Philip Roth, discours de la méthode
Rien de tel qu’un écrivain qui a annoncé sa retraite de son vivant pour publier ensuite à titre posthume. Des inédits et des quasi. Ainsi nomme-t-on ce qui est paru dans sa langue mais pas dans la nôtre. Ainsi, avec Pourquoi écrire ? (Why write ? traduit de l’anglais/Etats-Unis, par Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun, 630 pages, 10,80 euros, Folio), Philip Roth nous revient tout sourire un an après sa mort. C’est un peu sa vie mais surtout son œuvre, modes d’emploi. Avec de larges échappées du côtés de celles des autres (Primo Levi, Aharon Appelfeld, Ivan Klima, Edna O’Brien, Milan Kundera, Mary McCarthy, Isaac Bashevis Singer). Il s’agit donc d’un recueil d’articles, de préfaces, de conférences, d’interviews. D’outre-tombe, on peut tout se permettre et c’est tant mieux. A vrai dire, les trois quarts du livre nous étaient déjà connus depuis l’édition de Parlons travail (2004). Cent cinquante pages ont été rajoutées dans cette édition de poche sous le titre « Explications », là est la nouveauté.
Le risque de ce genre d’entreprises, surtout avec des auteurs aussi populaires et répandus, c’est le sentiment de déjà-lu (non, il n’est pas un écrivain juif mais un Américain qui écrit, même si, difficile de ne pas le remarquer, le mot « juif » apparaît quatre fois dès la première page de sa préface… oui, il n’y aura plus de lecteurs littéraires dans les vingt prochaines années etc), de la redite, du disque rayé. Encore qu’avec Roth, on en redemande car il sait redéployer sa pensée en donnant l’illusion de la nouveauté par la variante de l’argumentation. Ainsi, lorsqu’il répète sa profession de foi : un écrivain, c’est sa langue et lui demeurera à jamais un natif de la langue anglaise dût-elle être mâtinée d’américanismes, de newarkismes, de yiddishismes. Or c’est justement en assistant à une conversation entre Saul Bellow et Aharon Appelfeld en yiddish dans un restaurant de Cambridge, Massachusetts (ce qui nous vaut des pages d’une sensibilité inoubliable) qu’il comprend pourquoi il n’est pas et ne sera jamais tout à fait comme eux. Durant tout le dîner, il les a observés se métamorphoser, reprendre chacun possession d’ « une dimension de lui-même jusque là inactive », se réapproprier leur part d’enfance la plus enfouie, reprendre contact avec le monde englouti de leurs parents, modifier paroles, gestuelle, attitudes, comme si ces grands jongleurs de mots accédaient pour la première fois à l’indicible en retrouvant un frère inconnu. Roth se tint silencieux, coi, ébloui par leur envolée et comprit enfin pourquoi contrairement à eux, lui qui était né américain de parents nés américains, vivait depuis sa naissance et vivrait jusqu’à sa mort « sous l’enchantement de cette langue-là » et d’aucune autre. L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain, une langue dont il ne peut s’extraire mais qu’il aura vécue malgré tout comme la plus douce des captivités.
« Si on m’enlevait cette langue, je sombrerais dans l’obscurité mentale »
Les écrivains à l’œuvre desquels il s’est nourri adolescent sont ces Américains qui lui permettaient de s’échapper du New Jersey pour partir à la découverte de l’Amérique, les Théodore Dreiser, Sherwood Anderson, Sinclair Lewis, Thomas Wolfe, Erskine Caldwell, chacun dans un Etat différent. Cette nourriture lui aura permis de se dire « un Américain libre et irrécusable », concerné au plus profond par les mœurs, la vie quotidienne et le passé de son pays et comme « possédé » par la richesse de sa langue maternelle. Un écrivain, c’est un artiste – et ce n’est pas nécessairement un label de qualité quand bien même cela sonnerait-il ainsi, il peut y en avoir d’exécrables. Sa vocation lui impose de ne jamais montrer le travail, l’effort. Or ce qu’il y a de passionnant dans cet exercice du Pourquoi-écrire ?, que l’on peut entendre comme un comment-j’ai-écrit-certains-de-mes-livres, c’est qu’il ouvre grand les portes de la fabrique, celle où le roman, ses situations, ses personnages, ses contradictions, ses doutes et sa logique interne s’inventent. Non pour livrer des trucs et des recettes (il n’y en a pas), mais pour dévoiler un peu comme ça se passe lorsqu’on ignore soi-même ce qui se passe une fois qu’une page semble fin tenir debout. C’est d’autant plus passionnant lorsqu’on est familier de l’œuvre de cet auteur, qu’on a lu presque tous ses livres ; alors, l’air de rien, le délicieux sentiment nait qu’un ami vous chuchote ses secrets à l’oreille.
Il y dit explicitement des choses suggérées autrefois implicitement avec sa malice coutumière de romancier qui n’a d’autre idéologie que le mentir-vrai. Il prétend que vingt-sept de ses trente et un livres sont des œuvres d’imagination. Encore faudrait-il préciser les contours de celle-ci chez ce type de créateur.
« Me voilà, débarrassé des déguisements et des inventions et des artifices du roman. Me voilà sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m’ont donné toute la liberté d’imaginer dont j’avais besoin pour écrire des romans » prétend-il en liminaire.
Il ne faut pas attendre de scoop ou de révélations de ce genre de livre (encore que les pages sur un prof qui l’a marqué lorsqu’il avait 12 ans et dont il fit bien plus tard le modèle du personnage majeur de J’ai épousé un communiste, 2001, sont étonnantes). Du moins sont-elles subtiles, voire subliminales, et ce n’est pas plus mal. Tout écrivain écrivant par rapport à son secret, lorsqu’il sort de l’ambiguïté, c’est souvent à ses dépens, Jean Paulhan disait quelque chose comme ça. La déconstruction de ses romans par l’auteur même vaut tous les ateliers d’écriture tant Roth est lucide, sincère, transparent dans son discours de la méthode. Il y a des pages fortes sur ce qui l’a mené à sa surprenante uchronie du Complot contre l’Amérique (2006, Gallimard puis Folio comme toute son oeuvre) dans laquelle il imaginait l’aviateur suprémaciste blanc Charles Lindbergh en président des Etats-Unis, une élection vue du point de vue de la famille de l’auteur. Quant à sa fameuse lettre ouverte aux administrateurs de Wikipédia, on ne la relit pas sans éclater de rire, d’autant qu’elle est publiée ici dans son intégralité pour la première fois. L’encyclopédie en ligne lui ayant consacré une longue notice comportant des erreurs et des contre-vérités (notamment sur sa supposée dépression nerveuse après Opération Shylock, 1995, sur son personnage récurrent Nathan Zuckerman ou sur l’homme qui lui aurait inspiré le héros de La Tache, 2002), il demanda à les rectifier mais se fit retoquer au motif qu’il n’était pas une source crédible ( !) et que des sources secondaires étaient nécessaires pour accréditer ses modifications- ce qui est déjà désopilant lorsqu’on sait que nombre de notices sont fabriquées par les intéressés ou leurs services à leur propre gloire (celle de Patrick Balkany concoctée par la mairie de Levallois, qui resta longtemps en ligne du temps de sa splendeur, était un modèle du genre).
Jusqu’à la fin, Roth aura payé sa dette à son père (« En tant que chroniqueur de cette ville (Newark), je n’ai fait que me hisser sur ses épaules, ») à Saul Bellow, le vrai patron plus encore que Faulkner (sa relecture des Aventures d’Augie March, de Herzog et d’autres et son analyse de l’appropriation de Chicago par son imaginaire est un modèle de critique littéraire). A la fin, recru de sensations littéraires, rassasié d’anecdotes édifiantes, on se demande s’il n’eut pas mieux valu intituler le recueil Pourquoi écrire. Sans point d’interrogation. Ce qui se fait lorsque la réponse est dans la question. Au soir de sa vie, Philip Roth redevenu exclusivement lecteur confessait lire essentiellement des livres sur l’histoire de l’Amérique au XIXème siècle. Il s’était aussi astreint à relire tout son œuvre pour voir si ça tenait encore. Et lorsqu’on lui demandait quel bilan il en dressait, il citait le légendaire boxeur Joe Louis (douze ans d’une gloire sans défaite, un titre de champion défendu vingt-six fois) qui, en pareille circonstance, concluait simplement :
« J’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais »
(« Philip Roth », « Saul Bellow » , « Joe Louis », photos D.R.)
2 439 Réponses pour Philip Roth, discours de la méthode
herr doktor mulère..von traube il t’aurait fait fusiller dlalourde
christiane t: 17 juin 2019 à 17 h 40 min
mais c’est très gentil!
il y a une question qu’on pourrait sortir sur la RDL?c’est manuel/intellectuel;vous n’imaginez pas comme j’aime me reconnaître « manuelle » j’ai toujours su que quand je revias de pelotes de laine, c’étaient des histoires de livres;et j’ai bien sur tricoté pendant les cours à la fac et déjà au lycée(et on me passait des commandes!)
Delaporte dit: 17 juin 2019 à 13 h 22 min
Citation pleine de bon sens.
Comme vous ne cherchez jamais mais restez coincé dans votre petite boutique vous devriez faire un effort d’application, chercher et réfléchir.
Je suis sûr que vous êtes capable de progrès.
° Rubrique Aide aux dissertations > Aides réflexion: Philo corrige 1 Philo corrige 2 Philo corrige 3
Que vaut l’opposition du travail manuel et du travail intellectuel?
Bac 2007
Site Philagora, tous droits réservés
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Quelques indications …..
== Le présupposé sur lequel on ne reviendra pas, mais sur lequel on peut réfléchir c’est que le travail manuel est effectivement opposé au travail intellectuel dans la réalité sociale et dans les formes sociales du travail au point que, une machine remplacera le travail d’un ouvrier.
http://www.philagora.net/corrige/travail-manuel-intellectuel.php
je ne veux pas tricoter à la machine!et c’est bien que l’on ait reconnu le tricot à la main thérapeutique!
@ Alan B. (l’étudiant d’Élise M. en D.E.A. ?)
je vous avais proposé Crèvecœur et Chamisso auteurs d’expression française à l’origine, passés » à une autre langue pour écrire (quitte à se retraduire ensuite en français).
@christiane (à 12 h 20 min) où avez-vous été chercher que je parlais de et alii ? je pensais à l’épisode olga/gisèle + anonyma.
Que vaut l’opposition du travail manuel et du travail intellectuel?
le travail ‘intelectuel’ est dvenu bien plus facilement modelisabe renfield..un patalon bouffant ça t’aidrait pour gogler
Bouguereau, mes sardines ne puent pas plus que du saumon. Le saumon n’a l’air de rien mais grillé il pue.
corolle
corolle de l’aube
je te devine ce jour en robe vive
à l’instant où tu paraîtras tout à l’heure
au lointain de la rue
tes lèvres emprunteront à l’ombre des murs
la gravité du ton
et ta voix reprendra le rythme des branches
qui craquent sous mes sandales
humectées de rosée
je verrai s’amincir et se dissoudre l’enveloppe d’effroi
qui me tenait lieu de coeur battant
je marcherai à tes côtés
visité du matin doux
je crois bien que soudain feront défaut
les mots
leur suspend devenant qualité
(ils ne briseront plus l’air)
fraîcheur du silence
qui ne demande qu’à monter
chaque jour soit ainsi
le temps peut ronger les sangs
nous ne céderons pas
Ed dit: 17 juin 2019 à 14 h 28 min
Paul Edel ne fait pas de critiques de livres
Celle-là, il faut le reconnaître, elle décoiffe.
@Delaporte
Petite info croustillante : les Allemands adorent Louis de Funes. Lui, Bienvenue chez les Chti’s et la chanteuse Zaz, autant dire qu’ils prennent vraiment le meilleur de la France (ce qui n’est pas le cas des êtres humains puisque les Francais les plus brillants partent souvent à l’étranger 😀 )
Il paraît que « Louis de Funes » était le surnom dont Merkel avait affublé Sarkozy en secret.
17 juin 2019 à 18 h 08 min
toi, tu veux te faire traiter d’intello de blog?méfie toi!
azzi dit: 17 juin 2019 à 14 h 47 min
j’ai mis un commentaire d’encouragement
Bravo, avec une petite tape sur l’épaule et merci mon brave.
tous les poissons gras puent dédé..je kiffe le petit hareng..la lisette aussi..une dorade..ça schlingue..mais le plus pire c’est la sardine
Les papiers de Paul Edel ne sont pas du même niveau- Il parle des auteurs qu’il connaît bien, il cause littérature en général et possède une culture que je ne risque pas d’égaler. Rien à voir avec mes chroniques exclusivement axées sur un livre à chaque fois.
« christiane dit: 17 juin 2019 à 17 h 12 min
Abasourdie par une pleine page du Monde, ce soir (p.20). « Emil Nolde, magnifique et abject » »
faut surtout pas être abasourdie, comment il dit passou déjà quand les romanciers s’emparent de l’histoire pour nous en faire découvrir les petits détails que les historiens loupent ?
il semble que nos bataillons d’historiens loupent aussi les gros détails.
pour une autre profession on parlerait de faute professionnelle ? avec licenciement sans préavis ni indemnités ?
ma foi, c’est encore une chance que nos historiens ne nous soignent pas, avec ce genre d’approximation vous imaginez l’hécatombe ?
non Christiane, ne soyez pas abasourdie, c’est la routine, et vous ne trouverez personne pour endosser la moindre responsabilité.
@et alii dit: 17 juin 2019 à 17 h 55 min
Mais bien sûr que c’est gentil !
Le tricot ? Vraiment une activité que je n’ai jamais supportée. J’ai tenté lors de ma première maternité de tricoter une brassière… Même la poupée de ma fille ne pouvait l’enfiler ! J’ai eu un copain qui tricotait tout le temps. Ça l’aider à se concentrer (je n’ai jamais compris sur quoi…). Il m’énervait avec ses laines et ses rouleaux de tricot (comme une écharpe interminable). Je l’ai largué, vite fait. J’aime les grand-mères qui tricotent, sauf moi. Alors vous, tricotant… ça ne m’aide pas du tout à vous imaginer en fille. Si encore c’était de la sculpture, de la peinture, de la soudure. Là j’ai des exemples en tête mais le tricot… Je préfère quand vous pensez, quand vous écrivez. Vous êtes rapide, réactif, entêté. Vous creusez pour atteindre la cohérence.
Mais je n’aime pas quand vous envoyez DHH dans le décor de cette façon, en lui balançant des paroles gelés. Là vous êtes plus Pantagrel que noble dame à la quenouille, filant la laine.
Ne vous désolez pas comme la dame de Jacques Douai :
https://www.youtube.com/watch?v=0G1mErCe_e0
non seulement les historiens n’assumeront jamais la moindre responsabilité, mais si vous allez assister à un de leurs prochains congrès en train de rouler les mécaniques, disserter sur les bonnes méthodes pour appréhender les détours de l’histoire, et afficher ce manque de modestie, modestie dont notre chère Clopine est si éprise soudain.
non la modestie Clopine n’est pas ce qui saute aux yeux en premier pour celui qui comme moi aime observer ce monde avec ce regard acéré qui me distingue tant du commun des mortels.
moi, je ne suis pas comme l’amiD:j’offre de beaux desserts
Glass artist Shayna Leib (previously), like anyone, is deeply attracted to the seductive pull of decadent desserts. Unlike most however, Leib is unable to indulge. Her body reacts to several aspects of puffed pastries and chocolate mouses, causing her to have many severe dietary restrictions. It was this void that pulled her towards the desire to work with the unattainable, to recreate the objects she couldn’t eat.
https://www.thisiscolossal.com/2017/10/pastries-by-shayna-leib/
La chanteuse zaz n’est pas tout-à-fait le meilleur de la France.
Je pense juste à Brassens, Brel, Barbara, Bécaud, Berger, Balavoine, que des B. et Sanson, Aznavour, Regiani et même Dalida et Lama et d’autres encore…
toi, tu veux te faire traiter d’intello de blog?méfie toi!
..nul n’est irremplacabe par un bot renfield..la pheuckingmachine est l’avenir dla femme..raymond y dvrait nous éblouir avec des reflet de gode ceinture en inosque antibactérien
et quand on sait observer ce monde comme moi, avec cette intelligence extraordinaire, cette profondeur de jugement si peu fréquente, avec cette lucidité et ce sens aigu de l’analyse des comportements humains qui me caractérise, croyez-moi Clopine, cette modestie on aimerait la voir plus souvent !
dédé c’était ironique, bon sang ! Louis de Funes ne m’a jamais fait rire. Nous ne sommes que deux, mais bon (https://www.youtube.com/watch?v=vorud9F1mb8)
ça va bien tes queupequèke en himprimante 3d renfield..tu t’étonnes haprés qu’anguéla elle dise rien c’est mieux..même kieffère c’est pour les français
et allii, j’ai bien ma petite idée de qui cela peut être, car cet internaute a une graphie particulière et je me suis plantée en disant que c’était la copine québécquoise de tkt, comme j’ai le souvenir, un peu triste d’ailleurs de m’être fait mener en bateau mais parfois aussi éveillée à certaines problématiques qu’il soulève,je ne dirais mon ressenti que s’il devient méchant. En tout cas c’est qulqu’un d’assez prolixe et mondain.
« Louis de Funes ne m’a jamais fait rire. »
En effet, pour l’humour (absent chez vous) vous avez des goûts tout pourris. Les rares choses qui vous plaisent (par ex. Blanche Gardin) me déplaisent, et vice versa. Vous avez toute la journée une troche d’enfer à être perpétuellement de mauvaise humeur. C’est pour ça que vous ne trouvez aucun mari. Vous allez finir vieille fille. Et tout ça parce que De Funès expliquant sa recette au Dr Müller ne vous déride pas !
Oui mais il se trouve que de Funès fait bien partie du meilleur de la France même s’il ne vous a jamais fait rire.
Votre commentaire est ambigu.
Donc nous serions au moins d’accord sur zaz : de la daube. Cette fille a une voix laide, privilégie la grimace et l’agitation au détriment de la musique qui est chez elle d’une fort piteuse qualité. Fait partie de ces petits saltimbanques de foire qui tirent la chanson française vers le bas.
Paul Edel, c’est quoi ce texte sur les widgets ??
À la limite essayez Blogger ou Medium.
il cause littérature en général et possède une culture que je ne risque pas d’égaler
t’achètes un soutiengorge rembourré chez action et il te link et t’adsenses en porsche..
Fous-lui la paix, Delaporte. La conversation ne porte que sur la musique. Moi j’ai confiance en Ed.
« la copine québécquoise de tkt »
Le sucre d’orge de Passou !
Comment peut-on se méprendre à ce point, faut être Belge, deux fois!
Fait partie de ces petits saltimbanques de foire qui tirent la chanson française vers le bas
dédé il a un axion à coté dchez lui..faut phinasser
@hamlet dit: 17 juin 2019 à 18 h 16 min
C’est que l’expo Nolde au grand Palais, en septembre 2008, m’avait bouleversée. Aquarelles subtiles et douces, dessins, huiles, gravures. Œuvres peintes à Seebüll, sur cet isthme rural, aux confins de l’Allemagne et du Danemark, où il vécut.
Cette vague… Beaucoup de paysages maritimes.
Et ces « images non peintes » que Nolde peignait pendant l’interdiction officielle de peindre qui le frappa à partir de 1941. Petites aquarelles qu’il cachait.
C’est Paul Edel qui avait annoncé l’expo sur son blog. C’est lui encore qui nous parla de ce romance La leçon d’allemand de Siegfried Lenz. Le peintre Max Ludwig Nansen considéré comme dégénéré par le régime qui y peint en secret, admiré par le jeune Siggi Jepsen, est en fait Emil Nolde.
Ça me fait du bien de vous lire.
Les allemands aimaient aussi Gilbert Bécaud.
L’autre jour, dans mon magasin Carrefour, j’ai parlé longuement avec une jeune vendeuse, qui était très jolie. J’ai été content de moi car, quand je disais une chose drôle, elle fonctionnait au quart de tour. En général, quand je fais de l’humour devant des jeunes, ils rigolent comme ça. Ce qui prouve que mon humour n’est pas suranné, mais que c’est celui de Ed qui ne fonctionne pas du tout. Elle avait à l’origine un humour tout déglingué, qu’elle est parte perfectionner à Hambourg : et aujourd’hui, vous voyez le résultat !!!
Madame Sasseur, ben oui, que voulez – vous, je suis ici en terra incognita.
dédé il aimait horst tappèrte..du grand manteau en cuir..du passé nibélouneguène..dla béême en walkirie..dédé y va mordre à horst..c’est hobligé
Après il faut relativiser avec de Funès et ses, réalisateurs. C’est souvent du premier degré caché dans le second lui-meme dissimulé dans le troisième. Cela demande une approche particulière
« Fous-lui la paix, Delaporte. »
Mais je suis gentil avec elle, aujourd’hui. Vous êtes amoureux d’elle ? Bonne chance, mais vous n’avez aucun atout pour la séduire ni la faire rigoler, surtout avec votre humour au dixième degré. Et vos recettes de cuisine ineptes pour malades décatis !
elle fonctionnait au quart de tour
quel hanculé ce dlalourde..tapèrte il te lui aurait mis les handcuffs et à la baignoire dla kommandantur fissa
putain c’est comme un lundi..moi haussi j’ai hune horloge biologique qu’elle dirait bonne clopine
Ma chère Ed, D va vous faire bientôt sa demande en mariage. A cette occasion, il vous fera une imitation pourri de Louis de Funès. Croyez-moi, vous allez bien rigoler pour une fois. Mais ne soyez pas cruelle avec lui. Laissez-le espérer !
Bon. Moi aussi j’ai un Carrefourmarket près de chez moi. Mais les caissières y sont moyennes. Alors je n’y fait pas d’humour. Et puis il y a la queue. Faut que ça avance.
Des fous je fais, remarquer qu’elkes ne traitent pas les sacs de fruits avec assez de douceur. Elles semblent ne pas comprendre.
Chantal, pas d’souci, les histoires d’Et Al, qui tricote les mailles jersey, en poil de chameau du Neguev, a l’endroit et à l’envers, et encastre les fourreaux, ça vient du sentier… lumineux, lol.
Je suis donc passé dans une librairie cet après-midi. Il y avait tous ces livres sur des salades à confectionner, avec ou sans patates. A propos de patate, de patate chaude même, ils avaient fait tout un rayon consacré aux livres de Michel Serres. J’en ai feuilleté certains, et j’ai été consterné : comment peut-on lire ça, à moins d’y être forcé ? C’est illisible, redondant, pompeux. Il croyait vraiment à son talent littéraire, mais il n’en avait strictement aucun. C’est pour ça qu’on l’aime, au fond…
Non je n’ai pas le projet de demander Ed en mariage. Rassurez-vous, Ed. Delaporte est juste un gros jaloux qui vous brutalise par depit. C’est ça la vérité.
Ce qui reste d’une affiche :
je suis en train de rire, ED et son prétendant fâcheux, quelle story !
à propos quelqu’un pourrait – il m’expliquer l’équation dieu, je suis vachement nulle en math et j’ai regardé stupéfaite les deux Bogdanof sortir de leur placard à balais un improbable opus.
« Mais les caissières y sont moyennes. »
Moi, mes caissières sont de superbes plantes, pour la plupart. Et compétentes : on attend rarement. Quand la queue devient trop importante, il y a une sonnerie qui retentit dans le magasin, et une nouvelle caissière arrive tout de suite. L’autre jour, j’ai ramené une bouteille de vin rouge qui était bouchonné. La caissière me l’a repris et remboursée immédiatement, sans même la goûter. C’est un magasin génial. Tous vos désirs sont réalisés. Il n’y a que la caverne d’Ali Baba qui pourrait rivaliser avec !
Quelqu’un se souvient ?
https://dollmeat3.tumblr.com/post/139294447938/morphene-gimlet-she-reminds-me-of-the-liquid
Contrairement à vous, Delaporte, je pense avoir perçu une partie de la sensibilité d’Ed.
Que Delaporte aille bouffer ses patates à l’eau. Il est manifestement en mal de patate qui lui est de toute évidence consubstantielle. On est christique comme on peut.
« Contrairement à vous, Delaporte, je pense avoir perçu une partie de la sensibilité d’Ed. »
C’est possible, sauf qu’elle a peu de « sensibilité ». A-t-elle même une âme ? Rien ne transparaît de son moi profond ici. Elle reste une surface plane, sans épaisseur. On a l’impression que si on la perçait, il n’en sortirait que vent.
« Que Delaporte aille bouffer ses patates à l’eau. »
Vous ne croyez pas si bien dire, mon cher et infernal D : ce soir, je mange du gratin dauphinois. Bref, régime de patate pour moi, mais pas à l’eau. Sachez que je vais me régaler. Oubliez un peu Ed, elle vous transmet sa mauvaise humeur. Sa patate chaude.
D’ailleurs c’est peut-être Ed qui me demanderait en mariage. Je ne serais pas du tout surpris et cela témoignerait de sa part d’un excellent jugement.
@x dit: 17 juin 2019 à 18 h 04 min
Ah, je n’y avais pas pensé. Olga/Gisèle/anonyma ? une personnalité hors du commun. D’ailleurs je ne l’ai pas citée dans les femmes haut de gamme de ce blog, tant j’ai du mal à la situer. Un homme ? pas forcément. Plutôt un être ondoyant, un elfe, entre mille pseudos, mille apparences, tantôt de granit, tantôt fragile. Un immense savoir et des textes déroutants entre écume et voyages. Pour moi, elle n’est ni homme, ni femme, une apparition parfois sur ce blog, qui sème des étoiles.
J’aime beaucoup la lire mais elle est évanescente.
Est-ce que Passou peut promouvoir la Republiques des livres auprès des étudiantes en lettres afin que ces Messieurs un peu satyres sur les bords se trouvent un os plus frais à ronger. Ils vont être dans tous leurs états si des jeunettes de 20 ans débarquaient. Et nous les autres bonnes femmes, qu’est-ce qu’on se marrerait !
Dede je ne peux pas demander un mariage un homme qui a déjà un chat. Le bien-être de mes chattounes passe avant tout, comme vous le savez.
Paul Edel : « …Il y a sans doute eu chez Allen une influence rothienne « …
Oui, sans aucun doute, mais pour avoir interviewé les deux sur la question, je peux vous assurer que l’inverse n’était pas vrai. Allen admire Roth, mais celui-ci le méprisait.
17 juin 2019 à 18 h 19 min christiane
effectivement, si j’ai été fille de parents je ne suis plus une « fille » :votre imagination est la votre,comme vos croyances quant à votre fonction sur ce blog ; il est inutile de persévérer à essayer de m’assujettir à votre entendement de x ou de y,de Serres michel ou de Hamlet,du féminin ou de la féminité:vous trouverez des interlocuteurs et interlocutrices qui correspondent à vos besoins, ce qui ne saurait être mon cas;je ne sache pas que je vous demande conseil ;portez vous bien madame et comme on disait, oubliez moi
… de fait ED à qui refiler le boulet, à part créer un alias d’ado mal lunée pour se défouler, ( mais quelle perte de temps) …
la traductrice de Roth témoigne
BibliObs. Quel a été le premier livre de Philip Roth que vous avez traduit?
Josée Kamoun. « Pastorale américaine». Gallimard m’avait proposé plusieurs traductions, dont «le Dieu des petits riens», d’Arundhati Roy, et je n’avais jamais réussi à trouver le temps pour le faire. J’avais bien sûr lu Roth. Quoi qu’il en soit, j’ai accepté, sans avoir vraiment le livre en tête. Quand je suis rentrée chez moi et que j’ai commencé à lire vraiment le livre, j’ai compris à quoi j’avais à faire. J’avais le souvenir du Roth de «Portnoy et son complexe». Mais il y a un monde entre «Portnoy» et «Pastorale». C’est presque comme si ce n’était pas le même homme qui l’avait écrit. C’était le même homme mais qui avait, entre les deux, vécu une vie d’homme.
Philip Roth, le roi est mort
Vous avez souvent travaillé avec lui sur la traduction de ses livres en français. Comment ça se passait?
La première fois que je l’ai rencontré, c’était à Aix-en-Provence. Les rues étaient pavoisées d’affichettes avec la mention: «The Roth explosion». Je ne me rendais pas compte, à l’époque, de la popularité de Roth. Puis nous avons pris l’habitude de nous retrouver à New York, pour chacune des traductions que j’entreprenais. Nous passions des jours entiers à travailler. Il était d’une patience incroyable.
Les questions que je lui posais portaient surtout sur les références culturelles. Et il m’expliquait tout, le Newark de son enfance, les juifs etc. On a beaucoup parlé de ses sautes d’humeur, de son caractère cinglant, difficile. Mais je n’ai pas le souvenir d’avoir rencontré un tel homme. Il était d’un professionnalisme inimaginable. J’ai tellement ri avec lui. J’avais littéralement des courbatures aux pommettes. Il était hilarant.
L’humour est omniprésent dans ses livres. La souffrance aussi. C’est un homme qui, selon vous, a beaucoup souffert?
On ne peut pas avoir écrit les livres qu’il a écrits sans avoir été soi-même très loin dans la souffrance. La vie n’est pas passée sur lui comme l’eau sur la plume des canards. Et pourtant, il n’en portait pas les stigmates. Car la grande affaire de sa vie, plus encore que les femmes, ça a été l’écriture. Il s’y consacrait entièrement. C’était pour lui un reconstituant formidable.
Philip Roth : « Je suis à la tête d’une usine à fiction »
Il avait un côté machine. On a l’impression que les livres sortaient mécaniquement, sans douleur…
Oui, je me souviens que je venais de terminer de traduire «la Tache». Il venait de commencer le suivant, «le Complot contre l’Amérique». Ça faisait juste une semaine qu’il était dessus. Je lui avais demandé s’il savait quand il l’aurait terminé. Il m’a répondu: «Dans dix-huit mois.» Et ça s’est révélé exact, à la semaine près.
obs
( mais quelle perte de temps) …
La clé usb, a tout son temps, enfin, le croit-elle.
Mais bien résumé, Chantal ( on cause bien du même ?)
Josée Kamoun, c’est vraiment une pro.
Combien de merci! on lui doit…
@et alii dit: 17 juin 2019 à 19 h 24 min
Aucun problème. Bonne route monsieur.
t: 17 juin 2019 à 18 h 54 mincomme j’ai donné l’adresse de cet homme « d’affaire » ,en somme et artiste, vous pouvez toujours faire l’intéressante, sur ce blog je doute que votre méthode et vos discours prennent
bonsoir,
Pad d’souci Et Al, moi j’aime bien les « manuelles » comme vous. Surtout en elec, peu maîtrisent comme vous la loi d’ohm, et les passe -moi muscade.
J’admire.
Et, quoi que vous en pensiez. je trouvai tres intéressante votre histoire de l’homme d’affaire qui a fait fortune à
Paris, dans le quartier du Sentier avec le poil de chameau du Neguev.
Dont vous étiez donc une « petite main », comme chez Dior, quoi.
@ Marie Sasseur, c’est un sport d’en reconnaître juste à la graphie, total polar ici …
Hier j’ai été flâner chez mon libraire et je n’ai pu que prendre note de ce que j’ai perçu, réorganisation complète du rayonnage, suppression de la presse papier, et un pan entier dédié uniquement aux peluches qui accompagnent les livres d’enfants, … il faut bien vivre.
François Schuiten qui abandonne la BD après avoir dessiné un incroyable Black et Mortimer, plus possible pour lui de suivre le rythme et produire de cette manière. Il se reconvertit dans la muséographie.
Donc à tous ceux qui rêvnt ou trouvent juste les artistes cool et vachement sympas, on n’est pas que des clowns même si pour vendre il faut le faire …
et alii dit: 17 juin 2019 à 19 h 30 min
super cette traductrice, beaucoup disent que les livres de Roth en français sont de loin très meilleurs aux originaux.
dommage qu’elle n’a pas aussi traduit ses livres en anglais, si ça se trouve ça aurait pu lui valoir le nobel.
merci pour la vidéo sur Roth, je vais lire le billet et ensuite regarder.
soir/bon
Et voilà.
Brillante
Plus facile que vous pensez Chantal de reconnaître les éternels retours dumême.
Je ne ne suis pas allée a la librairie depuis qq temps, je suis toujours dans la pleiade Gary, en ce moment. « Gros câlin » est assez énorme. Je regrette que la notice sans intérêt, soit presque plus longue que le roman lui-même.
Pas d’un grand secours à propos des freres Bogdanoff, et a mon avis vous perdez votre temps, a essayer le coup de :mentons !; vaut pour la mystification. Un bon canular scientifique, comme Botul le fut pour la philo.
A ce sujet, l’un des proposés today, et celui que j’aurais choisi sur reconnaissance des devoirs vs la liberté, j’ai vu le « corrigé » proposé sur youtube, avec Nietzsche, JJ Rousseau, mais moi j’aurais en plus tartinė du Gary, mais pas qu’un peu.
je ne sais pas pourquoi je déteste autant Philip Roth, il y a quelque chose de pas net chez lui, on a l’impression que chacun de ses livres sont des coups d’essai pour écrire un grand livre à venir, du coup on attend le suivant et chaque fois on revient au point de départ.
en plus si chez Proust ça ne pense pas beaucoup, alors chez Roth ça reste au ras des pâquerettes.
son meilleur livre est de très loin la Pastorale, et ce livre dit quoi ? rien, nada.
incroyable d’avoir autant écrit pour dire aussi peu de chose.
faire perdre autant de temps aux lecteurs ça mériterait d’être porté devant un tribunal : ce type nous a fait perdre des heures de notre vie pour absolument rien.
il suffirait de lire Portnoy aujourd’hui pour se rendre compte à quel point c’est dépassé.
Roth n’avait pas le temps de finir ses livres qu’ils étaient déjà passés dans le domaine du ringard, rien que pour ça on aurait dû lui filer une médaille.
Entendre parler allemand me donne envie d’envahir la Pologne, c’est vrai ce que dit Woody Allen..
« I can’t listen to that much of Wagner, you know… It gives me the urge to conquer Poland. » Larry (W.Allen) dans Manhattan Murder Mystery.
Hors sujet + contresens = zéro pointé. Il est question de musique, pas de langue.
Roth ne dit rien, et ça on en a la confirmation quand on lit cet article de passou, c’est un bel hommage, qui montre beaucoup d’activités, presque de l’activisme, beaucoup de noms d’autres écrivains, beaucoup de choses sont dites sur Roth, mais à aucun moment on trouve la moindre chose intéressante dite par Roth.
et ça c’est génial, de réussir à créer autant d’activisme autour de rien.
quand on va sur des forum de philo, quand les types d’un auteur ils parlent de ses idées, de ses opinions, de ses convictions, de sa pensée, mais il n’y a pas autant de remue ménage.
c’est pas un article sur un écrivain digne de ce nom, c’est juste un remue ménage.
et ça c’est génial.
@ Marie Sasseur, pour ma part je suis toujours dans Durrel.
« chez Roth ça reste au ras des pâquerettes. »
Dommage que Clopine, en proie aux petites mesquineries de court, dont l’enculage de mouches près d’un calvaire breton n’est plus à demontrer, n’ait pas recopié ce fabuleux passage sur les vaches, in La Tache, pour les candidats à l’amour est dans le pré, comme amlette.
« Allen admire Roth, mais celui-ci le méprisait. »
C’est ce que l’on avait compris grâce à l’explicite extrait donné par de nota, Passou…
(elle pauvre pado qui prétendait, sans rien en connaitre, que c’est Roth qui suivait Allen !)
ce passage est excellent :
« Un écrivain, c’est un artiste – et ce n’est pas nécessairement un label de qualité quand bien même cela sonnerait-il ainsi, il peut y en avoir d’exécrables. Sa vocation lui impose de ne jamais montrer le travail, l’effort. Or ce qu’il y a de passionnant dans cet exercice du Pourquoi-écrire ?, que l’on peut entendre comme un comment-j’ai-écrit-certains-de-mes-livres, c’est qu’il ouvre grand les portes de la fabrique, celle où le roman, ses situations, ses personnages, ses contradictions, ses doutes et sa logique interne s’inventent. Non pour livrer des trucs et des recettes (il n’y en a pas), mais pour dévoiler un peu comme ça se passe lorsqu’on ignore soi-même ce qui se passe une fois qu’une page semble fin tenir debout. C’est d’autant plus passionnant lorsqu’on est familier de l’œuvre de cet auteur, qu’on a lu presque tous ses livres ; alors, l’air de rien, le délicieux sentiment nait qu’un ami vous chuchote ses secrets à l’oreille. »
après ça on se dit chouette ! on attend impatient que vienne une idée ! quel savant extraordinaire ! qu’a-t-il donc inventé ?
son invention ? le fil à couper le beurre.
Pablo & Chaloux (que leur suffisance et leurs sérieuses limites aveuglent)
X, les vôtres n’ont pas l’air de trop vous déranger. Je répondrai quand j’en aurai le temps, mais je répondrai.
Evidemment, Hamlet, ce zoo à lui tout seul, n’a rien compris.
et c’est ça qui est génial avec la critique littéraire aujourd’hui, c’est que l’équivalent en physique on pourrait refiler le nobel au type qui a inventé la passoire, il suffit de tout bien enrobé, avec une flopée d’autre nom de savants, raconter une belle histoire sur la vie de ce savant, ses angoisses, ses souffrances, et au final on peut lui refiler le nobel pour l’invention de la passoire ou de l’écrase purée.
et ça, sérieux, c’est quand même une prouesse qu’on ne retrouve dans aucun autre domaine d’activité humaine en dehors de la littérature.
j’en suis mort de rire.
20h11
Je me le disais bien,
à l’oreille Wagner ça ressemble vraiment à de l’italien.
« Dede je ne peux pas demander un mariage un homme qui a déjà un chat. Le bien-être de mes chattounes passe avant tout, comme vous le savez. »
En clair, tu peux aller te faire voir ailleurs, D. !
C’est pas un peu tôt pour monter à l’étage supérieur du harem, Ed ?
« Chaloux dit: 17 juin 2019 à 20 h 19 min
Pablo & Chaloux (que leur suffisance et leurs sérieuses limites aveuglent)
X, les vôtres n’ont pas l’air de trop vous déranger. Je répondrai quand j’en aurai le temps, mais je répondrai. »
chaloux, non, gardez votre sang froid, quand vous parlez comme ça, vos menaces, ça fout tellement la pétoche pour ce pauvre x que je vais pas fermer l’oeil de la nuit.
que va-t-il donc arriver à x ? je crains le pire.
(elle pauvre pado qui prétendait, sans rien en connaitre, que c’est Roth qui suivait Allen !
T’as lu ça où baroz, toi qui en connait tant.
Hamlet qui n’aime rien. Quel troll.
«… on pourrait refiler le nobel au type qui a inventé la passoire… »
Et ce serait mérité, si on songe au conséquences ; bon, c’est vrai que l’on peut égoutter les pates avec une raquette de tennis…
X est prétentieux comme un pou -c’est bien son droit- mais il pose des questions intéressantes. Au contraire de vous, pauvre Hamlet, qui êtes également prétentieux comme un pou mais dépourvu d’intérêt: trop de journées, de semaines, de mois et d’années passées en pyjama, la main dans le paquet de chips. Sans doute.
« Hors sujet + contresens = zéro pointé. Il est question de musique, pas de langue. »
Tout le monde appréciera le réflexe du prof (de littérature américaine, la pauvre) qui ne peut s’empêcher de mettre un zéro pointé à un pauvre « élève » qui n’avait rien demandé, et croyait qu’ici on pouvait s’exprimer librement !
Je ne sais pas qui est cet Alan B., mais pour une belle prise c’est une belle prise. Y a d’quoi s’vanter, vraiment!
20h19
Mon chaloux tout cracher, ne sait que répondre (avec x le retour de service peut être cinglant) donc un travail urgent surgi à point nommé (on se demande ce qu’il est venu tout lire ici) , un petit crachat le temps de se reprendre et le tour sera joué.
le moment crucial de l’article de passou sur Roth c’est quand il dit :
« A la fin, recru de sensations littéraires, rassasié d’anecdotes édifiantes, on se demande s’il n’eut pas mieux valu intituler le recueil Pourquoi écrire. Sans point d’interrogation. »
fallait-il retirer ce point d’interrogation ?
alors ça c’est une question extrêmement difficile, je pense qu’on peut un grand nombre d’arguments allant dans le sens de cette thèse, dire en effet que ce point d’interrogation n’a pas sa place ici, et en même temps, on trouve un aussi grand nombre d’opinions qui pensent le contraire, que ce point d’interrogation il ne faut surtout pas y toucher.
en vérité tout dépend à quelle époque on se réfère, et à partir de là voir la liste des écrivains qui ont le plus influencé Roth pendant cette période. Je dirai qu’il y a deux grandes périodes, une première où Kundera n’est pas très présent, et une seconde période où Kundera n’est déjà plus présent quand bien même il ne l’était déjà pas à la période précédente, à partir de là je pense que le mieux placé pour savoir si ce point d’interrogation doit rester ou pas, c’est Kundera qui est le mieux placé pour répondre.
d’ailleurs si Kundera écrit un nouvel essai sur le roman, nul doute que ce point d’interrogation fera l’objet d’un chapitre, Roth n’y sera pas, mais le point d’interrogatino oui, c’est peut-être même tout ce qu’il restera de son oeuvre : ce point d’interrogation.
« Il paraît que « Louis de Funes » était le surnom dont Merkel avait affublé Sarkozy en secret. »
Mais ils ont de l’humour ces Allemands ! C’est assez bien vu…
Chaloux dit: 17 juin 2019 à 20 h 30 min
Chaloux non, arrêtez avec cette violence, sérieux je suis une âme sensible, ces insultes m’atteignent au plus profond de moi, vous avez une puissance de feu d’une division de panzer à vous tout seul, le pyjama, les chips, vous n’imaginez donc pas le mal que vous êtes capable de faire à des âmes sensibles ?
vous n’avez donc pas de coeur ? vous qui aimez Mendelssohn et Haydn, la musique n’a donc pas réussir à adoucir ce coeur dur comme la pierre.
non, moi si c’est pour basculer dans cette violence, le pyjama et les chips, alors là tchao, c’est trop pour moi, je pars, je quitte ce blog définitivement !
adieu Clopine, vous me manquerez, vous aussi Jazzi, je ne supporte plus cette violence, et cette haine dirigée même contre des pyjamas et des chips qui n’y sont pour rien, ces chips sont de pauvres victimes innocentes, des victimes collatérale de cette violence ahurissante !
adieu !
chaloux j’ai une mauvaise pour vous, je viens d’envoyer un mail à l’ AC-DC, vous connaissez ? je pense que c’est très mal barré poru vous.
pour info l’AC-DC c’est l’Association des Combattant pour la Défense des Chips !
hamlet, je pense à vous ,et vous recommande un coup d’oeil à
https://www.youtube.com/watch?v=aTE1P4pkQXc
S Bellow et P Roth sont tous deux morts à 85ans, 1915 et 1933 pour l’année de naissance.
Vous bouffez des chips ? C’est tres calorique et totalement inutile.
Le pauvre :
« Elle était si profondément ancrée dans ma conscience que, durant ma première année d’école, je crois bien m’être imaginé que chacun de mes professeurs était ma mère déguisée. »
Les élèves d’Alan B doivent véritablement souffrir. En plus de son incompétence intellectuelle, il est rigide et empesé comme un cadavre vivant. C’est bien d’être strict, aride, sévère, incorruptible, mais point trop n’en faut. Cet ennemi de la liberté doit être une terreur, pire que Robespierre ! Tonton Adolf fait des émules !!!
Le père
Portnoy et son complexe de Philip Roth
[…] ce qui me terrifiait le plus à propos de mon père, ce n’était pas la violence que je m’attendais à le voir déchaîner passagèrement contre moi, mais la violence que je souhaitais chaque soir au cours du dîner exercer aux dépens de sa carcasse de barbare ignorant. Comme j’avais envie de l’expédier, hurlant, ad patres, quand il mangeait en se servant dans le plat avec sa fourchette, ou lapait la soupe dans sa cuiller au lieu d’attendre poliment qu’elle refroidisse, ou tenter, à Dieu ne plaise, d’exprimer une opinion sur un sujet quel qu’il fût… Et ce qu’il y avait de particulièrement terrifiant dans mes vœux meurtriers tenait à ceci : si j’essayais de les réaliser, il était probable que je réussirais, il était probable qu’il m’y aiderait ! Je n’aurais qu’à bondir par-dessus la table servie, les doigts tendus vers sa trachée artère, pour qu’il s’effondre instantanément sur la table avec la langue pendante.
Alan B doit certainement se faire chahuter par ses élèves. Il vient ici pour se venger. Le pauvre type. J’ai tout de suite senti que c’était un être lamentable et malheureux.
La confirmation de Passou sur les rapports entre Roth et Allen est très intéressante. Mais il faudrait nous en dire plus – faute d’avoir lu l’interview, et le commentaire de l’intervieweur, qui ne demande qu’à s’exprimer sur ce sujet.
» Vous avez un système basé sur l5’exploitation et l’injustice, foncièrement cruel et inhumain, fermé aux valeurs humaines, et votre travail consiste à donner à ce système l’apparence de la légitimité et de la morale, en agissant comme si les droits humains et la morale pouvaient réellement exister dans cette société-alors que manifestement c’est impossible. » PR.
De ce destin tragique je me suis fait l’idée,
Pour deux birmans sacrés elle s’est décidée.
« De ce destin tragique je me suis fait l’idée,
Pour deux birmans sacrés elle s’est décidée. »
C’est bien bô, mais les alexandrins sont fautifs. On n’est pas dans Bérénice de Racine !!!
@Bérénice dit: 17 juin 2019 à 20 h 52 min
Delmore Schwartz est (born 1913) mort à 52 ans.
Au train où vont les choses, ce sera mon cas sans même connaître la reconnaissance d’une bonne nouvelle (sans compter l’Evangile 89 lampé à l’instant)
Hamlet, une interview pour Télérama où il confie son admiration pour Saul Bellow.
D, vous écrivez un poème à votre dulcinée. Que c’est touchant !
« On n’est pas dans Berenice »
Personne ne l’est !
(Je sors)
Avishai Cohen. Je l’écoute en boucle, et ce soir, je me suis dit… Bon sang mais c’est bien sûr. Je vais utiliser la musique d’Avishaï Cohen dans le prochain film documentaire qu’on va tourner, mais oui, mais oui. Devinez quoi ? Ce type, là, Avishaï, a écrit une musique qui s’appelle « about a tree ».
‘Tain, pour un verger conservatoire, vous avouerez…
(faut juste qu’il dise oui. Il va dire oui. Tous les musiciens à qui je me suis adressée m’ont toujours dit oui. Pourquoi me dirait-on non ? )
il n’y a décidément que sur le commentarium de la Rdl que j’entre dans un chenil plein de clebs qui s’ennuient tellement qu’ils agressent quiconque n’est pas à quatre pattes, en fait.
« Rien ne sonne plus joyeusement dans l’aube naissante que le clair galop des galoches des petits crieurs de journaux qui s’égaillent à travers la ville pour vendre le Bulletin de l’Association des Amis d’Eric Chevillard. »
L’écrivain raté qui se plaint, sur le mode humoristique, de son manque de succès.
Jean, je n’ai pas compris, auriez vous moins de 60 ans?
« On n’est pas dans Berenice »
Personne ne l’est !
Ed
________
Ed s’essaye à l’humour !!!
@Bérénice dit: 17 juin 2019 à 21 h 26 min
Seul l’Etat civil le prétend
Ce soir banzzai donnait ce groupe à entendre , album de 2016, je ne trouve pas le morceau
Jean, moi c’est pareil!
Jean Langoncet dit: 17 juin 2019 à 21 h 18 min
Boire un Chateau L’Evangile 89 face à un écran de PC, faut vraiment avoir un gros, gros problème relationnel.
Un p’tit viognier bien frais aurait bien mieux fait l’affaire.
@Un p’tit viognier
Détenu par un gros pinault ? Belle invite
Pinot
Mettre la musique d’Avishaï Cohen dans un docu. de Beaubec je trouve ça limite antisémite.
Et alii, sur le même sujet en évitant Lucchini…
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-l-argent
Bérénice, Jean Langoncet a un faible pour les Cougars !
Et Château Grillet, le plus fin viognier qui puisse se déguster, survira à l’empire Pinault ; même s’il est temporairement devenu hors de portée de toute bourse aimante
Jazzi, je ne réussis pas trop à cibler de toutes manières. Il faut voir et mon esprit vagabonde de sur de larges plages. Le désir s’en est allé, presque je pourrais chanter Barbara. Dis quand reviendras-tu
Et voilà le morceau, Clopine.
https://www.youtube.com/watch?v=mVRGFusKJ_0
le plus bel arrangement d’Avishaï Cohen est celui ani ma’amin, en français « je crois », une chanson du folklore juif, basée sur les precepts de la foi selon Maïmonid, chanté par les enfants en dansant une ronde, chantée dans les camps, Avishaï la joue comme une ronde, une ronde sans fin, comme si cette ronde avait le pouvoir de… la foi, la grâce :
On a vu des feux rejaillir d’un ancien volcan qu’on croyait éteint, Bérénice….
La mort de l’excellentissime comédien Maurice Bénichou. Il faisait plutôt des seconds rôles, mais quel talent ! Il pouvait tout jouer. Même dans les daubes fumeuses, il était magistral !
et celle là c’est pour mon ami pablo, sur la poétesse argentine Alfonsina Storni
https://www.youtube.com/watch?v=QEmaZyEKl4M&list=RDQEmaZyEKl4M&start_radio=1
@Boire un Chateau L’Evangile 89 face à un écran de PC
Rassurez vous, un écran de PC n’exclut pas du décors les appliques sorcières ni les hauteurs de plafond ;
(sur le confetti territorial que constitue Grillet : http://chateau-grillet.com/fr )
Justement, des courageux ont creusé un cratère , pas traces de feu au fond. Peut être pour ce soir si la mer ne m’envahit pas.
Ne I’envahit pas
et pour mon pablo la version argentine :
C’est bien, mon cher jacuzzi, sauf que voilà les véritables paroles de la chanson de Brel :
_____________________
On a vu souvent
Rejaillir le feu
de l´ancien volcan
Qu’on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu’un meilleur avril,
Et quand vient le soir
Pour qu’un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s’épousent-ils pas
La superbe Renée Le Calm est morte aussi.
Que va devenir le cinéma français ?
Et pourtant, Jazzi, Hamlet, malgré le crime de lèse-majesté dont on vient de m’accuser (utiliser la musique de Cohen est un acte antisémite ???), je trouve mon idée excellente. Du temps des affrontements entre WGG et Màc, j’étais déjà complètement du côté de Màc, et même plus (mais ma voix ne pouvait être entendue, car ces deux-là faisaient un tel vacarme !), à savoir que l’histoire du peuple juif ne pouvait être annexé à ses seuls « citoyens », qu’il s’agit là d’une histoire humaine, universelle, et que « nous sommes tous,etc. ».
Donc, me voici. Petite habitante d’un tout petit pays, agricole, plouc même si vous préférez, terriblement rétréci. Et osant dire que la musique d’Avishaï transcende tout cela, et que pour raconter des histoires de pommes, et de pommiers, point n’est besoin de passeport. La qualité d’être humain suffit, puisque « tant qu’il y aura des pommes », n’est-ce pas…
Le crachat de me désigner antisémite n’atteint que celui qui le profère.
Mère Clopine, ceci dit sincèrement, vous avez bien raison d’utiliser cette musique magnifique pour votre film. Ce sera un atout, et personne de sensé ne viendra bien sûr vous accuser d’antisémitisme. Mais je crois que D faisait de l’humour malsain.
Clopine si vous voulez transcender les pommes prenez donc celle-là :
Ton choix est excellent, Clopine. J’aime surtout la partie chantée…
Le Château l’Evangile qui est un putain de Pomerol se boit en effet avec circonspection, vu le prix et surtout la qualité intrinsèque. Il y a mieux sans doute. Mais restons-en là.
sauf que cette musique ne transcende pas une pomme, la pomme c’est le paradis perdu, Adam, Eve, non pour transcender une pomme je verrai plutôt une musique comme ça :
… On sent bien que Adam et Eve vont croquer la pomme, Clopine…
avec une belle version comme celle-là ça ne transcende pas une pomme, ça transcende tous les pommiers normands :
Tous comptes faits, le PC on peut s’en passer
https://www.youtube.com/watch?v=LmdBK90YYlE
et Barber ? les pommiers vont adorer Barber
mais comme le pommier c’est aussi un peu l’arbre de la vie on peut imaginer Preisner…
et la cantate des paysans de Bach ? qu’est-ce qui ferait le mieux l’affaire pour des pommiers ?
comme dirait chaloux faut bien écouter à 2mn22 : même si elles ne sont pas mures toutes les pommes tombent parterre tellement c’est beau.
Langoncet soyez sérieux deux minutes on cherche une musique pour les pommes.
vous connaissant vous auriez pu choisir celle-là (les pommes ça se récolte à la pleine lune ?) :
Sauf que le message de D. de 21:51 est très clair :dire qu’on va utiliser la musique d’Avishaï Cohen pour un documentaire de Beauvec Productions est tellement disproportionné (à cause du talent de l’un, par rapport à la pauvreté de la production de l’autre) que c’est une sorte d’insulte, pour D…., qui s’apparente à l’antisémitisme;
Quelle brûlure dans le crachat !
Il est en effet sidérant, Delaporte, de manquer d’humour à ce point.
Je n’avais pas imaginé qu’elle puisse le prendre au pied de la lettre. Et pourtant si.
j’ai trouvé ! celle là les producteurs de pommes ne peuvent pas la refuser, ou c’est à n’y rien comprendre :
Vous devriez en faire une piece avec clopine dans le rôle de clopine.
@soyez sérieux deux minutes
J’ai craché mes derniers feux pour ce soir ; laissons donc maturer l’affaire
https://www.youtube.com/watch?v=Y1q4Eb34mwM
Alors il faut préciser : évidemment Clopine je vous chambrais, et tout le monde sait ici que vous n’avez pas un atome d’antisémitisme en vous et peut être encore moins d’humour sauf lorsqu’il s’agit du vÔtre. (Ahaha etc.. )
Parler de « brûlure du crachat » est tellement à côté de la plaque que beaucoup doivent être consternés à vous lire.
Jazzi, ça y est, j’ai trouvé. Je veux Neil Young à l’age de cette video. Je craque à 150%.
Boire un Chateau L’Evangile 89 face à un écran de PC, faut vraiment avoir un gros, gros problème relationnel.
Bah…
Mater la plus grosse sal.pe de tous les temps au fin fond de l’ouest américain, en vue d’une dernière séance dédiée à John Wayne avec une mère qui lorsqu’elle ouvre un œil demande « c’est quoi ce film » ?, c’est pas mieux en terme d’équilibre relationnel.
D. dit: 17 juin 2019 à 21 h 15 min
De ce destin tragique je me suis fait l’idée,
Pour deux birmans sacrés elle s’est décidée.
Bérénice dit: 17 juin 2019 à 21 h 12 min
Le premier surtout.
Le « e » de tragique n’est pas élidé.
Deux propositions
D. dit: 17 juin 2019 à 21 h 15 min
D’un destin tragique je me suis fait l’idée,
Pour deux birmans sacrés elle s’est décidée.
Ou bien
D. dit: 17 juin 2019 à 21 h 15 min
De ce destin tragique, me suis fait l’idée,
Pour deux birmans sacrés etc.
À vous de voir.
les doigts tendus vers sa trachée artère, pour qu’il s’effondre instantanément sur la table avec la langue pendante
et les yeux exorbités.
Très bien. En tout cas merci de conserver « fait l’idée. »
j’ai retrouvé hamlet …
De rien D.
Ai essayé à l’idée. C moins joli.
C de toutes manières d’une beauté incommensurable. Je le lirai un jour.
Va, dis-je : et sans vouloir te charger d’autres soins,
Vois si je puis bientôt lui parler sans témoins.
Je serai à Antioche et lirai ça sur le terrain. Le public, lui, sera, sur le cul.
Et jamais ne me dira
« ces cerises sont ridicules » et autres calembredaines du même acabit.
La fable absurde de Chevillard, qui aime employer des mots pour ne rien dire, et des métaphores pour aboutir au degré zéro du sens. Ou la chauve-souris comme symbolisation de son inanité d’écrivain et d’écriture :
« Voici l’explication de son vol fou dans le ciel nocturne. La chauve-souris qui n’aime que l’obscurité s’emploie à moucher une à une les étoiles d’un coup d’aile, mais celles-ci se rallument aussitôt derrière elle et tout est toujours à refaire. »
G POMMIER :ce que dit wiki
Il soutient en 2000 une thèse de doctorat de 3e cycle en psychopathologie clinique intitulée L’écriture comme solution dans la psychose1, à l’université de Provence, sous la direction de Roland Gori et une habilitation universitaire en 2003 publiée sous le titre Comment les neurosciences démontrent la psychanalyse2. Il réalise une carrière universitaire notamment à Strasbourg.
Gérard Pommier rencontre Jacques Lacan lors des séminaires à l’hôpital Sainte-Anne. Alors qu’il est déjà psychiatre et a suivi une analyse, il décide de reprendre une analyse avec J. Lacan.
Par la suite il effectue des supervisions (quand le psy va chez le psy) avec Piera Aulagnier et Françoise Dolto. Il est membre de l’association Espace Analytique et cofondateur de la Fondation européenne pour la psychanalyse. Il dirige la revue La Clinique Lacanienne et est membre du comité de lecture de Cliniques méditerranéennes.
Antioche, une des villes d’arrivée de la route de la soie.
Je ne sais pas : pourtant établir un // saugrenu entre Sonny (La dernière séance) qui fait son initiation sexuelle avec une quarantenaire qui a peur d’être frigide (pck délaissée depuis de nombreuses années par son mari entraîneur de foot) et Brigitte Macron qui vient épauler un Gaudin décati (qui ne sait raccrocher les brancards et s’accroche à une place qui n’est plus la sienne) après avoir épaulé un lycéen séduit par le charisme de son prof. de lettres, pourquoi pas ?
Elle parle de lui en disant le président. Elle ne sait pas que l’école de la seconde chance est bâtie sur un abattoir à Bernabo. Visite le Nord mais mange au sud, chez Fonfon ?
Bref, quelle esbrouffe.
Enfin, à seize ans, Sonny, se taper une fille de quarante ans, quelle tristesse ! Cela ne révèle-t’ il pas bien des incompétences sur ses capacités ultérieures ?
—–
Voir l’ Afrique noire française gagner sur penalty litigieux sur l’ Afrique noire africaine, c’ est penser au Sahel, à la Somalie au Nord du Mali et au Burkina Fasso. À Marseille, black ans beur.
——–
Non. Je te suis pas d’une humeur enjouée. Cela bourdonne. Bzzz, bzzzz.
Marseille, black and beur.
Christiane
Merci pour Hélène Grimaud, avec ses loups. Charmés par le piano, sans doute.
Christiane
En ce moment c’est le truc de l’époque, chercher des poils sur un œuf et les trouver. Retour du grand puritanisme.
Nota : avoir un père qui se fait tricoter par un inconnu rencontré dans un café un pull en poils de chameau du Neguev, cela explique pkoi la fille part vivre à l’étranger. Loin des yeux, loin du cœur.
Et puis, c’est connu le type plus qu’allumé qui se maque avec une psychiatre.
Enfin, cette fixation sur la patate. Mais qu’a la patate pour exercer telle attraction ?
Bref.
Me réveille de mauvais poil, du Neguev.
Bien rare, mais cela arrive.
Juste sur Popol qui n’aime que les carrures.
La Callas, pour les pommiers n’aurait été grandiloquent. L’aurait préféré la pomme d’Api.
D’Api, d’Api rouuuge.
Vais m’décider à m’exprimer. Dirai, zut.
Poserai quatre questions à mon psychiatre.
J’aurais tant témé tricoter un pull en poils du Neguev. Ce n’a pas fait partie de mon parcours initiatique qui court à son terme. Nous allons passer, rose et moi, aux choses sérieuses.
Voili. Voilou.
Aujourd’hui est un jour symbolique, c’est l’appel.
Appel du 18 Juin
Charles de Gaulle
18 juin 1940
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l’ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des États-Unis.
Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d’armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.
Demain, comme aujourd’hui, je parlerai à la Radio de Londres.
Camarades, camarades.
@ rose,tenez quelqu’un de « connu » dans la presse;il y a bien vingt ans qu’on en parle:(les chameaux, c’est classique;industriel aussi, en général)
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un exemple que vous pouvez connaître!il y en a surement d’autres ;pas plus bête que de peindre des portraits (ou de faire psy ?)
Être dans — le — mouvement :
rose, amusez vous mais méfiez vous:je ne crois pas que cet homme que j’ai rencontré cinq fois tour au plus ait été plus « barjo » que les erdélien-ne-s et leurs ami-e-s ;peut-être avait-il eu une vie plus animée,et plus proche de « la nature » que beaucoup, pendant plusieurs années,mais quel sens du « réel » du « faire »!sur qu’il avait roulé sa bosse depuis qu’il avait quitté la belgique de son enfance!
On aperçoit Saul Bellow, les abonnés le verront
La question de la musique dans les documentaires se pose. Quiconque a arpenté un verger n’a jamais entendu autre chose que le chant des oiseaux, le vent dans les feuillages ou le bourdonnement d’insectes. D’où vient ce besoin d’y greffer Bach ou Vivaldi ou Stone & Charden ? Quoique ces derniers, s’agissant de pommiers et de Normandie [Des pommiers dans la prairie Et le bon cidre doux made in Normandie Les oeufs made in Normandie Les boeufs made in Normandie Un p’tit village plein d’amis] conviennent au motif. Alan B. aura un avis sur la question d’autant que l’incipit [Je suis Américain et je suis né en Pennsylvanie] de ce chef-d’œuvre tombe dans sa double spécialité : la littérature et l’Amérique.
renato selon il court derrière quelque chose ou alors il court pour échapper à quelque chose ?
de ce chef-d’œuvre tombe dans sa double spécialité
‘tombe’..sapré alesquia
renato selon il court derrière quelque chose ou alors il court pour échapper à quelque chose ?
le malheur c’est dsortir dsa chambe keupu..pour balayer dvant sa lourde qu’il disoit blaise
Être dans — le — mouvement
le loup est un animal social rénateau..loup solitaire c’est une fable qui a -servit-..tu fais pas gaffe aux himages
‘il n’y a pas de monde exterieur’ c’est surement le lieu commun de nitzschle..ou seul comme le roi y va tout l’monde trône
Alexia Neuhoff dit: 18 juin 2019 à 8 h 33 min
oui c’est ce qu’on appelle « rechercher un supplément d’âme ».
question centrale chez l’individu moderne, aucune transcendance imposée de l’extérieur, c’est l’individu lui-même qui doit la rechercher et la trouver, c’est le rôle de la culture, une espèce de vitrine qui propose des objets de transcendance, musique, peinture, cinéma, une somme d’objets superposables, juxtaposables, une cantate de Bach, un chorus de Pat Metheny, la jupe qui vole de Marilyn, celle de James Dean au volant de sa Porsche, un poème de Baudelaire, un tableau du Caravage… des éléments offrant chacun ce supplément d’âme tout en existant dans l’inséparabilité des autres.
à partir de là chercher une musique pour des pommes n’est pas plus idiot que chercher un poème pour un mariage.
renato selon il court derrière quelque chose ou alors il court pour échapper à quelque chose ?
toi un coup tu vas à gauche..un coup tu vas à droite keupu..t’es un être hinforme un genre de vampire..gonflé du sang des autres
un point qui n’est pas assez souligné dans l’article de passou sur Roth, c’est son côté « papillonnage », il a passé son temps à passer du coq à l’âne.
qui a dit que les meilleurs écrivains sont ceux qui n’ont qu’un idée, et qui refont toujours le même livre autour de cette idée.
Roth a passé sa vie a rechercher la bonne idée, à priori il ne l’a jamais trouvée.
il a commencé par faire comme Bellow, suivre ses traces.
quand il a vu qu’il ne faisait pas aussi que Bellow il a changé de direction, comme dit sa traductrice ce n’était plus le même homme.
et c’est là que c’est parti en vrille, tant qu’il avait Bellow comme modèle il suivait une voie bien définie, quand il a voulut s’éloigner de Bellow c’est parti dans tous les sens, sans jamais atteindre aucun but.
il n’avait rien à dire, au lieu d’écrire pour exprimer ce qu’il pensait, il essayait de penser pour trouver sur quoi écrire, et ça c’est terrible, parce que quand on lit on se rend compte que toutes ces idées, il n’y adhère pas totalement, il n’y croit pas, ce ne sont que des prétextes pour pouvoir encore écrire.
c’est frappant quand on lit son « pourquoi écrire » ou ses interviews : c’est un homme sans convictions.
du coup comme dans l’article de passou c’est bien enrober pour « faire croire que… » mais si on regarde plus en profondeur on ne trouve rien parce qu’il n’y a rien à trouver.
mais ça aucun critique ne le dira jamais, parce qu’il faut entretenir le mythe, créer de l’activité pour faire marcher le système, sans pointer le faire qu’on patauge dans la semoule.
Rose,
pour vous, les trois verres de thé de l’hospitalité des peuples du désert. Des braises, deux théières émaillées, quelques verres minuscules, du sucre, des feuilles de thé vert. Chameaux débâtés. les dunes au loin… du temps…
Le premier, thé fort et brûlant amer comme la mort, le second, thé jaune d’or, plus sucré, fort comme la vie et le troisième, thé doux, suave comme l’amour.
Le thé a réponse à tout…
Rose,
voilà ses loups !
https://www.youtube.com/watch?v=gFEnWm2UUYA
musique et documentaire.
Simplement, la pauvre Staphyloclopine est incapable d’innover. Elle fait ce qu’elle a vu. Elle dit ce qu’elle entendu. Quant à ce qu’elle écrit, il est encore l’heure d’être charitable.
« un supplément d’âme » ?
Eh bien s’il y a s’il y a ce qu’il faut « d’âme » dans l’oeuvre, le « supplément » devient inutile.
Rose,
pour vous, les trois verres de thé de l’hospitalité des peuples du désert
c’est tchip..moi c’est tourné général de bolinger..
Staphyloclopine
et tu peux tcarrer la vidange dans l’oignon en cuisine..povre con
le « supplément » devient inutile
y’a tout un tas de tasque..dla citi..de l’état..de chtembrouille..surtout l’estranger..c’est l’pays dla liberté où tout est claire et limpide
Roth…l’honnête homme sans qualité préfère Josef à Philip mais Le Monde dérive bien vite. Comme ce titre du jour, « Nolde, magnifique et abject », concentré d’idiotie. Reportons-nous aux notules du considérable Pauledel sur Siegfried Lenz.
bouguereau dit: 18 juin 2019 à 9 h 23 min
Gonorrhée-boumou…
Pôttit-boumou…
Hurkhurkhurk!
« le loup est un animal social… »
Évidemment, bouguereau, même lorsqu’il abandonne la meute pour former la sienne.
Joli tentative de construire une phrase à la manière d’Héraclite, hamlet — malheureusement redondante.
Cela dit, je ne cours jamais : c’est inutilement fatigant.
« …homme sans qualité préfère Josef à Philip.. »
Sans préférences, mais j’apprécie Henry aussi.
Il serait temps d’instaurer une forme d’écologie pour l’oreille. De sobriété. Mais le silence effraie, c’est bien connu.
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