Pinault, artiste du marché
Etrange, cette impression que l’on retire de la lecture d’un livre dont on a goûté l’esprit, la manière, le ton, le contenu mais pas le personnage principal. Plus étrange encore lorsque l’auteur en fait à la fois le héros et l’antihéros. Dans le territoire de la fiction, cela n’a rien d’extraordinaire, c’est même monnaie courante tant cette ambivalence constitue l’un des charmes du genre. Mais dans celui du document, il en va tout autrement. Ce qui peut apparaître comme un paradoxe n’est-il pas dans certains cas exigé par la complexité du personnage ?
Vous connaissez François Pinault (1936) ? C’est l’autre de Bernard Arnault. On les confond régulièrement, du moins lorsqu’on n’est pas de leur monde. Les deux magnats également milliardaires, à la tête de multiples entreprises, animaux à sang froid, implacables dans les affaires, épris d’art. Quant au reste, qui est l’essentiel, à savoir leur personnalité, rien à voir. Dans les pages « Portraits », on les apparie souvent en raison d’une sorte de rivalité que les gazettes se plaisent à faire mousser mais elle est aussi factice et improbable que l’actuel accrochage Basquiat/Schiele sur les cimaises de la Fondation Louis Vuitton. José Alvarez, éditeur, romancier, essayiste et surtout excellent connaisseur de l’intérieur du milieu de l’art contemporain, a consacré une enquête à François Pinault, artiste contemporain (326 pages, 23 euros, Albin Michel), portrait plutôt que biographie, choix qui donne les coudées plus franches et autorise davantage de digressions, de subjectivité, de libertés. Ce dont l’auteur ne se prive pas et c’est heureux car, au-delà de ce que le titre annonce avec un parti pris prometteur, cela nous vaut un tableau saisissant de ce tout petit monde si incestueux au sein duquel un argent fou circule. Pour le coup, un vrai pognon de dingue !
Son goût, lui qui se dit réfractaire à toute tyrannie du goût ? Au départ, les Nabis et l’école de Pont-Aven, Bretagne oblige. Mais le choc d’un Mondrian en 1990, vu donc acheté (un collectionneur a besoin de posséder pour apprécier), lui fera franchir le pas vers l’art moderne. Ce n’est pas une collection mais un portefeuille boursier. A ceci près que les tableaux, contrairement aux titres, actions et participations, peuvent s’accrocher aux murs et permettre de jeter de la poudre aux yeux aux gogos qui en redemandent. Cela ne porte pas jugement sur l’art en question mais sur ceux qui l’instrumentalisent à des fins exclusivement financières.
François Pinault passe pour l’archétype du grand collectionneur d’art de son temps, voire le plus grand en France, ce qui va de soi car on les compte sur les doigts d’une main, mais aussi dans le monde. Or, il n’y a pas en démordre et ce livre y engage plus encore : cette image est une pure illusion, fabriquée avec la complaisance d’un milieu qui en tire profit, qu’il s’agisse des experts, des marchands, des conservateurs de musées, des commissaires d’exposition ou des critiques d’art dont les magazines vivent de la publicité des galeries, des commissaires-priseurs et de l’univers du luxe en général.
Qu’est-ce que ce collectionneur modèle dont nul, à commencer par ses collaborateurs, n’est en mesure de préciser ce qu’il possède, de dresser un inventaire ou, rêvons un peu, un catalogue raisonné de la collection ? Personne ne s’y risque pour la bonne raison que sa collection se confond avec sa maison de vente aux enchères (depuis 1998), rien moins que Christie’s, l’une des plus importantes au monde, ce qui lui permet de maîtriser le marché, la côte des artistes, le positionnement des œuvres, le marketing de l’art. Ce que le prétendu mécène expose dans ses « Fondations » vénitiennes et autres se retrouve souvent peu après dans des ventes chez Christie’s sans quel nul ne s’aventure à dire ce qui appartient à l’un ou l’autre Pinault. A se demander si la notion même de conflit d’intérêts a encore du sens pour ce spécialiste du mélange des genres. Ce cynique dévoiement de l’idée de collection est un bon reflet de la vulgarité de l’époque. Au vrai, le-plus-grand-des-collectionneurs devrait être l’antimodèle des collectionneurs.
Nous voilà loin, si loin, des vrais collectionneurs, ceux qui gravitaient autour de Paul Durand-Ruel à la fin du XIXème ou de Daniel-Henri Kahnweiler au début du suivant ; bien sûr, il y avait aussi et déjà des spéculateurs parmi eux, ce serait naïf de l’ignorer, mais vite éclipsés de l’histoire de l’art par des amateurs qui consacraient leur temps et leurs moyens à la passion exclusive de l’art et des artistes qui leur étaient contemporains. Eux n’étaient pas guidés par « l’optimisation des profits ». Le mot-valise « specullector » a été créé par le journaliste Jean-Gabriel Fredet pour François Pinault. Il faut vraiment être son ami pour dire comme Alain Minc que ce qui distingue en lui l’homme d’affaires opportuniste du collectionneur opportuniste, c’est l’affect, l’esthétique, le surcroit d’émotion.
On sait la saga de l’insolite breton (fait « Breton de l’année » en 2006 par Armor magazine) née dans la ferme de son enfance à la Cour Heuzé, au village de Trévérien ; on connait le parcours de l’ancien enfant de chœur qui a conservé un rapport paysan à la mort, du fournisseur de bois pour les scieries à la constitution de la holding Artémis(Fnac, Le Point etc) et du groupe Kering (anciennement Pinault-Printemps-Redoute, qui comprend dans le luxe Gucci, Saint-Laurent), après avoir édifié sa fortune en reprenant pour un franc symbolique nombre d’entreprises du secteur en dépôt de bilan et en profitant de montages pour échapper à l’impôt sur le revenu et à l’ISF. Une ascension jalonnée d’innombrables plaintes, procès, redressements, comme si l’homme en question était toujours limite dans ses pratiques.
José Alvarez hésite à le juger car sitôt dénonce-t-il son cynisme qu’il le dit tout aussi vulnérable. Impérieux mais humble, ainsi le voit-il, jamais l’un sans l’autre. Après lui avoir décoché une flèche, il révèle la commande qu’il a passée à un ébéniste d’un cercueil en bois d’if, aussi dépouillé à l’extrême que ses toiles, sculptures, installations préférées sont a minima. N’empêche, l’auteur a beau faire et il le fait avec talent, humour, conviction et nombre d’informations inconnues hors du sérail, on a du mal à imaginer l’humaniste derrière le spéculateur. On peut d’ailleurs voir comme un rappel de son inconscient le fait qu’il jeté son dévolu sur la Bourse de Commerce à Paris pour y déployer bientôt une partie des œuvres de la Fondation Pinault, ou plutôt de la Pinault Collection (une société commerciale, ce qui est moins chic car d’apparence moins philanthropique) : l’endroit, alors dévolu au marché à terme des matières premières, fut au milieu des années 70 le théâtre d’un gigantesque scandale financier qui provoqua sa fermeture définitive, ce qu’il ne peut ignorer puisque lui-même y réalisa une plus-value de 10 millions de francs pour une mise initiale de 300 000 francs en spéculant sur le sucre.
Enfin, lors du vernissage au début de l’année prochaine, on en saura alors un peu plus sur « sa collection » (quelques 3000 oeuvres croit-on savoir) dont l’auteur regrette que certains artistes y soient surreprésentés (notamment des business men à son image, Jeff Koons dont les jardins jouxtant le Petit Palais à Paris vont finalement devoir accueillir le « Bouquet de tulipes », Damien Hirst, Murakami) ou surévalués (Adel Abdessemed dont certaines sculptures reculent les limites de l’indignité- ici ou là). Du flair ? Pas toujours sinon il n’aurait pas revendu ses Warhol au début du siècle, ni ses Rauschenberg, et il l’aurait utilisé pour découvrir et révéler des jeunes talents au lieu d’enrichir des valeurs sûres. Quant à son discours critique sur l’art, voire juste sa vision de l’art, elle est inexistante : il suffit de lire ses interviews sur le sujet pour s’en convaincre : même pas superficiel, juste creux, inexistant. S’agissant du marché de l’art, cet incontestable artiste du marché est le plus souvent loquace sur le marché et muet sur l’art. On dira qu’il n’est pas le seul.
Pinault est l’ambiguïté faite homme sans cesse rongé par le manque comme tout collectionneur. Mais si d’un côté l’auteur le magnifie en lui donnant du « condotierre », du « corsaire », du « Laurent de Médicis », du « plus grand collectionneur français depuis Louis XIV », de l’autre il nous le dépeint déterminé à mort, perfectionniste, solitaire, sombre, sourd aux conseils, irascible, impitoyable, demeuré un enfant surpuissant et orgueilleux, capable de lâcher un ami si cela sert ses intérêts ou un artiste s’il peut tirer profit de l’opération. L’auteur avoue même que cette « autre morale de l’art » dominée par l’argent et le profit lui inspire « un certain dégoût ». Tout est si dense et concentré en son (anti)héros que lorsque celui-ci se regarde dans une glace, « il semble contempler son squelette ». Il ne suffit pas d’avoir un ego surdimensionné pour être un personnage shakespearien. Il se vit en artiste ? Soit et le titre du livre de José Alvarez le dit bien. Mais un artiste minimaliste, austère, dépouillé, au risque du paradoxe avec sa nature violente et le maximalisme de son empire. Un minimaliste qui tiendrait un discours minimal sur l’art qu’il admire et donne à voir.
Un jour, venu regarder un ensemble cohérent de seize tableaux que lui présentait l’artiste franco-polonais Roman Opalka dans la plus grande galerie d’art du monde (et la plus inaccessible puisqu’il s’agit de la zone de transit des Ports francs de Genève), il manifesta clairement son enthousiasme pour la série : « J’achète ! ». Sauf que qu’il restera sourd aux appels, ne donnera plus signe de vie et reniera la parole donnée, cas d’humiliation d’un artiste que l’auteur raconte entre autres exemples d’indélicatesse. François Pinault, dont le discours de collectionneur se réduit à répéter qu’il a une lecture humaniste de l’art et que cette élévation spirituelle lui est indispensable, aura plutôt besoin de qualités humaines s’il veut, comme on le lui prête, laisser l’image d’un homme passionné par les artistes de son temps.
(« Jeff Koons, Francois Pinault et un troisième personnage non identifié au vernissage de ‘Elogio del Dubbio’ à la Punta della Dogana le 9 avril 2011 à Venise, photo Barbara Zanon ; « Bertrand-Lavier-Gabriel-Gaveau-Cattelan-Untitled-YPM-Portrait-de-Giacometti » JC-VINAJ-©-GFM ; « Ilium (One Morning Ten Years Later) [Part I]. © Cy Twombly Foundation, oeuvre de Cy Twombly qui est d’après José Alvarez « le parfait portrait » de François Pinault ; « Head of Demon » de Damien Hirst, exposé au Palazzo Grassi pour » Treasures From The Wreck Of The Unbelievable » à Venise en mai 2017, photo D.R. ; Paul McCarthy: <EM>Mechanical Pig</EM>, 2005 Silicone, platinum ; « Him » sculpture en cire et résine de polyester de Maurizio Cattelan photo D.R.)
1 512 Réponses pour Pinault, artiste du marché
christiane, c’est presque banal,ces mésaventures
L’employée d’une galerie d’art italienne a jeté par mégarde des pièces d’art contemporain destinées à enrichir une exposition sur les menaces qui pèsent sur notre écosystème.
https://next.liberation.fr/arts/2014/02/21/une-femme-de-menage-confond-une-oeuvre-avec-des-dechets-et-la-jette-a-la-poubelle_982019
Il y a des gens au visage rayonnant mais quand on voit celui de Bannier ça fout les boules.
Pour Pat. V.
Jusqu’où peuvent-ils aller ?
https://perezartsplastiques.com/2015/11/02/linstallation-dans-lart-contemporain/
Dans certains salons, il y a eu des crachats sur les peintures impressionnistes que l’on taxaient « d’art contemporain » ou plus tard « art dégénéré »
Que n’a-t-on entendu sur Duchamp ou Yves Klein ?
a christiane
les déchets dans l’art
https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/marques-engagees/des-dechets-electroniques-recycles-en-oeuvres-dart/
Les détritus dans l’Art ne sont donc pas le fruit du hasard mais plutôt d’une longue évolution de l’histoire artistique et sociale. Mais cette évolution n’explique que la possible apparition des déchets dans l’Art et non pas la raison de leur utilisation au 20ème siècle.
Expliquer l’emploi des déchets par la seule réaction, ou provocation, contre la société de consommation est un peu bref. Premièrement, anachronisme évident, les déchets furent employés bien avant que n’apparaisse le concept de « société de consommation », deuxièmement, d’autres raisons ont incité les artistes de cette seconde moitié du 20ème siècle à employer des déchets : inspiration à la vue d’un objet jeté, goût des matières nouvelles, décontextualisation/recontextualisation d’objets de série, etc.
01, Eva Hesse, Right After :
Banier fait partie de ces gens qui sans le cheveu sont gris et quelconque.
Il aura quand même réussi à montrer par ses photos que Vanessa Paradis est belle et bien presque laide. Vanessa Paradis est un bien étrange personnage, un type, mais elle n’est que ça, n’a jamais été que ça et ne sera que ça. Presque laide, mauvaise chanteuse et mauvaise actrice. Et c’est pourtant elle que Chanel a choisi un moment comme égérie parce que correctement fardée ses traits épais et sa vulgarité captivent l’attention.
Paradis est une sorte de miracle improbable et continuel.
02, l’origine du processus qui produira Right After : Hatta Koshū, Drying Fishing Nets :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/04/hatta-koshu-drying-fishing-nets.html
Bel et bien
carcasses de voiture en oeuvre d’art
Pour son projet, il utilise des outils digitaux, ce qui peut surprendre de la part d’un artiste aborigène vivant dans une région très reculée. Il photographie ces voitures en pleine nuit, en les illuminant à l’aide de photophores. Il les immortalise alors avec un temps d’exposition de 30 secondes afin de capturer toute la lumière possible, et de donner un effet fantomatique, mais coloré à la fois.
https://www.lecourrieraustralien.com/des-carcasses-de-voiture-transformees-en-oeuvres-dart/
Vanessa Paradis a une très forte présence. Elle arrive à tout donner quand elle chante ou joue la comédie. Malheureusement, au cinéma, elle n’a joué que dans des navets gluants. C’est dommage de lui voir gâcher son talent comme ça. Elle devrait aller jouer avec les frères Dardenne, comme Marion Cotillard l’a fait. Un beau rôle tragique et dramatique, quelque chose qui enfin resterait dans les annales.
Le nom-même de Paradis, assez ridicule dans l’absolu, a largement contribué à ce miracle.
Le prénom Vanessa étant quant à lui particulièrement vulgaire.
Ces caractéristiques semblent se transmettre à la génération suivante, sa fille ayant reçu le catastrophique prénom de « Lily-Rose » (on ne rit pas) auquel je préfère mettre des guillemets, contenant la même redoutable consonance que dans Lilith.
Cette dernière semble encore plus vulgaire que sa mère. Elle dégage tant de vulgarité et d’insignifiance que c’en est presque un raffinement pervers.
Anna Fort, sur la trace de Gottfried Benn nous pourrions imaginer les cris d’orfraie des amateurs du dorien lorsqu’apparut le ionien…
Paradis, c’est même son vrai nom, je crois. Il n’en demeure pas moins qu’elle est le summum du kitsch, une vulgarité effective à toute épreuve. Il suffirait d’un rien pour qu’elle se transcende, par exemple qu’elle fasse comme Marion Cotillard aux obsèques de Johnny, qu’elle nous lise un extrait d’une épître de saint Paul. Ce serait le jour et la nuit.
Rebecca Horn, White Body Fan :
Marcel Duchamp et Bronia Perlmutter :
Oui, Et Alli,
comme les contenus de poubelle des Halles d’Arman en 1961 exposée sous verre, au Centre Pompidou !
https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cej6r46/rxAG859
Robert Rauschenberg, Riding Bikes :
Theaster Gates – My Labor Is My Protest :
Et maintenant, apéritif…
Le Désert des Tartares : première édition 1940 deuxième 1945. D’ailleurs, aujourd’hui c’est l’anniversaire de Buzzati.
Oui Paradis à une présence mais personnellement elle m’est désagréable.
On ne dirait pas une personne mais une espèce d’entité biologique bizarre. C’est toujours comme ça que je l’ai ressentie.
Sa peau à nuance jaunâtre n’arrange rien, bien entendu.
@Et Alii dit: 16 octobre 2018 à 17 h 51 min
Oui, mais c’est intéressant car non-reconnu comme de l’art par les gens qui ont confondu ce qui est exposé avec des déchets.
C’est aussi le regard du promeneur des villes qui parfois capte dans un coin oublié un peu de poésie.
Vous commencez à me les brouter sévère avec votre Cotillard, Delaporte. Elle n’a pas grand chose en elle. Rien à voir avec ces grandes actrices des années 70.
Avez-vous vu Anouk Aimée dans Un homme et une femme I ? Cotillard peut aller se rhabiller à côté.
Et Alii à 18 h 08 min et Christiane, l’utilisation de matériaux de récupération ne relève pas toujours du procédé ; elle appelle donc des réactions nuancées, selon les cas (quelle démarche n’a jamais été détournée par des épigones ?)
http://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=5516
Des Déchets pour mémoire L’utilisation des matériaux de récupération par les nouveaux réalistes (1955-1975) a d’abord été une thèse, rédigée sous la direction de Laurence Bertrand Dorléac (que vous mentionniez il y a deux jours).
Soleil vert à 17 h 41 min
Mince alors… Je dois à Paasilinna des heures d’évasion et de divertissement ni abêtissant ni déshonorant. Je ne me rappelle plus du fameux Lièvre (j’ai pourtant commencé par là, comme tout le monde), mais je me souviens avec gratitude du Meunier hurlant, du Fils du dieu de l’orage (très drôle), de La douce empoisonneuse, Petits suicides entre amis et du Bestial Serviteur du pasteur Huuskonen, le dernier que j’aie lu de lui.
« Avez-vous vu Anouk Aimée dans Un homme et une femme I ? Cotillard peut aller se rhabiller à côté. »
Anouk Aimée a joué dans des daubes comme le film que vous citez, mon pauvre D, et qui est une chose assez ridicule. D’ailleurs, plus personne ne le repasse. Au moins, Cotillard a joué dans un film des frères Dardenne, c’est déjà ça. Et elle a préfacé le livre d’un sage indien, qui sort chez Belfond. C’est une lettrée, et une incomparable écologiste. Et puis c’est sûr, elle ne va pas voter pour Marine Le Pen ! Voilà ce qui vous dérange, mon cher D ! Je vous plains.
En 2016, Cotillard a joué dans Juste la fin du monde de Xavier Dolan le rôle de Catherine. Cela aussi, ça devrait rester dans les annales.
@Christiane,
Faire des « tas » en art est devenu d’un académisme les plus ennuyeux, la critique d’art Nicole Esterolle LES COLLECTIONNE, je crois pouvoir dire sans trop me tromper qu’elle en a déjà recensés plus de 200!
et cela dans toutes les matières et objets imaginables. On peut aisément les trouver sur son compte facebook.
PA, au moins pourriez-vous enlever SVP la dernière image artistique de votre billet -, tomber tous les jours dessus me provoque comme une sorte
Anouk Aimée, je la préférais dans les films de Fellini. Marion Cotillard arrive, pour mener sa carrière, dans un monde où le cinéma de qualité est mort. Il n’est plus possible aujourd’hui de jouer dans un film intéressant. malgré ce handicap, elle culmine, par sa beauté intrinsèque, son génie, son talent incommensurable. Et quand elle lit une épître de saint Paul aux obsèques de Johnny, elle est tout simplement admirable.
Chaloux à 10 h 31 et 10h 45
C’est donc cela, ces raisins théoriques sont trop verts.
Mais alors, petit cachottier, de quelle abstinence véritablement admirable, de quelle extraordinaire réticence avez-vous donc fait preuve pour ne pas avoir laissé paraître une seule fois la moindre conscience des enjeux théoriques à propos des sujets abordés, notamment littéraires. Et quand vous taxiez Wgg d’ignorance en la matière, c’était dans le feu de la polémique, pas du tout parce que vous n’aviez pas perçu la pertinence de ses références.
Alors là, vraiment, chapeau ! Réussir à dissimuler aussi longtemps vos éblouissantes capacités à la problématisation, sans jamais vous trahir…
Même quand le rôle est nul, Marion Cotillard arrive à sortir d’elle-même l’essence du personnage, et en développer la forme continûment. C’est prodigieux, miraculeux. Même un mauvais film est sauvé, grâce à elle.
Maîtres et élèves dans l’atelier :
Rodin, Bourdelle, Giacometti, Richier…
Exposition du 3 octobre 2018 au 3 février 2019 musée bourdelle transmission transgression avec philomag
La prise des Beaux-arts par un ami de M. Pinault…?
Une nouvelle élection à la section peinture de l’Académie des Beaux-Arts aura lieu le 25 avril. Le candidat le plus en vue est Fabrice Hyber, artiste hyper conceptuel aligné sur le modèle « Jeef Koons » d’artiste entrepreneur-installateur, en moins kitsch et plus intello. C’est est un des purs produits de l’élevage du Ministère de la Culture qui en a fait un Lauréat du Lion d’Or en 1997. Choyé, entretenu, bénéficiaire de toutes commandes et avantages, il a pu se passer du marché jusqu’à ce que François Pinault lui achète quelques œuvres, tout comme il l’a fait aussi pour Bustamante, autre conceptuel pupille de l’État, élu académicien l’année dernière au siège de Zao Wo Ki !
Hyber et son plus gros savon du monde (22 tonnes) à la Biennale d’Art contemporain de Lyon
Quand François Pinault s’occupe des très rares artistes français admis dans sa collection, il songe d’abord à mettre à contribution les Institutions, les fait prendre en charge par FRACS, Ministère, et maintenant l’Académie…
Ce n’est pas comme cela que s’y est pris son homologue anglais Charles Saatchy. qui a défendu et imposé mondialement, de façon fracassante les « Youg British Artists » en les collectionnant d’abord, puis en leur offrant une tournée internationale avec l’exposition « Sensation » qui s’acheva en 1997, à New York au Brooklyn Museum, et fit un scandale suivi de fermetures, pétitions, procès et obligation de mettre un policier armé pour préserver une œuvre particulièrement sulfureuse : « The holly Virgin Mary » entourée de bouses de vaches de Chris Ofili. Le scandale fit la cote, le Royaume Uni entra triomphalement sur le marché international de l’AC en 1997. Ce que la France n’a toujours pas réussi à faire en 2018…
Le milieu de l’art anglais a témoigné sa reconnaissance à Charles Saatchy, en attribuant aux « YBA » plusieurs fois le prix Turner (organisé par la Tate Britain, ouvert à toutes expressions y compris la peinture). La Royal Académie attribua aussi quelques sièges à ces artistes de la déconstruction, choc et scandale. L’Angleterre n’a pas d’art officiel et demeure attachée à la concurrence naturelle de divers courants artistiques. La création n’est pas dirigée comme en France, par des fonctionnaires répondant à l’excellent nom « d’inspecteurs de la création ». Ainsi Charles Saatchy en soutenant avec ses deniers les « Young British Artists » dit, sans honte, avoir ainsi manifesté sa reconnaissance et amour à l’Angleterre qui a accueilli sa famille fuyant l’Irak en 1947. Sa contribution a été reconnue et appréciée.
En France ni le Ministère de la culture ni aucun collectionneur n’ont défendu la création française, en tant que telle, au-delà des frontières. Il n’y a donc pas d’artistes français bien cotés sur le haut marché.
Pour l’heure, il s’agit de placer les collectionnés de François Pinault et les pupilles de l’Etat dans le « show case » que représente l’Académie. On appelle cela le « cross marketing ». Bustamante et Hyber, section peinture, verront rejaillir sur eux, grands conceptuels-déconstructeurs, l’aura du Grand’ art. A l’inverse la peinture s’en trouvera dépréciée… un peu comme quand Bustamante met un camion dans une église, il déclasse l’église et la convertit en garage.
La campagne fait donc rage, le grand argument semble-t-il est que l’Académie a besoin de « stars » officielles afin que leur célébrité, retombe généreusement sur les académiciens inconnus, grâce au fameux « principe de ruissellement » – un mythe qui a la cote !
Etant donné les intérêts en jeu : d’un côté la détermination des partis de l’Etat et de l’Argent à instrumentaliser cette institution prestigieuse, de l’autre le parti d’une Académie dont les valeurs ne sont pas celles de la finance mais de l’Art. Il vaudrait mieux créer une section « Art conceptuel » avec deux ou trois fauteuils pour que ce courant soit représenté, mais en aucune façon confondu avec la sculpture, la peinture et la gravure – où le sens ne s’exprime pas sans la forme crée et accomplie – c’est-à-dire l’exact contraire du conceptualisme.
L’Académie des Beaux-Arts est en France, la dernière Grande Institution dans le monde des arts, avec un prestige international, à ne dépendre ni de l’Etat ni de l’Argent, à être encore gouvernée par les artistes eux-mêmes, à témoigner de l’existence de la diversité de courants, à défendre la liberté artistique et l’indépendance du créateur. Si elle manquait à sa mission, il n’y aurait plus de contrepouvoir dans ce domaine, dans ce pays.
L’Académie des Beaux-Arts sera-t-elle le 25 Avril victime du fameux syndrome de Stockholm ? à suivre…
Source blog de Nicole Esterolle.http://www.schtroumpf-emergent.com/blog/
J’apprends la mort de cet écrivain venu du froid qui savait nous réchauffer durant l’hiver, nous faire rire, participer à notre vie bonne. Je salue sa famille au nom de la rdl.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Arto_Paasilinna
D . dit: 16 octobre 2018 à 17 h 49 min
Soleil vert dit: 16 octobre 2018 à 17 h 41 min
Décès d’Arto Paasilinna, auteur du Lièvre de Vatanen
–
Jamais entendu parler…
A découvrir d’urgence alors:
BONHEURS D’EXPRESSION
Tout le monde a entendu parler des Fables de La Fontaine. Beaucoup en connaissent beaucoup. On ne les lira jamais trop. En Pléiade, les œuvres de La Fontaine sont en deux tomes.Tome 1 : Fables et Contes. Tome 2 : Oeuvres diverses. Les gens qui ont lu ces œuvres diverses sont peu nombreux. Ce volume offre un avantage appréciable : il est annoté par l’admirable Pierre Clarac, longtemps président du jury de l’agrégation de lettres classiques.
Je recopie, sans copié-collé possible, cette note de Pierre Clarac :
« Avant d’écrire le premier « Adonis », La Fontaine s’était préparé au style héroïque en lisant bien des poèmes anciens et modenres, et en lisant la plume à la main, selon le conseil que lui avaient donné ses maîtres de rhétorique. Il s’était ainsi constitué un « fonds » d’expressions et de tournures heureuses. »
Quels sont les mots de La Fontaine, dans l’ Avertissement, qui précède « Adonis » ? « Le fonds
que j’en avais fait (…) s’est presque entièrement consumé dans l’embellissement de ce poème… »
Or, je tombe sur ceci : « L’éveil à la littérature commence avec la révélation de l’état de
grâce qu’est le bonheur d’expression » (Marc Fumaroli). En passant, je pense que ce très grand lettré et remarquable esprit est un des plus estimables académiciens français actuels. Je crois me souvenir que notre confrère Savonarole a déjà exprimé ici un jugement fort proche sur Fumaroli.
Un ami avocat que je rencontre au café chaque dimanche matin vers neuf neuf heures, me trouve généralement avec un Pléiade et un cahier d’écolier. Quand il arrive après moi, je range mon cahier et mon livre et nous devisons une bonne heure. Dimanche dernier, il m’a posé pour la première fois depuis des années , la question suivante : « Tu notes quoi? » Je lui ai répondu : Depuis cinquante ans, je prends des notes en lisant mes auteurs français dans des cahiers d’écolier. Je relève certes, quelques citations. Mais l’essentiel de mes notes est constitué par les bonheurs d’expression des maîtres du français La Fontaine ne disait pas « Rabelais », il disait « Maître François ». Idem pour Marot (« Maître Clément ») et Voiture (« Maître Vincent »). Il ne craignait pas de se former par la lecture de maîtres de langue. Moi qui ne suis rien, qui ne suis arrivé à rien, qui suis demeuré le plus obscur qui soit, je lis comme La Fontaine lisait, la plume à la main, et je savoure et note les
bonheurs d’expression.
Un oeil sur le Moyen-Orient
Longtemps étouffées par le paradigme Est-Ouest, les conversations reprennent aussi entre les pays asiatiques. L’Ullens Contemporary Art Center à Pékin a programmé en 2012 l’exposition « Indian Highway », tandis que son fondateur, Guy Ullens, a acquis sur Art Dubaï pour un million de dollars (775…
https://www.lemonde.fr/culture/article/2013/03/22/dubai-nouvel-eldorado-des-collectionneurs_1852767_3246.html
X, je vous ai suffisamment répondu. Je ne vous dois pas d’explication supplémentaire. Occupez-vous plutôt de vos propres raisins qui ne m’ont pas l’air de se porter très bien. Cela dit, en France surtout, où semble compter plus qu’autre chose l’enchevêtrement des théories, bien plus que la qualité de la littérature elle-même, -si l’on parle littérature, et pour ne rien dire de l’usage qu’on fait de cet enchevêtrement et qui est le but de la chose-, un lecteur, ou même un écrivain, qui voudrait savoir où on entend le mener -vers quel genre d’aba.t.toir littéraire, en quelque sorte- aurait tout intérêt à se poser certaines questions. Il est bien évident qu’elles ne relèvent en aucun cas d’une discussion ici, mais de choix qui n’ont pas à y être exprimés.
collectionneurs chinois
Ils ont pour caractéristiques communes : 1° Avoir entre 20 et 30 ans. 2° Être issus de familles riches en 2è ou 3è génération de magnats de l’immobilier, de la finance, de l’industrie pharmaceutique ou de l’entreprise. 3° Avoir une vision globale du monde : ils ont étudié à l’étranger et sont influencés par la culture occidentale, ce qui les rend plus ouvert à l’art contemporain international que la génération précédente. Le marché de l’art local a rapidement évolué au cours des dernières décennies, mais cette très jeune génération franchit une étape en élargissant l’idée de collection, en créant des musées privés pour marquer leur influence, ou en s’impliquant dans l’évolution de l’écosystème de l’art en Chine.
http://www.observatoire-art-contemporain.com/revue_decryptage/signe_a_capter.php?id=20120634
Un dernier pour la soirée, Pier Paolo Calzolari :
En annonçant récemment par un simple message sur Instagram avoir déboursé le record de 110,5 millions de dollars pour un tableau de Jean-Michel Basquiat, le milliardaire japonais Yusaku Maezawa s’est posé en mécène du XXIe siècle.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-culture/le-milliardaire-maezawa-nouveau-mecene-japonais-de-l-art-contemporain-10-06-2017-7036620.php
Delaporte, comment peux-tu comparer le charme acidulé d’Anouk Aimée à l’insipidité intrinsèque de Marion Cotillard ?
https://www.youtube.com/watch?v=urz8h5bG5Mk
Chaloux dit: 16 octobre 2018 à 19 h 54 min
chaloux, mon loulou, si vous avez une once d’esprit critique, et une lichette de lucidité sur vous-même, commencez donc par relire tous vos commentaires, et vous verrez que tout comme moi, vous n’échangerez l’ensemble de vos écrits contre la moitié d’une phrase écrite par x.
sérieux on croit rêver !
quand vous dites pour moi que c’est du niveau de première année de prépa vous avez sans doute raison et je n’imagine pas valoir bien plus.
mais vous chaloux ! relisez-vous donc ! ayez au moins la lucidité d’admettre que ce vous écriviez ne vaut pas un clou !!!
C’est là que l’architecte Tadao Ando a édifié un hôtel-musée, nommé Benesse House, rassemblant les œuvres de certains des plus grands artistes contemporains au monde, les Jasper Johns, Richard Long, Andy Warhol, Iannis Kounellis, César, Richard Prince, Yoshihiro Suda, Frank Stella, David Hockney, Jackson Pollock..
à naoshima,avec comme les quatorze images noir et blanc de Hiroshi Sugimoto représentant une grève saisie à la tombée du jour, intitulées « Time exposed ».
https://www.nouvelobs.com/rue89/blogs-rue89/20101102.RUE3714/l-ile-de-naoshima-paradis-japonais-de-l-art-contemporain.html
« On ne dirait pas une personne mais une espèce d’entité biologique bizarre. C’est toujours comme ça que je l’ai ressentie. »
J’ai un peu le même sentiment : une éternelle gamine, une femme inaboutie…
La claque inaugurale
http://larepubliqueducinema.com/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-sans-oser-le-demander/
Au bout du compte, quel trip putain
moi aussi, ce que j’écris ne vaut pas un clou, mais au moins je m’amuse !!!! je rigole !!! parce que tout ça n’est pas sérieux !
mais vous chaloux ! vous en prendre à renato et à x… en plus de donner l’impression d’avoir un parapluie enfoncé dans le derrière, vous n’avez pas peur d’être ridicule, ce qui est contradictoire, vous comprenez ? en principe les types figés comme vous, fossilisés dans leur pensée monolithique, ils essaient de ne pas trop la ramener, ils se font discrets, mais vous chaloux ! vous êtes une espèce de fossile qui passe son temps à se la ramener ! comprenez au moins chaloux que ce n’est pas ce qu’on est en droit d’attendre d’un fossile !!!
non chaloux ? admettez que j’ai raison.
Chacun son créneau, Delaporte, Jeanne Moreau vaut bien Johnny !
https://www.youtube.com/watch?v=uNok773yirQ
Le Museo per la Memoria di Ustica (Musée pour la mémoire d’Ustica) est un lieu consacré à la tragédie d’Ustica qui a ouvert ses portes le 27 juin 2007 à Bologne, Italie, pour commémorer les victimes de ce probable attentat aérien qui a touché un avion de ligne Douglas DC-9, qui s’est abîmé en mer Tyrrhénienne, près de l’île d’Ustica (nord de la Sicile), le 27 juin 1980, lors d’un vol Bologne-Palerme (en italien, on parle de « strage d’Ustica », le « massacre d’Ustica »1,2).
Le plasticien Christian Boltanski, appelé par l’association, a produit conjointement une installation d’art contemporain autour de la reconstitution3,1
« Delaporte, comment peux-tu comparer le charme acidulé d’Anouk Aimée à l’insipidité intrinsèque de Marion Cotillard ? »
Jacuzzi ! Comment pouvez-vous parler de « charme acidulé », comme un bonbon pour lolita ? Ce sont deux femmes tellement différentes, de générations distinctes, avec une carrière dissemblable, hétérogène, mais qui se réunit dans, disons, leur charme de prétendu star. Je crois que ce n’est jamais la faute des acteurs et des actrices, s’ils jouent dans un mauvais film. C’est la faute des producteur, et des soi-disant réalisateurs. Marion Cotillard, cependant, n’est jamais « insipide », même « intrinsèquement ». Si elle n’avait pas été actrice, elle aurait été une sainte.
Manzoni (la vraie)
https://pbs.twimg.com/media/Cd1X0_XXEAAdTbQ.jpg:large
En dépit d’innombrables défauts, on ne peut guère me disputer la partielle paternité d’une œuvre pie : celle d’une lutte effrénée, sans merci et sans trêve, contre la surpopolation!
Hurkhurkhurk!
Te voilà revenu, Chaloxus. Ut vales ?
BONHEURS D’EXPRESSION
Bien dit, Patrice Charoulet !
Rien de plus à ajouter…
« une lutte effrénée, sans merci et sans trêve, contre la surpopolation ! »
Un combat perdu d’avance, Chaloux, même les nazis n’y sont pas arrivés…
Jazzi,tu n’as pas compris?
Hurkhurkhurk!
J’ai oublié de remercier la douce Lavande pour son lien vers l’interview de Sophie Calle. J’ai écouté avec attention cette émission passionnante. Raphael m’a bien fait rire avec sa chanson pourrie, mais heureusement, les Feu Chatterton ont relevé le niveau à la toute fin de l’interview.
Mais Lavande, même si je suis de loin celle qui en parle le plus, n’oubliez pas que la majorité des erdéliens sont propriétaires de matoux (enfin je pense).
et la machine a écrire par PERALTA
https://www.thisiscolossal.com/wp-content/uploads/2018/10/JohnPeralta_01-624×416@2x.jpg
The artist’s work will be included in a presentation by New York and Los Angeles-based gallery George Billis at the upcoming SOFA fair from November 1-4, 2018 at Chicago’s Navy Pier. Peralta also has a solo show at Billis’ New York location, which runs from December 11, 2018 to January 12, 2019. You can see more of Peralta’s work on his website and Instagram.
Le piano par John Cage :
L’Express.fr – 15 – 10 – 2018
La portnawak-thérapie
Vous ne le saviez peut-être pas, mais en caressant votre chat vous soignez votre ça, votre moi et votre surmoi. Pas moins!
Pas plus non plus. L’article ne dit pas si le résultat de la thérapie est le même en caressant une chatte. Ou le chat de la voisine, celui qui aime la bonne cuisine….
En fait, ‘C’nest qu’un p’tit bout d’la queue du chat qui vous électrise….’
going home
https://www.thebroad.org/art/roy-lichtenstein/iim-sorry
ten years after
https://www.youtube.com/watch?v=bW5M5xljdCI
collectionneur d’armes!
« J’aime collectionner, sans revendre. _J’ai très mal vécu la description qu’on a faite de moi_, dire que je suis un survivaliste. Certains m’ont tourné le dos. Ma vie est détruite. Le tir sportif, c’est juste pour me relaxer. Mais aujourd’hui, on est dans une société où on a peur des armes ». Le psychiatre qui l’a expertisé décrit un homme normal, sans aucun trouble.
Moniteur de tir dans un club
« Que ce soit du survivalisme ou de l’inconséquence, je m’en fous » s’emporte le substitut du procureur. « Ce qui m’inquiète c’est que cet homme est moniteur de tir » (au club de Téting-sur-Nied). Il détient également un passeport de tir allemand. Le président du tribunal demande s’il envisage la vie sans armes. « Si je n’ai pas le choix… » répond-il.
source
Marianne juillet 2018 Vincent Van Gogh
sloterdijk
– L’expression « concilier » est peut-être un peu trop ambitieuse. Je ne suis pas un conciliateur de métier, je suis un observateur, un collectionneur. Je crois que la pratique philosophique est ou bien une mise en ordre, ou bien une activité de collectionneur. Le collectionneur s’intéresse plus à l’ampleur des phénomènes et ajourne constamment l’instant de la systématisation, en disant : nous n’avons pas encore tout rassemblé.
https://www.cairn.info/magazine-le-magazine-litteraire-2002-3-p-98.htm
rdl Assouline
Les collectionneurs forment une drôle de race. Je n’en suis pas. Nul besoin de posséder pour apprécier ou aimer. Une telle idée me détournerait plutôt de la contemplation de l’œuvre. Je pourrais à la limite collectionner les collectionneurs, leur tirer le portrait, mais pas l’écrire. Ils ne me fascinent guère même si leur névrose de l’accumulation m’intéresse, étant entendu qu’on élimine de cette réunion où il serait plaisant de les épingler comme des papillons, les spéculateurs et ceux qui exposent des tableaux contemporains chez eux à défaut d’exposer le chiffre d’affaires de leur société ou la progression de leur compte en banque. Ils croient participer à l’histoire de l’art quand ils ne connaissent que le marché de l’art. Seuls les esthètes, les dandys, les décadents, les malades sont dignes d’intérêt. Autant avouer que j’ai dégusté Quelques collectionneurs (118 pages, 20 euros, Flammarion) avec un plaisir sans mélange. Le dessinateur Pierre Le-Tan (Paris, 1950) y a consigné ses rencontres avec ces gens discrètement remarquables depuis qu’il reçut sa première commande de Harper’s Bazaar à l’âge de 20 ans, suivie par celles du New Yorker et de nombre de grands magazines. Sous la plume d’un autre,
http://larepubliquedeslivres.com/pierre-le-tan-le-charme-indefinissable-du-collectionneur/
Le bouquin d’Hartmut Roza « Résonance, une socio de la relation au monde » (la découverte, 28 €), est dense, écrit petit. Beaucoup à ingérer, allemand comme du solide. Dans la ligne de l’école de Francfort, puis d’Habermas et de Honneth. On avance petit à petit, falloir du temps pour tout assimiler, l’expliquer au club des erdéliens, se fait pas d’un revers de manche bavassé, comme ça. Mais appelé à devenir un classique comme « Aliénation et Accélération » qui l’a précédé… Chacun se tâche.
Rosa
sloterdijk,(idem avec mannoni,son traducteur)
. De mon point de vue, la philosophie ne sera plus jamais importante au point de faire du philosophe le double du dictateur : soit qu’elle conseille la dictature, soit qu’elle se développe pour devenir un élément radical de résistance à la dictature.
suite
Le fonctionnaire public a dans une certaine mesure remplacé l’auteur, et l’esprit du monde se satisfait aujourd’hui d’une sorte de division du travail entre fonctionnaires et artistes. Les artistes sont là pour les besoins élevés de l’esprit libre, les fonctionnaires pour les besoins de l’esprit organisé. Si le philosophe a encore quelque chose à faire, il doit le faire en se mêlant aux artistes. Faisons juste en sorte que la philosophie soit populaire – mais pas trop populaire non plus.
manonni olivier
je revérifie c’est bien Olivier Mannoni,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Olivier_Mannoni
l’orthographe fautive est dans l’article
Peter Sloterdijk la théorie des sphères
Et ta soeur
https://www.youtube.com/watch?v=WX_96uKZ7yQ
François Bon, avec ses cheveux blancs, son visage rondouillard et ses lunettes, est le sosie parfait de Jean-Marie Le Pen. Heureusement, ils se différencient par d’autres aspects :
Toujours des relents de Révolution culturelle en Chine, avec l’ouverture de camps pour les musulmans. En pleine guerre économique avec les USA, la Chine ne s’assagit pas, malgré l’accord récent avec le Vatican, goutte d’eau dans la mer. Le capitalisme chinois a supplanté la bonne vieille « pensée Mao Zedong ». Les Chinois ne répondent plus de rien – et pourtant, c’est le peuple qui porte en lui l’avenir du monde :
« La Chine avait d’abord nié l’existence de tels établissements de rééducation idéologique. Mais la diffusion d’image satellites et la publication de documents officiels sur Internet mentionnant leur présence l’ont obligée à changer de discours, sans toutefois indiquer le nombre de personnes concernées. La semaine dernière, le Xinjiang a introduit dans sa réglementation de nouvelles règles autorisant explicitement ces centres. »
Il faudrait plutôt dire que la « pensée Mao Zedong » s’est adaptée à la nouvelle configuration capitaliste du monde chinois. N’est-ce pas regrettable (bien vu par Alain Badiou) ? La « pensée Mao Zedong » résiste aux pires outrages ; elle absorbera ce capitalisme ultra-libéral mortifère, et apprendra aux Chinois la rédemption par la révolution pleine et entière, et, surtout, pure. Car l’avenir est à la pureté de l’idéologie, comme aux religions (en Europe).
Les Chinois sont très conscients qu’on fait la guerre surtout pour des motifs idéologiques, plus que pour accaparer des biens matériels. Taïwan est un enjeu idéologique. C’est pourquoi la « pensée Mao Zedong » revêt un caractère aussi crucial et spectaculaire. Elle est increvable, cette « pensée Mao Zedong », et on aurait tort, en Occident, de l’oublier. C’est un conseil d’ami.
Sur les ruines du capitalisme chinois se dressera, immortelle, inaltérable, la « pensée Mao Zedong ».
Mettre les musulmans dans des camps, ceci n’est pas du ressort de la « pensée Mao Zedong ». On voit ici le délitement, la désagrégation capitaliste autoritaire, le révisionnisme latent. La « pensée Mao Zedong » attend son heure pour surgir et libérer l’homme.
Charles Saatchi, sans y.
Si, la France défend des artistes, mais en constituant un art artificiellement financé par l’etat. D’où leur mauvaise réception à l’étranger ou ce genre de pratique passe mal…
Et, comme on insiste, il existe à la Défense un bunker qui contient les oeuvres achetées par l’état et paradoxalement immontrables . On incite les ambassadeurs francophiles à venir voir et choisir ces merveilles. Maryvonne de Saint-Pulgent dans son Gouvernement de la Culture, écrit qu’ils ressortent accablés.
Ainsi va l’Art en France, stérilisé par l’état…
MC
Mussolini inventa le Ministero della cultura popolare ; relativement à ses fonctions, dans l’interprétation populaire, son acronyme — MinCulPop — ouvrait à des perspectives qui restent dans les mémoires et que chacun peut imaginer. Les temps changent, pas les mœurs : un ministère de la culture n’est qu’une boîte de chocolats empoisonnés. Je comprends la sauvegarde et la gestion du patrimoine historique — monuments, édifices, bibliothèques, etc. — ; je ne comprends pas ses interventions dans la création contemporaine, car elles faussent les équilibres de la concurrence et limitent la liberté de création.
Emmy Hennings modèle pour Hans Richter :
http://blogfigures.blogspot.com/2011/03/hans-richter-visionary-portrait-of-emmy.html
Quel bouffon ce Mélenchon : « La République, c’est moi ! »
Avec sa volonté d’en découdre, il me fait songer à notre comique Pablo…
« Claire Chazal a refusé de remplacer Françoise Nyssen au ministère de la Culture »
On vit une époque formidable ! C’est dire où se place le niveau de la culture dans l’esprit de nos gouvernants. Même elle semble n’avoir pas trouvé cela sérieux…
Guy Debord avait-il prévu que la société du spectacle serait représentée par des acteurs tournés dans la représentation, les rôles de compositions, au détriments de toutes convictions ou de la moindre idée politique ?
Tournés vers la représentation…
« À un historien
Vous qui chantez les choses d’autrefois,
Vous qui avez exploré le dehors, la surface des races, la vie qui se montre,
Qui avez traité de l’homme comme créature des politiques, sociétés, législateurs et prêtres,
Moi, citoyen des Alleghanies, traitant de l’homme tel qu’il est en soi, en ses propres droits,
Tâtant le pouls de la vie qui s’est rarement montrée d’elle-même (le grand orgueil de l’homme en soi),
Chantre de la Personnalité, esquissant ce qui doit encore être,
Je projette l’histoire de l’avenir »
Walt Whitman, « Feuilles d’herbes » (Traduction de Jules Laforgue)
Le nuage en pantalon
Votre pensée,
qui rêvasse sur votre cervelle ramollie,
tel un laquais obèse sur sa banquette graisseuse,
je m’en vais l’agacer
d’une loque de mon coeur sanguinolent
et me repaître à vous persifler, insolent et caustique.
Mon âme n’a pas pris un seul cheveu blanc,
et il n’y a en elle aucune tendresse sénile !
Enfracassant le monde par le bourdon de ma voix,
je m’avance, beau gosse, mes vingt-deux ans en prime.
Tendres !
Vous couchez l’amour sur les violons.
Les brutaux le flanquent sur des cymbales.
Mais sauriez-vous comme moi vous retourner comme un gant
pour que vous ne soyez plus que des lèvres intégrales ?
Venez prendre des leçons
– salonnière de satin,
fonctionnaire formatée de la ligue angélique,
et celle qui feuillette des lèvres sans émoi aucun,
comme si c’étaient les pages d’un livre de cuisine !
Voulez-vous
que je sois un enragé de la viande,
ou bien, changeant de ton comme les couleurs du ciel –
voulez-vous
que je sois impeccablement tendre,
un nuage en pantalon au lieu d’un homme charnel ?
Ce n’est pas vrai qu’il y ait une Nice florale !
Voilà que je me remets à chanter vos louanges
– vous, hommes, défraîchis comme un hôpital,
et vous, femmes, rebattues comme un proverbe.
(…)
Vladimir Maïakovski (1893-1930), « Le nuage en pantalon » (1915)
Traduit du russe par Wladimir Berelowitch.
On apprend le décès à Magog (Canada) de Denis Szabo (89 ans), bien connu des cercles de la criminologie appliquée et de quelques flèches de la rdl, ce 15 octobre. In memoriam.
http://www.psycho-criminologie.com/denis-szabo
@DHH . A la suite de votre post du 12 OCT 2018, Je vous avais demandé quelques précisions que vous n’avez pas jugé bon de me donner. Rappel de votre post, adressé à Gisèle.
« Il apparaît que dissimulé sous un pseudo féminine que vous avez choisi intentionnellement pour brouiller les pistes, vous n’êtes pas une femme dans la vraie vie…. »
Tel est le post que le personnage qui se dissimule sous le pseudo non sexué de DHH, mais bien connu des commentateurs de la RdL, a publié sur le dit-blog, le 12/10 à 11h50. Que vous affirmiez « il apparaît » « intentionnellement » « dissimulé » pour « brouiller les pistes » est inquiétant et inacceptable. Quelles preuves vous permettent-elles de m’accuser de si noires intentions?
Pour être au-dessus de tout soupçon sur la RdL, il faut être connu, poster depuis 10 ans ou plus, faire partie de cette petite coterie d’initiés qui se connaissent, dînent ensemble, se tutoient, échangent par mails privés et viennent déverser sur le blog, leurs peines de coeur, les aléas de leur vie privée ou les problèmes de digestion de leurs chats?ces derniers sont bien sûr sympas, j’aime les matouS !et je compatis à leurs tourments. Mais, cher DHH non sexué, vos insinuations ne passent pas, pas du tout.
Je poste peu, mes posts sont maigres, falots, je ne saurais atteindre l’excellence du style de Clopine Ah Ah. Quel talent !! soupirs…
Je lis les billets de P.Assouline, Passoul notre Hôte Ah Ah! et j’achète des livres que je lis, dont je ne parle pas ici, puisque personne ( ou à peu près) ne parle des livres chroniqués.
Si vous aviez des doutes sur le sexe de Gisèle, pourquoi ces propos si affirmatifs?L’agrégé de grammaire doublé d’un énarque, que vous prétendez être et êtes probablement dans la « vraie vie », n’a t-il- pas appris la prudence, la réserve et le respect de l’autre ?
pcc: Gisèle, pseudo féminin – atrocement moche, a dit un posteur…c’est voulu …- qu’a choisi une personne du sexe féminin, qui ne poste que de rares banalités et ne souhait pas appartenir aux cercles d’initiés des dîners en ville de la RdL,mais aime les livres et la littérature.
*** merci au robot modérateur de ne pas effacer ce post.
je peux confirmer que DHHse trompe sur l’identité et le genre des personnes qui ne font pas ici de confidences sur leur histoire,leur personne, mais qu’elle n’est pas la seule à se méprendre ainsi;un pseudo est un pseudo est un pseudo
@gisèle
Je ne pense pas qu’ils dînent ensemble. Non, pardon. C’est une certitude.
la médicalisation de la rdl ne sert pas les commentaires des billets
Une avancée saluée par les associations de défense des personnes LGBTQI+ mais qui auraient souhaité voir disparaître la demande d’attestation médicale à fournir pour pouvoir se déclarer comme « divers ».
https://www.lejdd.fr/societe/troisieme-genre-autorise-en-allemagne-ou-en-est-on-en-france-3734510
. Ne plus avoir à se définir comme homme ou femme administrativement est donc ici considérée comme une étape nécessaire pour la reconnaissance de ce groupe de personnes et un pas
À la fin des années 1980 et jusqu’en 1992, François Pinault a mis en place un système de double facturation sur des sociétés offshore : Pan Atlantic (domiciliée à Manhattan) et Seabex (domiciliée à Londres)57. Celles-ci alimentaient un compte en Suisse permettant d’échapper au contrôle renforcé des changes mis en place par le gouvernement socialiste58 : « Pan Atlantic et Seabex fonctionnaient comme des sociétés écran. Leurs comptes ont été gérés sous de fausses identités et sous de fausses signatures, par des collaborateurs successifs de François Pinault. »59.
Je ne dine avec personne… Personne d’ici.
Par devant, par derrière,
comment ça se prend le gender ?
Par derrière, par derrière,
tout le monde à un derrière.
Annus horibilis !.
oui 11.46, on en apprend souvent plus sur la psychologie paranoïaque des internautes qui exigent des comptes sur les bévues de celzéceux qui se seraient trompés à leur sujet et font par suite l’objet de harcèlements constants (genre : cr vs CT). & donc la gisèle par exemple se raconte donc pas mal de sottises sur la pauvre Judith-DHH… on voit nettement comment elle est structurée (l’internaute qui a évoqué la laideur du pseudo, c’est moi, y’a pas d’mal – on avait compris).
Par ailleurs, je ne pense pas que les erdéliens qui interviennent souvent ici se connaissent particulièrement dans la vraie vie ou dineraient en ville (hormis edel et jzz). De temps en temps, lors des enterrements maybe, mais en dehors de ça, je vois vraiment pas l’intérêt… T’imagiones ! devoir se taper à diner titi et grominé !
Dîner n’est pas coucher et inversement !
5 – Art contemporain et auto-cannibalisme
lien précédemment donné
http://www.schtroumpf-emergent.com/blog/
bon appétit
Puisqu’il faut passer aux aveux, il m’est arrivé de diner avec Paul Edel et Christiane, Clopine et Clopin, TKT. Ou prendre un verre avec MàC, DHH, rose, Chantal… et croiser Passou à un cocktail.
Si cela peut intéresser quelqu’un, j’ai reçu ce matin un carton plein des œuvres de Shirley Jackson :
Mais je n’ai jamais rencontré de transsexuel de la RDL, Et Alli. Tous et toutes avaient un sexe bien défini…
Gisèle, les dîners en ville des initiés de la Rdl, ben perso je n’en ai pratiqué qu’un (après une visite commentée par Jazzi d’un cimetière parisien), et on était 5, dont 3 beaubecquois, alors…
Mais des échanges hors blog, (mails, projets, rencontres brèves…) oui, ils existent, sont parfois fructueux, et en tout cas très… humains.
Votre posture ricanante risque donc d’être prise pour celle du renard face aux raisins verts.
Mais perso, je vais faire l’effort de vous croire et donc de me dire que vous venez ici pour parler livres et littérature, sans manifester aucun intérêt pour la « vraie vie » des autres commentateurs.
Et que vous ne voulez surtout rien savoir des uns et des autres, et que vous réclamez la même indifférence pour vous en tant que tel(le).
Bien.
J’en conclus donc que vos curiosités ne sont que littéraires. Mais même là… Avez-vous la curiosité du travail littéraire d’un Jazzi, par exemple ? De celui d’un Paul Edel ? Que pensez-vous, vous qui rabrouez DHH, de la posture d’un D. ou d’un Delaporte, parfois d’un Hamlet, qui ne viennent ici, pour les uns, que pour professer des opinions et des convictions religieuses, et pour le dernier, pour déstabiliser le blog par petites touches semi-ironiques, semi-paradoxales, mais toujours orientées de façon malveillante envers autrui ?
Que pensez-vous du style inimitable, fade et sucré comme une pâte de fruit à l’angélique (avalée en douce, dans le réfectoire d’un couvent par une nonne délicieusement plongée dans la culpabilité) , d’une Christiane si fascinée par la renommée qu’elle aime tout, et son contraire ?
Et vous qui vous affirmez grande consommatrice des billets de notre hôte, que pensez-vous de son orientation littéraire, si curieusement pertinente… Et si « interrogatrice », enfin, pour quelqu’un comme bibi, qui reconnaît l’humanisme d’Assouline, trouve qu’il ne s’en tire pas si mal que cela de ses problématiques personnelles, admire son honnêteté intellectuelle mais déplore cependant son penchant vers une sorte de.. spiritualité qui fricoterait avec la religiosité ???
Bref, avez-vous quelque chose d’intéressant à me dire, ou bien en resterez-vous à « : dieu merci, je ne suis absolument pas comme vous ! »
???
Renato dit: 17 octobre 2018 à 12 h 21 min
Si cela peut intéresser quelqu’un, j’ai reçu ce matin un carton plein des œuvres de Shirley Jackson :
https://pin.it/ebyyapa2b7xw7p
Hélas je lis très mal l’anglais. Ecrivaine réputée, un prix en son nom est décerné chaque année aux States.
Si VF ça m’intéresse.
Gisèle : je vous signale que je vous ai expliqué personnellement que lorsque j’avais dit à Rose, en plaisantant, que je me demandais si elle n’était pas un homme « comme Ed et Gisèle » c’était pour me moquer d’elle qui l’affirmait. Craignant une ambiguïté, je l’ai reprécisé peu après et j’ai affirmé que pour moi il ne faisait aucun doute que Gisèle et Ed étaient des femmes.
Je pense que DHH s’est aussi laissée abuser par les affirmations de Rose qu’elle a prises pour argent comptant.
Je vous ai également répondu sur la typographie.
« je n’en ai pratiqué qu’un (après une visite commentée par Jazzi d’un cimetière parisien) »
Tu oublies de dire que j’ai… couché chez toi, Clopine !
Tu oublies de dire que j’ai… couché chez toi, Clopine !
Carrément 😮
Soleil vert, parmi les livres d’un ami français j’ai vu, La Loterie et autres histoires — un recueil de nouvelles qui offre un bel panorama sur le monde de Shirley Jackson.
Lavande
rien de grave pour moi.
Cela se saura ; l’ autre matin, me suis demandée s’ il faudrait 12 ou 15 ans.
Dans certains cas, c’ est plus.
Lorsque j’ affirme qq. chose c’ est que j’ en suis sûre. Sinon, je le tais.
Je n’ ai pas le sentiment de faire oeuvre de trahison.
nota : ce n’ est pas pour cela que je ne commente pas :
Alvarès ne me passionne pas.
je finis à pas de fourmi Bualem Sansal
je suis crevée, dors mal.
bises à tous
Boualem, pardon
La mélanche avait commencé depuis pas mal de temps son lent suicide politique, il a décidé d’accélérer les choses.
renato dit: 17 octobre 2018 à 12 h 43 min
Soleil vert, parmi les livres d’un ami français j’ai vu, La Loterie et autres histoires — un recueil de nouvelles qui offre un bel panorama sur le monde de Shirley Jackson.
Ca m’intéresse !
Gisèle et Ed
pour un café – à Marseille, je suis dispo. Qq bons coins à divulger aussi. Suis capable aussi de présenter des excuses publiquement en cas d’ erreur.
je pense aussi que vous n’ avez pas à vous justifier et moi non plus.
Est-ce normal que Mélanchon se comporte, dans le cas de cette perquisition, comme s’il était au-dessus de la loi ? Sous prétexte qu’il est député, ancien candidat à la présidentielle, il serait intouchable ? Cela en dit beaucoup sur l’arrogance de nos hommes politiques. Ils ne respectent rien. Mélanchon a été presque jusqu’à la castagne avec le procureur de la République et avec un policier en gilet par balles. Bien sûr, le vieux bandit n’était pas impressionné. Mais de là à se rebeller contre l’autorité ! Bel exemple pour la jeunesse et son électorat de vieux croûtons idéologiques ! Mélanchon, en prison ! D’ailleurs, un syndicat de police a demandé au ministère de l’Intérieur de porter plainte contre ce paltoquet en rut.
gisèle 11h 27
si vous avez à vous en prendre à quelqu’ un c’ est à moi qui ait lancé le ragôt, et non à DHH courtoise et cultivé.
Cela n’ a pas une intention de mauvaiseté : c’ est comme à Venisr, sous tel costume de carnaval, dire- parce qu’ on l’ a reccnnu, mais c’ est Francis.
Pas plus, pas moins.
râgot
DHH courtoisr et cultivée
Avec ce qui vient d’arriver au ridicule Mélanchon, on constate que n’est pas Ulrike Meinhof qui veut !
Il manque à Mélanchon un peu de « pensée Mao Zedong » et d’esprit zen. On a envie de lui dire : cool, Raoul…
Et pendant ce temps, Hamon, le vaillant petit soldat, celui qui veut abolir le travail, continue son petit bonhomme de chemin. Maintenant, on peut adhérer à son mouvement. Il vous en coûtera deux euros par mois. Mais vous pouvez donner plus, déductible de vos impôts. Un jour on ne paiera plus d’impôts, grâce à Hamon et au revenu universel qu’il va instaurer, s’il est élu. A côté de Mélanchon, Hamon est la sagesse même. Si je décidais un jour d’adhérer à un parti, c’est chez lui que j’irais.
c’est bien simple:quand DHHse trompe sur tout idenité du posteur, contenu du post, elle ne s’excuse pas , elle qui croit avoir des exclusivités sans doute !
non merci pour son acronymie administrative
identité du ou de la
Jazzi, je répondais aux « diners en ville » avancés par Gisèle. Avec ce que cela sous-entend comme mondanités parisiennes…
Chez moi (ou plutôt « chez nous », car je ne vis pas seule), c’est « aux champs ». Avec ce que cela signifie de moutons, d’ânes, de rosée dans les herbes, d’odeurs fortes de feu de bois ou d’étable, d’assiettes pleines de nourritures « peu raffinées » (ni caviar, ni langouste), et… zéro mondanité.
Je ne vois pas le mal qu’il y aurait à ce que certains commentateurs de la RDL se soient rencontrés, Clopine. Ici, où chacun et chacune s’attend au coin du bois, il semblerait que l’anonymat soit une vertu en soi !
l’anonymat est une vertu en soi
peut-être pas une « vertu » mais certainement est-il de grand intérêt:on devrait pouvoir changer de pseudo quand on veut, au cours d’un fil aussi bien!
Jazzi, je pense que c’est une posture de « gardien du temple ». Le temple étant la littérature, les commentateurs s’en voulant des sortes de « servants », d’une part, et d’autre part, pour nombre d’entre eux comme M. Court, par exemple, mourant d’envie d’accéder à la « prêtrise », sans être bien sûr d’avoir les capacités pour.
Alors, dans ce cas-là, mieux vaut adopter une attitude désincarnée – n’être ici que pour parler livres mais surtout pas de soi, ne pas vouloir s’intéresser aux autres, mépriser les liens qui peuvent se tisser entre tel et tel, soulever les épaules quand celui-ci parle de sa vie, persifler et surtout, surtout, laisser planer l’ambiguïté.
Et donner des leçons, bien entendu.
Sur l’orthographe, la façon de se tenir, la bibliographie, les opinions politiques, et la manière, sans doute, de mettre des suppositoires (bon, là, évidemment, j’exagère, m’enfin.)
Alors qu’il est tellement humain d’une part, de parler de soi (et de toute façon, on le fait sans même le vouloir… parce qu’on laisse toujours échapper un peu de soi, comme, au temps des combinaisons, l’ourlet de ces dernières se laissait toujours voir, sous les jupes. Même Monsieur Court, dans sa rigidité « noli me tangere », laisse voir sa solitude et aurait bien envie, ça se trouve, de laisser tomber son personnage d’érudit incompris (lire : à l’aura confidentielle) pour taper sur l’épaule de certains commentateurs…
Ahahah (ceci pour Gisèle, bien sûr, qui n’aime pas mes tics ; pourtant, je les trouve « décalés », moi, mes « ahaha », en ces temps de smiley semés à tout va…)
clopine, je ne crois pas que l’on commente pour faire connaitre son moi, son égo, et qu’ily ait à l’attendre de personne; ici, il y a un billet ,avec des liens et cela dessine les limites du champ à investir ,avec les associations d’idée autorisables;
C’est à l’occasion d’une année d’études aux Etats-Unis, à New-York plus particulièrement, que j’ai découvert le concept de vernissage. Ces événements parfois mondains sont bien connus des étudiants sans le sou (mais aussi des alcooliques) car ils permettent à ces derniers de boire à l’œil, sans carton d’invitation, dans un cadre où tout « n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté ». Il suffit de sillonner les rues du Lower East Side un soir de semaine pour tomber à chaque corner sur un vernissage de galerie, sorte d’open bar pour amateurs d’art, parfaitement gratuit et légal. Pourquoi donc payer une fortune son verre quand on a à disposition une quantité infinie de cubis de vin ? Au-delà de son intérêt purement éthylique, ce cadre raffiné permet aussi de se mêler à des catégories socio-professionnelles qui sont bien souvent hors de portée pour le commun des mortels. N’oublions pas que c’est à un vernissage que Carie Bradshaw fit la connaissance d’Aleksandr Petrovsky, artiste russe fortuné, propriétaire d’un loft à la taille démesurée, qui couvre la chroniqueuse de cadeaux et l’emmène à Paris. Apprenez à être !
https://creators.vice.com/fr/article/ae4y4b/le-guide-the-creators-project-pour-bouffer-gratos-aux-vernissages
je me suis toujours demandé si, en province profonde, l’expression « dîner en ville » avait droit de cité. Dirait-on ça à Bordeaux, ou à Castelsarrasin, par ex. : « ce soir, je dîne en ville avec des ami.es de la rdl, mais je vous assure qu’il n’y aura que zéro mondanités, ce sera très simple, on ne parlera que des livres suggérés par Pierre Assouligne et de nos recettes de cuisigne »
@ « Même Monsieur Court, dans sa rigidité « noli me tangere », laisse voir sa solitude et aurait bien envie, si ça se trouve, de laisser tomber son personnage d’érudit incompris (lire : à l’aura confidentielle) pour taper sur l’épaule de certains commentateurs »…
Non je n’en crois rien, ça c’est de la sur-interprétation d’une colpine qui cherche à se réconcilier avec un mec qui la snoble, depuis le temps que ça la fait enragier… Est-elle lourdingue cette CT ? Mister Court : ne vous laissez pas influencer surtout, ses grosses galoches sont lamentab’.
(tout son être crie – crie : « je voudrais que tout le monde m’aime »… mais non, ça se peut pas, elle s’y prend si mal depuis si longtemps, bonnes gens, l’a toujours rien compris au fimlkeupu).
Oupire.
« je me suis toujours demandé si, en province profonde, l’expression « dîner en ville » avait droit de cité. »
Non. En province, on se fait une bouffe.
@ Gisele
Gisele
L’agressivité de votre réaction à mon encontre , suscitée par une incompréhension sur le sens du post auquel vous faites allusion, me désole ,et me déçoit d’autant plus que j’avais apprécié les quelques échanges que nous avions eus qui me semblaient révéler une personnalité sympathique ouverte et particulièrement cultivée
Que disait mon post ?
Il se plaçait dans le droit fil d’une affirmation à laquelle j’ai naïvement eu le tort d’ajouter foi bien qu’elle m’ait surprise ,selon laquelle vous étiez un homme intervenant sur un pseudo féminin , situation que je me bornais à expliciter en constatant que ce pseudo « brouillait les pistes » sur votre identité ,ce qui n’est pas illégitime sur un blog
Mais l’essentiel était dans la conclusion que je tirais, de ce qui était un cas extrême de distance entre la personne réelle et celle qu’on connaît sur la RDL ;j’y voyais un cas d’école pour mettre en évidence qu’on doit être sur un blog indiffèrent aux attaques qui s’adressent au double pseudomisé et émanant de gens qui ne connaissent pas la vraie personne. Et pour asseoir mon propos j’ajoutais cette évidence inspirée par ce cas particulier : Si un homme intervenant sous pseudo féminin était ici l’objet d’une injure comme « vieille toquée «, de celles qui ne peuvent s’adresser qu’à une femme, il ne se sentirait évidemment pas concerné et ne chercherait pas réagir comme certains ici le font souvent en face de gens qui les agressent en ne connaissant d’eux que leur pseudo . C’était ma démonstration de l’indifférence avec laquelle nous devons considérer les attaques visant notre avatar RDL .
Chère Gisele j’espère que le malentendu est dissipé, que cette mise au point vous éclaire sur le vrai sens de mon post , au pire maladroit mais en aucun cas malveillant , et que la qualité de nos échanges futurs n’en sera pas altérée .
@13:55
Carrie Bradshaw n’avait certainement pas besoin de vernissages pour rencontrer des hommes fortunés. Mr. Big était un riche homme d’affaires lui-aussi.
(Je sais. On a les domaines de compétence qu’on mérite.)
Annette Messager à commencer par dénommer une de ses premières exposition : » Annette Messsager collectionneuse depuis elle affirme qu’ elle est inutile en tant qu’artiste.
« https://www.lexpress.fr/culture/art/annette-messager-je-suis-totalement-inutile_2039781.html?fbclid=IwAR07Ed1-fBYsMjOZ89mpNREhVRX29-adu8G98I0nI9DqRrjz6Qm-J1OvDcI#wJOkuSZRDaMPfksq.01
rose,
Ma ville est certes juemelée et par bien des aspects comparable à la vôtre, mais elle est trop éloignée pour un café.
« qui couvre la chroniqueuse de cadeaux et l’emmène à Paris »
et qui lui fout une tarte parce qu’elle l’a un peu énervé. Ah ben ca valait le coup qu’il l’emmène à Paris le ieuv oui.
@ on se fait une bouffe.
nan… on s’fait une tit’bouffe. Et on s’en bourre,
@14.06 gisèle dites-lui, à DHH, que vous ne lui en voulez plus, que tout est pardonné entre vous, que ce n’était qu’un horrible malentendu. Vous savez, on n’a qu’elle de sensée comme grammairienne sur ce blog, donc ne nous la détruisez pas, ast’heure ! Merci à vous.
« c’est une posture de « gardien du temple ». Le temple étant la littérature »
Et la meilleure façon de la servir, c’est de se mettre tout entier dans ses commentaires, Clopine, avec ou sans masque.
« il y a un billet, avec des liens et cela dessine les limites du champ à investir »
Cela fait belle lurette, Et Alii, que la plupart des commentateurs ne traversent pas dans les clous ! Et cela fait tout le charme singulier de la RDL.
Jazzi dit: 17 octobre 2018 à 12 h 28 min
Mais je n’ai jamais rencontré de transsexuel de la RDL, Et Alli. Tous et toutes avaient un sexe bien défini…
Spéculation courtoise ou affirmation scientifique ?
Alors, raconte, comment ça s’est passé…(Bécaud)
commencé
Renan: « peu importe que vous ne soyez que trois ou quatre sur le sujet, l’important, c’est de faire avancer le problème. »
Quand on a compris ça,
le spectacle du tartinage incessant du moi clopinien par lui-même dans son inlassable auto-analyse de café-bar vous semble délicieusement comique.Vanitas,Vanitatis…Il est vrai que ce n’est pas la littérature qui l’étouffe… Il est trop autosuffisant pour pouvoir en parler.
MC
Et j’ai une confession à faire ici. Je suis en train de lire l’un des meilleurs livres de ma vie. Je ne m’attendais pas du tout à cela en l’achetant.
« je me suis toujours demandé si, en province profonde, l’expression « dîner en ville » avait droit de cité. »
Ni en province ni ailleurs dans le monde ?
Pourquoi exclusivement à Paris ? Cela doit tenir au fait que, jadis, la cour se tenait à Versailles ? M. Court doit savoir ?
On s’fait une bouffe.
Vous pouvez dire aussi : » on s’tape une pizza « , mais pas besoin d’ habiter en province pour cela..
Les bons dîners en province ont un charme indéfinissable, avec des mets choisis du cru ( beau caillou )et ses vins magnifiques qui ne peuvent être que de province. ( Petites vignes à Montmartre nous précisera Jazzi.)
el de la RDL, Et Alli
vous ne savez pas reconnaitre un i point sur le i (de mon pseudo éphémère) et vous croyez reconnaitre un trans?
etes vous certain de savoir lire ?
je ne jurerais de rien sur les erdéliens!
« Les bons dîners en province ont un charme indéfinissable »
Cela s’explique bien plus par l’ambiance que les « mets du crû ». En province, personne n’essaie de tartiner sa petite culture ou sa réussite ou son pognon ou je ne sais quoi. À Paris, impossible d’assister à un dîner ou une soirée sans qu’une ou plusieurs personne(s) nous infligent cela.
il y a quelqu’un (politique) qui disait de traverser la rue :en rdl aussi?
Vernissage de l’exposition «Regards sur une collection, Christine Angot» au Musée Delacroix
Dans le cadre d’une carte blanche au Musée Delacroix, Christine Angot invite des artistes contemporains comme Johan Creten, Charles Simonds, Werner Herzog, Louise Bourgeois ou encore Etel Adnan, à se mêler aux oeuvres de Delacroix. Retour en images du vernissage en présence de Christine Angot, Léonore Chastagner et Franck Joubin, commissaires de l’exposition, et de Dominique de Font-Réaulx, directrice du Musée Delacroix, mais également de Maria de Medeiros, Mathieu Lindon, Tania de Montaigne, Norah Krief…
https://laregledujeu.org/imagoscope/christine-angot-vernissage-de-l-exposition-regards-sur-une-collection-au-musee-delacroix/
Jazzi dit: 17 octobre 2018 à 14 h 16 min
…la plupart des commentateurs ne traversent pas dans les clous !
Du souci à se faire pour certains membres de la RdL ?
http://www.permisapoints.fr/infractions/en-circulation/respect-de-la-priorite-aux-pietons :
Les personnes âgés sont le plus touchés par la mortalité piétonne, ils représentent 52 % des piétons tués et plus particulièrement les 75 ans et plus (40 % de la mortalité piétonne).
J’espère que les données chiffrées sont moins approximatives que l’orthographe.
A propos de souper et d’anonymat sans Wikipédia et de raconter sa vie sur les blogs :
Réponse de Jules Barbey d’Aurevilly en 1854 à Mr Dessé qui voulait écrire sa biographie :
» Je me soucie peu de la gloire des biographies. La mienne est dans l’obscurité de ma vie. Qu’ on devine l’homme à travers les œuvres si on peut. J’ai toujours vécu dans le centre des calomnies et des inexactitudes biographiques de toutes sortes, et j’y reste avec le plaisir d’être très déguisé au bal masqué. C’est le bonheur du masque qu’on ôte à souper avec les gens qu’on aime. »
Y a-t-i des gens qu’on aime assez sur ce blog pour en ôter son masque? 😉
BIEN DES COLLECTIONNEURS DE PROVINCE achètent ailleurs (que ça ne se sache pas)ou sont visités par les galeristes organisés avec lesquels ils partent parfois en vacances(sic)
Et Alii seriez-vous LVDLB ? Un temps, j’ai cru que vous étiez WGG !
En province, personne n’essaie de tartiner sa petite culture ou sa réussite ou son pognon ou je ne sais quoi.
Mais Ed, en dehors de vos chatounes, vous avez l’air de ne pas rencontrer beaucoup de personnes dans vos diners de province! 😉 On y trouve les mêmes qu’à Paris !
En province, personne n’essaie de tartiner sa petite culture ou sa réussite ou son pognon ou je ne sais quoi.
C’est pire, tout le monde sait tout sur tout le monde, le bordel quoi!
« On y trouve les mêmes qu’à Paris »
Possible, mais ca n’est pas du tout mon expérience. Aucun rapport avec mes chattounes. J’ai une vie sociale, mais n’habite ni en Province, ni à Paris. J’ai donc puisé dans mes lointains souvenirs pour affirmer cela.
On peut vivre à Paris sans forcément dîner en ville. C’est mon cas. Et je vis à Paris au rythme de la province, l’anonymat en prime. Que rêver de mieux ?
Vernissage de l’exposition «Regards sur une collection, Christine Angot» au Musée Delacroix
Vous y allez, Alii ?
Je n’en pense rien de bon, pour ma part. Faut avoir les reins plus solides à la DGSI, hein… Encore un effet de l’amateurisme macronien et du copinage dégénéré allant puiser dans le vivier énarchique, l’essentiel est qu’on ait un composé hybride des sensibilités politiques D/G, et tout le monde est content. Franchement, nicolas lerner ! qui connait rien à la polpolitique, et plutôt moins qu’assoul, mais où va-t-on ?
https://www.aefinfo.fr/depeche/594096
Aucun rapport avec mes chattounes.
C’était une simple allusion à l’art de la conversation, Ed.
( J’avais, en ce qui me concerne, de longues conversations avec mon chat.)
Là, par exemple, profitant de ce bel été indien qui s’attarde, je vais aller me promener du côté de Montparnasse, puis j’irai au cinéma dans ce quartier, où j’ai longtemps habité, assez éloigné de celui où j’habite aujourd’hui…
Tomoko Mukaiyama :
@ Pat V
Je leur parle comme une débile, mais je n’ai pas de conversations avec elles. Les caresses (ou l’observation de leurs jeux/positions improbables) suffisent.
les mains si vous les serrez,bisougneurs de mes deux
, depuis les premières découvertes de peintures préhistoriques, les chercheurs ont toujours supposé que les artistes étaient exclusivement des hommes. Rares sont ceux ayant émis l’hypothèse que des femmes auraient pu participer aux peintures.
Le chercheur Dean Snow est plongé dans la lecture d’un article scientifique.
On y explique « l’indice de Manning » : chez les femmes, l’annulaire est souvent plus court ou de même taille que l’index, alors qu’au contraire, l’annulaire est la plupart du temps plus long chez les hommes.
sur artips
« (Petites vignes à Montmartre) »
Je ne suis pas sûr qu’il soit bien fameux (le vin), Pat V.
Mais à Paris, on peut goûter à toutes les cuisines du monde et des différentes provinces de France. C’est comme pour le cinéma…
Ed dit: 17 octobre 2018 à 14 h 26 min
En province, personne n’essaie de tartiner sa petite culture ou sa réussite ou son pognon ou je ne sais quoi.
Pat V dit: 17 octobre 2018 à 14 h 40 min
C’est pire, tout le monde sait tout sur tout le monde, le bordel quoi!
On évite si possible les discussions politiques ou religieuses, qui risquent de mal se terminer.
Par contre, on s’en met plein la panse, à s’en faire péter la sous-ventrière, on écluse jusqu’à plus soif, ce qui n’empêche pas de faire, en plus, le plein de ragots, cancans et autres amabilités de ce genre.
Comme tout le monde se connaît depuis des années, pas moyen de frimer. Seul l’abus d’alcool et de substances illicites peut nous en mettre plein la vue.
Ce que je viens de dire ne vaut que pour les autres, bien entendu.
@ Les personnes âgés sont le plus touchés par la mortalité piétonne, ils représentent 52 % des piétons tués et plus particulièrement les 75 ans et plus (40 % de la mortalité piétonne).
Si quelqu’un veut bien nous décrypter cette phrase (DHH peut-être ?)… Sinon, je vais la donner en pâture aux étudiants de 1ère année d’orthophonie. Oupire normand-eau.
Les caresses (…) suffisent.
Ed, nous étions entre hommes, Origène et moi… 🙂 Mais je crois bien qu’il me parlait, après m’avoir écouté attentivement, bien sûr.
« On évite si possible les discussions politiques ou religieuses, »
Au contraire.
« Que pensez-vous, vous qui rabrouez DHH, de la posture d’un D. ou d’un Delaporte, parfois d’un Hamlet, qui ne viennent ici, pour les uns, que pour professer des opinions et des convictions religieuses, et pour le dernier, pour déstabiliser le blog par petites touches semi-ironiques, semi-paradoxales, mais toujours orientées de façon malveillante envers autrui ? » Clopine
Clopine, grande moralisatrice, pourfendeuse de prétendus « trolls », fait exactement elle-même ce qu’elle reproche aux autres, comme si, par un privilège spécial, elle avait le droit d’attaquer tout le monde impunément, au nom de sa probité bien connue. Elle se prend pour une sainte. Tous les internautes autres qu’elle sont de brutaux insulteurs, qui viennent là juste pour déstabiliser le blog. Il me semble que Clopine ne voit pas la poutre qu’elle a dans son oeil, en vitupérant ainsi. Aussi bien, lorsqu’on a un grand-père à la mode de Bretagne qui fut un grand résistant, qui a combattu pour la liberté et la démocratie, on devrait se sentir obligée à un peu plus de rigueur et d’honnêteté, et de compréhension humaine pour ses semblables. Mais non, Clopine est une narcissique complètement mégalo. Elle seule l’ignore, de bonne foi, sans doute…
» nous étions entre hommes »
Menteur. On caresse toujours son chat. Et vous lui racontiez quoi de beau ? 😀
Le tableau qui fait tache à la Maison Blanche
L’apparition d’un tableau kitsch derrière le président Donald Trump, dimanche, relance la question de ses relations difficiles avec l’art.
https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2018/10/16/le-tableau-qui-fait-tache-a-la-maison-blanche_5370256_4832693.html
Son chat ou da chatte. C’est selon.
Bis repetita
L’Express.fr – 15 – 10 – 2018
La portnawak-thérapie
Vous ne le saviez peut-être pas, mais en caressant votre chat vous soignez votre ça, votre moi et votre surmoi. Pas moins!
Pas plus non plus. L’article ne dit pas si le résultat de la thérapie est le même en caressant une chatte. Ou le chat de la voisine, celui qui aime la bonne cuisine….
En fait, ‘C’nest qu’un p’tit bout d’la queue du chat qui vous électrise….’
@JJJ
la phrase se comprend si on considère qu’on commence être une personne âgée quelques années avant 75 ans
On caresse toujours son chat. Et vous lui racontiez quoi de beau ?
Bien sûr que j’ai caressé mon chat ( comme tout un chacun(e) )et qu’il réagissait comme tout être humain, n’acceptant que certaines manières d’ être caressé et qu’à certains endroits.
Susceptible et forte personnalité!
Je lui parlais essentiellement philosophie.
Origène était un philosophe à sa manière.
« Ed dit: 17 octobre 2018 à 14 h 22 min
Et j’ai une confession à faire ici. Je suis en train de lire l’un des meilleurs livres de ma vie. Je ne m’attendais pas du tout à cela en l’achetant. »
et son titre est …
Judith, vous auriez pu éviter ce malentendu : dans des commentaires échangés avec moi à propos de ma chère Christine Pascal (et alors même que comme vous j’ai des réserves touchant « Les Guichets du Louvre », mais c’est une autre question), « gisèle » m’avait signalé qu’elle remplaçait les voyelles d’un autre pseudonyme dont elle usait dans d’autres blogs. Il n’a jamais fait pour moi aucun doute qu’elle était une femme.
Je n’interviens plus guère ici, mais j’aime bien les commentaires de gisèle et de son autre pseudonyme ailleurs…
Jacques a raison : quelques rencontres, ce n’est pas une fréquentation d’intimes. Ainsi l’ai-je, lui, rencontré un instant, Christiane un peu plus par exemple… Et parfois Julie ou moi, dans la « vraie vie », croyons vous voir dans une petite et belle dame au bas de la Mouffe…
Cela dit, les subodorations sur la pluralité des pseudos sont souvent parfaitement extravagantes, tout comme sur le sexe des personnes réelles derrière les intervenants ! Je le SAIS, pour avoir au moins correspondu, hors du blog, avec quelques-unes d’entre elles.
merci,DHH,vousêtes toujours bien informée
Pour les démographes, on est vieux à 65 ans. Une valeur totalement arbitraire relative à la loi de 1945, qui fixe le départ à la retraite à cet âge. Ainsi, qui dit « personnes âgées » dit « retraités », et vice versa. Quand l’Insee calcule l’indice de vieillissement d’une population, l’Institut comptabilise donc le nombre de personnes de 65 ans et plus pour 100 personnes de moins de 20 ans.
Si le réchauffement climatique se poursuit à Paris, ce qui est loin d’être certain, notamment en raison du risque de ralentissement ou d’arrêt pur et simple du Gulf Stream consécutif à la fonte des glaces arctiques, eh bien toutes les conditions y seront réunies pour produire d’excellents vins, sur le toit des immeubles par exemple.
(les vignes)
Mais au fait, qui collectionne parmi les affidés de ce blog?
Ed à 14h08
ce n’ est pas grave.
Ce qu’on peut surtout observer en France, davantage qu’un réchauffement reel, qui ne pourrait être confirmé que d’ici 2 à 3 décennies, c’est un blocage des types climatiques. J’explique : un ralentissement des alternances. Et ce ralentissement est probablement dû au réchauffement global planétaire. En réalité tout se passe en plein océan Atlantique. S’il y a désordre pour nous, il vient de ce désordre là-bas, et la fonte des glaces arctiques y est certainement pour quelque chose.
L’été indien que nous venons de « subir », caractérisé surtout par une absence de pluie très atypique et des températures nocturnes très anormalement hautes, va vraisemblablement être à présent suivi par deux mois de précipitations quasi permanentes et soutenues qui génèreront des situations de crues prévisibles. Si mon modèle est bon.
Puis nous aurons en janvier-février une descente d’air froid polaire qui stagnera deux mois, avec des -10 un peu partout la nuit et quelques épisodes neigeux.
@ Rose 12h58. Avec la meilleure volonté,je ne comprends pas ce que vous voulez dire. Laissez tomber, cela n’a aucune importance.
« Je lui parlais essentiellement philosophie »
ahahah. Et dire que certains me prennent pour une « crazy cat lady ». S’ils savaient…
« … qui collectionne parmi les affidés de ce blog? »
J’ai vendu la collection de mon père — Morandi, de Chirico, de Pisis, etc. —.
J’ai vendu la mienne — Rauschenberg & Co —.
Maintenant, je suis à ma deuxième collection de photos — photo pour l’industrie européenne —, la première vendue — Américains du début XXe à Mapplethorpe —.
@Soleil Vert
Pardon, quel boulet ! Moon Palace de Paul Auster.
@ Clopine Jazzi. Vous faites d’une taupinière un Everest.Les commentateurs de la prestigieuse RdL peuvent bien se rencontrer tous les jours, partir en vacances ensemble, faire des goûters ou des five’o clock, cela ne me regarde absolument pas et m’indiffère. Que les allusions insistantes à leurs « mails privés » soient constantes c’est amusant,
piquant, vous ne le comprenez pas !!
Pour moi,y’a pas mort d’homme.L’affaire est close.
DHH, j’ai lu votre réponse. J’y répondrai brièvement, ce soir ou demain, j’ai un RV en ville dans 15mn !
Mon 11h27 contenait une pincée d’humour plutôt qu’une volée de bois vert.J’ai juste le temps d’ajuster mes bottines et de coiffer mon chapeau ….
Demain je prends un petit déjeuner chez moi de 07h30 à 07h 45.
Je serais très heureux de le partager avec un ou plusieurs Rdliens surtout s’ils apportent des croissants. Je précise que je fournis le Ricoré, l’eau chaude et les bols.
Jazzi, si ça te dit ?
je ne comprends pas ce désir de se faire connaitre et reconnaitre par les intervenautes,a fortiori pour ce qu’il en est de ses activités et de sa vie privée (maié-e,enfants,amants,religion)cela ne me semble pas la finalité du blog , saufà dire que c’est le vivier de thèses et autres communications ailleurs;mais je conçois qu’on veuille étayer ses propos et que cela soit souvent judicieux et pertinent ;ici,cela m’évoque ces professeurs d’élèves bilingues du fait de la nationalité de leurs parents hyperdiplomés dans leur langue naturelle, et ces profs disent aux enfants que leurs parents ne savent pas cette langue!cela peut se transposer en art où des enfants d’artistes connus s’entendent dire par des profs que ça ‘existe pas dans le monde de l’art !voilà ce qui se pratique sur laRDL et ailleurs, dès la fréquentation d’un espace public!et ça va jusqu’au genre:c’est triste
Moi, Gisèle, je comprends un commentaire sur trois de Rose. Des fois je comprends, mais je ne sais pas à quoi ça se rapporte.
J’ai un ami, c’est pareil et ça ne l’a pas empêché d’avoir les palmes.
Ça m’a toujours posé question.
Même les femmes ne sont pas en reste, empruntant aux hommes leur vocabulaire sévèrement burné. Qui n’a pas entendu une collègue ou une copine dire d’une autre «celle-là, elle a des couilles»?
aunfond c’est cette question
http://www.slate.fr/story/168626/societe-obsedee-couilles-partout-vocabulaire-revendication-virilite-crise-masculinite?utm_source=Ownpage&_ope=eyJndWlkIjoiM2Y2MTQ1MGI0Y2YwOGU5ZDQ0Y2NmNmMyZjY0OWU3NzYifQ%3D%3D
Mark Rothko Painting From François and Susan de Menil Collection Will Hit the Block at Christie’s, Estimated at $35 M. to $45 M.
voilà le tableau de rothko et le lien source
Mark Rothko, Untitled (Rust, Blacks on Plum), 1962
ARTnews Today
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