de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Poncifs de rentrée

Poncifs de rentrée

589 : surtout, ne retenez pas ce chiffre. On hésite à l’achever d’un point d’exclamation ou de trois points de suspension. Dans le premier cas, on oscillerait entre l’admiration et l’exaspération ; dans le second, on inclinerait tant au soulagement qu’à la complicité. Toutes choses trop ambiguës. Le fait est que ce chiffre est de nature à vous dégoûter des livres. C’est le nombre de nouveaux romans français et étrangers qui vont nous tomber dessus entre la mi-août et la fin octobre. On connaît de pires épreuves. Le reste du monde nous envie celle-ci. Car s’il est un rituel typiquement français, c’est bien notre rentrée littéraire.

C’est aussi un marronnier. Ce qui signifie que ses branches ploient sous les lieux communs. Alors de grâce, évitons-en quelques uns.

  1. On prend presque les mêmes et on recommence. Mais non ! (enfin, pas tout à fait). Il est certes inévitable que lorsqu’on suit dès ses débuts une œuvre en devenir, et que son auteur se manifeste en moyenne tous les trois ans, les mêmes noms reviennent régulièrement dans les librairies et les journaux. Mais la découverte étant (enfin, en principe) la vocation d’un éditeur, la plupart des maisons s’attache à publier des premiers romans dont les auteurs sont par définition des inconnus, du moins lorsqu’il s’agit de littérature et non de coup médiatique.
  2. La moisson est médiocre. Une partie de la critique littéraire, toujours la même, a le monopole de cette complainte. Laissons-la lui. La rentrée ne peut pas être médiocre pour deux raisons : d’une part parce qu’étant donné l’extrême diversité des grandes et petites maisons(mais non, toutes ne sont pas dans le triangle des Bermudes de Saint-Germain-des-Prés), de l’origine des auteurs qui y sont publiés (beaucoup plus de manuscrits arrivés par la Poste qu’on ne le croit), des genres pratiqués (il n’y a plus que l’auto-journal pour croire encore à l’auto-fiction), on ouvre enfin les fenêtres depuis quelques années ; d’autre part parce que ce qui nous arrive de l’étranger traduit dans notre langue étant déjà passé là-bas par le tamis de la critique et du public, on nous envoie donc le meilleur (enfin, il faut l’espérer). On ne nous fera pas croire qu’il n’y a rien à sauver, rien de remarquable, dans ces centaines de nouveautés.
  3. Tout est joué d’avance. Vaste blague à laquelle les forums sur la Toile et l’obsession du complot donnent un nouvel élan, hélas. Or tout éditeur en fait l’expérience à chaque rentrée : on ne sait jamais rien du sort d’un livre. Après coup, il y a toujours un monde fou pour expliquer pourquoi il était évident que tel ou tel rencontrerait le succès ; mais avant, personne, et pour cause. Tout membre d’un des jurys littéraires de l’automne vous le confirmera à commencer par ceux du Goncourt : le plus souvent, tout se joue sur le fil à la dernière seconde. Ce qui n’empêchera pas certains observateurs, toujours les mêmes, d’affirmer avec beaucoup d’assurance et un air entendu que « c’était plié » depuis le mois de juin, avant même que les jurés aient lu. Les jurés ont d’ailleurs établi leur liste ce matin et bien malin celui qui se risquerait à un pronostic. (lire ci-dessous)
  4. La rentrée est sans surprise. Quand on est blasé à ce point, et que cette lassitude est récurrente d’année en année, que l’on soit critique, libraire, éditeur ou simple lecteur (enfin, cochon de payant), c’est signe qu’il est temps de passer à autre chose. Mais si nul n’est obligé de lire, nul ne doit nous en détourner. Toute rentrée littéraire recèle des pépites pour qui sait les espérer sans les guetter. Ce qui est le propre de l’inattendu.
  5. On publie trop de livres. Mais qui s’aventurerait à fixer un chiffre raisonnable ? Et au nom de quoi ? De quel critère ? Nonobstant les pratiques de cavalerie de certains éditeurs, décréter dans un monde en crise qu’on publie trop de romans est un réflexe d’enfant gâté et de nation riche. Pourvu que ça dure.

Alors oubliez le chiffre de l’avalanche annoncée, oubliez les poncifs de la rentrée, et appropriez-vous plutôt le beau mot de Borges : « Que d’autres se flattent des livres qu’ils ont écrits, moi je suis fier de ceux que j’ai lus ».

(Illustration Dear Gorrisen)

P.S. La première sélection de l’Académie Goncourt (par ordre alphabétique)

Christine Angot Un amour impossible Flammarion
Isabelle Autissier Soudain, seuls Stock
Nathalie Azoulai Titus n’aimait pas Bérénice P.O.L.
Olivier Bleys Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes Albin Michel
Mathias Enard Boussole Actes Sud.
Nicolas Fargues Au pays du p’tit P.O.L.
Jean Hatzfeld Un papa de sang Gallimard
Hédi Kaddour Les Prépondérants Gallimard
Simon Liberati Eva Stock
Alain Mabanckou Petit piment Seuil
Tobie Nathan Ce pays qui te ressemble Stock
Thomas B. Reverdy Il était une ville Flammarion
Boualem Sansal 2084 Gallimard.
Denis Tillinac Retiens ma nuit Plon
Delphine de Vigan D’après une histoire vraie JC Lattès

 

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

883

commentaires

883 Réponses pour Poncifs de rentrée

JC..... dit: 3 septembre 2015 à 15h17

Soit ! C’est juste ! Décréter dans un monde en crise qu’on publie trop de romans est un réflexe d’enfant gâté et de nation riche.

Cependant, comme la nation est pauvre et déficitaire, et la rentrée littéraire, riche et excédentaire, j’en connais quelques uns qui préfèreraient voir l’inverse.

Mais, comme dit celui a qui rien ne manque : « Ne boudons pas notre plaisir ! »

Zoon dit: 3 septembre 2015 à 15h30

Sur le blog d’Eric Chevillard, après une évocation féroce de la récente prestation Angot/Houellebecq/Moix (chez Ruquier, je crois) on lit ces lignes énonçant lucidement ce qui, pour tout écrivain qui se respecte autant qu’il respecte ses lecteurs, devrait être une règle d’or :

L’écrivain à la télévision ne saura jamais nous convaincre que d’une chose. C’est qu’il lui faut la solitude, l’ombre et le secret pour donner le meilleur de lui-même.

jocelyne Pécaïre dit: 3 septembre 2015 à 15h36

« L’écrivain à la télévision ne saura jamais nous convaincre que d’une chose. C’est qu’il lui faut la solitude, l’ombre et le secret pour donner le meilleur de lui-même. »
Zoon, zoun tralala si c’ est pas un poncif, ça!

Zoon dit: 3 septembre 2015 à 15h38

On lira ce qu’on aura le désir et surtout le temps de lire, c’est-à-dire, de toute façon, fort peu, face à l’immensité de l’offre (sans oublier les anciens qu’on n’a pas encore lus ou qu’on a envie de relire), mais, de toute façon, l’abondance et la diversité ne nuisent pas, elles nous réservent sûrement d’heureuses surprises. S’il est un sentiment quel’actualité littéraire ne devrait jamais engendrer, c’est la morosité.

Zoon dit: 3 septembre 2015 à 15h43

L’écrivain à la télévision ne saura jamais nous convaincre que d’une chose. C’est qu’il lui faut la solitude, l’ombre et le secret pour donner le meilleur de lui-même. (Eric Chevillard)

« Aux coeurs blessés l’ombre et le silence « , écrit Balzac au début du « Médecin de campagne ». L’écriture, même dans ses manifestations les plus jubilatoires, procéderait-elle d’une blessure secrète ?

JC..... dit: 3 septembre 2015 à 15h55

« L’écriture, même dans ses manifestations les plus jubilatoires, procéderait-elle d’une blessure secrète ? » (Jambrun)

J’écris en jubilant à cause de ça, moi, ma blessure secrète (bien connue grâce aux interviews) ! Ma blessure secrète à moi, ce sont les attouchements libidineux que j’ai subi de ma nourrice à un an à peine, alors que j’étais dans ses bras une victime innocente et, je l’avoue, déjà consentante.

Jubilatoire, cette blessure secrète !

Ma nourrice, elle ressemblait à Taubira mais en mince, pas courte sur pattes, longues jambes, plus jeune, bien mieux quoi, matinée de Golda Meir, avec une pointe de Mae West dans les yeux et une langue, une langue …

JC..... dit: 3 septembre 2015 à 16h03

« On ne nous fera pas croire qu’il n’y a rien à sauver, rien de remarquable, dans ces centaines de nouveautés. » (Passou)

Bonne attitude de notre cher taulier ! Quel homme estimable …

Mais pour sauver quelques uns dans ces centaines, ne faudrait il pas néanmoins ne pas accueillir tous les mauvais en gondoles littéraires, et noyer tous ces réfugiés du verbe plat, voix inutiles, qui ne sont que parasites de nos honnêtes travailleurs républicains, laïcs et démocrates, qui travaillent pour ces fainéants d’auteurs impotents ?

bouguereau dit: 3 septembre 2015 à 16h06

« L’écriture, même dans ses manifestations les plus jubilatoires, procéderait-elle d’une blessure secrète ? » (Jambrun)

un bon écrivain c’est comme louis 11 ça mise tout sur les hémorides

Sergio dit: 3 septembre 2015 à 16h09

Zoon dit: 3 septembre 2015 à 17 h 43 min
L’écrivain à la télévision ne saura jamais nous convaincre que d’une chose. C’est qu’il lui faut la solitude, l’ombre et le secret pour donner le meilleur de lui-même. (Eric Chevillard)

Quand on est vraiment coincé dans une vie quotidienne infâme on peut toujours trouver une phrase extraordinaire même écrabouillé par six mille mecs dans le politain ; évidemment le problème c’est de la noter comme qui dirait c’est une autre paire de manches !

bouguereau dit: 3 septembre 2015 à 16h10

qui travaillent pour ces fainéants d’auteurs impotents ?

le marché jicé..le marché.. »et tu te fais enfler consommateur mon couillon »..alors qu’un bon plan quinquenal..tous kamarades!

JC..... dit: 3 septembre 2015 à 16h11

Je vois que mon ouvrage « Benito Mussolini : le meilleur des Italiens » n’a pas été retenu pour concourir chez Drouant !

Alors que le précédent « Adolf Hitler : un végétarien au pouvoir » avait rencontré un succès d’estime dans plusieurs communautés sud-américaines plutôt retirées…

Incompréhensible…

bouguereau dit: 3 septembre 2015 à 16h14

C’est aussi un marronnier. Ce qui signifie que ses branches ploient sous les lieux communs. Alors de grâce, évitons-en quelques uns.

et suis une multitude de paragraphes écrite en toumti pour faire de lessentiel l’évitable obligatoire..

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: 3 septembre 2015 à 16h19

C’est tout simple: faudrait moins lire à plusieurs et les ardeurs de se jeter tous sur les mêmes seraient un peu calmées…

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: 3 septembre 2015 à 16h23

(Un journaliste qui brandit pas la phrase rituelle rayon théories du complot à chaque occasion de la ramener ça existe encore ?)

Daaphnée dit: 3 septembre 2015 à 16h24

Dire que je venais d’écrire une petite chose extrêmement spirituelle, subtile .. et que le bidule l’a zappée .
Pfffffffffffff .

chantal dit: 3 septembre 2015 à 16h58

Hédi Kaddour » Les Prépondérants », ouille. Ca c’est du titre enflé.

Je marcherais bien comme un tout petit bonhomme sur la tranche d’un livre prépondérant. Rien à dire de plus la littérature me passionne de moins en moins.

Attila dit: 3 septembre 2015 à 17h38

589 c’est sensiblement à la baisse, les précédentes années ça oscillait entre 700 et 800 titres : bonjour la crise !
Le dernier Angot à Paris, à dix contre un !

Attila dit: 3 septembre 2015 à 17h41

En effet, pas terrible l’illustration, Passou !
Une piste ?
Le dernier Angot à Paris…

D. dit: 3 septembre 2015 à 18h23

Certains se révoltent devant les propos indignes de JC. Certes ces images du gamin noyé sont insoutenables et ne peuvent que générer l’envie d’agir.
Mais l’indignité pour nos gouvernements n’est-elle pas :
1) d’attendre cela pour effectivement agir;
2) d’agir inconsidérément car dans l’urgence.

Il est indispensable qu’un Yalta de la région Syrio-irakienne soit organisé au plus vite, et il est de la responsabilité de la Chine, de la Russie de l’Inde, du Pakistan, de l’Égypte et de l’Arabie Saoudite d’en accepter l’idée et de former coalition avec les États-Unis, la Grande Bretagne, l’Australie, le Canada, la Turquie et divers pays européens.
Ce Yalta II pourrait durer plusieurs mois, voire un an. Pendant ce temps, chacune de ces nations devrait débourser des milliards de dollars pour organiser la sortie en sécurité de tous les réfugiés ainsi que leur « stockage » dans des zones neutres que l’on imaginerait devoir se situer en Turquie et en Russie.
Alors seulement viendrait le déploiement militaire, écrasement massif aérien de toute la zone évacuée, sans préoccupation de « dégâts collatéraux », avec notamment usage massif de missiles balistiques.
Puis nettoiement terrestre méticuleux, ce qui nécessiterait une armée de 5 millions d’hommes déployés simultanément et l’acceptation de pertes humaines notables dans ses rangs. Ensuite occupation et administration par les nations du Yalta II puis organisation du retour des réfugiés et remise en route des deux nations.
Il ne peut y avoir que cela pour éradiquer ce cancer qui tue et progresse.
Quel Chef d’État aura le courage d’initier le processus ?

JC..... dit: 3 septembre 2015 à 18h38

Je ne savais pas qui était Denis Roche. Grace à sa mort, et à Wiki, je le sais maintenant …

On est peu de choses ! RIP. Cela s’impose, non ?

adrian leverkuhn dit: 3 septembre 2015 à 18h46

Monnsieur Assoouline vous avez oublié un autre poncif : celui qui consiste à dire qu’aucun des écrivains publiés aujourd’hui ne l’aurait été il y a 50, 75, 100, 150 ans…

dernièrement j’ai relu Dr Faustus de Thomas Mann, c’est une livre incroyable, une dispute avec Adorno (entre temps j’ai dû relire Adorno) et certains musiciens (Shoenberg, Stravinski).

dans ce livre Mann démontre que l’oppsition entre sentiment et raison dans la musique d’avant XXè s. est une erreur : le sentiment chez Mozart fait appel à la raison, aussi la façon dont culture, arts, politique sont liés, c’est en creux une accusation contre certains juifs allemands et viennois, coupable d’avoir accéler une déconstructions des arts menant à rompre avec la raison et menant vers l’avènement d’un nihilisme.

certains des thèmes exposé par Mann dans ce livre pourrait être repris aujourd’hui pour être appliqués à ce que nous contniuons d’appeler à tort la littérature.

je ne critique pas le fait de défendre comme vous le faites la littérature actuelle, il me semble seulement qu’il faudrait essayer de pondérer, de mieux analyser le contexte, la situation, plutôt que foncer tête baisser en évitant de se poser et d’aborder certaines questions de fond, notamment le lien entre la politique et la littérature (pour Mann l’indigence de l’un expliquerait l’indigence de l’autre).

de nota dit: 3 septembre 2015 à 18h56

« Un couple de trentenaires partis faire le tour du
monde.
Une île déserte, entre la Patagonie et le cap Horn.
Une nature rêvée, sauvage, qui vire au cauchemar.
Un homme et une femme amoureux, qui se
retrouvent, soudain, seuls.
Leurs nouveaux compagnons : des manchots, des
otaries, des éléphants de mer et des rats.

Comment lutter contre la faim et l’épuisement ? Et
si on survit, comment revenir chez les hommes ?

Un roman où l’on voyage dans des conditions
extrêmes, où l’on frissonne pour ces deux Robinson
modernes. Une histoire bouleversante ».

ça c’est un chti résumé du lire d’autissier trouvé sur un blog…elle devrait décrocher le prix trente millions d’amis

bon, soyons sérieux, enard l’aura pas, il est chez actes sud, on leur a refilé le Goncourt en 2012 pour qu’ils arrêtent de faire chier; Lattes l’aura pas, pour le groupe hachette, c’est grasset, plus prestigieux qui raffle; Azoulay avec Racine et Corneille ça va pas le faire pour belle-maman; le Hatzfeld pas plus, on va pas te fiche un livre sur le génocide rwandais sous le sapin; Tillinac? edition Plon? c’est une plaisanterie? mabankou? il a déjà eu le renaudot, la légion d’honneur, toute une ribambelle de prix, ça va bien comme ça; Reverdy? ça se passe à Detroit, la ville bousillée , c’est pas sexy, du balai! Kaddour? c’est compliqué son livre, mais d’un compliqué! ça va pas le faire; Fargues? Le chœur des libraires: » Quoi! son bouquin coûte 16 euros! vous allez pas nous fiche un Goncourt à 16 euros! » Sansal? Oula! l’islamisme, la référence à Orwell, une manière de réponse au « soumission »de Houellebeck, et si on lui donnait le Goncourt?
juste après Houellebecq, un coup à droite, un coup à gauche, je t’embrouille!
Liberati? sulfureux, scandaleux, trouble, choquant, polémique…mais qu’est-ce qui fout là?
Tobie Nathan? Les juifs en Egypte, enfin bien après moise, mais le monde d’hier quand même, la nostalgie quoi! « un roman truculent »… oula! ça me fatigue! Zou!
Bingo! Reste Christine Angot.
Tout le monde en dit du bien, même la quinzaine littéraire, je l’ai vu aujourd’hui et , toutes affaires cessantes, je suis entré dans un bar pour boire un scotch, mais il était 15 heures et depuis j’en ai repris d’autres…c’est pour ça que je fais le malin, donc, mon pronostic, et si je gagne passou me fera citoyen d’honneur de la rdl, c’est Angot qui gagne! Reservez-moi… un scot..un scoch, siou plait…

la vie dans les bois dit: 3 septembre 2015 à 19h22

« Tout le monde en dit du bien, même la quinzaine littéraire, je l’ai vu aujourd’hui et , toutes affaires cessantes, je suis entré dans un bar pour boire un scotch »

Oui, ohff.

de nota dit: 3 septembre 2015 à 19h43

Passou!

je ne me débalonnerai pas! mais d’abord il faut que j’arrête les ballons de scotch pour dire ici, et pas plus tard que demain! et solennellement! et irréversiblement! et de manière absolu,claire et sans équivoque! le nom de celle… ou de celui qui pourra enfin, grâce à la manne du Goncourt, faire construire une piscine dans son jardinet! et s’il a déjà un jardinet et une piscine, eh bien! qu’il en fasse ce que bon lui plaira, peu me chaut! mais trop me brule! trop de livres! trop de femmes! ou bien c’est l’inverse? On sait plus.

Attila dit: 3 septembre 2015 à 19h48

Trois Gallimard, deux POL et deux Flammarion : une chance sur deux pour le groupe Gallimard !

Zoon dit: 3 septembre 2015 à 19h53

Et le dernier Jim Harrison ? Personne ne parle du dernier Jim Harrison. Je donnerais Houellebecq, Angot, Esnard et tous les autres pour un Jim Harrison.

Zoon dit: 3 septembre 2015 à 20h14

La rentrée littéraire française, on s’en fout. Les écrivains français d’aujourd’hui sont de tout petits joueurs. La seule littérature romanesque de haute qualité qui s’écrive dans le monde d’aujourd’hui, c’est la littérature américaine. Personne en France, ni d’ailleurs dans le monde, n’arrive à la cheville d’un Jim Harrison, d’un Russell Banks, d’un Brett Easton Ellis, d’une Joyce Carol Oates, d’un David Vann, d’un Jonathan Franzen, d’un Cormac MacCarthy, d’un Thomas Pynchon ou d’un James Salter. Sans oublier David Foster Wallace ni Don DeLillo. Comparée à ces géants, la production romanesque française, c’est du pipi de chat.

Sergio dit: 3 septembre 2015 à 20h24

de nota dit: 3 septembre 2015 à 21 h 43 min
Passou!

il faut que j’arrête les ballons de scotch

Ha oui mais ça on n’arrête pas qui on veut comme à La Marne ou même Charleroi ! Parce qu’ils ont l’air nombreux… Heureusement ! Vivement le stalag… La captivité sera bequem !

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: 3 septembre 2015 à 20h35

Ca c’est du titre enflé.

Ben à voir que ça c’est pas le moins original.

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: 3 septembre 2015 à 20h38

La captivité sera bequem !

Une obsédée du bonheur a fini par me faire m’exclamer un truc dans le même style mais pas exactement du même tonneau…

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: 3 septembre 2015 à 20h40

Je vais dormir en mélangeant tout, qui sait ?

Rhoooo… mais qu’est-ce qu’il te faut comme matos pour cacher ta joie…

lettres et photographie dit: 3 septembre 2015 à 20h47

« Je ne savais pas qui était Denis Roche. »

Il vous faut lire ses  » 3 pourrissement poétique » aux éditions de l’ Herne 1972 si je ne me trompe pas et si je le retrouve.

Et son excellent Boitier de mélancolie paru chez Hazan en 1999.

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: 3 septembre 2015 à 20h59

On dirait le boug’ qui du fond de son club dénonce courageusement un gros, c’est vrai qu’il y en a tellement peu…

Giovanni Sant'Angelo dit: 4 septembre 2015 à 22h12


…les romans , pourquoi faire,…l’état y pourvoit, dans nos actualités,!…l’état nous comble,…
…très, terre à terre,!…un semis de carottes,!…pour des lapins d’alentour,!…
…etc,!…

Polémikoeur. dit: 4 septembre 2015 à 22h54

Bonjour, bonjour,
pour la piste du « D. R. »,
et sauf signalement plus rapide
déjà effectué, pourquoi ne pas essayer Dean Gorissen ?
Illustroublement.

Polémikoeur. dit: 4 septembre 2015 à 23h03

Sympa, les marronniers :
précieux dans les cours de récré !
De vraies caisses de munitions :
Pétioles casse-têtes et, bien sûr, marrons.
Désarmèrement.

Polémikoeur. dit: 4 septembre 2015 à 23h11

Et bien, puisque la modération s’emmêle à 0 h 54,
précision : « Two illustrations for Riordan Design’s ‘Culture Cue’ promotional publication, for article ‘The art of Storytelling’
Published: September 13, 2012 »
(by Dean Gorissen) !
Coudegrâcieusement.

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 23h39

J’aime les expressions du genre : « se manifester tous les trois ans. » Ça veut dire, paraît-il : Ecrire un roman tous les trois ans. Moi, je vais vous dire mon sentiment, mes petits chéris. Je n’ai toujours pas compris comment il est humainement possible d’écrire un roman tous les trois ans…!! Flaubert a écrit disons deux ou trois romans dans toute sa vie. Alors, vous pensez un peu, un roman tous les trois ans…!!?? C’est un superman de la littérature romanesque, un génie aux ailes de géant, et en plus il marche, il court les prix littéraires… Moi, j’sais pas comment on peut écrire un roman tous les trois ans. C’est dingue quand même, une véritable machine littéraire, usine qui turbine 24h/24 ; une usine à gaz, quoi…! des vents, des vents, beaucoup de vents… Et la couche d’ozone alors ?! On y pense ? C’est ça que veut dire « se manifester tous les trois »… Du propre, moi j’vous’l dit… Qu’est-ce qu’il peut bien avoir de si urgent à nous dire pour en pondre un tous les trois ans ? C’est ça que j’aimerais bien qu’on nous dise un jour.

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 23h45

Y a un autre qui « m’interpelle », mes petits chéris. C’est cette idée de manuscrit arrivé par la poste.

C’est censé définir un truc de valeur…

Alors d’un côté, vous avez le Littell qui se fait ch.ier à réécrire je ne sais combien de fois son manuscrit sous la haute direction de Richard Millet, ce qui est une charge quand on y pense. Un travail de forçat. Mais il finit par décrocher la timbale. Et pis alors, de l’autre, vous avez le truc sympa, cool, qui arrive comme ça par la poste, et pis qu’est aussitôt publié et pis qu’est en plus le super roman à Goncourt. Ah, on la voit d’ici la qualité…! Pov’ Littell, tiens ! Y doit l’avoir amer…

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 23h52

Et pis alors, mes pov’ petits chéris, regardez un peu c’qu’on vous fait miroiter, un appel à vot’ compassion : « On ne nous fera pas croire qu’il n’y a rien à sauver, rien de remarquable, dans ces centaines de nouveautés ».

Vous imaginez un peu : des centaines de trucs qu’on aurait ignorés au XIXè siècle, par exemple. Des centaines, des milliers, des dizaines de milliers de génies passés sous silence ! À la trappe carrément ! Divine époque que la nôtre ! Mais c’est monstrueux ! Et grâce à la technique moderne, ben vous avez la chance insigne (ou indigne…) de ne pas passer à côté, nah !

Ah, la compassion et le génie ! Et ce pov’ Kafka qui cherchait désespérément à briser la glace en vous. Vous vous rendez pas compte de la chance que vous avez aujourd’hui. Vous avez un Kafka tous les trois ans…! Elle est pas belle la vie, hein !

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 23h57

C’est vrai qu’il est grand temps d’ouvrir les fenêtres ! Q’on puisse respirer un peu le bon air…

Widergänger dit: 4 septembre 2015 à 0h00

Si, moi, je m’avance à proposer un chiffre raisonnable : disons deux dizaines de romans. Par siècle…! Et encore, je suis extrêmement généreux, à la limite de la démagogie…

Polémikoeur. dit: 4 septembre 2015 à 0h15

Question lancinante
que celle de la prolixité
de certains par rapport à d’autres !
En laissant de côté le mystère de l’expression…
des gènes, autrement dit de l’inégalité congénitale
lors de la distribution des talents – à ce propos,
sans non plus porter de jugement de valeur
sur la qualité des « productions » -,
il reste peut-être bien deux paramètres :
– le degré de « professionnalisation » de l’écrivain (appelons-le là ainsi), c’est-à-dire la part de sa vie
dédiée à écrire,
– l’intensité de la nécessité ressentie
de coucher sur le papier la petite musique
dans la cervelle ou l’application avec laquelle
il lui est obéi.
Il est très possible que ces deux paramètres
se rejoignent ou se confondent plus que souvent.
En tout cas, stylo en main comme en athlétisme, par exemple,
il y aura toujours des « champions », qui sortent du lot,
que ce soit régulièrement ou en une occasion exceptionnelle,
et durablement ou pas.
Diversitalement.

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 2h52

Michel W a raison de douter de la qualité de la production littéraire nationale…

Avec un peu de recul, un peu de temps passé, ne restent que les bons et ils ne sont guère nombreux, peut être une dizaine par siècle.

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 3h04

En définitive, écrire c’est comme baiser.

On peut le faire par amour, par plaisir, par désir, par instinct, par dépit, par nécessité, par obligation, par amusement, par duplicité, par aventure, par ennui …

On peut même y céder par besoin de gagner sa vie. Honnêtement. Verge et verbe haut…..

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 3h11

DECALOGUE PORQUEROLLAIS

Première Loi : Vis aujourd’hui comme si tu allais mourir demain.

Deuxième Loi : Parler enchaîne, agir libère.

Troisième Loi : Penser mal est commun à tous

Henry Hill dit: 4 septembre 2015 à 3h16

Parler enchaîne, agir libère : le credo des états limites, se libérer de l’angoisse par le passage à l’acte.

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 3h27

D’une certaine façon, Passou imperturbable dans son blog en bois verni patiné par le temps usé par les intempéries, ressuscite le bon vieux curé de village dans son confessionnal …

Laisser s’exprimer le cloaque des sens, le trouble des esprits, la culture arrogante des frigides, l’innocence des cons …

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 4h01

Quelle image représente le mieux notre société occidentale ? Curieusement, je pense à une image de terreur bien connue !

Vous avez en mémoire ces images de prisonniers orange, en ligne, agenouillés sur une plage, mer calme, paisible, un djihadiste debout derrière chacun d’eux, prêt à le décapiter. Fier de sa noble tâche, le criminel, conscient d’agir pour le Bien.

Nous en sommes tous là.

Derrière chacun de nous, un DD, Djihadiste de la Doxa, au service de l’information toute puissante, toute mâchée, toute prête, est prêt à couper l’esprit de chacun, du sabre qu’il lui plaira d’utiliser.

L’important étant de tuer le libre arbitre des idées, dans chaque tête, de masquer les faits réels, de déguiser la réalité le mieux possible, de simplifier, simplifier, simplifier à tout prix pour éviter le tsunami de la prise de conscience…

On ne parle pas de complot. On parle d’un troupeau intelligent conduit par des bergers cinglés !

de nota dit: 4 septembre 2015 à 4h18

Après avoir déscotché, je réponds donc au « chiche! » de Passou:

Le Goncourt 2015 sera attribué à « l’écrivain le plus implacable de Montpellier »:Christine Angot.

Bon, je compte sur vous les copains pour ne pas me laisser seul exposé au ridicule, si je me ramasse , je vais devoir vivre dans la clandestinité, changer de pseudo, déménager, me raser la moustache et peut-être même que je devrais aller en librairie acheter le Goncourt, pour donner le change. Misère de misère!

Je signale que je dois à Paul Edel qui la cite d’avoir trouvé la sentence d’Arnaud Viviant:  » l’écrivain le plus implacable de Montpellier ».
Depuis, Arnaud Viviant a écrit d’autres conneries toutes aussi fendardes, on lui dit un grand merci!

Zoon dit: 4 septembre 2015 à 6h13

Avec un peu de recul, un peu de temps passé, ne restent que les bons et ils ne sont guère nombreux, peut être une dizaine par siècle. (JC)

Par contre, pour le XXIe siècle, il restera au moins un con, et JC sera celui-là.

renato dit: 4 septembre 2015 à 6h31

« Laisser s’exprimer le cloaque des sens, le trouble des esprits, la culture arrogante des frigides, l’innocence des cons … »

Tiens! il arrive même à bien se décrire.

Zoon dit: 4 septembre 2015 à 6h36

De Denis Roche en Oliver Sacks et en James Salter, la rubrique nécrologique d’Assouline est toujours bien fournie. Pourquoi ne créerait-il pas un prix Goncourt du macchabée de l’année ? Tout en nous dissuadant de nous précipiter chez le libraire pour acheter le dernier nanar de l’écrivain à la mode, ce serait une façon de réparer bien des injustices et des oublis.

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 6h42

Zoon, Renato, et autres bien chers collègues,
Comme je me sens bien, tellement proche de vous, de cœur, d’esprit, de cronnerie lourde !…

versubtil dit: 4 septembre 2015 à 6h44

A propos de denis Roche.
Pourquoi mettre en lien l’ article nécrologique de l’ obs,Passou?
Celui du Figaro est bien meilleur et je ne parle pas de celui très lacunaire( presque lunaire ) du Monde.

ami sincère dit: 4 septembre 2015 à 6h47

« il arrive même à bien se décrire. »

c’est que le pauv nase de pq prend son cas pour une vérité universelle

Elémentaire dit: 4 septembre 2015 à 6h49

Zoon dit: 4 septembre 2015 à 8 h 13 min

Quel est le rapport entre dix par siècle et JC est un con ?
A part la proposition :
JeanBrun en est une (truffe)

robert dit: 4 septembre 2015 à 6h49

Et rien sur l’exil? Exprès pour faire enrager le porquerollais aux chèvres, ‘le nombre de migrants et de réfugiés a explosé au XXIe siècle dans le monde'(lemonde.fr)

Un peu comme JB dit: 4 septembre 2015 à 6h50

renato dit: 4 septembre 2015 à 8 h 31 min

renato se réveille pour cracher.
L’âge ?

les yeux fatigués d'adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 6h51

de nota, je vous trouve bien sévère et bien ingrat : la remise des prix littéraires et un épisode important de l’actualité littéraire française.

à la limite la remise des prix littéraires n’a pas besoin des livres ni des auteurs pour prouver la pertinence de son existence.

pourquoi ?

parce que remettre un prix aujourd’hui, dans le contexte économique ultra libéral ne s’inscrit plus dans l’ancienne tradition, c’est faire jouer la concurrence et la compétition entre les auteurs, un peu comme élire l’employé du mois chez McDo, ou noter l’économie d’un pays par Moody’s.

en plus de cet aspect compétitif il y a un autre aspect plus important : la légitimation, les prix littéraires légitiment la littérature, tant qu’il y a des prix il y a littérature, une façon de dire « vous voyez ça existe encore, la preuve c’est que nous récompensons », un peu comme la Légion d’Honneur qui continue de faire croire en l’existence d’une conscience nationale.

du coup je vous trouve bien aigre et ingrat, c’est peut-être même là que se trouve le meilleur de la littérature actuelle : dans la remise des prix, Monsieur Assouline est d’ailleurs un des plus beaux personnages de ce roman littéraire, de cette histoire qui nous est racontée à la façon dont Angot parle de ses livres : en marquant chaque mot d’une force qui ne doit pas laisser l’ombre d’un doute sur ses convictions, c’est là le poids fort du capialisme libéral : mettre de la conviction dans ce que l’on fait et ce que l’on dit, cette convistion à elle-seule permet de justifier le tout, les américains sont très bons pour montrer la force de leurs convictions, c’est un poeu comme un type qui vous vend une bagnole, d’ailleurs Angot m’a toujours fait penser à une vendeuse de bagnoles, une bonne vendeuse.

l'equipe medicale dit: 4 septembre 2015 à 6h53

« Quel est le rapport entre dix par siècle et JC est un con ? »

question débile, rien de nouveau de la part du crétin de pq

Zoon dit: 4 septembre 2015 à 6h53

Dans le cas particulier des écrivains, la mort est une véritable bénédiction : imaginons un instant une humanité consignant sans limite ses élucubrations sur papier : il y a belle lurette que toutes les forêts du monde auraient disparu; de monstrueuses bibliothèques de Babel auraient envahi nos villes. Je ne souhaite pas la mort d’une Christine Angot, mais imaginons-la un instant, à l’âge vénérable de cinq cent cinquante ans, publiant sa nième version de ses coucheries avec papa.

l'equipe medicale dit: 4 septembre 2015 à 6h55

le vieux beau de pé c ul se bave dessus et n’admet pas d’être critiqué

obs dit: 4 septembre 2015 à 6h56

« Dheepan », vu hier…

Une réussite totale grâce à des acteurs tamouls exceptionnels et à une mise en scène nerveuse et sans concessions. Deux petits faits: le pseudo mari recommande à sa « femme » de sortir voilée pour ne plus être regardée de travers par toute la cité. Elle proteste « ce n’est pas ma religion ». Elle finit par se soumettre, évidemment. Image très exotique pour nous et émouvante de sa prière solitaire au dieu Ganesh, le dieu bienveillant à tête d’éléphant.

Le second est le contraste, relevé par personne à ma connaissance, entre une vie d’enfer en France et une vie paradisiaque entrevue à la fin en Angleterre. C’est presque gênant de manichéisme mais doit bien correspondre à quelque chose de réel…

Il est impossible de ne pas penser au conflit syrien et à l’EI quand le film nous donne des aperçus de la guerre civile au Sri Lanka.

L’évolution des liens et des sentiments entre les trois personnages, mari, femme, fille qui ne se connaissaient pas avant de quitter le Sri Lanka et doivent jouer la comédie de la famille pour obtenir des papiers est formidablement observée. Le contexte de la cité est terrible, mais j’imagine qu’il est proche de la réalité. Seul Vincent Rottiers en jeune dealer arabe est peu crédible…non qu’il joue mal mais il n’a vraiment pas le physique de l’emploi. Un détail dans une grande réussite.

versubtil dit: 4 septembre 2015 à 6h57

Denis Roche, pour une mise en forme matutinale :

 » Il vaut mieux laisser au mot la signification du mal

Le pot, les viandes, l’âtre. Debout, l’oreiller ! La chaise, la demeure, le lait déchu, restants pendus aux arbres, s’enfoncent plus qu’à plein tronc, tournent et remontent, satiété des cochonneries de l’écriture aidant, à leur état d’imbécillité première : purs d’usage, — « rien ne m’empêche de vivre ainsi sur un sommet » —, poésie non salopée, tous objets appropriés à la pelouse d’avant les étrons, d’avant les pas, remis à neuf, singes musclés, devoir électoral de la cadence : objets blancs, nouveaux — enfin on va pouvoir baver ! Poémons donc ! Poémons !
Goémon, poseïdon, pose, ô êtes!
Tirons la chasse aux mots, nous les sanglés du cul, les méats de la parabole, les officiels de la biroute heureuse, dépositaires de Vidée-sacre. Assis tous en rond, phlegmons !

Breton, Eluard : Notes sur la poésie, GLM, 1936.

Admirons : ils écrivent que « la pensée n’a pas de sexe »

Préface? ( extrait) signée Denis Roche, grouillez-vous. 20 février 1972

3 Pourissements poétiques l’ Herne éditeur.

Giovanni Sant'Angelo dit: 4 septembre 2015 à 7h03


…ce matin, dans ma bibliothèque,!…je m’égare à contre sens,!…et puis,…
…mais, qu’est donc, encore,!…ce livre,…dans ce recoin,…pourquoi l’ai je mis là,!…voyons voir,!…

…Jérome Paturot a la recherche d’une position sociale par Louis Reybaud
…Bruxelles,
…Société Typographique Belge,
…AD, Wahlen et Compagnie. 1843

…bel esprit pittoresque,!…
…la satyre,…dans ses scénarios,!…un livre un film,!…avant le Cinéma,!…

…l’auteur aussi, à ressuscité,!…entre deux Goncourt,!…pour se rebondir, de nos cinq cents d’aujourd’hui,…de marbre à doxa,!…la ligne, sous les murs de verre,!…
…Ah,!…Ah,!…un plaisir à partager,!…
…incroyable,!…etc,…

christiane dit: 4 septembre 2015 à 7h07

Sur le blog de Jean-Michel Maulpoix, à propos de Denis Roche, poète :
« Pour Denis Roche, la poésie est comme la photo une affaire de focale: elle vise et cadre, elle découpe le monde en séquences d’images. (Pour Jacques Roubaud, il s’agira de séquences mathématiques faisant office de modèles formels). Ainsi la poésie prend-elle de vitesse le langage commun. Elle procède par électrochocs et courts-circuits. Elle constitue un « langage de surface ». Denis Roche écrit à ce propos:

« On le sait: il n’y a d’activité humaine, artistique ou non, encore moins littéraire, que de surface. Ainsi de milliards d’hommes appliqués par la plante des pieds sur l’immense pelouse de la terre et qui n’ont que faire du contenu; ainsi des façades des maisons et des buildings qu’ils lui posent perpendiculairement dessus; ainsi des draps qui sèchent; ainsi de l’horizon qui est comme l’électrocardiogramme du mourant, l’horizontal narguant le vertical; ainsi des toiles que peignent les peintres après s’être assurées qu’elles étaient bien tendues entre leurs cadres de bois; ainsi également des feuilles de papier, format international, sur lesquelles les écrivains s’acharnent toujours à déposer et à étaler leur encre ou à frapper du carbone; ainsi de notre peau qui est le peu que nous connaissons de notre corps. »
« je voudrais abréger, abréger encore, jusqu’à faire tout tenir sur un point de volupté minuscule dont la durée serait modulable à l’infini, point de douleur et de communication absolues, le plus intense point linguistique du monde, à partir duquel repenser toute la durée de l’amour »  »

N’est pas évoqué ici son immense travail de « passeur » dans l’édition.

sam dit: 4 septembre 2015 à 7h11

8h56 « Seul Vincent Rottiers en jeune dealer arabe est peu crédible…non qu’il joue mal mais il n’a vraiment pas le physique de l’emploi. Un détail dans une grande réussite ».

détail: à 8h56 un beauf s’exprime

chantal dit: 4 septembre 2015 à 7h15

n’étant pas du sérail, je lis donc ce qui se dit sur Denis Roche, dommage que l’on évoque post mortem, l’extrait de christiane fait penser à l’illustration du billet.

obs dit: 4 septembre 2015 à 7h26

sam, c’est le type de crétin qui proteste quand on fait jouer le rôle d’un noir par un blanc grimé…

Je pense, mon brave sam, que la vraisemblance est un facteur important de la réussite d’un film, notamment quand celui-ci se veut réaliste. Mais je répète que cela ne remet pas en cause la qualité d’ensemble de « Dheepan ».

versubtil dit: 4 septembre 2015 à 7h28

l’extrait de christiane fait penser à l’illustration du billet.Chantal.

En effet, c’est Maulpoix deux mesures. Denis Roche est un peu plus fulgurant dans ses textes!

versubtil dit: 4 septembre 2015 à 7h37

@chantal

Denis Roche

suite

« (oh, ma langue, ma langue, merde) et que (encore un surréaliste lui dit mon père) : « L’existence de la poésie est essentiellement certaine; de quoi l’on doit s’enorgueillir »… « Un poème doit être une débâcle de l’intellect »… « Nous voulons dire que l’on inventerait bien aujourd’hui les vers. Et d’ailleurs les rites de toute espèce! » — Que c’est beau les puceaux de la langue ! Les gros bras de l’octo! Mais vouais, les rites! Poésie la gâteuse…

Entretemps, aux Amériques

(Ça va de 1925 à 1950) à la faveur (je viens de le lire) de Krazy Cat et de Cab Calloway, d’autres comédies s’installent, d’autres sonnent sans le savoir le glas des « poètes – est-aussi- celui-qui-cherche-le – système-inintelli-gible-et-inimaginable » ou des « principe-d’inspiration-totale ». Comédie, c’est qu’ils sont sur des tréteaux, gesticulent, parlent fort, font des pirouettes, c’est qu’ils sont les malins de la foire; glas, qu’ils sont les sacristains d’une église en ruine, quêteurs sourds, matrons des porches humides, derniers curés de la métaphore !
La syllabe, enfant incestueux du vers (Oison).
Trois champions successifs, Cummings-mort, Pound-très-vieux, Oison-mort — Cummings du « Yes » et du « Is »,
Pound d’Idaho, Oison prêcheur, projectif, hâbleur maya, soudard coupé en deux, dernier altiste distingué des collèges ; tous trois, exemptés du surréalisme, emploient ce laps de temps à faire l’échappée : les trois plus étonnants exemples de fossoyeurs malgré eux que la poésie occi­dentale ait eu l’occasion de glorifier. Sortons du taxi, Lexington Avenue pue les limites, l’urèthricide, et moite d’un côté le grill du Panam Building (Victoria le rhombe à l’air, la livrée, la lutte et la rature, le cul meu-rette), de l’autre le marchand de journaux porno du coin de la 5 2e rue, ciel d’étalage grossièrement far dé mais, dans la hauteur, à travers des vapeurs blanches tout à fait informes, le ciel obscur pointe ses queues simples vers le bas. Le spectre et le faisan campent. Sans couleurs. Sous.
Cummings en 56 : « Enterrez donc la statue de la liberté, car elle commence à sentir. »
Cummings, se tordant de rire, épate; Buffalo Bill typographe, il y croit. Alors je pousse plus loin (en 62 il ((préfère l’insomnie spirituelle au suicide psychique »), je le regarde, il se gratte le nez, ses intentions sont de plus en plus du bon côté, il s’assied doucement dans son rez-de-chaussée du Village, je fais semblant de ne pas regarder les femmes nues épinglées sur le mur : taïaut ! taïaut ! (Enterrons la statue de la poésie, elle commence à sentir, les rats viennent y branler leurs amis, foin de sa conne face ! Déboulons, déboulons !) Cummings sourit (…) »

3 pourissements poétiques

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 7h47

Lire Denis Roche est un supplice !

Cette expression poétique me fait penser aux modes d’emploi japonais d’une certaine époque, mal traduits en français, qui finissaient par faire étonnement.

Que voulez-vous, lire : « ainsi de l’horizon qui est comme l’électrocardiogramme du mourant, l’horizontal narguant le vertical « , ça me fait marrer … grave !

La fibre poétique et moi, un être simple, un primate, c’est du voisinage à peine courtois…

chantal dit: 4 septembre 2015 à 8h01

jc regarde l’illustration c’est un labyrinthe avec des lignes d’échanges, des interruptions, des feuilles de papier livres dressées. A un moment le lecteur minuscule qui se promène un peu dans la lune tombe dans un trou sidéral, l’autre qui se tartine de crème soleil sur un transat en lisant les bonnes feuilles et les fiches cuisines reste surpendu, préservé dans son rêve de rentrée. Une autre ouvre sa fenêtre sur cour, et voit le réel.

Alain Mabanckou : petit piment, je crois que je vais passer outre, son dernier demain j’aurai vingt ans, je l’ai trouvé par hasard sur l’appui de fenêtre du tapissier portugais en bas de ma rue, je l’ai feuilleté puis abandonné quelques rues plus loin. Cela fait du bien de n’y penser plus.

Je m’éloigne de cette immense constipation émotionnelle qu’est l’homme seul face à sa feuille …

Polémikoeur. dit: 4 septembre 2015 à 8h02

Au carrefour des images et d’un billet un peu hors sol,
et profitant du passage par le commentarium,
d’arpenteurs de la capitale,
avez-vous remarqué
les jolis bulbes de vidéosurveillance
qui semblent avoir été installés au sommet
de la colonne de Juillet (Bastille) ?
Provocation à l’exhibitionnisme
vis-à-vis du Génie ou pas,
leur respect architectural,
pour ne pas dire esthétique,
du monument est exemplaire.
Peut-être une suggestion
de sujet pour la République
de l’architecture ?
Emervieillement.

Court dit: 4 septembre 2015 à 8h13

Giovanni San’Angelo
C’est très bien, « Jérome Paturot à la recherche d’une position sociale », mais il y aussi toujours de Reybaud, « Jérome Paturot à la Recherche de la meilleure des Républiques », hilarante satire de la pensée de 1848, ses clubs, son féminisme dinosaurien…
Bien à vous.
MC

chantal dit: 4 septembre 2015 à 8h14

si si je l’ai vue la vidéo surveillance polémikeur, bien vu votre texte, le petit chien tout seul sans sa dame aussi … le monde de la littérature, une sorte d’Atlantide ? Une cité cérébrale ?

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 8h19

On s’intéresse bêtement à quelque migrants morts de ne pas avoir appris à nager, et on occulte une véritable tragédie… là !…. sous nos yeux : « Les Républiques de la Culture » se meurent !!!

L’Art, le Jazz, le Numérique, le Rock (!), l’Architecture… tous se traînent, tous agonisant dans une atmosphère où l’air se raréfie, où l’oxygène manque, où le souffle court les hallucinations surviennent, juste avant la mort….

Polémikoeur. dit: 4 septembre 2015 à 9h19

A côté du nombre astronomique
de déclarations d’adieux définitifs
qui attristent à répétition le commentarium,
les terrifiantes invasions migratoires
qui font la une en ce moment
sembleraient dérisoires,
toutes souffrances exceptées.
Déchirouettement.

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 9h25

N’ayez aucune inquiétude, Pauleniqueur, je reste là, près de vous, admiratif de votre côté … disons …mallarméen ayant fait une mauvaise chute dans les WC de la Closerie des Lilas.

Tristesse dit: 4 septembre 2015 à 9h26

Polémikoeur. dit: 4 septembre 2015 à 11 h 19 min
A côté du nombre astronomique
de déclarations d’adieux définitifs
qui attristent à répétition le commentarium

Relever chaque jour les mêmes déclarations n’égaie en rien le commentarium.

Titre bien gras dit: 4 septembre 2015 à 9h32

« Ghiath, demandeur d’asile syrien accueilli par la famille Pépin »
Titre du Monde.fr

Mais quelle bonne nouvelle.
Plus que 11 757 672 (infographie Le Monde)

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 9h56

Il est difficile de persuader Paul le Niqueur qu’il a été dans l’erreur humaniste toute sa vie …..ahahaha!

Bloom dit: 4 septembre 2015 à 9h56

de nota, qui a lu les deux Pierre (Ryckmans et Boncenne), sera à même d’identifier l’auteur de ces quelques lignes:
« En vain les trompettes de la renommée ont proclamé telle prose ou tels vers, il y a toujours dans cette capitale trente ou quarante têtes incorruptibles qui se taisent: le silence des gens de goût sert de conscience aux mauvais écrivains et les tourmente le reste de leur vie. »

Déduction tontonesque dit: 4 septembre 2015 à 9h58

« La rentrée ne peut pas être médiocre pour deux raisons :
d’une part parce qu’étant donné l’extrême diversité des grandes et petites maisons…………………..
d’autre part parce que ce qui nous arrive de l’étranger traduit dans notre langue étant déjà passé là-bas par le tamis de la critique et du public »

Pré-liste du Goncourt :
-que des grandes maisons
-un étranger

Donc : la moisson est médiocre.

Attila dit: 4 septembre 2015 à 10h12

Résumé du futur Goncourt :

« 2084. D’après une histoire vraie. Tel le Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes, c’est l’histoire d’Un amour impossible. Non pas celui de Titus (qui) n’aimait pas Berenice, mais celui qu’Eva éprouvait pour Un papa de sang. Les Prépondérants de cette histoire, Soudain, seuls, se rendirent sans Boussole et A (l’aide d’un) Petit piment (hallucinogène) Au pays du p’tit (papa Noel), dans Ce pays qui te ressemble, lui dit Eva. Là, Il était une ville, où je ne Retiens (jamais) ma nuit, lui précisa-t-elle avant d’enlever sa petite culotte… »

Zoon dit: 4 septembre 2015 à 10h15

Scène de genre contemporaine, dans le goût (douteux) de Michel Houellebecq

Agenouillée entre mes cuisses ouvertes, Myriam me retirait mon slip, tandis qu’affalé sur le canapé, je considérais, perplexe, la Une du « Monde » où s’étalait la photo d’un marmot syrien, à plat ventre, la tête dans le sable d’une plage turque.

 » Je te fais une feuille de rose, ensuite je te lécherai les figues, me dit-elle.

— Comme tu voudras, lui répondis-je. Puis, enchaînant sur les réflexions que m’inspirait la lecture de ma feuille de chou favorite :  » La découverte du cadavre de ce mouflet syrien sur une plage turque illustre bien les effets des déséquilibres écologiques induits par l’exploitation abusive des océans : à cause de la surpêche, on assiste à une diminution drastique des populations de requins, qui ne parviennent plus à assurer leur travail de nettoyage. Conséquence : les déchets de matières organiques s’accumulent sur les côtes. Aïe ! mais qu’est-ce que tu fais ?

— Je mords à belles dents mon échantillon de matière organique préféré.

— Vas-y mollo, tout de même. « Petite requine, va, lui fis-je, tout en lui palpant le drageoir aux épices du même doigt avec lequel j’égrenais les pages exquises de « Sainte Lydwine de Schiedam ». Au fait, est-ce que Huysmans , au fond de sa retraite, se faisait lécher les burnes par quelque nonne tout en rédigeant « l’Oblat » ?

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 10h50

Jambrun,

Tu n’es qu’une bête !
(c’est comme au club d’aïkido, on partage l’effort et on échange des parlottes sans aller plus loin que l’amour du prochain dans les douches ! )

L’amour du prochain ? QUELLE COUILLONNADE !

vulgarité? dit: 4 septembre 2015 à 10h58

là ce n’est même plus drôle. Juste vulgaire, et abject.

Pour une fois que zoon ne fait pas de propagande islamiste, c’est très drôle. Un peu lourd mais drôle.

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 11h00

Y en a qui resteront bloquée dans l’étable toute une vie à enfanter dans la douleur … iuhiuhiuh !

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 11h10

Avant de vous quitter, dans les conditions habituelles naturellement, un sondage : quel pourcentage de jeunes gens se livrent aujourd’hui à la « feuille de rose » entre deux examens ?

Envoyez vos réponses à la rédaction qui transmettra…

chantal dit: 4 septembre 2015 à 11h16

à partir du moment où l’on acepte le monde dans lequel on vit, les houlbecqueries sont envisageables en littérature, moi même je sors d’une semaine intensive de lectures de textes contemporains de théâtre, peuchère, difficile d’en sortir indemne et de rejouer le petit chat est mort.

J’enbraye moyen avec la rentrée littéraire, surtour Angot et Le Vigan, c’est pas les plus comiques des auteures … enfin dans le tas il y aura bien quelque chose, le cinéma égyptien des années 20, la grande dépression … je vais me regarder Z de costa gavras, en tranches sur youtube.

Polémikoeur. dit: 4 septembre 2015 à 11h18

Il y a souvent, dans le poncif,
comme un motif de répétition
qui ne peut avoir échappé
aux flèches affûtées
allant et revenant
ici sans fin.
Point-virgulièrement.

JC..... dit: 4 septembre 2015 à 11h28

Z, de Costa Gravats*, est une vieillerie du niveau : faire jouer la Joconde** dans un porno…

*cette coquille est volontaire
** sans Leonardo, of course

chantal dit: 4 septembre 2015 à 11h37

jc tu n’y est pas du tout, j’écris çà parce que dans la grande tradition colonialiste z a été tournée en algérie parce que la grèce était sous les colonels, tout comme les films évoqués dans les prépondérents d’hédi kaddour.

bon j’ai à faire, coiffeur par exemple …

coup de froid. dit: 4 septembre 2015 à 12h15

JC nous a quitté définitivement pour mieux revenir hélas encoe plus définitivement comme d’habitude, vite un coup de flytox comme pour zemoumour

chantal dit: 4 septembre 2015 à 12h23

passou ne va pas trop aimer la vidéo de l’obs, mais elle tourne quand même alors … ils tombent ok pour boualem sansal , j’ai au moins lu un livre de lui; il doit être bien au fond d’une pile, avec une adresse mail dedans qui n’a jamais marché …

Mais délivrez-nous en! dit: 4 septembre 2015 à 12h26

Lucie de l’amère mort 12h 45 :
La Fuministe de service a encre frappé!
On ne doit pas rire sur la RDL! La chienne de garde veille. Le pstiche est pourtant bon.

Mais délivrez-nous en! dit: 4 septembre 2015 à 12h28

Silence curieux des nécrologies à propos du « Sollers sous Roche », comme on disait alors…
MC

sam dit: 4 septembre 2015 à 12h29

obs dit: 4 septembre 2015 à 9 h 26 min
La vraisemblance ?! justement vous n’y connaissez rien, z' »êtes binaire

dates dit: 4 septembre 2015 à 12h37

« dans la grande tradition colonialiste z a été tournée en algérie  »

le film date de 1969, sept ans après (l’Indépendance de l’Algérie

sam dit: 4 septembre 2015 à 12h38

« le type de crétin qui proteste quand on fait jouer le rôle d’un noir par un blanc grimé… »

pas du tout ! crétin toi-même!!

grouillez vous dit: 4 septembre 2015 à 12h39

» Je te fais une feuille de rose, ensuite je te lécherai les figues, me dit-elle.Zoon

De style très campagnard, tout en verve solognognote, cela devrait plaire à WGG.

grégoire dit: 4 septembre 2015 à 12h49

je vais me regarder Z de costa gavras, en tranches sur youtube. (Chantal)

.
à la fin la tronche des gradés devant Trintignant imperturbable qui leur demande Nom, Prénom, Profession… !!
Et la liste des interdits

chantal dit: 4 septembre 2015 à 12h56

dates, ok mes manuels d’histoires ne parlaient pas de la guerre d’algérie, c’est la différence entre la belgique et la france .. je serai tjrs déphasée ici. C’est même pour cela que je ne comprend rien à la fascination de certains français pour les barbouzes.

Bloom dit: 4 septembre 2015 à 13h02

Ce que dit Stock du livre de Tobie Nathan, dont le Qui a tué Arlozoroff? était un grand roman.

« C’est dans le ghetto juif du Caire que naît, contre toute attente, d’une jeune mère flamboyante et d’un père aveugle, Zohar l’insoumis. Et voici que sa sœur de lait, Masreya, issue de la fange du Delta, danseuse aux ruses d’enchanteresse, le conduit aux portes du pouvoir. Voici aussi les mendiants et les orgueilleux, les filous et les commères de la ruelle, les pauvres et les nantis, petit peuple qui va roulant, criant, se révoltant, espérant et souffrant.

Cette saga aux couleurs du soleil millénaire dit tout de l’Égypte : grandeur et décadence du roi Farouk, dernier pharaon, despote à l’apparence de prince charmant, adoré de son peuple et paralysé de névroses. Arrivée au pouvoir de Gamal Abdel Nasser en 1952 et expulsion des Juifs. Islamisation de l’Égypte sous la poussée des Frères musulmans, première éruption d’un volcan qui n’en finit pas de rugir… C’est la chute du monde ancien, qui enveloppait magies et sortilèges sous les habits d’Hollywood. La naissance d’un monde moderne, pris entre dieux et diables. »

Diagonal dit: 4 septembre 2015 à 13h09

En UNE du Monde ce 4 septembre : Jérôme Fenoglio, le nouveau directeur, s’indigne du sort du petit Aylan Kurdi, trois ans, retrouvé mort sur une plage (Photo Nilufer Demir de l’agence DHA), se défendant de tout voyeurisme. Mais il ne dit absolument rien du drame autrement plus cruel de cette jeune femme syrienne échouée sur une autre plage, délestée de ses quelques bijoux en page 5 (photo X de l’agence Gucci).
Décidément le ‘nouveau Monde’… Toujours une longueur d’avance dans le deux poids deux mesures du choc des photos dans son traitement de l’info en couleurs. Mais de qui se moque ce journal crépusculaire, au juste ?

Lucie de l'amère mort dit: 4 septembre 2015 à 13h10

… Quand je dis que la sexualité dans l’écriture de Houellebecq fonctionne comme « Y’a bon Banania » pour le cacao, je résume assez bien, me semble-t-il, le pitoyable de la chose et l’appât sordide qui semble fonctionner à plein sur certains esprits, ici.

Diagonal dit: 4 septembre 2015 à 13h14

A la RDL, nous espérons pouvoir disposer d’une fiche lecture de chacun des poncifs du cru 15 pondus par les nominés de la liste susdite, avant la promulgation des résultats du prix Juledmond de novembre. Pour l’instant, Boussole devance Eva.

Phil dit: 4 septembre 2015 à 13h20

Dear Bloom, l’Egypte n’a pas sombré directement en 52. Du bon temps restait à prendre ensuite. le frérot à ppd, viré par le freluquet neveu du président (vous suivez ?), en sait quelque chose.

tonton dit: 4 septembre 2015 à 13h27

Diagonal dit: 4 septembre 2015 à 15 h 09 min
journal crépusculaire,

ça fait un bout de temps que la nuit est tombée.

Bloom dit: 4 septembre 2015 à 13h28

le frérot à ppd, viré par le freluquet neveu du président (vous suivez ?)

Yes, Phil, vieille connaissance venue chez nous il y a quelques années pour cause de soft power. Alexandrie, Prague, Londres, parcours extérieur ouvrant les portes de l’ambassadoriat…je n’en dirai pas plus…

Le vieux garçon qu'on appelle monsieur dit: 4 septembre 2015 à 13h32

Un idéologue qui chasse l’autre. Quelle victoire pour la réalité…

grégoire dit: 4 septembre 2015 à 13h33

Bloom dit: 4 septembre 2015 à 15 h 02 min

TN ne s’arrête jamais au conntraire il s’envole!

Sergio dit: 4 septembre 2015 à 13h44

Les trompettes de la renommée c’est pas mal ça pète le feu ; le mec qui n’a qu’un hautbois, comme dans Петя и волк, ça se termine en canard ! Enfin on sait qu’ils ont la vie dure…

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 13h49

un des personnages les plus hauts en couleur du grand roman littéraire c’est Térésa Cremisi, elle ne serait pas mécontente d’avoir un second Goncourt après welbec.

j’ai lu le bouquin d’Angot à la fnac, les 200 pages sont tellement light qu’elles se lisent en une petite heure, c’st le plus mauvais livre que j’ai eu l’occasion de lire ces derniers temps, avec des « il avait » et des « il était » à longueur de pages, les dialogues sont d’une bêtise abyssale, quant à la critique du pouvoir social et l’image d’un père nietzschéen, subversif, transgressif, refusant de se plier aux règles et aux normes sociales c’est le niveau zéro de la pensée, il faudrait faire l’expérience mais à l’évidence si ce livre était envoyé par un écrivain lambda aucune maison d’édition ne l’accepterait tellement c’est mauvais.
Angot a voulu faire un livre plus « classique », c’est là qu’on s’aperçoit qu’elle n’est pas une écrivaine, les peintres qui pondaient des monochromes étaient capables de peindre comme des grands maîtres, Angot c’est le contraire, si elle s’est toujours limitée à des harangues simplistes c’est parce qu’elle n’est pas capable de faire mieux, elle est incapable de pondre un dialogue qui se tient, le polar le plus nul est cent fois mieux écrit.
c’en est drôle.

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h02

le plus drôle dans le grand roman littéraire c’est le manque de lucidité.
d’ailleurs Monsieur Assouline je pense que vous êtes plus lucide que la moyenne mais vous préférez dissimuler votre clairvoyance.

comme vous avez lu la Bruyère et Pascal vous savez bien que cela ne dérange pas de dire d’un simulacre qu’il est un simulacre, cela n’empêche pas les acteurs de ce simulacre de participer à ce simulacre comme s’il ne s’agissait pas d’un simulacre, le fait qu’il ne s’agisse que d’un jeu ne remet pas en question le jeu.
ce dernier point manque en conclusion de vos poncifs, parce que les poncifs font partie de ce simulacre, tout comme la critique qui encense ce livre d’Angot, nous pourrions imaginer qu’il ne s’agit que d’une perte de repère, de référentiel, mais non, tout ceci appartient au simulacre, chacun y va de sa partition.

le manque de lucidité est intimement lié à l’humanité, il suffit que les gens voient une photo d’un enfant noyé sur une plage pour prendre conscience de…, jusque-là personne n’avait pris conscience, c’est normal, le manque de lucidité et l’absence de conscience c’est pas très grave, c’est juste humain.

Duc Bihoreau de Bellerente dit: 4 septembre 2015 à 14h08

Cette photo dont on parlera peut-être encore la semaine prochaine nous aurait-elle vraiment révélé les horreurs de la vie, de la mort, de la guerre? Si oui, c’est que nous sommes horriblement inconscients. Et que nous avons besoin d’avoir bonne conscience. L’Homme (pas la femme, l’homme tout court) a toujours été une hyène pour ses les autres humains. Et c’est trop souvent au nom des religions que lesdites horreurs sont perpétrées. Alors, que faire?

Du confort où j’habite, vieille maison de famille – bon, admettons charmant manoir – dans un village assez typique de la Saintonge, ces violences me paraissent lointaines. Ici, pourtant, des hommes battent sûrement leur femme, et j’arrête là la nomenclature des vilenies propres au genre humain. Même les très riches s’entretuent, alors le Paradis communiste, vous repasserez.

Je regarde parfois sur Youtube de charmants petites vidéos où des chats et des chiens s’amusent ensemble, parfois un chat et un oiseau, une souris et un matou. Ça console, avant d’envoyer des euros à la Croix-Rouge. J’espère que BHL n’ira pas sur ces plages de la désolation aller sauver un enfançon…

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h18

@MCourt, les livres ne se lisent jamais au moment où nous avons le nez plongé dedans, l’esprit est alors trop accaparé par les mots, les phrases, les livres (les meilleurs) se lisent après, leur lecture commencent bien après, longtemps après, le plus souvent leur lecture commence parfois à un moment où nous nous y attendons le moins.*

hervé dit: 4 septembre 2015 à 14h19

« il suffit que les gens voient une photo d’un enfant noyé sur une plage pour prendre conscience de…, jusque-là personne n’avait pris conscience, »

Ben voyons

Diagonal dit: 4 septembre 2015 à 14h28

Dans mon village de Saintonge où je séjourne encore jusqu’à demain, (une simple masure hélas) il est difficile de se procurer le journal crépusculaire. Donc quand on tombe dessus par hasard, on nous y dit « d’ouvrir les yeux » (je les ai ouverts sur la page 5). Cela dit, je ne pense pas que dans cette contrée, les hommes tapent leur femme, car je n’en ai jamais été informé ni n’en ai été témoin, et pourtant je les observe depuis longtemps les saintongeais, hors de ce qui se passe au cœur des quelques manoirs de famille, bien évidemment. D’ailleurs, sauf erreur, ni Vigny, ni Chardonne n’en font jamais mention.

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h31

Duc Bihoreau de Bellerente dit: 4 septembre 2015 à 16 h 08 min

pas d’accord, nous avons tous une idée de à quoi pourrait ressembler une humanité véritable, même si cette vérité est éloignée des réalités du monde nous en avons tous une idée, une conscience universelle comme dirait l’autre, disons qu’il existe des moments où cette lucidité nous est plus proche, un peu comme un phare dans le brouillard que le capitaine ne voit que quand son bateau vient de se fracasser sur les rochers, aux pieds de ce phare, c’est terriblement humain.

j’ai lu que Raphael Enthoven a encore fait un gamin à une gonzesse qui s’est barrée aux antipodes pour lui donner le jour, question esprit branque (que ce soit pour faire les enfants ou les éduquer) les philosophes ont toujours eu le pompon.

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h35

Diagonal, vous, vous avez toujours été un type d’une grande lucidité, les réalités du monde vous ont toujours apparu de façon si évidentes..
vous pourriez nous dire quel est votre secret ?

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h36

et vous tous !
vous êtes tous d’une si grande lucidité sur ce monde…
pourriez-vous me dire quel est le secret de votre si belle lucidité ?

Thomass Magne dit: 4 septembre 2015 à 14h37

Teresa Crémisi, c’est un personnage de roman ou le roman d’un personnage ?… Adrien, on vous comprend mal : elle voudrait recevoir le Goncourt pour la Triomphante ??? Mais vous voyez bien qu’elle n’est pas sur la liste !

Sergio dit: 4 septembre 2015 à 14h40

José Debrun dit: 4 septembre 2015 à 16 h 32 min
Rien de tel que de s’acheter des sous-pull Yoshi Yamamoto.

Le gus de Tsushima ? C’est waterproof alors…

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h41

comme Angot, quand on lit son livre c’est la première question qui vient : comment fait-elle pour être aussi lucide ?

Angot est au roman ce qu’Onfray est à la philosophie : rien ne peut leur échapper, ils ont tout compris sur tout, à aucun moment Angot ne saurait dire : non, ça désolé mais ça je ne sais pas, c’est pour ça que Cremisi l’aime, parce qu’elle sait tout !

combien de fois faut-il lire et relire Pessoa pour se laver de tous les miasmes et toute la pourriture répugnante de cette belle mascarade de lucidité ?

Thomass Magne Toi dit: 4 septembre 2015 à 14h41

Mais où allez-vous nous dénicher toutes ces histoires d’engrossage philosophique, adrien dodécaphoniste ?

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h45

« Thomass Magne dit: 4 septembre 2015 à 16 h 37 min
Teresa Crémisi, c’est un personnage de roman ou le roman d’un personnage ?… Adrien, on vous comprend mal : elle voudrait recevoir le Goncourt pour la Triomphante ??? Mais vous voyez bien qu’elle n’est pas sur la liste ! »

parce que vous n’avez pas pris le livre dans le bon sens, retournez-le, remettez-le à l’endroit, et hop ! vous pourrez alors remettre les personnages à leur bonne place.

incroyable d’être obligé de tout expliquer.
les types ils vous lisent des livres en mettant le haut en bas et après ils viennent la gueule enfarinée vous dire : non, désolé, Térésa ? je n’ai pas vu ce personnage dans le roman.

apprenez à lire débile !!!!

Thomass Magne Toi Les Fesses dit: 4 septembre 2015 à 14h45

et surtout pourquoi ce ridicule nouveau pseudo alors que celui d’Hamlet était très chic ? (se purger de la glu nietzschéenne, peut-être ?)

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h51

et là nous sommes plongés au coeur de la philosophie !
de la grande dissertation philosophique, question du bac philo :
c’est quoi se faire faire un bébé dans le dos ?

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h53

heureusement que les philosophes sont là avec leurs boulettes pour égayer un peu ce monde triste.

Enthoven est un type aussi lucide qu’Angot, il connait même Montaigne sur le bout des orteils.

Diagonal dit: 4 septembre 2015 à 14h56

pourriez-vous me dire quel est le secret de votre si belle lucidité ?

Il serait peut-être bon de relire La LUCIDITE de José Saramago plutôt que Le Monde ou Galla. Personnellement, j’ai toujours trouvé dans cet admirable roman quelques bonnes réponses…(mais enfin cela n’engage que moi et je ne souhaite forcer la main à personne).

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 14h58

Diagonal un petit jeu pour bien finir les vacances :

– On prend presque les mêmes et on recommence.

– La moisson est médiocre.

– Tout est joué d’avance.

– La rentrée est sans surprise.

question : sont-ce là les grands poncifs :

1/ de la philosophie ?

2/ de la politique ?

3/ de l’économie ?

3/ de l’humanité ?

vous n’avez droit qu’à une bonne réponse, si elle est juste vous aurez la chance de gagner un abonnement annuel à Gossip.

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 15h00

Diagonal dit: 4 septembre 2015 à 16 h 56 min

merci infiniment pour votre réponse, je me doutais bien qu’une telle aussi magnifique lucidité ça ne pouvait pas tomber du ciel.

et vous l’avez donc trouvé dans un livre ?

hé ben dis-donc, si c’est pas beau ça.

on vous l’a offert ou bien vous êtes tombé dessus par hasard ?

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 15h03

Diago parce que si vous êtes tombé par hasard sur ce livre qui vous a conféré votre belle lucidité, il faut remercier le ciel.

sérieux, vous savez que de pareilles choses ne se produisent que très rarement, pour ainsi dire jamais.

même Monsieur Court, qui pourtant, comme vous le savez, lit beaucoup, m’a une fois confié que plus il lisait et plus il était sûr de rien.

adrian leverkuhn dit: 4 septembre 2015 à 15h07

vous voulez que nous fassions une expérience : demandons à Monsieur Assouline : Monsieur Assouline avez-vous lu un livre dont vous pourriez dire de lui qu’il vous a rendu plus lucide sur le monde ?

hein ?
non ?

vous voyez Diago, même Monsieur Assouline dit non.

je crois bien que vous êtes le seul à qui c’est arrivé, vous savez quoi, quand vous mourrez il faudrait vous mettre sous verre pour vous exposer au Louvre, avec l’épitaphe : « ci-git celui qu’un livre a rendu lucide ! »

les gens viendront du monde entier pour voir cette curiosité.

c’est ça qui est génial sur ce blog, entre les timbrés et les spécimens rares, on s’en lasse pas.

Vlad l'empaleur dit: 4 septembre 2015 à 15h10

Si vous couronnez Nicolas Fargues et son livre dégueulasse (étrillé par Chevillard dans Le Monde), je vous jure de faire irruption chez Drouant avec un AK47 et d’arroser à ma façon l’évènement. Je vais vous faire passer l’envie de rire, puisque apparemment les rafales de kalach sont le seul langage que comprennent les cons.

de nota dit: 4 septembre 2015 à 15h11

« j’ai lu le bouquin d’Angot à la fnac »

tiens, ça pourrait bien être l’incipide d’un roman de Houellebek dans lequel il raconterait sa rencontre avec Christine, mais je rêve…

coup de froid. dit: 4 septembre 2015 à 15h11

adrian leverkukuhn a l’air aussi braillard et foldingue que le Benitotofacho qui sévit sur ce blog

bouquet de Gala dit: 4 septembre 2015 à 15h17

 » Raphael avait été clair dès le début, il ne voulait pas d’enfant. C’était trop tôt, tout allait trop vite’, confie un proche, qui assure que la navigatrice aurait fait le bébé dans le dos de son homme, lequel blessé, n’avait pas tardé à mettre un terme à leur relation. » mis en lien par adrian l.

On dirait du Angot.

friday afternoon feverf dit: 4 septembre 2015 à 15h18

« et surtout pourquoi ce ridicule nouveau pseudo alors que celui d’Hamlet était très chic ? (se purger de la glu nietzschéenne, peut-être ?) »

hamlet, nietzchéen ! en avance sur son temps !

« pourriez-vous me dire quel est le secret de votre si belle lucidité ? »
comme c’est secret, on ne dira pas

« il ne voulait pas d’enfant. C’était trop tôt, tout allait trop vite’, »
« c’est quoi se faire faire un bébé dans le dos ? »
Le coup classique
Ya des pesonnes sournoises ou calculatrices les mecs se méfient pas

friday afternoon fever dit: 4 septembre 2015 à 15h21

« tiens, ça pourrait bien être l’incipide d’un roman de Houellebek dans lequel il raconterait sa rencontre avec Christine, mais je rêve… »

en effet- plongé dans un livre qu’il avait l’intention d’acheter pour le lire, il l’aurait pas vue et lui serait tombé dessus dans la file d’attente à la caisse

Fournier dit: 4 septembre 2015 à 15h38

« Nicolas Fargues et son livre dégueulasse (étrillé par Chevillard dans Le Monde »
Le roumain vampire

Un très bon point pour ce bouquin.
Etre étrillé par un petit marquis de l’humour triste est un gage de valeur.

La réponse est non dit: 4 septembre 2015 à 15h46

Birnbaum-Chevillard.
Est-il réellement possible de lire Le Monde des Livres ?

Le vieux garçon qu'on appelait monsieur dit: 4 septembre 2015 à 15h49

bah, quelle importance… à voir comme foutaises et fats d’aise peuvent continuer à faire mine de ne pas s’entendre…

chantal dit: 4 septembre 2015 à 15h50

je viens de finir Z, quel film en effet, !! la fin avec la chute des flics pourris.

je comprend mieux pourquoi c’est l’omerta sur la grèce dans la famille catho versus ma mère.Moi par contre je me sens mieux .. bon sang ne saurait mentir.

Bouquet de nationaux dit: 4 septembre 2015 à 16h14

« je comprend mieux pourquoi c’est l’omerta sur la grèce dans la famille catho versus ma mère.Moi par contre je me sens mieux .. bon sang ne saurait mentir. »

On dirait du sous-Angot.

D. dit: 4 septembre 2015 à 16h48

Je ne vois vraiment pas pourquoi ici certains se permettent de comparer Christine Angot à Michel Onfray.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*