de Pierre Assouline

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La République des livres
Philip Roth s’en va, exit le fantôme

Philip Roth s’en va, exit le fantôme

Philip Roth s’est éteint à 85 ans hier soir dans un hôpital de New York des suites d’une insuffisance cardiaque congestive. Foin des classements et des podiums : il était certainement l’un des plus grands romanciers américains, sinon celui dont l’œuvre, par sa capacité à troubler, déranger, subvertir, inquiéter, domina la littérature dans son pays et au-delà au cours des quarante dernières années, ce qui apparut évident d’année en année un peu partout dans le monde sauf à Stockholm mais on ne tire pas sur une ambulance.

Dans l’Amérique des années 50 et 60, Bernard Malamud fut l’âme d’un trio d’écrivains qui créèrent un genre littéraire en soi en faisant du juif une métaphore du genre humain. Il était l’aîné de la bande, le plus secret, assez père tranquille dans son genre, peu enclin aux indiscrétions. Les deux autres s’appelaient Saul Bellow et Philip Roth. Ce dernier ne détestait rien tant que d’être présenté comme « un écrivain juif américain », label réducteur et à côté de la plaque selon lui. Philip Roth se voulait avant tout un écrivain historicisé américain. Lors de notre unique entretien, en 1999 à New York, il m’avait dit :

 » Je ne me remettrai jamais de la lecture des Aventures d’Augie March,de cette fantaisie, de ce rythme inouïs. C’était au début des années 50, j’avais une vingtaine d’années. La parution du roman de Saul Bellow m’a abasourdi et m’a rendu ambitieux. C’est LE grand roman américain de la seconde partie du XX ème siècle. Il a tout changé. Bellow, qui est devenu un ami très proche, avait réussi à absorber le plus de vécu américain en créant son propre langage, tout comme Céline. IL a déjoué les idées reçues en vertu desquelles la culpabilité et la déprime étaient kafkaïennes et il en a exalté l’exubérance à travers un récit picaresque, ce qui correspondait alors parfaitement à notre pays. Il a réussi ce pour quoi les Américains sont les plus doués, à savoir la description des lieux. On n’imaginait pas en 1953 que ce livre, moins euphorique qu’anxieux, aurait eu un tel impact sur la vie des gens. Bellow m’a émancipé. Avec Faulkner, il est la colonne vertébrale de notre siècle. Chacun sa moitié : le Sud d’un côté, Chicago et New York de l’autre. » »

Toujours bon pour un écrivain de payer ses dettes, et plus remarquable encore lorsque c’est à ses contemporains. (on lira ici sa dernière interview). N’empêche que Roth est devenu lui-même le jour il a cessé de fouiller les poubelles de Faulkner ou d’Hemingway pour mettre le nez dans ses propres ordures, y jeter une allumette et en faire jaillir enfin une étincelle. Ce qui ne va pas de soi pour un grand lecteur, avide et inassouvi. De cette curiosité jamais démentie pour d’autres imaginaires et d’autres manières de faire que les siens, même si leurs univers étaient parfois connexes (Primo Levi, Aharon Appelfeld), on lui fit parfois de mauvais procès. images

Ainsi, lorsqu’il publia Nemesis, son trente et unième roman sur fond de ravages de la poliomyélite sur une communauté de Newark (New Jersey) au cours de l’été 1944 ; l’espoir, la panique, l’angoisse, la douleur, la souffrance, celles des enfants plus encore que celles des adultes, y étaient évoquées à travers le dévouement du jeune responsable d’une aire de jeux, ses dilemmes entre désir et devoir, ses cas de conscience face à cette tragédie qui le menait à faire front contre le Mal au moment où une autre guerre décime des hommes. Une épidémie dans une cité portuaire sur fond de seconde guerre mondiale, cela vous rappelle quelque chose ? La Peste d’Albert Camus et les effets du fléau sur la population d’Oran. De l’histoire ancienne pour Philip Roth. A ses débuts en 1957, il avait soumis à Saul Bellow le premier jet d’une nouvelle marquée par sa lecture éblouie de cette oeuvre ; son maître et ami, qui ne partageait pas son admiration pour Camus, l’avait mis en garde contre la tendance à réduire un roman à une idée et à s’y tenir.

Son œuvre a connu des hauts et des bas, question de point de vue, malgré la critique le plus souvent admirative de son métier, de sa technique, de sa profondeur et, pourquoi le dissimuler, de sa roublardise ; mais les inconditionnels vous diront toujours que même ce qui est moins réussi chez lui est bien au-dessus du meilleur de beaucoup d’autres. Quel privilège pour un simple lecteur que d’avoir découvert un tel romancier en son temps, et ses livres à leur parution, même si le succès de scandale de Portnoy interdisait de séparer sa version française du bruit qu’il avait déjà fait outre-Atlantique puisqu’il nous parvenait précédé par sa légende. le succès fut à la mesure du scandale. On en juge déjà par les titres des chapitres : « Fou de la chatte », « Le blues juif », « La branlette »…

Ces trois-là fixent déjà le programme de Roth pour un certain temps, avec des variantes, digressions, développements mais sans trop s’éloigner de cet axe double : sexe et judaïsme, cul et étoile de David avec un double je permanent de celui qui s’autoproclame « le Raskolnikov de la branlette », pris dans un étau entre la norme morale de sa famille et de la société et son irrépressible désir de fornication. Il avait trouvé sa voix, à tout le moins la note juste qui convenait à ce livre. Personnellement, outre les premiers élans tout de puissance comique et de violence subversive (les nouvelles recueillies dans Good bye Columbus et donc Portnoy et son complexe comme cela s’intitulait encore à l’époque), je placerais tout en haut, dans le désordre de la remémoration des bonheurs de lecture, La Tache, le Théâtre de Sabbath, Opération Shylock, Pastorale américaine, Patrimoine

Et les autres ? Le Complot contre l’Amérique par exemple ( traduit par Josée Kamoun comme nombre de ses romans et publié par Gallimard puis en Folio) fut un bon millésime dans la production annuelle de Roth, presque aussi inventif que Pastorale américainebien meilleur que le précédent La Bête qui meurt mais en-deçà de l’exceptionnel La Tache. Tout est parti de la lecture des mémoires d’Arthur Schlesinger Jr. Un passage particulièrement, celui où l’historien raconte que parmi les Républicains les plus isolationnistes, il s’en trouvait pour investir Charles A. Lindbergh (1902-1974) comme candidat à la présidentielle de 1940. Et Roth de poser son livre puis de se gratter la tête : « Et s’ils l’avaient fait ? » Exercice spéculatif purement gratuit qui peut mener loin quand un grand écrivain s’empare de l’effet papillon. Il s’agit d’une uchronie (ou Fatherland de Robert Harrisou Le maître du Haut Châteaude Philip K. Dick) et non d’une dystopie (1984 de Orwell), distinction bien connue des amateurs de science-fiction dont Roth n’est pas ; on se demande ce qui serait advenu si les choses s’étaient passées autrement.

Il a donc avancé sans modèle littéraire préétabli, commençant à gamberger, à lire livres et articles sur la période, à fouiller la vie de cet authentique héros américain, premier aviateur à avoir traversé l’Atlantique nord dans le sens New York-Paris seul et sans escale, ultra-conservateur, anglophobe et antisémite, partisan de conserver les Etats-Unis hors du conflit, décoré en 1938 à Berlin sur ordre de Hitler de la croix de l’Aigle allemand. Lui plutôt que Franklin D. Roosevelt, le 33ème président des Etats-Unis ? Roth s’est dit « pourquoi pas », et il a bien entendu raconté l’histoire du point de vue de sa propre famille. Nous sommes avec eux, chez eux, à Newark en 1941 et 1942 ; Philip Roth a 7 ans mais Seldon, son petit voisin du dessous est le véritable héros. Car autant les Roth prennent avec une certaine philosophie l’arrivée au pouvoir d’un antisémite sans complexe, autant les Wishnow Philip-Roth-2-e1459332924674la vivent comme une tragédie personnelle. Rotha reconnu qu’au fond, Lindberghne commettait rien de bien terrible : signature d’un pacte de non-agression avec Hitler, ouverture d’une ambassade nazie à Washington, dîner officiel en l’honneur de von Ribbentrop. Pas de « nuit de Cristal à Brooklyn » ni rien de ce genre. La talent de Roth, né en 1933, l’année de l’accession d’Hitler au pouvoir, a été de mettre en situation des personnages de juifs américains qui redoutent moins les actes de leur nouveau président que ce qu’ils le soupçonnent de pouvoir faire s’il devait mettre ses actes en accord avec ses discours. D’ailleurs, le roman s’ouvre sur la peur. Le mot, l’idée, la chose. La peur est le vrai sujet de ce puissant roman, avec l’exclusion, et l’humiliation. Ce n’est ni une fable ni un roman à clés mais une épopée urbaine sur la précarité de nos vies ici comme là-bas étant entendu que toutes nos assurances sont provisoires, même dans une démocratie vieille de 200 ans.

Un autre exemple ? Un homme (Everyman) raconte un homme ordinaire qui ne sait plus où il en est à l’heure de son propre bilan. Sombre, morose, mélancolique, il se souvient. Son destin n’est pas celui qu’il s’était souhaité ni promis. Tragique et médiocrité d’une histoire universelle. Regrets éternels. C’est un récit d’une rare intensité. Un constat clinique, sec comme une ordonnance, direct comme un rapport d’examen. On voit qu’il s’est renseigné sur certaines techniques, dans le même esprit qu’il visita une fabrique de gants en préparant Pastorale américaine : on sait tout désormais de l’insertion d’un stent rénal, de l’opération de l’artère carotide gauche, de la pose d’un défibrillateur. Si cela n’apporte rien, cela n’enlève rien.

Le coeur du livre bat ailleurs que dans ces pages. Il ne tient qu’à un fil. Au delà, c’est le pathos. En deçà, du grand art. Non qu’il s’y montre particulièrement habile. A un tel degré d’émotion et de vérité, un écrivain au faîte de son art n’est plus dans le savoir-faire ni la prouesse. Cet homme dont on ne saura pas le nom se raconte. Une vie, un misérable tas de secrets. Trois mariages, deux fils qui ne l’aiment pas, une fille qu’il aime car elle est la bonté même, un vrai miracle. Un frère qui est tout ce qu’il ne fut jamais, doté d’une insolente bonne santé. Il ne se passe rien mais tout arrive. Roth n’est pas Tolstoï mais il a écrit là sa Mort d’Ivan IllitchLa mort est partout entre les lignes et entre les signes.

« Ce n’est pas une bataille, la vieillesse, c’est un massacre ».

Qu’il s’agisse de l’horreur de la dépendance, de l’aveu d’impuissance, du sentiment d’isolement, de l’aliénation absolue, il n’est plus seulement question de ce naufrage, de cette déchéance qui humilie d’autant plus qu’elle laisse intacte la lucidité, mais de la conjuration du spectre qui rôde. Il y a quelques pages sublimes sur l’art et la manière de creuser un tombe. D’autres encore sur la solitude choisie lorsqu’elle se métamorphose en solitude subie.

Au fond, malgré toute l’avalanche de prix littéraires, d’exégèses, de thèses, de critiques, de commentaires, nul mieux que sa mère n’avait vu juste. Un soir de 1969, alors qu’il avait 33 ans, qu’il enseignait la littérature à l’université de Pensylvannie et qu’il avait publié trois livres, Roth avait invité ses parents au restaurant pour les préparer à un évènement qui allait certainement les ébranler : la publication de son roman Portnoy’s complaint. Préoccupé par leur réaction, il leur raconta l’histoire : la confession impudique de Portnoy à son analyste, ses problèmes avec les femmes et les aléas de sa vie sexuelle dus à son éducation entre une mère juive excessivement mère juive et un père hanté par les menaces de la constipation… « Ca va faire sensation, vous allez certainement être assiégé par les journalistes, je voulais juste vous prévenir… ». Roth dût attendre la mort de sa mère pour connaître, de la bouche de son père, sa réaction à cette nouvelle. Lorsque son fils eut quitté le restaurant, elle éclata en sanglots et déplora son état mental :

« Il a des illusions de grandeur ».

Ce qui était au fond bien vu, pas seulement pour celui-ci mais pour tout romancier.roth1-564x272

Exit le fantôme, qui doit son titre à une didascalie de Shakespeare en marge d’une scène de Hamlet, est sombre, particulièrement sombre. Ses personnages sont désespérés, et pas seulement parce que George W. Bush venait d’être réélu. Nathan Zuckerman, l’écrivain des ombres en personne, n’a pas de mots assez durs pour le biographe qui le harcèle ; il en tire une aversion totale et définitive pour le genre. Au-delà de la mise en cause du principe même de biographie, l’auteur pointe la vulgarité d’une époque qui ne peut s’empêcher d’établir un lien permanent entre un créateur et son oeuvre, entre le moi profond et le moi social. On dira qu’il est une fois de plus un écrivain qui raconte des histoires d’écrivain, qu’il n’en sort pas ; il est vrai que son héros traduit dans ses livres les fantasmes sexuels que lui inspire la jeune femme du couple avec qui il doit échanger sa maison. Mais la noirceur du roman vient de sa méditation sans perspective, et pour cause, sur la vieillesse qui ronge, la mort qui approche et la perte d’énergie qui surgit de cette prise de conscience.    C’est très maîtrisé et une fois encore, en exposant les facettes de cette implacable lucidité, Roth fait la démonstration de son grand art de la fiction.

Quand je l’avais rencontré, il m’avait dit écrire pour moins de 100 000 lecteurs alors que certains de ses romans ont le double de ce tirage en France :

« Oui mais je parlais des Etats-Unis. Dans mon pays, je n’ai pas 100 000 lecteurs parce qu’il n’y a pas 100 000 lecteurs, concentrés, attentifs, qui lisent un roman deux à trois heures par nuit, trois nuits par semaine au moins. Ce qui s’appelle lire. Car si ça traîne des semaines, la concentration s’évapore et c’est fichu. Un lecteur, c’est quelqu’un qui peut en parler autour de lui, qui est capable de tout mettre de côté pour rentrer chez lui afin de poursuivre sa lecture et qui ne fait rien d’autre pendant qu’il lit »

Au fond, les fantômes dont il est question, ce sont aussi les lecteurs.

Avec le Rabaissement (The Humbling, traduit de l’anglais par Marie-Claire Pasquier, 2011), son 30 ème livre, on peut dire qu’il s’est raté tant c’est plat ; le sujet n’est pas creusé ; les personnages n’existent que par leurs dialogues. On serait bien en mal d’en citer quelques lignes témoignant d’un certain relief ; tout juste une page sur la métaphore de l’opossum. Pas de quoi faire tenir un roman, à peine une nouvelle. Roth survole son sujet. Quand on pense à ce qu’il aurait pu en faire, sachant que Le Rabaissement s’inscrit dans le cycle « Némésis », du nom de la déesse de la vengeance ! Comment ça se passe quand ça ne vient plus ? Justement c’est le sujet. Du roman et de l’auteur aux prises avec son monstre, projet de roman qui demeure à l’état de squelette. Ni chair, ni souffle, ni nerf. La gloire lui est un souvenir. Il se sent abandonné de tout et de tous : femmes, talent … Il fuit de partout lorsque, à la sortie d’une petite retraite  psychiatrique, il tombe amoureux d’une femme qui n’est même pas son genre, une jeune lesbienne immature, venue à l’hétérosexualité après que sa moitié soit devenue transsexuelle. Roth aurait gagné là à décoller enfin un peu de sa personne sans pour autant renoncer à son moi profond. C’est le grand écart auquel tout artiste doit sacrifier lorsqu’il sent que sa veine d’épuise.

On ne lui demande pas de changer mais de se renouveler. La vieillesse, la maladie, l’approche de la mort, la dépression et le sexe dans tout ça : Roth n’en sortait pas depuis quelques livres. Ce qui aurait pu avoir la beauté poignante d’un paysage crépusculaire n’est qu’une randonnée laborieuse dans la plus plate des vallées. La critique anglo-saxonne, qui a largement manifesté sa déception à la publication du roman, a eu cette fois davantage de flair que la critique française majoritairement aplatie devant l’icône Roth et « son diamant noir » ( !). Aimer un écrivain, l’admirer vraiment, c’est d’abord se montrer vis à vis de son œuvre d’une exigence implacable lorsqu’il n’a plus lui-même la lucidité pour se réclamer des comptes.

A 78 ans, il annonça urbi et orbi via la critique Nelly Kapriélian des Inrocks, qu’il raccrochait les gants. Grande et rare sagesse de la part d’un grand écrivain vieillissant que de refuser d’écrire le ou les livres de trop. Si sa capacité à s’exposer a longtemps oscillé entre l’invisibilité d’un J.D Salinger et le tapage d’un Norman Mailer, intégré à la vie littéraire de son pays tout en demeurant sur son quant à soi surtout par rapport à des Gore Vidal, Tom Wolfe et Truman Capote, l’écrivain séculier semblait s’être fait de plus en plus régulier, jamais aussi heureux que seul dans sa bibliothèque, moins pour lire que pour relire : La peste de Camus, Tourgueniev, le Conrad deLa Ligne d’ombre et du Nègre du «  »Narcisse »… Sans oublier Shakespeare et Orwell qu’il plaçait au plus haut.

A l’annonce de sa mort, je n’ai pu m’empêcher de sourire. Mais d’un sourire de gratitude. En reprenant Opération Schylock (Folio, traduit par Lazare Bitoun), je me suis rappelé que rarement je n’avais autant ri en lisant un roman. Dès les premières pages, tout m’est revenu de cette délirante mise en abîme Pour mettre son double envahissant à distance, Philip Roth le rebaptise Moishe Pipik, autrement dit Moïse Petitnombril. Mais très vite, on ne sait plus qui est qui et quel est le plus menteur des deux à supposer qu’ils ne fassent pas qu’un : leurs échanges téléphoniques ambiguës, leur rencontre à Jérusalem en marge du procès du supposé bourreau de Treblinka John Demjanjuk, des déclarations de Lech Walesa selon lesquelles l’Espagne se serait ruinée en expulsant ses Juifs, la nécessité pour la Pologne de récupérer ses propres Juifs…

Relu la chose avec avidité malgré tout, malgré le doute, l’incrédulité, l’inquiétude, me surprenant souvent à rire de bon cœur, ce qui n’arrive presque jamais à un critique doublé d’un juré littéraire normalement constitué. L’autre Philip Roth, le double monstrueux, insomniaque et homonyme, a manifestement de sérieux problèmes d’identité, effet collatéral d’un abus d’Halcion, mais il agite tout le long du roman une idée intéressante, à moins qu’il ne soit agité par elle : le diasporisme. Le mot m’était jusqu’alors inconnu. Son sens se déduit aisément de son étymologie et de ses aventures depuis deux mille ans. Est diasporiste celui qui reconnaît dans l’exil l’un des spécificités de l’être-juif. Comment pourrait-il en être autrement en regard de l’histoire de ce peuple toute de migration, d’instabilité, d’éphémère, d’intranquillité, d’expulsions, de nouveaux départs, d’angoisse, de capacité d’adaptation et encore et encore.

L’homme n’est plus, reste le romancier. On ne saura peut-être jamais si il vivait dans sa fiction ou dans sa vie vraie -une expression à laquelle il tenait, la vie vraie. Enfin libéré de ses fantômes et de ses revenants, il nous l’a léguée en héritage, l’épopée grinçante des doubles de Philip Roth pressés de se rendre visibles à eux-mêmes. Mais dans ce théâtre d’ombres, lequel était le vrai ?

(« Philip Roth en 2018 à New York, photo Philip Montgomery puis D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 372 Réponses pour Philip Roth s’en va, exit le fantôme

Jean Langoncet dit: à

Badder than Bo sur ta route ; tu croiseras sans doute Edouard Philippe sur ta travée de parking

hamlet dit: à

exact : Bellow meurt en 2005 et Roth écrit « un homme » en 2007, c’est le premier livre de la série « Némésis ».

demandez à DHH la signification de ce mot « Némésis », elle vous dira qu’il signifie la « juste colère » chez les grecs.

demandez à WGG, il vous dira que la « juste colère » des grecs est la réponse à l’hubris.

la juste colère…

Roth a écrit beaucoup de livres, énormément, d’aucuns diront trop, oui sans doute a-t-il écrit un trop grand nombre de livre, comme je l’ai lu dans un commentaire « il a passé sa vie à écrire », sans doute dans le but d’atteindre un but qu’il recherchait ?

commencer le cycle Némésis avec ce livre « un Homme » juste à la mort de son maitre Bellow…

Saul Bellow a écrit peu de livres, en fait il n’en a écrit que trois : Augie March, Herzog et le don de Humboldt.

3 chefs d’oeuvre !

Roth pour sa part aura écrit beaucoup de livres, mais aucun chef d’oeuvre.

la Juste colère de Némésis….

un Homme c’est l’histoire d’un homme, c’est un personnage, le personnage d’un roman, aux prises avec les vicissitudes de l’existence.

dans chacun des trois livres de Bellow il y a aussi un personnage, c’est aussi l’histoire d’un mec aux prises avec les vicissitudes de l’existence :
– Augie March,
– Moshe Herzog
– Charlie Citrine.

l’Homme de Roth reprend les mêmes thèmes : argent, pouvoir ,réussite, amour, filiation, famille, politique, héritage etc…

qu’est-ce qu’il manque donc à cet Homme pour qu’il n’ait pas la densité d’un des trois de Bellow ?

quoi ? le politique ? l’historique ? le philosophique ? le sentimental ? le raisonnable ?

quels défauts, quelles tares pouvait bien avoir Bellow que Roth n’avait pas pour être capable de creuser aussi profond alors que Roth ne reste qu’à la surface ?

si vous aimez les livres c’est ce genre de question qu’il faut vous poser !!!

parce que c’est justement là, arrivé à ce point que la littérature atteint son sens le plus haut !

alors parlez-leur ! engagez une conversation avec Moshe Herzog et Augie March, parce uqe Bellow écrit à hauteur d’homme, ses personnages c’est comme des potes, on peut leur parler, il existe bien, et justement j’ai eu envie de leur parler, alors qu’à aucun je n’ai eu envie de parler avec un personnage de Roth, et je leur ai parlé des nuits entières, Herzog, Citrine et Augie March, parce que quand ils me répondent ils me parlent de ma vie, ma vie à moi ! et la vie de tous ceux que j’aime et je déteste.

alors oui, comme le dit Lévinas de l’amour, cette chose qui cherche sans connaitre l’objet de cette recherche, une recherche faisant en sorte que l’objet se dérobe à elle, repousser la limite pour que cette limite s’efface.

c’est aussi le cas de ces trois personnages de Bellow, ils existent et se déploient dans un espace sans limite, ils sont cet objet métaphysique ouvrant vers la question, le questionnement, l’enigme, le mystère.

comment c’est possible de fabriquer des entités pareilles ? par quelle magie peut-on y arriver ?

mystère ! effectivement le dé »sir de percer ce mystère peut faire qu’on passe sa vie à écrire des dizaines, des centaines de livres, sans jamais y parvenir !

c’est injuste !

face à cette injustice, les grecs avaient pondu une déesse, son nom ? Némésis.

la vie dans les bois dit: à

Je n’ai pas lu Bellow.
C’est un fait.

la vie dans les bois dit: à

« tu croiseras sans doute Edouard Philippe sur ta travée de parking »

Comme c’est drôle, dans la cité du sinistre de l’intérieur, je me suis pris une prune, et je pense qu’elle va me coûter bonbon.

la vie dans les bois dit: à

Langoncet, vous n’avez que peu de notion de marketing.
La couv’ et la 4ème font peu et beaucoup, pour la tentation.

Jazzi dit: à

Aurélien Bellanger, c’est le frère cadet de Beigbeder, LVDLB ?

la vie dans les bois dit: à

Quand on me montre la lune, bas rosis, j’ai tendance à ne pas regarder le doigt.
Mais ça dépend.

Ici en l’occurrence, je me fiche de la bio de Bellanger, comme de l’an quarante…

gisèle dit: à

DHH 18h53 . pour clore ces sujets grammaticaux qui ont un petit air byzantin, il faut dire qu’il y a plusieurs possibilités d’analyse, et que tout comme vous, je préfère l’accord au masc, attibut de TU ,qui est un homme …les accords avec les noms tels que groupe, foule,sont aussi très ambigus et délectables !
Les cas de fred Vargas ou de Michel Vinaver ou de Petitfils sont extrêmement intéressants, car il ne s’agit pas d’une activité principale doublée d’une activité qui délasse, mais de deux activités qui mobilisent.L’activité cérébrale est donc bipolaire.
Le fait de changer de métier ou d’activité, à un moment donné,exige des qualités , une vraie plasticité,mais c’est un tout autre cas de figure.

la vie dans les bois dit: à

Vous faites preuve d’une imbécillité sans nom, bas rosis. Mettons cela sur un conflit d’intérêts.

J’ai évoqué une expérience commune littéraire bien précise.

Jazzi dit: à

Et tu penses- toi aussi, LVDLB, que les écrivains américains sont les meilleurs dans la description des lieux ?

la vie dans les bois dit: à

Mais peut-être parce que cela parlera à quelques Uns

On the September Friday that I arrived in Turin – to renew a conversation with Primo Levi that we had begun one afternoon in London the spring before – I asked to be shown around the paint factory where he’d been employed as a research chemist, and, afterwards, until retirement, as factory manager. Altogether the company employs 50 people, mainly chemists who work in the laboratories and skilled labourers on the floor of the plant. The production machinery, the row of storage tanks, the laboratory building, the finished product in man-sized containers ready to be shipped, the reprocessing facility that purifies the wastes – all of it is encompassed in four or five acres a seven-mile drive from Turin. The machines that are drying resin and blending varnish and pumping off pollutants are never distressingly loud, the yard’s acrid odour – the smell, Levi told me, that clung to his clothing for two years after his retirement – is by no means disgusting, and the skip loaded with the black sludgy residue of the anti-polluting process isn’t particularly unsightly. It is hardly the world’s ugliest industrial environment, but a very long way, nonetheless, from those sentences suffused with mind that are the hallmark of Levi’s autobiographical narratives. On the other hand, however far from the prose, it is clearly a place close to his heart; taking in what I could of the noise, the stink, the mosaic of pipes and vats and tanks and dials, I remembered Faussone, the skilled rigger in The Monkey’s Wrench, saying to Levi, who calls Faussone ‘my alter ego’: ‘I have to tell you, being around a work site is something I enjoy.’

As we walked through the open yard to the laboratory, a simply-designed two-storey building constructed during Levi’s managerial days, he told me: ‘I have been cut off from the factory for 12 years. This will be an adventure for me.’ He said he believed that nearly everybody once working with him was now retired or dead, and, indeed, those few still there whom he ran into seemed to strike him as spectres assuming living form right before his eyes. ‘It’s another ghost,’ he whispered to me, after someone from the central office that had once been his had emerged to welcome him back. On our way to the section of the laboratory where raw materials are scrutinised before moving to production, I asked Levi if he could identify the particular chemical aroma faintly permeating the corridor: I thought it smelled a little like a hospital corridor. Just fractionally he raised his head and exposed his nostrils to the air. With a smile he told me: ‘I understand and can analyse it like a dog.’

He seemed to me inwardly animated more in the manner of some little quicksilver woodland creature empowered by the forest’s most astute intelligence. Levi is small and slight, though not quite so delicately built as his unassuming demeanour makes him at first appear, and still seemingly as nimble as he must have been at ten. In his body, as in his face, you see – as you don’t in most men – the face and the body of the boy that he was. His alertness is nearly palpable, keenness trembling within him like his pilot light.

It is probably not as surprising as one might think to find that writers divide like the rest of mankind into two categories: those who listen to you and those who don’t. Levi listens, and with his entire face, a precisely-modelled face tipped with a white chinbeard which, at 67, is at once youthfully Pan-like but professorial as well, the face of irrepressible curiosity and of the esteemed dottore. I can believe Faussone when he says to Primo Levi early in The Monkey’s Wrench: ‘You’re quite a guy, making me tell these stories that, except for you, I’ve never told anybody.’ It’s no wonder that people are always telling him things and that everything is recorded faithfully before it is even written down: when listening he is as focused and as still as a chipmunk spying something unknown from atop a stone wall.

In a large, substantial-looking apartment house built a few years before he was born – and where he was born, for formerly this was the home of his parents – Levi lives with his wife Lucia; except for his year in Auschwitz and the adventurous months immediately after his liberation, he has lived in this same apartment all his life. The building, whose bourgeois solidity has begun slightly to give way to time, is on a wide boulevard of apartment buildings that struck me as the Northern Italian counterpart to Manhattan’s West End Avenue: a steady stream of auto and bus traffic, trolley cars speeding by on their tracks, but also a column of big chestnut trees stretching all along the narrow islands at either side of the street, and the green hills bordering the city visible from the intersection. The famous arcades at the commercial heart of the city are an unswerving 15-minute walk straight through what Levi has called ‘the obsessive Turin geometry’.

The Levis’ large apartment is still shared, as it has been since they met and married after the war, with Primo Levi’s mother. She is 91. Levi’s 95-year-old mother-in-law lives not far away, in the apartment immediately next door lives his 28-year-old son, a physicist, and a few streets off is his 38-year-old daughter, a botanist. I don’t personally know of another contemporary writer who has voluntarily remained, over so many decades, intimately entangled and in such direct, unbroken contact with his immediate family, his birthplace, his region, the world of his forebears and, particularly, with the local working environment which, in Turin, the home of Fiat, is largely industrial. Of all the intellectually-gifted artists of this century – and Levi’s uniqueness is that he is even more the artist-chemist than the chemist-writer – he may well be the most thoroughly adapted to the totality of the life around him. Perhaps in the case of Primo Levi, a life of communal interconnectedness, along with his masterpiece on Auschwitz, constitutes his profoundly civilised and spirited response to those who did all they could to sever his every sustained connection and tear him and his kind out of history.

The full text of this interview is only available to subscribers of the London Review of Books.

Jazzi dit: à

Impressionnante carte, LVDLB,une densité équivalente à celle des auteurs de Saint-Germain-des-Prés !

la vie dans les bois dit: à

@densité équivalente à celle des auteurs de Saint-Germain-des-Prés !

faut changer de fournisseur bas rosis, votre pétard est mouillé.

Bérénice dit: à

Gisèle les activités pratiquées de front par ces exceptionnels le sont dans un espace temporelle court, ce qui me fascine bien que le groupe décrit possède d’infinies ressources, une grande énergie, vitalité et une intelligence supérieure appartient aux pianistes qui dans le même instant sollicite les deux hémisphères de leur cerveau pour excecuter la partition main droite et celle qui sera jouée par la main gauche. Je ne saisis pas trop si vous réitérez l argument en conclusion ou si l’on devrait y comprendre une différence avec ce qui est exprimé juste au dessus. https://www.espritsciencemetaphysiques.com/science-cerveau-des-pianistes.html

Bérénice dit: à

Temporelle, sollicitent. Etc.

Bérénice dit: à

Si La tache n’a pas été beaucoup lu aux usa n’est ce pas parce qu’il s’attaque à un sujet sensible, le racisme que subit la communauté afro américaine qui va jusqu’à générer la honte de ses origines dans ce roman puisque le personnage est insoupçonnable ment noir, les démocrates l’ont ils lu plus facilement que les républicains. Le complot que je n’ai pas lu connait un succès outre Atlantique car il concerne de près cette nation et ses choix politiques, ici une critique de CI qui explique que expliquerait que il n’ait pas autant retenu l’attention en Europe. https://www.courrierinternational.com/article/archive-retour-sur-lamerique-nazie-de-philip-roth

Bérénice dit: à

Qui expliquerait, rayer la mention inutile. Merci.

Bérénice dit: à

Langoncet, un de la famille génie sans bouillir atteint de psychose mzniaco dépressive probablement.

x dit: à

DHH dit: 25 mai 2018 à 18 h 52 min

De mon côté, je reconnais qu’il m’arrive de faire de grosses fautes : la possibilité de couper, de copier et de coller peut notamment provoquer des dégâts dans les accords si l’on n’est pas extrêmement attentif. Et ce qui me sauterait aux yeux sur papier (et serait donc immédiatement rectifié) peut curieusement passer plus longtemps inaperçu à l’écran.
Tout le monde peut se tromper dans ces conditions, cela n’implique pas que l’on soit ignorant.
Aussi, croyez-le ou non (je sais bien que l’ambiance ici n’y incite pas), il ne s’agissait pas de vous agresser, mais de signaler l’erreur. Et c’était d’autant plus nécessaire que votre pratique (fût-elle parfaitement accidentelle) risquait non seulement de créer un précédent mais de faire autorité. (D’où mon « pas vous, pas ça »)
La confusion tache/tâche se retrouve désormais absolument partout : ici, où l’on écrit dans la précipitation, mais aussi dans la publicité, dans les quotidiens et même dans des ouvrages publiés chez des éditeurs sérieux. C’est peut-être lié à l’effacement progressif de la différence entre le [a] et le [ɑ] ? Il s’agit d’un paire minimale, tout comme patte/pâte. Ceux qui aiment crier haro sur les « puristes » ne sourcilleront donc pas lorsqu’ils liront *un mouton à cinq pâtes ou bien *Recette de la patte à crêpes

Pour les autres, un site d’aide à l’orthographe donne ce truc :
Si vous pouvez remplacer le mot qui pose problème par « corvée », « travail », « besogne » ou « fonction », écrivez « tâche », l’accent circonflexe pesant sur le « a » comme le fardeau du travail sur vos épaules.

Claudio Bahia dit: à

Chaloux dit à 20h01
Je ne connais pas le poème que vous mentionnez, mais je vais aller à sa rencontre, car j’aime beaucoup Jacques Prévert, et votre jugement m’importe.
En fait,je pensais à Chanson dans le sang, que j’ai appris à dire par cœur ainsi que quelques autres poèmes de JP, et aussi des chansons de Jacques Brel dont je dit les textes à des amis qui aiment écouter ou parler la langue française.

Bérénice dit: à

Lv seriez vous reçue â Matignon? Quelle délectable promotion .

Jean Langoncet dit: à

@génie sans bouillir atteint de psychose mzniaco dépressive probablement.

vu sous cet angle, c’est assez commun, en effet

Bérénice dit: à

Jean, il était brillant et créatif, son destin sa façon de mourir, l’adiction font penser â ce tableau clinique. De nombreux artistes sans être des pervers sont des êtres si on disait autrefois tourmentés. La psychiatrie d’aujourd’hui l’aurait elle sauvé, ce n’est pas si sûr. Il y a aussi comme les qualifiaient Proust je crois les hypersensibles que leur grande intelligence n’aide pas. Génie sans bouillir pour moquer ceux qui n’en possèdent aucun mais remplissent des volumes en phénomène compensatoire quand l’ego est disproportionné .

Widergänger dit: à

hamlet dit: 25 mai 2018 à 20 h 11 min
Vous seriez peut-être intéressant si vous ne vous contentiez pas d’asséner vos partis pris esthétiques qui n’intéressent que vous et qui exclut l’autre, et tout échange possible. Vos opinions n’ont aucun intérêt tant qu’elles ne s’appuient pas sur quelques preuves tangibles et argumentées. Comme dit l’inspecteur Harry, alias Clint Eastwood, les opinions c’est comme le trouducul, tout le monde en a un.

Delaporte dit: à

« Vos opinions n’ont aucun intérêt tant qu’elles ne s’appuient pas sur quelques preuves tangibles et argumentées. »

On pourrait vous retourner l’argument, wgg. Tout ce que vous proférez ici est nul et non avenu.

Widergänger dit: à

Bérénice me semble pleine de bon sens. L’intelligence en effet n’a jamais aidé qui que ce soit à vivre. Au contraire, elle ne peut que donner de bonnes raisons d’en finir au plus vite. Relire Clément Rosset à ce sujet. Et relire aussi Albert Camus, qui le dit plus avec sa sensibilité qu’avec la pensée comme Clément Rosset, qui lui pense véritablement le problème du tragique de l’existence humaine. Ce qui sauve n’est pas du domaine de l’esprit, n’est pas de ce monde, c’est la joie de vivre, tragique par nature.

D. dit: à

Tiens Delaporte, prends-en de la graine.

Widergänger dit: à

Delaporte, cessez un bonne foi de nous importunr avc vos commentaires insignifiants et qui rlèvent de l’hôpital psychiatrique. Faites-vous soigner.

Delaporte dit: à

« parce qu’aujourd’hui Harvey est devenu pauvre. »

C’est sûr que Harvey a besoin en cet instant de miséricorde. A lire wgg, ce n’est pas le seul.

Ed dit: à

« j’ai tout lu de Roth et je déconseille sans détours. »

Quand on n’aime pas un livre, on ne va pas aller lire un autre bouquin du même auteur. Puis un autre, et encore un autre, et un autre. Vous êtes masochiste (ou mythomane, au choix hehe).

Ed dit: à

« Faites-vous soigner » (WGG). Merci pour le fou rire de la soirée. J’attends que Chaloux relève, qu’on rigole encore un peu.

Bérénice dit: à

D, auriez vous appris que la Suisse grâce à un mouvement citoyen va organiser un référendum vivant à interdire les pesticides dans l’usage agricole, menager, alimentaire et refuser en import les produits non conformes alors que nous n’inscfirond pas à trois l’interdiction de les utiliser.

Bérénice dit: à

N’inscriront pas, comme il l’avait èté évoqué. Trois ans délai trop court pour préparer des produits de remplacement. Bayer? http://www.liberation.fr/direct/

Widergänger dit: à

Ed dit: 25 mai 2018 à 23 h 26 min
Vou aussi, vous relevez de l’hôpital psychiatrique à bien des égards. Et sur tout de la bêtise, qui est votre fond de commerce. Mais la folie ou la bêtise, c’est un peu deux mots pour une même chose.

D. dit: à

non mais c’est très bien. Les « suisses » ne sont pas idiots; pour moi ils ne constituent pas une nation, c’est tout. Pour moi la « Suisse » ne correspond à rien. C’est un agglomérat de régions hétéroclites à tel point qu’on y parle pas les mêmes langues. Régions qui devraient être rattachées à la France, l’Allemagne, l’Italie. Voire l’Autriche. C’est tout. Un « Suisse » est néanmoins capable de raisonnement et de décision.

Delaporte dit: à

Godard disait d’ailleurs pis que pendre de la Suisse. Y habiter ne lui a pas ôter cette lucidité.

Bérénice dit: à

D toutes les décisions en rien ne sont influencées par les profits que réalisent ces empoisonneurs. Deux personnes en Suisse ont mis deux ans à obtenir le nombre de signatures nécessaires à exiger la consultation. Ici on encadré le droit d’amendement des parlementaires , pour quelle efficacité ? C’est consternant .

Widergänger dit: à

Mais les Suisses peuvent aussi parler deux langues; par exemple le frère de Marusa parle l’allemand et l’italien parfaitement ; sa famille étant d’origine italienne.

L’histoire de la Suisse montr que c n’st pas du tout un agglomérat hétéroclite, contrairmnt à ce que vous prétendez, D. Vous ne connaissez que très mal la Suisse et la Suisse. C’est un petit pays de 7 millions d’habitants, pas plus, comme Israël. Les Israéliens parlent tous au moins deux langues, l’hébreu + une autre langue (arabe, russe, anglais, etc.)

Vous devriez vous y mettre D !

Bérénice dit: à

23h30. Trente dix dollars en poche c’est peu, c’est combien en euros?

Jean Langoncet dit: à

26 ferme pour les soiffards

Ed dit: à

« Vou aussi, vous relevez de l’hôpital psychiatrique à bien des égards. »

C’est ce que disent tous les psychopathes mythomanes. À chacune de vos insultes – ultra nombreuses ici, permanentes même – vous faîtes de la projection. Pauvre type. Sincèrement.

Jean Langoncet dit: à

bam

Bérénice dit: à

On peut choisir de suivre ou conserver un libre arbitre, il vit aussi de dangereux activistes.

D. dit: à

Comparer la Suisse et Israël est une absurdité totale. Sur tous les plans.

Chaloux dit: à

Blabla reproche à chacun de ne pas savoir dialoguer, mais il veut envoyer tout le monde à l’hôpital. Sans doute pour s’y sentir moins seul…

Plus sérieusement, il parait que le prochain bouquin d’Assouline s’intitule Occupation. Qu’est-ce qui est occupé? Nous le saurons bientôt.

Ed dit: à

« Et sur tout de la bêtise, qui est votre fond de commerce »

Et il sait de quoi il parle le petit. Les fautes d’orthographe en plus, qu’on retrouve dans chacun de ses pâtés dont il nous assomme sur ce blog.

Widergänger dit: à

C’est ce que disent tous les psychopathes mythomanes.
__________
Affirmation toute gratuite, ma pauvre chéri, qui relève précisément d l’hôpital psychiatrique, des pervers narcissiques qui passent lur temps à projeter leur tare sur autrui. Si j’étais ce qu vous prétendez (qui relève de l’infantilisme le plus débile), je ne serais pas prof. Il y en a un stagiaire cette année qui relève d’une certaine pathologie mentale, mais elle n’a pas été titularisée par l’inspectrice. Faut redscendre sur terre, ma pauvre petite chérie, zêtes simplement un pauvre gamine un peu paumée vu ce que vous êtes capable de pondre ici comme commentaire. Très ignorante de la vie et ignorante tout court, farcie des pirs préjugés en plus sur vos frères et sœurs, ce qui donne de vous une image peu sympathique, peu ragoutante. Vous faites partie des harpies de ce blog, et à votre âge ça n’annonce rien de très folichon pour vos vieux jours.

Ed dit: à

Comparer la Suisse et Israël est une absurdité totale

Effectivement. Il faut vraiment être le plus gros abruti de cette Terre pour comparer le pays le plus pacifiste du monde avec un autre, surarmé et en situation de conflit quasi-permanent. Mais quel neu-neu. Il ne s’en rend même pas compte, c’est terrible.

Widergänger dit: à

Pas sur tous les plans. Sur le plan du nombre d’habitant, c’s-à-dire de la taille et de la surface du territoire, c’est très semblable, ainsi que sur la pluralité des langues qu’on y parle. Il y a des coins en Israël où l’on n’entend parler que russe par exemple, conversation, télé, radio, bibliothèque.

D. dit: à

Que l’on nomme le pays Palestine ou Israël, il correspond à quelque chose d’évident. Ce qui n’est pas le cas de la Suisse. Bien au contraire. Bâle et Genève devraient être français; Zurich Allemande. Ca pour le coup c’est évident. Pareil pour Lugano, Locarno, Bellinzone, Saint-Moritz : à l’Italie. C’est totalement évident, ça saute aux yeux.

Ed dit: à

0:19
Relisez-vous le prof. Vous tournez à une moyenne de deux fautes par ligne. Pour décrédibiliser quelqu’un, ce n’est pas l’idéal.
Quant à mes commentaires sur ce blog, ils sont soit humoristiques car j’ai cette capacité – que vous n’aurez jamais – de ne pas me prendre au sérieux, soit très pertinents (même si mes articles le sont nettement plus, je vous l’accorde).

Widergänger dit: à

Je ne discute pas avec les imbéciles dans votre genre. Vous êtes bête, on ne va pas vous changer.

Bérénice dit: à

D oui surtout en ce moment, la Suisse est neutre politiquement. On souhaiterait presque qu’Israël le devienne . Avant d’en arriver là il lui faudrait pacifier ses rapports avec ses voisins immédiats et que doit accepté un accord sur l’occupation des territoires, du territoire.

Ed dit: à

« Très ignorante de la vie et ignorante tout court »

Je pense avoir vécu plus de choses du haut de mes 31 ans que vous dans toute votre vie. L’ignorant, c’est vous. Je me suis confrontée au réel, à l’étranger, au monde du travail, aux hommes, aux femmes, à la solitude, à beaucoup de choses. Pas à tout, heureusement. Vous, vous ne connaissez que vous élèves, qui vous méprisent d’après ce que j’ai compris, et ce blog. Je pense même que vous ne lisez même pas les auteurs dont vous parlez, ce qui élargit encore un peu plus le gouffre entre nous.

Jean Langoncet dit: à

@avec ses voisins immédiats

et, soyons fous, pourquoi pas avec ses voisins de l’intérieur ? un Rabbin ne suffit pas ?

Ed dit: à

« Je ne discute pas avec les imbéciles dans votre genre »

Les gens doivent souvent penser cela de vous. Sauf ici, où les âmes sont encore trop charitables et répondent à un prof aussi mythomane que misanthrope.

Chaloux dit: à

Se balader dans Paris avec un suisse est très instructif. On y mesure à quel point la France est devenue un pays de crétins.

Ed dit: à

« Vous faites partie des harpies »

« harpie » pour les hommes de votre race, c’est une femme qui vous tient tête. Alors merci.

Chaloux dit: à

Il n’est pas misanthrope, il est mis de côté. Mais pas pour plus tard…

Hurkhurkhurk!

Bérénice dit: à

Soit pour doit.

Bérénice dit: à

Jean Langoncet, je ne souhaite pas ajouter une goutte d’huile sur ce feu, mais la répression qui a eu lieu il y a quelques jours me semble inhumaine.

Janssen J-J dit: à

@ Augie March, Herzog et le don de Humboldt.

… et M. Stammler ? Et Henderson dans le Faiseur de Pluie ? Et l’Hiver du doyen ? Et Ravelstein (Allan Bloom) ?

Bouh, hamlet… ça vole un peu plus haut que vous le dites, et ça surplombe de vertige le prétendu dialogue Finkie/Roth.

cf. « J’ai une stratégie » – Saul Bellow par lui-même, présenté par Philip Roth (dans le Quarto Gallimard, I, de 2014, p. 13-39, traduit par Josée Kamoun).

Bérénice dit: à

Une harpie c est une megère dans le sens le plus couramment accepté et utilisé. Je les imagine poussant de grands cris effrayants.

D. dit: à

C’est pas mal ce truc, Ed, quoique pas actuel comme style ce qui est plutôt bien. ça me fait un peu penser à Polnareff.

Jean Langoncet dit: à

@ me semble inhumaine.

ou trop humaine. va contribuer à alimenter la haine pour encore deux ou trois générations. pour tous ceux aujourd’hui âgés de 0 à 50 ans. en attendant le prochain épisode

Chaloux dit: à

Ed, je ne sais pas comment vous faites pour aller écouter des trucs pareils.

A ce propos tout de même, Electric Love vient de m’inspirer un nouveau surnom pour le pauvre Blabla : God-Michel!

Phil dit: à

Claudio Bahia, la violence au Brésil date de sa naissance. le Français Villegagnon, certes Normand, disputait déjà sévèrement avec ses hommes au lieu de bronzer en silence. le prestigieux blog à passou vous est devenu un refuge, Gobineau qui s’ennuyait fort dans son ambassade brésilienne vous envierait.

Ed dit: à

D.
Bah si au contraire, c’est très actuel. Moi qui écoute du rock, je m’ouvre de plus en plus à cette pop très synthé qui marche bien aujourd’hui.

Chaloux,
Roh ce que vous êtes rabat-joie ! C’est poppy ! Vous n’aimez pas danser je suppose ?

Ed dit: à

Par contre D., la comparaison avec Polnareff est très pertinente ! Je viens de l’écouter en live et il y a une parenté dans la voix, en plus du look androgyne assumé. Et les filles adorent ca ! N’oublions pas que j’étais folle amoureuse de Brian Molko pendant mes années lycée.

Ed dit: à

bérénice,

C’est cela, une harpie. Mes soeurs quoi.

Chaloux dit: à

Non, évidemment.

Chaloux dit: à

J’ai aussi pensé à Polnareff, mais Polnareff est un mélodiste de génie. Là, on en est loin.

Ed dit: à

Là, on en est loin.

Et alors ? J’ai tout de même passé une excellente soirée. Dire qu’il rappelle Polnareff n’équivaut pas à comparer leurs talents de mélodistes. En tout cas, je lui souhaite de ne pas FINIR comme Polareff.

Ed dit: à

D.

La vidéo est bloquée dans mon pays, mais j’aime beaucoup cette mélodie (si c’est celle à laquelle je pense). Même Chaloux aurait envie de danser dessus hehe.

D. dit: à

Ed, c’est If I can’t have you.

Il y a aussi cette adaptation très contemporaine et très élégante de Stayin’alive…au dessus des voies de la gare Saint-Lazare. Je préfère quand même de loin l’original.
http://youtu.be/O4eoPExM2fw

Widergänger dit: à

Chaloux dit: 26 mai 2018 à 0 h 32 min
Plus con, tu meurs !

Widergänger dit: à

Michel signifie en hébreu : qui est semblable à Dieu (mi ha El). Il faut vraiment être particulièrement bête d toute façon pour ne pas se rendre compte que je suis génial !

Bloom dit: à

Une bonne nouvelle, elles sont rares:

« Ireland has voted by a landslide to lift the ban on abortion that had been enshrined in its constitution for three decades, the first exit polls from a historic referendum suggest.
If confirmed at Saturday’s count, the shock result – three years after Ireland became the first country in the world to approve same-sex marriage by a popular vote – would underline the speed and scale of change in a country that is still majority Catholic.(…) The Guardian

landslide = victoire écrasante
enshrined in its constitution = garanti par la constitution
decade (fx ami) = décennie
exit poll = sondage à la sortie des urnes
underline (ici) = confirmer
scale of change = ampleur du changement

Delaporte dit: à

Weinstein, pour revenir brièvement à lui, a montré une certaine dignité lors de son passage devant la justice vendredi, qui en annonce un plus sérieux plus tard. Bien sûr, il plaide non coupable, mais c’est son droit. Toute la procédure sera là pour montrer au contraire à quel point il est une belle ordure, et il en profitera peut-être pour tenter une rédemption personnelle que tout le monde attend. Seul son avocat, l’affreux jojo Ben Brafman, a fait preuve d’une certaine insolence et de beaucoup de sûreté de soi, trop même, qui ne collent pas vraiment avec l’affaire. Cet avocat est une plaie, un empêcheur de tourner en rond. On se demande comment il est encore là à sévir au lieu d’être à la retraite, après avoir fait tant de mal. Voici ses propres propos, qui, lui aussi, devraient lui valoir une poursuite judiciaire, s’il y avait une justice sur terre :

Benjamin Brafman, l’ancien avocat de Dominique Strauss-Kahn, qui défend aujourd’hui Harvey Weinstein, a, lui, esquissé les contours de sa stratégie à la sortie du tribunal : « M. Weinstein n’a pas inventé la promotion canapé à Hollywood. Nous avons l’intention d’avancer très vite pour faire abandonner les poursuites. Nous pensons qu’elles ne tiennent pas au regard de la Constitution. Nous pensons qu’elles ne sont pas étayées par des preuves et qu’à la fin de la procédure M. Weinstein sera exonéré ».

Delaporte dit: à

L’issue du référendum en Irlande est en effet une bonne nouvelle, en ce qu’il débloque une situation peu ouverte jusque là, et dont les femmes étaient victimes. Ce n’est pas pour autant qu’il faut faire l’apologie de l’avortement. Mais un peu d’humanité ne nuira pas.

Bloom dit: à

M. Stammler

M. Sammler, JJJ. Qui, après avoir survécu à l’extermination, se terre pendant des jours dans un caveau de famille dans un cimetière polonais pour échapper à un pogrome post-conflit mondial (sur le modèle de Kielce en 46). Qui est fasciné (sens quignardien) par le sexe d’un Noir américain aperçu à la dérobé dans une pissotière.
J’ai fait une maitrise en littérature américaine sur The Fixer/L’Homme de Kiev de Malamud, lu tout de ce dernier, et presque tout Bellow, Roth et Mailer. Une admiration sans bornes pour ces Trois mousquetaires du roman juif américain. The Assistant (Le commis), Herzog, The Human Stain, The Naked and the Dead (Les Nus et les morts) sont pour moi les oeuvres les plus emblématiques du génie de leur auteur. Un moment de grâce dans l’histoire de la littérature mondiale.
Le chapitre que Finkie consacre à La Tâche dans Un Coeur intelligent tient la route.

rose dit: à

hier ai mangé chinois en tenant mes baguettes à l’envers.
sinon ça va

bonjour à tous

peut-être demain DHH je reessaierai les artichauts à l’orange.

Bérénice dit: à

J’ai fait une maîtrise en langue américaine… Étiez vous inscrit au même cours que wgg ? Sinon l’effet est saisissant , au sortir d’un vieux cimetière juif un pauvre indidu interloqué par le membre d’un noir américain renonce à croire.

renato dit: à

Depuis quand perdurer serait un problème pour l’artiste agissant ? Il est vrai qu’il y a toujours quelque fainéant qui s’accommode de formes connues et d’autres qui tombent dans la passion triste de la servitude volontaire — tranquillisants idéologiques — ; mais à ces rares exceptions près, un artiste contracte avec soi-même l’obligation de construire une œuvre. « C’est entre lui et nous », prétendent certains spectateurs, car ils veulent ignorer que l’art est libre et que ce n’est qu’un jeu entre l’artiste et lui-même ; un jeu qui consiste à charger de significations additionnelles ce qui réellement advient, de renvois continuels explicites et cachés, d’apports stylistiques, d’accroissement de significations cumulées au long de sa vie —. Certains artistes réussissent d’autres pas, mais ils sont tous utiles de leur vivant, même ceux qui tombent — tout le monde, je suppose, se souvient de l’anecdote de l’archer que tout le monde admirait même s’il ne touchait jamais le but…

rose dit: à

Labyrinthe palestinien par Ignacio Ramoner
le monde diplomatique déc 2006 n°633
Vers l’abîme. On sent confusément que les souffrances subies par les palestiniens, les solidarités de plus en plus audacieuses qu’un tel tourment entraîne au Proche-Orient, et les violentes réactions de défense d’Israël, risquent de conduire le monde vers l’abîme.
[…].
À ses yeux (Zeev Sternhell) M. Lieberman est peut-être « l’homme politique le plus dangereux de l’histoire d’Israël » parce qu’il représente un « cocktail de nationalisme, d’autoritarisme et de mentalité dictatoriale. »
[…].
Tout cela ne fait pas l’affaire de ceux qui (…)continuent de parier sur l’affrontement e sur la suprématie de la force.

cela me fait écho. C’était il y a 11 ans et demi.
(pardon, tant pis pour la bandaison à la sieste crapuleuse).

rose dit: à

non. me souviens pas de l’anecdote de l’arche.
mais de Guillaume tell, oui, me souviens bien.

rose dit: à

enfin, moi, je suis calme.
je retrouve mes intérêts constants, la Palestine/ Israël, les oiseaux/ les grands singes, Preljocaj/ Découflé, la broderie/ la forge, les jardins/les grands fleuves.
Nombre de repères stables.
Surveille les arrières/vais de l’avant.

bises, bonjour à tous

(je participe pour la ma part très activement aux deux milliards d’euros engrangés par l’État, pour les voyages de notre commercial sans doute, accompagnée de sa.grande argentière qui surveille où elle pose ses pieds lors des marches).

dieu merci, n’ai jamais assassiné personne ni sur la route ni ailleurs.
mardi soir mets ma voiture en vente, avec des jantes alu. Elle roule à 130 on nous impose le 80. Bande de nazes. Si c’est pour ne pas se servir des pédales, autant retourner à le deux chevaux.
Ai vendu la calèche en 2011 je crois.

rose dit: à

à la deux chevaux décapotable, elle d’aussi.

Ed dit: à

Oui. Une bonne nouvelle : les Irlandais ont un coeur.

Ed dit: à

rose,

Ce que les Francais ne comprennent pas c’est que leur comportement engendre des accidents, pas la vitesse. C’est logique, mais leurs lois vont à contre-sens.

hamlet dit: à

« Janssen J-J dit: 26 mai 2018 à 0 h 39 min
@ Augie March, Herzog et le don de Humboldt.  »

non ! désolé mais non ! Sammler est du niveau des livres de Roth (livre grand public ?)

et ceux écrits après Humboldt sont moins bons que ceux de Roth, ex : Ravelstein qui est nullissime (comment pouvez-vous citer ce livre ?)

Je le redis, Bellow a écrit 3 romans qui ont représenté le but à atteindre pour Roth, même pas dépasser mais juste atteindre, toucher du doigt :

1 – Augie March
2 – Herzog
3 – Humboldt

ceux qui n’ont pas lu ces 3 livres ne devraient pas parler de Roth, parce qu’on ne comprend rien des intentions de Roth si on ne les a pas lus.

et Sammler n’est pas du nombre !!!!!!!

Bérénice dit: à

La sœur de Mme soleil dans un arbre , ça vous fait de ces dégâts, on se consolera avec Hiroshima.

renato dit: à

«… leur comportement engendre des accidents… »

Je me demande parfois s’ils connaissent la fonction de la boîte de vitesses…

renato dit: à

hamlet, avez-vous lu Rereading Saul Bellow ?

Nicolas dit: à

La dernière fois que j’ai discuté avec un suisse il ne savait même pas qui était Rousseau, j’ai été très impressionné
Bon week end

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…vraiment, pour ne rien dire,…

…de préférence, exister, pour personne, rester libre,…

…chacun, à ses préférences,…Oui,!…

…je regarde, ou il vivait, pour écrire, pour les américains, de son ethnie,…

…son balcon, avec aucune plante, à arroser,…devant tant de construction, comme des châteaux de sable,…

…a n’avoir, les oliviers, qu »en bouteilles,…peut-être, sans service de livraison, devant sa contrée, à sa porte,…

…qu’elle vie, saugrenue, de romancier, avait t’il,…qu’elles, misères,…

…c’est, pas, une vie, de traîner, à N.Y.,…à son âge,…sans distractions ad-hoc,…etc,…
…Oui,!…de quoi, je me mêle,…la solidarité,…etc,…
…à nos, libres  » cloisonnés « ,…sur touches,…etc,…rien, à imiter,!…

P. comme Paris dit: à

« hier ai mangé chinois en tenant mes baguettes à l’envers. »

Avec une fourchette, cela aurait-été moins évident.

rose dit: à

avec une fourchette

pffff
manger chinois avec un fourchette.

Chaloux dit: à

Un artiste est comme un instrument de musique. Soit il tient l’accord soit il ne le tient pas. Don des dieux, de l’univers, hasard, ce qu’on voudra. Le pacte s’il y en a un, est de mener jusqu’au bout ce qu’il voit commencer de vivre sous ses doigts.

rose dit: à

leur comportement engendre des accidents,

Ed je le sais je l’ai vécu hier à Gap, heureusement avec deux jeunes gens qui ont eu de très bons réflexes alors que je changeaus de file impunément alors qu’ils étaient dans mon angle mort.
50/70/90 de chez moi à Gap.
De toutes manières, rapidement, et la toile d’araignée persiste dans ses voies de communication, on aura plus vite fait les grands axes direct que les petits en traviole.
Songe à la péniche pour aller à Marseille. Durance, Arles, visite au musée avec la tête de César retrouvée récemment, Le Rhône, la cmargue, Marseille.
Ce ne pourra être pire que le une heure cinquante pour parcourir 124 km.
Enfin, on ira sur les circuits ; on aura le Castellet, le Mans, Indianapolis.

rose dit: à

je changeais de file impunément à 20 à l’heure.

plus tard on comprendra la misère d’avoir élu un président de 39 ans, sans foi ni loi sauf Brigitte. À qui je ne souhaite pas de tomber, non. Cela dit la rapidité des réflexes face aux mémés au volant, c’est bien.

P. comme Paris dit: à

Rose,
la prochaine fois, je vous ferais un dessin.

rose dit: à

d’accord.

P comme Paris

vous me ferez plutôt que vous me feriez un dessin, d’accord ?

Nicolas dit: à

En ce moment je suis bloqué en modalhttps://m.youtube.com/watch?v=uRBgy43gCoQ#

Laura Delair dit: à

Louise Erdrich, grande auteure (née de mère indienne et père germano-américain) à lire absolument, comme ses consœurs Margaret Atwood et Alice Munro

P. comme Paris dit: à

Mon correcteur a fôôôté.

Ed dit: à

Et vous êtes obligée de conduire ? Car je suis un vrai danger public également, mais j’ai eu la sagesse de renoncer à la conduite.

Janssen J-J dit: à

@ Ravelstein qui est nullissime (comment pouvez-vous citer ce livre ?)

Merci pour la réaction. Je l’ai d’abord cité avec un clin d’oeil à Bloom qu’il a fort bien compris, à votre différence.
Mais il faudrait que vous argumentiez un brin plus loin. On a l’impression qu’on n’aurait pas droit de toucher à votre icône résumée en trois livres seulement, le reste de son œuvre étant supposément de la merde.
Je mets Bellow plus haut que Roth, s’il faut absolutiser ce genre de stupide palmarès, et j’admets volontiers que l’un des enjeux majeurs de Roth fut toujours de se confronter à ce modèle indépassable pour lui. Mais cela dit, il ne m’appartient pas de départager leurs « réussites » respectives. Si Roth est admirable, c’est peut-être et certainement grâce au « modèle » Bellow. Mais au nom de quel paramètre les distinguer dans l’absolu ? J’aimerais au moins que vous fassiez l’effort de répondre honnêtement à cette question, plutôt que d’asséner vos remarques assassines qui vous disqualifient un brin. A votre différence, je ne trie pas. Quand j’aime un auteur, je prends TOUT, c’est vrai pour Bellow comme pour Roth. J’avoue assez mépriser ce petit jeu de snob qui consiste à trancher dans le bon du mauvais et à stigmatiser comme l’attitude du lecteur qui prend tout et trouve ses pétites ou n’en trouve pas forcément là où elle seraient censées se trouver.
J’ai adoré « Ravelstein » malgré ses défauts (un certain bâclage) pour des raisons très intimes, où je voyais bien à qui le personnage réel dépeint sous la plume de Bellow correspondait à un personnage réel à qui il arrivait le même sort en France. Et Sammler pour d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec cette dernière. Désolé, hamlet, pour moi Bellow restait Bellow dans TOUS ses livres. Savoir s’il aurait du ne pas publier ceux que vous n’aimez pas, me parait d’une présomption sans bornes !
Je préfère la réaction de Bloom. Mais ne pourrai pas discuter plus loin avec lui, car je n’ai pas encore découvert Malamud, à mon grand regret. J’espère pouvoir réparer cette lacune quelque jour.
BJ à toussent et aux siesteuses de l’après midi. Va faire chaud, tantôt.

Ed dit: à

« Margaret Atwood »

La servante écarlate. Je n’arriverai jamais à lire un livre pareil, malgré toute sa pertinence supposée.

christiane dit: à

rose dit: 26 mai 2018 à 9 h 18 min
A Gap ? Alors, vous êtes proche de ces carrières d’argile rouge laissées maintenant à leur sauvagerie. Ce paysage incroyable découvert en 1973 reste dans ma mémoire.

x dit: à

Bloom 6h 04 : Non, l’incident au début de Mr. Sammler’s Planet ne se déroule pas du tout comme vous le racontez. Pas de « regard à la dérobée » : Mr. Sammler n’a pas eu le choix. Ce n’est pas un détail mais une question de sens.
L’homme en question, un noir américain très grand et costaud, bien habillé, est un pickpocket qui « travaille » toujours sur la même ligne de bus, celle qu’emprunte Arthur Sammler. Ce jour-là ce dernier le voit faire tranquillement les poches d’un vieil homme terrorisé, triant ce qui peut lui être utile dans son portefeuille, laissant tomber le reste à terre. Sammler assiste à la scène et à un moment son regard croise celui du voleur. À la descente du bus Sammler s’efforce de le semer, en vain. L’autre va le coincer au rez-de-chaussée de son propre immeuble, en le poussant de tout son corps pour franchir la porte (comme pour franchir le portillon dans le métro les gens qui n’ont pas de billet).
S’il s’exhibe à lui c’est dans l’intention de le terroriser. L’homme ne dira pas un mot « Quod erat demonstrandum. Fin de la séance, de la leçon, de l’avertissement, de la rencontre, de la transmission. »
Mais surtout la scène prend tout son sens parce qu’elle se déroule immédiatement après et fait écho à un incident à Columbia University où Arthur Sammler donnait une conférence. Dans l’amphi, un protestataire l’interrompt agressivement: Hé, le vieux ! Le différend porte sur Orwell, mais il ne s’agit pas d’argumenter ; il s’agit de disqualifier en même temps la « vieillerie » du sujet de la conférence, The British Scene in the 30s, et de celui qui la prononce.
« Pourquoi vous écoutez ce vieux c.n ? Il a les c.uilles sèches. Il est mort. Il ne jouit plus. » (Même si le texte ne joue pas directement sur le double sens de « balls », t.sticules et c.nneries, il est probablement présent à l’esprit du lecteur anglophone)
Voilà donc un homme de mots et de pensée à qui l’on signifie violemment, deux fois de suite, qu’il n’a plus sa place dans le monde nouveau.

D’autre part, bis : la tâche, le travail à accomplir ≠ la tache, la salissure

Bloom dit: à

Va faire chaud, tantôt.

46° aujourd’hui, JJJ…Portnoy, que le relis depuis hier, est un baume de fraicheur.

Pour Malamud, The Magic Barrel (Le tonneau magique), nouvelles récemment re-traduites, The Assistant, God’s Grace, The Fixer…

« La légende assure que, le soir de 1959 où Bernard Malamud (1914-1986) reçut le National Book Award pour les nouvelles du Tonneau magique, il oublia de prendre le chèque de 1 000 dollars qui accompagnait la prestigieuse distinction. Après la cérémonie de remise, il arriva un peu tard au restaurant où se donnait une fête ; il n’y avait plus de siège pour lui à table.
Il est tentant de voir dans cette anecdote une forme de plaisanterie métaphorique, transposant la difficulté de ce très grand écrivain à trouver la place qu’il mérite. Il serait faux d’en faire un auteur maudit : après Le Tonneau magique (qui reparaît aujourd’hui dans une splendide traduction de Josée Kamoun), L’Homme de Kiev lui permit d’obtenir un second National Book Award, ainsi que le prix ­Pulitzer, en 1967 ; son premier roman, Le Meilleur (1952 ; Rivages, 2016), a été adapté au cinéma.
Considéré, au côté de Saul Bellow (1915-2005) et de Philip Roth, leur cadet de vingt ans, comme un phare de la littérature juive américaine, il n’a cependant pas connu, à l’étranger, la fortune de ses camarades – le jour de 1976 où l’auteur d’Herzog obtint le prix Nobel, il notait dans son journal : « Bellow a reçu le Nobel. J’ai gagné 24,25 dollars au poker. » Trente-deux ans après sa mort, son étoile, aux Etats-Unis, a un peu pâli. Elles sont rares, pourtant, les œuvres aussi éblouissantes que la sienne, comme on le redécouvre en France depuis 2015, grâce à Nathalie Zberro, éditrice chez Rivages, décidée à la (re) publier dans son intégralité. Arrivant après trois romans – L’Homme de Kiev, Le Meilleur et Le Commis (2015, 2016, 2017) –, les nouvelles du Tonneau magique peuvent constituer une entrée idéale dans l’univers de Bernard Malamud, auteur d’extraordinaires paraboles sur la condition humaine, chez qui le tragique côtoie constamment une forme de comique retors, et la sagesse s’accompagne d’une surprenante fantaisie. (…) »
R.Leyris, Le Monde, 6/5/18

rose dit: à

Es

mais moi j’aime conduire et je ne suis pas un danger public. Et n’ai pas renoncé à conduire.

Christiane

vous savez où précisément ces carrières ?

closer dit: à

« La Tâche »

Encore!

C’est pourtant archi simple: tache, tache, tache!!!

La tâche c’est un travail…

Je ne sais pas pourquoi cette faute est si répandue même chez les profs…C’est comme cote et côte.

rose dit: à

Bloom je lis ce que vous écrivez. Ai avancé jusqu’au suicide de Javert. Du mal à resauter le pas.
Néanmoins, c’est ce qui est mis en ce moment en avant la jeunesse du président. Et dans ce cas précis, ce n’est pas un atout. Il semble être à la solde du premier contrat signé.
Il me semble que l’on est à des années lumière de penser une concurrence entre pays et la France au sommet et qu’il s’agirait non pas de classifier mais d’égaliser. Je n’écris pas en terme d’horizontalité pc je serai mal comprise.

rose dit: à

Les cottes en long ( de maille).

rose dit: à

Ed
à 10h40

Bloom dit: à

x, merci de rafraichir ma mémoire à propos d’une lecture d’il y a 35 ans..J’aurais pu vérifier sur le Net:

« He was directed, silently, to look downward. The black man had opened his fly and taken out his penis. It was displayed to Sammler with great oval testicles, a large tan-and-purple uncircumcised thing — a tube, a snake; metallic hairs bristled at the thick base and the tip curled beyond the supporting, demonstrating hand, suggesting the fleshly mobility of an elephant’s trunk, though the skin was somewhat iridescent rather than thick or rough ».

Paul Edel dit: à

x merci pour la rectification. ce roman La planète de mr.Sammler a lire et relire. C roman est un de ses meilleurs.

Lacenaire dit: à

Il me semble qu’à l’hiver de sa vie, Bellow a eu quelques propos tendancieux à propos des Noirs, non ?
from Wales
bien à vous
CM

hamlet dit: à

« Janssen J-J dit: 26 mai 2018 à 10 h 26 min »

désolé je ne comprends pas ce que vous dites, par contre je comprends très bien que Bloom et vous, vous vous compreniez.

vous parler de « stupide palmarès » : comprends pas… Telemann et Weiss ont composé à la même période que Bach (Weiss et Bach étaient amis), est-ce faire un palmarès que placer Bach au dessus de Telemann et Weiss ?

vous dites « quand j’aime un auteur je prends tout » : quoi vous dire sinon que vous avez tort de le faire, comment peut-on qualifier cette attitude ? idolâtrie ? sectarisme ? bêtise ?

pour ma part je ne regarde pas l’auteur, mais
l’oeuvre, j’aime Bach mais je n’aime pas ses concertos Brandebourgeois, je préfère les suites pour luth de Weiss au concertos Brandebourgeois de Bach, ce qui ne m’empêche pas de mettre Bach au dessus de Weiss.

vous me demandez d’argumenter : vu ce que je viens de dire précédemment de votre façon d’estimer une oeuvre ou un auteur je ne vois vraiment pourquoi je ferais cet effort plus que je ne l’ai déjà fait.

si pour vous Herzog, Sammler, Ravelstein et le suédois c’est la même chose qu’est-ce que je peux vous dire sinon qu’au lieu de lire vous auriez mieux de faire du ping pong, si ça se trouve vous auriez même pu décrocher une médaille olympique.

Clopine Trouillefou dit: à

Alors, pour recentrer sur Roth, à mon humble avis, quand il dit « les écrivains américains sont les meilleurs dans la description des lieux » (??? L’a pas lu Balzac, Proust, etc. ?), c’est parce qu’en fait il veut insinuer, sans le dire, que ce sont les pires dès qu’on sort de la description, ou autrement dit du factuel, du matériel quoi. Préjugé d’ailleurs, m’enfin. Et puis Edgar Poe était effectivement un bon dans la description de lieux. Dans la « lettre volée », dans le « double assassinat de la rue Morgue », même dans le « scarabée d’or », il y a une épaisseur de descriptions bienvenue.

Bloom dit: à

Raison pour laquelle le roman de Roth s’intitule The Human Stain / La Tache:

«  »That’s what comes of hanging around all his life with people like us. The human stain, » Faunia said (…) « we leave a stain, we leave a trail, we leave our imprint. Impurity, cruelty, abuse, error, excrement, semen – there’s no other way to be here ». P. 242.

Faunia Farley: 34ans, femme de ménage illettrée, maitresse de Coleman Silk, 71 ans, faux juif, vrai « nègre blanc », ancien doyen d’université.
Cf. la tache sur la jupe du tailleur de Monica Lewinsky. « Had he (…) *ucked her in the ass, none of this would have happened ». P.146

Clopine Trouillefou dit: à

11:05 : les Bee Gees, pffff… (et je m’y connais un peu en bees, savez-vous). Non, pour vous donner la pêche, y’a ça :

https://youtu.be/Eab_beh07HU

closer dit: à

Il y aussi la cotte de maille, Rose, c’est vrai, mais la confusion est moins fréquente à cause des deux t.

Mais entre consulter la cote de l’Argus ou de la Bourse et monter un côte à vélo…

Ed dit: à

D.

Cette version est la meilleure https://www.youtube.com/watch?v=4sL9YgCBKNg

Rose,
Au temps pour moi.

closer,
Merci pour ce coup de g.ueule, que je partage, moi-même ne faisant pas la faute grâce à mon métier de traductrice.

clopine,
Elle est dans ma playlist !!! J’adore les garcons de la plage depuis toujours.

closer dit: à

« quand j’aime un auteur je prends tout » : »

Cette affirmation frise la stupidité les 3J. Mettons la sur le compte du plaisir de faire un effet…Assez d’accord avec Hamlet sur ce point.

closer dit: à

une côte à vélo, pardon…

Janssen J-J dit: à

Je persiste et signe dans ma stupidité,je prends TOUT. C’est ça l’amour, on voit pas les défauts. Je plains ceux qui l’ont jamais connu.
Pouviez pas mieux tomber : je suis aussi champion de ping-pong (régional seulement, mais c’est déjà pas mal), en quoi est-ce incompatib’ ?
… p’tain, bonjour vos p’tites cases !…

D. dit: à

un morceau sans prétention agréable et méconnu, très facile à suivre à partir de la mesure 35.

D. dit: à

je vois que Clopine aime planer.

D. dit: à

Pour planer avec un très vieil avion-école de l’armée de l’air (encore utilisé par la patrouille de France dans les années 70-80)et de très beaux paysages. Jack Krine, une personnalité exceptionnelle, ancien pilote de chasse sur Mirage III, véritablement confronté à un ovni au cours de sa carrière.

http://youtu.be/xdo69ZkakqA

Petit Rappel dit: à

« dans Shakespeare, j’admire tout comme une bête » disait le Père Hugo ce qui résume bien le problème de l’adulation littéraire…

Paul Edel dit: à

A propos du roman « La planète de Mr. Sammler ».
Saul Bellow, en créant le personnage d’Arthur Sammler, amorce déjà toute la problématique de Moses Elkanah Herzog.
Sammler c’est le vieux juif européen, rescapé des camps nazis, vivant sa vieillesse à New york.. Sammler annonce Herzog . Sammler, comme Herzog , est un personnage qui ne se construit pas , mais qui se déconstruit. Sammler , juif polonais(qui a donc subi le racisme nazi et l’hosilité d’une partie des polonais) c’est que par son âge- donc grâce à sa riche mémoire personnell-, sa maturité, et aussi sa disponibilité de « retraité » , se promène tandis qu’affleurent à sa conscience que des tourments et des contradictions, car il se sent écrasé par la puissance neuve de cette « Grande Amerique ».. Il se promène donc dans New york , ses rues, ses bus, ses parcs, ses bars. Longs trajets, méditations dans les bus .Ses perceptions sont souvent bouleversées par des souvenirs . Ses marches ressemblent soudain à une fuite éperdue , surtout depuis depuis sa rencontre avec le Noir PicPocket exhibitionniste au tout début du livre…. il passe d’un cercle à l’autre de son passé au présent. Il est soumis à de sensations colorées nombreuses, attrayantes, dispersées, dans un mouvement brownien .
Il marche, clownesque, vieillissant, anonyme, perclus de questions sur l’Histoire, marchant à la fois sur le bitume de Broadway et balbutiant des prières des morts avec quelques mots en yiddish. Tantot c’est burlesque, tantôt ça serre le cœur. Saul Bellow nous met en contact avec une archéologie de la mémoire harcelée par le Présent.. Mais tout est concret, car l’image de Sammler cerné de belles femmes se reflètent dans les vitrines à reflets de Broadway. Il y a quelque chose de somnambulique dans cette marche instable entre deux mondes : d’un côté la vieille Europe de ses parents disparus , de son enfance, de son expérience de l’Holocauste ,et cette Amérique en métamorphose gigantesque des années 6O,en pleine évolution des mœurs .
Pour lui cette foule américaine, torrentielle, brutale, chatoyante, avec les valeurs de la nouvelle génération, qui porte un message de libération des mœurs , communique de nouvelles vérités, Il les ressent comme inquiétantes. Il résiste, se défend avec son vieil humanisme européen dépassé… il s’adresse à Dieu…il s’épuise dans un jeu de questions-sans -réponse>.
Au fond ,avec ses promenade qui multiplient ses désarrois il est en train écrit son « livre des morts » .Il marche entre deux continents, il marche sur des morts dans sa mémoire, et sur un bitume chaud de l’été , cerné par des vivants séduisants et incompréhensibles.

A sa publication, en 1970, le roman a divisé la critique américaine, qui a soupçonné Saul Bellow soupçonné de porter un message conservateur négatif face à l’évolution des mœurs, aux mouvements de Libération des communautés et minorités, au Féminisme conquérant, etc..
L’apparition initiale du pickpocket noir exhibitionniste est le déclencheur. Pourquoi C’est un un signe de cette nouvelle brutalité, une image de la « force primitive » surgissant. Le tourbillon vital de la foule de la 96° rue de New- York, lui pose des questions auxquelles il ne peut répondre ; son vieil humanisme européen est un instrument de mesure qui se révèle obsolète pour comprendre le nouveau vitalisme américain des années 60.

Chaloux dit: à

Je suis comme Gigi, quand j’aime un écrivain, je prends tout. C’est peut-être une question de variété d’expérience. Les gens qui sont restés grosso modo dans leur milieu d’origine ont tendance à faire les délicats, le bien/le mal, le propre/le sale. Au contraire ceux qui sont allés à l’aventure, qui ont traversé toutes sortes de mondes, sont capables d’accepter davantage, simplement parce qu’ils ont conscience qu’ils existent.

Widergänger dit: à

Je relisais hier soir le début de La Tache. La veine satiriste m’a sauté aux yeux. C’est excellent dans le genre. C’est du Juivénal, comme je le disais l’autre jour. La grande tradition de la satire sociale et politique, qui donne une image répulsive des Etats-Unis, où l’amour de la haine côtoie la haine de l’amour.

hamlet dit: à

« Janssen J-J dit: 26 mai 2018 à 11 h 38 min
Je persiste et signe dans ma stupidité,je prends TOUT. C’est ça l’amour, on voit pas les défauts… Je plains ceux qui l’ont jamais connu.
Pouviez pas mieux tomber : je suis aussi champion de ping-pong (régional seulement, mais c’est déjà pas mal), en quoi est-ce incompatib’ ?
… p’tain, bonjour vos p’tites cases !… »

effectivement vous vous enfoncez dans votre bêtise.

cette bêtise vous la concluez très bien en la couronnant par un « p’tain bonjour les petites cases ».

si j’essaie de vous expliquer qu’avoir des petites cases cela correspond justement à votre : « quand j’aime je prends tout », j’imagine que vous n’allez pas le comprendre ?

et que refuser d’avoir des petites cases c’est justement de laisser libre son jugement, le libérer d’une appartenance à un auteur et l’amour que l’on peut porter sur lui ?

le joueur de ping pong garde les yeux fixer sur la petite balle, comme cette balle va vite il ne peut pas prendre le temps de regarder ce qui se trouve autour de lui, il paie cash le moindre moment d’inattention, j’imagine qu’à partir de là vous diriez que le joueur de ping pong est amoureux de la petite balle ?

vous voyez, là où je suis vraiment très bon c’est que je ne savais pas que vous jouiez à ce jeu, mais je l’avais deviné, avouez-le, c’est fort non ?

Lacenaire dit: à

A part Lui-même, on se demande bien ce que le p’tit Court adule ? les dames ?, NON

Ed dit: à

Chaloux,

Je viens d’avoir une révélation en lisant votre commentaire. Sans le vouloir, vous avez peut-être expliqué mon comportement de lectrice.

Widergänger dit: à

That’s what comes of hanging around all his life with people like us. The human stain, » Faunia said (…) « we leave a stain, we leave a trail, we leave our imprint. Impurity, cruelty, abuse, error, excrement, semen – there’s no other way to be here (Ph. Roth)
____________
Et quand on lit les commentaires ahurissants ici de Delaporte, on a le sentiment que c’est en train d’arriver en Europe. Et ça fout les jetons.

Widergänger dit: à

there’s no other way to be here (Ph. Roth)
____________
Ça éclaire rétrospectivement aussi Portnoy et son complexe. Il est dans la grande tradition romaine de l’usage du sexe dans la satire sociale, qui a couté à Ovide son exil à Tomis à la frontière avec les Germains de l’autre côté du Danube, c’est-à-dire à la frontière avec la barbarie. Roth nous parle de ce qu’il en est aujourd’hui, aux Etats-Unis, de la barbarie et de l’intolérance.

christiane dit: à

x dit: 26 mai 2018 à 10 h 35 min
Belle mémoire de ce roman que j’ai aimé. la fin est si triste. Une vie inachevée après la fosse où il aurait pu mourir… Un rescapé habitant son quartier comme une autre monde… mais que de passages étonnants dans les rites des repas dans la cuisine. Un monde qui le rassure…
Quant au pickpocket ce qui m’avait fasciné dans l’agression subie à la fin de l’histoire c’est que Sammler n’aurait pas voulu qu’on l’abime car malgré tout, il le trouvait élégant.

christiane dit: à

Paul Edel dit: 26 mai 2018 à 12 h 12 min
Merci. Impeccable !

hamlet dit: à

« Paul Edel dit: 26 mai 2018 à 12 h 12 min
A propos du roman « La planète de Mr. Sammler ».
Saul Bellow, en créant le personnage d’Arthur Sammler, amorce déjà toute la problématique de Moses Elkanah Herzog. »

exact ! c’est exactement ce que je disais un peu plus tôt : il ne fait que l’amorcer !

amorcer c’est bien, mais ce n’est pas suffisant.

Roth aussi a amorcé beaucoup de personnages, sauf qu’il n’a jamais fait que les amorcer, il n’a jamais su passer d’un Sammler à un Herzog.

questions :

1 – quelle différence en Sammler et Herzog ?

2 -pourquoi Sammler n’est-il que l’ébauche d’Herzog ?

Sammler c’est juste un Finky, et des Finky on en a des tonnes, des mécontemporains, qui regardent la modernité avec une certaine amertume.

sauf que Sammler est un peu plus fûté que Finky dans la mesure où il comprend que cette amertume le renvoie à un passé qui ne valait pas mieux, à une Europe barbare, du coup il est le c.l entre deux chaises.

avec Herzog Bellow passe la vitesse supérieure, cette antagonisme entre Amérique débile et Europe barbare il le transcende, comment ? en donnant à son personnage une épaisseur métaphysique que Sammler n’a pas, cette histoire européenne il l’ingurgite et il la digère, le personnage prend la dimension de toute cette histoire des idées qui ont mené des Lumières au nazisme, en passant par Platon, Rousseau, Nietzsche, etc…

et comment y parvient-il Paul Edel ? il y a parvient en faisant un pas de côté, en changeant son angle d’attaque, il ne s’agit plus d’un personnage coincé entre deux paradigmes, une Amérique capitaliste débile et une Europe nazie barbare, mais d’un individu qui va sortir de cet antagonisme un peu niais pour l’affronter.

mais pas de façon prétentieuse, parce que si Herzog réussit à surmonter cette histoire des idées occidentales, par contre il n’arrive pas à se dépêtrer de ses petits soucis quotidiens.

et là c’est quoi Paul Edel ? c’est Kafka ! c’est Dostoïevski ! c’est même Rabelais et Cervantes, Herzog c’est ce que la littérature a produit de plus puissant et de plus beau !

on est à des années lumières de Sammler, et aussi du type de la Tâche ou de celui de la Pastorale, qui eux n’ont pas cette dimension kafkaïenne !

alors s’il vous plait Paul Edel, comme vous le savez j’ai une profonde admiration pour vous, du coup je n’ai jamais rien osé vous demander, mais là j’ose sauter le pas, et je vous fais une demande : pouvez-vous expliquer à ce crétin de JJ Jansen ?????????

Widergänger dit: à

Une certaine analogie même, je dirais, avec le destin d’exilé d’Ovide. Pas de Tomis pour Roth mais une sorte d’exil par la pensée dans le refus tenance du Nobel pour le punir.

Widergänger dit: à

Roth aussi a amorcé beaucoup de personnages, sauf qu’il n’a jamais fait que les amorcer, il n’a jamais su passer d’un Sammler à un Herzog. (hamlt)
______________
Mais c’est du grand n’importe quoi ! Il a au contraire construit une sorte de roman fleuve avec la série Zuckerman.

Widergänger dit: à

des Finky on en a des tonnes, des mécontemporains, qui regardent la modernité avec une certaine amertume. (hamlet)
___________
Mais Finkilkraut ne regarde nullement la modernité avec amertume. C’est un contre-sens complet. Comme si on allait accuser Voltaire de « regarder la modernité avec amertume » sous prétexte qu’il montre les affres des persécutions de l’inquisition à son époque dans Candide. C’est du grand n’importe quoi !

Chaloux dit: à

Blabla, ma grosse, on est samedi, si tu faisais un peu de ménage…

hamlet dit: à

et ce qui est magnifique quand on lit Sammler et Herzog, c’est que dans Herzog Bellow va plus vite, on a l’impression qu’il a compris, c’est un moment de grâce, la lumière qui lui tombe du ciel, il va vite, il va très vite ! la vitesse d’un Sterne, ou d’un Swift.
Sammler est plus empêtré, il patine dans la semoule, comme le fait Roth qui n’a jamais atteint cette rapidité de penser, dans aucun livre ! Roth ne va jamais vite ! il est lourd et lent ! cette agilité d’esprit c’est ce qui fait toute la différence !

Janssen J-J dit: à

@ là où je suis vraiment très bon

… la petite case attachée, c’est quand on est enfermé dans l’amour de soi-même, et qu’on n’est pas capable de voir le moindre humour dans les faiblesses d’autrui. L’amour (et parfois la haine, son revers) pour les autres émancipe en revanche de la prison de ses propres cases, c’est comme l’aptitude à reconnaître la supériorité de l’expérience du monde dans le ET plutôt que l’infirmité du OU BIEN/OU BIEN. Les yeux fixés sur la petite balle ne font jamais oublier à la conscience du sujet son environnement, le talent de son adversaire qu’il faut néanmoins battre, et le rôle des supporters…
Fort belle analyse à l’arrache d’Edel sur « la planète de M. Sammler ». On attendra en vain celle d’hamlet qui l’exclut de l’œuvre de Bellow. Il faut dire que cet internaute, flanqué du plus talentueux quoiqu’un brin aussi borné que closer, n’a guère jamais fait plus que démontrer la complaisance de l’admiration moralisante qu’il porte à ses jugements définitifs…
Ce en quoi nous les co.nchions avec toute l’alacrité de la courtoisie requise.

hamlet dit: à

JJJ oui ! une superbe analyse de Paul Edel qui en dehors de redire ce qu’on trouve dans le livre a dit une chose fort juste : le personnage de Sammler amorce celui d’Herzog.

amorce JJJ !

amorce

amorce

amorce

amorce

du verbe amorcer : j’amorce tu mamorces…

vous voyez ce que cela veut dire « amorcer » ?

et croyez moi je connais bien Paul Edel : quand il utilise un mot c’est jamais au hasard !

amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce, amorce…

Janssen J-J dit: à

@12.29 « on est à des années lumières de Sammler, et aussi du type de la Tâche ou de celui de la Pastorale, qui eux n’ont pas cette dimension kafkaïenne ! »

et c’est moi le crétin ?… Et lui, le nouveau gwg, du tâcheron lourd de la littérature juive US, sans doute !… rin qu’une goutte de foutre sur le pantashop, mais guère +

Janssen J-J dit: à

@12.29 « on est à des années lumières de Sammler, et aussi du type de la Tâche ou de celui de la Pastorale, qui eux n’ont pas cette dimension kafkaïenne ! »

Et c’est moi le crétin ?… Et lui, le nouveau gwg, du tâcheron lourd de la littérature juive US, sans doute ET peut-être !… rin qu’une goutte de fo.utre sur le panta.shop, guère +

Widergänger dit: à

Moi, en attendant, je prépare pour mes élèves de 3ème l’étude du poème en prose « Le désespoir de la vieille » dans Le Spleen de Paris, qui est une réécriture des « Petites vieilles » dans Les Fleurs du Mal. C’est un court poème, mais quelle densité ! On retrouve en filigrane le poème en vers mais avec une aggravation de la peinture des « petites vieilles », qui sont une image symbolique de l’artiste et du poète, là aussi l’exil intérieur, comme chez Ph. Roth, avec chez Baudlaire déjà l grand thème de la foule, the crowd, qu’il a si bien senti venir dans son époque, et une densité d’émotion d’une grande puissance ! Je suis en train de relire du même coup les écrits esthétiques de Baudelaire, souvent très proches d’ailleurs de ses poèmes en prose du Spleen de Paris. Quelle puissance d’analyse chez Baudelaire ! La critique de Baudelaire, c’était quand même autre chose que maintenant.

hamlet dit: à

« Widergänger dit: 26 mai 2018 à 12 h 47 min
Mais Finkilkraut ne regarde nullement la modernité avec amertume. C’est un contre-sens complet. Comme si on allait accuser Voltaire de « regarder la modernité avec amertume » sous prétexte qu’il montre les affres des persécutions de l’inquisition à son époque dans Candide. C’est du grand n’importe quoi ! »

WGG soyez gentil, relisez le résumé de Sammler par Paul Edel, c’est exactement ce qu’il dit : se mettre à dos les progressistes !

Finky aussi se met à dos tous les progressistes.

je ne vais pas vous faire un dessin, ces histoires tournent bien autour de la question du « progrès social ».

c’est aussi ce qui vous a plu dans le début de la Tâche de Roth, la critique de ce qui, dans l’esprit des gens, passe pour un progressisme.

il faut bien vous dire que les livres de Roth sont faits pour être vendus en grande quantité, ils doivent toucher le plus grand nombre, dont vous.

vous aussi parfois vous en tenez une sacrée couche.

Widergänger dit: à

La grosse différence entre hamlet et Paul del, c’est que Popaul argumente quand hamlet se contente de nous jeter à la figure ses partis pris.

C’est en plus dit sur un tel ton d’ailleurs qu’on hésite à dire si c’est une débilité calculée ou naturelle, si on est en train de se foutre de nous ou si le type parle sérieusement, si on a affaire à une sorte de canulard débridé ou d’un type qui sortirait d’un asile de dingues.

Widergänger dit: à

La grosse différence entre hamlet et Paul del, c’est que Popaul argumente quand hamlet se contente de nous jeter à la figure ses partis pris.

C’est en plus dit sur un tel ton d’ailleurs qu’on hésite à dire si c’est une débilité calculée ou naturelle, si on est en train de se fo.utre de nous ou si le type parle sérieusement, si on a affaire à une sorte de canulard débridé ou d’un type qui sortirait d’un asile de dingues.

Soleil vert dit: à

« Il s’agit d’une uchronie (ou Fatherland de Robert Harrisou Le maître du Haut Châteaude Philip K. Dick) et non d’une dystopie (1984 de Orwell), distinction bien connue des amateurs de science-fiction dont Roth n’est pas ; on se demande ce qui serait advenu si les choses s’étaient passées autrement. »
Dont acte :

http://soleilgreen.blogspot.fr/2017/12/le-complot-contre-lamerique.html

Janssen J-J dit: à

merci halmet d’aller vousx écharper avec l’gwg

@gwg, « l’exil intérieur, comme chez Ph. Roth ». Pourquoi toujours vouloir vous raccrocher à ce que vous ne maîtrisez pas, puisque vous ne l’avez jamais lu ? Concentrez-vous donc sur Baudelaire qui n’est pas le sujet, et vos charmants élèves n’en seront que mieux spleenés.

Widergänger dit: à

Mais le progressiste, c’est en vérité Finkielkraut, pas les autres, qui brassent du vide. La modernité, comme le dit Baudelaire si intelligemment, c’est l’éphémère ET l’éternel, c’est-à-dire la tradition. C’est un nouveau regard portée sur la tradition, ce n’a jamais été (comme le prétendent les faux ! progressistes), de faire table rase du passé, qui ne peut conduire qu’au fascisme et à un pensée totalitaire. Finkielkraut a écrit justement un livre sur la modernité pour l’expliquer et s’en expliquer.

Janssen J-J dit: à

bon écoutez les gars… les Alain Chartier qui s’excusent de ne pouvoir s’empêcher d’être antisémites, ras le bol, holà, hein !

Widergänger dit: à

En plus, hamlet, assimiler le passé barbare de l’Europe ne peut être qu’un oximore. Il n’y a pas d’assimilation possible. C’est là tout notre problème.

hamlet dit: à

« Janssen J-J dit: 26 mai 2018 à 13 h 04 min

@12.29 « on est à des années lumières de Sammler, et aussi du type de la Tâche ou de celui de la Pastorale, qui eux n’ont pas cette dimension kafkaïenne ! »

Et c’est moi le crétin ?… Et lui, le nouveau gwg, du tâcheron lourd de la littérature juive US, sans doute ET peut-être !… rin qu’une goutte de fo.utre sur le panta.shop, guère + »

pas moi qui le dit, c’est devinez qui ? c’est Roth !

vous imaginez la cata : vous traitez votre amour de crétin.

c’est pour ça que ces histoires d’amour il faut s’en méfier, vous aimez tout de Roth un jour, et le lendemain vous lisez qu’il voit Kafka chez Bellow.

prenez bien soin de vous, et continuez de jouer au ping pong !

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