ses romans qui mérite mieux le néologisme qu’ils ont suscité : « modianesque ». Il ne désigne pas une vision du monde, car il n’y a pas moins « engagé » que lui, mais une sensation du monde.
Le quinzième lauréat français des Nobel (et le quarantième Nobel de Gallimard !) ajouterait : « Oui, c’est bizarre…. ». Car sa prose poétique relève d’un art tout musical. Comme une chanson : toujours le même refrain mais avec un autre point de vue. On a connu de plus noirs ressacs. Le sien, pour n’être pas toujours lumineux, est nimbée d’une grâce qui a partie liée avec la mélancolie sans verser dans une douteuse nostalgie. Une prouesse. On appelle cela « la magie Modiano » faute d’en avoir pu définir ou dessiné les contours. Quant à en expliquer le mécanisme, autant y renoncer et c’est tant mieux. Disons simplement que Modiano est un écrivain tel qu’Oscar Wilde l’avait défini : quelqu’un qui passe ses matinées à mettre une virgule, et ses après-midis à l’enlever.
Réjouissons-nous de ce que des académiciens suédois, plutôt bien inspirés depuis une quinzaine d’années, l’aient couronné. Déjà traduit dans une trentaine de pays, il y sera désormais également lu. Car l’un ne va pas nécessairement avec l’autre, aux Etats-Unis par exemple, où il est inconnu (même son Goucourt 1978 s’y est vendu à moins de 2500 exemplaires). Murakami, Roth et quelques autres patienteront. Avec le sacre de Patrick Modiano, des centaines de milliers de lecteurs à travers le monde, et c’est tout le mal qu’on leur souhaite, vont découvrir une certaine France.
1 792 Réponses pour Avec Patrick Modiano, le monde va découvrir une certaine France
Est-ce que Chrétien de Troyes à la fin du XIIè siècle se soucie une seule seconde des enfants illettrés et affamés qu’il peut voir autour de lui quand il écrit Yvain ou le chevalier au lion ? Il a soucie pourant de la justice dans le monde, il édifie une œuvre, parmi les plus importantes de notre littérature pour défendre un idéal de la chevalerie –
Va nous recycler longtemps son programme de 5° des collèges?
Il y a eu dans l’histoire des époques à idéal. L’époque de Chrétien de Troyes, toute la fin du XIIè siècle et le XIIIè siècle sont de grandes époques à idéal. L’humanité décolle de la glèbe et croit à l’avenir. De même, après la décadence et la grave crise économique qui traverse toute l’Europe du XVè siècle, le début du XVIè siècle est une grande époque à idéal avec Rabelais, J. Du Bellay, Ronsard. Mais dès la fin du siècle, dans ce qu’on a l’habitude de nommer la seconde Renaissance, avec Montaigne, c’est déjà le déclin. Montaigne brosse la peinture d’un monde déstabilisé qui s’écoule, un monde que l’homme ne peut plus maîtriser, en proie au hasard.
Nous vivons une époque semblable. Le ressassement définit notre époque, depuis la grande crise de 1848 avec Flaubert, Baudelaire jusqu’à Claude Simon. Chez Modiano, c’est la trace elle-même qui devient le moteur central de la narration.
Sincèrement, le Nobel à Modiano ?
Cela produit le même effet, sur moi, qu’une promesse du Petit Gros, une saillie de Sapin, un propos du Cambadéliss le troskyste gras de Solferino, une érection médiatique devant une icône du Medef de Manuelito le catalan creux …
C’est à dire …rien.
Non, ça n’a plus rien à voir avec quelque idéal pour l’humanité que ce soit. Le romancier est celui qui montre au contraire la grisaille du monde comme il est, incertain, sans idéal, plat, méchant, stupide, veule, se survivant à lui-même comme il peut.
Pourquoi répondre aux provocations de JC le Fourbe ?, ne répondez surtout pas, il n’attend que cela, ce sont vos réponses qui le font exister car comme le Jacques Barozzi, il n’existe pas sans cela, finalement ce type n’est rien, RIEN DU TOUT, même pas un ectoplasme, RIEN
« Sur les ruines de la mémoire et ses fantômes, Modiano a bâti une oeuvre, une famille, c’est un idéal en action, ML ! »
je ne suis pas sûr qu’il faille le prendre sous cet angle.
c’est une manière « positive » de le lire.
la question posée par Modiano est : qu’est-ce qui peut naitre de la pourriture ?
sa réponse c’est : de la pourriture.
parce qu’il a écrit le monde à l’aune de sa propre expérience.
le problème est que cette vision du monde (de la France) est devenue une idéologie en soi.
comme pour le Clezio : il n’exsitait qu’un seul coupable, l’occident et il fallait que cet occident paye ses fautes, cette pensée était portée par les années 80, 90… pour finir cette pensée a plombé notre pays.
Modiano et le Clezio sont les deux faces d’une même pièce, d’une même culpabilité, d’une faute qu’il est possible d’expier quen choisissant un destin misérable, c’est ce qu’a fait la France : elle a choisi de partager la misère de ces pays du tiers monde, avec une minorité de nantis vivant dans les endroits protégés, et une majorité d’exclus qui vivent à la marge de ce pays, et c’est loin d’être fini, la France ne fait que démarrer son processus de paupérisation.
c’est loin d’être une vision politique positive, parce que c’est la voie inverse qui aurait permis de mieux aider les autres à s’en sortir.
non, plutôt que le Nobel de littérature, à ces 2 là j’aurais refiler plutôt le Nobel de la Guerre, ou de l’économie créatrice de misères.
Autant on peut comprendre pourquoi on peut étudier encore aujourd’hui, huit siècles plus tard, les romans de Chrétien de troyes, précisément parce qu’il donne à l’homme, encore aujourd’hui, un idéal de vie et de bonheur, de justice et de compassion, autant on peut légitimement se demander ce qu’il restera dans huit siècles de la littérature d’aujourd’hui qui brosse de l’humanité un portrait assez terrible et assez terrifiant pour les générations à venir. Baudelaire avait encore un idéal. Mais nous ? Est-ce qu’on peut longtemps nourrir le besoin d’espérer avec une littérature de l’effondrement du monde ?
Widergänger dit: 11 octobre 2014 à 19 h 48 min
Modiano sera-t-il plus lu pour autant aux Etats-Unis ? Je suis curieux de le savoir.
Le problème, c’est qu’il n’est pas traduit en anglais, à part Rue des Boutiques obscures (Missing Person en anglais) et un ou deux autres, grand maximum. Peut-être qu’un éditeur anglo-saxon va maintenant s’y intéresser mais, quand les traductions paraîtront, le soufflé médiatique sera retombé.
On peut donc douter que son public s’élargisse beaucoup outre-Atlantique.
Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 11 h 32 min
L’oeil de verre de Jean Marie est dans l’anus de DeneD. et ne voit rien !
Jacques ! Notre cher Jacques que nous aimons tant, que les facéties de votre ami TKT vous séduisent, c’est une chose, mais jouer son jeu jusqu’à faire croire que ces Deneb caricaturaux sont de D., c’est un peu fort de café.
Marcel Serredents dit: 12 octobre 2014 à 11 h 57 min
Pourquoi répondre aux provocations de JC le Fourbe ?, ne répondez surtout pas, il n’attend que cela, ce sont vos réponses qui le font exister car comme le Jacques Barozzi, il n’existe pas sans cela, finalement ce type n’est rien, RIEN DU TOUT, même pas un ectoplasme, RIEN
Attention à ne pas recevoir un pain, Marcel Serregencives!
Les Etats-Unis sont dans une phase de déclin, de repliement sur soi, de ressassement du passé. Modiano, au contraire de ce qui a été jusqu’à présent là-bas, peut être un guide des égarés justement et trouvé un souffle, celui de la décadence. On verra.
uedada répond à la place de JC le Fourbe = tombé lui aussi dans le piège (je t’attends à la sortie, couillong)
Marcel Serredans dit: 12 octobre 2014 à 11 h 57 min
« JC…/…Finalement ce type n’est rien, RIEN DU TOUT, même pas un ectoplasme, RIEN »
Propos rigolos d’un « moins que rien », un(e) bon(ne) à tout faire, un guerrier sans armes, un con sans vie, pardon… sans vit, bref un type comme tout brin d’herbe attendant la faucheuse …hurkhurk !
Sincèrement, le Nobel à Modiano ?
c’est ça la mondialisation jicé..t’es toujours a te racrapoter sur la france
Le monde que Dante nous donne à voir n’était pas des plus réjouissant, ML, et pourtant son chant perdure !
douces et charmantes branches de mon cher platane, le destin vous sourit… que le tonnerre, l’éclair et la tempête ne dérangent jamais votre précieuse paix, et le rapace vent du sud ne vienne pas non plus vous tourmenter!
Jamais l’ombre d’aucun arbre ne fut plus douce et plus précieuse, plus agréable…..
Vendredi ?
Raviolis !
Samedo ?
Modiano !
ma mère de ma mère..quelle raclure ce keupu..il ne se hait même pas cordialement..un traitre à la haine de lui
ma mère de ma mère il pue que ça l’indispose..cause bien dans l’hygiaphone keupu
On voit bien qu’il y a une cohérence de notre époque avec un écrivain comme Modiano dont l’écriture repose sur les traces d’un passé inavouable et un penseur de la trace comme Derrida. Avec une interrogation majeure sur la communauté inavouable des traces d’un passé tragique pour toute l’humanité.
La meilleure image que je connaisse de notre époque, c’est celle que mon collègue, un grand peintre aujourd’hui mort, Roland Buraud, a laissé derrière lui dans ses grandes toiles : des corps morts grisâtres et nus, décharnés, allongés et suspendus dans un vide étrange. Une époque qui ne peut pas se remettre d’Auschwitz, comme le dit si justement Siegfried Lenz. On ne fait pas, on ne peut plus faire un idéal avec une humanité qui a produit Auschwitz.
Les états de décadence, de crise, de guerre, sont particulièrement propices aux artistes en tous genres.
Je connais Mlle Ueda Satomi
Elle n’est pas heureuse
La pluie masque les larmes.
Mais nous ?
déjà que tu lis un post sur 20 et que tu sais même pas à qui tu causes dracul..reconnais que tu faciclite pas les générations futures..nous on fait gaffe..saboteur!
Mais si ! Dante avait le paradis comme horizon et pour guide Virgile. Mais qui voudrait avoir pour guide Modiano et explorer l’enfer qu’il nous donne à voir ?
Aucun idéal ? Mais non, il y a la pub !
On ne fait pas, on ne peut plus faire un idéal avec une humanité qui a produit Auschwitz
cesse de faire l’antisémite dracul..c’est pas tout de leur faute merde
Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 12 h 23 min
Les états de décadence, de crise, de guerre, sont particulièrement propices aux artistes en tous genres.
Cliché romantique !
Quel idéal ? C’est la question. Montaigne nous donne encore un idéal dans les temps de détresse. Mais pas Modiano. Pas Claude Simon. Pas Beckett. Personne.
Mais si ! Dante avait le paradis comme horizon et pour guide Virgile. Mais qui voudrait avoir pour guide Modiano et explorer l’enfer qu’il nous donne à voir ?
On a le guide michelin, on se goberge.
Vive la France!
« explorer l’enfer qu’il nous donne à voir ? » (WG)
Certes, il a écrit Dora Bruder mais, pour le reste, la Shoah est absente de l’œuvre de Modiano. Il s’agit d’autre chose.
la Sudomi de 12h29 n’est pas la bonne.
Pas Beckett. Personne.
ça jcvd il te le démonte ton béquête..il a jamais senti les molécules d’air autour de lui tfaçon..bien fais pour sa gueule!
un petit peu subalterne quand même
Laissons tomber ce couillon nobélisé IKEA de MODIANO, et retravaillons Héraclite, Montaigne, Lichtenberg, Truieweiler …
On est pas si nuls que ça pour acheter, et bouffer, du mou pour chats castrés, hein ?
Bien sûr que je suis pas la bonne ! Non, mais pour qui me prenez-vous ?
Cependant, je fais mes lessives moi-même et je me fournis toujours chez Ueda, à Pernes-les-Fontaines.
Je connais aussi Sudomi Atae, je communique régulièrement avec elle sur FaceBook. Et ce n’est pas celle qui signe de ce nom ici.
Il y a encore un idéal chez Proust : retrouver le temps perdu quel qu’il ait été parce que ce qui a été vécu est irremplaçable. Mais Céline ? Plus aucun idéal chez Céline. La bassesse humaine comme seul horizon. L’humanité enfermée dans sa bassesse. Pas drôle !
Ueda vend des fers à repasser et des cafetières, c’est une cruelle désillusion.
Curieux éloge des constipés tout de même…
Seriez-vous la sœur de Ueda Toshiro ?
Non, c’est une homonymie. Personnellement je suis le beau-frère de Raymond van der Potegem, connu ici sous le pseudo de JC…..
La Shoah est le paradigme de la société contemporaine. Modiano le dit aussi à sa manière, de biais.
« Plus aucun idéal chez Céline. La bassesse humaine comme seul horizon. L’humanité enfermée dans sa bassesse. Pas drôle ! » (W.)
Pas drôle, mais infiniment plus vrai que les imbécillités de « classe » de la fofolle frustrée et asthmatique cérébrale de ce fada combraysis !
« Widergänger dit: 12 octobre 2014 à 12 h 49 min
La Shoah est le paradigme de la société contemporaine. Modiano le dit aussi à sa manière, de biais. »
ML, quel paradigme ? tout un plus un prétexte pour favoriser une immigration dont une des conséquences est de voir des jeunes défiler dans les rues de Paris en criant « mort aux juifs » et un autre mettre une balle dans la tête d’une gamine sous prétexte qu’elle était juive !
c’est ça la paradigme ?
ce qui a été vécu est irremplaçable.
Ah la surface, les appartements, les couverts de la mairie de paris
« La bassesse humaine comme seul horizon. L’humanité enfermée dans sa bassesse. »
L’idéal de l’invertébré de pq
« Les états de décadence, de crise, de guerre, sont particulièrement propices aux artistes en tous genres. »
ya qu’à voir les grands artistes actuels, les chanteuses surtout
Salut, amical !
Ne crois tu pas que, toi, mon brave, une fois disparu, le monde continuera de tourner, tes fautes seront misérablement oubliées et que tu n’intéresseras plus personne ?
Même pas ceux que, à tort, tu crois proches … !!!
Réveille toi, connard !
PATRIIIIIIIIIIIIIIICK!!!!!!!!!
Celui dont le frère avait un sang de navet (son nom m’échappe)
« celui de Trierweiler le livre le plus important écrit dans ce pays au cours de ces 50 dernières années ! »
Il est déjà dépassé par celui de Zemmour ! »
Il ne manque plus que celui des commentaires de ml hamlet et et et et jc : leurs commentaires en un volume- ça ferait un tabac
Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 11 h 01 min
Avant le spectacle, j’ai pris un pot sur les Grands Boulevards avec Clopine et Clopin…
Et alors ? Et ALORS ?
on attend la suite
Peyragüd?
« Un de mes collègues avait reçu Modiano à Singapour: avec une interprète complètement désarçonnée par l’erratisme de la parole modianesque, le café littéraire fut un flop massif »
Pourquoi embêter les écrivains à leur demander de venir causer de leur oeuvre
JC….. dit: 12 octobre 2014 à 13 h 36 min
ton univers pitoyable …
12h 27
On pourrait effectivement soutenir l’inverse. La Révolution et l’Empire furent des périodes artistiquement pauvres, ou les médiocres artistes qui survécurent, Delille, Lemercier, David étant l’exception pour le génie, avaient été distingués sous la Monarchie.
L’article Poésie de Diderot ne trouve sa réelle réalisation que dans le Romantisme, quelque cinquante ans plus tard sous la médiocrité des derniers Bourbons. Il n y a pas de lien patent entre époque de Décadence, de convulsions, et génie.
MC
MC
Le Nobel et une mise à l’index par le Vatican peuvent booster les ventes (Phil)
—
Je dirais même plus, dear Phil, le Nobel arrive à point pour sauver la « marque » France. Ce que Dassault avec ses Rafales (dont personne ne veut) a échoué à faire, Modiano est peut-être en passe de l’accomplir. Preuve s’il en fallait que la diplomatie économique pure et dure chère à fafa, c’est du flafla. Avant le 9, quand le Minitrue entendait le mot Kultur etc. Maintenant, on nous laisserait entendre qu’ILS pourraient sortir le chéquier (pas d’emballement, on connait les fondements minimalistes de notre action extérieure – « à la française, c’est à dire sans moyens » A. Jenni, L’Art français de la guerre) .
Modiano, sauveur du rézo culturel français à l’étranger? Idée séduisante, innnit?
»
Modiano, sauveur du rézo culturel français à l’étranger ? »
Et sans idéal à l’horizon, qu’il dit ML !
Modiano, c’est le parfum rive gauche de la littérature française. Nos amis américains ne sauront jamais le porter et les asiatiques fashion-victims vont le pomper sans succès.
Ach l’istoire nazionale Phil, faut faire marcher le commerce ethique, pas comme Modiano père.
Et promouvoir la variété.
Les chansons de Prévert me reviennent
De tous les souffleurs de vers…laine
Du vieux Ferré les cris la tempête
Boris Vian s’écrit à la trompette
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
De musique et de poésie
Les marchands de malappris
Qui d’ailleurs ont déjà tout pris
Viennent vendre leurs habits en librairie
En librairie en librairie
Si tendre soit la nuit
Elle passe
Oh ma Zelda c’est fini Montparnasse
Miles Davis qui sonne sa Greco
Tous les monts y sonnent leur Nico
Rive Gauche à Paris
Oh mon île Oh mon pays
De musique et de poésie
D’art et de liberté éprise
Elle s’est fait prendre, elle est prise
Elle va mourir quoi qu’on en dise
Et ma chanson la mélancolise
La vie c’est du théâtre et des souvenirs
Et nous sommes opiniâtres à ne pas mourir
A traîner sur les berges venez voir
On dirait Jane et Serge sur le pont des Arts
Rive Gauche à Paris
Adieu mon pays
Adieu le jazz adieu la nuit
Un état dans l’état d’esprit
Traité par le mépris
Comme le Québec par les Etats-Unis
Comme nous aussi
Ah ! le mépris ah ! le mépris
http://musique.ados.fr/Alain-Souchon/Rive-Gauche-t16754.html
C’est pour télécharger sur iphone.
JC….. dit: 12 octobre 2014 à 12 h 49 min
les imbécillités de « classe »
C’est vrai, cela étonne au début ; mais, après tout, qu’importe le flacon…
– ha mais Ferdine plus on le relit plus y en a !
je ne souffre pas de psychose maniaco-dépressive. Artémise.
C’est une terminologie qui du reste a été remplacé par trouble bipolaire, ce qui ne supprime pas pour autant la diversité des cas qui interessent le psychiatre. Après je ne sais pas si notre époque qui minimise les pertes et profits a à gagner à inclure ou désinclure de ces troubles la psychose, mais quoiqu’il en soit si vous souhaitez, comme sans doute vous ne manquez pas, rester en phase avec la modernité de la médecine il vous faudrait employer le nouveau lexique. L’autisme comme chacun sait regroupe également sous le même terme une grande disparité de tableaux et tous les schizophrènes n’agresseront pas au couteau suisse leur voisin de chambre à condition qu’ils prennent bien leur traitement.
la trilogie de Pignol : bouguereau, JC le Fourbe fourbu et huedada (les trois compères et je suis poli) sont dans les choix mes p’tits choux hou hou (pus grand-chose à (mé)dire, complètement OUT
Blague à part compte tenu de ma vitesse de croisière je ne prévois pas comme un possible la lecture de Modiano avant 2017, en cela je me trouve adéquate car les grands enjeux peuvent attendre, indémodables.
Bon, Modiano .. ce petit sfumato d’une mémoire flottante, oui. De là à l’alourdir du flambeau aveuglant de la (?) culture française ..
« Un observateur superficiel aurait pris cela pour une simple plaisanterie mais éprouvé de l’inquiétude, le jour où Mourenz, jugeant que la balustrade de la terrasse était un plongeoir trop bas, décida de s’élancer du haut du portique d’entrée de l’hôtel. Cette initiative provoqua l’enthousiasme de Mc Fowles et d’Edouard Agam, et nous n’osions rien dire, Anne-Marie et moi.
– Tu peux y aller sans crainte, dit Mc Fowles.La mer est profonde à cet endroit…
Mourenz se hissa à l’aide d’un escabeau sur cette terrasse haute de plus de trois mètres. Agam, impassible, fredonnait La Mer. Le portier et l’un des chasseurs de l’hôtel suivaient la scène, captivés.
– Je vais vous faire le saut de l’ange, dit Mourenz.
Il grimaça un sourire de défi. Mc Fowles m’avait dit que son audace, lors des championnats de bobsleigh à Saint-Moritz, lui avait valu le surnom de « Suicide James ».
– Vas-y, dit Mc Fowles. Il n’y a plus de vagues. Une vraie piscine. Montre-nous un peu ton saut de l’ange.
Mourenz, raide, sur la balustrade du portique, lèvres serrées, prit son souffle. D’un élan brutal, il se projeta en hauteur, les bras écartés. On aurait juré qu’il allait s’écraser au sol mais il replia ses genoux contre son ventre, en une fraction de seconde, et tomba sur la pelouse molle dans la position de l’œuf qu’avait si bien illustrée, au début des années soixante, le skieur Vuarnet. Nous applaudîmes. Seul Mc Fowles restait impassible. »
De si braves garçons
je me trouve adéquate
béeéréré
quoïte à Dédé?
Daaphnée dit: 12 octobre 2014 à 15 h 25 min
du flambeau aveuglant de la (?) culture française ..
Houi ; mais si c’est une pelouse interdite et que l’agent Longtarin est à moins de trois mille verstes… Ou s’il fait un plat dans le bassin farci de murènes… C’est que ça bouffe !
C’est un coup à finir à Beuchat. Qui sont vos pignols?
Ou s’il fait un plat dans le bassin farci de murènes… C’est que ça bouffe !
Ben là, c’est l’oeuf au plat ou l’omelette !
Rien ne se perd ..
Cela dit, j’aime bien Modiano et je le plaindrais un peu si de vieilles murènes toutes dardées de dents aiguisées, voulaient le bouffer tout cru !
Ces citations s’avèrent aussi indispensables que celles de desjournées qui a muté? En lisant vite fait cet épisode qui m’en rappelle un autre la question se présente, a-t-il réussi à laisser son empreinte dans la pelouse? Les temps n’étant plus aux statues équestres, comme si ce qui s’élevait dans une course inversée prenait une incurvation, une identité concave, cherchant à reproduire l’image du contemporain quoique d’autres la mettent en scène sous forme de ballons artistiques, enfin Modiano dépoussiéré.
Le nom scientifique de genre, Muraena, est directement le terme latin pour murène. Le nom scientifique d’espèce, helena, est une référence à Helene de Constantinople. Le nom commun murène est évidemment la dérivation du nom latin muraena.
Daaphnée je doute que les murènes se rassasient de ces nourritures terrestres que vous redoutez devoir leur abandonner.
La Révolution et l’Empire furent des périodes artistiquement pauvres, ou les médiocres artistes qui survécurent, Delille, Lemercier, David étant l’exception pour le génie (Court)
Court a complètement zappé André Chénier, Germaine de Staël, Chateaubriand, Géricault, je dois en oublier. ah oui : Sade.
La vieillesse est un naufrage.
Bloom et ses prétentions culturelles rédimantes, un livre de Modiano = un rafale.
On aura tout lu sur ce blog!
à Artémise : Court zappe tout ceux qui ne portent pas de particule apparente, voyons… ah madame de Feuchères et monsieur de Sérigny? tudieu
On a certainement besoin d’un bon blog en France
je ne crois pas que ça soit Modiano qui l’ouvre
Un truc un peu faux-cul, demi-pincé qui parle des Led et des images de l’inondation.
mais ferme donc ta gueule 5 minutes keupu!
De toutes manières relier les notions d’art et d’ideal n’est pas obligatoire, qui dit encore que l’art défend des idées? Il peut montrer, dénoncer, témoigner… Idéal et beauté sont souvent liées alors que nombre d’oeuvres ne sont plus dans cette démarche.
un livre de Modiano = un rafale
dracul c’est qu’une caisse d’uzi..ha il a encore du boulot
remarquez bien : quand ueda n’est pas là, le néant JC dit le Fourbe non plus, bouguereau encore moins ; et si c’était une seule et unique personne, hein ?
Plus aucun idéal chez Céline. La bassesse humaine comme seul horizon. L’humanité enfermée dans sa bassesse. Pas drôle ! (Widergänger)
Justement c’est très drôle. Depuis que mon prof de philo, en terminale, nous lut l’inénarrable épisode de la traversée de l' »Amiral Bragueton », dans le « Voyage », que de parties de rigolade à la lecture de Céline ! Il y a aussi la traversée de la Manche, qui vaut son pesant de cacachuètes, dans « Mort à crédit ». Et puis, franchement, l’idéal, on s’en fout. la littérature n’est pas faite pour les dames patronnesses assoiffées d’idéal (pardon, Souchon).
ah merde, bougue-rototo est de sortie cuitarde
qui dit encore que l’art défend des idées?
les idées les idées..c’est des produits industriel
et il nous ressort l’uzi ; à quand goering, chéri ?
Et puis, franchement, l’idéal, on s’en fout
c’est comme tout jean marron c’est a inventer..ha c’est pas dracul qui va s’y coller..sans litlère il srait bien paumé..c’est votan son nord a dracul il a oublié yavé
De toutes manières relier les notions d’art et d’ideal n’est pas obligatoire, qui dit encore que l’art défend des idées?
Qu’est-ce que ce charabia?
« les idées les idées..c’est des produits industriel »
Pour un néo-humain consommateur comme vous, sans doute !
Et puis, franchement, l’idéal, on s’en fout.
Les idéaux ne défendent pas uniquement la catéchèse, vont au-delà voir ailleurs Dieu merci et s’accordent aux temps, les artistes et pas uniquement les écrivains sont des rapporteurs, avec des visions qui diffèrent les unes des autres, et l’art blindé et censuré dit quelquechose de la contrainte totalitaire.
L’art, c’est du bidet!
( Marque idéal standard, de préférence…!)
L’ art est une idée en soi, conceptuel, on vous le dit!
L’art peut traduire l’absence d’idéal ce qui est une autre façon d’y revenir, peindre et dire les guerres, les charniers, la violence, la misère…
C’est que ça bouffe !
comme disait darouine la vie trouve son chemin sergio ! ..et faut reconnaite que c’est souvent la clape la national 20..elle sont méchantes les murènes pasqu’elle ont pas le 1/4 de rouge..c’est pour ça
Par exemple, que sont les mots dianaux?
L’ hémodialyse du mot, en quelque sorte.
On ne fait pas, on ne peut plus faire un idéal avec une humanité qui a produit Auschwitz. (Widergänger)
Si, justement. Pour parler comme Widergänger lui-même, la Shoah est le paradigme indispensable pour construire une morale universelle, dont l’impératif catégorique n° 1 est le respect absolu de la personne humaine et de ses droits. Si on ne pose pas comme préalable la Shoah comme l’absolu du mal, cette morale ne saurait advenir.
Et l’art titre combien?
Notre idéal?
Standard and poor!
Stand-art-oil vous nous les broutez avec vos maudits anneaux, c’est que du Tolkien donc du commerce avec produits dérivés.
Définir ce que c’est que l’Art ? C’est lui vouloir du mal …
C’est vrai Artémise depuis on peut tout se permettre ce n’est plus qu’une minable déclinaison d’un absolu.
L’ idéal Français, c’est le gros rouge.
Ça traficotait sec pendant la guerre et Modiano le sait.
Et puis, franchement, l’idéal, on s’en fout. (moi)
Après ce que je viens d’écrire, il y a évidente contradiction. Ce que je voulais dire, c’est que l’idéal, l’amateur de littérature et d’art s’en fout. Ce n’est pas ce qu’il va chercher au premier chef dans une oeuvre d’art. Bérénice l’a d’ailleurs déjà dit.
pas mal jicé
sauf que régulièrement faut redésigner le cap..y’a eu la vie aprés la mort..l’académie..les manifess..pour kabloom y’a les rafales..faut pas se moquer c’est un début
Artémise je n’ai pas écrit ce que vous avez compris. Vous interprétez, quoique je me fiche de votre lecture.
C’est vous qui nous les brouttez, Bérénice, avec votre philosophie à deux sous sur l’art.
Stand’art, c’est l’art qui stand up to your eyes, cela ne vous rappelle pas une chanson?
L’ idéal Français, c’est le gros rouge
a la télé même schwarzi tape le merlot dans un ballon d’un kil !..bientôt il vont se mettre au mètre..pas oublier que la bouteille fait 75cl à cause de l’anglais..une concession drolatique
Artémise dit: 12 octobre 2014 à 15 h 58 min
Court a complètement zappé André Chénier, Germaine de Staël, Chateaubriand, Géricault, je dois en oublier. ah oui : Sade.
Court est peut-être vieux mais tout de même : André Chénier n’a pas survécu, Mme de Stael, Chateaubriand et Sade n’étaient pas des artistes.
l’art, c’est du bidet, non le bidet c’est JC
Artemise, faut pas vous excusez, cette chanson moodianesque passe sur radio nostalgie.
Je vous signale que le nouveau musée Picasso Paris tout vêtu de neuf ouvrira ses portes prochainement avec 10 chefs d’oeuvre en accrochage.
http://pablo-ruiz-picasso.com/images/works/2066.jpg
C’est vrai Artémise depuis on peut tout se permettre ce n’est plus qu’une minable déclinaison d’un absolu. (Bérénice)
Pour le coup, ma chère Bérénice, je crois que vous ne m’avez pas comprise.
Il y a un avant et un après Auschwitz. Auschwitz n’a pas rendu concevable une morale universelle (cela fait belle lurette que philosophes, religieux ou écrivains se sont efforcés d’en définir une), mais la nécessité absolue d’en concevoir une à laquelle se rallient effectivement tous les hommes et de l’imposer. L’idéal, dont Widergänger prétend à tort qu’il est devenu introuvable depuis Auschwitz, c’est justement celui-là qui doit nous porter.
quand le vieux débris cause de bouteille il sait de kiki cause
toi t’es le mec avec des palmes qui nous manquait
vous excuser
nu couché et homme jouant de la guitare
http://pablo-ruiz-picasso.com/images/works/424.jpg
Henri d’Eu t’es lourdingue, le bidet c’est à Duchamp.
Y masses-tu ton pain?
R/ Ô Seigneur, à Toi la gloire,
La louange pour les siècles,
Ô Seigneur, à Toi la gloire,
Éternel est ton amour !
1 – Vous les cieux,(bis)
Vous les anges,(bis)
Toutes ses œuvres,(bis)
Bénissez votre Seigneur.
2 – Astres du ciel,(bis)
Soleil et lune,(bis)
Pluies et rosées,(bis)
Bénissez votre Seigneur.
3 – Feu et chaleur,(bis)
Glace et neige,(bis)
Souffles et vents,(bis)
Bénissez votre Seigneur.
4 – Nuits et jours,(bis)
Lumière et ténèbres,(bis)
Éclairs et nuées,(bis)
Bénissez votre Seigneur.
5 – Monts et collines,(bis)
Plantes de la terre,(bis)
Fauves et troupeaux,(bis)
Bénissez votre Seigneur.
6 – Vous son peuple,(bis)
vous ses prêtres,(bis)
vous ses serviteurs,(bis)
Bénissez votre Seigneur
L’idéal, dont Widergänger prétend à tort qu’il est devenu introuvable depuis Auschwitz, c’est justement celui-là qui doit nous porter. (moi)
Et quand je vois, par exemple, le courage et l’abnégation des gens de MSF et des ONG, je me dis que tout n’est pas perdu.
ramasse les miettes
Atémise, j’ignorais que Géricault, 9 ans en 1800 , avait beaucoup produit sous la Révolution et l’Empire, que Chénier, 32 ans en 179′, fut le Hugo de son siècle, fauché qu’il fut entre les Idylles et les Iambes, que les mauvais romans de Madame de Stael conservaient en vous leur unique défenseur, et que votre dévotion vous poussait tout naturellement vers Atala, Le Génie du Christianisme, et l’Itinéraire, qui sont les seuls livres de lui parus sous l’Empire. Pour les Mémoires d’Outre-Tombe, il faudra attendre la Restauration. Reste le très petit Marquis de Sade,je vous l’abandonne bien volontiers.
Ce n’est pas la vieillesse qui est un naufrage, c’est l’absence de toute chronologie.
MC
Y’a bien une rivière qui passe au milieu
C’est Henri d’Eu, le Kiravi de rivesaltes…
dans un monde idéal, Pausanias et idéal stand’art seraient enduits de goudron, couverts de plumes, bâillonnés, pieds et poings liés.
L’humanité pourrait partager un « même idéal » ?
Vous déconnez, les gars ! il vous faut voyager et rester raisonnable : il y a, et il y aura, d’autres Auschwitz, appelés autrement, interprétés autrement, dans d’autres lieux connus ou inconnus.
Ce que partage l’humanité c’est l’absence d’idéal commun !
faut pouvoir passer le gué, t’es pas cap !
Léa dit l’ Idéal, elle n’a pas sa langue dans sa poche.
Rions de tout l’émail banc de nos dents…
Au fond, Pausanias, on a le même but toi et moi : saboter la rdl. C’est ce qui nous rapproche du boug’, finalement.
l’idéal commun de JC : braire et détester tout le monde, c’est du joli
Pausanias, pose à niais.
Cela dit je ne répond ni ne réplique à quiconque ici, que les faux se déchaînent entre eux!
Bonsoir.
c’est ça, bonsoir, idéal, fais de beaux cauchemars j’en parlerai à ma guenon.
Ce n’est pas la vieillesse qui est un naufrage, c’est l’absence de toute chronologie. (Court)
Mon cher Court, je vous conseille de consulter l’article « Géricault » de Wikipedia, la chronologie de Chénier, et de réviser le jugement que vous portez sur les textes qu’il a écrits pendant la Révolution, ainsi que sur la production de Madame de Staël, de Chateaubriand et de Sade. Relisez donc (si vous l’avez jamais lue) « la Philosophie dans le boudoir ».
Mon cher Court, non seulement vous êtes brouillé avec la chronologie (affaire de grand âge peut-être) mais vous me paraissez être un lecteur des plus médiocres.
Il y a deux sortes de cuistres : les courts et les longs : dans quel camp vous rangez-vous ?
mets-la en sourdine, bouguereau, tu déranges les grandes personnes
quand JC est à bout de souffle, il usurpe les pseudos, vas-y mon gars, on te reconnait à chaque fois, t’as la merde au milieu de la figure
bouguereau dit : j’veux essterminer les raclures… ben commence par toi-même si tu peux, raclette, chochotte, poissarde
Pose à nasses, arrêtez de nous jouer les castagnettes!
Et encore je suis poli. moi j’ai un seul pseudo et je m’y tiens, na, et ferme ta boîte à lettres biscoco haricot
et que votre dévotion vous poussait tout naturellement vers Atala, Le Génie du Christianisme, et l’Itinéraire, qui sont les seuls livres de lui parus sous l’Empire. (Court)
Eh bé dis donc, il est encore plus gâteux et ignare que je ne croyais. Dis donc, guignolo, à quelle date fais-tu commencer l’Empire? « Atala » et « le Génie du christianisme » sont parus sous le Consulat ! Et « René », eh, patate, inconnu au bataillon ?
Erudit de mes deux !
USURPATION DE PSEUDO À 17 h 01 !!!!!
Erudit de mes deux ! (moi)
Jean-foutre ! Escroc !
rénateau dit: 12 octobre 2014 à 17 h 21 min
y’ai la chaîne qui saute dans les côtes
Il faut les prendre dans l’autre sens : ce sont des descentes…
voilà t’y pas que c’est le bordel maintenant, à force de jouer aux cons, la chienlit s’est installée, bravo
J’ignorais aussi que le fin du fin était d’aller chercher sur Wikipédia des avis sur des livres qu’on ne lit pas soi-même. Vous avez lu Corinne?
Il me semble que concernant le Consulat et l’Empire, c’est le meme homme qui dirige. La question est quel grand écrivain en est resté?
Vous lisez René tous les jours? Ou la seule page qui en reste?
Chénier lui-même ne parait dans l’édition Latouche qu’en 182O si ma mémoire est bonne. Il avait donc une audience des plus confidentielles sous la Révolution. Et vous savez comment il a fini.
Mais si vous ne me croyez pas, lisez le discours d’un témoin. Le Père Hugo, bien jeune, dans sa fresque littéraire de la Révolution. Et voyez, dans son discours de réception, quels noms il cite pour représenter l’époque. Et quels mérites il leur donne!
Pour terminer, je n’ai pas dit que les époques de convulsion n’inspiraient pas. J’ai dit qu’il fallait à la littérature le temps de les digérer.
MC
PS
Tout s’en va. Avec le temps, et sur la distance, la veuve de Mausole, l’incomparable Artémise, tourne à la poissarde… C’et dommage pour un blog littéraire.
Moi Deneb, fils de D., cousin de JC, admirateur transi de Widergansgänger (eins, zwei, eins, zwei, rechts, links, rechts, links), je vous annonce que je vais quitter le Blog de la RdL. Mes commentaires sont géniaux, divins, surtout ceux de 03:15, mes commentaires donc, ne sont compris par personne. Mes recettes de cuisine laissent indifférents les commentateurs, et ô horreur, quand je copie-colle les saintes écritures, personne ne me félicite.
Mes autres avatars vont prendre le relais.
Vive les taxis mauves !
Artémise paradigme indispensable ou pas, depuis tout ce temps l’homme a du rater son entrée et s’est perdu dans les dédales de l’histoire, estimez-vous qu’il ne sera jamais trop tard pour bien penser et agir conformément à cette pensée nouvelle qui dans votrephrase au présent del’indicatif parait toute proche d’advenir? C’est un vieux débat, une vieille idée que celle exprmée par WG, qui en est le signataire, rappelez le moi j’ai oublié.
vous vouliez de l’embrouillamini, voilà maintenant c’est de l’embrouillamaxi
je me marre, BOUM
…
…Hitler est » juif « ,…c’est certain,!…
…
…prendre le pouvoir par des zizanies entre profits,!…pour avoir plus,!…en Allemagne,!…
…Oh,!…le malheureux, en prison manipuler,!…à écrire,…son Mein Kamph,!…
…des poutres et des brindilles,!…pour faire contre-poids au Capital de Marx,!…
…les Zizanies entre juifs,!…le profit,!…déjà éliminer la concurrence entre Christ du peuple,!…
…
…zizanies,!…zizanies,!…Oh,!…que c’est bon,!…Encore,!…Oh,!…c’est trop bon,!…les peuples crucifiés,!…l’habitude,!…
…
…y a t’il un pilote sur le monde juif,!…
…& des partis-pris,!…
…des couleurs et fondements de gestion des politiques d’usuriers à nous faire avaler » la Paix « ,!…
…
…cette Paix à baiser, à embraser,!…cette Paix de cuivre ou d’argent, cette Paix d’or,!…pour tout les fidèles et infidèles aux mains des églises des profits,!…la gloire,!…& les héros des rixes à pleurer pour l’éternité,!…Non Merci,!…
…
…tout le monde est juif, actuellement pour sa place dans les stratifications du système » juif « , depuis toujours,…pharaons,!…nos » juifs « ,!…aussi,!…
…mélanges des genres,!…ensuite le jeux de séparer le bon grain de l’ivraie,…
…le cirque audiovisuel, la manipulation, pour garder les riches encore plus riches,!…
…
…quand , çà pète , on recommence,!…les hommes sans envergure que suivre, le fil, de toute les vicissitudes des manipulations d’exploités volontaires,!…encore des victimes depuis l’enseignement primaire , secondaire, universitaire,!…
…
…résistances à collaborer,!…vous voulez rire,!…Ah,!…Ah,!…Bip,!…Bip,!…Go,!…etc,!…
…
…Hitler est » juif « ,…montreur d’ours pour écrire des » romans « ,!…à Stallag 13 à l’€uro,!…
…Vive Hitler, vive Charlemagne,…qu’est ce qu’on s’est bien fait baiser,!…par le profit,!…
…Diogène arrête ton char,!…c’est l’heure du Bordeaux à cheval,…
…les liqueurs passent encore,!…qu’est ce qu’il dit,!…c’est un enfoiré,!…lui aussi,!…chouette, çà me fend le coeur,!…Ah,!Ah,!Bip,!Bip,!Go,!…etc,!…
…
Usurpator règne en maître.
Ici, chez Maître Passou, ce qui est sans importance … mais aussi… à l’Elysée !
En effet, Schwarzenegger a pris le corps (il a laissé l’esprit) de notre Kimmy l’Unique, le monstrueux socialiste ! Il est aux manettes, le Schwartz, et Manuelito ne s’est aperçu de rien ! Gorgeous !
Le Petit Gros va s’occuper désormais du réchauffement de la planète avec une assistante confirmée, compétente, impertinente.
Les enfants du couple jubilent … Bonne nuit, mes petits trésors européens !
Me demande ce qui pourrit le plus entre l’argent et la politique mais pas très envie de distribuer les médailles.
Il me semble que concernant le Consulat et l’Empire, c’est le meme homme qui dirige. La question est quel grand écrivain en est resté? (Court)
Mais c’est qu’il insiste ! Le Consulat, c’est le Consulat, et l’Empire, c’est l’Empire. D’autre part, à partir de 1804, ce n’est peut-être plus tout-à-fait le même homme qui dirige. « Corinne », que j’ai lu (évidemment) est un admirable chef-d’oeuvre, de même qu' »Atala », « René » et « le Génie du christianisme ». Et « Oberman » (1804) de Senancour, oublié lui aussi ? La Germaine de Staël de « De l’Allemagne », le Chateaubriand de « René » et d’ « Atala », le Senancour d’ « Oberman » ne sont pas de grands écrivains, peut-être. Quant à Chénier, son destin tragique ne l’a pas empêché d’écrire (en prison) un des poèmes es plus sublimes de la langue française. Décidément, nous n’avons pas les mêmes goûts, Monsieur Court. Votre théorie sur les nécessaires délais de digestion des soubresauts de l’Histoire ne tient pas la route; elle ne fait que révéler vos difficultés de transit.
« Corinne », que j’ai lu (évidemment) est un admirable chef-d’oeuvre (moi)
Tu parles. Je n’ai jamais lu « Corinne » . Hi ! hi !
« Décidément, nous n’avons pas les mêmes goûts, Monsieur Court. Votre théorie sur les nécessaires délais de digestion des soubresauts de l’Histoire ne tient pas la route; elle ne fait que révéler vos difficultés de transit. »
Artémise est un peu conne en ce moment : préférer le frère…
Votre théorie sur les nécessaires délais de digestion des soubresauts de l’Histoire ne tient pas la route (Artémise)
Assez d’accord avec ça, Artem. Je pense aussi que, par exemple, les meilleurs romans sur la Première Guerre mondiale ont été écrits dans les deux décennies qui ont immédiatement suivi.
Ah ben tu donnes un argument pour le contraire c’est con…
Enfin l’autre (qui est rarement le contraire en fait).
« les meilleurs romans sur la Première Guerre mondiale ont été écrits dans les deux décennies qui ont immédiatement suivi. »
Encore que les meilleurs essais/romans ont été écrits AVANT….
Mme Michu une direction en vue d’une hypothèse de réponse:
http://www.dailymotion.com/video/xdbivx_resoudre-le-rubik-s-cube-la-solution_sport&hspart=ironsource&hsimp=yhs-fullyhosted_003
Vous vivez dans un coffre-fort bérénice ?
A quoi bon dedans?
« Mais la loi n’a pas été violée » ça équivaut à « banque » au maillon faible ?
Remarquons d’autre part que riche n’est pas encore l’équivalent d’une insulte raciste non plus, combien même certains militants font entendre leurs voix…
C’est compliqué assurément, cela doit être un peu comme les insectes qui se succèdent dans un cadavre.
Mme Michu dit: 12 octobre 2014 à 19 h 28 min
« Vous vivez dans un coffre-fort bérénice ? »
Béré ! Sors de ce coffrs !
Au moins ce qui attire l’attention est assez clair. Pensée émue aux désespérés qui rêvent de miss au conseil fédéral (j’écrase une larme d’émotion).
…
…un monde de fous de la lèche & connivences,!…
…la comptabilité aux systèmes de profits,…protéger par les services d’ordres et autres lois d’encadrements,!…
…& tout le monde ,!…retour aux enfers,!…ou purgatoires,!…
…la chimie d’esprit,…un art,…combien,!…
…user ses couleurs, ses crayons, ses pinceaux,…et écrire pour rien,!…c’est quoi comme usurier,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Michu je soumettais cette réponse car il apparait que les choses soient de moins en moins simples et par conséquent quoi de l’argent ou du pouvoir serait le plus corrupteur est une question dont il faudrait débattre indéfiniment bien que l’un et l’autre soient liés pour le meilleur et pour le pire. Quelquesoit le niveau de pouvoir, si vous l’exercez vous serez exposé à des pressions vous devrez signer des accords compromettre tout ou part du programme initialement posé, d’autre part la puissance de l’argent n’est plus à démontrer, tout peut s’acheter excepté le potentiel que le hasard de la génétique vous aura légué et qu’il sera judicieux de faire fructifier, est-ce que tout le monde aussi?
Puis sur un autre si ça marche pas
Ce n’est plus de l’opium qu’on distribue au peuple, désormais on le saoûle et beaucoup de barmaids pétasses. Triste spectacle. Déjà bien avant la lueur blafarde qui vient avec « on ferme ! »…
JC….. dit: 12 octobre 2014 à 19 h 17 min
Artémise est un peu conne en ce moment
Parfois JC me déçoit beaucoup.
Comment peut-il penser un seul instant qu’Artémise ait-été ne serait-ce qu’une seule seconde « non con ».
C’est un con, un vrai, un du style Chaloux, donc une vraie pointure.
Pour résumer, les politiques ne sont plus que des instruments au service du Capital et je ne vois pas comment on pourrait sortir de cette situation qui ne laisse effectivement plus aucune place aux idéaux, ni même à l’idée de progrès tout juste la possibilité d’un équilibre fragile en faveur de la paix sociale ou militaire, en Europe et encore si l’on considère que l’Europe centrale est orientale.
Artémise
Je vous remercie de finir par dire que Germaine de Stael, Senancour, pourquoi pas Sénac de Meilhan, et Chateaubriand ne sont peut etre pas de grands écrivains, c’est ce que j’essaye de vous faire comprendre depuis plus d’une heure.
Sur le Consulat, devenu Consulat à vie, puis Empire, j’ai peine à voir pourquoi ce n’est pas le meme homme qui commande.
Surtout, je ne dis pas que cette théorie est absolue. Je dis qu’elle s’est vérifiée dans ce cas là. Pour des raisons de normes esthético_politiques qu’il serait long mais passionnant de discuter.
Contre-Epreuve: 1914, mais aussi le Ronsard et l d’Aubigné des Guerres de Religions, meme si, dans le dernier cas, la parution des Tragiques vient quelque dix à quatorze ans après.
On pourrait en trouver d’autres.
Bonne soirée
MC
Agitez vous sur un chien, oui dit: 12 octobre 2014 à 19 h 44 min
Puis sur un autre si ça marche pas
On marche sur la tête sans assurance :
http://www.youtube.com/watch?v=iTNLz1Hf-cM
Mesdames et Messieurs, Court sur patte a décrété du haut de ss suffisance que Madame de Stael, Senancour Sénac de Mailhan et tenez-vous bien l’immense Chateaubriand n’étaient pas de grands écrivains…
Ce trou du cul de Court vient de montrer non seulement toute sa suffisance (on était déjà largement au courant) mais sa crasse médiocrité qui juge les grands écrivains englué dans sa glaise pour ne pas dire franchement le gros paquet de merde qui lui tient lieu de cerveau.
Inénarrable, la Rdl !
Le fin du fin de ce gros connard de Court, c’est la modalisation qui fleurit son jugement : « …Chateaubriand ne sont peut-être pas de grands écrivains ».
Il porte bien son nom : Marc Court ! Un sacré connard.
N’en déplaise au minuscule petit Court sur patte, Corinne ou l’Italie est un roman d’une immense importance dans la littérature française. Il tient lieud e transition entre toute la littérature de la conversation d’ancien régime et l’invention du roman balzacien.
Court est un piètre historien qui se mêle de littérature, un plouc de Breton qui n’y entend rien de rien. Lire les critique de Marc Fumaroli (un Marc qui en vaut la peine, lui…!) sur ce grand roman préromantique et les critiques également de Michel Delon qui lui a consacré de nombreux articles ainsi qu’une partie de sa thèse sur l’idée d’énergi au tournant des Lumières.
Il n’y a que sur ce genre de blog qu’on peut lire de tels immondices tels que Marc Court vient d’en chier. Immonde !
L’arbitraire des batailles littéraires ne sème pas de morts, un duel peut-être WG/Court et l’honneur serait sauf? Court est-il si con que vous le dites alors que d’autres décernent la médaille à Artémise toute en ergots et vous WG en colère?
Artémise dit: 12 octobre 2014 à 16 h 36 min
L’idéal, dont Widergänger prétend à tort qu’il est devenu introuvable depuis Auschwitz, c’est justement celui-là qui doit nous porter. (moi)
Et quand je vois, par exemple, le courage et l’abnégation des gens de MSF et des ONG, je me dis que tout n’est pas perdu.
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Une réflexion typique de pouffiasse contemporaine. Doit être de gauche pour être aussi nulle…
Empire.
Pourquoi ne pas consulter un témoin de génie ?
« Moi, mon enfance et la fin de l’Empire. Dies irae, dies illa… Rien ne m’a plus aidé à comprendre la sombre monotonie du Moyen Age, l’attente sans espoir, sans désir, sinon celui de la mort, enfin l’abandon facile que l’homme faisait de soi, que d’avoir langui, enfant, dans les dernières années de l’Empire. Aujourd’hui cette épopée, où les années sont marquées par des victoires, semble toute lumineuse. Mais alors tout était sombre. Sombre était la France ; la lumière ne brillait que sur l’armée, hors la France, sur tel ou tel nom barbare. Le principe de la Révolution, qui avait donné l’essor à ces grandes guerres, était parfaitement oublié ; la plupart ne savaient pourquoi ils se battaient. Lisez les journaux de la Révolution, tout étincelants d’idées ; parmi la rhétorique et la déclamation, vous vous sentez dans la lumière. Puis lisez le Moniteur, les Débats, sous l’Empire. Quelle sécheresse ! Quelle pauvreté ! Un livre de M. de Jouy, un feuilleton de Geoffroy contre Mme de Genlis, une ode de Baour, voilà toute la vie du temps. (…) ».
Ce texte superbe est à lire in extenso dans : Jules Michelet, Journal, Tome 1, (1828-1848), Gallimard 1959, P.621-622.
(Egalement cité par Paul Viallaneix, dans son introduction aux Ecrits de Jeunesse, P15-16, Gallimard 1959.)
Court et Artémise sont les deux plus crétins de ce blog : une pouffiasse et un gros connard.
Artémise ne publie que des insanités sur tout ce qui lui passe par la tête, vide comme un courant d’air. Et l’autre trou du cul de Court est totalement incompétent en matière littéraire. Et en histoire, il confond l’érudition et la pensée. Bref, une grosse buse empoussiérée qui se prend pour un type très intelligent. Assez fréquent dans le milieu.
Et puis la théorie fumeuse de ce gros connard de Court sur les rapports de l’histoire et de la littérature est largement contredite par de très nombreux exemples à commencer par Balzac qui parle du conflit de son époque même entre la grande bourgeoisie financière de la rue de Richelieu qui monte et est en train de prendre le dessus sur la noblesse décadente du 7ème arrondissement. C’est le noyau dur de toute l’œuvre de Balzac (Le Père Goriot, Les Illusions perdues, Splendeurs et Misère des courtisanes.
Il faut un immense imbécile pour oser dire en public les conneries qu’ose nous sortir ce connard de Court.
CNRTL : pouffiasse, poufiasse, subst. fém.
Pop. Prostituée; p. ext., femme grosse, laide, vulgaire.
Daudet est arrivé à dire à Koning qu’il n’avait connu que des pouffiasses et qu’il n’avait pas le plus petit sentiment de ce qu’était une jeune fille propre (Goncourt, Journal,1890, p. 1273).
Quand une rombière engraisse en gardant de la fermeté, c’est déjà presque une pétasse. Mais, malheur, si ça ramollit, nous tombons dans la poufiasse (Duhamel, Désert Bièvres,1937, p. 219).
Elle est vraiment moche? demanda-t-il. − Je te dis : comme un derrière (…). − Alors, dit Longin en riant, faut que tu me la passes, c’est une femme pour moi. Je me suis jamais farci que des pouffiasses, moi, les belles, c’était pour mon frère (Sartre, Mort danss l’âme,1949, p. 111).
− [Terme d’injure] Quelle pouffiasse! espèce de pouffiasse! Une femme se gardera bien de lancer à une autre le seul mot de : « Pouffiasse! ». La destinataire ne manquerait pas en effet de lui demander ironiquement : − Non mais, des fois, tu crois parler à ton miroir! (R. Édouard, Dict. des injures,1967).
Vous êtes sciés par ce ton hautain là.
Allez-y, on enfarine.
M. Court va surement cesser de décortiquer le crabe pour venir esspliquer.
Il y dix ans Modiano n’avait aucun cheveu blanc.
C’est comme si deux obtus rendaient intelligible une modification de votre comportement?
Une femme se gardera bien de lancer à une autre le seul mot de : « Pouffiasse! ».
J’en sais trop rien mais je crois qu’elles préfèrent encore s’arracher les cheveux.
@ Widergänger
Pardonnez-moi, cher Monsieur Widergänger, mais il me semble que ce que vous dites de Mme de Staël, de Chateaubriand ou de Senancour avait déjà été dit par Madame Artémise, plutôt mieux que vous d’ailleurs. Vous la traitez de grosse pouffiasse sans doute pour dissimuler votre plagiat. Oh le vilain coquin ! ( le mot « coquin » est à prendre ici au sens qu’il avait au Grand siècle). Oh le vilain poupin, comme disait Missié de Pellepoix.
BAV(e), comme dirait Missié Court
Dialogue entre deux sectataires du Califat :
— Ce Widergänger, il a une bonne tête…
— Une bonne tête de quoi ?
— Eh bien, une bonne tête de… une bonne tête de…
— Tu pourrais préciser ?
— Euh… et si on la lui ôtait, histoire de se faire une idée plus précise ?
— C’est une idée là qu’elle est bonne.
( On les entend fourbir leurs ustensiles)
Ah ben tiens, encore un virus, une catastrophe, un monstre générateur de psychose qui donne l’occasion d’expliquer comment parler aux cons chez les tortilleurs du cul démagos schizophrènes.
La solitude n’existe pas…
Ah ben tiens, puisque vous parlez de tête je me permettrais de trouver que le profil de E* ne m’est paru pas si joli, malgré tout le tralala lalalère.
Blagues sur le Califat à part, ce Widergänger qui se répand en injures choisies, traitant l’une de grosse pouffiasse, l’autre de gros connard, à sa place, moi, je regarderais où je mets les pieds. C’est vrai, on ne sait pas sur qui on peut tomber, qui connaît qui. Le bouche à oreille, on ne sait pas jusqu’où ça peut mener. Moi, par exemple, j’ai beaucoup d’amis issus de l’immigration, des musulmans notamment, certains très pieux, parfois même radicaux (comme on dit), et que les propos répétés de Monsieur Widergänger sur les Palestiniens, les Arabes et l’Islam indisposent fortement. Moi, à la place de Monsieur Widergänger, je ferais un peu plus attention.
Ah ben tiens il y en a même qui disent que les mythes ont un appétit vorace et qui se la jouent imprimeurs de date de péremption. Mais bien sûr, mais bien sûr. Et à part ça, faudrait remplacer spectacle par exhibition, campagne, tournée ou performance pour faire joli ?
(Ah ben tiens je serais même encore assez conne pour refiler des boules à qui se vante d’en avoir déjà)
Ah ben tiens mes lasagnes sont passées du stade précuites à cuites.
Ce que l’on aime justement chez Modiano, c’est que ce n’est pas un romancier d’idées : aucun idéal et aucune morale dans ses histoires. Seulement une rêverie déambulatoire à travers les noms et les lieux.
Son discours ne sera pas une leçon mais plutôt une chanson…
Artémise dit: 12 octobre 2014 à 22 h 18 min
Elle serait ravie de faire terminer le travail des nazis par des sous-traitants intégristes, cette connasse !
Pour lutter contre la société de l’exploitation il n’y a pratiquement personne, la seule distinction qu’on pourrait trouver c’est avoir baissé les bras ou en avoir qui sont tombés.
Parler encore de la chanson de Céline Dion en 2014 et râler sur les dates de péremption, ah ben ouais, faut oser pour être un con lourdingue et obsédé par les chanteuses à ce point…
Oh ces pleurnicheries de gniard
Jacques Barozzi dit: 12 octobre 2014 à 22 h 28 min
Ce que l’on aime justement chez Modiano, c’est que ce n’est pas un romancier d’idées : aucun idéal et aucune morale dans ses histoires.
Halors ça c’est très bien ; je vais voir s’ils en ont à la bib…
Et encore heureux qu’on n’organise pas des rafles pour mettre les gens dans des wagons plombés avec la Dion à donf et ensuite les enfermer dans l’exposition n’est-ce pas…
Mais tu fais comme toutes les sociétés anonymes, de temps en temps tu changes l’emballage sans trop modifier la recette et au cas où t’as fait faillite tu demande à maman de quoi payer un artiste canadien !
Est-ce que t’as vu le dernier Sollers? Il est sur une canne, derrière Modiano. Merde.
Mais bon, à part ça faut vraiment plus s’étonner de lire les joujournaleux parler plus des séries et films que des faits réels. C’est la société de l’écran !
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