
Electrisante Electre !
« Attention : certains scènes peuvent heurter la sensibilité des spectateurs »
On peut lire ce panneau depuis peu à l’entrée de la Comédie-Française. On se doute bien qu’un tel avertissement produit un double effet : à la fois stimulant ou dissuasif selon le public. On se renseigne alors auprès du personnel du théâtre pour savoir à quel degré la direction fixe le limite de l’insupportable : « Ni plus ni moins que pour les « Damnés » », envoûtant spectacle tout à fait supportable. Il est vrai que le même Ivo van Hove a assuré leur mise en scène, la première fois d’après le film de Luchino Visconti et la seconde d’après l’œuvre d’Euripide (484-406 av. J.-C.), en associant en une seule pièce Electre/Oreste. Ces épisodes des Atrides, Eric Ruf, l’administrateur général de la Comédie-Française, les résume en une seule phrase :
« Peut-on tuer sa propre mère lorsqu’il s’agit de venger la mort de son père ? »
Ce qui n’est pas faux, ce qui est même bien vu, mais tant l’argument d’Electre (413 av JC) que celui d’Oreste (408 av JC) ne suffisent pas à expliquer qu’elles nous parlent encore si longtemps après. Pour savoir ce que cette œuvre dit d’autre que ce qu’elle raconte, il faut vraiment la voir, l’entendre, l’écouter, la ressentir. La vivre, quoi. Et sur cette scène, c’est d’une force renversante tant l’énergie et la conviction que la troupe y met s’impose d’évidence.
Si Eschyle est le chantre de la fatalité, Euripide est celui des passions humaines, mais des passions si fortes qu’il serait vain d’espérer en triompher, si l’on en juge par les dix-neuf pièces de lui intégralement conservées sur les quelque quatre-vingt-douze qui lui sont attribuées. Ses personnages sont moins soumis aux décrets divins qu’animés par des émotions, et surtout une colère qui les dépasse. Ici en particulier, les deux exilés ruminant leur vengeance, l’un dans le dénuement boueux du monde rural, l’autre dans le luxe d’un palais, ne se posent pas en victimes. Ils ont besoin de déployer leur rage en développant des arguments qui nous font adhérer à leur point de vue. De quoi nous faire éprouver d’un même élan horreur et empathie malgré tout ce qu’il a de féroce dans sa radicalité. Ce sont bien des exclus, des dépossédés prêts à toutes les violences pour détruire l’autre, l’ennemi. Tous sont identifiés par des habits inspirés à la costumière par la Médée de Pasolini et le Stalker de Tarkowski.
Euripide, et bien plus tard Shakespeare à sa suite avec un génie égal, ont donné toute sa complexité à la tragédie. En regardant les comédiens se livrer à une émeute gestuelle méticuleusement chorégraphiée, on se dit que c’est ça, que ce devait être tout à fait ça, le fameux chœur conçu par Euripide. Ivo van Hove a su faire revivre l’intensité originelle de la pièce, sons sens, ses enjeux, sa tension permanente car il a fait du chœur un personnage à part, qui compte dans l’économie de la tragédie. ; il s’y intègre parfaitement, de même que la musique. On ne saurait trop louer le grand talent du trio Xenakis, du quatuor de percussionnistes, leur présence inouïe tout au long de la pièce lui conférant une indispensable couleur sonore, tout à leurs majestueuses timbales, gongs, bols tibétains, crotales, crécelles, flûtes, marimbas, disposés de part et d’autre de la grande boite noire figurant un trou noir au centre d’un décor-paysage, monde terreux où l’on se vautre avec résignation.
La damnation n’est-elle pas le propre de la condition humaine ? Tout dans la pièce mène à cette réflexion. L’humanité, c’est cette fange. Pas de rédemption à espérer ni de purification. On reste dans la saleté. Tous permettent de s’approprier la rage d’Electre et de compatir à la folie d’Oreste, à sa condamnation à mort lorsque Athéna l’envoie devant le tribunal de l’Aréopage pour mettre un terme au cycle de la violence. On aimerait citer toute la troupe qui participe de cette réussite, avec une mention particulière à l’époustouflante Suliane Brahim, saisissante dans le rôle-titre.
« ORESTE : Pour moi, puisqu’en tout cas je dois mourir, j’entends d’abord faire souffrir mes ennemis, perdre à mon tour tous ceux qui m’ont perdu, faire gémir ceux qui ont causé ma misère. Je suis né fils d’Agamemnon, qui commanda la Grèce pour avoir été choisi d’elle, et non comme un despote, quoique sa force fût celle d’un dieu : que je n’aille pas le déshonorer par une mort bonne pour un esclave »
Le texte d’Euripide (Tragédies complètes,tome II, 768 pages, 10,80 euros, Folio classique), rendu en majesté par la traduction de l’helléniste Marie Delcourt-Curvers, a été respecté. Ce qui, manifestement, n’a pas empêché le metteur en scène d’interpréter très librement certains passages. Pas d’émasculation à proprement parler dans le texte à l’épisode III ; mais il y a bien une émasculation dans un bain de sang sur la scène lorsqu’Oreste coupe le sexe de l’amant de sa mère sur son cadavre avant de balancer le morceau (une généreuse prothèse, rassurez-vous) à la figure du chœur (d’où l’avertissement à l’entrée du théâtre).
Il paraît que les tragiques grecs souffrent d’une mauvaise réputation synonyme d’un ennui de naphtaline. Il faut louer la direction de la Comédie-Française de braver cette méchante légende qui a longtemps destiné le répertoire antique aux universitaires, aux spécialistes et aux élèves du secondaire trainés de force par leurs profs. Grâce à l’intelligence du metteur en scène dans sa façon de nouer Electre et Oreste pour restituer tout ce que les Atrides ont encore d’actuel et de brutal, au plus près de la folie à l’œuvre dans ce matricide au creux d’une orgie de boue et de sang ; grâce à sa liberté d’esprit et à sa capacité d’invention pour en bousculer le montage et placer l’action dans l’urgence ; grâce à sa fidélité à Euripide lequel n’a jamais cessé d’inscrire ses héros dans le réel, après le coup d’éclat des Damnés il y a trois ans (autre matricide formant comme un diptyque de la damnation avec Electre/Oreste), le pari est gagné dans un sombre éclat, une fois de plus. On ne saurait trop recommander ce spectacle, y compris aux âmes sensibles.
(à la Comédie-Française jusqu’au 3 juillet en alternance, en direct dans 300 salles de cinéma Pathé live et fin juillet au théâtre antique d’Epidaure (Grèce)
(Photos de répétition Jan Versweyveld)
1 256 Réponses pour Electrisante Electre !
Toutes les familles ou les individus que je connais ont un « truc », un grain de folie qui les rend « bizarres »
des hanculés toupartou dédède..c’est toto..c’est tata..c’est totalitère qu’il dirait dédé
Je pense que pauvrix est une pointure en socioologie, à l’akademie de paris.
paul
ai lu votre réponse avec le singe qui reçoit ses cacahuètes.
Comprends éminemment cela votre sensation/ sentiment d’être exposé.
me semble que cela participe de la politique éditoriale.
Les lecteurs ont sans doute le désir illusoire de toucher leur idole, de l’approcher au plus près de dénouer le mystère.
Ayant récemment emprunté tous les André Bucher à la bibli. ai constaté, à mon plus grand dam, que ses dédicaces étaient identiques.
Vous vous croyez seule à ses yeux et qu’il vous porte un intérêt certain, que vous développez dans votre intimité « un paysan, mais pkoi pas ? » puis plaf, tout s’écroule : à Françoise, Anne, Caroline et toute la clique il a versé les mêmes mots sympathiques, du faux lien qui se noue entre l’écrivain et son lecteur.
Paul,
je crois l’écrivain profondément solitaire, et si-loin des cénacles- ce sont les sun-lights qu’il n’aime pas, libre à lui dz s’en extraire donc. S’il le peut.
cordialement,
« »Ce type, qui conduit un bus payé par mes impôts, a empêché ma fille, titulaire d’un passe Navigo valide et donc en règle, qui n’a jamais rien eu à se reprocher de monter… Juste parce qu’elle portait une jupe ! » C’est l’accusation lancée dans Le Parisien, vendredi 3 mai, par Kamel Bencheikh, poète algérien qui vit à Paris. »
France info
un backroom pour rose.
après les pompes à l’huile.
encore deux qui se fichent le navet dans l’oeil.
quant à ceux et celles qui se badigeonnent de lexique psychanalytique pour bricoler aux autres des identités de leurs phantasmes , ils font d’autant moins illusion qu’il y a sur la toile des articles de psys professionnels:
http://psychanalyse-paris.com/Vraie-et-fausse-psychanalyse.html
bonsoir
« Vous vous croyez seule à ses yeux et qu’il vous porte un intérêt certain, que vous développez dans votre intimité « un paysan, mais pkoi pas ? » puis plaf, tout s’écroule.
Jauffret en a fait un roman
Vraie et fausse psychanalyse
An 30 après Lacan
98 % des psychanalystes exercent aujourd’hui dans le monde une fausse
psychanalyse.
D’où vient ce paradoxe ? Quelle est la différence entre la vraie et la fausse
psychanalyse ?
Paul à 20h46 hier soir.
Sasseur à 20h18
Alexandre Jardin aussi ke crois. Un truc cauchemardesque sur la.groupie qu’il rencontre.
Et aussi Eric Reinhardt sur la geoupie dont il raconte la vie avec son pervers narcissique de mari.
C’est un thème, donc.
rose dit: 5 mai 2019 à 20 h 25 min
Sasseur à 20h18
Alexandre Jardin aussi, je crois. Un truc cauchemardesque sur la groupie qu’il rencontre.
Et aussi Eric Reinhardt sur la groupie dont il raconte la vie avec son pervers narcissique de mari.
C’est un thème, donc. Cher aux écrivains ?
C’est vrai rose, j’avais oublié Reinhardt. Pas su s’il y avait eu une suite judiciaire à cette affaire.
Ma chattoune recommence. Au secours ! Elle pue presque autant que les pets de Damoclès !!
excuses,je n’ai pas mis le lien et il est question des atrides!
http://brunipraxis.com/wp-content/uploads/2014/08/vraie-et-fausse-psychanalyse.pdf
Elle était in peu concon, rose, cette prof de français qui envoie son bout d’histoire sordide à Reinhardt. Mal tombée la pauvre, un gars qui a fait hec et lui a faut croire qu’il était ecrivain.
@les pets de Damoclès
Lentilles-meat fait son effet
Trop vite,
un peu concon, c’est certain, cette prof de français.
Il y a un texte de Thomas Bernhard où il est au zoo de Vienne, et donne des cacahuètes aux singes. Mais bientôt, les singes ramassent les cacahuètes et les proposent au visiteur, qui part en courant. Je vois bien PaulEdel dans ce rôle, surtout s’il a éventuellement une morale à en tirer.
bouguereau dit: 5 mai 2019 à 11 h 58 min
ma mère de ma mère..et s’il te demandait une pipe?
(Comme le lui écrivait récemment une dame que je ne nommerai pas : on ne comprend pas toujours ce que vous écrivez mais cela semble souvent intéressant!).
Au pays de boumou, sur le coup de cinq heures du soir, quand le jeune homme revient de son labeur sur la chaîne d’ég.orgement des porcs de l’abattoir de X, il est courant et tout à fait admis par d’ancestrales coutumes, qu’il demande à sa maman d’effectuer sur son vit de rapides allers-retours buccaux, destinés à le détendre au plus vite. Celle-ci, en mère-courage magnanime, – si elle a la chance d’en posséder un, retire alors son dentier, pose sa bière sur l’évier,- tandis que le jeune homme se déculotte et s’installe d’un coup de rein sur un coin de la table Henri II de la salle commune. Généralement, ce rite familial ne dure pas plus de quelques années, cinq au maximum, après quoi le jeune homme se marie. Il existe cependant quelques cas particuliers, comme celui, précisément, de boumou qui, trop laid pour trouver une épouse, à près de 75 ans, contribue depuis plus d’un demi-siècle, à conserver vivante cette tradition bien de chez lui, avec le concours de sa vieille mère désormais presque centenaire.
et toi dlalourde quand tu te jettes par terre en criant ‘je brule’ quand l’archipréte te jette de l’eau bénite..pasqu’il t’a promis un bifton..camembert
ma mère..j’arrive et mon courageux de l’arbin beau comme l’hantique en zinc m’écrit une grande lette d’amour..vas tfaire hanculer hailleurs mon couillon
Ma chattoune recommence. Au secours ! Elle pue presque autant que les pets de Damoclès !!
y t’en veux pasqu’il voulait faire de toi la groupie du pianiss..huuuuurkurkurkurkurk..reinhard bernarte fais aux pattes
boumou, c’est plutôt toi qui devrais y penser, ça te purgerait. Etant donné le niveau de ce que tu racontes, tu n’en as que trop besoin. Reste qu’il te faudra trouver un kamikaze suffisamment courageux pour s’aventurer dans un truc aussi dé.gueu.lasse que ton trou du cul.
Ayant récemment emprunté tous les André Bucher à la bibli. ai constaté, à mon plus grand dam, que ses dédicaces étaient identiques
rose elle a des onguent à l’acide..des genres de cataplasme au pipi dchat qui sont sensé t’appaiser le prurit polo..ha c’est une lectrice pas comme les autes l’hauteur est toutafé quelconque et hanonyme..c’est dingue cte rose à l’huile..un casting totalitaire de ouf
Meat Met Met c’est aussi un album des Smith très mid-80s
La cause s’est radicalisée depuis lors dans le monde libre, mais n’a nulle part beaucoup avancé
<i<Ed dit: 5 mai 2019 à 20 h 41 min
Ma chattoune recommence.
C’est parce que tu écris comme on pète. Elle essaie désespérément de te faire passer un message divin.
D’où vient ce paradoxe ? Quelle est la différence entre la vraie et la fausse
psychanalyse ?
harticle prodomo de psychanaliste de chiotte répugnant..freud a justement ‘in’venté cet ‘in’conscient..le subconscient reprends du poil..crapules de crapules de psy
Aimez-vous la tête de veau, Jean Langoncet ?
« Aimez-vous la tête de veau, Jean Langoncet ? »
Et alors, D, c’était bon ? Je ne pense pas que c’est vous qui l’aviez faite vous-même. Vous l’avez achetée à un professionnel. Dites-nous quand même ce que ça valait, nom de dieu !
Sans cornichons à la russe dans la ravigote svp, merci
Moi, en revenant, j’ai préparé des carbonara. C’est toujours bon, et même exquis quand c’est moi qui les prépare. J’ai pris comme dessert un pamplemousse de Floride, qui coûtait la peau des fesses. Pourtant je n’ai pas des goûts de luxe.
Et vous, Ed, qu’avez-vous donc becqueté aujourd’hui ? A Hambourg, bien manger doit être très rare. Les Allemands défendent moins que les Français la nourriture goûteuse et saine. Cela doit être comme les chats : un calvaire.
Mais j’espère, ma chère Ed, que vous savez faire autre chose que des endives au jambon, même si c’est très bon. Et que sinon, vous vous nourrissez d’autres chose que de hamburger – même si ce sont ceux de Big Fernand, les meilleurs actuellement sur le marché, et pour la frite et pour le sandwich à la viande. Il doit y avoir un Big Fernand à Hambourg, j’imagine. Je vous le conseillerais presque. Mais, comme toujours, c’est cher. La qualité se paix.
J’ai testé aussi la frite Van Der Versch, récemment. Résultat des courses, une frite mangeable (et abondante) mais un hamburger dégueulasse. Heureusement, il y avait une bière belge qui était bonne. Ouf !!! Conclusion : je n’aimerais pas habiter la Belgique.
« La qualité se paix »
Ben justement, si tu pouver me foutre la paix. Merci.
Je rassure mas lecteurs et mes fans : il y avait au moins deux ans que je n’avais pas mangé de hamburger dans un fast-food. Depuis je n’y suis pas retourné. Ce sont des hypothèses gastronomiques de travail, qui viennent du moment qu’on veut « tester » la chose. Pourquoi s’en priver ?
« Ben justement, si tu pouver me foutre la paix. Merci. »
Moi qui croyais que vous ne lisiez plus mes commentaires, Ed ! Je suis désolé. Mais j’ai quand même le droit de m’adresser, poliment, à la jeunesse, et sans fautes d’orthographe.
Au moins, on sait une chose sur Ed : elle est très rancunière, comme une vieille. C’est dommage.
Un bon article sur Proust, et le livre qui est consacré sur son prix Goncourt : on apprend qu’il se levait à quatre heures de l’après-midi. Mais il a quand même été content de savoir qu’il avait le prix. Céleste l’a réveillé spécialement pour le lui dire.
@comme une vieille
Et si vous lui lâchiez la feuille ? Pourquoi espérer un sauveur ?
https://i.pinimg.com/originals/f4/7b/f3/f47bf33820e39198671d0599c76d348b.jpg
J’ai testé aussi, récemment, de asperges vertes en bocal, et bio. Grande déception, aucun goût. Et très cher !
@en bocal
Gare au péché d’Eve
« si tu pouver me foutre la paix »
C’est très distingué de s’exprimer ainsi. Cela convient complètement à une jeune fille. Continuez comme cela, mon enfant…
Salinger, je ne l’ai lu qu’en français, et je n’en faisais pas un monument. Son fils tarde à publier l’oeuvre inédite ? On patientera sans mal. Ce n’est vraiment pas un scoop.
On vous voudrait bienheureux Delaporte
« Pour moi, puisqu’en tout cas je dois mourir, j’entends d’abord faire souffrir mes ennemis, perdre à mon tour tous ceux qui m’ont perdu, faire gémir ceux qui ont causé ma misère. »
passou, je crois plutôt c’est une réplique de Tywin Lannister dans l’épisode 4 de la saison 6 de Game of Thrones.
La damnation n’est-elle pas le propre de la condition humaine ? Tout dans la pièce mène à cette réflexion. L’humanité, c’est cette fange. « Pas de rédemption à espérer ni de purification. On reste dans la saleté. Tous permettent de s’approprier la rage d’Electre et de compatir à la folie d’Oreste, à sa condamnation à mort lorsque Athéna l’envoie devant le tribunal de l’Aréopage pour mettre un terme au cycle de la violence. »
ça résume tout à fait en quelques mots la saison 6 de Game of Thrones.
si ça se trouve Euripide était abonné à OCS.
@hamlet & The Damned
The saints
https://www.youtube.com/watch?v=OWeX65b5dOk
Dedieu, Hamlet, vous connaissez par coeur Games of Thrones ?
Ce qui veut dire que vous avez téléchargé, d’une manière légale ou non, l’ensemble de la série. Que vous avez avalé l’univers de l’héroïc fantasy comme n’importe quel ado boutonneux. Que vous avez lu tous les articles, genre « coming out » (« on n’était pas sûr de la valeur artistique du tout mais vu le succès planétaire on va bien trouver des arguments ») qui encensent désormais la série, avec déjà une pointe de nostalgie n’est-ce pas, dans le genre « ah c’était si bien les années 2010 », bref, vous, si attaché à votre brillante singularité, vous vous vautrez dans le vulgaire ?
Notez que cela vous rendrait sympathique, si ce n’était, comme l’ombre qui vous entoure, qu’une sorte de posture pas plus fiable que le reste…
Hamlet à 23h16
Tous permettent de s’approprier la rage d’Electre et de compatir à la folie d’Oreste,
tous, sauf moi : merci. Je ne m’approprie ni rien ni personne et ne compatis à aucune folie. Aime bien les gens sains et tranquilles.
Clopine,
Elle nous les brise pas un peu sévère cette série débile et incompréhensible ?
Je me rappelle, il y a environ deux ans, j’étais en soirée et vers 22h à peine, une nana est rentrée chez elle pour aller voir un nouvel épisode de Games of Thrones. J’étais choquée, on m’a dit que c’était normal. Fiouuuu
Un bon chrétien devrait faire preuve de compassion…
« J’étais choquée, on m’a dit que c’était normal. »
Au zoo de Londres il y a un dragon de Komodo ; son soigneur dit que certains visiteurs lui demandent de faire un son — pas bien compris si son ou signe — fait par un personnage de Games of Thrones pour se faire obéir par les dragons — leur faire cracher du feu, il me semble — ; ce sont des choses au delà de l’entendement, mais c’est comme ça.
Delaporte, pêtez-vous moins fort que la chattoune d’Edwige ?
très interessant et alii à 20h41.
En retient une psychanalyse réussie, la mienne ayant évacué tout accès de colère.
Que Onfray ne se pose pas en maître et que J-A Miller semblerait un imposteur.
en soirée et vers 22h à peine, une nana est rentrée chez elle pour aller voir un nouvel épisode de Games of Thrones.
Ed à 23h40
normal si c’était mieux que la soirèe.
le boug à 21h01
c’est que vous n’avez jamais rempli de bulletins : l’individuation est essentielle dans la reconnaissance d’autrui.
Si vous portez qq. tendresse à vos élèves associée à de l’intuition & un intérêt certain, + une facilité à l’écriture, cela donne des dédicaces qui, à chaque fois, portent leur fruit : nourrir, rassurer, bichonner, encourager, pousser vers l’avant.
Et vous avez beau dire et me critiquer, je m’en tape d’ailleurs, autant que de vos compliments à la mords-moi le noeud, le type qui écrit 200 fois la même dédicace, et bien il se fout de ses lecteurs.
Totalement.
Ce qui peut s’admettre, je ne dis pas.
En relisant rose : « Ayant récemment emprunté tous les André Bucher à la bibli. ai constaté, à mon plus grand dam, que ses dédicaces étaient identiques.
(…) à Françoise, Anne, Caroline et toute la clique il a versé les mêmes mots sympathiques, du faux lien qui se noue entre l’écrivain et son lecteur. »
C’est un club de lectrices d’A. Bucher ?
Il ecrit dans la collection harlequin, ce serial dedicaceur?
c un poète, paysan. André Bucher bel écrivain.
Et vous n’ arriverez pas à le salir à mes yeux.
Je l’ apprécie autant si ce n’ est plus que Eric Reinhardt.
Et je vous emmerde Sasseur.
Autant que le mienne.
Vieillir me réussit.
Comme Carmen Ledesma.
N’éprouve aucune jalousie, envers personne.
Pas susceptible, pas rancunière, pas d’ ennemis.
Pas de coups montés, pas de machination.
Qq. petites vacheries, en voie de disparition.
Pas de haine, pas de méchanceté, pas de goût de la laideur.
Le bonheur doux.
Une vraie sérénité.
Paysan, Bucher? Il me semble l’avoir rencontré à Paris. Souvenir d’un exemplaire avec envoi pas si mal. Je l’ai peut-etre encore.
L ‘envoi est souvent le lieu et l’expression de jolies comédies littéraires. Façon « A ce cher X » ( comprendre :que je ne peux pas sacquer).
Il y a aussi des envois qui valent mieux que le livre! Redoutable. Mieux vaut encore la demi-teinte.
Tonnerre de Zeus, Marie Sasseur, le Dyscolos n’est pas d’Aristophane, mais de Ménandre !
MC
Merci Court. Ce qui m’avait intéressée c’est re découverte recente de ce texte Dyscolos.
Qui est de Menandre
C’est le debut qui m’a troublée « d’apres Aristophane »
« Père d’une fille dont il avait épousé la mère (celle-ci, déjà pourvue d’un fils, l’avait rapidement quitté en raison de son caractère), un grincheux vivait seul à la campagne.
Fort épris de la jeune fille, Sostrate vint la lui demander ; le grincheux se mettait en travers. L’amoureux sut convaincre le frère de la jeune file, mais celui-ci ne savait que faire.
Or Cnémon, tombé dans un puits, trouve rapidement en Sostrate un secours. Et de se réconcilier avec sa femme, de donner à Sostrate sa fille pour légitime épouse et, devenu accommodant, d’accepter la sœur de ce dernier pour Gorgias, le fils de sa femme. »
Rien n’ a jamais empêché les paysans de se déplacet à Paris et même en Bretagne.
C’ est ce que lui- même dit de lui.
Certains chevaux, je le constate à mon plus grand désarroi, lorsqu’ on leur laisse les rênes souples, sont perdus/déroutés.
Ils réclament la tyrannie d’ une main ferme et autoritaire.
J’imagine -mais ne sais- que cela les rassure.
Ce n’est pas mon cas. La liberté individuelle est ce qui m’ importe le plus.
rose, aucune importance. Je relevai simplement une incongruité dans vos écrits, je vous cite hier à 20h15, vous ecriviez
« Ayant récemment emprunté tous les André Bucher à la bibli. ai constaté, à mon plus grand dam, que ses dédicaces étaient identiques.
Vous vous croyez seule à ses yeux et qu’il vous porte un intérêt certain, que vous développez dans votre intimité « un paysan, mais pkoi pas ? » puis plaf, tout s’écroule : à Françoise, Anne, Caroline et toute la clique il a versé les mêmes mots sympathiques, du faux lien qui se noue entre l’écrivain et son lecteur. »
Trouvai curieux que » Anne, Caroline et toute la clique » aient laissé « à la bibli », leurs livres de votre auteur.
Faut pas en faire une maladie, rose. Il vous aime déjà, André…:-)
( le choeur:
Se levaient sur l’ocean
Des rides annonciatrices
D’un nouvel épisode des feux de l’amour)
Bonne journée.
rose, j’ai compris. Vous avez utilisé le mot dédicace en ses deux sens différents.
L’un consacre publiquement un ouvrage à une ou des personnes, par une inscription imprimée en tête, « pour Françoise, Anne, Caroline, et toute la clique » .
rose, je pense que votre thérapeute est un charlatan. Il vous a fait croire que tout allait bien, chez vous.
Bonjour, que voulez-vous, moi ce matin, en ouvrant les volets de la rdl, j’ai eu du baume à tomber sur ceci, daté d’1h du matin. Et eu tout de suite envie de m’y ajuster avec chaleur…, charlatans ou pas, espèces menacées ou non.
Les mauvais rêves de la nuit se sont alors envolés (et notamment ce cauchemar du tremblement de terre dans la Rome mussolinienne à l’abri d’une Torpédo protectrice et du nazi Carl Schmitt).
La gelée tardive augurée par les saints Mamert et Pancrace glaçants, s’est rapidement dissipée sous le rayon de la verte sérénité de la pelouse : « Vieillir me réussit. N’éprouve aucune jalousie, envers personne. Pas susceptible, pas rancunière, pas d’ennemis. Pas de coups montés, pas de machination. Quelques petites vacheries, en voie de disparition. Pas de haine, pas de méchanceté, pas de goût de la laideur. Le bonheur doux. Une vraie sérénité ». Comme c’est bon, ce nouveau lundi au soleil, même.
Ce n’est pas mon cas. La liberté individuelle est ce qui m’ importe le plus
rozaloil elle clignote comme une enseigne de topless dans le névada..mexicanos notalo
« A ce cher X » ( comprendre :que je ne peux pas sacquer)
meussieu courte y préfère qu’on lui sussure des mon cochon (mc) à l’oreille plutot que des pti chéri a la dracul..c’est son droit
dis donc 3j tu dvrais essayer plutot lhoméopathie..c’est charlatanrie et compagnie mais au moins c’est remboursé
l’individuation est essentielle dans la reconnaissance d’autrui
l’individualisation..les mots hon un sens spèce d’enflée qui prend l’écrivain pour son petit pédagogue perso..son coach gratos..les hinsulte pisque t’en a rien a foute on reste copin..le névada c’est grand..t’as ta liberté dfaire tout lbiz de faux cul qutu veux..et chte souhaite beaucoup dclients
D’où l’intérêt accordé à une nouvelle voie de recherche : la psychiatrie évolutionniste. L’un de ses hérauts est Randolph Nesse, qui dirige le Centre de l’évolution et de la médecine à l’université de l’Arizona. L’idée de base : si l’on veut progresser dans la compréhension des symptômes, nous avons intérêt à explorer leur signification à la lumière de la théorie de l’évolution. Or celle-ci suggère que les principaux troubles mentaux, y compris la dépression et l’anxiété, pourraient être des dégâts collatéraux de la sélection naturelle.
Dans Good Reasons for Bad Feelings, il propose deux pistes de réflexion. Selon la première, des troubles comme l’anxiété ou la dépression sont issus d’adaptations utiles. Ainsi, l’anxiété vient du réflexe de peur, qui nous incite à nous protéger. Elle fonctionne comme un détecteur de fumée ; mais, comme les détecteurs de fumée, elle peut avoir des ratés. De même, les accès de panique ont vraisemblablement leur source dans la réaction de lutte ou de fuite face à un événement imprévu. Or la sélection naturelle se moque de ce que vous pouvez ressentir. « Dans le calcul de l’évolution, seul compte le succès reproductif. »
lettre de books
Un bon chrétien devrait faire preuve de compassion…
voilà..aux musulmans aux boudiss et aux juifs..mais hon peut compter sur personne rénateau
sur les 1200 sikanalise que renfield a eu..1199 était fausse..ya de quoi bouger les oreilles..moi jle comprends
pour rose tout ce qui est faux marche beaucoup mieux que le vrai..c’est comme ça en arizona qu’il dirait rénateau
« Dieu existe, son nom est PETRUNYA » de Teona Strugar Mitevska.
Imaginez Josiane Balasko jeune, ou bien sa fille Marie Lou Berry, dans le rôle d’une jeune femme de 32 ans, diplômée d’Histoire, vivant toujours chez ses parents et recherchant désespérément un travail à Stip, une agglomération informe et montagneuse située en Macédoine du Nord.
Tel est le personnage qu’incarne avec talent l’actrice Zorica Nusheva.
Tandis qu’elle sort d’un énième et humiliant entretien d’embauche, où elle sollicitait un modeste emploi de secrétaire, et que le patron de l’usine de confection, après lui avoir désobligeamment palpé l’entre jambe, lui ait dit qu’elle paraissait dix ans de plus que son âge, que trop grosse et trop moche, elle n’était même pas baisable, et qu’en plus elle ne savait pas coudre, Petrunya, rejetée et totalement désenchantée, croise la procession traditionnelle de Noël.
Une cérémonie locale où le pope s’apprête à lancer, depuis le pont en surplomb dans la rivière glacée, une croix consacrée, sous l’oeil impatient d’un bataillon de jeunes hommes torses nus et spécialement entrainés pour cela.
La croix est suposée apporter un an de bonheur à qui la repêchera.
C’est alors que Petronya se jette à l’eau, toute habillée.
Suicide ou instinct de survie désespéré ?
Un instant après, elle remonte à la surface, tenant la croix en main, déclenchant aussitôt les cris de haine des mâles en fureur, à qui cette cérémonie moyenâgeuse est essentiellement réservée.
Un an de bonheur ?
C’est mal parti pour Petrunya, car elle est mise en examen au commissariat local, pour vol de bien sacré. Là, le pope, le commissaire, le procureur de la république, la somment, en vain, de restituer l’objet légitimement gagné, tandis que la foule s’est amassée aux portes pour la lyncher.
Petrunya commence alors un véritable chemin de croix, sous les crachats et les jets de seaux d’eau froide de la foule.
Tout à la fois fable, conte et histoire hyper réaliste, le film de Teona Strugar Mitevska, inspirée d’un fait divers vrai, nous donne à voir une comédie sociale pleine d’humanité, où l’on rit et médite à souhait.
A la ronde des corps constitués, passablement machistes, réunis autour de notre pauvre Christ en jupon, s’agrège une inénarrable journaliste en mal de scoop.
Pour cette subtile narration à caractère féministe, la cinéaste a choisi un parti pris esthétique parfaitement adéquat. Au cadre léché habituel, riche et composite hérité des tableaux de la Renaissance, elle a préféré celui, plus morcelé et faussement naïf des icônes enfumées orthodoxes : un angle d’oreille par-ci, un profil coupé par-là d’où émerge en arrière-plan la scène d’ensemble.
Un film remarquable, dont la morale de l’histoire sera que Petrunya, ni mouton déguisée en loup ni loup déguisée en mouton, décidera de n’être plus jamais une victime et, avec ou sans la croix, s’acheminera désormais d’elle-même vers le bonheur.
Un bonheur communicatif qui fait que les spectateurs dans la salle où j’étais ont applaudi à la fin de la séance.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583054&cfilm=271000.html
PS. Un film que je recommande tout particulièrement à Delaporte et qu’il pourra voir comme l’histoire, révolutionnaire, d’une Ulrike Meinhof… convertie !
« Un film que je recommande tout particulièrement à Delaporte et qu’il pourra voir comme l’histoire, révolutionnaire, d’une Ulrike Meinhof… convertie ! »
Merci, Jacuzzi. Mais le propos n’est-il pas également antireligieux ? Ou bien la réalisatrice a-t-elle perçu tout ce que la religion chrétienne avait de féministe ? Jésus était, jusqu’au Golgotha, entouré de femmes. Ce serait bien qu’une, aujourd’hui, lui rendre hommage dans un film. Et pourquoi cette référence à Ulrike Meinhof ?
Pour t’inciter à aller voir ce film, Delaporte.
Non, le film n’est pas antireligieux. La dimension sacrée y joue son rôle. Et même le pope, le commissaire ou la journaliste en mal de scoop, et la foule des jeunes mâles sexistes, quoique hautement comiques dans leurs positions respectives, n’est pas négativement jugée par la cinéaste.
dites dong… el boug, z’en pensez quoi, vous, du quentin skinner d’oxbridge ?… Faut contestualiser les idées en dirphilo, kidi, sûr qu’on le savait savait déjà un brin avec le gros zonfray,… hein, mais en doses zhoméothérapeutirques :
« J’emprunte à Wittgenstein l’idée que face à n’importe quel énoncé, l’une des questions à se poser est : que fait le locuteur ou celui qui écrit en formulant cet énoncé ? Autrement dit, il nous faut essentiellement envisager nos concepts et leur expression verbale comme des outils – voire comme des armes, pour reprendre la formule qu’affectionnait Nietzsche ».
Je vous mets un lien, des foik… mais chacun fesse kill veut, hein.
https://laviedesidees.fr/Ce-que-la-philosophie-veut-dire.html
je vous préviens, autrefois, quand je mettais la main sur la poignée de la porte de la voiture, je me recevais une décharge d’électricité(sic!) c’es moi qui suis électrique :ne pas s’approcher,surtout les jours de vent
des banalités du vieux Bob O. Paxton signalées par passoul (touite) au sujet de la continuité entre idées et actions fascistes.
J’en remets un passage en français pour les non hispanophones :
« Je crois que les idées qui sous-tendent les actions fascistes peuvent être déduites de ces actions, même si certaines d’entre elles ne sont pas exprimées et restent implicites dans le langage public fasciste. Beaucoup d’entre elles appartiennent plus au domaine des sentiments viscéraux qu’à celui des propositions raisonnées. Au chapitre 2, je les ai appelés « passions mobilisatrices » :
– un sentiment écrasant de crise contre lequel les solutions traditionnelles sont sans valeur ;
– la primauté du groupe, à l’égard duquel on a des devoirs supérieurs à tout autre norme juridique, individuelle ou universelle, et une subordination de l’individu à ce groupe ;
– la croyance que son groupe d’appartenance est une victime, sentiment qui justifie toute action, sans limites légales et morales, contre ses ennemis, tant internes qu’externes ;
– la crainte d’un déclin du groupe sous l’effet corrosif du libéralisme individualiste, de la lutte des classes et des influences néfastes étrangères ;
– la nécessité d’une intégration plus étroite à une communauté plus pure, par consentement si possible, ou par la violence d’exclusion si nécessaire ;
– le besoin d’autorité par l’intermédiaire de chefs naturels -toujours des hommes-, qui aboutit à un leader national, seul capable d’incarner le destin historique du groupe ;
– la supériorité des instincts du caudillo sur la raison abstraite et universelle ;
– la beauté de la violence et l’efficacité de la volonté, quand elles sont consacrées au triomphe du groupe ;
– le droit du peuple élu à dominer les autres sans limitation d’aucune sorte d’une loi divine ou humaine, ce droit étant décidé par le critère exclusif de la supériorité du groupe dans une lutte darwinienne.
Nous y sommes presque ?… Non, ici, c’est le fascisme mou et soft de la macronie maculée… beaucoup plus pervers et moins camparab’.
Bon appétit.
Diderot and the Art of Thinking Freely par Andrew S. Curran, Other Press, 2019
books sur diderot »Diderot, le plus incorrect des penseurs français »
Torpedo (les torpilles ou raies électriques) est un genre de poissons de l’ordre des Torpediniformes qui comprend environ 22 espèces. Ce sont des poissons cartilagineux vivant près du sol, et qui ont la capacité de produire de l’électricité comme moyen de défense ou de prédation.
Grande promenade hier après-midi, malgré le froid, suivie d’une séance de cinéma avec des amis. Au retour je jette un oeil aux commentaires et je lis les Marie SS de 14h-15h.
Je jette l’éponge. Pas envie de participer à un blog où sévit 24h/24 une bonne femme aussi gratuitement odieuse.
Merci Jazzi et x pour votre soutien. Je fais une pause. Je reviendrai peut-être dans quelques temps. Comme je n’ai pas grand chose à dire, je ne vous manquerai pas beaucoup.
revenez vite, Lavande !
Sinon, vous savez pour qui vous allez voter aux européennes, vous ?
Moi,j’ai écouté la candidate des Verts aux européennes, ce matin sur France Cul, Marie TOUSSAINT.
Sans doute celle vers qui, spontanément, irait mon suffrage, d’autant qu’elle est la première à être un peu précise et à avoir le courage de dire qu’il va falloir non seulement abandonner l’agriculture industrielle mais encore revoir nos modes de vie, par exemple ceux des possesseurs de véhicules diesel. Pas d’omelette sans casser des oeufs, et des efforts, des remises en question, l’abandon de pratiques confortables…. il faudra bien le dire et le faire concrètement, sinon… Bref.
Mais là où elle m’a beaucoup moins convaincue, c’est dans ce slogan « arrêtons de tout bousiller où il n’y aura plus de vie sur terre ».
Non.
« Il y a en jeu des vies HUMAINES », certes, ça c’est vrai. Mais la vie, elle, continuera toujours, et n’a pas besoin de nous. Même : tout indique qu’elle sortirait confortée de la disparition de notre espèce…
Et puis toujours ce même problème avec les écolos : à savoir la non-remise en cause des mécanismes économiques « fondamentaux » de nos systèmes piquousés, comme l’espoir qu’on va arriver à changer tout ça rien qu’en adaptant le capitalisme…
Or, pour moi, l' »adaptation » du capitalisme revient à des équations qui ont la clarté de l’évidence, comme :
la libération sexuelle adaptée par le capitalisme = la pornographie
les voyages adaptés par le capitalisme = le tourisme de masse
la nourriture adaptée par le capitalisme = Mac Do et Coca Cola
le bonheur adapté par le capitalisme = la publicité
la télévision adaptée par le capitalisme = la téléréalité
etc.
etc.
ce qui me fait dire que ce n ‘est pas le premier terme de l’équation qui pose problème, mais bien plutôt le second.
Car « la transition écologique adaptée par le capitalisme », ben moi comment dire ? J’ai des gros doutes, là….
Il est vrai qu’elle a l’art de refroidir les promenades quand on a besoin de retrouver un peu de chaleur. Mais voyez, serait trop heureuse de rester enfin seule à seule avec son frère passoul sur leur rdl… Eh bé non, car on n’y sentirait plus que les effluves méphitiques d’un purin d’ortie au vinaigre. Plus de thym, plus de lavande, plus de lanoline, plus de rose, impossib’ !
Il faut rester, coûte que croûte ou croûte que coûte. Faire ses ablutions matinales pour se laver journellement des teignes et de la gale. S’essuyer, se parfumer, s’honorer, se resplendir. S’indifférer. Voilà ce qu’il faut faire. Escoucher le chant de la terre :
« L’état d’esprit du soleil levant est allégresse malgré le jour cruel et le souvenir de la nuit. La teinte du caillot devient la rougeur de l’aurore ».
« Sinon, vous savez pour qui vous allez voter aux européennes, vous ? »
Et pourquoi pas Hamon, pour l’écologie, bien sûr, mais aussi l’abolition légale du travail. Un candidat essentiel qui propose un programme superbe, complet, qui répond à toutes nos interrogations, à notre avenir.
que la vie survive aux humains peut être une consolation pour l’imaginaire des humains… Ce ne le fut pas le cas pour les derniers dinosaures. La preuve…, c’est encore la croyance que l’action humaine pourrait encore éviter sa possible extinction. Eviter la disparition de l’espèce humaine et sa conscience autoréflexive, par l’entrée dans un cycle qui bifurque radicalement de la pseudo solution de la transition écologique dans l’orbite d’un capitalisme raisonné ?
Il faudrait au moins nommer cette « solution » et en concevoir toutes les implications pratiques pour tous les groupes humains de cette planète.
Pour l’instant, on, ne voit guère que les colibris agir avec leurs pauvres moyens, sans théoriser ni imposer cette alternative radicale.
Bon, je crois qu’on ne va pas me comprendre, c pas grave… j’ai l’habitude (NB/ Même avec Isabelle Autissier, je suis en conflit car elle ne sait même pas comment nettoyer les plastiques du 6e continent sans se passer d’un mécanisme capitaliste, alors qu’il y aurait des solutions beaucoup plus simples).
Tes équations sont un peu simplistes, sinon simplettes, Clopine.
D’ailleurs tu oublies de mentionner :
Le paternalisme adapté par le capitalisme = le sexisme (machisme anti féministe)
Mais par quoi dès lors remplacer le capitalisme ?
Le communisme ? L’intégrisme religieux ? Le fascisme, le populisme ?
Ou, mieux encore, le suicide généralisé de l’Humanité ?
« Peut-on tuer sa propre mère lorsqu’il s’agit de venger la mort de son père ? »
Oui, je le pense pour ma part. D’ailleurs, je l’ai fait.
Ce n’est plus une confession mais bel et bien un aveu, JJJ !
Peut-on en savoir plus sur cette terrifiante tragédie ?
Lavande dit: 6 mai 2019 à 11 h 10 min
Grande promenade hier après-midi, malgré le froid, suivie d’une séance de cinéma avec des amis. Au retour je jette un oeil aux commentaires et je lis les Marie SS de 14h-15h.
C’est ça qui serait bien: à heure fixe la Marie SS nous déverserait ici sa brouette de haine, et nous, à heure fixe aussi, on « ferait un grand détour ou on se fermerait les yeux ».
Quand à Lavande, c’est le charme et la gaité personnifiée
Ben par un truc encore jamais tenté, ce qui n’est pas le cas du communisme et du fascisme, déjà. Et d’une.
Perso, ma nostalgie de mes 20 ans fait souvent remonter des convictions libertaires…
Simplette je suis, Jazzi, certainement. M’enfin admets tout de même que mes petites équations fonctionnent relativement bien, non ?
Une autre ?
l’amour adapté par le capitalisme = la prostitution.
Parce que c’est bien ça le problème : tout est soumis aux lois économiques, elles-mêmes engendrées par l’intérêt des capitalistes. Tout. Même la culture. Même toi, Jazzi, ah là là.
La noblesse de la politique serait qu’elle prime sur l’économie. Par exemple, et concrètement, qu’un politique ose un jour refuser un projet « créateur d’emploi » au motif du refus de la folie consumériste ordinaire, et réponde à ceux qui en gémiraient d’avance qu’on doit créer des emplois utiles, non destructeurs de notre planète.
Ce pied de nez à la logique capitaliste serait comme une déclaration de guerre à la toute-puissance de l’économie.
Et permettrait sans doute, collatéralement, de redorer le blason en si piteux état de nos politiques…
Politiques, hommes et femmes, censés représenter ce peuple qui, comme le dit si bien Souchon, mais qui l’entend ? » a soif d’idéal, attiré par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales »…
@Lavande dit: 6 mai 2019 à 11 h 10 min
Je n’avais pas lu, Lavande. Sasseur est vraiment ignoble ! Je comprends votre révolte et votre dégoût mais imaginer ce blog sans vous est une grande tristesse.
De plus, votre remarque était tellement juste : la banalité dans un sens du contraire de l’exclusion, du mis à part. C’est chercher des ressemblances, des proximités, un fonds commun d’humanité. Votre remarque fait preuve de bon sens, comme toujours, sans tomber, justement, dans le conformisme qui sépare les gens en catégories. Vous prenez le temps de penser et vos commentaires, s’ils sont trop rares, ici, sont toujours pertinents. Vous êtes une rebelle, savez dire NON, laissant à chacun le soin d’approfondir vos pensées.
J’ai pensé à vous, en lisant ce billet. Heureusement vous n’êtes pas la costumière de ce pugilat antique !
Revenez vite.
Pas compris la question de la dédicace. Est-ce que rose fréquente Bucher pour de vrai ou la sienne ce n’est qu’une fréquentation livresque ? Peu importe ; moi pas comprendre, c’est vrai qu’elle dit aimer « bien les gens sains et tranquilles », donc pas de compassion pour les autres, et en conséquence, pas étonnant qu’elle s’attende à un’attention particulière de la part d’un poète. Enfin, la nature d’une dédicace varie selon la nature des relations que l’on entretient avec un auteur et/ou de la perception de ces relations de la part de l’auteur lui même, dans cette perspective on peut se poser la question de savoir pourquoi quelqu’un qui peut donner de soi l’image couchée noir sur blanc le 6 mai à 1 h 23 min se fait du souci pour une dédicaces.
« admets tout de même que mes petites équations fonctionnent relativement bien, non ? »
Non, elles sont mêmes fascisantes, au sens totalitaire du terme !
Pierre Palmade a repondu sur sa page fb, aux militants de lgbt.
« Vous vous sentez bien ? », a-t-il ensuite interrogé. Et de poursuivre : « Je mets carte sur table sur mon homosexualité depuis assez d’années pour être aussi légitime qu’un militant d’association pour parler de gays et d’homos ! » Avant de conclure : « Trouvez vous de vrais ennemis, mais avec moi vous vous trompez de cible ! Ou alors vous êtes en train de régler d’autres comptes… Sans rancune mais calmez-vous ! Bises ! ».
C’est tres intelligent de sa part.
De même que les femmes ne se sentent pas toutes représentées par les metoo.
Homo ou gay ?
Renaud Camus préférait un mot de son invention : achrien.
On a le choix entre une grande variété de termes pour qualifier la chose.
Et c’est un procès absurde qui est fait à Pierre Palmade.
Cela dit, je ne vois pas très bien la différence qu’il y aurait entre homo et gay !
Fut un temps où l’on parlait d’invertis ou d’uranistes…
Faites votre choix !
homosexuel
27 synonymes
androgame, bardache, folle, frégate, gay, giton, gonzesse, homo, homophile, inverti, jésus, lesbien, lope, lopette, mignon, môme, pédale, pédé, pédéraste, pédoque, sodomite, tante, tantouse, tapette, travelo, travesti, uraniste.
Ils ont oublié fiotte ou phiotte, adulé par Marie SS !
L’Odyssée est sans conteste l’Histoire qui a été la plus adaptée dans l’Histoire humaine.
et la préférée des chantiers baroz..’salut les tarlouzes’..sans eux les chantiers srait dépeuplé
Renaud Camus préférait un mot de son invention : achrien
tu dis ça sur un chantier les gars répondent en se regardant ‘on l’a pas encore vu ce matin’
« Ils ont oublié fiotte ou phiotte, adulé par Marie SS ! »
Pas du tout jazzy, vous concernant et seulement voys j’ai déjà pu ecrire: langue de pute. Ce qui certainement pas tout a fait faux.
Tres occupée, bien relire, ce qui vous concerne jazzy, et seulement vous.
J’ai aussi pu écrire vous concernant, jazzy, que vous ne représentiez pas ici les homos.
Palmade vous file une sacrée raclée, bien méritée.
C’est bien de l’honneur, Marie Salope !
Je n’ai jamais eu la prétention de représenter quiconque que moi, ma connasse adorée !
elle les représente bien baroz..elle a du mérite..les méditerranéens c’est des tire au flanc qui veulent de l’honneur a pas cher..la glaise de l’oise ne ment pas
Non, vous n’aurez jamais l’honneur, ni d’honneur, jazzy. Gaffe à pas vous faire épingler pour des penchants délictueux.
Après, on pourrait encore décliner les termes spécifiques aux femmes : gousses, gouines, gouinasses…
Et les déclinaisons étrangères, tels le finocchio* italien ou la mariposa hispanique…
*jamais compris ce que le fenouil avait à voir dans cette affaire ! renato pourrait peut-être nous le dire ?
nous, à heure fixe aussi, on « ferait un grand détour ou on se fermerait les yeux »
et toi claodiyo tu peux aussi envoyer des fasques avant coureur qu' »on »..con
c’t’un genre de grosonion baroz..les ritals font tout mieux qu’nous
Dans le documentaire « Coming out » dont je vous ai parlé récemment, on voit un jeune violoniste russe, qui a obtenu une bourse d’étude au Canada. Il nous explique qu’en Russie, l’homosexualité est considérée comme un vice propre aux pays de l’Ouest (jadis, pour les communistes c’était un vice bourgeois, Clopine va encore dire que c’est la faute au capitalisme…). Lorsqu’il avoue à ses parents qu’il est gay, sa mère lui répond que c’est pas étonnant puisqu’il est allé en Amérique !
L’usage de finocchio, Jacques, pourrait provenir de l’époque où l’Inquisition opérait dans les États de l’église. À cet époque des graines de fenouil étaient jetées sur des homosexuels brûlés sur le bûcher, afin d’atténuer l’odeur de viande brûlée, il n’existe néanmoins aucune preuve documentée de cette coutume.
L’origine culinaire est plus probable. Le fenouil sauvage était utilisé en dernier recours pour aromatiser des aliments lorsqu’il n’y avait pas d’argent pour acheter des épices. Donc, finocchio définissait un homme qui ne valait pas grande chose ; qui n’est pas vraiment un homme.
Une autre explication possible serait une allusion métaphorique à la forme arrondie du bulbe de fenouil, qui ressemble vaguement à celle des fesses humaines.
Celle que je préfère : fin-occhio = occhio-fino par métonymie l’anus.
Oups !
À cet époque > À cetTE époque
occhio-fino vaut œil-fin
Bon sang, me voilà fasciste totalitaire uniquement parce que je suis anticapitaliste, voyons, Jazzi, tu as peur de moi (ou de mes convictions) à ce point-là , que de me parer des plus sombres casquettes possibles ?
…
C’est les légitimer, ces convictions, si elles sont suffisamment fortes, et aptes à foutre la trouille à ce point-là à un brave homme un tantinet de droite comme toi…
Merci renato. Oui, la 4e explication est la plus jolie, mais la seconde, « homme de peu », est la plus probable, compte tenu du mépris réservé habituellement aux homos en tous temps et en tous pays, à quelques exceptions près. La 1ère explication est effroyable mais pas logique, car à l’inquisition on ne brulait pas que les homos. Et pour la 3e, les fesses des femmes sont tout aussi rondes que celles des hommes.
Face à des raisonnements ineptes, aucunes raisons d’avoir peur Clopine, juste d’être navré pour toi. Quant à la frontière droite/gauche qui nous séparerait, c’est très discutable aussi…
And here’s a history of the Biennale, which included 516 works when it was first staged in 1895.
ARTnews
The Saatchi Gallery in London has covered up two paintings featuring nude figures and Islamic texts by the artist SKU. Muslim visitors told the gallery they found the works offensive.
L’anticapitalisme est un idéal tout à fait respectable, illustré par les plus grands noms de l’histoire, de Gracchus Babeuf à Karl Marx, de Karl Marx à Ulrike Meinhof jusqu’au pape François. Bravo, Mère Clopine, pour vos idées qui rejoignent les miennes.
Sinon, Meghan Markle a accouché d’un petit garçon. C’est du signe du taureau. Ce sera sanguin et libertin, comme les Windsor, amateurs de scandales royaux et d’adultères putrides. Si ça se trouve, il se tuera au volant à vingt ans, après une soirée à la Pierre Palmade !
Contrepoint est une revue en ligne qui s’adresse à toute personne intéressée par la traduction littéraire. Votre domaine d’activité est l’édition, la recherche, l’enseignement ? Vous êtes étudiant, journaliste ? Vous travaillez dans les institutions du livre ou, plus généralement, vous aimez suivre l’actualité de la littérature au-delà des frontières, du marché européen du livre, de ceux qui font l’une et l’autre ? Vous y trouverez certainement des informations qui vous parlent.
La fille la plus moderne, sur ce blog, c’est la Mère Clopine, avec ses idéaux anticapitalistes. Digne rejetonne d’Ulrike Meinhof, et lectrice de Proust, peut-être pour défendre l’extinction du travail (son abolition légale !) et l’émergence d’une classe sociale complètement oisive. De la pensée politique pour mille ans !
Une « soirée à la Pierre Palmade » : différent d’une soirée à la Dody Al Fayed, qui se termine en boîte (à cercueil). Pierre Palmade, c’est le talent français à la Louis XIV mélangé à du Feydeau gay. Que c’est réjouissant. Dans les deux cas, cela donne du boulot aux flics.
Je crois que, dans le milieu gay, la « soirée à la Pierre Palmade » va devenir légendaire. Il faut toute la gentillesse de Palmade, sa courtoisie grand siècle, pour ne pas sombrer dans le ridicule. Il vient même à la TV raconter ce qui lui est arrivé et proclamer qu’il est alcoolique et cocaïnomane. La classe absolue !!!
Mon cher Jacuzzi, dans votre jeunesse ébouriffante, avez-vous testé la fameuse « soirée à la Pierre Palmade » ? Je suis sûr que oui, même si, depuis, vous vous êtes rangé, vous le quasi-esthète, le presque cinéphile, le journaliste accompli…
C’est amusant comme la TV devient un confessionnal. Pierre Palmade vient chez Ruquier pour y raconter sa foutue soirée « à la Pierre Palmade », sans complexe. Et Ruquier lui donne l’absolution. Tout ça, Dieu l’a inventé dès la plus haute Antiquité. Cela marche pareil. Il fallait le noter.
A Clopine, avant que vous soyez accaparée par les foires proustiennes . Il y a 2 semaines environ, j’étais mise en cause par etc etc..Je poste peu, c’est souvent insignifiant, je m’honore de ne pas faire partie des grandes plumes ou des grandes gu..
Donc,pour aller vite, je rappelais qu’un 24 dec 2015,à 14h08 et 14h31 (entre autres) vous m’aviez copieusement assaisonnée de belle façon. Les mains dans la farine (image!) je vous avais répondu illico :24/12/2015 à 15h58 et 16h17. Réponses incompréhensibles CAR, par mail privé, vous aviez demandé à P.Assouline d’effacer le post compromettant: »…quand elle m’ sommée( avec une bonne dose d’insultes à le clé( FAUX FAUX!!!)de réparer, j’ai écrit à Pierre Assouline qui a effacé le message en question (AH AH AH !!) et j’ai présenté mes excuses…( FAUX FAUX FAUX) » post de Clopine, définitivement un cas à part, 24 dec 2014 à 14h08.Très long message…..
OR, je postais depuis 2 mois seulement sur la RdL, de petits posts, et lire vos accusations m’avait éloignée pour 1,2 mois ou plus. Et j’avais changé de pseudo ! En effet vs aviez écrit à 14h08 « …je n’avais pas capté…je croyais que c’était l’un de ses pseudos( ils sont insignifiants au sens qu’ils ne disent rien d’elle ,comme le « lola » qu’elle utilise chez vous et aussi banals que son VERITABLE NOM , d’où ma méprise ». Ce post de 14h08, posté sur la RdL était adressé à Paul Edel ….
Très honorée Clopine, qui donc vous avait donné mon VERITABLE NOM ?????
Cette histoire rocambolesque autant que significative était tombée sous les yeux d’un ami qui avait jeté un oeil sur la RdL, le temps de goûter une sauce, pendant que j’avais les mains dans la farine…il était avocat: on a les amis qu’on peut…. Follement amusé par les montages théâtraux et les mensonges de Clopine définitivement un cas à part.
Enfin, je n’avais pas l’intention de vous envoyer au tribunal, nous avons punaisé le tout dans l’escalier, fou rire…
*** Rappeler ce vieux machin, aucun danger pour vous: un homme bien sous tous rapports, sur un blog voisin vous a pris sous son aile bienveillante, prêt à vous protéger . Il n’est pas Paul Edel qui ne participe pas à ce genre de jeux du Cirque.
Par la suite, je ne vous ai adressé que 2fois 2 lignes, insignifiantes.
Je vous souhaite très sincèremen, de belles foires proustiennes. Gisèle, qui aime la danse, et fut pendant un temps très court Lola, l’un de ses PRENOMS.
Ce soir je mange du jambonneau-lentilles.
Gisèle, je ne sais quoi vous dire à part que je n’ai pas de malveillance envers autrui, en général; je ne connais guère ce sentiment, me semble-t-il !
Oh, je ressens bien, comme tout un chacun, quelques agacements (surtout quand on fait des contresens manifestes sur des textes d’auteurs auxquels je tiens), et je sais que je peux être redoutable dans l’apostrophe ou le propos acerbe. Mais cependant ce n’est certes ni mon but ici, ni ma façon de faire avec autrui.
Ceci dit, le bémol de taille est ma répugnance pour les trolls – à cause, bien entendu, de ma vulnérabilité envers leurs attaques, et il est vrai que le simple doute sur le fait qu’un tel ou une telle soit un ou une troll peut me faire me détourner avec violence parfois.
Et comme j’attise la haine de plusieurs commentateurs, comme M. Court le bien-nommé, ou Lucien Bergeret, ou certaines commentatrices d’autrefois comme Soeur Marie des Roses (qui était, à mon sens, un peu trop exclusive de sa relation avec Màc pour éprouver autre chose qu’une rivalité à mon égard, car elle n’avait pas compris que cette jalousie était particulièrement à côté de la plaque en ce qui me concerne).
Tout cela pour vous dire que si je vous ai blessée injustement, en vous prenant pour une autre par exemple, eh bien, recevez mes excuses. Mais sachez aussi que j’ai une vraiment très mauvaise mémoire de tout ce que je peux bien écrire ici, des réponses que l’on m’y fait, etc. Certains ont toujours l’air d’avoir des fiches particulièrement documentées en main – ce n’est pas mon cas, heureusement, car à mon sens s’occuper la tête avec tout ça revient à vivre dans un fatras sans nom.
C’est pour cela que, plutôt que me dire les dates et les heures de mes forfaits, je préfèrerais grandement que vous m’envoyez par mail privé (pour ne pas polluer plus avant la rdl, qui en a vu d’autres me direz-vous mais enfin !!!) le fil d’échanges qui me vaut votre plainte actuelle.
Quant à mes mails privés à Pierre Assouline, mon dieu, ils ont été, en plus de 10 ans, si espacés et surtout si peu nombreux qu’il pourrait peut-être se souvenir, lui, d’une intervention de ma part pour vous exclure du blog (c’est bien de cela qu’il s’agit, non ?), si ça en valait la peine pour vous ???
en tout cas, re-voici mon mail privé. Soit vous m’envoyez ce que vous avez collecté, pour que je sache précisément de quoi il retourne, soit merci d’avance d’arrêter vos allusions qui n’éveillent rien dans mes souvenirs ! (alors que je me souviens parfaitement de ce qui me dresse contre une onctueuse Christiane, par exemple…)
Cordialement et en vous remerciant pour vos souhaits proustiens : clopinetrouillefou@gmail.com
Désolée , le rappel burlesque ,mais pas que.. de mon post n’entraînera aucune conséquence néfaste pour Clopine devenue Trouillefou. Les amis de ce 24 déc 2015 ont pris la « chose » comme support d’un roman policier, noir, très noir !! On aime bien inventer des histoires !
Je demande à Pierre Assouline de ne pas EFFACER mon post.
J’aurais tellement à dire sur l’initiative de la Comédie Française, trop long et pas le temps. Mais dire ceci tout de même : j’ai appris le grec, ancien, en 4°; nous étions les plus dynamiques de tout le lycée -mixte. Et nos profs, aussi. « nous traîner ? » comment cela ? on ne jouait ni Eschyle, ni Sophocle, ni Euripide..les Perses à la TV, ce fut plus tard. Que le théâtre grec, tant les tragédies que les comédies, soient difficiles à comprendre pour un public « normal »,du 20°S c’est un fait. Comme préparation, lire l’Enfer de la « divine Comédie » est une bonne chose.
Pour ma part, je n’irai pas à la Comédie Fr; si je poste peu, ici, c’est que les 1500 posts parlent d’autre chose que de livres.Et puis j’ai un travail urgent à mener à bien.
Clopine 17h37. Pour moi, l’affaire est CLOSE et je ne lis pas votre post. Close. Bon Proust.
Demain je me ferai des, queues de mouton panées à l’anglaise. Je viens de les commander, mon boucher ira me les chercher à Rungis demain à l’aube.
Clopine, vous connaissez André Bucher ?
J’ai comme une intuition.
Clopine, le véritable succès, en cette période de pollinisation, serait de faire un stand proustien sur les allergies. Un truc in peu scientifique, je crois qu’un herboriste? s’y etait collė.
Le capital est nécessaire. Dès l’instant où l’on admet que parfois il faut emprunter, même peu, même pas longtemps, ne serait-ce que pour démarrer une petite entreprise artisannale, une boutique de pâtes fraîches par exemple, il n’y a pas d’autre choix que de reconnaitre le capital comme bon outil car il s’agit bien d’un outil.
Le problème est le mauvais usage de l’outil et sa régulation extrêmement defectueuse qui transforme l’outil en un instrument dangereux et meurtrier.
C’est tout. Tous les autres discours c’est de la couille de loup en barre de douze.
Gisèle, entièrement d’accord, d’autant que c’est quand même plutôt VOUS qui m’apostrophez sur cette « histoire » qui serait arrivée entre vous et moi. (?)
Bref.
Bonne chance à vous pour votre travail urgent à finir à bien.
Le capitalisme arrive à se réformer, les anticapitalistes peuvent exister seulement dans les sociétés capitalistes, sans produire aucun réel projet alternatif, naturellement.
Pourquoi, au juste, le soi-disant grand-catholique s’occupe des mœurs des Windsor plutôt que regarder chez ses prêtres pervers et leurs histoires d’enfants et de religieuses abusés ?
Non, Marie, je ne connais pas André Bucher. Jamais lu. Je me souviens juste d’un titre (ça doit être à l’occasion d’un prix littéraire ou un truc comme ça) « déneiger le ciel ». C’est un beau titre, je trouve, comme une tâche qu’on se fixe en sachant qu’elle ne correspond à rien de possible, mais ça tisse un lien humain aux éléments. Ca me rappelle le nom de hameaux de par chez nous, tout aussi poétiques « Ecoute s’il pleut », et « Regarde s’il vient »…
« il se tuera au volant à vingt ans »
Sympa la bonne fée Delaporte sur le berceau tout frais du nouveau né royal !
Si « la soirée à la Pierre Palmade » = partie fine et cocaïne, je ne vois pas en quoi cela serait exclusivement gay ?
@Le problème est le mauvais usage de l’outil
https://i.pinimg.com/originals/f4/7b/f3/f47bf33820e39198671d0599c76d348b.jpg
Et puis on s’y fait
« c’est de la couille de loup en barre de douze »
Tu la sors d’où cette expression, D. ? Je l’avais jamais entendue !
Améliorer le champ :
« Pourquoi, au juste, le soi-disant grand-catholique s’occupe des mœurs des Windsor plutôt que regarder chez ses prêtres pervers et leurs histoires d’enfants et de religieuses abusés ? »
J’ai écrit des tas de commentaires sur le scandale de la pédophilie dans l’Eglise. Je suis même allé voir le film d’Ozon. Alors, qu’on ne vienne pas me faire la morale avec des boniments immondes. Pourquoi ne devrais-je pas parler aussi des Windsor ? Je suis un homme libre !
« Sympa la bonne fée Delaporte sur le berceau tout frais du nouveau né royal ! »
Il sera un cancre à l’école, se déguisera comme son père en officier SS, se droguera, commettra l’adultère comme son grand-père, et conduira une Porsche en état d’ivresse, ce qui lui sera fatal ! C’est un taureau, ça ne pardonne pas.
Si « la soirée à la Pierre Palmade » = partie fine et cocaïne, je ne vois pas en quoi cela serait exclusivement gay ?
La « soirée Pierre Palmade », c’est tout ça, avec en plus l’appartement dévasté et la (fausse) tentative de viol sur le giton. Le sordide au point culminant.
« c’est de la couille de loup en barre de douze »
Pas mal. Il faudra la référencer.
Je vois que ton oisiveté est comblée par une abondance de lecture de Voici et Gala, Delaporte. Cela dit, tu fais comme il te plait !
Et ça, c’est pas une soirée PP, Delaporte ?
https://www.lci.fr/police/accusations-de-viol-en-reunion-six-pompiers-de-paris-places-sous-le-statut-de-temoin-assiste-2120263.html
Ce soir, je vais manger de l’excellent jambon de Bourgogne. C’est un produit artisanal qui vaut la peau des fesses, mais c’est délicieux, avec une salade composée et un bon verre de vin. J’en ai besoin pour me requinquer, car avec toutes les stupidités que je lis sur ce blog, je suis effondré.
» Je suis un homme libre ! »
Tiens, le soi-disant grand-catholique il la joue comique. La grande bêtise des moralistes ne finirà jamais de me surprendre.
Clopine, c’est tres poétique ces noms de hameaux, francisės?, par chez vous.
« Etre sourd comme une boîse, Aller à taupes-jouques, Père aux écus… Autant d’expressions qui appartenaient au patois brayon. Une langue couramment parlée dans la région pendant le Moyen-Âge et dont le déclin a débuté après la fin de cette période.
D’ailleurs, c’est ce qui est précisé dans la réédition du dictionnaire du patois du Pays de Bray, écrit par l’abbé J.-E. Decorde (1852). « Le XVe siècle vint opérer la transformation du français du Moyen-Âge en français moderne. Mais le langage ne s’épura qu’au siècle suivant et n’atteignit la perfection que sous le règne de Louis XVI. » »
https://actu.fr/normandie/montville_76452/le-patois-brayon-ca-se-pratique-encore-sur-le-bout-des-levres_4442263.html
En fait Clopine, j’espère que cette petite teuf à Marcel Proust ne sera pas une occasion pour les gays en gilet jaune de venir mettre le sem, comme pour Pierre Palmade, et le taxer d’homophobie.
« En cette fin d’été 1894, Marcel Proust se trouve à Trouville à l’hôtel des Roches-Noires avec sa mère. Et ce que le jeune homme désire le plus, ce ne sont ni les jeunes filles rencontrées sur la plage, ni la tempête espérée sur la mer, mais la visite d’un certain jeune homme dont il a fait la connaissance peu de mois auparavant chez le peintre Madeleine Lemaire. Ce jeune homme est un musicien d’origine vénézuélienne et catholique par sa mère, allemande et juive par son père et se nomme Reynaldo Hahn. Après leur première entrevue, l’occasion leur est donnée de se retrouver au château de Réveillon, toujours chez Madeleine Lemaire qui a présenté Proust à Montesquiou un an plus tôt, demeure aux longues galeries de marbre, aux boiseries peintes en camaïeu et ornée, en permanence, d’abondants bouquets, où leur amitié s’approfondit. Il est vrai que Reynaldo Hahn possède les qualités susceptibles d’envoûter Marcel : c’est un beau ténébreux aux yeux de velours, à la voix d’or qui, malgré son jeune âge – il a dix-huit ans – est un compositeur talentueux. »
C’est uniquement pour vous Clopine, le lien dossier Proust, sur ce site, très interessant.
http://interligne.over-blog.com/2015/07/proust-et-les-eaux-violentes-reynaldo-hahn.html
Ah, Marie, oui, si vous saviez… Cet arriéré pays de Bray permet, comme partout, l’expression du parler populaire, savoureux, et aussi un petit peu xénophobe. Eh oui, soyons lucides ! Si je vous dis qu’après le réveillon, je suis allée de Bures à Londinières, eh bien, je pourrais tout de suite savoir si vous me « suivez »… ou pas.
N’empêche que Monsieur Daboval sort ce soir de l’hopital de Neufchâtel-en-Bray, et j’en suis bien contente. Depuis qu’il est veuf (une dizaine d’années, comme ma présence sur la Rdl), Monsieur Daboval, notre plus proche voisin, vient tous les deux jours environ prendre son café chez nous, histoire de causer un peu. Je l’écoute très attentivement, me fais parfois « traduire » par Clopin ce qu’il dit, en tout cas, il y a chez ce vieux rural (je ne peux pas dire « paysan », il n’a jamais eu de ferme mais a toujours employé sa force de travail aux champs, par exemple dans les tournées de récolte du lait) une sorte de qualité imagée d’expressions dont la force m’épate toujours. A condition, évidemment, de ne pas chercher d’abstraction dedans. Mais question description du quotidien, pardon ! Chapeau !!! Et il y a comme une adéquation entre le parler lourd et grasseyant et le paysage ondulant doucement, entre glaise et rus, de ce Bray si méconnu…
Et pour poursuivre avec Proust (merci Sasseur, j’ouvrirai le lien dès que j’aurai une minuteà, je m’épate toujours, moi, des liens anecdotiques mais rigolos qu’il y a entre Bray et Combray, Balbec et Beaubec : quand même !
Oui, prenez le temps Clopine, d’ouvrir ce lien.
http://interligne.over-blog.com/tag/dossier marcel proust/
Je ne connais pas le pas de Bray, par moi-même. Mais j’ai une véritable attraction pour les langues regionales. C’est dans mon adn.
Je ne connais pas le pays de Bray, si bien que je ne vous suis pas du tout sur
« Si je vous dis qu’après le réveillon, je suis allée de Bures à Londinières, eh bien, je pourrais tout de suite savoir si vous me « suivez »… ou pas. »
Désolée.
Mais la prochaine fois que je passe en Normandie, c’est sûr, je m’arrêterai.
http://coloman.viola.pagesperso-orange.fr/Aristote_au_Mont_Saint-Mic.html
« car avec toutes les stupidités que je lis sur ce blog, je suis effondré. »
Tu voulais dire « que j’écris », sacré correcteur automatique, Delaporte !
C’est mesquin, cette manie que tu as de souligner à chaque fois la cherté des choses… serais-tu radin ou pauvre ?
Le problème n’est peut-être pas tant « le capitalisme » (quelle niaiserie, mon Dieu!) que le néo-libéralisme rampant dont le macronisme est le dernier exemple. Rien ne repousse où passe ce néo-libéralisme, ni le bien commun vendu aux amis, ni le droit, ni la nature. Macron bazardera tout. Honte à ses complices!
Ce soir je me fais un « Buffet froid », (Blier 1979), et il faut bien dire, qu’à chaque fois, c’est le pied integral.
« C’est mesquin, cette manie que tu as de souligner à chaque fois la cherté des choses… serais-tu radin ou pauvre ? »
Je suis très riche, mais je me mets dans la peau des pauvres et des miséreux. Je partage avec eux, et j’ai le réflexe de ne jamais jeter l’argent par les fenêtres. Jacuzzi, vous vouliez l’autre jour que je vous fasse l’aumône de ma fortune (ça vous tracasse !), mais vous êtes vous-même dans une bonne situation, qui vous permet de flâner dans Paris, d’aller au cinéma tous les jours, etc., vous, Jacuzzi, le quasi-esthète, le presque journaliste, le cinéphile complet et le journaliste accompli !
Espèces menacées et macronisme;
Pour moi, mon cher Jacuzzi, vous êtes en réalité un journaliste foireux, un presque journaliste, un quasi-journaliste, mais, par exemple, comparé à Marine de Laroche-Joubert, vous êtes évidemment du pipi de chat. Je suis sûr que vous ne direz pas le contraire.
Honte! Honte aux larbins de Macron!
Pour une fois ici, ce mot est à sa place.
Eh, ta fiole, tu l’as oubliée, non ?
Alain Damasio ? Connaissez-vous ses romans d’anticipation furtifs, Langoncet ou autres erdéliens ensaqués dans les angles morts ?
https://lebibliocosme.fr/2019/05/02/les-furtifs/
Je l’découvre, c’est un auteur de SF bien intéressant… en +, a des choses à dire sur le néo-libéralisme mon dieu macronien filant droit dans l’mur !
Alain Damasio : réputé comme un des tous meilleurs auteurs français de SF, pas le plus facile aussi. Et aussi un de ceux qui se vendent le mieux.
Bon avant de lire Les furtifs, commencez par La horde et La zone
Voyons cette liste suisse romande. J’ en extraie ces recueils poétiques et c’est assez remarquable :
4. Alcools (1913), Guillaume Apollinaire (18)
10. Paroles (1945), Jacques Prévert (11)
15. Capitale de la douleur (1926), Paul Eluard (9)
19. Le Parti pris des choses (1942), Francis Ponge (8)
21. Fureur et Mystère (1948), René Char (7)
46. Les Yeux d’Elsa (1942), Aragon (4)
50.La Vie dans les plis (1949), Henri Michaux (4)
Côté romanesque, je trouve que L’écume des jours/i> est trop valorisé. Quant aux Nouvelles Orientales/i> de Yourcenar, je les trouve trop inégales à mon gout pour figurer dans ce classement
Bienvenue au royal baby.
S’appelera Isidore de Windsor ?
@S’appelera Isidore de Windsor ?
Que de grandes têtes molles à vous si chères descendues par le comte de Lautréamont en si peu de lignes
un peu d’excellent théâtre
Le royal baby de Meghan s’est fait attendre. Il était bien dans le ventre de sa mère, et n’avait aucune raison de sortir, ne serait-ce que pour faire son devoir de prince ou d’homme. Quel tire-au-flanc, déjà. Cela n’augure rien de bon. Ce sera un jouisseur, comme sa grand-mère, centré sur sa satisfaction sexuelle avant tout, un mélange de Windsor, porté sur l’adultère scandaleux, avec une touche de Lady Di (je crains le pire). Bref, un taureau. Un bout-en-train, qui fera la fête et la une de Gala. De beaux scandales en perspectives avec moultes jeunes filles déflorées, et pour finir un sanglant accident de voiture après une « soirée à la Pierre Palmade » où il aura dévasté une suite du Ritz par caprice. Ses obsèques seront grandioses, elles seront le plus beau rôle de Meghan Markle, qui déchire sa race, comme on voit.
ça c’est du journalisme, Delaporte. Et du bon, je m’y connais !
L’horoscope – expurgé – de Vogue :
« Si on en croit la signification de ce signe de Terre, le nouveau-né sera doté d’une personnalité authentique, proche de la nature, empreinte d’une très grande générosité. Il aspirera à une vie tranquille et confortable qui le rassure. Les trois mots qui définissent un Taureau ? Sentimental, fidèle et épicurien. Il ne reste plus qu’à savoir si le royal baby remplira toutes les cases… »
Bref, ce sera un caractère entier, qui n’aimera pas se faire emmerdé. Il sera bestial, au milieu des jouissances de la civilisation. On ne lui en contera pas. Il sera surtout « fidèle » à lui-même, arrogant, aristocratique, méprisant le peuple. Il aura tous les caprices de sa mère à la puissance dix. Ce sera un monstre.
« ça c’est du journalisme, Delaporte. Et du bon, je m’y connais ! »
Tiens, vous ne dormez pas encore, comme un bourgeois content de lui et satisfait de son repos ?
Non, ce n’est pas du « journalisme » putride, ce que vous savez si bien faire. C’est une prophétie apocalyptique digne de Jérémie.
Jacuzzi, vous devriez apprécier, vous le presque esthète, le quasi cinéphile, le journaliste accompli… le flâneur des deux rives.
J’aimerais bien savoir comment il va s’appeler, l’avorton. Caligula ? Adolf ? Le prénom a une incidence sur la personnalité. On verra ça attentivement, faites-moi confiance !
Néron, ce serait pas mal, cela ferait artiste raté, comme sa mère, héroïne putride de série télévisée.
Le nom selon les bookmakers :
« Selon les dernières prédictions des britanniques, le Royal Baby pourrait s’appeler Arthur, Albert, Philip, James ou Alexander. Dans le top 10 des prénoms masculins que pourrait porter le Royal Baby, on retrouve également les prénoms Alexander, Alfred, Thomas, Spencer, Charles, et enfin Edward. »
Meghan est américaine. Elle fera peut-être surnager un prénom plus typique. On le souhaite, car le destin de ce prince est d’ores et déjà atroce.
Ah ! pauvres catholiques ! leur dieu a oublié de vider le pot de chambre qui leur sert de tête.
« C’est une prophétie apocalyptique digne de Jérémie. »
Flâneur des deux rives, je pourrais venir te rendre une petite visite dans les jardins de l’hôpital Sainte-Anne, Delaporte. Que faut-il t’apporter ?
Un million d’espèces menacées : une hécatombe qui vient d’abord d’une agriculture devenue folle
où l’on retrouve un post de la RDL.OBS
les mères sont -elles une espèce menacée?
On ne peut pas soutenir un régime politique dangereux en prétextant « qu’il ne relève pas du fascisme ». Quel labyrinthe que l’écheveau inextricable de fidélités interessées. Hein?
De plus en plus lamentable.
Two Emily Dickinson Biopics Present Radically Different Visions of Her Life
Just a few years ago, A Quiet Passion was lauded for its portrayal of Dickinson. Now, Wild Nights with Emily offers a new take on the poet.
https://hyperallergic.com/498381/emily-dickinson-biopics-quiet-passion-wild-nights/?utm_medium=email&utm_campaign=Daily%20050719%20-%20Parenting%20and&utm_content=Daily%20050719%20-%20Parenting%20and+CID_9824dea2bf38dc65864c8bfd5b346ddf&utm_source=HyperallergicNewsletter&utm_term=Two%20Emily%20Dickinson%20Biopics%20Present%20Radically%20Different%20Visions%20of%20Her%20Life
Olnek and Davies are vastly different filmmakers. Olnek is a proud queer woman whose debut feature was titled Codependent Lesbian Space Alien Seeks Same, while Davies is a queer man who once told an interviewer: “I have hated being gay, and I’ve been celibate for most of my life.” Olnek’s portrait of Emily Dickinson feels modern in every way. It frequently breaks the boundary between story and storyteller, directly critiques those who erase and manipulate history, and celebrates a romance between two women openly, from their first kiss to their last touch.
His identification with Dickinson’s sense of longing, her questions of faith and identity, and yes, even her sexuality (however conservative the film might be on that front) makes for compelling storytelling. Her poetry and life become something to appropriate, a device with which to meditate on Davies’ own insecurities about his career, recognition, love, and death. His pain becomes hers, and upon viewing, it becomes our own.
Wild Nights with Emily is in theaters now. A Quiet Passion can be streamed on various platforms.
Réponse de quelques Gilets jaunes à l’appel des artistes «Nous ne sommes pas dupes». Une pétition est en ligne.
Collectif Yellow Submarine
Pour nous rejoindre ou nous contacter :
collectif.yellow.submarine@gmail.com
Signez la pétition
http://www.nousnesommespasdupes.fr/
« De plus en plus lamentable. »
Concrètement, qu’est-ce que tu proposes, Chaloux ?
Faut-il voter pour les élections européennes et pour qui ?
collectif YELLOWSUBMARINE a besoin de votre aide pour sa pétition “L’APPEL DES ARTISTES ET CRÉATEUR.RICE.S : NOUS NE SOMMES PAS DUPES”. Rejoignez collectif et 15 994 signataires.
Signer cette pétitionhttps://www.change.org/p/collectif-yellow-submarine-gmail-com-l-appel-des-artistes-et-cr%C3%A9ateur-rice-s-nous-ne-sommes-pas-dupes
AUX AMATEURS DE PSYCHOLOGIE DU BLOG
Désormais, grâce à une équipe de recherche menée par le professeur de neuroscience Tobias Egner, nous savons que le phénomène est ancré au cœur de nos cellules cérébrales: dès qu’une idée est associée à notre petite personne, nous y pensons plus vite qu’à n’importe quelle autre.
sur slate
la revue que vous cherchez
Automatic Prioritization of Self-Referential Stimuli in Working Memory
https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0956797618818483
«Nous ne sommes pas dupes»
J’ai pas bien compris, et alii. Qui n’est pas dupe, les Gilets jaunes vis à vis des artistes ou les artistes vis à vis de Macron.
Les trois mots qui définissent un Taureau ? Sentimental, fidèle et épicurien.
–
C’est plutôt bien résumé, Delaporte. Vous auriez pu ajouter actif voire sur actif car c’est souvent le défaut des Taureaux, ne pas savoir s’arrêter, se réfugier dans le travail en négligeant la contemplation, voire s’accaparer le travail ou les responsabilités incombant à d’autres.
On peut ajouter que le Taureau est souvent plaisant à regarder tout en ayant jamais une plastique parfaite. Chaque élément possède d’ailleurs son « beau » imparfait : le Taureau pour la Terre, la Balance pour l’Air, les Poissons pour l’Eau et enfin le Sagittaire pour le Feu.
« C’est plutôt bien résumé, Delaporte. »
Ce n’est pas une raison pour lui jeter un mauvais sort, D. J’espère que tu condamnes fermement les « prophéties » de Delaporte !
Le Taureau a souvent un rapport difficile avec la santé. Il est souvent incapable de comprendre ce qui favorise une bonne santé et agit a contrario en terme de prévention.
Une fois qu’il est malade il néglige les soins qui lui seraient adaptés ou prescrits.
Jeter un sort est absolument interdit dans la religion chrétienne. Par ailleurs tout sort agit par des entités obscures infernales et se retournera de façon NATURELLE contre celui qui l’a jeté, tôt ou tard.
Prophétiser n’est pas jeter un sort mais prophétiser inconsidérement (sauf à faire de l’humour) est un péché.
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