de Pierre Assouline

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La République des livres
Philip Roth, discours de la méthode

Philip Roth, discours de la méthode

Rien de tel qu’un écrivain qui a annoncé sa retraite de son vivant pour publier ensuite à titre posthume. Des inédits et des quasi. Ainsi nomme-t-on ce qui est paru dans sa langue mais pas dans la nôtre. Ainsi, avec Pourquoi écrire ? (Why write ? traduit de l’anglais/Etats-Unis, par Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun, 630 pages, 10,80 euros, Folio), Philip Roth nous revient tout sourire  un an après sa mort. C’est un peu sa vie mais surtout son œuvre, modes d’emploi. Avec de larges échappées du côtés de celles des autres (Primo Levi, Aharon Appelfeld,  Ivan Klima, Edna O’Brien, Milan Kundera, Mary McCarthy, Isaac Bashevis Singer). Il s’agit donc d’un recueil d’articles, de préfaces, de conférences, d’interviews. D’outre-tombe, on peut tout se permettre et c’est tant mieux. A vrai dire, les trois quarts du livre nous étaient déjà connus depuis l’édition de Parlons travail (2004). Cent cinquante pages ont été rajoutées dans cette édition de poche sous le titre « Explications », là est la nouveauté.

Le risque de ce genre d’entreprises, surtout avec des auteurs aussi populaires et répandus, c’est le sentiment de déjà-lu (non, il n’est pas un écrivain juif  mais un Américain qui écrit, même si, difficile de ne pas le remarquer, le mot « juif » apparaît quatre fois dès la première page de sa préface… oui, il n’y aura plus de lecteurs littéraires dans les vingt prochaines années etc), de la redite, du disque rayé. Encore qu’avec Roth, on en redemande car il sait redéployer sa pensée en donnant l’illusion de la nouveauté par la variante de l’argumentation. Ainsi, lorsqu’il répète sa profession de foi : un écrivain, c’est sa langue et lui demeurera à jamais un natif de la langue anglaise dût-elle être mâtinée d’américanismes, de newarkismes, de yiddishismes. Or c’est justement en assistant à une conversation entre Saul Bellow et Aharon Appelfeld en yiddish dans un restaurant de Cambridge, Massachusetts (ce qui nous vaut des pages d’une sensibilité inoubliable) qu’il comprend pourquoi il n’est pas et ne sera jamais tout à fait comme eux. Durant tout le dîner, il les a observés se métamorphoser, reprendre chacun possession d’ « une dimension de lui-même jusque là inactive », se réapproprier leur part d’enfance la plus enfouie, reprendre contact avec le monde englouti de leurs parents, modifier paroles, gestuelle, attitudes, comme si ces grands jongleurs de mots accédaient pour la première fois à l’indicible en retrouvant un frère inconnu. Roth se tint silencieux, coi, ébloui par leur envolée et comprit enfin pourquoi contrairement à eux, lui qui était né américain de parents nés américains, vivait depuis sa naissance et vivrait jusqu’à sa mort « sous l’enchantement de cette langue-là » et d’aucune autre. L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain, une langue dont il ne peut s’extraire mais qu’il aura vécue malgré tout comme la plus douce des captivités.

« Si on m’enlevait cette langue, je sombrerais dans l’obscurité mentale »

Les écrivains à l’œuvre desquels il s’est nourri adolescent sont ces Américains qui lui permettaient de s’échapper du New Jersey pour partir à la découverte de l’Amérique, les Théodore Dreiser, Sherwood Anderson, Sinclair Lewis, Thomas Wolfe, Erskine Caldwell, chacun dans un Etat différent. Cette nourriture lui aura permis de se dire « un Américain libre et irrécusable », concerné au plus profond par les mœurs, la vie quotidienne et le passé de son pays et comme « possédé » par la richesse de sa langue maternelle. Un écrivain, c’est un artiste – et ce n’est pas nécessairement un label de qualité quand bien même cela sonnerait-il ainsi, il peut y en avoir d’exécrables. Sa vocation lui impose de ne jamais montrer le travail, l’effort. Or ce qu’il y a de passionnant dans cet exercice du Pourquoi-écrire ?, que l’on peut entendre comme un comment-j’ai-écrit-certains-de-mes-livres, c’est qu’il ouvre grand les portes de la fabrique, celle où le roman, ses situations, ses personnages, ses contradictions, ses doutes et sa logique interne s’inventent. Non pour livrer des trucs et des recettes (il n’y en a pas), mais pour dévoiler un peu comme ça se passe lorsqu’on ignore soi-même ce qui se passe une fois qu’une page semble fin tenir debout. C’est d’autant plus passionnant lorsqu’on est familier de l’œuvre de cet auteur, qu’on a lu presque tous ses livres ; alors, l’air de rien, le délicieux sentiment nait qu’un ami vous chuchote ses secrets à l’oreille.

Il y dit explicitement des choses suggérées autrefois implicitement avec sa malice coutumière de romancier qui n’a d’autre idéologie que le mentir-vrai. Il prétend que vingt-sept de ses trente et un livres sont des œuvres d’imagination. Encore faudrait-il préciser les contours de celle-ci chez ce type de créateur.

« Me voilà, débarrassé des déguisements et des inventions et des artifices du roman. Me voilà sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m’ont donné toute la liberté d’imaginer dont j’avais besoin pour écrire des romans » prétend-il en liminaire.

Il ne faut pas attendre de scoop ou de révélations de ce genre de livre (encore que les pages sur un prof qui l’a marqué lorsqu’il avait 12 ans et dont il fit bien plus tard le modèle du personnage majeur de J’ai épousé un communiste, 2001sont étonnantes). Du moins sont-elles subtiles, voire subliminales, et ce n’est pas plus mal. Tout écrivain écrivant par rapport à son secret, lorsqu’il sort de l’ambiguïté, c’est souvent à ses dépens, Jean Paulhan disait quelque chose comme ça. La déconstruction de ses romans par l’auteur même vaut tous les ateliers d’écriture tant Roth est lucide, sincère, transparent dans son discours de la méthode. Il y a des pages fortes sur ce qui l’a mené à sa surprenante uchronie du Complot contre l’Amérique (2006, Gallimard puis Folio comme toute son oeuvre) dans laquelle il imaginait l’aviateur suprémaciste blanc Charles Lindbergh en président des Etats-Unis, une élection vue du point de vue de la famille de l’auteur. Quant à sa fameuse lettre ouverte aux administrateurs de Wikipédia, on ne la relit pas sans éclater de rire, d’autant qu’elle est publiée ici dans son intégralité pour la première fois. L’encyclopédie en ligne lui ayant consacré une longue notice comportant des erreurs et des contre-vérités (notamment sur sa supposée dépression nerveuse après Opération Shylock, 1995, sur son personnage récurrent Nathan Zuckerman ou sur  l’homme qui lui aurait inspiré le héros de La Tache, 2002), il demanda à les rectifier mais se fit retoquer au motif qu’il n’était pas une source crédible ( !) et que des sources secondaires étaient nécessaires pour accréditer ses modifications- ce qui est déjà désopilant lorsqu’on sait que nombre de notices sont fabriquées par les intéressés ou leurs services à leur propre gloire (celle de Patrick Balkany concoctée par la mairie de Levallois, qui resta longtemps en ligne du temps de sa splendeur, était un modèle du genre).

Jusqu’à la fin, Roth aura payé sa dette à son père (« En tant que chroniqueur de cette ville (Newark), je n’ai fait que me hisser sur ses épaules, ») à Saul Bellow, le vrai patron plus encore que Faulkner (sa relecture des Aventures d’Augie March, de Herzog et d’autres et son analyse de l’appropriation de Chicago par son imaginaire est un modèle de critique littéraire). A la fin, recru de sensations littéraires, rassasié d’anecdotes édifiantes, on se demande s’il n’eut pas mieux valu intituler le recueil Pourquoi écrire. Sans point d’interrogation. Ce qui se fait lorsque la réponse est dans la question. Au soir de sa vie, Philip Roth redevenu exclusivement lecteur confessait lire essentiellement des livres sur l’histoire de l’Amérique au XIXème siècle. Il s’était aussi astreint à relire tout son œuvre pour voir si ça tenait encore. Et lorsqu’on lui demandait quel bilan il en dressait, il citait le légendaire boxeur Joe Louis (douze ans d’une gloire sans défaite, un titre de champion défendu vingt-six fois) qui, en pareille circonstance, concluait simplement :

« J’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais »

(« Philip Roth », « Saul Bellow » , « Joe Louis », photos D.R.)

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commentaires

2 439 Réponses pour Philip Roth, discours de la méthode

christiane dit: 19 juin 2019 à 6h18

@ x dit: 18 juin 2019 à 14 h 11
« Répondre n’était pas indispensable. Cela entraînerait de nouvelles discussions, de nouvelles explications. Cependant, un être humain lui posait une question. Il était vieux jeu. La courtoisie exigeait une réponse.
« […] L’idée de faire paraître anecdotique le grand crime du siècle n’est pas banale. Politiquement, psychologiquement, les Allemands tenaient une idée de génie. La banalité n’était qu’un camouflage. Existe-t-il meilleur moyen de dépouiller le crime de son abomination que de le rendre ordinaire, ennuyeux ou anodin ? Avec une terrifiante perspicacité politique, ils sont parvenus à déguiser la chose. Les intellectuels ne comprennent pas. Leurs notions sur de tels sujets, ils les tirent de la littérature. Ils attendent un héros criminel du genre Richard III. Tu crois que les nazis ignoraient ce qu’était le crime ? Tout le monde sait ce qu’est le crime. C’est un vieux savoir humain. depuis la nuit des temps, les êtres les meilleurs et les plus purs savent que la vie est sacrée. […]
Les révolutions finissent entre les mains de fous. Il y a toujours assez de fous pour tout. De plus, si le pouvoir est assez puissant, il engendrera ses propres fous par la pression qu’il exerce. Le pouvoir corrompt, cela va de soi […] Le pouvoir permet à leurs aberrations de quitter la sphère des rêves pour s’introduire dans le monde réel. […]
Nous sommes amassés, entassés, et les hommes doivent sentir qu’il existe un moyen de s’évader, que le talent et le pouvoir intellectuel de l’espèce permettent de trouver une porte de sortie. l’invitation au voyage, l’envie baudelairienne de s’échapper – d’échapper à la condition humaine – le désir d’être un bateau ivre ou de posséder une âme aspirant à briser les parois d’un univers clos sont toujours présents. […]
La vie nous exaspérera plus que jamais. Déjà l’espèce se dévore elle-même. et aujourd’hui, le Royaume à venir est juste au-dessus de nous qui attend de recevoir les fragments d’une explosion finale. [..]
– Ah bon ? fit Sammler, dubitatif. Quand on sait ce qu’est la souffrance, on préférerait ne pas être né. »

Au fil des pages de mon folio n°5747 (Gallimard). Saul Bellow La planète de Mr. Sammler. (traduit de l’américain par Michel Lederer). Avec, en couverture un fragment d’une photo d’Ernst Hass où, dans un flot de voitures on imagine Mr. Sammler « léger et insouciant, fantasque, ses cheveux de vieil homme en bataille sur sa nuque », brandissant pour traverser, « son parapluie roulé ». « Il risquait de se faire écraser, mais il ne changerait pas sa manière d’aller à grandes enjambées, en aveugle. »

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 6h36

Il faudrait tenter une explication de texte pour les nouvelles reformes. J’y lirais en clair en attendant un autre point de vue la précarisation d’une partie des plus précaires sous couvert d’une volonté de formation professionnelle , de rendre une dignité par le travail à d’honnêteté gens qui par l’action du saint esprit vont trouver de quoi s’intégrer au monde des actifs par leur digne activité rétribuée dignement.
Le père fouettard toujours utile punira les pourvoyeurs de contrats courts, cela compensera un peu la plus grande facilité donnée aux entreprises pour rompre les contrats de travail et satisfaira la population, les syndicats connus pour être hostile aux entrepreneurs tout en garantissant de maigres rentrées dans les caisses l’état. Sur quelles types d’entreprises cette mesure risque de peser reste à définir. Sans meme compter sur l’emploi de travailleurs détachés qui dans certains secteurs d’activité annulera l’effet recherchée par la pénalité financière.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 6h40

Quand je dis à Passou qu’on est ici harcelė, par une vieille erotomane, marginale, en fin de droit, qui trouve son plaisir dans la jalousie et l’indignité la plus bestiale et la plus crasse, il fait la sourde oreille…
Et pourtant, c’est là, dessous.

Jazzi dit: 19 juin 2019 à 6h42

« Mais je connais mieux la poésie de son petit-fils. »

Poésie de bazar pour auditeurs de pacotille !

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 6h49

Christiane, le texte du massacre dont l’intellectuel sort miraculeusement vivant et marqué à vie , la méthode génocidaire dans la planète de Mr Samler renvoie aux images du Fils de Saul. C’est assez drôle aussi ce que Bellow fait d’Orwell si mon souvenir est exact ,d’Orwell qui revient en une espèce de ligne obsessionnelle tout au long du roman alors qu’à l’époque où a été écrit ce livre nous étions loi de ce contexte où chacun subit une surveillance et un contrôle, à moins que ce ne soit la guerre des mondes qui ait motivé cette inspiration .

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 6h55

Sasseur, les smileys ne vous étaient pas particulièrement destinés. On vous lit à chaque instant tellementfine, respectueuse , cultivée et civilisée sur vos talons que je n’oserais insinuer que vous puissiez avoir souffert d’un manque d’éducation et bourgeoise à découvrir votre reaction.( reaction, reactionnaire, meme racine)

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 7h07

Quand vous pourrez, sasseur, expliquez en quoi mon point de vue sur l’actualité sociale constitue un  » harcèlement » qui vous prendrait pour cible. Noyez le poisson ou prenez un peu de caféine pour stimuler vos neurones de façon à rester ouverte ou tenter de vous décentrer pour ne pas tomber dans l’egotisme ou l’absentéisme , véritables nuisances pour qui veut comprendre .C’est un conseil ,nullement un ordre, je ne souhaite pas m’attirer les foudres d’une grandeur qui s’estimerait froissée par une simple prolétaire.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 7h38

 » Engagé au nom des valeurs humaines, l’écrivain emprunte aux penseurs classiques (à Aristote et à Socrate notamment) sa vision de la civilisation : c’est la vie parmi les autres et au sein de la communauté sociale et politique de la « cité » qui humanise l’individu. Par conséquent, la vie politique de la cité, dont l’éthique est de permettre aux hommes d’atteindre au bien suprême (le bonheur), est le reflet du stade le plus avancé de la civilisation humaine.2 A travers l’histoire, le progrès humain et le destin de la ville sont entrés dans une relation de synonymie, telle que l’expliquent les sociologues modernes comme Louis Wirth : « [l]e trait distinctif du mode de vie de l’homme des temps modernes est sa concentration en de gigantesques rassemblements… d’où rayonnent les idées et les pratiques qu’on appelle ‘civilisation' » (Wirth 251). Sa profession de foi engage donc l’écrivain à vivre et à mener son travail de réflexion sur la condition humaine au sein de la cité. Car c’est là que l’on peut observer le fruit de la pensée du génie humain et que l’on peut prendre la mesure de la civilisation qu’il a engendrée. »

https://journals.openedition.org/caliban/1663

Clopine dit: 19 juin 2019 à 7h41

Je voudrais dire que je suis féministe, c’est une conviction profonde qui ne s’est jamais démentie depuis la lecture du deuxième sexe et des féministes américaines des années 70, j’estime que les revendications d’égalité et de dignité ne peuvent être contournées, et que l’oppression des femmes existe bel et bien bref….

Et pourtant je n’ai jamais pu considérer Roth comme un machiste ou un phallocrate qui aurait été déterminé à combattre le féminisme.

Tout comme un Kazan, par exemple, il était surtout un mec qui se débattait avec lui-même. A mon sens.

D’abord, les personnages féminins de Roth sont hors du préjugé. Même si certaines d’entre elles sont stéréotypées, Roth ne leur dénie certes pas le statut d’être humain, ni surtout ne les objective jamais : ce sont bien des sujets, avec lesquels Roth s’engueule, s’affronte, devant qui il est perplexe, éberlué, anéanti ou dont il est, à son grand dam, dépendant, mais jamais jamais il n’objective une de ses héroïnes.

Ensuite, le portrait qu’il fait de certaines féministes-universitaires-américaines est hélas assez juste. Car certaines féministes, dans leur combat légitime, déclare la guerre à un Ennemi, sans discernement et un peu à la manière dont un Chaloux, qui déclare la guerre à certains participant(e)s de ce blog, vient ici, avec ses fantasme de viol guerrier, jouer au troufion. Forcément, un écrivain comme Roth, qui n’hésite pas à disséquer sa libido et à faire péter la bienpensance étriquée des Wasp, ne peut que s’attirer les foudres des garantes d’un « nouvel ordre moral », qui dévoie le message féministe pour en arriver à la pire langue de bois qu’on puisse rêver : l’essentialisation sexuelle (tu es une femme donc ta position de « victime » te conduit à repeindre le monde dans lequel tu vis à travers le seul prisme de ton genre, et si tu peux, tu vas aboutir à établir une société dichotomique en diable,quel pied) (alors que je suis à fond pour un féminisme humaniste, qui aplanit les genres plutôt que de les mettre en exergue à toute existence).

Roth n’a eu de cesse de décrire les dérives de ce simplisme qui aboutit à la violence (personnage de prof de fac foutu à la porte après une relation -consentie !!!- avec une élève -majeure !!!) tout en s’interrogeant lui-même, avec un humour indépassable, sur sa condition d’homme.

Oh, certes, on peut lui reprocher cette posture : il était sans doute commode de se retrancher dans la position de « pauvre type » plutôt que de se retrousser les manches et tenter de construire des relations vraiment égalitaires entre sexes.

Mais de là à lui retirer le profit de la qualité première de Roth, c’est-à-dire l’éblouissement de sa maîtrise de l’écriture, c’est un peu fort.

Car, à côté de ses démêlés avec les femmes, les héros de Roth nous disent tant d’autres choses, sur le judaïsme américain, la société communautarisme, la position de l’intellectuel, le monde souffrant, la conscience humaine : cet universalisme qui se dégage à chaque page, même derrière le grotesque de l’exagération sexualisée, tout cela le désignait vraiment comme le seul Nobel de Littérature représentatif d’une certaine critique sociale du monde dont il témoignait.

(et dire qu’on l’a filé à Dylan).

(et je redoute que ce ne soit le contresens habituel autour du « phallocratisme » de Roth qui ne soit la cause de cette injuste « sanction par défaut »).

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 7h47

personnage de prof de fac foutu à la porte après une relation -consentie !!!- avec une élève -majeure !!!

On se souvient parfaitement de qui est partie la rumeur, dans ce roman…

et alii dit: 19 juin 2019 à 7h50

L’héritage nu. Mises en fiction du « témoin historique ». Primo Levi – Aharon Appelfeld – Philip Roth

et alii dit: 19 juin 2019 à 7h56

ire le cancer : l’entrée en littérature de l’autopathographie : le cas italien
par Silvia Rossi sous la direction de Christophe Mileschi – Paris 10
https://www.theses.fr/fr?q=%22Roth,%20Philip%22&fq=dateSoutenance:%5B1965-01-01T23:59:59Z%2BTO%2B2019-12-31T23:59:59Z%5D&checkedfacets=&start=10&sort=none&status=&access=&prevision=&filtrepersonne=&zone1=titreRAs&val1=&op1=AND&zone2=auteurs&val2=&op2=AND&zone3=etabSoutenances&val3=&op3=AND&zone4=dateSoutenance&val4a=&val4b=&type=
ne pas oublier que les thérapies évoluent

Janssen J-J dit: 19 juin 2019 à 8h17

On me prie de faire connaître cette pétititon à Pierre Assouline, et de bien vouloir la relayer sur sa RDL.
(*Je pense en effet que tous les erdéliens catholiques engagés icite sauront prendre conscience de l’urgence du problème posé).
_____________

/// Pour ses 80 ans, le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) affiche un bilan flatteur. Par exemple, il abrite le plus grand nombre de projets financés par l’European Research Council (ERC), actuellement considéré comme la référence en Europe en termes d’excellence scientifique. Aujourd’hui, le CNRS compte 503 lauréat·e·s, contre 263 pour Oxford University en Angleterre et 250 pour le Max Planck Institute en Allemagne. Même en ramenant ces nombres de projets au budget total des établissements, notre organisme reste en tête. La marque de fabrique du CNRS a été de faire confiance à ses chercheur·se·s en leur accordant une forte autonomie. Confiance, car le CNRS recrutait jusque récemment des jeunes chercheur·se·s en début de carrière faisant ainsi un pari sur l’avenir. Autonomie car les unités de recherche étaient assurées d’obtenir des crédits récurrents, qui, bien que dérisoires par rapport aux budgets des universités anglo-saxonnes, permettaient d’effectuer une recherche fondamentale sans être accaparé par une perpétuelle course aux financements. Cette confiance et cette autonomie sont les deux caractéristiques qui placent le CNRS à part dans la recherche européenne. Elles sont le socle de la qualité de ses recherches et de son succès. Les politiques menées depuis plus de 20 ans mettent ce service public en péril. Selon l’UNESCO, la recherche et développement ne représentait que 2,23 % du Produit Intérieur Brut (PIB) en France en 2016, soit moins que la moyenne mondiale (2,31 %). À ce désintérêt de nos dirigeants, s’ajoutent des décisions dont l’inefficacité et le coût pour la collectivité sont manifestes. Ainsi, le Crédit Impôt Recherche, véritable niche fiscale étendue sous la présidence de M. Sarkozy, triplée sous celle de M. Hollande, cause un manque à gagner de plus de 5 milliards d’euros par an à l’État pour un bilan tellement choquant qu’aucun des gouvernements n’a osé l’établir avec précision. Le CNRS, lui, est au pinacle de la recherche européenne avec la moitié de ce budget. Malgré sa réussite, de 2007 à 2018, le CNRS a perdu 338 postes de chercheur·se·s et 820 postes d’ingénieur·e·s et technicien·ne·s, et, comme pour les autres services publics, le sabordage s’accélère. Le mot n’est pas trop fort au vu de la complaisance du nouveau Président Directeur Général du CNRS, M. Antoine Petit, devant la faiblesse historique des recrutements – seuls 249 postes de chercheur·se·s fonctionnaires seront ouverts en 2019, soit une baisse de plus de 15 % par rapport à 2018. Le 1er février 2019, quand le premier ministre annonce une politique de renoncement à long terme pour la recherche devant les directeur·rice·s d’unités CNRS, M. Petit abonde qu’en effet, « on ne peut pas être les meilleurs partout »… Le 27 août 2018, il s’était déjà illustré devant la Conférence des Président·e·s d’Universités (CPU) en déclarant qu’un des problèmes de la recherche française est qu’elle n’attire pas les « stars », mais seulement des « chercheurs normaux ». Leur boussole étant la réduction du nombre de fonctionnaires, nos dirigeants oublient ce qu’un engagement pérenne en faveur de la recherche publique avec une vision de long terme a produit ces dernières décennies, à l’opposé de la précarisation de l’emploi scientifique et de la privatisation de la recherche. Par exemple, les biotechnologies vivent un tournant avec la technologie CRISPR-Cas, produit direct du financement public en faveur d’une recherche fondamentale, menée par des « chercheurs normaux ». En électronique, les recherches fondamentales de l’équipe d’Albert Fert sur la magnétorésistance géante dans les années 80 ont révolutionné les technologies de stockage et de traitement de l’information. Notre quotidien change à une vitesse inégalée. Plus que jamais, nos sociétés ont besoin de chercheur·se·s indépendant·e·s pour interroger le monde et proposer des pistes pour faire face aux défis planétaires, tels que le changement climatique. La pénurie de postes et la disparition des financements récurrents ont déjà nui à l’attractivité des carrières scientifiques et plongent toute une génération hautement qualifiée dans la précarité salariale et scientifique. Chacun·e dans nos laboratoires, nous constatons que la politique menée actuellement au CNRS ne nous permet pas d’envisager de recruter de façon pérenne les personnes pourtant excellentes qui travaillent avec nous. Sans la confiance et l’autonomie que le CNRS nous a accordées pour mener nos recherches, peu d’entre nous auraient pu décrocher ces financements ERC. Il est urgent pour l’État français d’entendre les cris d’alarme des instances du CNRS publié dans Le Monde le 1er décembre 2018 comme ceux de 12.000 pétitionnaires « RogueESR », qui tou·te·s réclament crédits récurrents et postes permanents. Notre direction ne manque pas une occasion de se prévaloir de nos financements ERC mais nous refusons que l’on nous utilise pour masquer les conditions de travail imposées à l’immense majorité des laboratoires et prôner une recherche fondée sur l’individualisme et la compétition généralisée. Un changement radical d’orientation s’impose pour permettre au CNRS de rester un bien public capable de relever les défis scientifiques du XXIe siècle. ///

tribune_CNRS@ouvaton.org

D. dit: 19 juin 2019 à 8h26

Comprends que l’important est où l’on va et pas d’où l’on vient.

…je comprends, mais non.
L’important est ce que l’on et et Dieu nous aime tel que l’on est, peut pardonner nos faiblesses sur le champ. Où l’on va ressemble à un objectif. Le Royaume de Dieu est là, mainntenant et éternellement.

D. dit: 19 juin 2019 à 8h28

Comprends que l’important est où l’on va et pas d’où l’on vient.


Je le refais :

…je comprends, mais non.
L’important est ce que l’on est et Dieu nous aime tel que l’on est, peut pardonner nos faiblesses sur le champ. Où l’on va ressemble à un objectif. Le Royaume de Dieu est là, maintenant et éternellement.

D. dit: 19 juin 2019 à 8h31

Saint-Paul, énorme pécheur persécuteur du Christ à été foudroyé par l’Esprit. En une fraction de seconde. Sans objectif ni programme ni plan. Dieu est à la fois immédiateté et éternité. Les deux sont contenues l’une dans l’autre.

D. dit: 19 juin 2019 à 8h34

Qu’il est c.on ce dede 

C’est exact mais ce n’était qu’un faible aperçu de mes immenses capacités en ce domaine.

et alii dit: 19 juin 2019 à 8h36

Déjouer les pièges des statistiques

Vous pensez avoir plus de chance de gagner au loto parce que vous avez perdu les 5 dernières fois ? Erreur ! Vous pensez qu’un test positif pour une maladie donne la certitude d’être atteint ? Erreur ! Vous pensez qu’un écart de 2 points dans un sondage prédit de façon fiable la victoire ? Erreur !
Les statistiques sont souvent parées d’une aura scientifique qui les élève au rang de vérité absolue. Pourtant, elles regorgent de pièges subtils, dont certains trompent même les plus aguerris. Et ce n’est pas qu’un jeu de l’esprit : indicateurs économiques, sondages politiques, résultats d’examens médicaux, études de risque sanitaires, expertise judiciaire… Les statistiques sont partout dans notre vie !

Janssen J-J dit: 19 juin 2019 à 8h43

@ On se souvient parfaitement de qui est partie la rumeur, dans ce roman
Personnellement je ne m’en souveins pas. Pouvez-vous nous la rappeler, à bouguereau et moi, merci, le cas échéant. Nullement une obligation, du reste.

@ mme CT. En tant que féministte hétéro, j’ai trouvé votre défense de Roth beaucoup plus estimable et courageuse que l’attitude toujours béate de Josy Savigneau à l’égard de cet écrivain, par exemple. Laissons tomber les scabreux calculs des Nobel. C’est à mettre à la gloire de Roth de n’avoir point eu leur honneur, quand on voit où ces gens sont tombés ! Je tenais également à vous dire que ces derniers temps…, vous aviez un brin contribué à me faire entrer dans ces poussiéreuses histoires de Guermantes, en dépit de l’horreur instinctive que ces mondes représentèrent toujours pour moi…, le plaisir ronronnant de la lecture procrastiproustienne est enfin advenu. Ainsi donc, merci bien à vous, et à quelques autres. Il était temps de vous dire ma (o’)dette, croyez le bien.

et alii dit: 19 juin 2019 à 8h46

pour renato :la rosée?

« L’ésotérisme hébraïque s’affiche même, en Italie moderne, au grand jour – une tradition locale vieille de 4 siècles au moins : pour l’exposition  » Deux mille ans d’art et de vie juive en Italie  » (Ferrare, mars-juin 1990), les concepteurs ont écrit Italia… I TAL YA’, c’est-à-dire en hébreu : île (I) de la rosée (TAL) divine (Ya’). Mais signifie également agneau-pur comme la rosée (un des multiples noms de l’agneau, en hébreu biblique) et cette fusion Alchimie et Mystique n’est pas pour déplaire au traditionaliste… Au centre de l’affiche : une menora de l’antiquité romaine (4e s. ap. J.-C.) »

Jazzi dit: 19 juin 2019 à 8h58

« féministte hétéro »

Peut-on savoir ce que vous mettez sous cette étiquette, JJJ ?

Le CNRS, à classer patrimoine de l’humanité ou monument historique ?

et alii dit: 19 juin 2019 à 9h10

POURQUOI NE PAS CITER, vous aussi M ARC Bloch en écho au tweet
L’espionnage, la propagande de guerre, les légendes urbaines et la propagation de fausses nouvelles en temps de guerre, analysés par Marc Bloch, dans un article passionnant opportunément réédité par Allia, anticipent les fake news et la cyberguerre d’aujourd’hui.(lien envoyé)

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 9h26

La prison de Montluc…

« Après l’arrivée au pouvoir d’Hitler en Allemagne, il fera publier dans les Annales de nombreux écrits critiques à propos du régime nazi. Cette prise de position vaut aux deux directeurs de la revue d’entrer en conflit avec les éditions Armand Colin, qui auraient souhaité « une attitude plus souple vis-à-vis du nazisme ». Ils ne baissent pas les bras. Après 1938, ils deviennent leurs propres éditeurs. Mobilisé en 1939, Marc Bloch participe à la « Drôle de guerre » qui lui inspire un de ses ouvrages majeurs « L’étrange défaite ». Une fois l’armistice signée, il ne reprendra pas ses cours à la Sorbonne. Entre-temps, le régime de Pétain s’est installé au pouvoir, le statut des Juifs l’exclut de la fonction publique.Résistance contre déchéanceEn tant que scientifique, il est « relevé de la déchéance », comme il est indiqué sur le formulaire administratif, avec une vingtaine d’autres universitaires juifs pour « services exceptionnels rendus à l’Etat français « . Il est placé en zone libre à l’université de Clermont-Ferrand, puis de Montpellier. Conscient qu’après la défaite militaire, la guerre est encore à gagner, il s’engage rapidement dans une résistance active. Il participe notamment à la mise en place du mouvement Combat et collabore au Cercle de Montpellier. L’occupation de la zone libre en novembre 1942 le conduit à passer définitivement dans la clandestinité. Il rejoint alors Lyon, haut-lieu de la Résistance. Sous les noms Chevreuse, Arpajon ou encore Narbonne, Marc Bloch joue un rôle-clef dans l’organisation des principaux réseaux de résistants. Il adhère à Franc-tireur. Mais, surtout, il met au point toute l’administration souterraine permettant aux Mouvements Unis de la Résistance d’être en contact avec les maquis et les divers groupes s’occupant des sabotages, de la propagande, etc. li met sur pied les comités de libération de la région et prépare même un plan d’insurrection pour celle-ci. Il laisse au sein de la résistance lyonnaise l’image d’un homme lucide, rigoureux et terriblement efficace. Dans le journal Le Déporté, on pouvait lire en 1961 : « il y a eu deux phases pour la résistance régionale, avant Marc Bloch où le courage et la bonne volonté étaient caractéristiques du moment, et après Marc Bloch, où, véritablement, il y eut une organisation « . Son activité clandestine s’est arrêtée le 8 mars 1944, date à laquelle il est arrêté par la Gestapo. Il est incarcéré à la prison de Montluc, puis comme beaucoup, torturé. Le 16 juin 1944, dans la nuit, il est emmené avec vingt-neuf autres prisonniers à une trentaine de kilomètres de Lyon. Les Allemands les ont fait descendre dans un champ à côté de la route et ont tiré. Dans le testament qu’il avait écrit pendant la guerre, il y a cette phrase : « je meurs comme j’ai vécu, en bon français « . Quelques années plus tôt, il avait voulu se livrer à ce qu’il appelait « l’examen de conscience du Français » face à l’épreuve du nazisme et écrivait : « fiers d’avoir été de bons ouvriers dans leurs tâches quotidiennes, ils faillirent au devoir d’être de bons citoyens et de lutter pour cette vertu que la Révolution Française, et avant, Montesquieu, avaient proclamé indispensable à tout état populaire «  »
site du mag Lyon Capitale

Pablo75 dit: 19 juin 2019 à 9h27

« Quand je dis à Passou qu’on est ici harcelė, par une vieille erotomane, marginale, en fin de droit, qui trouve son plaisir dans la jalousie et l’indignité la plus bestiale et la plus crasse, il fait la sourde oreille… »
(Marie Sasseur)

Mais quelle saloperie de femme, cette Martine, parlant des pauvres comme le ferait une pétasse riche d’extrême-droite de Versailles, reprochant aux gens qui ont eu moins de chance qu’elle dans la vie d’être dans la mouise, comme le ferait n’importe quelle vielle fasciste aigrie à grosse pension de retraite.

Et c’est cette ordure à l’âme de collabo qui vient ici donner des leçons de gauchisme cynique à tout le monde, c’est cette pouffiasse à l’esprit gestapiste qui ose demander au propriétaire du blog le bannissement d’une « marginale, en fin de droit »…

x dit: 19 juin 2019 à 9h27

Soleil vert 18 juin 2019 à 23 h 38 min
« Quelle idée aussi de ne pas donner le nom de l’auteur avec le texte »

Dans les années 20, I.A. Richards a fait pratiquer systématiquement cette forme de diagnostic à l’aveugle, pour inciter ses étudiants à se concentrer sur « les mots [écrits] sur la page » mais aussi à se débarrasser des idées préconçues (sur l’auteur, l' »école » à laquelle il appartient, ou encore son genre, sa classe sociale, sa biographie), approche développée ensuite par son étudiant William Empson, qui a, à l’époque, complètement renouvelé l’étude des textes littéraires en Grande-Bretagne et au-delà.
https://literariness.org/2016/03/17/close-reading-a-brief-note/

Comme toute approche, celle-ci a bien évidemment ses limites (surtout si l’on s’interdit tout recours à une autre), mais on a tendance (en période de retour de balancier) à oublier ce à quoi elle s’opposait, ce contre quoi elle peut encore constituer une sorte de garde-fou : , poses de « gens de goût », bavardage psychologisant, dérive biographique se transformant en cercle vicieux (on explique l’œuvre par la vie mais aussi la vie par l’œuvre), ou blabla insincère selon la réputation de l’auteur, admirations exagérées et stéréotypées génuflexions rituelles devant les vaches sacrées ou des thèmes tout aussi sacrés (qui ennobliraient automatiquement et indifféremment, quelles que soient les qualités ou les faiblesses, les maladresses de l’auteur), dent dure contre les « petits », les mineurs, ou simplement inconnus du lecteur, et surtout paraphrase, réduction du texte à l’anecdote, à « ce qu’il dit », comme si « la façon de dire » venait se rajouter en surface, pour l’ornementer, à un « contenu » préalable, comme si « la forme » habillait un « fond » invariable qui aurait tout aussi bien pu être « exprimé » autrement (avec d’autres mots, d’autres phrases, d’autres images, dans un autre ordre, d’autres silences et d’autres insistances, d’un autre point de vue, dans un autre genre, avec un autre ton, etc.), comme si on pouvait écrire la même chose autrement.
On mesure le retour à Machin(e)-sa vie-son œuvre (du moins dans l’esprit de ces élèves) à leurs réactions : comme si l’important était d’écrire « il » ou « elle » pour l’auteur. Si encore il s’était agi d’un texte de George Sand (explicitement identifiée), où la méprise, qui aurait faire rire (jaune) les correcteurs, aurait signalé chez ces candidats une ignorance certaine de l’histoire littéraire. Il me semble nettement plus grave, nettement plus inquiétant d’avoir en tête des idées toutes faites sur ce qu’est (ou doit être ou ne peut en aucun cas être) un « poème de femme » (ou de non occidental, ou de jeune ou de vieux, ou de hobereau, ou de dominé etc.)

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 9h35

L’espingouin lobotomisė de 11h27, sait de quoi il cause. De lui.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 9h39

« admirations exagérées et stéréotypées génuflexions rituelles devant les vaches sacrées ou des thèmes tout aussi sacrés (qui ennobliraient automatiquement et indifféremment, quelles que soient les qualités ou les faiblesses, les maladresses de l’auteur) »

Comme une extase proche de l’orgasme, au musée, devant les oeuvres d’un nazi, dont ils « ignoraient » tout, comme un post obscene, importé ici, lol.

Janssen J-J dit: 19 juin 2019 à 9h41

@ « En tant que féministe hétéro »,
en effet…, jzmn, on pouvait confuser : je parlais de CT, pas de moi. Je déduisais ces 2 qualificatifs de son intervention précédente sur Roth, le prétendu misogyne.
NB/ J’ai souvent l’impression que vous prenez plaisir à dissoudre les catégories sexuées de genre quand ça vous arrange ou bien de les durcir quand votre curiosité sur la sexualité des gens est aiguisée. Non ? En fait, cela n’a pas grande importance. Un livre de Jean Lacoste vient de sortir sur ce qu’est flâner dans Paris, une vraie philo. Il vous ressemble assez. Je vous dis cela par pure fraternité, notez bien, et comme dirait un autre erdélien consacré par le temps, ça ne va pas durer, car les nuages s’accumulent. Hein.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 9h46

Janssen J-J dit: 19 juin 2019 à 10 h 43 min
« Je tenais également à vous dire que ces derniers temps…, vous aviez un brin contribué à me faire entrer dans ces poussiéreuses histoires de Guermantes, (…), le plaisir ronronnant de la lecture procrastiproustienne est enfin advenu. Ainsi donc, merci bien à vous (…) Il était temps de vous dire ma (o’)dette(…).

On se demande tout de même comment, à la lecture d’un grand écrivain par un sagouin qui ne sait jamais ce qu’il lit, peuvent venir s’agglomérer les propos ineptes d’une fonctionnaire territoriale à la retraite qui n’y a rien compris,- et contribuer à rendre cette lecture plus supportable. Il est probable que rêvassant devant le volume ouvert, le sagouin songe aux propos de la retraitée et n’ira pas beaucoup plus loin.

C’est sans doute ce qu’il appelle lire.

Encore un pas vers le néant.

(On voit que ces deux-là vont s’aimer jusqu’au sang.)

Bravo!

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 9h49

c’est cette pouffiasse à l’esprit gestapiste qui ose demander au propriétaire du blog le bannissement d’une « marginale, en fin de droit »

t’es beau quand t’es en colère qu’il dirait baroz..sapré pédro..bah..au moins elle est légaliss..elle en appelle à l’oberchtourmfurère..la milice c’est officellement un genre de continuation de l’état pédro..attation a cque tu dis!..ton copin mon larbin haprés avoir écorcher quelques chat coupé la tête a quelques poulets pour ses hincantations a eu peur de ses voisins et s’en vient à souhaiter la mort à chaude larme..le suicide le mettrait toutafé aux anges..halors pédro..dis moi qui tu hantes..je te dirais le mariole que tu fais..nonobstant continue! va cours vole et calçonne!..show meust go on..prends soin de toi..signé un qui te veut en pétante santé etc

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 9h51

(On voit que ces deux-là vont s’aimer jusqu’au sang.)

huuuuurkurkurkurkurk..(le lol le vraie..la clé usb)

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 9h53

Pôttit boumou, mon ch’ti nain n’aime pas qu’on lui rappelle qu’il est mortel. Comme tout le monde. Et pourtant, si. Un jour prochain, sa voix immense disparaîtra dans le néant du petit cimetière qui le digérera.

Pablo75 dit: 19 juin 2019 à 9h54

Chaloux, tu as lu le « Alfred Cortot » de François Anselmini et Rémi Jacobs?

Soleil vert dit: 19 juin 2019 à 9h54

x dit: 19 juin 2019 à 11 h 27 min

Je comprends votre propos, il s’agit avant tout de serrer le texte.
Mais tout ce que vous dénoncez (poses de « gens de goût », bavardage psychologisant, dérive biographique se transformant en cercle vicieux (on explique l’œuvre par la vie mais aussi la vie par l’œuvre), ou blabla insincère selon la réputation de l’auteur, admirations exagérées et stéréotypées génuflexions rituelles devant les vaches sacrées ou des thèmes tout aussi sacrés) est bien présent dans les comptes rendus de nombreux quotidiens ou hebdomadaires. Finalement cette pratique que vous revendiquez n’est présente que dans les travaux universitaires ou blogs de passionnés et est totalement absente de la pratique journalistique.

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 9h56

Pascal Engel s’est bien attaqué à la post vérité, en cet appel du 18 juin

« Il y a peu de chances aussi pour que la vérité au sens ordinaire soit considérée comme inutile ou cesse d’avoir de la valeur : tout le monde ou presque souhaite savoir l’état de sa santé ou de son compte en banque. »

sapré scalpel..ha chte jure..j’ai ris..ça ma fait penser au bon lino..’le fond monètère’..du mou dveau toupartou..tu métonnes quon préfère foucault en pédé cuir

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 9h57

Mais ici évoquer Marc Bloch, mais plus encore la prison de Montluc est une fatale hérésie, parmi tous ces petits fachos comme l’espingouin lobotomisė, et surtout quand la clé usb de 11h49, le feldgendarme aux mutiples avatars, le milicien du blog, usurpe un pseudo, dont il n’aura rien su, y compris du « petit jesus de Lyon »…
Pas de compromission avec les salopards.
Ma devise est pourtant claire, mais non ils insistent, pour recevoir leur coup de pied au cul.

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 9h58

mon ch’ti nain

..non mon larbin..c’est pas du tout du chti..mais quelle importance..sapré larbin

Soleil vert dit: 19 juin 2019 à 10h00

De plus les dérives psychologisantes que vous redoutez me semblent bien improbables pour des candidats niveau bac, dont les commentaires post épreuves sur – par exemple – André Chedid se limitent à « c’est qui cette meuf ? »

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 10h05

Non, Pablo, je le lirai peut-être (mais je suis dans un gros travail et j’en ai des monceaux à lire). Néanmoins, je ne crois pas que juger certains esprits qui n’y étaient pas préparés à l’aune perpétuelle des quatre années d’occupation soit si aussi significatif qu’on le dit (même si certains doivent être abolument jugés et perpétuellement, Brasillach et cie, je n’excuse pas tout le monde, et d’ailleurs je n’excuse personne). Beaucoup moins en tout cas que le vichysme contemporain dans lequel sont tombés et se sont déshonorés la plupart des intellectuels et pseudo-intellectuels d’aujourd’hui, vichysme qui, à terme, sera considéré comme tout aussi redoutable et meurtrier que le premier.

Clopine dit: 19 juin 2019 à 10h06

Tiens, le troufion de 11 h 47 vient encore nous faire son pas de l’oie matinal. Perso, l’esprit de chambrée, avec ses relents avinés, son humour crasse, son débraillé de chaussettes empuanties, ses appels aux valeurs guerrières (dont le viol, arme de tous les bidasses bas de plafond), m’a toujours déplu. Mais il est vrai que, perso, je ne suis PAS en guerre !

Jjss, merci : il est si rare, ici, de recevoir des mots un peu amènes que j’ai toujours tendance à soupçonner la raillerie, mais en fait, je vous crois et suis bien contente pour vous : Proust est un des plus féconds des compagnons, pour qui s’intéresse un peu à ce que les mots ont encore à nous dire…

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 10h06

Il me semble nettement plus grave, nettement plus inquiétant d’avoir en tête des idées toutes faites sur ce qu’est (ou doit être ou ne peut en aucun cas être) un « poème de femme » (ou de non occidental, ou de jeune ou de vieux, ou de hobereau, ou de dominé etc.)

..je voudrais comprendre et ne pas faire de méprise..tu veux dire quun texte devrait hun peut être comme les cévé anonyme ou quelquechose..creuse un peu..j’ai l’himpression que tu ne te rends pas compte de lénormité de cque tu écris là..un genre de scalpel..mais chpteux mtromper attation

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 10h09

vichysme qui, à terme, sera considéré comme tout aussi redoutable et meurtrier que le premier

tu comptes bien survivre mon larbin..huuuuurkurkurkurkurk..t’es un con qui signe et qui en veut le mérite..huurkurkurkurk..sapré dsapré larbin

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 10h11

Oui, mon chti nain, Pôttit-boumou, je sais exactement à quoi tu ressembles, j’ai ta photo sur mon bureau. Car contrairement à ce que je t’ai dit (une tentative pour que tu me lâches), je sais parfaitement qui tu es. Tu mesures environ 1,65 mètre, tu as trop bu et cela se voit : tu es particulièrement cyanosé,- cirrhose en phase sèche. De plus, tu n’as aucun courage. Nous avons été en présence l’un de l’autre une fois. Et qu’as-tu fais? Rien du tout. Alors ferme ta gueule, pauvre merde.

Soleil vert dit: 19 juin 2019 à 10h13

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 8 h 10 min

Pétition scandaleuse de ces élèves, mais que voulez vous l’époque est ainsi. Sortis du slam et du rap, ils sont paumés.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 10h14

Staphyloclopine : Appel au viol.

Mais grosse connasse, c’est toi qui es avinée et puante…

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 10h18

Nous avons été en présence l’un de l’autre une fois

non mon larbin..malheureusement je ne fais pas 1.65..je dis malheureusment car j’ai hencore la smaine dernière du me coltiner un jeune de 25 piges de 80kil qui m’a démonté..je vais faire un procés à ce salaud d’arbitre..c’est pas la mort mais presque..et pasque je te poignerai et te filrai des baffes je srais alexande?..hallons..tu sais qules ptis cons de flateurs je les soigne..la smaine prochaine chsrais en forme

Clopine dit: 19 juin 2019 à 10h18

Aaaah ! Comme on reconnaît bien là l’esprit si fin des va-t-en-guerre, le choix de leur vocabulaire, et la clarté de leur idéologie !

… Sauf que, bibi, je ne suis pas prête d’oublier les paroles adressées à Ed. Vous en souvient-il, ô erdéliens ? Que pensez-vous du programme esquissé ce jour-là ? Mmmmhhh ? Et de ce que ça dévoilait de l’inconscient du « soldat » parti « faire la guerre » à ses « ennemies », ici même ?
Un être délicieux, qui gagne à être connu, pas vrai ? Tant, sous le treillis et dans les rangers, le vrai homme de lettres à la sagacité littéraire pertinente se révèle…

Pablo75 dit: 19 juin 2019 à 10h19

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 11 h 57 min

Ce n’est pas parce que tu bouges ta chaise après avoir lâché un pet que tout le monde ici n’a pas compris que tu es l’auteur(e) de l’acte puant, grosse andouille cynique à l’esprit putride (comme dirait l’autre).

Ce n’est pas parce que tu écris « pas de compromission avec les salopards » que tu as cessé d’être la grosse pétasse fasciste à l’âme de collabo qui demande l’expulsion du blog d’une « vieille […] marginale, en fin de droit ».

Tu es une ordure. Point à la ligne.

Et tu ferais mieux d’aller paître à quatre pattes dans les près de ton bled que de venir ici exhiber ton inguérissable saloperie de retraitée privilégiée.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 10h19

Soleil vert, l’idée même de cette pétition est effrayante. Mais qui sait, avec ces revendications de clients abusés, ils préfigurent bien cette société ultra consumériste qu’ils ont deja parfaitement intégrée.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 10h24

L’espingouin lobotomisė dépense son peu de cerveau disponible , bien à perte. Je zappe.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 10h25

11h27 connaitre le dessous des cartes permet d’allouer à ce genre d’allegations la valeur qu’elles méritent. De plus Sasseur ne devait pas être réveillée ou prise d’un accès de paranoïa passager. Cela peut arriver. Certains s’interrogent sur le sens de ce qu’ils lisent, d’autres en profitent pour laisser libre cours à une haine que rien ne justifie. Je n’ai jamais causé aucun dommage à Sasseur, la reciproque non valide. A ces yeux, son esprit « brillant » certains ne méritent pas d’exister . La connaissant, je peux vous confirmer qu’elle ne m’a jamais éblouie . Demandez donc à Chaloux en quoi elle a pu et peut encore l’intéresser si ce n’est entre autres choses et mis de côté des caractéristiques physiques qui peuvent suffire à séduire un genre d’hommes une certaine culture sise sur une mémoire, quant à l’état d’esprit de cet individu s’il faut continuer de croire à qui se ressemble s’assemble, vous estimerez vous meme ce qui s’impose.

pado dit: 19 juin 2019 à 10h28

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 12 h 05 min
mais je suis dans un gros travail

Il est vrai que passer sa vie sur la rdl à insulter Clo-clo, Ed, bouguereau, …. c’est du boulot à plein temps et que ça laisse peu de temps pour la lecture.
Pour lui les livres ce sont des reliures Jean de Bonnot qui font jolies à côté de sa commode imitation Louis XV.
D’ailleurs prenons un exemple, il passe une grande partie de sa vie à injurier Clopine sur sa lecture de Proust, mais au moins elle nous sommes tous (et lui) sûrs qu’elle l’a lu, a contrario je ne crois pas avoir lu une seule ligne de sa part sur sa lecture personnelle de Proust. Un oubli sûrement.
T’es certain d’avoir plus que les vingt premières pages mon Chaloux ?

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 10h29

Et qu’as-tu fait?

Il est vrai que cette allusion à un homme -symbolique- bien constitué- était la résultante de menaces de castration (par une personne qui adore castrer, elle l’a écrit elle-même). La castration (même « symbolique ») n’est pas un viol, c’est bien connu, c’est un acte d’amour, une douce caresse, généralement consentie de bonne grâce. D’ailleurs les bestiaux de Staphyloclopine sont bien contents qu’elle les castre, ça leur fait un problème de moins à gérer au sein d’une existence déjà bien compliquée. D’ailleurs, une fois la chose faite, ils lui font un bisou.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 10h31

Clopine dit: 19 juin 2019 à 12 h 18 min
le choix de leur vocabulaire

Oui, grosse connasse, je l’ai pris dans ton post…

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 10h36

Sasseurr, j’ai 60 ans bientôt, marginale est une estimation tout à fait personnelle et cela depend aussi de ce que vous y fourrez. Tout espace comporte une marge , si vous voulez m’afficher comme affreuse sale et nuisible pour me dévaluer aux yeux des autres cela s’appelle diffamer. Je vous sais plutôt en rupture avec des normes que vous réfutez les considérant comme des vues de l’esprit et je vous imagine transgressive à certaines règles en cours et acceptée de la majorité, ce qui pourrait réussir à faire de vous une marginale bcbg pour rester dans le périmètre de la norme sanitaire.

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 10h37

L’espingouin lobotomisė dépense son peu de cerveau disponible

pas mal tèrezoune..halors comme ça outre la guéméné y’auraient jésus dlyons dans la clef..accouche ma cochonne

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 10h37

car j’ai hencore la smaine dernière du me coltiner un jeune de 25 piges de 80kil qui m’a démonté..

Quand je dis 1,65 m., je suis encore au-dessus de la vérité. Après, Pôttit boumou, mon ch’ti nain, tu te racontes toutes les histoires que tu veux. Mais pas à moi!

MAIS PAS A MOI!

Hurkhurkhurk!

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 10h39

J’ajoute que je n’ai pas lu entièrement votre defecation ou votre vomi, c’est moins scato.

Soleil vert dit: 19 juin 2019 à 10h42

L’isolement de Lamartine et son fameux vert « un seul être vous manque et tout est dépeuplé »

Le contre-exemple demandé par une agrégée je l’ai trouvé chez Birago Diop dans son admirable Souffles

Ceux qui sont morts ne sont jamais partis:
Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire

Et dans l’ombre qui s’&épaissit.
Les morts ne sont pas sous la terre :
Ils sont dans l’arbre qui frémit,
Ils sont dans le bois qui gémit,
Ils sont dans l’eau qui coule,
Ils sont dans l’eau qui dort,
Ils sont dans la case, ils sont dans la foule :
Les morts ne sont pas morts

Ecoute plus souvent
Les choses que les êtres

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 10h44

MAIS PAS A MOI!

la smaine prochaine quand tu veux mon courrrageux dlarbin..je connais 4 ou 5 cages a paris..je te l’ai -déjà- dis mon courageux dlarbin..y’en a ptête une tout a coté dchez toi..tzzz..’courageux’

Clopine dit: 19 juin 2019 à 10h45

Wouarf, justement. Notre Quenotte est (enfin)pleine, et je plaide de toutes mes forces pour que le petit, si c’est un mâle, qui va naître, reste entier.

(ce qui signifie que je vais devoir trouver un acheteur qui veuille bien gérer l’animal. Car voyez-vous, chez les équidés, les mâles entiers ont une très mauvaise réputation,fondée sur la difficulté à pouvoir les « contenir ». Nous en avons eu un qui était à l’opposé de ces forcenés : notre grand Dagobert était doux comme un agneau, ce qui était une chance (mais nous ne le savions pas).

Mon amour pour les ânes, et spécialement les Grands Noirs du Berry, animaux particulièrement attachants, me pousse à tenter de préserver l’animal qui va naître, si c’est un mâle. La race s’épuise, en effet, faute de reproducteurs qui permettraient de « battre » le jeu de cartes génétiques. Le patrimoine de Quenotte est plus qu’intéressant dans ce sens : et donc il va me falloir bien du courage et de la patience pour arriver à trouver l’acheteur qui veuille bien, au nom des futures saillies (payantes), prendre en charge un animal qui risque de se retrouver « encombrant ».

Car même notre pacifique et doux comme un agneau Dagobert pouvait devenir abruti, au point de risquer de tuer l’ânesse qui lui servait de compagne. On comprend que les éleveurs soient plutôt réticents…

Et pourtant, que ces animaux sont attachants ! Et comme élever des ânes peut être « révélant » de ce que vous pouvez apprendre sur vous-mêmes !

Avec l’âge, je deviens ainsi beaucoup plus éclairée, beaucoup plus habile aussi, et tenace. Et sûre d’une chose, au moins : la férocité animale n’est absolument rien, à côté de ce qui peut mûrir dans un cerveau humain…

Et au fait : répondre à des propos incendiaires en jetant de l’huile sur le feu ne conduit qu’à une seule chose – révéler le plaisir que l’on prend au conflit. Si seulement ce plaisir de la violence pouvait être élucidé ! Si seulement une chance, une simple chance, pouvait être donnée à la douceur ! Le monde commencerait à aller mieux, certes… Mais il faudrait admettre, au lieu de la stérile querelle de cour de récréation « c’est pas moi qu’ai commencé, M’dame ! » sa part de responsabilités…

Et encore une fois, entre les propos d’Ed qui étaient bien entendu exagérés, furieux, insupportables – mais uniquement dirigés contre un contributeur particulièrement insultant – et une remarque qui contenait un concentré particulièrement terrible de tout ce que l’inconscient masculin peut trimballer, et qu’il applique, bien sûr, chaque jour que dieu fait, parce que la domination masculine n’est hélas pas qu’une gentille dérive inventée par des femelles en mal d’ego, mais qu’elle porte des drapeaux, qu’elle voyoage en engins de guerre, qu’elle est mortifère et que le viol est une arme utilisée, dans tous les conflits, massivement? y’ pas photo.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 10h48

Pôttit boumou, raconte-toi toutes les histoires que tu veux. Mais maintenant ça ne prend plus. Tu es tout pôttit, laid comme un pou qui ne ferait pas peur à une puce. Un être lamentable dépendant de la boisson, et venant prendre ici sa petite revanche de minuscule soralien à queue introuvable. Tes petites histoires, à qui tu voudras, mais pas à moi!

MAIS PAS A MOI!

Hurkhurkhurk!

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 10h52

MAIS PAS A MOI!

ok..mon courageux..ok..courageux..az iouzoul tu me diras..une constante le courage..c’est dta condition mon larbin!

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 10h54

je n’ai jamais appelé au viol de qui que ce soit, cette salope calomniatrice de staphylocochone détourne une blague peut-être malheureuse qui venait après un appel à castration, que j’avais peut-être pris en effet un peu vivement.
Par malheur pour elle, la fermière est tellement bête qu’il n’est même pas besoin de déformer ses propos pour démontrer ses ridicules. Ils sont là. On n’a pas fini de rigoler. ici ou ailleurs.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 11h00

c’est dta condition

La condition de Pôttit boumou mon ch’ti nain est immense : il vient de finir de payer son pavillon. Il s’ouvre une bouteille de clairette.

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 11h05

une blague peut-être malheureuse qui venait après un appel à castration, que j’avais peut-être pris en effet un peu vivement

t’avais en effet pas du tout rien à crainde mon larbin..ça n’a échappé à personne..kurkurkurk?..sapré dsapré larbin..clairette? à ta santé!..oui à ta santé et à celle de ceux qui te montent

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 11h05

Et comme élever des ânes peut être « révélant » de ce que vous pouvez apprendre sur vous-mêmes !

Dans ton cas, ma grosse, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Encore que l’élevage du simple bonnet d’âne te conviendrait encore bien davantage. Tu pourrais l’installer sur ta tête. Il deviendrait bête à concours, ce que bien sûr, tu ne fus jamais. Superbe revanche…

pado dit: 19 juin 2019 à 11h06

12h54
retro-pédalage accéléré de mon Chaloux.
Le courage est sa première marque de fabrique dirait bouguereau avec raison.
Vacuité, fatuité, mythomanie et « courage », un mélange particulièrement goûteux.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 11h07

ceux qui te montent

Euh…

bouguereau dit: 19 juin 2019 à 12 h 18 min
un jeune de 25 piges de 80kil qui m’a démonté…

Ce n’est pas moi qui le dis…

Hurkhurkhurk!

pado dit: 19 juin 2019 à 11h17

Bouguereau est « petit », Clopine est « grosse » mais comment t’es mon chaloux ?
Grand, beau, doué, brillant, élégant ?
L’Apollon des pavillons de banlieue, l’Astre du RER, le Soleil de celles qui savent lire Proust.
Dis-nous, nous aimerions savoir ?

jorge rodíguez dit: 19 juin 2019 à 11h25

C’est quoi ce déchaînement d’insultes à tout va? De la tenue, messieurs-dames, de la tenue…

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 11h25

« grosse andouille cynique à l’esprit putride (comme dirait l’autre) »

Je constate avec délectation que certains reprennent mes mots et expressions, tant ils ont la tête tournée par moi. « Cynique », et surtout « putride » font partie de mon vocabulaire ici, et seulement ici. Quant au mot « andouille », il est pour moi si beau par ce qu’il représente que je ne l’utilise qu’avec respect. Hier, et les jours précédents, j’ai évoqué les délices de l’andouille de Guéméné, dont j’ai dégusté la saveur exquise. Après cela, traiter quelqu’un d’andouille ne me viendrait plus à l’esprit, sauf dans des cas importants que le nécessiterait imparablement. La langue doit être mobile, et s’adapter aux circonstances. L’andouille de Géméné est là, grandiose, éternelle, fruit de l’art artisanal, destinée au gastronome impétueux qui ferait tout pour la manger. Respect !

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 11h27

@Pablo. Le Cortot, tu l’as lu? Est-ce que ça vaut la peine?

Cours, mazurkas…

https://www.youtube.com/watch?v=cl-Mkl575YQ

Où ai-je lu récemment que Ravel lui avait fait le reproche de jouer son concerto pour la main gauche à deux mains. Ce à quoi Cortot avait répondu qu’un pianiste est libre de ses doigtés.

(Peut-être dans l’entretien de Télérama avec Ciccolini).

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 11h33

Le fait est, et cela doit être mis à son crédit, que le mot « andouille » (de Géméné ou de Vire) est une très belle et noble insulte, d’une efficacité immédiate. Une « belle andouille »… c’est explicite. Mais le gastronome que j’ai l’honneur d’être pense beaucoup plus à cette nourriture délicieuse. Essayez-là à l’apéro, elle se marie fort bien avec le whisky. J’ai un faible, on l’aura compris, pour l’andouille de Guéméné. Je me demande si Ed, dans son road trip breton, est allé jusqu’à cet endroit et a dégusté religieusement son andouille de Guéméné, et si elle a apprécié. Mais ceci étant, c’est un produit tellement d’exception qu’on peut en trouver partout dans les meilleures épicerie. C’est un produit mondial, qui fait le bonheur de l’humanité souffrante.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 11h42

« Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. »

Sur ce vers-là Soleil vert, il y a en des, qui partent avec des longueurs d’avance , et n’ont qu’une envie, aller piquer une tête dans le lac…😉

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 11h44

J’ai regardé sur Internet, il n’existe pas de club de l’andouille. Il faudrait en faire un ici :
Président : Delaporte
Président d’honneur : Dr Müller
Manquent Secrétaire et Trésorier, on attend les candidats…!

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 11h46

Pour le fauteuil de l’andouille avariée, Staphyloclopine, sans aucun doute…

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 11h49

Un seul être vous manque, et tout est surpeuplé

Pôttit-boumou, mon ch’ti nain, reviens!

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 11h58

D’ailleurs, j’y repense, l’homme en question, dont il n’était précisé à aucun moment que sa partenaire n’était pas consentante, était un homme de couleur. On voit comment la Staphyloclopine et la Laide de Hambourg, pour me coller un appel au viol tout à fait hors de propos, n’hésitent pas à tomber dans le racisme le plus primaire en associant couleur de peau et crime sexuel. Un noir qui baise une blanche, c’est forcément un criminel. On voit où elles en sont. Il est vrai que la plus vieille avec « ses draps souillés par l’amour » avait déjà annoncé la couleur il y a des années…

Ed dit: 19 juin 2019 à 12h03

@renato

Je n’avais pas vu, « des carrières de gorgonzola » à Milan. Oui….À quand les mines de Vache qui rit ?

@Chaloux
tg. on s’en fout de ta vie, mais d’une force.

Ed dit: 19 juin 2019 à 12h06

Oui oui on est bêtes et tu es intelligent, mais on s’en fouuuuut complètement.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 12h08

À quand les mines de Vache qui rit ?

Pour les mines de connerie, on sait déjà où trouver…

https://tomtomlatomate.wordpress.com/

Par exemple quand une crétine qui ne lit jamais de nouvelles sait qui est la plus grand auteur de nouvelles de tous les temps.

Hurkhurkhurk!

(Et elle vous dit : tais-toi).

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 12h09

Ed, je vous verrais bien secrétaire du club des andouilles. Cela ferait tant plaisir au Dr Müller d’avoir l’occasion de faire connaissance d’une jolie petite française encore jeune et pas trop décatie par l’âge et les amants qui lui sont passés dessus.

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 12h12

Ed, vous évalueriez à combien le nombre de régiments qui vous sont passés sur le corps depuis que vous avez perdu votre virginité ?

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 12h18

Si vous voulez devenir secrétaire du club des andouilles, ma chère Ed, il vous faudra apprendre certaines choses : et d’abord qu’une andouille n’est pas un godemiché. Une andouille, cela se respecte. C’est de la nourriture qui se mange. Je tenais à préciser ce point avec vous.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 12h19

On aimerait savoir si elle y avait apporté, à ce BBQ, les résidus de ses plus récentes castrations.

pado dit: 19 juin 2019 à 12h27

14h20
Rame, rame mon chaloux.
Pour nous il n’en restera rien, mais pour toi, manifestement tu te sentiras mieux.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 12h37

D’ailleurs, à propos de la situation que j’évoquais, il y a d’excellentissimes pages de Montaigne, que ni la vieille ni l’autre ne liront sans doute jamais : un auteur à l’abri.

Ed dit: 19 juin 2019 à 12h50

@pado
Vu le nombre de fois où il a remis ça sur le tapis pour tenter d’inverser les choses, on voit bien qu’il n’a pas réussi lui-même à se convaincre.

et alii dit: 19 juin 2019 à 12h57

On fait toujours l’éloge du CNRS en sciences et on suppose que les médailles qu’il obtient lui reviennent. Mais le Nobel de chimie n’aurait pu être obtenu sans l’université de Strasbourg, qui héberge l’équipe de Lehm dont est issue Sauvage. Le CNRS reçoit les fleurs, mais les équipes sont toutes basées à l’université. En maths et en sciences de la nature la synergie est assez bonne entre CNRS et universités. En sciences sociales c’est autre chose. Voyez, derechef, Tagliatresta
http://lafrancebyzantine.blogspot.com/2016/10/tagliatesta-demasque.html

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 12h59

Gigi-Staphyclocopine, pado-laide, j’ai un don pour former les couples de crétins…

Hurkhurkhurk!

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 13h05

Le 25 mai, ils s’aimaient déjà.

Ed dit: 25 mai 2019 à 21 h 12 min
Pado
J’avoue que ça m’a fait du bien et qu’ils ne sont pas prêts de s’en remettre. (…)😂 Bref j’ai kiffé ce samedi après-midi. Castrer les machos c’est ma passion.

Vois moi cette petite niaise qui croit te castrer et viens te causer appel au viol là où il n’y en pas.

Hurkhurkhurk!

et alii dit: 19 juin 2019 à 13h15

Actuellement, l’anti-Tagliatesta, c’est Gaspard Koenig, ce jeune agrégé de philo au rythme de publication effréné, qui se mêle d’économie libérale et a qui a créé son laboratoire d’idées, « GenerationLibre ».
Le doyen du labo n’est autre que François Ewald, l’ancien assistant de Foucault, converti à la politique du risque et de la responsabilité des entrepreneurs. La devise de ce club d’idées est « Arrêtez d’emmerder les Français ! ». C’est-à-dire : moins d’Etat, moins de bureaucratie, moins d’impôt et d’assistanat des canards boiteux, etc. Gaspard Koenig a même publié un ouvrage sur les vertus de la corruption. Pour un ultra-libéral, cela se défend. Il se réfère à Mandeville et à sa « Fable des abeilles », parce que les vices privés font le bien public, ce qui fit scandale en son temps.
Ce qui est fascinant dans ce laboratoire d’innovations, c’est que tout devient possible, parce que tout est démasqué. Deleuze était un kantien doublé d’un anarcho-capitaliste, ce qui n’est peut-être pas entièrement faux. Et ce n’est pas un hasard si Foucault s’est intéressé au néo-libéralisme dans « Naissance de la biopolitique ».
« GenerationLibre » hait ce qu’il nomme les blonds platines du populisme, parce que la démocratie n’est pas le peuple, comme la liberté n’est pas la justice. On aura reconnu Donald Trump parmi eux !
http://lafrancebyzantine.blogspot.com/2016/10/tagliatesta-demasque.html

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 13h27

Gaspard Koenig c’est tout ce que je déteste en politique, évidemment. L’ultra-libéralisme américain. Un monde où l’on exclut 99 % de la population. Seul le 1 % restant s’accapare les biens. C’est une ploutocratie constituée de gens corrompus – comme ce Sarkozy qui aux dernières nouvelles va passer en correctionnel pour corruption. Il était temps !!!

christiane dit: 19 juin 2019 à 13h29

@Bérénice
Je lis seulement, en rentrant, les commentaires dont le vôtre à 8h49. Il fallait le trouver dans ces échanges vifs entre certains, d’où émergent une interrogation intéressante de Clopine sur les romans de Roth, une réponse de X à Soleil vert (où on comprend le pourquoi de ce peudo « x »), quelques liens intéressants de et alii, un passage de JJJ et le vôtre.

Oui, ce vieil intellectuel, – Juif polonais, échappé miraculeusement vivant et marqué à vie de la fosse où il avait été laissé pour mort, blessé, éborgné par un coup de crosse, nu, sous un tas de cadavres (et du racisme polonais…), dans La planète de Mr. Sammler, – est un personnage attachant et déconcertant.
On le découvre dans le flux et le reflux de ses souvenirs et de ses réflexions.
Ce n’est pas Orwell* mais Hannah Arendt et sa « Banalité du mal » qui sont évoquées au début du roman, avec cette dissolution de toute responsabilité individuelle pour ce grand crime de la Shoah, ces horreurs du nazisme. Et ceci par les discours incessants de sa nièce, Margotte, qui l’héberge.
C’est un vieux monsieur déconcerté, lucide et désenchanté, ancien universitaire spécialiste de la poésie anglaise, qui tente de s’adapter à la vie à New York dans ces années 60, à cette foule brutale, au flot de la circulation car il aime se promener (« Quand il sortait, la vie n’était pas vide. »). Tragique et bouffon…
Il y a ce pickpocket qui le fascine, qui a vu qu’il le voyait. Et on s’attend au pire… (Pourquoi cherche-t-il à assister à la répétition de ses méfaits ?) Choqué que la police ne fasse rien malgré sa déposition. Qu’est-ce qui autoriserait le recours au mal (Le mal englobant même l’art). La présence de certains êtres et personnages passe alors (Raskolnikov Sade : être exceptionnel par le crime, le mal. La culture peut-elle apporter une rémission ?

De plus il n’aime ni les explications ni parler. Je recopie ces lignes dans la première page du roman : « Avoir raison, c’est surtout une question d’explications. L’intellectuel est devenu une créature d’explications. Les pères aux enfants, les femmes au maris, les conférenciers aux auditeurs, les spécialistes aux profanes […], tous donnent des explications. L’origine de ceci, la cause de cela, la genèse des évènements, les raisons. Dans l’ensemble, ça entre par une oreille et ça sort par l’autre. »
Il préfère marcher.
Presque insensible au début, il s’ouvre à une certaine compassion au fil du roman (le manuscrit – éviter le lynchage du pickpocket – l’agonie d’un proche… la douceur de l’air°
(*Orwell, c’est un jeune gauchiste qui dit :  » Il était un jaune, un contre-révolutionnaire, un dégueula… Sa mort aura été une bonne chose. »

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 13h36

Marlène Schiappa, sans doute la nouvelle Christine de Pisan :
« Hier, Simone de Beauvoir, aujourd’hui Brigitte Macron ».
Il faut le lire pour le croire.
On se souvient de la fille Pajot nouvelle Marguerite Yourcenar.
De quel fond d’hallucinante médiocrité faudrait-il faire l’éloge?

pado dit: 19 juin 2019 à 14h01

Rappelons pour ceux qui dormiraient la nuit les propos que Chaloux nomme maintenant une « blague malheureuse » et qui dans son esprit s’assimile à une castration.
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Chaloux dit: 16 juin 2019 à 0 h 49 min

Oui Laide, on lit sous ta plume quelle créature brutale et fruste est ou était ton père. On y perçoit toute sa cruauté, sa brutalité (ne me dis qu’il te jouait Mozart au violon), son absence absolue de finesse et de culture, sa nuit obscure. Tout ce que tu as voulu fuir et que tu as emporté avec toi, qui t’habite et que tu craches comme autant de crapauds et de serpents à la première difficulté. Tu es prisonnière, incarcérée dans la nuit de ton père. Et ton incapacité à être femme, véritablement, confirme cette hantise paternelle. Car tu n’es qu’une petite fille terrorisée, enfermée dans un studio avec deux chats qui symbolisent à la fois, comme deux petits avortons humains, les enfants que tu n’auras jamais et ta propre faiblesse,- lisant des livres que tu ne peux pas comprendre. Tu es à la fois la bête que ton père saigne et achève et ton père même, cette brute avinée, grossière, brutale, ce bourreau qui terrorisait ta famille, te poursuivait avec un martinet à clous, laissant sur ton corps avili la marque de ces verges,- ce père atroce que tu as fui jusqu’à Hambourg et que tu fuiras un jour beaucoup plus loin encore, sans pouvoir lui échapper, jamais. Tu es pour ta vie toute entière une gisante, entravée dans une rigole sanglante, telle une petite truie agonisante dont on aura bientôt fait du pâté. Triste destin! Désertique, infructueux, infécond. Avec, dissimulé dans ton corps de victime, le fantôme de ton éternel bourreau.

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Chaloux dit: 16 juin 2019 à 1 h 32 min

Cette façon de croire que tout homme ne pense qu’à une chose te concernant est encore une projection de l’image du boucher sanglant, ton père. Il est partout pour toi, Laide. Tu le désignes et le reconnais dans tout mâle. Raison pour laquelle tu dois surtout coucher avec des homos qui ne risquent pas de te faire d’enfant. Mais fais-moi confiance, je vais te soigner!

Hurkhurkhurk!

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Il faut parfois se souvenir pour ne pas réécrire l’histoire

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 14h17

Non, tête de con, la blague malheureuse, ce n’est pas ça, cherche encore. Quant au reste, une fille qui affirme qu’elle adore « castreret qui n’a rien de mieux à faire le samedi après-midi, parce qu’elle est toute seule et qu’aucun homme n’en veut au-delà d’une demi-heure, -à un âge où elle ne devrait pas être seule, a au bas mot un problème avec le phallus de son père, je le maintiens. Il n’est pas normal de tenir ce genre de propos. C’est comme si je disais que j’adore pratiquer des totales ou que couper les seins des femmes c’est ma passion le samedi si je m’ennuie. Ce sont les mots d’une démente.

Quant au reste, elle est tarée, où sont les propositions que je lui aurais faites?

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 14h19

Christiane, quel est l’objet des recherches de Slammer et pour lesquelles sa fille tente de l’aider en dérobant un manuscrit à un intellectuel indien ? Elle rêve constamment de le voir achever ce travail et il me semble bien qu’Orwell est cité tout au long du livre soit parce qu’il est rappelé que Slammer l’a rencontré soit que son unique fille également rescapée l’exhorte à publier ce livre qu’il n’est de toute evidence pas prêt à produire?

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 14h22

Et puis basta sur cette histoire d’appel qui n’existe pas. Juste inventé par deux acculées décérébrées dépassées, qui ne savent plus quoi répondre sur le plan intellectuel aux objections qu’on leur fait. Je n’y répondrai plus.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 14h27

A y repenser, c’est le rêve de sa fille , elle aimerait que son père écrive sur Orwell. Le manuscrit qu’elle vole traite d’astrophysique ou d’astronomie. D’où peut être le titre , une ironie peut être si on le rapproche avec le totalitarisme décrit par Orwell.

Janssen J-J dit: 19 juin 2019 à 14h28

@14.57 donc, tous ces copiers-collers dont vous abreuvez la rdl seraient d’Ange Scalpel, autrement dit de Pascal Engel, (d’après jzmn) ? Sa prise de position sur le CNRS m’étonnerait fort, bien qu’on sache ce que pensent en gros les « normaliens » des chercheurs du CNRS, et notamment en SHS. Cela dit, G. Koenig patronné par Ewald, wouarf…, rien à voir avec la filière idéologique de l’anarcho capitalisme, ce me semble.
Sont bien moins purs en philo que Madelin l’était en éco… Et il faut avoir connu Ewald de très près pour savoir qui fut ce type vendu aux assurances AXA du CAC40. Pas sûr que Foucault eut tiré pour lui-même pareille bifurcation de carrière après son souci de la biopolitique,… au vu de ce qu’a donné ultérieurement le néo-libéralisme mondialisé. Foucault aurait plus sûrement discuté de plein pied avec un Latour aujourd’hui, certainement pas avec ces petits opportunistes de GT et FE.
Toussa, hein. Bonjour à Bloom, cela dit.

pado dit: 19 juin 2019 à 14h28

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 16 h 17 min
Non, tête de con, la blague malheureuse, ce n’est pas ça,
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Chaloux dit: 19 juin 2019 à 12 h 54 min
je n’ai jamais appelé au viol de qui que ce soit, cette salope calomniatrice de staphylocochone détourne une blague peut-être malheureuse
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Ben……. c’est quoi alors ?

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 14h31

14h15 BBQ c’est je crois un barbecue. C’est mieux que de s’engouffrer de saucisses dans un discours actuel.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 14h34

C’est autre chose, face de phion. Demande à la vieille fermière à lunettes rondes qui est une calomniatrice née, chacun le sait ici depuis qu’elle y sévit.

pado dit: 19 juin 2019 à 14h36

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 16 h 22 min
sur le plan intellectuel

Il est vrai que sur le « plan intellectuel », les propos de mon chaloux dans la nuit du 15/16 sont d’un niveau digne des plus esprits.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 14h44

Il est évident, quand on considère le niveau violence de Laide de Hambourg : souhaiter la mort (et même prétendre qu’elle peut faire mourir à distance : elle est complètement tarée!), castrer etc. sans compter le reste (je n’ai qu’une couille comme Hitler, je suis impuissant, je veux la sauter etc…) que la pauvrette est prisonnière de la violence paternelle qu’elle a voulu fuir en vivant à Hambourg,- mais qu’elle a parfaitement intégré par le biais de sa propre violence. C’est plutôt bien vu, et certainement très proche de la réalité. De plus, son aphasie littéraire, son incapacité à s’exprimer d’une manière claire et logique, la sottise de ses analyses, montrent aussi à quel point elle est prisonnière d’un passé douloureux dont elle n’est pas libérée. D’un certain point de vue, elle est typique. Comme est typique la vieille fermière qui mendie une reconnaissance qu’elle n’aura jamais. Simplement parce qu’elle ne la mérite pas.
J’ajoute : je n’y suis pour rien.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 15h03

Oui, c’est ça. C’est le genre de blagues qui n’a que peu d’intérêt à sortir des vestiaires. Mais il n’y apparaît aucune notion de viol. Un peu comme dans le cas de la dame qui demande au pharmacien s’il n’aurait pas une petite compresse, à qui le pharmacien répond non, j’en ai une grosse qu’on suce. J’avoue que ça me fait rire mais rien n’indique que le pharmacien va violer sa cliente. Il faudrait avoir l’imagination coudée des deux demeurées pour le croire. De plus, j’étais certainement extrêmement choqué par les souhaits de morts, le désir de castration, l’incroyable, la psychopathique violence de la petite niaise. Et Montaigne disait déjà qu’il faudrait que les fiancés puissent se voir de bas en haut pour juger de leur parfaite compatibilité.

et alii dit: 19 juin 2019 à 15h10

s’engouffrer de saucisses ça ne veut rien dire :s »empiffrer,se baffer ?

MC dit: 19 juin 2019 à 15h12

Le problème des peintres, c’est qu’ils peignent sous tous les régimes. Lire là dessus François Dufay.
si on suit la logique moralisante et fort étroite de Philippe Dagen, il aurait fallu condamner la production de David, ne plus regarder un Vlaminck ou un Derain, d’après 1940, ne pas ouvris la très instructive exposition sur l’Homme Nouveau sur la penture allemande entre 1933 et 1945. Et de fait, elle ne s’est pas tenue en France.
La question reste: quelque soit sa date, le tableau est-il plus qu’intéressant? Mérite-t-il de rester aux cimaises ou d’y revenir?
Le reste, moraline mal placée et littérature. On se souviendra qu’un collectionneur comme Pierre Lévy n’a jamais marchandé après guerre son soutien à Derain.
PS
Après avoir tout tenté pour en baisser le prix, jusqu’à le faire passer pour un Artemisia Gentileschi ( Pourquoi pas Rosalba Carrera tant qu’on y est!)je crains que les musées Nationaux ne voient leur échapper le très vraisemblable Caravage, faute d’argent. ce dernier dispensé à tort et à travers en Frac divers et peu variés, pervers héritage d’un Lang, qu’il faudra bien reconsidérer un jour…
mc

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 15h16

« lui endommager des organes vitaux » »

D’une niaise qui croit qu’elle va te tuer à distance (qui le croit!), qui te dit qu’elle adore castrer, oui je maintiens qu’elle doit avoir des organes vitaux endommagés. A la réflexion, je ne caractériserais pas la cause à ce point-là. : il peut s’agir d’autre chose. Mais qu’il y ait ça ne tourne pas rond dans son ciboulot, c’est une évidence.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 15h17

Mais que ça ne tourne pas rond dans son ciboulot, c’est une évidence.

Janssen J-J dit: 19 juin 2019 à 15h18

@16.46 oui j’allais le dire, b., H-G Wells, ‘la guerre des mondes’, et Aldous Huxley pour ‘le meilleur des mondes’. Sinon, Zamiatine pour ‘Nous autres’, pas Zinoviev…
Toussa, hein. Des vieilles réminiscences,

Oublié de répondre à qqu’un (renato ?) qu’extraire un passage de Proust constitue nécessairement toujours une violence,… dans la paresse de la lecture égoîste et flottante, on souligne un émoi qui vous touche… mais quand on le rapporte icite, l’extrait se fane instantanément, on le sait bien. Comment dire alors « ce qui distingue » ?
J’en suis à l’arrivée de Charles Swann chez Mme de Ste Euverte. et au portrait de Mmes de Gallardon et de Cambremer, après son passage devant la domesticité feignant l’indifférence. Pendant ce temps, il a laissé Charlus tenir cie à Odette, histoire de l’éconduire et de lui un donner un motif d’espionner l’amant d’Odette. Quel suspense !
Bon pour moi, tout ça, c’est quand même du grand Feydeau ou du grand Labiche mâtiné d’une langue inimitable dans le registre de la psychologie des profondeurs sentimentales… Et voilà, c’est Proust, le snobinard qui te ajoute : « Il se représentait avec dégoût la soirée du lendemain à Chatou. « D’abord cette idée d’aller à Chatou ! Comme des merciers qui viennent de fermer leur boutique ! Vraiment ces gens sont sublimes de bourgeoisisme, ils ne doivent pas réellement exister réellement, ils doivent sortir du théâtre de Labiche ! »…

Du bourgeoisisme… à la beurgeoisie, 100 ans plus tard, on en a comme des vertiges. Proust à la sauce rap. Bon, en commun, et bien il y a l’amour de la langue, l’amour des mots. Vous verrez que bientôt Proust sera rapé… par MC Sollar. So what ?…
Non, je ne souhaite détruire aucune idole, aucune icone, mais avouez que le bouquin de Thierry Laget valait le coup de se risquer à déflorer les Jeunes filles. Donc, merci à lui aussi, hein !

et alii dit: 19 juin 2019 à 15h21

If you want an even bigger stage on which to see Kusama this fall, the ICA Boston is celebrating its recently acquired Infinity Room, LOVE IS CALLING (2013), at an upcoming show of the same name, set to run from September 2019 through February 2021. The work, the largest Infinity Room owned by a museum in North America, features tentacle-like inflatable sculptures rising from the floor and dangling from the ceiling like stalagmites in a mirrored, polka-dotted cave.
j’aime beaucoup Kusama

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 15h30

17h10 c’est le correcteur, se baffrer, je ne me sens pas trop de m’autoflageller à coup de saucisses et bien qu’un fouet de saucisses soit tout à fait imaginable.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 15h35

c’est Proust, le snobinard qui te ajoute

De mon point de vue, ce serait plutôt Gigi la snobinarde qui juge un grand écrivain. Proust n’est absolument pas snobinard lorsqu’il écrit cette phrase. Il pose au contraire un pan entier de son roman en quelques mots. Comment une Mme Verdurin, qui n’a pas plus de distinction ni de quartiers qu’une mercière de Labiche, va-t-elle pouvoir devenir princesse de Guermantes?
Une thématique saint-simonienne typique. Proust, grand emprunteur, mais emprunteur de génie, doit beaucoup à Saint-Simon (tout comme au Journal des Goncourt).
On a oublié de demander à Staphyloclopine si elle a lu Saint-Simon et les Goncourt.

D. dit: 19 juin 2019 à 15h38

Chatou est sympathique et puis comme dans Chaville il y a chat.
Jean-Marie Drot habitait Chatou.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 15h40

Oui c’est sympa Chatou, le haut surtout (excellente salle des ventes), moins le bas, le long de la Seine, à cause de cette voie à grande circulation de merde.

Ed dit: 19 juin 2019 à 15h43

« extraire un passage de Proust constitue nécessairement toujours une violence,… dans la paresse de la lecture égoîste et flottante, on souligne un émoi qui vous touche… mais quand on le rapporte icite, l’extrait se fane instantanément, on le sait bien »

Absolument pas d’accord. Tout d’abord, ce qui est égoisite a par essence une portée universelle (c’est le fameux principe de probabilité universelle de sentiments individuels). Ensuite, quand je lis des extraits de Proust ici, postés par certains commentateurs, jamais ils ne se fânent, mais gardent au contraire toute leur puissance s’ils sont cités a propos.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 15h43

Et alii, sur votre lien, son travail créatif rappelle des queues de Marsupulami. A mes yeux, c’est assez moche et pur divertissement et encore, existe t il une dimension métaphysique à ces artifices, comment les lire, les comprendre?

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 15h47

A Rueil, il y avait une auberge, le long de la Seine, où j’allais de temps en temps autrefois. C’est là qu’avaient été tournées dans un éléphant ça trompe énormément toutes les scènes de tennis et la fameuse où sont révélées les mœurs du personnage incarné par Claude Brasseur. Je ne sais pas si ça existe encore.

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 15h51

A propos de recettes de cuisine, voilà un livre qui promet d’être intéressant. L’andouille de Guéméné, c’est intéressant, c’est breton, et ça doit certainement plaire à notre chef PaulEdel, dans son exil (par force). Mais il ne faut pas en rester là, il faut s’ouvrir au monde et à l’histoire. On sait par Pétrone et son Satiricon, avec le festin de Trimalchion que Fellini avait filmé avec tant d’appétit, que les Romains de l’Antiquité étaient fous de bouffe spectaculaire et délicieuse. Ce nouveau livre lève un voile sur cette tradition perdue :

Martine QUINOT MURACCIOLE
Rome côté cuisines
« Avec ce livre, goûtez à la saveur de Rome ! Humez ses arômes et sentez combien la cuisine était un lieu, une pratique, un art de vivre, un partage qui permettent de comprendre, de connaître la culture et le devenir d’un peuple. »

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 15h53

Au fait, Ed, vous ne nous avez pas dit si vous acceptiez de devenir secrétaire du club des andouilles ? Vous avez peur de faire pléonasme ? Soyez sans crainte, vous saurez trouver votre place, et on ne vous mangera pas ! Mais interdiction d’émasculer le pauvre Dr Müller !!!

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 15h58

Dans le film de Fellini, le clou était le festin de Trimalchion. Hélas, je ne l’ai jamais vu sur grand écran. Cela devait en jeter ! Pourquoi ne repasse-t-on jamais ce film ? Qui était aussi, d’un autre côté, très symptomatique des années stupre, les années 70. Ce n’est pas une référence morale. Toute une génération a été élevé comme ça, et voyez ce que ça donne aujourd’hui : un Sarkozy qui passe devant le juge et risque la prison. Mon Dieu !

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 16h00

Vous nous avez dit ce que vous mangiez ce soir, D ? Pour moi, ce sera des concombres à la bulgare. Cela m’a l’air délicieux. C’est blanc et savoureux.

renato dit: 19 juin 2019 à 16h00

« On se souviendra qu’un collectionneur comme Pierre Lévy n’a jamais marchandé après guerre son soutien à Derain. »

Et on se rappellera de l’indéfectible soutien dont profita Heidegger de la part de Char — fortune d’H. en France —.

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 16h02

Il faudrait que je rachète le Satiricon, pour le relire. En latin, c’était somptueux. Une langue très raffiné, délicate et colorée. Pétrone était un grand artiste.

D. dit: 19 juin 2019 à 16h03

Sarkozy est bien mal en point.
Il sera le premier président à passer en correctionnelle.
Et évidemment tout ça profite à Macron.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 16h03

Le premier problème que pose le roman encyclopédique de Proust, ce sont les lectures encyclopédiques qu’il exige. Sans ces lectures, La Recherche demeure perpétuellement à demi fermée à son lecteur. J’ai dit récemment que Proust est un écrivain qui se transmet plutôt qu’autre chose -pour parler comme Claudel-, encore faut-il que ce ne soit pas par n’importe qui. Il faut aussi le commencer très jeune, et y montrer une volonté de fer, comme pour l’apprentissage du violon, étant donnés les efforts, les lectures, et le travail invraisemblable qu’il exige. Sinon on s’en fait l’idée complètement absurde et ridicule d’une Staphyloclopine, ou que se construisent actuellement une Laide ou une Gigi sous nos yeux,- exactement celle que peuvent se faire du règne de louis XIV ou Louis XVI les malheureux illettrés qui visitent Versailles au pas de course.

D dit: 19 juin 2019 à 16h05

Vous pouvez le faire une version latine de votre 18:00, Delaporte ? Et je vous répondrai dans la même langue.

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 16h06

Aux Belles Lettres, ils doivent avoir Pétrone en bilingue, une bonne occasion de me remettre au latin. Un autre grand génie, c’était saint Augustin dont le latin était baroque, somptueux aussi. Deux tomes aux Belles Lettres, traduit par un maître, Labriolle.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 16h15

D, il était éliminé de toutes façons et vous oubliez que NS est reçu à l’Elysee , en visiteur du soir ou pas, il accompagnait le president dans la region de Wauquiez, tres heureux sur l’image.

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 16h30

Dans le Canard enchaîné de ce mercredi, une critique mi-figue mi-raisin de Galilée à la Comédie Française. L’auteur parle surtout du contexte historique de la pièce. On sent qu’il n’a pas été fasciné par cette mise en scène. Je rappelle que la Comédie Française est un théâtre qui produit parfois de belles mises en scène, mais où le spectateur est accueilli comme une merde. C’est donc une épreuve humaine effroyable que d’accéder à ce spectacle, qui vous sera gâché par un accueil méprisant et presque assassin.

christiane dit: 19 juin 2019 à 16h33

@Bérénice dit: 19 juin 2019 à 16 h 27 min
J’ai eu raison d’attendre un peu puisque vous faites vous-même la réponse : « A y repenser, c’est le rêve de sa fille, elle aimerait que son père écrive sur Orwell. Le manuscrit qu’elle vole traite d’astrophysique ou d’astronomie. »
Sauf qu’il ne s’agit pas d’Orwell mais de H.G. Wells (bien des années avant, Sammler l’avait fréquenté). « En 1939, il avait emporté ses notes en Pologne dans l’espoir d’avoir le temps de rédiger sa biographie. A ce moment-là le pays avait explosé. »
Wells écrivait fantasmait sur la lune, et avait écrit un roman fantastique La Machine à explorer le temps dans les années 1900 et dans son manuscrit le docteur Lal se passionne aussi pour la lune, y imagine la migration de l’humanité dans son manuscrit : « L’avenir de la lune ». Shula avait donc… « emprunté » ce manuscrit pour inciter son père à terminer cette biographie. Puis c’est la succession de gags : manuscrit et Shula disparus puis retrouvés. Manuscrit photocopié et mis en sûreté par Shula dans une consigne de la gare. Manuscrit qu’on suppose retrouvé par le docteur Lal. Sammler très ennuyé par tout cela et avouera aux intéressés : « Aujourd’hui, mon intérêt pour Wells s’est épuisé. »
Mais cette anecdote permet de lire le grand monologue De Sammler. Ses pensées sur Dieu sont assez remarquables : « Je constatais que la mort n’impressionnait pas Dieu. L’enfer, c’était son indifférence. Mais l’incapacité à expliquer n’est pas une raison pour ne pas croire. » (p.308) et donne accès à son portrait : « Quant à ce que Sammler était, avec quelques altérations. Un humain parvenu au point où il tente de s’affranchir de la condition humaine. […] réclamant d’être libéré de l’attention de Dieu. […] Qu’on me laisse tranquille. »

Delaporte dit: 19 juin 2019 à 16h38

Aussi lamentable soit-il, Chevillard n’est pas dénué d’humour, mais il en fait avec ses pieds. Il ne sait pas écrire avec ses mains, héla :

« L’Association des Amis d’Eric Chevillard a pu entrer en contact avec la mère de l’écrivain qui a promis de rechercher dans les cartons abandonnés par celui-ci d’éventuels textes de jeunesse inédits. Celle-ci a déjà mis la main sur un Poème à ma poule Caquette que la rédaction du Bulletin de l’Association des Amis d’Eric Chevillard réunie en assemblée générale (j’y étais en tout cas) a cependant résolu de ne pas publier pour des raisons qui n’ont pas été rendues publiques. »

MC dit: 19 juin 2019 à 16h40

17h 22: On doit à Turquin d’avoir retrouvé La Françoise Romaine de Poussin dans une église belge. ce n’est pas le premier venu pour le coup d’oeil. et le Caravage incriminé est extrêmement bien peint.
Il ne me semble pas que Derain, Pierre Lévy , Heidegger, et Char,sur l’ oeuvre duquel on se fait à mon sens beaucoup d’illusion, jouent dans la meme cour…On ne demande pas à Heidegger d’orner, ni à Char de charmer. le contraire se saurait. Reparait ici la vieille technique de l’amalgame.
MC

William Legrand dit: 19 juin 2019 à 16h46

c’est bien, cricri, tu commences enfin à TE comprendres, tas mis l’temps à mille temps mais presque prête pour une partouze

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 16h48

A propos, Assouline, on me demande ce que vaut le restaurant de la rue de Valois, au pied du ministère de la culture, où vous étiez la semaine dernière. J’y suis allé une fois mais n’en ai pas grand souvenir.
(Ma femme, qui vient juste me dire vous y avoir vu ajoute : Il était en vitrine mais il n’y avait pas le prix. Quel esprit…).

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 16h53

Pour la Françoise romaine, je ne discute pas, mais ce Caravage, même s’il reprend l’univers de Caravage me semble plutôt un pastiche.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 17h01

Christiane, oui j’ai fait part de la confusion entre les deux auteurs, Orwell et HG Welles qui ont chacun décrit entre autres récidivistes et fonctionnements totalitaires. Je ne pense pas que ce soit un hasard si Wells est present dans ce livre. Merci de vos longues explanations. Lisez vous l’ensemble des autres commentaires,?

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 17h04

Je le trouve un peu détendu de la calotte, l’abbė, le Court; son discours de la methode consiste à amoindrir les exploits d’un artiste nazi , pour mieux faire ressortir son antisémitisme , tres XVIeme. Et il veut s’approprier au nom d »un nationalisme identitaire un soit-disant tableau de le Caravage. Un pauvre gars. Court, pas le Caravage.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 17h08

Christiane, vous ne devriez pas raconter les livres , donner envie de les lire suffit. Je precise que je l’ai lu récemment, je confonds toujours Orwell et HG Wells.

renato dit: 19 juin 2019 à 17h09

On ne fera pas de comparaisons entre les compromissions, mais ce n’est certainement pas amalgamer si on songe à la qualité de la compromission d’Heidegger. Cela dit, indépendamment de la valeur de l’œuvre de Char, il faudra donner un sens à la relation Char-Heidegger — sans tomber dans la banalité. Quant à la question Nolde, cette découverte d’un journaliste du Monde me laisse sans mots, car c’était un fait connu — enfin, connu par ceux qui connaissent l’histoire de l’art du XXe siècle…

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 17h10

Pour faire suite à la pétition d’une bande de branleurs, concernant l’epreuve de français au bac 2019, séries S et ES, une etude de l’OCDE est parue ce jour. Elle montre que le mammouth , bien que motivé, est en grande partie incompétent. Oui, monsieur.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 17h16

Vous vous encanaillez, MS, quel est ce langage de chartier , on y perçoit une assurance décontractée un peu masculine qui jure avec votre tenue toujours irréprochable.

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 17h17

« vous ne devriez pas raconter les livres »

C’est le problème des lecteurs sans esprit, et en particulier celui de la pauvre Laide et de ses inutiles quiches de lecture. Ils sont sous le coup d’une histoire qu’il régurgitent comme on vomit après boire (j’imagine la chose, ça ne m’arrive jamais), et puis plus rien, plus un atome de matière grise ne s’éveille : un désert, une face de la lune, l’encéphalogramme plat du ministre de l’intérieur.

(En ce moment, au lit, nous nous lisons Marivaux. Quel pied… devriez essayer.)

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 17h19

Le langage de charretier, il me semble qu’il etait surtout l’apanage d’un messie que beaucoup de nolife ici, essayent en vain de faire passer pour un saint 🤣

Janssen J-J dit: 19 juin 2019 à 17h22

Nicolas Sarkozy et la princesse de Cleeveland à la Lanterne. & ce pauvre Joyce… qui n’avait pas eu le temps de le pratiquer depuis sa plus tendre enfance, quel dommage qu’il soit passé à côté. Prenait pourtant son temps pour visiter le Château de V. – Caravagesques. – Stammler, une planète médusée. – L’heure (catholique) du gin tonic et des gaines de pistache. Orageux. – L’âne culotte suint. – A la manière de l’époux de Mme Verdurin qui se devait de respecter Madame veillant constamment au grain de ses effets. Monsieur avait en retour à se pâmer de ses bons mots et si grande intelligence de l’architecture de l’ouvrage. – Nous aimions tous le haut Chatou du Brion, moins le bas, à la vérité plus populardisant. Et Saint Nom la Bretèche, plus encore. – De surcroît, il aurait fallu.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 17h22

Un négationniste s’exprime en pur franssais, à 17h12, et cela ne dérange plus personne ici.
Drôle de zoo.

christiane dit: 19 juin 2019 à 17h24

@MC dit: 19 juin 2019 à 17 h 12 min
Heureuse de vous lire M.Court.
PETITE MISE AU POINT :
lors de l’expo de Nolde au Grand Palais en 2008/2009, (organisée par la Réunion des musées nationaux et la Communauté d’agglomération de Montpellier, musée Fabre où elle avait été présentée du 7 février au 24 mai 2009), Nolde était présenté comme une des figures majeures de l’expressionnisme allemand, donnant une large place aux peintures religieuses dominées par l’immense polyptyque de La Vie du Christ (1911-1912), placé au cœur de l’exposition exceptionnellement prêté par la fondation de Seebüll, considérée une révélation à l’égal d’un Georges Rouault.

(Ce chef-d’œuvre était placé au centre d’une l’exposition d’art dégénéré, en Allemagne, orchestrée en 1937 par les nazis, il était surmonté de cette pancarte : «Des barbouilleurs psychopathes et des juifs affairistes ont fait passer des peintures monstrueuses, des pamphlets sculptés pour des manifestations de la religiosité allemande et en ont tiré de l’argent.» )

En 2009, c’était la première rétrospective en France. Exposition ambitieuse rendant hommage à « une grande figure de l’art moderne » et réunissant quatre-vingt dix peintures et soixante-dix aquarelles, gravures et dessins….
Dans l’expo on pouvait lire sur un panneau : « Nolde qui pensait incarner l’esprit allemand dans la peinture moderne, fut cependant fort maltraité lors de l’arrivée des nazis au pouvoir. Son adhésion au Parti national socialiste en 1934, ne lui épargna pas d’être publiquement diffamé et de figurer parmi les artistes « dégénérés » lors de l’exposition de 1937.
Le vieil homme, âgé de 70 ans, refusa cependant de se soumettre aux diktats esthétiques du régime et fut frappé, en 1941, d’une interdiction totale de peindre.
Reclus à Seebüll, il produisit alors clandestinement un millier de petites aquarelles, ces émouvantes «images non peintes» ( dont certaines étaient exposées au Grand Palais.) La reconnaissance internationale ne tarda pas après-guerre, et « Nolde fut consacré de son vivant comme l’un des artistes les plus importants de son temps. »

Bien loin de ce procès qu’on lui fait aujourd’hui, répercuté par l’article de Philippe Dagen sur Le Monde du mardi 18 juin 2019, l’œuvre de Nolde reste remarquable par ses extraordinaires accords colorés, ses portraits, ses paysages.

Et je ne suis pas du tout contrariée que Paul Edel ait publié sur ce fil, le commentaire que j’avais écrit en septembre 2008 sur son blog. Il n’a rien d' »ignominieux » comme le suggère, naturellement, l’odieuse sasseur qui en profite pour effacer le temps écoulé – 11 ans – entre septembre 2008 et les révélations affichées (lettre datant de décembre 1938 adressée à Otto Dietrich, chef du service de presse du IIIe Reich, échange de lettres entre Nolde et son épouse Ada ) dans cette expo qui se tient à Berlin jusqu’au 15 août 2019 : « Emil Nolde, une légende allemande : l’artiste durant le IIIe Reich. »

Dans cet article on peut lire ces lignes : « Qu’il soit alors persécuté ne fait aucun doute. Persécuté comme George Grosz qui a émigré à New York ; comme Max Beckmann, qui se réfugie à Amsterdam ; comme Otto Dix qui se retire près de la frontière suisse ; comme Kirchner, qui se suicide en juin 1938 »
Mais ajoute le journaliste : « Il tente de se sauver en se déclarant vieil antisémite et en sollicitant le soutien de Goebbels. »
L’article rappelle qu' »exonéré de tout reproche en août 1946, il reçut, grand vieillard digne, honneurs, médailles et prix et que ses funérailles furent presque nationales. »
La parution en 1968 de La leçon d’allemand de Siedfried Lenz, « Beau roman qui achève le processus » est également rappelée.

Conclusion du journaliste qui apparemment a visité l’exposition : « Cinquante ans après, celle-ci ne tient plus. Il y a toujours le Nolde de Die Brücke, du voyage dans les mers du Sud et des tableaux à la puissance chromatique et psychique irrésistible. Et il y a Nolde le déshonoré. »

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 17h24

Le plus beau reste la vallée de Chevreuse. Je l’ai traversée en voiture il y a quelques jours, avec des coins si magnifiques qu’on a l’impression de rêver.

Bérénice dit: 19 juin 2019 à 17h27

Charretier. Merci, je mourrais moins illetree. J’ai parfois l’impression que vous êtes sous influence et que votre style prend les couleurs d’un autre qui viendrait de prendre congé. Un vocabulaire d’emprunt qui vous aura imprimée, fortifiée d’un manière un peu virile de façon ponctuelle. Si c’est durable et définitif, si cela vous est propre, pardonnez , je me serai trompée.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 17h28

Le plus fort c’est quand même Me Dupond-Moretti, il a presque reussi à sauver son « client » en faisant passer deux acharnés du PNF pour des agitateurs de la vindicte populaire. Espérons toutefois que la justice passera, malgré le talent indéniable de ce tribun.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 17h37

Bien sûr phil, surtout si vous avez quelques picon-bière dans le nez, comme d’habitude.

Marie Sasseur dit: 19 juin 2019 à 17h42

Je garde un souvenir très très ému de Blanche-neige, phil.
A deguster entre rothiens.

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