Philippe Jaccottet, qui resplendit dans l’effacement
Pour qui se souvient du recueil de notes de Julien Gracq En lisant en écrivant, tout était déjà dans l’absence de virgule, chacun étant libre de l’interpréter à sa guise, et notamment comme l’idée que chez un tel écrivain les deux activités étaient indissociables et se prolongeaient l’une l’autre, mais nul ne pouvant feindre de l’ignorer tant elle était éclatante. Avec Taches de soleil, ou d’ombre (208 pages, 22 euros, Le bruit du temps), dernier livre de Philippe Jaccottet constitué de notes sauvegardées datant des années 1952-2005, tout est déjà dans la virgule. On ne l’y aurait pas placée spontanément. Inutile d’aller consulter le Drillon, bible des passionnés de ponctuation, il ne sera en l’espèce d’aucun secours.
Y sont colligées des observations d’un esprit attentif aux moindres bruits, à commencer par celui du temps ; aux couleurs, aux odeurs.Son oeuvre immense de poète et de traducteur (Goethe, Holderlin, Rilke, Musil, Mann, Homère…) en témoignait déjà. Une manière de conserver un contact avec l’univers poétique quand on passe ses journées à traduire. Ce sont les notes de celui qui a trouvé sa voix le jour où il l’a baissée d’un ton. Des notes comme autant de graines susceptibles de s’épanouir en poèmes. Il en avait déjà rassemblé une partie sous le titre de Semaisons. C’est peu dire qu’il réagit en poète, et en traducteur de poètes. Non seulement celui qui amène leurs mots dans notre langue, et restitue l’éclat mystérieux de leurs vers malgré ce long voyage, mais celui qui poétise le réel et n’a de cesse d’en traduire les manifestations. Une phrase suffit au sortir de la forêt : « La nuit, le chant des rossignols comme une grappe d’eau ». On ne voit guère que l’enchantement au contact de la nature, sa beauté si proche, pour tempérer son pessimisme
Y affleure à chaque page l’intranquillité d’un mélancolique qui va à son pas dans le vacarme du monde, convaincu que jamais sa beauté ne se taira car quelque chose ou quelqu’un doit bien en nourrir le secret, derrière le mur, dans l’invisible. Il note des haïkus de Bashô. Cela dit, le « gentil » Jaccottet, vaudois le plus célèbre de Grignan (Drôme), s’y révèle plus dur que dans ses poèmes. Sans indulgence avec lui-même dans le choix de ses notes à sauver du feu, il ne l’est pas davantage avec ses contemporains, et leurs dates ne change rien au jugement. Camus, Gide, Mauriac ? « Des phraseurs ». Parlez-lui plutôt de Claudel, « sa robuste santé de paysan, son grand pas lourd ». Une visite à Francis Ponge l’attriste en raison de « son orgueil aussi naïf ».
Chaque terme est pesé au trébuchet de la précision dans la musicalité. Ses non-dits sont gouvernés par le sens de la mesure, de l’équilibre, de l’harmonie -et la défiance pour la rime qui offusque la vérité. Des tableaux permettent de saisir son vertige face à l’indicible : ceux de Rothko ou de Morandi. On l’aura compris : ce n’est pas lui qui se grisera de grands mots. Il invite même à les proscrire, qu’ils relèvent de l’hyperbole (extase, délire, abime), du faux lyrisme (harpe, encens, lys, aurore) ou « des extravagances surréalistes », tant ils empoisonnent la poésie. Toujours leur préférer, le mot rare, humble, rude. Un modèle ? Mandelstam
« La grande question pour qui s’entête à écrire : comment mettre les mots à l’épreuve, comment faire pour qu’ils contiennent le pire même quand ils sont lumineux, la pesanteur quand la grâce les porte ? Je n’ai que trop tendance à dissocier l’un de l’autre »
Certaines pages de pure observation sont bouleversantes. Celles sur l’agonie de son beau-père, sa résignation quand même, les métamorphoses de son petit corps sous l’empire d’une douleur muette. L’évocation de la fin d’un oncle et parrain, auquel il n’était guère attaché, n’en est pas moins frappante, mais pour une autre raison : son côté l’une-de-ces-existences-dont-il-restera-rien.
Les impressions de lecture occupent une grande place. Car chez lui aussi, chez lui surtout, la vie va enlisantenécrivant. Encore que l’âge aidant, on relit plus qu’on ne lit. Pour vérifier l’érosion du temps sur le jugement littéraire. Mais à l’examen, les craintes se vérifient : longtemps après, dans les Caves du Vatican, la souveraineté du style dissimule encore un certain manque de substance. A l’inverse, en revisitant les nouvelles du maître du genre, Henry James, il avoue à être plus sensible à leur texture et leur matérialité. Le contact avec l’auteur n’y change rien : ainsi, après avoir passé la journée à l’Isle-sur-la-Sorgue chez René Char, il se désole de constater que cela n’a en rien dissipé ses réserves sur son Nu perdu. Quant aux recueils de correspondance, comment n’être pas déçu de constater que, lorsque des esprits aussi pénétrants que Paulhan, Ungaretti ou Saint-John Perse s’écrivent, ils se parlent surtout de la vie littéraire, et restent donc à la surface des choses ; parlez-lui plutôt des lettres de Rilke, il est vrai plus généreuses dans leur attention à l’autre, et plus profondes par l’objet de leur curiosité. Il apprend la mort accidentelle de W.G. Sebald et confie qu’il était l’un des rares parmi les écrivains dits nouveaux qui l’ait totalement conquis. Sans plus, hélas. On aimerait en savoir davantage.
J’allais oublier : la part du rêve dans le dévoilement de cette part d’ombre. Curieux comme des récits de rêve m’indiffèrent quelles que soient les plumes qui les rapportent ; et malgré mon admiration pour Graham Greene, je n’ai jamais été capable de poursuivre au-delà de la vingtième page la lecture de son « Dream Diary » (Mon Univers secret/ A World of my own, 1992), c’est ainsi. Ceux de Philippe Jaccottet sont mélodieux, harmonieux, même lorsqu’ils tournent à la tragédie. Mais fussent-ils d’un poète, les rêves ne font pas toujours rêver. Ce qui ne retire rien à l’exceptionnelle lumière dans laquelle baignent ces éclats. On ne se demande même plus si la virgule est à sa place dans le titre, ou pas.
(« Black on Maroon, 1959 » huile sur toile de Mark Rothko, D.R. ; « Philippe Jaccottet à Grignan » photo D.R.)
1 054 Réponses pour Philippe Jaccottet, qui resplendit dans l’effacement
un gros ours mal léché se lèchant les babines de rage de ne pas comprendre de quoi ça cause
it’s a dracul dracul’s world..ô yé
REPRENONS ! màj V2
Groupe des CANCRES
CP : très occupé …
Bouguereau : collectionneur de défauts …
TKT : gentil impressionnable …
Abdel : frustré ….
renato : forcené ….
Bloom : snob ….
Johnnie : agité …
Jacky : trop sensible …
ueda : prudent …
chaloux : cultivé …
Daaphnée : voluptueusement femme ….
xlew : rêveur créatif ….
hamlet : sophiste …
Groupe des Bons ELEVES
ML : bagarreur …
JC : simulo-perturbateur anodin ….
Christiane : romantique ….
Versubtil : étrange …
Philou : engagé…
Court : incollable…
« Il vaut mieux trouver un biais pour contourner l’obstacle. »J.B.
C’est ce que fait précisément, à sa manière Jaccottet.
un platonisme de fond qui ne s’ignore pas
ha t’as vu ? mais attendre le paradis pour baiser si pascal avait osé parier la dessus..dracul l’aurait danl’cul (au paradis)
« Il vaut mieux trouver un biais pour contourner l’obstacle. »J.B
tu dvrais faire plus d’efforts quand même jean marron..
Carolyn Carlson, la grande danseuse, a écrit aussi tout un recueil de poèmes sur la peinture de Rothko, intitulé « Dialogue avec Rothko (invenit éditions, 2011) :
Rothko
a man charged, inspired, in quest of…
frames edges of surrealist travels borrowed
from exile
intoxicated with oils
works in smoke and dark rimmed glasses
drives the perceiver into ecstasy
synchronicity of predestined affinity
welcomes revelation from Image
in Abstraction
a long dark road of a self-taught painter
unsurpassed singularity on a ride
of enlightened perception
« Emotion is color to astound » he says
dramas around with his circular glasses
witness
how long have you worn these ?
« Enough to perceive tragedies and joys
coloring the essential mystic »
can we call it love… on a ride to enlightened
perception ?
(Carolyn Carlson)
JC, quelle hérésie, mettre le Maître Ml dans le groupe des élèves, tu vas encore récolter le bonnet d’âne !
« donc il cherche à dire sans arrêt, de poème en poème, ce qui ne peut être dit »
LML
Donc le poète est un con, bravo Mimi.
c’est dla barbouille pour salle d’attente de proctologue mormon de cincinnati dracul..avant il avait des reflexions désagréabe sur ses dalis qui puaient l’europe rance..là..hô maÏ ! parfum fraise tagada..marvelouz!
Ce que JB ne comprend pas non plus (mais la liste serait trop longue à énoncer de ce qu’il ne comprend pas, mieux vaudrait faire celle des choses qu’il est capable de comprendre…), c’est que le travail du poète n’a pas pour but de nous faire COMPRENDRE que nous n’avons pas de communication avec l’Être. Il a essentiellement pour but de nous faire sentir par l’émotion comment lui vit la chose, comment il cherche à entrer en communication même s’il sait que c’est indicible. C’est ça la poésie véritable, et ça prend le travail de toute une vie d’homme ! Il s’agit d' »émotion, pas de savoir. Mais dans l’émotion partagée, il y a du savoir sur l’homme bien évidemment !
La mauvaise langue dit: 16 mai 2013 à 13 h 07 min
Deux heures de recherches sur gougueule, toutes nos félicitations à LML.
pour votre classement DHH appréciera votre ignorance de l’ordre alphabétique
Pour les bons élèves,JC, ceux que vous mettez dans la cour de récréation, j’y suis un peu « étrange », comme estranger, selon votre qualificatif, nous sommes d’accord.
car pour ce qui concerne Jaccottet, je figurais déjà en 1987 dans le numéro de la revue Faire Part 10/11 qui lui était consacrée!
Voulez-vous le sommaire?
Le poète n’est peut-être pas un con mais c’est un malheureux soumis à son art, une étrangeté, une anomalie, économiquement parlant…
Moi, je ne suis ni dans le groupe de élèves, ni dans le groupe des maîtres. Je suis ailleurs…
Il y a toujours des frustrés de la braguette qui croit que je pompe sur google. Ça me fait toujours rire.
versubtil, non ne vous dérangez pas !
(si vous souhaitez changer « étranger », on peut s’arranger, corruptible comme je suis…)
Ceux-là n’ont vraiment pas la moindre idée de ce qu’est un professeur ! Ça fait peur, parce qu’ils sont tout de même bien passés par le lycée. Je me demande ce qu’ils ont eu comme professeurs pour être si ignorants. Et ça aussi ça fait peur.
et moi je suis d’ailleurs, mauvaise langue !
http://www.zeutch.com/graphik/by-pablo-s-herrero-and-david-de-la-mano-in-winter-haven-48393
« c’est que le travail du poète n’a pas pour but de nous faire COMPRENDRE que nous n’avons pas de communication avec l’Être. »
LML
C’est beau.
C’est con mais c’est beau.
n’ai pas peur mon pti dracul..
REPRENONS ! màj V3
Groupe des CANCRES
CP : très occupé …
Bouguereau : collectionneur de défauts …
TKT : gentil impressionnable …
Abdel : frustré ….
renato : forcené ….
Bloom : snob ….
Johnnie : agité …
Jacky : trop sensible …
ueda : prudent …
chaloux : cultivé …
Daaphnée : voluptueusement femme ….
xlew : rêveur créatif ….
hamlet : sophiste …
Groupe des Bons ELEVES
JC : simulo-perturbateur anodin ….
Christiane : romantique ….
Versubtil : étrange …
Philou : engagé…
Court : incollable…
Groupe venu d’AILLEURS
ML : bagarreur libre …
C’est beau.
C’est con mais c’est beau
bô, con et indicibe..c’est une dragcouïne ma dracul
« nous n’avons pas de communication avec l’Être »
Et avec le Néant?
Non, je ne suis pas bagarreur. Je suis ici le boudda impassible qui chasse les mouches avec sa queue…
La mauvaise langue dit: 16 mai 2013 à 13 h 20 min
ML, tout le monde ne peut pas être sensible à la poésie comme on ne peut supporter pour certains, le délayage du roman!
Avec le Néant, nous n’avons pas de communication parce que nous SOMMES le Néant !
13h23
JC débile profond
« le boudda impassible qui chasse les mouches avec sa queue… »
on attend la réaction (romantique, poétique, comme toujours ) de bouguereau à cette image
Il y a toujours des frustrés de la braguette qui croit que je pompe sur google
if he doesnt like your shit suck your dick..t’as un bon flo dracul..
http://www.youtube.com/watch?v=R0arLkYgkV0
mais on ne va pas restreindre « la poésie » à celle qui est écrite avec des mots pas après ce tableau de Rothko qui passe assez bien- à- l’écran
Si, la plupart de mes élèves sont sensibles à la poésie.
Ce matin, je leur ai demandé de chercher à définir leur sensation du temps en rapport avec les trois poèmes sur le temps qu’on a étudié hier ; certains m’ont trouvé des perceptions du temps très personnelles et ont très bien su les formuler.
Hier, on a étudier trois perception différentes du temps :
Raymond Queneau : « chanson grave » : une perception enfantine qui se joue de la mort avec des jeux de mot et un rythme de contine;
Baudelaire : le temps qui vous dévore comme un vampire : la grandiloquence baudelairienne, le tragique baudelairien;
Guillevic : une perception intimiste du temps avec le chat qui fait ses ronrons, une suspension du temps dans l’éternité mais à dimension humaine.
Eh bien certains m’ont trouvé ce matin :
le temps de l’ennui qui ne passe pas ;
le temps des générations qui se renouvellent : l’éternel retour;
le temps qui fuit qu’on n’arrive pas à saisir, le caractère indicible du temps présent qui fuit entre les doigts.
Et après, ils ont essayé de chercher des images pour traduire leur perception du temps. Ils en ont trouvé. Ils ont bien compris dans l’ensemble comment fonctionne la poésie et ils adorent ça !
Tout le monde peut avoir accès à la poésie. C’est une question d’éducation et de lecture.
on ne peut supporter pour certains, le délayage du roman!
pourquoi ce pour ?
certains ne supportent pas lse récits par nouvelles et romans :et pourquoi les présenter comme du délayage , cette question dut-elle vous offusquer !
Une liste plus proche du sujet, JC…
Jean-Marie Barnaud Poèmes 10
Bernard Noël La clarté des mots 13
Roger Munier Petite suite pour P. Jaccottet 18
Yves Bichet L’ouvrier 22
Alain Chanéac Rescapés du silence 27
François Chirpaz Prononcer juste 30
Giorgio Caproni Le franc chasseur (extraits) .. 36
Eugène Durif Détachés du paysage 39
Jeffrey Wainwright Poèmes 43
Jeffrey Wainwright Poèmes traduits de P. Jaccottet 45
Philippe Jaccottet Observations 47
Michel Cokelaere Photographie 48
Friedhelm Kemp Pour Philippe Jaccottet …. 52
Annie Lucens-Bentoiu Flash es 54
Jean-Michel Maulpoix Les journées de P. Jaccottet .. 56
Pierre Voélin La parole et son bâillon de
neige
Attilio Bertolucci La chambre à coucher(extraits) 62
Jean-Luc Steinmetz Viatique 68
Charles Juliet Poème pour Philippe Jaccottet 77
Guy Goffette L’échiquier des jours 78
Jean-Pierre Vidal Marches d’un escalier 82
Bernard Simeone Instants 86
Roger Dextre Ce petit chien blanc 90
Catherine Diwo-Seivert Lecture de « Autres journées » 96
Yves Leclair Trois poèmes 102
Jean-Claude Carron Un moment privilégié 104
Gilles Jallet La vitre lumineuse 106
Paul De Roux La table desservie . 112
Mélanie Lachièze-Rey Poèmes
André Rochedy Poème
Mario Luzi Nouvelles du désert (extraits)
Alain Jean-André Poèmes
Jacques Daumet Une démarche exemplaire
Jean-Pierre Vidal Bibliographie de P. Jaccottet
Michel Steiner
J.-M. Staive
Anne Slacik
Jacques Truphémus
Anne-Marie Jaccottet
temps fait pas dracul
« le caractère indicible du temps présent qui fuit entre les doigts. »
Un élève de cinquième
La génération facebook a bien de l’avenir.
Une liste plus proche du sujet, JC…
jicé est plus prés de l’émotion vêrelou
Pauvre Carolyn citée par un carriériste sans lendemain
un vers de mots simples
« C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit. »
13h37
antépénultième, pas terrible comme classement.
le caractère indicible du temps présent qui fuit entre les doigts
..et aprés on reproche a dracul de pomper à la braguette de gargl..c’est du vécu
Il y a, bien sûr, des poètes majoritairement,
c’est-à-dire des transcripteurs d’émotions,
des sculpteurs de mots qui exercent presque
à temps plein. S’il en est toutefois d’assez fous
pour se dire eux-mêmes poètes, aucun doute
qu’ils soient connus ici mais peut-on vraiment
faire profession de poésie ? Elle déborde du club des poètes. Elle a une existence propre.
Elle n’a pas un besoin strict des poètes.
Comme s’il appartenait à quiconque de délivrer
le label de qualité en poésie ! Il doit être possible
de s’entraîner à saisir le supplément fugace
d’harmonie qui étincèle sans prévenir
mais est-ce au reporter du quotidien qui fixe
l’instant spécial de le marquer du sceau de la poésie
ou est-ce là le privilège du tiers témoin touché
par le bref éclat de la perle ?
Polissagement.
« le caractère indicible du temps présent qui fuit entre les doigts »
C’est plutôt l’argent qui fuit entre les doigts… bon, on dit que le temps etc., mais ça c’est vrai si on dispose d’un beau capital, dans le cas contraire tout temps perdu est gagné : repos, distractions diverses…
Cela dit, cette angoisse de l’indicible en dit long sur l’archaïsme ambiant :
« Je t’aime.
— Combien ?
— Comme ça tant ! »
I.ri dit: 16 mai 2013 à 13 h 36 min
Outre le trait polémique, la question demanderait un billet spécifique.
Ne le croyez-vous pas?
Cher
Ce n’est pas moi, c’est votre exemplaire qui proclame par son titre meme -Journal-son incompletude.Journal, Correspondance, poesie sont les trois rubriques de toute édition qui se respecte de Maurice de Guérin.
Les catalogues n’empèchent pas de lire, et je possede l’édition croisée -sans jeu de mots- des oeuvres du frere et de la soeur dans l’edition Didier, du frère seul dans l’édition en deux volumes du Divan. (Non , il ne s’agit pa d’une édition de psys!)
Pour ce qui concerne Saint Pol Roux, je me tiens sagement à Rougerie et Alain Jeoffroy -« Les Plus beaux Poemes de Saint Pol Roux ». Que l’apellation de crucifié ne vienne pas de vous ne change rien au fait qu’elle soit pour le moins inadéquate, à moins de confondre le Barde de Camaret et sa néo-moyenagerie syboliste avec Charles Péguy, dont il n’a ni le souffle, ni la stature. Il est vrai que les religiosités fin de siècle pretent à toutes les métamorphoses.N’est-ce pas Nietszche qui écrivait au alentours de Parsifal « Si Wagner est chrétien, Liszt est père de l’Eglise! »Et puis, ce qu’il y a de commode avecl’étiquette de crucifié, c’est qu’on peut l’appliquer métaphoriquement à bien du monde. Alors pourquoi pas Saint Pol Roux?
Rédiger ceci sans etre injuste m’a valu de consulter votre site. Je ne puis que recommander savisite aux lecteurs de la RDL, mais, comme peu y viendront, je dois me résoudre à en donner ici une faible idée.On arrive, on se frotteles yeux, ontrouve étrange ce catalogue DETAILLE, on se dit que vous avez un tropisme caché pour les peintres pompiers, puis on se ravise: c’est détaillé qu’on doit lire.Péché véniel, me direz-vous. Je vous l’accorde.
On continue, et viennent les obsessions maison sous l’apparence de l’étrange trinité
SAINTE JEANNE D’ARC
SAINT AUGUSTIN MAURRAS.
Il est frappant de voir en si pieuse compagnie l’homme qui, converti du bout des lèvres, refusa de prononcer le « Pardonne nous nos offenses » du Pater parce que disait-il, « ce serait la négation de toute ma vie ».
Vient ensuite un kitsch inommable ou Saint Sulpice voisine avec un Sentier aryanisé:
NOUVEAU SERVICE. VENTE D’OBJETS RELIGIEUX TRADITIONNELS (???ils n’on pas changé depuis le Concile de Trente!)et d’OBJETS ARTISANAUX (???)
mais le meilleur reste à venir;
T SHIRT LOUIS-FERDINAND CELINE et VETEMENTS LES EDITIONS DE LA RECONQUETE (faute de morions d’arquebuses, etd’armure d’époque, je suppose)
Les justifications patelines dont vous enrobez l’entreprise ne tromperont que vos acheteurs.
Que conclure? Que l’Histoire se répète en tragédie puis en sinistre farce, que, dans le ca d’une Reconquete, on a ici le Conquistador-jivaro que ce temps mérite, et le nain spirituel et littéraire pour qui la religion vaut avant tout comme valeur d’ordre. De ce point de vue, il est plus proche de Bailly que de Bernanos, mais il ne s’en doute pas. Habet oculos….
Court le Plouc, comme vous.
(dans plouc, il y a Plou, Paroisse, et que je sache, nous en avons tous une! Vous comme moi.)
La poésie est chose trop importante pour la cantonner aux seuls « poètes » autoproclamés, ceux dudit club des… ou des revues spécialisées, telle celle dont versubtil vient de nous donner le sommaire…
Puisse P.Assouline vous entendre et le mitonner : cela vous laissera le temps d’aiguiser vos pointes
Mais ne voyez-vous pas toute la poésie de ce catalogue surréaliste, M. Court !
Philippe Régniez n’a pas de subventions mais il a des militants. De plus, ses bénéfices sont nets d’impôts et le plus souvent de droits d’auteurs à verser, voire les pamphlets non autorisés de Céline !
Editeur, vous avez dit éditeur ?
Jacques Barozzi dit: 16 mai 2013 à 14 h 04 min
Ayez la curiosité de l’origine des collaborations à ce numéro thématique à propos de Jaccottet, Jacques.
Publié il y a plus de 25 ans, les contributions poétiques, universitaires, ou picturales tiennent le coup( et je ne parle pas pour moi!)
L’article de François Chirpaz est remarquable, celui de Jacques Daumet aussi.
Les revues de poésie ont concentré, toutes tendances confondues, le creuset vif des écritures en train de se faire avec exigence et pour la plupart d’entre elles, sans concession.
« Il a essentiellement pour but de nous faire sentir par l’émotion comment lui vit la chose, comment il cherche à entrer en communication même s’il sait que c’est indicible. » (rédigé par LML)
Mais ma poule, c’est exactement ce que je dis ! C’est tout de même terrible, un prof qui ne sait pas lire. Pauvres petits de la 5e2b4, comme je les plains.
« Et ça aussi ça fait peur. » (rédigé par LML)
On croirait entendre un personnage de Jean-Michel Ribes.
« Publiées »( je pensais au numéro qui englobait les publications…)
La poésie est partout, versubtil, et certainement pas dans « le creuset vif des écritures en train de se faire » !
Que ce numéro tienne le coup, je n’en doute pas, mais personnellement je n’ai aucun gout pour la bibliophilie ni pour les collections en tous genres.
« JB ne veut pas comprendre non plus ce que veut dire « indicible » » (rédigé par LML)
Le plus rigolo, c’est que je dis exactement la même chose que lui, ou plutôt ce qu’il répète ce que j’avais déjà dit (mieux que lui). Perroquet qui ne se rend même pas compte qu’il en est un. Je sais parfaitement ce que veut dire « indicible » et ce que veut dire « indiciblement ». Par exemple, si je dis « LML est indiciblement con’, eh bien cette assertion ne relève absolument pas de l’indicible.
Evidemment, Jacques Barozzi,en ce sens j’avais pensé écrire que Ph R est un humoriste qui s’ignore.
Lutes-vous du personnage « L’Homme qui ne voulait pas quitter sa vallée? »C’est en soi tout un symbole que ce titre.
Pour les économies, d’autres que moi l’ont dit, et je n’y reviens pas. Cela me fait penser à ces cinéastes qui n’emploient que des insectes pour acteurs…
Bien à vous.
MCourt
Lu sur un autre blog :
« Paru en 1907 au « Mercure de France », Les Immémoriaux était présenté par son auteur comme un candidat possible au tout jeune prix Goncourt (il ne recueillera finalement aucune voix). Sans avoir rien perdu de son charme romanesque fondé sur une extraordinaire invention verbale et sur une puissante architecture dramaturgique, il reste pour nous l’un des livres fondateurs de l’imaginaire anthropologique moderne. »
Christian Doumet
professeur à l’université de Paris VIII
président de l’Association Victor Segalen
» La poésie est partout », là jacques, vous vous attaquez à un gros morceau!
Et comment vous faites pour le dire, pour nous le dire?
On en revient à jaccottet…
Il ne s’agit pas de bibliophilie mais bien de constater que la lecture de l’œuvre de P. Jaccottet à l’époque soit toujours d’ actualité, garde sa force de compréhension.
La poésie est partout: ce n’est pas faux : c’est même là le hic, la « question piège ».
Partout, partout… potentiellement, peut-être.
Disons plutôt qu’elle ne prévient pas toujours,
qu’elle peut avancer à couvert et, hop ! surgir
où rien ne l’annonçait comme un rayon de soleil
sur un enterrement hivernal.
En tout cas, où il y a poésie, il y a transfert d’énergie.
Comptaboliquement.
« Et comment vous faites pour le dire, pour nous le dire ? »
On la vie, au quotidien, et elle surgit par surprise : on ne peut que la traduire, plus ou moins. Mais rarement sur commande.
C’est de l’ordre de l’inné, une façon d’être ou ne pas être au monde, plus que de l’acquis, et l’argument de ML, c’est du pipeau : « Tout le monde peut avoir accès à la poésie. C’est une question d’éducation et de lecture. »
« personnellement je n’ai aucun gout pour la bibliophilie ni pour les collections en tous genres. »
baroz
Le pauvre, il a « Le goût » à rien.
« La poésie est partout… »
Selon Rauschenberg, comme prétexte, un poulet rôti vaut Dante.
Tiens, une fois encore nous sommes d’accord, Polémikoeur de la même heure !
Qu’en pense Giovanni Sant’Angelo ?
(on trouve même des stigmates poétiques chez ML, c’est dire !)
» La poésie est partout », poète un coup Barozzi et nous donne un baiser!
Parce que vous n’avez rien compris à mes goûts, Collector, tout simplement pour ne pas les avoir lus !
@versubtil pourquoi ce subjonctif viral ?
constater que la lecture de l’œuvre de P. Jaccottet à l’époque soit toujours d’ actualité, garde sa force de compréhension.
constater qu’elle est ou si elle est
Je n’ai pas trouvé le nom de Jean Daive dans votre sommaire, versubtil, comment cela se faisse-t-il ?
Jacques Barozzi dit: 16 mai 2013 à 14 h 54 min
Revue de province et Jean Daive, France Culture, Paris etc…Je ne suis pas directeur de revue!
Sinon, Jacques, si la poésie est partout ( bon de André Breton à Jacques Prévert…)elle est nulle part. Pourquoi se faire du soucis?
Poème à continuer, dans la langue de son choix
In the year ’98, when our troubles were great,
Was a moon-pale, lumpish creature,
….
Pour vous Jacques, ce texte de Jean Grosjean, qui va peut-être nous aider à dire ce qu’est la poésie?
In Une voix, un regard Textes retrouvés 1947-2004 Gallimard 2012.
» ÉBAUCHE D’INVENTAIRE
N’est-ce point déjà juger que lire un poème. Ou cesser. >h< Iqu'un qui écoutait nos lectures sortit : « Je me suis senti iciiacé. — De quoi? — Que la vie soit autre. » Ceux qui ne iivcnt plus au nom de quoi prendre parti se gardent de tout contact.
Le plus grand pouvoir humain, ce qui montre que l'homme im <le la race de Dieu, c'est de juger. Créer n'est rien. Le Créa-inir est le Dieu des brutes. Dieu n'est notre Dieu qu'en jugeant m ni œuvre. Non cette aveugle démiurgie dans laquelle rien n'a île sens. « Dieu dit : Que la lumière soit! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne et Dieu sépara la lumière il'avec les ténèbres. »
Dieu est sa propre loi, sa propre évidence, sa suprême réussi ic. Pour lui, juger c'est comparer à soi. Dieu ne fait que du divin. Mais le poète, et celui à qui le poème est communiqué pour qu'il le recrée en son cœur, comment peuvent-ils juger? Le magistrat se réfère à un code, le logicien à un postulat, le gastronome à une réussite. Le poète qui veut une norme incontestable, où ira-t-il la chercher ?
On appelle parfois poésie des gastronomies mentales à qui le plaisir de chacun sert de règle sans appel. De plus ambitieux ont dressé une estrade de lois poétiques du haut de laquelle ils décident pendant quelques générations, jusqu'à ce que leur trône s'écroule dans la risée générale. Quelques têtus s'en tiennent à un acte de foi invérifiable. Dans l'ombre, petits et grands démiurges continuent d'œuvrer. À travers parfois les éclairs des jurés affrontés.
Poésie est devenu un nom équivoque, tant dans la bouche de ses amateurs que de ses détracteurs. Dans quel azimut guetter la lueur qui nous guide à travers des marécages de coprologie et des maquis de vertueux ennui ?
Un qui invente l'âme et, par le fait, sa prison, répond : Toute évasion est poésie, passage des nuées ou soucoupe chinoise. Renvoyer celui-là aux musiciens : qu'a-t-il besoin du langage ?
Rires sur le coteau d'en face : Bien sûr, la poésie c'est le quotidien. Goethe, grand arbre mort : « II n'est de chef-d'œuvre que de circonstances. »
L'historien : La poésie fut un fait humain considérable en voie de régression. Chercher sa nature et combattre pour elle (autrement que par des poèmes) n'est pas de bon augure. Les meilleurs esprits en France s'y appliquent avec éclat depuis déjà longtemps. Voyez l'arrière-garde des poètes clopiner sur les œufs de la critique.
Si la poésie est un art entre la symphonie et la peinture, elle est morte : plaisir de mandarins ne dure qu'autant qu'eux. Les autres arts vont devenir populaires. Ils ont déjà pour eux le prestige d'une technique.
« Mais la poésie avait une technique. Formelle. Maintenant périmée : nous lui en cherchons une autre, interne, psychologique, psychanalytique. —Je demande les fruits. — Patience. — Non. Le nez dans le visage si on ne le voit, c'est qu'il n'y en a pas. »
Accordons tout de suite qu'une part de ce qu'on nomme poésie soit loisir de prince, évasion d'esclave, bibelot de bourgeois, depuis la pièce rare pour ancien président jusqu'au
simili pour midinette. Même cette abondance commerciale des sous-romantismes comme les grands magasins, jamais à court d'étoffe à étaler, de quoi faire croire le 14 juillet qu'ils sont le patriotisme. Comme la chaisière qui entend plus de messes que son évêque.
« Reste cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne » : le Prométhée enchaîné, dans la bibliothèque de Mirabeau, les Discours de Job, dans une sacristie poussiéreuse, le Chant du Désespéré, dans un tombeau d'Egypte, la Légende de Kéret, aux plages d'Ougarit, sans compter quelque Hamlet, dans une librairie Hachette, et tant d'autres. Ces questionneurs-là sont les réponses que notre siècle oublie, se voyant dans un dé.
Non tant l'invention que la prise de conscience de la parole a dû être un tel événement et frapper à ce point les hommes que ce n'a pu être sans déception. On s'est aperçu du langage comme du coup-de-poing chelléen, bonne arme, outil merveilleux, mais qui peut rater, voire blesser qui le manie. Comme du feu, serviteur, défenseur, présence même et ennemi redoutable aux maladroits. Il y a la parole efficace, la nulle et la mauvaise. Parler peut n'être rien ou si peu ! Mal parler est dangereux. Bien parler, c'est l'éloquence. On a cherché une éloquence qui survive aux instants, s'intronise dans la mémoire, enchante les générations, envoûte les puissances de ténèbres, décuple la vie. Le langage prend conscience de ses pulsations par la scansion, de son squelette par ses répétitions, de ses muscles par l'allitération. Notre étonnement devant la poésie des Noirs est fait de simplesse. Nous sommes là à la source, non à la cime, dans le royaume de l'explication, non dans celui du jugement. Germe ambigu, bourgeon pour amateurs de promesses, non fleurs, non fruits, non graines qui caractérisent. La poésie est née : elle n'est point encore poésie. Du moins avons-nous goûté une autre poésie, une qui est à celle des chamans ce que celle-ci est à l'éloquence instinctive.
Ignorons pour l'instant les grandes voix qui montent des ruines interrogées. Il est une littérature que la France n'a jamais ignorée : l'hébraïque. La Bible a été la sonde de l'Europe dans une mer primordiale. Si les penseurs grecs et leurs disciples aboutissent à des Idées et, jusqu'à nos jours, les prennent facilement pour des lanternes (comme les célèbres vessies), chez les Sémites abstraire reste un mouvement, non une fabrication. La justice qu'ils inventent n'est ni une statue ni un statut, mais une lutte, mentale et sociale, personnelle et universelle, mystique et politique, immédiate et éternelle. C'est le nom d'une marche à l'absolu, non l'objet d'un culte. De culte il n'en est qu'au sans-nom et sans-visage. Toute substance, si abstraite soit-elle, ne pourrait être l'Unique. Mais le plus humble être ne saurait être hors de l'Un. Les prophètes qui n'ont accepté ni les sculptures, ni même les lieux sacrés puisque tous les lieux le sont, qui n'ont appelé Dieu que Qui je suis, presque Qui suis-je? disent de lui : son nez fume, se méfiant de cette abstraction qu'est la colère.
Dès lors la magie est suspecte. Que devient le poète chama-nique dont nous parlions ? Il disparaît (comme il le fera de nouveau devant l'Islam). Il y eut une immense découverte : l'univers entier est parole, Dieu a parlé le monde. Le poète nouveau est un transcripteur. Le mage fait place au juge, au prophète. Le langage n'est plus un pouvoir limité, il est absolu ou rien, langage de Dieu ou vaine buée. Le poème devient l'intensité de l'existence, le seul sacrement de communion au monde, aux hommes et à Dieu. Son seul échec possible, c'est le mensonge, c'est-à-dire le néant. Vouloir plaire à tout prix est mensonge. Rêver est mensonge. Construire une thèse, parer une idole, c'est mensonge. L'évasion, l'abandon à la musique ou au
sentiment, l'objectif personnel, la volonté d'envoûtement : mensonge et néant. Le poème est un fardeau, une charge aux trois sens du mot. Il est une intelligence, il déchiffre par l'intérieur ce qui est, il déchiffre le langage même. Ce que nous croyons jeu de mots ou jeu de lettres n'est que docilité au réel. Ce que nous croyons pauvreté de moyen est extase. L'anonymat même, si fréquent, est extase, être hors de soi pour lire dans l'Un.
Nous ne pouvons songer à une poésie française antérieure à Israël. Parmi les sceaux indélébiles qu'elle porte (parfois comme des blessures), il y a cette lumière. Même et surtout pour vouloir autre chose, il faudrait, comme disent les journaux, lever l'hypothèque de la Bible (et quelques autres). Ne pas se donner le ridicule de réinventer le mage. Puis le prophète. En laboratoire."
La Nouvelle Revue Française, n° 22, octobre 1954
LML est indiciblement con’, eh bien cette assertion ne relève absolument pas de l’indicible
je ne sais pas jean marron, parlons de ton déficit entre signifiant et signifié, en vérité il n’y en a pas si l’on se -représente-..cest là que ça bouleversifique : quand platon accuse la peinture, l’image, d’être un mensonge il s’en sort en parlant des idées que la matière singe..idée comprende mot qui leur serait plus consequent et substantiel ..tu mates le faisan a plume ?..le paradoxe de l’indicibe c’est la « non représentation » d’où l’importance de l' »image » en versifique, image écrite mais « éprouvé » par les sens simulés..ce que dracul appelle connement « émotion »..la poésie serait le stade suprème de la com jean marron..ha le digital fait son vache de trou la dedans..l’probloc dirait sergio c’est l’interoperabilité..c’est un mot gros..plein de pépète jean marron, la poésie c’est du sang et de l’argent, elle achète les âmes jean marron..parfaitment, les âmes
LML est indiciblement con
l’indicibe c’est un chalenge jean marron, tu calcules ? si tu calcule tu chalenges et si chalenges tu représentes, tu dis, même avec un paquet de dérivé quantique de ta mère, indicibe, c’est pas français
Jacques Barozzi dit: 16 mai 2013 à 14 h 50 min
Feuilletés. Déjà trop.
LML est indiciblement con
s’il est indiciblement con c’est qu’on ne peut pas se représenter sa connerie..c’est un chalenge ..mais on le laisse aux autres, se représenter c’est compromettant..c’est là le prix d’âme..nietzchle le dit en vachement moins bien..dailleurs on est même pas sur qu’il comprend ce qu’il dit c’t’ahuri..c’est la définition : ahuri celui qui ne sait pas se représenter
Mauvaise langue est plaisant à lire. ça tonne clairement et les claques sont bien distribuées. jean brown n’est pas mal non plus. Caprio a mis les coudes sur la table pendant le repas de gala de son Gatsby et salué sa voisine à la manière banlieusarde. est-il bien nécessaire de lire la poésie de Jaccottet ? la Sévigné disait à sa fille, à la gorge profonde, que l’air de Grignan n’avait rien de bon pour elle. Jaccottet a-t-il songé à vieillir en autriche-hongrie ? sapré passou. voilà une question à poser poser au poète suisse exilé. Comme tkt.
un tweet un seul, nous n’y avons pas eu droit,i d’hier, ni d’aujoud’hui ,
qui écrira cent quarante signes en un poème pour tweeter haut au loin au large le voeu qu’onklassouline exaucera ?
Si, si, « la poésie est partout ». La preuve ? LML traite JB de « grosse vache » qui répond par « ma poule ».
poésitweet, elle est partout?
prosit poésie!
Pour parler comme Jaccottet LML me fait penser à l’association schizophrénique dans le même individu de deux indiens Sioux que René de Obaldia aurait campés dans une scène inédite de « Du vent dans les branches de sassafras « , Apoplektik et Eklektik. Pendant qu’Apoplektik tonitrue en plein vent des insanités sionistes dont même Begin aurait eu honte (des insanités sionistes au beau milieu d’un camp sioux, dans un coin perdu du Midwest, tu imagines), Eklektik, sous son tipi, distribue des gracieuseté à ses commensaux : vous reprendrez bien un peu de cet exquis jaccottet, indicible, ma chère, positivement indicible. Si nous modalisions un peu, ma poule ? etc… Je verrais bien ça filmé par Ridley Scott, avec, bien sûr, Costner dans le rôle principal. Quoique le côté Jekyll/Hyde me paraisse aussi très porteur.
Tous les poètes se mettent en marche un jour ou l’autre ou peut-être même pêndant la nuit vers leur Shelley de nécessité, bouguereau. Toi-même, avec tout l’indice de protection solaire dont ta peau délicate est capable of, tu n’échapperas pas à cette soudaine inflexion de tes boyaux chevillés par le désir ardent de dire la beauté du monde. Ils te conduiront à défier des yeux la face du soleil destructeur. Tu partiras toi aussi le moment venu, lorsque le rossignol aura chanté trois fois dans la cîme des arbres. Mû par la « nécessité de te mouler dans l’athéisme vainqueur » ?, non pas, aimanté plutôt par un prométhéisme coulé dans le bronze, celui que te dictera ta foi en l’homme qui croit en l’esprit de solitude. La solitude, seule déesse pouvant arracher de ses mains nues le masque d’une anarchie de pacotille pourtant très défendue par les forces de l’inertie a-poétique du bel aujourd’hui, qui est le tien comme le nôtre. La maman de ta maman devra se plier au destin qui t’appartient, qu’elle éveille ou en endorme le nom, elle ne pourra que t’accompagner du regard, toi partant vers ton pressant Shelley, naissant, en costume d’Adam, dans le resplendissement de la fin de la cécité, à jamais ruisselante sur ton beau visage doux comme une feuille de lotus, le végétal, pas le papier.
« Jaccottet a-t-il songé à vieillir en autriche-hongrie ? »
Pourquoi pas dans l’Utah, à Salt Lake City ? Ou bien à Seattle — l’Experience Music Project de Seattle de Paul Allen et Frank Gehry, vaut largement l’ Hungarian State Opera…
la poésie est saprophyte
On postille la sapotille et les mots godillent!
Je verrais bien ça filmé par Ridley Scott, avec, bien sûr, Costner dans le rôle principal
tes images c’est trop d’argent jean marron..dracul fait que dans le petit merdeux de 5éme lui..qu’on paie d’un carambar..il rassure phil..qu’est un grand investisseur
Bréviaire du petit anti-LML :
1/ Je m’abstiendrai de lire les posts de LML, surtout quand ils regorgent d’insanités à moi adressées.
2/ Je ne répondrai à aucune provocation de LML.
3/ Je m’abstiendrai de tout qualificatif injurieux à l’égard de LML, ainsi que de toute moquerie digne d’échanges entre élèves de la 5e34b6 dans la cour du collège.
5/ Je ne m’engagerai dans aucune pseudo-controverse plus ou moins littéraire avec LML.
6/ Tel Bouddha, je quêterai l’indicible en balayant les moucherons avec ma queue devant ma porte.
Fait en Rdélie le 16 mai 2013.
en 5émé c’est déjà le pad 15 pouces que pense phil..soit..mais costner..des bataillons de pute au ritz! compte !
« l’association schizophrénique dans le même individu de deux indiens Sioux »J.B.
La poésie ou les deux en un..
Ah, un schizophrène est deux et deux schizophrènes sont quatre!
LML, ça fait quand même un peu ULM : attention au crash !
l’est pas un peu gâteux, Court, ou bien il le fait exeuprès ?
dracul it’s dze man you love to hate..comme dart vadère..avec son casque a pointe et ses respirations méfitiques..on dirait que tu flippes que ça soit ton père jean marron
La poésie c’est que les mots globinent…
Il faut surtout pas attendre que les élytres de dracul durcissent…
Exact,poète à l’os, les mots sont le sang du poème!
voilà une question à poser poser au poète suisse exilé. Comme tkt
sur que c’est fini les maudit damné de la terre..
Le système nerveux d’un poème peut être impressionnant…
tkt dans sa bibliothèque comme en voyage est souvent en « n’asie ».
tkt est un poète français exilé en suisse
Sigismond c’est le type même du povgas de 4èmeB7 qui mouline ses p’tits poings vengeurs dans la cour de récré face aux mecs de terminale.
Il amuse.
Boh elle va bien, cette croûte… Bien épaisse, tout… C’est fieser de la 3D… La pensée progresse en écailles comme dirait Passou…
oh, Sigismond, auriez-vous dans vos ancètres le Sigismond d’Eviradnus, qui, selon Totor H,malgré une certaine aptitude à jouer les spadassins, finit si mal?!
MC
Dites-nous M. Court, connoisseur de Guérin: Le Centaure est-il d’une qualité littéraire supérieure à Salammbo ? ouiche, la qualité..pas comme leonardo qui met les coudes sur la table à cannes.
« les coudes sur la table à cannes »
Inutile de s’arrêter à des détails, Phil, on a vu bien pire et pas seulement chez les acteurs… je me suis retrouvé des éditeurs voisins de table après ça plus rien ne m’a étonné…
voui, Court, alors ma légende perdure et je me porte et m’emporte très bien
à vous
S
(vous avez le bien bonjour de Totor)
« le masque d’une anarchie de pacotille pourtant très défendue par les forces de l’inertie a-poétique du bel aujourd’hui »
le e – poétique serait en effet trop c’est à dire encore plus indicible
renato, le tableau est dans le détail (Arasse)
« resplendir dans l’effacement »…comme écrire au jus de citron. hurhurkhurk
» Pourquoi se faire du soucis ? »
Mais je ne m’en fait pas pour la poésie, versubtil.
Suffit de la cueillir, partout, partout, partout !
Je préfère les talus périphériques aux salons de thé de Grignan où d’ailleurs.
Trop chochotte à mon goût, mais à chacun ses plaisirs…
(Votre numéro est hyperparisien, à part peut-être pour l’illustration, pour Jean Daive c’était de l’humour, hi, hi, hi)
« Feuilletés. Déjà trop. »
A lecture légère = critiques inexistantes, Collector-Imperaror !
JB est drôle. On va voir combien de temps il va tenir ses promesses…?
Les paris sont ouverts, mes petits chéris !
Bon, je vais faire ma sieste. Bonne nuit !
@versubtil dit: 16 mai 2013 à 15 h 19 min
ayant lu le long envoi -vertical- je me permets de vous signaler que l’auteur y va bien légèrement avec les évocations de « la bible » et de versets qui ont fait l’objet d’ineterprétations les plus …subtiles tenant compte de la grammaire
ainsi votre citation dit :
» qui n’ont appelé Dieu que Qui je suis, presque Qui suis-je? disent de lui
il s’agit bien sûr d’exode 3 , 14 et le temps du verbe trduit par être » n’est pas le présent ni même un futur mais comme vous le diraient des lecteurs savants en hébreu , un inaccompli !
au reste, je présume que vous trouverez de quoi vous sustenter ur la toile , , mais je me permets de vous faire remarquer que dans ces versets, on y voit -prenez à partir de ex 11,un moïse grand dialecticien : c’est lui qui dit à dieu qui suis-je ?
« »Qui suis-je, pour aborder Pharaon et pour faire sortir les enfants d’Israël de l’Égypte? »
et qui connaît bien les hommes et ce qu’ils peuvent lui dire parce que c’est ainsi u’il réagirait
» S’ils me disent: Quel est son nom? que leur dirai-je? » S’ils me disent: Quel est son nom? que leur dirai-je? » »
et là la fameuse réponse du Dieu biblique avec l’inaccompli !
je ne vous le mets pas en hébreu mais il n’et pas interdit encore je l’espère de lire les textes fondateurs des peuples dans les différentes traductions , avec les interprétations données au collège de France par exemple par des chercheurs dans leur leçons ou dans des colloques avec de nombreux invités .
voici commet on écrit en hébreu la réponse du Dieu juif qui répète le verbe à l’inaccompli
אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה
et voici la question de Moïse מִי אָנֹכִי qui se lit « mi anokhi » mi c’est l’interrogatif qui
Ce Collector, il sent le cochon grillé aux herbes de Provence !
« A lecture légère = critiques inexistantes »
baroz
L’inintérêt apparait toujours très vite, aucune nécessité de se contraindre pour énoncer ce qui saute aux yeux.
Jacques Barozzi dit: 16 mai 2013 à 18 h 09 min
Ce Collector, il sent le cochon grillé aux herbes de Provence
Cette réflexion est au niveau de vos goûts mon cher baroz.
Nulle.
coupure de presse dit: 16 mai 2013 à 16 h 24 min
exilé en suisse
Oui mais par le Ponant, ou par le Levant ?
en outre , pusque c’est entre barozzi et versubtil que j’ai pris la remarque je rappelle à Barozzi qui
me reprocha le rappel de la verticalité des bandes du Rorko, que Sloterdijk trouve que c’est une référence importante pour l’anthropotechnie , et ensuite à P.Assouline que puisque ses commentateur entendent pinailler mieux que des expert, il n’est pas toujours superflu d’indique les dimensions d’un tableau pour l’identifier avec certitude , de même que sa « provenance »(musée, collection particulière)
bonsoir messieurs et mesdames .
N’étant pas capables d’une vision d’ensemble l’on s’abandonne aux détails, Phil, c’est un processus incantatoire : d’un détail à l’autre.
Mais qui c’est qui nous déverse des torrents de Bible ?
C’est le déluge !
Va falloir appeler les bêtes une à une, pour monter sur le bateau à Noé : Bouguereau, ML, dédé, renato et TKT, Phil, Daaphnée sur la moto à sergio, ueda qui fait la gueule et Chaloux se montre fort jaloux, et vous les petits derniers, Polémikoeur et Sant’Angelo… venez !!!
Quoi, Christiane et DHH ? Elles sont montées à l’abordage, avant les autres.
Pour DH, il va falloir envoyer l’ambulance ?!
Pardon, HR voulais-je dire
Qui ai-je encore oublié ?
n’ayat pas ici mes notes sur u livre dont le titre était 3,14 que j’ai lu en bibliothèque, et puisque je pense que la mauvaise langue vous trouvera les meilleure références d’akadem je signale un site quia recensé de nombreuses traductions de ce « nom » attribué au divin:en souvenir de mes amis protestants qui ne m’ont pas arraché ni offert une conversion à leur religion , mais inspiré souvent beaucoup de respect pour leur gout de l’étude
http://libertedecroyance.blogspot.fr/2009/07/exode-314-le-temps-dun-nom.html
Oui mais par le Ponant, ou par le Levant ?
..t’as pris des notes en lisant le kamasutra sergio..ça se sent
renfield il a été pris en plein dans le ponant par le bedeau..ça se sent
n’ayant pas
un livre les meilleures
goût
vous voyez bien que Barozzi appelle la mauvaise langue à l’aide !il vaut la photo cet attelage !
asher, c’est le deuxième mot en hébreudans le nom divin entre les deux verbez « être » à l’inaccompli
Clopine, on la mettra à la proue, place des déesses.
Et versubtil, on le baillonnera au fond de la cale, la barbe ces bardes !
I.ri dit: 16 mai 2013 à 18 h 02 min
C’est après ce passage que vous citez que cela devient intéressant (en ce qui me concerne). Jean Grosjean fut un traducteur de la Bible pour La Pléiade mais là s’arrête mes connaissances de cet écrivain.
« Et versubtil, on le baillonnera au fond de la cale » Barozzi.
Avouez que à p
C’est plus que la Bible, c’est l’Ancien Testament, carrément !
Faudrait penser aussi aux chrétiens de culture ainsi qu’aux musulmans !
C’est pas un blog antigoy au moins ici ?
« Avouez que à p…….. »
ça y est, il est bien ficelé !
Jacques Barozzi.
Avouez qu’à part ce message, j’interviens que très peu. Et n’utilise aucun instrument strident ou cacophonique!
Démonter un poème, c’est un peu
comme répéter une blague
qui ne passe pas du premier coup.
Démonter un poème ? Drôle d’idée !
Salegossement.
« j’interviens que très peu »
Croyez que je le regrette bien !
Qui veut démonter les poèmes, Polémikoeur, un nom !
à regret versubtil, ce n’est vraiment pas très intéressant ce que vous avez proposé! ce qui explique que j’ai derechef proposé de lire quand même Sloterdijk qui sait faire des recherches et les solliciter en les mettant en perspective et en faisant résonner les mots et les concepts même après qu’ils ont été galvaudés à toutes les terrasses et dans les back places d’enseignement et de griseries de parlottes en différentes langues
il n’ya qu’un français chrétien qui dise « ancien testament »
Walser et Bloy enfoncés.
Mais Mona et Hannah résistent bien.
« N’étant pas capables d’une vision d’ensemble »
mais que cela fait rire, pas la peine de rembobiner plus loin
En ce moment, quelqu’un ronfle sur ce blog.
Sauras-tu l’identifier?
intéressant ça » Le contact avec l’auteur n’y change rien « :
bouguereau dit: 16 mai 2013 à 18 h 27 min
..t’as pris des notes en lisant le kamasutra
Ben quoi faut être un homme d’appareil…
« mais que cela fait rire.. »
Riez, cela ne vous fera que du bien. Pour ce qui est de la vision d’ensemble, contentez-vous des détail, c’est tout ce que vous pouvez faire… et encore… si on vous explique…
un appareil à sous pires probablement
« de lire quand même Sloterdijk » I.ri
A quel propos?
si vous éprouvez tant que cela le besoin de vous la jouer « je te connais », renato………….
Une visite à Francis Ponge l’attriste en raison de « son orgueil aussi naïf ».
Cet orgueil n’était certes pas chez Ponge l’instrument de sa force, mais il en était en tout cas le signe. Ponge est en effet l’écrivain qui sait où il va et par quels chemins il y parviendra. Il est possible d’imaginer un Jaccottet lui enviant secrètement cet orgueil. Même si un seul livre ne saurait donner une image complète d’un écrivain à qui des années de création ont laissé le temps d’évoluer, la lecture de « Paysages avec figures absentes », recueil qui regroupe des textes écrits entre 1964 et 1976, donne le sentiment que Jaccottet est, tant au plan de sa vie spirituelle que de son travail littéraire, l’homme de l’indécision. Cette indécision, que suggère déjà le caractère quelque peu hétéroclite des textes regroupés dans ce recueil, touche aussi bien l’objet de sa quête, hésitant entre l’immanence des objets du monde naturel et une transcendance à laquelle donneraient accès, le temps de brèves illuminations, les émotions que ce monde fait naître,et que désignent des mots comme « illimité » –, que la forme dans laquelle il inscrit ses expériences : par exemple, les textes dont j’ai cité des passages, qui hésitent entre le poème en prose et le simple carnet de notes ; on m’objectera que c’est ce qui en fait justement l’originalité, la création s’accompagnant de la réflexion sur celle-ci ; mais c’est aussi ce qui les affaiblit. L’écrivain a d’ailleurs des mots lucides et pas trop tendres sur ses incertitudes, quand il écrit, par exemple : » Ainsi suis-je véritablement errant, partagé, sans que cette incertitude puisse être jugée vertu. […] Ne ferais-je pas mieux de me taire que d’avouer une situation aussi piteuse, une attitude presque inadmissible (encore que je la préfère à tout fanatisme) et qui peut entraîner des conséquences fâcheuses ou ridicules dans la vie quotidienne où elle multiplie les hésitations et les problèmes ? « .
Quelle que soit la beauté , incontestable, de nombre de ses textes, Jaccottet reste pour moi un petit maître, par indécision.
Ce blog n’est pas anti-goy !
Et l’Europe non plus : on a beaucoup plus fait souffrir les Elus de Sion dans l’Histoire, que nous avons souffert nous-mêmes, il me semble !….
Mme Michu dit: 16 mai 2013 à 19 h 14 min
un appareil à sous pires
Ha non ça c’est un pont… Un peu comme celui de Wheatstone…
« il n’y a qu’un français chrétien qui dise « ancien testament » »
Désolé de n’être ni juif ni étranger, I.rikiki !
Je ne vous connais pas, Mme, mais je reconnais le ‘cadre’ : on vous montre la lune et vous regardez vos orteils…
dites voir versubtil,je ne vous demande pas de bons points de comédie de la servilité ! basta , je l’ai écrit avec des fautes de frappe(même à Rothko,) mais écrit quand même : j’évoquais plus particulièrement « Tu dois changer ta vie », ici . mais pas seulement .
Pour regarder la lune, suivre le doigt de renato….
(j’espère qu’il est bien orienté ? à la reflexion …)
J’ai retrouvé dans « Enfance » de Nathalie Sarraute, ces lignes qui vont bien avec tout ce qui tourne et vire, ici, autour des explorations de Philippe Jaccottet :
« C’est encore tout vacillant, aucun mot écrit, aucune parole ne l’ont encore touché, il me semble que ça palpite encore…hors les mots.(…) Là, tout fluctue, se transforme, s’échappe… tu avances à tâtons, toujours cherchant, te tendant… vers quoi ? qu’est-ce que c’est ? »
C’était une belle rencontre (et ce « Lûtes-vous… de M.C est incroyablement drôle).
Ce n’est pas une raison pour nous laisser enfermer dans un ghetto quelconque, JC !
« Jaccottet reste pour moi un petit maître »,J.B.
Vous vous exprimez là comme un barbon collectionneur de croûtes consultant son armoire à pharmacie. Se soigner par les Grands Maîtres, c’est viagresque!
Jacques Barozzi dit: 16 mai 2013 à 19 h 25 min
ce n’est pas une raison pour écrire vous êtes plus juif que les juifs.
si vous ne savez pas lire : après tout, j’ai envoyé un lien d’un site consacré à Michel Servet :pas un juif, Servet non plus voyez sa biographie, ça vous instruira
À 19 h 28 min JC dit sa connerie du soir… anisée ? pas anisée ? qui sait !
Tout doux I.ri,donnez-nous le passage concerné de cet excellent philosophe et tout ira bien.
Ne nous faites pas le coup déjà joué à Renato et à d’autres.
Relax!
Jacky, l’idée que nous puissions être enfermés dans un ghetto me fait sourire…
renato, la grande différence entre nous…
« Il est possible d’imaginer un Jaccottet lui enviant secrètement cet orgueil. »
La différence de tempérament est frappante.
C’était un sanguin, ce Ponge.
Comme chacun sait, il souffrait de priapisme et, malheureusement pour sa femme, ne la trompait pas (la pipelette s’appelle Claude Lanzmann)
« sa connerie du soir… anisée ? »
JC il s’anise dès le matin, renato, y’a pas photo !
« il souffrait de priapisme »
Que n’a t-il imité Guyotat!
« l’idée que nous puissions être enfermés dans un ghetto me fait sourire… »
Tu veux que je te raconte des histoires de pédés à longueur de journée, JC ?
« Vous vous exprimez là comme un barbon collectionneur de croûtes consultant son armoire à pharmacie. Se soigner par les Grands Maîtres, c’est viagresque! » (rédigé par poète à l’os)
J’ai un sens aigu des hiérarchies. Cela tient à une enfance vissée, sous la férule (au propre et au figuré) d’une mère qui ne badinait pas (ce verbe est pour moi plein de résonances) avec la discipline et avec le respect dû aux grands hommes, et qui, lorsqu’elle était satisfaite de moi (ce qui était rare), me nouait autour du coude un ruban rose (car elle aurait souhaité une fille). C’est pourquoi je n’aime ni les mous ni les indécis. Sieg heil !
I.ri dit: 16 mai 2013 à 19 h 34 min
Jacques Barozzi dit: 16 mai 2013 à 19 h 25 min
ce n’est pas une raison pour écrire vous êtes plus juif que les juifs.
Oh ben nous à la Chaise-Dieu on a le même problème avec les gars d’Yssingeaux on est quand même plus auvergnat qu’eux ça se voit énormément…
écoutez je ne viens pas ici dire que je suis le copain de *** qui répond à une question: voyez de la page 33 à la par 204 .
je vous ai précisé « Tu dois changer tavie » : c’est vrai qu’il n’y a pas d’index , mais il y a une table des matières très suggestive , et qui vous inspirera peut-être !
bonsoir !
j’oubliais : Servet s’y connaissait aussi en anatomie de poumons, du souffle et de la respiration!
je sors .
Phil, tapez Maurice de Guérin Le Centaure, vous aboutirez, les voies du Seigneur étant impénétrables à http wwww bm.lisieux, ou vous pourrez lire toute la modeste production de Guérin.Certains rappochent ses poèmes en prose de Chénier. J’y verrais plutot une sorte de Ballanche paien et tout aussi pessimiste que l’autre. Ballanche qui fut très lu , et qui ne s’interdisait pas la mythologie en prose poétique, meme s’il faut se forcer pour voir aujourd’hui dans son Antigone le portrait de « L’Orpheline du Temple » si bien marièe par Louis XVIII.
Il y a parfois dans cette rhapsodie guérinienne un dynamisme romantique qui surprend, vite tempéré cependant par la dimension soffreteuse du cher Maurice, elle ussi d’époque. Mais dans tous les cas, c’est mieux que Rabbe, et c’est à lire. Meme si ce n’est pas Bauchau.
Bien à vous.
MCourt
Les gars d’Yssingeaux, je les repère tout de suite à leur futal en velours qui est informe.
« Tu veux que je te raconte des histoires de pédés à longueur de journée, JC ? »
Des histoires pour tous?
« Tu dois changer, Tavie »
Si Marc-Antoine avait osé lui parler sur ce ton, il aurait pris un taquet.
nouait autour du coude un ruban rose
L’enfance d’un Chef, John Brown.
Oui, pour tous les trous, ueda.
« C’est pourquoi je n’aime ni les mous ni les indécis. Sieg heil ! »
Alors vous lui mettez un ruban rose autour du cou, à Hollande, pour sa conférence présente ?
« Tu veux que je te raconte des histoires de pédés à longueur de journée, JC ? »
juste celles qui sont meilleures que les histoires de pandas, de pendus, et de pandemonium des dupont et pondu
« … il aurait pris un taquet. »
C’est un peu ce qui est arrivé…
Vaut-il mieux un mou qui cherche à durcir, ou un dur qui s’amollit?
(Histoire pour tous exigée)
« juste celles qui sont meilleures que les histoires de pandas, de pendus, et de pandemonium des dupont et pondu »
C’est de l’humour juif, I.ri ?
« un mou qui cherche à durcir »
aérobic ou viagra ?
Toujours aussi fumeux, court.
Essayez d’écrire une contribution sans donner un nom en pâture aux ignorants. Vous auriez vite une réputation dans le « milieu ». Est-ce que vous portez des hauts talons ?
« … un dur qui s’amollit »
Biscuit à la cuillère ?
« Sieg heil! »
Signe de joyeuse surprise, dans le couple franco-allemand.
Je vous imagine bien avec des talons aiguilles, avançant à petits pas sur le chemin de la vie.
« Je vous imagine bien avec des talons aiguilles »
C’est un coming out, Philippe Régniez !?
Un biscuit à la cuillère, le Fifi ?
« Tu veux que je te raconte des histoires de pédés à longueur de journée, JC ? »
c’est vrai cque dit renfield..raz l’fion d’l’ancien testamemt
Un brin de musique :
« C’est pourquoi je n’aime ni les mous ni les indécis. Sieg heil ! »
mis en scène par une maitresse femme toutencuir qui te claque les fesses..ça c’est du à pas cher qui peut rapporter gros jean marron..t’as l’sens du commerce quand tu veux
alors ça, la lune cela fait longtemps que je la regarde, faut dire que c’est spectacle offrant bien plus de variations que d’autres attractions-désastre
« faut dire que c’est spectacle offrant bien plus de variations que d’autres attractions-désastre »
Bon, Mémé, faut dire quoi ? ou c’est seulement un phrase à la manière de Wagner ?
rien, renato, rien……
Vaut-il mieux un mou qui cherche à durcir, ou un dur qui s’amollit?
(Histoire pour tous exigée) (rédigé par u.)
Je choisis de traiter l’option 1 car Josette le veut ainsi. Mon histoire sera tous publics et en audiodescription.
Ezra Pound, Women Before A Shop
The gewgaws of false amber and false turquoise attract them.
‘Like to like nature’: these agglutinate yellows!
un titre qui éclairera versubtil
la splendeur divine Elena Cassin
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1973_num_28_1_293330_t1_0068_0000_4
Ce que JB n’aime pas au fond chez Jaccottet c’est qu’il dise tout haut ce que les autres écrivains, qui se drapent dans leur orgueil désuet de figure de l’écrivain, ne veulent pas avouer, à savoir que la littérature est profondément en crise et que plus aucun écrivain n’est sûr d’être conforme à cette image désuète, presque déplacée aujourd’hui, qui voudrait voir en lui une sorte de mage au-dessus des foules.
Ce qui fait justement la grandeur de Jaccottet, c’est qu’il prend la juste mesure de cette crise et ne se drape pas faussement ni dans la figure du mage ni, a contrario (ce qui pourrait être aussi une forme d’orgueil) dans l’image de l’écrivain trop modeste pour être sincère.
Non, il adopte avec un grand courage, il me semble, une posture très originale, qui est une juste prise en compte des affres de sa vie d’écrivain et de poète, pour en dire aujourd’hui ce qu’il en est de la crise de la littérature depuis l’image baudelairienne du marginal dans la figure du saltimbanque. C’est en réalité une longue histoire et Jaccottet en est une figure très attachante et de proue par sa grande probité d’écrivain qui essaie de ne pas se la raconter, par ses multiples attractions, par ses multiples facettes de la création telle qu’elle s’offre au hasard de ses passions. Au-delà tu témoignage sincère qui est le sien, il y a là une sorte de modèle pour un renouvellement de la littérature dans la mesure où il est bien nécessaire de prendre en compte les éléments de la crise pour explorer une porte de sortie, s’il en existe une. Ce qui tout sauf évident.
JB veut des certitudes et des figures reconnues, il n’aime pas le flou. Jaccottet lui offre tout le contraire parce qu’il est arrivé beaucoup plus loin que JB dans le travail de la nuit et de la maturité spirituelle. Il est une figure de notre temps. JB, lui, n’est qu’une figure du passé, désuète.
et pour comprendre mauvaise langue et l’éclairer ,une page aujourd’hui dans le parisien sur
Vive la tchatche des cités
Parler comme un jeune de banlieue, c’est branché. Un guide qui sort aujourd’hui décode les expressions dénichées dans les quartiers et leur origine. Surprenant.
le mauel est de Vincent montgaillard ed first
voici l’image avec le basic
http://www.leparisien.fr/images/2013/05/16/2807331_act2_545x341.JPG
commencement de réponse à une question posée sur les concepteurs de pub
l’article sur la tchatche rapporte qu’une grande agence de pub a contacté l’écrivain du 9-3 Rachid Santaki
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