Philip Roth, discours de la méthode
Rien de tel qu’un écrivain qui a annoncé sa retraite de son vivant pour publier ensuite à titre posthume. Des inédits et des quasi. Ainsi nomme-t-on ce qui est paru dans sa langue mais pas dans la nôtre. Ainsi, avec Pourquoi écrire ? (Why write ? traduit de l’anglais/Etats-Unis, par Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun, 630 pages, 10,80 euros, Folio), Philip Roth nous revient tout sourire un an après sa mort. C’est un peu sa vie mais surtout son œuvre, modes d’emploi. Avec de larges échappées du côtés de celles des autres (Primo Levi, Aharon Appelfeld, Ivan Klima, Edna O’Brien, Milan Kundera, Mary McCarthy, Isaac Bashevis Singer). Il s’agit donc d’un recueil d’articles, de préfaces, de conférences, d’interviews. D’outre-tombe, on peut tout se permettre et c’est tant mieux. A vrai dire, les trois quarts du livre nous étaient déjà connus depuis l’édition de Parlons travail (2004). Cent cinquante pages ont été rajoutées dans cette édition de poche sous le titre « Explications », là est la nouveauté.
Le risque de ce genre d’entreprises, surtout avec des auteurs aussi populaires et répandus, c’est le sentiment de déjà-lu (non, il n’est pas un écrivain juif mais un Américain qui écrit, même si, difficile de ne pas le remarquer, le mot « juif » apparaît quatre fois dès la première page de sa préface… oui, il n’y aura plus de lecteurs littéraires dans les vingt prochaines années etc), de la redite, du disque rayé. Encore qu’avec Roth, on en redemande car il sait redéployer sa pensée en donnant l’illusion de la nouveauté par la variante de l’argumentation. Ainsi, lorsqu’il répète sa profession de foi : un écrivain, c’est sa langue et lui demeurera à jamais un natif de la langue anglaise dût-elle être mâtinée d’américanismes, de newarkismes, de yiddishismes. Or c’est justement en assistant à une conversation entre Saul Bellow et Aharon Appelfeld en yiddish dans un restaurant de Cambridge, Massachusetts (ce qui nous vaut des pages d’une sensibilité inoubliable) qu’il comprend pourquoi il n’est pas et ne sera jamais tout à fait comme eux. Durant tout le dîner, il les a observés se métamorphoser, reprendre chacun possession d’ « une dimension de lui-même jusque là inactive », se réapproprier leur part d’enfance la plus enfouie, reprendre contact avec le monde englouti de leurs parents, modifier paroles, gestuelle, attitudes, comme si ces grands jongleurs de mots accédaient pour la première fois à l’indicible en retrouvant un frère inconnu. Roth se tint silencieux, coi, ébloui par leur envolée et comprit enfin pourquoi contrairement à eux, lui qui était né américain de parents nés américains, vivait depuis sa naissance et vivrait jusqu’à sa mort « sous l’enchantement de cette langue-là » et d’aucune autre. L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain, une langue dont il ne peut s’extraire mais qu’il aura vécue malgré tout comme la plus douce des captivités.
« Si on m’enlevait cette langue, je sombrerais dans l’obscurité mentale »
Les écrivains à l’œuvre desquels il s’est nourri adolescent sont ces Américains qui lui permettaient de s’échapper du New Jersey pour partir à la découverte de l’Amérique, les Théodore Dreiser, Sherwood Anderson, Sinclair Lewis, Thomas Wolfe, Erskine Caldwell, chacun dans un Etat différent. Cette nourriture lui aura permis de se dire « un Américain libre et irrécusable », concerné au plus profond par les mœurs, la vie quotidienne et le passé de son pays et comme « possédé » par la richesse de sa langue maternelle. Un écrivain, c’est un artiste – et ce n’est pas nécessairement un label de qualité quand bien même cela sonnerait-il ainsi, il peut y en avoir d’exécrables. Sa vocation lui impose de ne jamais montrer le travail, l’effort. Or ce qu’il y a de passionnant dans cet exercice du Pourquoi-écrire ?, que l’on peut entendre comme un comment-j’ai-écrit-certains-de-mes-livres, c’est qu’il ouvre grand les portes de la fabrique, celle où le roman, ses situations, ses personnages, ses contradictions, ses doutes et sa logique interne s’inventent. Non pour livrer des trucs et des recettes (il n’y en a pas), mais pour dévoiler un peu comme ça se passe lorsqu’on ignore soi-même ce qui se passe une fois qu’une page semble fin tenir debout. C’est d’autant plus passionnant lorsqu’on est familier de l’œuvre de cet auteur, qu’on a lu presque tous ses livres ; alors, l’air de rien, le délicieux sentiment nait qu’un ami vous chuchote ses secrets à l’oreille.
Il y dit explicitement des choses suggérées autrefois implicitement avec sa malice coutumière de romancier qui n’a d’autre idéologie que le mentir-vrai. Il prétend que vingt-sept de ses trente et un livres sont des œuvres d’imagination. Encore faudrait-il préciser les contours de celle-ci chez ce type de créateur.
« Me voilà, débarrassé des déguisements et des inventions et des artifices du roman. Me voilà sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m’ont donné toute la liberté d’imaginer dont j’avais besoin pour écrire des romans » prétend-il en liminaire.
Il ne faut pas attendre de scoop ou de révélations de ce genre de livre (encore que les pages sur un prof qui l’a marqué lorsqu’il avait 12 ans et dont il fit bien plus tard le modèle du personnage majeur de J’ai épousé un communiste, 2001, sont étonnantes). Du moins sont-elles subtiles, voire subliminales, et ce n’est pas plus mal. Tout écrivain écrivant par rapport à son secret, lorsqu’il sort de l’ambiguïté, c’est souvent à ses dépens, Jean Paulhan disait quelque chose comme ça. La déconstruction de ses romans par l’auteur même vaut tous les ateliers d’écriture tant Roth est lucide, sincère, transparent dans son discours de la méthode. Il y a des pages fortes sur ce qui l’a mené à sa surprenante uchronie du Complot contre l’Amérique (2006, Gallimard puis Folio comme toute son oeuvre) dans laquelle il imaginait l’aviateur suprémaciste blanc Charles Lindbergh en président des Etats-Unis, une élection vue du point de vue de la famille de l’auteur. Quant à sa fameuse lettre ouverte aux administrateurs de Wikipédia, on ne la relit pas sans éclater de rire, d’autant qu’elle est publiée ici dans son intégralité pour la première fois. L’encyclopédie en ligne lui ayant consacré une longue notice comportant des erreurs et des contre-vérités (notamment sur sa supposée dépression nerveuse après Opération Shylock, 1995, sur son personnage récurrent Nathan Zuckerman ou sur l’homme qui lui aurait inspiré le héros de La Tache, 2002), il demanda à les rectifier mais se fit retoquer au motif qu’il n’était pas une source crédible ( !) et que des sources secondaires étaient nécessaires pour accréditer ses modifications- ce qui est déjà désopilant lorsqu’on sait que nombre de notices sont fabriquées par les intéressés ou leurs services à leur propre gloire (celle de Patrick Balkany concoctée par la mairie de Levallois, qui resta longtemps en ligne du temps de sa splendeur, était un modèle du genre).
Jusqu’à la fin, Roth aura payé sa dette à son père (« En tant que chroniqueur de cette ville (Newark), je n’ai fait que me hisser sur ses épaules, ») à Saul Bellow, le vrai patron plus encore que Faulkner (sa relecture des Aventures d’Augie March, de Herzog et d’autres et son analyse de l’appropriation de Chicago par son imaginaire est un modèle de critique littéraire). A la fin, recru de sensations littéraires, rassasié d’anecdotes édifiantes, on se demande s’il n’eut pas mieux valu intituler le recueil Pourquoi écrire. Sans point d’interrogation. Ce qui se fait lorsque la réponse est dans la question. Au soir de sa vie, Philip Roth redevenu exclusivement lecteur confessait lire essentiellement des livres sur l’histoire de l’Amérique au XIXème siècle. Il s’était aussi astreint à relire tout son œuvre pour voir si ça tenait encore. Et lorsqu’on lui demandait quel bilan il en dressait, il citait le légendaire boxeur Joe Louis (douze ans d’une gloire sans défaite, un titre de champion défendu vingt-six fois) qui, en pareille circonstance, concluait simplement :
« J’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais »
(« Philip Roth », « Saul Bellow » , « Joe Louis », photos D.R.)
2 439 Réponses pour Philip Roth, discours de la méthode
Ah ! quand on parle de comparer, on parle d’analyse, non de démangeons diverses et variée.
Allons, Pado, vous vous égarez.
Ne cherchez pas à fuir ka réalité : nous avons bien là une génération en partie dégénérée et nous en avons une bonne part de responsabilité. Même si ça vous déplaît c’est comme ça.
La vilaine teigne se met à l’heure du bac.
Elle distribue les bons et les mauvais points.
D. dit: 20 juin 2019 à 13 h 51 min
Pour faire court,
ça me déplait et ce n’est pas comme ça.
Vous vieillissez aigri, je vous ai connu plus allègre.
Seule l’œuvre est importante ? Non bien sûr. Seule la vie et la morale de l’artiste compte ? Non plus. Les deux vont ensemble et oui, c’est compliqué, inextricable, effrayant, inconfortable, difficile à supporter. Malaise. Les engagements politiques hasardeux et les déclarations ignobles devraient nous empêcher de lire Sartre (« tout anticommuniste est chien. ».), Aragon, Céline, Drieu la Rochelle , Malaparte, etc etc ?.. .oui, les écrivains sont parfois odieux, racistes, cinglés, dégoutants. Un jour l’écrivain met dans le mille sur la misère de l‘homme de la rue, voué au chômage et à l’exploitation ça donne un chef d’œuvre du « voyage au bout de la nuit », et patatras, incompréhensible, le lendemain, le même est dégoutant, abject, le même écrit des pamphlets terrifiants.
Dans le cas de Nolde, on découvre tardivement une correspondance antisémite et là, on expédie sur le bucher ses toiles. Regarder une vague peinte par Nolde fait de vous un complice de l’Holocauste, pas moins. Oui, tout ça est tragique, compliqué, navrant, mais de grâce, ne nous jetez pas( Hamlet et Sasseur, grandes figures humanistes jamais méprisantes) à la figure, le nazisme au complet, des milliers de morts juifs parce que je regarde une vague peinte par Nolde…
Oui, c’est comme ça, faut faire et ne pas transformer la peinture et la littérature en buchers. J’ajouterai que sur ce blog qu’il y a un détail charmant :Sasseur et Hamlet, grands experts en haute morale me traitent de nazi et d’antisémite, rien que ça, mais bien sûr, sous pseudonyme , quel courage et quelle morale exemplaire de la part de ces grands moralistes.. Les corbeaux croassent en toute impunité face à une modération inexistante.
la praxis du philosophe est autant complexe et lourde que celle du poète.
Cela dit, que les poètes sans épaisseur ne pardonnent pas Pound ça ce comprend
l’art de la polémique c’est de défendre ses idées et ses penchants rénateau..et les amalgames et les coups bas peuvent -et y sont surtout- son esthétique..c’est une toute autre affaire
sauf bon mots extraordinaires les liens n’y sont maintenant que rarement retenu par l’histoire..
les caractères ont aussi leur histoire
Les deux vont ensemble et oui, c’est compliqué, inextricable, effrayant, inconfortable, difficile à supporter. Malaise
le liens ne se fera -qu’aprés- jugement de l’oeuvre polo..sinon c’est dla gamelle froide pour historiens.
les esthètes ont leur tactique haussi..t’es pécho
Renato c’est pas le tout de brandir un petit bouquin de Umberto Eco, que vous n’avez même pas lu , pour tout viatique.
Votre « praxis » a vous fait bien rire.deux ou trois photos choppees sur un blog pour tout argument.
Comme tous ceux qui se gobergent de concepts et grands principes, pour finir par aller pleurer dans le tablier de papa, lol.
Il devient évident que, parmi les commentateurs, certains signataires s’insurgent dès lors qu’on rappelle les relations douteuses qu’un artiste (ou autre) a pu entretenir avec des régimes totalitaires, à l’instar de Philippe Dagen relativement à Emil Nolde. On pourrait finir par suspecter chez lesdits signataires une adhésion à ces régimes-là. Leur défense virulente des artistes incriminés consiste à blâmer l’accusateur (ici Philippe Dagen) ce qui équivaut à innocenter l’accusé (ici Emil Nolde) puisque, à leurs yeux, il n’y a simplement pas d’errements, encore moins coupables, dans la mesure où ils partagent ses convictions. La République des livres a parfois des aspects de nid d’aigle.
@Paul Edel dit: 20 juin 2019 à 13 h 55 min
J’apprécie.
Popaul impeccable, comme d’hab’
Ce n’est pas de ma faute, Sasseur, si vous êtes peu et mal informée ; mais bon, vu votre capacité d’insulte, inutile de continuer à vous lire. Bon voyage.
Leur défense virulente des artistes incriminés consiste à blâmer l’accusateur (ici Philippe Dagen) ce qui équivaut à innocenter l’accusé (ici Emil Nolde)
au moins pour ce coté ci du rhin
« L’action publique pour l’application de la peine s’éteint par la mort du prévenu, la prescription, l’amnistie, l’abrogation de la loi pénale et la chose jugée. »
Il ne s’agit pas d’absoudre Nolde, Alexia Neuhoff, mais de remettre le fait dans la juste perspective.
Pour ceux qui voudraient ouvrir d’autres perspectives, voir la correspondance Schönberg-Kandinsky, 1923, et éventuellement la lettre de Schönberg à Alma Mahler du 11 mai 1923.
Merci Renato, le fait est que je voyage tous les jours…
Et tenez, le hasard fait que today, je longe ce lac, qui aura été cette année une épreuve terrible pour quelques cancres, des qui finiront autodidactes, certainement.
A plus.
Martin Heidegger à René Char.
« […] en mémoire du grand ami Georges Braque. (Devant une lithographie pour Lettera amorosa La seule interprétation fidèle de son art, c’est l’artiste lui-même qui nous en fait don par l’accomplissement de son œuvre dans le presque rien du tout simple. […]
Avec mon salut amical
Votre
16 septembre 1963 »
p.791 Char dans l’atelier du poète (Quarto Gallimard). Édition établie par Marie-Claude Char.
(« C’est à l’initiative du philosophe allemand qu’un repas fut organisé entre eux en août 1955, bien qu’on ne sache pas exactement l’origine de l’intérêt de Martin Heidegger pour René Char. Interrogé sur les personnes qu’il souhaitait rencontrer lors de sa venue en France à cette date, il avait déclaré qu’il y en avait deux, René Char et Georges Braque. Ce repas fut chaleureux et initia une amitié d’une vingtaine d’années. […] Le philosophe rendit trois fois visite à René Char dans sa maison des Busclats à L’Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse, en 1966, 1968 et 1969. En 1964, à l’occasion des soixante-quinze ans de Martin Heidegger, René Char prononça à la radio un éloge de celui-ci – texte paru cette année-là chez GLM, intégré en 1971 dans Recherche de la base et du sommet*. De son côté, Martin Heidegger dédia en 1976 à René Char la traduction française (entre autres par Jean Beaufret) de son Acheminement vers la parole. »)
* ce texte apparaît dans les pages 734/735 du Pléiade Œuvres complètes de René Char
Aye. Maintenant ça râle sur l’intitulé de la question. Le « qu’en pensez-vous » concernant la critique de Balzac adressée à Hernani (« rien n’y est neuf ») serait trop vague et ne permettrait pas de « problematiser » le sujet.
Les corbeaux croassent en toute impunité face à une modération inexistante
pas dmoraline polo!..et pis tèrezoune a bien ldroit dmanger ses pruneaux..les conséquences sont minime au regard d’un élevage hindustriel
https://twitter.com/GPoPesie/status/1023864847979687936?s=19
Pas mal.
cricri elle balance à l’oberschtourmf lassouline..ça va pas spasser comme ça sacré nom
Apparemment certains bacheliers ont conclu que Balzac était jaloux. Ah mais si c’est bien argumenté, pourquoi pas.
Vedo à 11h31
Réponse:
« My brother reported that none of the political/antisemitism information was new, all had been laid out in an exhibition at the Städel in Frankfurt two or three years ago. Which raises the question why Merkel waited until now to remove the paintings from her office.
Mon frère m’avait prévenu qu’aucune des informations politique/ antisémites n’était innovante ; tout avait déjà été étalé au Städel, à Francfort il y a de cela deux ou trois ans.»
Ce qui nous conduit à nous demander pourquoi Angela Merkel a-t’elle autant attendu avant de décrocher les toiles de son bureau.
Ce qui nous conduit à nous demander pourquoi Angela Merkel a-t’elle autant attendu avant de décrocher les toiles de son bureau
tu fais un pti mot à saintesque dans une bouteille d’huile vide roz..tu balances..loin..pas à lassouline attation..pis tu te promène le long dla plage comme tèrezoune..sans manger d’pruneaux sinon tu srais qu’une copieuse
« Apparemment certains bacheliers ont conclu que Balzac était jaloux. Ah mais si c’est bien argumenté, pourquoi pas. »
Oui, mais si ça ne correspond pas avec la vérité historique ? La question demandait plus de rigueur. C’était tout son intérêt.
Bonjour Rose,
J’avais fait un copier-coller de l’échange sur Nolde par manque de temps. Je n’en ai guère plus en général, mais comme vous avez pris la peine de traduire le début, et aussi pour répondre à la demande de Christiane, j’ai fait passer le texte sur google/translate (qui est souvent correct) en changeant quelques mots. Votre traduction est bien sûr meilleure que celle de Google et je la recopie pour mémoire. Je peux ajouter que cette exposition contenait pas mal de copies.
Tout ceci non pas pour prendre quelque position qque ce soit. Ces questions ne sont pas simple, bien évidemment. Pour prendre des positions, il y a suffisamment de sujets dans l’actualité.
Y suis allé aujourd’hui. N’ai pas aimé, cela a été construit en vue de l’autopromotion de l’individu qui a pu accéder aux nouveaux documents. En égard au contexte, rien de surprenant à mes yeux, sauf sans doute plus d’antisémitisme que ce à quoi je m’attendais, même cela. L’exposition n’a aucun objectif artistique, pas du tout, et pas grande valeur. Les toiles ont été choisies pour convaincre, au sujet du thème retenu, et pas Nolde, l’artiste en évolution.
Réponse:
«Mon frère a déclaré qu’aucune des informations politiques / antisémites n’était nouvelle, toutes avaient été présentées lors d’une exposition au Städel de Francfort il y a deux ou trois ans. Ce qui soulève la question de savoir pourquoi Merkel a attendu jusqu’à maintenant pour retirer les peintures de son bureau. Frankfurter avait un article «Die Bilder konnten nicht gleichgeschaltet werden». Un problème avec Nolde est que sa perception est déformée par le roman de Siegfried Lenz, Deutschstunde (qui est d’ailleurs un grand roman). Lorsque le roman est sorti, le peintre dans le roman a été identifié avec Nolde, mais il est maintenant clair que Nolde n’a jamais été autant une victime que ce peintre et n’a jamais été aussi loin du régime que ce peintre. Tout cela a encore été compliqué par la découverte que Lenz, comme Grass, avait été impliqué dans la jeunesse avec les nazis, ce qui soulève la question de savoir si nous devrions considérer Deutschstunde comme un mauvais roman. »
Une addition:
»Vendredi après-midi, nous avons vu l’exposition Nolde. Votre commentaire qu’il n’explique pas assez sur son art est très juste. On aurait pu faire remarquer que les peintures «Viking» des années 1930 étaient assez faibles et se demander pourquoi les peintures antérieures (et ultérieures) sur d’autres sujets étaient bien meilleures. L’exposition donne de nombreuses preuves de son nationalisme, de son antisémitisme et de son enthousiasme déclaré pour Hitler, mais elle n’en dit pas davantage sur les raisons de ces attitudes. La seule allusion est la référence à son conflit avec Liebermann et ailleurs son antipathie envers Pechstein. Il y a de nombreuses preuves qu’il était un egomaniaque, alors devrions-nous en conclure que l’incapacité de tolérer d’autres peintres, juifs ou présumés juifs, était le facteur majeur? Et quelle était la relation entre son égocentrisme et son art? Parmi les peintures expressionnistes, ses peintures se distinguent par l’intensité et l’agressivité des couleurs, la dureté des lignes et l’expressivité émotionnelle des visages; le premier rappelle Van Gogh, les deuxième et troisième Gauguin, tous deux également très égocentriques. »
Stériles polémiques bien à part, Primo Levi lecteur de Konrad Lorenz tout en sachant que l’éthologue avait cru au nazisme — y adhéra en 1938 et en 40 sera nommé professeur à l’université de Königsberg, où il occupa la chaire d’Emmanuel Kant — ; qu’il fut aussi eugéniste et membre du département de politique raciale. En occasion de la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l’Allemagne, dans une lettre il écrit : « Du pur point de vue biologique de la race, c’est un désastre de voir les deux meilleurs peuples germaniques du monde se faire la guerre pendant que les races non-blanches, noire, jaune, juive et mélangées restent là en se frottant les mains ». Donc, Primo Levi lecteur de Konrad Lorenz.
J’ajoute, pour les non-germanophones, que le titre de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, « Die Bilder konnten nicht gleichgeschaltet werden » est une allusion transparente et sarcastique à la politique de mise au pas (« Gleichschaltung ») du régime nazi. Les tableaux de Nolde accrochés dans le bureau de Mme Merkel ne convenait plus au politiquement correct du temps présent.
Philippe Zdar du groupe Cassius est décédé la nuit dernière. Tombé accidentellement d’un immeuble parisien, il rejoint le très respecté DJ Mehdi à la mort similaire. Bon sang mais qu’est-ce qu’ils bran.lent, tous, du haut de leurs grands immeubles ? Cassius est venu mixer au Art Rock 2017. Au bout de 10 minutes de danse et après un constat de forte proportion de gens sous exta parmi le public, nous sommes rentrés au bercail. Non franchement, la musique électronique, j’aime beaucoup, mais à petite dose.
renato dit: 20 juin 2019 à 14 h 19 min
Je n’utiliserais pas le mot « absoudre » qui relève du vocabulaire théologique, pas davantage dans l’usage impropre qu’il en est fait en droit. Il ne s’agit ni de pardonner (une faute, un péché), ni de déclarer innocent ou acquitter. Il me semble qu’on ne puisse dégager de sa responsabilité un individu dont les compromissions avec pareil régime politique sont avérées. Ce qui n’empêche pas, par ailleurs, de garder intacte l’admiration que l’on peut avoir pour ses oeuvres.
« Ce qui n’empêche pas, par ailleurs, de garder intacte l’admiration que l’on peut avoir pour ses oeuvres. »
Bien à part le mot « absurde » dont n’admet l’usage abusif, nous sommes d’accord.
Pardon : n’admet > J’admet
Rose, Vedo, Alexia,
c’est important de vous lire tous à ce point du débat. Non, Alexia, je ne « m’insurge pas du rappel des relations douteuses de Nolde avec ce régime nazi ». J’avais juste été étonnée, attristée par le contenu et le ton de l’article de Dagen, restant sur une mémoire ancienne de l’expo vue et aimée en septembre 2008.
Dans la conversation transmise par Vedo comme dans les remarques de Paul Edel, il apparait effectivement qu’il y a eu trop de confusion entre le roman de Lenz et cette période de la vie de Nolde.
Renato et Paul ont parfaitement réagi.
Bouguereau, je ne sais… Excusez-moi mais je ne comprends pas toujours votre langage et je ne sais comment traduire vos exclamations et ces mots de l’entre-deux.
Riche débat.
Mais tout cela n’excuse en rien les insultes et insinuations vulgaires et graves de sasseur.
Je me demande comment on peut tomber accidentellement d’un immeuble parisien, les fenêtres etant équipées de garde-corps.
Sauf à monter sur un escabeau pour faire le haut des vitres ou un truc similaire.
Alors pour DJ Mehdi, un sol en plexiglas s’est effondré…C’est pas très clair tout ça. Tant de mystères…
@ rdl, je n’arrive pas à comprendre de quoi on parle à propos de ce nolde, qui est-ce ? A quel moment PA a-t-il parlé cet auteur ? S’il ne l’a pas fait, peut-on me petit rappeler, merci, je n’ai pas le temps de remonter la pente, hélas. Et puis, il y a cette affaire d’Andrée Chédid.
J’ai quen même retrouvé l’origine de la fuite dans la tache, elle provint d’une prof de géo, un des collègues de coleman silk, mais sais plus trop laquelle de Smoky Hollenbeck, Gertraud Hauptman, Delphine Rioux ou Herb Keble ?… C’est un détail, je pense, qui n’enlève rien à la profondeur de ce romann, le mielleur de la trilogie US. Me souviens qu’Alain Finkielkraut n’en avait pas correctement rendu compte, mavait semblé l’avoir trop lorgné par son habituel petit bout.
@erdéliens concernés, je pense qu’il faut garder espoir.., on vient d’apprendre comment mieux prévenir l’adénocarcinome du pancréas…. Tout n’est donc pas perdu d’avance, la médecine pour les riches cancéreux peut encore offrir de bons espoirs de survie. Bien à vous. Amitiés.
Je n’utiliserais pas le mot « absoudre » qui relève du vocabulaire théologique, pas davantage dans l’usage impropre qu’il en est fait en droit
..les mots ne sont pas à tes prêtres que tu saluras respectueusement de ma part nonobstant..quel est le délit? « -qui- » veux tu juger ? pour quel bénéfice de justice ? qui sont les plaignants ? etc..tes ‘raisons’ plutôt que le droit des hommes..je ne te ferais pas l’affront de te dire ta théologie
« Ce qui n’empêche pas, par ailleurs, de garder intacte l’admiration que l’on peut avoir pour ses oeuvres. »
Bien à part le mot « absurde » dont n’admet l’usage abusif, nous sommes d’accord
c’est là qu’évidemment polo a tout ses droits..l’objet d’admiration tant débatu telemnt défini qu’a la fin peut être accordé presque admis etc par la communauté des pairs viavnat..il reste l’assentiment hindividuel..le sien..et si on est pas un jean foute de suiveur de merde..on est bien jusqu’au cou dans le cas de conscience -esthétique-?..de lard ou du cochon à polo..donc elle ne peut pas être « hintact » bande de gougniafiés
il n’y a pas d’ailleurs..il a des moments différents
@ Paul Edel
« Seule l’œuvre est importante ? Non bien sûr. Seule la vie et la morale de l’artiste compte ? Non plus. Les deux vont ensemble et oui, c’est compliqué, inextricable, effrayant, inconfortable, difficile à supporter. Malaise. »
Étrange concession aux nuls dont la seule façon d’exister est de se la péter en émettant des jugements moraux sur l’eouvre des grands créateurs qui ont commis des délits et des crimes. Comment un romancier peut nier l’évidence que seule l’oeuvre est importante? Au nom de quel principe artistique pourrait-on juger une oeuvre d’art selon la morale de son auteur? Tu as si peu réfléchi sur ce qu’est l’Art? Tu ne sais pas encore que l’Art est autonome, que sa valeur ne dépend que de lui même? Depuis quand l’Art doit obéir à la Morale pour être génial? Tu as oublié les discussions à propos de ce thème au XIXe siècle? Avant de lire les grands classiques de la littérature tu étudies la vie et les opinions politiques de leurs auteurs pour savoir si tu dois aimer plus ou moins leurs oeuvres? La valeur d’un sonnet, d’une symphonie, d’un tableau, d’un roman, d’une statue peut dépendre de facteurs extérieurs à eux?
Par quelle magie étrange l’antisémitisme de Wagner ou la pédophilie criminelle de Schubert (qui couchait avec des gosses sachant qu’il avait la syphilis) diminueraient la beauté de leur musique? Si Wagner avait été philo-sémite et Schubert chaste, la musique qu’ils nous ont laissée nous paraîtrait encore plus belle? Si demain on apprend que Bach a été un assassin en série, ses oeuvres deviendraient tout d’un coup médiocres? Quelqu’un peut m’expliquer la connexion physique qu’il y aurait entre les opinions politiques ou le comportement d’un créateur et la qualité de ses oeuvres?
Oh ce que t’es métaphysique, Bouguereau.
Je suis impressionned.
Je m’demande même si t’es pas un extraterrestre, d’un seul coup. Comme La denrée, avec une combinaison moulante.
@@ rdl, je n’arrive pas à comprendre de quoi on parle à propos de ce nolde, qui est-ce ?
Moi non plus je ne comprends pas comment ce troll est enflé sur la rdl.
Pour un barbouilleur nazi, un pote à goebbels, qu’une s’évertue, avec acharnement, à vouloir faire passer ici pour un artiste du salon des refusés, et devant lesquelles barbouilles avec explication de texte fallacieuses, elle s’était littéralement extasiee, comme ste Thérèse.
Jusqu’a ce qu’un journaliste lui ouvre les yeux et qu’elle traite maintenant d’incompétent, dans son raisonnement de démente. Aidée en cela par un ou deux de la clique, nostalgiques du rommantiss scheuh.
Toujours leur cinéma.
@ D., pour info, parue dans le Pélerin magazine).
[Présidente de la FPDC (Fédération professionnelle du drone civil), Mariane Renaux estime que le marché du drone à usage professionnel est saturé et pas encore mature : on recense en effet 7000 opérateurs pour un parc de 13.000 drones et une quarantaine de constructeurs. Le marché est en train de changer de nature : le drone n’est plus un simple capteur d’images mais devient un outil au service d’un métier. Les ventes ont connu un tassement en 2018 et 2019, tandis que les acteurs sont en pleine phase de regroupement. Parmi les nombreuses applications des drones professionnels, la sécurité a le vent en poupe : elle est passé de 5% du total en 2015 à une prévision de 20% en 2020].
Si Wagner avait été philo-sémite et Schubert chaste, la musique qu’ils nous ont laissée nous paraîtrait encore plus belle?
..au moins on y pensrait pas..hévidemment quand qu’on est un espingoin lobotomisé négociant cqui lui reste de temps d’cerveau on est en gestion de guerre de pénurie pas popo..mais prends moi par exemple que yavé l’a donné au kilo..quand je lis polo et que je pense au litron de grappa..hou bonne clopine et l’hénormité de ses plugs..je mesure cque l’art dmande de souffrance et de sacrifice..et pis ta gueule dédé
Oh ce que t’es métaphysique, Bouguereau
c’est la puissance du c++ du ricard et du porc dédé!..comme dit dirphiloo yavé il a pas de samsung
Mariane Renaux estime que le marché du drone à usage professionnel est saturé et pas encore mature
oui tu dois en trouver sur le bon coin pour te carrer lgode dans lfion sans les main jj..pour l’huile tu dmandes a roz..elle a des prix
En vrac :
– mon bac français 73 ; un poème de Ponge. Serrer le texte m’ennuyait mais quel plaisir d’oser tenter un grand écart entre ce moraliste des choses et le moraliste des êtres , De La Fontaine.
– c’est passé inaperçu mais 600 pages de Roth pour seulement 10,80 euros, que demande le peuple.
– Cher M Assouline, toutes les uchronies sont à priori surprenantes, mais peut être pas celle-là . Quelle force imprécatrice dans Le complot contre l’Amérique ! C’est là sa qualité. A contrario l’amateur d’uchronie soulignera la faible déviance par rapport au réel. « Les choses y rentrent vite dans l’ordre ». D’autres uchronies noircissant le tableau des grandes épidémies de peste dépeindront un monde sans occident chrétien etc …
@ Schubert couchait avec des gosses sachant qu’il avait la syphilis.
Ah bon ?… mais c pire que flaubert, alhors ! C’est assez bizarre, Alain Corbin n’en a pas parlé dans son livre sur les miasmes ni Michelle Perrot dans le sien sur G. Sand, sauf erreur. Et encore moins Brigitte Massin ou Olivier Bellamy qui le connaissent encore mieux. Je me demande un peu si toussa, hein.
D’autres uchronies noircissant le tableau des grandes épidémies de peste dépeindront un monde sans occident chrétien etc …
..et qui est la cible marketting etc.
c’est passé inaperçu mais 600 pages de Roth pour seulement 10,80 euros, que demande le peuple
inaperçu..tu votes en marche
Je me demande un peu si toussa, hein
..c’est l’arlésienne des musicos biroute..pire que black..presque mort encore etc.
ça svoit qutes pas roquènerol comme lespinguoin lobotomisé
@ Sylvie Vartan : « toutes les uchronies sont à priori surprenantes »,
ah oui, GS, justement j’attendais un brin pour vous remercier d’avoir aiguillé la rdl (moi du moinsse) sur ‘la zone du dehors’. J’ai eu du mal en en sortir, mais en suis venu à bout…. Feux d’artifices de starwars à la force du destin, zim boum boum, hein !… Me suis dit que j’allions attendre un brin d’avoir d’abord encyclopédisé LRDTP, avant de revenir au futur du non dépassé de ‘la horde du contrevent’. Sinon, quid des « Furtifs » ?… c’ uchrone itou, le dernier Dalmacio ? (je vous plaisante, ne le prenez pas mal, hein, c’est le moment de la recré_action, bientôt l’apéro cathologique).
christiane dit: 20 juin 2019 à 15 h 09 min
Non, Alexia, je ne « m’insurge pas du rappel des relations douteuses de Nolde avec ce régime nazi ».
Christiane, si cela peut vous rassurer, je ne vous comptais pas parmi les « insurgés » en question.
@ tes pas roquènerol
yes, moi c plutôt rap’thamère, hein.
Dernières nouvelles des ripoux :
Dernières nouvelles de la littérature – Eric Dupond-Moretti à propos du procès Balkany : “Au nom de la morale publique, Ernest Pinard souhaitait la condamnation de Baudelaire.” La comparaison est audacieuse, non ?
En même temps Dupond – Moretti a du prendre cher du point de vue de ses honoraires, comparer Balkany à Baudelaire Oups !
Airbus à présenté au Bourget sont taxi aérien.
C’est sans intérêt car aussi gros qu’un hélico et pas moins cher. Les 4 hélices coûtent bonbon à la fabrication, aussi cher qu’une tripale. Pareil pour les moteurs et les batteries qui ensemble sont pas moins chers qu’un groupe-turbine ordinaire. Et ne parlons pas de l’autonomie…
Y’a que le bruit, la pollution et la maintenance qui seront diminués.
L’énergie se payera, même avec un meilleur rendement que le kéro, ce ne sera pas moins cher. Ce sera peu-être même plus cher que du kéro.
Et il faudra payer le pilote qui aura le même brevet que pour un hélico. Plus les assurances.
En gros, il serait étonnant que ce soit à moins de 300 euros par passager et par 1/2 heure (4 à 500 actuellement en hélico)
Sauf à être fortuné, vous ne serez pas prêt de monter dans le taxi en question.
@16.49 moins cher que TH pour la défense de NS, d’après le comparatif booking.com,
dédé s’y connait en hélicos, faut penser à faire joint venture avec miss sasseur, sévèremment branchée téléphériques
Dans le Figaro littéraire de ce jour quelques curiosités. D’abord, un Neuhoff qui s’exprime davantage, sans doute pour m’avoir lu et approuvé ici. Puis, un article sur Céline et ses Caihiers de prison, pour les céliniens nous dit l’auteur de l’article. Un autre article sur l’index au Vatican, assez marrant. Un historien est allé voir ce qu’écrivaient les « critiques » du Vatican pour condamner un texte. En général, c’était fait avec soin. Le journaliste du Figaro littéraire se moque quand même un peu d’eux, ce qui ne va pas plaire aux vieux lecteurs catholiques du journal. Le dossier est consacré à la guerre froide vue de l’est. Une bonne idée, avec la présentation d’auteurs, dont un Russe, qui était une star en Urss, et qui est demeuré inconnu en France (mais c’était un ami de Simenon, et il s’appelait Semenov – effectivement, inconnu au bataillon). Donc, résultat des courses, un Figaro littéraire moins putride que d’habitude. Vous aurez l’impression qu’ils ont fait un effort, ou alors c’est l’actualité du moment qui veut ça. Ils vont vite partir en vacances, ceci dit : au Figaro littéraire, ils s’y mettent avant tout le monde, entraînés par le plus paresseux d’en eux, Neuhoff. L’inaltérable Neuhoff !!!
@ vous ne serez pas prêt de monter dans le taxi en question
…ça tombe bin, j’avhions point l’intention d’aller ainsi à charenton ou à chatou. Quant au « chemin de Racine » à Port-royal des Champs, il se fait uniquement à pieds. On y ressent mieux les manes de l’Angélique Arnaud. Hein.
Neuhoff s’apprête à partir en vacances (comme il ménage sa monture, ce garçon ira loin !), du coup j’en dis du bien. C’est comme ça.
qui remplace Renaud Matignon, Delaporte ?
Aime pas la désinvolture en justice, li non pu…, hein. Ni les procès de connivence… hein. Un pur, comme MS et alii
https://www.philippebilger.com/blog/2019/06/fragments-judiciaires-honneur-d%C3%A9shonneur-.html
C’est comme si désormais Neuhoff se promettait de faire carrière dans les lettres. D’avoir plus de relief, davantage d’âme dans ses articles. D’écrire des livres qui ne passent plus inaperçus. Mais il ménage peut-être trop sa monture. Ce garçon timide ne sait pas accélérer. Il faudrait l’aider. Désormais, tous les atouts sont dans son camp ! Il va pouvoir enfin commencer. Mon Dieu, que c’est dur mais émouvant d’être un débutant !
« qui remplace Renaud Matignon, Delaporte ? »
Bonne question. C’est la silhouette évanescente d’Etienne de Montety, jamais vraiment lisible, ni visible. Il passe inaperçu, comme il a raison, avec cette prose feutrée dont après lecture il ne reste rien !
Au fait, Roger Borniche vient juste d’avoir 100 ans, au début de ce mois de juin. Il est né en pleine guerre du prix goncourt de 1919. Félicitations de la rdl au couple témoin.
Pablo75 dit: 20 juin 2019 à 15 h 48 min
Tu ne sais pas encore que l’Art est autonome, que sa valeur ne dépend que de lui même?
Mrs Gagosian, Perrotin, Mennour et Cie sont bien d’accord avec vous sur la valeur autonome de l’Art (j’aime particulièrement la majuscule)
Montety nous parle ce jeudi du nouveau livre de Jean Clair. Le jugement tombe comme un couperet (comme au procès Balkany) : « A l’heure du flux des mots et des images, la clairvoyance de Jean Clair [il porte bien son nom !] a quelque chose de rassérénant. » « Quelque chose », seulement, on ne saura jamais quoi.
@ j-j, purée, Balkany a encore réussi a avoir une réduction …
Alors, Phil, vous ai-je donné envie d’entreprendre la lecture de ce Figaro littéraire, flasque mais redondant, joyeux mais terne, putride mais tellement amusant ? Et n’oubliez pas Neuhoff, qui est en progrès, mais qui part en vacances avec la rapidité de l’éclair ! Ils ne foutent rien, au Figaro littéraire, ils sont payés à ne rien faire. C’est pour ça qu’on y croise Neuhoff, le spécialiste. Sa paresse est proverbiale.
Je suis sûr que si on demandait à ce cher Neuhoff ce qu’il pensait de l’abolition légale du travail, ni une ni deux, il serait pour ! C’est un camarade à moi. prochaine critique : les oeuvres complètes dernièrement éditées d’Ulrike Meinhof !
Pour la religion, cela sera plus dur. Neuhoff aime les plaisirs passifs, comme certainement l’onanisme. Il a la gueule de l’emploi, du reste. Il est comme ce personnage de Nimier qui, dès les premières pages du roman, se branlait sur une photo de Marlène Dietrich. Alors, pour qu’il se convertisse, il faudra encore attendre. Mais on est patient en hauts lieux !
C’est la silhouette évanescente d’Etienne de Montety
Son origine hongroise en fait un taiseux, mais efficace en sous-main, à long terme. Comme Orban.
Avec un article du blog consacré à Roth, il était normal à un moment donné d’en arriver à parler de masturbation. Grâce à Neuhoff, c’est fait.
Mince ! Me voilà d’accord avec Pablo du 20 juin 2019 à 15 h 48 min.
JJJ,
Nolde est un peintre de l’expressionnisme allemand (mouvement Die Brücke) que j’avais découvert en septembre 2008 au Grand Palais dans une rétrospective qui lui était consacrée.
Je remets pour vous mon commentaire adressé à Rose à 11h08. N’écoutez pas la sasseur qui ne raconte que des âneries et accuse tous ceux qui s’intéressent à ce peintre d’être nazi ou négationniste !
« Oui, tout cela est étrangement né d’un commentaire que j’ai posté 17 juin 2019 à 17 h 12. J’étais abasourdie par une pleine page du Monde, du soir (p.20) où P.Dagen signait un long article intitulé «Emil Nolde, magnifique et abject», à propos d’une exposition à Berlin qui confronte les œuvres du peintre et des documents attestant ses sympathies nazies jusqu’à -dit-il la fin de sa vie.
Hamlet avait réagi et je lui répondais à 18h16 : « C’est que l’expo Nolde au grand Palais, en septembre 2008, m’avait bouleversée. Aquarelles subtiles et douces, dessins, huiles, gravures. Œuvres peintes à Seebüll, sur cet isthme rural, aux confins de l’Allemagne et du Danemark, où il vécut.
Cette vague… Beaucoup de paysages maritimes.
Et ces « images non peintes » que Nolde peignait pendant l’interdiction officielle de peindre qui le frappa à partir de 1941. Petites aquarelles qu’il cachait.
C’est Paul Edel qui avait annoncé l’expo sur son blog. C’est lui encore qui nous parla de ce roman La leçon d’allemand de Siegfried Lenz. Le peintre Max Ludwig Nansen considéré comme dégénéré par le régime qui y peint en secret, admiré par le jeune Siggi Jepsen. »
Plus tard, Paul Edel remit en ligne un commentaire que j’avais posté sur son blog à propos du roman de Lenz et de l’expo.
Il n’en a pas fallu plus à la sasseur pour qu’elle poste à 11h39 le 19 juin, un commentaire se terminant par : « Comme une extase proche de l’orgasme, au musée, devant les œuvres d’un nazi, dont ils « ignoraient » tout, comme un post obscène, importé ici, lol. »
Même plaisir à salir, à dégrader l’autre comme elle l’avait fait avec Lavande.
M.Court a réagi à 17h12 et 18h40.
Sasseur ose le traiter de négationniste à 19h22. A 19h24 je fais une mise au point. Paul Edel en fait une à 20h26.
Elle ose les posts vulgaires et accusateurs à 20h08, 20h11, 20h15. Elle glisse vers Hitler à 21h04, induisant que nous prosternons devant ses dessins.
Cette femme est vraiment nauséabonde. »
Ensuite Vedo a mis une conversation avec une personne qui a visité récemment cette expo à Berlin, Renato, Pablo et Alexia sont intervenus, le débat ciblant notre attitude face à des créateurs majeurs qui ont eu un comportement condamnable dans leur vie privée.
Bonne soirée.
Bérénice a donné cet excellent lien (celui de l’expo de 2008) :
https://www.toutpourlesfemmes.com/archive/emil-nolde-au-grand-palais-0
Ce soir je mange des tomates farcies. Et je ne tolérerai aucun commentaire là-dessus, Rose. Aucun.
« Ce soir je mange des tomates farcies. »
Les tomates farcies, ça ne peut jamais être bon. Les tomates cuites baignent dans l’eau-jus de cuisson, et la farce est infâme. C’est un plat qu’on fait dans les familles nombreuses, parce que ça ne coûte pas cher du tout. Ce soir, pour moi, c’est à nouveau andouille de Guéméné. D, à propos de mon projet du club des andouilles, dont je serai éventuellement le président, vous ne m’avez pas dit si vous accepteriez d’en être le trésorier ; et vous Ed la secrétaire. Je rappelle que le Dr Müller, j’ai son accord, sera président d’honneur. Les andouilles se régalant d’andouille (de Guéméné) parlent aux andouilles. Ce club serait régi par la loi sur les associations. Car association d’… andouilles. C’est l’avenir.
Vous pouvez mûrir votre réflexion. Je m’en vais et ne serai pas rentré de si tôt (ni de Cîteaux !).
Pablo75 dit: 20 juin 2019 à 11 h 58 min
tu n’as encore pas bien lu ma réponse à Paul Edel parce que d’une manière générale tu ne sais pas bien lire.
en fait tu lis trop avec le tête dans le guidon, trop sûr de tes idées.
tu me fais penser à Michel Onfray, le doute ne t’effleure jamais.
ma réponse à Paul Edel portait essentiellement sur le dernier mot de son commentaire : « moraline ».
l’art n’est pas une activité humaine autonome, autonome de quoi d’ailleurs ? une espèce de chose qui serait là suspendue dans les airs en dehors de tout le reste.
le cas de Dostoïevski (auteur que je connais un peu) est intéressant : ce type avait toutes les tares humaines, menteur, violeur, nationalisme, bélliqueux, va-t-en guerre, raciste, antisémite, et j’en passe.
quand Dostoïevski écrit il le fait avec toutes ses tares, il ne veut pas montrer de lui une belle image, Dostoïevski n’est pas un humaniste, toutes ses tares donnent son sens et sa puissance à son oeuvre, il ne se ment pas, il ne ment pas à ses lecteurs, il reste toujours à hauteur d’homme.
pareil pour le Carvage et d’autres que tu cites dans ta liste.
contrairement à d’autres qui sont de sales types et qui voudriaent se faire passer pour des mecs bien.
l’art n’est pas une activité humaine autonome, toute oeuvre doit se prendre telle qu’elle est.
il ne s’agit pas simplement du fait que de sales types puissent produire de belles oeuvres qui doit nous inquiéter.
parce que cela ne peut pas ne pas nous inquiéter, contrairement à ce que tu balances avec tes gros sabots (c’est vrai que quand on te lit ce n’est pas le « subtilité » qui vient en premier à l’esprit).
ma réponse à Paul Edel consistait à lui dire qu’il ne faut surtout nous débarasser de cette inquiétude avec des mots valises comme « moraline ».
notre inquiétude face à l’art et aux artistes est légitime parce que l’art n’est pas une activité humaine autonome et détachée du reste.
maintenant l’aspect problématique pour ce peintre, qui fait que nous n’avons pas à coller son nom à côté de celui de Dostoïevski, c’est qu’il n’a pas assumé ce qu’il était, il a vécu caché, il s’est caché, il a menti, il a enfumé son monde.
nous voilà donc face à un autre type de problématique différent de celui de Dosot, voilà un type qui prétend être ce qu’il n’est pas.
ce que je disais à Paul Edel est que cette situation quelque peu monstrueuse devrait encore plus nous inquiéter.
devrait ajouter à notre conscience des raisons supplémentaires de ne pas évacuer cette inquiétude par un simple « moraline ».
tu comprends pablo ? c’est un des traits de notre époque : que les individus essiaent de s’en tirer facilement et à bon compte de circonstances complexes, il faut assumer cette complexité.
pour toi c’est simple, tu as des colonnes dans ta tête avec des titres déjà écrits, tu sais ce qui est bien et mal, tu restes toujours droit dans tes bottes.
tes discours me font penser à ceux du Homais de Flaubert, pour Flaubert c’était le combe de la bêtise, et je crois bien mon pauvre pablo que tu es vriament très très bête.
Décidément la démente ne se remet toujours pas d’avoir connu l’extase devant les barbouillages d’un nazi, son obscénité n’a plus de limite.
T’ imagine, toi lecteur, une vieille trolleuse du reseau, qui a épuisé tous ceux qui ont eu le malheur de la connaitre en mp, venir ici vous raconter son syndrome de Stendhal, devant les barbouillages d’un nazi. Gosh, a vomir.
j’ai eu plus de chance en mettant une video de Cortot!
personne n’a moufté!(par ignorance?)
bonne fête de la musique!
Je vais faire le Huron, n’ayant pas vu cette exposition ni lu le roman de S. Lenz et ne connaissant quasiment pas (je parle de l’expérience face à un tableau) les œuvres de Nolde.
— y a-t-il des mots dans sa peinture ?
— à part cette Viking, son iconographie est-elle tendancieuse ?
Si oui, l’est-elle encore pour le visiteur de musée d’aujourd’hui (au même titre que pour un contemporain capable de repérer des allusions ?)
En d’autres termes, ses opinions politiques, son antisémitisme se manifestent-ils dans ses œuvres (à partir de 1933 je suppose) ? Quels seraient les éléments proprement picturaux qui en seraient les indices ? (Comme je n’en ai réellement pas la moindre idée je procède par tâtonnements : gigantisme ? vision en plongée ou en contre-plongée selon le sujet traité ?)
C’est demain la fête de la zique.
Pour ce concerto de la main gauche de Ravel, il en avait ecrit un autre en parallèle pour deux mains, de mémoire livresque; je ne sais plus pourquoi cela a été évoqué ici.
De la mythologie nazie, voilà ce qu’il a peint, nolde.
Comm il etait meilleur qu’adolph, ce dernier a demandé a goebbels de le decrocher du mur.
« Quant au « chemin de Racine » à Port-royal des Champs, il se fait uniquement à pieds. On y ressent mieux les manes de l’Angélique Arnaud. Hein. »
C’est pas banal, une histoire dit que Racine aurait pu y croiser Pascal.
Un truc inventif…
@]18.46 toussa, comme dirait j-m l’boug, c’est des histoires de j-jjanssen…issssssssstes, ils se sont jamais rencontrés là-bas, je le sais.
@17.49, bon…, donc Nolte c’est un peu venu comme un cheveu d’agen sur la souple, ça y est j’y suis… Merci, Ch.
@jzman. Demain, je ne chanterai pas à la chorale du CNRS comme naguère, à la fête de la musique dans les parcs et jardins parisiens où en certaines églises adjacentes. GD ne la dirige plus depuis 2017. Et je l’ai désertée il y a tant d’années. C’était le bon vieux temps où on y croyait encore. « Le temps où nous chantions » (avec ou sans RP).
à lire sous le manteau cet été lol :
@x dit: 20 juin 2019 à 18 h 26 min
Ouvrez le lien mis par Bérénice,
https://www.toutpourlesfemmes.com/archive/emil-nolde-au-grand-palais-0
, furetez sur le net et vous verrez que rien dans ces 90 tableaux et 70 œuvres graphiques – aquarelles, encres et gravures – exposés en septembre 2008 dans la rétrospective Nolde (1867 – 1956) au grand Palais et rarement montrés n’évoque les thèses nazi.
Plusieurs périodes de création réunies et présentées par ordre chronologique montraient des scènes de cabaret, des intérieurs, des paysages de mer.
Au Louvre, dans les années 1900, il est attiré par les maîtres anciens (Rembrandt, Titien, sur l’impressionnisme (Degas, Manet.
Il fait partie fugitivement des peintres de Die Brücke. Solitaire, il préfère retourner dans l’île d’Alsen Au Danemark : des paysages, des canaux, des portraits de paysans, de pêcheurs (couleurs douces, apaisées) puis apparaissent des personnages plus durs, des êtres fantastiques proches de la mythologie nordique dans un style assez symboliste. Sa palette change (violence de la couleur, intérêt pour le primitif). Il peint un peu comme Kirchner, Van Gogh, Kokoschka. De 1909 à 1926 c’est la série des tableaux religieux (La Cène, la crucifixion). Son Christ choque une Allemagne déjà antisémite car il a des cheveux noirs (rien de blond et d’aryen !), des gravures (paysages portuaires – Hambourg, visages, enfants dansant) Puis des personnages un peu grotesques Il dépend de collectionneurs, de mécènes. Le succès vient. Son œuvre atteint sa maturité. Les vagues peintes entre 1913 et 1930 sont vraiment magnifiques. Il a alors 60 ans (1926). C’est un expressionniste véhément.
En 1941 : interdiction de peindre. 70 ans.. Il se retire à Seebüll et peint en cachette plus de 1000 aquarelles dans une cabane jouxtant la maison où il vit. Il est contrôlé par la Gestapo. (motifs floraux, jeux de couleurs, scènes fantasmées (naissance des tableaux non peints. Il ne peut peindre en extérieur car il est surveillé.
A la fin de la guerre il retrouvera avec joie la peinture à l’huile s’inspirant des aquarelles qu’il a fait en secret.
Finalement vous pouvez faire des commentaires ou pas sur les tomates farcies, Rose.
Entre temps, j’ai lu cet article
https://www.la-croix.com/Debats/Chroniques/Emil-Nolde-legende-allemande-2019-05-03-1201019354
qui me donne quelques réponses.
@ Hamlet le 20 juin 2019 à 18 h 18 min
Que l’on ne puisse pas mettre ce peintre dans le même sac que Dostoïevski, qu’il y ait dissimulation coupable, retorse, escroquerie aux honneurs reçus après guerre, bref que le degré de sal.perie soit plus élevé que je ne le supposais, en quoi cela change-t-il le fait qu’il s’agisse toujours de celle du personnage peu recommandable E. Nolde et non du peintre Nolde en tant que peintre ?
Il me semble (n’était-ce pas ce que disait Paul Edel dans un de ses messages ?) que la peinture reste en-dehors de tout ça, dans la mesure où elle avait été mise au pinacle pour de « mauvaises » raisons, biographiques et non picturales, mauvaises parce que extra-artistiques. Si l’on choisit un tableau non en fonction de son importance visuelle pour soi (pas forcément de l’ordre du seul plaisir), si l’on s’aligne sur la cote de l’artiste (monétaire ou symbolique), on s’expose à un krach possible de sa réputation.
Je reconnais que c’est plus compliqué quand ce n’est pas le cas ; l’œuvre n’est pas changée, mais avec de telles informations et s’agissant d’un passé aussi récent, il est difficile que notre regard ne soit pas changé sur l’œuvre (même si c’est irrationnel, même si ça n’a rien à voir avec la réalité matérielle de l’objet que l’on a devant les yeux).
Cela s’apparenterait davantage à ce que l’on éprouve vis-à-vis d’un objet, un cadeau fait par quelqu’un qui vous a ensuite trahi (mutatis mutandis, les auteurs, les artistes, les compositeurs ne sont pas nos amis…) : le dégoût est lié au donateur et non à l’objet dans sa matérialité.
Cher Delaporte, vous n’avez manifestement jamais gouté mes tomates farcies qui sont, je le dis franchement, une merveille. Et qui ne trempent aucunement dans l’eau. Car j’ai de la technique.
Le secret est dans une bonne tomate et une bonne farce. C’est tout. Il ne faut surtout pas utiliser de grosses tomates dites « à farcir » mais des petites. Cela-dit je ne révèlerai pas ma recette parce que vraiment là c’est du domaine du secret tellement c’est bon et réussi.
Et voilà le portrait que dresse de moi l’ignoble Sasseur. Elle a dû se regarder dans une glace pour l’écrire !
« Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 18 h 23 min
Décidément la démente ne se remet toujours pas d’avoir connu l’extase devant les barbouillages d’un nazi, son obscénité n’a plus de limite.
T’ imagine, toi lecteur, une vieille trolleuse du reseau, qui a épuisé tous ceux qui ont eu le malheur de la connaitre en mp, venir ici vous raconter son syndrome de Stendhal, devant les barbouillages d’un nazi. Gosh, a vomir. »
Pauvre fille taraudée par la haine et la bêtise ! Comment Passou peut-il supporter sur son blog cette triste caricature d’un être humain ?
Lavande (et pas qu’elle) l’avait bien jugée…
Pourquoi sous le manteau, en plein été, ce livre de la mère de M. Houellebecq, Chantal?
Histoire de faire monter le mercure? C’est tres toxique, en plus.
Les parents de M. Houellebecq se sont mariés dans une petite ville où Jean Moulin a été sous- préfet. C’est une histoire qui m’a beaucoup plu.
www.http://youtu.be/6qh5p3_miXE
C’était un bon, le gars.
Mais le message de 18h23 est toujours lisible. Et tres comprehensible en plus. Rien à ajouter.
hamlet dit: 20 juin 2019 à 18 h 18 min
Une trentaine de lignes pour dire 3 fois (dire seulement, pas le justifier – et tu devrais savoir à ton âge que la répétition n’est pas une explication) que l’art n’est pas autonome, comme le disaient les moralistes réactionnaires du XIX siècle: « l’art n’est pas une activité humaine autonome, autonome de quoi d’ailleurs ? une espèce de chose qui serait là suspendue dans les airs en dehors de tout le reste. […] l’art n’est pas une activité humaine autonome, toute oeuvre doit se prendre telle qu’elle est.[…] l’art n’est pas une activité humaine autonome et détachée du reste ».
Tu as plus de 160 ans de retard par rapport à Baudelaire, mon Gros Nul. Lis (et fais-toi expliquer, parce que seul tu n’arriveras pas à comprendre) les préfaces de notre ami Charles aux oeuvres de Poe. Ou tiens, mieux encore, voici ce que pense Baudelaire expliqué pour toi tout seul par… Verlaine en personne ! Accroche-toi:
« La poétique de Charles Baudelaire qui, s’il n’avait eu soin de la péremptoirement formuler en quelques phrases bien nettes, ressortirait avec une autorité suffisante de ses vers eux-mêmes, peut se résumer en ces lignes extraites, çà et là, tant des deux préfaces de sa belle traduction d’Edgar Poë que de divers opuscules que j’ai sous les yeux.
« Une foule de gens se figurent que le but de la poésie est un enseignement quelconque, qu’elle doit tantôt fortifier la conscience, tantôt perfectionner les mœurs, tantôt enfin démontrer quoi que ce soit d’utile… La Poésie, pour peu qu’on veuille descendre en soi-même, interroger son âme, rappeler ses souvenirs d’enthousiasme, n’a d’autre but quelle-même ; elle ne peut en avoir d’autres et aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d’écrire un poème… » — « …La condition génératrice des œuvres d’art, c’est-à-dire l’amour exclusif du Beau, l’idée fixe. »
À moins d’être M. d’Antragues [un hamlet de l’époque], on ne peut qu’applaudir et que s’incliner devant des idées si saines exprimées dans un style si ferme, si précis et si simple, vrai modèle de prose et vrai prose de poète. Oui, l’Art est indépendant de la Morale, comme de la Politique, comme de la Philosophie, comme de la Science, et le Poète ne doit pas plus de compte au Moraliste, au Tribun, au Philosophe ou au Savant, que ceux-ci ne lui en doivent. Oui, le but de la Poésie, c’est le Beau, le Beau seul, le Beau pur, sans alliage d’Utile, de Vrai ou de Juste. Tant mieux pour tout le monde si l’œuvre du poète se trouve, par hasard, mais par hasard seulement, dégager une atmosphère de justice ou de vérité. Sinon, tant pis pour M. Proudhon. Quant à l’utilité, je crois qu’il est superflu de prendre davantage au sérieux cette mauvaise plaisanterie. »
(Paul Verlaine. Oeuvres posthumes).
Le reste de ton texte tu l’emploies à nous parler des sales types qui voudraient (comme toi, d’ailleurs) « se faire passer pour des mecs bien », et pour nous expliquer qu’on doit s’inquiéter, pas du fait que « de sales types puissent produire de belles oeuvres », mais du fait qu’ils n’assument pas ce qu’ils étaient, qu’ils le cachent, mentent et enfument les gens, prétendant être ce qu’ils ne sont pas – ce qui est logique, Gros Abruti, puisqu’ils sont des sales types !
Ce qui veut dire, donc, en essayant de résumer clairement ta pensée nébuleuse, que si les oeuvres des grands artistes-sales types sont mauvaises, c’est parce qu’ils n’assument pas le fait d’être des sales types.
Théorie débile, mon pote, digne d’un vrai « pétomane de la pensée. »
Je crois que ton cerveau est en pleine déliquescence…
x,
publié en 1968, le roman de Lenz parle des peintures de Nolde, modifiées par le romancier pour pouvoir les adapter pleinement à sa narration. Le roman de Lenz se veut le miroir d’une période historique racontée par l’auteur sans polémique, et par l’effondrement du nazisme Lenz laisse au lecteur la fin ouverte d’un espoir de repentance de l’humanité. Pour le plaisir, on peut comparer la narration de Lenz aux descriptions de l’historien d’art Werner Haftmann, qui a, pour ainsi dire, redécouvert Nolde dans une célèbre monographie de 1958.
En d’autres mots, le quotidien du soir arrive toujours en retard sur la conscience-connaissance de l’histoire de l’art — Lenz est décédé en 2014 — : ils devraient se tenir à la chronique — activité des galeries, vente aux enchères, etc. —, et laisser le travail critique aux professionnels.
Enfin, sans mots :
Janssen J-J dit: 20 juin 2019 à 19 h 11 min
« @17.49, bon…, donc Nolte c’est un peu venu comme un cheveu d’agen sur la souple, ça y est j’y suis… Merci, Ch. »
Oui, entre autres cheveux qui pullulent dans cet espace commentaire !
@renato dit: 20 juin 2019 à 19 h 45 min
Merci Renato pour ce commentaire, cette œuvre, les autres commentaires concernant Nolde et les peintres..
x dit: 20 juin 2019 à 19 h 18 min
J’aime beaucoup suivre votre pensée dans ce commentaire. On ne peut mieux dire.
@toussa, comme dirait j-m l’boug, c’est des histoires de j-jjanssen…issssssssstes, ils se sont jamais rencontrés là-bas, je le sais.
A voir, moi, je sais pas. J’ai laissé un peu de ma jeunesse du côté de Montigny le Bretonneux et Magny les hameaux, bien après avoir eu a lire des Pensées, et devoir penser la pression ,en Pa. Et après les Tragédies.
Si j’y retourne un jour ce sera pour voir l’etang des moniales.
Voilà qui nous éloigne du sujet, le peintre nazi qui fait fuhrer, lol.
Pablo75 dit: 20 juin 2019 à 19 h 28 min
oui pablo, quand je t’écris je répète 3 fois la même chose pour que tu l’as comprennes.
l’art est-il indépendant de la morale ?
tu y réponds en me sortant des lieux communs que tout le monde sait déjà, des trucs qui ont répété 1 million de fois pour Céline, Heidegger etc…
là n’est pas la question mon pablo.
la question est de savoir quel prix nous acceptons de la payer aujourd’hui ?
parce qu’il y a toujours un prix à payer, et ce prix n’est pas le prix du ticket que Christiane a payé pour aller voir l’expo de Nolde.
non pablo, le prix c’est de savoir si Merkel a bien fait d’enlever les tableaux de Nolde de son bureau ?
elle qui disait qu’il était son peintre préféré ?
alors que s’il y avait un endroit où ces tableaux devaient rester c’était bien dans le bureau de la chancelière allemande, ils étaient à leur bonne place !
mais elle n’a pas eu ce courage ?
en Allemangne on l’a accusée de nous faire de la moraline comme dit Edel.
pourquoi n’a-t-elle pas accepté de payer le prix ?
tu veux que je te trouve l’adresse mail d’Angela Merkel pour que tu lui ailles expliquer tes conneries de théorie à la con sur Baudelaire ?
crétin que tu es !
D. dit: 20 juin 2019 à 19 h 14 min
Finalement vous pouvez faire des commentaires ou pas sur les tomates farcies, Rose
Pas fini ma.trduction, me.manquent qq. mots.
Ce n’est pas un plat facile..Nous ne les faisons jamais seules. Aubergines, courgettes, poivrons, oignons, patates pour ceux qui aiment.
Les légumes coupés en deux reviennent ds l’huile d’olive. Pendant ce temps, préparer la farce.
Bœuf, un peu de chair à saucisse, œuf, ail et tout l’intérieur des légumes coupés en deux.
Farcir.
Recouvrir de chapelure.
Mettre à four chaud.
Votre traiteur, D. pourrait faire les autres légumes. À Nice, on les appelle les petits farcis.
Chez nous, sont gros.
Aller le courage d’aller contre la doxa, ce n’est pas donné.
Hier, Angela a été saisie de tremblements.
Avoir le courage
Les légumes farcis se servent avec du riz blanc.
Merkel a eu un malaise extravagant, filmé par le monde entier ces jours, on peut raisonnablement penser que ce peintre nazi,n’y est pour rien.
Je ris en imaginant une autre, en chaleur, prise des tremblements extatiques devant nolde. C’est pas drôle, mais les fachos, je les supporte pas.
En tout cas je conseille la lecture du roman de Lenz déjà seulement pour l’incipit du huitième chapitre qui résonné dans l’oreille comme le virgilien « Arma virumque cano, Troiae qui primus ab oris » qui ouvre l’Énéide. Il me semble qu’il ne peut s’agir d’une coïncidence et que cette « reconnaissances » — agnizione pour les italophones — ouvre à la possibilité d’interprétations différentes.
En tout cas je conseille la lecture du roman de Lenz
Tant que ce n’est pas conseiller une seance onaniste devant un barbouilleur nazi, Renato, go, go.
Encore que Lenz ne semble pas vraiment clean non plus, à lire un des nombreux commentaires ici.
« mais les fachos, je les supporte pas. »
D’où cette haine de vous-même, MS !
Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 20 h 13 min
mais les fachos, je les supporte pas
Je veux bien te croire ma vilaine teigne,
mais tu me sembles très apte à appliquer certaines de leurs méthodes disons autoritaires et sans nuances.
« hamlet dit: 20 juin 2019 à 10 h 53 min
et alii dit: 20 juin 2019 à 10 h 50 min
et là vous êtes parti sur les masterclasses de violon ?
qu’est-ce que ça vient faire ici ? vous papillonnez sur le web et vous venez coller ici ce que vous trouvez ? »
Je me disais aussi…
Hamlet comprend très bien,
Mais il faut lui expliquer longtemps.
Je sais bien que le shit et vous ne font qu’un, et que bientôt vous n’aurez plus à agir comme un délinquant pour vous approvisionner, jazzey, mais cela ne changera rien au fait, que je vous imagine, et depuis tres longtemps, plutot comme un flâneur de la rue Lauriston. Chacun son trip.
« À Nice, on les appelle les petits farcis »
Et on a la générosité que D. n’a pas !
________________________________________
RECETTE DES PETITS FARCIS NIÇOIS
Un restant de viande, du pain dur en réserve, quelques légumes dans le garde-manger… Aussitôt, ma mère confectionnait l’un de ses plats maison récurrents : les petits farcis niçois. Natif d’une cité de carnaval, le Niçois aime la farce. En cuisine, cela se traduit par une manie obsessionnelle de tout farcir ! Tomate, oignon blanc, poivron, courgette ronde, aubergine, pomme de terre… Hormis les trois premiers légumes, ma mère pochait les autres puis les coupait tous en deux, les creusait délicatement et rangeait les enveloppes à farcir dans deux grands plats à gratin. Après avoir fait roussir des oignons à feu vif avec une branche de thym, elle ajoutait son reste de viande, qu’elle avait haché et complété généralement de chair à saucisse, puis laissait mijoter doucement. Au préalable, elle avait mis à tremper de la mie de pain rassis dans un bol de lait et fait cuire un plein verre de riz. Dans un grand saladier, où elle avait réservé la chair soigneusement égrainée des légumes, elle rajoutait le riz, le pain bien essoré à la main, la viande, deux œufs, du fromage râpé, du sel et du poivre, de l’ail et du persil finement hachés. Quand le tout était bien malaxé, elle n’avait plus qu’à remplir à la petite cuillère les fonds de légumes rangés serrés dans leur plat, saupoudrer de chapelure – qu’elle confectionnait elle-même en écrasant dans un torchon du pain dur à l’aide d’une bouteille en verre -, arroser chaque farci de quelques gouttes d’huile d’olive et à enfourner à chaud durant 45 minutes. A la suite de quoi, elle était tranquille pour au moins deux repas !
art et morale – esthétique, éthique et politique, c’est thèmes ne peuvent pas être abordés de façon théorique et décontextualisés de l’époque où ils sont abordés. ce qu’on a pu en dire au 18è, au 17è on s’en tape, c’est le genre de question qu’il faut traiter en la mettant dans le contexte de l’époque où l’on vit.
c’est pour ça que Merkel a enlevé ces tableaux, parce que nous sommes en Europe en 2019 et personne ne sait ce que l’avenir nous réserve.
art et morale ? estéthique et éthique ?
ce genre de question peuvent changer radicalement de réponse si elles se posent à la veille d’élections.
l’art autonome c’est une vision éthérée d’esthète idéaliste éthéré vivant le nez plongé dans ses livres.
l’art est autonome dans le monde des idées, mais dans le monde actuel avec la pression des médias, des résaeaux sociaux et des complotistes aucune activité humaine ne peut être autonome.
Je ne sais toujours pas qui est pado. Me faist penser a un defunt qui disait revenir tous les cinq ans, et était là, presque tout le temps. Encore un petit fonctionnaire payé à rien faire.
Ma mère en faisait souvent. Beurk beurk beurk
Repetitio est mater studiorum
Je me souviens que le père (rescapé d’un champ) de l’un de mes camarades disait : « L’acharnement est souvent suspect, on peut se demander : Qu’est-ce qu’ils peuvent bien cacher ces antifascistes viscéraux ? de quelle histoire sont-ils les héritiers ? »
…
…les conversations glissent vers l’auto-satisfaction entre pensées,…
…
Il faut dire que les fantômes ici, ils exit pas.
hamlet dit: 20 juin 2019 à 20 h 03 min
Tu es vraiment un analphabète. La preuve, tu écris: « tes conneries de théorie à la con sur Baudelaire »
Tu n’as vraiment rien compris, encore une fois: « tes conneries de théorie à la con DE Baudelaire ».
Et contre les théories à la con DE Baudelaire, tu me sors… Merkel !!
Tu es décidément un vrai crétin, dans le sens médical du terme.
Ce n’est vraiment la peine de perdre son temps avec toi…
et comment pourrait-il en être autrement dans un monde où des imbéciles comme Delaporte en appellent à boycotter les fruits et légumes venus d’Israël en invoquant l’esclavagisme.
alors que Delaporte bouffe des fruits et légumes qui viennent d’Italie où les agriculteurs font travailler des types qui ont survécu par miracle en venant de Libye en les payant à coup de lance pierres des fruits et légumes venus d’Espagne où les agriculteurs sous emploient des marocains sous payés.
mais ça Delaporte ne voit pas, ce qu’il voit c’est les fruits et légumes israéliens.
comment dans ce contexte d’un monde qui pullulent d’imbéciles comme Delaporte pourrait-on attendre de l’art qu’il soit une activité humaine autonome ?
rien d’humain n’est autonome !
« art et morale – esthétique, éthique et politique, c’est thèmes ne peuvent pas être abordés de façon théorique et décontextualisés de l’époque où ils sont abordés. »
Tout à fait, hamlet.
Aussi avant de juger, faudrait-il d’abord chercher à comprendre.
Mais ici, nous avons tout un tas de petits procureurs vertueux condamnant à l’aune de leurs seuls préjugés…
Renato , reprenez donc ce oetit livre de Umberto Eco que vous n’avez pas lu, même si vous avez voulu faire illusion. Il ne s’adresse pas aux antifa, fachos également dans leur genre.
Mais un autodidacte comme vous Renato, qui se dope au martini extra dry ne fait pas dans la nuance. Heureusement que vous êtes irresponsable.
Pablo75 dit: 20 juin 2019 à 20 h 34 min
tu vous pablo, en Allemagne leurs débats sur l’art, la morale, la politique etc… est d’un niveau que je crois que c’est un espagnol comme toi qui va leur donner des leçons : ils ont un siècle d’avance sur toi dans ces domaines.
pour te le dire autrement l’écart de niveau entre le débat en Allemagne et en Espagne sur ces questions est à la peu près de la même échelle qu’entre l’Espagne et la Namibie du 12è siècle.
tu vois ce que je veux dire mon pablo ?
sur ce coup je crois que tu es peu largué avec ton Baudelaire.
Marie Sasseur dit: 20 juin 2019 à 20 h 30 min
Je ne sais toujours pas qui est pado
Mais si ma vilaine teigne, une vieille histoire entre nous, commencée du côté de Chambéry, tu sais quand tu t’es lamentablement dégonflée.
Heureusement que vous êtes irresponsable.
Je devais ajouter, autre que pour vous même. Les vieux célibataires sans enfant, qui le sont resté, immatures, je trouve ça hyper craignos. Surtout quand ils pontifient pour personne, en fait.
hamlet dit: 20 juin 2019 à 20 h 29 min
T’entendre parler toi d’art c’est comme entendre l’ordure de Marie Sasseur parler des vertus théologales.
Donne-nous plutôt ton avis sur des grands écrivains. Tu as été hilarant sur Proust.
pado n’est donc pas le fantôme de AO, j’ai du confondre.
Que s’est-il passé a Chambery ?
Jazzi dit: 20 juin 2019 à 20 h 38 min
pour une fois je suis d’accord avec toi jazzi.
avec une prédominance pour ceux qui défendent l’autonomie de l’art et qui refuse de voir les aspects problématiques posés par cette position.
et tu sais pourquoi Jazzi ?
parce que la culture a pris la place de la religion, l’art est notre nouvel évangile.
il suffit de lire tous ces débordements stendhaliens sur la beauté des tableaux de Nolde… sur Proust, sur Mozart..
quand a-t-on vu, dans l’histoire humaine , autant de débordements, d’épanchements pathologiques, de religiosité nauséeuse ?
jamais ! c’est totalement inédit.
et l’autre crétin qui nous balance ces conneries baudelairiennes comme s’il s’agissait des Saintes Ecritures ?
et c’est pour ça que je me suis bien marré de voir vos réactions face à mes attaques contre Proust !
comment ? s’attaquer à Proust ? quelle hérésie !
faites-moi venir l’Inquisiteur qu’on le balance sur bûcher illico !
et là on nous refait le même coup avec Nolde.
hamlet dit: 20 juin 2019 à 20 h 42 min
Tu n’as toujours pas compris qu’on parle de philosophie de l’art, Gros crétin, et pas de politique allemande ou histoire de l’Allemagne?
Il est parti se coucher pado ?
Je vais peut-être opter pour une homlette basquaise demain.
j’ai relu des extraits du traité théologico politique de Spinoza, et en le lisant je me disais qu’on pouvait ré écrire aujourd’hui le même traité en remplaçant la religion par la culture, et l’art.
et ce n’est pas possible, il va falloir à nouveau se battre contre un nouveau clergé pour s’en émanciper.
parce que parler de « moraline » quand Merkel décide d’enlever les tableaux de son bureau c’est débile.
parce qu’on en parle ici de façon cool et détaché, mais il faut lire les affrontements qui ont eu lieu en Allemagne, c’était bien plus saignant, chacun s’accrochant à un pan de la bio de Nolde pour défendre le tout.
s’émanciper de l’aspect religieux de la culture c’est avant tout admettre le prix qu’il faut payer, tout a un prix, sommes-nous en mesure de le payer, Merkel a dit non, et Merkel est loin d’être la première imbécile venue comme voudrait nous le faire croire l’autre espingouin de mes deux !
@x dit: 20 juin 2019 à 19 h 18 min
Pour parler d’autre chose que d’art, le lien que vous offrez ici fais trembler, fait vaciller. Combien d’allemands et autres citoyens des pays occupés ont fait allégeance par des courriers similaires et pires par des lettres de dénonciations, des coups, des lynchages. En quelques années les Juifs ont dû se sentir tellement détestés, tellement boucs émissaires, récupérant cette haine mêlée de peur. Cela a dû être terrible…
@Hamlet
Pour parler art et résistance, je trouve, Hamlet, très fortes ces lignes que vous venez d’écrire. Oui, Merkel aurait dû garder ces deux toiles et accepter leur beauté et la brûlure humaine de ce vieil homme terrifié et coupable d’antisémitisme. Terrifié au point de courtiser l’abominable Goebbels. Sa femme semble l’avoir bien aidé dans cette emprise de l’antisémitisme.
@Pado, à 20 h 25 min
Oui, Sasseur semble très apte à appliquer certaines de leurs méthodes disons autoritaires et sans nuances. J’y pense en la lisant. Elle leur aurait plu !
@hamlet dit: 20 juin 2019 à 20 h 51 min
M.Court vous a bien compris !
20h56
Pourquoi ? Je te manque ?
Chambéry, quelques kilomètres pour toi, qu’à l’époque tu n’as jamais osé parcourir.
De la gu.ule mais que.
Pablo75 dit: 20 juin 2019 à 20 h 51 min
parce que dans la philosophie de l’art rien ne concerne l’éthique et la politique ?
tu les as trouvés où tes livres de philosophie de l’art ?
depuis Platon jusuq’à Hegel en passant par Kant et les autres tous les traités philosophiques sur l’art n’ont jamais éludé la question de l’éthique et de la politique.
pablo, dis-moi un truc, tu es vraiment aussi con que tu le parais ?
tu veux un conseil ? reprend un petit congé sabbatique de quelques années, parce que je sens que je vais encore te pourrir la vie et après Ed dit que je suis un troll.
@Jazzi dit: 20 juin 2019 à 20 h 22 min
Bien envoyé !
J’avais cru comprendre que AO ou oursivi était décédé l’an dernier ou en début d’année.
Montigny le Bx ou Magny les Hameaux ? Incroyab’ comme le monde est petit, vraiment, décidément ! On n’en aura jamais fini avec les nonettes,
Merckel n’aurait pas dû décrocher les tableaux du peintre nazi.
Dément.
Oui, vous avez bien lu la vieille trolleuse du reseau, qui est toujours en extase.
@renato dit: 20 juin 2019 à 20 h 31 min
Question qui s’ouvre sur un abîme…
hamlet dit: 20 juin 2019 à 20 h 57 min
Mais qu’est-ce que l’Art a à branler de Merkel, sinistre imbécile?
Dans 100, 200 ans on admirera toujours Nolde et personne saura qui a été Merkel…
Jazzi dit: 20 juin 2019 à 20 h 38 min
« art et morale – esthétique, éthique et politique, c’est thèmes ne peuvent pas être abordés de façon théorique et décontextualisés de l’époque où ils sont abordés. »
Tout à fait, hamlet.
Aussi avant de juger, faudrait-il d’abord chercher à comprendre.
Mais ici, nous avons tout un tas de petits procureurs vertueux condamnant à l’aune de leurs seuls préjugés…
😉 que valent les idées face aux croyances – Faculdade de Letras da …
ojs.letras.up.pt/index.php/filosofia/article/download/3352/3067
Claudine Tiercelin, Collège de France.
On n’en aura jamais fini avec les nonettes,
Un goût de miel.
Plutôt les 7 mares, où je colloquais chez une bonne soeur… la crise du logement 😁
Dans son désir d’hégémonie, l’Allemagne aurait plutôt un siècle de retard,- un perpétuel siècle de retard, qui va nous péter à la tronche si l’Italie sort de l’euro,- ce qui parait être son projet.
Quant à la morale en art, mon dieu quel débat. En dehors même de toute préoccupation artistique il semble déjà que toute grande morale est avant tout faite d’amoralité,- amoralité sans laquelle serait impossible le coup d’œil le plus libre possible qui permet justement l’édification de la morale.
Quand on lit les propos de Brigitte Macron à propos du macronoïde (« je pense que le temps lui rendra hommage »), on pense que ces deux personnes sont déjà si enfoncées dans une forme du mal qui les néantise que même le diable ne saurait les en tirer. Dans quel état seront-il dans trois ans, s’ils existent encore, c’est une question.
Suis en train de lire L’allure de Chanel de Morand. Un petit – ou un grand- chef-d’oeuvre qui réveille les trois rois de la vie. Quel écrivain extraordin
Dans son désir d’hégémonie, l’Allemagne aurait plutôt un siècle de retard,- un perpétuel siècle de retard, qui va nous péter à la tronche si l’Italie sort de l’euro,- ce qui parait être son projet.
Quant à la morale en art, mon dieu quel débat. En dehors même de toute préoccupation artistique il semble déjà que toute grande morale est avant tout faite d’amoralité,- amoralité sans laquelle serait impossible le coup d’œil le plus libre possible qui permet justement l’édification de la morale.
Quand on lit les propos de Brigitte Macron à propos du macronoïde (« je pense que le temps lui rendra hommage »), on pense que ces deux personnes sont déjà si enfoncées dans une forme du mal qui les néantise que même le diable ne saurait les en tirer. Dans quel état seront-il dans trois ans, s’ils existent encore, c’est une question.
Suis en train de lire L’allure de Chanel de Morand. Un petit – ou un grand- chef-d’oeuvre qui réveille les trois rois de la vie. Quel écrivain extraordinaire, et foutons-nous du reste.
Le bon lien, Marie Veista
http://ojs.letras.up.pt/index.php/filosofia/article/view/3352/3067
pado semble vouloir dire qqchose mais quoi ?
Passou est allé à Chambéry pour son retour de Sefarad, mais à part ça ?
« comment ? s’attaquer à Proust ? quelle hérésie ! »
Enfin, hamlet, je comprends votre jeu, il peut même amuser un moment, mais vous semblez oublier qu’une œuvre d’art est la vérité d’un moment historique donnée dans un environnement donné — même lorsqu’il s’agit d’un mensonge, voyez le Douanier —. Cela dit, vous pouvez aimer ou pas, comme voue pouvez aimer le sorbet au citron et pas celui à la fraise, ce n’est pas une bonne raison pour lancer une expédition militaire contre ceux qui aiment le sorbet à la fraise.
Bon, comme méditation du soir songez à ces amateurs de musique que lors de la création d’une sonate de Beethoven à un moment ils soufflèrent : « Voilà qu’il est encore sans idées ».
« Voilà qu’il est encore sans idées »
Ça se dit encore beaucoup chez des musiciens professionnels. Il y a une école.
parce que la culture a pris la place de la religion, l’art est notre nouvel évangile.
pas faux du tout !
C’est très nietzscheen, cette reflexion.
Merci Renato à 19:45
Pablo, William Marx complexifie un chouïa l’opposition pour les (gros) Nuls, âges obscurs de la dépendance / triomphe radieux de l’autonomie.
On trouve cela dans L’Adieu à la littérature ; au cas où il ne figurerait pas dans votre bibliothèque, quelques mots sur sa périodisation (interrompue par la présence au centre de l’ouvrage des deux chapitres en miroir, Poésie du désastre (le tremblement de terre de Lisbonne) et Désastre de la poésie (la fameuse sentence d’Adorno) : mouvement ascendant, croissance de la valeur de la littérature, évolution des « missions » qui lui sont confiées, puis « La conquête de l’autonomie », suivie de « L’enfermement dans la forme » (le titre du chapitre donne une idée de son orientation). Mais la table des matières, vous la trouverez très bien tout seul sur le site des éditions de Minuit.
Il est déjà intéressant de rappeler que le moralisme que l’on voit comme simplement rétrograde et ridicule, celui de Sainte-Beuve (en réaction à Madame Bovary), celui de Matthew Arnold, (et même la volonté de censure), était lié à une très haute idée de la littérature : « À leurs yeux, la centralité du fait littéraire était telle qu’ils ne pouvaient le dégager des contraintes sociales. En émancipant la littérature, ils auraient cru proprement la dévaloriser. » (56)
Les fameux procès de 1857 (Madame Bovary et Les Fleurs du mal) vus sous un autre angle : « La séparation de l’ordre moral et de l’ordre esthétique prônée [dans ces deux œuvres] ne pouvait pas ne pas provoquer de remous dans une société, qui, sur le modèle romantique, considérait encore l’écrivain comme un mage, un prêtre et un prophète. Dans ce contexte d’imbrication de la littérature et de la société [une telle attitude apparaissait] comme particulièrement irresponsable. » (69)
Vous me direz que ça date… et que je ne fais que confirmer ce que vous écriviez si aimablement à hamlet.
Prenons alors une autre « réaction » (car il est important de voir qu’il s’agit aussi, et à chaque fois, d’un mouvement réactif, et pas de l’auguste et inévitable marche du progrès) : « la réaction antimusicale des avant-gardes », où il ne s’agit évidemment pas du rejet de la musique mais de celui du paradigme musical (notamment pour la poésie, mais plus généralement lié à « l’opacité de la littérature » et à « son autotélisme », que W. Marx qualifie de « périlleux réflexe de fuite en avant ».) Qui sont les vieilles barbes responsables de la remise en cause de ce modèle musical : les surréalistes et les imagistes. Breton (un poil plus tardif que Verlaine. NB: ceci n’est pas un palmarès, mais en rapport avec les « années de retard »)
Une remarque en passant (là je m’adresse plutôt à hamlet), à propos de la condamnation prononcée par Adorno : « Une telle condamnation eût été parfaitement justifiée si, dans les faits, la prise de conscience par la culture de sa propre impuissance n’eût de loin précédé Auschwitz, au lieu de le suivre. » (129) La littérature constituait une cible tentante « parce que la tradition idéaliste allemande de l’époque romantique l’avait élevée au rang d’art suprême, de sorte que viser la littérature revenait à s’attaquer à l’essence même de la culture. » Mais « depuis la fin du XIXe siècle […] la littérature n’avait cessé de proclamer la perte de ses pouvoirs ». L’autonomisation fonctionne aussi en sens inverse (celle de la société vis-à-vis de la culture, ce qu’Adorno considérait typique de la culture bourgeoise. Mais alors on pourrait inversement penser que ce n’était « pas la poésie elle-même qui rendit Auschwitz possible, mais son retrait » (130).
Moins hypothétique : « Sans doute la culture eut-elle dans cet événement sa part de responsabilité; mais quelle culture? […] la politique culturelle nazie se fondait avant tout sur la musique, le cinéma et les arts du spectacle en général, et no pas sur la littérature […] Autrement dit, le fascisme exploitait en priorité les arts qui avaient eux-mêmes détrôné la littérature. » (130)
Un mot encore sur un prolongement susceptible d’intéresser les lecteurs de la Rdl : « le mythe de l’écrivain qui n’écrit pas », Bazlen notamment. L’écrivain qui n’écrit pas comme « le dernier grand prêtre de la littérature dans une société où elle n’est plus écoutée ni même entendue [et dont le] mutisme librement choisi satisfait à la fois aux exigences du corps social et à l’idéal d’une écriture du silence. Et par cette double conformité à des impératifs pourtant antagonistes à l’origine, il restaure, entre la société et la littérature, une unité qui s’était depuis longtemps perdue. » (156)
La culture a pris la place de la religion.
Le gros avantage c’est la réduction drastique des massacres.
pauvrix a fait socio, option mécanicien, ça se sent.
Une ombre au tableau
Comment est on passé de P Roth à Nolde .
Paul Edel, la question qui se pose actuellement pour certains producteurs seraient plutôt de se demander comment la position d’un artiste immergé dans son monde, son temps, leur permet d’une part d’être considérés comme des artistes , de l’autre de s’enrichir en produisant des produits industriels que les riches acquièrent comme autant d’objets de spéculation sur un marché
« les trois rois de la vie »
Qu’est-ce à dire, Chaloux ?
Pablo, je n’écoute toujours pas Wagner.par contre je lis Shakespeare. Wagner me donne le mal de mer ce qui s’ajoute á ses theories puristes.
21h37
Bien plus difficile que psycho option pathe.
« je pense que le temps lui rendra hommage »
–
Je pense que c’est exactement le contraire.
Pour l’instant il tient mais le temps ne lui permettra pas de tenir.
Chaloux, où donc vos yeux se sont ils posés ?
« L’écrivain qui n’écrit pas »
Est-ce le même que celui qui ne signe pas, ou seulement sous « x » ?
Je voulais aussi compléter ma réponse à Soleil vert (je me suis demandé si sa question n’allait pas au-delà des considérations pratiques auxquelles je me suis limité), mais là je fatigue.
Une demi-mesure, donc.
Outre le très riche article de Starobinski « La relation critique » (dans le recueil du même nom), une réflexion relativement courte mais dense (et elle aussi très claire) se trouve dans le chapitre d’introduction du livre de Françoise Van Rossum Guyon, Critique du roman (l’ouvrage étudie La Modification de Butor); cela remonte à 1970, certes, mais c’est une défense et illustration de l’apport de la poétique à la démarche critique, sans jargon. (L’introduction ne compte qu’une trentaine de pages).
J’en extrais ce passage qui pourrait aussi servir au débat en cours (et montrer la complémentarité des démarches que l’on voudrait opposer, même s’il n’a pas été rédigé dans cette optique) :
« Partir du texte, s’en tenir au texte, c’est donc s’attacher à privilégier ce que l’œuvre apporte de nouveau par rapport au contexte dans lequel elle s’insère. C’est la considérer sous son aspect d’événement, comme fragment du monde, mais fragment privilégié puisque capable de transformer la représentation que nous nous faisons des choses. » (38)
« C’est pas drôle, mais les fachos, je les supporte pas. » MS…
Venant du Kapo chef de la RDL, cela me dilate la rate.
Mais ici, nous avons tout un tas de petits procureurs vertueux condamnant à l’aune de leurs seuls préjugés…
Je ne vois pas les choses ainsi. Peut être est ce que souvent il manque des pièces pour instruire les dossiers à charge ou à décharge. Ce qui d’ailleurs n’évite pas les dilemme, l’incrédulité, l’incompréhension face aux choix politiques de certains artistes en gardant en mémoire l’époque où ils ont vécu et la possibilité qui leur était offerte ou non de l’adhésion, la collaboration. On ne peut pas non plus oublier le poids des propagandes sur les esprits sans non plus mettre de côté l’opportunisme. L’intérêt, la peur, la lâcheté, le poids des ideologies personnelles, les vieux préjugés exploités et remis au gout du jour selon des nécessités politiques qui se jouent des peuples mais aussi des elites.
Dilemmes.
« Pablo75 dit: 20 juin 2019 à 21 h 05 min
hamlet dit: 20 juin 2019 à 20 h 57 min
Mais qu’est-ce que l’Art a à branler de Merkel, sinistre imbécile?
Dans 100, 200 ans on admirera toujours Nolde et personne saura qui a été Merkel… »
j’admire tes envolées lyriques sur l’immense grandeur éternelle des grandes oeuvres d’art.
sérieux on sent le lecteur attentif de Baudelaire.
ça rappelle Chaloux et sa recette pour mériter Proust : c’est comme le violon, il faut commencer très jeune et travailler beaucoup tout au long de sa vie, et seulement arriver au soir de son existence on sait si on le mérite…
c’est beau non ? ça met presque la larme à l’oeil.
vous vous êtes bien trouvés tous les deux : les Bouvard et Pécuchet de la Grande Immensité de l’Art.
p comme pado , next.
J’ai déjà indiqué qu’à part des commentaires scato, voire vaguement paraphiles, rien lu qui me fasse me souvenir de vous.
» Angela Merkel a donc décidé de laisser nus les murs de son bureau. « Elle évite ainsi tout positionnement esthétique et donc politique. Les peintures et leurs peintres ont leurs histoires et sans histoire, il n’y aurait aucun présent, pas même la démocratie d’aujourd’hui », écrit la critique d’art Kia Vahland, dans la Süddeutsche Zeitung. »
Il s’agit de la fin de l’article du Monde mis en lien par Bérénice.
Le problème est de savoir si on doit garder nos » murs nus » de toute peinture!Les idées nous font agir, tant du point de vue scientifique qu’ artistique. ( Je renvoie encore une fois à l’analyse de Claudine Tiercelin.) Les idées picturales de Nolde concrétisées dans sa pratique ont-elles surpassé voire corrigé ses croyances nazies?
That’s the question.
Il y en a qui sont plus violoncelle?
Moi aussi.
pablo, c’est vraiment dommage que tu ne puisses pas communiquer avec Merkel, je suis sûr que tu aurais pu la convaincre de garder ces tableaux dans son bureau.
tu lui aurais expliquer que dans 100 ans on l’aura oubliée, alors que dans 100 ans on se souviendra de Nolde.
mais rassure toi, au train où vont les choses en Europe, quand on voit la montée des courants d’extrême droite un peu partout, avec un peu de chance dans quelques années tous les dirigeants européens vont s’arracher les tableaux de Nolde pour les mettre dans leur bureau.
et qui sait, peut-être que nos enfants sacrifieront leur vie pour qu’on brule ces tableaux, cela représentera pour eux le but de leur sacrifice.
t’as vu moi aussi je peux en faire des envolées lyriques.
si tu en veux d’autres demande-moi des envolées lyriques je peux t’en sortir cinquante à l’heure.
D’un autre côté j’aime aussi le violon.
Bonne fête de la zique Et Al.
Marie Veista dit: 20 juin 2019 à 22 h 15 min
désolé de me répéter, mais dans un monde idéal et parfait sans doute que les oeuvres d’art serait autonomes et coupées de toutes forme d’instrumentalisation politique.
comme j’essaie de l’expliquer à pablo ce monde n’existe pas, il n’a jamais existé et il n’existera jamais.
Merkel était coincée : qu’elle décide de laisser ces tableaux ou de les enlever, dans les deux cas elle avait faux et elle était perdante.
voilà la merde dans laquelle nous mette les artiste doués comme Nolde quand ils ont du talent mais aussi un pois chiche à la place du cerveau.
Dieu a fait ce monde ainsi, que les individus les plus doués pour un art soit en même temps les plus bas de plafond.
d’où les dangers de la religiosité.
MV, étonnant, le fond des musées allemands devraient contenir d’autres artistes que ceux qui sont sujets à polemique, des sans tache en quelque sorte.
Avec les problèmes qu’elles gèrent, peut-être ne lui reste t il pas assez de temps pour choisir des toiles qui lui plairaient et seraient representatives du génie artistique allemand.
Qu’elle gère, A Merkel. Excuses renouvellees
x : « Les fameux procès de 1857 (Madame Bovary et Les Fleurs du mal) vus sous un autre angle : « La séparation de l’ordre moral et de l’ordre esthétique prônée [dans ces deux œuvres] ne pouvait pas ne pas provoquer de remous dans une société, qui, sur le modèle romantique, considérait encore l’écrivain comme un mage, un prêtre et un prophète. Dans ce contexte d’imbrication de la littérature et de la société [une telle attitude apparaissait] comme particulièrement irresponsable. » »
x cela ne me contredit pas : il est difficile de calquer cette époque « catholique » sur la nôtre.
il faudrait partir de l’opposition Habermas – Lyotard qui représente (chronologiquement) l’entrée dans nos dilemmes actuels concernant la relation de l’individu moderne à la culture et à la politique pour instaurer de nouveaux modes de consensus sociaux.
Habermas supportait mal cette idée de « fin des grands récits mythiques » justement comme impossibilité de trouver de nouveaux modes sociaux de consensus.
Il faudrait réactualiser cette controverse à la lumière de notre actualité.
Dans tous les cas je ne crois que les envolées lyriques de nos esthètes sur l’art puissent faire avancer le schmilblik.
Il faut aussi garder à l’esprit que la 19è a aussi vécu une longue période sans guerre, presqu’un siècle, ce record n’est pas encore battu.
« Dans tous les cas je ne crois que les envolées lyriques de nos esthètes sur l’art puissent faire avancer le schmilblik. »
Non, mais tu peux essayer de faire l’eolienne, avec des grands moulinets des bras, et tu colles une batterie pour stocker tout ça.
@Bérénice et Hamlet.
Il y a d’une certaine façon autonomie de l’art, chaque peinture réussie, accomplie, apporte une » vérité » de (à) l’art. Croire qu’une peinture est mauvaise ( dire qu’elle est idéologiquement nazie, comme certains le disent ici ) parce que son exécutant, dans un autre ordre, celui de ses croyances de vie sociale et sociétale, c’est dénier toute existence réelle de l’art et de l’action agissante de ses œuvres, c’est-à-dire aussi de toute évolution culturelle de l’ être humain. Vider un mur,c’est comme si on gardait nos bibliothèques vides!
« Il faut aussi garder à l’esprit que la 19è a aussi vécu une longue période sans guerre, presqu’un siècle, ce record n’est pas encore battu. »
Et que j’imite Mâme Clopine : Ha; Ha; Ha !.
Guerre contre toute l’Europe.
Guerre coloniale : Magreb, Afrique noire, Madagascar, Indochine, Mexique…
Et quelques révolutions…
Il y en a qui aimerait un nouvel Index pictural comme il exista un Index littéraire en ce qui concerne les écrivains français au XIXè siècle?
Si l’art est la » nouvelle religion « , on appliquera une hiérarchie de censure critique pour notifier les Index…C’est déjà en cours de constitution dans notre monde de la religion de l’art!
hamlet dit: 20 juin 2019 à 21 h 02 min
« parce que dans la philosophie de l’art rien ne concerne l’éthique et la politique ? tu les as trouvés où tes livres de philosophie de l’art ?
depuis Platon jusuq’à Hegel en passant par Kant et les autres tous les traités philosophiques sur l’art n’ont jamais éludé la question de l’éthique et de la politique. »
Il est lamentable notre jdanoviste honteux (il a honte de dire qu’il est coco): il a 3 siècles de retard !! Au XXIe siècle il parle de l’esthétique de Hegel comme le summum de la modernité !! À son âge il ne sait toujours pas qui est Baudelaire (« ces conneries baudelairiennes »). En bon stalinien qu’il est, il est resté à Hegel…
parce que son exécutant, dans un autre ordre, celui de ses croyances de vie sociale et sociétale « LE CROIT »,faut-il ajouter pour la compréhension complète de ma phrase…
hamlet dit: 20 juin 2019 à 22 h 26 min
« dans un monde idéal et parfait sans doute que les oeuvres d’art serait autonomes et coupées de toutes forme d’instrumentalisation politique […] ce monde n’existe pas, il n’a jamais existé et il n’existera jamais. »
Mais comment tu peux être si nul et si aveugle? La preuve que les oeuvres d’art sont autonomes et que leur valeur ne dépend que d’elles mêmes tu l’as devant toi dans les musées, les bibliothèques et les salles de concert, Grosse Andouille. Tous les chefs-d’oeuvre qui ont passé à la postérité l’ont fait en dépit des opinions politiques ou du comportement moral de leurs auteurs. Et tout le monde aujourd’hui se fout de la vie morale et des opinions politiques de tous les écrivains, compositeurs et artistes classiques. Qui ne lit pas les oeuvres de Villon, Voltaire ou Beaumarchais parce qu’ils étaient des voleurs ou des escrocs? Qui rejette les oeuvres de Schubert ou de Gide parce qu’ils étaient des pédophiles ou de Dostoïevski et de Koestler parce qu’ils étaient des violeurs? Qui ne lit pas Shakespeare, Ronsard, Quevedo, Voltaire, Rousseau, Chateaubriand, Fichte, Kant, Goethe, Schopenhauer, Hegel, Dickens, Wagner, Marx, Fourier, Maupassant, Baroja, D.H.Lawrence ou T. Mann, parce qu’ils était racistes ou antisémites?
Qui? Personne…
Et tu sais pourquoi, Gros Nul? Parce que leurs oeuvres son AUTONOMES. Parce que leur valeur dépend UNIQUEMENT d’elles mêmes. Et cela dans un monde qui n’a jamais été idéal et qui ne le sera jamais, ce dont se fout totalement l’Art, mon Gros Abruti.
D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi on discute d’une telle évidence.
La réalité incontestable, que cela plaise ou que cela ne plaise pas, est qu’on peut être grand poète, grand écrivain, grand compositeur ou grand artiste tout en étant raciste, antisémite, pédophile, violeur, escroc, assassin, fasciste ou communiste.
Et que la sainteté n’a jamais été la condition idéale pour être un grand créateur.
Et cela parce que la qualité d’une oeuvre ne dépend que des règles de l’Art à laquelle elle appartient.
J’aimerais savoir qui pense ici que le fait d’être raciste ou antisémite ou pédophile ou violeur ou escroc ou assassin ou fasciste ou communiste empêche d’être un grand créateur.
Qui juge, qui peut juger aujourd’hui les tragédies d’un Sophocle, par exemple, à partir de son comportement moral pendant sa carrière politique ou de ses opinions sur l’esclavagisme pratiqué à son époque dans son pays? Elles sont passées à la postérité parce que leur auteur était un bon bougre ou parce qu’elles sont des chefs-d’oeuvre? Elles ont traversé 25 siècles et des multiples sociétés « non idéales » grâce à leur valeur intrinsèque ou à cause des facteurs extérieures à elles?
Donc, l’oeuvre d’art est parfaitement autonome.
« Oui, l’Art est indépendant de la Morale, comme de la Politique, comme de la Philosophie, comme de la Science, et le Poète ne doit pas plus de compte au Moraliste, au Tribun, au Philosophe ou au Savant, que ceux-ci ne lui en doivent. Oui, le but de la Poésie, c’est le Beau, le Beau seul, le Beau pur, sans alliage d’Utile, de Vrai ou de Juste. »
(Paul Verlaine. Oeuvres posthumes).
L’oeuvre d’art est parfaitement autonome et hamlet un vrai « PÉTOMANE DE LA PENSÉE ».
À ceci près que la simple conservation des œuvres (guerres ou autodafés ou simplement précautions et soins nécessaires à la transmission de l’objet matériel), leur « muséification », leur statut de chef-d’œuvre et leur passage à la postérité (ou leur maintien) ne sont pas aussi totalement déconnectés des normes idéologiques des différentes époques (celles de leur production et celles qui se succèdent au cours de la postérité, qui n’est pas toujours celui d’un long fleuve tranquille).
Ce serait trop beau si la postérité servait toujours de filtre parfait, retenant le « bon » artistique et laissant retomber dans l’oubli le « mauvais », le surfait. Si elle assurait toujours à l’artiste injustement méconnu par son époque une revanche posthume, la consolation du guignon.
Sinon il n’y aurait pas régulièrement des « redécouvertes » (je sais qu’elles peuvent être dues à d’autres motifs, notamment des stratégies carriéristes des redécouvreurs, mais là n’est pas la question).
Voir à ce sujet le livre récent de Benjamin Hoffmann, Les Paradoxes de la postérité, avec notamment le débat Diderot-Falconnet.
Un autre aspect envisagé dans ce livre concerne le contenu réel de cette immortalité : que d’auteurs ou d’artistes se réduisent à un nom et à un récit minimal, l’un et l’autre « connus » théoriquement, ce qui ne signifie pas que leurs œuvres sont fréquentées (en partie ou en totalité), lues ou regardées. Il y a celles qui ne sortent plus des réserves des musées, celles qui ne seront pas ré-éditées, qui ne sont plus transmises par l’école (musées et éducation nationale et ministère de la culture n’étant pas totalement insensibles, me semble-t-il, aux arguments des procureurs (actuels) du passé ou aux modes). Celles qui ne sont plus jouées ni enregistrées. La concurrence pour l’attention n’affecte pas que les contemporains.
Villon, Rousseau, etc, très bien, on peut peut-être affirmer que le bilan est « globalement positif » mais cela ne nous dit rien des autres, des oubliés, des en passe de l’être. Pour ne pas se pourrir la vie, on peut en effet se persuader que s’ils n’ont pas survécu, les autres, c’était parce qu’ils ne le valaient pas et pas du tout parce que la postérité a un côté loterie.
(Il y a aussi des pistes de réflexion dans le petit livre de Judith Schlanger, La Mémoire des œuvres, notamment le paragraphe sur la « visibilité ».)
@les queutards en viager
https://www.youtube.com/watch?v=PBOZkLl6rzk
Ah, une dernière question concernant cette fois la nécessité de la connaissance (de la lecture) des « sources » d’une œuvre, en l’occurrence La Recherche (évoquée par Chaloux le 19 vers 18h).
Et quand les œuvres en question, mettons Balzac, ont elles-mêmes des sources et ainsi de suite ? N’y a-t-il pas un risque de régression à l’infini ?
Mais il n’est même pas nécessaire d’imaginer des « chaînes » trop longues, il suffit en effet de considérer la multiplicité de ces sources, le foisonnement de l’intertexte (« problème » qui ne se pose pas seulement pour Proust : Joyce ou Virginia Woolf et tant d’autres fournissant aussi de bons exemples).
Je me demande ce qui est le plus dommageable :
— une insuffisante connaissance « de première main » de l’intertexte (ne pas avoir lu soi-même tout Saint-Simon, tout Balzac, George Sand (tiens, là, Clopine a bon), les Mille et une nuits, Dostoïevski (dans une traduction et édition d’époque?) ) en s’en remettant à la fois au roman lui-même et à ce qu’il en dit et ce qu’il en fait, ainsi qu’à l’érudition des spécialistes, au risque (si j’ai bien compris le propos de Chaloux) de « l’illusion référentielle », d’une lecture naïve ?
— ou bien s’abandonner à ce mouvement centrifuge (fascination qui a été fatale à plus d’un thésard), aux dépens des transformations qu’impose à ses « sources » le roman qui se les assimile, avec le risque de perdre de vue le roman comme un tout et un système, une « totalité structurée et signifiante » ?
Et Sterne.
La consolation du quignon ?
qui pense ici que le fait d’être raciste ou antisémite ou pédophile ou violeur ou escroc ou assassin ou fasciste ou communiste empêche d’être un grand créateur.
Cépamoi.
Picasso aussi, horrible macho, bouffeur de femmes, Dora Maar et d’enfants, le fils Pablo.
Il n’empêche : hors le retour aux sources, le Paradis perdu et la pénible pudibonderie, il est extrêmement pénible à vivre les violeurs, les voleurs, les escrocs, les pédophiles, les qui s’approprient indûment, les qui entre l’argent et leur mère choisissent l’argent, contredisant ainsi leur phrase fétiche de Jean « prends tous tes biens, laisse-les derrière toi et pars ». Et disant ainsi que leurs actes sont en totale contradiction avec leur dire. Cent ans après, c’est ce qui restera. Leurs toiles, leurs poèmes, leurs écrits.
Il y a l’immédiateté et puis l’éternité.
Mais, il y a dix.ans qui eût pu dire que Gary sortirait en la Pléïade ?
Et maintenant qu’une politique éditoriale liée à un certain flair l’a accomplie, cette édition, il y a cette évidence que nombre de gens lisent Gary, l’apprécient, et que loin d’être injustement oublié, il est dans le Panthéon des écrivains reconnus tels.
C’est une reconnaissance posthume.
Le père de mes enfants aussi était stalinien.
C’est une chance pour une femme de faire ses enfants avec un homme intellectuellement brillant.
Posthume et tardive.
L’esthétique de l’éolienne, survoler toute l’Espagne sur les traces de l’aéropostale, ce n’est pas convaincant, même si Quichotte a anticipé avec ses moulins à vent.
Hamlet à 20h57.
Cela ne parle pas de l’intelligence de Merkel qu’elle ait décroché les toiles de Nolde.
Cela parle de la culpabilité de la nation allemande.
Et là, c’est fort, si l’on envisage les choses sous cet angle là.
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