de Pierre Assouline

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La République des livres
Philip Roth, discours de la méthode

Philip Roth, discours de la méthode

Rien de tel qu’un écrivain qui a annoncé sa retraite de son vivant pour publier ensuite à titre posthume. Des inédits et des quasi. Ainsi nomme-t-on ce qui est paru dans sa langue mais pas dans la nôtre. Ainsi, avec Pourquoi écrire ? (Why write ? traduit de l’anglais/Etats-Unis, par Lazare Bitoun, Michel et Philippe Jaworski, Josée Kamoun, 630 pages, 10,80 euros, Folio), Philip Roth nous revient tout sourire  un an après sa mort. C’est un peu sa vie mais surtout son œuvre, modes d’emploi. Avec de larges échappées du côtés de celles des autres (Primo Levi, Aharon Appelfeld,  Ivan Klima, Edna O’Brien, Milan Kundera, Mary McCarthy, Isaac Bashevis Singer). Il s’agit donc d’un recueil d’articles, de préfaces, de conférences, d’interviews. D’outre-tombe, on peut tout se permettre et c’est tant mieux. A vrai dire, les trois quarts du livre nous étaient déjà connus depuis l’édition de Parlons travail (2004). Cent cinquante pages ont été rajoutées dans cette édition de poche sous le titre « Explications », là est la nouveauté.

Le risque de ce genre d’entreprises, surtout avec des auteurs aussi populaires et répandus, c’est le sentiment de déjà-lu (non, il n’est pas un écrivain juif  mais un Américain qui écrit, même si, difficile de ne pas le remarquer, le mot « juif » apparaît quatre fois dès la première page de sa préface… oui, il n’y aura plus de lecteurs littéraires dans les vingt prochaines années etc), de la redite, du disque rayé. Encore qu’avec Roth, on en redemande car il sait redéployer sa pensée en donnant l’illusion de la nouveauté par la variante de l’argumentation. Ainsi, lorsqu’il répète sa profession de foi : un écrivain, c’est sa langue et lui demeurera à jamais un natif de la langue anglaise dût-elle être mâtinée d’américanismes, de newarkismes, de yiddishismes. Or c’est justement en assistant à une conversation entre Saul Bellow et Aharon Appelfeld en yiddish dans un restaurant de Cambridge, Massachusetts (ce qui nous vaut des pages d’une sensibilité inoubliable) qu’il comprend pourquoi il n’est pas et ne sera jamais tout à fait comme eux. Durant tout le dîner, il les a observés se métamorphoser, reprendre chacun possession d’ « une dimension de lui-même jusque là inactive », se réapproprier leur part d’enfance la plus enfouie, reprendre contact avec le monde englouti de leurs parents, modifier paroles, gestuelle, attitudes, comme si ces grands jongleurs de mots accédaient pour la première fois à l’indicible en retrouvant un frère inconnu. Roth se tint silencieux, coi, ébloui par leur envolée et comprit enfin pourquoi contrairement à eux, lui qui était né américain de parents nés américains, vivait depuis sa naissance et vivrait jusqu’à sa mort « sous l’enchantement de cette langue-là » et d’aucune autre. L’anglais, la langue de son univers intérieur, de ses rêves comme de ses cauchemars, de ses fantasmes et de ses hallucinations, de ses souffrances et de son désarroi, la langue qui l’a fait homme et constitué écrivain, une langue dont il ne peut s’extraire mais qu’il aura vécue malgré tout comme la plus douce des captivités.

« Si on m’enlevait cette langue, je sombrerais dans l’obscurité mentale »

Les écrivains à l’œuvre desquels il s’est nourri adolescent sont ces Américains qui lui permettaient de s’échapper du New Jersey pour partir à la découverte de l’Amérique, les Théodore Dreiser, Sherwood Anderson, Sinclair Lewis, Thomas Wolfe, Erskine Caldwell, chacun dans un Etat différent. Cette nourriture lui aura permis de se dire « un Américain libre et irrécusable », concerné au plus profond par les mœurs, la vie quotidienne et le passé de son pays et comme « possédé » par la richesse de sa langue maternelle. Un écrivain, c’est un artiste – et ce n’est pas nécessairement un label de qualité quand bien même cela sonnerait-il ainsi, il peut y en avoir d’exécrables. Sa vocation lui impose de ne jamais montrer le travail, l’effort. Or ce qu’il y a de passionnant dans cet exercice du Pourquoi-écrire ?, que l’on peut entendre comme un comment-j’ai-écrit-certains-de-mes-livres, c’est qu’il ouvre grand les portes de la fabrique, celle où le roman, ses situations, ses personnages, ses contradictions, ses doutes et sa logique interne s’inventent. Non pour livrer des trucs et des recettes (il n’y en a pas), mais pour dévoiler un peu comme ça se passe lorsqu’on ignore soi-même ce qui se passe une fois qu’une page semble fin tenir debout. C’est d’autant plus passionnant lorsqu’on est familier de l’œuvre de cet auteur, qu’on a lu presque tous ses livres ; alors, l’air de rien, le délicieux sentiment nait qu’un ami vous chuchote ses secrets à l’oreille.

Il y dit explicitement des choses suggérées autrefois implicitement avec sa malice coutumière de romancier qui n’a d’autre idéologie que le mentir-vrai. Il prétend que vingt-sept de ses trente et un livres sont des œuvres d’imagination. Encore faudrait-il préciser les contours de celle-ci chez ce type de créateur.

« Me voilà, débarrassé des déguisements et des inventions et des artifices du roman. Me voilà sans mes tours de passe-passe, à nu et sans aucun de ces masques qui m’ont donné toute la liberté d’imaginer dont j’avais besoin pour écrire des romans » prétend-il en liminaire.

Il ne faut pas attendre de scoop ou de révélations de ce genre de livre (encore que les pages sur un prof qui l’a marqué lorsqu’il avait 12 ans et dont il fit bien plus tard le modèle du personnage majeur de J’ai épousé un communiste, 2001sont étonnantes). Du moins sont-elles subtiles, voire subliminales, et ce n’est pas plus mal. Tout écrivain écrivant par rapport à son secret, lorsqu’il sort de l’ambiguïté, c’est souvent à ses dépens, Jean Paulhan disait quelque chose comme ça. La déconstruction de ses romans par l’auteur même vaut tous les ateliers d’écriture tant Roth est lucide, sincère, transparent dans son discours de la méthode. Il y a des pages fortes sur ce qui l’a mené à sa surprenante uchronie du Complot contre l’Amérique (2006, Gallimard puis Folio comme toute son oeuvre) dans laquelle il imaginait l’aviateur suprémaciste blanc Charles Lindbergh en président des Etats-Unis, une élection vue du point de vue de la famille de l’auteur. Quant à sa fameuse lettre ouverte aux administrateurs de Wikipédia, on ne la relit pas sans éclater de rire, d’autant qu’elle est publiée ici dans son intégralité pour la première fois. L’encyclopédie en ligne lui ayant consacré une longue notice comportant des erreurs et des contre-vérités (notamment sur sa supposée dépression nerveuse après Opération Shylock, 1995, sur son personnage récurrent Nathan Zuckerman ou sur  l’homme qui lui aurait inspiré le héros de La Tache, 2002), il demanda à les rectifier mais se fit retoquer au motif qu’il n’était pas une source crédible ( !) et que des sources secondaires étaient nécessaires pour accréditer ses modifications- ce qui est déjà désopilant lorsqu’on sait que nombre de notices sont fabriquées par les intéressés ou leurs services à leur propre gloire (celle de Patrick Balkany concoctée par la mairie de Levallois, qui resta longtemps en ligne du temps de sa splendeur, était un modèle du genre).

Jusqu’à la fin, Roth aura payé sa dette à son père (« En tant que chroniqueur de cette ville (Newark), je n’ai fait que me hisser sur ses épaules, ») à Saul Bellow, le vrai patron plus encore que Faulkner (sa relecture des Aventures d’Augie March, de Herzog et d’autres et son analyse de l’appropriation de Chicago par son imaginaire est un modèle de critique littéraire). A la fin, recru de sensations littéraires, rassasié d’anecdotes édifiantes, on se demande s’il n’eut pas mieux valu intituler le recueil Pourquoi écrire. Sans point d’interrogation. Ce qui se fait lorsque la réponse est dans la question. Au soir de sa vie, Philip Roth redevenu exclusivement lecteur confessait lire essentiellement des livres sur l’histoire de l’Amérique au XIXème siècle. Il s’était aussi astreint à relire tout son œuvre pour voir si ça tenait encore. Et lorsqu’on lui demandait quel bilan il en dressait, il citait le légendaire boxeur Joe Louis (douze ans d’une gloire sans défaite, un titre de champion défendu vingt-six fois) qui, en pareille circonstance, concluait simplement :

« J’ai fait de mon mieux avec ce que j’avais »

(« Philip Roth », « Saul Bellow » , « Joe Louis », photos D.R.)

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2 439 Réponses pour Philip Roth, discours de la méthode

rose dit: à

Hamlet à 20h57.

Cela ne parle pas de l’intelligence de Merkel qu’elle ait décroché les toiles de Nolde.
Cela parle de la culpabilité de la nation allemande.
Et là, c’est fort, si l’on envisage les choses sous cet angle là.

rose dit: à

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma maman. Elle est née le jour du solstice d’été et elle a 85 ans.
Il va falloir que je m’en aille, me reposer et m’occuper de moi, laisser la place aux deux crétins qui sont ses deux autres enfants et ne font pas le poids et pire sont convaincus d’avoir raison.
Dimanche, je m’escape avec elle à Innsbruck avec un groupe d’amis de mes parents, en autocar 😳, misère de moi. Nous reviendrons, puis je prendrai mes cliques et mes claques. Et m’arracherai à ma mère.

rose dit: à

Six jours.
Mon anti mode de voyage.
Un jour aller 😳
Quatre jours à crapahuter sur place.
Un jour retour.🤯

Renato, pas besoin de restau, merci 😘. C’est un ready-made.

rose dit: à

christiane dit: 20 juin 2019 à 13 h 31 min

(ses compromissions avec le régime politique de l’Allemagne nazie, non pour spolier, tuer, dénoncer mais pour (trop refermé sur sa propre création solitaire) continuer à peindre,pour protéger ses tableaux.)

Comme Giono. Rien à f.utre. C’est sa vie.

Ai continué la traduction. Pas sûre qu’elle soit passée. Si on sortait le modérateur de son trou. À l’air libre.

rose dit: à

Rien à fout.e de la politique. Sont ailleurs.

rose dit: à

Les.trois rois de la vie.
Les rois mages.
Gaspard.
Melchior.
Et Balthazar.
😇

rose dit: à

x à 2ah35
C passionnant.
Merci.Lorsque les mouvements littéraires se succèdent, ce n’est pas parce qu’ils ont atteint une fin, c’est parce que les artistes, un écrivain est un artiste, ne se reconnaissent plus dans celui-là, sont à l’étroit et en inventent un autre qui puisse leur correspondre.
Pour les femmes, c pareil. Le modèle ne nous correspond plus.

Bérénice c’est à cause de l’article de Dagen dans Le Monde.

rose dit: à

À Marseille, il y a eu un pétomane qui se produisait à l’Alcazar, salle de spectacle aujourd’hui bibliothèque et les gens payaient pour aller l’entendre.
C’était une époque de misère.
Oui.
Avant ou après guerre.

rose dit: à

Et, ils riaient.

Je n’en étais pas.
Autant que vous le sachiez.

rose dit: à

Brigitte Macron à propos du macronoïde (« je pense que le temps lui rendra hommage »), on pense que ces deux personnes sont 

Parfois, je tremble et je frémis pck je suppute sur sa responsabilité à elle que lui soit comme cela. Et cela me fait peur.
Oui.
Au même titre que Mme Castaner a toujours supporté l’infidélité constante de son mari et que cela est une catastrophe personnelle de supporter l’infidélité de l’autre.

rose dit: à

Le secret est dans une bonne tomate et une bonne farce.
Oui.
Ce n’est pas gagné.
Y rajouter une bonne cuisinière.
Pas grosses, les tates, mais pas petites. Goûteuses et mûres.
Du boulot.

rose dit: à

les tomates

Chaloux dit: à

@Rose.

Du même désert, à la même nuit, toujours mes yeux las se réveillent à l’étoile d’argent, toujours, sans que s’émeuvent les Rois de la vie, les trois mages, le cœur l’âme, l’esprit. Quand irons-nous, par delà les grèves et les monts, saluer la naissance du travail nouveau, la sagesse nouvelle, la fuite des tyrans et des démons, la fin de la superstition, adorer – les premiers ! – Noël sur la terre !

Le chant des cieux, la marche des peuples ! Esclaves, ne maudissons pas la vie.

Chaloux dit: à

X, non je ne crois pas avoir écrit ce que vous croyez. Je vous lirai à, tête reposée, mais je peux déjà vous dire que vous êtes assommant. Laissez tomber toutes ces références qui ne cautionnent rien, peut-être vous rassurent et vous auto- (ou sur) valorisent, et allez droit au but. C’est la seule manière de dialoguer. Et ne parlez pas, s’il vous plait, de la lecture, comme si tous les écrivains étaient à lire selon même une grille et une même méthode,- comme s’il existait une lecture-étalon valable pour tous. De ce point de vue, comme le remarque le titre de Picon, il y a une lecture de Proust qui n’est réductible à aucune autre.
Et tous ces détours pour en arriver au fait qu’une femme primaire, vulgaire et prétentieuse, uniquement préoccupée d’elle-même, aurait raison, vraiment…

Chaloux dit: à

A propos de Nold, son parcourt est tout de même étonnant. On parle de son soutien aux nazis mais pas des revers qu’il eût à subir de leur part, œuvres séquestrée, détruites etc.
Merkel, qui vient d’attraper la tremblante du mouton -un don de Hollande, probablement, qui jamais ne fut autre chose- a-t-elle fait décrocher les tableaux du nazi ou ceux de l’homme persécuté par le régime qu’il avait approuvé?

Chaloux dit: à

Parcours… évidemment.

Delaporte dit: à

Dupond-Moretti a eu du mal à défendre l’indéfendable Balkany, qui risque bel et bien de se retrouver en prison fin 2019 :

« Il avait très peu d’espace. La principale difficulté, c’est qu’aucun avocat digne de ce nom ne peut reprendre à son compte l’argumentation du maire de Levallois-Perret, sauf à passer pour un guignol en robe noire. Un seul exemple: quel membre du barreau oserait se lever et asséner, la tête sur le billot, que la villa de Marrakech n’appartient pas aux Balkany, quand tout indique le contraire? » Figaro

Chaloux dit: à

J’ai habité deux ou trois ans à Levallois il y a vingt ans. On savait plus ou moins que le fonctionnement des Balkany était des plus étranges. Ceux qui les ont laissé faire sont presque plus en cause qu’eux (il faut avoir vu comment se passaient les conseils municipaux commentés par la mère Balkany, une femme brutale et grossière, -c’était à vomir), mais où étaient-ils durant le procès?

https://www.dailymotion.com/video/x3eevul

Bérénice dit: à

23h11 MV, oui mais l’artiste est témoin de son temps quand bien même il ne le rapporte pas, passer sous silence son positionnement politique, l’en exonérer cela reviendrait à accepter qu’il montre ou s’exprime tout en accédant au droit d’être un salaud ou à ce que soit oublié qu’il ait pu etre
un criminel ( la notion de crime à géométrie variable)et bien que des criminels comme le rappelait Hamlet ont laissé des oeuvres passées à la postérité et pas des moindres. Ce qu’explique Chaloux complete cependant l’éclairage sur É Nolde. L’engagement politique de certains a aussi selon les individus auxquels il a ete reproché soit pardonné agrémenté d’excuses soit qu’il leur a tout bonnement couté la vie et sans tribunal à l’épuration, autre période sombre surtout quand on sait que nombre de sommités nazis ont été réintroduites dans un fonctionnement politique sans que cela pose plus de problèmes de conscience à ceux qui ont continué de travailler avec.

Bérénice dit: à

Oui, l’Art est indépendant de la Morale, comme de la Politique, comme de la Philosophie, comme de la Science, et le Poète ne doit pas plus de compte au Moraliste, au Tribun, au Philosophe ou au Savant, que ceux-ci ne lui en doivent. Oui, le but de la Poésie, c’est le Beau, le Beau seul, le Beau pur, sans alliage d’Utile, de Vrai ou de Juste. »
(Paul Verlaine. Oeuvres posthumes)

l’artiste vivrait impermeable à tout ce qui constitue son époque, sur un nuage, une autre planete. D’ailleurs JS Bach, par exemple, aurait pu nous léguer l’oeuvre de Kurt Cobain , personne ne s’en étonnerait.

Bérénice dit: à

Et puis du moment que vous soyez bon artiste, vous pouvez bien être un cretin insensible et fermé à toutes influences, toutes avancées, tous les savoirs, toutes les guerres. C’est assez present en littérature.

Bérénice dit: à

Rose 4h17 en plus l’extrême droite petite fille des nazis à conquis quelques places au bundestag, ce qui à mon avis à du peser sur sa decision.

et alii dit: à

du moment que vous soyez bon du moment que vous êtes

Marie Sasseur dit: à

La caution de l’art.

Personne pour rappeler les fondements idéologiques propre au romantisme allemand du XIXème qui puise aux sources de mythologies et d’irrationnel, qui exalte un nationalisme qui a abouti à l’une des idéologies les plus criminelles de l’histoire.

Alors vous pouvez bien couvrir vos murs de nolde, en suivant un raisonnement de sophiste comme celui de soeur Veista , car si vous ne faites pas vous etes forcément du genre a vider vos biblis des refusés par la doxa.

Pauvres moutons.

Toute l’oeuvre de nolde exalte ce romantisme allemand.
Jusqu’a cette notion de peintures non peintes. Comme l’impensė du nazi antisemite de la foret noire.

Et comment se sont-ils recyclés pour paraitre présentables, alors que toute leur oeuvre est restée à l’exaltation de cette idéologie nationaliste criminelle pangermanique, au point d’abuser les dirigeants allemands qui l’ont accroché au mur ?
Par leur résistance, lol.

Un lien donné sur ce fil, qui merite d’etre ouvert:

https://www.la-croix.com/Debats/Chroniques/Emil-Nolde-legende-allemande-2019-05-03-1201019354

Chaloux dit: à

Bérénice, pour Nolde il ne s’agit pas d’épuration. C’est par les nazis qu’il a été persécuté.

hamlet dit: à

« Chaloux dit: 21 juin 2019 à 8 h 05 min

Bérénice, pour Nolde il ne s’agit pas d’épuration. C’est par les nazis qu’il a été persécuté. »

encore un qui a tout compris.

Bérénice c’est justement parce que Nolde a été persécuté par le nazis qu’elle a enlevé ses tableaux.

en fait elle a enlevé les tableaux parce que Nolde était un symbole de résistance anti nazi en Allemagne.

il est évident que si Nolde avait été nazi elle les aurait gardés.

c’est évident…

Chaloux dit: à

Mon pauvre Hamlet, tu es de plus en plus con.

Chaloux dit: à

@Hamlet.On devrait te marier avec la Staphyloclopine. Vous adopteriez l’illettrée de Habourg. Dans le genre calomnieux rampant, impossible de faire mieux.
Fais un régime, trouve un travail, quitte ta vieille maman et fonde une famille.

Chaloux dit: à

de Hambourg.

Phil dit: à

Fin de règne en Allemagne année 0, dear Chaloux, le décrochage de Nolde est aussi mal géré que l’ouverture des écluses migratoires. la Chancelière partira lessivée. A Berlin, la chancellerie surnommée « machine à laver » dès sa construction, à cause d’une ouverture en forme de hublot. Dans quelle édition lisez-vous le bonheur de Chanel ?

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 21 juin 2019 à 0 h 28 min

pablo ou l’art du copié collé : après Baudelaire c’est le tour de Verlaine, et tu vas tous nous les passer en revue ?

l’art survit aux aléas de l’Histoire et aux vicissitudes des hommes, et donc cette horizon d’éternité est le signe de son autonomie.

ce qui résiste à la temporalité c’est bien sûr l’essence de l’art, non pas le tableau de Nolde qui encombre le bureau de Merkel mais sa valeur / beauté immatérielle.

essence et immatérialité associées dans une unité plotinienne constitueraient les deux mamelles de l’autonomie de l’art.

et pablo est là pour nous témoigner et rappeler cette essence de l’art qui transcende les tracasseries quotidiennes des hommes comme par exemple la menace électorale des partis d’extrême-droite.

d’un côté la belle autonomie de l’art et de l’autre les emmerdements humains ?

pourquoi le fait-il ? quel intérêt ?

pour nous dire que lui les problèmes que quotidien il s’en tape, son domaine à lui c’est l’éternel, ce qui fait de lui un membre d’un nouvel ordre clérical, il est vrai que l’Espagne n’est plus catholique depuis si peu de temps.

et le fait de ramener les choses, comme je le fais, à la petite quotidienneté, constitue bien sûr pour pablo une atteinte à cet élément d’éternité comme valeur sacrée de l’art.

d’un côté on a Merkel avec ces bassesses d’une gestion du quotidien, et de l’autre la sacralité éternelle de l’immatérialité de l’eouvre d’art…

et tout ça, ce discours néo clérical, notre pablo nous le sort aujourd’hui en 2019, en France, et il n’y trouve rien de bizarre, tout baigne.

Chaloux dit: à

Schiappa s’est trompée d’une lettre. La trogneux, vu son goût pour les adolescents ce serait plutôt Simone de Bavoir.

hamlet dit: à

Chaloux dit: 21 juin 2019 à 8 h 24 min

désolé chaloux, faut dire que pablo et toi, avec votre aptitudes quasi naturelle à nous pondre vos perles, c’est difficile de se retenir, vous tendez de telles perches.

remarque cela donne un côté divertissant à ce blog.

allez vas-y, continue de disserter, j’attends la suivante.

Chaloux dit: à

Pour ses cent ans, offrons lui des cartes de visite:

Simone de Bavoir
Professeur d’illettres
.

Hurkhurkhurk!

renato dit: à

Hamlet,

en bref : Goebbels soutint Nolde jusqu’à 1937, quand, puisque Hitler considérait le modernisme comme un art dégénéré, nonobstant son soutien idéologique, ses œuvres furent interdites et il ne fut pas autorisé à peindre. On peut donc dire que Nolde fut persécuté, etc.

Chaloux dit: à

Dear Phil, en Folio. Superbe ovni! J’ai acheté aussi son Londres que je ne connais pas. Si ça égale Venises, ce sera parfait. Morand est un écrivain sans cœur qu’on redemande. Un point contre la morale et contre ceux qui voudraient faire croire qu’ils ont du coeur mais à qui on ne demande jamais rien.

(Hamlet, pour faire passer les autres pour des imbéciles, il faut être supérieurement intelligent. Ce à quoi ni toi ni ta future famille ne peuvent prétendre! C’est une évidence. Tu devrais plutôt penser à la fermer).

Assouline, la future loi Belloubet, les arrestations de journalistes? Non? Rien? aucun trouble? « Écrivain », c’est aux autres à en décider. Mais vous sentez-vous toujours « journaliste »? Vous vous sentez quoi, en fait?

hamlet dit: à

c’est là où il est intéressant de voir comment le vocabulaire actuel a remplacé l’ancien.

Paul Edel pour mettre fin à toute discussion a utilisé le mot nietzschéen : « moraline ».

dans le même contexte ce qui contestait la sacralité était qualifié d’ « hérésie ».

le vocabulaire change, mais la problématique reste la même.

d’autant que chaloux nous explique avec Prsout comme on accède au sacré, qui bien sûr n’est pas donné à tout le monde, Edel, Chaloux, Pablo etc… et de l’autre les crétins qui rebouchent les trous dans le bureau de Merkel où étaient accrochés les tableaux de Nolde.

en plus ils vont être obligés de remettre un epu de tapisserie, ou de peinture, parce que les tableaux ça laisse des traces, mais ils pourraient laisser ces traces, non ? c’est juste un problème de décoration après tout.

hamlet dit: à

renato dit: 21 juin 2019 à 8 h 46 min

oui on peut le dire.

Chaloux dit: à

« Prsout comme on accède au sacré »

Pauvre guignol d’Hamlet.

christiane dit: à

Je ne m’étais pas passionnée sur les débats, ici, depuis longtemps. Là, quelle profondeur atteinte qui nous questionne, nous laboure quant à notre regard sur l’œuvre d’art, son autonomie par rapport à la vie privée des artistes,idem pour la littérature).
Une seule participation stérile et bas de plafond, celle de sasseur qui ne sait que répéter : ils sont nazi, négationnistes ceux qui aiment les œuvres de Nolde. Enfin ça lui aura permis d’activer son registre d’insultes graves et salaces…
A part elle, quel bonheur de lire ces échanges, d’attendre les réactions des uns et des autres, de faire sien ce questionnement.
Je ne regrette pas du tout mon « cheveu sur la soupe » comme dirait JJJ car la référence à cet article de Dagen dans Le Monde nous aura conduit plus loin que cet article.
Apprécié, au passage, la finesse des commentaires d’une nouvelle venue Marie Vesta (merci à elle pour son solide bon sens), la joute Pablo/ hamlet/Edel, les envolées intellectuelles et passionnantes de x (je n’ai pas tout compris, les zébrures du fleuret de Phil, l’ironie en aparté de P comme Paris et de Pado, les réflexions profondes de Renato…

Je ne regrette pas d’avoir vu cette rétrospective Nolde en 2008 car, je crois, qu’il n’y en aura plus. Je persiste à aimer son œuvre même si les positions de Nolde face aux nazis sont troubles, moches, graves. Ne pas oublier, quand même, comme le rappelle Chaloux « à propos de Nolde, son parcours étonnant. On parle de son soutien aux nazis mais pas des revers qu’il eût à subir de leur part, œuvres séquestrée, détruites etc. »
Le dernier mot à x :
« Il y a celles qui ne sortent plus des réserves des musées, celles qui ne seront pas ré-éditées, qui ne sont plus transmises par l’école (musées et éducation nationale et ministère de la culture n’étant pas totalement insensibles, me semble-t-il, aux arguments des procureurs (actuels) du passé ou aux modes). Celles qui ne sont plus jouées ni enregistrées. La concurrence pour l’attention n’affecte pas que les contemporains.
Villon, Rousseau, etc, très bien, on peut peut-être affirmer que le bilan est « globalement positif » mais cela ne nous dit rien des autres, des oubliés, des en passe de l’être. »
Oui… Bien envie de lire le livre récent de Benjamin Hoffmann, Les Paradoxes de la postérité.

christiane dit: à

conduits

Phil dit: à

Chaloux, Folio, 2014 je crois, a republié « Londres » conjointement avec « Le nouveau Londres », une bonne idée. malheureusement épuré de toutes les photographies, comme c’était déjà le cas pour « Venises » où l’autoportrait en tête du Gallimard de 71 donne la mesure.

Marie Veista dit: à

Bien d’accord,X à 1h01.
La « vérité » en art est toujours remise en question ( comme la science ) , toujours en évolution ou involution et les analyses critiques justifiées de l’hyper lyrisme, de l’hyper panthéisme de Nolde doivent être prises en compte. Ne pas croire que, là est l’important et là que tombe à l’eau marie sa sœur qui nous bat le beurre! 😉

Jacques Bouveresse obtient le Grand Prix de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre philosophique.
Réjouissons-nous!
https://agone.org/revueagone/agone48/enligne/1/index.html?fbclid=IwAR10kIcCqpddJ5EdAs7vihaJbobaipO7X9ZRjIC-eYOKt_nDVp_7BDQI_Ho#debut-chapitre

hamlet dit: à

Chaloux dit: 21 juin 2019 à 8 h 55 min

(…)Tu devrais plutôt penser à la fermer(…)

encore un petit milicien qui s’arroge le droit de dire qui peut parler et qui doit se taire.

à noter que ce petit clergé qui veut contrôler la parole dans un lieu qu’ils pensent être le leur because Littérature : jazzi chaloux pablo etc… sont les mêmes que ceux qui défendent la sacralité de l’art (avec Proust & co).

Marie Veista dit: à

L’article sur Jacques Bouveresse est de la philosophe Claudine Tiercelin dois-je préciser.

 » Vous connaissez ce mot de l’Évangile : « Seigneur, à qui irions-nous ? Nous n’avons pas d’autre espérance. » C’est ce que je dirais de la raison : « À qui irions-nous ? Nous n’avons rien d’autre. » Je constate d’ailleurs que nombre de philosophes contemporains, après avoir considéré la raison comme intrinsèquement répressive ou s’être laissés fasciner par les solutions violentes ou raciales, en sont arrivés à peu près à la même conclusion. Mais nous devons aussi nous méfier de l’étrange rôle qu’on voudrait aujourd’hui faire jouer au philosophe : on attend de lui qu’il fasse la morale à une société qui est dans l’ensemble totalement immorale. Plus la réalité vraie est celle de la compétition économique, du marché et du profit, plus on semble avoir besoin de gens qui rappellent que les grandes idées et les idéaux restent essentiels, même s’ils sont contredits de façon patente et presque insupportable par cette réalité. C’est pourquoi il ne peut y avoir de rationalisme sans une bonne dose d’ironie. Neurath disait déjà que « l’humour est une précondition de la morale ». J’ai envie d’ajouter sur le même ton que l’ironie est une précondition du rationalisme. »

Jacques Bouveresse, Le Philosophe et le Réel, 1998

bouguereau dit: à

Le père de mes enfants aussi était stalinien.
C’est une chance pour une femme de faire ses enfants avec un homme intellectuellement brillant

..il parait que c’est cque disait béria roz

bouguereau dit: à

« Seigneur, à qui irions-nous ? Nous n’avons pas d’autre espérance. » C’est ce que je dirais de la raison : « À qui irions-nous ? Nous n’avons rien d’autre. »

d’un hubermaous grec..qui n’est -pas- une référence pour les analitiques ‘la raison ou la corde’

bouguereau dit: à

en bref : Goebbels soutint Nolde jusqu’à 1937, quand, puisque Hitler considérait le modernisme comme un art dégénéré, nonobstant son soutien idéologique, ses œuvres furent interdites et il ne fut pas autorisé à peindre. On peut donc dire que Nolde fut persécuté, etc.

oui comme rôhm..et d’autres..et tu vas leur faire une retraite au flambeaux?..faut arréter de déconner..il ne sagit -que- de décrocher d’un burlingue de président..parceque s’il y étaient ces tabeleau ça n’était hévidemment -pas- pour rien..faut rembobiner..et c’est pas la déco à gueubéls rénateau..il nen aurait même pas eu le courage..même si lui il avait ‘un oeil’ et un vrai

Marie Sasseur dit: à

soeur Veista bosse pour artprice.
Fait monter la cote nolde.
Et il doute de rien.

Chaloux dit: à

Imposition des animaux domestiques? Fake ou pas, à chaque fois que je caresse mon chat, je lui dis « ne t’en fais pas, je paierai l’impôt ».

Marie Veista dit: à

Goebbels soutint Nolde…et alors?
Se poser la question de savoir si les tableaux de Nolde tiennent debout…sans le soutient de l’autre et au dépit de.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 21 juin 2019 à 9 h 17 min

Comme toute l’extrême droite droite à tête rasée -la vraie, pas l’autre- mon pôttit boumou, mon ch’ti nain connait l’histoire de l’URSS sur le bout des doigts. tout cela malgré ses 1.65 mètre et ses 48 kilos.

Jazzi dit: à

Pas terrible le nouveau pseudo Marie Vasistas !

bouguereau dit: à

Cela ne parle pas de l’intelligence de Merkel qu’elle ait décroché les toiles de Nolde.
Cela parle de la culpabilité de la nation allemande

moins que de son manque de jugement..désolé rénateau..en libéral tu peux te gausser d’un ministère de la culture..des tableau dans un burlingue de président c’est le minimum d’engagement régalien comme ils disent..et ça les fait chier d’avoir a baisser culotte dans les coins.
par hailleurs rénateau un nolde ça coute 10 fois moins qu’un guérart..5fois moins qu’un zigmard..qu’un guéorg..les français fauché achète de l’anselm..bref dont pas mal encore bien vivant pour manger dla wurst..si jme fais comprende allez vous faire hanculer..jvais pus causer qu’avec vontraube épicétou

Chaloux dit: à

On l’appellera « Marie qu’est-ce que c’est? ».

Marie Veista dit: à

Sasseur angélique des anges nous sort son joker artprice, chut, c’est son image pieuse! 😉

Chaloux dit: à

Merkel retire les toiles de Nolde et écrase l’Europe du Sud. Les italiens vont bien la b…

bouguereau dit: à

Goebbels soutint Nolde…et alors?

et litlère aimait les kartofeln comme dlalourde..toi chais pas si t’aurais passé les test pour être vafeune..t’es un héro épicétou

bouguereau dit: à

continuer la politique mon larbin..c’est prende encore plus de baffes..tu te souviens?

christiane dit: à

Marie Vesta – 9h05
Joie d’apprendre la reconnaissance de l’œuvre de Jacques Bouveresse et merci pour l’article hommage bien documenté, avec, en exergue ce texte :
« Vous connaissez ce mot de l’Évangile : «Seigneur, à qui irions-nous ? Nous n’avons pas d’autre espérance.» C’est ce que je dirais de la raison : «À qui irions-nous ? Nous n’avons rien d’autre.» Je constate d’ailleurs que nombre de philosophes contemporains, après avoir considéré la raison comme intrinsèquement répressive ou s’être laissés fasciner par les solutions violentes ou raciales, en sont arrivés à peu près à la même conclusion. Mais nous devons aussi nous méfier de l’étrange rôle qu’on voudrait aujourd’hui faire jouer au philosophe : on attend de lui qu’il fasse la morale à une société qui est dans l’ensemble totalement immorale. Plus la réalité vraie est celle de la compétition économique, du marché et du profit, plus on semble avoir besoin de gens qui rappellent que les grandes idées et les idéaux restent essentiels, même s’ils sont contredits de façon patente et presque insupportable par cette réalité. C’est pourquoi il ne peut y avoir de rationalisme sans une bonne dose d’ironie. Neurath disait déjà que « l’humour est une précondition de la morale ». J’ai envie d’ajouter sur le même ton que l’ironie est une précondition du rationalisme. »

Jacques Bouveresse, Le Philosophe et le Réel, 1998

Marie Veista dit: à

Bon, en ce qui concerne l’autonomie de l’art, du grec auto- et nomos, litt : qui est soi-même sa propre loi, je vous renvoie à l’article du même nom au dictionnaire d’esthétique et de philosophie de l’art de jacques Marizot et Roger Pouivet chez Armand Colin p. 62 et 63.
Au revoir.

Marie Veista dit: à

Jacques MORIZOT…(!)

Alexia Neuhoff dit: à

Peut-être que le plus troublant, le plus émouvant, chez Nolde, aura été cette obsession de peindre en dépit du contexte, comme si rien d’autre ne comptait à ses yeux que ce besoin irrépressible, égotiste. Que même l’interdiction imposée par le régime n’a pu endiguer. Son adhésion en 35 au NS serait-elle de l’opportunisme ? Une façon, contre une signature au bas d’un document, d’acheter le droit de continuer de s’adonner à sa passion ? Difficile d’imaginer époque plus suffocante pour un artiste conscient que son esthétique insulte les canons du nazisme mais ne peut lâcher ses pinceaux, ou comme d’autres fuir, se suicider. Dans ce cas, sa folie aura été de ne pas prendre la mesure de ce petit arrangement, de cet engagement à peu de frais.

bouguereau dit: à

je vous renvoie à l’article

va tfaire hanculer dans l’absolu..voilà cqu’il dirait pédro lespinguoin lobotomisé..et merde je contresigne l’exécution

hamlet dit: à

« Marie Veista dit: 21 juin 2019 à 9 h 31 min

Goebbels soutint Nolde…et alors?
Se poser la question de savoir si les tableaux de Nolde tiennent debout… »

il me semble que non, je veux dire pas tout seul, malgré toute la légèreté immatérielle de l’art il faut quand même les accrocher à un clou.

d’ailleurs dans la sacralité et la religiosité de l’art le clou qui sert à accrocher le tableau au mur représente bien sur l’image de ceux du Christ sur la croix, c’est un système d’accrochage quelque peu « sacré.

c’est tout une affaire de symbolique.

hamlet dit: à

christiane dit: 21 juin 2019 à 9 h 46 min

et voilà ! tout est dit, comme souvent avec Bouveresse.

bouguereau dit: à

pour un artiste conscient que son esthétique insulte les canons du nazisme

..non..chtement..non..rien n’est simp comme dirait polo..c’est pas pasque t’aurais passé les tests dla vafeune -haut les mains -que tu dois la ramner

bouguereau dit: à

et voilà ! tout est dit, comme souvent avec Bouveresse

missa est même..

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 21 juin 2019 à 8 h 39 min

Ce crétin fini de hamlet, étant aux abois, ne sait plus quoi dire. Il ne répond à aucune de mes objections à ses trouvailles de pétomane de la pensée. Et pour cause…

Si on lui fout sur la figure les preuves que l’art est autonome, en bon coco caché qu’il est, il répond: « …cette essence de l’art qui transcende les tracasseries quotidiennes des hommes comme par exemple la menace électorale des partis d’extrême-droite. d’un côté la belle autonomie de l’art et de l’autre les emmerdements humains ? […] les problèmes que quotidien il s’en tape, son domaine à lui c’est l’éternel ».

Traduction: tout art non engagé est nul. Il est encore à Sartre, l’Andouille !!! Tous les écrivains qui ne se sont pas occupés des souffrances du peuple son nuls. Montaigne, Flaubert, Baudelaire, Verlaine, Proust? Des nuls.

Autrement dit, l’Art il s’en tape. Ce qui l’intéresse, lui, le Grand Engagé qui passe ses journées enfermé chez lui à délirer au lieu de les passer aidant les autres, c’est de nous faire la morale coco, d’essayer de nous convaincre que Jdanov est le plus grand philosophe de l’Art après Hegel !

Chaque jour, avec un entêtement surprenant, hamlet fait des mérites pour conserver son titre de Grand Crétin du Blog. Et personne ici est capable de suivre la cadence infernale de sa production de conneries.

hamlet ou le stakhanovisme de la connerie de blog.

Paul Edel dit: à

Intéressante position de l’historien Michael Wolffsohn, spécialiste de l’histoire des juifs d’Allemagne et lui-même de confession juive. Il a estimé que la décision de Mme Merkel d’ôter les tableaux de Nolde de la chancellerie était un symptôme d’« hystérie de vertu ». Et que la relation complexe de Nolde au régime nazi est précisément une bonne raison de l’exposer à la chancellerie. « L’histoire n’est pas unidimensionnelle. Je trouve effrayant que l’on veuille présenter l’histoire de l’Allemagne de façon unilatérale et correcte. Il n’y a rien de plus anti-intellectuel. (…) Les aspects lugubres de l’histoire allemande doivent être regardés en face, et d’abord à la chancellerie », s’est indigné M. Wollfsohn.
Source « le monde ».
Par ailleurs, beaucoup de journalistes allemands s’interrogent sur le fait qu’Angela Merkel, chaque année, se rend fidèlement au festival de Bayreuth, alors que ce pèlerinage à Bayreuth rappelle de tres mauvais souvenirs, notamment la place officielle de Wagner dans l’ideologie nazie et les rapports intimes entre la famille Wagner et Hitler. Enfin beaucoup d’allemands regrettent qu’il n’y ait pas eu un seul mot de Merkel sur ses rapports avec l’art et les artistes au moment où elle a pris la décision de de faire décrocher les tableaux de Nolde de son bureau. Précisons que les tableaux de Nolde avaient été installés par le chancelier Helmut Schmidt.

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 21 juin 2019 à 8 h 39 min
« après Baudelaire c’est le tour de Verlaine »

Je vois que tu ne sais pas lire, ou que ça te fatigue de lire plus de 3 lignes à la suite, ou que ce qui contredit tes idées imbéciles tu préfères le zapper ou, pire encore et plus probable, que tu as alzheimer et tu as oublié déjà que ma citation de Verlaine est la même que celle de Baudelaire. Je te la rappelle:

« La poétique de Charles Baudelaire qui, s’il n’avait eu soin de la péremptoirement formuler en quelques phrases bien nettes, ressortirait avec une autorité suffisante de ses vers eux-mêmes, peut se résumer en ces lignes extraites, çà et là, tant des deux préfaces de sa belle traduction d’Edgar Poë que de divers opuscules que j’ai sous les yeux.

« Une foule de gens se figurent que le but de la poésie est un enseignement quelconque, qu’elle doit tantôt fortifier la conscience, tantôt perfectionner les mœurs, tantôt enfin démontrer quoi que ce soit d’utile… La Poésie, pour peu qu’on veuille descendre en soi-même, interroger son âme, rappeler ses souvenirs d’enthousiasme, n’a d’autre but quelle-même ; elle ne peut en avoir d’autres et aucun poème ne sera si grand, si noble, si véritablement digne du nom de poème, que celui qui aura été écrit uniquement pour le plaisir d’écrire un poème… » — « …La condition génératrice des œuvres d’art, c’est-à-dire l’amour exclusif du Beau, l’idée fixe. »

À moins d’être M. d’Antragues [un hamlet de l’époque], on ne peut qu’applaudir et que s’incliner devant des idées si saines exprimées dans un style si ferme, si précis et si simple, vrai modèle de prose et vrai prose de poète. Oui, l’Art est indépendant de la Morale, comme de la Politique, comme de la Philosophie, comme de la Science, et le Poète ne doit pas plus de compte au Moraliste, au Tribun, au Philosophe ou au Savant, que ceux-ci ne lui en doivent. Oui, le but de la Poésie, c’est le Beau, le Beau seul, le Beau pur, sans alliage d’Utile, de Vrai ou de Juste. Tant mieux pour tout le monde si l’œuvre du poète se trouve, par hasard, mais par hasard seulement, dégager une atmosphère de justice ou de vérité. Sinon, tant pis pour M. Proudhon. Quant à l’utilité, je crois qu’il est superflu de prendre davantage au sérieux cette mauvaise plaisanterie. »
(Paul Verlaine. Oeuvres posthumes).

hamlet dit: à

« Alexia Neuhoff dit: 21 juin 2019 à 9 h 53 min

« (…)Son adhésion en 35 au NS serait-elle de l’opportunisme ? Une façon, contre une signature au bas d’un document, d’acheter le droit de continuer de s’adonner à sa passion ? (…)

je crois bien qu’hélas non.

vous n’avez pas suivi cette affaire ? comme pour Heidegger des chercheurs ont été fouillé dans des lettres que le musée prussien avait essayé de dissimiler en le planquant.

pas de bol, si ça se trouve il devait y avoir un stagiaire qui n’était pas au courant du coup cet hurluberlu a refilé les lettres cahées aux chercheurs, et qu’y ont-ils lus ? des trucs de ce genre :

« Si, dans ma vie, aussi longtemps que j’ai été un artiste, j’ai été clair dans mon opposition à la corruption de l’art allemand, à l’injustice du marché de l’art et à la domination juive de toutes les disciplines artistiques, et, depuis de nombreuses années, attaqué et persécuté par le camp contre lequel j’ai combattu – alors, clairement, il y a des malentendus qui doivent être éclaircis. »

ou bien

« Cette horrible guerre qui absorbe tout a été excitée et financée par une poignée de Juifs ricanants, prudemment dissimulés derrière les gouvernements et les banques, car ce qu’ils veulent pour eux-mêmes et leur race, c’est détruire et conquérir, pas seulement nous, leurs ennemis, mais encore leurs amis et leurs complices. »

je ne sais pas pourquoi les allemands n’ont pas brûlé ces lettres, comme les cahiers noirs de Heidegger ? c’est bizarre l’histoire ?

comme dit passou c’est l’aspect romanesque de l’Histoire.

Marie Veista dit: à

 » c’est tout une affaire de symbolique. »

Le clou du spectacle alors?
parlez-en plutôt à votre encadreur (euse), il faut nécessairement une attache au tableau! 😉

Marie Veista dit: à

 » c’est tout une affaire de symbolique. »

Le clou du spectacle alors?

hamlet dit: à

pablo (Verlaine) : « Oui, le but de la Poésie, c’est le Beau, le Beau seul, le Beau pur, sans alliage d’Utile, de Vrai ou de Juste »

tu les aimes bien ces majuscules hein mon pablo ?

le juste et le vrai c’est fait pour toi et chaloux ?

vos affaires concernent plutôt le Vrai, la Vérité, le Juste, le Beau, le Sublime, l’Eternel etc…

c’est fini, plus personne en dehors de toi n’utilise ces majuscules, c’est fini !

avec tes majuscules tu te montres tel que tu es : qu’un pauvre petit ringard minable.

et voilà ! et tu sais où tu peux te les carrer bien profond tes majuscules mon pablo ?

Jazzi dit: à

Il semble que ma phrase, indépendamment de son auteur, et placée sous l’égide des trois rois de la vie : le cœur, l’âme et l’esprit ait accédé, en toute autonomie et intemporalité, au statut d’oeuvre d’art ?
Désormais, hamlet sera pour toujours Le Pétomane de la pensée.
Je pète donc j’essuie !

hamlet dit: à

« Paul Edel dit: 21 juin 2019 à 10 h 02 min

Intéressante position de l’historien Michael Wolffsohn, spécialiste de l’histoire des juifs d’Allemagne et lui-même de confession juive. Il a estimé que la décision de Mme Merkel d’ôter les tableaux de Nolde de la chancellerie était un symptôme d’« hystérie de vertu ».

 »

et il a bien raison, je l’ai dit aussi hier : ces tableaux auraient dû rester dans ce bureau !

les enlever représente un acte de lâcheté, un refus de voir l’histoire en face, un désir d’en effacer toutes traces !

ce type a mille fois raison, et pas parce que je l’ai dit avant, Merkel n’aurait jamais dû les enlever !

pour le coup Edel ça c’est de la moraline !

hamlet dit: à

idem pour Heidegger qui n’est plus étudié dans les universités allemandes. (il n’y a plus qu’en France qu’on garde Heidegger au programme de l’agreg de philo)

quel est l’argumnet des philosophes allemands : la langue jugée trop archaïque, c’est une excsue de faux cul !

si les universités allemandes refusent d’affronter l’archaïsme grégaire de Heidegger qui peut le faire pour eux ?

là encore c’est de la moraline !

Marie Veista dit: à

 » La notion d’autonomie de l’art suppose un domaine de l’art cloisonné et radicalement dissocié des autres pratiques et activités humaines. Un tel énoncé est problématique. D’une part, pour poser l’autonomie de l’art, gage de sa liberté, il faudrait pouvoir se fier à une définition circonscrivant l’extension du concept.
D’autre part,pour poser les limites étanches,il faudrait s’entendre sur ce qui ne relève pas du domaine de l’art. Si l’on considère, comme c’est souvent le cas depuis Wittgenstein que l’art est un concept ouvert dont la définition ne peut être que relative à un fonctionnement, il devient difficile de poser de poser son indépendance vis-à-vis de son contexte – notamment institutionnel – et des jeux qui en règlent l’usage. De l’autre côté, il est tout aussi difficile de distinguer ce qui ne relève pas de l’art, partant du principe, admis depuis Duchamp et Fluxus notamment, que toute la banalité du monde peut-être admise dans le domaine de l’art. »
(à suivre…)

bouguereau dit: à

je ne sais pas pourquoi les allemands n’ont pas brûlé ces lettres, comme les cahiers noirs de Heidegger ? c’est bizarre l’histoire ?

comme dit passou c’est l’aspect romanesque de l’Histoire

la messe à bouvresse mon couillon..’la véritéééé’..ha t’aimes pas jésus et pas bouvresse nonpus

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 21 juin 2019 à 10 h 10 min
« (Verlaine) : « Oui, le but de la Poésie, c’est le Beau, le Beau seul, le Beau pur, sans alliage d’Utile, de Vrai ou de Juste »
tu les aimes bien ces majuscules hein mon pablo ? […] avec tes majuscules tu te montres tel que tu es : qu’un pauvre petit ringard minable. et voilà ! et tu sais où tu peux te les carrer bien profond tes majuscules mon pablo ? »

Il n’a pas compris, la Grosse Andouille, que les majuscules sont de Verlaine, qui, du coup, devient « un pauvre petit ringard minable » !!

Et notre Grand Pétomane de la Pensée veut lui fourrer les majuscules dans le fion (quel Immense Poète devant l’Éternel notre Grand Crétin du Blog !!).

Marie Veista dit: à

suite (2)
 » L’art constitue-t-il une entité aux propriétés intrinsèques, insensible de droit à son environnement naturel, culturel, économique, institutionnel, social, etc,?
Le pragmatiste John Dewey est un des premiers philosophes à rejeter cette idée en considérant l’art comme fondamentalement hétéronome : l’art est un organisme vivant (naturalisme) en interaction permanente avec la vie et son expérience. Cette thèse équivaut à remettre en question la liberté de juridiction de l’art, mais aussi son régime romantique d’exception et de singularité.
Encore faut-il distinguer l’autonomie des arts,celle des œuvres et celle de l’art. »
(à suivre…)

renato dit: à

Attention, svp. Nolde fut un partisan du parti des travailleurs nationaux-socialistes allemands depuis le début des années 1920, époque où il devint membre de sa section. Il a exprimé des opinions antisémites et négatives sur les artistes juifs et considérait l’expressionnisme comme un style typiquement germanique.

Cela dit, je me souviens d’une anecdote loufoque. Un artiste, le nom me fuit, piqua une crise de nerfs parce que personne ne se souvint de lui lorsque furent énoncés les critères utiles pour la définition de l’art dégénéré, et établie la liste des artistes à proscrire!

Et, maintenant de la musique dégénéré :

https://youtu.be/0dDz6qoujho

P. comme Paris dit: à

« d’un hubermaous grec..qui n’est -pas- une référence pour les analitiques ‘la raison ou la corde’ »

Et de la corde d’une toise
Saura mon col que mon cul poise.
FV.

Pablo75 dit: à

Marie Veista dit: 21 juin 2019 à 10 h 24 min

Toutes les théories contre l’autonomie de l’art c’est de la fumée face à la réalité des musées, des bibliothèques et des salles de concert, c’est-à-dire face aux oeuvres d’art qui ont passé à la postérité (« Je préfère aller à la Poste hériter que passer à la postérité », disait le grand Alphonse Allais).

C’est la postérité qui fait le tri entre les grandes oeuvres d’art et les médiocres et cela n’est possible que parce que l’art est autonome.

Point à la ligne.

et alii dit: à

entartez moi tout ça

Bérénice dit: à

8h05 chaloux, merci de la precision j’avais compris

Ed dit: à

« A Berlin, la chancellerie surnommée « machine à laver » dès sa construction, à cause d’une ouverture en forme de hublot »

Et oui. Je ne l’ai appris que l’été dernier grâce à une visite guidée dans les parages alors que je sortais de l’ambassade…

Marie Veista dit: à

suite (3)

 » Encore faut-il distinguer l’autonomie des arts,celle des œuvres et celle de l’art. »
Avant la période romantique, l’autonomie des arts a suscité de longs débats dont l’enjeu fut de fonder le passage de l’artisan à l’artiste. Cette volonté est particulièrement nette dans le traité sur La Peinture d’Alberti, qui choisit d’accorder à la peinture l’intellectualité, le savoir et la culture des arts libéraux. L’autonomie demeure pourtant toute relative. Les arts restent en effet placés sous la règle des guildes ou corporations regroupant différents métiers.
Par ailleurs, la libéralisation de l’art n’est possible qu’en maintenant un assujettissement des arts plastiques aux arts libéraux, notamment à la poésie. Ce n’est qu’au siècle des Lumières que ces deux formes de tutelle implosent. La fondation de l’Accademia del Disegno à Florence (1563) ou de l’Académie royale de peinture et de sculpture en France (1648) est toutefois importante puisqu’elle marque un pas vers une professionnalisation de l’art et une émancipation des corporations. Elle favorise, selon Natalie Heinich, l’appréciation cultivée du regard et du discours, propice à l’autonomisation des œuvres, dont l’avènement de la critique d’art sera une conséquence majeure.
Par ailleurs, Lessing remet en cause en 1766 l’ut pictura poesis, et plus précisément l’interprétation qu’on donnait de cette formule d’Horace à la Renaissance : la peinture doit être comme la poésie. Posant peinture et poésie comme deux arts autonomes sans supériorité l’un sur l’autre, Lessing inaugure l’idée d’une autonomie des arts, travaillant chacun sur leur médium propres et leurs règles spécifiques. Greenberg y verra d’ailleurs le propre du modernisme artistique : les arts ne peuvent évoluer qu’en demeurant dans les limites de leur médium artistique, marque de leur autonomie. »
( à suivre…)

renato dit: à

« Précisons que les tableaux de Nolde avaient été installés par le chancelier Helmut Schmidt. »

Non, Paul, en 82 Helmut Schmidt avait seulement organisé une expo Nolde à la chancellerie — expo que j’ai vue —, puis les tableaux furent décrochés. Les tableaux du bureau de Mme Merkel étaient le choix de Mme Merkel.

Pour l’opinion de Schmidt relative à Nolde, pas envie de la chercher — ce que chacun peut faire — ; se rappeler qu’il — HS — était adolescent en 37, et lorsque il entendi que Nolte était exposé avec les « dégénérés » il dit quelque chose comme « Les nazi sont fous ».

christiane dit: à

Marie Veista dit: 21 juin 2019 à 10 h 24 min

« […]D’autre part,pour poser les limites étanches,il faudrait s’entendre sur ce qui ne relève pas du domaine de l’art.[…] »

Ce qui ne relève pas du domaine de l’art… Donc , la vie.
Que reste-t-il de Nolde à travers cette expo à Berlin, Une identité remémorée par quelques lettres écrites dans ces années terribles ? N’entre-t-on pas dans une fiction collective, touchant aux problèmes de mémoire de l’Allemagne ? se substituant au long déroulement d’une vie, ses variations, les étapes de son développement, ses contradictions, ses choix, ses paradoxes ?
Bouguereau a raison d’écrire à 10 h 33 : « je ne sais pas pourquoi les allemands n’ont pas brûlé ces lettres, comme les cahiers noirs de Heidegger ? c’est bizarre l’histoire ? » Les Allemands cherchent, exposent des traces de leur passé noir pendant la dernière guerre mondiale.
On le range comme un traître dans un pan obscur de l’Histoire. On laisse de côté son œuvre qui n’est pas rien même si sasseur qui n’y connaît rien la résume comme étant celle d’un « barbouilleur nazi », et dans l’article de presse qu’elle vénère, le peintre des « petites fleurs » !
Quand je suis allée voir cette expo en 2008, c’était pour découvrir l’oeuvre d’un artiste. Au fil de mes lectures j’ai appris à mieux le connaître et pas seulement dans cette période funeste. Difficile d’oublier son antisémitisme. Difficile d’oublier ses paysages marins, ses vagues, ses portraits, ses aquarelles (merci à Renato d’en avoir mis une en lien). L’espace mémoriel occupé par Nolde c’est l’un et l’autre…
Il existe tant de variations entre la célébration et le rejet, la mémoire et l’oubli.

Bérénice dit: à

Definition d’autonomie

http://tourev.celeonet.fr/Dictionnaire/Autonomie.htm

Qui ne dépend de personne.
Il travaille pour être autonome.
synonymes : indépendant, libre

Je ne comprends pas comment l’autonomie prétendue de l’art et ou de l’artiste justifierait tout et n’importe quoi. Que l’art , les artistes soient par definition détachés de l’époque où ils oeuvrent avec tout ce qu’elle comporte. Les artistes sont aussi hommes, citoyens, individus inclus dans la société.

Alexia Neuhoff dit: à

renato dit: 21 juin 2019 à 10 h 38 min
« Attention, svp. Nolde fut un partisan du parti des travailleurs nationaux-socialistes allemands depuis le début des années 1920, époque où il devint membre de sa section. »

D’où tenez-vous cette information ? Sa biographie relève qu’il intègre le 15/09/1934 la « coopérative National Socialiste du Schleswig du Nord » (National-Sozialistische Arbeitsgemeinschaft Nordschleswig) qui fusionnera un an plus tard avec le Parti National Socialiste du Schleswig du Nord (NSDAPN).

renato dit: à

« … je ne sais pas pourquoi les allemands n’ont pas brûlé ces lettres, comme les cahiers noirs de Heidegger ? c’est bizarre l’histoire ? »

La passion des archives, Bougy.

bouguereau dit: à

Bouguereau a raison d’écrire à 10 h 33 : « je ne sais pas pourquoi les allemands n’ont pas brûlé ces lettres, comme les cahiers noirs de Heidegger ? c’est bizarre l’histoire ? »

c’est keupu..il a même ajouté.. »je sais pas pourquoi les juifs on pas brulé la tora et tout son fourbi »..’lhistoire c’est un fime de la hamère comme il dit lassouline’
keupu il hait jésus..bouvresse..et cricri haussi fais pas celle qua pas vu

Marie Veista dit: à

suite (4)

 » La notion de « finalité sans fin » entérine moins ,l’idée d’autonomie des arts que celle d’autonomie de l’art.
Kant met en valeur dans la Critique de la faculté de juger une création libre de toute détermination conceptuelle et de toute finalité objective. Si face aux beaux-arts, le sentiment d’une finalité se dégage, aucune fin ne peut être déterminée, ce qui explique encore pourquoi le génie ne peut se transmettre ou s’apprendre, comme c’est le cas en science(§47). Distingués à la fois des arts d’agrément (sensation) et des arts utilitaires (concept), les beaux-arts se trouvent dans une situation autotélique qui caractérise aussi le désintéressement. L’art devient le fruit de l’intériorité subjective (Idée esthétique), ce que reprennent Schiller et Schopenhauer. »
( 0 suivre…)

P. comme Paris dit: à

« Les artistes sont aussi hommes, citoyens, individus inclus dans la société. »

Ben tient…
Z’ont pas de mensualités les artistes…
Pour 90%, payer le loyer, c’est le bout du monde, encore faut-il jaffer.

bouguereau dit: à

C’est la postérité qui fait le tri entre les grandes oeuvres d’art et les médiocres et cela n’est possible que parce que l’art est autonome.
Point à la ligne

..ça fait beaucoup de djet lag pédro..surtout si t’es en boeing qui dit dirphiloo..dans labsolu t’es mort pis vivant tu dvrais tfaire chier à lire du bouvresse..

Bérénice dit: à

Pablo, je suis d’accord avec vous si vous défendez l’universalité du beau qui n’a besoin d’aucune explication et qui dans certains cas peut, mis en regard de la biographie de son auteur , être sujet à caution sans d’ailleurs que les elements « condamnables » ou répréhensibles de ce parcours de vie n’altèrent la qualité incorruptible de l’oeuvre.

et alii dit: à

La caméra de Joshua Z. Weinstein filme l’imposant Menashé, un homme en quête d’émancipation.
Hors norme. Menashe, l’antihéros de ce Brooklyn Yiddish n’avance pas dans les clous d’une culture juive très orthodoxe qui le ramène à sa « mauvaise » condition de célibataire. Il est veuf depuis un an et ne peut donc pas élever son fils qui, selon la Torah, a besoin d’une « vraie » famille.
https://www.lexpress.fr/culture/cinema/brooklyn-yiddish-un-film-bluffant-de-maitrise_1952154.html
il y a une video

bouguereau dit: à

Pour 90%, payer le loyer, c’est le bout du monde, encore faut-il jaffer

le bouvresse ça nourrit mal son homme..la femme encore moins..il lui faut du solide qu’il dirait cette kartofeln de dlalourde à dédé..

et alii dit: à

Romeo and Juliet in Yiddish, premiering this week at the New York Jewish Film Festival, is a part of a recent resurgence of Yiddish-language filmmaking.

One hundred years ago, Yiddish theater producers in Warsaw and Moscow began filming their plays, to show them to Jews in far-off places. The technique was simple—they would mount a movie camera on a tripod and leave it there, unmoving, to record the drama; it was primitive, but effective. The films were financially successful, and the Yiddish cinema was born. It became a major artistic and cultural force in Jewish life until the start of World War II.

And, this week, Eve Annenberg’s Romeo and Juliet in Yiddish makes its North American premiere at the New York Jewish Film Festival. It’s a new, Yiddish-language, U.S.-made, full-length feature.

Annenberg’s film places the tragic Shakespearian love story in Brooklyn’s ultra-Orthodox community, and the filmmaker, who had little previous knowledge of Yiddish, decided that a film set there must use Yiddish as its primary language. For decades, Yiddish, like most foreign languages, didn’t appear in American movies; filmmakers believed American audiences disliked subtitles and portrayed foreign language-speaking characters with actors speaking accented English. But a new trend toward authenticity and realism is returning Yiddish, like other foreign languages, to the screen. In A Serious Man, released two years ago, Joel and Ethan Coen presented a 7-minute prologue set in 19th-century Poland; the

Bérénice dit: à

Marie Veista, quand on cherche Veista, voici ce que l’on trouve:

http://www.veista.fr

Êtes vous actionnaire ou simplement écologiste?

et alii dit: à

Docteur, peut-être que d’autres patients font des rêves, mais à moi, tout arrive. J’ai une vie sans contenu latent. Le fantasme devient réalité. Docteur: je n’arrivais pas à bander dans l’Etat d’Israël! Qu’est-ce que vous dites de ce symbolisme, bubi (ce dernier mot signifiant selon le glossaire «mon petit coco» en yiddish, ndlr)?»

https://next.liberation.fr/livres/2018/05/23/philip-roth-et-ses-doubles_1624296

et alii dit: à

Roth avait expressément émis le vœu de ne pas être enterré selon les rituels juifs. Selon Bailey « il n’y a pas de dimension métaphysique à son refus

Salut. Qui es-tu exactement, Romain Kacew, ou Emile Ajar ? Ou bien Moshé Cohn, dit Gengis Cohn ?

Gary : Et toi ? Philip Roth ou Nathan Zuckerman ? ou bien Alex Portnoy ? Ce qui est sur, c’est que nous sommes, tous les deux, de bien mauvais juifs.

Roth : Je suis plus mauvais que toi. Est-ce qu’on t’a jamais traité d’antisémite ?

Gary : Non, mais c’était tout juste. Les juifs, je les ai toujours aimé, comme toi. Mais je me suis souvent moqué d’eux, donc de moi-même. C’est Gengis Cohn qui le dit : « Les noms que nous portons, nous ne les avons pas choisis. Nous nous appellions « fils d’Aaron », « fils d’Isaac », etc. Après la diaspora, nous nous sommes retrouvés en Allemagne. On nous a distribué généreusement des patronymes moins vagues. Alors, ils nous ont affublés de noms souvent ridicules, comme « Katzelenlebogen », c’est à dire « le coude du chat ». Ou bien « Sardinenfish ». Ou encore, « Shmokowski », et bien d’autres. »

Roth : Et moi, mon Portnoy qui tient tête à son père – oh, ce père affectueux, anxieux, borné, constipé – qui exige qu’il s’habille correctement parce que c’est Rosh Hashana. Et que répond le jeune Alex ? : « Je ne crois pas en Dieu, ni à aucune religion. Tout ça, c’est que des mensonges. Ces fêtes n’ont aucun sens ». Eh bien, Alex Portnoy, c’est moi ; en tout cas, c’est que pensaient les Juifs de Newark !

Gary : A quoi est-ce qu’on joue-là ? A qui est le plus mauvais juif ? Alors, comment expliquer notre gout du yiddish ; alors que tu manies si bien la langue de Shakespeare ; et moi, je me débrouille pas trop mal dans celle de Molière.
https://www.tribunejuive.info/portrait/philip-roth-romain-gary-et-les-juifs-par-victor-kuperminc

Jazzi dit: à

« Buñuel après L’Âge d’or » du cinéaste espagnol Salvador Simó, d’après la bande dessinée de Fermin Solis.
Cette superbe biopic sous forme de film d’animation est aussi une belle leçon de cinéma.
Le réalisateur s’attache seulement à la première période du cinéaste surréaliste, depuis la projection scandaleuse de « L’Âge d’or », film anticlérical et anti bourgeois, écrit avec Salvador Dali, en 1930, jusqu’à la genèse et au tournage de  « Terre sans pain » (1933). Avec quelques flash back sur l’enfance de Buñuel et son rapport houleux avec son père.
Si, dès son précédent court métrage, « Un Chien Andalou » (1929) Buñuel avait connu la gloire, à la suite de son premier long métrage, il allait aussitôt connaître sa douleur.
Menacée d’excommunication par le pape, la famille du comte de Noailles intervint vigoureusement pour que ce dernier mette immédiatement fin au financement des films du cinéaste surréaliste.
C’est alors que Buñuel, en désespoir de cause (Dali ayant refusé de lui prêter le moindre argent), se retourna vers son ami Ramon Acin, un sculpteur anarchiste espagnol, aussi fauché que lui, mais qui acheta un billet de loterie nationale avec promesse de produire son prochain film s’il gagnait.
Et, miraculeusement, il décrocha le gros lot !
A croire que Dieu n’était pas en phase avec le Vatican ?
C’est ainsi que Buñuel put réaliser « Terre sans pain », un film documentaire sur les villageois de Las Hurdes, une région particulièrement misérable, quasi moyenâgeuse, du centre de l’Espagne.
Le film d’animation de Salvador Simó nous conte principalement les tribulations de cet incroyable tournage, où l’on voit qu’à partir du réel, il s’agissait toujours pour Buñuel d’en extraire un film de création.
Et quel film, dont les principaux plans en N&B sont intercalés dans ce film d’animation aux somptueuses couleurs !
Film impossible à tourner aujourd’hui, compte tenu de l’évolution des moeurs et d’une certaine « morale animalière » : Buñuel n’hésitant pas, pour la beauté de l’art et la vérité du message final, à bousculer la réalité. Faisant tomber quelques malheureuses chèvres de leurs rochers, pour les filmer en pleine chute, où détruisant un rucher transporté par un âne malingre, qui sera proprement dévoré sous nos yeux par les abeilles en fureur !
Sans parler de l’agonie filmée en gros plan d’une gamine…
Salaud de Buñuel !
Oui, mais génial et prémonitoire ?
Peu de temps après, la réalité serait encore plus cruelle, avec le déclenchement de la guerre d’Espagne.
A quoi sert l’art ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583817&cfilm=254263.html

Marie Sasseur dit: à

soeur Veista ressemble à pat v, celui qui mélange des tubes de gouache sur youtube.
Il n’entubera pas ici qui ne veut pas, lol.

Pablo75 dit: à

Chaloux dit: 19 juin 2019 à 13 h 27 min

Non, pas lu le « Alfred Cortot » de François Anselmini et Rémi Jacobs. Mais j’ai vu qu’ils l’ont dans une bibliothèque municipale

Et la « Correspondance (1895-1937) écrits et entretiens » de Ravel, tu l’as achetée-lue finalement? Moi je la cherche à moitié prix chez Gilda, mais elle n’apparaît pas (chez Gibert je l’ai vue d’occasion à 34 € au lieu de 45).

Marie Veista dit: à

suite (5)
L’autonomie ne conduit pourtant pas à une unanimité esthétique. Hegel fait ainsi de l’art un objet spécifique dont l’essence est rattachée à la philosophie et à la religion.
Montrer ce que les hommes projettent au fil de l’histoire dans la production artistique sous-tend également la démarche de Benjamin lorsqu’il rattache le caractère auratique de l’art à sa valeur culturelle ou lorsqu’il lie la reproduction technique des œuvres d’art à l’économie et à la politique, conséquence de la démocratisation de l’art.
Mais il est aussi possible d’envisager une autonomie paradoxale lorsque l’art, en raison de sa forme et de sa négation du monde, gagne indirectement, selon Adorno, une responsabilité politique de réforme de la société. La mission pédagogique et politique de l’art dépend ici, comme dans le schéma schillérien, d’une autonomie radicale. Au final , c’est considérer que l’art doit retrouver une forme positive d’hétéronomie, c-à-d; d’impact sur la vie sociale.
Une des théories les plus radicales en matière d’autonomie, celle de l’école de l’art pour l’art, qui refuse tout utilitarisme de l’art( moral, religieux, philosophique et social) pour se concentrer sur la beauté, puis sur le formalisme, pourrait bien en réalité travailler à son contraire. On peut en effet considérer que la doctrine de l’art pour l’art témoigne d’une forme supérieure de fin et d’intérêt pour l’art qui rejoindrait paradoxalement l’idée nietzschéenne de l’art comme centre névralgique de la vie.

L’idée d’autonomie dépend surtout de conceptions essentialistes ou substantialistes de l’art, qui entrent en tension avec des analyses plus récentes qui mettent en avant le contextualisme et les composantes relationnelles des œuvres. En dehors de ce clivage, on peut relever l’importance, toujours actuelle, que revêt la notion d’autonomie face aux censures qui s’exercent pour des raisons religieuses, morales, économiques ou politiques. Rappelons à ce sujet que la Préface de Mademoiselle de Maupin (1834), manifeste de l’école de l’art pour l’art, fut une réponse à la censure accusant Gautier de prêcher l’immoralité.
Répondre aux interdits nécessite une réflexion esthétique sur l’autonomie de l’art – à commencer par la distinction entre fiction, représentation et réalité – ainsi qu’un questionnement sur les moyens législatifs de sa défense.*
A coup sûr, la critique d’art a ici un rôle à jouer en substituant aux contraintes extérieures de la censure une compréhension du particularisme interne des œuvres dont dépend leur reconnaissance. »
Agnès Lontrade.Opus cité.

*E.Van Essche(dir), le sens de l’indécence. La question de la censure des images à l’âge contemporain, Bruxelles, la lettre volée, 2005;
A. Tricoire (dir), La création est-elle libre? Latresne, Ed. Le Bord de l’eau,2003.

Marie Veista dit: à

Rappelons à ce sujet que la Préface de Mademoiselle de Maupin (1834), manifeste de l’école de l’art pour l’art, fut une réponse à la censure accusant Gautier de prêcher l’immoralité.

Revenons à notre sujet : Le fait d’enlever ( censurer?) les tableaux de Nolde indique-t-il que sa peinture prêche le nazisme?
Voilà la question à se poser.
L’art résiste dans son autonomie (sa vérité)à une croyance supposée au nazisme de sa peinture.
Seule l’analyse critique et esthétique de l’œuvre peut nous l’expliquer.

Pablo75 dit: à

Marie Veista dit: 21 juin 2019 à 12 h 04 min

De qui est le texte que tu cites? D’Agnès Lontrade, d’E.Van Essche, d’A.Tricoire ou d’un quatrième larron?

Janssen J-J dit: à

je ne crois pas que l’art soit autonome.
je ne crois pas que Hégel soit moins d’actualité que Sartre.
je n’ai jamais eu de femme stalinienne dans mon lit.
je ne sais pas trop ce qu’un un GRAND créateur.
je sais ce qu’est le bon gros bon sens paysan.
je sais pourquoi Angela Merkel.
je sais qu’il y aura toujours des Rose et des Rosa dans les ‘petits’ romans émouvants de F. Bouysse (né d’aucune femme) et de B. Ollivier (rosa, qui tint le monde dans sa main). Je sais qu’ils valent d’être connus et appréciés, comme la nôtre icite. Elle dit toujours des choses profondes, la nuit, au milieu de cette immense flaque de purins. Elles sont résilientes, toutes ces roses, que la vie est ailleurs.
je sais qu’il y a des Verdurin qui se demandent s’ils doivent aller à Bayreuth écouter du Wagner durant vingt jours.
je sais que ce matin, un collègue qui avance dans le décryptage pas trop désespéré de notre monde nouveau D. Cardon, a pondu 2 bons papiers sur AOC Media (qqu’un, après l’avoir entendu causer sur F I, a-t-il accès à ses deux papiers pour nous en faire profiter ?)
je sais que papier sur Roth a apparemment atteint des records de commentaires bifurqués. je sais que pendant ce temps, la macronie régnante démantèle toujours un peu plus les quelques acquis sociaux qui restaient dans l’indifférence générale de la rdl, et que certains chats taxés de la bourgeoisie s’en sortiront toujours mieux que les chats prolétaires. C’est tout l’effet de l’art de la gouvernance économique et culturelle AUTONOME de Samacronie.
je ne sais pas si le prochain papier de passoul sera consacré aux tableaux de donald trump décrochés du bureau ovale.
J’espère que non, mais enfin, sait-on jamais s’il cédera un jour à la censure, comme l’enjoint paul edel ?
j’adresse mes amitiés à hamlet et alexia qui ont tenté de calmer le jeu des hardeurs.
Une belle journée musicale à toustes, nonobstant.

christiane dit: à

@Marie Veista dit: 21 juin 2019 à 12 h 25 min
Bonne question !

Marie Veista dit: à

Pablo75 dit: 21 juin 2019 à 12 h 26 min

Il s’agit de l’article de A. Lontrade concernant l’entrée mot  » autonomie (de l’art) » in Dictionaire d’esthétique et de philosophie de l’art de Morizot/Pouivet Armand Coli 2007, 2ème édition revue et et augmentée. ;),

Marie Veista dit: à

Pablo75 dit: 21 juin 2019 à 12 h 26 min

Un astérisque renvoi à deux livres in fine de l’article cité. *^*

hamlet dit: à

j’ai bien vu que les majuscules sont de Verlaine, n’empêche que toi aussi tu les aimes bien, j’en ai vu plus d’une fois dans tes commentaires.

tu aimes bien les majuscules parce qu’elles permettent de gonfler ton égo, fais gaffe, à ce rythme tu vas finir comme la grenouille de la Fontaine, pardon la Grenouille.

Pablo75 dit: à

@ Marie Veista

Ok, merci.

renato dit: à

Ne pas oublier que dans les arts le début des années 20 ce sont les années de l’imbécilité : dada a malencontreusement, mais intelligemment, mis fin à ses activités et l’un des grands crétins du XXe siècle annoncé un « Congrès international pour la détermination des directives et la défense de l’esprit moderne ». Projet heureusement sans suite, car les artistes intelligents de l’epoque se dissocièrent des cretins en question.

renato dit: à

Oups ! annoncé > annoncE… pardon.

Chantal dit: à

Art et politique, je pense que le passé a permis de dépasser une certain discours sur les racines, ainsi le dernier film que j’ai vu et qui empreint de poésie et de nostalgie, s’insère dans les incongruités du présent, qu’il vide pour en faire jaillir un signe, une particularité. Me souvenant aussi de cette phrase de Jean – Paul Toulet, l’amoureux qui voyage pour oublier sa peine est un un bossu qui espère laisser sa bosse en Chine.

https://vimeo.com/338456755

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 21 juin 2019 à 12 h 45 min

Tu as raison, j’aime bien les majuscules, surtout te concernant:

Pétomane de la Pensée
Grosse Andouille
Gros Nul
Grand Crétin du Blog
Gros Abruti
Jdanoviste Honteux
Gros Crétin
Immense Poète devant l’Éternel
Génie de la Morale
le Marie Sasseur de la Vertu
Crétin Fini
Grand Engagé qui passe ses journées enfermé chez lui à délirer au lieu de les passer aidant les autres
Stakhanovisme de la Connerie
Sinistre Imbécile
Vrai Crétin, dans le sens médical du terme
etc, etc, etc.

Marie Sasseur dit: à

La révolte des bacheliers continue.

Le probleme c’est la réponse apportée par le ministère de la macronie à une bronca de quelques branleurs.

Voici la réponse du ministère à un tweeto qui n’a pas lu de sujet d’histoire-geo:

«l’histoire de l’erreur sur le bac d’histoire géographie est fausse car c’est un document de Sciences Po de 2017, s’il était faut on s’en serait rendu compte il y a bien longtemps.»

Tout est « faut », dans cette histoire. Faut arrêter de vouloir 99% de réussite au bac.

https://etudiant.lefigaro.fr/article/bac-2019-les-lyceens-denoncent-une-erreur-dans-le-sujet-de-geographie-des-series-es-et-l_cf795762-93f6-11e9-8bb5-01d56ba40816/

hamlet dit: à

Hegel a représenté l’apogée de la majuscule : le Vrai, le Beau, le Juste etc…

le très (trop) hégelien John Dewey (cité avant) représente lui la transition entre la majuscule et minuscule + pluriel, par sa remise en cause du « régime romantique d’exception et de singularité ».

le mot important étant le mot « romantisme », en effet la majuscule est une épidémie du romantisme comme la peste est celle du moyen-âge.

par bonheur d’autres à sa suite sont venus enfoncer le clou qui sert à accrocher les tableaux, Russell, Carnap, Rorty etc…

et maintenant cette histoire est finie, nous sommes sortis du romantisme, il faut prendre ces majuscules de Verlaine et compagnie pour ce qu’elles sont : un reliquat du passé.

il faut rabaisser tout ça, revenir sur terre, les musées ne sont rien d’autres que des lieux destinés à alimenter l’économie culturelle, et cette économie n’est pas une économie coupée du reste des économies (en l’occurrence les plus spéculatives) liées aux autres activités humaines.

je comprends bien votre désir trouver de nouvelles formes d’élévation, de verticalité, de transcendance, Nietzsche avait vu juste dans le remplacement des vieilles religions par l’art comme moyen d’élever son âme, mais il a vu faux quand à sa persistance dans le temps.

il avait vu faux parce que ces histoires sur le Beau, le Vrai, le Juste, ce ne sont que des histoires que vous vous racontez à vous même pour vous rassurez sur une existence possible de votre humanité, ce sont des discours creux, relisez-vous quand vous parlez de la beauté, ce n’est rien d’autres qu’une accumulation de mots sans queue ni tête, ça fait presque pitié parce qu’on sent bien que vous en avez besoin pour vous réconforter, mais en vérité tous ces discours c’est tout du flan !

vous m’en avez pondu pour Proust, et maintenant vous allez m’en pondre pour Nodle, et voilà, vous n’arrêtez pas d’en pondre de ces discours lénifiants qui quand on les prend au mot ne veulent absolument rien dire !

j’imagine bien que c’est dur de vivre dans une époque sans Dieu, sans croyances, sans religions, mais de grâce trouvez-vous autre chose ! louez-vous un vélo et allez prendre un bol d’air à la campagne ! et oubliez vos idoles, vos musées et vos tableaux à la con !

Pablo75 dit: à

renato dit: 21 juin 2019 à 12 h 48 min

« l’un des grands crétins du XXe siècle annoncé un « Congrès international pour la détermination des directives et la défense de l’esprit moderne ». Projet heureusement sans suite, car les artistes intelligents de l’epoque se dissocièrent des cretins en question. »

Enfin quelqu’un qui appelle Breton et les surréalistes par leur vrai nom.

Marie Sasseur dit: à

En fait nolde aurait tout aussi bien pu faire barbouiller des toiles par la queue d’un âne, et on se demande si l’effet extatique eût été le même pour quelque démente ici. Et pour pat v, le youtubeur.

Remember ce grand artiste méprisé Ali Boron.

Jazzi dit: à

« vous m’en avez pondu pour Proust, et maintenant vous allez m’en pondre pour Nodle »

Et toi tu en lâches des perles !

Paul Edel dit: à

renato dit: 21 juin 2019 à 11 h 05 min

« Précisons que les tableaux de Nolde avaient été installés par le chancelier Helmut Schmidt.

« Non, Paul, en 82 Helmut Schmidt avait seulement organisé une expo Nolde à la chancellerie — expo que j’ai vue —, puis les tableaux furent décrochés. Les tableaux du bureau de Mme Merkel étaient le choix de Mme Merkel.

Désolé de vous contredire Renato
je cite mes sources: Frankfurter Zeitung et Süddeustche,journaux sérieux, et vous pouvez vous y reporter t controler … I les deux journaux affirment tous deux que le chancelier Schmidt avait demandé l’autorisation de garder dans son bureau personnel deux tableaux de son compatriote peintre du Nord et Merkel les garde. C’est d’ailleurs plusieurs articles très complets de la FAZ qui mettent en perspective la complexité des liens entre Nolde et le nazis,(il ne fut jamais contrôlé par l’état nazi à Seebrull , dans sa maison par exemple) car certains dignitaires lui achetant des toiles tres cher, puis, soudain, en1941, d’autres hauts placés dans la hiérarchie mettant le peintre dans la catégorie « art dégénéré »tout est compliqué dans cette histoire et le reproche qu’on peut faire à Dagen dans son article , c’ est de résumer bien trop vite l’évolution des nazis face à ce peintre expressionniste. .

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 21 juin 2019 à 13 h 07 min

relisez-vous quand vous parlez de la beauté, ce n’est rien d’autres qu’une accumulation de mots sans queue ni tête

Baudelaire t’en.cule, oh Grand Pétomane de la Pensée Jdanoviste Honteuse

Hymne à la beauté

Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme,
Ô Beauté ! ton regard, infernal et divin,
Verse confusément le bienfait et le crime,
Et l’on peut pour cela te comparer au vin.

Tu contiens dans ton oeil le couchant et l’aurore ;
Tu répands des parfums comme un soir orageux ;
Tes baisers sont un philtre et ta bouche une amphore
Qui font le héros lâche et l’enfant courageux.

Sors-tu du gouffre noir ou descends-tu des astres ?
Le Destin charmé suit tes jupons comme un chien ;
Tu sèmes au hasard la joie et les désastres,
Et tu gouvernes tout et ne réponds de rien.

Tu marches sur des morts, Beauté, dont tu te moques ;
De tes bijoux l’Horreur n’est pas le moins charmant,
Et le Meurtre, parmi tes plus chères breloques,
Sur ton ventre orgueilleux danse amoureusement.

L’éphémère ébloui vole vers toi, chandelle,
Crépite, flambe et dit : Bénissons ce flambeau !
L’amoureux pantelant incliné sur sa belle
A l’air d’un moribond caressant son tombeau.

Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte
D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ?

De Satan ou de Dieu, qu’importe ? Ange ou Sirène,
Qu’importe, si tu rends, – fée aux yeux de velours,
Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! –
L’univers moins hideux et les instants moins lourds ?

hamlet dit: à

et surtout : ouvrez les yeux et regardez le monde !

ce monde ne mérite pas toutes vos majuscules à la con, ça cloche, c’est bancal, on se dit comment un monde peuplé d’êtres aussi sensible au beau peut aussi cragnos ?

dans ce décalage entre vos discours et les réalités du monde, je suis désolé mais le monde est comme il est, c’est vous qui êtes en dehors des clous !

il va falloir affaler les voiles, reprendre une allure de croisière, pour revenir à la vitesse du monde réel, parce que là, sérieux, vous êtes limite très ridicules avec vos discours sur la beauté.

retrouver de la cohérence, refaire de ce monde un monde cohérent.

parce qu’il n’existe pas plusieurs mondes humains, un monde moche dans lequel les gens sont des brutes assoiffés de pognon, et un autre monde où regnerait la beauté des oeuvre.

hé non, il n’y a qu’un seul monde, c’est celui ou tout le monde vit, et du coup il ne faut pas chercher à saucissonner ce monde, parce que le monde humain n’est pas un saucisson qu’on saucissonne !

du coup, là il faut prendre un parachute redescendre sur terre…

parce que quand on vit à 8000 mètres d’altitude on comme à manquer d’oxygène et on commence à perdre les pédales et à avoir des hallucination, du coup il vous faut revenir à une altitude où vous pourrez mieux oxygéner votre petit cerveau !

hamlet dit: à

« Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte
D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ? »

j’adore cette strophe, l’histoire de l’ouverture sur l’infini.

c’est là que tu vis pablo ? dans l’infini ?

et c’est pour ça que tu es infiniment con ?

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr que signer Ali Boron ou nolde c’est o8as oareil. Pourquoi ?

Car il etait un chantre du nazisle envers et contre tout, et que cette résistance a bien bluffé, comme un coucher de soleil sur l’adriatique, sauf que

« L’habileté avec laquelle Nolde a pu falsifier son passé immédiat après la guerre est sidérante : car l’expression de « peintures non peintes », d’abord forgée par lui pour désigner de simples esquisses annonciatrices d’œuvres ultérieures, est devenue ensuite le signe fallacieux de son opposition au nazisme, fable reprise par la plupart des commentateurs allemands. Cet empressement à se mentir en dit long sur le désir de l’Allemagne, alors, d’imposer l’idée, à travers notamment cette mythologie d’un art moderne nécessairement « résistant » et absolument opposé au nazisme, présenté comme une force du passé, selon laquelle la société de l’après-guerre n’a plus rien à voir avec le nazisme.

Et c’est ainsi que Nolde a pu être le peintre préféré d’Helmut Schmidt, puis de la chancelière Merkel, qui avait choisi pour son bureau deux œuvres de Nolde. L’un des deux est justement montré dans cette exposition »

Lien sur le site la croix redonnė ce jour.

Marie Sasseur dit: à

c’est pas pareil. Pourquoi ?
Parce que nolde etait un nazi pur jus et Ali Boron, un âne tout simplement.

hamlet dit: à

pablo, quand tu lis ce poème tu pleures j’espère ?

je t’imagines bien en train de pleurer, l’infini c’est super grand, c’est comme l’éternité, super long, surtout vers la fin comme dirait l’autre.

je te demande si tu pleures parce que quand je te lis je ne peux m’empêcher de penser à ce sketch :

https://www.youtube.com/watch?v=Q8KZ8OpuruA

christiane dit: à

1534 commentaires…
« Les paroles des sages sont semblables à des braises.
Si tu appliques ton souffle à la braise, étouffée en apparence et ne renfermant qu’une seule étincelle, tu l’animeras en remuant et tu l’attiseras en soufflant. Et plus tu souffleras, plus la flamme s’embrasera, et plus le feu se propagera jusqu’à ce qu’il se transforme en foyer incandescent. Alors tu pourras en profiter, t’éclairer à sa lueur ou te réchauffer auprès de son brasier… »
Rabbi Hayyim de Volozhyn
L’au-delà du verset – Minuit – Emmanuel Levinas.

Marie Veista dit: à

Marie Sasseur dit: 21 juin 2019 à 13 h 15 min

Où avez-vous lu que Nolde était ma tasse de thé?
Il existe tant de peintres expressionnistes plus convaincant.

Marie Sasseur dit: à

Apres avoir bien fait troller, sur plus de 1000 commentaires pour dire son extase devant un peintre nazi, je ne sais pas toi, lecteur mon frère, mais moi, je suis assez satisfaite qu’une obscénité ait enfin eclatė , sous les propos d’une démente.

Marie Sasseur dit: à

d’ailleurs pat v commence aussi à penser que nolde etait un nazi pur jus.
Cela aura été laborieux quand même.

hamlet dit: à

christiane dit: 21 juin 2019 à 13 h 35 min

c’est très beau, il faut lire la critique de la connaissance de Lévinas.

effectivement si lueur il peut y avoir elle ne venir que d’une petite étincelle.

sauf que le fait d’augmenter l’éclairage par le haut à coup de discours creux tous plus spéculatifs les uns que les autres, cette étincelle on ne peut plus la voir.

c’est pour cette raison qu’il faut virer toutes ces majuscules, toute cette grandiloquence sur la Beauté qui ne vise qu’à grandir ceux qui les tiennent, pour retrouver un peu d’obscurité, il n’y que dans l’obscurité qu’on peut apercevoir les petites étincelles.

Janssen J-J dit: à

@ fredo ? tu m’aimes… (mdr)
géant, hamlet !… je les connaissais pas, ces chambier et flambard.
Encore plus vrais que boulvard et la pécuche quand i causent de Verlaigne et Rambo au volant du piano !

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 21 juin 2019 à 13 h 22 min

Quand toi, le plus Grand Stakhanovisme de la Connerie qu’a connu ce blog, tu ne seras qu’un tas de poussière oublié dans une fosse commune, on continuera à lire la strophe de Baudelaire que tu cites, toi le Gros Minable qui aura vécu pour rien:

« Que tu viennes du ciel ou de l’enfer, qu’importe,
Ô Beauté ! monstre énorme, effrayant, ingénu !
Si ton oeil, ton souris, ton pied, m’ouvrent la porte
D’un Infini que j’aime et n’ai jamais connu ? »

hamlet dit: à

et les musées ne créent pas les conditions pour trouver les étincelles, les musées sont plutôt des lieux où règne le lourdingue.

le lourdingue et la hiérarchie, et la compétition, les oeuvres sélectionnées, triées, hiérarchisées, les plus belles, les moins belles : quoi de mieux pour alimenter le système ultra libéral actuel ? les musées sont bien à l’image de l’économie qui prévaut aujourd’hui, ce ne sont plus des lieux de subversion même quand elles essaient de verser dans la provocation, il n’y a que dans les musées qu’on croit que provocation = transgression = subversion !

hamlet dit: à

Pablo75 dit: 21 juin 2019 à 13 h 51 min

comme je regrette Alba, nous avions les mêmes échanges, mais lui au moins ses arguments pour défendre ses idées tenaient la route.

désolé pablo, tu ne vaux pas la peine que je perde mon temps.

de nota dit: à

« Les 100 romans qui ont le plus enthousiasmé le Monde depuis 1944 » mais c’est un article réservé aux abonnés, quelqu’un ici pourrait-il le copier-coller, merci!

Marie Veista dit: à

J’ai sous les yeux quelques articles de journalistes concernant l’exposition de 2008.
Harry Bellet pour le Monde, Nicole Duault pour le JDD et Philippe Lançon pour Libération.
Petit encadré de Lançon après son maître article : Nolde, nazi ou peintre? (Jeudi 25 sept. 2008).

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 21 juin 2019 à 13 h 55 min

Quel Producteur de Perles de Blog, ce mec !!

Il dépasse même Bla-Bla Widergänger.

C’est dire…

Pablo75 dit: à

hamlet dit: 21 juin 2019 à 13 h 57 min
désolé pablo, tu ne vaux pas la peine que je perde mon temps.

Je comprends que tu aies mal aux fesses, de tant de coups de pied au cul reçus à la suite.

Va te reposer un peu avant de continuer ta litanie de conneries – qui est ma grande joie sur ce blog (je profite de l’occasion pour t’annoncer que bientôt il y aura une nouvelle série de ces « Perles du Pétomane de la Pensée » que tu aimes tant – il faut dire que dernièrement tu a été vraiment très fécond).

Jazzi dit: à

« il n’y que dans l’obscurité qu’on peut apercevoir les petites étincelles. »

D’où ton choix de l’éclairage au gaz, hamlet ?

Marie Veista dit: à

Conclusion de l’encadré de Philippe Lançon :
 » En 1933, Goebbels voulait proposer à l’université ce thème de recherche :  » Nolde, bolchévique ou peintre? » Aujourd’hui ses descendants humanistes proposeraient sans doute volontiers : Nolde,nazi ou peintre? Soutien des nazis, il le fut, par faiblesse, conviction, volonté de peindre et survivre à tout prix, probablement les trois. Victime des mêmes, il le fut aussi. mais il fut peintre avant tout, en vertu de tout, contre ceux dont il cherchait l’appui et, finalement, comme à côté du pire de lui-même. »
Libération page 25 du jeudi 25 septembre 2008.

Franzk dit: à

Hamlet et Pablo 75, ou le ying et le yang de l’éjaculation mentale précoce.

Marie Sasseur dit: à

Oui, et alors pat v. qui fait le perroquet.
Les mythologies du pangermanisme, le romantisme allemand du XIXème qui a soutendu l’avènement de l’une des idéologies les plus meurtrières de l »histoire, tout ça, même les allemands d’apres guerre avaient intérêt à l’oublier, et nolde peintre nazi n’a jamais renié son adhésion. Bien au contraire, un résistant !

Jazzi dit: à

« Le Daim » de Quentin Dupieux, avec Jean Dujardin et Adèle Haenel.
La bande-annonce ne me donnait pas envie d’y aller. Mais au final, je ne l’ai pas regretté.
Superbe master class de cinéma pour les apprentis réalisateurs !
Ou comment faire un film habité, sans financement, sans scénario, avec des images poisseuses et une idée débile. Oui, c’est possible…
Présenté à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes, le film de Quentin Dupieux, tourné avec trois fois rien, est un peu l’anti « Parasite » de Joon-ho Bong !
Et face à Jean Dujardin, renouant avec l’absurde de « Brice of Nice », vingt ans après, Adèle Haenel lui tient la dragée haute. Toujours parfaite, comme d’habitude, sauf dans « Un peuple et son roi », où, comme tous les autres comédiens elle tournait en roue libre.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583368&cfilm=261030.html

et alii dit: à

si quelqu’un connait
1985: Aspects de la survie culturelle, Thèse de doctorat, Paris, EHESS
deDaniel Milo

et alii dit: à

wiki présente ainsi
Daniel Shabetai Milo (hébreu דניאל שבתאי מילוא, né à Tel Aviv le 21 août 1953 sous le nom de Daniel Milwitzky) est un philosophe et écrivain franco-israélien. Milo est professeur de philosophie naturelle à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS)1 Paris. Il est l’auteur de neuf livres et trente-cinq articles et chapitres de livres ; son travail a été traduit en neuf langues. Il a réalisé trois courts métrages : Between Sofa and Ceiling (2000), Grandpa, What Have You Done in Summer 2002? (2002), Hunger as Art (2005) et plusieurs productions théâtrales.
. Deux des chapitres de sa thèse ont été publiés dans Les Lieux de mémoire sous la direction de P. Nora, un autre l’a été dans Annales HSS.

Alexia Neuhoff dit: à

« Soutien des nazis, il le fut, par faiblesse, conviction, volonté de peindre et survivre à tout prix, probablement les trois. »
Philippe Lançon cité par Marie Veista

Ce qui globalement rejoint mes hypothèses formulées à 9:53.

Jazzi dit: à

« Lune de miel » d’Elise Otzenberger.
Là aussi, à la vision de la bande-annonce, je m’étais dit que cette histoire d’un couple de juifs bobos parisiens trentenaire partant en Pologne à la découverte de leurs origines, ça ne pourrait pas être possible !
Et bien non, ça l’a fait, avec justesse et émotion…
Comme quoi il ne faut pas toujours s’en tenir à ses premières impressions.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582428&cfilm=266067.html

Phil dit: à

Dear Baroz, comment pouvez-vous suivre les films dans vos salles à popcorn ? ça mastique et fouraille en continu, pareil au buzz à miss sasseur qui voit du nazi partout dans son lac givré.

Marie Sasseur dit: à

Reconnaître de la faiblesse à nolde, c’est reprendre des canons psys.

Ceux qui ont importé en France les théories fumeuses du penseur nazi et antisémite de la foret noire ont ausso essayé de lui trouver toutes les excuses possibles et imaginables, y compris celle qu’il était un philosophe hermétique.

Jusqu’a ce que des ecrits tout ce qu »il y a de plus antisémites soient découverts.

Leur fallait-il attendre cette ultime preuve.

Des toquards .

Marie Veista dit: à

Alexia Neuhoff dit: 21 juin 2019 à 14 h 43 min
😉

Marie Sasseur dit: à

Non phil, vous n’avez pas suivi?
Ici, il s’agit de nolde et heidegger.
mais votre goût du nazi n’est plus a démontrer. Dans ces confitions, on peut comprendre votre faiblesse.

Jazzi dit: à

Phil, je vais au cinéma en semaine et l’après-midi, dans divers quartiers de Paris. C’est pratiquement comme des projections privées, précédées et/ou suivies d’une promenade avec halte dans un jardin public. Nature et découvertes. Le luxe !

Lavande dit: à

de nota dit: 21 juin 2019 à 13 h 57 min
« Les 100 romans qui ont le plus enthousiasmé le Monde depuis 1944 » mais c’est un article réservé aux abonnés, quelqu’un ici pourrait-il le copier-coller, merci!

Pas possible : même en enlevant les illustrations (intéressantes) cela fait 35 pages (chaque livre a son commentaire). Je ne pense pas que le robot modérateur apprécierait.
Il faut que vous achetiez le journal papier. Ça en vaut la peine.

Marie Sasseur dit: à

Pour Phil ce soir, ce sera zique au pas de l’oie.
Pas le genre à varier la teuf, lol.

Phil dit: à

effectivement dear Baroz, les ipodés sont encore couchés l’après-midi.
Miss sasseur, pour vos vacances inconnues au bord du lac, deux conseils de lecture pour enlarger vos horizons nécrosés: « Silbermann » et « David Golder »

Marie Sasseur dit: à

phil lui est plutôt du genre a voir du morand partout. Sorti de son quarteron de petites frappes et de pédophiles estampillés Vichy, pas grand chose.
Un vieux qui ne peut plus que chiquer quoi.

renato dit: à

Paul, les deux tableaux du bureau de Mme Merkel on peut-être été exposé à la chancellerie en 82, mais il n’y a pas continuité. Vous pouvez contrôler ça à la Stiftung Preussicher Kulturbesitz — institution qui les conserve et les a prêtés à la chanceliere. Mais peu importe, on va pas fignoler pour si peu.

Marie Sasseur dit: à

Moi les vieux pedos, comme phil, en général je me méfie de leurs conseils de lecture.
C’est le seul a avoir dit de silbermann, roman de lacretelle, que c’était un roman gay, absolument.
Alors que c’est un exercice de potache tout juste digne d’un eleve de 5eme, caricatural et plein de clichés, et qui a raté deux fois son bac, lol.
Mais phil a aussi quitté les etudes tres tôt, alors la cranerie et les borborygmes illisibles, et ses rengaines consternantes, reprennent vite le dessus.

christiane dit: à

Hamlet – 13h45
Ce que vous écrivez de l’obscurité comme révélateur de la lumière de l’étincelle me fait songer aux tableaux de Rembrandt, aux visages qu’il a peints dont le sien.
et pour revenir à Lévinas et au visage, dans Totalité et Infini, il écrit :

« Autrui ne nous affecte pas comme celui qu’il faut surmonter, englober, dominer, mais en tant qu’autre indépendant de nous, auquel nous avons accès originellement par la justice ou l’injustice. L’accueillir, ce n’est pas le connaître, c’est le laisser venir à partir de la parole. Pour son visage, toute l’humanité me regarde, me commande et me juge. Mon moi se vide, ma responsabilité déborde, il faut que j’aille vers la bonté. »

Une citation de Dostoievski peut à elle seule résumer la pensée de Lévinas : “Nous sommes tous coupables de tout et de tous devant tous, et moi plus que les autres“

La bonté…

Delaporte dit: à

« Il faut que vous achetiez le journal papier. Ça en vaut la peine. »

Vous pourriez le translater par petits morceaux. cela fait mal au coeur de devoir acheter cette presse putride…

renato dit: à

Oups ! on peut-être > onT peut-être

et alii dit: à

on n’a pas vu clopine
une installation consacrée à la « découverte dans l’expérimentation de nouveaux matériaux » : des canapés et une chaise dont le cuir a été remplacé par un revêtement inédit fabriqué à partir de résidus de l’industrie agroalimentaire, dont la peau des pommes.
le monde

Delaporte dit: à

Le Monde présente son palmarès. Que vaut-il ? On sait que ce journal s’est souvent planté, et que son supplément littéraire est à la ramasse depuis la période néfaste Savigneau, qui a désintégré cet organe de presse, entre autres avec l’aide du fumeux et infâme Sollers. Ce panorama des romans depuis 1945, c’est une bonne idée, mais par des gens compétents. Or, au Monde, ils sont loin de l’être. La vague Roth est actuellement le fruit de cette décrépitude du Monde depuis des décennies. Les conséquences néfastes s’en font sentir cruellement encore. Ce palmarès des romans est une nouvelle étape dans la stratégie de dégénérescence de la littérature mondiale, un truc horrible !

et alii dit: à

Van Gogh Painted Many ‘Sunflowers.’ But How Different Are They?
Should they be considered copies, independent artworks or something in between? An extensive international research project has just released its findings.

Delaporte dit: à

La paresse proverbiale des journalistes, ici au Monde :

« Mais nous avons des circonstances atténuantes. Quand, parmi les six ou huit paquets quotidiens dont nous comble la générosité des éditeurs, nous en ouvrons un qui contient, épais de cinq centimètres en grand format, un volume de 850 pages de marges discrètes, de paragraphes proustiens et de fins caractères, on a plutôt envie, surtout durant les semaines de vacances, de chipoter deux heures une nouvelle de Françoise Sagan ou le dernier fascicule du Journal de Jouhandeau. En quoi, bien sûr, on a tort, car il ne faut jamais oublier que les grands romans ont le droit d’être gros… »

Delaporte dit: à

Le Monde serait passé à côté de Guerre et paix !

Jazzi dit: à

« cela fait mal au coeur de devoir acheter cette presse putride… »

Tu achètes bien le Figaro littéraire, Delaporte ! Tu crois que c’est mieux ?

Jazzi dit: à

« Moi les vieux pedos, comme phil, en général je me méfie de leurs conseils de lecture. »

Mais que fait la police à Passou ?

Phil dit: à

saprée sasseur, savez-vous que Morand a pensé à votre auguste personne ?
Dans « Venises », ja wohl, une greluche à sac à dos croisée sur le vaporetto qui lui a péroré: « je chie sur Venise »
nous attendons votre implosion, dear miss sasseur, comme un bon vieux gründig.

Phil dit: à

Dear Baroz, vous manquez d’usage sur le prestigieux blog à passou. la marie sasseur n’est qu’une radasse de caniveau qu’il faut chauffer à blanc

Marie Sasseur dit: à

Vous lui direz que je suis partie pour la fête de la zique et la nuit la plus courte lol.

Dire de Silbermann que c’est un roman gay, comme l’a balancé phil, comme il balance souvent des trucs assez glauques et malsains ( inceste, pédophilie, etc,) ça vient pas du sain esprit, c’est clair. Et un vieux qui trouve gay un roman ou les personnages sont des tres jeunes hommes, c’est un pederaste, si vous trouvez que c’est mieux que pédophile.
Surtout qu’il ne s’agit pas du tout d’un roman gay.Mais d’un torchon mal écrit , plein de caricatures antisémites et de clichés, tout juste une dissert’ d’un élève de 5eme , un cancre, jaloux des premiers de la classe.

Delaporte dit: à

« Tu achètes bien le Figaro littéraire, Delaporte ! Tu crois que c’est mieux ? »

Non, certes. Mais pourquoi m’en priverais-je ? Et cependant je sais que c’est mal. Mon âme est crucifiée, surtout quand j’achète le Monde. Le Figaro, moins. Le Monde, c’est vraiment l’horreur.

Clopine dit: à

Bah, Et Alii, faites-moi confiance : je l’aurai un jour ou l’autre, la peau des pommes !

(sans rire je commence à kiffer le projet Verger. J’en suis à la phase -la meilleure ? Je n’en sais rien, Jazzi je crois l’a traversée comme moi, il pourrait peut-être confirmer ou infirmer – où je « vois » mes idées être « traduites », « retranscrites », en terme d’images. Je sais que j’ai gagné quand, autour de la table, « on » commence à dire « faudra sans doute prendre les deux caméras pour les contrechamps, ça rendra mieux »… J’éprouve alors comme un soulagement, une détente : j’ai gagné ! Je me dis que je n’éprouverai jamais ce sentiment ici, sur la Rdl veux-je dire. On ne peut y convaincre personne, on n’y est que très rarement écoutée, alors, traduite, vous imaginez…)

Phil dit: à

délicieuse sasseur, quel poème..bonne fête de la muzak ! tambours, trompettes, liens internet dans les couettes, annie cordy rétamée.

D. dit: à

Ce soir je mange de la raie. C’est vendredi.

D. dit: à

Avec des pommes-vapeur pour faire plaisir à ce bon vieux Delaporte.
Je ferai une sauce blanche nappante

et alii dit: à

tant pis,ça n’est pas passé; on verra plus tard si quelqu’un le trouve;
on va voir ce soir qui danse avec qui!

et alii dit: à

Tout écrivain écrivant par rapport à son secret, lorsqu’il sort de l’ambiguïté, c’est souvent à ses dépens, Jean Paulhan disait quelque chose comme ça.

christiane dit: à

C’est à propos de l’exposition sur « L’expressionnisme allemand » qui s’était tenue à la Pinacothèque de Paris en 2011/2012 (et à celle qui a suivi au Grand Palais).
Au départ, surprise de retrouver une « tête de femme » de Picasso, un Matisse, un Van Gogh (Fleurs dans un vase), un « fou » de Bernard Buffet et même un Lempicka.
Puis on entrait dans l’espace des toiles des « expressionnistes allemands ».
Tout était né en 1893, d’une œuvre « Le cri » d’Edvard Munch. Deux groupes de peintres allemands (contemporains des Fauves) allaient en naître : « Die Brücke » (Le pont) et « Der Blaue Reiter » (Le cavalier bleu).
Le salon annuel en 1911, organisé par la sécession berlinoise, y offrait dans des teintes sombres, une vision pessimiste de la vie à la veille de la première guerre mondiale.
Die Brücke, vit le jour à Dresde en 1905. Ses représentants : Emil Nolde (qui quittera rapidement le groupe), Kirchner (marqué par l’art africain), Bleyl, Heckel et Karl Schmidt. Leurs toiles montraient soit des paysages ruraux soit la vie urbaine. Sensibilité et émotion privilégiées.
Kirschner, et ses toiles saturées de rouge (associé à sa complémentaire le vert). Un Nolde : deux visages face à face (« Monsieur et dame ») peints en couleurs vives, violentes proches de celles du russe Jawlensky, des « Barques » sur la plage, de Schmidt, des nus de Macke, très sensuels. Une impression de peinture instinctive.
Mais ce que j’attendais c’étaient les toiles du « Blaue Reiter », mouvement né à Berlin et à Munich. Les premières toiles de Vassilly Kandinsky (1866-1944), (le fameux « cavalier bleu », on peut la voir au musée d’art moderne du Centre Pompidou (4e étage). Là, une rareté : « tableau avec cercle » (1911). Toutes ces toiles annoncent l’abstraction.
Ce deuxième mouvement très intellectuel théorisait sa recherche et publiait des livres. Il compta dans ses membres des artistes étrangers, tel Kandinsky.
A la Pinacothèque, quel méli-mélo ! Je revois le bleu profond d’un paysage de Gabriele Münter, près des « blessés de guerre » d’Heckel, des « Nuages approchant », violets. Les tableaux étaient mis les uns à côté des autres dans un désordre voulu, le parcours confrontant les deux mouvements : « Die Brücke » et « Der Blaue Reiter » ce qui faisait que ces deux mouvements opposés, si éloignés dans leur vision se répondaient en s’imbriquant, au point de ne plus être perçus que comme un seul mouvement, (qu’on appela par la suite l’expressionnisme allemand). Seules les étiquettes (oranges pour « Die Brücke » et bleues pour « Der Blaue Reiter » permettaient de les… trier !
Beaucoup d’entre eux seront classés par les nazis comme des «artistes dégénérés» et leurs toiles détruites…
Voilà, c’est cela aussi Emil Nolde.

Ed dit: à

Lavande !!

Ed dit: à

« je commence à kiffer »

Je ne savais pas que vous parliez comme cela Clopine. C’est sous quelle influence ? Ceci dit, j’ai déjà entendu ma mère dire « t’es deg hein ? »- Une seule fois par contre !

et alii dit: à

un supplément pour Clopine
The saying goes that you can’t compare apples and oranges, but Japanese art director Yuni Yoshida finds unusual ways to bring the two opposing fruits together. Yoshida has played with food in the past, creating pixelated pineapples, bananas, and even hamburgers. Forgoing digital manipulation, Yoshida used the actual ingredients to form each colorful cube. In her more recent series, Yoshida fuses various combinations of kiwis, oranges, apples, and bananas, playing with the recognizable colors and textures of each fruit’s skin as she splices them together.
https://www.thisiscolossal.com/2019/06/spliced-fruits-by-yuni-yoshida/?mc_cid=2a4a4b5359&mc_eid=7e7dd5581d

et alii dit: à

des pommes encore pour clopine
. The apple photograph above involved a nearly 11-hour setup as he carefully hammered 300 zinc-coated galvanized nails into apples (zinc reacts with acid in the apples creating electricity, science!) and used copper wiring to transfer the current to a standard living room lamp. Even then, the light was so dim it required a 4-hour exposure during which Charland fended off ravenous deer through the night with an impromptu shaker made from a tin can and wire nuts. You can read much more about the ordeal over on Discover, and here’s a video of the entire project coming together.
https://www.thisiscolossal.com/2012/08/photographer-caleb-charland-wires-apple-trees-fruit-baskets-and-stacked-coins-to-create-alternative-batteries/

Delaporte dit: à

« Avec des pommes-vapeur pour faire plaisir à ce bon vieux Delaporte. »

Oui, très plaisir. Les patates, à la vapeur, délicieux ! Moi je mande quelques feuilletés au fromage, confectionnés par mon charcutier. Je vais me régaler, à nouveau, après avoir fait un petit tour dehors pour voir et entendre la musique. C’est la Fête de la musique, et je regrette que trop souvent on en profite pour présenter de la musique de très basse qualité (du rock, notamment). J’aime le rock, mais de qualité. Ce soir, je vais aller écouter de la « musique du monde », ode militante à l’antiracisme, à l’universalité de la race humaine et à la religion de l’amour.

Delaporte dit: à

« je commence à kiffer »

Mais vous kiffez quoi ? Moi, je kiffe les patates, parce que j’en ai gros sur la patate, et que manger des patates me remonte le moral, sauf ce soir.

Marie Sasseur dit: à

faire passer nolde pour un artiste, alors que le dégénéré two times, pour ses barbouillages, a beaucoup pompé sur des « étrangers  » en fait, pour illustrer sa mythologie pangermanique nazie, antisémite et raciste.

ici ca diffuse pas sur radio Londres, mais sur radio paris, avec une vieille foudroyée qui radote emil, emil, emil,emil.

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